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ÉGLISE MÉTHODISTE-UNIE
DISTRICT DE SINAÏ
AGENCE DE PROGRAMME DE JEUNES ADULTES MÉTHODISTES UNIS
JAMU
PAROISSE GALILAYA

LES ORIGINES DE L’ÉGLISE MÉTHODISTE UNIE AU CONGO,1886-1980

Les origines de l’église Méthodiste-Unie dans République Démocratique du Congo, comme


en Angola et au Mozambique, sont la responsabilité de William Taylor, une de ces
personnalités particulières qui ont laissé des marques indélébiles dans le monde. Après avoir
commencé une carrière Pastorale comme probationnnaire dans la conférence de Baltimore
à l'Est des États-Unis, il avait suivi les jeunes qui abandonnaient fermes et village en 1849
pour chercher leurs fortunes comme creuseurs d'or en Californie, à l’époque encore une
province Mexicaine. Après vingt ans d’évangélisation et d'implantation des sociétés
méthodistes en Californie, Taylor a fait un tour du monde par voie maritime et a prêché
l’évangile en Australie, en Inde, en Afrique du Sud_ partout où il passé. Habitué à se
débrouiller, il était l'homme classique d'action et se souciait peu des organigrammes et
comités. Malgré sa nomination comme pasteur et surintendant en Californie, en Inde, etc.
Par les autorités appropriées, il a initié « les missions auto financées de William Taylor »
sans conseil d'administration ni du personnel administratif mais avec des centaines de
volontaires attirés par son exemple.
William Taylor est devenu évêque à la conférence générale en 1884 avec deux tâches :
surveiller les travail de l’église au Liberia et pénétrer le continent africain avec l’évangile.
Taylor n'a pas négligé la première responsabilité, mais sans doute la deuxième l'engageait
plus. C'était la période où les protestants évangéliques se préoccupaient à l’établissement de
missions chrétiennes au centre de l’Afrique tropicale suite au décès de l'explorateur
missionnaire David Livingstone en 1773 , mort à une cinquantaine de kilomètres à l’est de
l'actuel Katanga.
Deux groupes chrétiens avaient déjà réagi à ce défi en Afrique centrale. Deux groupes de
baptistes britanniques se sont implantés sur le bief maritime du fleuve Congo au début de
1878, suite à la descente de Stanley de Kisangani à la côte en 1877 qui a montré l'utilité du
fleuve Congo comme voie de transport vers l'intérieur du continent. La Baptist Missionary
Society ( BMS) et la Livingstone Interior Mission (LIM) Partageaient une seule stratégie : celle
d’établir des postes jusqu’au Pool pour faciliter le transport par portage , puis d'exploiter la
voie navigable et établir des missions en amont jusqu’au centre de l’Afrique. La Société
Missionnaire de Londres ( LMS ) , Avec un bon pourcentage des méthodistes britanniques
parmi les missionnaires, avait suivi les pas de Livingstone pendant son dernier voyage de
Zanzibar au sud de lac Tanganyika et banguelu dès 1877. La plus ancienne société
Missionnaire américaine, l'American Board of Commissioners for Foreign Missions (ABC ) de
Boston, installait des missions aux royaumes des Ovimbundu sur les hautes terres à
l’Interieur de Banguela à partir de 1882 ; ces états n’étaient pas encore annexés à la colonie
portugaise de l’Angola. Le premier missionnaire protestant à s’établir au Katanga, Frédéric
Stanley Arnot, avait quitté Banguela en 1885 après avoir séjourné chez les missionnaires de

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l'ABC pour arriver à Bunkeya en 1886. Ses appels en Europe vont essaimer une chaîne des
missions au-delà des missions de ABC de Bié et Bailundu jusqu’à Bunkeya au royaume de
M'siri ( appelé Ngarengaze à partir de Bakalakanza) et encore plus loin jusqu’aux deux rives
du lac Moero ; son travail et à l'origine de l'actuelle communauté des Frères en Christ/
Garenganze au Katanga et d'autres groupes darbystes en Angola et en Zambie.
Il n’y a donc rien de surprenant que l’Evêque Taylor envisage, dès son élection en 1884, une
chaine des missions à travers l’Afrique centrale distantes de 150 à 300 kilomètres et ayant
chacune deux missionnaires. Ce qui va étonner beaucoup de gens aujourd’hui est que les
méthodistes étaient aussi sur le terrain au Congo au moment où Arnot a atteint Bunkeya.
Suite à l’expédition de Paul Pogge et Hermann von wissmann au royaume de kalamba ( au
Kasaï occidental actuellement) , Taylor a choisi Malandi ( vieux Luluabourg ) comme
destination à l'intérieur pour le moment, une foire commerciale fréquentée par les
commerçants angolais et les peuples de l’intérieur. Comme la route de la côte au Pool s'est
montrée difficile pour le baptistes, Taylor prévoyait établir sa chaîne de missions à partir de
Luanda en suivant les routes des caravanes luso-africaines. En 1885 ses premiers
missionnaires se sont établis à Luanda et l’expédition a créé quatre autres stations jusqu’à
Malange , entre la Cuanza et le kwango, plus de huit cent kilomètres avant Malandi. Les
missionnaires qui se sont établis dans les nouvelles stations commençaient à développer
leurs propres projets ; elles n’étaient que des maillons dans une chaîne vers la Lulua. Taylor
est parti en Europe afin de prendre contact avec les chefs d’état de la Belgique et du
Portugal. Par coïncidence il rencontré les explorateurs Pierre Savorgnan de Brazza et
Wissmann ; Wissmann lui expliqua que le fleuve Kasaï fait une route navigable de l'ouest
vers l'est à partir de Kwamouth jusqu’à la confluence du Lulua, pas loin en aval de Malandi.
En gardant le même objectif d’établir une mission sur le fleuve Kasaï à Malandi, Taylor revoit
sa stratégie de pénétration et rentre en Afrique en 1886 avec un autre groupe de recrues
pour établir une base sur le pool à kimpoko, poste abandonné par l’État Indépendant du
Congo (EIC).les missionnaires sur place au Bas-Congo et au Pool s'occupaient de leurs
responsabilités malgré les entraves diverses au programme de Taylor. Le travail commencé
en Angola par le groupe de 1885 est organisé comme « District d’Angola », et renforcé par
de nouveaux recrus ; les missionnaires établis entre Vivi et kimpoko formaient le « District
du Haut Congo ». Les deux districts appartenaient à la Conférence missionnaire de Liberia
malgré les distances énormes entre districts.
Le Missionnaires de Taylor recevaient leur transport vers l’Afrique avec l’équipement pour
pratiquer leur métier, mais après cet investissement initial ils devraient s'autofinancer.
Quoique Taylor ait réussi à se débrouiller pendant sa carrière comme missionnaire, les
conditions en Afrique équatoriale n’étaient pas si propices pour les technologies et métiers
amenés par les candidats. Les enseignants trouvaient des élèves prêts à payer les études, et
les médecins ne manquaient jamais les clients. Ceux qui devraient cultiver trouvaient leur
agriculture de la zone tempérée mal adaptée aux tropiques ; les stations de Vivi, Isangila et
kimpoko , qui devaient d’auto financer en pratiquant le transport, n’ont jamais profité
comme prévu du bateau à vapeur la plupart des missionnaires ont tourné vers le commerce
comme seul support économique. Les maladies et les déceptions ont ravagé le corps des
Missionnaires de Taylor.

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En 1896, la conférence générale a mis Taylor en retraite à l’âge de 75 ans. Joseph Crâne
Hartzell a succédé à Taylor comme Évêque pour l’Afrique.
Un autre nouveau du nom de John McKender Springer. Fils d'un prédicateur méthodiste sur
la frontière américaine au Wisconsin et au Dakota, Springer portait comme deuxième
prénom le nom du premier évêque méthodiste né aux États-Unis, les trois premiers ayant
été des assistants envoyés par Wesley à partir d’Angleterre avant l’indépendance des États-
Unis et l’église Méthodiste Épiscopale. Prédicateur agréé depuis une décennie, il vient de
terminer une maîtrise à Northwestern University quand il a répondu à l'appel de Hartzell. Il
était un homme de grande vision et de courage mais moins soucieux des détails, un homme
selon le modèle de Taylor. Springer et la veuve Rasmussen travaillent tous à Vieux Umtali, lui
comme responsable du travail éducationnel et industriel et elle pour jeunes filles ; ils se
marient au début de 1905 et se donnent à l'expansion géographique de la sphère
méthodiste. Ils découvrent que chacun porte un intérêt particulier au Congo , car John
McKender Springer avait lu toute la littérature de Livingstone et des explorateurs en Afrique
centrale pendant ses études supérieures et senti une attraction pour être Missionnaire chez
le grand chef Lunda, le Mwant Yav. Après tout, le « district de Lunda ». La première
personne qui s'est associé à springer fut Benjamin madzio, deux autres : James Lubona et
Songoro, la quatrième personne fut Franck Gifford, et Musondo. A Ruwe et Musonoi on leur
conseille de ne pas continuer vers la capitale du Mwant Yav à cause de l’insécurité
provoquées par les anciens mutins de Luluabourg opérant au milieu de la route directe en
diagonale de Ruwe.
Jugeant le projet faisable, les Springer mettent les quatre étudiants dans une école
méthodiste angolaise en attendant leur retour et partent en octobre aux États-Unis pour
négocier l'autorisation de se transférer au Congo pour le prochain mandat, prévu à partir de
1908.

REPRISE AU CONGO, 1910-1916

John McKender Springer et Helen Springer ne sont rentrés en Afrique qu'après trois ans, car
l'administration du nouveau Board n’était guère enthousiaste pour prendre des charges
financières dans un pays de plus. De sa part, Hartzell a beaucoup critiqué l'initiative de
Springer d’évangéliser pendant trois mois à Broken Hill sans l'accord de leurs supérieurs. La
réponse de Springer à ces deux accusations : Broken Hill n’était qu'une pause pour la saison
de pluies, et son projet chez les Lunda n’était pas un projet nouveau mais la reprise des
missions jamais officiellement abandonnées ou cédées à d'autres sociétés. En 1909 Hartzell
emploie Springer pour la promotion de sa campagne pour marquer cinquante ans de
missions en Afrique et commence à croire en la vision de Springer. Le conseil
d’administration du Board avait voté 12 contre 7 de ne permettre aucune nouvelle mission
en Afrique centrale sans l'approbation de son comité général.
Cependant, en février 1910, suite à l'information donnée par Hartzell qu'il nomme les
Springer au territoire Lunda, le comité de gestion a déclaré que la politique de Board
n’empêchait il pas la désignation des Springer pour (re) créer un nouveau district six cent
kilomètres à l'est de Malange dans la province d’Angola. Même en décembre 1911, quand
Springer s'est déjà installé à l'intérieur du Congo Belge, l’évêque Hartzell a informé la

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Conférence Missionnaire de l’Afrique Équatoriale Occidentale que son mandat à Springer


était de s’établir quelque part entre la haute Kasaï et la Zambèze, ce qui suggère quelque
part à l'Est de l’Angola. Le rapport de Springer à cette conférence était déjà rédigé avant qu’il
ait quitté kansanshi en 1910. Comme les Springer ont eu contact avec les autorités aussi bien
portugaises que Belges en 1907, il est à peine possible qu’ils restent ouverts à
l’établissement de sa mission à l’ouest de la Kasaï, au moins jusqu’à sa rencontre avec Kayek
Changand qui ouvre la voie à LUKOSHI au Congo comme base provisoire. Pour avoir l'accord
d'aller au Congo, les Springer ont dû accepter de chercher l'ensemble de leur support en
dehors du budget du Board ; ce n'est qu’en 1917 que la mission au Congo a reçu une
allocation pour la première fois.

Autorisation de l’Eglise Méthodiste Épiscopale en main, les Springer partent le même mois
pour Cape Town pour remonter vers le Congo par train. Ils demandent aux collègues de
l’Angola d'envoyer le quatre étudiants de Vieux Umtali et Broken Hill va les rencontrer à
Cape Town. Ils seront rejoints aussi par Hermann Heinkel, un volontaire laïc et ancien
collègue à Vieux Umtali qui accepte à rentrer en Afrique comme volontaire. Arrivés de
nouveau au bout du chemin de fer à Broken Hill, trop tard pour faire caravane jusqu’à
Kapanga . Ils reprennent contact avec les autorités du Congo pour renouveler leur demande
d'autorisation d’établir la mission. Pendant la saison de pluie les Springer ouvrent le Fox
Bible Training Scholl du nom de Dr Vernon Fox, médecin de village au Dakota du Sud où le
père de John springer était surintendant Méthodiste, qui a hypothéqué sa maison pour aider
les Springer à rentrer en Afrique. C'est l’établissement de cette école, devenue à la longue
l'institut Kitabataba et l’Université Méthodiste au Katanga à Mulungwishi.

Un autre événement pendant le séjour à kalulwa est la rencontre entre les Springer et Kayek
Changand. Commissionnaire d'une maison commerciale à Bié en Angola, Kayek a entendu
parler des missionnaires en route à la capitale du Mwant Yav pendant ses tournées pour
échanger les marchandises de son employeur contre la cire et le caoutchouc à l'extrême est
de l’Angola. Ancien esclave originaire des alentours de sandoa , éduqué aux missions de
L’ABC chez les Ovimbundu, parlant l'anglais, il a prié pour l'arrivée des missionnaires chez les
Lunda et épargnait de l'argent pour se racheter avec son épouse et ses enfants. Après leur
entretien, Kayek rentre à Bié pour solder ses comptes avec son employeur et arrivé à
Kapanga en 1913 avec sa famille et autres affranchis congolais pour établir la mission
Méthodiste avec Heinkel une année avant l'arrivée du prémier missionnaire permanent.
Kayek va aussi présenter Springer à son oncle le kazemb , chef Lunda établi sur la LUKOSHI
au sud de l'actuel Kasaji, où Springer déplace la mission provisoirement en 1911en attendant
d'obtenir des concessions à Kapanga chez le Mwant Yav et à kambove près des camps de
l'Union-Minière(UMHK).

Kambove a vu la création de Congo Book Concern( devenu Lipamu à Lubumbashi)


Les Springer ont dû prendre responsabilité pour la nouvelle mission de Likasi qui a remplacé
Kambove comme centre de l'activité de l'UMHK dans la région. A panda les méthodistes ont
construit un club social pour offrir des distractions saines aux jeunes blancs. Pendant les

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années des crises, Springer était à la fois le surintendant de la conférence Missionnaire de


l’Eglise Méthodiste Épiscopale et pasteur d'une église d’expatriés à likasi.

Quoique Springer y ait fait visite en 1911, Elisabethville est devenue une mission Méthodiste
à partir de 1914 sous la direction africaine, car il fallait attendre 1917 pour avoir un
missionnaire disponible à y installer à temps plein.

L'occasion arrivé en 1936 pour Springer d'acheter une ferme d'Ellis aux enchères. Le
gouvernement accepte l'implantation des Méthodistes à Mulungwishi, et la majorité des
membres de la conférence et les administrateurs du Board trouvent Mulungwishi plus
central que Kasaji et avec le même avantage d’être situé sur le chemin de fer. La concession
Méthodiste de Kasaji est cédée aux Garenganze.

Depuis des années la mission Méthodiste a senti le besoin d'un grand temple à
Élisabethville . Le premier bâtiment de culte était un magasin acheté par la mission, mais
une nouvelle église en briques cuite est construite sur Av. Limite-Sud en face de l'actuelle
paroisse Jérusalem. Le besoin d'une église plus large et digne de la « capitale du cuivre » se
sentait immédiatement, et les procès verbaux de la conférence et du comité de finance
parlent du projet d'une « Église Institutionnelle » à partir de 1920.
La chance de réaliser le rêve est arrivée en forme d'une promesse de $100.000 à la mission,
en tranches, par F.B Wallace, un entrepreneur de Détroit. Le temple fut achevé en 1932.
En 1936 John McKender Springer est élu évêque pour l’Afrique et a dû céder ses
responsabilités à Likasi et comme surintendant au Congo.

Les Springer ont construit une maison au sommet d'une des collines à Mulungwishi pour
leur retraite. L'un de ses derniers grands actes pastoraux était de baptiser le Mwant Yav
Ditend à Kapanga à Pâques en 1960. Le premier grand chef Lunda à recevoir le baptême est
devenu chrétien en 1913 sous l'influence de Mawene.

Élections du premier Évêque résident congolais


Le point d'achèvement du transfert de la responsabilité aux Africains se concrétisa à la
Conférence Centrale de l’Afrique qui se tint à Mulungwishi en République Démocratique du
Congo en 1964 avec l’élection du premier évêque congolais en la personne du pasteur John
Wesley Shungu de la Conférence Annuelle du Congo Central. Booth n’était pas à l’âge de la
retraite mais voulait laisser la place à un congolais ; il a demandé un transfert vers sa
conférence Juridictionnelle (Centrale) du Nord-Est des États-Unis. Shungu était donc le
deuxième évêque du Congo seul, c’est-à-dire à diriger les deux conférences du Congo
Central et du Sud-Congo. Le siège de l’évêque fut établi à kananga. Shungu fut un grand
travailleur et organisateur. Son autoritarisme suscita un mécontentement au sein de la
communauté et de malaise dans le corps de missionnaires. Cependant il s'inscrivit dans la
ligne de ses prédécesseurs Springer et Booth : le développement du diocèse par les
nouvelles constructions, les réhabilitations des paroisses, des écoles, surtout celles destinées
à la formation des pasteurs, des moniteurs et des infirmiers.

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L’évêque John Wesley Shungu accompli deux mandats, c’est-à-dire de 1964 à 1972. A la
conférence Centrale qui eut lieu au Malawi, son mandat ne fut pas renouvelé pour être un
évêque à vie. La conférence élit le pasteur Joseph Onema Fama à sa place, et l’évêque
Onema est désigné à résider au Congo à la place de Shungu. Il fut le troisième et dernier
évêque du Congo tout entier pendant son premier mandat.
Avec lui, commença la consécration à vie de la fonction d’évêque après un premier mandat
au lieu de deux. Ainsi Mgr Onema devient le premier évêque à vie congolais en 1976.
En 1976, il fut décidé la création d'un deuxième évêché au Zaïre à la Conférence Générale.
En effet, lors de la Conférence Centrale de l’Afrique tenue à kitwe en Zambie, en application
de la résolution de la Conférence Générale du 26 avril 1976, la Conférence du Sud-Zaïre
naquit par l’élection d'un nouvel évêque, Ngoy Mwenze Kimba Wakadilo. Le 20 août 1976 et
son affectation au Sud-Zaire. Mgr Onema resta évêque résident au Zaïre central, donc
premier évêque résident de la conférence du Zaïre Central.

L'aire épiscopale du sud Zaïre comprenait deux Conférences Annuelles, le Sud-Zaïre et le


Nord-Shaba. Le siège était établi à Lubumbashi. La nouvelle aire épiscopale comptait 14
districts dont 8 pour le Sud-Zaïre. Mgr Ngoy Mwenze Kimba Wakadilo fut le premier évêque
désigné au Shaba seul. Il fit un seul mandat en tant qu'évêque du Shana. En effet la
Conférence Générale de 1980 autorisa l’élection du troisième évêque au Congo. Le Nord-
Shaba fut métamorphosé en Conférence Annuelle de plein droit et en diocèse. C'est au cours
des assises de la Conférence Centrale à Mindolo/Kitwe que fut élu le pasteur Katembo
Kainda comme évêque Méthodiste-Unie le 23 août 1980. Il fut affecté à surveiller la
Conférence Annuelle du Sud-Zaïre tandis que l’évêque Ngoy s'occupe de la direction de la
conférence du Nord-Shaba avec son siège établi à Kamina. Il devient ainsi le premier évêque
du Nord-Shaba et Mgr Katembo premier évêque du Sud-Congo seul. Le Shaba eut ainsi deux
aires épiscopales pourvues d’évêques résidents.

Que Dieu vous bénisse richement

Frère MBUYU MIKOMBE Élie août 2022

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