« Que l’un de vous aille porter une

charge de bois sur son dos, puis la

vende -et qu’Allah préserve ainsi sa
face (de la honte de mendier ou de
demander aux gens)- vaut mieux
pour lui que de demander quelque
chose aux gens qui peuvent la lui
donner ou la lui refuser. »

Hadith rapporté par Al Boukhari

2
 AVERTISSEMENT LÉGAL

Cette œuvre est protégée par droits

d’auteurs.
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ouvrage sans l’accord écrit de l’auteur est strictement interdite.

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RIZQ.COM, ou que vous avez payé pour le recevoir, merci de
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par la loi.

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3
Ce guide vous est mis à disposition par :

Formations professionnelles pour entrepreneurs

éthiques.

4
 ‫ﺑ ﺴ ﻢ ﷲ ا ﻟﺮ ﺣ ﻤ ﻦ ا ﻟﺮ ﺣ ﯿ ﻢ‬

.. ‫اﻟﺤ ﻤ ﺪ ' و اﻟﺼ ﻼ ة و اﻟﺴ ﻼ م ﻋ ﻠﻰ ر ﺳ ﻮ ل ﷲ و ﻋ ﻠﻰ آﻟﮫ و ﺻ ﺤ ﺎﺑﺘﮫ أﺟ ﻤ ﻌ ﯿﻦ‬

: ‫أﻣ ﺎ ﺑﻌ ﺪ‬

Merci d’avoir téléchargé ce livre, qui est gratuit et

strictement interdit à la vente. Il ne peut être diffusé
publiquement ou sur un autre site qu’après la
permission écrite et explicite de son auteur. Cela, afin
d’éviter tout abus ou usage non-désiré.
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autour de vous merci de leur laisser télécharger ce
guide sur le lien suivant :

https://www.al-rizq.com/guide-entrepreneur-
musulman/

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emails privés recevoir les mises à jour du guide
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Mise à jour en juin 2021

Qu’Allah vous en récompense.

Je vous souhaite une bonne lecture.

5
 Table des matières

Table des matières ................................................................................ 6

Pourquoi lire ce livre ? .......................................................................... 7
Avant propos : Les deux facteurs à prendre en compte si vous souhaitez
créer votre business ............................................................................ 11
L’argent est-il bon ou mauvais ? .............................................................. 14
Par où commencer ? ............................................................................... 20
Comment gagner son argent ? ................................................................. 25
Un aperçu du droit des affaires islamique .............................................. 27
Les 3 piliers des transactions commerciales ....................................................... 30
Les conditions des transactions financières en islam ........................................... 31
Les interdits en matière de transactions ............................................................ 34

Les différentes méthodes qui s’offrent à vous pour gagner de l’argent . 37

Le business aujourd'hui .......................................................................... 41
La meilleure forme de business qui n’ait jamais existée ? ........................ 42
Pourquoi vous devez passer à l’action aujourd’hui.................................. 44
Les 3 composants d’un business rentable et licite ................................ 46
Premier pilier : Le socle .......................................................................... 47
L’idée de business ................................................................................... 47
Le produit (ou service) .................................................................................... 50
Votre marché.................................................................................................. 51

Second pilier : les aptitudes entrepreneuriales ....................................... 53

Troisième pilier : le marketing ............................................................... 54
Le mot de la fin ................................................................................... 57

6
 Pourquoi lire ce livre ?

Imaginez ne plus devoir faire de concessions sur

votre religion juste pour vous garantir un salaire
décent en fin de mois…

Imaginez ne plus avoir à subir la routine « métro-

boulot-dodo ».

Imaginez d’être libre de votre temps et de pouvoir

vous consacrer aux choses qui comptent le plus pour
vous, tout en étant indépendant financièrement..

Imaginez pouvoir investir votre excèdent dans des

œuvres de bienfaisance et faire avancer les causes
communautaires, mais aussi alourdir votre balance de
bonnes actions pour le jour où celles-ci seront pesées…

S’agit-il d’un simple rêve ou de votre situation dans

un futur proche ?

Seul Allah en connaît la réponse, mais ce qui est sur

c’est que ce livre, si vous le lisez jusqu’au bout pourra
vous aider à accomplir ces projets.

Je n’aime pas me vanter et me mettre en avant, mais

vous donner quelques informations afin de savoir qui
a écrit ce livre est primordial :

Par la grâce d’Allah, j’ai crée 5 business, dans 3

domaines d’activités différents.

Licencié en droit islamique, et ayant obtenu mon

master en économie islamique avec comme spécialité
la finance je me suis lancé dans l’entrepreneuriat en
été 2010. Ce qui m’a poussé à entrer dans le monde
des affaires, c’est surtout le fait que j’en étais obligé
pour pouvoir financer mes études et subvenir à mes
besoins. Et je ne savais pas que près de 7 après, je me
retrouve à diriger –par la grâce d’Allah- 3 entreprises
dans les domaines du commerce en ligne et de la
formation professionnelle.

Ce fût long et difficile : Après avoir navigué de

beaucoup d’échecs en réussite, j’ai décidé de donner
une partie de mon temps à mes coreligionnaires et
personnes d’approche éthique qui aspirent à en arriver
là où je suis actuellement : libre de mes horaires et de
mon salaire (par la grâce d’Allah), et qui partage la
même vision de la vie que moi, à savoir :

Créer une entreprise rentable et pérenne

conformément aux préceptes de l’islam.

J’aurai pu continuer à enchainer des succès à mon

échelle, en ne laissant personne profiter de mes erreurs
et de mes expériences, mais je vous avoue qu’aider les
autres a toujours été un état d’esprit dans lequel je me
suis inscrit.

Ce guide a été publié pour la première fois en mars

2013, et a été mis-à-jour au fur et au mesure afin qu’il
se rapproche du guide le plus complet sur lequel peut
se baser l’entrepreneur musulman aujourd'hui.

Ainsi, les informations que ce guide comporte sont le

fruit d’années de recherches et d’expérience, et vous
avez entre vos main un concentré de ce que je pense
être indispensable pour toute personne de

8
confession musulmane souhaitant se lancer dans
l’entrepreneuriat.

Ce guide s’adresse donc en premier lieu aux

personnes n’ayant pas encore créé de business, mais
pas uniquement. Même les personnes ayant déjà crée
leur business vont également y trouver des
informations précieuses.

Pourquoi ?

Parce que ce guide a pour but d’expliquer également

quelques éléments de base que tout musulman
exerçant se doit de connaître.

Beaucoup d’entre nous souhaitent monter leur propre

business mais ne savent peut-être pas par où
commencer: que ce soit islamiquement parlant mais
aussi commercialement.

J’étais plus ou moins dans le même cas et c’est pour

cela que j’ai décidé d’allier ce que j’ai appris au fur des
années dans le marketing et la création d’entreprise en
général, ainsi que du droit des affaires (fiqh al-
mouamalate) en islam, qui sont, dans la majorité des
cas ignorées par beaucoup d’entrepreneurs
musulmans.

Je demande Allah que ce guide sera d’utilité et

participera à l’assainissement des finances de la
communauté musulmane francophone tant sur le plan
moral que physique.

Tout comme ce livre a été lu par près de 15 000 frères

et sœurs depuis sa première publication en 2013 et
influencé leur vision du business, il fera aussi le votre.

9
Peu importe que vous soyez étudiant, salarié, vivez de
prestations sociales, intérimaires, ou entrepreneur, ce
livre peut réellement changer votre situation
professionnelle.

Avec tous mes vœux de succès ici-bas et dans l’au-delà,

Moussa d’AL-RIZQ.COM

10
 Avant propos :
Les deux facteurs à prendre en compte si
vous souhaitez créer votre business

En tant que musulman, il y a deux facteurs clefs à

prendre en compte lorsque l’on souhaite créer son
business.

Le premier, qui, est sans aucun doute le plus

important, à savoir : la religion et les règles qui sont
propres au droit des affaires.

Cela, car en tant que musulman il faut savoir que ce

qui règle nos transactions commerciales -plus que les
lois qui existent dans chaque pays- sont régies par
l’islam. Et ce, que nous connaissions le jugement de
notre religion sur une transaction quelconque ou que
nous l’ignorions.

L’islam a un jugement précis sur ce que nous

entreprenons.

Maintenant que ceci est du domaine de l’acquis :

Pourquoi ai-je dis qu’il s’agit du facteur le plus
important?

Tout simplement car il est beaucoup moins risqué de

se tromper dans le second facteur qui sont les concepts
du marketing, de la vente, ou de la négociation, que de
se tromper dans sa religion et ainsi commettre des
péchés, voire même de très grand péchés tels que le

ribaa ou la lésion d’autrui, qui sont des causes de

perdition ici-bas avant de l’être dans l’au-delà.

11
Ainsi, comme vous l’aurez compris, le second facteur
à prendre en compte, est comme je viens de le dire :
les règles du marketing, de la vente, ou de la
négociation que nous avons besoin aujourd’hui pour
monter un business.

Comment faire de la publicité, comment présenter ces

produits, quelles stratégies adopter… Tous ces
éléments sont d’une importance énorme et qui
impacteront la pérennité de votre business.

Ne pas prendre en compte ces deux facteurs, c’est

comme si partir à la guerre sans armure et sans
armes, alors que vous en avez les moyens en espérant
trouver sur votre chemin ces choses indispensables.

Chose qui va à l’encontre de la religion mais aussi de

la logique : Alors que l’islam nous impose de faire les
causes qui sont en notre possibilité, légiférées et de les
faire de notre mieux possible ; tout en les faisant
précéder par la science.

C’est pour cela que vous trouverez que ce guide est

partagé en deux parties, en référence à ces deux
concepts.

Prêt ?

12
 PREMIÈRE PARTIE :

L’ÉTHIQUE DE
L’ENTREPRENEUR MUSULMAN

13
 L’argent est-il bon ou mauvais ?

Business va de pair avec argent. Ainsi, avant de

commencer à nous adonner à la partie business,
voyons d’abord le regard de l’islam sur l’argent.

Ce qu’il incombe de savoir, est que l’islam est une

religion qui s’applique en tout lieu et en tout temps.
Ce qui prouve ceci, est que l’islam nous a tout
simplement tout enseigné, même les choses les plus
basiques tels que le comportement à avoir en se
rendant aux toilettes.

Ainsi, le problème réel réside dans notre application

de ces enseignements, nous, en tant que musulmans.

Ici je ne parlerai que d’une infime partie de la place de

l’argent en islam, car il s’agit d’un sujet très vaste. Et
ce sujet à lui tout seul mériterait que l’on lui consacre
non pas un chapitre, mais un livre entier.

Le prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur

lui) a dit dans une traduction rapprochée du hadith
que

« Le croyant fort est mieux et plus aimé auprès d’Allah que

le croyant faible ».

Il y a plusieurs significations qui entrent dans

l’explication de « fort » :

§ fort dans sa religion,

14
§ fort d’un point de vue physique,
§ mais aussi fort d’un point de vue économique.

Certains de nos pieux prédécesseurs, à l’instar de

Sofiane Athawri -qu’Allah lui fasse miséricorde-
disaient que l’argent était l’arme du musulman à leur
époque. Et cela, était il y a plus de 1000 ans en arrière.

Que dire donc aujourd’hui, dans le monde dans

lequel nous vivons ou quasiment tout se paie, ou nos
besoins sont bien plus important qu’avant, et où les
gens ne font attention qu’aux choses extérieures et
superficielles ?

En tant que musulman nous savons que la seule vraie

balance pour juger une personne est sa piétée :

« Le plus noble d’entre vous auprès d’Allah est le plus pieux »

Le Coran 49/13

Mais est-ce que cela veut dire que nous devons

délaisser la vie d’ici-bas ? Non !

Et le meilleur exemple pour cela est notre prophète

(que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) qui
fréquentait les marchés dans lesquels il vendait et
achetait. Au point même que les polythéistes de la
Mecque s’étonnaient de ceci en disant :

« Qu'est-ce donc que ce Messager qui mange de la nourriture et

circule dans les marchés? »
Le Coran 25/7

15
Le bien-aimé (que la prière et le salut d’Allah soient
sur lui) dit également à ce sujet :

« Personne n’a jamais mangé de meilleure nourriture que

celle qui provient du fruit du travail de ses deux mains
(…) »
Rapporté par Al Boukhari

Travailler en contrepartie d’une somme d’argent est

donc une chose importante dans la vie quotidienne
du musulman.

Mais…

Est-ce mal d’aimer l’argent ? Non. Aimer l’argent est

quelque chose de naturel.

Je dirais même que la personne qui n’aime pas

l’argent, est une personne à laquelle il manque
quelque chose.

L’amour de l’argent est un attribut sur lequel Allah

nous a créés.

Il dit dans le Coran :

« Vous aimez les richesses d'un amour sans bornes »

Le Coran 89/20

16
Comme pour nos intentions, il faut savoir que le
problème n’est pas dans le fait d’aimer l’argent.

Le problème consiste dans l’amour que nous lui

portons. Si nous l’aimons car il permet de ne pas
demander d’aides aux autres, de pouvoir être
indépendant, de pouvoir aider les autres, de pouvoir
s’offrir ainsi qu’à sa famille des choses qui facilitent le
quotidien alors il n’y a pas de mal.

Au contraire, l’argent peut être un moyen qui facilite

l’adoration. Il peut également être un moyen
important pour nous permettre de réaliser de bonnes
actions.

« Lorsque meurt le fils d’Adam, toutes ses œuvres s’arrêtent

hormis trois : une aumône courante, un savoir utile et un
enfant pieux qui invoque Allah en sa faveur »
Rapporté par Mouslim

Et dans la majorité des cas, l’aumône courante telle

que les puits d’eau (par exemple) s’achète.

« Les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui sont
les plus utiles aux autres et les actions les plus aimés par
Allah sont celles qui participent à donner de la joie à un
musulman, soit en le soulageant d’une détresse, en
remboursant une dette à sa place ou en soulageant sa faim.
(…). »
Rapporté par At-Tabarani, et qualifié comme bon par Al
Albani.

17
Et il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’aider les gens
passe aussi par l’argent.

Par contre aimer l’argent, au point d’être avare, au

point de ne pas donner la Zakat, est sans doute de
l’amour qui mène à la perdition et un amour
blâmable.

Au point même que notre bien aimé prophète (que

la prière et le salut d’Allah soient sur lui) cherchait
protection contre l’avarice.

« Ô vous qui avez cru! Que ni vos biens ni vos

enfants ne vous distraient du rappel d’Allah. Et
quiconque fait cela... alors ceux-là seront les perdants.»
Sourate 63, verset 9.

Et Il dit aussi au sujet des nobles compagnons

– qu’Allah les agréé – :

« Des hommes que ni le négoce, ni le troc ne distraient

de l'invocation d'Allah, de l'accomplissement de la
Salât et de l'acquittement de la Zakat, et qui redoutent
un Jour où les cœurs seront bouleversés ainsi que les
regards..»
Sourate 24, verset 7

Dans l’exégèse du Coran de l’éminent Ibn Kathir –

qu’Allah lui fasse miséricorde– on retrouve une parole
d’après Amr ibn Dinar –qu’Allah leur fasse
miséricorde- qui dit : Ibn ‘Omar –qu’Allah soit satisfait
de lui et de son père- était au marché, quand on appela

18
à la prière. Alors les marchands fermèrent leurs
boutiques et allèrent à la mosquée ; sur ce, Ibn ‘Omar
dit : «C’est à leur sujet qu’il y eut la descente du verset
« Des hommes que nulle affaire, nul commerce ne distraient
du Rappel de Allah. »

Pour résumer, l’islam prend en compte les désirs sur

lesquels l’homme a été créé et les encadre.

Comme cela est le cas pour l’argent, prenons l’exemple

le mariage.

Le problème n’est pas d’avoir envie d’être aimé ou

d’assouvir ses désirs, mais le problème est si nous
faisions ces choses-là dans l’illicite.

Maintenant que nous savons la place à donner à

l’argent, voyons ensemble comment le gagner.

19
 Par où commencer ?

« Les actes ne valent que par les intentions. Et à chacun

selon son dessein. Celui qui émigre pour Allah et Son
Messager, son émigration lui sera comptée comme étant pur
Allah et Son Messager. Et celui qui émigre pour acquérir des
biens de ce bas monde ou pour épouser une femme, son
émigration ne lui sera comptée que pour ce vers quoi il a
émigré ».
Rapporté par Al Boukhari et Muslim

Si vous lisez ce livre c’est que vous avez sûrement,

l’envie, l’intention de créer votre propre affaire.

Vous êtes excité, mais ne savez pas par où commencer:

Trouver des idées ? Chercher les fonds

nécessaires puis ensuite réfléchir au projet en fonction
de l’argent récolté ? Trouver les premiers clients pour
vous assurer de la viabilité du projet ?

Détrompez-vous, rien de tout cela.

Je m’explique :

La première étape essentielle et cruciale pour chaque

musulman souhaitant se lancer dans l’aventure de
l’entrepreneuriat est toute autre.

Cette étape est celle de l’intention. Il s’agit peut-être

d’une chose que nous minimisons, mais c’est vraiment
la chose à laquelle vous devez réellement faire
attention lorsque vous êtes entrepreneur.

20
Si vous souhaitez vous lancer, c’est certes pour gagner
de l’argent.

Mais permettez-moi de vous demander si vous

connaissez la cause pour laquelle vous souhaitez
gagner de l’argent ?

(Arrêtez la lecture pour quelques secondes, voire minutes et

réfléchissez-y sérieusement avant de reprendre.)

Souhaitez-vous avoir une belle voiture, ou acheter une

belle maison avec piscine, ou souhaitez-vous
seulement pouvoir offrir la meilleure éducation à vos
enfants…?

Quelle est votre réponse à cette question ?

Oui absolument ? Non pas du tout ? Ou peut-être oui
et non à la fois ?

En tant que musulmans, il est primordial de

comprendre que si notre seul objectif est de gagner
de l’argent pour nous offrir ce qu’il y a dans ce bas-
monde, il nous incombe de revoir sérieusement notre
intention.

Qu’est-ce-que cela veut dire ?

Non pas que vouloir les biens de ce bas monde est

condamnable… Mais les vouloir en premier lieu,
c’est bien là où se trouve le problème.

Je m’explique : Une des meilleures réponses à la

q
« Que l’un de vous aille porter une charge de bois sur son dos,
u
puis la vende -et qu’Allah préserve ainsi sa face (de la honte de
e
mendier ou de demander aux gens) - vaut mieux pour lui que
s
de demander quelque chose aux gens qui peuvent la lui donner
ou la lui refuser. »
21par Al Boukhari
Rapporté
tion « pourquoi gagner de l’argent ? » serait que gagner
de l’argent de sa propre sueur est tout simplement
répondre à une obligation dans la religion islamique.

Le fait de se plier à l’obligation de travailler car elle

émane d’un ordre divin, est sans aucun doute une
chose pour laquelle le musulman est récompensé.
Prenons à titre d’exemple les des 5 prières obligatoires.
En nous acquittant de leur obligation, nous sommes
récompensés, pour chacune de ces prières.

Contemplez ce hadith :

« Que pensez-vous si l'un de vous avait devant sa porte une

rivière où il se laverait cinq fois par jour, est-ce qu'il lui resterait
quelque chose de sa saleté ?
Ils dirent: Il ne lui en reste rien.
Il dit: Telle est l'image des cinq prières quotidiennes par
lesquelles Allah efface les fautes»
Rapporté par Al Boukhari et Mouslim

Et les hadiths qui vont dans ce sens sont nombreux.

Maintenant que vous savez quelle intention avoir

avant de créer votre propre business, vous vous
demandez peut-être si vouloir des choses de ce bas
monde est mauvais ?

« N’entrera pas au Paradis quiconque a le poids d'un atome

d’orgueil dans son cœur. »
Un homme dit alors : « Et si un homme aime les beaux
vêtements et les belles chaussures ? »

22
Le Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui)
répliqua :
« Allah est Beau et Il aime la beauté. L’orgueil c’est de
refuser la vérité et de regarder de haut les gens. »
Rapporté par Mouslim

« Allah aime voir les effets de Sa bénédiction sur Son

serviteur.»
Rapporté par At-Tirmidhi

Comme vous le voyez, il n’y a aucune contradiction

entre vouloir de belles choses et avoir une intention
saine.

Cela, car il faut savoir que nos buts et intentions ne

sont pas toutes au même niveau.

Le niveau le plus important et le plus élevé est celui

que j’ai cité : A savoir, travailler car ceci est une
obligation divine. Arrivent ensuite vos motivations
qui vous sont propres.

23
Il n’y a donc pas de désaccord entre s’offrir de belles
choses et obéir aux ordres divins. Au contraire, tant
que cela reste dans les limites de notre religion… Voici
un petit schéma vous aidant à mieux comprendre cette
hiérarchisation dont je vous parle :

24
 Comment gagner son argent ?

Certaines personnes ont du mal à comprendre qu’une

personne se disant de confession musulmane :

ü ne prenne pas de crédits à intérêts pour acheter

un logement au lieu de payer un loyer pendant
plusieurs années

ü ne mette pas son argent sur un bon vieux livret

A pour augmenter son épargne.

ü ne souscrive pas d’assurance vie pour gagner

de l’argent.

Mais il y a une cause à cela…

Le musulman ne cherche à gagner son argent que

parmi les moyens licites (halal).

Cela, pour ne pas être désobéissant envers son

Seigneur et deuxièmement parce que l’argent gagné
par les chemins illicites n’a pas d’abondance (baraka)
et aura un effet négatif sur le quotidien de sa vie.

Le musulman se voit rejeter ses invocations, et

revient vers lui avec les malheurs, que ce soit dans
l’immédiat dans la vie présente ou dans l’au-delà.

Ainsi, avant de commencer à faire du business,

demandez-vous donc si votre domaine d’activité
respecte l’éthique islamique.

25
Il ne fait nul doute que beaucoup de personnes de nos
jours délaissent ce critère numéro 1 et entrent dans le
hadith suivant :

« Il viendra certes un temps où la personne ne donnera pas

d’importance de la provenance de l’argent : du licite ou de
l’illicite. »
Rapporté par Al Bukhari

Dans notre monde contemporain et notre époque, il

existe beaucoup de formes qui nous permettent de
gagner notre argent.

Certes, il y a beaucoup de formes illicites, mais il y a

aussi beaucoup (plus) de formes licites.

Cela, parce que le licite est toujours plus abondant que

l’illicite.

Il incombe donc au musulman de chercher des

moyens licites pour gagner de l’argent.

Mais ces moyens licites ne peuvent être connus que

par le biais de la science religieuse. Cela, car ce qui
régit les transactions commerciales d’un musulman
sont le Coran et la Sounnah (tradition prophétique)

26
Un aperçu du droit des affaires islamique

Comme nous l’avons vu, l’islam gère nos transactions

commerciales.

Afin d'être sûr que ce que nous faisons soit réellement

accepté par Allah mais aussi qu'il soit conforme aux
préceptes afin de pas tomber dans des choses
interdites ; nous devons faire précéder la science
avant l'œuvre.

Allah le Très Haut a ordonné de la signification de la

l’attestation de foi avant de la prononcer:

« Sache donc qu'en vérité, il n'y a point de divinité à part

Allah, et implore le pardon pour ton péché, ainsi que pour les
croyants et les croyantes.»
Le Coran 47/ 19

27
S’il en est ainsi pour une parole aussi importante que
celle-ci, qui est la cause pour que des personnes restent
en enfer jusqu’à l’infini, et que d’autres sont sauvés de
ce châtiment douloureux juste avec cette parole…
qu’en est-il donc du restes des préceptes religieux ?

Apprendre avant d’agir est tout simplement une voie

que nos pieux prédécesseurs, à l’instar de l’imam du
hadith Al Boukhari –qu’Allah lui fasse miséricorde-
ont adoptée. Au point même de nommer un de ces
chapitres « La science avant la parole et l’acte » dans le
recueil le plus célèbre de hadiths : Sahih Al Boukhari.

C’est donc pour cette raison la que beaucoup

d’entrepreneurs tombent dans de grands péchés tels
que le ribaa, ou encore dans l’injustice envers les
employés, ou les clients…

Parce que certains d’entre eux sont tout simplement

ignorants sur les préceptes que l’islam inculque aux
entrepreneurs.

Mais il serait injuste de ne pas citer que ce même

problème s’applique également aux clients de
confession musulmans, qui, eux aussi, n’ont -dans
l’écrasante majorité- aucune notion du droit des
affaires et ne savent donc pas ce qu’il leur est permis
de faire, et de ce qu’il ne l’est pas.

Je n’irais pas dans les détails ici, étant donné que ce

n’est pas réellement le sujet du chapitre, mais je peux
vous dire que dans mon activité de consultant et
auditeur dans le droit des affaires musulmans, il
n’est pas rare de voir des clients et entrepreneurs

28
musulmans conclure des accords qui vont à
l’encontre du droit des affaire islamique.

Et cela, s’illustre à merveilles lorsque les contentieux

viennent à moi…

Ceci dit, avant de nous lancer dans le business, nous

devons à tout prix connaitre les règles de celui-ci. Ne
serait-ce qu’un minimum et demander aux personnes
plus instruites que nous dans ce que nous
entreprenons.

Mais il faut savoir que ces règles sont d'autant plus

importantes que si vous ne souhaitez pas vous lancer
dans le business, vous êtes obligé d'y avoir recours
quoi qu’il en soit. Personne n’échappe aux affaires
commerciales.

Il s’agit là d’une chose à laquelle nous avons recours

dans notre vie quotidiennement. Et je dis bien
quotidiennement.

La location de votre appartement, l'achat de vos

aliments et de vos vêtements, le paiement de vos
factures…

Tout cela implique un échange : donner ce qui est en

notre possession afin d’obtenir quelque chose qui est
en la possession d’autrui.

29
 Les 3 piliers des transactions commerciales

Dans toute transaction commerciale il faut

impérativement que ces 3 piliers soient réunis 1 :

§ L’objet du contrat, à savoir la marchandise (ou

service) ainsi que son prix.
§ Les deux partis impliquées dans contrat.

§ La forme sous laquelle ce contrat a été conclu, qui

n’est autre que la forme sous laquelle les deux partis
ont conclu le contrat.

1Le fait de connaître ces 3 piliers est très important. Surtout lorsque vous allez
demander à une personne en science le jugement sur une transaction en
particulier. Veillez donc à ce que votre question comporte ces 3 piliers.

30
Les conditions des transactions financières en islam

L’accord mutuel : qui se résume à ce que chacun des

deux partis impliqués dans la transaction soit
réellement d’accord de la conclure.

Cela, car Allah Le Très Haut dit :

« Ô les croyants! Que les uns d'entre vous ne mangent

pas les biens des autres illégalement. Mais qu'il y ait
du négoce (légal), entre vous, par consentement
mutuel. Et ne vous tuez pas vous-mêmes . Allah, en
vérité, est Miséricordieux envers vous. » Le Coran 4/29

Si un des partis est forcé à conclure l’acte, alors la

transaction est considérée comme nulle dans le droit
des affaires islamiques.

Exemple simplifié :

X souhaite faire l’acquisition du bien immobilier de Y,

qui s’y oppose. C’est alors que X lui met une arme à
feu sur sa tempe et force Y à signer le contrat de vente.

La capacité et l’aptitude : Les deux partis doivent

également être des personnes dont leurs actes soient
valables légalement. Ce qui implique que ces
personnes soient libres2, pubères, et sachent gérer
l’argent.

C’est-à-dire que la vente émanant d’un esclave (car

tout ce qui possède revient à son maitre), d’un enfant

2 Par opposition à l’esclave

31
(car il ne sait pas gérer l’argent) ou encore d’une
personne ne sachant pas gérer l’argent (tels que les
attardés ou les malades mentaux) est nulle.

La preuve à cela est le verset suivant :

« Et ne confiez pas aux incapables vos biens dont Allah a fait

votre subsistance »
Le Coran 4/5

La possession : Il faut également que l’objet du contrat

de vente soit en possession du vendeur, iu que la
personne qui le vende soit son mandataire légal. Cela
car le Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient
sur lui)a dit :

« Ne vend pas ce que tu ne possèdes pas »

La licité : Il est impératif que ce qui fasse l’objet du

contrat soit licite. Cela dû au hadith suivant :

« Lorsqu’Allah a interdit une chose, Il interdit également son

prix »
Rapporté par Abou Daoud

A savoir, sa vente.

Et les hadiths qui vont dans ce sens sont nombreux. Il

n’est donc pas permis au musulman de vendre ces

32
choses-là, sous prétexte qu’il ne les utilisera pas, ou
encore que les personnes auxquels il vend ces choses
interdites en islam, ne voient pas leurs interdictions.
Cela, car la vente de ces choses interdites en islam,
participe à leur expansion et leur utilisation.

La disponibilité de ce qui fait l’objet du contrat (le

produit ou le service) :

A savoir, qu’il est possible de pouvoir le livrer à

l’acheteur, car ceci fait parti de l’aléa et de l’incertitude
excessive, or le Prophète –que la paix et le salut
d’Allah soient sur lui- à interdit l’aléa excessif dans un
hadith apporté par Abou Houreira –qu’Allah l’agréé-.

La clairvoyance sur l’objet du contrat ainsi que de

son prix.

Toujours dans le domaine de l’aléa, il faut que votre

contrat de vente comporte clairement ce sur quoi il est
conclu. Qu’est-il vendu ? A combien ?

Parmi les transactions dans lesquelles il y a ignorance,

prenons l’exemple du « tir à la carabine » Comme il se
voit dans les fêtes foraines. Si l’acheteur arrive à
exploser un nombre de ballons définis avec un nombre
limité de balles, il aura le droit de choisir le « cadeau »
de son choix.

33
 Les interdits en matière de transactions

Pourquoi est-il important de connaître les interdits ?

Car le fait que votre transaction comporte un interdit

voudra signifier que l’argent récolté n’a pas été fait de
manière licite (halal). De plus, certaines formes
peuvent avoir un jugement bien plus grave, tel que
c’est le cas du ribaa par exemple3.

Les interdits dans les transactions commerciales

peuvent être résumés rapidement dans les points
suivants.

§ L’entraide dans la débauche et le péché. Tel que de

vendre des produits qui seront utilisés dans l’interdit
religieux.

§ L’aléa excessif, tel que nous avons vu le voir sur la

page précédente.

§ La tromperie Tel que de mentir sur l’état réel de la

marchandise ou de vanter des mérites inexistants.

3 « Ô croyants! Craignez Allah; et renoncez au reliquat du ribaa, si vous êtes croyants. Et

si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part d'Allah et de Son
messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et
vous ne serez point lésés.» Sourate 2, versets 278-79.

34
 § Le riba 4 qui n’implique non seulement augmenter la
dette du débiteur5 mais aussi échanger de l’argent
d’une même devise en proportions différentes.

Bien évidemment, devenir un expert dans le droit des

affaires musulman ne s’improvise pas et requiert un
parcours théologique et travail important en amont.
En revanche, ce qu’il vous incombe, c’est de connaître
les bases précédemment citées et de vous rapprocher
de personnes expertes dans le sujet.

4 Dans les versions précédentes de ce guide, je traduisais « ribaa » par usure. Mais au fur
à mesure de mes études, lectures, et réflexions, je me suis aperçu que traduire le mot tel
quel en français est plus apte afin que cette terminologie soit vraiment compris à part
entière par les musulmans, car souvent lorsque l’on traduit ce terme par « intérêt » ,
beaucoup de personnes n’arrivent pas à comprendre le second type d’usure décrit dans
ce chapitre. Cela, car la terminologie de ribaa est plus générale et large que l’intérêt ou
l’usure. Vous pouvez lire également cet article sur la différence entre l’usure et les
intérêts sur le site (lien).
Se dit débiteur, une personne qui a une dette envers une autre.5

35
 Deuxième partie :

Les concepts du business

& du marketing

36
 Les différentes méthodes qui s’offrent
à vous pour gagner de l’argent
Maintenant que vous avez compris le premier pilier
sur lequel doit se focaliser le musulman en faisant du
business à savoir : l’éthique, voyons tout de suite les
différentes formes qui s’offrent au musulman pour
gagner son argent.6

ü Les aides sociales et l’aumône

Comme nous l’avons vu précédemment, toucher des

aides sociales n’est pas la source de revenu sur
laquelle le musulman doit se baser, car il incombe au
musulman de travailler et de manger du fruit du
labeur de ses propres mains.

Et cela est encore plus vrai, lorsque celui qui lui donne
cet argent n’est pas musulman. Avoir recours aux
aides sociales peut être acceptable pendant une
période définie difficile, dans laquelle beaucoup de
personnes peuvent passer.

S’appuyer sur les autres en touchant des aides ne doit

être en aucun cas une solution de la longue durée.

Si la cause pour laquelle je dis cela est claire d’un point

de vue religieux (qui suffirait à elle-même), il va aussi
de soi qu’aucune personne qui touche des aides

6Attention : le fait de connaitre ces règles ne vous dispense pas de ne pas

demander conseil à une personne de science et de faire vérifier vos contrats.

37
sociales ne peut vivre de cette façon toute sa vie. Elle
sera, toute sa vie, à la merci des autres. En adoptant
cette attitude de victime ces personnes (qui ne veulent
seulement vivre de ces aides-là) ne cherchent bien
souvent pas à s’aider mais à dépendre des autres.

C’est dans ce sens que va le hadith :

« Que l’un de vous aille porter une charge de bois sur son dos,
puis la vende -et qu’Allah préserve ainsi sa face (de la honte de
mendier ou de demander aux gens) - vaut mieux pour lui que de
demander quelque chose aux gens qui peuvent la lui donner ou
la lui refuser »
Rapporté par Al Boukhari

ü L’artisanat (ou le freelancing)

Bien que la création de produit, peut entrer dans le
business que j’aborderai dans quelques paragraphes, il
faut savoir qu’il y a des personnes douées dans la
production d’objets tels que des tableaux, les dessins,
ou encore des bijoux, ou dans des services (tel que la
formation, la traduction, ou la comptabilité par
exemple). Ceci peut vraiment être intéressant, à
condition de mettre en place des systèmes pour
automatiser l’activité au maximum.

ü Le salariat

Il y a plusieurs études qui montrent qu’une majorité

écrasante des personnes qui travaillent dans le monde
sont salariées.

38
Ce qu’il faut comprendre est que le salariat est une
forme de location. Votre employeur loue vos services
afin que vous vous acquittiez d’un certain nombre de
tâches.

D’une règle générale -à quelques exceptions près- il

faut savoir que même si au jour d'aujourd’hui vous
avez un emploi dit stable avec un revenu fixe qui
tombe chaque mois sur votre compte que cette
solution n’est pas forcément la meilleure stratégie
pour bâtir un patrimoine solide.

Pourquoi ? Pour plusieurs raisons.

En voici quelques-unes rapidement :

Généralement, un salaire est dépensé rapidement.

Cela, parce qu’il est calculé en fonction du cout de la
vie. Ajoutez à cela, que beaucoup d’entre nous n’ont
pas d’éducation financière, à savoir, que nous ne
savons pas bien gérer l’argent. A la fin, il ne vous reste
qu’une marge faible pour pouvoir économiser et
réinvestir.
Regardez tout simplement autour de vous.
Connaissez-vous des salariés ayant une bonne
situation financière ?

A savoir, de l’argent qui travaille islamiquement pour

eux comme des locations ? Sont-ils exempts de dettes ?
Sont-ils maîtres de leur temps ?

Si cela s’avérait être le cas, sachez qu’il s’agit là d’une

infime minorité. La plupart des salariés n’ont pas de
liberté financière. C’est-à-dire qu’au jour où elles
s’arrêtent de travailler, leur salaire s’arrête aussi.

39
Attention, je ne dis pas qu’être salarié est mauvais.

Au contraire, je pense qu’aujourd’hui le salariat est

une étape quasiment obligatoire pour pouvoir bâtir
une entreprise solide car elle permet de se constituer
un petit capital mais surtout, d’acquérir de
l’expérience. Par contre, que vouloir rester toute sa
vie salarié, n’est pas une solution pour une personne
souhaitant gagner réellement de l’argent.

Cela, parce que le salariat a deux points négatifs

majeurs :

1. Le jour où vous vous arrêtez de travailler, le

salaire s’arrête. Vous êtes dans une optique d’échange
de temps contre de l’argent.
2. Point duquel résulte qu’il ne vous permet pas
d’être libre.

40
 Le business aujourd'hui
Création d’entreprise, entrepreneuriat, business…

Appelez-le comme vous le voulez.

Mais qui dit business dit forcément investissement. Il

faut distinguer deux types d’investissement. Les
mineurs et les majeurs. Cela, parce que créer un
business demande sans aucun doute un
investissement, ne serait-ce qu’en temps.

Bien qu’une forme de business, l’investissement

majeur proprement parlé est généralement réservé
aux personnes possédant déjà une certaine somme
pour pouvoir se lancer.

Aussi, pour rembourser la somme investie, les

investissements prennent au minimum entre 5 et 10
ans. Généralement, la source dite la plus « sure » est
l’immobilier. Mais le problème c’est qu’elle requiert
énormément de fonds, surtout dans les pays
européens.
Mais c’est sans aucun doute une des meilleures
formes de commerce sur le long terme.

Sachant que la majorité des personnes ne disposent

pas de fonds importants pour se lancer, c’est donc
dans le domaine des investissements mineurs que je
me suis spécialisé et souhaite vous donner plus
d’informations.

Mais attention à croire qu’investissement mineur veut

dire gain mineur. Il est tout à fait possible de gagner
bien sa vie avec un investissement mineur incha Allah.

41
La meilleure forme de business qui n’ait jamais
existée ?
Dans notre société contemporaine, société dans
laquelle beaucoup de choses sont automatisées, nous
devons savoir qu’il est possible d’automatiser notre
business. Car si vous fonctionnez dans l’optique
classique du salariat vous êtes dans une optique :
troquer son temps contre de l’argent.

Or c’est vrai que de ne pas avoir de temps et d’avoir

de l’argent est bien mieux que de ne pas avoir de
temps et pas beaucoup d’argent tel que cela est
présent lorsque vous vivez des aides de l’état ou de
votre salaire, aussi élevé soit-il. Avoir de l’argent
c’est bien. Mais pouvoir en profiter sans sacrifier
tout son temps c’est mieux.

Posez-vous la question : Que feriez-vous si vous

aviez du temps libre et que votre entreprise tourne
de façon quasi-automatique ?

§ Auriez-vous plus de temps libre pour vous et

votre famille ? Vous pourriez vous consacrer
aux autres choses plus importantes telles que
l’éducation de vos enfants, la vie de famille,
l’apprentissage de votre religion, etc.

§ Pourriez-vous mieux pratiquer votre

religion ? La création d’entreprise donne une
certaine liberté, tant sur le plan moral, familial
que religieux. C’est vous qui décidez lorsque
vous allez prier, c’est vous qui décidez les
produits qui seront mis en vente, c’est vous qui

42
 décidez qu’il n’y aura pas de mixité…

§ Pourriez-vous avoir plus d’argent ? Si vous

arriviez à créer une entreprise automatisée vous
pourriez vivre dans l’endroit que vous souhaitez
sans vous soucier de travailler du matin au soir.

Voici seulement quelques causes, que je pense déjà

suffisantes pour aider à vous motiver et vous faire
comprendre que l’important n’est pas de monter une
entreprise ou un business tout court, mais bien que
celui-ci soit automatisé et ne nécessite pas que vous
soyez derrière lui chaque jour.

Je dis cela, parce que peu de commerçants arrivent à

se débarrasser de la roue du hamster à savoir : arrêter
de vendre son temps contre de l’argent. Car le
problème c’est que peu importe ce que vous faites,
vous n’avez que 24 heures. Si vous continuez dans
l’optique temps = argent vous arriverez vite aux
limites du système (peut-être y avez-vous-même déjà
gouté).

C’est pour cela que je vous invite à lire les emails que
je vous envoie dans lequels je partagerai avec vous les
astuces pour y arriver.

43
 Pourquoi vous devez passer à
l’action aujourd’hui
Il ne fait aucun doute que notre subsistance a été
prescrite lorsque nous étions dans le ventre de notre
mère. Aussi, nous ne partirons pas de ce bas monde
avant que toute la subsistance qui nous a été prescrite
nous atteigne. Sachant cela, nous savons aussi
qu’Allah nous donne une liberté afin d’atteindre la
subsistance qui ne sont autre que les causes.

La plupart des gens qui vivent une vie sereine d’un

point de vue financier doivent cela, après Allah, à des
causes personnelles telles que la sueur et le travail
(dans 98% des cas).

Une partie infime tient sa richesse matérielle de

causes extérieures telles que l’héritage. Croire que
l’on s’enrichit d’un jour à l’autre en ne faisant rien,
c’est espérer d’être parmi l’infime partie.

Rappelez-vous de la parole de Omar bin Al Khattab -

qu’Allah l’agrée- qui disait que l’or et l’argent ne
tombaient pas du ciel.

Croire que ne rien faire vous aidera à devenir riche,

ou du moins, atteindre une certaine liberté
financière, voudrait dire que vous vous appuyez sur
les autres pour devenir une personne libre
financièrement. N’est-ce-pas une sorte de folie
lorsqu’on y réfléchit bien ?

Je me permettrai de vous rappeler le hadith de

l’oiseau :

44
 « Si vous placiez votre confiance en Allah comme se devait, Il
assurerait votre subsistance comme il le fait avec l’oiseau
qui part le matin le ventre creux et qui revient le soir
rassasié. »
Rapporté par At-Tirmidhi

L’oiseau fait les causes. Faire les causes fait parti

parmi le Tawakkul (la confiance en Allah) le plus
complet qui existe. Or, attendre pour que telle ou telle
chose arrive est dans la science de l'inconnu.

Une fois persuadé que vous devez vous lancer dès

aujourd’hui, vous allez peut-être me demander dans
quel domaine ?

45
 Les 3 composants d’un business rentable et
licite

Après avoir crée plusieurs business dans différents domaines

et accompagné d’autres personnes à le faire, je me suis aperçu
qu’il y avait trois composants clefs qui constituent un busines
rentable :

Premièrement, ce que j’appelle le socle, à savoir : la base de

votre business : votre produit, votre domaine d’activité, etc..

Deuxièmement, les aptitudes entrepreneuriales (productivité,

organisation, etc.)

Troisièmement, le marketing.

Et dans les pages qui vont suivre, je vais vous donner plus
d’amples informations sur ces trois composants afin que vous
sachiez comment y travailler.
 Premier pilier : Le socle

Le socle comporte plusieurs paramètres importants et

pour n’en citer que quelques-uns : l’idée, le produit ou
encore le marché. Et dans cette partie du guide, allons
nous focaliser sur les paramètres que je considère de
« première nécessité ».

L’idée de business

Qui dit business, dit forcément idée.

Cette fameuse idée… Combien de personnes pensent

avoir l’idée du siècle mais ne passent pas à l’action ?
Ou combien de personnes ne se lancent pas parce
qu’elles n’ont justement pas d’idées ?

L’idée est parmi les obstacles souvent difficiles à

franchir. Et pour beaucoup le stade de l’idée ou du
domaine d’activité, voire du concept de business rime
avec fin du «rêve entrepreneurial ».

Ceci dit, il ne fait aucun doute que la création d’un

business peu importe sa forme, et peu importe son
système passe par plusieurs étapes.

La première essentielle après l’intention, c’est l’idée.

Beaucoup de personnes hésitent à se lancer car elles
n’ont pas d’idées. Vous en faites peut-être partie.
J’anime régulièrement des formations et des
conférences sur comment trouver votre idée de
business, et il serait difficile de vous donner tous les
filons dans ce livre.

Pourquoi ? Car je suis persuadé qu’il n’existe pas

une sorte de business qui puisse convenir à tout le
monde.

Chacun est fait pour un certain domaine. Et c’est dans

ce sens que va le hadith :

«Œuvrez, à chacun sera facilité l'œuvre pour laquelle il a été

créé»
Rapporté par l’imam Mouslim

Mais s’il y a une chose que je souhaiterai que vous

compreniez en lisant ces lignes c’est que vous n’avez
pas besoin d’avoir l’idée du siècle pour vous lancer.
Des boulangeries, il y en a de partout, mais quelle est
celle qui se démarque réellement ? De même pour les
restaurants, les marchands de fruits et légumes, les
sites internet, etc.

Ainsi, pour trouver une idée de business, vous n’êtes

pas obligé d’attendre d’avoir l’idée du siècle. Vous
devez simplement répondre aux problèmes de vos
clients.

C’est ici toute la philosophie du business. Vous

devez répondre à un besoin. Ni plus, ni moins.

Je sais que ceci va peut-être à l’encore de ce que vous

pensiez, mais sachez que ceci n’est pas le fruit de mon
imagination, mais d’années d’expériences.

48
Encore une fois, je le répète : Vous n’avez pas besoin
d’être innovant, ou d’avoir l’idée du siècle.

Répondez simplement à un besoin.

Ceci dit, commencez simplement par ouvrir les yeux,

et vous intéresser aux problèmes des autres : car pour
commencer à trouver une idée il faut déjà la
chercher.

Il faut chercher, et cela sans préjugés. Toutes les idées

sont bonnes à prendre dans un premier temps, tant
quelles sont dans le domaine du licite religieux et
légal.

Vous passerez au filtrage plus tard. Il est important de

ne pas se cantonner dans une seule idée. Il est toujours
bon d’avoir le choix.

Une erreur courante dans laquelle beaucoup de gens

tombent est de croire que « tout existe déjà ». Cet état
d’esprit ne vous aidera en rien, si ce n’est de vous
fermer les portes et vous stresser.

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à

cliquer ici et de réserver votre place à une de mes
conférences en ligne pour vous aider à trouver votre
idée de business.

49
 Le produit (ou service)

Le produit (ou le service) que vous allez proposer est

lui aussi un facteur clef, comme vous vous en doutez
probablement.

De plus, ce qu’il incombe d’être connu de votre part en

tant qu’entrepreneur est qu’il existe beaucoup de types
de business. Choisir le votre dépend de plusieurs
paramètres.

Ainsi, le produit qui va constituer un élément clef

l’échange de valeur. Je m’explique :

En business, vos clients vous donnent de l’argent, car

vous leur offrez un produit ou un service dont ils ont
besoin.

Ainsi, vous participez à un échange de valeur.

Les clients vous donnent de l’argent en échange d’un

produit ou service qui résout leur problème.

C’est pour cela que votre produit ou votre service doit

être le plus adapté à votre public cible et résoudre sa
demande.7

Vous remarquerez ici que je n’ai pas dit « doit être de meilleure qualité » mais bien « doit 7
être le plus adapté ». Pourquoi ? Car dans certains domaines, il ne faut pas forcément
avoir la meilleure qualité pour résoudre un problème. Ainsi, plutôt que de vous focaliser
sur « la qualité » focalisez-vous sur « le degré de résolution du problème ». Ceci dit, rien
n’empêche que votre produit ou service regroupe les deux facteurs…

50
 Votre marché

Qui allez-vous servir en grande majorité ? Des

entreprises ou des particuliers ? Des chômeurs ou des
salariés ? Des hommes ou des femmes ?

Allez vous être un détaillant ou un plutôt un grossiste ?

Tout cela implique d’étudier un minimum votre

marché.

Ce qu’il faut savoir, c’est que certaines personnes se

jettent directement dans les affaires dès qu’elles voient
un grossiste, et se disent « voilà l’opportunité ». Or, en
business tout se paie. Je m’explique :

Le grossiste, lui, gagne peu d’argent sur un produit.

Mais étant donné qu’il vend en grande quantité, il
arrive à compenser ce faible gain par le nombre de
produits vendus. Dans le jargon commercial la relation
commerciale entre un grossiste et un détaillant est
appelée le B. To B. ( B2B : Business To Business ).

Le second type de commerce est le B. To C. ( B2C :

Business To Consumer) qui désigne le type de relation
entre le détaillant et le consommateur final.

Le détaillant achète donc un produit à bas coût et le

revend plus cher. (C’est d’ailleurs une chose que
j’explique dans l’article « Comment vendre vos propres
produits ? ») Pourquoi ? Il y a plusieurs raisons à cela.

Parmi elles :

51
§ Parce que le détaillant y confère une valeur
ajoutée.
Exemple : Comme un restaurant qui cuisine les
produits bruts.

§ Parce que le détaillant doit chercher beaucoup

plus de clients à qui vendre les produits ce qui
implique un budget conséquent.

A titre de comparaison, un grossiste vend plusieurs

centaines de pièces d’un coup, alors que le détaillant
devra trouver plusieurs centaines d’autres clients.
Une chose est claire, si le grossiste savait comment
vendre ses produits directement aux particuliers, il ne
passerait dans la grande majorité des cas certainement
pas par le détaillant.

§ Parce que la vente au détail coûte plus cher, tout

simplement : plus de publicité, plus d’employés,
plus de logistique, plus de dépenses dans tout ce
qui est accessoire, etc...

Bref. Comme je vous ai dit : tout se paye. Et à titre

d’information, le coût de production d’un produit
ne dépasse en règle générale pas les 40% du prix
de produit final. Ce qui est intéressant à savoir
est qu’autant pour les services que pour les
produits les deux canaux (B to B et B to C)
existent.

52
Second pilier : les aptitudes entrepreneuriales

Etre un entrepreneur requiert des aptitudes. Tout

comme l’entrepreneur souhaite vivre une vie
professionnelle meilleure que les autres, il se doit de
s’en donner les moyens.

Et cela passe l’efficacité, l’organisation mais aussi la

remise en question permanente.
Les aptitudes que l’entrepreneur se doit de
développer sont nombreuses et la bonne nouvelle
c’est qu’elles sont bien souvent pas innées, mais se
développent.

Ceci veut dire que les acquérir est dans la capacité de

tout le monde, à condition de s’en donner les
moyens.

Ces aptitudes, je vous aide à les développer au fur et

à mesure dans mes emails et mes vidéos sur
Youtube : www.al-rizq.com/yt

53
 Troisième pilier : le marketing

Vous n’aimez peut-être pas le marketing, et sachez que

j’étais comme vous il y a quelques années. Pourquoi ?
Car vous vous dites peut-être que vous ne savez pas ou que
vous n’aimez pas vendre… Ou bien pensez-vous que le
marketing n’est autre que de vendre quelque chose aux
gens en utilisant des techniques de persuasion…

Sachez que si tel est le cas, c’est tout simplement parce que
vous avez eu à affaire aux mauvaises personnes. Et ce n’est
pas de votre faute, car les bons marqueteurs sont peu
nombreux…

Après des années d’expérience, je peux vous dire que j’étais

tout sauf un marqueteur et détestais la vente et tout (mais
absolument tout) ce qui s’y rapporte.
Mais au fur et a mesure du temps, j’ai compris que ce que je
croyais être marketing, n’est autre que de la « vente de
tapis », et que le vrai marketing n’a rien avoir la
manipulation ou la vente forcée.
Alors oui, cela peut paraître peu commun. Mais je persiste.

Le vrai marketing n’est autre que faire en sorte que les gens
qui voient votre message s’engagent avec vous et votre
business, puis réagissent: et cela qu’ils aiment votre produit
ou service, ou qu’ils ne l’aiment pas.
Car ce n’est qu’en ayant un discours ciblé que vous
pourrez faire en sorte que vos clients viennent dépenser
chez vous et pas chez quelqu’un d’autre (et cela, quitte à
faire fuir les autres).

54
Car le but du vrai marketing n’est pas de vendre des
produits ou services à des gens qui n’en ont pas besoin.
Non, le but du vrai marketing est de vendre uniquement à
ceux pour qui votre offre convient réellement et ainsi de
bâtir une base de clients fidèles qui résonnent avec ce que
propose votre business.
Ainsi, vous conserverez vos marges et bâtissez une image de
marque solide : et cela peut importe ce que vous vendez.

Comme vous le voyez, tout cela fait partie de l’éloquence et

du fait d’avoir l’aptitude à s’exprimer clairement envers vos
clients.

Et le prophète –que la paix et le salut d’Allah soient sur lui-

souligne l’importance de l’éloquence dans un hadith :

« Il y a certes dans l’éloquence une part de magie »

Non pas que l’éloquence est prohibée en islam à même titre

que la magie et la sorcellerie, mais cela atteste l’effet que
peut avoir l’éloquence…

Ainsi, ce hadith souligne l’importance de bien s’avoir

s’exprimer et de faire usage d’éloquence dans sa
communication : qu’elle soit commerciale ou dans la vie de
tous les jours.

Et cela l’est autant plus dans le business et le monde

d’aujourd’hui, car vous avez beau avoir le meilleur produit
ou service du monde : si vous ne savez pas le vendre ni le
marqueter, votre entreprise ne fera pas long feu.

55
Car, comme je vous ai dit, le socle est important. Mais il ne
suffit pas. Il faut que vous ayez en place une stratégie
marketing efficace pour écouler vos produits ou services.

Petit parallèle qui vous illustrera l’importance de ce point :

Lorsque vous regardez de plus prêt, vous verrez que le côté

prêche en islam est un coté auquel il est prêté beaucoup
d’attention.
Pourquoi ?
Pour une simple et bonne raison : le fait que la vérité soit
révélée ne suffit pas, encore faut-il encore que les gens en
soient informés.

Et il en est de même pour votre activité.

Rien ne sert d’avoir les meilleurs produits et services, si
vous ne savez pas le montrer à vos prospects.

56
 Le mot de la fin

Avant tout, permettez-moi de vous féliciter d’avoir lu

ce guide jusqu’à la fin.

Si vous en êtes arrivé jusqu’à là, je suppose que vous

avez sûrement plus qu’une simple envie de créer votre
business.

Mais ce qu’il faut savoir c’est que seulement très peu

de personnes arrivent à réellement passer le cap de
« l’envie ».

Parce que cette envie va être bousculée par plusieurs

facteurs : Par l’influence des personnes autour de vous
qui essayent de vous faire croire que « ce n’est pas
pour vous », ou tout simplement par vous-même en
ayant peur, ou en remettant chaque jour au lendemain.

Je demande donc à Allah qu’Il vous facilite vos projets.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il n’y a pas de bénéfices

sans risques. Aussi minimes, soient-ils.

Ces risques, peuvent néanmoins être fortement

diminués.

Mais avant tout, entreprendre demande de sortir de sa

zone de confort et investir son temps, son envie et son
argent dans son projet.

En tant que musulmans -à condition que nous

mettions l’intention sincère dans nos actes- il faut bien
comprendre que tout ce que nous investissons est sera
retrouvé dans notre balance de bonnes œuvres.
Toutes les choses qui nous arriveront –que ce soit dans
le commerce ou dans notre vie de tous les jours- seront
là pour nous élever ou nous faire pardonner nos
péchés.

Il existe un tas de projets à monter sans avoir besoin

de milliers d’euros.

Et maintenant, la balle est dans votre camp.

Ø Partagez ce guide autour de vous :

https://www.al-rizq.com/guide-entrepreneur-
musulman/

Ø Suivez l’atelier de formation offert dans votre

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Ø Ajoutez l’adresse moussa@al-rizq.com à votre

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recevoir mes emails (car des fois ceux-ci passent
en spam ou courrier indésirable)

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gratuite : www.empire-ecommerce.com

Et Allah est plus Savant. Ce que vous aurez pu trouver de

bon et d’utile dans ce guide, son mérite revient à Allah. Et
ce que vous aurez pu y trouver comme imperfection et/ou
d’erreur de ma faiblesse et du diable.

58
Avec tous mes vœux de succès ici-bas et dans l’au-delà,

Moussa.

59