Vous êtes sur la page 1sur 128

Le guide du

vélo
Modèles,
composants,
usages,
accessoires…

Vos questions sont entre de bonnes mains


Le guide du

vélo
Modèles, composants, usages, accessoires...
Vos questions sont entre de bonnes mains

Ma maison Mon argent Ma famille Ma santé

Mes droits Ma carrière Mon véhicule Mon entreprise

Plus de 5 000 documents à télécharger gratuitement


eBooks PDF, modèles de lettres, modèles de contrats, études,
rapports, fiches pratiques…

www.ooreka.fr
Dans la même collection

Le guide de l’alarme Le guide de Le guide des


l’entretien de voiture assurances véhicules

Le guide des amendes Le guide des pneus Le guide du


permis moto

Auteurs : MM. Desguée et Périssé


© Fine Media, 2015
ISBN : 978-2-36212-229-3
Ooreka.fr est une marque de Fine Media, filiale de Solocal Group.
204, rond-point du Pont de Sèvres - 92649 Boulogne-Billancourt cedex
Vous pouvez partager ce fichier avec vos proches uniquement dans le cadre du droit à la copie privée. Vous
n’avez le droit ni de le diffuser en nombre ou sur Internet, ni d’en faire des utilisations commerciales, ni de le
modifier, ni d’en utiliser des extraits. Mais vous pouvez communiquer l’adresse officielle pour le télécharger :
http://velo.ooreka.fr/ebibliotheque/liste
Pour toute question : www.ooreka.fr/contact
Table des matières

Le vélo en un coup d’œil 7


Les modèles et leurs usages 7
Les composants 8
Les accessoires 9
Le guide d’achat 10
I. Les modèles et leurs usages 80
Comparatif des modèles de vélos 13
Les vélos de chemin 14
Les vélos de route 17
Les vélos urbains 21
Les modèles spécifiques 29
AA Pour aller plus loin 32
Astuces 32
Questions/réponses de pro 37
II. Les composants 40
Le cadre 41
La fourche 45
Les suspensions 47
Les roues 48
Le pneu 50
La chambre à air 52
Les vitesses 54
La chaîne 56
Les freins 57
L’éclairage 61
La selle 63
Le guidon 64
La potence 67
AA Pour aller plus loin 68
Astuces 68
Questions/réponses de pro 71
III. Les accessoires 74
Le casque 75
Les vêtements 77
La sacoche 78
L’antivol 79
Le compteur 82
La pompe 85
Le porte-bébé 87
La remorque 88
Le porte-vélo 91
AA Pour aller plus loin 93
Astuces 93
Questions/réponses de pro 96
IV. Le guide d’achat 98
Les tailles 99
La sécurité 107
L’achat 109
L’entretien 115
AA Pour aller plus loin 120
Astuces 120
Questions/réponses de pro 124
Index des questions et des astuces 126
Trouver des professionnels près de chez vous 127
Le vélo en un coup d’œil

On recense une multitude de modèles de vélos


sur le marché (VTT, VTC, vélo de ville, triporteur
ou vélo pour handicapé), chacun répondant à un
usage spécifique.

Afin de bien choisir le modèle le plus adapté


au cycliste (sexe, taille, poids), il convient de
prendre en compte ses attentes. Outre son
usage (ville, route, chemin), les matériaux utilisés
pour sa conception ont leur importance.

Autre critère de sélection, la qualité des


composants et leur capacité à s’accorder à l’envi-
ronnement et à l’utilisation du cycliste.

Par ailleurs, les nombreux accessoires per-


mettent de renforcer le confort et la sécurité de
l’utilisateur, tout comme l’entretien du cycle.

Enfin, se faire conseiller lors de l’achat est déterminant pour bien choisir
son vélo.

7
Le vélo en un coup d’œil

Les modèles et leurs usages


Chaque vélo diffère en fonction du terrain sur lequel il roule (chemin, route,
ville) et de l’usage spécifique que l’on en a (transport d’enfants ou de mar-
chandises, personnes handicapées).

Ainsi, le VTT ou vélo tout terrain est destiné aux


terrains escarpés et à une pratique sportive. Il
permet de pratiquer de nombreuses disciplines :
balade, randonnée, cross-country, compétition. Le
VTC ou vélo tout chemin est une variante du VTT,
mais n’est pas exclusivement utilisé sur les voies
accidentées. Il permet d’alterner terrains plats et
sentiers irréguliers, et est donc conçu pour une
utilisation de loisirs. Un vélo de route peut, quant
à lui, être destiné aux balades sur route, sur de
plus ou moins longues distances, ou à la course.

Dans une agglomération, le vélo de ville permet de traverser le trafic confor-


tablement. Il existe en plusieurs modèles : le vélo hollandais possède un profil
plus adapté à la vie urbaine, tandis que le modèle pliant permet des dépla-
cements qui associent la pratique du vélo et les transports en commun. Avec
son assistance au pédalage, le vélo électrique aide le cycliste à pédaler et à
moins se fatiguer. Quant au vélomobile, il intègre une coque permettant de
se protéger de la pluie. D’autres vélos ont une utilité plus spécifique. C’est
le cas notamment du vélo triporteur, équipé de deux roues à l’avant suppor-
tant une caisse ; il permet de transporter des enfants ou des marchandises et
supporte jusqu’à 100 kg de charge. Le vélo pour handicapé, lui, s’adapte au
déficit de la personne et lui offre une mobilité sur mesure.

Les composants
Un vélo se compose de nombreux éléments qu’il faut connaître, notamment
lorsqu’il y a des réglages à réaliser ou des réparations à effectuer. Le tableau
page suivante offre un tour d’horizon des composants d’un vélo et de leur
fonction sur le cycle.

8
Le vélo en un coup d’œil

Rôle des composants d’un vélo

Composant Fonctions
• Structure tubulaire reliant entre elles les roues, la selle et les
pédales
Cadre
• Proposé dans différents matériaux : acier, aluminium, carbone et
titane
Fourche Élément reliant la roue avant au guidon pour diriger le vélo
Le VTT suspendu dispose d’une roue arrière assouplie pour amortir
Suspension
les chocs de la route
Roue La roue avant donne la direction et la roue arrière la propulsion
Pneu Plus le terrain est escarpé, plus le pneu de vélo doit être large
Contient l’air qui gonfle le pneu, elle doit rester parfaitement
Chambre à air
gonflée
Dérailleur Sert à changer les vitesses
Moyeu Sert à changer les vitesses
Chaîne Sert à changer de plateau lors des changements de vitesse
Permet d’arrêter le vélo ou de ralentir ; se situe à l’avant comme à
Frein
l’arrière et se dirige avec les manettes sous le guidon
Fonctionne à l’aide d’une dynamo, d’ampoules LED ou d’ampoules
Éclairage
à pile
S’incline différemment s’il s’agit d’un homme ou d’une femme ;
Selle
existe dans de nombreux modèles
Guidon Se profile différemment en fonction de la discipline pratiquée
Axe de direction du cycle, elle est construite sur un modèle stan-
Potence
dard, le aheadset

Les accessoires
Le cycliste peut prévoir différents accessoires de confort et/ou de sécurité :
casque (non obligatoire, mais utile), vêtement (contre la pluie, le froid et
réfléchissant), sacoche (à suspendre sur le vélo), antivol (pour protéger son
cycle). Bien sûr, la pompe à vélo pour regonfler ses pneus est indispensable.

Il est aussi possible d’ajouter un compteur pour se situer et évaluer ses perfor-
mances, mais aussi un porte-bébé pour transporter un enfant, ou encore une
remorque pour des marchandises. Enfin, un porte-vélo adapté est nécessaire
pour fixer le vélo dans ou sur un véhicule.

9
Le vélo en un coup d’œil

Le guide d’achat
Pour choisir un vélo, il faut se poser différentes questions : sur quel type de
terrain sera-t-il utilisé ? Le vélo servira-t-il pour un usage occasionnel, quoti-
dien ou intensif ? Quelle taille choisir ? De quel budget dispose-t-on ? Quel
matériau ?

Dans un premier temps, le vélo doit corres-


pondre à la taille de l’utilisateur. En version
enfant, il doit être adapté à chaque étape de sa
croissance : vélos sans pédales pour apprendre
l’équilibre aux plus petits, à petites roues pour
les premiers apprentissages, modèles inter-
médiaires entre 6 et 10 ans, et vélos juniors
au-delà de 10 ans. Pour un adulte, outre sa
taille, il faut tenir compte de celle de son entre-
jambe. Le vélo pour femme diffère peu du
modèle homme, hormis sur les vélos de course
(absence de barre horizontale). Il existe des
tailles standard, mais un vélo sur mesure peut
également être fabriqué à partir des mensura-
tions exactes du cycliste.

Il faut aussi penser à la sécurité. Pour éviter les accidents, il est important de
prendre certaines précautions : réglage du vélo, respect des règles de sécurité,
assurance. Pour un enfant, l’assurance scolaire prend en charge les risques. En
cas d’accident, les dommages sur le vélo ne seront couverts que par une assu-
rance spécifique.

Pour l’achat d’un vélo, on recense plusieurs solutions : acheter un modèle neuf
dans un magasin spécialisé, une grande surface généraliste, Internet ou un maga-
sin de sport ; ou acheter un vélo d’occasion, une solution qui peut permettre de
faire de belles économies, à condition de vérifier l’état de celui-ci et sa prove-
nance au préalable. Si l’utilisation du vélo est ponctuelle, on peut aussi le louer :
c’est un compromis idéal pour les vacances. En ville, il est également possible de
louer des vélos auprès de loueurs spécialisés ou des services municipaux (ex. :
Vélib’ à Paris ou Vélo’V à Lyon). Le coût de la location est souvent au forfait.

10
Le vélo en un coup d’œil

Côté prix, tout dépend du modèle et de sa qualité ; les vélos les plus sophisti-
qués peuvent atteindre 10 000 €. Le tableau ci-dessous fait le point.

Types de vélos Entrée de gamme Haut de gamme


VTC 170 € 750 €
VTT 130 € 2 300 €
Course 180 € 3 000 €
Route 300 € 3 000 €
Couché 1 800 € 3 000 €
Hollandais 600 € 1 100 €
Électrique 350 € 3 200 €
Pliant 400 € 3 000 €
Vélomobile 2 700 € 10 000 €
Triporteur 1 100 € 10 000 €
Vélo pour handicapé 3 000 € 5 000 €

Pour garder son vélo durant de longues années, il faut enfin assurer son
entretien régulièrement, effectuer de fréquentes réparations, soi-même ou
chez un spécialiste, et savoir comment poser une rustine lorsqu’une roue
est crevée.

11
I.
Les modèles et leurs usages

La pratique du vélo diffère que l’on soit


sur une route ou en ville, en mode loi-
sirs ou compétition. C’est pourquoi, pour
choisir un vélo, il faut avant tout défi-
nir son usage. Ensuite, on déterminera
sa taille, ainsi que les différentes options
(éclairage, selle ou guidon, etc.).

Ainsi, le VTC convient très bien sur les


routes et chemins de randonnée, tandis
que le VTT est dédié aux loisirs et à la com-
pétition. Les vélos de route, eux, sont plus
légers afin de pouvoir parcourir de lon-
gues distances. Le vélo de course, quant
à lui, convient davantage pour la pratique
sportive, car il offre endurance et vitesse. Plus artisanal, le vélo couché est exclu-
sivement destiné au déplacement : son aérodynamisme permet au cycliste d’aller
plus vite, en demandant moins d’efforts ; la position horizontale soulage, de
plus, le dos. En revanche, il ne ralentit pas beaucoup dans les pentes.

12
I. Les modèles et leurs usages

Très répandu, le vélo de ville permet par exemple de


se rendre sur son lieu travail, d’aller faire ses courses
en ville, etc. Le modèle hollandais, robuste, confor-
table et sécurisé, est un grand classique. La version
électrique est équipée d’une assistance au pédalage,
tandis que le modèle pliant se range simplement et
en quelques secondes. Enfin, le vélomobile, atypique,
est équipé d’une carrosserie qui protège le cycliste
des intempéries. Pour transporter des personnes ou des marchandises, le vélo
triporteur s’adapte également à toutes les situations. Grâce à ses deux roues
arrière soutenant une caisse, il peut porter de lourdes charges. Enfin, des
modèles sont conçus spécialement pour les personnes présentant un handicap.
Ils existent en version tandem, vélo couché, tricycle, handbike, etc.

Comparatif des modèles de vélos


En pratique, un vélo peut être utilisé sur un chemin, une route, un sentier, en
montagne ou de manière acrobatique et sportive. Le tableau ci-dessous com-
pare l’ensemble des modèles de vélo présents sur le marché.

Modèles de vélos Utilisation Avantages Inconvénients Prix


Routes et Utilisation Pratique inten-
VTC 170 à 750 €
chemins polyvalente sive impossible
Vélo de Chemins
chemin Souple,
escarpés Fragile sur un 130 à
VTT léger, grande
et pratique terrain stable 2 300 €
maniabilité
sportive
Pour parcou-
Confortable Fragile sur un 180 à
Route rir de longues
et rapide terrain instable 3 000 €
distances
Pour des
Maniable,
épreuves de Fragile sur un 300 à
Vélo de Course rapide et
vitesse et terrain instable 3 000 €
route sécurisant
d’endurance
Demande
Pour parcou-
moins d’ef- Ralenti dans les 1 800 à
Couché rir de longues
forts pour côtes 3 000 €
distances
aller vite

13
I. Les modèles et leurs usages

Modèles de vélos Utilisation Avantages Inconvénients Prix


Confort,
Conçu pour maniabilité, 600 à
Hollandais N/A
la ville sécurité et 1 100 €
élégance
Aide le Batterie qui
350 à
Électrique cycliste à se recharge Poids important
3 200 €
pédaler en pédalant
Vélo de ville Permet d’al-
terner entre
400 à
Pliant le vélo et les Intermodalité Stabilité
3 000 €
transports en
commun
Protège le
Équipé d’une Extrêmement 2 700 à
Vélomobile cycliste des
carrosserie voyant 10 000 €
intempéries
Transport de Capable de
marchan- transpor- Difficilement 1 100 à
Vélo de transport
dises ou de ter un poids maniable 10 000 €
personnes important
Adapté à un Rareté et coût 3 000 à
Vélo pour handicapé Autonomie
handicap élevé 5 000 €

Les vélos de chemin


Le VTC est un modèle à la fois confortable et robuste, adapté à la balade
occasionnelle sur les chemins. Le VTT est, lui, plus souple et plus léger, idéal
pour la pratique du sport du même nom sur des terrains irréguliers.

Vélo tout chemin (VTC)


Le vélo tout chemin (VTC) est un bon compromis entre le confort d’un vélo
de ville et la souplesse d’un vélo de campagne ; on l’appelle aussi « vélo
hybride » ou « vélo de trekking ». Ce vélo de loisirs permet de rouler en ville
et sur des terrains plus escarpés, sans pour autant s’abîmer et être inconfor-
table. Il est adapté à une utilisation occasionnelle (week-end, vacances), en
environnement urbain en partie et sur des routes goudronnées.

14
I. Les modèles et leurs usages

Le VTC est fabriqué intégralement


en aluminium, ce qui lui confère une
légèreté surprenante et l’empêche de
rouiller. Contrairement au VTT, il n’est
pas conçu pour une pratique intensive
sur un terrain accidenté. Il se carac-
térise par son confort emprunté au
vélo citadin, et sa souplesse prove-
nant du VTT. Il dispose également de
grandes roues équipées pour les chemins accidentés : plus la roue est épaisse
et plus l’adhérence au sol, en particulier pour les terrains irréguliers, est forte.
Il intègre également 18 à 21 vitesses, pour faciliter la montée des côtes.

Côté équipements, on recense un cadre rigide, une selle suspendue rembour-


rée avec du gel pour éviter les douleurs aux fesses et au coccyx, une potence
articulée qui s’incline pour protéger le dos, une fourche télescopique avant à
faible débattement, ainsi que des roues de 700 mm de diamètre (plus fines et
sans les crampons du VTT).

Il est possible de rajouter des options, et ce,


afin de transporter un enfant, renforcer le
confort de l’usager ou améliorer sa sécurité.

Ainsi, on peut installer un porte-bagages avant


pour les courses et un autre arrière pour fixer
un porte-bébé, mais aussi un éclairage arrière
permanent (pas dépendant d’une dynamo),
des amortisseurs de selle, une béquille, des
garde-boues pour empêcher les projections et
maintenir le vélo et les vêtements propres.

Le prix des VTC peut évoluer en fonction des options et de la qualité de la


matière du cadre. Il faut prévoir en moyenne de 170 € pour une entrée de
gamme à 750 € pour un modèle haut de gamme avec options de confort et
de sécurité.

À noter : les vélos féminins et masculins affichent des prix identiques.

15
I. Les modèles et leurs usages

Vélo tout terrain (VTT)


Créé dans les années 1970 aux États-Unis, le VTT est également appelé
« vélo de montagne » (Mountain Bike en anglais, MTB). Spécifiquement des-
tiné à la conduite sportive sur un terrain accidenté, il connaît depuis un succès
grandissant. Léger, ramassé et souple, façonné en aluminium, en titane ou en
carbone, il évolue régulièrement en fonction des avancées techniques.

Le VTT s’utilise sur les terrains irréguliers (montagnes, sentiers, forêts) et doit
être choisi en fonction de l’activité : balade, randonnée, cross-country, com-
pétitions, etc. Sa pratique nécessite une bonne condition physique. Sur route
ou en milieu urbain, le VTT est très inconfortable, car il n’est pas prévu pour
rouler sur un sol stable.

À noter : plus le pneu est gros et moins il risque de crever.


Selon les activités choisies, la forme du VTT varie. Le tableau ci-dessous fait le point.

Disciplines Définition de la disciple Caractéristiques du vélo


Forme ramassée, grand angle
Descendre une pente (station
de chasse, suspensions à
La descente de montagne) le plus rapide-
grand débattement et freins
ment possible
puissants
Descendre une longue pente Polyvalent, performant et
La descente marathon
le plus rapidement possible confortable
Parcourir un itinéraire mixte le
Le cross-country Ramassé, polyvalent et léger
plus rapidement possible
Discipline de loisirs et de spec-
tacle consistant à descendre et Un mélange de vélo de mon-
Le free-ride
monter une pente de manière tagne et de vélo de descente
techniquement irréprochable
Consiste à franchir des obs- Une maniabilité accrue : pas
Le trial tacles naturels ou artificiels de suspensions, pas de selle,
sans toucher terre une grande roue avant
Parcours technique en Polyvalent, confortable et
L’enduro
montagne performant
Adapté aux terrains variés
– à la pente, comme à la des-
L’all-mountain Randonnée sportive
cente –, léger, dispose de bons
freins

16
I. Les modèles et leurs usages

Disciplines Définition de la disciple Caractéristiques du vélo


Effectuer diverses figures acro-
Le dirt biking batiques en s’élançant depuis Maniable et robuste
une bosse artificielle
Effectuer diverses figures acro-
Maniable, nerveux et robuste
Le street et le slopestyle batiques en s’élançant depuis
(capable d’amortir les chocs)
un environnement urbain
Course de rapidité sur une
Le fourcross Maniable et robuste
pente jalonnée d’obstacles

En plus de ses pneus larges, le VTT se


caractérise par ses suspensions et son cadre.
Les suspensions permettent d’assurer la
sécurité et la fiabilité du vélo. Elles amor-
tissent les vibrations et les chocs et assurent
une conduite confortable, en particulier sur
un circuit long. Certains modèles, destinés
à la compétition, comprennent une suspen-
sion placée au niveau du cadre : on parle alors de « vélo suspendu ». Le cadre
est en outre proposé dans trois matériaux (carbone, aluminium ou titane), le
titane étant le plus performant, mais également le plus cher. Un VTT coûte en
moyenne 130 € en entrée de gamme et peut aller jusqu’à 2 300 € pour les
plus sophistiqués (titane ou carbone). Les vélos « tout suspendus » sont pro-
posés à partir de 230 € (plus de 400 € pour un modèle haut de gamme). Les
modèles hommes et femmes ont un prix similaire, et pour les enfants, il faut
compter de 100 à 200 € selon la taille.

Les vélos de route


Sur la route, le cycliste peut utiliser le vélo de route, de course ou couché.
Certains sont conçus spécialement pour les longues distances.

Vélo de route
Le vélo de route est optimisé pour les balades sur l’asphalte. On peut l’utiliser
sur tout type de voies goudronnées : route plate, ascendante ou descendante,
en montagne. Il est taillé pour la compétition, l’entraînement, mais également

17
I. Les modèles et leurs usages

pour la conduite de loisirs sur un sol régulier. Il est à l’origine d’une disci-
pline sportive basée sur l’endurance et la tactique, qui se pratique seul ou en
équipe. Le vélo de route est, ainsi, utilisé par des cyclistes professionnels lors
des compétitions, comme le Tour de France.

Pour la compétition sur route, en


cas de course contre-la-montre,
on optera pour un vélo de course
basée sur la vitesse, et pour un vélo
de route pour la course par étape,
basée sur l’endurance. Par ailleurs,
le niveau du conducteur détermine
aussi les caractéristiques du vélo,
qui sont, le plus souvent, les suivantes : poids inférieur à 6,8 kg, largeur maxi-
male de 50 cm, longueur maximale de 185 cm, diamètre de roue entre 50 et
70 cm, identique à l’avant et à l’arrière.

Ce type de vélo se caractérise également par son faible frottement au sol et


sa faible prise au vent. De plus, étant très fin et léger, il n’en est que plus fra-
gile. En outre, le modèle d’entraînement ne peut être employé pour un autre
usage, et celui de loisir ne convient qu’à la promenade.

Enfin, son prix est élevé. Dès que l’on souhaite investir dans un bon vélo, les
coûts grimpent rapidement : à partir de 180 € en entrée de gamme et envi-
ron 3 000 € en haut de gamme (les plus légers). Pour un enfant, les premiers
vélos sont disponibles à partir de 160 €.

Vélo de course
Le vélo de course est taillé pour la vitesse. Il s’utilise normalement sur des
routes, mais certaines personnes apprécient son usage en ville. Il permet de
réaliser des promenades sportives, des compétitions et de l’entraînement.

En milieu urbain, il permet d’aller vite, mais il n’est toutefois pas très confor-
table. Il est fréquemment utilisé par les coursiers pour délivrer des plis.

Attention : ce type de vélo n’est absolument pas adapté aux terrains accidentés.

18
I. Les modèles et leurs usages

Les vélos de course peuvent être entiè-


rement façonnés en aluminium, en
métal, en carbone ou en titane : le car-
bone et l’aluminium enregistrent de
meilleures performances en raison de
leur légèreté et de leur résistance ; le
carbone, très léger, reste le meilleur
matériau, même s’il est plus onéreux.

Ses roues ont par ailleurs peu de rayons ; elles sont rigides et ont une bonne
adhérence. Léger (moins de 7 kg dans l’idéal), le vélo est aussi équipé d’ac-
croche-pédales. Enfin, il possède 10 vitesses à l’arrière et 2 à 3 plateaux
à l’avant (20 ou 30 vitesses) : un plateau de 30 vitesses offre un meilleur
confort dans les côtes.

À noter : certains modèles présentent une sécurité au niveau de l’accroche-pé-


dale. En cas de chute, le support s’éjecte (comme des chaussures de ski) et le
cycliste n’est plus accroché à son vélo.
On trouve des vélos de course neufs à partir de 300 €, selon le matériau et les
options sélectionnées. En revanche, pour un modèle haut de gamme, il faut
prévoir un budget moyen de 3 000 €. Pour hommes ou femmes, les prix sont
les mêmes. Les vélos de course destinés aux enfants restent plutôt rares.

Vélo couché
Le vélo couché ou « vélo horizontal » a été inventé en France par le construc-
teur Charles Mouché après la Seconde Guerre mondiale. Dans ce climat
d’après-guerre, les Français n’avaient plus les moyens d’acquérir une voiture ;
ce vélo permettait de se déplacer à moindre coût.

Le conducteur de vélo couché s’appelle un « véhiste ». Il est couché sur le


dos, les jambes placées à l’horizontale : cette position est idéale pour le dos,
car allongé, le corps pénètre mieux dans l’air. Ce type de vélo fatigue moins le
cycliste : il est bon pour le dos et pour le cœur.

À noter : le vélo couché permet également aux personnes handicapées de se


déplacer.

19
I. Les modèles et leurs usages

Sur de longues distances peu vallonnées, le conducteur va plus vite et


dépense moins d’énergie. Il descend les pentes plus rapidement, tout en étant
plus confortablement installé ; en revanche, sur un coteau raide, il ira moins
vite qu’un cycliste « en danseuse ». En outre, ce type de vélo peut atteindre
une vitesse de pointe oscillant entre 70 et 90 km/h. Elle est toutefois ralentie
dans les pentes raides.

À noter : le vélo couché recouvert d’une carrosserie est un vélomobile.


Pour faire fonctionner un vélo couché, le
véhiste s’allonge sur un siège composé
d’une selle confortable et d’un dossier ana-
tomique, parfois recouvert d’une peau de
chamois pour s’y appuyer fortement dans
les côtes. Il pose ses pieds sur un pédalier à
l’avant et dirige le véhicule avec un guidon,
situé au-dessus de ses genoux. La roue arrière est large, tandis que la roue
avant est petite pour permettre au véhiste de se redresser pour voir confor-
tablement la route.

La forme du vélo dépend ensuite de la place du pédalier et de celle du cadre.


Le pédalier peut ainsi être placé à trois endroits différents : entre les roues
(le plus confortable pour les longues distances), devant la roue avant (le plus
courant, pour la rapidité), entre les roues et un guidon placé en hauteur façon
« Harley Davidson » (pour les novices, facile et sécurisant, notamment en
milieu urbain ou dans les côtes).

À noter : pour certains modèles, le guidon se retrouve sous le siège.


Le cadre peut aussi être positionné à trois endroits. Ainsi, le cadre allongé est
un compromis entre stabilité et vitesse pour les longues distances ; le cadre
très allongé assure, lui, une véritable stabilité. Quant au cadre court, le plus
utilisé en ville, c’est le modèle le plus rapide. Pour pratiquer ce sport en duo,
il existe aussi des tandems couchés. Enfin, le vélo couché traditionnel fonc-
tionne avec un système de propulsion : l’énergie concentrée sur le pédalier
est transmise au cadre. Une partie de cette énergie n’est toutefois pas trans-
formée en propulsion. C’est cette énergie perdue que le modèle à traction
directe utilise : le pédalage influe sur la direction du vélo.

20
I. Les modèles et leurs usages

Attention ! Cette disciple nécessite un peu d’entraînement au préalable.

La plupart des vélos couchés sont fabriqués en Europe en peu d’exemplaires,


voire à une échelle artisanale. Les prix, élevés, dépendent de la gamme choi-
sie : à partir de 1 800 € en entrée de gamme et environ 3 000 € en modèle
haut de gamme.

Les vélos urbains


En ville, certains modèles sont recommandés pour plus de confort.

Vélo de ville
Le vélo de ville est conçu pour une activité résolument urbaine. Muni de
roues épaisses et plus stables que les vélos de route, il intègre des options
de confort et de sécurité (éclairage, garde-boues, etc.) ; il est parfois équipé
d’une assistance au pédalage électrique. La position de l’utilisateur est elle
aussi confortable et permet d’avoir une bonne visibilité.

Le vélo de ville est très répandu. Il permet par exemple de se rendre sur son
lieu de travail, d’aller faire ses courses en ville, etc. Il en existe différents
modèles :

ππhollandais : le plus courant, robuste, confortable


et sécurisé ;
ππélectrique : équipé d’une assistance au pédalage ;
ππpliant : pratique pour voyager dans les transports
en commun ;
ππvélomobile : pour les amateurs de cycles ; vélo
atypique équipé d’une carrosserie qui protège des
intempéries.
Certains vélos se rapprochent davantage d’un scooter
ou d’une voiture.

Attention : les vélos électriques nécessitent le port d’un casque et la souscrip-


tion d’une assurance.

21
I. Les modèles et leurs usages

Vélo hollandais
Comme leur nom l’indique, les vélos hollandais ont
été inventés aux Pays-Bas. Spécifiquement destinés
à un usage urbain, ils sont utilisés par les services de
vélos en libre-service dans certaines villes, comme
le Vélib’ parisien ou le Vélo’V lyonnais. Robuste et
solide, il est adapté au rythme de vie citadin. Il offre
aussi un confort de conduite supérieur aux autres
modèles, il permet de redresser le dos et les cervicales
et dispose d’équipements pratiques pour transporter
ses enfants ou encore éviter de se tacher de boue ou
avec la graisse de la chaîne.

À noter : le vélo hollandais est conçu pour parcourir 14 km par jour, soit
5 000 km/an.
Au niveau de l’assise, ce vélo présente une selle en cuir ou en mousse rem-
bourrée permettant une position assise droite ; le cadre haut, lui, est adapté
à la taille du cycliste. Les vélos hollandais sont tous modulables, selon les
besoins. Ils peuvent porter des charges lourdes grâce à un banc capable de
supporter le poids d’une personne (un ou deux enfants, un animal, etc.), et
un porte-bagages pour transporter ses courses. Une béquille assure l’équilibre
du vélo en position debout.

À noter : les vélos hollandais sont les mêmes pour les hommes et les femmes.
Le vélo hollandais répond aux différentes exigences de la vie urbaine : sécu-
rité, simplicité d’utilisation, protection des vêtements. Il présente également
un cadre en acier qui se déforme pour amortir les chocs, ainsi qu’un pied-à-
terre facile pour s’arrêter plus vite. La mini-boîte de vitesse intégrée à la roue
arrière remplace le dérailleur (changement de vitesse à l’arrêt). En outre, les
freins à tambour sont presque inusables, car ils ne craignent pas la pluie, et
les roues de 700 mm absorbent mieux les irrégularités de la route. Par ailleurs,
ce modèle de vélo comprend de nombreux équipements d’éclairage et de
sécurité : bandes réfléchissantes sur le cadre pour être vu la nuit, catadioptres
orange fixés sur les roues (obligatoires), ampoules ou phares halogènes ou LED
pour voir la route la nuit, et des cellules photo-électriques ou un condensateur.

22
I. Les modèles et leurs usages

Enfin, des garde-boues larges – en cas de passage sur des flaques d’eau – et
des bavettes retiennent les projections ; un pare-jupes est aussi installé. La
chaîne est entièrement couverte pour éviter qu’elle ne rentre en contact avec
le pantalon, et l’ensemble du vélo est recouvert d’une peinture anticorrosion.

Comme tout vélo, le modèle hollandais a besoin d’une


révision régulière. Cela comprend le nettoyage régulier de
la chaîne et le remplacement du changement de vitesse
chaque année, ainsi que le changement des composants
cassés, le cas échéant. Il est conseillé de ne pas le laisser
sous la pluie de façon excessive, même s’il est traité pour
ne pas rouiller.

Pour éviter toutefois de trop fréquentes réparations, il faut opter pour un


modèle composé de bons équipements : un moyeu à vitesses intégré, des
freins intégrés au moyeu, une chaîne large et solide, de grands pneus renfor-
cés et sur coussins d’air, le rétropédalage.

La plupart des vélos hollandais intègrent aussi une


protection contre le vol, composée d’un arceau à
clé et d’un levier : ce système se ferme et s’ouvre
en 3 secondes seulement.Les magasins proposent
trois modèles : le vélo traditionnel intègre 3 à
8 vitesses et un maximum de confort, et les ver-
sions plus modernes sont aussi équipées d’un
panier à l’arrière et d’un antivol 3 secondes ; le
vélo life-style, un peu rétro, est muni d’un panier à l’avant. Le succès du vélo
hollandais fait cependant s’envoler son prix.

Le tableau ci-dessous présente les tarifs moyens en fonction des modèles.

Vélo hollandais Entrée de gamme Haut de gamme


Traditionnel 600 € 900 €
Moderne (panier arrière) 600 € 2 000 €
Life-style (panier avant) 800 € 1 100 €

À noter : les vélos hollandais disposent en général d’une garantie de 10 ans.

23
I. Les modèles et leurs usages

Vélo électrique
En Europe, le vélo électrique se classe dans
la catégorie des scooters et nécessite une
assurance et le port du casque. Autrement
nommé « vélo d’assistance électrique »
(VAE), c’est un cycle équipé d’un petit
moteur. La batterie, rechargeable sur une
prise électrique, permet de parcourir des
distances de 30 à 50 km par jour ; elle
reçoit de l’énergie à chaque coup de pédale. Le moteur s’enclenche lorsque
l’on arrête de pédaler. Ce dernier propulse le vélo et agit en complément du
pédalage du cycliste. Il aide à monter des pentes raides jusqu’à 10 % : au-
delà, il n’a pas assez de puissance.

À noter : sans assistance, il dispose de 8 vitesses.


Inventé dans les années 1930, le vélo électrique fait actuellement son grand
retour parmi les vélos de ville, notamment en Chine. Il permet ainsi de se
rendre sur son lieu de travail sans effort physique, et, grâce à lui, les personnes
handicapées peuvent accomplir seules des déplacements courants. Seul incon-
vénient : il pèse environ 30 kg, car la structure est en aluminium ou en acier.

La législation européenne en matière de vélo électrique est très stricte : le


moteur ne doit aider qu’à pédaler, il ne doit pas propulser le vélo au-delà de
25 km/h (sinon le système se coupe), et la puissance du moteur n’excède pas
250 watts. Le véhicule doit aussi être assuré et le cycliste doit porter un casque.

À noter : le vélo électrique est réglementé par la Directive européenne 92/61/


EEC sur le VAE.

Semblable à un vélo de ville, il intègre quatre composants supplémentaires :

ππun moteur : moyeu (placé dans l’axe de la roue avant ou arrière), déporté
(relié à la courroie ou à la chaîne), pédalier (relié à l’axe du pédalier), ou à
friction (par frottement, comme sur un cyclomoteur du type Vélosolex®) ;
ππune batterie : en plomb (la moins chère, la plus autonome, mais la plus
lourde) ou au lithium (la plus courante et la moins polluante) ;

24
I. Les modèles et leurs usages

ππun contrôleur : le pilote du moteur ;


ππun capteur : pour détecter les mouvements du cycliste (freinage, accélé-
ration, etc.).
À noter : certaines batteries se rechargent d’elles-mêmes lors de la descente et
du freinage.
Pour choisir le bon vélo, il est indispensable d’essayer différents modèles et de
les comparer : confort de la selle, présence d’un panier avant ou d’un porte-
bagages arrière, poids, type d’antivol, etc. Une fois acheté, le vélo électrique
s’entretient comme un modèle classique. Certains fabricants les livrent accom-
pagnés d’un kit de réparation et d’une pompe (pour regonfler les roues). Le
vélo électrique s’adapte au terrain à parcourir et peut être utilisé en dehors de
la ville. Il existe trois modèles principaux : le vélo électrique urbain, de loisirs
(VTC) et de route. Certains modèles peuvent être pliés pour entrer dans le
coffre d’une voiture, mais ils n’en restent pas moins lourds.

À noter : certains modèles de vélos couchés, triporteurs et vélomobiles in-


tègrent l’assistance au pédalage.
C’est un vélo encore assez cher à l’achat. Il faut compter 350 € en prix de
départ et jusqu’à 3 200 € pour un modèle haut de gamme.

Vélo pliant
Le vélo pliant ou pliable est équipé de charnières
centrales qui replient la structure sur elle-même.
Il est fait pour une utilisation occasionnelle dans
les moyens de transport qui nécessitent la réduc-
tion de la taille et l’encombrement du vélo ; plié,
son volume est comparable à celui d’un sac à dos.
En vacances ou en week-end, il n’encombre pas le
véhicule ; il s’emporte aussi au bureau ou à la mai-
son pour éviter les vols.

À noter : ce type de vélo a été inventé en 1976 par


l’ingénieur anglais Alex Moulton pour la société
Brompton®.

25
I. Les modèles et leurs usages

Certains critères importants sont à prendre en compte lors de l’achat de ce


type de vélos, ils sont détaillés dans le tableau ci-dessous.

Caractéristiques Précisions
• Critère de choix le plus important, en particulier lors de longs
Vitesse de pliage trajets à l’heure de pointe
• Peut atteindre 30 secondes
• À prendre en considération, surtout s’il faut porter le vélo dans
les escaliers
Poids
• Pèse entre 11 et 13 kg (en dessous de 10 kg, il manque de soli-
dité et de rigidité)
• Aluminium, acier ou chromoly (bon compromis entre rigidité et
légèreté)
Matériaux • Pour une utilisation sur un bateau ou dans une région aux pré-
cipitations élevées, mieux vaut choisir l’aluminium qui ne craint
pas la corrosion
• Plus la taille des roues est grande et plus la conduite est confor-
table, mais le vélo sera plus encombrant et donc plus difficile à
ranger dans un coffre
• Disposent de roues d’un diamètre de 20 pouces, suffisant pour
Taille des roues
un adulte de taille moyenne
• Pour les enfants, le diamètre des roues débute à 16 pouces,
alors que les personnes de grandes tailles seront plus à l’aise
avec un diamètre 26 pouces
• Ne dépasse pas celui d’un bagage à main lorsque le vélo est
plié : il entre dans les casiers à bagages des trains français
• En cas de forte affluence, les vélos les plus compacts s’avèrent
Encombrement
plus pratiques
• Existe des housses de rangement qui permettent de transporter
le vélo sans salir ses vêtements en les frottant sur la chaîne
• Un vélo pliant dispose de 5 à 6 vitesses
Vitesses • Équipé d’un dérailleur classique, le moins cher, ou d’un moyeu inté-
grant des vitesses (plus cher, plus complexe à régler et plus lourd)

Le vélo pliant se conduit avec une attention plus particulière, car sur ce
modèle moins stable, le cycliste n’est pas à l’abri d’une chute. En revanche, les
cyclistes apprécieront sa grande maniabilité : comme il est plus léger, les com-
mandes répondent mieux. Pour réaliser des trajets longs, mieux vaut choisir
parmi les modèles hauts de gamme ; plus chers, ils présentent néanmoins une
meilleure stabilité, des suspensions, une sécurité renforcée au niveau du frei-
nage et un confort de selle.

26
I. Les modèles et leurs usages

Le vélo pliant coûte plus cher qu’un modèle classique en raison de son sys-
tème de pliage, de son faible encombrement et de la fiabilité des matériaux.
La sécurité du cycliste dépend de cette dernière. Il faut prévoir un budget
minimal de 400 € et plus de 3 000 € pour une version haut de gamme.

Vélomobile
Le vélomobile est un vélo entouré d’une carrosserie. Il ressemble à un vélo
couché, car le vélomobiliste s’installe sur un dossier horizontal et pédale avec
ses pieds sur un pédalier situé sur la partie avant de la structure. Il est aussi
assez proche de la voiture, puisque la carrosserie a un but aérodynamique,
mais protège aussi des intempéries et prévient les risques de chutes et de col-
lisions. Il est parfois équipé d’une assistance au pédalage électrique pour aider
le cycliste dans les montées.

Le vélomobile n’est utilisé que par


de rares cyclistes expérimentés, sur-
tout aux Pays-Bas, en Belgique et en
Allemagne pour son côté écologique,
sa vitesse, sa sécurité et son confort,
mais également pour allier des motiva-
tions de loisirs et sportives. Il remplace
une voiture ou un deux roues, car il est
suffisamment fin pour se glisser entre les voitures en cas de fort trafic, peut
rouler sur une piste cyclable, et sa position couchée lui permet de rouler plus
vite, sans déployer autant d’effort que sur un vélo, sauf dans les pentes raides.
Sa longueur est généralement comprise entre 220 et 300 cm, pour une lar-
geur comprise entre 70 et 110 cm. Son poids oscille entre 24 et 50 kg, sauf les
modèles équipés d’une batterie électrique qui pèsent plutôt entre 38 et 75 kg.
Un vélomobile peut en outre être équipé d’un nombre variable de roues :
2 roues pour la compétition, 3 roues sur des modèles courants (2 roues arrière
entraînantes et 1 roue de direction à l’avant), 4 roues sur les modèles anciens.

Les vélomobiles sont le plus souvent pour une personne, mais existent aussi
en tandem. Selon la saison, ils peuvent être ouverts ou fermés. Le modèle
ouvert, ou « tête dehors », offre une meilleure visibilité, une capacité d’écoute

27
I. Les modèles et leurs usages

accrue et la possibilité de se faire entendre. Moins onéreux, il est aussi moins


encombrant et moins lourd. De plus, il atténue la sensation d’enfermement. En
revanche, le port du casque et de lunettes est fortement conseillé, et il n’y a
aucune protection contre la pluie. Le modèle fermé, ou « carrosserie fermée »,
quant à lui, offre une protection totale contre la pluie, le froid et le vol, ainsi
que de l’intimité et un véritable aérodynamisme. Onéreux, il est également
lourd et encombrant.
En outre, l’intérieur fait caisse de résonance et il peut vite y faire très chaud,
d’où un risque de buée, ce qui peut réduire la visibilité. Enfin, il faut souvent
ajouter des équipements, comme le clignotant. Quoi qu’il en soit, selon l’uti-
lisation dédiée, on cherchera des caractéristiques adaptées : visibilité, sécurité
et maniabilité en ville ; légèreté (fibre de carbone) et aérodynamisme pour
une pratique plus sportive.
Ainsi, le vélomobile est à la fois écolo-
gique, rentable (pièces peu coûteuses) et
moins pénible qu’un vélo classique. On
peut ainsi parcourir plus de kilomètres
et plus rapidement. La position couchée
est aussi meilleure pour la santé. Enfin, il
reste bien vu du grand public et dispose
de sa propre communauté.

En revanche, il est lourd et peu maniable dans les côtes, les obstacles sont
donc difficiles à franchir. La visibilité peut également être altérée par la buée
et les gouttes de pluie. De plus, il attire le regard des autres, un peu trop par-
fois, et le cockpit n’est pas toujours facile d’accès. Onéreux, il est assez rare
en France, les réparateurs sont donc difficiles à trouver.
Le vélomobile est encore fabriqué de façon très ponctuelle, mais une grande
chaîne de magasins de sport propose désormais ce modèle en série, une
nouveauté qui ouvre la voie vers une baisse significative de son prix. Il faut
prévoir un minimum de 2 500 € en entrée de gamme, mais les versions de
luxe peuvent aller jusqu’à 10 000 €.
À noter : les vélomobiles font d’excellents supports publicitaires, un bon plan
pour rentabiliser son achat !

28
I. Les modèles et leurs usages

Les modèles spécifiques


À chaque vélo son public. Le triporteur permet ainsi d’assurer le transport de
personnes ou de marchandises. Il existe également des modèles conçus pour
les personnes présentant un handicap, en version tandem, tricycle, etc.

Vélo triporteur
Pour transporter des personnes ou des marchandises, le vélo triporteur
s’adapte à toutes les situations et peut porter de lourdes charges (jusqu’à
100 kg). Ce modèle se décline en deux catégories : le transport à l’avant – dit
modèle européen –, et le transport à l’arrière – dit modèle asiatique. Sur ce
vélo à trois roues, comme un tricycle chez les enfants, le cycliste ne pose pas
le pied par terre quand il est à l’arrêt.

Le triporteur est utilisé principalement dans


les grandes villes, notamment par les munici-
palités pour proposer un moyen de transport
écologique aux touristes, et par les petits
commerçants ambulants de glaces ou de cho-
colats chauds (par exemple) ; mais aussi pour
des services de livraison express, transporter
une personne en fauteuil roulant, une opéra-
tion de communication mobile, etc. Il existe donc une multitude de triporteurs
en fonction de l’utilisation : modèle calèche pour le transport de touristes et
des marchandises (caisse rectangulaire recouverte d’une bâche), cargo (caisse
rigide et refermable), triangulaire (exposant des publicités de chaque côté),
poussette (à l’avant comme à l’arrière), à plate-forme, pliant, multi-usage, et
même pour les déchets (avec une petite benne à l’avant, comme à l’arrière).

À noter : certains modèles disposent d’une assistance électrique.

Écologique, ce vélo est aussi pratique pour rouler dans les zones réservées aux
cycles. Stable et sécurisé pour les enfants, il est facile à prendre en main. En
outre, les possibilités de charge peuvent être accrues. En revanche, il est par-
fois trop large pour certains espaces, et sa vitesse reste faible. Sa maniabilité
est aussi médiocre, avec un risque de renversement dans les virages.

29
I. Les modèles et leurs usages

La France est particulièrement dynamique pour la commercialisation du tri-


porteur, elle compte plusieurs sociétés renommées en la matière. Le vélo
triporteur est toutefois cher : à partir de 1 100 € en entrée de gamme, et
environ 10 000 € en version haut de gamme.

À noter : quand la caisse soutenue par les deux roues se situe à l’avant, on
parle de biporteur. À usage familial, il permet de transporter un enfant ou un
bébé. Conçu sur le modèle d’un vélo hollandais, il est urbain, sécurisé, léger et
stable. Il permet de parcourir de petites distances, en gardant son enfant sous
les yeux et à l’abri des courants d’air. En option, une tente permet de protéger
les petits passagers du vent.

Vélo pour handicapé


Certains vélos sont conçus spécialement pour les
personnes non valides, il s’agit des vélos pour
handicapé. Pour la ville ou pour la route, il peut
répondre à des enjeux thérapeutiques, pratiques et
sportifs. Il existe des modèles adaptés aux différents
types de déficience, aussi bien pour un enfant qu’un
adulte. Le vélo pour handicapé peut bénéficier
d’une assistance électronique.

Les vélos pour personnes handicapées se distinguent selon le handicap. Ils


n’auront pas les mêmes caractéristiques selon la personne à qui ils sont desti-
nés : mal voyants de catégorie B1, B2 et B3, mal voyants roulant en tandem,
handicapés moteurs de classe LC (mineur, déficient d’un membre inférieur ou
des deux) ou personnes atteintes d’une paralysie cérébrale classée CP.

À noter : il existe des vélos pour homme et pour femme, comme des vélos
mixtes.

Il existe en outre différents modèles à adapter à chaque personne : tandem


ou « mono-pousseur » (vélo de randonnée adaptable aux fauteuils roulants),
vélo couché, tricycle (deux roues à l’avant), handbike (vélo à trois roues),
vélocimane (petite voiture à pédalage assisté, destinée à faciliter le dépla-
cement des personnes mutilées de guerre ou handicapés moteurs). Pour

30
I. Les modèles et leurs usages

améliorer la position sur le vélo, certains


accessoires sont ensuite indispensables. Ils
permettent d’améliorer le confort du dos et
des épaules : un stabilisateur pour pallier les
problèmes d’équilibre, une selle à double res-
sort pour mieux amortir les chocs et prévenir
les douleurs dorsales, une selle maintenant le
dos parfaitement droit, et un cintre de gui-
don large et agréable au toucher.

Les vélos de ce type sont encore assez rares et donc chers. Le prix dépend du
modèle et des options choisies. Globalement, les prix indicatifs moyens sont
les suivants : environ 3 000 € en entrée de gamme et 5 000 € en haut de
gamme.

31
I. Les modèles et leurs usages

AA Pour aller plus loin


Astuces

Les bienfaits du vélo


Le cyclisme est une discipline sportive complète que l’on peut pratiquer à tout
âge. Ses bienfaits sur la santé sont reconnus, tant sur le plan mental que phy-
sique. Un sport écolo et peu onéreux à pratiquer sans modération… ou presque,
car faire du vélo comporte tout de même quelques contre-indications.
On sait que le stress est l’un des fléaux des temps modernes et peut être à l’ori-
gine de bien des maladies. Or, il a été scientifiquement prouvé que faire du vélo
chaque jour pendant au moins 30 minutes permet de lutter contre la dépression,
d’être moins angoissé et de garder un bon moral. En effet, pédaler est idéal pour
brûler l’excès d’adrénaline (ou épinéphrine) véhiculée par le sang, favoriser la
sécrétion d’endorphines, ces fameuses hormones du plaisir sécrétées par l’hypo-
thalamus et l’hypophyse, et affiner la silhouette avec des jambes fuselées et
des fesses fermes : un atout non négligeable pour se sentir mieux dans sa peau.
La pratique du vélo en extérieur permet aussi de s’aérer et de rompre avec les
préoccupations de la vie privée et professionnelle. Il peut être encourageant de
commencer à faire du vélo en famille ou entre amis, un bon moyen de mêler
activité sportive et convivialité.
Qu’il s’agisse de vélo en extérieur ou elliptique, plus communément appelé vélo
d’appartement, les bienfaits sur l’organisme sont indéniables. Pour que les effets
soient réels, il est conseillé d’enfourcher son vélo au moins deux fois par semaine.
Les bienfaits sont nombreux : éliminer la masse graisseuse et lutter contre la cel-
lulite même incrustée, combattre les symptômes liés à un mauvais retour veineux
(jambes lourdes), gagner en puissance musculaire, augmenter l’endurance, mieux
irriguer le cerveau, réduire la tension artérielle, faciliter la digestion et renforcer
les capacités respiratoires. De plus, le vélo favorise le travail du cœur : grâce
à ce sport, ses battements sont ralentis. En parallèle, le cœur bat avec plus de
puissance et alimente mieux les muscles en oxygène. De même, il développe le
capital osseux et, par voie de conséquence, réduit les risques d’ostéoporose. Enfin,
il prolonge l’espérance de vie dès lors que l’on veille à conserver une alimentation
équilibrée et que l’on se tient à l’écart du tabagisme. La pratique du vélo déve-
loppe le sens de l’équilibre, elle est donc également bénéfique à l’enfant.

32
I. Les modèles et leurs usages

Le cyclisme sur terrain plat comporte moins de contre-indications que sur routes
et chemins escarpés. Il est toutefois vivement conseillé de demander conseil à
son médecin si on est victime de troubles de l’équilibre ou de maladies cardio-
vasculaires, surtout si l’on souhaite pratiquer le vélo de façon intensive dans le
cadre de la compétition, par exemple. Enfin, choisir un vélo parfaitement adapté
à sa morphologie est indispensable pour limiter le mal de dos.

Choisir son vélo spinning


Né il y a une quinzaine d’années seulement, le vélo spinning est un vélo d’en-
traînement plus ou moins sophistiqué, utilisé majoritairement dans les salles
de sport. Ses bienfaits sur la santé sont incontestables et expliquent sans doute
l’engouement que connaît ce vélo de biking haut de gamme. Voici quelques
conseils d’achat pour une pratique à domicile, à son rythme.
Pour les néophytes, l’achat d’un vélo spinning peut s’avérer compliqué, car cet
appareil d’entraînement est parfois appelé vélo d’entraînement, body-bike,
spin-bike, vélo d’indoor cycling, ou RPM pour Raw Power in Motion. Conçu
pour permettre aux grands sportifs d’entretenir leur haut niveau de performance
lorsque la météo ne permet pas de s’entraîner en extérieur, il est idéal pour rester
en forme, car sa pratique permet, dans un premier temps, de dépenser énormé-
ment d’énergie : une séance de 60 minutes permet de brûler 700 calories. C’est
donc indispensable pour éliminer la masse graisseuse, réduire efficacement la cel-
lulite et lutter contre l’obésité. Dans un second temps, il aide à renforcer la masse
musculaire et l’équilibre, stimuler le système cardiovasculaire, évacuer stress et
tension nerveuse, augmenter la résistance à l’effort et améliorer l’endurance. Il
permet aussi de travailler des zones ciblées pour un corps parfaitement sculpté.
Pour bien choisir, il est nécessaire de comparer les caractéristiques techniques
des modèles proposés et de tenir compte de ses propres capacités physiques. En
effet, il existe plusieurs catégories de body-bikes : pour débutant ou pratiquant
occasionnel, pour sportif confirmé ou professionnel. Avant tout achat, il est donc
indispensable d’étudier la possibilité d’ajuster au millimètre près le guidon pour
permettre un pédalage en danseuse et en position assise très confortable ; la selle
est réglable en profondeur comme en hauteur, en fonction de la morphologie
de l’utilisateur. Il faut ensuite vérifier la roue d’inertie : elle peut être entraînée
par une chaîne (système de transmission extrêmement résistant) ou une courroie
(système silencieux sans entretien). Son poids est également un critère de choix
essentiel : au moins 12 kg pour un utilisateur débutant, 18 kg pour un sportif

33
I. Les modèles et leurs usages

moyen souhaitant s’entraîner régulièrement, 22 kg pour un cycliste confirmé et


des entraînements intensifs. La roue d’inertie détermine la stabilité de l’appareil,
la fluidité du pédalage et la puissance de l’effort à fournir en cours d’entraînement.
Du système de résistance (ou système de freinage) dépend ensuite l’intensité de
chaque séance. Il peut d’abord être à patins pour différents degrés de résistance :
des tampons entrent en contact avec la roue d’inertie, un système de résistance
semblable à celui d’un vélo de piste. Il peut aussi être magnétique motorisé,
avec des aimants venant s’appliquer sur la roue d’inertie qui offrent un système
de freinage graduel dont l’intensité dépend du nombre d’aimants. Silencieux, ce
système de résistance est contrôlable grâce à la console du vélo d’indoor cycling.
Le modèle électromagnétique quant à lui est un système de résistance fluide,
silencieux et extrêmement confortable : c’est le courant électrique, contrôlé
grâce à la console du vélo d’entraînement, qui génère la résistance à l’effort.
Tous les modèles ne sont pas équipés de capteurs cardiaques. Toutefois, le biking
étant un sport intensif, il est vivement recommandé de choisir un vélo avec cap-
teur cardiaque afin de surveiller son pouls en cours de séance. Si l’on opte pour
un vélo spinning sans capteur cardiaque, il est indispensable de s’équiper d’une
ceinture cardiofréquencemètre à chaque séance. Parfait pour un entraînement
physique de qualité, pour perdre du poids, lutter contre le stress et entretenir sa
forme, c’est un appareil de sport commercialisé par des boutiques spécialisées en
appareils de fitness ou des magasins de sport.
Le prix d’un vélo spinning dépend de son niveau de sophistication. À titre indi-
catif, voici quelques exemples de prix (relevés en septembre 2014) :
ππavec frein à patins : 750 à 850 € ;
ππpour usage intensif, 12 programmes d’entraînement et 32 niveaux de
résistance, freinage magnétique motorisé, console électronique : 800 à
1 000 € ;
ππpour une utilisation semi-professionnelle, avec de nombreuses possibilités
de réglages : 1 100 à 1 300 € ;
ππhaut de gamme, inclinable jusqu’à 20° pour un entraînement sur dénivelé,
tient compte du poids de l’utilisateur et de son profil sportif pour ajuster la
résistance, parcours programmable sur Google maps : de 1 500 à 1 800 € ;
ππhaut de gamme pour sportifs confirmés, roue d’inertie 18 kg, résistance
jusqu’à 600 W, équipé d’un capteur de fréquence cardiaque (CFC), d’une
prise USB et interface Bluetooth : 2 000 à 2 200 €.

34
I. Les modèles et leurs usages

Pour une question de budget, si l’on souhaite acheter un vélo spinning à plu-
sieurs, il est indispensable d’opter pour un appareil avec selle et guidon réglables
afin de les ajuster précisément à la morphologie de chaque utilisateur.

Ne pas se tromper de tandem


Le tandem est un vélo deux places, idéal pour partager des escapades… et les
efforts ! Décliné en de nombreuses variantes, il n’est pas toujours facile de choi-
sir le tandem adapté à l’activité souhaitée : tout terrain, tout chemin, tourisme,
course. Il est indispensable d’identifier ses attentes, car il existe en effet plusieurs
types de tandems :
ππhollandais : adapté à la promenade à deux, qu’elle soit occasionnelle
ou plus fréquente. Idéal aussi comme mode de locomotion quotidien,
écologique et économique, c’est un tandem apprécié pour son confort ;
ππcourse : conçu dans des matériaux légers, il permet de se lancer à deux à
l’assaut des routes et des pistes ;
ππVTT : parfait pour affronter les pentes et chemins caillouteux, il est doté
de roues plus petites que les autres modèles de tandem. Idéal pour les
amoureux du tout terrain ;
ππVTC : extrêmement confortable, c’est le modèle incontournable pour
parcourir indifféremment chemins et routes ;
ππtandem spécial : il permet à deux cyclistes de statures très différentes de
pédaler en binôme. Il est idéal pour pratiquer le vélo en famille, puisqu’un
parent (pilote ou capitaine) peut utiliser le tandem avec son enfant placé à
l’arrière (copilote, binôme ou équipier).
Certains spécialistes proposent un tandem mixte adulte-enfant, où l’enfant est
placé à l’avant et l’adulte à l’arrière. Ce modèle, bien qu’idéal pour le loisir, est
assez rare.
Le budget est un point capital dans la sélection d’un tandem, mais il ne doit pas
être l’unique critère de choix. En fonction des points capitaux listés ci-après,
son prix peut varier de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros. Un devis
s’impose donc avant toute prise de décision.
Les éléments déterminants dans le choix sont les suivants : type et fréquence
d’utilisation (sport ou simple loisir, utilisation quasi-quotidienne ou occasion-
nelle), terrain pratiqué (route ou chemins cabossés), taille du pilote et du copilote

35
I. Les modèles et leurs usages

qui peuvent présenter une grande différence de morphologie, position d’assise


des utilisateurs qui peut être adaptée à chacun par un réglage des périphériques
tels que le guidon ou la selle, type de pédaliers (séparés, ou non).
Le cadre du tandem enfin est la pièce la plus importante. Il existe de grandes
variantes au niveau de son poids et de sa longueur. Il faut donc tenir compte de
l’utilisation du tandem et de la taille des cyclistes. Il est vivement conseillé de
se renseigner auprès d’un spécialiste, car du cadre va dépendre la maniabilité du
tandem, la performance et le degré de satisfaction. Si l’on souhaite transporter
souvent le tandem dans le coffre de la voiture, mieux vaut aussi opter pour un
modèle pliable.

Le vélo de descente
Pratiquer la descente exige au sportif d’être doté de certaines capacités. Mais il
est tout aussi fondamental d’utiliser du matériel spécifique, à savoir : un vélo de
descente. Alors, comment se décider et faire son choix ?
Dans le domaine du sport cycliste, on appelle la descente DH pour downhill ou
plus précisément encore downhill mountain biking. Il s’agit en effet, comme son
nom anglophone l’indique, d’utiliser un VTT ayant certaines particularités propres
à un moto-cross pour descendre le plus vite possible des pentes de montagnes.
Des pistes sont spécialement conçues pour cette activité sportive très physique.
Le pratiquant de la descente affronte dévers, bosses et obstacles naturels tels
que cailloux, racines, branches, trous, arbres, etc., c’est pourquoi il doit être un
excellent pilote et faire preuve de technicité autant que de persévérance. Il doit
également posséder un vélo de descente extrêmement fiable. C’est un sport à
risques qui exige le port d’un casque, de lunettes, de gants et d’accessoires de
protection (colonne vertébrale, coudes, avant-bras, tibias, hanches, genoux).
Pour se lancer à l’assaut des pentes, il faut acquérir un vélo de qualité. La per-
formance, le confort et la sécurité du sportif en dépendent. Les critères de choix
sont multiples :
ππles suspensions situées à l’arrière et à l’avant du vélo de descente :
indispensables pour affronter les irrégularités du terrain, elles influent sur
l’adhérence des roues à la piste. C’est l’un des critères les plus importants ;
ππla solidité : condition sine qua non pour affronter les nombreuses
contraintes imposées par les obstacles. Ce critère de résistance concerne
particulièrement le cadre et les roues ;

36
I. Les modèles et leurs usages

ππle poids : le vélo de descente doit être le plus léger possible ;


ππla fourche : il est préférable d’opter pour un modèle avec fourche réglable
au niveau du durcissement, de la compression, de la détente (ressort
pneumatique ou mécanique, en titane ou en acier) ;
ππle cadre : en carbone ou en aluminium. Son centre de gravité doit être plus
bas que pour un modèle ordinaire, afin que le vélo de descente soit à la fois
plus maniable et plus stable. Un cadre suspendu équipé d’un amortisseur
est recommandé aux pratiquants expérimentés. Ainsi équipé, le vélo
gagne en stabilité, en confort et permet d’atteindre une grande vitesse de
descente. Le cadre rigide est quant à lui plutôt conseillé aux débutants pour
sa légèreté. Il exige cependant de plus grands efforts au niveau des bras et
des épaules, et ne permet pas d’atteindre de grandes vitesses sur les pistes
très accidentées ;
ππles freins : mécaniques, ils sont déconseillés pour ce type de sport, car ils
manquent de précision. En revanche, les freins à disque hydraulique sont
progressifs, puissants et peuvent être dosés en fonction des circonstances ;
ππla taille du vélo : elle doit être en rapport avec la stature du sportif.
Principalement pour la compétition, de nombreux sportifs utilisent un vélo de
descente semi-rigide. Moins cher à l’achat, ce dernier ne comporte pas d’amor-
tisseurs arrière.Comme pour tout matériel de sport, le prix d’un vélo de descente
est extrêmement variable. On peut donc retenir les fourchettes de prix suivantes :
entre 1 500 et 2 200 € pour débutant, entre 2 500 et 5 000 € pour sportif confirmé,
et entre 6 000 et 9 000 € pour compétiteur. Il faut, par ailleurs, débourser près de
13 000 € pour s’offrir un vélo identique à celui de Greg Minnaar, plusieurs fois
champion du monde de descente.

Questions/réponses de pro

Quel modèle de vélo pliant ?


Je recherche un vélo pliant pour un usage urbain (transports en commun) et de
chemin. J’hésite entre un modèle 20 ou 26 pouces. J’ai essayé le VTT pliant blanc
marine 26 PM 3 que j’ai beaucoup apprécié, mais j’ai peur qu’un 26 pouces ne
soit pas assez compact pour pouvoir le transporter dans le train ? Je mesure
1 m 73 pour 56 kg.
Question de Nathalie1717

37
I. Les modèles et leurs usages

ΔΔ Réponse de Youen
Vous savez sans doute que la valeur en pouces d’un vélo est en rapport
avec la taille de l’utilisateur. Selon les informations données, sauf erreur
ou omission de ma part, le 26 pouces est certainement la taille qui vous
convient. Les vendeurs de cycles vous conseilleront à ce sujet.

Tricycle pour adulte handicapé


Je suis en retraite anticipée et je souhaite acquérir un vélo à trois roues d’occa-
sion. Le prix de ce modèle est-il élevé ?
Question de Puisserguier34

ΔΔ Réponse de Cédric Attali


Les tricycles sont souvent très onéreux, mais il y a une alternative : les roues
stabilisatrices pour vélo adulte. Cet accessoire vous permettra de garder
votre équilibre sur un vélo classique et demande un investissement moins
important que l’achat d’un tricycle.

Quelle draisienne choisir ?


Pourriez-vous me donner quelques indications sur la draisienne ? Je pense m’en
procurer une pour ma fille.
Question de Pierre07

ΔΔ Réponse de CC
La draisienne est un vélo sans pédales réservé aux tout-petits. Parfaite pour
apprendre les premières notions de l’équilibre, elle s’adresse aux très jeunes
enfants qui maîtrisent la marche. Toujours dépourvue de pédales, elle
possède une selle réglable en bois ou en matière synthétique, un guidon
réglable, des roues avec roulement à billes selon les modèles, des pneus en
caoutchouc pour une utilisation en extérieur ou en plastique pour l’intérieur
(ne marque pas les revêtements de sol), des poignées ergonomiques, et des
freins (selon modèles). Avant l’achat, il ne faut pas hésiter à demander à
l’enfant de tester plusieurs draisiennes dans le magasin.
Elle connaît toujours un franc succès auprès des enfants de 2 à 4 ans. Elle
permet aux tout-petits de disposer d’un « vélo » adapté à leurs capacités
psychomotrices, de se familiariser avec la pratique du vélo et de maîtriser le

38
I. Les modèles et leurs usages

sens de l’équilibre. Attention, à l’intérieur comme à l’extérieur, l’enfant ne


doit jamais être laissé sans surveillance sur sa draisienne. Le tricycle évolutif
est aussi un modèle intéressant pour que votre fille commence à apprendre
le pédalage sans stress.
Les tarifs varient en fonction du niveau de sophistication des draisiennes et
tricycles évolutifs. Une draisienne entièrement en bois massif équipée de
pneus en caoutchouc coûte de 60 à 80 €, un modèle bois et métal environ
100 €, une draisienne en bois avec guidon et selle réglables en hauteur,
pneus en caoutchouc gonflables, de 90 à 120 €, et une draisienne conçue
pour les enfants de 4 à 7 ans coûte au moins 180 €.

39
II.
Les composants

Pour bien choisir son vélo, il est


important de connaître chacun de
ses composants : cadre, fourche,
roue, etc. Chacun possède une fonc-
tion essentielle. Il convient donc de
les choisir et de les régler avec soin.

Ainsi, la fourche relie le guidon et


la roue avant pour orienter le vélo,
tandis que la propulsion est assurée
par la roue arrière. Les freins arrière agissent donc plus fortement. Le pneu a
quant à lui une épaisseur variable, choisie en fonction du terrain, et est géné-
ralement équipé d’une chambre à air. Le changement de vitesse s’effectue
grâce au dérailleur ou directement dans le moyeu, tandis que la chaîne trans-
met aux roues la force exercée sur les pédales.

Les caractéristiques de la selle de vélo diffèrent en fonction des performances


et du sexe de la personne ; le guidon, mal réglé, peut provoquer des douleurs
dorsales. Le Code de la route impose, de plus, pour rouler la nuit, un éclairage
et des éléments réfléchissants.

40
II. Les composants

Côté matériau enfin, un vélo peut être en acier (solide, fiable, mais cher et
lourd), aluminium (fiable et ne s’oxyde pas), carbone (bonne performance,
fiable, mais cher), ou titane (solide, léger, fiable et performant, mais très
cher). C’est surtout le prix qui va déterminer le choix.

Le cadre
La pratique intensive du cyclisme peut abîmer le vélo et fragiliser son cadre.
Plus le matériau utilisé est rigide et élastique, plus il sera durable.

Description
Le cadre d’un vélo relie les roues, la selle
et les pédales entre elles. Il se compose de
deux triangles, assurant la connexion entre
tous les éléments du vélo : un à l’avant qui
relie le pédalier, la roue et la fourche ; un
autre à l’arrière qui rassemble la roue, le
pédalier et la selle. Un cadre se compose de
tubes assemblés autour d’un manchon, par
soudures, ou monoblocs. Suivant l’utilisation
du vélo, la forme des deux triangles varie :

ππclassique ou « cadre en diamant » : équipé d’une barre latérale, en forme


de losange, utilisé principalement par les hommes sur un vélo de course ;
ππouvert ou « cadre mixte » : sans la barre latérale, pour le VTC et le vélo
de ville ;
ππmonopoutre : un tube relie l’axe de la roue arrière au tube de direction
avant, principalement utilisé pour les VTT ;
ππsuspendu : le triangle arrière se déforme, permettant à la roue arrière de
s’adapter au terrain ; ce type de cadre devient très utile sur les VTT.
Un cadre de vélo doit avant tout offrir un ensemble léger et solide. Sa fiabilité
dépend de son poids, de son élasticité (le matériau se déforme naturellement,
pour faciliter la conduite et améliorer le confort), de son élasticité maximale

41
II. Les composants

(résistance à la déformation), de la densité des matériaux (plus le matériau


est dense, plus il est lourd et solide), de la résistance aux chocs et à la rouille,
et de sa durabilité et limite de fatigue. Enfin, l’esthétique est importante : le
titane, par exemple, n’a pas besoin de peinture. Ci-dessous un comparatif des
différents matériaux utilisé dans la fabrication de cadres de vélos.

Résistance à la
Matériaux Rigidité Légèreté Prix
rouille
Acier +++ + + +++
Aluminium + ++ +++ ++
Carbone +++ +++ +++ +
Titane ++ +++ +++ +

Cadre en acier
L’acier est le champion en matière de
rigidité : il est deux fois plus solide que
le titane. Une grande partie des vélos
construits aujourd’hui le sont avec un
cadre en acier. Pour une construction en
série, il est le plus facile à travailler : élas-
tique et rigide, il prend la forme souhaitée
facilement et ne coûte pas cher. Il est
également facile à réparer.

L’acier a cependant tendance à rouiller et pèse plus lourd que les autres maté-
riaux. Pour lutter contre cela, les fabricants ont inventé les tubes Butted. Il
s’agit de tubes de différentes épaisseurs avec une rigidité accrue, car ils sont
plus épais aux extrémités. Le cadre, lui, est plus léger (moins épais au centre),
mais plus long à fabriquer et donc, plus cher. La conception d’un cadre en
acier est très simple, ce qui facilite les réparations par la suite. En outre, pour
éviter que les tubes ne rouillent, des tubes plus résistants ont vu le jour : ils
sont assemblés à l’aide d’une soudure.

Il existe par ailleurs différents alliages d’acier de qualité variable : les cadres les
moins onéreux sont en acier courant (carbone), très sensible à la corrosion ;
les cadres de milieu de gamme sont un mélange d’acier courant (carbone)

42
II. Les composants

avec de l’acier plus endurant (chromoly) ; et les modèles haut de gamme sont
en acier de qualité (chromoly), plus léger et endurant. L’utilisation de l’acier
permet d’obtenir les vélos les moins chers, grâce à la fabrication en série.
Globalement, pour un modèle adulte, il faut compter un budget minimum de
180 € en entrée de gamme, et 800 € en haut de gamme.

Cadre en aluminium
L’aluminium rencontre un franc succès dans le domaine du bâtiment et de
la décoration. Il dispose d’un capital écologique et durable indéniable. Ses
atouts sont nombreux : d’abord, sa légèreté, car il est moins lourd que le
métal ; ensuite, son prix (grâce à la soudure TIF, les cadres en aluminium
bénéficient d’une conception à grande échelle, et donc peu chère). Dernier
point : il ne rouille pas. Il équipe principalement les vélos de loisirs.

Attention : un vélo en aluminium bon marché peut s’avérer aussi lourd qu’un
vélo en métal de bonne qualité, qui utilise des tubes butted.
Le principal inconvénient de l’alumi-
nium reste sa faible élasticité : étiré
dans le triangle du cadre d’un vélo,
il est solide, mais jusqu’à un certain
point. Si un vélo en aluminium roule
beaucoup, il s’abîmera plus vite. C’est
pourquoi l’aluminium est réservé aux
vélos de loisirs occasionnels, type
VTC. Le vélo de course et le VTT ris-
queraient d’être peu fiables et de manquer de rigidité sur la longueur avec
un cadre en alu, ils sont plutôt conçus dans d’autres matériaux plus robustes.
Pour compenser ce manque de solidité, on utilise des tubes en aluminium
spécifiques, appelés oversized : plus épais que l’acier et donc plus solides,
mais également plus lourds. L’intérêt du vélo à cadre alu est d’être fabriqué en
grande série, donc facile à trouver et peu onéreux.

Il s’agit d’un vélo de moyenne gamme, à l’intérieur de laquelle plusieurs qua-


lités existent : à partir de 100 € en modèle économique et environ 1 000 €
pour la tranche supérieure.

43
II. Les composants

Cadre en carbone
Les vélos équipés de cadres en fibres de
carbone sont très utilisés par les cyclistes
et la course, car ils peuvent améliorer la
vitesse de pointe. La fibre de carbone est
un matériau composite léger (deux fois
plus que l’aluminium et cinq fois plus
que l’acier), résistant à la corrosion et aux
intempéries et flexible (résiste mieux que
l’aluminium à la traction).

Le carbone permet au vélo de gagner en aérodynamisme et d’aller plus vite.


Cette mesure s’exprime en Pascal (Pa) : 1 Pa = 100 g/m². On trouve ainsi
deux types de fibres de carbone sur le marché des vélos :

ππHR : résistance à la traction située entre 200 et 250 Pa, moins chère, des-
tinée à une pratique non intensive ;
ππHM : résistance à la traction supérieure à 350 Pa, extrêmement robuste.
À noter : à titre de comparaison, la résistance à la traction de l’acier est de 220 Pa.

La fibre de carbone offre en outre plu-


sieurs possibilités de fabrication selon
l’effort demandé : un cadre rigide qui
résiste bien à un effort intense, léger et
nerveux, ou un cadre moins rigide et
plus souple, mais plus maniable et plus
confortable.

Les tubes en carbone sont, eux, assemblés selon deux procédés : des cylindres
assemblés à des manchons, ou une seule et même pièce. Les vélos en fibre de
carbone ne sont pas parfaits sur tous les plans. Sensible, ce matériau se casse
plus facilement que l’acier et est donc moins résistant en cas de choc.

Un vélo en carbone est deux fois plus cher qu’un vélo en alu ou en acier.
Globalement, il faut prévoir un minimum de 850 € et environ 3 000 € en haut
de gamme.

44
II. Les composants

Cadre en titane
Utilisé principalement dans le secteur de l’aéro-
nautique, le titane est un matériau noble. Il réunit
toutes les qualités indispensables pour un cadre de
vélo : léger, solide, durable, élastique et résistants
aux intempéries (ne s’oxyde pas). En plus, il n’a
pas besoin de peinture et résiste aux rayures et aux
chocs. Pour assembler des pièces en titane, il faut
réaliser des soudures, et ce, à haute température.
Malheureusement, le titane rouille lorsqu’il chauffe à haute température dans
un air ambiant. L’assemblage doit donc être réalisé dans une pièce à l’atmos-
phère contrôlée.

Le principal inconvénient d’un vélo en titane est son coût élevé. Ce prix se
justifie par le coût des matières premières (minerai) et celui du matériel et
de la conception. Il faut compter un minimum de 750 € pour un vélo d’en-
trée de gamme. Le haut de gamme est réalisé sur mesure, donc sur devis
uniquement.

La fourche
La fourche de vélo assure la direction du cycle. Elle se présente en forme
d’arceau circulaire (équipé de trous aux extrémités) reliant le guidon à la roue
avant.

Description
Les deux composants essentiels d’une fourche de vélo sont le pivot, soit le
tube reliant le cintre à la roue, et les fourreaux, soit les deux tubes qui main-
tiennent la roue dans son moyeu.

À noter : la plupart des fourches disposent de deux fourreaux.

La fourche de vélo est reliée à plusieurs composants du vélo, grâce à des


« pattes d’attache » comme les freins, le porte-bagages, les garde-boues.
Elle présente ensuite des caractéristiques bien spécifiques. D’abord, sa courbe

45
II. Les composants

produit un léger amortissement entre le point de rencontre de la roue et du


sol et l’axe de direction avant ; ce « déport » mesure entre 43 et 45 mm, pour
une roue de 700 mm de diamètre. Plus la roue est large et plus le déport doit
être important, mais pas trop toutefois pour ne pas influencer le maniement
du vélo.

Ensuite, la largueur moyenne d’une


fourche est de 1 cm, elle est plus
importante sur les vélos de descente.
Sa longueur, elle, dépend de l’axe de la
roue et de la douille de direction. Enfin,
le diamètre du tube avoisine 1,5" et
ne doit pas excéder le diamètre de la
douille de direction.

La fourche de vélo associe généralement plusieurs types de matériaux pour


chacun de ses composants : fibre de carbone, acier, aluminium, titane,
magnésium. La fibre de carbone est le matériau le plus courant.

Une fourche suspendue sur les VTT


Sur les VTT, les fourches intègrent un amortisseur. Les fourreaux de la fourche
sont alors télescopiques (« plongeurs »), et la suspension est réglée selon
l’exigence d’abattement de la discipline : cross country, enduro, free-ride, etc.
Le guidon, lui, est équipé d’un verrouillage de la fourche, par exemple pour
réduire l’abattement dans les pentes.

La suspension, quant à elle, située dans les plongeurs, se compose de deux élé-
ments séparés : le ressort, en alu, titane (gain de poids), élastomère ou air
comprimé (linéaire), et un amortisseur qui réduit la pression exercée par le ressort.

Réglage
Pour régler une fourche, il faut tenir compte de la précontrainte (réglage du
ressort en fonction du poids du pilote), du débattement (restreindre la liberté
de la roue si besoin), de la compression (règle le comportement d’une fourche
suite à un choc), de la détente (vitesse à laquelle la fourche se remet en place

46
II. Les composants

après la compression), de la viscosité (dosage de l’huile des amortisseurs pour


améliorer la précision des freins), et du système intelligent (une valve d’inertie
bloque ou débloque la suspension en fonction du relief du terrain, ce système
se met en marche de manière autonome, sans intervention du cycliste).

Les suspensions
La roue arrière du VTT est équipée de suspensions : ses mouvements ne
dépendent plus de ceux du vélo.

Description
Les suspensions se composent d’un res-
sort et d’un amortisseur. Elles filtrent
les aspérités du sol et permettent une
meilleure adhérence de la roue au sol,
moins de vibrations, plus de confort, et
une conduite facilitée sur les chemins
difficiles.

Une suspension mal évaluée et trop large peut également occasionner une
déperdition d’énergie et augmenter le poids du vélo. Pour limiter cette perte
d’énergie, le ressort catalyse l’énergie pour la diffuser ensuite : ces effets sont
contenus par l’amortisseur.

À noter : un autre système, appelé Soft Tail et basé sur des matériaux en titane
commence à voir le jour.
Le VTT suspendu n’est pas toujours le vélo idéal. Il a, ainsi, plusieurs inconvé-
nients, notamment un prix onéreux, un poids beaucoup plus important qu’un
vélo classique, et un phénomène de pompage de haut vers le bas.

Prix
Son prix dépend de différents paramètres tels que le modèle et la gamme
choisis, le matériau, les caractéristiques spécifiques et les options. Il faut comp-
ter au minimum 200 €, et environ 2 000 € pour un modèle haut de gamme.

47
II. Les composants

Les roues
Moyeu, rayons, pignons : la roue se compose de nombreux éléments.

Description
Une roue de vélo se compose de rayons ; elle est accrochée au cadre ainsi
qu’à la fourche, et serrée sur un axe central. Elle comporte ensuite plusieurs
composants.

Le moyeu en métal (centre de la roue)


se compose lui-même d’un axe qui
relie le cadre à la fourche – dans sa
taille standard, l’axe mesure 100 mm à
l’avant, 130 mm à l’arrière et 135 mm
sur un VTT –, de roulements en acier
ou en céramique qui permettent à
la roue de tourner sur son axe, d’un
corps sur lequel viennent s’attacher les rayons et dont le système d’attache
varie (trous, fentes, vis, etc.), et de freins (non systématiques) qui viennent se
loger dans le moyeu (à disque, à tambour, sur jante ou à rétropédalage). La
dynamo est, elle, non systématique. Dans le principe, des aimants frottant sur
la roue produisent de l’électricité transformée en lumière. Chaque roue pos-
sède aussi un mécanisme permettant de changer les vitesses et de se mettre
en roue libre : c’est le pignon. En aluminium ou en fibre de carbone, les jantes
varient en fonction du pneu : classique, pour boyau pour les pneus cousus à
la chambre à air, et tubeless (sans chambre à air).

Enfin, les rayons des roues sont tendus via un écrou. Il faut savoir que moins
il y a de rayons sur la roue, plus elle est légère. Circulaires, plats, ovales, tubu-
laires, ils sont généralement en acier, acier inoxydable, aluminium, fibre de
carbone ou titane ; ils peuvent aussi être entrelacés pour un aspect esthé-
tique. Le diamètre d’un rayon est compris entre 1,6 et 2,3 mm. Leur fonction
est de maintenir la majeure partie de la jante, tout en assurant un bon aéro-
dynamisme. Et même si la tendance actuelle tend à réduire leur nombre,
on compte en moyenne de 16 à 36 rayons pour un vélo classique, de 40 à
45 rayons pour un tandem, et de 36 à 48 rayons pour un BMX.

48
II. Les composants

Il existe également des roues différentes du modèle standard : celles en une


seule pièce ou les roues pleines, qui améliorent l’aérodynamisme (aussi appe-
lées « roues lenticulaires »). Le type de roue dépend en outre de l’activité
recherchée. Ainsi, dans le cas d’un vélo de course de route, en fibre de car-
bone, on recherche l’aérodynamisme, la légèreté, l’absence de frottement,
l’inertie. Pour cela, il existe des roues sans chambre à air, avec un diamètre
identique à l’avant et à l’arrière : entre 500 et 700 mm. Pour un VTT, le
diamètre des roues est compris entre 26 et 29", avec des jantes de 559 et
622 mm. Enfin, les roues des VTC sont des modèles de 700 mm.

Réparer une roue de vélo


Pour régler les problèmes fréquents,
il faut savoir monter une roue. Cette
opération s’effectue en trois temps :

ππinstaller le pneu dans la jante avec


la valve en face du trou ;
ππinstaller et fixer les rayons ;
ππfixer l’axe du moyeu aux trous de
la fourche du vélo.
Le voile est une déformation vers le côté de la jante due aux aspérités de la
route. Pour remettre la roue en place, il faut la tendre ou la détendre à l’aide
d’une clé à rayon.

Critères de choix
Pour choisir une roue de vélo, plusieurs critères sont à prendre en compte :
taille (mesure française), c’est-à-dire largeur et diamètre interne du pneu gon-
flé dans les jantes ; résistance au roulement, capacité de la roue à absorber
les aspérités de la route pour améliorer le confort du cycliste ; réaction à la
charge ; masse en rotation ; tension des rayons.Le prix dépend ensuite des
différents paramètres de choix du cycliste : taille, résistance, etc. Il faut comp-
ter au minimum 50 € les deux roues en entrée de gamme. Pour du haut de
gamme, on peut aller jusqu’à 1 000 € la paire.

49
II. Les composants

Le pneu
Un pneu de vélo n’est pas optimal pour tous les usages (vélos, personnes, ter-
rains, etc.) et doit être adapté selon certains critères.

Description
Le pneu de vélo est directement en contact avec le sol. C’est pourquoi il doit
présenter une excellente adhérence pour faciliter le pédalage, ainsi qu’une
bonne résistance aux chocs de la route. Il se compose essentiellement de
trois éléments :

ππla bande de roulement : partie extérieure en


contact avec le sol, elle peut être lisse ou crantée
et principalement en caoutchouc et autres maté-
riaux mélangés ;
ππla structure : donne sa forme au pneu et sert de
support à la bande de roulement, il s’agit souvent
d’un textile recouvert de caoutchouc ;
ππla tringle : en contact direct avec la jante de la
roue du vélo, elle peut être souple ou rigide et
généralement composée de fils d’acier ; le dia-
mètre du pneu dépend de sa taille.
Bon à savoir : une bande anti-crevaison peut venir s’ajouter. Celle-ci sera pla-
cée à l’intérieur du pneu.
On recense en outre trois modèles de pneus de vélo :

ππpneu à chambre à air : se compose du pneu et d’une chambre à air pla-


cée à l’intérieur. C’est le modèle le moins cher et son montage peut être
réalisé à la main. Un jeu de démonte-pneu peut toutefois être nécessaire,
et un kit de réparation est obligatoire ;
ππtubeless (sans chambre à air) : son montage est simple puisqu’une pompe
à pied ou à main suffit. Résistant à la crevaison, il est également polyva-
lent, ses jantes spéciales permettant d’insérer une chambre à air. Son coût
est plus élevé que pour un pneu à chambre à air ;

50
II. Les composants

ππle boyau de vélo : c’est un tube fermé, cousu et directement fixé à la


jante, avec une chambre à air intégrée. L’absence de tringle le rend léger,
mais il nécessite, lui aussi, des jantes spéciales, et le montage ainsi que les
réparations sont plus complexes. Il faut prévoir un budget important pour
ce type d’équipement destiné à la compétition et au VTT.
Le pneu de vélo est également fabriqué avec plusieurs matériaux. En effet, la
bande de roulement est en caoutchouc, tandis que la structure se compose de
textile recouvert de caoutchouc. Quant au triangle, il est en fil d’acier. Il n’est
toutefois pas très cher. Il faut compter environ 10 € pour un modèle d’entrée
de gamme et environ 35 € pour un haut de gamme.

Dimensions
La dimension d’un pneu de vélo est défi-
nie par trois valeurs (données en mm ou
en pouce) : le diamètre extérieur de la
jante, la hauteur et la largeur du pneu.

Par exemple, pour un


pneu 28 × 15/8 × 1/8, « 28 » correspond
au diamètre extérieur de la jante, « 15/8 »
à la hauteur et « 11/8 » à la largeur du pneu. Dans le cas 28 × 11/8, seuls le
diamètre de la jante et la largeur du pneu sont indiqués.

Attention : il est possible d’assembler un pneu avec un diamètre extérieur, une


largeur et une hauteur différentes de celles d’origine afin de modifier la tenue
de route.

Monter et démonter un pneu


Pour monter un pneu de vélo, il convient d’abord de dévisser la roue et de
dégonfler le pneu. Puis, pour enlever ce dernier, il est nécessaire d’appuyer
sur ses flancs et de faire passer quelques centimètres des flancs au-dessus de
la jante, éventuellement à l’aide d’un démonte-pneu. Mieux vaut toutefois
éviter tout objet pointu. Dès lors, le pneu sortira des rails assez facilement. Si
nécessaire, on peut enlever le fond de jante à l’aide d’un tournevis.

51
II. Les composants

Important : dans le cas d’un pneu à chambre à air, il faut veiller à ne pas la pin-
cer lors du démontage.

Pression, entretien et crevaison


On considère que la pression d’un pneu de vélo standard est comprise entre
6 et 7 bars. Pour un cycliste de plus de 70 kg, il est conseillé de l’augmen-
ter de 1 à 2 bars. La principale action d’entretien est donc le gonflage : un
pneu sous-gonflé est plus sujet à l’usure et aux crevaisons. Une usure peut se
caractériser par des rayures blanches sur le flanc des pneus.

En cas de crevaison vérifiée, la rustine peut


être la solution. Il est alors important de
s’assurer qu’aucun élément gênant n’est
resté incrusté. La zone où se situe la cre-
vaison doit être nettoyée afin qu’aucune
poussière ne vienne gêner la pose de la rus-
tine. Il suffit ensuite d’étaler la colle dessus.

Bon à savoir : pour s’assurer de la crevaison d’une chambre à air, le moyen le


plus efficace est de la plonger sous l’eau.

La chambre à air
La chambre à air d’un vélo sert à stocker l’air dans les pneus pour assurer
l’équilibre du cycle.

Description
Elle se présente sous la forme d’un tuyau circulaire fermé et se glisse entre le
pneu et la jante à l’intérieur de la roue. Son diamètre moyen est de 26".

La chambre à air dispose d’un trou, surmonté d’une valve qui s’ouvre avec
un boulon : la valve communique à travers un autre trou avec la jante ; la
chambre à air peut ainsi être gonflée sans démonter la jante. Plus elle est
gonflée, plus la pression de l’air augmente : les pneus deviennent plus dyna-
miques, diminuant l’effort demandé au cycliste. Il n’y a pas d’indicateur de

52
II. Les composants

pression pour un vélo : il faut simplement gonfler la chambre à air jusqu’à ce


que la pompe devienne difficile à actionner. Certains constructeurs précisent,
sur le modèle, la pression nécessaire : dans la mesure du possible, il est préfé-
rable de s’y conformer.

À noter : selon le terrain employé, le type et la qualité des pneus, la chambre à


air se vide plus ou moins facilement.

Un pneu à chambre à air coûte entre 10 et 50 €, tandis qu’un pneu tubeless


(sans chambre à air) coûte de 20 à 60 €. La chambre à air seule n’est pas très
chère : de 3 à 12 €.

Crevaison et réparation
Les deux principales causes de crevaison sont une chambre à air sous-gonflée,
qui se plie à l’intérieur de la jante et, par un phénomène de pincement, se
coupe, ou un obstacle sur le terrain qui traverse le pneu, puis la chambre à air
(épine, caillou pointu, etc.).

Pour prévenir les crevaisons, il faut s’assu-


rer que les pneus sont bien gonflés avant
de partir, choisir une chambre à air adap-
tée, et vérifier également l’usure du pneu.

Pour éviter le pincement, on peut se ser-


vir d’un pneu tubeless. Il existe aussi des
chambres à air auto-réparantes qui limitent
les risques de déchirure.

Par principe, il faut toujours emporter avec soi un kit de réparation compre-
nant une pompe, des rustines et une chambre à air de rechange.

Pour réparer une chambre à air percée, il faut démonter le pneu de l’axe, sor-
tir la chambre à air de la jante puis la plonger dans l’eau afin de repérer le
trou d’où émergent de petites bulles.

Dans un second temps, on vérifie qu’il n’y a qu’un seul trou, on pose la rus-
tine sur ce dernier, puis on remonte le tout sur le vélo.

53
II. Les composants

Cas des pneus tubeless


Littéralement, ce sont des « pneus sans tube ». Les jantes sont complète-
ment hermétiques et n’ont pas besoin de chambre à air. Ce type de pneu se
retrouve sur la plupart des voitures, scooters et mobylettes, mais aussi sur
certains vélos, plus rarement. Ils ont tendance à moins crever que les pneus à
chambre à air.

Le risque de crevaison est limité, mais le modèle coûte cher. Avec un pneu à
chambre à air, le risque de crevaison est plus élevé, mais le pneu est simple à
monter/démonter, et surtout moins cher.

Les vitesses
Le dérailleur et le moyeu de vélo assurent le passage des vitesses. Pour éviter
de pédaler dans le vide ou, au contraire, de trop se fatiguer dans une montée,
la plupart des vélos sont équipés de vitesses. Celles-ci permettent de s’adap-
ter au terrain. Ainsi, 3 vitesses suffisent pour rouler sur du plat, 5 à 8 vitesses
sont nécessaires pour des routes avec pentes, et un triple plateau de 3 × 5 à
3 × 9 vitesses sert sur des terrains fortement vallonnés.

Dérailleur
Placé sur la chaîne du vélo, le dérailleur est le mécanisme qui permet de chan-
ger les vitesses. Il soulève la chaîne pour la placer sur le bon pignon en haut
ou en bas de la denture.

Le dérailleur arrière se compose de


deux galets : celui du haut sert à la tension
de la chaîne, et celui du bas au guidage de
la chaîne vers son pignon. Il existe en outre
plusieurs types de dérailleurs arrière : à fric-
tion, indexés ou à commande automatique.
Le dérailleur avant est, lui, activé par un
câble ; il permet de changer de braquet.
Le cycliste change de vitesse à l’aide d’une
manette ou d’une poignée.

54
II. Les composants

Attention : le réglage du dérailleur arrière doit être réalisé très précisément afin
d’éviter de sortir la chaîne de ses rails.
Par ailleurs, il existe deux centres de vitesse sur un vélo : le pignon (roue den-
tée sur le moyeu arrière) et le plateau (roue dentée sur le pédalier).

Pour calculer la vitesse, il faut diviser le nombre de dents du plateau, par le


nombre de dents du pignon : si le vélo a 3 plateaux et 7 pignons, il dispose de
21 vitesses ; si le vélo est réglé sur un plateau de 2 et un pignon de 7, il roule
avec un braquet inscrit 2/7.

En outre, le braquet peut être petit (faible vitesse et faible force sur les
pédales, dans les pentes) ou grand (forte pression sur les pédales, sur un plat).

Enfin, le développement est la distance parcourue en un tour de pédale. Il


se compte en mètres et se calcule en divisant le braquet par la circonférence
de la roue. Le nombre de mètres parcourus en moyenne dépend du type de
vélo : de 1,6 à 9 m pour un VTT, de 2 à 10 m pour un vélo de route et de 2,5
à 7 m pour un vélo de ville.

À noter : la cadence de pédalage s’exprime en tour/minute, un cycliste roule


entre 80 et 120 t/m.

Moyeu
Le moyeu de vélo est un système plus simple
que le dérailleur, utilisé notamment sur le
vélo couché. Il s’agit d’un pignon placé sur la
roue arrière qui dose le nombre de tours de
la roue au moyen d’un système de transition
mécanique. Ce dernier présente l’avantage
de fonctionner en marche, à l’arrêt, à faible
vitesse ou en reculant.

Le système classique fonctionne manuellement, mais il existe également des


dispositifs automatiques, qui incluent une adaptation au terrain seul, sans
action du cycliste, mais aussi des modèles à variation continue, avec une
adaptation fine de la vitesse en douceur.

55
II. Les composants

Comparatif
Ci-dessous un comparatif des avantages, inconvénients et prix des deux systèmes.

Systèmes Avantages Inconvénients Prix


• Toutes les vitesses ne
• Le moins cher peuvent être utilisées
Dérailleur 15 à 100 €
• Le plus léger • Calcul de la vitesse difficile
pour certains
• Changement de vitesse
sans contrainte
• Toutes les vitesses • Lourd
Moyeu 15 à 200 €
peuvent être utilisées • Prix élevé
• Changement automa-
tique des vitesses

La chaîne
La chaîne est un élément essentiel du fonctionnement d’un vélo. Elle res-
semble à la chaîne d’une moto, mais est plus fine.

Description
La chaîne utilisée sur un cycle est à rouleaux,
elle fait office de transmission. En tournant
autour de l’axe, elle transforme la force exer-
cée par le cycliste sur le pédalier en roulement
sur la roue arrière. Cela assure la propulsion du
vélo. Une chaîne est un ensemble de maillons
reliés ensemble. Elle fonctionne en circuit fermé et ovale. Chaque maillon se
présente en duo. Sur un vélo à dérailleur, les maillons entrent en contact avec
les pignons lors du changement de vitesse.

Entretien
La chaîne de vélo reste parfaitement fixée à son axe, sauf en cas d’usure des
pignons, mais elle nécessite un entretien manuel régulier. Elle peut rester durant
des milliers de kilomètres parfaitement en place, mais à l’usure des pignons,

56
II. Les composants

elle risque de « sauter ». Dans ce cas, elle sort de son axe de transmission. La
chaîne est aussi recouverte de graisse qui facilite son roulement. Son entretien
consiste à la graisser régulièrement à l’aide d’un lubrifiant adapté. Pour un
vélo, le graissage est manuel.

Attention : une chaîne de vélo est salissante et ses maillons en métal peuvent
blesser la peau. Il faut donc porter des gants pour la manipuler.

Régler et démonter la chaîne


Pour installer ou enlever une chaîne, il faut un « dérive-
chaîne ». Cet outil permet d’enlever un maillon de son axe
pour effectuer le démontage de la chaîne ; à l’inverse, pour
insérer une chaîne sur axe, il referme ce même maillon.

À noter : certaines chaînes se composent de maillons qui se


détachent sans dérive-chaîne, à la main et donc plus facile-
ment.
Pour savoir si une chaîne a la bonne longueur, il faut l’installer sur le vélo et véri-
fier qu’elle reste dans l’axe vertical du dérailleur. Si ce dernier est remplacé par un
moyeu de vélo, il faut aligner parfaitement la chaîne à l’horizontale.

Attention : une mauvaise installation de la chaîne peut provoquer du bruit. La


chaîne peut également se tordre et s’user plus rapidement.

Les freins
Les freins permettent d’arrêter le vélo. Ils doivent rester fiables et durables
dans le temps. À mâchoires, à disque, à tambour ou à rétropédalage : il existe
de nombreux modèles de freins, à choisir selon l’usage. Et à bien régler, pour
rouler en toute sécurité !

Description
Le freinage ne s’opère pas de la même manière sur un terrain sec ou mouillé. Le
vélo est équipé de deux freins, à l’avant et à l’arrière : la poignée gauche cor-
respond au frein de la roue arrière, la plus importante en terme de propulsion

57
II. Les composants

puisque la force de freinage est plus puissante ; la poignée droite correspond


au frein de la roue avant puisque la force de freinage est plus faible. Quand le
cycliste freine, son poids passe de l’arrière à l’avant. D’une manière générale,
il faut essayer de ne pas freiner trop brutalement du frein avant pour éviter de
soulever la roue arrière. Dans une descente, il faut alterner la pression sur la poi-
gnée gauche et la poignée droite.

Attention : les pneus doivent être parfaitement gonflés.


Pour actionner les freins, il faut presser deux leviers situés sous les poignées
du guidon. Selon les vélos, ces derniers peuvent avoir un fonctionnement
mécanique (actionnent un câble) ou hydraulique (poussent un liquide à tra-
vers des tuyaux jusqu’aux freins).

Comparatif des types de freins


Ci-dessous un tableau synthétique des avantages et inconvénients des diffé-
rents types de freins présents sur le marché.

Types de freins Avantages Inconvénients


• Usure rapide, entretien
• Fiables, légers, faciles à
régulier nécessaire
manier
À mâchoires • Se salissent facilement
• Bon marché
• Émettent un bruit
• Démontage facile
significatif
• Plus lourds et plus
onéreux
• Fiables • Compatibilité nécessaire
À disque • Résistent à l’eau et à la avec le frein, la roue, les
boue rayons et le moyeu
• Porte-bagage
incompatible
• Efficacité correcte
• Moins fiables
• Résistent à l’eau et à la
À tambour • Lourd
boue
• Entretien compliqué
• Entretien plus rare
• Risques de dérapage
• Efficacité correcte
• Double système imposé
À rétropédalage • Protégés de la pluie et de
• Entretien et réparations
la boue
longs

58
II. Les composants

Freins à mâchoires ou à jantes


Les freins à mâchoires ou à jantes s’actionnent en
appuyant sur un levier, situé sous les poignées du
guidon : le levier met en mouvement des patins qui
frottent la jante de la roue pour ralentir la rotation.
Ces derniers ressemblent en réalité à deux mâchoires
se refermant sur la roue : le cuir ou le caoutchouc
qui les composent peuvent presser sur le pneu, sans
le détériorer.

Il existe en outre différents types de mâchoires, sur la


partie supérieure ou inférieure de la roue. Le modèle
à tringle repose sur des pivots reliés à la poignée, qui
pressent la roue arrière en utilisant la force transmise
lors du freinage ; ils conviennent pour un vélo de ville.

Les modèles à étrier ont, eux, deux bras articulés au-dessus de la roue qui
freinent les roues lorsqu’ils sont actionnés ; les étriers sont mus via un tirage
latéral (par un câble sur le côté) ou central (par un câble au centre, qui
retransmet mieux la force exercée), ou encore via un double pivot (par un
câble latéral et un câble central, qui rendent le freinage doublement efficace).
Ils se destinent aux vélos de route ou de course.

Le frein à mâchoires Cantilever, tiré de manière linéaire, possède par ailleurs


deux leviers, dont le rôle est de presser la partie intérieure de la jante ; il est
utilisé uniquement sur les cyclo-cross, en raison de son efficacité, souvent
trop violente.

Sinon, le frein V-brake, tiré de manière linéaire, fonctionne aussi avec


deux leviers, qui pressent la partie supérieure de la jante utilisée sur les VTT.
De même, le frein U-brake, actionné par un câble au centre qui retransmet
mieux la force exercée, repose sur deux bras qui pressent sur le pneu : ils sont
montés sur le cadre ou sur la fourche et sont uniquement utilisés sur des VTT
pour freestyle (BMX) en raison de leur petit volume.

Enfin, les freins hydrauliques servent aujourd’hui pour les tandems.

59
II. Les composants

Freins à disque
Un frein à disque se compose d’un disque en
métal attaché au moyeu : il suit les mouve-
ments de la roue et, lorsque les freins sont
actionnés, des étriers frottent le disque et
ralentissent, de fait, le roulement.

Fonctionnant grâce à une action mécanique


(un câble) et une autre hydraulique, il trouve
sa place sur les VTT et les VTC.

Freins à tambour
Les freins à tambour se présentent sous la forme d’un tambour circulaire, installé
sur le moyeu. Dans ce tambour se trouvent deux patins de freinage. Ils s’utilisent
sur un vélo de ville et le vélo triporteur. Les « freins de ralentissement » conçus
avec un tambour permettent de ralentir l’allure, sans arrêter le vélo.

Freins à rétropédalage
Les freins de rétropédalage sont installés
sur la roue arrière (uniquement), sur le
principe des freins à tambour. Lorsque le
cycliste patine en rétropédalage, durant
plus d’un quart de tour, les freins sont
actionnés et le vélo s’arrête. Il faut donc
pédaler à l’envers pour stopper le cycle.

Les freins de rétropédalage s’installent sur le dérailleur ou s’intègrent au


moyeu.

Vélos sans freins


Les vélos sans freins sont des cycles utilisés sur les pistes de vélodrome, et ce,
pour des raisons de sécurité. Le vélo s’arrête en posant un pied sur les roues
ou au sol.

60
II. Les composants

L’éclairage
Le vélo est équipé d’éclairages et d’éléments réfléchissants. L’éclairage se situe
sur les roues avant et arrière, tandis que les éléments réfléchissants sont sur
les rayons, ainsi que sur le cycliste lui-même.

Législation
En France, le Code de la route impose aux
cyclistes qui roulent la nuit d’être équipés
d’un phare avant blanc ou jaune, d’un phare
arrière rouge, d’un catadioptre avant blanc,
d’un catadioptre arrière rouge, de réflecteurs
sous les pédales et latéraux.

La nuit ou lorsque la visibilité est réduite sur


les routes, le cycliste doit aussi porter un gilet
de haute visibilité.

Dynamo
La dynamo est un générateur à aimant qui transforme la force exercée sur
les pédales en électricité ; celle-ci alimente ensuite les phares avant et arrière
du vélo. Une dynamo fournit un courant alternatif sur 6 V, 3 W et 0,5 A. Elle
offre une autonomie illimitée, mais cette autonomie s’arrête lorsque le cycliste
ne pédale plus.

Pour garder un peu d’éclairage pendant le temps d’arrêt, il est possible d’ins-
taller un condensateur.
La dynamo avant fournit un éclairage puissant, malgré une perte d’énergie ;
elle résiste à la pluie et au vent. Elle se pose sur le moyeu de la roue avant.
La dynamo bouteille a, quant à elle, besoin d’être déclenchée pour fonction-
ner. Pour cela, il suffit de pousser la bouteille en contact avec le pneu. Bon
marché, elle est également plus fragile et le frottement émet un bruit caracté-
ristique. Elle se pose sur la roue arrière.

À noter : la lampe avant est plus puissante que la lampe arrière.

61
II. Les composants

Les dynamos à piles n’ont pas besoin de roulements avec les roues. Elles peuvent
être fixes ou mobiles. Elles se posent alors à l’aide d’un crochet sur le casque, le
guidon, le porte-bagage, la selle. Néanmoins, leur autonomie reste limitée.

En complément d’un éclairage classique, il est


tout à fait possible d’ajouter un phare LED.
Celui-ci se recharge pendant la journée, grâce
aux rayons du soleil. Cet éclairage, peu puis-
sant, offre une visibilité supplémentaire lors du
coucher du soleil en attendant d’allumer une
lampe plus puissante. En cas de défaut de soleil,
la lampe prévoit une batterie de secours rechargeable sur une prise électrique.
Ci-dessous un tableau synthétique des différentes caractéristiques de chaque
éclairage.

Éclairages de vélo Avantages Inconvénients


• Éclairage gratuit et illimité
• Système d’installation et • Ne fonctionne plus à
Dynamo de mise en marche simple l’arrêt
et résistant • Bruyant
• Bon marché
Simple, efficace, offre de la
Diode à pile Éclairage payant et limité
lumière en continu
• Simple complément pour • Ne fonctionne que
voir et être vu lorsqu’il a été exposé au
Lampe LED
• Énergie gratuite et soleil
illimitée • Éclairage faible

Éléments réfléchissants
Un élément réfléchissant est un objet qui, posé
sur le vélo ou le conducteur, reflète les lumières
des phares ou des lampadaires. Ce composant
peut être de plusieurs types : le catadioptre (miroir
réfléchissant la lumière), le réflecteur de roue et de
pédale, le gilet de haute visibilité – le fameux « gilet
jaune » –, le vêtement et le brassard réfléchissants.

62
II. Les composants

Prix
L’éclairage pour un vélo n’est pas ce qui coûte le plus cher. On en trouve à
partir de 2 €.

Éclairage Entrée de gamme Haut de gamme


Avant 20 € 50 €
Dynamo
À bouteille 2€ 30 €
Phares à piles 2€ 60 €
Phares LED 30 € 130 €
Catadioptre 0,50 € 30 €
Réflecteur de roues 4€ 8€
Réflecteur de pédales 3€ 5€
Gilet de haute visibilité 2€ 70 €
Vêtement réfléchissant 2€ 200 €
Brassard réfléchissant 0,40 € 18 €

La selle
Du niveau de confort d’une selle de vélo dépendent l’endurance, la vitesse
et le plaisir du cycliste. Elle devra être rembourrée, confortable et équilibrée
pour des activités de loisirs ; en carbone recouverte d’un cuissard et avec une
bonne ergonomie pour un usage sportif. Pour plus de polyvalence, on choi-
sira une selle à la fois rembourrée, légère et profilée.

Description
Une selle de vélo se compose du creux et
de la coque. Le creux permet au cycliste
de plus ou moins se mouvoir sur la selle :
en 8 mm, il offre un bon calage du bassin
pour un aérodynamisme accru ; au-delà
de 10 mm, il est confortable et convient
à une pratique de loisir. La coque, elle,
mesure entre 130 et 140 mm de largueur (variable en fonction des mor-
phologies) et peut être dure pour la performance, ou molle pour la balade.

63
II. Les composants

La femme a un bassin plus large que l’homme. La selle de vélo pour femme
diffère donc légèrement. Elle mesure plutôt 135 mm de largeur et s’incline
légèrement vers le bas.

Pour la structure de la selle, on utilise le carbone, léger et performant, pour


un usage occasionnel, ainsi que le métal, peu cher, lourd et plus confortable
sur des longues distances. Pour recouvrir la selle, on a ensuite le choix entre le
cuir (confortable, inaltérable, il s’adapte au bassin en épousant sa forme) et le
synthétique (peu cher, dégradable dans le temps). Du gel et des coussins d’air
sont également ajoutés ; toutefois, même s’ils sont confortables au début, ils
deviennent rapidement désagréables.

Réglage
Une selle se règle en hauteur et selon un angle. Pour savoir si elle est à la
bonne hauteur, il faut se positionner sur le vélo, la pédale vers le bas. La
jambe doit être droite et légèrement fléchie.

À noter : les descendeurs apprécient la selle plus basse pour avoir plus facile-
ment accès au sol.
Certains cyclistes apprécient que leur selle soit
droite. D’autres, en particulier les femmes, l’in-
clinent légèrement vers le bas. D’autres enfin la
font pencher vers l’arrière, pour porter le poids
sur le centre du vélo. Dans tous les cas, cette
inclination doit rester légère : l’axe de la pédale
s’aligne avec l’avant du genou. Parfois, la selle
vendue sur un vélo ne convient pas au cycliste, il faut donc la changer. On
trouve alors des modèles allant de 12 à plus de 200 €.

Le guidon
Le guidon dirige le vélo, mais il est aussi le garant des performances du
cycliste. Son choix joue ainsi sur les douleurs dorsales potentielles, la fatigue,
l’endurance et les performances du cycliste. Selon l’activité choisie, on trouve
différents types de guidons.

64
II. Les composants

Guidon droit ou plat


Le guidon droit ou plat est de forme hori-
zontale, légèrement courbée. Il équipe
les VTT, les vélos de route ou ceux des-
tinés à une pratique intensive du sport ;
les tandems apprécient aussi la faci-
lité de guidage étant donné le surpoids
inhabituel.

Ce type de guidon transmet rapidement la force exercée et répond parfaite-


ment au guidage. Pour les vélos de route, il peut être complété par des bar
ends ou « cornes de vache » : il s’agit d’un second guidon superposé au précé-
dent pour reposer les mains, incliné à 15° pour la course et 45° pour le loisir.

Attention : l’utilisation des bar ends entrave l’utilisation des freins.


En revanche, le guidon droit ou plat n’équipe pas les vélos de ville ou VTC,
car cette position met à mal les muscles et le dos.

Guidon recourbé
Le guidon recourbé forme une courbe vers l’arrière d’au moins 12°. Il existe
des modèles en arc de cercle, en « M » ou relevés. On le trouve sur les vélos
de ville et les VTC, car il est plus confortable lors de longs trajets en raison
de la position des mains vers l’intérieur du corps ; il réduit aussi la torsion des
poignets et détend le dos, les bras et les épaules.

À noter : le guidon recourbé a des performances inférieures à celle du guidon


droit ou plat.

Guidon multi-positions
Le guidon multi-positions forme un 8 et intègre des bar ends. Il est utilisé
sur les vélos en tandem ou de randonnée. Sa forme soulage les mains du
cycliste qui peut les déplacer et permet de réduire les blessures possibles lors
d’une chute. Ce type de guidon réduit l’accès aux freins, aux commandes de
vitesses et aux accessoires.

65
II. Les composants

Guidon de route
Le guidon de route, ou randonneuse, est un
guidon en forme de « M », assez bas, au
cintre recourbé vers l’avant. Il équipe les vélos
de course : le cycliste est très penché.

Il est conçu pour aller vite sur de courtes dis-


tances, mais devient inconfortable sur de
longs trajets.

Monter un guidon
Il est possible de remplacer le guidon d’un vélo pour changer d’activité ou de
pratique cycliste. Cela permet d’améliorer son confort, sans remplacer la tota-
lité du cycle. Attention toutefois à régler également les composants voisins.

Le guidon se place sur la potence, qui est reliée


à la fourche. Il est important d’être méticuleux
dans le montage des composants directionnels
pour éviter la faute. D’abord, il est nécessaire
de garder le cadre d’origine et d’opter pour des
composants compatibles, en termes de dimen-
sions notamment. Il faut ensuite graisser les
fixations, puis suivre les indications de montage
proposées par le fabricant pour le cintre/guidon.

Prix
Les prix varient selon le type de guidon. Ceux fournis dans le tableau ci-des-
sous sont fournis à titre indicatif.

Guidons de vélo Entrée de gamme Haut de gamme


Droit ou plat 5€ 90 €
Recourbé 50 € 200 €
Multi-positions 100 € 300 €
Route 10 € 200 €

66
II. Les composants

La potence
La potence reflète directement le type de conduite désirée. Elle ressemble à un
tube recourbé et relie le guidon et l’axe de direction, partie supérieure de la
fourche.

Description
Il existe un modèle standard de potence
appelé ahead, dont on peut toutefois choi-
sir les dimensions : longueur et position. Il
se règle simplement grâce à deux vis situées
dans le pivot de la fourche. On distingue en
outre deux types de potence : relevée pour
de longs trajets et réglable pour une conduite
variée et polyvalente. Une potence peut être
fabriquée dans différents matériaux : en acier, solide et peu cher ; en aluminium,
léger, inoxydable et peu cher ; en titane, ultra-solide et résistant. Son poids a
également une incidence importante sur les performances du vélo : légère sur
les modèles rapides, elle est plus lourde sur les modèles confortables et sécuri-
sés. Enfin, son prix dépend du type, du matériau, mais aussi de la gamme. Il faut
compter environ 20 € en entrée de gamme et 34 € en haut de gamme.

Longueur et inclinaison
Les dimensions et réglages de la potence doivent être adaptés au type de
cyclisme pratiqué. La longueur de la potence varie de 4 à 15 cm et son dia-
mètre de 28,6 (standard actuel) à 32,6 mm. Cette longueur dépend de la
sensation recherchée :

ππvitesse (course, VTT) : 11 cm ;


ππconfort (route, ville, VTC) : 9 cm ;
ππdescente : de 4 à 10 cm.
L’inclinaison d’une potence peut aller de 0 à 25°. Celle-ci se règle plus ou
moins en avant, en fonction de la sensation désirée : vitesse (de 0 à 5°),
confort (de 10 à 15°), descente (de 20 à 25°).

67
II. Les composants

AA Pour aller plus loin


Astuces

Fonctionnement d’un pédalier de vélo

Le pédalier de vélo est l’une des pièces maîtresses du cycle. Il permet de pro-
pulser le vélo lorsque le cycliste effectue une pression sur les pédales. Voici en
quelques mots ses caractéristiques, son mode de fonctionnement, les critères de
choix et les prix généralement constatés.
Le pédalier se compose de manivelles (droite et gauche). Ces tiges sont posi-
tionnées de chaque côté et sont reliées à ce dernier par un axe de rotation. Elles
sont proposées en divers matériaux tels que l’aluminium, la fibre de carbone, le
titane, l’acier chromé.
La longueur des manivelles varie en fonction de la taille du vélo et doit être
choisie en rapport avec la longueur de l’entrejambe du cycliste : 165 mm pour un
entrejambe inférieur à 81 cm, 167 mm pour 82 à 83 cm, 170 à 172 mm pour 84
à 86 cm, 175 à 177 mm pour 87 à 90 cm, 180 mm pour 91 à 94 cm, et 185 mm
pour un entrejambe supérieur à 94 cm. Pour un vélo tout terrain, la longueur
moyenne des manivelles est comprise entre 130 et 140 mm.
Le pédalier est également muni de pédales : il s’agit d’un dispositif fixé aux
deux manivelles et destiné à accueillir les pieds du cycliste afin qu’il puisse exer-
cer une pression sur le pédalier. Il s’ensuit un mouvement rotatif des jambes.
Selon les modèles, les pédales d’un vélo peuvent être munies d’un cale-pied, qui
bloque le mouvement du pied et empêche son glissement grâce à une courroie
de serrage. Il est conçu pour bien positionner le pied et permettre au cycliste
d’augmenter la force de pression sur chaque pédale.
Elles peuvent aussi être équipées d’une sangle ajustable, par exemple à scratch
pour simplifier l’insertion du pied et son retrait à l’arrêt ou en cas d’incident.
Enfin, le plateau est le dernier élément du pédalier : c’est une pièce circulaire
crantée destinée à recevoir la chaîne et qui transmet le mouvement de rotation
à la roue motrice. Le pédalier dispose de 1 à 3 plateaux dont le plus grand est
positionné à l’extérieur et le plus petit à l’intérieur.

68
II. Les composants

Le plateau peut aussi être composé de différents matériaux résistants (alumi-


nium, fibre de carbone, titane, acier chromé), être pourvu de 20 à 55 dents et est
disponible en 3/16 pour les BMX, vélos Worksman et d’exercice, 1/8 pour les
vélos de piste et cruiser, 3/32 pour les vélos de route de 5 à 8 vitesses, les VTT
et hybrides, 5/64 pour les vélos de route de 9 à 10 vitesses.
Le choix s’effectue en fonction du type de vélo : vélo de piste, VTC, VTT, vélo de
route, tandem, vélo de randonnée, etc. Le pédalier peut être assorti d’accessoires
tels qu’un protège-plateau (pièce en métal ou en plastique située à l’extérieur
du plateau) prévu pour éviter aux vêtements tout contact avec la chaîne et les
protéger des éclaboussures de boue ; ou un guide-chaîne (boîtier en métal ou en
plastique) destiné à maintenir et guider la chaîne lors de manœuvres extrêmes.
En outre, les fournisseurs proposent différents modèles de pédaliers, notamment :
ππà cliquet : mécanisme qui permet au cycliste de changer de vitesse sans
pédaler ;
ππà gauche : système avec filetage inversé dont le mécanisme est monté sur
le côté gauche du vélo, entraînant le moyeu. Il est souvent utilisé par les
cyclistes souffrant d’un handicap ;
ππà plateau ovale : principalement utilisé sur des vélos de compétition ;
ππà plateau compact : généralement conçu pour les vélos haut de gamme
(vélo de course, etc.) ;
ππautomatique : dispositif dont les pédales sont dotées d’un ressort réglable
qui facilite l’enclenchement et le déclenchement de la chaussure dans
le cale-pied. Il fonctionne grâce à une impulsion du talon. Le pédalier
automatique est déconseillé aux débutants qui risquent de chuter en cas de
mauvaise utilisation.
Le pédalier de vélo peut se démonter facilement grâce à des boulons de fixation.
Ainsi, le cycliste peut l’entretenir lui-même ou changer une ou plusieurs pièces
si besoin. Le pédalier peut être vendu en pièces détachées qui s’assemblent faci-
lement à l’aide de boulons de fixation et d’écrous ou complet, sous forme de
boîtier. Les prix varient considérablement puisqu’ils dépendent du matériau de
fabrication et bien entendu de leur qualité.
Voici quelques exemples de prix : 10 à 30 € pour une pédale simple (modèle de
base), 30 à 150 € pour un plateau, 20 à 100 € pour la manivelle, 50 à 500 € pour
un boîtier complet (pédalier prêt à installer). Un pédalier haut de gamme ou de
compétition peut être acquis à un tarif pouvant dépasser 1 000 €.

69
II. Les composants

Bien utiliser les vitesses d’un vélo


Parcourir les routes et les sentiers à vélo dans de bonnes conditions implique
l’utilisation d’une bicyclette équipée de vitesses. Toutefois, afin de limiter l’ef-
fort, il est judicieux de savoir comment bien les utiliser en fonction du type de
sol et du dénivelé.
Les vélos pourvus de vitesses sont très appréciés lors de trajets sur circuits pré-
sentant plus ou moins de difficultés. Le changement de vitesse s’opère pour
augmenter ou réduire l’allure du cycliste, diminuer l’effort au pédalage, choisir
sa cadence, mais aussi adapter le rapport de vitesse à la structure de la chaussée
(chemin de terre, rue pavée, route goudronnée ou bitumée) ou au dénivelé de
la chaussée (plat, montant, descendant). Le changement de vitesse s’effectue
manuellement à l’aide d’une manette qui peut être positionnée au guidon ou sur
le cadre du vélo. Certains vélos sont équipés de poignées tournantes.
Le principe est basé sur le rapport entre le nombre de dents du pignon et celui du
plateau. C’est le dérailleur, situé à la roue arrière du vélo, qui assure le passage
des vitesses. Ainsi, la cadence de pédalage se règle en fonction de la position de
la chaîne reliant le pignon (pièce circulaire dentée située sur le moyeu arrière ; le
moyeu peut recevoir de 1 à 10 pignons) et le plateau ou braquet (disque cranté
du pédalier ; un vélo peut être équipé de 1 à 3 plateaux).
Pour exemple, un vélo muni de trois pédaliers et de dix pignons dispose de
30 vitesses.
Il est important de bien évaluer la nature du terrain emprunté avant le passage
des vitesses sur un vélo. Lorsque le terrain est plat ou légèrement vallonné, il est
préférable de positionner la chaîne du vélo sur le plus grand plateau.
Sur du plat, on utilise de préférence un petit pignon pour rouler à vive allure et
un pignon beaucoup plus grand pour progresser à faible vitesse.
En revanche, si le terrain est pentu, mieux vaut utiliser le plus petit braquet afin
de minimiser l’effort physique puisque le développement est optimisé.
Pour utiliser les vitesses d’un vélo dans de bonnes conditions, il est conseillé
d’entretenir le mécanisme en lubrifiant chacune de ses pièces. Le changement
de vitesse sur un vélo s’opère avec précaution. Il faut donc éviter d’actionner la
manette de vitesses lorsque le vélo est à l’arrêt, de passer les vitesses en roue
libre, d’effectuer des changements de vitesse simultanés, et de croiser la chaîne
lors de la manipulation du sélecteur de vitesses. À vélo, chaque changement de
vitesse doit s’effectuer convenablement afin d’éviter le déraillement de la chaîne.

70
II. Les composants

Vélo à assistance électrique : bien choisir sa batterie


On peut rapidement être un peu perdu dans les offres de vélo à assistance élec-
trique. Différents moteurs, composants inconnus sur des vélos classiques, etc.
Généralement, vous pourrez opter entre deux types de batteries, au lithium et
au plomb. Il existe également des batteries au nickel. Elles sont toutefois plus
chères et n’offrent pas toujours de meilleures performances que la batterie au
lithium.
La première, au lithium, est celle qui offre les meilleures performances : elle ne
pèse que 3 kg, offre une autonomie de 50 à 60 km/h et a une longévité appré-
ciable. En revanche, elle coûte entre 500 et 600 €. Sa concurrente, la batterie au
plomb, ne coûte qu’une centaine d’euros. Revers de la médaille, elle pèse envi-
ron 8 kg et n’offre qu’une autonomie de 30 à 50 km/h.
Le budget est un critère essentiel, mais il faut tout de même prendre en considé-
ration d’autres éléments. Si vous avez des côtes de plus de 10 % à grimper et si
vous devez porter fréquemment le vélo ou la batterie (emporter la batterie dans
son appartement pour la charger, mettre le vélo dans le train, etc.), préférez une
batterie au lithium.
Si vous vous servez peu fréquemment de votre vélo électrique, vous pouvez
opter pour une batterie au plomb, car vous n’aurez pas le temps d’amortir une
batterie au lithium.
Pour bien choisir, penchez-vous tout d’abord sur la tension de la batterie : elle
détermine sa performance et doit être au minimum de 36 volts. Ensuite, vérifiez
sa capacité qui détermine l’autonomie : 8 ampères/heure, c’est un minimum.
Pour finir, veillez à choisir un modèle avec affichage kilométrique, cela vous
permettra de contrôler l’autonomie et d’éviter la panne.
Concernant le mode de charge, la durée et le coût, les caractéristiques sont com-
parables d’un modèle à l’autre.

Questions/réponses de pro

Frein Cantilever
Quelle est l’action du frein Cantilever ?
Question de Dede

71
II. Les composants

ΔΔ Réponse de Franck Flin


Le frein Cantilever est tiré de manière linéaire, et possède deux leviers qui
pressent la partie intérieure de la jante. Il est uniquement utilisé sur les
vélos cyclo-cross, car il est assez brusque.

Identifier le bruit anormal d’un vélo


Je fais souvent du vélo et je voudrais avoir quelques astuces pour reconnaître les
bruits anormaux signalant un dysfonctionnement. Cela m’éviterait d’aller chez
le réparateur trop souvent.
Question de Pierre

ΔΔ Réponse de CC
Voici une liste de quelques bruits très reconnaissables et caractéristiques de
problèmes divers et variés.
Si un petit bruit se déclenche à chaque mouvement de terrain, cela signifie
qu’un des éléments du vélo n’est pas suffisamment serré. Vérifiez le serrage
du porte-gourde, des roues et de la valve (à partir de sa bague).
Si vous entendez un claquement au freinage ou quand vous roulez sur une
bosse, c’est sans doute la potence (pièce métallique reliant le guidon à la
fourche) qui a du jeu. Ramenez votre vélo à l’atelier pour l’éliminer.
Votre vélo grince ? La chaîne est sans doute trop sèche, il suffit de la graisser
pour éliminer le problème.
Si vous entendez et sentez la chaîne sauter, il est possible qu’elle ou la cas-
sette soit défectueuse (la cassette est l’élément composé de pignons crantés
sur la roue arrière du vélo, qui relie la roue à la chaîne). Commencez par
vérifier la chaîne, il est possible qu’un maillon soit abîmé et doive être
remplacé. Si vous ne le trouvez pas, emmenez votre vélo à l’atelier, il sera
peut-être nécessaire de changer la chaîne et la cassette.
Si les freins gazouillent, qu’il s’agisse de freins à patin ou à disque, cela signi-
fie qu’ils ont recueilli trop de saletés. Il est alors nécessaire de les démonter,
de les nettoyer et éventuellement de les brosser avec du papier de verre.
Et si vous ne réussissez pas à trouver l’origine du bruit anormal ou que vous
ne savez pas effectuer la réparation vous-même, direction l’atelier pour dia-
gnostiquer et régler le problème. Un devis permettra d’éviter les mauvaises
surprises au moment du paiement.

72
II. Les composants

Informations sur un vélo carbone


Que signifient les données 1 1/8 et 1 1/4 derrière un vélo carbone ?
Question de Diouck

ΔΔ Réponse de Cédric Attali


Cela correspond au diamètre extérieur du tube de la fourche. Le 1 1/8 corres-
pond à un diamètre de 28,575 mm ; le 1 1/4 à un diamètre de 31,750 mm.

73
III.
Les accessoires

Outre la qualité du cycle et de


ses composants, de nombreux
accessoires permettent d’assu-
rer le confort ou de renforcer
la sécurité du cycliste. C’est
notamment le cas du casque
de vélo et des vêtements anti-
chute qui assurent une bonne
résistance en cas de chute,
mais également une bonne
visibilité la nuit.

Pour se promener en toute sérénité, la sacoche permet d’emporter le néces-


saire, tandis que le compteur sert à calculer la distance parcourue. La pompe
à vélo est en outre l’accessoire indispensable du cycliste, très utile en cas de
crevaison. L’antivol est, lui aussi, nécessaire pour stationner son vélo dans un
endroit fréquenté et éviter de mauvaises surprises.

Le porte-bébé et la remorque sont pratiques pour les balades à plusieurs ou le


transport de marchandises. Enfin, le porte-vélo permet le transport du cycle
sur le lieu de la balade.

74
III. Les accessoires

Le casque
La loi n’oblige pas le cycliste à porter un casque, mais en cas de chute, et,
quelle que soit la pratique, personne n’est à l’abri d’un traumatisme crânien.

Description
Rond, souvent aéré et équipé d’une
lanière de fixation réglable sous le men-
ton, le casque de vélo est fabriqué dans
un matériau synthétique. Sa coque rigide
permet d’absorber les chocs. Il existe des
casques ouverts pour une meilleure ven-
tilation, ou fermés pour une protection
totale. Un casque de vélo peut intégrer
une visière ou des lunettes contre le
soleil, la pluie et la boue.

Pour savoir si un casque convient à une personne, il faut vérifier plusieurs


critères : taille, positionnement, norme CE (le casque de vélo doit porter la
mention « casque homologué CE EN 1078, ANSI et SNELL »), lanière, pro-
tections en mousse détachables et lavables contre la transpiration, poids.
Enfin, il faut s’assurer qu’il est adapté à la pratique de cyclisme envisa-
gée : course, route, etc. La taille d’un casque est déterminée en fonction
de la circonférence de la tête, mesurée à partir du front. Il est important de
l’essayer.

Circonférence
53-54 cm 55-56 cm 57-58 cm 59-60 cm 60 cm et +
de la tête
Taille du
XS S M L XL
casque

Types de casques
Les risques de chute ne sont pas les mêmes avec un vélo de ville et un VTT de
free-ride. Il est donc important que la forme du casque soit adaptée à la disci-
pline adoptée.

75
III. Les accessoires

Quel casque pour quel usage ?

Discipline Caractéristiques
Rond, aéré, constitué de mousses détachables
VTC/vélo de ville
et lavables
Vélo de route Aéré, lavable, aérodynamique, léger
Rond, aéré, léger, constitué de mousses déta-
VTT
chables et lavables + visière en option
VTT de free-ride Casque intégral (type moto)
VTT BMX Casque intégral ou casque « bol »

Choisir son casque


Chaque casque est différent, il faut donc l’es-
sayer. Lors de l’essayage sur soi ou sur son
enfant, il faut s’assurer qu’il couvre toute la
tête, du haut du front au menton, en passant
par l’arrière du crâne. Il doit être positionné
bien droit. Ensuite, il convient de vérifier qu’il
n’y a pas de limite de champ de vision, que le
plastique ne blesse pas la peau, que la lanière
fermée ne gêne pas les mouvements de la tête
et n’est ni trop serrée ni trop relâchée.

À noter : une molette de serrage maintient mieux la tête.

D’autre part, il est nécessaire d’acheter un nouveau casque après un choc,


même sans détérioration visible, si des détériorations apparaissent (décollage
d’un élément, fissures, lanières arrachées), si le casque a plus de 5 ans ou ne
convient pas pour des raisons de confort, ou encore en cas de changement de
discipline sportive.

Prix
Tout dépend de la gamme choisie, des options, du design et des spécificités
techniques du casque. Globalement, il faut compter 30 € pour une entrée de
gamme et 200 € pour du haut de gamme.

76
III. Les accessoires

Les vêtements
Il existe une multitude de vêtements dédiés au vélo et adaptés aux saisons :
manches longues ou courtes, jambes ouvertes ou fermées.

Types de vêtements
On recense différents modèles avec certaines spécificités. Au cycliste de choi-
sir en fonction de ses attentes.

Vêtements Caractéristiques
Près du corps et thermorégulateurs : légers en été, chauds en hiver
Sous-vêtements
et anti-transpiration
T-shirts Manches longues ou courtes, cols roulés ou non
Cuissards Grandes combinaisons de corps, qui ne glissent pas
Gilets Avec ou sans manche, résistent au vent et à la pluie
Résistent au vent et à la pluie, laissent passer l’air et réchauffent
Vestes
en hiver
Corsaires Avec ou sans bretelle, microfibres
Collants Avec ou sans bretelle, lycra
Extensibles, avec poches, avec un cuissard en peau de chamois, en
Shorts
polyester microfibres
Maillots Avec ou sans manche, cols différents, aérés, de beaux graphismes

À noter : ces modèles sont disponibles pour homme et femme.

Vêtements antichute
Un vêtement de sécurité pour vélo a pour objec-
tif de protéger des chutes et de rendre le cycliste
visible de nuit. Ainsi, un cycliste a besoin de
protège-tibias/genoux, protège-coudes, gants,
casque, lunettes, veste et pantalon renforcés.

Vêtements réfléchissants de nuit


Pour être visible la nuit, le cycliste s’équipe de vêtements réfléchissants : pan-
talon, veste, gilet, pinces pantalon, ceinture, sac ou bandes réfléchissantes.

77
III. Les accessoires

Prix
Ci-dessous, les prix indicatifs des différents vêtements de vélo.

Vêtements de vélo Entrée de gamme Haut de gamme


Sous-vêtement 20 € 32 €
T-shirt 20 € 42 €
Cuissard 19 € 55 €
Gilet 15 € 45 €
Veste 70 € 100 €
Corsaire 46 € 70 €
Collants 60 € 90 €
Short 55 € 100 €
Gilet réfléchissant 20 € 50 €
Lunettes 13 € 25 €
Protège-tibias/genoux 50 € 70 €
Protège-coudes 40 € 50 €
Gants 30 € 50 €
Veste et pantalon renforcés 50 € 200 €
Bande réfléchissante 3€ 5€

La sacoche
L’équipement du cycliste en balade n’est pas toujours léger (pompe, rus-
tines chambre à air, eau, victuailles, etc.). C’est pourquoi il peut être très
utile de s’équiper d’une sacoche, car pratiquer le cyclisme sur une longue
distance avec un sac sur les épaules est très inconfortable et fatigant.

Description
Les sacoches permettent de transpor-
ter des objets directement sur le vélo :
le pique-nique, un pull de rechange,
une tente, etc.

Ces sacoches assurent la bonne répar-


tition du poids sur le vélo.

78
III. Les accessoires

À noter : hormis la pompe, qui peut se loger dans un emplacement sur le cadre,
le kit du cycliste contient des petits équipements, facilement installables dans
de petites sacoches, idéalement sous la selle.
Il existe plusieurs modèles de sacoche, à fixer à différents endroits du vélo.
Si la selle propose un rangement facile d’accès, le volume reste retreint.
La sacoche latérale arrière supporte quant à elle un poids important, mais
subit tous les chocs de la route. Enfin, avec une sacoche latérale centrale,
sur le guidon ou le cadre, il y a un risque de déséquilibre.

Prix
Les prix d’une sacoche de vélo peuvent varier du tout au tout selon les
dimensions, la gamme, le matériau utilisé, les options, etc. À titre indicatif,
il faut compter au moins 5 € en entrée de gamme et 300 € environ pour
du haut de gamme.

L’antivol
Dans la rue ou dans un hall d’immeuble, les vols de vélo sont très fré-
quents. Pour s’en prémunir, une seule solution : l’antivol.

Règles contre le vol


Dans les agglomérations, le mobilier
urbain ne manque pas de possibilités
pour attacher son vélo : repose-vélos,
points fixes recourbés en métal, râte-
liers à vélo, accroches hors-sol pour
fixer la roue avant ou arrière, ou
encore poteaux, arbres, etc. Pour évi-
ter les mauvaises surprises, il faut toujours verrouiller son vélo, même pour
quelques minutes et à l’intérieur d’un immeuble. Il doit être attaché à
point fixe sur la chaussée, en ne bloquant pas simplement les roues.

Attention au choix de l’antivol : ils ne sont pas tous très fiables. Mieux
vaut parfois investir dans un modèle plus lourd, mais plus sûr.

79
III. Les accessoires

Modèles
Il existe de multiples antivols de qualités
et de poids variables.

Il est vivement conseillé d’en combi-


ner plusieurs : par exemple, l’antivol U
s’avère plus efficace avec un antivol
câble.

Types d’antivol Caractéristiques


• A une forme recourbée en U
• En acier rigide, il fonctionne en insérant ses deux bras
dans la roue et dans un élément urbain et en refermant
Antivol U
avec une serrure à clé
• Il est lourd, mais présente la meilleure protection contre le
vol
• Ensemble de maillons en acier, refermable avec un cade-
nas à clé ou à code
Chaîne
• Moins efficace que l’antivol U, mais plus facile à ranger et
plus léger
• Également nommé « serpent », il rassemble des fils d’acier
recouverts de plastique
Câble
• Discret, léger, peu onéreux, il peut malheureusement être
brisé en un clin d’œil
• Dit « python » ou « boa », il se présente sous la forme
d’une tige d’acier articulée
Articulé
• Pratique et facile à ranger, il est cependant moins résistant
que l’antivol U
• Ressemble à un mètre
• Pour le refermer, il faut former un rond avec ses bras en
Pliable
acier aplatis
• Même niveau de protection que les antivols articulés
• Se compose de deux bracelets : l’un est relié au vélo,
Menottes l’autre à un élément urbain
• De plus en plus rare
• Émet un signal aigu en cas de choc, dans le but de dissua-
Alarme der d’éventuels voleurs
• Système électrique peu convaincant

80
III. Les accessoires

Types d’antivol Caractéristiques


• Le blocage du cadre est utilisé sur les vélos hollandais en
milieu urbain : antivol en forme de fer à cheval qui se met
en place rapidement, utilisé en complément d’un antivol
classique et fonctionne avec la même clé. Le cycliste peut
ainsi réaliser des arrêts rapides : si, en son absence, un
voleur tente de dérober le vélo, le cadre subit des dom-
Fixe (vient en complément mages irrémédiables
d’un premier antivol) • L’antivol du cintre : en détachant le cintre de son cadre, le
vélo ne peut plus fonctionner
• L’antivol de pièce : pour empêcher le vol de la roue ou de
la selle, il est possible de remplacer l’installation classique
par des boulons ou un levier, ainsi, le cycliste peut retirer
la selle à la main, sans outil ; une fois la selle désolidarisée,
le tube entre dans la roue arrière et se verrouille

Le tableau ci-dessous évalue les performances de chaque dispositif de verrouillage.

Prix
Solidité et
Antivols Légèreté Maniabilité Entrée de Haut de
résistance
gamme gamme
Antivol U N/A +++ N/A 15 € 100 €
Chaîne ++ ++ ++ 10 € 30 €
Câble +++ N/A +++ 5€ 15 €
Articulé ++ ++ ++ 10 € 40 €
Pliable ++ ++ ++ 40 € 125 €
Menottes ++ + + 20 € 90 €
Alarme +++ N/A +++ 20 € 50 €
Fixe + +++ +++ 50 € 60 €

Autres systèmes
Le marquage du vélo permet une meilleure traçabilité en cas de vol. Ce sys-
tème appelé Bicycode a été mis en place par la Fédération française des
usagers de bicyclettes (FUB). Il consiste à faire graver un code d’identifica-
tion unique sur le tube de la selle ; l’établissement agréé effectuant la gravure
remet au propriétaire du vélo un passeport contenant ses coordonnées, le
numéro d’identification et un mot de passe. La gravure est ensuite recouverte
d’un autocollant contre la rouille.

81
III. Les accessoires

On peut aussi enregistrer ce code en ligne


sur un serveur dédié et signaler un vol : si
une personne retrouve le vélo, elle pourra
immédiatement savoir s’il est volé ou non.
En cas de perte ou de vol, il faudra porter
plainte auprès des forces de l’ordre : si le vélo
est retrouvé, la gravure pourra l’identifier.
Bien entendu, si le vélo change de propriétaire, il faudra automatiquement
le signaler. Le marquage d’un vélo peut être gratuit, sinon il ne dépasse pas
10 €. Mais il ne dispense pas de l’usage d’un antivol.

Attention : les cadres en fibre de carbone ou en titane supportent mal la gra-


vure.
En Belgique, il existe également des stations pour cycles dans les gares. Ce
système est néanmoins payant. Et dans certaines villes, des sociétés privées
ou la municipalité proposent des box couverts et sécurisés la journée et la nuit
pour les vélos. La plupart du temps, ce service est offert.

Le compteur
Le compteur de vélo, ou odomètre, est un petit appareil électronique ou
mécanique qui permet de mesurer la distance parcourue. Il se place sur le gui-
don, dans le champ de vision du cycliste, ou dans sa poche.

Grâce aux avancées technologiques, il offre désormais des fonctionnalités plus


poussées : météo ou guidage par satellite (GPS).

Description
Un compteur de vélo se compose de plusieurs éléments. D’abord, une unité
d’information est placée sur le guidon, le poignet ou le bras.

Elle peut se présenter avec un écran digital, à cristaux liquides, LED, 3D, en
noir et blanc ou en couleur. Une unité de capture des données est aussi pla-
cée à la source, c’est-à-dire sur la fourche, un rayon, les pédales, le moyeu
arrière ou le thorax du cycliste.

82
III. Les accessoires

On trouve ensuite différents capteurs : un GPS (pas


besoin de capteur interne, une voix de synthèse
guide le conducteur en temps réel), des capteurs de
vitesse, de fréquence de pédalage, de fréquence car-
diaque et de puissance. Il convient de bien choisir
la nature de son signal pour éviter les interférences.
Deux appareils de marque différente peuvent s’avérer
incompatibles.

À noter : un capteur sans fil diffuse un signal ANT


+ téléphonique, analogique, crypté, numérique.
Le compteur de vélo se décline en trois modèles selon les technologies :
mécanique, électronique ou sans fil.

Systèmes de compteur Caractéristiques


• Devenu assez rare aujourd’hui, le compteur mécanique
se compose de deux unités : l’une est placée en bas de la
Mécanique fourche pour effecteur des relevés, l’autre est sur le gui-
don pour livrer des résultats
• Comme une dynamo classique, il est bruyant
• Il fonctionne à peu près comme le précédent modèle,
avec un capteur en bas de la fourche
• La différence réside dans un aimant situé sur les rayons
Électronique et alimentant le compteur en électricité à chaque tour de
roue
• Un écran placé dans le champ de vision du conducteur
affiche les résultats
Sans fil Il dispose d’une batterie qui lui offre une belle autonomie

Fonctions
Un compteur de vélo comporte plusieurs fonctionnalités permettant de réali-
ser différents calculs :

ππvitesse : moyenne, instantanée, distances, etc. ;


ππcadence de pédalage : instantanée, moyenne, maximale ;
ππfréquence cardiaque : instantanée, moyenne, maximale, calories brûlées, etc. ;

83
III. Les accessoires

ππtempérature : minimale, maximale, en temps réel ;


ππaltimètre : altitude, vitesse de montée, de descente, etc.;
ππascension : vitesse verticale, pourcentage de la
pente, etc. ;
ππparcours par satellite : cartes, guidage vocal, enregis-
trement du parcours.
On recense également des fonctions annexes : mémoire du
vélo, utilisation possible sur plusieurs cycles, enregistrement
et traitement des données sur support informatique. Selon
la puissance du réseau, certains compteurs permettent de se
connecter à Internet. Le cycliste peut ainsi partager ses performances à l’entraîne-
ment, par exemple.

Critères de choix
Acheter un compteur de vélo a un coût conséquent, mais nécessaire pour amé-
liorer ses performances. Pour bien choisir, voici les différents modes d’utilisation.

Utilisation Compteurs
Balade Modèle basique : calcul des distances et de la vitesse
Modèle avec GPS : calcul des distances et vitesse + gui-
Randonnée
dage itinéraire
Modèle avancé : calcul des distances et vitesse + guidage
Sport itinéraire + fréquence cardiaque, cadence de pédalage,
altitude
Modèle complet : calcul des distances et vitesse + guidage
Compétition itinéraire + fréquence cardiaque, cadence de pédalage,
altitude, capteur de puissance
Multidisciplinaire (route, Modèle multi-vélos : garde en mémoire les informations
randonnées, ville, BMX) enregistrées sur les différents vélos
Modèle multi-sport : compatible avec la pratique du vélo,
Multi-sport (triathlon)
de la course à pied, de la marche, etc.

Avant d’investir dans un compteur de vélo, il faut s’attarder sur certains


critères : étanchéité, robustesse, luminosité, compatibilité avec d’autres
accessoires, facilité d’installation et d’entretien et clarté des informations

84
III. Les accessoires

fournies. Enfin, il est nécessaire de regarder si le modèle est détachable ou


non. Un capteur de vélo fonctionne à piles ou sur batterie, avec une auto-
nomie limitée.

Attention : sur les modèles à piles, même les capteurs ont besoin d’une pile.
L’autonomie d’un compteur varie en fonction de la météo et du nombre de
fonctionnalités utilisées. La présence du GPS la diminue considérablement
en revanche : sans GPS, il faut compter 3 000 km en entrée de gamme et
5 000 km pour du haut de gamme ; avec GPS, de 10 à 20 h selon la qualité.
Devenu accessible à tous et dans de multiples magasins, en particulier sur la
toile, son prix dépend du modèle, des fonctionnalités et donc de la gamme. Il
faut compter au minimum 15 € et 400 € pour du haut de gamme.

La pompe
Une pompe est nécessaire pour regonfler les pneus dans la chambre à air du
vélo ou directement dans la valve. Le gonflage est une opération régulière :
plus le pneu est dégonflé, plus la conduite est lente et le pneu susceptible de
crever ; à l’inverse, plus la pression est forte et plus le pneu risque d’éclater.
Selon le modèle de pompe (mini-pompe, pompe sur pied), le gonflage s’ef-
fectue différemment.

Mini-pompe
La mini-pompe a l’avantage de se transporter sur le
vélo, mais le gonflage est assez long et peu précis.
Elle est donc dédiée à un dépannage. Pour l’utiliser,
il est nécessaire de dévisser le bouchon de la valve,
visser l’embout de la pompe sur la valve, et pomper
jusqu’à rencontrer une résistance. Il convient ensuite
de vérifier que le pneu est bien ferme, à la main ou
avec un manomètre, puis de dévisser l’embout et
remettre le bouchon à sa place.

À noter : certaines mini-pompes peuvent se transfor-


mer en pompe sur pied.

85
III. Les accessoires

Pompe sur pied


La pompe sur pied permet de gonfler un pneu en quelques secondes. Grâce
à un manomètre intégré, elle permet d’apporter exactement la quantité d’air
nécessaire dans la chambre à air. Elles se compose de plusieurs éléments.

Le corps peut être en plastique (léger et bon marché,


mais fragile), acier (robuste) ou aluminium (léger et
résistant), mais, le plus souvent, la mini-pompe est
en carbone (légèreté et résistance). À noter qu’un
modèle léger ne résiste pas longtemps à l’usure, aux
chocs et aux intempéries. Le pied, quant à lui, est en
fonte, avec des pédales pliables pour assurer la sta-
bilité. Quant aux poignées, elles sont le plus souvent
en bois, en plastique renforcé ou en élastomère pour
plus de confort. Une finition anti-corrosion, vernie ou
peinte, est également appliquée. La pompe sur pied
se compose aussi d’embouts différents, permettant
de s’adapter à tous les vélos : pour les valves de VTT, de vélos de route, et
une tête multi-valve. Pour éviter que la valve sorte de son embout, il convient
d’opter pour une pompe équipée d’un système de verrouillage.

Enfin, le manomètre fournit la pression en bars et/ou en psi. Le cadran est


équipé d’une ou deux aiguilles donnant la pression : une noire et une rouge
indiquant la pression et la pression maximale.

Pour utiliser ce type de pompe, il faut dévisser le bouchon de la valve, sélec-


tionner l’embout de la pompe sur la valve et le visser. Il faut ensuite lire la
pression maximale sur le pneu et pomper à la verticale jusqu’à ce que le
manomètre indique qu’elle est atteinte. Il convient ensuite de dévisser l’em-
bout et de remettre le bouchon à sa place.

Entretien
Pour faciliter son rangement, un entretien et une réparation, la pompe à vélo
est démontable. Pliable, elle se range facilement dans un endroit sec : dans le
coffre d’une voiture, par exemple.

86
III. Les accessoires

Si une pièce est usée, les magasins de cycle proposent des kits de rechange
afin de remplacer les composants. Une bonne pompe se conserve plusieurs
années, en ne changeant que les pièces usées.

À noter : une pompe à vélo propose des embouts optionnels pour le gonflage
des ballons ou des matelas.

Prix
Pour une mini-pompe, il faut compter en moyenne 5 € en entrée de gamme
et 100 € pour du haut de gamme (alliage professionnel). Pour un modèle sur
pieds, il faut prévoir autour de 40 € à 80 €.

Le porte-bébé
Pour voyager avec un enfant dans le trafic, un porte-bébé de vélo doit res-
pecter certaines normes de sécurité et de confort. La norme européenne
DIN EN 14 344 garantit la qualité du modèle, testé en laboratoire suivant des
mesures très strictes.

Description
Le porte-bébé peut être installé à
trois endroits sur le vélo : à l’arrière (le plus
sûr), à l’avant (peut causer des problèmes
d’équilibre), entre la selle et le guidon
(déconseillé).

Généralement conçus en plastique, matériau


particulièrement léger, ils comportent diffé-
rents éléments : dossier réglable, deux repose-pieds pour éviter que les pieds
de l’enfant ne se coincent dans la roue, cache de sécurité sur la roue, ceinture
à cinq points d’attache, coussin rembourré lavable, suspension pour gommer
les sauts de la route.

Assez cher, il faut compter au minimum 35 € et, pour du haut de gamme,


dans les 100 €.

87
III. Les accessoires

Installer un porte-bébé
Pour installer un porte-bébé sur un vélo, ce dernier doit être aménagé. Ainsi,
les freins doivent évidemment fonctionner correctement, mais également
posséder une fonction rétropédalage pour permettre au conducteur de s’arrê-
ter sans utiliser ses mains. Une fois le vélo arrêté, une béquille à deux bras
s’avère également plus stable. Il convient aussi d’avoir un amortisseur au
niveau du guidon pour absorber les aspérités du terrain, et de bannir les res-
sorts au niveau de la selle.

Enfin, il est nécessaire de s’équiper d’un casque de vélo à la fois pour l’enfant
et le cycliste, ainsi que d’un gilet fluorescent par temps brumeux ou la nuit.

La remorque
La remorque de vélo permet de transporter des objets, sans fixer le support
définitivement. En ajoutant ou en retirant sa remorque, le cycliste passe aisé-
ment d’un mode sportif à un mode promenade ou voyage.

Selon les modèles, elle permet de transporter un ou plusieurs enfants, un ani-


mal de compagnie, un chargement type valise, etc.

À noter : le centre de gravité d’une remorque de vélo est bas, ce qui garantit
une meilleure stabilité et une meilleure maniabilité du vélo.

Pour le transport des enfants


Les parents font souvent le choix de
la remorque de vélo pour les longues
balades. L’enfant est ainsi protégé de la
pluie, des courants d’air, des insectes et du
vent par une capote. Cette remorque per-
met en outre de transporter deux enfants
à la fois, et offre un meilleur confort à l’en-
fant qui peut se reposer ou dormir. Pour
assurer la sécurité des petits passagers, il ne faut pas hésiter à investir dans
un modèle de bonne facture : façonné en alu pour la légèreté, muni de bons

88
III. Les accessoires

pare-chocs à l’avant et à l’arrière, avec une ceinture de serrage en cinq points,


visible la nuit (fanion et catadioptres), équipé de rangements pour les affaires
du bébé.

Pour le transport de marchandises


La remorque de vélo est capable de transporter jusqu’à 100 kg de marchan-
dises. C’est un moyen de transport écologique et malin.

Une remorque vide pèse entre 5 et 8 kg. Les roues mesurent de 16 à


28 pouces : plus elles sont larges, plus le vélo sera facile à déplacer en ville, en
revanche, il absorbera mal les chocs.

La remorque se compose d’un châssis monté sur roue(s) : avec une seule roue,
plus légère et plus fine, elle permet de s’engager sur les voies étroites ; avec
deux roues, plus stable et plus lourde, elle est idéale pour les voies larges.

À noter : les remorques de vélo en acier sont les plus fiables.

Pour être bien visible, une remorque


dispose aussi d’éléments de sécu-
rité : un fanion et des catadioptres.
La remorque est fixée à l’arrière du
cadre du vélo, par un bras articulé le
plus souvent. Pour les terrains escar-
pés, certains systèmes se fixent à la
tige de la selle, offrant ainsi un abat-
tement important.

Une remorque s’équipe également d’éléments complémentaires : des parois


pleines ou ridelles pour éviter de faire tomber la marchandise sur la route, des
tubes en galerie pour maintenir la marchandise en conservant une structure
légère, des amortisseurs (utiles sur les terrains accidentés), une bâche de pro-
tection, un couvercle, une poignée pour le transport manuel.

Certaines sont aussi équipées de sacoches et ont l’avantage d’être pliables et


d’entrer sans problème dans le coffre d’une voiture.

89
III. Les accessoires

Pour bien choisir, il convient de prendre en compte quelques critères


importants : un ensemble robuste et léger, des ridelles ou non, des pneus anti-
crevaison, un démontage facile et rapide, une remorque étanche (présence
d’une bâche), modulation possible, des suspensions pour le transport d’objets
fragiles.

Il faut également faire un compromis entre l’encombrement du vélo, le type de


marchandises à transporter, le chemin à emprunter (trafic, circulation, terrain
accidenté), et la force de traction à exercer.

Pour le transport d’animaux


Les chats et les chiens apprécient particulièrement les promenades, mais cer-
tains d’entre eux fatiguent rapidement, d’où les remorques de vélo pour
animaux.

Cet habitacle en tissu adapté à la taille de l’animal le protège des intempéries


et comporte au moins deux ouvertures qui s’ouvrent comme des fenêtres de
tente, par roulement.

La remorque est équipée de filets zippés afin


que l’animal ne souffre pas de la chaleur et soit
protégé des moustiques, mais aussi de poches
extérieures, pratiques pour le rangement d’ac-
cessoires. Elle comporte aussi des éléments de
sécurité adaptés à son comportement : si celui-ci
bouge lors de l’arrêt du vélo, des freins de stop
stabilisent la structure ; si la remorque et son
chargement sont trop lourds, il est possible de
la fixer à un autre vélo. Par ailleurs, une laisse
permet de maintenir l’animal dans la remorque.
Un fanion, des réflecteurs et des catadioptres offrent également une visi-
bilité supplémentaire au chargement. Enfin, pour faciliter son transport, la
remorque se replie.

À noter : pour familiariser le chat ou le chien avec ce mode de transport, il est


conseillé de commencer par de courts trajets.

90
III. Les accessoires

Prix
Le tableau ci-dessous détaille, à titre indicatif, les prix moyens d’une
remorque de vélo.

Types de remorques Entrée de gamme Haut de gamme


Transport d’enfant 130 € 1 000 €
Transport de marchandises 90 € 1 000 €
Transport d’animaux 30 € 260 €

Le porte-vélo
Le porte-vélo s’installe facilement sur un véhicule. C’est un accessoire indis-
pensable pour transporter son cycle sur le lieu de sa balade et en vacances.

Description
Il existe plusieurs types de porte-vélo à choisir en
fonction des besoins de chacun. Ainsi, le porte-
vélo d’intérieur ou indoor permet de transporter un
ou plusieurs cycles à l’intérieur de l’habitacle d’un
véhicule. Le vélo s’accroche dans le coffre avec les
sièges arrière repliés. Le porte-vélo de toit, quant
à lui, sert à transporter un ou plusieurs vélos sur le
toit de la voiture ; il se fixe à des barres de toit.

D’autre part, les vélos peuvent aussi être transpor-


tés sur le coffre du véhicule, grâce à un système
de sangles ou cordages. L’attelage est également
un système de remorque pouvant traîner jusqu’à
quatre vélos ; il se fixe à une boule d’attelage vendue en option avec le véhi-
cule. Il en existe deux types : fixe avec le coffre condamné, et basculant avec
le coffre non condamné. Le vélo peut être suspendu (trajets courts) ou fixé
sur une plate-forme (longs trajets). Il nécessite toutefois une nouvelle plaque
d’immatriculation et de nouveaux feux.

Enfin, un vélo peut s’accrocher sur les 4 x 4 à la roue arrière.

91
III. Les accessoires

Comparatif
Pour un choix éclairé, le tableau ci-dessous fait le point sur les avantages et
inconvénients de chaque modèle de porte-vélo.

Types de porte-vélo Entrée de gamme Haut de gamme


Intérieur 60 € 120 €
Toit 30 € 70 €
Coffre 40 € 220 €
Attelage 60 € 530 €
Sur roue de secours 80 € 150 €

92
III. Les accessoires

AA Pour aller plus loin


Astuces

Quel support pour son vélo ?


Pour optimiser le rangement et protéger son vélo des chocs, des chutes ou des
rayures lorsqu’il est entreposé, il est conseillé de le positionner sur un support
prévu à cet effet. Il existe un large choix de supports, adaptés au budget et aux
attentes de chaque utilisateur. Voici une présentation des différents modèles
existants.
Le support de vélo mural est pratique et se fixe facilement au mur ou au plafond.
Simple ou double, il est pourvu de tubes résistants permettant de poser le vélo
sur son cadre, à hauteur désirée. Les tubes sont gainés d’une enveloppe caout-
choutée qui protège l’armature du vélo. Certains supports-tiges sont conçus pour
supporter deux vélos.
Il existe également plusieurs types de crochets muraux. Le crochet pour roue est
destiné à suspendre le vélo par sa roue avant. Il peut être fixé en haut d’un mur
ou au plafond. Le bloc de suspension, dispositif en acier, est à fixer au mur et se
compose de plusieurs crochets conçus pour supporter autant de vélos. Le mât de
support pour un ou deux vélos est, quant à lui, composé d’un mât solide réglable
sur lequel sont fixés deux crochets de support. Certains modèles sont à poser au
mur, d’autres se placent au sol grâce à un trépied.
Le râtelier à vélo est un support au sol en acier galvanisé, conçu pour entreposer
un ou plusieurs vélos. Il se présente sous forme d’arceaux doubles tubes permet-
tant de recevoir la roue avant d’une bicyclette. Ce système à un ou deux niveaux
permet l’entreposage de plusieurs vélos sans qu’ils soient en contact les uns avec
les autres. Il maintient fermement le vélo par sa roue sans la voiler et évite tout
risque de basculement, tout en optimisant le rangement. Le râtelier peut égale-
ment être fixé au mur.
Pour réparer son vélo, il est préférable de le poser sur un support d’atelier appelé
également « pied d’atelier pour vélo ». Les différents modèles sont présentés avec
des pieds amovibles et sont facilement transportables. Ce support est générale-
ment constitué d’un tube en acier vertical et réglable en fonction de la hauteur
désirée, de deux à quatre pieds fixés à la base du tube assurant la stabilité de

93
III. Les accessoires

l’ensemble, et d’un support fixé au sommet du tube pour maintenir le vélo fer-
mement et intervenir sur le cycle en toute sécurité. Il existe également un modèle
pliable, particulièrement pratique pour le transport et le rangement.
Le prix des supports pour vélo varie en fonction des modèles et de la qualité des
produits. Voici une fourchette de prix pratiqués dans les magasins spécialisés et
sur les sites marchands :
ππsupport pour cadre de vélo : 10 à 20 € pour un support simple, et 15 à 30 €
pour un double ;
ππbloc de suspension de vélo : 50 à 100 € ;
ππcrochet pour roue : 5 à 10 € ;
ππmât de support : 15 à 25 € pour un modèle réglable grâce à une molette
à poser sur ses quatre pieds, 50 à 70 € pour un modèle mural simple mât
pour deux vélos, 60 à 120 € pour un modèle mural double mât pour
deux vélos ;
ππrâtelier de vélo : 20 à 30 € pour un vélo, 30 à 60 € pour deux vélos, 50 à
80 € pour trois vélos, 60 à 100 € pour quatre vélos, et 80 à 120 € pour cinq
vélos ;
ππsupport de vélo d’atelier : 20 à 40 € pour un modèle de base, 50 à 90 €
pour une moyenne gamme, 130 à 190 € pour un modèle sophistiqué avec
banc de montage.

Quel abri pour vélo choisir ?


Indispensable pour éviter le vol, l’abri pour vélo permet aussi de le protéger
contre les intempéries. Quel modèle choisir ? Quelles sont les fourchettes de
prix ?
L’abri pour vélo est proposé en de nombreux modèles. Chaque propriétaire de
deux-roues peut donc s’offrir l’abri le plus adapté à l’espace dont il dispose et
au nombre de vélos. Il peut s’agir d’une simple housse, d’un coffre métallique,
d’un abri en métal, à adosser à un mur de clôture ou à la maison, ou encore d’un
modèle de jardin en bois ou en métal. Il convient de bien cerner ses attentes.
Les principaux critères de choix concernent les dimensions, qui dépendent du
nombre de vélos à entreposer ; le système de fermeture pour la sécurité (cade-
nas, fermeture deux ou quatre points) ; la facilité d’installation (un coffre est
plus vite installé qu’un abri de jardin) ; la stabilité, déterminée par le système
de fixation au sol et/ou au mur sur lequel l’abri peut être adossé (ex. : fixation

94
III. Les accessoires

par boulonnage sur un sol dur) ; le matériau qui le compose (bois, PVC, acier
galvanisé…) dont dépend la résistance au feu, l’esthétisme, la facilité d’entretien
ou la solidité. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à demander conseil à un
spécialiste.
Le choix d’un abri pour vélo est en partie déterminé par le budget à y consacrer.
Dans ce domaine, les prix sont extrêmement variables : 7 à 30 € pour une housse,
600 à 700 € pour un coffre métallique pour un ou deux vélos, 250 à 400 € pour
un abri adossable ou un modèle de jardin en bois de 3 m², 230 à 300 € pour un
abri de jardin en métal de 3 m², 400 à 500 € pour un abri de jardin en résine
de 3,50 m², et 500 à 700 € pour une extension métallique pour vélo, moto et
scooter (peut accueillir jusqu’à six vélos), toit en polycarbonate alvéolaire trans-
parent et protection UV, tubes galvanisés et fixation au sol par chevilles.

Le GPS pour vélo


Le GPS de vélo est un appareil similaire à celui des voitures, qui permet au
cycliste de se diriger vers un point précis. Quels sont les fonctionnalités et les
critères de choix ? Où et à quel prix peut-on le trouver ?
Il est avant tout prévu pour assister le cycliste occasionnel ou régulier dans
ses différents parcours, afin qu’il puisse s’orienter facilement. Il peut en outre
inclure d’autres fonctions, comme une page satellite pour connaître sa position
par satellite, ou une page vectorielle pour choisir l’échelle d’affichage des cartes
(entre 1/5 000 et 1/800 000) pour mieux visualiser les détails au cours du trajet.
Des cartes peuvent être éventuellement téléchargées avant le périple si elles ne
sont pas incluses dans le programme. Un GPS de vélo peut aussi inclure un ordi-
nateur de bord et afficher diverses informations : distance à parcourir, temps de
parcours, vitesse maximum atteinte, vitesse ascensionnelle. Grâce à un altimètre
intégré, la page peut afficher l’altitude et le profil des déplacements en tenant
compte de la distance parcourue et du temps de parcours, mais aussi le dénivelé
total ainsi que les altitudes minimale et maximale atteintes. La fonction baro-
mètre renseigne sur la pression atmosphérique et la température, ce qui est utile
en cas de fortes précipitations et pour anticiper les intempéries. Enfin, la fonction
boussole affiche le cap à suivre afin de se diriger dans la direction souhaitée.
Les données du GPS de vélo peuvent être mémorisées. Cela s’avère intéressant
lorsque le cycliste effectue régulièrement le même parcours. Selon le mode d’uti-
lisation, le choix dépend de certains critères, tels que le nombre de fonctions

95
III. Les accessoires

proposées, la précision de l’affichage des informations et la capacité de mémo-


risation, l’autonomie de la batterie (environ 20 h pour les plus performants),
la présence d’une alarme et l’association possible à un smartphone. Certains
modèles peuvent également indiquer le nombre de calories dépensées, une
donnée non négligeable en cas de régime alimentaire associé à un programme
sportif ciblé.
Un GPS de vélo est disponible dans les grandes enseignes de sport, sur les sites
marchands spécialisés, chez les vélocistes, ou encore d’occasion sur les sites
d’annonces de particulier à particulier. Les prix varient selon les spécificités tech-
niques des appareils : entre 80 et 100 € pour un modèle de base, 100 à 250 €
pour une moyenne gamme, 250 à 450 € pour un modèle sophistiqué. Pour une
utilisation optimale, certains modèles sont accompagnés d’accessoires comme
une ceinture cardiofréquencemètre ou un cadencemètre. Le prix de ces GPS, qui
s’adressent plus particulièrement aux sportifs assidus, peut dépasser 500 €.

Questions/réponses de pro

Poser l’émetteur d’un compteur


Pouvez-vous m’indiquer où poser l’émetteur d’un compteur sur le rayon ?
Question d’Ugo 28

ΔΔ Réponse d’Anonyme
Il y a deux parties à poser : l’une sur la fourche et l’autre sur l’un des rayons.
La hauteur à laquelle ils sont installés importe peu, l’essentiel étant qu’ils
se croisent à chaque tour de roue et que la programmation du compteur
indique la bonne dimension de roue (20"/26"/28"…).

Accessoire de vélo pour handicapé


Je suis amputé de la main droite et cherche un accessoire pour le guidon afin de
garder mon dos droit et ne pas être déséquilibré. Je n’ai pas trouvé de site pour
ce genre d’objet : avez-vous une solution à me proposer ?
Question de Michel

ΔΔ Réponse de Cédric Attali


Vous pouvez peut-être vous tourner vers un rehausseur de guidon.

96
III. Les accessoires

Quelle housse de vélo choisir ?


Comment choisir une housse pour vélo et quel budget prévoir ?
Question de LolaS

ΔΔ Réponse de CC
Il existe deux grandes familles de housses : de transport et de protection.
Pour disposer d’un grand choix et profiter des conseils de professionnels,
l’idéal est de se rendre dans les magasins spécialisés.
La housse de transport pour vélo facilite sa manutention pendant les trans-
ports en voiture, par le train ou en avion. Sécurisée par un système antivol
fiable et breveté, si possible TSA (Transportation Security Administration),
elle est légère. Elle est aussi imperméabilisée et capable d’abriter tout type
de vélo. Elle n’impose pas de démonter les pédales, le guidon et la selle ;
elle est équipée d’une zone compartimentée pour l’emplacement des roues
du vélo, d’un protecteur de dérailleur, et de sangles de maintien d’une soli-
dité à toute épreuve. Enfin, elle est matelassée pour une parfaite protection
du vélo contre les chocs. Le poids de la housse est déterminant. Pour être
manipulée facilement, mieux vaut opter pour une housse de moins de 10 kg.
La housse protectrice est indispensable pour tenir sa bicyclette à l’abri des
intempéries et protéger son vélo des regards. Elle est traitée anti-UV et
étanche.
L’achat d’une housse peut représenter une dépense conséquente, notam-
ment en matière de housse de transport. Pour une housse de protection,
il faut prévoir de 18 à 40 €. En revanche, pour une housse de transport,
les prix vont de 130 à 150 €, mais peuvent grimper jusqu’à 450 € pour un
modèle grand luxe avec de hautes performances et des roulettes pour une
manutention aisée.
Attention, si la housse pour vélo doit être utilisée en avion, il est indis-
pensable de vérifier avant l’achat sa compatibilité avec la réglementation
aéroportuaire.

97
IV.
Le guide d’achat

L’achat d’un vélo dans un


magasin de cycles se fait
selon différents critères.
Afin de bien choisir, il faut
réfléchir à l’activité que
l’on souhaite pratiquer. Il
est également possible de
se procurer un vélo d’occa-
sion ou de le louer.

Pour bien choisir son vélo, il existe différents critères à prendre en compte :
type de terrain pratiqué, intensité de la pratique, taille du vélo, budget, type
de matériau désiré (performances, poids, etc.). Outre l’usage, l’intensité de la
pratique implique de connaître la fréquence d’utilisation, de la balade au haut
niveau. Il recense trois usages : loisir, entraînement, compétition.

La taille d’un vélo détermine le réglage de la selle, du cintre et du cadre. Elle se


calcule en pouces ou en centimètres : un adulte de taille moyenne optera pour
un vélo de 35 à 48 cm, tandis qu’un enfant, tout au long de sa croissance, choi-
sira un vélo de 10 à 24 pouces. Il existe peu de différences entre un modèle

98
IV. Le guide d’achat

homme et femme, sauf sur le vélo de course doté chez les hommes d’une barre
latérale. La conception de vélo sur mesure peut également être envisagée. Le
choix du matériau du cadre dépend de l’utilisation souhaitée et de la région dans
laquelle le vélo sera utilisé. Dans une région au climat pluvieux, on optera pour
un modèle insensible à la rouille comme l’aluminium ou le carbone ; dans les
régions ensoleillées, le problème de rouille ne se pose pas.

Les tailles
Un vélo doit être adapté à la taille du cycliste, au risque de causer inconfort et
douleurs au dos.

Vélo pour enfant


La taille du vélo pour enfant doit évoluer selon sa
croissance. Les premiers vélos sont conçus pour
développer l’équilibre : la draisienne, le vélo sans
pédale ou muni de petites roues. Entre 6 et 10 ans,
on choisit un modèle intermédiaire. Au-delà, on
peut passer au vélo junior. Pour un petit cycliste,
il faut penser à évaluer son niveau, le mesurer très
précisément et s’assurer qu’il est à l’aise sur le modèle. Il est également impor-
tant de l’équiper pour assurer sa sécurité. Voici les différents paramètres à
prendre en compte : une taille adaptée à la hauteur de l’enfant, un poids pas
trop élevé, un dégagement de selle confortable, des vitesses qui se changent
facilement, une structure solide, le rétropédalage. Toutes les options de sécurité
et les protections fournies doivent être fiables.

En outre, sur les modèles pour enfants, de nombreux aspects sont pensés
pour favoriser l’apprentissage :

ππle cadre : plus l’enfant est jeune, plus il doit être bas et centré pour lui per-
mettre de grimper dessus facilement et de s’y sentir libre de ses mouvements ;
ππle pignon fixe : la roue s’arrête de tourner quand les pédales ne sont plus
actionnées, une sécurité pour un enfant qui n’est pas encore familiarisé
avec les freins ;

99
IV. Le guide d’achat

ππde vrais pneus : pour mieux appréhender le moment où il faudra retirer


les petites roues ;
ππvitesse : pour familiariser l’enfant avec le pas-
sage des vitesses et faciliter sa conduite dans les
côtes, un vélo pour enfant peut intégrer jusqu’à
6 vitesses ;
ππchaîne enfermée dans un carter : la chaîne ne
doit pas entrer en contact avec les doigts et
les pieds de l’enfant, le principal problème est
qu’elle se prend facilement dans les lacets ;
ππselle réglable en hauteur et sans outil : s’adapte
facilement à la taille évolutive de l’enfant ;
ππpetites roues : pour faciliter les évolutions du petit cycliste, des petites
roues démontables à la main sont préférables.
Pour améliorer la sécurité et le confort, les accessoires suivants sont éga-
lement utiles : les réflecteurs de roues ou catadioptres permettent au vélo
d’être vu lorsqu’il fait sombre (l’enfant est moins visible par un automobi-
liste qu’un adulte), les garde-boues servent à éviter les salissures, un casque
et des genouillères sont indispensables pour éviter les bobos en cas de
chute.

D’autre part, le vélo suit l’évolution de chaque enfant. Il existe donc différents
modèles selon le niveau et l’âge de l’enfant.

Vélos Âge Principe


Caisse placée à l’arrière du vélo pour transporter les
Triporteur Bébé
enfants
• Apprentissage de l’équilibre
• Dépourvue de pédale, elle se pousse avec les pieds
au sol
Draisienne Dès 2 ans
• Grâce à ce vélo, l’enfant se passera des petites
roues dans la prochaine étape de son apprentis-
sage : il apprend donc plus vite

100
IV. Le guide d’achat

Vélos Âge Principe


• Pour les premiers coups de pédale
• Ce vélo est muni de petites roues pour assurer la
À petites stabilité
Dès 3 ans
roues • Adapté à la morphologie de l’enfant
• Des accessoires ludiques complètent le tableau :
sonnette, panier ou autocollants
• VTT et VTC dont la taille est adaptée à celle des
Sans petites 5 à 10 ans selon
enfants
roues les enfants
• Plusieurs tailles disponibles
• L’enfant sait parfaitement manier son vélo sans les
stabilisateurs et devient un peut trop grand pour
son petit vélo : il peut passer au modèle junior
Junior Dès 10 ans • Le vélo junior, adapté à la taille de l’enfant, est
équipé pour franchir les obstacles de route, gravir
les pentes et freiner efficacement
• C’est la dernière étape vers le vélo d’adulte

De plus, pour que l’enfant se sente bien


dans la pratique du cyclisme, le vélo ne
doit être ni trop petit, ni trop grand. Il est
nécessaire de remplacer le vélo dès qu’il
devient trop petit.

La taille est généralement exprimée en


pouces, représentés par le sigle « " ». Cette
dernière estime le diamètre des roues. Pour
information : 1" (un pouce) = 2,54 cm.
Le tableau ci-dessous récapitule la taille nécessaire du vélo selon l’âge et la
taille de l’enfant.

Diamètre des roues en pouces Âge correspondant Taille correspondante


10" 2 à 3 ans < 0,80 m
12" 3 à 5 ans < 0,90 m
14" 4 à 6 ans 0,90 à 1,05 m
16" 6 à 7 ans 1,05 à 1,20 m

101
IV. Le guide d’achat

Diamètre des roues en pouces Âge correspondant Taille correspondante


20" 7 à 9 ans 1,20 à 1,35 m
24" 9 à 12 ans 1,35 à 1,55 m

Pour les budgets limités, le marché de l’occasion est une bonne option.
Certaines enseignent proposent aussi des trocs entre particuliers.

Sinon, le tableau ci-dessous fait le point sur les prix moyens des vélos pour
enfants.

Taille du vélo en pouces Entrée de gamme Haut de gamme


10" 40 € 60 €
12" 40 € 80 €
14" 80 € 90 €
16" 95 € 100 €
20" 100 € 160 €
24" 150 € 200 €

Vélo pour homme


Afin d’obtenir le meilleur de son vélo, il faut
choisir le modèle correspondant le mieux à
sa morphologie. D’une manière générale,
une taille correcte laisse un peu d’espace
entre l’entrejambe et la barre latérale du
cycle. La taille d’un vélo d’adulte homme
est déterminée par le diamètre du cadre,
exprimé en pouces.

Ce choix s’avère d’autant plus décisif pour les performances s’il s’agit d’un
vélo de course, sur lequel le cycliste reste longtemps.

Pour connaître le bon diamètre par rapport à sa morphologie, il faut se mesu-


rer. La bonne taille est obtenue après le calcul de la taille du cadre, la hauteur
de la selle, et après le réglage du cintre. Cette mesure doit se faire chaussé,
afin de reproduire la taille exacte du cycliste prêt à partir.

102
IV. Le guide d’achat

Taille d’un vélo pour homme

Types de vélos Formule de calcul


VTC Longueur de l’entrejambe × 0,22
Vélo de course Longueur de l’entrejambe × 0,65
Vélo de ville et électrique Longueur de l’entrejambe × 0,66

Sans formuler de calcul, il existe des rapports standards permettant de


connaître la taille du cadre du vélo.

Types de vélos Taille du cycliste Entrejambe Taille du cadre


155 à 165 cm 72/76 48 à 51 cm
165 à 170 cm 76/79 51 à 53 cm
170 à 175 cm 79/83 53 à 55 cm
175 à 180 cm 83/86 55 à 57 cm
Vélo de course/route
180 à 185 cm 86/90 57 à 60 cm
185 à 190 cm 90/93 60 à 62 cm
190 à 195 cm 93/97 62 à 64 cm
195 à 200 cm 97/102 64 à 66 cm
155 à 165 cm 61/66 35 à 38 cm
165 à 170 cm 66/71 38 à 41 cm
170 à 175 cm 71/75 41 à 43 cm
175 à 180 cm 75/80 43 à 46 cm
VTT
180 à 185 cm 80/84 46 à 48 cm
185 à 190 cm 84/92 48 à 53 cm
190 à 195 cm 92/97 53 à 56 cm
195 à 200 cm 97/102 56 à 58 cm
Taille du cycliste Hauteur en cm
150 à 165 cm 43 à 46 cm
Vélo de ville et électrique 165 à 175 cm 46 à 51 cm
175 à 185 cm 51 à 56 cm
190 à 195 cm 56 à 60 cm

Pour tester la hauteur d’une selle, il suffit de s’asseoir dessus, les talons sur les
pédales en position basse : si la jambe reste droite, légèrement fléchie, la selle
est bien réglée. La selle penche de 0,5 à 1 cm vers l’avant, uniquement chez
les hommes ; chez les femmes, le réglage est inversé. Le cintre est à la bonne

103
IV. Le guide d’achat

hauteur si l’angle formé entre la main posée sur le haut du cintre et le torse est
droit. Cependant, il reste nécessaire de laisser un peu de mou sur l’avant-bras
pour amortir les chocs. La largeur du cintre représente environ la largeur des
épaules, soit 40 à 42 cm.

Vélo pour femme


D’une manière générale, le choix d’un vélo
pour femme varie peu de celui d’un modèle
pour homme. Les principales différences mor-
phologiques concernent la largeur du bassin
et la longueur des jambes. En effet, le bassin
des femmes étant plus large, la selle doit l’être
également. De plus, les femmes sont réputées
avoir les jambes plus longues que les hommes : souvent, il n’est pas néces-
saire de régler la selle trop en hauteur. Enfin, la selle se redresse en avant de
0,5 à 1 cm, à l’opposé du réglage masculin. L’idée selon laquelle le vélo fémi-
nin se distingue par son tube horizontal placé plus bas n’a plus vraiment lieu
d’être : la position du tube n’altère pas les capacités d’une femme à rouler sur
un vélo ; elle prévoit simplement la présence d’une jupe ou d’une robe. Cette
barre n’est aujourd’hui présente que sur les vélos masculins de course ou de
route. Outre la position de la barre latérale horizontale chez les hommes, les
spécialistes en matière de cycle proposent aussi des vélos de femme moins
exigeants en matière de puissance et d’endurance.

Quoi qu’il en soit, pour homme ou femme, le choix d’un vélo repose sur les
mêmes critères, détaillés dans le tableau ci-dessous.

Critères d’achat Type de vélo


Ville (écologie) Vélo de ville ou hollandais
Campagne/route VTC
Assisté au pédalage Vélo électrique
Terrain choisi Route Vélo de route
Compétitions de vitesse Vélo de course
Piste VTT
Transport d’un enfant Triporteur

104
IV. Le guide d’achat

Critères d’achat Type de vélo


Maniable et ludique Vélo court
Type de conduite
Stable et sportif Vélo long
Poids du vélo Entre 15 et 17 kg
Selle large et renforcée au
Selle
gel
Confort
Amortisseurs sous la selle
Amortisseurs
pour réduire les chocs
VTT Larges et à crampons
Rainures importantes et
Pneus VTC
petits crampons
Vélo de ville Fins
Sonnette, éclairage avant et
Obligatoire arrière, barre réfléchissante
Sécurité sur les roues (catadioptres)
Facultatif Casque, gilet réfléchissant
Pompe, chambre à air,
Entretien et réparation démonte-pneu, bombe
Accessoires anti-crevaison
Gel couvre selle, garde-
Confort en plus boue, garde-robe, béquille,
porte-bagages
Transport d’enfant Siège et casque pour enfant
Sacoche avant, latérale ou
Transport d’objets
arrière, panier

À noter : le prix d’un vélo pour femme ne diffère pas de celui d’un vélo pour
homme.

Vélo sur mesure


Avec un vélo sur mesure, le professionnel
élabore un profil morphologique précis de
la personne et fabrique un vélo à partir de
composants répondant point par point aux
mesures relevées sur le cycliste, au terrain par-
couru, et aux préférences du cycliste. Le vélo
sur mesure est idéal également dans le cas

105
IV. Le guide d’achat

d’un vélo pour handicapé. Cela permet aussi de donner un style personnalisé :
choisir la couleur et les gravures, mais aussi le type de peinture appliquée (écolo-
gique, antirouille, solide, etc.).

La plupart du temps, les cyclistes font le


choix d’un vélo sur mesure pour des raisons
sportives (randonnées longues ou compé-
titions), morphologiques (petite ou grande
taille, surpoids), ou en raison d’un handicap
spécifique.

Pour prendre ses mensurations, le profes-


sionnel installe le cycliste sur un mannequin
de test. Cela permet de déterminer la posi-
tion théorique des trois points d’appui du
vélo : la selle, le cintre, les pédales. Ensuite, le spécialiste et le cycliste choi-
sissent ensemble le matériel le plus adapté pour une très bonne ergonomie.
Les pièces choisies privilégient le confort, le dynamisme et la stabilité du vélo.

Chaque pièce est étudiée pour correspondre à la demande du client et à ses


exigences. Les composants sont rigoureusement sélectionnés en fonction du
cycliste et de l’utilisation prévue : selle, cintre, pédales, tubes du cadre (épais-
seur, renfort et poids), petits composants (douilles, pattes, gaines, etc.).

Le prix du vélo sur mesure est beaucoup plus élevé


que celui du modèle en série.

En général, les spécialistes proposent l’élaboration


d’un forfait comprenant la prise de mesure, l’équipe-
ment complet et une palette d’options possibles.

À noter : les cyclistes exigeants optent parfois pour des


options supplémentaires non comprises dans le forfait.

Globalement, il faut compter, pour une entrée de


gamme, environ 3 000 €, et pour un vélo haut de
gamme, au minimum 3 600 €.

106
IV. Le guide d’achat

La sécurité
Le cycliste dispose des mêmes droits et des mêmes devoirs que les autres usa-
gers de la route. Il n’est pas tenu de posséder un permis de conduire, mais
une connaissance approfondie des règles de circulation est tout de même
vivement recommandée. En cas d’infraction au Code de la route, il sera
puni d’une amende de 11 à 750 €, mais en aucun cas d’un retrait de point.
L’usage d’un téléphone sur un vélo reste formellement interdit, tout contre-
venant s’expose à une amende de 22 à 35 €. Le Code de la route définit le
mot « cycle » par « tout véhicule d’au moins deux roues et propulsé exclu-
sivement par l’énergie musculaire des personnes se trouvant sur ce véhicule,
notamment à l’aide de pédales ou de manivelles ».

Vérifications de sécurité
Avant de prendre la route, il convient de s’assurer que le vélo est bien réglé.
Pour cela, il faut tester les freins, vérifier l’axe de direction – il doit être bien
droit –, la fixation des roues, celle de la selle et ajuster sa hauteur. Pour une
sécurité optimale, il faut également veiller à la sonnette, aux pédales réfléchis-
santes, aux éclairages avant et arrière, aux catadioptres, au gilet de sécurité,
au rétroviseur et au casque.

Code de la route
Le Code de la route prévoit des règles spécifiques
aux cyclistes. Ainsi, un vélo n’est pas admis sur une
voie rapide ou une autoroute. Il peut en revanche cir-
culer sur les trottoirs à condition de se trouver hors
agglomération et de rouler au pas. Exception : en
agglomération, seuls les enfants de moins de 8 ans
peuvent rouler sur le trottoir, mais à très petite allure.
Sur une route, le cycliste a le droit d’emprunter les
accotements, hors bandes d’arrêt d’urgence. Sur les
aires piétonnes, le cycliste est toléré (sauf dispositions
municipales contraires) uniquement s’il respecte les
piétons, le Code de la route et roule à faible vitesse.

107
IV. Le guide d’achat

Par ailleurs, deux vélos qui se suivent doivent maintenir une distance de sécu-
rité de 2 secondes : les cyclistes ne peuvent donc pas se protéger du vent en
se suivant de trop près. Ils peuvent circuler côte à côte, mais doivent se ranger
si un véhicule souhaite les doubler et pendant la nuit. Un cycliste peut serrer
à gauche ou à droite avant de tourner. En dehors d’une forte circulation, il
est interdit de doubler par la droite. Un cycliste peut dépasser par la gauche
une file de voitures arrêtées en empruntant la voie inverse, à condition de ne
jamais franchir de ligne continue.

Par ailleurs, les personnes marchant


à côté de leur vélo sont considérées
comme piéton. Ils doivent marcher sur
les trottoirs ou les accotements. S’il n’y
en a pas, ils peuvent marcher sur la
chaussée, mais dans le sens opposé de
la marche (hors agglomération) ou dans
le sens de la marche (en ville). En ville,
comme à la campagne, le piéton reste
prioritaire. Si un piéton s’engage ou manifeste son intention de s’engager, le
cycliste doit ralentir pour céder le passage ou s’arrêter. Enfin, un conducteur
doit réduire sa vitesse lorsqu’il croise ou double un vélo. En le doublant, il
laisse un espace entre la voiture et le cycle d’au moins 1 m en ville et 1,50 m
hors agglomération.

Les règles de priorité s’appliquent selon le Code de la route. Le stationnement


sur le bord des bandes cyclables est interdit et peut conduire le véhicule à la
fourrière.

Équipements
Sur le vélo ou le conducteur, certains équipements sont obligatoires. De jour
comme de nuit, le vélo doit être équipé de catadioptres : un rouge à l’arrière,
des feux orange latéraux, un blanc à l’avant et un autre sur les pédales. Il doit
aussi avoir des freins en état de fonctionnement et un avertisseur sonore :
tout appareil sonore autre qu’un timbre ou un grelot est interdit, donc pas de
cloches, sifflets, trompes et autres Airzound.

108
IV. Le guide d’achat

La nuit, et en cas de mauvaise visibilité le jour, le cycliste doit porter un gilet


haute visibilité hors agglomération. Il doit également allumer son feu de posi-
tion avant et arrière, sous peine d’être verbalisé. De plus, les lampes non
mentionnées dans le Code de la route sont interdites : un seul feu à l’avant et
à l’arrière, pas de clignotants rouges.

À noter : le casque n’est pas obligatoire à vélo.

Stationnement
Le cycliste ne doit accrocher son vélo qu’aux emplacements prévus à cet
effet : un vélo fixe à un autre endroit est considéré comme gênant ; en cas de
stationnement gênant ou abusif, le vélo peut partir à la fourrière.

L’achat
Lorsque l’on souhaite acquérir un vélo, il est possible d’acheter un modèle
d’occasion ou un neuf en magasin. Dans ce second cas, le vélo pourra être
garanti 2, 5, 10 ans, voire à vie. On peut aussi passer par la location, si le
besoin n’est que ponctuel.

Pour trouver un vélo standard, on peut se rendre dans les grandes surfaces
généralistes, dans les magasins de sport ou sur Internet.

Distributeurs
Les supermarchés proposent régulièrement
des offres portant sur les vélos, mais le choix
reste limité, même si financièrement intéres-
sant. Ce type de vélos est destiné aux enfants
ou aux adultes qui pratiquent peu le cyclisme.
Les grandes surfaces spécialisées proposent
quant à elles un large choix de vélos. Des
vendeurs peuvent renseigner le client. Moins chers qu’un spécialiste de cycles,
les magasins de sport ne proposent cependant pas une offre aussi pointue. Il
existe souvent un service après-vente pour l’entretien et la réparation du vélo.

109
IV. Le guide d’achat

L’offre en ligne est vaste et ne permet évidemment pas de tester le vélo avant
de l’acheter. Pour éviter les mauvaises surprises, il faut s’assurer d’avoir une
garantie et apporter une attention particulière aux conditions d’envoi. En
revanche, pour les bricoleurs, l’achat de pièces sur Internet permet de réaliser
de belles économies.

Le magasin de vélos est le meilleur moyen de se procurer un bon cycle, pour


petits et grands. Ces artisans apportent un soin particulier aux modèles pro-
posés, donnent des conseils judicieux à leurs clients, et proposent la révision
et l’entretien du cycle. Sur demande, le spécialiste peut également élaborer
un vélo sur mesure à partir du profil morphologique de son client : cela per-
met d’avoir un modèle unique en adéquation totale avec ses besoins.

Vélo d’occasion
Trop de vélos d’occasion se vendent sans vérifica-
tions préalables. Pourtant, même sans connaissances
mécaniques, l’aspect du cycle parle parfois de lui-
même : la saleté est souvent un signe de mauvais
entretien. Il faut également monter dessus pour le
tester : il doit être confortable, les freins, sonnettes
et éclairages doivent fonctionner.

Parmi les points à vérifier, il faut d’abord s’assurer


qu’il ne s’agit pas d’un vélo volé (sur la facture et la
gravure). Ensuite, il convient de regarder si le cadre
comporte des fissures, fêlures ou soudures abîmées,
ainsi que l’état de la peinture : des cadres repeints et des autocollants cachent
parfois des fissures. Il faut aussi vérifier, au niveau de la direction, que le rou-
lement n’est pas grippé. Côté transmission, il est nécessaire de traquer les
chaînes, pignons et plateaux tordus ou cassés.

La chaîne du vélo ne doit pas sauter ni craquer, ce qui pourrait nécessiter


un remplacement de pièces. Les pédales, elles, ne doivent souffrir d’aucune
marque d’usure ni être tordues : il est utile de les faire tourner, même sans la
chaîne, pour s’assurer que le mouvement reste fluide et silencieux.

110
IV. Le guide d’achat

De même, il est important de vérifier que le dérailleur arrière n’a aucun


jeu. Les câbles de vitesses doivent, eux, rester bien tendus et en bon état.
Enfin, un « clic » doit être bien audible au moment de passer les vitesses.
Concernant la fourche, il est encore une fois nécessaire de traquer les fissures,
fuites d’huile, jeux éventuels, et craquements possibles dans les tubes. Bien,
sûr, il est essentiel de vérifier l’état général du système de freinage et chercher
les gaines usées ou rouillées. Pour finir, les roues ne doivent pas être voilées
ni présenter de traces d’impacts ou de réparations. Il convient aussi de tes-
ter la tension des rayons (en bon nombre) et de s’assurer que les boulons et
les écrous restent tous en bon état. Enfin, on vérifiera l’usure des pneus et on
testera le jeu du moyeu, ainsi que la selle (trouée, jeu), les poignées (jeu), le
garde-boue et le garde-chaîne (fissuré), etc.

Un vélo d’occasion peut se dénicher dans


un dépôt-vente (vélos révisés et remis en
bon état, la plupart du temps sans garan-
tie), chez un professionnel du cycle (idéal
pour acheter un vélo révisé, parfois sous
garantie et avec les précieux conseils d’un
spécialiste), chez un particulier via les
petites annonces imprimées et en ligne
(solution la plus simple pour obtenir un maximum de choix près de chez soi
à prix avantageux, mais plus risqué, car aucune garantie d’achat), ou encore
dans une bourse aux vélos généralement organisée par des connaisseurs, ravis
d’apporter leur aide aux novices. Véritable rendez-vous des bonnes affaires,
un grand nombre de marques, de modèles et d’années sont disponibles. En
moyenne, un vélo d’occasion se vend à partir de 40 €, mais un modèle haut
de gamme peut atteindre 200 €.

Location de vélo
Pour une courte durée, il n’est pas toujours nécessaire d’acquérir un vélo. On
peut préférer la location de vélo en ville comme à la campagne ou sur un lieu
de vacances. En vacances, la location fait de plus en plus d’adeptes parmi
les familles. Tous les modèles sont disponibles : VTT pour des randonnées,
tandems pour une virée romantique, vélos pour enfants, triporteurs, VTC

111
IV. Le guide d’achat

pour les balades. On trouve aussi certains accessoires comme le porte-bébé


ou la remorque de vélo, notamment pour transporter des enfants. Le forfait
de la location est calculé sur la durée des vacances : demi-journée, journée,
semaine, plusieurs semaines. Habituellement, il faut laisser une caution au
loueur et rendre le vélo dans l’état dans lequel il a été confié. Aucune capacité
particulière n’est demandée hormis le fait de savoir pédaler.

À noter : certains loueurs proposent de louer un vélo en début de parcours et


de le rendre à la fin.
Le cyclisme citadin connaît un véritable
boom ces dernières années. Il permet aussi
bien de visiter la ville que de se rendre au
travail, sans acheter de vélo (problème de
stockage, etc.). Pour louer un vélo en ville,
il y a les loueurs privés, ainsi que les ser-
vices offerts par la ville, comme le Vélib’ à
Paris, moyennant une carte d’abonnement
payante. Les loueurs ou les villes proposent des tarifs à la demi-journée, à
la journée, à la semaine, au week-end/jours fériés, au mois. Les vélos loués
sont alors des modèles hollandais, tandems, électriques, VTT/VTC, vélos de
course, pliants ou triporteurs.

Comparatif des options de location de vélo

Fournisseur Avantages Inconvénients


• Pas cher
• Le vélo classique, non
• De multiples stations pour déposer
personnalisé
son vélo
• Vélos endommagés
Municipalité • Libre-service : disponibles en per-
possibles
manence, de jour, comme de nuit
• Pas d’accessoires
• Un système d’abonnement, comme
• Confort basique
pour les transports en commun
• Réglage en fonction du client • Prix plus élevé qu’à la
• Conseils campagne
Loueurs privés
• Prêt de panier, de casque et • Il faut se rendre au maga-
d’antivol sin pour rendre le vélo

112
IV. Le guide d’achat

Ci-dessous, les prix moyens indicatifs pour la location d’un vélo à la journée.

Location de vélo/journée Entrée de gamme Haut de gamme


Enfant 7€ 12 €
Ville 7€ 13 €
À la campagne
VTC/VTT 10 € 16 €
Vélo électrique 18 € 20 €
Public Vélo hollandais 1,70 € (sans arrêt)
Vélo hollandais 15 € 20 €
En ville Tandem 40 € 45 €
Privé
Vélo électrique 25 € 30 €
Triporteur 40 € 50 €

À noter : le montant de la location comprend l’assurance.

Prix des vélos et accessoires


En moyenne, un vélo pour enfant coûte entre 40 et
200 €, alors qu’un bon vélo d’adulte vaut entre 100
et 10 000 €. Le prix ne varie pas en fonction du
sexe, mais selon l’usage et le modèle, la gamme (en
série ou sur mesure), et le matériau de fabrication.
Ainsi, selon le type d’activité à laquelle il se destine,
un vélo n’intègre pas les mêmes composants.

Types de vélos Entrée de gamme Haut de gamme


VTC 170 € 750 €
VTT 130 € 2 300 €
Course 180 € 3 000 €
Route 300 € 3 000 €
Couché 1 800 € 3 000 €
Hollandais 600 € 1 100 €
Électrique 350 € 3 200 €
Pliant 400 € 3 000 €
Vélomobile 2 700 € 10 000 €
Triporteur 1 100 € 10 000 €
Vélo pour handicapé 3 000 € 5 000 €

113
IV. Le guide d’achat

Un vélo sur mesure coûte, bien sûr, plus cher qu’un modèle en série, car il
correspond parfaitement aux mensurations du cycliste. Ci-dessous, des prix
indicatifs.

Fabrication Entrée de gamme Haut de gamme


En série 100 € 3 600 €
Sur mesure 3 000 € 10 000 €

Par ailleurs, le cadre du vélo détermine la qualité du cycle : résistance aux


intempéries, robustesse et légèreté. Voici une fourchette de prix des vélos
selon leur matériau de fabrication.

Matériaux Entrée de gamme Haut de gamme


Acier 180 € 800 €
Aluminium 100 € 1 000 €
Carbone 850 € 3 000 €
Titane 750 € Sur mesure

Enfin, les accessoires restent indispensables pour assurer la sécurité et le


confort du conducteur et de ses passagers. Ils facilitent également le transport
et le stationnement du cycle.

Accessoires Entrée de gamme Haut de gamme


Casque 30 € 200 €
Vêtement 3€ 200 €
Sacoche 5€ 300 €
Antivol 5€ 127 €
Compteur 14 € 390 €
Kit de réparation mobile 5€ 10 €
Kit de nettoyage 10 € 15 €
Porte-bébé 36 € 90 €
Remorque 30 € 1 000 €
Accessoires de sécurité 2€ 200 €
Porte-vélo 33 € 530 €

114
IV. Le guide d’achat

Assurance
Il existe diverses garanties à la disposition
du cycliste. La plupart sont assurées sur
un contrat multirisque habitation : la res-
ponsabilité civile est indispensable à tous
les usagers de cycles, tandis que la protec-
tion juridique est seulement utilisée en cas
de procédure de recours suite à un acci-
dent. La garantie contre le vol et les dégâts
entre en vigueur uniquement si l’événement a lieu au domicile du cycliste. Pour
étendre cette garantie, il faudra souscrire un contrat spécifique. Selon les cas, on
choisira une garantie des accidents de la vie ou une assurance sport.

À noter : pour les enfants, l’assurance scolaire prend en charge cette couverture
renforcée.
En cas d’accident, c’est l’assurance de la personne responsable qui prend en charge
les frais. En outre, si aucune responsabilité n’est engagée, chaque assurance rem-
bourse les frais corporels de son client, mais pas les frais matériels (hors contrat
spécifique). En revanche, si le cycliste est seul, l’assurance ne dédommage que les
frais corporels, les frais matériels restant à sa charge (hors contrat particulier).

L’entretien
L’entretien d’un vélo se fait à plusieurs niveaux : en prendre soin au quotidien,
le réparer ou le confier à un réparateur, et changer une roue quand c’est néces-
saire. Pour prendre soin de son vélo, il faut donc le nettoyer et le graisser, et
vérifier le réglage de chaque élément avant utilisation. Cela ne prend pas beau-
coup de temps, mais peut prévenir les accidents, prolonger la durée de vie du
vélo et de ses composants, et améliorer le confort d’utilisation.

Réglages
Pour assurer la libre circulation d’un vélo, il faut au préalable faire le réglage du
vélo et de ses différents éléments : selle, freins, etc., respecter les règles de sécu-
rité, et souscrire une assurance.

115
IV. Le guide d’achat

Les freins peuvent se dérégler à la suite d’un incident, d’une chute par
exemple. Si les deux mâchoires ne se mettent pas en action en même temps,
il est temps de les remettre d’aplomb. Le réglage des freins s’effectue via
deux vis situées de chaque côté des mâchoires. Il suffit de les ouvrir et de les
refermer pour remettre les deux mâchoires à l’équerre.

Pour régler le dérailleur avant, il faut


poser la chaîne sur le plus grand pla-
teau, sans que la partie basse du
dérailleur ne touche les rayons ; pour
empêcher la chaîne de toucher les
rayons, il faut visser une vis marquée
« L » (« low »). Pour régler le dérail-
leur arrière, on l’aligne avec la chaîne,
les galets et le montant de roue ; pour cela, il faut jouer sur une vis marquée
« H » (« High »). Une fois les deux dérailleurs réglés, il faut tester leur fonc-
tionnement en pressant doucement les pédales en changeant de vitesse ; si
cela se fait sans bruit, le dérailleur est correctement réglé. Si la chaîne craque,
il faut revoir le réglage. Pour tendre le dérailleur, il faut serrer à l’aide d’une
clé, l’axe de fixation.

Nettoyage
Certains magasins proposent des kits d’entretien complets (environ 15 €). Il
faut se mettre dans un endroit propre et espacé et se munir d’un saut d’eau,
d’un produit d’entretien de vélo, d’éponges, de chiffons propres et secs, d’un
produit lubrifiant et d’un produit dégraissant pour vélo.

Attention : le liquide vaisselle endommage le cadre.

Pour nettoyer le cadre du vélo, il est possible d’utiliser une éponge d’eau et
du produit nettoyant. En revanche, un chiffon propre suffit pour les pièces
sensibles à la rouille, les jantes, les poignées, les rayons et certaines selles qui
risquent d’absorber l’eau.

Attention : les poignées et les freins ne supportent pas l’eau ; tandis que les jets
d’eau classiques ou sous pression peuvent endommager le cadre.

116
IV. Le guide d’achat

Toutes les parties nettoyées avec du détergent et de l’eau doivent être rincées
pour ne laisser aucune trace. Même en plein soleil, il est important de ne pas
laisser sécher son vélo, car ses composants se détériorent plus rapidement.
Pour enlever l’eau, il suffit de frotter doucement les composants mouillés avec
un chiffon sec.La chaîne peut faire du bruit lorsqu’elle est sale. Pour enle-
ver la saleté, il faut vaporiser une solution dégraissante sur les petits plateaux
de la roue arrière, et faire tourner la chaîne sur chaque plateau pour étaler le
produit. Pour assurer le changement des vitesses, la chaîne doit en outre être
lubrifiée grâce à une solution lubrifiante. Après application, le trop-plein doit
être épongé à l’aide d’un chiffon en prenant garde à ne pas se salir les mains.

Réparation
Si un bon entretien du vélo met à l’abri des complications, des gestes simples
peuvent toutefois être effectués pour changer des pièces usées. Nul besoin
d’être un pro de la mécanique, à condition de se servir d’outils spécifiques : tour-
nevis cruciforme, clé de 10, clé BTR, clé de rayon et dérive-chaîne. Ci-dessous
un tableau synthétique des problèmes et des solutions possibles.

Problèmes Réparations Que faire ?


Les deux patins se changent en même temps :
• retirer le câble des mâchoires
Changer les • dévisser les deux vis qui maintiennent les patins sur le vélo
patins • placer les nouveaux patins, replacer les rondelles et resserrer
les vis
• s’assurer que les deux patins restent bien parallèles à la jante
Un câble de frein s’use vite ! Il commence à effilocher tous les
ans pour un usage quotidien :
• retirer le câble des mâchoires
Freins • pincer la ferraille de protection pour la retirer
• dévisser la vis qui retient le câble
• faire sortir le câble via la poignée
Changer les
• graisser le nouveau câble
câbles
• glisser le câble dans la poignée
• fermer la ferraille
• glisser les éléments du câble
• placer le câble dans les mâchoires
• maintenir le câble d’une main, tout en tirant fort de l’autre
• serrer la vis et replacer la ferraille de protection

117
IV. Le guide d’achat

Problèmes Réparations Que faire ?


• Couper ou dériver la chaîne
• Faire glisser la chaîne jusqu’à la sortir entièrement
• Installer la nouvelle chaîne sur le dérailleur avant
Changer la • Faire tourner le dérailleur pour donner du mou
Chaîne
chaîne • Placer ensuite la chaîne sur le dérailleur arrière
• Sous le dérailleur se trouvent deux roulettes : glisser la chaîne
sur la roulette de gauche, puis sur la roulette de droite
• Fermer la chaîne à l’aide d’un dérive-chaîne
• Dévisser les vis qui retiennent la potence au cadre
• Repérer l’étoile en plastique située sur le pivot de la
fourche, mais sans y toucher
• Enlever le bouchon du pivot, puis les vis
• Faire coulisser la potence vers le haut pour l’enlever
Remplacer la • Faire coulisser la nouvelle potence de bas en haut
potence • Placer le bouchon du pivot, puis les vis
Potence/ • Placer les vis du cadre (chaque vis se place dans l’ordre de la
cintre diagonale)
• Vérifier que le cadre reste aligné à la roue : si cela n’est pas
le cas ou si le guidon reste dur ou au contraire mou, visser
ou dévisser les vis
• Enlever les poignées, les manettes et la sonnette, qui
Remplacer le
retient le cintre au vélo
cintre
• Ensuite, dévisser le cintre
• Après un accident, il est fréquent que les rayons se des-
serrent et que la roue ne tourne pas droit : cela peut s’avé-
rer dangereux et user la roue et les freins
• Il ne faut pas essayer pas de dévoiler une roue fortement
Dévoiler une
pliée : elle doit être remplacée
roue
• Pour cela, serrer ou desserrer les rayons afin de remettre la
roue droite à l’aide d’une clé de rayon
• Si la roue penche à gauche, il faudra serrer à gauche et
inversement
Jante
• Démonter la roue (la tête du rayon se trouve à l’intérieur)
du pneu à la chambre à air
• Dévisser la tête
• Faire glisser le rayon dans le moyeu pour le faire sortir
Changer un
• Glisser ensuite un rayon de la même taille, par le même
rayon
trou utilisé sur l’ancien rayon
• Visser la tête à l’intérieur de la jante
• Placer la chambre à air dans la jante du pneu
• Gonfler le pneu et le replacer sur le vélo

118
IV. Le guide d’achat

Le réparateur spécialisé en cycles assure l’entretien et le changement des pièces.


Un devis peut être établi au préalable. Il faut compter en moyenne 4 à 15 €
(réglage des freins) pour changer une pièce, et de 13 à 65 € (remise en état)
pour un forfait. Certaines garanties prévoient un service offert suite à l’achat
d’un vélo au bout de 6 mois, un check-up complet à la discrétion du technicien.

Pneu crevé
Crever est un accident banal sur la route. Mais en cas de crevaison, il n’est pas
nécessaire de remplacer entièrement la chambre à air du vélo : une rustine suffit.
Pour cela, il faut le matériel suivant : démonte-pneu, pièces de réparation cre-
vaison, mastic spécial chambre à air, carré de papier de verre (grattoir), crayon,
stylo ou marqueur, récipient rempli d’eau, pompe à vélo.

Pour réparer un pneu crevé, il faut retourner le vélo


ou le placer sur le côté, dévisser la valve pour libérer
un peu d’air, puis, avec le démonte-pneu, faire sortir
la chambre à air de la jante. Il est nécessaire de tirer
doucement dessus pour la sortir complètement puis
la plonger dans une bassine d’eau. Il faut ensuite
repérer le ou les trou(s), par le dégagement de bulles
d’air et au besoin, et gonfler la chambre à air. Le ou
les trous doivent être marqués et la chambre à air
essuyée.

À l’aide du papier de verre, il faut alors poncer l’emplacement du trou sur la


chambre à air et sur la jante pour enlever les épines, puis après avoir appliqué la
colle sur la pièce de réparation et sur l’endroit marqué, laisser sécher quelques
instants. Après avoir pressé la pièce sur l’emplacement marqué quelques
minutes, on peut gonfler la chambre à air et s’assurer qu’aucun dégagement
d’air ne se produit, puis replacer la chambre dans la jante à l’aide du démonte-
pneu, et enfin, gonfler le pneu normalement.

119
IV. Le guide d’achat

AA Pour aller plus loin


Astuces
Zoom sur le vélo suiveur
Le vélo suiveur est un dispositif spécialement conçu pour les enfants afin qu’ils
puissent s’initier et se familiariser à la pratique du vélo. Les modèles de vélos sui-
veurs sont proposés à des enfants de taille suffisante pour qu’ils puissent pédaler
en toute sécurité, généralement de 4 à 10 ans.
Également appelé demi-tandem ou semi-vélo, il possède uniquement une roue
arrière à partir de 20 pouces, une barre à l’avant avec crochet d’attelage à fixer à
la tige de la selle du vélo tracteur, un cadre robuste, une selle réglable, un guidon
ajustable, un pare-éclaboussures, un stabilisateur, un système de pédalage indé-
pendant du vélo tracteur, un fanion de sécurité, et un dispositif de pliage pour
faciliter le transport et le rangement. Pour des raisons de sécurité, les enfants
tractés sur un semi-vélo doivent impérativement porter un casque de cycliste.
Le vélo suiveur permet à l’enfant de pédaler à son propre rythme, indépendam-
ment de l’adulte accompagnant installé sur le vélo tracteur. Il s’articule facilement
à chaque changement de trajectoire. Il est conseillé de fixer un rétroviseur sur le
vélo tracteur afin de pouvoir surveiller en permanence l’enfant situé derrière soi
sur la roue additionnelle.
Le semi-vélo peut être acheté chez un vélociste ou sur un site marchand spécia-
lisé. Des modèles d’occasion sont proposés sur les sites de particulier à particulier.
Les prix sont compris entre 50 et 150 € pour des modèles neufs, selon la marque,
la qualité, la taille, et la présence ou non d’accessoires. Avant la première utilisa-
tion, il est recommandé de régler convenablement le guidon à hauteur des bras
de l’enfant et la selle de façon à ce que ses pieds touchent le sol.

Quel tricycle choisir pour son enfant ?


L’apprentissage du vélo est une étape importante sur le plan psychomoteur.
L’enfant doit y prendre du plaisir et ne pas avoir peur. Le tricycle est idéal pour
garantir à l’enfant une parfaite stabilité. Équipé d’une roue à l’avant et de
deux roues à l’arrière, il permet au tout-petit d’apprendre à pédaler sans tomber,
à acquérir le sens de l’équilibre en toute confiance, à coordonner ses mouve-
ments et à développer ses réflexes.

120
IV. Le guide d’achat

Il existe plusieurs modèles de tricycles. Le modèle classique est équipé d’un péda-
lier fixé à la roue avant pour une utilisation sur surface lisse et dure ; ou central
avec chaîne, plutôt adapté pour le tout-terrain (allée de jardins dallée, pelouse,
chemin de terre, etc.). On trouve aussi des tricycles spécialement conçus pour
les enfants ayant parfaitement acquis la marche, soit à partir de 3 ans et jusqu’à
l’âge de 5 ans, après quoi l’enfant est généralement prêt à pratiquer le vélo.
Le tricycle avec canne amovible (ou anse amovible) permet dans un premier
temps à un enfant, jusqu’à 18 mois environ, d’être poussé par un accompagnant,
de se familiariser avec son tricycle et d’apprendre à se diriger. Bien entendu, la
canne amovible ne doit être ôtée que lorsque le petit est en parfaite confiance
et a acquis les premiers rudiments du cyclisme. Le tricycle évolutif, réglable, est
quant à lui idéal pour s’adapter aux modifications physiques et à l’évolution
psychomotrice de l’enfant. Même si l’usage d’un tricycle est relativement sécu-
risant, l’enfant ne doit jamais être laissé sans surveillance.
Pour le matériau, deux choix s’offrent à vous : le tricycle en plastique à utiliser
principalement à l’intérieur, ou le modèle pour intérieur et extérieur, équipé
d’accessoires de jeux (panier, mini-grue, benne, etc.) ; ou le tricycle en bois mas-
sif, particulièrement esthétique et très résistant aux chocs. Équipé de pneus en
caoutchouc, il ne laisse aucune trace sur les revêtements de sol et peut donc être
utilisé en intérieur.
L’achat d’un tricycle pour enfant implique de tenir compte de sa taille pour avoir
un modèle parfaitement adapté et de son âge, les capacités d’un enfant évoluant
très vite. Ses capacités physiques sont aussi à considérer, car, pour un très jeune
enfant, il faut choisir un modèle très léger, mais solide et maniable. Il faut aussi
prévoir son niveau de pratique. Enfin, si le tricycle doit être utilisé par plusieurs
enfants, il est judicieux d’acheter un modèle évolutif. Au moindre doute, mieux
vaut demander conseil à un vendeur de cycles pour enfants.

Les pièces détachées de vélo


Quel que soit le type de vélo, il est fréquent d’être amené à changer certaines
pièces usées ou défectueuses. On peut aussi souhaiter compléter son équipe-
ment par la pose d’accessoires. Où trouver les pièces détachées et à quel prix ?
Faut-il intervenir soi-même sur son vélo ou faire appel à un professionnel ? Les
accessoires et les pièces détachées de vélo sont disponibles chez les vélocistes,
dans les boutiques en ligne spécialisées, auprès des grandes enseignes de sport,

121
IV. Le guide d’achat

ainsi qu’auprès de particuliers. Pour un modèle très haut de gamme, il est vive-
ment recommandé d’acheter des pièces détachées de la marque d’origine. Avant
de se procurer des pièces détachées, mieux vaut toutefois prendre certaines pré-
cautions, à savoir vérifier la compatibilité avec le vélo à réparer ou à modifier,
connaître les caractéristiques du modèle (marque, numéro de modèle, taille,
etc.), et se renseigner sur la fiche technique de la pièce à poser (dimensions,
composants, structure, entretien, etc.). Dans les magasins spécialisés, un ven-
deur expérimenté pourra vous conseiller.
L’entretien et la réparation d’un vélo peuvent être effectués par le cycliste lui-
même. Cette solution exige de posséder les outils et accessoires adéquats, tels
qu’un support de vélo d’atelier permettant d’intervenir sur le cycle placé à la
hauteur désirée, de façon à faciliter le démontage et le montage des pièces,
l’entretien du vélo ; mais aussi un kit de clés (à rayon, clés Torx, etc.), démonte-
pneu, tournevis… Il n’est pas nécessaire d’être un bricoleur professionnel pour
remplacer une pièce de vélo. Quelques connaissances de base sont toutefois
préférables.
Les néophytes en réparation de vélo peuvent faire appel à un professionnel pour
effectuer des travaux sur leur bicyclette. Ce professionnel expérimenté a reçu
une formation dédiée à l’entretien et à la réparation de vélos, il évitera donc
la pose d’une pièce non compatible et réalisera un travail soigné. Il garantit les
opérations et les pièces détachées et remet à son client un vélo en parfait état
de fonctionnement. Le réparateur intervient généralement dans un délai raison-
nable. En fonction des prestations, les tarifs de la main-d’œuvre varient entre 20
et 40 € de l’heure.
Les prix des pièces détachées dépendent du fabricant, de leur qualité, mais éga-
lement du type de vélo à réparer. Ils peuvent être très variables, c’est pourquoi il
est utile de comparer ceux appliqués par différentes enseignes ou sites Internet.

Quel vélo pour faire du fitness ?


Le fitness se pratique habituellement en salle de sport. Mais on peut préférer
le sport à domicile, solution idéale pour tous ceux qui souhaitent sculpter leur
corps et se maintenir en forme sans avoir de contrainte. Il faut alors s’équiper
d’un vélo d’appartement ou, mieux encore, d’un vélo elliptique, l’appareil de
fitness par excellence : il reproduit les mouvements de la course à pied, mais sans
impact sur les articulations. Il sollicite également les bras et le dos.

122
IV. Le guide d’achat

Le vélo choisi doit pouvoir répondre à des attentes bien précises. Mais il n’est pas tou-
jours facile de faire son choix parmi les trois modèles proposés aujourd’hui, à savoir :
ππle vélo d’appartement : appareil de fitness classique, sans fonction
ergomètre ;
ππle vélo de biking : idéal pour les pratiquants assidus et sportifs visant la
compétition ;
ππle vélo semi-allongé : vivement conseillé pour un travail dorsal sans
douleur.
Le premier critère de choix est l’équipement du vélo. Peuvent être présents des
capteurs cardiaques tactiles pour vérifier à tout moment la fréquence cardiaque,
un système de résistance ou de freinage choisi en fonction de la fréquence
d’utilisation (une résistance magnétique sera préférée pour une utilisation occa-
sionnelle, un freinage électromagnétique pour une utilisation régulière d’au
moins 180 minutes par semaine), un indicateur du taux de masse graisseuse,
un ordinateur permettant d’adapter la résistance à la fréquence cardiaque pré-
alablement fixée par le sportif grâce à la fonction ergomètre, des programmes
d’entraînement pouvant être personnalisables par l’utilisateur ou bien prédéfi-
nis, divers équipements permettant de rendre les séances de fitness confortables
(ventilateur, porte-gourde, port USB, porte-revue).
Un deuxième critère est l’ergonomie du vélo. L’empattement des pieds doit
être important afin de garantir une grande stabilité, et des roulettes facilitent le
déplacement et le rangement de l’appareil. Quel que soit le modèle envisagé, il
est indispensable de vérifier son niveau de confort (guidon inclinable et réglable,
selle réglable en profondeur et en hauteur).
Pour motiver l’utilisateur, il vaut mieux que le vélo de fitness soit équipé d’un
ordinateur qui peut surveiller de nombreuses données pendant les séances. Il
doit posséder un écran dit « grande vision » pour une lecture plus aisée de diffé-
rentes fonctions en simultané ; mais aussi indiquer le taux de masse graisseuse,
le nombre de calories brûlées, la fréquence cardiaque, la vitesse de pointe, la
vitesse moyenne, la distance parcourue, la durée précise de la séance de fitness.
Toutes ces données sont très importantes, car elles servent à suivre ses perfor-
mances et personnaliser chaque séance.
Le prix d’un vélo de fitness est variable en fonction de la sophistication du maté-
riel. Plus les possibilités sont nombreuses, plus il coûte cher. Voici une fourchette
de prix indicative, selon le niveau d’équipement : 150 à 250 € pour une résistance

123
IV. Le guide d’achat

manuelle et un programme unique, 200 à 280 € pour une résistance magnétique


manuelle et un programme unique, 380 à 480 € pour une résistance magné-
tique motorisée et 11 programmes, 500 à 600 € pour une résistance magnétique
motorisée et 21 programmes, 700 à 900 € pour un écran tactile, une résistance
aéromagnétique et 24 programmes.

Questions/réponses de pro

Changement de vitesse automatique


Existe-t-il des vélos non électriques à moyeu avec changement de vitesse
automatique ?
Question de Cyclamene

ΔΔ Réponse de Diastec
Oui, il en existe même différents modèles.

Achat d’un vélo de ville


Je recherche un vélo pour une pratique très régulière (déplacements à Paris). Je
n’ai pas de voiture, c’est mon moyen de transport principal, et je vais donc l’uti-
liser toute l’année. Je souhaite un vélo qui freine bien par tous les temps, et qui
absorbe les chocs de la route quand il y a des pavés, par exemple.
Dois-je prendre un dérailleur classique ou un autre modèle ? Pouvez-vous m’ai-
der à y voir plus clair ?
Question de Fofivelo

ΔΔ Réponse de Cédric Attali


Concernant les freins, des freins classiques sont suffisants pour un usage
urbain. On vous conseille également d’éviter les vélos tout suspendus. De
même, pour une utilisation en ville, une suspension à l’avant du vélo n’est
pas nécessaire. Pour le dérailleur, certains modèles permettent des chan-
gements de vitesse à l’arrêt, ce qui peut être pratique au feu ou à un stop.
Votre vélo devra également être équipé de garde-boue pour pouvoir arriver
à destination sans éclaboussures et un porte-bagages pourra également être
utile pour le transport de vos affaires. Concernant la sécurité, le vélo devra
être muni d’éclairages de signalisation.

124
IV. Le guide d’achat

Nombre de pouces d’une roue


Je cherche à convertir les centimètres d’un petit vélo en pouces : le diamètre est
de 24 cm et 32 cm. Pouvez-vous me renseigner ?
Question de Vivre2222

ΔΔ Réponse de Cédric Attali


Pour convertir les centimètres en pouces, il faut connaître la valeur corres-
pondante : 1 pouce = 2,54 cm et 1 cm = 0,349 pouce.
Donc, en convertissant vos mesures cela donne : 24 cm = 9,45 pouces (cela
doit correspondre à une roue de 10 pouces) et 32 cm = 12,60 pouces (cela
doit correspondre à une roue de 12 pouces)
Pour trouver les dimensions exactes de votre roue ou pneu, vous pouvez
utiliser la norme ETRTO qui se compose sur le modèle suivant : 2 chiffres,
un tiret et 3 chiffres. Cette norme est inscrite sur tous les pneus.

125
Index des questions
et des astuces

I. Les modèles et leurs usages 12


Les bienfaits du vélo 32
Choisir son vélo spinning 33
Ne pas se tromper de tandem 35
Le vélo de descente 36
Quel modèle de vélo pliant ? 37
Tricycle pour adulte handicapé 38
Quelle draisienne choisir ? 38
II. Les composants 40
Fonctionnement d’un pédalier de vélo 68
Bien utiliser les vitesses d’un vélo 70
Vélo à assistance électrique : bien choisir sa batterie 71
Frein Cantilever 71
Identifier le bruit anormal d’un vélo 72
Informations sur un vélo carbone 73
III. Les accessoires 74
Quel support pour son vélo ? 93
Quel abri pour vélo choisir ? 94
Le GPS pour vélo 95
Poser l’émetteur d’un compteur 96
Accessoire de vélo pour handicapé 96
Quelle housse de vélo choisir ? 97
IV. Le guide d’achat 98
Zoom sur le vélo suiveur 120
Quel tricycle choisir pour son enfant ? 120
Les pièces détachées de vélo 121
Quel vélo pour faire du fitness ? 122
Changement de vitesse automatique 124
Achat d’un vélo de ville 124
Nombre de pouces d’une roue 125

126
Trouver des professionnels
près de chez vous

Vous souhaitez acquérir un vélo ou faire réparer votre cycle ?


Retrouvez tous les professionnels proches de chez vous grâce
à PagesJaunes :

http://velo.ooreka.fr/annuaire
FIN

Vous aimerez peut-être aussi