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Monsieur Lot, Madame

et leurs enfants
ou

quand la recherche de ses


propres intérêts
conduit à la faillite
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Jean-Michel Ravé © 2009


Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que
chacun cherche celui d'autrui.
1 Corinthiens 10: 24 (v. L. S)

.... tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ.
Philippiens 2: 21 (v. L. S)

Dans ce monde où l'homme est un loup pour l'homme, où l'on gravit les échelons
de la société en écrasant les plus faibles, ce monde où l'on oublie la justice et où
l'on ferme ses oreilles et son coeur aux appels de Dieu, l'apôtre Paul nous
invite à être des instruments pour le bonheur de ceux qui nous entoure.

Bien des oeuvres humanitaires font leur possible pour soulager ceux qui sont
dans de profondes détresses matérielles. Sans nier leur utilité, sans nier leur
indispensabilité, elles n'apportent pas souvent ce dont le coeur de l'homme a
réellement besoin et que, la plupart du temps, il ignore lui-même.

Peu prennent conscience qu'offrir une vie décente aux hommes ne saurait être
suffisant si on laisse l'âme aller à la perdition.
D'autres, par contre, agissent à l'inverse et ne cherchent qu'à amener des âmes à
la connaissance de Jésus-Christ en oubliant que certains manquent du nécessaire.

Le Seigneur Jésus, modèle par excellence, a su nous montrer la voie à suivre en


nourrissant les corps aussi bien que les âmes, en soignant les blessures
intérieures et extérieures. Il l'a fait afin que notre foi soit accompagnée d'oeuvres
qui manifesteront que nous sommes bien des enfants de Dieu.
Il fut suivi par ses disciples qui exprimèrent la même pensée en démontrant que
la foi en Dieu doit nous faire porter des fruits pour le bien de notre entourage.
Une foi égoïste est stérile, morte si l'on comprend bien ce que nous dit l'apôtre
Jacques.

Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour,


et que l'un d'entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-
vous ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela
sert-il ?
Il en est ainsi de la foi : si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même.
Jacques 2: 15-17 (v. L. S)

Des hommes, comme le fondateur de l'Armée du salut, ont su mettre en pratique


l'amour de Dieu qui animait leur coeur. Ils ont su offrir la soupe et le savon tout
en présentant le salut aux malheureux qui ne recherchaient que la nourriture
terrestre.
"Savon, Soupe, Salut", une devise qui permit à ceux et celles qui la mettaient
en pratique, d'aller dans les lieux les plus malfamés sans craindre pour leur vie !

Les paroles de l'apôtre Paul, que nous avons citées un peu plus haut, mettent bien
en évidence que nous devons chercher le bien d'autrui, un bien qui doit
contribuer aux intérêts du Royaume de Dieu, aux intérêts du Seigneur Jésus (1
Corinthiens 10: 31) :

Faites tout pour la gloire de Dieu !

C'est ainsi que les choix que nous sommes appelés à faire doivent.... devraient
être faits en fonction de notre engagement avec le Seigneur afin que SON Nom
soit glorifié et non afin que notre petite vie s'en porte mieux.

La faillite d'une vie peut se trouver au bout du chemin si Jésus a été écarté de nos
activités !
Il faut comprendre que la "faillite d'une vie" n'a rien à voir avec des faillites
financières dont on peut se relever.
Non ! Il faut considérer sa vie personnelle, considérer les années passées qui
n'auront porté aucun fruit pour la gloire de Dieu et qui n'auront même pas
apporté une satisfaction personnelle.

Au soir de sa vie, à l'heure de faire le bilan, il y en a plusieurs qui ne savent pas


trop pour qui, pour quoi ils ont vécu, ils ne savent pas si leur passage sur la Terre
a servi les intérêts de la société, les intérêts du Royaume de Dieu, ou même leur
propre intérêt.
Que va-t-il rester de concret après leur départ ?

Qu'ont-ils appris, qu'ont-ils reçu, qu'ont-ils partagé, qu'ont-ils semé dans le coeur
de ceux qui les entouraient ?

Au soir d'une vie, il est bien tard pour se rendre utile pour le Royaume de Dieu,
bien tard, car pour beaucoup c'est le temps où l'on ne prend plus plaisir, ni aux
choses de la vie, ni aux choses de Dieu.

... souviens-toi de ton créateur... avant que les jours mauvais arrivent et que
les années s'approchent où tu diras: Je n'y prends point de plaisir...
Ecclésiaste: 12. 1 (v. L. S)

Par contre, au soir d'une journée, au soir d'une semaine, il est encore temps de
prendre du temps pour méditer et changer de comportement si le temps passé n'a
servi qu'à la recherche de ses propres intérêts plutôt qu'à l'avancement du
Royaume de Dieu.

Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre ;


Et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas.

Ce verset, tiré du livre des Proverbes (22. 6) résume, à lui seul, l'importance qu'il
y a à recevoir l'instruction adéquate et ensuite à la transmettre.
Non seulement l'instruction en paroles, mais aussi l'instruction par les actes, par
le témoignage, cette dernière étant à la portée de chacun.

Combien de familles chrétiennes ont été détruites, combien d'autres sont


bancales pour n'avoir pas pris au sérieux cette parole divine, pour n'avoir pas
donné de bases solides à ceux dont ils avaient mission de donner la meilleure
instruction possible pour leur âme ?

Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en
les instruisant selon le Seigneur. Éphésiens 6: 4 (v. L. S)

Le père fait connaître à ses enfants ta fidélité (celle de l'Éternel). Esaïe 38: 19
(v. L. S)

Cette fidélité ne peut se découvrir qu'au travers d'un enseignement approprié qui
met en avant la réalité de Dieu. Un Dieu unique qui, comme Père céleste, désire
le bien de ses enfants avant même qu'ils l'aient reconnu comme père : "Dieu
prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des
pécheurs, Christ est mort pour nous" (Romains 5: 8).

Cette fidélité se démontre aussi par le respect que l'on a de la Parole de Dieu, par
le désir de vivre davantage en communion avec les membres du corps de Christ
plutôt qu'avec les gens du monde.
Elle se reconnaît également par la tristesse que l'on peut avoir lorsque, pour
diverses raisons, nous avons été détournés de notre discipline de vie chrétienne
(lecture de la Bible, moment de prières, rencontres fraternelles...)

L'Écriture nous enseigne à ne pas rechercher nos propres intérêts personnels en


nous donnant l'exemple le plus incroyable qui soit.
Le Seigneur lui-même, en tant que Créateur, n'a pas cherché ses propres intérêts,
il a tout fait pour le bien de sa création.
Il veut encore le faire aujourd'hui puisque tout est prêt pour nous recevoir dans
son Royaume, là où il n'y aura plus ni de deuil, ni de larme.

Jésus a DONNÉ sa vie, non par intérêt personnel, mais pour nous sauver !
Un tel exemple mérite d'être suivi ! Un tel exemple DOIT être suivi !

Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la
conservera pour la vie éternelle. Jean 12: 25 (v. L. S)

Si quelqu'un veut venir après moi (Jésus), qu'il renonce à lui-même... Luc 9: 23
(v. L. S)

C'est donc en recherchant prioritairement nos propres intérêts que nous


prendrons le risque de passer à côté de la bénédiction, de celle qui n'est suivie
d'aucun chagrin (Proverbes 10: 22) !

Pour avoir recherché leurs propres intérêts chacun des membres de la famille
Lot a fait faillite dans sa vie.
Aucun n'ayant renoncé à ses propres intérêts comme Abraham a su le faire, tous
ont, pour ainsi dire, raté leur vie !
Même monsieur Lot a raté sa vie !

Il l'a raté si l'on prend en considération l'état de sa famille après la destruction de


Sodome. Que lui reste-t-il qui puisse lui donner de la joie dans sa vieillesse ?
Il ne possède plus rien ! Ses biens matériels ont été détruits, sa femme fut
changée en statue de sel à cause de sa désobéissance !
Il ne possède plus rien, si ce n'est que des filles incestueuses à l'égard de leur
père. Elles donneront naissance à deux races ennemies d'Israël les Moabites et
les Ammonites, semence d'un homme qui ne sut pas choisir la bonne part !
Si le chagrin n'a certainement pas manqué de creuser des rides sur son visage en
regardant sa vie passée, si des larmes ont dû couler en voyant le ventre de ses
filles s'arrondir, gardons en mémoire qu'il sût rester fidèle au Dieu qui s'était
révélé à Abraham.
Souvenons-nous qu'il fut considéré comme "juste" par le Seigneur, lui qui juge
avec justice et qui connaît les sentiments de nos coeurs.

... ce juste, qui habitait au milieu d'eux, tourmentait journellement son âme juste
à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs oeuvres criminelles... 2 Pierre 2 : 7
(v. L. S)

Lot est devenu l'exemple de celui qui fut sauvé "comme au travers du feu",
n'emportant avec lui aucune oeuvre qui puisse lui permettre de recevoir une
récompense. Sa vie fut son seul butin :

Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il


sera sauvé, mais comme au travers du feu. 1 Corinthiens 3: 15 (v. L. S)

Le parcours de cet homme est riche d'instructions qui doivent nous servir
d'exemples afin que nous ne tombions pas dans les mêmes erreurs que lui.

Fils de Haran et neveu d'Abraham (Genèse 11: 27 ; 12: 5), il fut le témoin de la
foi de son oncle. Il l'accompagna dans toutes ses pérégrinations. Il apprit à
connaître et à craindre le Dieu vivant sans toutefois faire partie de cette longue
liste des "héros de la foi" que nous cite l'épître aux Hébreux au chapitre 11.

Sa foi, contrairement à celle d'Abraham, n'eut rien de significatif qui lui permette
d'être mise en avant. Néanmoins son passage sur Terre nous démontre que,
même dans les pires conditions de moralité, il est possible de garder son coeur :
"Garde ton coeur plus que toute autre chose..." (Proverbes 4: 23).

Aujourd'hui encore, il est possible de rester fidèle aux commandements de Dieu


inscrits dans notre coeur, la conscience de chacun étant à même de discerner ce
qui est bien de ce qui est mal tant qu'elle n'a pas été bridée par des inconduites
volontaires et répétées. "Ils (les païens) montrent que l'oeuvre de la loi est écrite
dans leurs coeurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées
s'accusant ou se défendant tour à tour" (Romains 2: 15).

Orphelin de père (Genèse 11: 28 et suivants), il partit donc d'Ur en Chaldée sous
l'aile protectrice de son oncle et de sa tante Sara. Notons au passage que Lot
n'était pas marié.
Il connut lui aussi l'exode en Égypte en raison de la famine et fut renvoyé de ce
pays avec Abraham et toutes les personnes qui l'accompagnaient (Genèse 13: 1).
Nous pouvons toujours supposer que Lot n'était pas encore marié, car pas une
seule fois il ne fut fait mention de sa femme comme ce fut le cas pour Abraham.

Bénéficiaire de la bénédiction de l'Éternel au même titre que son oncle, le pays


ne pouvait plus les contenir ensemble. Quoiqu'il y ait bonne entente entre
Abraham et Lot, une séparation devînt nécessaire, car les bergers des différents
troupeaux se disputaient entre eux.

C'est sur l'initiative d'Abraham qu'une séparation est envisagée, non pas pour son
propre intérêt, mais pour l'intérêt de la communauté.
C'est aussi à partir de maintenant que nous allons découvrir le caractère de Lot
qui, suite à la proposition faite, choisira la part du gâteau qui lui semble la
meilleure.

La version Sefarim du rabbinat français, soulève bien que la décision n'a pas été
prise à la légère, elle fait comprendre qu'il soupesa le pour et le contre : "Loth
leva les yeux et considéra toute la plaine du Jourdain..." (Genèse 13: 10)

La suite nous montre clairement qu'il ne se préoccupa point de connaître l'avis de


son oncle. Il choisit pour lui, la facilité de la bénédiction trompeuse des biens
terrestres !

Quant à Abraham... ! l'Éternel ne le laissa pas seul, il lui parla sitôt après le
départ de son neveu pour confirmer les promesses qu'il lui avait déjà faites afin
que les bénédictions à venir le soutiennent dans sa marche quotidienne.

C'est ainsi que la route de Lot se sépare de celle d'Abraham.


Il prendra avec lui tous ses biens et tous ses serviteurs et, ensemble, ils
s'installeront dans les alentours de Sodome.
Mal lui en prit, puisqu'un peu plus tard il sera fait prisonnier suite à une guerre
opposant le roi de Sodome à une coalition de rois contre lesquels il s'était
rebellé. Déjà, aux yeux de quelques-uns, Lot et ses serviteurs passaient pour des
gens qui s'étaient associés avec les rebelles de la cité.

Libéré par Abraham avec l'aide de 318 de ses serviteurs (Genèse 14: 14), il n'est
pas improbable que ce soit à partir de ce moment-là que Lot choisit d'entrer dans
Sodome pour se mettre en sécurité derrière les murs de cette cité. Unis dans la
peine de l'enlèvement et unis dans la joie de la libération, les habitants de
Sodome et le camp de Lot n'eurent certainement pas de peine à entretenir des
relations amicales.

Lot était un homme juste aux yeux de Dieu, ne l'oublions pas, mais cela ne
l'empêcha pas de "frayer" avec un peuple méchant et "grand pécheur aux yeux
de l'Éternel" (Genèse 13: 13).
Sa conduite doit nous faire penser à un sérieux avertissement de la Parole de
Dieu qu'il convient de méditer pour que nous ne nous retrouvions pas dans des
situations aussi embarrassantes.
Des situations où notre foi ne pourrait plus s'exprimer librement et où nous
serions contraints de mettre en sourdine notre témoignage d'enfants de Dieu.

Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants,


Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs,
Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs,
Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, Et qui la médite jour et
nuit ! Psaume 1: 1-2 (v. L. S)

Assurément Lot n'a pas marché selon le conseil des méchants, mais il en a fait
suffisamment pour devenir un membre éminent de la cité puisque nous le
retrouverons siégeant aux portes de la ville (Genèse 19: 1).
Par contre, il s'arrêta bel et bien sur la voie des pécheurs et s'installa en leur
compagnie.
Il fut tellement bien implanté dans ce monde pervers que les anges eurent bien
de la peine à le "déraciner" pour le sauver de la destruction.

Ses intérêts personnels, intimement liés à la cité dont il était devenu un des
notables se firent au détriment de tout son entourage. Aucun ne put en tirer un
bénéfice, une vraie bénédiction.

En effet, qu'apporta-t-il de bon à Sodome ?


Qu'apporta-t-il de bon à ses serviteurs, à sa famille ?
Sa foi en Dieu !
Non, c'était une foi personnelle, une foi cachée dont on ne parle pas.
Une foi qui, lorsqu'elle s'extériorisera et manifestera ouvertement ses positions,
le désignera comme "personne à abattre".
Jamais auparavant il ne fut pris à partie pour ses opinions.
Son comportement était certes différent, mais tant qu'il ne décriait pas
l'attitude de ceux qui l'entouraient, sa "différence" ne le faisait passer que
pour un original... ! Tout comme nous pouvons passer comme des originaux en
gardant silencieusement notre morale chrétienne.
Mais, voulant défendre la vie de ses hôtes de l'appétit sexuel et malsain des
Sodomites, il osera prendre une position ferme en leur demandant de ne pas faire
le mal à ses invités.

Le mal ! Un mot de trop !


Un mot que la liberté de penser et d'agir, ne supporte pas !
Un mot que la tolérance ne tolère pas !

Parce que la vérité, selon le monde, n'est pas toujours bonne à dire, parce que la
conscience est blessée par la vérité, les habitants de Sodome se liguèrent contre
Lot dans l'intention de lui faire du mal, et de lui en faire bien plus qu'ils n'avaient
envie d'en faire aux deux étrangers !
(On se croirait presque dans notre siècle en pensant à toutes les lois qui ont été
mises en vigueur contre les personnes qui, dénigrant la liberté sexuelle, peuvent
être condamnées pour avoir simplement exprimé avec franchises leurs opinions.
Comme quoi la tolérance exigée par une minorité grandissante ne fait que
révéler une intolérance qui ne supporte pas la contradiction !)

Ils (les Sodomites) dirent : Retire-toi ! Ils dirent encore : Celui-ci est venu
comme étranger, et il veut faire le juge ! Eh bien, nous te ferons pis qu'à eux. Et,
pressant Lot avec violence, ils s'avancèrent pour briser la porte. Genèse 19: 9 (v.
L. S)

La foi silencieuse de Lot lui a seulement permis de résister au mal en n'adaptant


pas son mode de vie à celui de sa cité d'accueil. Il n'apporta rien à Sodome, mais
se rendit partiellement responsable de la mort de tous les serviteurs qui l'avaient
accompagné lors de sa séparation d'avec Abraham.
Rappelons-nous qu'il n'est pas parti tout seul, les mains dans les poches en
sifflotant !
En comptant le nombre de rachetés qui sont sortis vivants de Sodome, nous
n'apercevons aucun de ses serviteurs.
Tous ont subi le processus d'assimilation qui les a rendus conformes au peuple
qui les a accueillis.
La recherche de ses intérêts personnels a conduit Lot à avoir une foi silencieuse
qui fit oublier à ses serviteurs la marche qu'ils avaient faite autrefois lorsqu'ils
étaient aux côtés d'Abraham.
Chacun étant responsable de sa propre conduite, on ne saurait lui jeter l'entière
responsabilité de la mort de ceux qui étaient à son service.
Néanmoins, s'il avait choisi la bonne part, s'il avait choisi l'intérêt général de son
camp, s'il avait été un modèle de foi comme Abraham l'avait été pour lui,
l'histoire se serait certainement déroulée autrement.

La séduction d'une vie facile et l'attrait des richesses ont conduit la vie terrestre
de Lot à la faillite. Fort heureusement, l'enseignement reçu durant tout le temps
qu'il resta avec Abraham l'empêcha de sombrer dans les mêmes désordres que
les habitants de Sodome.

Ne gardons pas trop en mémoire son sauvetage in extremis par les anges, pour
prendre la liberté de vivre dans le monde en cachant notre foi, en la cachant si
bien qu'elle passera inaperçue.
Cette belle image pour l'école du dimanche où l'on voit Dieu intervenir pour
sauver le seul homme juste d'une cité entière, ne doit pas devenir un oreiller de
paresse sur lequel nous allons nous reposer jusqu'à la fin de notre vie.

Le temps de la grâce, n'est pas un temps où l'on peut tout se permettre, pas
plus qu'il est un temps d'insouciance!

C'est plutôt un temps où, prenant, conscience de la miséricorde de Dieu à notre


égard, il nous appartient de manifester notre reconnaissance en proclamant ce
que Dieu a fait pour nous afin que d'autres soient au bénéfice de la même grâce.
C'est donc le temps de vivre en témoins de Christ! C'est maintenant ou jamais
l'heure de déployer notre drapeau:

Car quiconque aura honte de moi (Jésus) et de mes paroles au milieu de cette
génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui,
quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges. Marc 8: 38
(v. L. S)

Il est possible que nos intérêts terrestres aient à pâtir de notre foi, mais notre
passage dans ce monde est si court par rapport à l'éternité qu'il vaut la peine de
réfléchir afin de savoir où il faut investir pour en garder éternellement les
avantages !
Devenons riches pour Dieu (Parabole du riche insensé, Luc 12: 16-21).

... amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent


point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. Matthieu 6: 20 (v. L. S)

La nuit est avancée, le jour approche.


Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres,
et revêtons les armes de la lumière.
Romains 13: 12 (v. L. S)

J-M Ravé 17 janvier 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

Vous pouvez retrouver ce message sur : http://www.regard.eu.org/


Ma foi est-elle celle d'Abraham ou celle de Lot?

... tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ.
Philippiens 2: 21 (v. L. S)

La semaine passée nous avons vu que Lot fit un mauvais choix lorsqu'il fut
appelé à prendre une décision qui allait engager son avenir, celui de sa famille à
venir et celui de son personnel, de ses serviteurs.
Ne voyant que le gain immédiat qu'il pensait pouvoir tirer de sa nouvelle
installation dans les riches plaines des alentours de Sodome, ces plaines
comparables à "un jardin de l'Éternel" (Genèse 13: 10), il croyait pouvoir
s'assurer une petite vie tranquille à l'abri du besoin et de la famine qu'il avait
connue peu de temps auparavant.

Sans doute pensait-il à ce temps passé en Égypte, pays d'abondance où venaient


se réfugier tous ceux que la faim tenaillait et qui ne pouvaient plus rien trouver
dans le pays qui allait pourtant devenir le pays de la promesse !

Les richesses de l'Égypte étaient bien réelles, celles de Sodome aussi.


Les richesses que le monde met à disposition aujourd'hui sont aussi réelles, elles
existent bel et bien et font l'envie de plusieurs. Cependant, aux yeux de Dieu,
elles sont pourries (Jacques 5: 2), et, comme tout ce qui est corrompu, elles
finissent par perdre de leur valeur au grand dam de ceux qui ont mis leur
confiance en elles.

Les mois et les semaines passés ont prouvé que tous ceux qui ont mis leur
confiance dans les biens de ce monde et dans l'argent en particulier, ont eu à s'en
mordre les doigts.
Soyons donc sages et méditons la Parole de Dieu qui nous invite à ne pas courir
après les richesses et les plaisirs de la vie !
Richesses et plaisirs d'un monde sans Dieu !
Richesses et plaisirs souillés par la convoitise et par toutes sortes de péchés,
donc, richesses sans valeur pour son Royaume.

Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître ? Car la richesse se fait des


ailes, Et comme l'aigle, elle prend son vol vers les cieux. Proverbes 23: 5 (v. L.
S)

La question du jour : Veux-tu CONTINUER à poursuivre du regard ce qui va


disparaître ?

Lot a donc fini par s'installer à Sodome, cette ville pécheresse dans laquelle il se
trouvait à l'aise quant aux biens matériels et mal à l'aise quant à la moralité de
ses habitants.

Profondément attristé de la conduite de ses hommes sans frein, sans retenue dans
leur vie dissolue (2 Pierre 2: 7), sans doute voulut-il agir pour le bien de la
communauté en faisant partie des autorités de la ville afin d'avoir une influence
positive ?
Mais, étant étranger dans ce monde particulièrement impie, ne désirant pas se
plier aux coutumes malsaines de la cité, son influence ne pouvait avoir de l'effet
que pour des choses mineures.

N'est-ce pas son propre coeur qui aurait dû d'abord changer pour avoir une
véritable influence sur ses concitoyens d'adoption ?
N'est-ce pas mon propre coeur, ma façon d'agir qui doit changer pour que je
puisse être une bénédiction pour mon entourage ?

Désirant malgré tout garder les avantages matériels qu'offrait la contrée, Lot
s'était, pour ainsi dire, enchaîné lui-même à cette cité au point de ne plus
pouvoir la quitter librement pour aller vivre ailleurs, loin de la souillure.

Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent... à l'impudicité et à


des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d'un feu
éternel. Jude 1: 7 (v. L. S)

Fuyez l'impudicité. Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est
hors du corps ; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre
corps. 1 Corinthiens 6: 18 (v. L. S)

Lot s'était arrêté sur la voie des pécheurs, il s'était assis en leur compagnie
(Psaume 1: 1) et n'avait plus la force de revenir en arrière, pourtant personne ne
le retenait ! Personne, excepté les avantages du monde qu'il avait choisis !
Il aurait pu partir à tout moment, mais sa foi, étant handicapée par les choix
qu'il avait faits, ne l'encourageait pas à sortir de Sodome.
Le mal qui l'environnait, le faisait souffrir intérieurement, c'est vrai !
Mais les biens matériels dont il pouvait bénéficier exerçaient une telle pression
sur lui qu'il ne pouvait se résoudre à prendre le risque de connaître de nouveau la
famine s'il quittait ce "jardin de l'Éternel".

Comme lui, de nombreux croyants ont déjà eu l'occasion de se placer dans des
situations où leur foi n'a pas fait le poids.
S'étant laissés tenter, ils sont tombés dans le piège de l'ennemi de nos âmes et se
sont trouvés, à leur tour, prisonniers volontaires des choix qu'ils ont faits.

.... chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. 2 Pierre 2: 19 (v. L. S)

Nous pourrions penser que nous ne sommes esclaves de personne ! Est-ce


vraiment le cas ?
Je me souviens qu'autrefois certaines "convenances", certains "savoir-vivre" du
monde étaient capables de me retenir captif pour m'empêcher d'assister aux
rencontres fraternelles.

C'était encore le temps où famille et amis pouvaient passer avant les "devoirs"
chrétiens. C'était l'époque où il aurait été plus inconvenant de manquer des
invitations à des repas de famille à la caravane, par exemple, qu'aux cultes du
dimanche matin !
C'était l'époque des mauvais choix où diverses occasions se bousculaient afin de
manquer les réunions de semaine.
Le prince de ce monde fera toujours son possible pour nous écarter au maximum
des rencontres fraternelles ou du temps que nous désirons passer devant Dieu.

Fort heureusement, depuis longtemps les priorités ont été inversées et c'est même
devenu un témoignage de ne pas faire "sauter" des réunions "officielles", qui,
soit dit en passant, ne prennent que très peu de temps, dans une semaine.

Combien de réunions de prières, de cultes ou d'études bibliques n'ont-elles pas


été dévaluées, dépréciées et ne le sont-elles pas toujours dans ce "temps de la
fin", en raison d'une tiédeur spirituelle révélant ainsi la qualité de notre amour
pour le Seigneur Jésus ? "Celui qui aime son père ou sa mère..., son fils ou sa
fille plus que moi n'est pas digne de moi..." (Matthieu 10: 37)
Par la grâce de Dieu, à l'école du Seigneur, même les derniers de la classe, même
les plus indisciplinés sont l'objet de son amour et peuvent, s'ils le désirent,
"marcher de progrès en progrès" et être libérés des chaînes qui entravent leur
marche dans la voie qui conduit à l'éternité.

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Jean 8: 36 (v. L. S)

Assurément, nous sommes certainement bien plus esclaves que nous pouvons
l'imaginer ! Esclaves de la télévision, des jeux, de nos loisirs qui, tour à tour,
mangent notre temps parfois au détriment de celui qui aurait dû être consacré à
Dieu.
Alors, comme Lot, esclave volontaire de Sodome, nous restons sur nos choix
tandis qu'intérieurement nous regrettons de ne pas être ailleurs.

Nous demandons à Dieu qu'il nous montre ce qui ne va pas dans nos vies alors
que nous sommes conscients d'être liés par de mauvaises habitudes dont on ne
veut pas se défaire.

Il y a des chaînes que nous aimons et dont on ne veut pas se débarrasser


quoiqu'elles nous fassent soupirer après la véritable liberté des enfants de Dieu.
Une liberté donnée par le Seigneur Jésus qui libère ceux qui ne veulent plus
être esclaves et qui ont compris ce que l'apôtre Paul disait aux Corinthiens :

Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile ; tout m'est permis, mais je ne me
laisserai asservir par quoi que ce soit. 1 Corinthiens 6 ; 12 (v. L. S)

Toutes choses me sont permises, mais toutes choses ne conviennent pas ; toutes
choses me sont permises, mais je ne serai point assujetti sous la puissance
d'aucune chose. (D. M)

Contrairement à Lot, nous avons quelqu'un qui peut briser nos chaînes afin que
nous trouvions la véritable liberté des enfants de Dieu, cette liberté acquise au
travers de l'oeuvre de la Croix.

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.

Voulons-nous être libres ?


Quels que soient nos liens, nous pouvons le devenir si nous avons vraiment à
coeur de suivre le Seigneur Jésus.
En raison de ses choix, Lot n'était plus libre ! Sa foi et sa crainte réelle de Dieu
n'ont pas été suffisantes pour qu'il s'échappe de cette ville.
Il avait une foi forte pour ne pas pratiquer le mal, une foi forte qui devenait
faible lorsqu'il fallait envisager l'avenir loin de Sodome, loin de la sécurité du
monde.

Qu'en est-il de notre foi ?


- Est-ce aussi une foi entremêlée ?
Une foi qui nous retient lorsqu'il faut prendre de fermes résolutions quant à nos
actes, et en même temps une foi qui nous maintient dans une certaine crainte de
Dieu en nous retenant de participer au mal d'autrui ?

- Ou bien est-ce une foi triomphante qui nous permet de marcher de progrès en
progrès tout en comptant sur la grâce de Dieu afin qu'il nous donne la force
d'abandonner ce qui nuirait à notre engagement ?

Nous l'avons vu, les mauvais choix peuvent nous conduire dans des impasses,
mais on peut toujours sortir d'une impasse. Pour cela, il suffit simplement de
faire demi-tour !
Le plus grave, c'est quand ces mauvais choix parviennent à nous lier et à ôter de
notre coeur tout désir de changement (comme Lot).

Esclaves plus ou moins volontaires, nous finirons alors par nous tromper nous-
mêmes en croyant que "Dieu comprendra" notre situation. Une situation qu'il a
permise, dirons-nous pour excuser certaines de nos dépendances, mettant ainsi
sur son dos notre part de responsabilité afin de croire que nous passerons entre
les gouttes lorsqu'il faudra rendre compte de notre vie.

À l'heure du jugement décrété par Dieu, un jugement qui a dû faire suite à une
longue période de patience comme au temps de Noé (et comme aujourd'hui),
l'Éternel aura compassion d'Abraham et comprendra les raisons de son
intercession en faveur de la ville maudite où se trouvait son neveu.
Le père des croyants intercédera en faveur des justes qu'il devait y avoir.
Il ira jusqu'à demander à ce que la ville soit épargnée s'il s'y trouvait seulement
10 justes, un minimum tellement ridicule qu'Abraham demanda au Seigneur de
ne point s'irriter pour sa dernière prière (Genèse 18: 23- 33).

Nous pouvons relever la foi d'Abraham qui crut à la Parole de Dieu avant qu'il
n'y ait le moindre signe laissant présager la colère à venir.
Croyons-nous à la colère de Dieu ?
Croyons-nous à l'enlèvement ?
C'est parce qu'Abraham crut qu'il intercéda !
C'est parce qu'il crut que l'Éternel disait la vérité qu'il osa, respectueusement,
mettre en avant la justice du Créateur :

"Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? ... Faire mourir le juste avec le
méchant, en sorte qu'il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette
manière d'agir ! loin de toi ! Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas la
justice ? Genèse : 18: 23-25 (v. L. S)

Alors que les signes annonciateurs marquant la fin des "temps de la fin" se
manifestent sous nos yeux, avons-nous la foi d'Abraham pour intercéder, pour
mettre tout en oeuvre afin que Dieu en sauve encore quelques-uns ?
Sa foi, son amour pour l'Éternel et sa compassion pour Lot sont à prendre en
exemple !

La foi de Lot, quant à elle, fut différente de celle de son oncle lorsque, à son
tour, il prit connaissance de la future destruction de la cité dans laquelle il s'était
établi.

Il écouta les envoyés du Seigneur qui manifestèrent la gloire de Dieu quand ils
frappèrent d'aveuglement la populace qui le menaçait (Genèse 19: 10-11).
Il les écouta et sortit de chez lui afin d'avertir ses gendres de l'éminence du
jugement de l'Éternel ET de la bonne nouvelle du salut qui la précédait, un salut
destiné à ceux et celles qui croiraient et qui se mettraient en marche à la suite des
envoyés de Dieu.
Déçu par leur réponse, il n'alla pas plus loin et ne se préoccupa pas de ses
serviteurs qui, autrefois, l'accompagnaient lorsqu'il était avec Abraham : "Qui as-
tu encore ici ? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t'appartient dans la ville, fais-
les sortir de ce lieu" (Genèse 19: 12).

Ainsi, "aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter" (Genèse 19: 14).
Ses gendres connaissaient-ils l'Éternel ?
Ils en avaient certainement entendu parler par leurs femmes qui avaient sûrement
reçu le minimum d'éducation dans la maison de leur père. Deux d'entre elles
n'étaient-elles pas restées vierges dans un monde où les désordres sexuels étaient
devenus la norme (Genèse 19: 8) ?
Il est à craindre que Lot ne fût pas très convainquant dans ses explications,
doutant lui-même qu'une telle chose puisse arriver incessamment. Il suffit de lire
le verset 16 pour se rendre compte que les anges ont dû précipiter le mouvement
en le saisissant par la main, lui, sa femme et ses deux filles, pour les tirer hors de
la ville (Genèse 19: 16).

Que valent mes paroles ?


N'ont-elles pas aussi le goût de la plaisanterie dans mon entourage, parce que,
comme Lot, ma foi est silencieuse ou, pire encore, parce que ma vie ne
correspond pas avec le message que j'apporte ?

Nous pouvons affirmer que Jésus revient bientôt, ouvrir le saint Livre et montrer
les passages qui en parlent, et, en même temps, montrer, par notre conduite, que
nous ne croyons pas tellement à ce qui est écrit.
Nous pouvons croire à son retour et ne rien faire de concret pour démontrer que
nous l'attendons bel et bien.

Nous pouvoir croire sans avoir la foi pour agir en conséquence !

Ainsi, à cause de nous, à cause du témoignage que nous rendons, les païens n'ont
aucune raison de changer leur façon de penser :

Ils renient l'Éternel, ils disent : Il n'existe pas ! Et le malheur ne viendra pas sur
nous... Jérémie 5: 12 (v. L. S)

N'oublions pas que nous faisons fonction d'ambassadeurs de Christ et que Dieu
veut se servir de nous pour que les hommes se réconcilient avec leur Créateur et
soient sauvés de la perdition éternelle, de l'enfer !

Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu
exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez
réconciliés avec Dieu ! 2 Corinthiens 5: 20 (v. L. S)

Lot, quant à lui, fut un piètre ambassadeur des messagers de l'Éternel, raison
pour laquelle il n'obtint aucun résultat positif lorsqu'il parla à son entourage.
N'étant pas convaincu lui-même, il ne fût qu'un simple commissionnaire qui
aurait pu périr dans la cité avec les autres si l'Éternel ne s'était pas souvenu de
son serviteur Abraham.

Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d'Abraham ; et il fit


échapper Lot du milieu du désastre... Genèse 19: 29 (v. L. S)

La foi d'Abraham toucha le coeur de Dieu et fit mouvoir son bras plus d'une fois.

La foi de Lot - quand bien même il fut juste aux yeux de Dieu (2 Pierre 2: 7-8) -
ne produisit aucun effet en raison de son attachement aux biens de ce monde.
Sans l'intervention "musclée" des anges qui le saisirent par la main après l'avoir
obligé de se lever alors que c'était l'aube (Genèse 19: 15), il aurait péri, lui et
toute sa famille.

Qu'en est-il de ma foi ? À qui ou à quoi suis-je le plus attaché ?


Réfléchissons bien, car au jour de l'enlèvement il n'y aura pas d'anges qui nous
secoueront pour nous réveiller, il n'y aura pas d'anges qui nous tireront par la
main pour aller à la rencontre du Seigneur.
Si aujourd'hui nous ne pouvons pas nous décider de vivre pleinement pour
Christ, si nous ne voulons pas qu'il soit le centre de notre vie, qu'il ait la
première place...

... Alors il est à craindre que nous restions avec les gens de notre cité quoique
nous puissions tourmenter notre coeur en voyant le mal tout autour de nous.
Nous resterons dans nos Sodome modernes qui sont allés bien plus loin dans le
péché que la ville antique qui fut détruite par le feu et le soufre (Genèse 19: 24)

Veux-tu CONTINUER à poursuivre du regard ce qui va disparaître ?

Veux-tu vraiment rester enchaîné à ce qui te retiens et qui t'empêche de servir


pleinement le Seigneur?

***

Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas
être la sainteté de votre conduite et votre piété... 2 Pierre 3: 11 (v. L. S)
N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un
aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui... 1 Jean 2: 15 (v. L. S)

Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le


renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez qu'elle est la volonté
de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Romains 12: 2 (v. L. S)

J-M Ravé 24 janvier 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

Vous pouvez retrouver ce message sur : http://www.regard.eu.org/


Nos choix... reflets de notre obéissance, de notre
sanctification.

... tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ.
Philippiens 2: 21 (v. L. S)

En revenant sur le texte de l'apôtre Paul, cette Parole de Dieu qui a été transmise
par un homme inspiré par le Saint-Esprit, nous devons comprendre que nous
déplaisons au Seigneur Jésus si nous n'avons pas en vue l'intérêt du Royaume de
Dieu.

Non seulement nous lui déplaisons, nous l'attristons, mais en plus nous courrons
le danger de nous retrouver enlacés par les soucis de la vie qui ne manqueront
pas de prendre de plus en plus d'importance à nos yeux.

En nous proposant de nous décharger sur Dieu de tous nos soucis (1 Pierre 5: 7),
l'apôtre Pierre, dans son épître, nous encourage à nous libérer de nos fardeaux,
de nos soucis.
En le faisant, nous serons libres de nous placer volontairement sous le joug de
Christ pour qu'il nous conduise là où il le désire, là où nos capacités pourront
être utilisées pour le Royaume de Dieu.
"Prenez mon joug sur vous" disait le Seigneur Jésus (Matthieu 11: 29). Le
prendre, c'est se laisser conduire par lui. Ce joug, cet attelage nous est proposé,
mais pas imposé !

En cherchant nos propres intérêts, en cherchant à faire NOTRE volonté, car


c'est bien de cela qu'il est question, nous tournons le dos à la volonté de Dieu
et par là nous démontrons que nous ne sommes pas sous le joug de Christ, que
nous ne marchons pas sous son commandement ! Où allons-nous si nous ne
marchons pas aux côtés de Jésus, sous son joug ? Dans une direction qui ne sera
pas la même que celle qu'il a choisie, ça c'est certain !

Nos pensées étant toujours différentes des siennes, il n'est pas difficile de
comprendre que les meilleurs choix que nous ferons seront d'autant meilleurs
qu'ils seront en accord avec la Parole de Dieu.
Il y a une telle distance entre ce que Dieu veut pour ma vie et ce que je veux,
entre le bonheur qu'il veut me donner et celui que je m'accorde, qu'il est
impossible que je ne passe pas pour un fou, un insensé si je persiste à vivre
comme je l'entends.
Franchement ..., est-il sage de vouloir à tout prix garder des chaînes qui nous
meurtrissent alors que le Seigneur veut nous conduire en nous tirant avec des
cordages d'amour (Osée 11: 4) ?

Mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit
l'Éternel.
Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées
au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées. Esaïe 55: 8-9
(v. L. S)

Dès lors, il est compréhensible que pour vivre heureux, il faut vivre soumis à
celui qui nous a tant aimés ! Il faut mettre nos pensées de côté et laisser passer
les siennes afin qu'elles aient toujours la priorité. SA Parole avant la nôtre, SA
volonté avant la nôtre, telle devrait être une de nos devises.

En cherchant plus souvent nos propres intérêts plutôt que ceux de Christ, nous
perdons à coup sûr le bénéfice de l'obéissance. Nous prenons aussi le risque
d'être toujours des insatisfaits, d'être des chrétiens superficiels qui se traînent aux
réunions pour recevoir un petit "remontant spirituel".
Une dose qui les regonflera jusqu'à ce qu'ils aient passé le seuil de la maison de
Dieu, instant où les choses du monde, les soucis de la vie reprendront le dessus.
Instant où la bouche s'empressera de partager cette abondance qui est dans le
coeur (Matthieu 12: 34) et qui n'a pas souvent un rapport direct avec le Royaume
de Dieu. Royaume qui, trop souvent, n'a d'intérêt que pour ce qu'il peut nous
offrir et non pour ce que nous pouvons lui donner.

Qui y a-t-il au fond de mon coeur ?


Non pas : Qu'est-ce que j'ai envie de partager avec mon prochain ? Mais qu'est-
ce que je partage avec lui ?
Je ne partage que ce qui remplit mon coeur ! D'accord ?
Mon coeur ne se remplit et ne garde que ce que j'aime ! Toujours d'accord ?

Alors soyons honnêtes jusqu'au bout et reconnaissons que, pour quelques-uns, il


est souvent plus facile de parler du dernier film vu à la télévision, d'en parler
avec force de détails, même après plusieurs semaines, que de dire ce que
contenait la dernière prédication entendue. Cherchez l'erreur !

Maintenant, que contenait le coeur de Lot ? Quel était le sujet de ses


préoccupations ?
Intérieurement il tourmentait son âme à cause du mal qui se manifestait autour
de lui, ce qui montre déjà une certaine connaissance entre le bien et le mal.
Parce qu'il se gardait de ce mal, il était considéré comme juste aux yeux de Dieu,
mais sa justice n'a pas été prise en compte pour qu'il soit sauvé.
L'Éternel l'a retiré de Sodome pour exaucer Abraham ! Réfléchissez un peu à la
place qu'Abraham avait dans le coeur de Dieu. Il était l'ami de Dieu (Jacques 2:
23) à cause de sa foi et de son obéissance; une obéissance caractérisant la foi
réelle qu'il avait !
Pour les mêmes raisons, nous pouvons devenir "amis de Christ" :

Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Jean 15: 14 (v. L.
S)

Donc la justice de Lot n'a pas suffi à le sauver, car il était enchaîné par l'amour
de ce monde, des choses qui sont dans le monde, de tout ce qui servait à son
bien-être. Il avait choisi la facilité de vie au détriment de sa qualité de vie.
Il avait tout... ! TOUT... sauf la paix dans son coeur ! TOUT... sauf la liberté !
C'est donc par grâce qu'il fût sauvé au travers de l'intercession de son oncle, tout
comme nous sommes sauvés par grâce au travers de l'oeuvre de Christ à
Golgotha.

Il fut sauvé, oui !


Oui, mais... !
Pour que son salut devienne effectif, il dût se mettre en marche.
Pour qu'il puisse en bénéficier pleinement il devait suivre les indications des
envoyés du Seigneur et se conduire comme il lui avait été prescrit (Genèse 19:
17) :

- Sauve-toi, pour ta vie.


- Ne regarde pas derrière toi.
- Ne t'arrête pas.
- Sauve-toi vers la montagne.

Souvenons-nous que si le sort des impies et des pécheurs ne fait aucun doute,
l'apôtre Pierre met en garde les enfants de Dieu que les justes sont sauvés avec
peine.

Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l'impie et le pécheur ? 1


Pierre 4: 18 (v. L. S)

Pour ce qui nous concerne, la question n'est pas de savoir ce qu'il adviendra de
l'impie et du pécheur, mais de savoir pourquoi "le juste se sauve-t-il avec
peine".
De savoir aussi si j'ai de la bonne volonté pour suivre les indications de la Parole
de Dieu afin de me conduire comme elle le demande. Est-ce que je ne fais pas
partie des justes, des justifiés, de ceux qui ont été rendus justes par le précieux
sang de Jésus-Christ ? "... vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés,
mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ" (1 Corinthiens 6:
11).
J'ai été lavé, suis-je encore propre ? J'ai été sanctifié, rendu saint par l'oeuvre du
Seigneur Jésus, est-ce que je marche dans cette sainteté ?
Quoique le salut soit gratuit, le juste est quand même sauvé avec peine, c'est
l'Écriture qui le dit, pas moi ! Elle le dit parce que c'est vrai !
Sauvé avec peine, car notre vieille nature bronche toujours.
Elle bronche tellement que le peuple de Dieu a été mis en garde pour qu'il veille
sur sa conduite afin de paraître sans tache et irrépréhensible.

... en attendant ces choses (les nouveaux cieux et une nouvelle terre), appliquez-
vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix. 2 Pierre 3:
14 (v. L. S)

Dès lors, nous comprenons pourquoi sans la sanctification personne ne verra


le Seigneur selon la pensée d'Hébreux 12: 14.
La sanctification ne concerne que ceux et celles qui se sont engagés dans le
chemin étroit. Elle ne concerne pas les païens.
Saisissons bien ce que le Seigneur a dit : Les croyants qui ne cherchent pas la
sanctification ne verront pas le Seigneur ! C'est toujours l'Écriture qui le dit, pas
moi !

Lot a été sauvé avec peine, nous pourrions même dire qu'il a été sauvé contre
son gré tant il était enraciné dans SON monde, dans celui où il avait choisi de
vivre.
Il a été sauvé par grâce, c'est d'ailleurs ce qu'il reconnaîtra un peu plus tard
lorsqu'il demandera une seconde grâce aux messagers de l'Éternel : "Voici, j'ai
trouvé grâce à tes yeux... " (Genèse 19: 19).
Veillons donc à ne pas nous lier nous-mêmes par des choix inconsidérés comme
il le fit lui-même, et acceptons que le Seigneur Jésus nous délie lorsque qu'il
s'approche de nous pour nous montrer ce qui doit changer dans un domaine
particulier de notre vie.

Veillons, car, comme nous l'avons dit la semaine passée, il n'y aura pas d'ange
pour nous faire sortir du lit, pas d'ange pour nous tirer par la main au jour de
l'enlèvement.
Ce jour-là il sera trop tard pour nous défaire des liens qui nous empêchent de
marcher dans la sanctification aujourd'hui.
Ce que nous n'aurons pas voulu lâcher sera, pour ainsi dire, le lest qui nous
empêchera de monter à la rencontre du Seigneur dans les nuées.

Nous sommes des hommes et des femmes avertis, Lot ne l'était pas !
Nous sommes des hommes et des femmes avertis, donc responsables !
Responsables de prendre volontairement le joug de Christ sur notre vie ou de
garder le joug du monde et des passions qu'il offre.
C'est donc bel et bien à nous de choisir. Personne ne peut le faire à notre place !
Voulons-nous marcher dans la sanctification aux côtés de celui qui est trois fois
saint ?

En aucun cas nous ne serons innocents de notre conduite.


Nos actes correspondent aux décisions que nous prenons !
Si nous ne voulons prendre de décision, eh bien nous avons quand même pris
une, celle de ne pas faire de choix.
Attitude coupable puisque Dieu lui-même nous montre la voie que nous devons
choisir : "Quel est l'homme qui craint l'Éternel ? L'Éternel lui montre la voie
qu'il doit choisir" (Psaumes 25: 12).

Ainsi donc, malgré son désir de rester pur dans une ville où l'immoralité était la
règle, où l'immoralité était, en quelque sorte légiférée, nous avons vu que Lot ne
pouvait pas se dégager du filet dans lequel il s'était empêtré en raison de son
malheureux choix.
Une nouvelle voie s'ouvrait devant lui, une nouvelle vie lui était offerte où il
n'aurait plus besoin de tourmenter son âme. Malgré la perspective d'une vie
nouvelle, il ne pouvait prendre la décision de se séparer d'un monde où il avait
pris ses aises.
Sa vie est riche d'enseignements pour nous qui sommes sans cesse la cible d'un
monde qui nous fait miroiter des bonheurs artificiels, ces bonheurs qui nous en
mettent plein la vue, mais qui ne "réjouissent" le coeur qu'un instant.

Sa vie nous montre que l'intérêt pour les choses du monde rend les promesses de
Dieu ainsi que sa Parole sujettes à caution. Dieu a-t-il vraiment dit ? Dieu est-il
aussi exigeant que cela ?
Lot avait bien de la peine à prendre la parole des anges pour de l'argent
comptant.
Son bien-être, sa vie facile l'empêchait de réaliser le sérieux de l'avertissement
divin. C'était pourtant un homme propre, un homme droit, un homme qui ne
participait pas au péché d'autrui.

Alors qu'il tourmentait son âme JOURNELLEMENT à cause de ce qu'il voyait


et de ce qu'il entendait, il aurait dû comprendre les messagers du Ciel et rendre
grâce à l'Éternel pour le salut qui lui était proposé.
Avait-il vraiment envie de comprendre ? De comprendre qu'il allait tout perdre
les biens matériels qu'il possédait dans cette cité et qu'en échange il n'aurait
"que" la vie sauve ?
Et nous ! Avons-nous envie de comprendre qu'on ne se moque pas de Dieu ?
Avons-nous envie de comprendre que l'amour du Seigneur n'anéantit ni sa
justice, ni sa sainteté !

Les avertissements de Dieu ne sont jamais à prendre à la légère. Même s'il


patiente parce qu'il sait que nous sommes lents à comprendre, ses avertissements
demeurent. Il ne se lassera pas de nous les rappeler jusqu'au moment où nous
aurons tellement endurci notre coeur qu'il ne se donnera plus la peine de nous
avertir.

L'Éternel veut sauver Lot, raison pour laquelle les anges insistèrent pour qu'il se
lève et qu'il prenne avec lui sa femme et ses deux filles.
Dieu veut le sauver, mais s'il ne bouge pas il périra, c'est ce que nous fait
comprendre ce verset :

Dès l'aube du jour, les anges insistèrent auprès de Lot, en disant : Lève-toi,
prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses
dans la ruine de la ville. Genèse 19: 15 (v. L. S)

À cet instant précis, une décision importante devait être prise : partir pour vivre
ou rester et mourir !
À nous de bien comprendre que la patience de Dieu a des limites et que personne
ne peut empêcher l'accomplissement de ses plans. Lot devait être sauvé, mais s'il
ne veut pas bouger, s'il ne veut pas être libéré des chaînes qui le retiennent captif
à la cité maudite, il risque de "périr dans la ruine de la ville".

Et nous ! Qu'adviendra-t-il de nous si nous ne voulons pas nous lever pour


marcher dans la sanctification ? Qu'adviendra-t-il puisque sans elle nous ne
verrons pas le Seigneur ? Et si ce n'est pas lui que nous voyons...., cela ne veut-il
pas laisser entendre que nous ne serons pas dans sa présence ?

Ce que Dieu veut ne s'accomplira pas forcément. Il veut que tous les hommes
soient sauvés (1 Timothée 2: 4), mais tous ne le veulent pas !

Ce que Dieu veut, c'est notre sanctification (1 Thessaloniciens 4: 3), mais tous
ne le veulent pas et certains préfèrent rester dans l'état où ils sont, dans un état
de non-obéissance à la volonté du Seigneur !

Dans un cas comme dans l'autre, l'amour se manifeste toujours avant la colère
annoncée. La grâce précède toujours le jugement.
Dans un cas comme dans l'autre, Dieu propose et l'homme dispose de la
proposition qui lui est faite. À lui de choisir la vie ou la mort, la bénédiction ou
la malédiction !

Qu'a choisi Lot ?


À lecture du chapitre 19 de la Genèse, nous constatons qu'il a un cheminement
exemplaire. Oui ! Un cheminement exemplaire à ne pas suivre !

Son mauvais choix du départ a eu un tel impact sur sa vie que les anges devront
l'arracher de sa maison pour le conduire en dehors de la ville.
Les anges vont l'obliger à se lever à l'aube, puis, voyant qu'il tardait encore, ils
vont le prendre par la main ainsi que ceux de sa famille.
Voyez-vous la scène ? Un ange a pris par la main Lot et sa femme, un de chaque
côté, tandis que l'autre s'occupe des deux filles. Ils vont quasiment les tirer hors
de la ville.

Bien sûr, il n'est pas question que Lot retourne là où il avait établi son
campement aux alentours de la cité. Désormais il doit s'engager dans le chemin
étroit qui conduit vers la montagne afin de ne pas subir les retombées de la
colère divine.
Maintenant, là, à la sortie de la ville, il doit mettre en valeur le salut qui lui a été
accordé et se diriger dans la direction indiquée, s'il ne le fait pas, il reste perdu,
car Sodome, Gomorrhe et toute la plaine seront détruites par le feu et le soufre
(Genèse 19: 24-25).

Après les avoir fait sortir, l'un d'eux dit : Sauve-toi, pour ta vie ; ne regarde pas
derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine ; sauve-toi vers la montagne,
de peur que tu ne périsses. Genèse 19: 17 (v. L. S)

Pour que son salut devienne une réalité, il dût se mettre en marche, nous
l'avions déjà dit un peu plus haut, mais il vaut la peine de le répéter afin de bien
comprendre que le fait d'avoir dit "oui" à Christ, ne nous dégage pas de notre
responsabilité quant à notre marche vers le Royaume de Dieu.
Dieu a fait sa part, en donnant Jésus-Christ pour que nos péchés soient
pardonnées, à nous de faire la nôtre en marchant dans la sanctification afin que
nous ne retombions pas dans le bourbier de notre vie passée.

Pour que Lot puisse bénéficier pleinement de son salut immérité, il devait suivre
les indications des envoyés du Seigneur et se conduire comme il lui avait été
prescrit (Genèse 19: 17) :

- Sauve-toi, pour ta vie.


- Ne regarde pas derrière toi.
- Ne t'arrête pas.
- Sauve-toi vers la montagne.

La volonté de Dieu était que Lot aille dans la montagne et qu'il vive comme
autrefois, comme au temps où il se tenait loin des tentations du monde.
Doutant qu'il puisse avoir le temps de s'y réfugier à temps - c'est compréhensible
quand on pense au peu d'énergie qu'il avait pour sortir de Sodome - il demandera
la permission de se réfugier dans une autre ville, Tsoar.
Sa demande étant acceptée, Lot va donc partir vers une petite cité qui aurait dû
être détruite en même temps que Sodome à cause de son péché !

Je t'accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles.


Genèse 19: 21 (v. L. S)

Lot veut donc retourner dans un milieu semblable à celui dont on vient de le
sortir pour le sauver de la mort !
Il veut retourner vivre dans un environnement malsain ! Il veut encore
tourmenter son âme à cause de ce qu'il verra et entendra !
Décidément Lot n'a rien compris ! Ce n'est pas là-bas qu'il trouvera le bonheur et
la paix dans son coeur. Ce ne pourra être qu'à l'endroit indiqué !

Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, j'aurai


le regard sur toi. Psaume 32: 8 (v. L. S)

On pourrait croire qu'il n'a pas pesé à sa juste valeur la grâce qui lui a été
accordée, car il veut retourner vivre dans un monde où Dieu a voulu l'en faire
sortir !
C'est un peu comme si nous voulions absolument retourner vivre dans nos
anciens péchés alors que Christ nous en a libérés, comme si nous voulons
reprendre nos anciennes chaînes !

Sa demande est néanmoins acceptée. Le temps presse, l'horloge de Dieu avance


et le neveu d'Abraham doit se trouver à l'abri lorsque la colère divine éclatera.
Une fois de plus, son choix personnel lui coûtera cher puisqu'il perdra sa femme.
Retenons déjà que la désobéissance amène toujours son cortège de larmes.

Retenons la leçon et ne cherchons pas à convaincre Dieu que nos pensées sont
meilleures que les siennes ou qu'il peut nous faire confiance lorsque nous disons
que nous ne sommes pas esclaves de ce qu'il nous demande de lâcher.
Ne cherchons pas à le faire changer d'opinion, nos pensées ne seront JAMAIS
meilleures que les siennes ! Aurions-nous plus de connaissance, plus de sagesse
que lui ?

***

Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous
aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance.
Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans
toute votre conduite...

si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l'oeuvre de chacun...
conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage... 1 Pierre 1:
14 et suivants (v. L. S)
***
Venez et plaidons ! dit l'Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils
deviendront blancs comme la neige ; S'ils sont rouges comme la pourpre, ils
deviendront comme la laine.
Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, Vous mangerez les
meilleures productions du pays... Esaïe 1: 18-19 (v. L. S)

J-M Ravé 31 janvier 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

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Si tu étais attentif à mes commandements!

Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme


un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la mer... Esaïe 48: 18 (v. L. S)

(Mais) tous... cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ.


Philippiens 2: 21 (v. L. S)

Sauve-toi, pour ta vie ; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la
plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses.
Lot leur dit : Oh ! non, Seigneur ! Genèse 19: 17-18 (v. L. S)

"Si tu étais attentif à mes commandements... !"


Au travers de cette pensée, l'Éternel nous avertit que notre vie pourrait changer
du tout au tout, SI nous nous donnions la peine de suivre les instructions qu'il
nous a laissées dans sa Parole, la Bible.

La bonté de Dieu, son amour, ne peuvent s'exercer pleinement lorsque nous


résistons au Saint-Esprit quand il nous indique la voie à suivre.

Bien sûr que Dieu bénit ses enfants ! Mais sa bénédiction, malgré sa promesse,
pourrait être suivie de chagrin à plus ou moins long terme si la reconnaissance
est mise en veilleuse et que, de surcroît, il n'y a pas le désir de marcher dans la
sanctification.

Un enfant désobéissant, un enfant rebelle ne pourra jamais obtenir les


récompenses qui sont destinées à ceux qui réjouissent le coeur de leurs parents
par leur respect et leur obéissance.
Un enfant désobéissant se prive lui-même des bénédictions promises. En raison
de cette différence avec les autres, certains préfèrent partir en claquant la porte
plutôt que de changer d'attitude. Ils choisissent alors de vivre loin de ceux qui les
ont aimés, nourris et enseignés dans la voie qu'ils auraient dû suivre pour être
heureux.
Comportement que nous sommes à même de voir aussi bien dans le monde que
dans l'Église !
"Si tu étais attentif à mes commandements... !"
Cette parole est toujours d'actualité, elle m'interpelle personnellement pour que
je m'examine.
Suis-je à l'écoute, suis-je un observateur de ses commandements ?
Est-ce que je prête vraiment mon attention à ce qui sort de la bouche de Dieu ?
Suis-je sensible au mouvement du Saint-Esprit qui sait exactement ce qui doit
changer dans ma vie ?
Il le faudrait, car l'homme ne devrait pas vivre de pain seulement pour entretenir
son corps mortel (Deutéronome 8. 3) ! Il devrait aussi veiller sur son âme et tenir
compte de toute parole qui sort de la bouche de Dieu afin que son âme
immortelle soit en bonne santé et que lui-même vive déjà dans la paix de Dieu.

Jésus répondit : Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de
toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Matthieu 4: 4 (v. L. S)

Parole que le Seigneur Jésus a mise en pratique en repoussant les propositions du


tentateur (Satan) afin de ne pas perdre la communion avec son Père (Luc 4: 4).
"Il est écrit", disait-il !
3 petits mots qui sont une arme puissante pour résister à l'adversaire !
3 petits mots qui nous donnent la victoire et nous permettent d'avoir une
conduite à la gloire de Dieu pour autant qu'ils soient gravés au fond de notre
coeur !

Il est écrit :
TA PAROLE EST LA VÉRITÉ
Cela me suffit...

"L'observation des commandements de Dieu est tout" ! (1 Corinthiens 7: 19).


Si je ne garde pas les commandements de Dieu :

- Je suis déclaré menteur quoique je prétende connaître Jésus : "Celui qui dit :
Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur (1 Jean 2:
4) !
- Je suis déclaré menteur même si je dis l'aimer, car : " l'amour consiste à
marcher selon ses commandements...." (2 Jean 1: 6)

Sachant que certaines bénédictions se répandent aussi bien sur les justes que les
injustes (Matthieu 5: 45), je ne peux pas me cacher derrière le fait qu'en certaines
occasions, je suis béni pour prétendre que je fais ce qui est agréable à Dieu.
Je ne suis agréable à Dieu que si je veux me soumettre à sa volonté, lui, le
Créateur du Ciel et de la Terre, lui l'auteur de mes jours et de mon salut.
Comment pourrais-je lui être agréable si je rechigne à marcher dans l'obéissance
et dans la sanctification ?
Où pourrait bien me conduire mon refus de me plier à la volonté de Dieu, mon
refus d'avancer dans la direction que le Seigneur m'a montrée ? "... que
personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance (que les
Hébreux dans le désert)" (Hébreux 4: 11).

Le salut est gratuit, avions-nous relevé la semaine passée ! Il est gratuit pour
nous, mais il ne faut pas oublier que quelqu'un a payé pour que, nous, nous
n'ayons rien à payer !
Notre salut est gratuit parce que Jésus a payé le prix à notre place, ne méprisons
donc pas le prix qui a été payé pour que nous soyons sauvés de la condamnation
éternelle, de l'enfer!

Le salut est gratuit, néanmoins, l'oeuvre de Dieu en notre faveur, est loin
d'annuler notre "coopération". À nous de démontrer que nous avons bel et bien
accepté ce salut en nous conduisant d'une "manière digne de Dieu qui nous
appelle à son Royaume et à sa gloire" (1 Thessaloniciens 2: 12).

"Croire au Seigneur Jésus" implique de croire à tout ce qu'il demande !


"Croire au Seigneur", c'est accepter autant d'être sauvé par lui, que d'être à son
école pour recevoir toutes ses instructions.
Douter d'une partie de sa Parole, refuser d'obéir à ce qu'il demande concernant la
marche du croyant, c'est : NE PAS CROIRE AU SEIGNEUR JÉSUS ! C'est
supposer que notre pensée, dans certains domaines, a plus de valeur que la
sienne!

Comment pourrions-nous prétendre "croire au Seigneur Jésus" et mépriser en


même temps certains de ses enseignements, certaines paroles sortant de sa
bouche ou de celle de son Père ?
Souvenons-nous encore de ce que nous avions souligné la semaine passée :
"sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur" (Hébreux 12: 14).
Il ne fait aucun doute, d'après ce texte, que ceux et celles qui ne veulent pas
marcher de progrès en progrès ne seront jamais dans la présence de Dieu !
En effet, comment pourrait-il être possible d'être dans sa présence éternellement
sans avoir la possibilité de le voir ?
Réfléchissons un peu !
La Bible ne nous dit pas qu'il y a un endroit dans le Royaume de Dieu où il y
aurait des âmes sauvées qui seraient parquées loin du Seigneur afin qu'elles
vivent loin de lui sans le voir!
Bien au contraire : TOUS CEUX ET TOUTES CELLES QUI SONT SAUVÉS,
VERRONT LE SEIGNEUR !

(Dans la nouvelle Jérusalem)... Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et


de l'agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et
son nom sera sur leurs fronts. Apocalypse 22: 3-4 (v. L. S)

... nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. 1 Jean 3:
2 (v. L. S)

Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu ! Matthieu 5: 8 (v. L. S)

Cette sanctification ne doit pas être prise à la légère puisque, sans elle, nous ne
verrons pas le Seigneur !
Elle correspond à une marche régulière dans le chemin étroit ! Une marche dans
l'obéissance aux instructions données par la Parole de Dieu, seule façon de plaire
au Seigneur.

Pour comprendre ce qu'il en est, les conseils donnés à Lot pour sauver sa vie
nous seront fort utiles.
Nous en tirerons certainement profit si nous veillons sur notre âme et si nous
savons lui donner la même valeur qu'elle a aux yeux de Dieu.

Dans la Genèse, au chapitre 19 et aux versets 15 et 16, nous voyons que les
anges ont quasiment, arraché Lot, sa femme et deux de leurs filles, de Sodome
pour qu'ils soient sauvés de la condamnation qui allait frapper cette ville
pécheresse.

Dans Galates 1: 3-4, nous lisons que Jésus nous a arrachés du présent siècle
mauvais.
En quelque sorte nous avons été déracinés du milieu auquel nous appartenions.
Mais, dans un cas comme dans l'autre, la sortie d'un monde ne suffit pas, il faut
se laisser "transplanter" dans une autre terre.
Pour arriver là où le Seigneur veut conduire les uns et les autres, il est
indispensable de suivre les indications données, soit au travers des anges pour ce
qui concerne Lot, soit au travers des saintes Écritures pour ce qui nous concerne.

Le programme établit pour le neveu d'Abraham est clair (Genèse 19: 17) :

1) Sauve-toi, pour ta vie.


2) Ne regarde pas derrière toi.
3) Ne t'arrête pas.
4) Sauve-toi vers la montagne.

Puisque nous retrouvons les mêmes instructions dans le Nouveau Testament,


nous devons comprendre qu'elles ont leur importance et que ce qui était demandé
à Lot pour qu'il sauve sa vie, nous est demandé pour que nous sauvions notre
âme en "travaillant à notre salut".

Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut
avec crainte et tremblement... Philippiens 2: 12 (v. L. S)

Point n° 1: Sauve-toi, pour ta vie.

Sauvez-vous de cette génération perverse (Actes 2: 40).


Comme Lot, nous aussi nous avons un système de vie à fuir, un système ne
correspondant pas à la vie des enfants de Dieu qui sont priés de ne pas se
conformer au siècle présent (Romains 12: 2).
Nous avons été arrachés de la vaine manière de vivre qu'avaient nos parents (1
Pierre 1: 18) en acceptant Jésus comme Sauveur, dès lors il nous appartient de
nous "affectionnez aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre"
(Colossiens 3. 2). "N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le
monde" nous rappelle encore l'apôtre Jean (1 Jean 2: 15). SAUVEZ-VOUS!

Point N° 2: Ne regarde pas derrière toi.

Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au


royaume de Dieu. (Luc 9: 62).
Regarder en arrière laisse sous-entendre que l'on regrette ce que l'on a quitté ou
que l'on n'est pas encore "bien disposé pour le Royaume de Dieu"(v. D. M).
Les liens qui nous retiennent encore à notre ancienne façon de vivre, agissent un
peu comme un élastique. Ils nous tirent vers un monde qui nous empêche
d'avancer.
Nous voulons faire un pas en avant, mais ce que nous ne voulons pas lâcher nous
ramène en arrière. Es-tu réellement libre d'aller de l'avant?

Point N° 3: Ne t'arrête pas.

3) Vous couriez bien : qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d'obéir à la
vérité ? (Galates 5: 7)
L'apôtre Paul, en interpellant les Galates, montre qu'à partir du moment où l'on
n'obéit plus à la vérité, à la Parole de Dieu, nous nous trouvons automatiquement
stoppés dans notre marche vers le Royaume de Dieu.
Suis-je en marche ou arrêté à cause d'une désobéissance, d'un refus de plier ma
volonté à celle du Seigneur?

Point N° 4: Sauve-toi vers la montagne.

... vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu


vivant, la Jérusalem céleste... (Hébreux 12. 22)
Tout comme Lot, nous avons un but à atteindre, un but fixé par le Seigneur lui-
même. Par notre engagement à suivre Jésus-Christ, nous nous sommes
approchés de la Jérusalem céleste, mais....
Il faut bien plus que s'approcher pour en bénéficier éternellement. "Tu n'es pas
loin du royaume de Dieu" disait le fils de Dieu à un scribe qui avait répondu
avec intelligence (Marc 12: 32).
Plus nous nous approchons de cette montagne, plus nous devons être saints car
rien de souillé n'entrera dans le Royaume de Dieu. Confessons donc nos péchés,
abandonnons-les, ne résistons plus au Saint-Esprit et le sang de Jésus nous
purifiera de tout péché (1 Jean 1: 7).

Les quatre points que nous venons de relever sont tout un programme à
respecter; aucun de ces points ne doit être négligé.
Quittons donc la manière de vivre du monde - ne regardons pas ce que nous
avons laissé derrière nous - ne nous arrêtons pas dans notre marche avec le
Seigneur - gardons les yeux fixés sur lui et sur le but à atteindre.
Notre vie toute entière, à partir du moment où nous l'avons donnée à Christ -
"devrait", je parle encore au conditionnel à cause de nos faiblesses et des
miennes - notre vie toute entière, donc, devrait être engagée au service du Roi
des rois qui, à son tour, mettra tout en oeuvre pour que nous atteignions la place
qu'il nous a préparée.

Ne cherchons pas à faire de détours pour éviter des obstacles. Il sait mieux que
quiconque le chemin par lequel nous devons passer. Il sait que certaines
épreuves sont indispensables pour fortifier notre foi.

Lorsqu'il fut dit à Lot d'aller vers la montagne, c'est là qu'il devait aller, c'était
l'endroit que Dieu avait choisi pour lui. C'était ce qu'il y avait de mieux pour
sa famille. En aucun cas il n'était prévu qu'il retourne dans un milieu semblable à
celui qu'il venait de quitter.

Les anges ont exposé clairement à Lot la marche à suivre, mais, lui, étant trop
charnel, ne crut pas qu'il pourrait faire ce qui lui était commandé. C'est ainsi qu'il
demanda des dérogations à la volonté de Dieu en mettant en avant que la grâce
dont il avait bénéficiée pourrait encore se manifester à son égard, selon SES
désirs. "Oh! NON, Seigneur! j'ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la
grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie; mais je..."
(Genèse 19: 18-19). - (Ma volonté ou celle de Dieu, mes choix ou les siens?)

Alors que nous regardons de loin cette scène du temps passé et que nous en
connaissons la fin, nous nous rendons compte que Lot n'a pas compris le
message! Il n'a pas compris que l'Éternel ne lui demandait pas l'impossible et
qu'il lui laisserait le temps de se mettre à l'abri.
Si Lot avait été attentif aux événements inhabituels qui s'étaient passés durant les
dernières heures, il n'aurait pas perdu de temps. Il aurait même eu le temps de
faire ses bagages au lieu de partir les mains vides! Il aurait aussi compris que
Dieu était déterminé à le sauver parfaitement en le conduisant dans un lieu où les
larmes et les regrets ne le poursuivraient pas jusqu'à la fin de ses jours.

Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait...

Nous sommes tous des Lot en puissance! Comme lui nous avons été sauvés, et
comme lui nous devons reconnaître que nous avons eu des passages difficiles où
la volonté de Dieu était discutée quant au parcours qu'il nous faisait suivre.
Combien de larmes aurions-nous évitées en marchant simplement dans
l'obéissance?
"Si tu étais attentif à mes commandements", nous rappelle le Seigneur, " ton
bien-être serait...! "

Lot n'a pas voulu aller dans la bonne direction..., il ira quand même plus tard,
c'est vrai! Mais pas de gaieté de coeur!

Il y ira, parce que là où il voulait refaire sa vie, il y a désormais le souvenir de la


désobéissance de son épouse, le souvenir de son mauvais choix, le souvenir de
sa propre désobéissance, c'est-à-dire le refus de se plier à la volonté de Dieu.
Plus tard, il quittera Tsoar, son coeur ne pouvant pas être tranquille dans cette
cité.

La désobéissance nous fait récolter des fruits amers dont l'amertume peut
durer toute une vie même si l'obéissance prend le dessus par la suite.
Si Lot s'était enfuit dans la montagne, il eut été certainement plus difficile à sa
femme de regarder en arrière à cause de la configuration du terrain qui, à un
moment ou un autre aurait pu masquer la ville à leurs yeux.
Et s'il avait obéit..., sa femme, suivant son exemple, n'aurait certainement pas
permis que ses deux filles saoulent leur père pour commettre l'inceste avec lui.

S'il avait obéi, s'il s'était plié à la volonté parfaite de Dieu....

Aucune désobéissance n'est anodine aux yeux de notre Père céleste, alors ne
cherchons pas à contourner sa volonté en demandant à ce qu'il fasse la nôtre.
Craignons qu'il nous permette ce qu'il nous refusait auparavant.
Craignons qu'il nous laisse partir dans les voies que nous avons choisies!

Ne soyons pas des Lot qui finiront par se plier à la volonté de Dieu ...
... seulement après avoir subit le contrecoup de la désobéissance.

Je réfléchis à mes voies,


Et je dirige mes pieds vers tes préceptes.
Psaume 119: 59 (v. L. S)
Qu'il en soit toujours ainsi pour ma vie...! Aide-moi Seigneur pour qu'il en soit
TOUJOURS ainsi!

J-M Ravé 7 février 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

Vous pouvez retrouver ce message sur : http://www.regard.eu.org/


Souvenez-vous de la femme de Lot

Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Luc 17: 28 (v. L. S)

Souvenez-vous de la femme de Lot. Luc 17: 32 (v. L. S)

(Mais) tous... cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ.


Philippiens 2: 21 (v. L. S)

La destruction de Sodome et de Gomorrhe nous est rappelée dans le Nouveau


Testament afin que les hommes prennent en considération que le feu divin qui
détruisit ces villes deviendra un feu éternel pour quiconque s'abandonnera à des
vices contre nature (Jude 1: 7).

Ces villes ont été données comme exemple pour tous les impies à venir (2 Pierre
2. 6) ! Ces impies qui n'ont point honte de publier ce que Dieu condamne, de
publier leurs péchés (Esaïe 3: 9) tout comme le faisaient les habitants de ces
antiques cités lorsqu'ils pratiquaient ouvertement le mal. "Malheur à leur âme !
Car ils se préparent des maux" (Esaïe 3: 9) s'ils résistent au Seigneur qui les
invite à venir à lui pour qu'ils deviennent de nouvelles créatures, car, là où le
péché a abondé, la grâce peut surabonder. Et elle le fera sans aucun doute
(Romains 5. 20)!

Aujourd'hui, la grâce est toujours proposée aux coupables : Dieu tend la main
aux pécheurs pour leur accorder un plein pardon et leur offrir l'assurance de la
Vie éternelle.

Nous sommes tous des pécheurs car il n'y a pas un juste, pas même un seul
(Romains 3: 10) ! Aussi tend-il sa main à chacun d'entre nous, indépendamment
de la "couleur" de son péché.
Il le fait au travers de l'oeuvre de son Fils qui offre le pardon et la délivrance à
toute personne qui est prête à reconnaître ses péchés et à les abandonner. La
mort concerne tous les hommes de même que l'éternité !
Où passerons-nous l'éternité si nous méprisons un si grand salut (Hébreux 2. 3) ?
Où passerons-nous l'éternité si nous ne marchons pas dans la sanctification, nous
qui avons bénéficié de la grâce de Dieu (Hébreux 12: 14) ?

Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ?


Ne vous abusez point : ni impurs, ni idolâtres, ni adultères, ni efféminés, ni
abominables, ni voleurs, ni avares, ni ivrognes, ni outrageux, ni ravisseurs,
n'hériteront le royaume de Dieu.
Et c'est là ce qu'étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés ; mais
vous avez été sanctifiés ; mais vous avez été justifiés (rendu justes), au nom
du Seigneur Jésus... 1 Corinthiens 6. 9-11 (v. Bible annotée)

Cette grâce dont nous venons de parler a été offerte à tous les membres de la
famille de Lot, y compris à ses gendres qui vivaient sous un autre toit que le
sien.
Ne croyant pas à la Parole de Dieu qui leur fut annoncée, ils ont refusé de
prendre au sérieux l'avertissement donné et sont restés dans leur milieu,
subissant ainsi le juste châtiment que méritait leur refus de la grâce.

Aujourd'hui encore le salut est annoncé. Aujourd'hui Dieu veut toujours que
"tous les hommes soient sauvés" (1 Timothée 2: 4), mais il n'oblige personne à le
suivre quoiqu'il entreprenne tout pour convaincre les hommes de son amour.

Ce qui arriva du temps de Lot... a été mis en avant par le Seigneur Jésus afin
que nous prenions conscience de l'époque dans laquelle nous vivons.
À nous d'agir en conséquence en nous souvenant que plus il y aura de
similitudes entre l'époque de Lot et la nôtre, plus le retour du Fils de Dieu
est imminent.
À nous d'être des témoins fidèles cherchant à en amener encore quelques-uns à
la repentance.
À nous de veiller sur nos âmes pour que nous restions la lumière du monde :

Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez
irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une
génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des
flambeaux dans le monde, portant la parole de vie... Philippiens 2: 14-16 (v. L.
S)

Si nous sommes attentifs à la description que Jésus a fait des moeurs de l'époque
de Lot et que nous la comparions à celle du temps de Noé, force est de constater
que notre époque est la continuité de celle que vécut le neveu d'Abraham. Le
monde d'aujourd'hui ressemble à celui de Lot, à celui de Sodome ! (Lire Luc 17:
26-29)

En effet, contrairement au temps de Noé, les gens de Sodome ne se mariaient


plus et ne mariaient plus leurs filles (un peu comme maintenant où le mariage
selon Dieu devient de plus en plus rare et de moins en moins long lorsqu'il est
célébré).

Les Sodomites, vendaient, plantaient, bâtissaient, démontrant ainsi par ces actes
que le matérialisme était devenu leur principe de vie alors qu'au temps de Noé
ces activités étaient secondaires puisque passées sous silence.

Il n'y a pas besoin de s'étendre longtemps sur ce dernier sujet, notre siècle est un
siècle où le dieu de l'argent, Mamon, a son trône bien établi sur toute une cour de
serviteurs qui ne se soucient des pauvres gens que pour savoir comment ils
pourraient les exploiter davantage.

L'esclavage, loin d'être supprimé, a pris une ampleur considérable et touche


l'ensemble des pays de la planète !
Il est désormais légiféré par les lois du travail qui garantissent un salaire
minimum qu'une grande majorité d'employeurs met en pratique avec zèle afin de
préserver leurs propres avantages. Ainsi, ils augmentent régulièrement leur
niveau de vie au détriment de leurs "serviteurs-esclaves" dont plusieurs sont
prêts à se "louer" pour trois fois rien afin que leur famille ne meure pas de faim.
Mais rien n'est oublié aux yeux de celui qui sonde les coeurs et les reins de
chaque individu, qui connaît chacune de nos motivations, que l'on soit patron ou
ouvrier ! Dieu sait et n'oublie pas !

Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les
avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus aux oreilles du
Seigneur des armées. Jacques 5: 4 (v. Bible annotée)

Si le Seigneur Jésus a pris soin de nous rappeler ce qui s'est passé au temps de
Noé et de Lot, c'est pour que nous prenions conscience que bientôt il va revenir
chercher les siens, ceux qu'il a rachetés par son précieux sang.
Ces avertissements solennels ne manquent pas dans la Bible, alors..., préparons-
nous, soyons prêts pour le jour glorieux de son retour et de l'enlèvement des
croyants fidèles. Soyons d'autant plus attentifs puisque nous sommes conscients
qu'il y a de plus en plus de signes qui correspondent aux paroles prophétiques
qu'il nous a laissées.

Ce qui m'a particulièrement interpellé dans ces paroles, c'est qu'il demande à ce
que l'on se souvienne spécialement de Mme Lot (Luc 17. 32) plutôt que de son
mari.

"Souvenez-vous de la femme de Lot"

Lot, nous le savons déjà, fut sauvé parce qu'Abraham avait intercédé auprès de
l'Éternel pour que la ville de Sodome soit épargnée si 10 justes s'y étaient
trouvés. Parce que Lot fut le seul à être déclaré juste, la cité fut détruite.

Lot fut le seul juste, le seul considéré comme juste !


Le seul homme qui tourmentait son âme à cause du péché qui l'environnait !
Même si son comportement laisse à désirer, nous n'avons pas le droit de lui ôter
les qualités que Dieu lui reconnaît. Nous en avons d'autant moins le droit, qu'il
n'avait pas la connaissance que nous possédons au travers des Saintes Écritures.
Notre responsabilité est donc bien plus grande que la sienne quant à notre
conduite face aux péchés d'autrui et à ceux qui nous pourrions tolérer dans notre
vie.
Lot tourmentait son âme... !
Que faisons-nous face à la baisse de moralité générale ?
Que faisons-nous lorsque le Saint-Esprit met en évidence que quelque chose doit
changer dans notre vie ?

Lot fut le seul juste, mais le Seigneur Jésus nous demande de regarder à la
conduite de sa femme qui, placée dans les mêmes circonstances que son mari,
tomba sous le jugement de Dieu.

Bien sûr il n'est pas question de mettre en avant une particularité féminine ayant
trait à son caractère, mais de s'intéresser à son comportement ! Au comportement
de quelqu'un, homme ou femme, qui ayant hérité du salut, est invité à suivre les
instructions que le Seigneur a données s'il veut arriver à bon port.

La semaine précédente, nous avons vu que nous pouvions tous être des Lot. Que
nous en avions été chaque fois que nous discutions la volonté de Dieu ou que
nous lui demandions de faire des dérogations à sa Parole en raison de nos
circonstances particulières.
Quant à Mme Lot..., nous ne savons pas grand-chose d'elle sinon qu'elle a
bénéficié de la bénédiction qu'il y avait sur son mari.
En cela nous constatons que si l'un des conjoints s'applique à marcher dans les
voies de Dieu, sa maison toute entière est sous la protection du Seigneur !

... le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est
sanctifiée par le frère ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que
maintenant ils sont saints.
Que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras
ta femme ? 1 Corinthiens 7: 14-16 (v. L. S)

Relevons bien qu'il est question de mari et de femme, pas de fiancé (e) qui
convolerait avec un (e) conjoint (e) incroyant (e) !

La bénédiction qui accompagne le croyant, et dont toute la maisonnée bénéficie,


reste une bénédiction personnelle.
Elle n'accompagnera celui qui quitte le foyer que s'il accepte lui aussi de marcher
dans les voies du Seigneur.

Les filles de Lot..., celles qui étaient mariées, n'étaient plus sous la bénédiction
que recevait la maison paternelle, aucun des anges ne les a prises par la main
pour les sauver de l'enfer de feu et de soufre qui s'abattit sur Sodome !

Elles ont eu l'opportunité de se joindre à ceux qui allaient être sauvés, mais elles
n'ont pas profité de la grâce ! Par contre, les filles qui habitaient sous le toit de
leur père, ont été sauvées ainsi que leur mère !

Notons que si toute la maison de Lot a été sauvée, le salut restait personnel !
Chacun devait s'enfuir pour sauver sa propre vie en obéissant simplement à
la parole donnée par les envoyés de Dieu !
Celui qui restait sur place mourrait à coup sûr (Genève 19: 17) !
Quant à celui ou celle qui regarderait en arrière..., sa désobéissance lui ferait
prendre un risque dont il ignorait alors les conséquences.

Apprenons que nous n'avons pas besoin de tout connaître à l'avance pour
savoir si nous allons obéir ou non à tel commandement du Seigneur !
L'avertissement, à lui seul, laisse entrevoir qu'il y aura des conséquences plus ou
moins désastreuses si l'on n'y prête pas attention.
Si ces quatre personnes, sauvées de la condamnation par grâce, n'ont pas subi le
châtiment du feu, chacune d'entre elles doit quand même prouver que le salut qui
lui a été accordé est pleinement accepté.
Elle doit le démontrer par sa conduite en poursuivant sa route selon les
instructions données. S'en détourner aura de graves conséquences ! (relire le
chapitre 19 de la Genèse)

L'imagerie populaire nous présente souvent Lot et ses deux filles courant vers la
cité de refuge tandis que sa femme, tournant la tête en arrière, regarde la cité de
Sodome s'embraser.
Or ce n'est pas ce que la Bible dit !

Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar.


Alors l'Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et
du feu, de par l'Éternel. Genèse 19: 23-24 (v. L. S)

En lisant le verset précédent, un des anges a bien précisé qu'il ne ferait rien avant
que Lot ne soit arrivé dans la petite ville de Tsoar :

Hâte-toi de t'y réfugier, car je ne puis rien faire jusqu'à ce que tu y sois arrivé.
Genèse 19: 22

Ainsi toute la famille se trouvait à l'abri dans le lieu choisi par Lot et non par
l'Éternel. C'est à ce moment-là, à l'instant où ils franchissaient les portes de la
ville de refuge, que son épouse regarda en arrière.
Elle était en sécurité, à l'abri de la colère de Dieu, tout comme nous pouvons
l'être une fois que nous nous sommes engagés dans le chemin étroit qui conduit à
la Vie éternelle.
Elle était en sécurité, mais il faut croire que ce qu'elle avait sous les yeux n'était
pas comparable à ce qu'elle avait quitté. Les choses anciennes qu'elles avaient
connues n'étaient pas comparables à ce que ses yeux découvraient en
franchissant les portes de Tsoar.
Cette petite cité n'avait pas la magnificence du monde qu'elle avait quitté, aussi
lorsqu'elle fit la comparaison, lorsqu'elle se souvînt des richesses de Sodome, de
son ancien train de vie, elle ne put s'empêcher de montrer que son coeur était
encore attaché à son passé. Elle se détourna du commandement de Dieu et
regarda en arrière malgré l'interdiction.

Le chemin étroit qui nous mène au Royaume de Dieu n'a rien de comparable au
chemin spacieux qui mène à la perdition.
Épreuves et luttes ne manquent pas pour celui ou celle qui a décidé de suivre
Jésus ! Souvent méprisé injustement, l'enfant de Dieu connaît des moments
difficiles qu'il n'aurait jamais connus s'il était resté dans le monde qui l'a vu
naître.

"Souvenez-vous de la femme de Lot" ! Souvenons-nous d'elle chaque fois que


la tentation nous harcèle et que l'ennemi de nos âmes nous incite à :

- ralentir notre marche,


- nous arrêter,
- regarder en arrière,
- soupirer à ce bon vieux temps...
- ... puis à faire demi-tour pour satisfaire les désirs de la chair tout en gardant un
esprit de religiosité.

Un regard nostalgique sur la vie que l'on a abandonnée, un regard empreint de


regrets et voilà que la vie nouvelle qui s'ouvrait devant nous a perdu de son
attrait. Voilà que les promesses de Dieu perdent de leur saveur et que les valeurs
sont renversées.

Souvenons-nous des Hébreux dans le désert soupirant après le temps où ils


étaient esclaves, regrettant les avantages matériels qu'ils ne trouvaient plus sur le
chemin qui les conduisait pourtant dans le pays de la promesse, là où coulaient le
lait et le miel, là où il y avait une abondance réservée pour le peuple que Dieu
s'était acquis :

Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous
coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des
aulx.
Maintenant, notre âme est desséchée : plus rien ! Nos yeux ne voient que de la
manne.... Nombres 11: 5-6 (v. L. S)

Que ne sommes-nous morts par la main de l'Éternel dans le pays d'Égypte,


quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à
satiété ? Exode 16: 3 (v. L. S)

Les désirs de la chair, les désirs de vouloir retrouver les plaisirs plus ou moins
malsains du temps passé - celui où l'on vivait sans Dieu - finiront par nous
conduire aussi à la perdition, car au lieu de contribuer à notre sanctification, ils
favorisent une lente "désanctification" dont un des signes extérieurs est
l'immobilisme de la statue.
La sanctification est une marche qui nous fait aller de l'avant, elle n'est pas un
oreiller de paresse où l'on attend simplement que le temps passe.

Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d'entre les morts, Et Christ t'éclairera.
Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection (avec prudence,
retenue, sagesse) , non comme des insensés... Ép hésiens 5. 14 (v. L. S)

Souvenons-nous de la femme de Lot, elle qui a bénéficié de la grâce, elle qui


s'est mise en route, qui s'est retrouvée à l'abri de la colère de Dieu et qui
pourtant a perdu la vie à cause d'une "simple" désobéissance.

Comment a-t-elle pu imaginer que la Parole de Dieu, rapportée par les anges
concernant la destruction de Sodome, Parole qui s'exécutait derrière son dos,
n'aurait pas aussi son effet si elle-même ne respectait pas la volonté de l'Éternel ?

Nos petites transgressions volontaires pèsent considérablement lourd dans la


balance de la justice divine.
Autant le poids de nos péchés pardonnés est impressionnant, autant nos
désobéissances volontaires et entretenues seront à charge contre nous.

À nos yeux, Mme Lot semble n'avoir pas commis un aussi grand péché que celui
des habitants de Sodome, néanmoins le Seigneur Jésus nous demande de nous
souvenir de sa conduite afin que nous ne tombions pas sous le même jugement
qu'elle.

La désobéissance, petite ou grande, est une infraction grave dont les


conséquences ne seront véritablement connues que dans l'éternité.

Les "j'aurai dû" et les regrets ne serviront alors à rien ! C'est aujourd'hui, c'est
MAINTENANT que doivent se prendre les décisions : obéir ou non à ce que
Dieu nous demande !

Nous savons avec certitude que : "le salaire du péché, c'est la mort" (Romains 6.
23) ; que "l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra" (Ézéchiel 18: 20) - dès lors,
nous en savons suffisamment pour ne pas pécher volontairement ... en
connaissance de cause.
Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement... Il y aura des
Sodomites, des Mrs Lot et des Mmes Lot, mais c'est de la femme de Lot dont
nous devons nous souvenir puisque le Seigneur Jésus nous demande de le faire.

Détournons la tête de notre passé, des plaisirs du monde, de toutes ces activités
auxquelles notre Sauveur ne pourrait pas participer.
Apprenons à garder les yeux fixés sur lui et sur le but à atteindre afin que les
choses de la terre pâlissent peu à peu et qu'elles deviennent de plus en plus
petites en raison de notre éloignement d'elles.

Plus nous marcherons dans la sanctification, moins le monde et ce qu'il contient


auront de valeur pour nous, et moins nous aurons la tentation de regarder en
arrière.

Si nous devons avoir quelques regrets concernant la vie passée, que ce soit celui
de n'avoir pas connu plus tôt la grâce de Dieu, celui d'avoir été de piètres
serviteurs ou servantes du Seigneur.

"Rachetons le temps car les jours sont mauvais" (Éphésiens 5: 16).


Obligeons-nous à regarder droit devant nous et n'hésitons pas à reprendre nos
lectures bibliques, nos prières lorsque, à un moment ou un autre, nos pensées
nous ont fait quitter la présence de Dieu. Ce sera déjà un bon exercice qui
contribuera à nous discipliner afin que nous perdions la fâcheuse habitude de
regarder à nos propres intérêts plutôt qu'à ceux de Christ et de son Royaume, de
regarder en arrière et non devant soi!

Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au


royaume de Dieu. Luc 9: 62 (v. L. S)

***

... ne vous détournez pas de l'Éternel, et servez l'Éternel de tout votre coeur.
Ne vous en détournez pas ; sinon, vous iriez après des choses de néant, qui
n'apportent ni profit ni délivrance, parce que ce sont des choses de néant. 1
Samuel 12: 20-21 (v. L. S)

Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous n'ait un coeur mauvais et


incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant.
Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on peut
dire : Aujourd'hui ! afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse par la séduction du
péché. Hébreux 3: 12-13 (v. L. S)

***

Souvenez-vous de la femme de Lot :


Sauvée par grâce et perdue par une "simple" désobéissance !

J-M Ravé 14 février 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

Vous pouvez retrouver ce message sur : http://www.regard.eu.org/


Savoir choisir ce que Dieu appelle "la bonne part"

Crains Dieu et observe ses commandements. C'est là ce que doit faire tout
homme. Ecclésiaste 12. 13 (v. L. S)

(Mais) tous... cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ.


Philippiens 2: 21 (v. L. S)

"Le soleil se levait sur la Terre" tandis que Lot et une partie de sa famille
entraient dans Tsoar, cette petite ville de refuge qu'il avait choisie alors que
l'Éternel lui proposait de s'enfuir dans la montagne.
Un peu plus tard, mais de bon matin quand même, "Abraham se leva... pour
aller au lieu où il s'était tenu en présence de l'Éternel" (Genèse 19: 27).

L'Éternel ne l'attendait pas, mais l'accomplissement de SA parole était manifeste.


De l'endroit où il était installé, il pouvait voir toute la plaine recouverte d'une
fumée semblable à la fumée d'une fournaise. C'est ainsi qu'il comprit qu'il n'y
avait pas eu 10 justes dans la ville et qu'en conséquence elle avait été détruite à
cause de son ÉNORME péché (Genèse 18:20).

Sodome et Gomorrhe ont été détruites selon la Parole du Seigneur, non


seulement elles, mais aussi la plaine environnante et tout ce qu'elle contenait,
plantes y compris : "Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des
villes, et les plantes de la terre" (Genèse 19: 25).

Si cette "histoire" de la Bible est connue de beaucoup, malheureusement, elle est


souvent prise comme une légende dont on ne saisit pas le message que Dieu a
laisser aux hommes pour qu'ils en tirent instruction : Sodome et Gomorrhe sont
donnés comme exemple aux impies à venir (2 Pierre 2: 6).

Si ces villes n'existent plus, s'il n'y a plus aucune vallée verdoyante pour tenter
les voyageurs de poser leurs bagages dans cette région devenue inhospitalière,
l'esprit de Sodome n'en a pas moins survécu à cette terrible catastrophe tout
comme la méchanceté des hommes n'a pas été noyée lors du déluge au temps de
Noé.
"Dieu a fait les hommes droits ; mais ils ont cherché beaucoup de détours",
nous rapporte Salomon dans l'Ecclésiaste (7: 29). Un constat accablant pour la
race humaine qui est appuyé par une autre vérité incontournable :

Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le


connaître ? Jérémie 17: 9 (v. L. S)

C'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères,
les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Matthieu 15. 19
(v. L. S)

Face à cette vérité accablante, on peut s'étonner de ce que "Dieu a tellement


aimé le monde" au point de sacrifier la vie de son Fils pour nous - pour toi et
pour moi !
Comment a-t-il pu nous aimer, nous, misérables pécheurs ?
Comment a-t-il pu nous aimer alors qu'il n'y avait rien de bon en nous ?

Pourtant il nous a bel et bien aimés et il nous aime encore, désirant toujours
sauver l'humanité d'une autre fournaise qui attend ceux et celles qui auront
refusé la grâce et le salut comme les ont refusés les gendres de Lot et leurs
épouses ! Ceux et celles qui auront refusé cet amour incompréhensible et
pourtant si réel !

L'histoire de Lot nous apprend que les liens familiaux ne sont d'aucune utilité
lorsqu'il est question du salut : chacun doit prendre ses responsabilités !
Lot aimait toutes ses filles, mais seulement deux ont échappé à la fournaise :
"Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici... "(Genèse 19:
15). Celles qui se trouvaient "ici" pas les autres, pas celles qui avaient refusé
d'être sauvées ! "Ici", parce qu'ailleurs la grâce de Dieu avait été refusée !
( "ici présentes" - v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

"Dieu a tellement aimé le monde..." Amour incontestable, mais amour qui ne


fera jamais écran à sa sainteté et à sa justice !
Ton choix sera respecté jusqu'au jour du jugement.
Ta vie te sera rappelée afin que tu comprennes bien que tu auras été toi-même,
par ta conduite à l'égard de la Parole de Dieu et de son Auteur, l'artisan de ton
bonheur ou de ton malheur éternel!
Les anges viendront séparer les méchants d'avec les justes, et ils les jetteront
dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Avez-vous compris toutes ces choses ? Matthieu 13: 49-51 (Paroles et sérieux
avertissement du Seigneur Jésus - v. L. S)

Aujourd'hui encore, en raison de certains choix, la même question pourrait être


posée par le Seigneur lorsqu'il voit comment SA Parole est prise à la légère.
Peut-il encore se faire comprendre, se faire entendre si l'on ne prend pas le temps
de réfléchir, de méditer ses enseignements ?
Peut-il encore être écouté s'il se trouve derrière la porte en frappant afin de
pouvoir entrer dans l'Église de la fin des temps (Apocalypse 3. 20) ?
Avons-nous compris toutes ces choses, nous qui sommes invités à marcher avec
lui pour de bon ?

Suivre le Seigneur et porter son joug ! C'est ce que nous devons faire si nous
avons bien compris comment fonctionnera le système de sélection divin.

- Certains ressusciteront pour la vie éternelle dans le Royaume de Dieu.


- D'autres ressusciteront aussi, mais pour la perdition éternelle, pour le
jugement !

Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait
le mal ressusciteront pour le jugement. Jean 5: 29 (v. L. S)

C'est Jésus, le Fils de Dieu, celui à qui tout jugement a été remis entre ses mains,
qui l'affirme (Jean 5: 22) ! Ne méprisons donc pas ses avertissements et portons
donc le joug de Christ sur notre vie afin d'être certains d'aller dans la bonne
direction.
Ne cherchons pas à le suivre de loin afin de mettre un peu plus de distance entre
lui et nous ou bien à changer de chemin si une de ses paroles venait à contrarier
notre façon de "croire".

Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ;
qui peut l'écouter ?
.... Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus
avec lui. Jean 6: 60 & 66 (v. L. S)

Suis-je un disciple docile pour me laisser conduire par mon Sauveur et


SEIGNEUR, marchant dans l'empreinte de ses pas, seule place où j'ai l'assurance
que le terrain ne se dérobera pas sous les miens ?

Suis-je un disciple indocile mélangeant ma façon de penser à celle du Sauveur,


gardant ce qui me plaît dans son enseignement et écartant tout ce qui m'agace,
démontrant ainsi que je reste le seigneur de ma vie ?

Sans doute ai-je déjà manifesté de la rébellion, du mécontentement, sans doute


ai-je souvent murmuré, mais je suis obligé de constater que le fait de marcher de
bon coeur dans l'obéissance permet d'avoir une paix que les soucis de la vie et du
monde qui nous entoure, ne peuvent perturber.

La voie du Seigneur est parfaite. Jamais il ne poussera ses enfants à prendre un


chemin où il ne les accompagnera pas ! Jamais il n'obligera un racheté à
s'engager dans un chemin de perdition comme certains ont osé le dire en
prétendant que SA voie n'était pas droite !

Vous dites : La voie du Seigneur n'est pas droite. Écoutez donc, maison d'Israël !
Est-ce ma voie qui n'est pas droite ? Ne sont-ce pas plutôt vos voies qui ne
sont pas droites ? Ézéchiel 18: 25 (v. L. S)

Sans avoir été jusqu'à cette extrémité, Lot a toujours eu de la peine à saisir la
volonté de Dieu pour lui et sa famille quoiqu'il ait su se préserver de la souillure
qui l'environnait.

Son "meilleur" pour lui ne ressemblait pas au "meilleur" que Dieu désirait lui
donner !
La voie qu'il voulait prendre, une fois en dehors de Sodome - et qu'il lui fut
permis de prendre - fut certainement la cause de bien des larmes même si
l'Écriture ne le dit pas explicitement.
Pour la seconde fois, Lot fit un choix instinctif (la première fois, c'était lorsqu'il
choisit d'aller planter ses tentes dans les environs de Sodome).
Pour la seconde fois il ne choisira pas la bonne part, celle de faire la volonté
de Dieu. Il en subira encore les conséquences.
Même si au premier abord Tsoar semblait être un lieu convenable pour lui, il
réalisa, un peu tard, que Dieu avait raison et qu'il était préférable de faire sa
volonté en allant dans la montagne.

Combien de fois nous sommes-nous écarté un moment de la volonté de Dieu


pour faire la nôtre en croyant que notre façon de raisonner était plus sage que la
sienne. Pourtant, il était le seul à connaître l'avenir et à savoir pourquoi nous
devions passer par le chemin qu'il nous avait tracé !

C'est bien parce que le coeur est tortueux par-dessus tout, qu'il nous arrive
encore d'avoir envie de marcher comme nous l'entendons tout en prenant la
précaution de prier ! Prier afin que nous soyons bénis et gardés dans ce que nous
avons décidé d'entreprendre.

Mais ce n'est pas au Seigneur de suivre les hommes dans leurs entreprises !
Il leur a déjà "couru" après pour leur offrir le salut !
Maintenant c'est aux disciples de suivre le Seigneur et non l'inverse.

Dieu ne bénit pas mes voies parce que simplement je le prie pour qu'il
me suive là où j'ai envie d'aller !

Par contre...

Il m'invite à le suivre pour être béni dans les voies bénies qu'il a
choisies pour moi !

La volonté parfaite de Dieu, c'est que nous prêtions attention à SA Parole, au


chemin qu'il nous indique : "Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois
suivre" (Psaume 32: 8). Seule façon pour être conseillé et gardé selon la suite du
verset, car les rachetés doivent avoir une conduite différente de celle des païens.
Aucun des membres de la famille de Lot, de ceux qui avaient été sauvés, ne
devait regarder en arrière, c'était l'ordre formel donné par les messagers de Dieu.
Quant aux habitants de Tsoar ils ont pu, sans conséquence, voir le feu du ciel
descendre sur Sodome.

Ainsi, nous devons comprendre qu'il y a des activités que nous ne pouvons plus
pratiquer, des émissions que nous ne pouvons plus regarder à la TV, des
rencontres mondaines auxquelles nous ne pouvons plus participer.

... puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute
votre conduite... 1 Pierre 1. 15 (v. L. S)

... frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste,
tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce
qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées. Philippiens 4. 8
(v. L. S)

Le Seigneur est toujours là où il s'attend à nous trouver, là où il nous a


demandé d'être, et dans la compagnie qu'il a choisie pour nous.
Dans le jardin d'Éden, l'Éternel cherchait Adam et Eve parce qu'ils n'étaient plus
à la place où ils auraient dû se trouver. Leur mauvaise fréquentation et l'attention
qu'ils avaient prêtées à certaines paroles, les ont conduits à commettre le péché à
cause... d'une "simple" désobéissance !

L'Éternel était-il à Tsoar ? Attendait-il la famille Lot dans ce lieu ?


Sans se tromper, nous pouvons répondre par la négative puisque ce n'était pas le
lieu de rendez-vous fixé initialement.
Nous pouvons encore répondre par la négative, car là où se trouve le Seigneur, là
le racheté est heureux, à l'aise, ce qui n'était pas le cas pour Lot qui quitta Tsoar
parce qu'il "craignait d'y rester", nous dit la Genèse.

Quand il (le Seigneur) est à ma droite, je ne chancelle pas ! Psaume 16: 8 (v.
L. S)

Lot n'avait pas encore choisi la bonne part ! La choisira-t-il en élisant domicile
dans une caverne ?

L'Éternel était-il dans la caverne où Lot décida de s'installer après avoir


quitté cette petite ville ?
Une caverne, dans la Bible, est rarement un lieu d'habitation, excepté pour les
morts ! (Sans oublier les morts spirituels qui se font des "cavernes" à leur façon
afin d'accomplir leurs mauvaises oeuvres loin de la lumière.)
Elle est aussi un repaire pour les brigands (Jérémie 7: 11).
Elle est encore un refuge pour ceux qui fuient les hommes et un refuge
(trompeur) pour ceux qui fuient la colère de Dieu.

Si nous réfléchissons un peu, Lot n'était pas à sa place. Il aurait dû être sur la
montagne près de son oncle qui l'attendait certainement.
N'aurait-il pas été bien accueilli par celui qui l'avait déjà libéré lorsqu'il était
prisonnier (Genèse 14: 12 et suivants), celui qui avait intercédé afin qu'il soit
sauvé et dont la prière fut exaucée in extremis ?
Abraham aimait Lot, Dieu aimait Abraham, mais Lot, qui aimait-il ?

Si dans le passé Abraham et Lot ont été obligés de se séparer en raison de leurs
biens considérables (Genèse 13: 5 et suivants), aujourd'hui, Lot n'ayant plus rien,
plus de troupeaux, plus de serviteurs, il y avait place pour lui auprès de son
oncle.
Il aurait pu revivre sous les tentes, retrouver une place dans la société, trouver
des maris pour ses deux filles.
Il aurait pu être le fils prodigue de la parabole, il aurait pu..., mais ce ne fut
pas son choix. Dommage, car, quelque temps après, au chapitre 20, Abraham
allait quitter la région pour descendre dans le midi, laissant ainsi derrière lui
toute la montagne à disposition.

Lot avait marché avec son oncle durant 4 ans environ, quatre années durant
lesquelles il eut un exemple de foi sous les yeux, mais il vécu presque 20 années
dans Sodome.
C'est dans cette ville impie qu'il construisit sa vie, son foyer, qu'il se fit une place
au soleil en devenant un notable. Aux yeux de plusieurs il avait réussi, mais
l'Écriture nous engage à regarder la fin d'une chose plutôt que son début
(Ecclésiaste 7. 8). Où en sommes-nous dans notre marche avec le Seigneur ?
Ci-dessous, voici la chronologie des événements montrant que Lot à bien vécu
une vingtaine d'années dans Sodome ("Résumé chronologique de l'Ancien
Testament" - Benjamin Green")

1921 (avant Jésus-Christ)


Abram âgé de 76 ans, quitte Charan avec Saraï et Lot.
1918
Il se sépare de Lot, dont les bergers se disputent avec les siens.
1917
Lot se rend à Sodome.
1913
Lot est fait prisonnier
1898
Abram à 99 ans et Ismaël à 13 ans, sont circoncis.
Lot reçoit la visite de deux anges à Sodome.
Destruction de Sodome et Gomorrhe par le feu et le soufre.

Combien de personnes sont-elles comme Lot? Combien ont-elles construit leur


vie loin de Dieu tout en gardant une certaine moralité ?
Combien de croyants ont-ils choisi de vivre à l'écart, loin des rassemblements où
frères et soeurs dans la foi se réunissent pour louer Dieu et témoigner de son
amour ? Combien sont-ils encore debout aujourd'hui et actifs pour l'avancement
du Royaume de Dieu ?

La vie de Lot nous apprend qu'il y a des occasions perdues qui ne peuvent plus
se rattraper et que certaines décisions prises auront des répercutions qui
laisseront d'amers souvenirs.

Décidément, les voies de Dieu ne sont pas les nôtres !


Et comme nos choix sont trop souvent différents des siens, nous en subissons la
peine jusqu'au moment où nous acceptons de nous plier à SA volonté.
Comme il n'y a rien de nouveau sous le soleil, et comme le coeur de l'homme n'a
pas changé, ne soyons pas surpris si le Seigneur nous fait dire :

Certainement mon peuple est fou, il ne me connaît pas ; Ce sont des enfants
insensés, dépourvus d'intelligence ; Ils sont habiles pour faire le mal, mais ils ne
savent pas faire le bien. Jérémie 4. 22 (v. L. S)

Ils ont toujours un coeur qui s'égare. Ils n'ont pas connu mes voies. Hébreux 3:
10 (v. L. S)

Un peuple mis à part pour servir l'Éternel !


Un peuple racheté qui ne prête pas attention aux paroles de son Dieu !
Un peuple qui n'a pas choisi la bonne part comme l'avait choisie Marie
lorsqu'elle était au pied du Seigneur Jésus pour écouter SA parole !

Puissions-nous toujours choisir la "bonne part" lorsqu'il y a des choix à


faire ! Nos choix servent de témoignages visibles ou invisibles pour montrer aux
hommes ainsi qu'au monde spirituel, à qui nous appartenons réellement.

Les choix de Lot - quoiqu'il ne se soit pas souillé comme les habitants de
Sodome - n'ont pas été à la hauteur de la crainte de l'Éternel qu'il avait dans son
coeur.

Crainte de faire le mal ? Oui !


Mais à part cela, nous ne voyons aucun désir de rechercher l'Éternel pour
connaître sa volonté. Cela nous aide à comprendre pourquoi le Seigneur l'a sauvé
pour faire plaisir à Abraham, l'ami de Dieu et non pour sa conduite personnelle.

Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d'Abraham ; et il fit


échapper Lot du milieu du désastre... Genèse 19: 29 (v. L. S)

Fort et faible à la fois, il fut un bon exemple pour montrer que l'on peut résister
au mal qui nous environne et un triste modèle quant aux choix qu'il a été conduit
à faire.
Comment un homme, qui a pu résister à la pression du péché qui l'environnait, a-
t-il pu se laisser séduire, deux soirs de suite, par la boisson qu'on lui présentait ?
Comment a-t-il pu se laisser manipuler par ses deux filles qui l'ont poussé à boire
plus que de raison ?
Deux filles incestueuses dont la conduite est doublement condamnable !

Malheur à celui qui fait boire son prochain, A toi qui verses ton outre et qui
l'enivres, Afin de voir sa nudité ! Habacuc 2: 15

Nous aimons les belles histoires qui se finissent bien, malheureusement cette
histoire-là, cette tranche de vie sortie de la Genèse, se termine sur une faillite
totale puisque tout a été perdu : biens, épouse et moralité !
Et c'est ainsi qu'on n'entendit plus parler de la famille de Lot, si ce n'est de ses
descendants qui devinrent les ennemis du peuple de Dieu !

Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera
point ôtée. Luc 10: 42 (v. L. S)

Lot, en choisissant lui-même sa voie, n'a fait que des choix malheureux qui l'ont
conduit à la ruine dans tous les domaines de sa vie !

Abraham s'est laissé conduire par Dieu "sans savoir où il allait" (Hébreux 11:
8), sa vie fut une telle réussite que ceux et celles qui marchent par la foi comme
il a lui-même marché deviennent la postérité de ce patriarche : "si vous êtes à
Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse"
(Galates 3: 29).

***

Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à
Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos
pensées en Jésus-Christ. Philippiens 4: 6-7 (v. L. S)

Sois mon appui, pour que je sois sauvé, Et que je m'occupe sans cesse de tes
statuts ! Psaume 119:117 (v. L. S)

Celui qui craint l'Éternel possède un appui ferme,


Et ses enfants ont un refuge auprès de lui.

La crainte de l'Éternel est une source de vie,


Pour détourner des pièges de la mort.
Proverbes 14: 26-27

J-M Ravé 21 février 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

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