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Dossier Technique

A. Description Illustration du process Polystorm :

1. Principe
1.1 Généralités
Les produits Polystorm entrent dans le cadre de la réalisation d'ou-
vrages tels que définis dans le guide "Les Structures Alvéolaires Ultra
légères (SAUL) pour la gestion des eaux pluviales"(décembre 2011).
Les modules Polystorm PSM1A et PSM4 fabriquées par la société
POLYPIPE sont conçus pour créer des bassins enterrés en vue
d’optimiser la gestion des eaux pluviales de ruissellement, dans le
domaine des travaux publics et du génie civil.(cf figure 1)
Les modules de la gamme Polystorm permettent de par leur dimen-
sion une manutention aisée et une optimisation géométrique des
ouvrages à réaliser.
Les ouvrages réalisés à partir de ces modules et de différents acces-
soires permettent d’assurer les fonctions suivantes :

Fonctions de service :
Les fonctions de service assurées par les ouvrages réalisés au moyen
des modules Polystorm PSM1A et PSM4 sont le stockage et/ou l'infil-
tration : 1.2 Domaine d’utilisation
- Le stockage des effluents lorsque l’ouvrage est enveloppé dans Ces ouvrages peuvent être mis en œuvre sous chaussée, trottoirs,
une géomembrane étanche. accotements et espaces verts, avec ou en l'absence de nappe phréa-
tique, sous réserve que :
- L’infiltration si la structure est enveloppée dans un géotextile.
• les hauteurs minimales de recouvrement soient de :
Fonctions techniques :
- 0,50 m sous espaces verts,
Les fonctions techniques assurées par les ouvrages réalisés à partir - 0,60 m sous chaussée à trafic léger (PTAC ≤ 6t),
des modules Polystorm PSM1A et PSM4 sont : - à définir selon le cas pour une chaussée à trafic lourd,
Recueil et la restitution : • la Profondeur maximale de pose est de 3.20 m selon la nature du
- Ces deux fonctions sont réalisées au moyen de composants an- remblai, et des charges de surface (sous espaces verts ou sous
nexes comprenant des regards, boîtes ou puits d'inspection mi- chaus-sée à trafic léger) et la nature du trafic.
sent en œuvre en périphérie ou au droit de l’ouvrage ainsi que
des pièces d'interface intégrées aux modules telles que les La hauteur de l’ouvrage et la profondeur de pose peuvent être aug-
plaques de raccordement. mentées en cas de dispositions constructives particulières.
- Dans cas d’ouvrage étanche le débit de fuite de l’ouvrage (débit Dans le cas d’implantation d’un ouvrage de rétention en présence de
d’évacuation) est fonction de la hauteur de remplissage du bassin nappe phréatique une étude spécifique sur les risques de flottation et
et du diamètre intérieur de l’orifice d'évacuation au réseau. sur les charges exercées par la nappe doit être réalisée.
-

Le calcul de l’orifice est donc réalisé à partir du débit de fuite Les modules Polystorm sont destinés aux applications relevant du
souhaité et du marnage maximum de l’ouvrage. domaine des travaux publics et du génie civil mais ils peuvent cepen-
Les canaux de diffusion composés des modules complémentaire Polys- dant être utilisés en application privative (assainissement pluvial
torm inspect PSM4 permettent de distribuer l'effluent à l'intérieur de individuel)
l'ouvrage.
Structurelle : 1.3 Les différents modules
- Le caractère structurant des modules permet de conserver un La gamme Polystorm comprend différents modules pouvant être utilisés
usage du sol en surface. de manière combinée pour assurer les différentes fonctions de l'ou-
Accessibilité : vrage.

- L'accessibilité à la structure interne de l'ouvrage s'effectue au Les ouvrages réalisés comprennent des modules de base Polystorm
moyen de regards, boîtes ou puits d'inspection, connectés aux PSM1A (cf figure 2.1) et des modules complémentaires Polystorm
modules complémentaires inspect PSM4. inspect PSM4 (cf figure 2.2).

Ventilation : Ces modules de mêmes dimensions nominales permettent d’être con-


nectés aux ouvrages d'injection ou de restitution.
- L'ouvrage doit permettre l'équilibrage de la pression de l'air lors
de phases de remplissage et de vidange. L’architecture des modules est basée sur un système à colonnes verti-
cales.
Les modules munis d’accessoires permettent le raccordement au réseau
d’entrée, de sortie et de ventilation.

1
1.31 Les modules de base Polystorm PSM1A 1.45 Plaque évent

Le module de base Polystorm PSM1A : Les éléments de ventilation PSMFA 110 ou PSMFA 160 comprennent
une plaque munie d'une emboîture fixée sur la partie supérieure des
- permet d'assurer la fonction de stockage et possède sur ces deux modules (Voir figure 5.1 à5.3). Ce dispositif permet le raccordement
faces latérales des empreintes permettant la connexion d’un tube de l’ouvrage à des canalisations PVC DN110 ou 160.
lisse DN 160 (Voir figure 2.1).
- L’indice de vide des modules de base et au moins égal à 95%, ce
qui se traduit par une capacité de stockage des eaux pluviales de
190 litres pour un volume brut de 200 litres. 2. Mode de fabrication et matériaux
- Le module assemblé est composé de deux bases, associées à une
plaque intermédiaire. Les dimensions sont 1m x 0.5m x 0.4m. 2.1 Mode de fabrication
1.32 Les modules complémentaires Polystorm inspect PSM4 2.11 Modules Polystorm

Le module complémentaire Polystorm inspect PSM4 (Voir figure 2.2). La fabrication des modules est réalisée par procédé d’injection, mou-
lage de deux bases identiques et une plaque intermédiaire.
- Ces modules sont connectés aux regards, boîtes d'inspection ou
puits d’accès, ce qui permet d'assurer les fonctions d’entretien du Ces deux bases et la plaque intermédiaire sont ensuite assemblées
bassin (inspection et hydro-curage). par une presse en usine pour constituer le module fini.
- L’indice de vide des modules complémentaire inspect et au moins Illustration de l’assemblage d’un module :
égal à 94%, ce qui se traduit par une capacité de stockage des
eaux pluviales de 188 litres pour un volume brut de 200 litres.
- Le module assemblé est composé de deux bases, associées à une
plaque intermédiaire. Les dimensions sont 1m x 0.5m x 0.4m.

1.4 Les accessoires


Les accessoires à associer aux modules et permettant de faciliter la
constitution de l'ouvrage sont les suivants :

1.41 Tubulure de connexion (cf figure 3.2) 2.12 Accessoires


Les tubulures de connexion PSMSC constituent des chevilles permet- Les accessoires des modules Polystorm sont réalisés par différents
tant d'assembler les modules entre eux. procédés :
Ces composants fabriqués en polypropylène par le procédé d'injection
assurent la liaison verticale entre les modules. 2.121 Procédé de fabrication par injection
Les accessoires réalisés par injection sont :
1.42 Clips de liaison (cf figure 3. 3)
- Clips de liaisons (PSMCLIP).
Les clips PSMCLIP assurent la liaison horizontale entre les modules. - Plaque d’extrémité (PSM4EP).

Plaque de raccordement 2.122 Procédé de fabrication par extrusion


Les accessoires réalisés par extrusion sont :
Les plaques de raccordement (Voir figure 4.1) permettent de réaliser
une liaison frontale ou latérale entre l'ensemble des modules et les - Tubulures de connexion (PSMSC).
réseaux d’injection ou d'évacuation. Les plaques de raccordement
2.123 Procédé de fabrication par roto-moulage
fabriquées en polypropylène par procédé d’extrusion sont constituées
d’un assemblage à partir d’une plaque et d’une emboiture de dimen- Les accessoires réalisés par roto-moulage sont :
sions normalisées pour différents tubes. - Embase du puits accès (PSMA-T).
Ces plaques offrent la possibilité de raccorder le bassin aux canalisa- - Unités de de base (PSMA-B1).
tions suivantes :
- Canalisation PVC DN 200 (PSM4CRD200PVC). 2.2 Matière
- Canalisation PVC DN 250 (PSM4CRD250PVC).
- Canalisation PVC DN 315 (PSM4CRD315PVC). L’homologation de la matière par Polypipe est basée sur le respect :
- Canalisation PVC DN 400 (PSM4CRD400PVC). • des caractéristiques définies ci-dessous,
- Canalisation PVC DN 500 (PSM4CRD500PVC).
• de la résistance verticale en compression simple,
E- lles sont fixées au module complémentaire Polystorm Inspect PSM4 • de la résistance à la compression verticale long terme.
par une soudure réalisée en usine et sont donc parties intégrantes du
module. 2.21 Modules Polystorm

1.43 Plaque d’extrémité Polystorm PSM4 2.211 Modules de base Polystorm PSM1A
La plaque d’extrémité clipsable PSM4EP permet la connexion d’un Le module de base PSM1A est fabriqué en polypropylène à partir de
tube PVC DN 160 directement sur le module (Voir figure 2.2). résine régénérée à laquelle sont ajoutés les additifs permettant la mise
en œuvre.
1.44 Puits d’accès Polystorm
Le puits d’accès Polystorm (Voir figure 6) est un système qui offre un 2.212 Module complémentaire Polystorm inspect PSM4
accès vertical à la structure. Ce dispositif permet de réaliser
Le module complémentaire Polystorm inspect PSM4 est fabriqué en
l’entretien de l’ouvrage, tel que les opérations de visite de la struc-
polypropylène à partir de résine vierge à laquelle sont ajoutés les addi-
ture ou de curage des modules qui ne sont pas directement raccordés
tifs permettant la mise en œuvre.
aux regards (ou boîtes d'inspection).
Le puits d’accès Polystorm est composé de plusieurs éléments : 2.22 Accessoires Polystorm
- Une embase roto-moulée PSMA-T située sur la partie supérieure de
l’ouvrage. 2.221 Accessoires de connexion Polystorm
- Une canalisation en Pehd annelé (Hydrotub DN500) assurant la Les connexions (PSMSC; PSM3SC ; PSMCLIP) de la gamme Polystorm
connexion entre l’ouvrage et la surface. sont fabriqués en polypropylène à partir de résine vierge à laquelle sont
- Deux joints SRD500 assurant l’étanchéité de la canalisation annelée ajoutés les additifs permettant la mise en œuvre.
DN500.
- Un manchon (PSMA-R).
2.222 Accessoires de raccordement Polystorm
- Deux unités de base PSMA-B1 situées sur la partie inférieure de
l’ouvrage assurant la continuité entre les modules PSM4. Les plaques de raccordement ainsi que la plaque support de l'élément
- Des connecteurs PSM3SC assurant la continuité entre les unités de ventilation (PSMFA; PSM4CRD) de la gamme Polystorm sont fabri-
base (PSMA-B1). quées en polypropylène à partir de résine vierge à laquelle sont
ajoutés les additifs permettant la mise en œuvre.
- Des connecteurs PSMC assurant la continuité avec les modules
PSM4. Ces accessoires de raccordement sont façonnés à partir de plaque
extrudée à laquelle est soudé un manchon de raccordement femelle
pour des canalisations Pehd Hydrotub ou des canalisations PVC.

2
2.223 Accessoires Polystorm accès Le module de complémentaire Polystorm PSM4 a un indice de vide au
moins égal à 94% ce qui se traduit par une capacité de stockage des
Les unités de base ainsi que l’embase Polystorm accès (PSMA-T;
eaux pluviales de 188 litres.
PSM-B1; PSMA-R) sont fabriqués en polypropylène à partir de résine
vierge à laquelle sont ajoutés les additifs permettant la mise en Ces valeurs résultent des cotes hors tout, du poids des modules et de la
œuvre. densité de la matière.

2.224 Accessoires Hydrotub pour Polystorm accès 3.5 Caractéristiques mécaniques


Les canalisations à double paroi Hydrotub sont fabriquées en polyé-
thylène haute densité à partir de résine vierge à laquelle sont ajoutés
les additifs permettant la mise en œuvre. 3.51 Caractéristiques à court terme
3.511 Résistance en compression simple
La résistance en compression simple est déterminée suivant la norme
3. Description du produit XP P 16376 dans les trois directions (x, y, z) sur les modules de base
PSM1A et sur les modules complémentaire Polystorm inspect PSM4
3.1 Aspect, état de finition selon les schémas suivant :

Les surfaces internes et externes des modules et accessoires Polys- Module de base Module complémentaire
torm sont lisses et exemptes de craquelures. Polystorm PSM1A Polystorm inspect PSM1A
Les couleurs des différents modules et accessoires sont :
- Le module de base Polystorm PSM1A est de couleur noire.
- Le module de complémentaire Polystorm Inspect PSM4 est de Z
Z
couleur noire et jaune.
- La plaque de d’extrémité PSM4EP est de couleur jaune.
- Les tubulures de connexions verticales PSMSC sont de couleur
noire.
- Les tubulures de connexions verticales PSMBBS sont de couleur X
X
grise.
- Les clips de liaisons latérales PSMCLIP sont de couleur noire.
- Les plaques de liaisons PSMFA et PSM4CRD sont de couleur noire. Les caractéristiques à court terme sont les suivantes :
- Les tubulures de connexions de la base inspect PSMSC et PSM3SC
sont de couleur noire.
- Les bases inspect PSMA-B1 sont de couleur noire. Spécifications PSM1A Spécifications PSM4
- La base du puits d’accès PSM-T est de couleur noire. Para-
Caractéris- Con-
Contrainte mètres de
tiques trainte
minimale l’essai
minimale
à rupture en kN/m²
3.2 Dimensions à rupture en
kN/m²
3.21 Modules Polystorm - X sur l’une
des deux
T=23
De forme équivalente à un parallélépipède rectangle, les dimensions faces latérale 106 kN/m² 105
±2°C
sont les suivantes (Voir figure 2.1 et 2.2) : (1000 x 400
mm) Age des
Caractéristiques Module PSM1A Module PSM4 - Y sur l’une modules
des deux > 21
Longueur (mm) 1000 ± 2 mm. 1000 ± 2 mm. 102 kN/m² 169 jours
faces latérale
Largeur (mm) 500 ± 2 mm. 500 ± 2 mm. (500 x 400 mm) Vitesse
- Z sur la d’essai
Hauteur (mm) 400 ± 2 mm. 400 ± 2 mm. face supé-
30 KPa
rieure 680 kN/m² 757
/min
(1000 x 500
mm)
3.22 Canal de diffusion et d’inspection
Remarque :
Le module complémentaire Polystorm inspect PSM4 dispose d’un
- La résistance mécanique en compression simple permet de vérifier la
canal de diffusion et d’inspection. Les figures du schéma 2 indiquent
les côtes fonctionnelles de ce canal. constance de la fabrication des produits et ne permettent pas le dimen-
sionnement mécanique de l'ouvrage.
- On se référera au paragraphe 6 pour la justification du comportement
3.23 Les plaques de raccordement mécanique lors de la phase de mise en œuvre.
Les plaques de raccordement intégrées sur les modules complémen-
taires Polystorm Inspect permettent la connexion de tubes de diffé- 3.52 Caractéristiques à long terme
rentes dimensions extérieures (Voir figure 4.1).
• Les éléments permettant le raccordement de l’ouvrage au réseau La conception des modules Polystorm a été appréhendée en simula-
sont munis d'un manchon femelle : tion, par la méthode des éléments finis et en prenant en compte le
- DN/OD 200, 250, 315, 400 pour des canalisations PVC. module de flexion à long terme de la matière.
Le comportement mécanique vertical et horizontal à long terme des
• Les éléments permettant la ventilation de l'ouvrage sont munis modules est basé sur des séries d’essais de compression et de fluage.
d'un manchon femelle pour tubes PVC DN/OD 110 ou 160.
Dans chaque configuration d'essai, un minimum de trois essais de
compression et quatre essais de fluage ont été réalisés.
3.3 Masse Illustration des axes de compression :
La masse de la structure élémentaire des éléments Polystorm est dé-
terminée en multipliant le volume matière donné par CAO par la masse
volumique mesurée et contrôlée de la matière mise en œuvre.
La tolérance sur le poids est de ± 0,2 kg. Application de la charge par
plaque pleine et par platine
La masse du module est de : de Ø300mm (cf 3.52)
- 9 Kg ± 3 % pour le module de base Polystorm PSM1A.
- 11.6 Kg ± 3 % pour le module complémentaire Polystorm inspect
PSM4.

3.4 Volume utile des modules


Figure 2.2a) Illustration des axes de compression
Le volume brut des modules Polystorm est de 200 litres.
Le module de base Polystorm PSM1A a un indice de vide au moins égal L’ensemble de ces essais, consistant à appliquer différentes charges
à 95% ce qui se traduit par une capacité de stockage des eaux plu- statiques verticales et horizontales égales à un pourcentage décrois-
viales de 190 litres. sant de la force maximale en compression simple permettent de

3
déterminer la valeur de la déformation totale ainsi que la contrainte hydrologique et géologique dans lequel ces ouvrages seront mis en
maximale admissible à 50 ans. œuvre sont communiqués à la société Polypipe par le maître d'œuvre.
Les contraintes à long terme qui conduiraient, après 50 ans de mise Il est à noter que le bureau d’étude technique de Polypipe France peut
en service, à un flambement sont de : estimer à titre informatif le débit de pointe ainsi que le débit de fuite
de la zone de projet si le demandeur fourni les coefficients de Montana
Contrainte verticale Contrainte latérale local de la zone de projet. Cette estimation est réalisée sur le principe
admissible à 50 ans admissible à 50 ans de transformation pluie-débit afin de prend en compte une distribution
Caractéristiques Résistance verticale à long Résistance verticale à long temporelle de l’intensité pluviale.
terme terme
La mise en œuvre éventuelle en présence de nappe phréatique et / ou
Module PSM1A 308 kN/m2 43.1 kN/m2 zone inondable devra être précisée par le demandeur.

Module PSM4 176.1 kN/m2 43.1 kN/m2


5.2 Volume
Le volume du bassin est déterminé par le maître d'œuvre.

4. Conditionnement, manutention, stockage 5.21 Volume de fouille


Le volume de fouille est déterminé par le maître d'œuvre selon les
4.1 Conditionnement prescriptions du Guide Technique "Les structures Alvéolaires Ultra
légères (SAUL) pour la gestion des eaux pluviales-2011- IFSTTAR
Les modules Polystorm PSM1A et PSM4 sont livrés par 15 sur palette,
empilés et maintenus par des feuillards. Il est à noter que le bureau d’étude technique de Polypipe France
estime à titre informatif l’emprise des terrassements de la rétention
4.2 Manutention sur la zone de projet.
Le chargement et le déchargement des palettes ne posent pas de diffi- 5.22 Volume utile de l’ouvrage
culté particulière. Les précautions relatives à l’usage d’un chariot à
fourche doivent être respectées afin d’éviter toute détérioration des Le volume utile de stockage est déterminé par le maitre d'œuvre
pièces. Eviter les manutentions brutales et les chutes sur le sol lors du selon les prescriptions du Guide Technique "Les structures Alvéolaires
déchargement. Ultra légères (SAUL) pour la gestion des eaux pluviales (2011)".
L’enlèvement du feuillard est à réaliser de préférence directement avant Ce dernier se charge du calcul hydraulique du dispositif de stockage
la pose et à l’extérieur de la fouille de construction. et précise les modalités propres permettant de déterminer la mise en
œuvre en remplissant le formulaire avec les données géométriques
4.3 Stockage nécessaires.
Dans le cas d'un ouvrage d'infiltration, le volume net est identique au
Le stockage des palettes doit s’effectuer sur des aires planes et déga-
volume théorique maximal.
gées de tout objet pouvant endommager les produits.
Dans le cas d'un ouvrage de rétention, le volume net de l'ouvrage est
La durée maximale de stockage à l’extérieur soumis aux UV est de un
minoré du volume entre le fond de l'ouvrage et le fil d'eau de sortie.
an avec un film protecteur.
La pente du fond de bassin sera prise en compte dans ce calcul (gé-
Pour éviter les risques d’accident, il convient de ne pas empiler les néralement 0,5 %).
conditionnements l’un sur l’autre.
Sur la base des données communiquées, Polypipe France détermine
Dans le cas d’un risque de tempête, les conditionnements doivent être le nombre d’éléments nécessaires, élabore le plan de calepinage des
sécurisés. modules et accessoires nécessaires à la pose du bassin.
La sensibilité au choc des matériaux plastique augmente par temps de Il est à noter que le bureau d’étude technique de Polypipe France
gel, il convient donc d’en tenir compte lors du transport et du stockage. peut estimer à titre informatif le volume de la rétention nécessaire au
projet si le demandeur fournit les coefficients de Montana locaux de la
zone de projet. Cette estimation est réalisée à partir de la méthode
5. Etude préalable et dimensionnement des pluies.
Le volume utile de l'ouvrage doit tenir compte :
Afin d’encadrer la commercialisation des produits de la gamme Polys- - Des volumes utiles des modules de base,
torm et d’offrir un service de qualité aux clients, le service étude et - De la cote de fil d'eau en sortie (cote de fil d'eau de l'about mâle
technique de la société Polypipe France est formé pour assurer une aide en sortie),
à la prescription. - De la pente éventuelle du fond de forme,
Celui-ci dispose de différents outils pour assurer cette prescription, à - De la cote fil d'eau de l'évent (ou point haut du bassin)
savoir : un formulaire de demande d’étude, un module de dimension- La hauteur entre le fond du bassin et le fil d'eau de sortie est au
nement hydraulique (volume, diffusion et évacuation), et un module de minimum de 38 mm et maximum de 44 mm suivant le diamètre de
conception et d’aide à la mise en œuvre. l'évacuation (Voir figure 4.1).
Une étude technique est réalisée pour chaque chantier, sur la base des
informations communiquées par le maître d'œuvre ou sous sa respon-
sabilité. 5.3 Comportement mécanique
Les informations fournies doivent permettre de caractériser les condi- Polypipe France vérifie la résistance mécanique de l’ouvrage sur la
tions de mise en œuvre des modules alvéolaires, notamment : base des hypothèses fournies dans le cadre d'une étude préalable et
• les conditions géotechniques (faisabilité et risque géotechnique poten- pour validation par le maître d'œuvre.
tiel, stabilité du sol, horizon de roche dure à faible profondeur…). La note de calcul prenant en compte :
• les conditions hydrogéologiques (nappe phréatique sous-jacente…). - la hauteur et la nature du remblai selon la masse volumique défi-
• les conditions hydrauliques (profil et dimensionnement des réseaux nie
amont/aval, dispositifs d’injection et de vidange…). - le type de trafic,
• les conditions de réalisation (emprise disponible, mode de terrasse- - les dimensions de l'ouvrage,
ment, contraintes spécifiques…).
- la résistance et les déformations à long terme des modules selon
• les conditions d’exploitation (charges roulantes, charges perma- la masse volumique de remblai et le coefficient de poussée.
nentes, charge instantanée occasionnelle…).
Les dimensionnements et note de calcul effectués par Polypipe France
Le cas échéant, la société Polypipe France est également en mesure sont en accord avec les prescriptions minimales du Guide Technique
d’apporter un conseil pour le dimensionnement hydraulique de "Les structures Alvéolaires Ultra légères (SAUL) pour la gestion des
l’ouvrage. eaux pluviales (2011)".
En outre, il convient de souligner que les informations figurant dans les Le comportement mécanique de l'ouvrage permettant d'estimer les
dites études techniques sont des éléments d’aide à la conception de la déformations attendues à 50 ans est justifié. De plus les hypothèses,
structure alvéolaire, en adéquation avec les caractéristiques des pro- modèles, coefficient de sécurité et nature des vérifications sont décrites
duits de la société Polypipe et leur prescription de mise en œuvre, qui dans le Dossier Technique.
doivent permettre au maître d'œuvre en charge du projet de réaliser les
Le coefficient de sécurité global retenu pour le dimensionnement sera
dimensionnements et validations nécessaires sous sa propre responsa-
bilité. de 2,5 correspondants à un γA de 1,35 et un γM de 1,85.

5.1 Environnement géologique et hydrologique


Les données hydrauliques permettant de réaliser le dimensionnement
des ouvrages de régulation des eaux de pluie ainsi que l’environnement

4
5.4 Dimensionnement Hydraulique
Le nombre de points de raccordement ainsi que les diamètres seront 7.2 Fond de fouille et fond de Forme
déterminés sur la base des débits de projet obtenus par l’étude hydrau-
lique. Sous réserve de mise en œuvre des dispositifs de prétraitement Le fond de forme doit être stable, lisse et d’une portance minimum
adaptés, de l'accessibilité pour les opérations de contrôle, d'inspection de :
et d'entretien par curage, la totalité du volume net de l'ouvrage est - 50 Mpa minimum pour une installation sous parking ou voie cir-
garantie à long terme. culée.
- 30 Mpa minimum pour une installation espace vert.

5.5 Canaux de diffusion et d’inspection Pour la couche de forme au-dessus des modules, Polypipe France
préconise des valeurs > 50 Mpa en fonction du type de chaussée. Si
Polypipe France définit le nombre de modules complémentaires inspect cette valeur n’est pas atteinte Polypipe France préconise de recréer
Polystorm PSM4 en tenant compte de la répartition entre modules avec un sol porteur afin d’atteindre des valeurs de portance > 50 Mpa
canal de diffusion (PSM4) et modules sans canal de diffusion (PSM1A). avant la réalisation des couches de chaussées.
Polypipe France fournit également au maître d'œuvre ou à l’entreprise
Le fond de forme doit être stable et avoir une portance homogène sur
un schéma d’implantation pour assurer une pose correcte des modules.
l’ensemble de sa surface totalement plane et horizontale.

6. Principe de fonctionnement du système 7.3 Lit de pose


Polystorm Un soin particulier sera apporté à la planéité du lit de pose afin de
garantir la stabilité de l’ouvrage et d’assurer sa facilité de mise en
œuvre.
Les ouvrages Polystorm peuvent être réalisés avec un ou plusieurs
Un lit de pose plan et horizontal en sable ou gravier 5/15, de 10 cm
canaux d’inspection (Voir figure 7.1 à 7.4 et 8.1 à 8.3) ainsi que diffé-
d’épaisseur est réalisé avec un matériau granulaire nivelé puis com-
rentes configurations d’implantation d’alimentation.
pacté au moins à 95% de l’OPN au sens de la norme NF P98-331 afin
d’obtenir les caractéristiques de portance préconisés par Polypipe
France (§ 8.2).
6.1 Alimentation par le bas
Les déblais peuvent éventuellement être réutilisés pour cette opéra-
Le principe général d’alimentation des bassins Polystorm est caractérisé tion si la taille du plus gros granulat n’excède pas 15 mm de dia-
par une l’alimentation en partie basse de l’ouvrage : mètre.
- Les eaux recueillies arrivent dans un ou plusieurs regards, Les grosses pierres et les lentilles d’argile qui peuvent être la cause
- La diffusion en partie basse se fait par le réseau de modules com- de points de pression excessifs, ils seront retirés du fond de fouille.
plémentaire inspect PSM4. Dans le cas de l’infiltration, il convient de privilégier un matériau
- L’évacuation se fait par le même réseau de modules. cohésif afin de garantir la stabilité de l’ouvrage avec compactage en
dessous des bassins d’infiltration à au moins à 92% OPN.
Dans le cas d’un exutoire, le débit est limité par un système approprié.
La conception avec une alimentation par le bas est celle qui, par son
système d’auto-curage, apporte le maximum de sécurité vis-à-vis des 7.4 Géomembrane et/ ou géotextile
risques de colmatage ou de pollution accidentelle notamment si des
dispositifs particuliers ont été mis en place. 7.41 Bassin d’infiltration
Cette configuration permet l’inspection ou le nettoyage des modules Dans tous les cas le niveau bas du bassin (fil d’eau du module infé-
complémentaires inspect en cas de colmatage accidentel. rieur) doit être situé au minimum un mètre au-dessus du niveau des
plus hautes eaux de la nappe phréatique.
6.2 Alimentation par le haut
Il est préconisé de mettre en œuvre un géotextile de type séparation
Dans certains cas, l’alimentation peut se faire par le haut. (certifié ASQUAL) avec une ouverture de filtration et une perméabilité
Il s’agit essentiellement des cas d’infiltration (bassins d'infiltration, normale au plan en accord avec les vitesses d’infiltration mesurées
puits d’infiltration, noues, …). Ce système ne doit être mis en œuvre sur le site de construction un géotextile possédant une perméabilité
que si la qualité des eaux à infiltrer le permet (risques de colmatage ou au moins 10 fois supérieure à la perméabilité du sol en place est à
contamination du sol). prescrire.
Son ouverture de filtration devra être en accord avec la granulométrie
du sol.
Les caractéristiques mécaniques préconisées par Polypipe France sont
7. Mise en œuvre les suivants :
• masse (BS EN ISO 9864) : > 1.25 g.m²
7.1 Opération de terrassement • résistance en traction (EN ISO 10 319) : > 20 kN/m² ;
Les opérations de terrassement sont réalisées conformément à la rè- • poinçonnement (CBR) statique (EN ISO 12 236) : > 3 kN ;
glementation relative à la sécurité du personnel et l’exécution de la • perforation dynamique (EN ISO 13 433) : < 20 mm.
fouille doivent être effectuées en conformité avec les exigences du • perméabilité perpendiculaire au plan (EN ISO 11 058) : > 100l/s/m.
fascicule 70, titres I et II. • ouverture de filtration (EN ISO 12 956) : 100 µm; en respectant les
modalités de mise en œuvre suivantes :
La largeur de la tranchée devra tenir compte de la profondeur de l'ou-
vrage et des caractéristiques du terrain naturel. • Les lés sont disposés perpendiculairement à l’axe longitudinal du
bassin avec les longueurs suivantes (applicable aux faces amont et
Un espace minimum de 0,60 m à 0.80 m est nécessaire entre les parois
aval du bassin) :
de la structure et les évacuations afin de permettre un accès sécurisé
• Longueurs des lés = 2 x longueur du bassin + 2 x hauteur du bas-
conformément à la réglementation et assurer les opérations de :
sin+ 50 cm de recouvrement,
• raccordement des
• Le recouvrement des géotextiles doit être supérieur à 30 cm. Au
canalisations au min 0.6m
bassin, cours de la mise en place et du compactage du remblai, s’assurer de
Bassin
la bonne mise en place et du bon recouvrement du géotextile.
• mise en œuvre des Polystorm
modules, 7.42 Bassin de rétention
• mise en place des min
accessoires (plaques 0.6m L'étanchéité du lit de pose est réalisée par un DEG (géomembrane
Terrassement associée à un géotextile externe et un géotextile interne). Les valeurs
raccordement…),
caractérisant les différentes fonctions, propriétés mécaniques et
• positionnement des hydrauliques, sont à adapter au cas particulier du chantier (agressivi-
géotextiles et/ou té du remblai, nature de la géomembrane, etc.). Les caractéristiques
géomembranes, Sol en place minimales du géotextile seront identiques aux propriétés évoquées au
• remblaiement et de § 8.32.
compactage avec un
Dans le cas où un DEG est mis en œuvre, prendre en compte les
matériel approprié.
risques liés à la présence d'eau temporaire à l'extérieur du bassin
Dans le cas d'un dispositif d'infiltration une distance minimale de 5 (possibilité de drainage périphérique extérieur ou justification du
mètres par rapport au bâtiment le plus proche est à respecter. comportement mécanique)
Dans tous les cas, le respect des plans et emplacements de pose Polypipe France préconise une géomembrane en PEHD, EPDM, PP,
définis par le bureau d’étude est à observer. PVC ou PET ainsi que un géotextile extérieurs et intérieur.

5
Les caractéristiques mécaniques préconisées par Polypipe France sont des produits Hydrotub ou des
les suivantes : canalisation et drains en PVC.
• épaisseur (ASTM D 5199) : > 1mm
• densité (ASTM D 1505) : 900 kg.m3
• résistance en traction à la rupture (ATSM D 4885) : > 16 kN/m² ;
• allongement à la rupture (ATSM D 4885) : > 500% ; 7.6 Ventilation
• résistance à la perforation (ATSM D 4833) : > 170 N ;
• résistance au déchirement (ASTM D 1004 Die C) : > 67 N ; Des évents sont installés sur le bassin afin de chasser l’air lors du
• résistance aux chocs (ASTM D 3998 mod) : > 15 J ; remplissage. Leur nombre et leur section sont déterminés pour obtenir
• résistance à la fissuration stress (ASTM D 5397 (SP-NCTL)) : > 200 h; un débit aéraulique au moins équivalent au débit hydraulique de pointe
• coefficient de perméabilité (ASTM D 4491) : < 2.0 x 10–12; en respec- en entrée du bassin.
tant les modalités de mise en œuvre suivantes :
Le dispositif qui permet le raccordement de tubes DN
Les dimensions de la géomembrane et du géotextile intérieur corres- 110 ou 160 mm PVC (Voir figure5.1 à 5.3) est éga-
pondent à la longueur et largeur du bassin augmentées de 50 cm. lement prévu à cet effet. Dans cette configuration le
Le recouvrement des géotextiles doit être supérieur à 30 cm. support de piquage est installé en périphérie du
Les soudures des lés de la géomembrane sont réalisées conformément bassin sur l’étage supérieur, et le nez de piquage est
aux recommandations du Fascicule 10 du comité Français des Géotex- orienté au fil d’air.
tiles et Géomembranes « Recommandations générales pour la réalisa- Les tuyaux d’évents peuvent déboucher, soit dans les ouvrages de
tion d’étanchéité par géomembranes ». répartition (en amont) ou de bouclage (en aval), soit directement en
surface (auquel cas, ils seront obturés par un chapeau de ventilation
muni d’une moustiquaire).
7.5 Installation des modules
Si nécessaire, prévoir durant l’installation un système d’exhaure pour 7.7 Remblaiement
évacuer l’eau accumulée en fond de fouille lors de fortes précipitations
ou de venues d’eau. Pour le remblaiement, tous les matériaux de la classification du «
Guide des Terrassements Routiers » [SETRA, LCPC, 1992] sont utili-
7.51 Préparation sables à l’exception des matériaux de diamètres supérieurs à 60 mm
et des matériaux argileux.
La couche de diffusion ou le lit de pose doit être réglé soigneusement
pour assurer une bonne assise des modules. Les préconisations du fascicule 70 et de la norme NF P98-331 doivent
.
être respectées.
Polypipe France préconise en suite de :
Le compactage quand il est nécessaire est effectué par couches
• Débarrasser le géosynthétique des éventuels déchets ou accessoires
successives selon les recommandations du guide SETRA/LCPC en
de mise en œuvre,
vigueur.
• Assurer l’alignement de pose des modules à l’aide d’un cordeau ou
d’un laser suivant les deux directions. On privilégiera le réemploi des matériaux de déblai (après un éven-
• Déconditionner les modules Polystorm PSM1A puis les déposés sur le tuel criblage des gros éléments).
fond de fouille.

7.52 Mise en place des modules 7.71 Remblai latéral


Les modules complémentaires Inspect sont mis en œuvre au niveau de La qualité de ce remblaiement est importante pour la pérennité de
l’étage inférieur du bassin. l’ouvrage.
Le réseau de diffusion et d’inspection se compose d’autant de lignes En fonction du matériau et de l’outil de compactage, on se reportera
que nécessaire pour garantir un transfert hydraulique et un débit au guide « Remblayage des tranchées et réfection des chaussées
d’échange au moins équivalent au(x) débit(s) capacitaire(s) cumulé(s) [LCPC, SETRA : 1994, chapitre VI] pour déterminer les épaisseurs
du (ou des) collecteur(s) d’amenée(s). des couches élémentaires à mettre en œuvre et le nombre de passe à
réaliser en fonction de la classe du matériel (méthode Q/S).
En amont du bassin, un ouvrage doit être réalisé pour assurer la répar-
tition du flux hydraulique en direction des différentes lignes module Le matériel de compactage devra être adapté à la largeur à compac-
complémentaire inspect disposées en parallèle. ter : pilonneuse pour une largeur inférieure à 0,5 m, plaque vibrante
jusqu’à 1 m, puis petit rouleau au-delà.
Ces lignes constituent un moyen d’accès pour l'introduction d'un furet
d’hydrocureuse ou le chariot d’une caméra téléguidée. L'usage d'une pilonneuse vibrante de classe PN3 ou à percussion de
classe PP2 (Cf. NF P98-736 Tableau 8) est recommandé pour cette
Le réseau entre le regard de répartition et les têtes de modules com-
opération.
plémentaire inspect peut être réalisé avec des produits Hydrotub ou des
canalisation et canaux en PVC. 7.72 Remblai supérieur
Afin de faciliter l'accessibilité depuis le regard de répartition jusqu’aux
modules complémentaires Inspect et conformément aux prescriptions Sauf indication contraire dans le CCTP, une couche de protection de
du Guide Technique "Les structures Alvéolaires Ultra légères (SAUL) 10 cm de sable sera mise en œuvre sur la partie supérieure des
pour la gestion des eaux pluviales (2011)", il est recommandé de limi- unités enveloppées par le géotextile.
ter les déviations angulaires sur le tracé de ce réseau de distribution. L’épaisseur de la première couche de remblai sera déterminée en
La mise en place des modules doit respecter les éléments suivant à fonction de l’engin de compactage et du comportement mécanique
savoir : des modules (résistance en compression à court terme). Son épais-
seur minimale sera de 25 cm compactée. Les épaisseurs des couches
• Les modules sont installés les
successives de remblaiement seront déterminées en se reportant au
uns sur les autres sans déca- guide « Réalisation des remblais et couches de forme – fascicule II).
lage en respectant le plan de
calepinage. Lors de la réalisation du remblai supérieur, un grillage avertisseur
sera disposé à au moins 0,5 m au-dessus de la structure alvéolaire
• Les modules sont reliés entre (cf. NF EN 12613 pour leurs caractéristiques).
eux verticalement par des L'usage d'un compacteur vibrant de largeur inférieure à 1,3 m de
connecteurs, situés sur la partie classe PV4 ou d'une plaque vibrante de classe PQ4 (Cf. NF P 98-736
haute du module inférieure, qui Tableaux 7 et 9) est recommandé pour cette opération.
viennent ’imbriquer dans des Ne pas rouler sur le dispositif avant remblai et compactage.
perçages à la base du module
supérieur. Ce qui crée une
interconnexion verticale.
8. Accès à l'ouvrage
• La liaison entre les différents
empilements de modules est
assurée par des clips carrés qui L’accès à l’ouvrage peut s'effectuer par l’intermédiaire de regards,
sont installés sur la face supé- boîtes d'inspection ou puits d’accès (Voir figure 7.1 à 7.4 et 8.1 à
rieure des modules étage. 8.3). La présence d'un accès au minimum en fond d'ouvrage est
indispensable pour les ouvrages visitables et curables.
Enfin, un ouvrage de bouclage
est réalisé en aval pour fermer Concernant la ventilation, au minimum un évent doit être mis en
le réseau de diffusion. De la œuvre, connecté au regard ou à la boîte d’inspection ou en surface.
même manière, la liaison entre Les regards ou boîtes d'inspection doivent être équipés de tampons
l’extrémité des canaux et cet ventilés.
ouvrage peut être réalisée avec
Connecteur Clips Plaque de
6 Vertical raccordement
9. Entretien et maintenance

Le principe auto-curant du procédé assure la pérennité du système.


10. Contrôles internes
Comme tout système d’assainissement, les regards et drains
d’alimentation doivent être inspectés deux fois par an, ainsi qu’après La fabrication des modules est réalisée dans le cadre d’un plan
de fortes pluies ou accidents. Les macros déchets éventuels doivent d’assurance qualité.
être évacués. Les contrôles réalisés en laboratoire portent sur l’indice de fluidité à
Au besoin, les canaux d’alimentation et de vidange du système peu- chaud, l’essai de traction et la stabilité thermique.
vent être nettoyés à haute pression (jusqu’à 120 bars). L'homologation des matières est réalisée sur la base :
La mise en œuvre en amont d’un traitement spécifique permet de - des caractéristiques telles que définies § 2,
réduire la fréquence des opérations d’entretien.
- de vérification du comportement à long terme des produits
De plus il convient de vérifier et d’entretenir les différents éléments
du bassin enterré et de contrôler l’efficacité globale du système. -

9.1 Ouvrages d’injection 10.1 Contrôle sur le process de fabrication


Si le bassin enterré est alimenté par des ouvrages d’injection spéci- Les paramètres de production font l’objet de procédures spécifiques.
fiques (regard de répartition, piquages …), ces points doivent être
contrôlés et entretenus régulièrement. La fréquence de ces entretiens
dépend des évènements pluvieux, du site et de la présence d'éventuels 10.2 Contrôle sur les produits finis
prétraitements.
Une intervention minimum par trimestre est recommandée. En outre, si Les contrôles effectués sur les produits finis et sont décrits dans les
le dispositif de dispersion se compose de canaux, ils doivent faire l’objet procédures qualités du manuel qualité Popypipe.
d’une inspection par caméra et un hydrocurage régulier. Sauf évène-
ment exceptionnel, un hydrocurage annuel des drains est recommandé.

9.2 Ouvrage de régulation 11. Certification


Enfin, la vidange du bassin peut également être assurée par un limiteur
ou un régulateur de débit (orifice calibré, lame déversante à flotteur,
obturateur variable à flotteur, orifice à effet vortex …). 11.1 Système qualité
Le système qualité mis en place dans les usines de production est certifié
Dans ce cas il convient s’assurer que ces organes respectent le débit de ISO 9001 (version 2008).
fuite autorisé et qu’aucun élément n’obstrue le passage de l’eau.

9.3 Cas des ouvrages d’infiltration


Pour l’infiltration, il est impératif de vérifier la capacité de dispersion du C. Références
sol environnant.
Un volume de plus de 9 500 m3 a été posé en France depuis 2013 .
Le débit d’eau infiltré en périphérie de l’ouvrage sera déterminé en
fonction de la vitesse apparente d’infiltration mesurée par essais de
perméabilité réalisés in situ et de la surface efficace offerte à
l’infiltration

7
Tableaux et figures du Dossier Technique

Hydrotub DN 500

Embase Polystorm inspect

Module de Base Polystorm PSM1A

Module complémentaire Polystorm inspect PSM4

Unité de base Polystorm Inspect PSM-B1

Plaque de raccordement (PSMFA ou PSMCRD)


Pour canalisation Hydrotub ou PVC
Figure 1 – Ouvrage Polystorm

Figure 2.1 Module Polystorm PSM1A

8
PSM4ED

Figure 2.2 Module Polystorm inspect PSM4 + plaque extrémité PSM4END

Figure 3.2 Tubulures


de connexion PSMSC

Figure 3.1 Branchement


Figure 3.3 Clips de liaison PSMCLIP

9
Figure 4.1 Plaque de raccordement
PSMFA OU PSMCRD
(Pour canalisations PEHD ou PVC)

Plaque de raccordement
PSM4CRD300
Pour Hydrotub DN300

Figure 5.1 Ventilation


Figure 5.2 Plaque de raccordement Figure 5.3 Plaque de raccordement
Event PSMFA110 Event PSMFA160
Pour Canalisation PVC DN110 Pour Canalisation PVC DN160
Adaptateur Canalisation
Polystorm PVC DN 110
(Canalisation PVC ou DN 160
DN 110 ou DN 160)

10
Figure 6.1 Puits d’accès Vertical

Hydrotub DN 500

Embase Polystorm inspect

Module de Base Polystorm PSM1A

Module complémentaire Polystorm inspect PSM4

Unité de base Polystorm Inspect PSM-B1

11
Figure 7 : Schéma d’implantation type de la solu-
tion multi canaux d’inspection

Figure 7.1 Vue en plan

Figure 7.2 Profil en long

En présence de remontée de Nappe Phréatique uniquement :

12
Figure 7.4 Profil en travers

Figure 8 : Schéma d’implantation type de la solution mono canal d’inspection

Figure 8.1 Vue en plan

Figure 8.2 Profil en long


13
Figure 8.3 Profil en travers

Polypipe France
3–5 Rue Saint Georges
75009 PARIS
Tel : 07 50 14 31 94 Email : contact@polypipe.fr

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