Vous êtes sur la page 1sur 126

ENTREPRENEURIA T !

Comment créer et rentabiliser un business

Table des matières


ENTREPRENEURIAT ! Comment créer et rentabiliser un
business
Introduction et vision globale d’un business rentable
Qui suis-je
Pourquoi voulez-vous avoir plus d’argent ?
Les 4 éléments (piliers) d’un business rentable
MODULE 1 : L’ENTREPRENEUR
Chapitre 1 : Mentalité d’un entrepreneur à succès
Comment nos croyances affectent notre réussite
Exemples de croyances fréquentes sur la réussite
Nos deux types de croyances générales
De qui avons-nous reçu nos croyances sur la réussite ?
Détruire les croyances limitantes et adopter des croyances constructives
Identifier ses croyances limitantes
Accepter sa réalité actuelle
Déclencher la destruction de ses croyances limitantes
Adopter des croyances constructives
Exemples de croyances constructives sur la réussite
Technique 1 : L’autosuggestion
Technique 2 : La visualisation
Chapitre 2 : Attitude d’un entrepreneur à succès
1- Connaitre sa mission dans le monde
2) Définir tes Objectifs
3-Gérer ta Productivité
MODULE 2 : ETUDE DU MARCHE
Chapitre 1 : Étudier la demande (et trouver son idée de business rentable)
Pourquoi choisir une niche à la place d’un large domaine
Généraliste ou spécialiste, qu’est-ce que qui est mieux ?
La procédure pour bien choisir sa niche de business
Trois critères indispensables pour une niche rentable
Comment connaitre le marché et ses besoins
Chapitre 2 : Bien connaitre son client (pour mieux le servir)
Avatar du client ou qui est votre client idéal ?
MODULE 3 : LA SOLUTION (PRODUIT/SERVICE)
Chapitre 1 : Créer (ou acquérir) son produit / service
Les deux moyens par lesquels passer pour avoir sa solution
Les critères à remplir pour avoir une excellente solution à vendre
MODULE 4 : MARKETING ET VENTE
Chapitre 1 : Marketing (comment trouver et attirer des clients pour votre
produit ou service)
Les coordonnées de votre entreprise
Le marketing du point de vue d’un entrepreneur
A. Connaitre la cible
B. S’exposer (ou exposer sa solution) à la cible
C. Attirer la cible
Pourquoi vous devez créer une liste de prospects ?
Chapitre 2 : La Vente (comment vendre votre produit ou service)
La vente, qu’est-ce que c’est déjà ?
Pourquoi vous n’aimez probablement pas vendre (et n’êtes surement pas doué à le faire)
Pourquoi les gens achètent ce qu’ils achètent ?
Hiérarchie des besoins de Maslow et leurs conséquences sur nos choix
Les principes d’influence de Robert Cialdini ou les accélérateurs de vente
Les 3 principaux modes de vente à utiliser

1. La vente par Exposition


2. La vente par Présentation
3. La vente par Entretien

Chapitre 3 : Les objections de ventes et comment les contourner


Empêcher les objections en avance
Les grandes objections les plus fréquentes
Comment répondre aux objections concrètement ?
Que faire lorsque le client reste sur la défensive malgré tout ?
Ce qu’il ne faut jamais faire face à un client qui donne des objections
MODULE 5 : ENREGISTRER (LEGALISER) SON BUSINESS
Les grands avantages de la création officielle (enregistrement, légalisation) d’une entreprise
Comment l’enregistrer concrètement ?
A- Les différant types d’entreprises (ou le statut juridique)
B- Quelle forme juridique choisir ?
C- Les documents à fournir
D- Les frais de constitution (création)
MODULE 6 : TROUVER LE FINANCEMENT
Pourquoi chercher un financement pour son entreprise
Les bonnes questions à se poser sur le financement de son entreprise
Comment trouver le financement, concrètement ?
Conclusion

Tout droit réservé


© Copyright – Le guide de la réussite 2020 - Tout droit réservé
Ce livre est une propriété intellectuelle du cabinet ‘’le guide de la réussite’’ de Ousm
ane Obane Bah, qui est une marque déposée. Il est protégé par la loi. Son utilisation est
strictement limitée à un usage personnel. Il est interdit de le partager ou de le revendre au risque
d’être poursuivi par la justice.
Pour dire tout ça autrement, respectez mon travail et valorisez-le pour que je puisse continuer à
vous servir, chers lecteurs !

Introduction et vision globale d’un business rentable


Hey ! Salut et bienvenu !
Je voudrais commencer par ce message personnel en vous disant merci de prendre la peine de
lire ce guide. Vous avez entre vos mains quelque chose que vous pouvez utiliser dès ce soir pour
commencer à créer votre business rentable, gagner de l’argent, devenir financièrement libre et
vivre la vie de vos rêves. Mais mieux encore, changer votre vie et vos résultats positivement,
dans les autres domaines, de façon générale. Si vous passez à l’action.
Ne le prenez pas à la légère, il m’a fallu beaucoup de temps et de travail pour connaitre ce qui
marche vraiment dans ce domaine.
Ceci n’est ni le genre de conseils sur l’entrepreneuriat que vous entendez à la radio, à la
télévision ou avec vos amis, ni le genre de tactiques partagées çà et là par des soi-disant gourous
pick-up coachs de motivation et de business sur internet.
Non ! Ceci est le résultat de 5 ans d’expériences d’un gars ordinaire qui s’est battu comme un
fou pour comprendre ce qui marche. Si vous l’utilisez correctement, vous aurez les résultats que
vous cherchez dans le business.
Mais attention, certaines de ces techniques peuvent être dangereuses et manipulatrice si vous les
utilisez mal. Et là vous serez responsables de vos actes. Donc j’attends de vous une attitude
mature et beaucoup d’intégrité. N’exagérez pas. Merci de votre compréhension.
Un conseille important : Avant d’aller plus loin je voudrai vous parler d’une grosse connerie que
plus de 90% des gens commettent et qui est vraiment pitoyable pour la race humaine. J’en parle
dans toutes mes formations. Voici la connerie en question : ‘’beaucoup de gens achètent des
livres, ou des programmes pour apprendre quelque chose qui peut radicalement changer leur vie
de façon positive, mais ils ne vont jamais au bout du livre’’.
Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les statistiques. Et vous le savez. Parce que vous l’avez
probablement fait.
C’est drôle n’est-ce pas ? Tu te rends compte que quelque chose ne va pas dans ta vie. Puis tu
découvres la solution à ton problème expliquée par une autre personne qui a vécu la même
chose que toi. Tu prends ton argent et ton temps pour avoir cette solution entre tes mains. Mais
au lieu de lire ou suivre cette solution jusqu’à la fin et la mettre en pratique afin d’améliorer ta
situation, toi, tu ne fais rien. Tu lis quelque ligne et tu jettes le livre. Stupide n’est-ce pas ?
Et bien pas exactement. Sinon on serait vraiment des milliards de stupides dans ce monde. Il y a
plusieurs raisons qui expliquent ce comportement mais je ne vais pas rentrer dans ce débat ici.
Tout ce que je peux faire pour l’instant c’est de vous supplier de ne pas être comme ces gens-là.
Pas cette fois. Soyez différant et lisez ce guide jusqu’à la fin. Ensuite relisez-le. Plus vous le
lirez, plus vous le comprendrez. Et surtout utilisez les conseils qui s’y trouvent. L’argent peut
faire beaucoup de choses positive pour vous.

L’objectif de ce livre
L’objectif de ce livre (que je considère comme une formation) c’est de vous apprendre comment
créer un business qui rapporte de l’argent (ou de rentabiliser encore plus le business que vous
avez déjà). Oui de l’argent, du fric, du cash. Je ne vais pas tourner autour du pot et je vous
demande de ne pas tourner autour du pot.
Nous voulons avoir plus d’argent avec le business que nous allons créer (ou développer). Nous
ne sommes pas là juste pour faire passer le temps, ou juste pour papoter entre amis ou faire du
bénévolat gratuit, de l’humanitaire. Nous voulons faire du fric. Donc ne pensez qu’à une chose :
comment pousser les autres à me donner leur argent.
Bien sûre, nous ne sommes pas des bandits. Nous n’allons pas forcer les autres de nous donner
de l’argent. D’ailleurs nous n’allons forcer personne. Nous allons juste identifier des gens qui
ont besoin de quelque chose que nous avons et nous allons les convaincre de faire un échange :
leur argent contre cette chose dont ils ont besoin et qu’on a.
De tel sorte qu’on gagne un bénéfice et que l’autre (ou les autres) soit satisfait. Oui, c’est tout.
C’est ça faire du business rentable. C’est comme ça que nos ancêtres ont survécu.

Qui suis-je
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Ousmane Obane bah. Je suis coach en
développement personnel. C’est-à-dire que j’aide les gens à développer le potentiel qui se cache
en eux, afin de réaliser eux même, leurs rêves.
Il y a quelques années j’étais un mec qui n’avait aucune confiance en soi, peureux, sans aucune
compétence. Surtout avec les femmes et l’entrepreneuriat. Je souffrais beaucoup. Mais un jour
j’ai décidé de changer.
Je me suis mis à lire des dizaines de livres et à suivre des dizaines de formations sur le
développement personnel, le business et la drague. Ça n’a pas été facile au début. Il m’a fallu
beaucoup d’efforts, d’apprentissage théoriques et de pratique sur le terrain.
Mais j’ai fini par comprendre l’essentiel, diminuer mes problèmes dans les domaines importants
de ma vie et développer certaines compétences. Et je continu toujours d’apprendre.
Ce guide est donc pour moi, non seulement un moyen d’aider ceux qui ont été au même niveau
de compétences que moi mais aussi une possibilité d’apprendre encore plus.

Pourquoi voulez-vous avoir plus d’argen t ?


Avant de commencer je voudrais que vous preniez le temps de vous assoir, réfléchir et écrire sur
un papier ‘’pourquoi vous voulez gagner plus d’argent’’.
Parce que j’ai constaté que si une personne n’a pas un grand pourquoi sur ce qu’elle fait, elle
n’aura pas suffisamment de motivation pour faire ce qu’il faut pour réussir. Donc trouvez ce qui
vous motive vraiment à gagner plus d’argent.
Pour vous donner quelques exemples, voici pourquoi je veux en savoir plus :
-Pour moi-même : Je veux réaliser mes rêves et reprendre le contrôle du bateau de ma vie afin
de naviguer et aller à la destination que je veux. Nous le voulons tous. Si nous suivons et
appliquons les conseils et les techniques qu’il y a dans ce livre nous pourrons avoir le contrôle
sur nous-même et sur les autres, influencer les autres, accomplir nos objectifs, attirer le genre de
personnes, hommes et femmes que nous voulons. A la fois dans nos relations personnelles et
professionnelles.
- Pour ma mère et ma grand-mère : Ces deux personnes se sont toujours battues pour que j’ai
toujours ceux dont j’ai besoin. Quand elles ne pouvaient pas l’avoir, elles allaient jusqu’à
s’endetter ou revendre un bien précieux pour m’aider. Le simple fait d’y repenser, me donne des
larmes aux yeux. Et je voudrais tout faire pour les donner ce qu’elles veulent avant qu’elles ne
meurent. Si elles meurent, je vais immortaliser leurs noms en ouvrant une école ou des édifices
qui porteront leurs noms.
-Pour une Grande plantation : Depuis tout petit je rêve d’avoir une grande plantation, avec des
jardins, des plantes de toutes sorte et une maison dans cette plantation. C’est bizarre certes, mais
ça fait partie des choses qui me motive à chercher de l’argent.
-Pour l’éducation des enfants démunis : Voir un enfant qui rêve d’étudier être obligé de
changer son rêve parce qu’il ne peut pas le réaliser me déchire le cœur. Et je le vois tout le
temps dans mon propre pays. Je voudrais avoir assez d’argent pour aider un grand nombre
d’enfants à réaliser leurs rêves. Je pense aussi que l’éducation est un des meilleurs moyens de
changer le monde positivement.
-Pour la connaissance : j’aime apprendre des trucs. Et je veux avoir de quoi apprendre,
m’acheter des livres, des formations, aller à des séminaires, voyager…Et ces choses ne sont pas
toujours gratuite. Si j’ai de l’argent, je peux me permettre de les faire.
Voilà pour moi !
Alors faites la même chose. Pensez vraiment à ce qui vous motive et écrivez-le. Je sais que
chacun a ses propres motivations dans la vie mais je veux que vous creusiez au plus profond de
vous. Ne me dites pas que vous voulez de l’argent juste pour vous acheter de jolies fringues, des
gadgets et une voiture pour se la péter devant les gens.
Même si ça reste une source de motivation ça aussi, il y a des choses beaucoup plus importantes
pour vous. Ce sont ces choses-là qui vous motivent le plus.
Ce que j’attends de vous : Apres avoir coaché des centaines de personnes durant mon
expérience, j’ai réalisé qu’il y a des erreurs à absolument éviter lorsque vous lisez un livre. Les
voici :

Le piège ‘’je connais ça déjà’’ : Beaucoup d’entrepreneurs qui intègrent une


nouvelle formation, ou qui achètent un nouveau livre, ont déjà fait d’autres
formations ou alors ils ont lu des livres sur l’entreprenariat. Et dès qu’ils entendent
ne serait-ce qu’une seule idée qu’ils ont déjà entendu dans d’autres formations ou
livre, ils croient que c’est à peu près la même chose et négligent le reste. Alors
avant de faire cela ici, sachez que premièrement cette formation est unique.
Pourquoi ? Parce que je suis un ange envoyé par Dieu le tout puissant pour vous
donner les vrais secrets de la richesse ?
Non, j’aurai bien voulu être un ange pour faire chier les dirigeants qui font souffrir leur
population mais je n’en suis pas un. Ça aurait été cool n’est-ce pas ?
Mais la réalité ce que cette formation est unique parce que je m’en suis assuré. Je ne
vous dis pas qu’elle est meilleure mais différente. Peut-être qu’elle sera la pire mais elle
sera différente. Car je l’ai créé avec des entrepreneurs. C’est du concret.
Avant d’écrire ce guide, j’ai mis en place les grandes lignes mais c’est ensemble que
nous l’avons créé mes élèves entrepreneurs et moi. Chaque membre a parlé de sa
situation, de ses obstacles et blocages et nous l’avons donné des solutions. Nous avons
tous aussi pratiqué ensemble l’art de faire du business. Avec des séances de pratique
participatives, entre membres.
C’est pourquoi ce guide est une formation qui adresse les vrais problèmes de
l’entrepreneur et non des théories qui n’ont rien à avoir avec sa réalité.
La deuxième chose à vous rappeler avant de commettre cette erreur de ‘’je connais ça
déjà’’, ce que, même si ce que vous apprenez n’est pas nouveau pour vous, ça va vous
rappeler ce que vous avez oublié. Ça va renforcer votre compréhension et vous pousser à
aller l’appliquer. Car savoir quelque chose mais ne pas le pratiquer et obtenir des
résultats, revient à ne pas le savoir.
Ouvrez donc votre esprit et apprenez comme si c’est votre première fois. Comme si vous
entriez au jardin d’enfant. Mais attention hein, ce n’est pas parce que je dis jardin
d’enfant que vous allez faire pipi en classe ok ? ça, vous sortez dehors le faire.
Regardez-moi ça !

Ne pas suivre l’ordre des modules : Ne soyez pas de mauvais élèves. Ceux qui
suivent les modules par ordre sont les seuls qui comprennent le cours et réussissent
sur le long terme. D’ailleurs il vous sera difficile de comprendre un module si vous
sautez celui qui le précède. Les modules respectent un ordre logique dans la
création d’un business rentable.
Ne pas pratiquer la rapidité d’implémentation : Encore une fois, peu importe
combien de millions de solutions vous avez pour un problème, la seule qui risque
de marcher c’est celle que vous testez.
La vraie définition du mot ‘’Apprendre’’ c’est ‘’changement de comportement’’. Si vous
ne changez pas de comportement ce que vous n’avez rien appris, vous avez juste perdu
votre temps. Et pour changer de comportement il faut appliquer ce que vous avez appris.
Faites ce qu’on appelle la rapidité d’implémentation. Beaucoup d’études faites par nos
scientifiques (confession : il n’y en a jamais eu un dans ma ligné) ont démontrées que les
gens qui réussissent le plus dans la vie se distinguaient par leur rapidité
d’implémentation.
Lorsque nous apprenons quelque chose, nous avons le choix entre l’utiliser tout de suite,
l’utiliser plus tard ou ne jamais l’utiliser. La plupart des gens choisissent les deux
dernières options. Mais les gens qui réussissent, ils choisissent la première option.
Ils utilisent immédiatement ce qu’ils ont appris. Peu importe que ça marche ou pas, ils
seront les premiers à le savoir. Ça les donne un avantage sur les autres. Si ça ne marche
pas, ils l’oublient et partent chercher quelque chose qui marche. Si ça marche, ils en
récoltent de bons résultats avant tout le monde.
Tandis que les autres vont rester là à les regarder et se dire : je connais exactement
comment ils font pour obtenir les résultats qu’ils obtiennent. D’ailleurs ce n’est même
pas difficile. Je pourrais le faire si je le voulais…. Yeah yeah c’est ça oui !

Ne pas créer une routine journalière de succès autour de l’activité la plus


rentable qui est de : Chercher des clients et les vendre son produit ou service.
Beaucoup de gens perdent trop de temps sur des activités qui ne rapportent rien dans le
business. Certains passent des mois à chercher un nom, un logo, un joli design, une
meilleure idée, ou à lire Facebook…
Tout ça c’est une perte de temps (pas entièrement mais le plus souvent, si vous êtes
débutant). Vous devez passer le minimum de temps sur ces activités et le maximum de
temps à chercher des clients et à les vendre votre produit. Ou à apprendre comment le
faire.
Parce que sans vente vous n’avez pas de business. Même si vous êtes passionné et que
vous avez un peu d’argent de côté, si vous ne vendez pas, vous n’allez pas durer dans
votre business. Donc, cherchez des clients et vendez. (Raison pour laquelle il faut
pratiquer et perfectionner le script de vente que je vais partager avec vous dans le
module sur la vente).

Les 4 éléments (piliers) d’un business rentabl e


J’ai suivi énormément de formations et lu des dizaines de livres sur l’entrepreneuriat. Et j’ai
personnellement crée plusieurs petits business. Avec tout ça j’ai constaté que tout business
rentable et viable sur le long terme doit avoir quatre (4) éléments en place.
Si vous voulez que votre business réussisse, florisse et vous rapporte de l’argent
permanemment, vous devez travailler sur ces 4 éléments. Ce sont les piliers qui aident le
building à tenir, à ne pas s’écrouler. Mais aussi à être le meilleur building.
Voilà pourquoi nous allons, dans ce livre, travailler sur ces 4 éléments. Ils vont constituer les
modules principaux de cette formation.
Les voici :
Module 1 -Un entrepreneur (ou plusieurs) : Le premier pilier d’un business rentable, c’est
l’entrepreneur (ou les entrepreneurs) qui va gérer le business. Ce n’est pas n’importe qui qui
peux gérer un business avec succès. Sinon chacun aurait un business rentable dans ce monde. Il
y a des critères à remplir. Principalement ces deux critères : la mentalité et l’attitude.
Ils correspondent aux 20% qui produiront les 80% de vos résultats. Oui selon la loi de Pareto,
seulement 20% de ce que nous faisons est vraiment utile. Les 80% autres sont souvent une perte
de temps. Et quand vous avez la bonne mentalité et la bonne attitude d’un entrepreneur, vous
avez l’essentiel pour réussir.
a) Mentalité : Je le défini comme l’ensemble des croyances de l’entrepreneur (sur lui-
même, ses compétences, sa réussite, le monde, la réalité…). Nous verrons comment
passer d’un entrepreneur qui a une mentalité de perdant (on peut même dire une
mentalité de merde) à un entrepreneur qui a une mentalité de gagnant.
b) Attitude : Ensemble de comportements et habitudes de tous les jours de l’entrepreneur.
Beaucoup de gens n’ont pas des problèmes de business mais des problèmes personnels
qui viennent bloquer leur business.
Par exemple, le fait de ne pas bien gérer son temps, va pousser n’importe quel
entrepreneur à être en retard, à ne pas respecter les délais, à ne pas finir son travail à
temps, à perdre la confiance de ses collaborateurs, à perdre des clients et de l’argent….
Nous verrons comment nous débarrasser des mauvaises habitudes et comportements, et
adopter ceux qui nous permettrons de réussir notre business.
Module 2- Une Etude du marché : Le deuxième pilier d’un business rentable, viable, qui
rapporte du fric, suffisamment de fric pour que tu puisses réaliser tes rêves c’est une bonne
étude du marché. Une compréhension suffisante et réel du marché. Parce que le marché, ce n’est
pas ce qu’on apprend à l’école. Ce ne sont même pas les théories que nous apprenons dans nos
formations en entreprenariat. C’est plutôt la réalité du terrain.
Ne faites pas l’erreur de juste imaginer le marcher, ou de demander à votre pote dans quoi
investir. Vous devez sortir, étudier et comprendre votre marché sinon personne ne va s’intéresser
à ce que vous vendez. Dans ce module nous allons étudier :
a) La compréhension du marché : Le domaine principale de notre business et ses différentes
données comme le nombre de clients potentiels, les gains possibles, la concurrence, les
obstacles…
b) La compréhension du client : Qui nous permettra d’identifier les besoins, rêves, désirs et
peurs les plus profonde de notre client afin de mieux le motiver et le servir. Car les seuls
clients qui vous resterons fidèles (et donc qui vous rapporterons de l’argent de façon
répétitive) ce sont les clients qui se sentent compris par nous. Les autres ne viendront
qu’une fois, ou uniquement parce qu’ils n’ont pas le choix.
Module 3 -La solution (un produit ou un service) : Le troisième pilier c’est le produit (ou
service) que vous devez vendre. Peu importe vos belles idées de business et vos compétences en
vente, vous avez besoin d’un bon produit (ou service) à vendre. Nous verrons comment faire
l’acquisition ou la création d’une solution adaptée aux besoins du client.
Module 4 -Un système de Vente (et de Marketing) : Et enfin, le quatrième pilier c’est la
capacité de vendre (de préférence, organisé en système). Lorsque vous savez comment
rencontrer, attirer l’attention, convaincre, vendre et fidéliser un inconnu, vous êtes devenu un
entrepreneur à succès. Dans ce module nous apprendrons le marketing et la vente, des sujets
comme : la publicité, la promotion, l’influence et la persuasion…
En bonus nous verrons deux autres modules non moins importants pour l’entrepreneur :
comment légaliser son entreprise et comment trouver le financement pour son projet.

N’oubliez pas interne t


Important point à tenir en compte pour ne pas rater des millions de clients potentiels ou les
bénéfices de l’utilisation d’internet dans votre business.
Lorsque l'internet est apparu dans les années 90 plusieurs entreprises ont perdu énormément
d'argent et de clients. D’autres ont disparu, tout simplement parce qu'ils n'ont pas à saisit
l'opportunité qui venait de se présenter.
Beaucoup de gens ont négligé l'outil en question. Certains ont pensé que ça n'allait pas changer
le fonctionnement du business, d'autres ont cru que c'était difficile à utiliser et d'autres ont tout
simplement négligé ou procrastiné jusqu'à ce que ça soit trop tard.
Mais il y a eu beaucoup de gens aussi qui ont saisi l'opportunité. Ils ont compris le potentiel de
l'outil internet. Au lieu que ça soit un obstacle pour leur entreprise ça a été un outil de réussite
exponentielle.
L'Internet a favorisé l’entreprenariat en rendant le travail beaucoup plus facile, beaucoup plus
rapide, beaucoup plus efficace et beaucoup moins cher pour tout le monde (clients et vendeurs).
Les petites et moyennes entreprises qui étaient isolé dans un pays, dans une région, dans une
petite ville inaccessible ont eu la possibilité d'atteindre non seulement les clients les plus
proches géographiquement, mais aussi toucher la clientèle internationale sans avoir à dépenser
des milliers d'euros, grâce à internet.
Avant ça, par exemple si vous aviez une boutique dans une ville, c'était non seulement difficile
de la faire connaître dans cette ville mais c'était presque impossible de la faire connaître à des
clients qui étaient éloigné de cette ville.
À moins que vous n'ayez un budget colossal pour faire la publicité dans les radios ou bien à la
télévision c'était impossible pour vous de faire une chose pareille
Mais maintenant, peu importe où vous êtes dans le monde, vous pouvez atteindre presque
n’importe quel client, partout où il se trouve dans le monde. Nous verrons comment le faire dans
ce livre.
Et le plus cool ce que chaque jour le nombre de personne qui se connecte sur Internet ne fait
qu'augmenter. Chaque jour des milliers et des milliers de personnes accèdent à internet grâce à
un téléphone ou bien un ordinateur et une connexion Internet.
Pour vous faire comprendre cela, voyons les statistiques données par les sites les plus crédibles
en ce qui concerne ce domaine. Mais avant sachez que les chiffres concernent l'année 2019. Ça
a surement augmenté depuis.
Parce que depuis l'apparition du coronavirus le nombre de personnes qui se connecte sur
internet, que ça soit pour travailler ou juste passer le temps, communiquer avec les autres, a
énormément augmenté. Peut-être même que ça a doublé ou triplé parce que beaucoup de gens
ne veulent plus se rendre au travail.
Désormais le monde a changé. Les gens qui ne connaissaient pas cette façon de travailler la
connaissent maintenant et ils vont la préférer. Il n’y a rien de mieux que de travailler chez toi ou
partout où tu voudras. Alors sans plus tarder, voyons les statistiques en question.

Sur 7,676 milliards d’êtres humains, on dénombre :


✓ 5,112 milliards d’utilisateurs de téléphones (67%)
✓ 4,388 milliards d’internautes (57%)
✓ 3,484 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux (45%)
✓ 3,256 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux sur mobile (42%)

En moyenne, un internaute passe 6h 42 minutes par jour sur Internet.


Google, YouTube et Facebook sont les sites les plus visités
Et une augmentation d’au moins 9% chaque année.
C’est énorme n’est-ce pas ? Enooooorme !
La question maintenant c'est : quelles sont les conséquences de ces chiffres sur ton entreprise et
sa réussite.
Et bien voici une liste des bénéfices que cela va engendrer si vous utilisez internet avec votre
entreprise :
-Possibilité de faire partie de ce réseau internet visité par ces gens grâce à une plateforme
personnelle qui représente ton entreprise (une page de fans, blog, site web…)
-Possibilité de créer du contenu attrayant pour les clients, en relation avec ton produit ou
service, sur ces plateformes (articles, vidéo, audio ou photos).
-Possibilité d’utiliser les outils de publicité et de promotion des sites les plus visités (comme
google, YouTube et Facebook) pour attirer les gens sur ta plateforme personnelle.
-Possibilité de faire inscrire ces visiteurs sur une liste et les convaincre d’acheter encore et
encore tes produits ou services.
-Facilité de création d’un business sans trop dépenser : Avec un ordinateur, un moyen de
paiement, une plateforme et une compétence (produit, service) tu peux te lancer. Pas besoin de
bureau, de stock, d’employés, de camions, de pelles, de marteau ou de picasses…
Donc de grâce, s’il est important, et plus crédible d’avoir votre entreprise dans le monde réel,
trouvez aussi un moyen d’utiliser le potentiel que représente internet, si possible. Ça va
accélérer votre réussite.
Merci beaucoup d’avoir suivi ce premier chapitre d’introduction. Allez, répétez avec moi :
Nous sommes des champions ! Nous sommes des champions !
Nous sommes là pour servir et réussir ! Nous sommes là pour servir et réussir !
Et ça fait des de nous des gagnants ! Super !

MODULE 1 : L’ENTREPRENEUR

Chapitre 1 : Mentalité d’un entrepreneur à succès


Comment nos croyances affectent notre réussite
Citation : ’’Peu importe que tu croies être capable ou incapable, dans les deux cas tu as
raison’’.
Citation : ‘’La seule chose qui se trouve entre toi et ce que tu voudrais avoir, ce sont les
conneries que tu te racontes en longueur de journée sur le pourquoi tu ne peux pas l’avoir’’.
Je ne me rappelle plus des auteurs qui ont écrit ces citations mais si je les vois un jour dans un
bar je leur paie une bière. Et je vais vous montrer pourquoi.
Beaucoup de gens ne savent pas que les résultats qu’ils obtiennent dans la vie dépendent en
grande partie des pensées qui existent dans leur tête. Des pensées qu’ils ont vis à vis de la
réussite. Leur mentalité. Elle constitue les 20% qui vont produire 80% de vos résultats.
Imaginez deux entrepreneurs (A et B). Tous les deux vivent et travaillent dans la même ville et
font la même activité. Mais l’entrepreneur A, pense toujours de façon négative. Il ne croit pas
qu’il puisse réussir. Il a des doutes et a peur de parler de son produit ou service en public. Il se
dit que les clients vont le rejeter, le juger, se moquer de lui et de son produit. Il a peur de fixer
des prix élevés. Il laisse les clients l’exploiter parce qu’il a peur de les perdre…
Tandis que l’entrepreneur B, lui, il pense positivement. Il s’attends toujours à la réussite. Il a
confiance en lui-même et est sûr de lui, de son produit ou service, donc il fixe de bons prix, qui
l’arrangent et arrangent les clients. Quand il interagit avec les clients, il le fait avec sourire et
dans un respect réciproque. Il ne laisse personne se foutre de lui ou le faire perdre son temps. Il
n’a pas peur de perdre un client car non seulement ses clients sont satisfaits mais aussi il sait
qu’il peut toujours en avoir d’autres.
Alors à votre avis, entre ces deux entrepreneurs, qui sont dans la même ville et font la même
activité, qui a plus de chance de réussir ?
La réponse est évidente : C’est l’entrepreneur B.
Si vous ne savez pas pourquoi, nous allons voir ça dans ce chapitre.
Il faut savoir que nous obtenons nos résultats en fonction de nos actions. Et nos nous effectuons
ces actions en fonctions de ce qu’on a appris en grandissant dans notre société. Le
conditionnement social. Ces connaissances que la société nous a apprises sont nos croyances.
Les idées qu’on nous a appris de la façon dont le monde est, la manière dont il faut vivre, être et
agir.

Exemples de croyances fréquentes sur la réussite


Après avoir lu des centaines de livres, écouté des centaines de personnes et coaché énormément
de gens dans mes domaines d’activité j’ai découvert que la plupart d’entre eux avaient des idées
préconçues presque similaires les uns des autres. Ces idées sont très rependues dans notre
société. Voici quelques exemples :
➢ Seul Dieu est responsable de la réussite de quelqu'un
➢ Le Destin est déjà tracé, on ne peut pas le changer, ou ça ne sert à rien de rêver, si tu
n'es pas destiné à avoir quelque chose tu ne l'auras pas
➢ Si tu n’as pas de chance tu ne peux pas réaliser tes rêves Seule une personne qui a de
la chance peut réussir et je n’ai pas beaucoup de chance
➢ Si tu n’as pas étudié (obtenu tel ou tel diplôme) tu ne peux pas réaliser tes rêves
➢ On ne peut pas réussir si nos parents n'ont pas réussi (s’ils sont pauvres)
➢ Tu ne peux pas te lancer dans l’entreprenariat sans un grand budget de départ.
➢ C’est au gouvernement de nous sortir de là en créant des emplois bien payé
➢ Le Monde est en crise, rien ne marche ou les temps sont trop durs, c'est la galère
partout !
➢ L’âge ou le sexe : je suis trop jeune, je suis une femme, je ne peux pas réussir
➢ C’est l’argent qui appelle l’argent, si tu as de l'argent tu pourras réaliser tous tes
rêves
➢ On ne peut pas être positif ou optimiste dans la galère
➢ Une personne est ce qu’elle est (comme on l’a créé) et le restera pour toujours
➢ C'est extrêmement difficile de gagner de l'argent et très facile de le manger
➢ L'argent est la source de tous les maux
➢ Les gens riches sont malhonnêtes
➢ Je ne veux pas commencer cette activité car je n'ai pas les compétences et les
ressources, je vais échouer sans aucun doute
➢ Si j'échoue les gens vont se moquer de moi
➢ Si je réussi mes proches vont s'éloigner de moi, je vivrai seul
➢ Je ne mérite pas la réussite et le bonheur, ce n'est pas fait pour tout le monde ou je
suis naturellement faible et paresseux.
Il faut savoir que nous avons énormément de croyances dans chaque domaine de notre vie.
Chaque jour nous créons, renforçons ou remplaçons de nouvelles croyances dans notre cerveau,
en fonctions des expériences que nous vivons. Et nous vivons à travers nos croyances. Nous
agissons en conformité avec elles et évitons tout ce qui les contredit.
Même si tu voyage dans un endroit où personne ne te connait et où les choses sont différentes de
chez toi, tu vas, dans un premier temps te comporter en fonction de tes croyances. Et tu vas donc
obtenir des résultats conformément à ces actions que tu entreprends. Jusqu’à ce que tu t’adapte à
ce nouvel environnement.
Si par exemple vous croyez que vous ne méritez pas la réussite ou que l’argent est la source de
tous les maux, que les gens riches sont mauvais, que vos proches vont vous juger négativement
si vous devenez riche, vous allez, sans le savoir parfois, inconsciemment, faire des choses pour
saboter votre réussite. Peu importe où vous êtes. Même si l’opportunité est devant vos yeux et
qu’il suffit de la prendre.
Vous avez surement entendu parler des gens qui viennent jusqu’à la porte de la réussite et qui
refuse d’entrer (ou font quelque chose qui sabote leur réussite). Et des gens qui deviennent riche
subitement et qui perde tout subitement aussi. Tout ça est souvent causé par les croyances.
Ces croyances sont comme les lunettes à travers lesquelles nous voyons le monde et prenons nos
décisions. Donc responsables de nos résultats le plus souvent.

Nos deux types de croyances générales


Toutes nos croyances peuvent être classées dans deux catégories, en fonctions de leurs utilités
vis-à-vis de notre objectif : croyances constructives et croyances limitantes.
Exemples de croyance limitante : L’argent est la source de tous les maux
Exemple de croyance constructives : L’argent est un outil qui a été créé pour faciliter l’échange
de biens entre les gens. Ce sont certaines personnes qui font du mal avec l’argent. Beaucoup de
gens l’utilisent pour aider à rendre le monde meilleur.

De qui avons-nous reçu nos croyances sur la réussite ?


La famille : Ceci est un sujet délicat. Mais la plupart de nos croyances viennent de notre famille
ou là où nous avons grandi. C’est là que nous avons vécu nos premières expériences avec le
monde. C’est donc là que nous avons reçu nos premières connaissances du monde aussi.
Le problème ce que nous n’avions pas assez d’intelligence et d’expériences pour évaluer toutes
leçons (les conseils) que nous recevions. Tout ce que nous pouvions faire c’est d’accepter. Nous
avons ainsi accepté presque toutes les idées qu’on a reçu de nos parents.
Et bien que le monde change, les situations changent, les défis changent, les outils changent,
nous gardons presque toujours les mêmes croyances qu’on a reçu de notre entourage.
L’Autorité : La religion, les experts, le gouvernement, les professeurs d’écoles, la télévision,
nos amis… sont aussi à l’origine de plusieurs croyances que nous avons sur l’argent, la réussite,
l’entreprenariat…
Puis que nous voulions nous conformer, (ou parce que c’était les seules sources de savoir à notre
disposition) être sur la même longueur d’onde, être d’accord avec nos parents, respecter ceux
qui nous nourrissent, nos professeurs, les experts, les stars de notre société (pour ne pas être
considéré comme des rebelles) nous acceptons presque tout ce que ces gens disent. Et nous
l’utilisons pour prendre des décisions sur notre réussite.
C'est ainsi que nous avons grandis avec plein d’idées dont nous avons la conviction que ce sont
des vérités absolues.
Le problème ce que ce n’est pas toujours le cas. Ce ne sont pas toutes les idées que nous avons
reçues (et allons recevoir) qui sont vraies.
La plupart d’entre elles sont fausses. Certains sont vraies mais partiellement (c’est-à-dire
qu’elles sont conformes à la réalité du terrain de façon partielle).
Mais d’un autre coté ‘’les croyances deviennent des réalités pour celui qui les croit’’.
C’est pourquoi un même évènement qui se déroule devant plusieurs personne sera compris,
expliqué et géré différemment par chaque personne en fonction de leurs croyances.
Un ‘’entrepreneur A’’ peut interpréter un évènement comme étant une crise, quelque chose de
mauvais. Tandis que ‘’l’entrepreneur B’’ voit cet évènement comme une opportunité. Un bien.
Donc parmi nos croyances, il y en a qui peuvent nous conduire vers de bons résultats dans
l’entrepreneuriat, et il y en a qui vont nous conduire vers de mauvais résultats. Certains sont
constructifs, d'autres sont limitantes.
Ceux qui sont constructifs vont créer une réalité positive pour nous. Une vie dont nous sommes
satisfaits. Ceux qui sont limitantes vont construire une réalité négative pour nous. Une vie dont
nous ne sommes pas du tout satisfaits.
Et l'objectif principal de ce chapitre c’est de vous aider à éliminer ceux qui ne vous aident pas et
d'utiliser ceux qui vous aident à avoir une vie dont vous êtes satisfait.
Tout dépendra de votre volonté de réussir. Vous devez ouvrir votre esprit, accepter que certaines
des idées, convictions, croyances que vous avez sur la réussite, l’argent, le succès, ne sont pas
vraies, ne sont pas conformes à la réalité, ne sont pas à jour. Et les changer.
Ce n’est pas facile à faire parce que nos croyances sont tellement ancrées dans notre cerveau
qu’elles nous paraissent normales, 100% véridiques, toutes. Et vous aurez tendance à vous
opposer lorsque je vous donnerais un avis contraire à vos croyances.
Peu importe ce que croient ou pensent les autres, vous, vous en êtes convaincu sur la véracité de
vos idées préconçues. Même si vos résultats actuels ne sont pas satisfaisants.
NB : Plus une croyance est proche de la réalité objective du terrain et nous aide à accomplir
notre objectif, plus nous la jugeons constructive. Donc c’est lorsqu’elle s’applique dans
plusieurs domaines, plusieurs personnes, plusieurs époques (sa durée de vie) et nous motive à
agir et réaliser notre objectif que nous la jugeons comme constructive. Sinon nous la jugeons
comme limitante.

Détruire les croyances limitantes et adopter des croyances constructives


Après ce long discours sur les croyances j’imagine que vous commencez à vous demander : si
mes résultats découlent de mes croyances, croyances installées par la société lorsque j’étais
petit, à un moment où je n’avais pas la capacité mentale de savoir si oui ou non les idées de cette
société sont bonnes pour moi, qu’est ce je peux faire de plus ? Apart accepter cette réalité ?
Eh bien, la vérité ce que oui vous devez l’accepter avant tout mais aussi, savoir que vous pouvez
parfaitement changer vos croyances. Vous pouvez non seulement détruire et vous débarrasser de
vos croyances limitantes mais vous pouvez aussi adopter des croyances constructives. C’est ce
que nous allons voir dans cette section.
La science a démontré que notre cerveau est plastique, et non dure comme du métal. Donc nos
croyances sont malléables, elles peuvent changer.
Avant, la plupart des gens croyaient qu’ils sont stables, statiques, immuables, durs comme du
fer. Et que par conséquent ils ne peuvent pas changer. Que leurs croyances ne peuvent pas
changer. Ils croyaient que c’est seulement les enfants qui peuvent former de nouvelles
connaissances et seulement jusqu’à un certain âge.
Qu’une fois cet âge atteint, une personne ne peut plus apprendre. Surtout quand il s’agit de
quelque chose qui est en contradiction avec ce qu’il a appris dans le passé.
Mais aujourd’hui on sait que ce n’est pas le cas. Le cerveau reste plastique jusqu’à la mort. On
peut tous changer nos croyances, changer notre vision du monde et par conséquence changer
nos résultats, notre réalité.
Bien sûre c’est plus facile de programmer un enfant à croire à telle ou telle idée car son cerveau
est plus jeune, plus malléable. Mais nous pouvons tous changer notre programmation mentale.
Je dis bien tous. Vous, y compris.
Et pour cela vous devez apprendre à sortir de votre zone de confort. C’est quoi la zone de
confort ?
Imaginez un ballon. Imaginez un grand ballon, grand comme une chambre, et voyez-vous à
l’intérieur de ce ballon. Ce ballon représente votre réalité. C’est l’ensemble de vos croyances,
connaissances, convictions, façon de voir le monde.
Imaginez maintenant qu’en dehors de votre ballon il y a énormément d’autres ballons dont
l’intérieur est différant du votre, pour chaque être humain sur terre. Mais comme vous ne
pouvez pas voir l’intérieur de ces autres ballons vous croyez qu’ils sont les même que le vôtre.
Avant le déclenchement du processus de changement, du vrai savoir qui mène vers le succès
dans l’entrepreneuriat, l’entrepreneur vit dans sa zone de confort. Dans cette zone il n'est pas au
courant du monde extérieur, des vérités extérieures sur la réussite, sur l’argent, sur
l’entrepreneuriat. Même s'il vit dans l'ignorance, il se sent en l’aise, il se sent sage dans cette
zone. Il pense que tout ce qu’il connaît est vrai.
Il ne sait pas qu'il vit dans une réalité personnelle et non universelle, où il est esclave de son
ignorance. Pour lui ça façon de vivre et de voir les choses est la seule bonne façon ou la seule
qui existe. Il ne sait pas qu’il y a énormément d’autres ballons en dehors du sien et dont
l’intérieur est complètement différant.
Il se dit que les autres doivent être stupides s’ils ne sont pas comme lui et n’ont pas les mêmes
idées que lui.
Mais laissez-moi vous poser une question : si vous avez un ensemble de croyances qui vous
donnent des résultats que vous n’aimez pas et les autres ont des croyances qui les donnent les
résultats que vous rêvez d’avoir, ne pensez-vous pas que la chose logique et intelligente à faire
c’est de sortir de votre ballon (votre zone de confort) afin d’aller apprendre et adopter les
croyances de ces derniers ? Je pense que oui.
Parce qu’on n’évolue pas, on ne change pas dans sa zone de confort. Le changement se produit
uniquement lorsqu’on sort de cette zone.
La plupart des gens ne sont pas conscients de cela. Ils vivent dans une réalité avec ce qu’ils
pensent être possible et impossible. Ils font ces choses qu’ils pensent être possibles et évitent
ceux qu’ils pensent être impossibles. Et ne sortent jamais de leur zone de confort pour essayer
quelque chose de nouveau. Et la folie c’est de continuer à faire la même chose et espérer un
résultat différant.

Identifier ses croyances limitantes


La première chose à faire c’est d’identifier vos croyances limitantes en ce qui concerne l’argent,
le business et la réussite. Et c’est simple.
J’ai constaté qu’à chaque fois que tu te retrouves entrain de trouver des excuses, des arguments,
des justifications sur ton manque de réussite, ou pour ne pas faire ce que tu dois faire pour
réussir, ou alors lorsque tu es entrain de t‘autocritiquer, d’avoir échoué telle ou telle chose, à
éviter d’assumer ta responsabilité sur les résultats que tu obtiens à cause de x ou y et non à cause
de toi, il y a de fortes chances que tu ais à faire à des croyances limitantes.
Note importante sur la responsabilité : Il faut savoir que vous êtes responsable de ce qui vous
arrive dans la vie. Même quand vous n’en êtes pas la cause directe, vous êtes responsable. Ça ne
sert à rien de blâmer les autres. C’est à vous d’assumer et de faire en sorte que ça change.
Si quelque chose vous arrive par la faute d’une autre personne, c’est parce que vous avez une
part de contribution dedans. Peu importe ce que c’est, c’est parce que, soit, vous avez pris une
décision que vous ne devriez pas prendre, soit parce que vous n’avez pas pris une décision que
vous auriez dû prendre. Vous devez le faire maintenant et arrêter de blâmer les autres car ça ne
servira à rien.

Accepter sa réalité actuelle


La première chose à faire lorsque vous identifiez chez vous des croyances qui vous empêchent
de réussir c’est d’accepter le fait que vous les avez. Ne le niez pas, ne vous énervez pas, ne vous
jugez pas et ne vous justifiez pas. Acceptez toutes vos croyances comme si on vous donnait un
cadeau que vous aimez. Pour l’instant, c’est ça votre réalité et dites-vous que c’est ok.
Sinon vous risquez de continuer soit à les bloquer dans votre cerveau, soit, à réagir d’une façon
qui ne vous aidera pas à changer.
Si vous pouvez, parlez-en avec un ami ou quelqu’un en qui vous avez confiance. Prenez la liste
de vos croyances et montrez-le-lui en lui expliquant comment vous avez su que vous les aviez.
Le simple fait d’accepter, de reconnaitre qu’on a une croyance qui nous limite parfois suffit pour
déclencher son élimination. Et ne pas le faire est comme essayer de lancer quelque chose avec
sa main avant de l’avoir mis sur sa main.
J’ai récemment eu à coacher un ami que je n’avais pas vu depuis longtemps. Il m’a dit que son
problème était qu’il fait énormément d’efforts pour réussir mais à chaque fois qu’il croit que
désormais c’est fini la merde, qu’il a complètement franchi le cap, retour à la case de départ.
Il ne comprenait pas pourquoi des gens qui font moins d’effort que lui dans le travail arrive à
obtenir plus de résultat que lui. Et bien sûre, le gars est un gros bosseur. Je l’ai proposé une
séance de coaching d’un mois pour mieux comprendre son problème.
Mais en moins de deux semaines, après être sorti avec lui (juste en tant qu’ami, pour s’amuser)
2 à 3 fois, j’ai compris que son problème n’est pas un problème de business mais un problème
personnel.
Non seulement il avait énormément de croyances limitantes mais aussi et surtout il avait du mal
à assumer cela. Il ne pouvait s’en rendre compte que lorsque je le surprends en plein action.
Mais dès qu’il a commencé à l’accepter, les choses ont changé. Il a pu identifier beaucoup de
ces croyances limitantes et à les détruire.

Déclencher la destruction de ses croyances limitantes


Après avoir identifié vos croyances limitantes (arguments, justification, excuses et raisons de ne
pas réussir ou agir) et accepté le fait qu’elles ont en grande partie créé votre situation actuelle,
vous devez les détruire. Ou du moins, provoquer leur destruction automatique. Parce que c’est
extrêmement difficile de se débarrasser directement d’une idée à laquelle on a cru durant toute
notre vie.
Le plus souvent quand je coach une personne et que je lui dis qu’il peut entreprendre en partant
de zéro, il a du mal à croire à cette idée. Parce que depuis toujours il croit que ceci est
impossible.
Parfois les gens réagissent avec beaucoup de négativité, de surprise ou de malaise lorsque vous
les dites quelque chose de contraire à ce qu’ils croient.
C’est pourquoi, au lieu d’attaquer directement une croyance, il faut plutôt semer le doute en elle
en vérifiant sa validité, la mettre à l’épreuve avec la réalité objective du terrain.
Une fois que le doute est semé, on commence à perdre la confiance qu’on avait envers la
croyance. Ensuite, il suffira de la modifier ou d’en adopter une autre qui nous aide à accomplir
notre objectif.
Pour cela voici trois questions que vous devez vous posez. Prenez la liste de vos croyances (ou
ceux qu’on a vu plus haut) et demandez-vous :
Question 1 : Comment suis-je arrivé à croire à cette idée ?
Par exemple, comment suis-je arrivé à croire que je ne peux pas réussir dans l’entrepreneuriat si
je n’ai pas un budget de départ ?
La réponse vous orientera vers l’origine de la croyance. Vous vous rendez compte par exemple
que ce sont les structures de la société (Écoles, parents, experts, les rumeurs des gens) qui vous
ont donné cette idée. Et le plus souvent, par des gens qui n’ont aucun succès.
Et dans des cas très rares, ce sera à cause d’une expérience que tu as subie ou vu quelqu’un
subir ? Une ou deux fois.
Le plus important ce que ce n’est pas quelque chose que tu as compris ou que ces gens ont
compris après une étude, une analyse approfondie. Ni quelque chose qui a été vécu plusieurs
fois par suffisamment de gens pour être généralisé. Il suffit de te demander depuis quand tu
crois à cette idée pour identifier son origine.
Question 2 : Est-ce que tu penses que c’est le cas pour tout le monde, partout et tout le temps
?
Crois-tu par exemple que dans ce monde, tout ceux qui ont réussis avaient un budget de départ ?
Est-ce que tous les hommes qui ont vécu sur terre, dans le passé, qui vivent actuellement (et qui
vivront dans le futur) ont eu (ou devront) avoir un budget de départ ? D’ailleurs c’est quoi un
budget de départ ? 100, 200 milles, 1, 2 millions ?
Est-ce que tu crois que ça a toujours été le cas et sera le cas pour toujours ? Y a-t-il quelque
chose qui est valide partout, pour tout le monde et tout le temps dans cette vie ?
La réponse est souvent un grand ‘’NON’’.
Donc ton excuse n’est pas toujours valide n’est-ce pas ? Enfaite c’est même un cas extrêmement
rare n’est-ce pas ?
Parce que la plupart des gens partent de zéro. De zéro, ils vont à 1, puis 2 puis 5, 10 jusqu’à 1, 5,
100 millions.
Tu as surement vu dans ton entourage des exemples de gens qui sont partie de rien n’est-ce pas ?
Alors ?
Question 3 : Qu’est ce qui va arriver à ton succès si tu continu comme ça toute ta vie ?
Si tu continu de croire à ce genre d’idées limitantes, qu’est ce qui va se passer ? Et bien tu
risques de ne jamais agir, d’attendre un gros budget de départ, de toujours trouver des excuses et
donc de ne jamais changer. Tu vas continuer à vivre la même merde que tu vis depuis toujours.
La meilleure solution pour toi donc, c’est d’adopter des croyances différentes de ceux que tu as.
Une fois que tu te poses ce genre de question sur tes croyances limitantes, tu te rends compte
que, soit elles sont complétement fausses et stupides, soit elles ont des failles. Rarement elles
sont vraies. Tu commences ainsi à douter d’eux. Peu de temps après, elles commencent à perdre
leur emprise sur toi.

Adopter des croyances constructives


La dernière étape c’est d’adopter les croyances de gens qui obtiennent le genre de résultat que
vous rêvez d’avoir.
Il y a plusieurs techniques que vous pouvez utiliser pour changer vos croyances. Mais
personnellement je préfère simplifier les choses. J’aime commencer par écrire les croyances que
je veux adopter sur un papier. Ou transformer mes croyances limitantes en croyances
constructives.
J’aime m’entourer et poser des questions aux entrepreneurs qui ont ce que je veux avoir afin de
savoir ce qu’il y a dans leurs têtes. Ce qu’ils croient. Leurs convictions. Copier leurs
comportements.
Si je ne peux pas être directement en contact avec eux, les poser la question, j’essaie de trouver
des livres qu’ils ont écrit ou leurs biographies.
Ou tout simplement m’assoir et me poser la question : Que dois-je croire pour accomplir tel ou
tel objectif ? Pour qu’une chose particulière soit possible pour moi, qu’est-ce que je dois me dire
dans ma tête et dans mon cœur ? Et j’écris mes réponses.
Pour vous aider voici une liste de croyances que j’ai essayé d’utiliser ces dernières années pour
avoir plus de succès dans ce domaine. Mais aussi des croyances que j’ai entendues çà et là
auprès de gens qui ont du succès dans ce domaine. Je les ai formulés en affirmations pour vous
faciliter la tâche à l’implantation.

Exemples de croyances constructives sur la réussite


Je m’aime avec toutes mes failles, tous mes défauts, toutes les erreurs que j’ai commis dans le
passé. Je me respecte. Je crois entièrement en moi, je crois en mes habilités, en mes capacités,
en mes talents, en mon instinct et en mes pensées. J'ai confiance en moi.
Je suis conscient de mes points faibles, de mes échecs, du fait que je ne suis pas parfais mais je
m’accepte tel que je suis tout en étant ouvert au changement.
Je crois au changement. Je crois que rien n’est immuable dans la vie. Tout change, tout évolue
et se transforme dans cette vie et je vais continuer de travailler sur moi et d’évoluer chaque jour
qui passe en me fixant des objectifs, en me lançant des défis.

Je sais qu’on ne change qu’en sortant de sa zone de confort. C’est pourquoi je vais pousser mes
limites et aller au-delà de ma zone de confort chaque jour qui passe.
Je suis né avec le potentiel nécessaire pour être une personne de valeur au même titre que
chaque être humain sur terre. Et je ferais tout ce qui est possible pour devenir le meilleur de
moi : une meilleure personne, meilleure avec les gens, avec les femmes, avec les hommes. Être
quelqu’un de grand, quelqu’un d’excellent.
Je suis une bonne personne et je rends les gens heureux. Mon aura est toujours positive et je
suis quelqu’un d’optimiste, intelligent à ma façon, compétant dans mon domaine, aimable,
ambitieux et reconnaissant.

Je suis plein de surprise et les gens ne s’ennuient jamais avec moi. Je suis la fête, ma vie est
géniale et impressionnante. Toujours plein d’amour. Je suis amusant et je ne me prends pas trop
au sérieux. Je suis une personne avec qui il est toujours cool d’être avec.

L’échec n’existe pas chez moi. Il n’y a que des leçons car si ça ne marche pas, j’apprends
quelque chose de nouveau. Et je suis toujours persévérant.
Personne n’est parfais dans ce monde. Chacun a ses problèmes, ses soucis, ses moments de
complexe.
La réalité universelle n’existe pas. La seule qui existe c’est celle que je construis pour moi et
j’assume la responsabilité de tout ce qui m’arrive. Ce qui me permet de contrôler ma réalité.
Ce que pensent les autres ne regarde qu’eux. Je ne me soucie pas de ce qu’ils pensent de moi. Je
suis le seul maitre de ma vie. Je sais ce qui est meilleure pour moi.
Je mérite le bonheur et la joie et je me donne toujours la permission de les avoir.
J’accepte toutes les émotions qui se déclenchent en moi et je suis en l'aise avec elles, je garde
toujours mon calme et laisse la vie suivre son flow.
Il n’y a rien de mal à dire ce qu’on pense et je dis toujours aux gens ce que j’ai envie de dire
sans les vexer.
C’est tout à fait normal et même génial de rencontrer et communiquer avec des inconnus,
hommes ou femmes. Tout le monde aime cela. J’adore interagir avec les gens, surtout mes
clients.
J’aime écouter les besoins de mes clients, les proposer mes produits et services et grâce à moi,
ils deviennent plus heureux et satisfaits. Raisons pour laquelle j’adore vendre.
Si c’est possible pour une autre personne, c’est probablement possible pour moi aussi.
Pour avoir quelque chose tu dois aller le chercher ou demander. Quand je veux quelque chose,
je pars la chercher.
Peut-être que seul Dieu est responsable de la réussite de quelqu'un et que le destin est déjà
tracé ou peut-être pas. Je n’en sais rien mais je vais toujours agir pour réaliser mes rêves.
Je ne compte pas sur la chance car je n’ai aucun moyen de savoir si je suis chanceux ou pas. Je
compte sur mes efforts et je me prépare. Tout en me considérant comme une personne
chanceuse.
Les diplômes ne sont pas obligatoires pour la réussite financière ou le bonheur car les hommes
les plus riches et heureux sont rarement des diplômés. D’ailleurs les plus grands diplômés ne
font même pas partie de ce qu’on appelle ‘’la classe des riches’’ mais de la classe moyenne.
La plupart des gens qui ont réussi financièrement n’avaient pas de parents riches ou des
budgets de départ.
Que le gouvernement crée ou pas des emplois, on ne gagnera qu’en fonction de nos
compétences, efforts, croyances constructives…c’est pourquoi je travaille sur chacun de ces
domaines.
Que le monde soit en crise ou pas, entreprendre c’est trouver des solutions aux crises ou
améliorer et rendre le monde meilleur. Les crises sont donc des moments de défis à relever pour
moi.
L’âge ou le sexe : Peu importe mon âge ou mon sexe, il y a des jeunes qui ont réussi et il y a des
femmes qui ont réussi.
Ce n’est seulement l’argent qui appelle l’argent. Les bonnes idées, le travail intelligent, la
création de valeur pour les autres, la persévérance, la positivité, l’optimisme sont autant de
qualités qui peuvent appeler l’argent et qui sont à ma disposition.
C'est extrêmement facile de gagner de l'argent si tu sais comment identifier les besoins des gens
et d’apporter une solution pour eux.
L'argent est une source de liberté. Il ne nous rend pas forcement heureux mais il nous donne le
temps, la liberté d’aller faire ce qui nous rend heureux.
Les gens riches, même s’ils ne sont pas tous bons, ils créent des emplois pour les gens, paient
des taxes, construisent et font rouler l’économie. Bénis soient-il.
Même si je n'ai pas les compétences et les ressources nécessaires pour réussir, ça ne me dérange
pas de commencer. Du moment que je puisse apprendre avec l’expérience.
Si je réussi, je pourrais aider mes proches et ça, ça va encore plus nous rapprocher.
Il m’arrive d’être faible et paresseux mais aussi d’être fort et courageux.

Voilà, à vous de choisir ce que vous voulez dans cette liste ou d’en écrire d’autres en vous
inspirant d’elle. Évitez seulement des affirmations exagérées ou négatives. Après avoir
complété votre liste de croyances à adopter, utilisez ces deux techniques ci-dessous pour les
implanter dans votre cerveau.
Technique 1 : L’autosuggestion
Le médecin, Emile Coué, un grand psychothérapeute a inventé une méthode pour soigner les
malades, appelée l’autosuggestion ou auto affirmation. La technique consistait simplement à
dire au malade que sa santé s’améliorait chaque jour de mieux en mieux. Et bizarrement ça a
marché avec beaucoup de patients. On les faisait répéter de simples phrases comme : de jour en
jour je vais de mieux en mieux.
Plus tard cette méthode a été utilisée pour améliorer l’estime de soi des gens, ce qui permettait
de donner plus de confiance en soi à la personne. Les gens pouvaient eux même se répéter des
paroles motivantes et positives et ces paroles s’implantaient dans le cerveau de la personne qui
le répète jusqu’à ce qu’il y croie.
Et une fois que la croyance devient solide dans le cerveau, le comportement de la personne
change et ses résultats changent. Dès que la personne croit à ce qu’il se dit, ça devient une
réalité dans sa vie. Nous pouvons donc utiliser ça pour accélérer notre réussite avec les femmes.
Même si ça peut paraitre bizarre pour vous au début, essayez le car c’est comme ça que le
cerveau fonctionne. Rappelez-vous de comment vos croyances se sont formées. Le plus souvent
on vous a juste fait entendre une idée plusieurs fois et vous y avez cru. Ici aussi, c’est pareil.

Une bonne chose que j’aime faire c’est d’enregistrer ma voix en train de lire avec passion, mes
croyances constructives, ainsi que des objectifs que je veux atteindre dans mon téléphone et
d’écouter le son le matin quand je me lève et le soir avant de me coucher.
Parfois aussi je m’assoie et je les réécris dans mon journal. La combinaison de l’écriture, de la
lecture et du son est très puissante et ça me permet de changer, redéfinir ou clarifier les idées un
peu plus chaque jour.
Technique 2 : La visualisation
Une chose importante à savoir sur notre cerveau ce qu’il ne fait pas la différence entre les
évènements vécus de façon réelle et ceux imaginés. On peut utiliser ça à notre avantage pour
bien implanter une croyance dans le cerveau grâce à la technique de la visualisation.
La visualisation est tout simplement une imagination proactive. Au lieu de laisser toujours le
cerveau en mode automatique, on prend son contrôle de temps en temps pour imaginer quelque
chose qu’on veut avoir ou être.
Plusieurs études scientifiques ont démontré l’efficacité de la visualisation. La plus populaire
c’est celle où on a demandé aux joueurs de deux équipes de se préparer pour un match qu’ils
vont bientôt jouer.
On a demandé à l’une des équipes de faire un entrainement sans visualisation du résultat du
match et l’autre de faire juste de la visualisation sans entrainement.
Tout ce que la deuxième équipe avais à faire c’est de fermer les yeux chaque jour pendant
plusieurs munîtes en train de se voir jouer, de gagner le match et savourer sa victoire.

Et effectivement cette équipe étaient non seulement plus efficace le jour j mais elle a aussi
gagné le match. Bizarre n’est-ce pas ?
Rien de magique. Lorsque nous imaginons quelque chose de façon intense, avec la production
de beaucoup d’émotions, le cerveau verra ces images comme étant réels. Puis de la motivation
(le fait d’imaginer quelque chose de positive va produire des émotions positives en nous,
augmentant ainsi notre motivation) et en fin des actions vont en découler.
Mais aussi nous émettons en même temps une fréquence positive qui va attirer des choses
positives envers nous. Ce qui va produire les résultats positives.
Comme le dit une célèbre citation de ‘’Tout ce que l’esprit peut imaginer, l’individu peut le
concevoir’’ et ‘’Quand on visualise, on matérialise’’.
Utilisons ça alors. C’est quelque chose de vraiment puissant que j’ai testé récemment. Lorsque
tu t’assois et que tu crées des images, un film de comment tu espères les choses vont bien se
dérouler, en te voyant dans l’image, heureux, souriant, réussir, ça va te donner beaucoup de
courage, de motivation pour continuer de persévérer dans ton combat.
Je l’utilise même lorsque je suis sur le point d’appeler un client. Au lieu d’être négatif et
d’imaginer qu’il va me rejeter, je m’imagine en train de le parler avec confiance, de rire avec
lui, de le convaincre et de le faire acheter. Et le plus souvent, ça se passe comme ça.
J’aime mélanger la technique de visualisation avec celle de l’autosuggestion. J’écris tous mes
rêves, et croyances sur un papier, j’enregistre dans mon phone et chaque matin quand je me lève
et le soir avant de me coucher, je me détends (2 minutes de respiration consciente) puis j’écoute
la bande en imaginant ce que je dis.
Exercice :
1- Faites la liste de toutes les croyances que vous avez actuellement sur votre réussite avec
l’entreprenariat
2-Identifiez et détruisez celle qui risquent de vous bloquer (en vous referrant sur ce que vous
avez appris dans ce chapitre
3-Remplassez les par des croyances constructives

Chapitre 2 : Attitude d’un entrepreneur à succès


Comme je l’avais dit dans le chapitre d’introduction, le premier élément qui constitue un
business rentable, c’est l’entrepreneur. Plus précisément, sa mentalité et son attitude. Dans le
dernier chapitre nous avons vu la mentalité d’un entrepreneur à succès. Aujourd’hui, nous allons
voir l’attitude.
L’attitude peut avoir plusieurs définitions mais ici nous parlons tout simplement du
comportement général de l’entrepreneur vis-à-vis de son business et de sa réussite. Les
habitudes qu’il doit développer. Et plus précisément, la mission qui le guide tous les jours, ses
objectifs long termes et court-termes et sa productivité dans ce domaine.
Après avoir changé votre mentalité de perdant en mentalité de gagnant, vous devez aussi
adopter une attitude de gagnant. Voyons comment le faire.

1- Connaitre sa mission dans le monde


Ta mission c’est la raison pour laquelle tu te lèves le matin, travailles dure, échoues et
recommences. C’est ce qui donne du sens à ta vie. Le but principal de ta vie. Pas le sens de la
vie mais de ta vie à toi. Son moteur. Ta principale source de motivation.
Il ne s’agit pas non plus de tes objectifs car tes objectifs peuvent changer plusieurs fois dans ta
vie mais ta mission reste la même.
Trouver sa mission dans la vie est l’une des choses les plus importantes qu’une personne puisse
faire dans sa vie. C’est l’un des outils les plus motivant et important pour la réussite d’un
entrepreneur. Bien que ça soit facile à faire, malheureusement peu de gens s’assoit pour
vraiment y penser. Par conséquent, ils se privent d’une des clés de la réussite et du bonheur d’un
entrepreneur.
Lorsque les obstacles seront énormes et difficile à contourner, c’est votre vision qui va vous
donner la motivation nécessaire pour continuer à vous battre.
Et c’est surtout votre mission qui va vous guider sur les objectifs que vous devez vous fixer et
les choses auxquelles vous devez accorder de l’importance.
Personnellement, ma mission c’est de : ‘’Combiner la science du comportement humain et la
technologie pour créer des outils d’apprentissage sur la réussite dans certains domaines clés de
l’être humain. Et utiliser cela pour aider au moins 10.000.000 de personnes à réussir.
Principalement dans 2 domaines : Les relations amoureuses et le business’’.
Exemple : Le train et les voitures
Pour comprendre le sens d’une mission, prenez l’exemple sur les trains et les voitures. Un train,
ressemble à une mission (ou quelqu’un qui a une mission). Elle a une destination unique, précise
et elle se dirige vers cette destination, peu ce qui se passe. Peu importe par où elle passe, peu
importe qui monte ou descend, elle ne va pas changer sa destination déjà indiqué.
Tandis qu’une voiture, ça peut aller à gauche, aller à droite, au nord, au sud, retourner au point
de départ, changer de destination en fonction du chauffeur ou des passagers. Donc rien n’est
vraiment sur.
Un entrepreneur à succès doit être comme un train par rapport à sa mission. Il doit découvrir (ou
décider) pourquoi il est ici, sur cette terre et se diriger vers cela.
Certains le découvrent naturellement, très tôt, d’autres le cherchent et d’autres ne cherchent
jamais. D’autres aussi se basent sur leurs religions, leurs patries, origines…et prennent une
mission conforme à elles. Je ne le conseille pas. C’est toujours mieux de trouver tout seul votre
mission. Mais c’est mieux que rien. Voyons comment le faire.
Il y a plusieurs façons de trouver votre mission dans la vie. Comme je viens de le dire, vous
pouvez le découvrir comme ça naturellement, vous pouvez vous baser sur votre religion, votre
pays…ou juste vous assoir et méditer jusqu’à la trouver. Imaginez juste un monde meilleur pour
vous et les autres, crée par vous (avec vos talents, capacités et actions).
Mais pour vous faciliter la tâche, je vais partager cet exercice simple que j’ai appris d’un grand
consultant américain.
Exercice : Trouver sa mission
Dessinez un tableau de 4 cases horizontales qui vont avoir chacun une liste verticale de 5 cases.
Horizontalement, écrivez ces 4 phrases par ordre : Veux faire , Devrais faire , Peux faire ,
Adore faire .
Verticalement, sous chaque phrase, écrivez une liste de 5 choses correspondantes.
Vous aurez ainsi un tableau avec :

5 choses que vous voulez faire


5 choses que vous devriez faire
5 choses que vous pouvez faire
5 choses que vous adorez (aimez) faire
Veux faire Devrais faire Peux faire Adore faire
1
2
3
4
5 (ex : enseigner) Oui (ou non) Non (ou oui) Non (ou oui)
Ensuite, choisissez n’importe quelle case parmi les 4 horizontales (Veux faire , Devrais faire ,
Peux faire , Adore faire ) et écrivez 5 choses dedans. Vous pouvez écrire plus de 5 mais 5
suffit.
Enfin, allez dans les autres cases, qui se trouvent sur la même ligne que le mot que vous venez
d’écrire, pour écrire ‘’oui’’ si la chose correspond à cette case et ‘’non’’ si elle ne correspond
pas.
Il se peut qu’une des choses que vous avez écrits corresponde à toutes les autres cases. Dans ce
cas vous aurez : ‘’Une chose que vous voulez faire , qui vient du plus profond de vous et vous
dit que vous devriez le faire , pour laquelle vous avez un talent naturel (peux faire) et pour
laquelle vous vous sentez passionné par (adore faire). Et lorsque quelque chose rempli ces 4
critères, ça suffit comme mission.
Si elle remplit 3 critères c’est aussi acceptable. Mais moins de 3 critères, ça risque d’être
compliqué pour vous.
Et si vous avez plusieurs choses qui remplisse tous les critères, comme vous ne pouvez pas avoir
plusieurs missions à la fois, je vous conseille de choisir une seule dans cette liste. Celle qui
raisonne le plus dans votre être. Dont la réalisation vous donnera le plus de satisfaction.
Quelques règles importantes pour mieux choisir :
✓ Faites-en sorte que la mission ne dépende pas des résultats. Il vaut mieux choisir
quelque chose qui vous plait tellement que vous le feriez même si le résultat ne plaira
pas à beaucoup de gens (comme vos proches). Quelque chose que vous pouvez faire
gratuitement. Même si vous ne réussissez pas. Du moment que vous allez adorer le
simple fait de le faire, l’expérience.
✓ Ça doit de préférence ne pas dépendre d’une seule ou un petit groupe de personnes.
Choisir quelque chose qui dépend d’une personne, ou un petit groupe de personne est
risqué car il se peut que vous ne le fassiez pas pour vous avant tout et il se peut que ces
gens disparaissent, meurent, vous quittent ou bien se déplace. Donc faites-en sorte que
ça ne dépende pas d’un petit groupe. Un grand groupe comme : aider les enfants pauvres
d’Afrique à avoir des écoles, c’est acceptable. Mais rendre ma femme ou mon époux
heureux, non.
✓ Faites-en sorte que ça soit de l’inspiration et non du désespoir (positivité et non
négativité). Il vaut mieux choisir l’état positif que vous voulez atteindre et non l’état
négatif que vous voulez fuir. Comme ‘’Aider 10 milles entrepreneurs à réussir’’ à la
place de ‘’aider 10 milles entrepreneurs à ne pas échouer, ou perdre’’.
✓ Long-terme et claire (Réfléchissez à ce qui vous a animé depuis l’enfance jusqu’à
maintenant et qui risque de continuer à vous animer).
Si nous prenons l’exemple de ma mission vous verrez qu’elle remplit tous les critères que j’ai
cité ici et que je passe ma vie à la suivre :
➢ La science du comportement humain : J’ai toujours été passionné par la psychologie et
les matières qui expliquent pourquoi les gens se comporte comme ils le font. Je lis des
dizaines de livre là-dessus et je garde toujours mes notes.
➢ La technologie : J’ai toujours été passionné (et talentueux) par les ordinateurs et ce
qu’on peut faire avec. J’apprends tout le temps comment les utiliser.
➢ Combiner : J’associe ce que j’apprends sur le comportement humain avec la
technologie.
➢ Pour créer des outils d’apprentissage sur la réussite : Créer des formations vidéo,
audios, pdf…Je maitrise et j’adore créer ces outils.
➢ Dans certains domaines clés de l’être humain. Principalement : Les relations
amoureuses (la drague pour homme) et le business, l’entrepreneuriat.
➢ Et utiliser cela pour aider au moins 10.000.000 de personnes à réussir, en
commençant par mes proches qui le voudront : ça ne dépend pas d’une seule personne
ou d’un petit groupe.
Faire ceci me plait tellement que je peux le faire indéfiniment sans me lâcher, même si ma
famille ne veut pas que je le fasse, même si c’est gratuit (du moment que j’ai d’autres activités
qui me nourrissent et payent mes factures).
Je peux changer mes objectifs chaque mois ou année mais tout ce que je fais vise
l’accomplissement de cette mission. C’est ce qui me motive à me lever chaque matin.
Alors allez-y, trouvez la vôtre.
Quelques exemples de mission :
✓ Être une source de motivation “Inspirer et motive les gens à realizer leurs rêves.
✓ Être un expert : Avoir une compréhension totale et profonde d’un domaine particulier
et le partager avec les autres.
✓ Sentiment : Cultiver de la joie, de la fierté, l’art d’avoir de la gratitude (ou autres
émotions) et la propager aux autres.

2) Définir tes Objectifs


‘’Le changement, contrairement à la stagnation, demande du mouvement. Le déplacement d’un
point vers un autre. Mais le bon changement demande une destination précise au risque de
ressembler à la stagnation en tourant en rond ou en revenant au point de départ. Pire, l’arrivé à
une destination indésirée !’’
Ousmane Obane Bah
Si tu ne sais pas ce que tu veux, si tu ne choisis pas les rêves que tu veux réaliser, il te sera très
difficile d’aboutir à un bon résultat dans la vie. Imagine une personne qui monte dans une
voiture et qui ne sais pas où aller. Soit il va passer la journée à tourner en rond, soit il va rester à
la même place.
Pour avoir quelque chose il faut avant tout décider quelle sera cette chose. Il faut définir son
objectif. C’est quelque chose d’élémentaire mais la plupart de gens ne font pas. Ne soyez pas
comme eux.
Mais pour éviter les erreurs d’une bonne définition des objectifs voici quelques points à prendre
en compte.

Soyez déraisonnable et visez grand


Eh oui, c'est un peu fort ça hein ? Mais je vous dis la vérité, les gens qui réussissent sont souvent
des gens qui ont étés déraisonnables. Ils ont visé haut. Tellement haut qu’ils ont étés qualifié de
déraisonnables des fois. Dans leurs têtes ils ne voyaient que l’objectif. Pas les obstacles.
Comme le disait le grand auteur Anthony Robbins ‘’la plupart des gens raisonnables, ne
peuvent comprendre que le pourquoi c'est impossible, et ils vont vous donner de milliers
d'explications, de raisons, pour vous prouver que vous ne pouvez pas réaliser vos rêves’’.
Et comme ils le font souvent intelligemment, avec des exemples, en utilisant le raisonnement
cartésien, les gens les écoutent et enregistrent ce qu'ils disent. Ils vous découragent
complètement avec leurs idées. Ça devient des croyances dans vos cerveaux et vous n'agissez
jamais.
Mais si vous êtes déraisonnable, lorsque vous dites que vous voulez atteindre un objectif,
lorsque vous dites que vous aurez 100 milles dollars d'économie dans un ou deux ans, que vous
irez faire le tour du monde dans 2 mois, que vous perdrez 15 kilos en 1 mois et que les gens
raisonnables essayent de vous persuader que c'est impossible, vous allez dire, ‘’NON, je vais le
faire et vous verrez que c'est possible. Je vais agir en sorte que les choses se déroulent comme je
le veux et je vais obtenir ce que je veux’’.
Vous emploierez tous les moyens possibles pour atteindre votre objectif. Ils feront tout pour
vous décourager, ils ne pourront pas.

Si un président avait cru que le fils d'un pauvre ne peux pas être président, serait-il devenu
président ? Si tous les fils de pauvres, les handicapés ou autre personne qui ont réussi à réaliser
de grandes choses dans ce monde mais qui étaient considérés avant comme faibles, avaient
accepté la réalité de leur faiblesse et s'étaient arrêtés là, pensez-vous qu'ils en seraient là où ils
sont aujourd'hui ? Vous connaissez sûrement plusieurs histoires qui en sont la preuve.
Souvenez-vous d'une circonstance de votre vie où vous vouliez quelque chose et où vous l'avez
obtenue. Vous étiez convaincu de ce que vous vouliez et quand vous le vouliez. Pourtant, on
vous disait : "Tu es fou ; tu n'as pas assez d'argent, ni de temps, ni de relations..., ce n'est pas
pour toi ça, arrête de rêver ! "

Face à cela, vous avez réagi en pensant : "Je ne sais pas comment, mais j'y arriverai" et vous
êtes parvenu à vos fins. Vous ne vous êtes pas soucié du comment, mais sur le résultat final, et le
comment est apparu ensuite. Si vous pouvez trouver un tel exemple dans votre vie, racontez-le
en quelques phrases dans votre bloc note ou votre journal personnel.
Peu importe que ce ne soit pas un grand exploit. Ce qui compte, c'est de reconnaître que vous
avez su mettre en œuvre une stratégie pour atteindre vos fins et que vous pourrez appliquer cette
même stratégie gagnante pour d'autres projets, grands ou petits.

Les gens aiment sortir des idées qu'ils n'ont pas expérimentés pour empêcher les autres d'agir, ou
juste pour parler. Alors commencez à penser par vous-même, essayer les choses avant d'affirmer
que c'est impossible.
Et ce n'est pas parce que ça n'a jamais marché ou ça n'a pas marché pour quelqu'un que ça ne
marchera pas pour vous.
Choisissez ce que vous voulez et non ce que vous pensez être capable d’avoir
Souvent quand on est dans une situation difficile comme notre situation nous les africains (les
jeunes surtout), on a du mal à viser grand. On a du mal à se fixer de grands objectifs et de
s'engager à les réaliser.

On pense que ça ne sert à rien de se fixer de grands objectifs car, vu nos conditions actuelles, on
a n'a pas les moyens, les compétences, aucune ressource qui nous permettra de les réaliser. On
pense en termes de causes et conséquences. Si les causes ne sont pas réunies, les conséquences
sont impossibles. Donc vaut mieux se fixer des objectifs simples et faciles à réaliser. Faux !
Il y a une autre façon de voir les choses. La façon dont les champions pensent. Voyez-vous, la
vie n'est pas aussi simple que ça. Les choses ne fonctionnent pas seulement en termes de ''telle
cause produit telle conséquence''.
Parfois c'est plutôt l’inverse : ‘’les conséquences qui créent leurs propres causes''.
Oui je sais que c'est un peu bizarre cette idée mais si vous commencez à penser de cette façon,
vous allez vous étonner de vos résultats.

Lorsque vous arrêtez de regarder votre situation actuelle, (les causes) lorsque vous oubliez tout
ça et que vous vous fixez de grands objectifs (encore une fois, sans tenir compte de votre
situation actuelle) et bien, toutes les ressources nécessaires pour l'accomplissement de ces
objectifs vont apparaitre sur le chemin. Votre situation actuelle va changer et se réorganiser pour
vous amener à la destination que vous voulez. Ces grands objectifs (du future) vont eux même
attirer les éléments qui causeront leur future manifestation. Dans votre vie présente !
Exemple : Avez-vous déjà été brusquement confronté à une situation d'urgence où il vous fallait
de l'argent tout de suite ou alors la situation risquait de devenir pire ou alors vous alliez rater une
grande opportunité dans votre vie ? Et là, soit, vous trouviez l'argent soit vous vous prépariez à
vivre une expérience pénible ?
Les gens qui traversent ce genre de situations arrivent souvent à s'en sortir même si au début, ils
n'ont aucune idée (cause) de comment trouver une solution (conséquence). La situation est
tellement urgente et ils ont tellement peur de ce qui va arriver que leur cerveau trouve
immédiatement la solution.
De même, si je vous disais d'accomplir une tache possible mais difficile. Il se peut que vous me
répondiez non. Mais si je vous promets une énorme récompense vous allez faire de votre mieux.

C'est comme ça que l'idée que je vous présente ici marche. Dès que vous vous fixez fermement
un objectif (motivant) les ressources nécessaires à son accomplissement vont apparaitre petit à
petit sur le chemin. Vous allez voir des choses qui étaient là depuis longtemps mais qui étaient
comme invisibles pour vous. Il suffit de faire votre part du boulot en vous fixant l’objectif.
Alors, allez-y, visez haut !
Passez de ‘’rêves flous’’ à ‘’objectifs claires’’
La première chose à faire d'abord c'est de faire de vos rêves, des objectifs. Qu'est-ce que je veux
dire par là ? Cela veut dire, arrêter de rêver seulement et d'en faire des objectifs à atteindre.

Voyez-vous, nous avons toute sorte de rêves dans nos têtes et nous ne pouvons pas nous
concentrer en même temps sur tous ces rêves. Trop nombreux et trop désordonnés. Il y a ceux
que nous voulons vraiment, ceux qu'on croit être les meilleurs, ceux qu'on nous a fait croire être
les bons pour nous...
Il faut filtrer vos idées pour mettre de l'ordre dans ce que vous voulez réellement, car vouloir
tout posséder aussi c'est ne rien avoir.
Lorsque vous savez quels sont les rêves que vous voulez le plus réaliser dans votre vie, vos
priorités dans la situation actuelle et que vous vous fixez comme objectif de réaliser ces rêves,
alors là, vous donnez une direction à vos pensées qui détermineront vos actions futures.

Vous devez définir vos objectifs de façon claire, positive et précise


En entendant parler d'objectif, certaines personnes avec qui je parle souvent, pensent que cela
n'a rien à voir avec leur vie quotidienne. Ils ont l'impression que c'est un mot pour
commerciaux, chefs d'entreprises ou gouvernement, qui ont besoin de mesurer leurs progrès.
Pourtant, il est nécessaire d'avoir des objectifs dans la vie, quel que soit le résultat que l'on veut
atteindre.

Pour beaucoup, les seuls objectifs qu’ils n’aient jamais eus sont les "bonnes résolutions de fin
d'année". Ce que l'on souhaite pour soi-même, à l'occasion du nouvel an, est du genre :
"Que l'année soit bonne ! "Que ma situation s'améliore", "que ce soit une année sans accident",
"que ma santé soit bonne", "que mon salaire augmente", "que les ventes s'améliorent",
"qu'apparaisse l'homme - ou la femme de ma vie".
Ce n'est pas de cela qu'il s’agit ici. Il s’agit d'objectifs que vous décidez d'obtenir par vos
propres actions, les choses que vous voulez, pas les choses qui vous arrivaient jusque-là par
hasard, indépendamment de votre volonté, pas ce que vous croyez que vous devriez peut-être
vouloir. Ou ce que les autres croient que vous devriez vouloir.

Ce qui compte ici c'est, au fond de vous-même, ce que vous attendez de la vie, vos propres
rêves. Ceux pour lesquels vous êtes prêt à vous battre, même si vous n'êtes pas convaincu que
c'est possible de les avoir.

Mais le problème ce que la plupart des gens ne savent pas exactement ce qu'ils veulent dans leur
vie. Parce qu’il ne suffit pas d'avoir des rêves comme les enfants de façon désordonné et
imprécise ou négative. Et c'est souvent ce que font les gens.
Essayez de demander à quelqu'un à coté de vous ce qu'il veut vraiment dans sa vie actuellement,
et voyez ce qu'il vous dira : c'est soit, qu'il ne le sait pas vraiment, soit il est trop vague dans ses
paroles, soit il vous fera la liste des choses qu'il ne veut pas ou qu'il ne veut plus avoir dans sa
vie. Des choses dont il en a marre. Il ne vous dira pas je veux gagner plus d'argent, telle somme
par mois, mais plutôt, qu'il ne veut plus galérer ou s’endetter.

Les gens concentrent toute leur attention aux choses qu'ils ne veulent plus : je ne veux plus avoir
de mauvaises notes à l'école, j'en ai marre de ne pas trouver un emploi, je suis fatigué de mener
cette vie de misère, les filles ne m’aiment pas, ma femme fait de moi son esclave, les gens sont
trop méchants et stupides….
Et ce qui se passe dans ce genre de situation ce que, lorsque vous-vous concentrez sur quelque
chose, vous l'obtenez forcement. Que ce soit une bonne ou une mauvaise chose, c'est votre
problème pas celui de votre cerveau.
Si vous passez votre temps à parler de votre galère, de votre vie misérable, de vos problèmes,
vous allez dans des lieux misérables, et que vous passez tout votre temps avec des gens qui
parlent et pensent négativement, vous n'allez pas avancer, soyez en sure.

Vous devez savoir que votre cerveau qui est la force créatrice de votre réalité, ne fait pas la
différence entre le bon et le mauvais pour vous. C'est à dire qu'il ne va agir qu'en fonction de
ceux sur quoi vous êtes concentré, ce qu'il entend de vous. Les messages que vous le donnez.
Il n’interprète pas et ne choisit pas ce qui sera avantageux pour vous. Si vous lui répétez tout le
temps : ‘’je ne veux plus un mauvais résultat’’ , il n'entend que les mots clés de votre phrase :
avoir, mauvais résultat, et si vous le dites tout le temps : je veux que mes problèmes d'argent et
de femmes cessent, il entend, problèmes d’argent et problèmes de femmes .

Par contre si vous dites : je veux avoir ce bon résultat ou je veux trouver des moyens de payer,
ou d'avoir de l'argent, des femmes, alors il entendra bon résultat, argent et femme et vous
conditionnera à agir de sorte que vous obtenez ces choses-là.
Comme le dis l’auteur Bob Proctor, ‘’si vous ne vous souciez que de vos dettes, peu importe si
c'est pour y entrer ou y sortir votre cerveau vous mènera vers plus de dettes’’.

Comprenez très bien cela car il ne s'agit pas d'un jeu de mots ou d'une blague. Ce sont des
choses scientifiquement prouvées par les psychologues. C'est comme lorsque vous partez au
cinéma pour regarder un film : vous ne retenez pas toutes les paroles et les actes du film mais
vous retenez les plus importantes ainsi que leur enchaînement. Vous pouvez ainsi raconter à
quelqu'un le film d'une manière qui le permet de comprendre l'essentiel du film.

C'est comme ça que le cerveau fonctionne. Juste les mots que vous utilisez peuvent vous
changer la vie. Le cerveau est comme un ordinateur qui fait des recherches et il vous recherche
(dans l’univers) exactement les mots clés que vous tapez en éliminant tout le reste. Sauf que lui
ne connais pas les négations, et les petits mots qui relient votre phrase. Seuls les mots clés
l’intéressent.
C'est pour cela que le simple fait de changer votre façon d'interpréter votre vie en utilisant les
mots qu'utilisent ceux qui réussissent, des mots positifs et motivants peuvent vous apporter
d'excellents résultats.
Ecrire ses objectifs
Le fait d’écrire un objectif le rends plus concret que si vous le laissez dans vos pensées. Non
seulement vous n’allez pas l’oublier mais vous pourrez le lire, le revoir, le réécrire et pouvoir
toujours le voir.
Exercice d’entrainement sur les objectifs : Prends un papier (un bloc note de préférence), va
dans un endroit calme que tu adores si possible et projette-toi à 10 ans dans le futur. Ensuite
écris quelques objectifs dont tu voudrais atteindre.

Ecris au moins 3 grandes réalisations qui vont changer ta vie et te rendre fier de toi. Surtout à
propos de la réussite de ton business.
Par exemple : Avoir un chiffre d’affaire de 1 million de dollars. Avoir la maison de tes rêves
(décris la maison). Être un expert dans ton domaine. Être marié avec 2 enfants…

Ensuite revient à 5 ans et faite la même chose. Ecris les mêmes objectifs en partie réalisé. Par
exemple pour les 1 million de dollars tu peux dire : avoir 300 ou 400 milles dollars de chiffre
d’affaire.
Ensuite fait la même chose pour 2 ans, puis un an, 6 mois et 3 mois !
Une chose importante à ne jamais oublier lorsque tu parles de ce que tu veux réaliser, c’est
d’être claire autant que possible. Dire exactement ce que tu veux, combien (mesurable) quand
(le temps) où (le lieu) avec qui. Parce que plus c’est clair, plus notre cerveau peut trouver des
solutions et plus nous sommes motivés.
Pour vous inspirer, voici un exemple de mes objectifs que j’avais écrit il y a quelques années et
sur lesquels je travaille. J’ai réalisé certains d’entre eux et je pense pouvoir réaliser les autres.
Domaine physique (Santé et bien-être) :
➢ Créer l’habitude de faire 30 minutes d’exercice physique chaque matin
➢ Perdre 15 kilos et avoir des abdos sexy dans les 3 mois à venir
➢ Créer l’habitude de manger végétarien à 80% d’ici 3 mois
Domaine émotionnel (amour et amitié) :
➢ Maitriser l’art de la séduction, oser aborder et draguer n’importe quelle fille qui me
plait, qu’elle l’accepte ou pas. D’ici 2 ans. (Note : je suis même devenu coach de drague
lol)
➢ Trouver mon partenaire de rêve et me marier d’ici 5 ans
➢ Avoir 5 amis professionnels de qualité avec qui je passe mon temps

Domaine logique (éducation et argent) :


➢ Parfaitement maitriser au moins un de ces domaines du savoir, devenir l’un des
meilleurs experts les plus compétents, reconnus et suivis (marketing, vente, coach en
relation homme-femme ou le développement personnel) dans les 10 années à venir
➢ Avoir une entreprise de 25 millions de dollars de chiffre d’affaire (dans 5 ans)
Créer un visionboard de tes objectifs
Une des meilleures façons de rendre ses rêves concrets dans son cerveau mais aussi d’en tirer de
la motivation chaque jour, c’est de créer ce qu’on appelle un visionboard ou tableau de vision. Il
s’agit d’un tableau sur lequel vous allez mettre des images, photos (ou écritures) de l’ensemble
des choses que vous voulez réaliser.
Vous pouvez par exemple chercher sur internet, prendre des images de votre bureau de rêve,
maison de rêve, voiture de rêve, des endroits que voulez visiter, des personnes que vous voulez
rencontrer ou s’inspirer. Et mélanger vos photos et le texte de vos objectifs avec ces images.
Ensuite mettez le tableau dans un endroit où vous pouvez le voir chaque jour lorsque vous vous
levez le matin ou lorsque vous travaillez. Vous pouvez aussi le mettre comme fond d’écran.
Le fait de regarder ce tableau va vous donner plus de motivation, plus de détermination et
toujours vous ramener sur les rails lorsque vous commencez à vous perdre. Faites-le c’est
extrêmement important.
Comme exemple, voici mon tableau !
3-Gérer ta Productivité
Un des obstacles qui empêchent souvent les entrepreneurs de réussir ce sont leurs habitudes
journalières. Ces habitudes ne leurs permettent pas d’être suffisamment productif pour leur
entreprise. Ils ne travaillent pas assez, ni efficacement et n’arrivent donc pas à produire de bons
résultats.
Et on sait tous que pour réussir quelque chose de grand dans la vie, il faut de la persistance. Il
faut agir pendant suffisamment longtemps pour avoir le résultat que nous voulons.
Malheureusement la plupart des gens ne persistent pas assez longtemps pour arriver à
destination. Dès que le résultat tarde un peu, ils abandonnent.

Jim Rhône a dit : la plupart des gens qui abandonnent le font au moment où le succès est le plus
proche.
L’une des principales causes de cela, c’est sans doute notre programmation à agir en fonction de
nos habitudes.
Dans son livre ‘’la psychologie des possibilités d’évolution de l’homme’’ Docteur Ouspensky
dit :

‘’L’homme est une machine : L’homme ne se connait pas lui-même.


Il ne connait pas ses propres limites, et ses propres possibilités. Il ne sait pas combien de fois il
ne se connait pas. Il a inventé des machines et il sait combien de fois une machine compliqué a
besoin du temps pour être étudié avant que l’on puisse bien l’utiliser ou le contrôler.
Mais l’homme n’applique pas ce savoir sur lui-même. Pourtant il est une machine beaucoup
plus compliquée que les machines qu’il a inventées. Il a toute sorte de fausses idées sur lui-
même….
…Il ne sait pas que toutes ses actions, paroles, désirs, émotion, humeurs et pensés sont produits
par des forces externes.
Par lui-même il n’est rien d’autre qu’une machine automatique avec un ensemble de mémoires
de ses expériences précédentes.
Profond n’est-ce pas ? Ne vous inquiétez pas, ce monsieur voulait juste dire que nous sommes
comme des robots qui fonctionne en fonction de la façon dont on est programmé.
Un autre excellent livre que je vous recommande fortement : ‘’Le pouvoir d’un engagement
total’’, de Tony Schwartz. (Un des meilleurs livre, top 20 jamais écris à mon avis).

Dans ce livre l’auteur dit : ‘’Le changement est difficile. Nous sommes des créatures à
habitudes. La plupart de ce que nous faisons est automatique et inconscient. Ce que nous avons
fait hier ressemble à ce que nous faisons aujourd’hui et ça ressemblera à ce que nous ferons
demain. (Émotions, actions, pensées, tout…)

Le problème avec les efforts pour changer ce que l’effort consciencieux ne peut pas être
maintenu sur le long terme. La volonté et la discipline sont des ressources plus limitées que la
plupart d’entre nous le réalise. S’il faut que tu penses à ce que tu dois faire à chaque fois que tu
dois le faire, le plus souvent tu ne le feras pas pendant longtemps.
L’habitude (statuquo) a un pouvoir magnétique de nous retourner vers lui’’.
Maintenant, on peut contester les paroles de ces auteurs et dire que nous ne sommes pas des
machines, que nous savons et choisissons ce que nous faisons chaque minute, se mentir à nous-
même et continuer à avoir les mêmes résultats que nous avons eu jusque-là. Ou alors faire face à
cette vérité et améliorer nos résultats.

Un conseil d’Eben pagan, mon ancien coach de drague préféré : Si tu penses que tu es toujours
libre de faire ce que tu veux dans ta vie, que tu n’es pas comme un robot, alors imagine une
chose que tu as envie de faire, que tu peux faire et que tu dois faire car ça va faire de toi une
personne extraordinaire. Mais tu ne le fais pas ? Pourquoi ?
Le plus souvent c’est parce que ça ne fait pas partie de tes habitudes. Et à chaque fois que tu te
lance dans l’entrepreneuriat et que tu es donc obligé de changer, tu te retrouves poussé de tous
les côtés. Il y a une partie de toi qui veux faire ce qu’il faut pour réussir, tandis que l’autre partie
veut faire autre chose. Mais à la fin, c’est toujours l’habitude qui gagne. Tu te retrouves en train
de faire ce que tu as l’habitude de faire à la place de ce qu’il faut faire.

La clé pour reprendre le peu de contrôle que nous avons : c’est d’accepter qu’on soit ‘’un être à
habitude’’ et utiliser ça pour réussir. Identifier et éliminer les mauvaises habitudes que nous
avons développé et les remplacer par d’autres, meilleures.
Au lieu de lutter directement avec notre programmation biologique, il faut l’utiliser à notre
avantage en créant des habitudes qui nous permettrons de faire les actions nécessaires à
l’accomplissement de nos rêves et de nos objectifs.
Voilà comment :

A - Bien gérer l’énergie de son corps


Pour réussir quoi que ça soit il faut connaitre quoi faire, comment le faire mais aussi ‘’le faire’’.
Il faut de l’action. Et pour agir nous devons utiliser notre corps. Et notre corps utilise l’énergie
pour faire tout ce qu’il fait. Sans énergie, nous ne sommes rien. En plus de ça, plus notre corps
fonctionne normalement, plus notre cerveau et nos émotions (principales sources de motivation,
fonctionnent mieux eux aussi)
Notre corps constitue le véhicule dans lequel nous montons et qui nous conduit vers la réussite.
Si le véhicule n’est pas en bonne état, on aura du mal à arriver à notre destination.
La bonne nouvelle ce que notre corps est construit de tel sorte qu’il fonctionne bien, gère très
bien son énergie, de façon automatique. Tous ces constituants sont bien organisés et
fonctionnent harmonieusement (cellules, organes, systèmes, tout).

Tout ce qu’il demande c’est de lui faciliter la tâche pour qu’il fonctionne normalement.
Lorsqu’une personne tombe malade, son corps se charge d’éliminer cette maladie. Lorsqu’on
travaille et qu’on est fatigué, il produit les substances nécessaires pour nous redonner de la
force.
Le problème ce qu’on ne le facilite pas souvent la tâche. On ne respecte pas ces vrais besoins (la
bonne nourriture, l’eau) on ne respecte pas ses cycles de fonctionnement naturelle (repos,
mouvement) …
Et lorsqu’il n’en peut plus, il tombe malade ou devient faible et inefficace, nous empêchant ainsi
d’avoir suffisamment d’énergie pour faire ce qu’il faut à notre réussite.

Regardez autour de vous, vous ne verrez que des gens, fatigués et démotivés par manque
d’énergie. On ne mange pas les bons aliments, on exagère avec les mauvais aliments, on ne dort
pas assez, on ne mouvemente pas assez notre corps.
Tout ça nous pousse à devenir faible, démotivé, ou au mieux inefficace. Nous devons changer
nos mauvaises habitudes avec notre corps, le respecter et lui faciliter la tâche. Sinon nous irons
chaque jour au travail avec une énergie extrêmement faible pour bien faire notre boulot !
Pour cela il y a 3 aspects sur lesquels se concentrer (ce sont les 20% qui donnent 80% de
résultats dans ce domaine) : la nourriture, le sommeille (et/ou repos), et le mouvement (exercice
physique) !
-Nourriture : Que nous le voulions ou pas, la nourriture végétarienne est plus efficace,
énergétique et saine que le reste. Oui, les rasta-man jamaïcains ont raison. Personnellement je
préfère rester dans les bandes de 80% végétarien au minimum. Si possible aussi, manger à
petites quantités plusieurs fois par jour au lieu de trois grosses quantités trois fois par jour.

Pour ce qui est de l’eau, rappelez-vous que le corps est composé à 70% par de l’eau. Nous en
avons donc énormément besoin. On conseille souvent de boire entre 3 et 4 litres d’eau par jour.
Mais le mieux c’est de tenir compte de votre activité, du climat et de vos pertes en eaux. Donc 3
litres/jour est la moyenne pour la plupart des gens. N’attendez pas toujours d’avoir soif ou la fin
du repas pour boire.
Je vous suggère d’observer ce que vous mangez tous les jours et voir comment vous vous
sentez, ou de faire des recherches pour trouver ce qui marche bien pour vous. C’est
extrêmement important. De nos jours beaucoup de gens perdent la vie à cause de leurs habitudes
alimentaires. Après ils disent que c’est la volonté de Dieu. Ok mais, please, ne vous négligez
pas.

-Sommeille et repos : Si possible, essayez de dormir entre 7 et 8 heures par jour. Si vous ne
pouvez pas dormir la nuit à cause de votre emploi du temps, dormez la journée.
Pour le repos, prenez au moins 5 à 15 min pour chaque heure de travail. Une à deux journées de
repos pour chaque semaine, et 4 à 6 semaines pour chaque année. Durant ces moments de repos,
soyez complètement déconnecté de votre travail et reposez-vous. Ou amusez-vous.

-Mouvement : Allez-y vous inscrire dans une salle de gym si ce n’est pas déjà fait. Et soyez
discipliné. Allez-y au moins 4 jours par semaine.
Si vous ne pouvez pas le faire, faite des exercices physiques chez vous (de préférence des
exercices aérobiques de 30 minutes.
Ou sortez pour une simple marche à pied de 3 à 4 kilomètres chaque jour. Le yoga aussi peux
aider.
Si tout ça c’est difficile, essayez au moins de vous mouvoir à la maison pendant quelques
minutes, paresseux que vous êtes.

Et s’il vous plait, ne pensez pas que ceci n’a rien à avoir avec votre succès. Travailler sur votre
corps va exponentiellement changer vos résultats dans l’entrepreneuriat, mais aussi dans la vie
en générale.
Non seulement ça va vous redonner plus d’énergie, de motivation et de clarté des idées mais il a
été scientifiquement prouvé que ça permet de diminuer l’intensité de la peur chez vous. Et il n’y
rien qui bloque les gens plus que la peur.

B - Eliminer ou diminuer tout ce qui est inutile


Alors ça, c’est extrêmement important. Peut-être que ça sera le conseil le plus important que
vous recevrez dans votre vie. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que la plupart des gens
qui ne réussissent pas, et qui ne sont pas heureux dans cette vie, passent la majeure partie de leur
temps à faire des choses qui ne les aident ni à réussir, ni à être heureux. Comme regarder la télé
et surfer sur les réseaux sociaux. Pire même, certains font des choses qui augmentent et
accélèrent l’échec et leur malheur.
Et suivre ce conseil là seulement et l’appliquer vous permettra de réussir et de vous différencier
de 99% de la masse.
Je vois tout le temps des entrepreneurs qui font cette erreur et je l’ai fait aussi. Quand j’ai
commencé le blogging (faire du business avec un blog), au lieu de me concentrer sur les
activités essentielles à ma réussite (trouver des clients et les vendre mes services) je me suis mis
à faire milles et une chose en même temps. Et je suis resté là pendant des années sans que mon
business ne décolle.
Et pendant ce temps, les entrepreneurs avec qui j’avais commencé, avançaient lentement mais
surement.
Moi je cherchais à devenir expert en tout, maitriser des dizaines de logiciels et d’applications,
lire des centaines de livres, suivre des dizaines de formations, participer à des dizaines de débats
de toutes sortes, regarder des dizaines de séries…
Vous allez me dire : oui obane mais c’est bon de chercher le savoir non ?
Je vous répondrais par : Oui, mais pas de façon dispersée et tellement exagérée que tu manques
même de temps pour appliquer et obtenir des résultats. Parce que sans la pratique, pas de
résultats. Et n’oubliez pas qu’en tant qu’entrepreneur débutant qui veux un business rentable,
c’est trouver des clients et vendre qui doit être la priorité. Et non être un expert en tout. Soyez
juste expert de votre domaine particulier.
Il faut donc identifier toutes ces activités et choses inutiles qui occupent votre temps et votre
énergie et les diminuer ou éliminer complétement de votre vie. Voici les plus fréquents et
destructeurs pour un entrepreneur.

Les réseaux sociaux : Imaginez un entrepreneur qui se lève le matin et la première


chose qu’il fait c’est de regarder ce qui s’est passé sur Facebook pendant son
absence. Une fois au travail, il doit vérifier son Messenger, son WhatsApp, son
Instagram, son Télégram, son Gmail et plein d’autres applications.
Dans chacune de ses applications aussi, il est membre de dizaines de groupes de
conversation, il est amis avec des centaines de personnes et reçoit au moins 10 messages
de la part de ses amis.
Chaque 20 minutes, il doit interrompre son travail pour vérifier les notifications d’une de
ces applications. Sans parler des appels et messages directs qu’il (ou elle, mesdames,
vous faites partie) reçoit.
Dites-moi, comment cet entrepreneur peut-il être productif dans son travail ? Combien
de temps lui faudra il pour finir son travail, comparé à celui qui se débarrasse de son
téléphone jusqu’à ce qu’il finisse de travailler ? Beaucoup n’est-ce pas ?
Voilà pourquoi certains entrepreneurs peuvent faire en une semaine ce que d’autres ne
peuvent pas faire en un mois. Et pourquoi beaucoup d’entrepreneurs de réussissent pas
plus vite qu’ils l’espéraient.
Ce n’est pas parce qu’il y a trop de travail ou que le travail est compliqué mais parce que
nous passons plus de temps que nécessaire sur nos applications. Pourtant nous n’en
avons pas besoin car la plupart de ces applis ne font que nous faire perdre du temps.
Bien sûre, on s’ennuie moins avec elles, mais à la fin de la journée on se rend compte
qu’on a non seulement perdu beaucoup de temps mais l’ennui est toujours là.
Malheureusement de nos jours les gens sont trop préoccupés par leurs images en ligne,
les likes, le buzz, les commentaires sur les réseaux sociaux qu’ils ne sont préoccupé par
des résultats concrets. Même lorsque leur activité rémunératrice n’a rien à avoir avec les
réseaux sociaux.
Pire même, au lieu d’utiliser ces réseaux pour la réussite de cette activité, ils sont
préoccupés par leur ego. Vous savez au fond de vous que j’ai raison. Inutile de se mentir.
Par conséquent, identifiez toutes les applications non nécessaires et désinstallez-les. Une
seule application peut faire ce que la plupart des autres font. Ou au moins ceux dont
vous avez réellement besoin.
Et si vous n’avez pas absolument besoin de votre téléphone, atteignez-le et éloignez-le
de vous durant votre travail. Ne le touchez qu’après avoir fini. Ou au moins, évitez de
vous connecter sur internet avec lui, lorsque vous travaillez.
Rappelez-vous toujours que, plus vous faites du social media qui ne vous rapporte pas
des clients, moins vous avez des clients et plus vous perdez du temps.

La télévision : La deuxième source de perte de temps la plus rependue dans ce


monde c’est la télévision. Peut-être même qu’elle est la première.
Avant, les gens ne regardaient que leurs émissions préférées, à une heure précise et
souvent une seule fois par jour au maximum. Mais maintenant, les gens peuvent avoir
autant d’émissions préférées (le journal, le reportage, le film, la série…) à l’heure qu’ils
veulent et autant de fois par jour qu’ils le veulent.
Et ça, c’est la merde. Parce que non seulement ça nous fait perdre du temps mais ça
rempli nos têtes de peurs, de doutes et d’idées négatives.
Si vous calculez le nombre de minutes que vous passez à regarder la télé (ou des films)
et que vous multipliez ça par le nombre de jours durant l’année, puis par 2 ou 5 ans,
vous vous rendrez compte du danger. Ce sont des mois ou des années perdues. Vous
auriez pu utilisez ce temps pour faire quelque chose de plus utile.
Par conséquent, supprimez vos films, vos séries et débarrassez-vous de votre télé si
possible. Si vous trouvez cela extrême, diminuez au moins le temps que vous passez sur
ça de 50%. Vous n’allez pas le regretter.
Être multitâche : Ici il s’agit de vouloir faire plusieurs taches en même temps.
C’est une erreur fréquente chez les entrepreneurs. Certains pensent que faire
plusieurs choses à la fois va augmenter et accélérer leur rendement. D’autres le font
par habitude.
Mais peu importe la cause, sachez que notre cerveau n’a pas la capacité de se concentrer
sur plusieurs choses à la fois.
Même si vous forcez la situation, vous aurez soit le même rendement que celui qui se
concentre sur une chose à la fois, si vous avez de la chance. Soit, vous obtenez un
rendement plus faible que l’autre. Et c’est souvent ce qui se passe.
Ceux qui mélangent les choses, risquent de se paniquer, de se tromper, de se perdre, de
ne plus avoir suffisamment d’énergie et de motivation car même après avoir beaucoup
fait, ils ne voient aucun progrès et toujours beaucoup de choses qui restent à faire.
Tandis que celui qui attend d’avoir fini la première tâche avant de commencer la
deuxième, est fier de son accomplissement. Il est plus organisé et pragmatique. Par
conséquent, allez-y par étape. Faites une seule chose à la fois.
Un seul projet, une seule activité, une seule tache. Finissez-la avant de commencer une
autre. Tant que ceci est possible. Comme j’aime le dire : de nos jours, ‘’moins est plus’’
et ‘’plus est moins’’.

L’environnement (famille, collègues, voisins…) : Il y a des activités qui ne


peuvent être faites que dans un environnement adapté à cette activité. Parfois ce
sont les bruits, interruptions et dérangement de notre famille, de nos collègues et de
nos voisins qui nous empêchent d’être productif.
Par conséquent, si votre travail nécessite l’isolement, isolez-vous. Trouvez un endroit ou
organisez votre environnement de tel sorte qu’il y ait le moins de dérangement possible
de la part de ces facteurs.

C - Identifier et se concentrer sur les taches les plus rentable


La règle des 80/20 de Pareto nous dit que 20% des actions que nous fournissons produisent 80%
des résultats que nous obtenons. Les autres 80% des actions, ne fournissent que 20% de
résultats. Cela veut dire que la majeure partie de ce que nous faisons et que nous croyons être un
effort important et utile ne l’est pas.
Certains diront que c’est inutile mais je n’irais pas jusque-là. Je dirais juste qu’il vaut mieux
identifier ces 20% d’efforts qui produisent le plus de résultat et concentrer la majeure partie de
son temps et son énergie là-dessus.
Les autres 80%, soit tu les élimine (si elles n’ont pas un grand impact sur le résultat final), soit
tu les classe dans la liste de choses non prioritaires qui peuvent attendre, soit tu délègues (tu
charges quelqu’un de le faire à ta place).
Dans l’entrepreneuriat par exemple, il y a énormément de choses que vous pouvez faire et qui a
l’air important. Comme passer trop de temps à trouver un nom pour votre marque, faire un joli
logo, un beau site web, avoir de belles images, maitriser plein de logiciels, chercher la
popularité sur vos comptes de réseaux sociaux, participer à des conventions et des débats…
Je ne dirais pas que ces choses ne sont pas importantes mais elles ne sont pas prioritaires.
Surtout pour un débutant.
Comme je l’ai maintes fois répété, votre priorité c’est de trouver des clients potentiels et de les
convaincre d’acheter. Le marketing et la vente. Apprendre le marketing et la vente et les
appliquer sur le terrain avec des clients potentiel.

D - Créer une routine de succès pour les taches les plus rentable
Après avoir identifié les actions qui produisent le plus de résultats dans votre business, si vous
n’êtes pas habitué à faire ces actions, je vous conseille de créer ce qu’on appelle ‘’une routine’’
sur elles.
Comme je l’ai dit plus haut, c’est très difficile pour nous de faire quelque chose qui ne fait pas
partie de nos habitudes. Nous ne faisons que répéter nos habitudes chaque jour qui passe.
Une routine c’est quelque chose que tu fais tous les jours (répétions). Il est certes difficile de
créer une routine car ça exige une grande volonté de notre part mais aussi le dérangement de nos
anciennes routines déjà bien implantées.
Mais la bonne nouvelle, ce qu’une fois que nous avons forcé la situation (avec quelques efforts,
une bonne planification et la mise en place des bonnes conditions) et répété quelque chose de
nouveau pendant quelques jours ou semaines, ça devient une habitude et nous le faisons
beaucoup plus facilement. Souvent de façon automatique.
C’est pourquoi, en tant qu’entrepreneur, vous devez créer une routine autour de votre marketing
et de la vente en particulier, mais aussi pour votre réussite en général.
Je fais quelque chose que j’appelle ma routine matinale de succès. J’ai rassemblé toutes les
taches qui vont m’apporter le plus de résultats pour créer une routine matinale. Donc en moins
de quatre (4) heures après m’être levé, je peux exécuter chacune de ces taches et faire ce que je
veux le reste de la journée.
Durant ces 4 heures (parfois 5, 6 en fonction des projets) je ne fais rien qui n’a pas de rapport
avec ces taches. Pas de téléphone, pas de télévision, pas de socialisation.
Je le fais le matin parce que c’est souvent le moment où j’ai le plus d’énergie, moins de stress et
parce que j’aime commencer par l’essentiel. Mais vous n’êtes pas obligé de le faire le matin.
Choisissez n’importe quel moment qui va avec votre business.
Voilà à quoi ressemble ma routine matinale :

7h-7h40 : Je fais du sport (mouvement du corps) je me lave et je fais quelques


minutes de méditation
7h40-8h00 : Sur la route, si je dois travailler ailleurs que chez moi. Pendant ces 20
minutes je profite pour lire ou revoir et planifier ce que je dois faire aujourd’hui.
8h-12h : Je délivre : promouvoir ou vendre produits et services (ou tout préparer).
Après chaque 1heure de travail, je me repose (en me déconnectant complètement du
travail) pendant 15 minutes au moins. Parfois je sors prendre un café.
S’il y a beaucoup de choses à faire, je continu après 12 heures. Sinon, j’arrête. Voilà,
rien de magique. N’oubliez pas tout de même que durant ces heures, vous devez
entièrement vous focaliser sur le travail et éviter toute distraction et interruption.

Basez-vous sur vos objectifs (qu’on a identifié dans le chapitre précédent) pour créer votre
routine de succès. Regardez vos objectifs long terme, puis cours-terme et ce que vous devez
faire chaque jour pour les atteindre. Identifier les 20% essentiels dans ce que vous devez faire et
planifiez votre journée et votre semaine en fonction de ça. C’est votre exercice pour ce chapitre.
Faites le et on se retrouve dans le prochain module, page suivante.

MODULE 2 : ETUDE DU MARCH E

Chapitre 1 : Étudier la demande (et trouver son idée de


business rentable)
Une des questions que je reçois le plus de la part des aspirants entrepreneurs c’est : dans quel
domaine me lancer ou comment trouver mon idée de business rentable ? Il ne se passe pas un
jour sans qu’on me la pose.
Et c’est tout à fait normal qu’on se la pose si on ne sait pas grand-chose sur l’entrepreneuriat.
Donc dans ce chapitre je vais vous donner la réponse. On va voir comment choisir la meilleure
idée de business rentable et possible pour vous. A la fin de ce chapitre vous serez capable d’aller
dans n’importe quel domaine et identifier autant d’idées de business rentables qu’il y en a.
Mais avant tout, pourquoi il est important de bien choisir son idée de business ? Pourquoi ne pas
juste se lancer dans n’importe quel domaine ?
Et bien tout simplement parce qu’il y a des idées qui marchent mieux que d’autres. Certaines
idées ne marchent même pas. Alors qu’il y a des milliers d’entrepreneurs qui continuent de s’y
lancer. On ne veut pas ça nous. On ne veut pas investir notre argent et notre temps dans une idée
qui ne marche pas si on veut un business rentable.

Pourquoi choisir une niche à la place d’un large domaine


Dans tout marché, il y a un grand domaine, le domaine général et des petits domaines qui le
constituent. Par exemple il y a le ‘’commerce’’ comme grand domaine. Il est constitué par des
sous domaines (import-export, régional, national, local…).
Mais ces sous-domaines aussi sont constitué de plus petit sous-domaines (généraliste local,
détaillant local…). Ou des subdivisions en fonction des produits. Il y a des commerçants qui
travaillent avec un seul produit et rien de plus. Et ainsi de suite. C’est comme ça que ça se passe
dans chaque domaine de la vie.
C’est de là qu’est sorti le mot niche. Il s’agit d’un domaine plus ou moins spécialisé. Souvent un
petit domaine isolé, constitutif d’un sous-domaine.
Vous pouvez choisir n’importe quel niveau du domaine, en fonction de vos capacités ou
aspirations, mais vous devez le faire surtout en fonction de la rentabilité.
C’est pour cela que créer sa propre niche, ou se lancer dans une niche où il y a une forte
demande et une faible concurrence est mieux pour un débutant, qui n’a pas beaucoup d’argent à
dépenser.

Généraliste ou spécialiste, qu’est-ce que qui est mieu x ?


Une des erreurs les plus fréquentes des entrepreneurs débutants c’est de vouloir viser tout le
monde comme potentiel client. Penser que tout le monde (ou la majeure partie des gens sur
terre) est (ou doit être) concerné par leur idée de business. Et ça les pousse à chercher ou à se
concentrer uniquement sur les domaines ‘’généralistes’’ à la place des niches. Mauvaise idée.
Le fait d’être généraliste a trois gros problèmes qu’il vaut mieux éviter si vous voulez réussir
facilement et rapidement.
Le premier gros problème c’est que ça demande un gros budget. Oui, ça demande beaucoup
d’argent pour financer un business généraliste. Imaginez quelqu’un qui veux par exemple ouvrir
un grand magasin qui vendra toutes sorte de produits ou qui veux cultiver toutes sortes de
plantes. Il lui faudra beaucoup d’argent.
Mais celui qui veux juste une boutique d’huile, ou qui veux juste cultiver des tomates par
exemple, n’a pas forcément besoin de grand-chose pour démarrer.
Le deuxième gros problème c’est que vous essayez de suivre plusieurs lièvres à la fois.
Imaginez quelqu’un qui veux se lancer dans l’agriculture. Au lieu de cultiver une seule sorte de
plante, il veut en cultiver plusieurs. Il est donc obligé d’apprendre comment cultiver chaque type
de plante et devra allouer du temps et des espaces (champs) pour chacun d’entre eux. Ou payer
un expert pour chaque plante.
Il lui faudra beaucoup de temps pour avoir un minimum de savoir pour se lancer, et beaucoup de
temps et de ressources pour y arriver. Très difficile. Comme dit le proverbe : celui qui chasse
deux lièvres à la fois, n’attrape aucun lièvre. A plus forte raison celui qui en chasse plusieurs à
la fois.
Le troisième gros problème, ce que, de nos jours, les généralistes ne gagnent plus grand-chose,
le plus souvent. Contrairement aux spécialistes. Ce sont les spécialistes qui gagnent le gros lot.
Prenez l’exemple d’un médecin généraliste et un chirurgien. Mieux même, un chirurgien
spécialisé, comme chirurgien plastique (esthétique). Ce dernier peut faire une seule opération et
gagner plus que ce que le médecin généraliste gagne en une année.
Et ça, ça s’applique dans presque tous les domaines du business. Un spécialiste de la publicité
Facebook gagne mieux qu’un spécialiste des réseaux sociaux, qui gagne mieux qu’un spécialiste
du marketing internet général. Et ce dernier gagne mieux qu’un expert du marketing en général.
De nos jours, plus vous êtes spécialisé, plus vous gagnez (et moins vous avez à faire, ce qui est
encore plus cool à mon avis).
Donc au lieu d’être généraliste, si vous êtes débutant surtout, choisissez un domaine particulier,
où il y a une forte demande. Vous pourrez rapidement maitriser et dominer ce domaine, avec
moins de ressources, moins de temps et gagner plus. Ne cherchez pas à servir tout le monde.
Réduisez votre rayon, au début surtout.
Par exemple moi, j’ai un business sur les relations, la drague (la séduction si vous n’arrivez
toujours pas à comprendre). Mais au lieu de choisir le grand domaine ‘’relation interhumaine’’
ou ‘’relation hommes-femmes’’ j’ai choisi la niche ‘’relation entre célibataires hommes-
femmes’’. Je suis même allé plus en profondeur. J’ai choisi de donner des cours uniquement aux
mecs célibataires (sur comment draguer une fille). J’ai créé même des subdivisions à ce niveau
aussi pour faciliter l’apprentissage à mes clients.
Il y a des gens qui veulent juste apprendre ‘’comment aborder une fille’’ et je les vends un guide
uniquement sur ça.
Il y a des gens qui veulent juste apprendre comment créer l’attraction entre eux et la fille et je
les vends un guide uniquement sur ça.
Mais comme la plupart veulent apprendre comment définitivement maitriser ce domaine, j’ai un
programme plus vaste pour ceux-là aussi.
Plus tard quand nous apprendrons le marketing vous verrez encore plus l’importance de se
spécialiser. Vous verrez que les gens, vos futurs clients, auront du mal à se reconnaitre dans
votre business si vous êtes généraliste. Ils vont préférer aller chez le spécialiste.
Important : Tu choisis une niche, tu ne te mari pas avec une niche.
Beaucoup d’entrepreneurs sont souvent mentalement paralysé quand il s’agit de choisir une
niche. Je connais des gens qui ont passé des mois, voire des années à se demander dans quoi se
lancer.
Je ne sais pas si c’est à cause de notre éducation ou quoi. Je me dis que c’est peut-être parce
qu’on a été éduqué d’une façon qui nous pousse à rester avec nos choix pour le restant de notre
vie, sans jamais les changer.
Souvent, à l’école on nous dit (ou on nous dicte) de prendre une filière particulière et on reste
dans cette filière jusqu’à la fin de nos études. Ensuite on cherche un travail pour vivre de cette
filière pour le restant de notre vie.
C’est un peu comme le mariage. Une fois que tu as choisi, tu es obligé de respecter ton
engagement de fidélité pour toujours. Et penser de cette façon avec une niche de business
pousse les gens à trop réfléchir ou à ne jamais décider
Mais ce que vous devez comprendre ce que vous n’avez aucun engagement de fidélité avec une
niche. Vous n’avez pas à vous marier et à promettre la fidélité à n’importe quel domaine que ça
soit. Vous pouvez changer de niche quand vous le voulez et vous n’avez de compte à rendre à
personne.
Bien sûre, je vous conseille de ne pas changer pour des raisons non valables (comme la paresse,
la précipitation, l’incompétence…). Sinon peu importe le domaine que vous choisissez, vous
allez échouer. Il n’y a pas de niche miracle qui ne demande pas un peu d’efforts de votre part.
Donc il faut avoir des raisons valables pour changer. Comme la non adaptabilité de la solution
au problème du client, la faible rentabilité, l’extrême concurrence…
Mais peu importe vraiment, que les raisons soient valables ou pas, vous avez le droit de changer
quand vous le voulez. Ne restez donc pas là pendant plusieurs semaines ou jours juste pour
trouver votre idée de business. La bonne manière c’est de choisir et tester.
Si ça marche, vous augmentez votre investissement (en efforts, en temps ou en argent). Si ça ne
marche pas, vous choisissez une autre niche.
Mais si vous suivez la procédure de choix que je vais vous donner ici, il y a de fortes chances
que ça marche toujours au premier coup. Il faudra juste ajouter les autres ingrédients nécessaires
à la réussite d’un business rentable qu’on va voir dans cette formation (la mentalité et l’attitude
en première position).
Et surtout, évitez de demander aux autres (moi y compris) de choisir un domaine pour vous. Les
autres ne connaissent que ce qui pourraient marcher pour eux, le plus souvent. Pas pour vous en
particulier.
Vous pouvez demander aux autres de vous donner des exemples mais la décision finale vous
appartient.
D’ailleurs en tant qu’entrepreneur, vous devez prendre vos décisions par vous-même. En
fonction de votre compréhension et de vos objectifs. C’est ça être responsable.

La procédure pour bien choisir sa niche de business


Comme je l’ai déjà dit, il existe plein de domaines dans lesquels vous pouvez vous lancer et
réussir. Parfois vous n’avez même pas besoin de faire trop de recherches. Souvent je vois des
entrepreneurs demander : j’ai telle sommes d’argent, dans quoi vais-je investir ?
Et j’aime les répondre qu’il faut investir dans deux choses. La première c’est pour acquérir la
compétence de vendre. Car celui qui sais vendre pourra réussir avec presque n’importe quel
produit ou service. Ou alors une bonne formation en entrepreneuriat, même si c’est rare d’en
trouver.
La deuxième c’est de juste regarder et choisir une des dizaines de choses qui se vendent dans
ton quartier, que tu ne déteste pas trop. Pas besoin de se fatiguer les méninges.
Je les donne ces réponses quand je vois qu’ils n’ont ni un grand budget, ni l’expérience d’abord.
Parce que l’essentiel au début c’est d’avoir quelque chose qui rapporte.
Maintenant ce livre est un peu plus sérieuse que ça. Je vais donc vous expliquer avec beaucoup
plus de détails comment choisir une niche rentable dans le marché.

Trois critères indispensables pour une niche rentable


Toute niche rentable sur le long terme doit respecter trois critères. Sinon ça va être très difficile,
voire impossible pour l’entrepreneur d’y réussir. Les voilà :
a) Elle doit faire partie des compétences et/ou passions de l’entrepreneur (ou qu’il y ait la
possibilité d’acquérir les compétences) : Plus vous avez des compétences et de la passion pour
quelque chose, plus vous avez des chances de réussir et inversement. Si vous n’avez pas les
compétences mais que vous êtes passionné, vous pouvez les développer facilement. De nos
jours c’est très facile d’apprendre. Parfois une formation, quelques livres et quelques mois de
pratique suffisent.
Mais s’il n’y a pas la possibilité de développer les compétences nécessaires, voyez si c’est
possible d’utiliser les compétences d’autres personnes (en recrutant, en collaborant avec eux). Je
peux monter un business entier sans avoir des compétences pour satisfaire le client directement.
Et employer ou collaborer avec quelqu’un qui a les compétences. Même si ça demande un
investissement de départ.
Attention tout de même avec cette histoire de compétences (passion). Contrairement à ce que
beaucoup de gens croient, ce critère ne vaut que dans les 20% d’importance dans le choix d’une
niche rentable. Pourquoi ? Et bien parce que les gens s’en foutent vraiment de connaitre vos
compétences. Et je suis plus que sérieux quand je dis ça.
Beaucoup d’entrepreneurs aiment parler de leurs études, formations, diplômes, maitrises…aux
gens pour les pousser à acheter. Mais les choses ne marchent pas comme ça dans la tête d’un
client.
Tout ce qui intéresse vraiment ce dernier c’est de savoir si vous comprenez son problème actuel
et que vous pouvez lui donner une solution rapide et facile pour qu’il soit satisfait, qu’il arrête
de souffrir. Cette solution, c’est votre produit ou service ou ceux d’un autre.
Lorsque vous souffrez et allez dans un hôpital, ce qui vous intéresse le plus c’est si le monsieur
en blouse peut vous débarrasser rapidement et facilement de votre douleur. Pas son parcours
scolaire.
Ça ne veut pas dire que les compétences ne sont pas indispensables. Mais dans le business, il
faut toujours se rappeler que ce ne sont pas elles qu’il faut le plus utiliser comme argument de
vente. Ça peut vous donner plus de crédibilité, mais concentrez-vous beaucoup plus sur la
compréhension du besoin spécifique du client et de sa satisfaction. Et vendez-lui ses propres
rêves, et non vos réalisations personnelles.
b) Elle doit sortir d’un marché accessible à l’entrepreneur et aux prospects : Peu importe que
vous soyez passionné et compétant par quelque chose, si vous allez vivre dans un endroit où
cette chose n’intéresse personne, vous risquez de pas réussir. Choisissez de préférence ce qui se
fait là où vous êtes (ou là où vous pouvez accéder, via internet par exemple). Vous aurez du mal
à vendre la bible et le coran dans un endroit où il n’y a que des athées. Ou faire l’agriculture au
désert, faire du marketing internet dans un endroit où il n’y a pas d’internet, se lancer dans un
business dont vous n’avez pas l’investissement minimum pour démarrer…
Je ne vous dis pas que c’est impossible, mais pour un débutant surtout, c’est très risqué de le
faire. Le mieux c’est de voir les grands marchés qui existes auprès de chez vous ou qui vous
sont accessibles vous et votre client idéal.
C’est un des obstacles que j’ai rencontré avec le coaching en séduction. C’était quelque chose
qui n’était pas très connu chez moi. Il a fallu que j’utilise l’internet pour me faciliter la tâche
mais même l’internet n’était pas très rependu ici à mes débuts.
Il faut donc prendre en compte ce critère-là sinon vous aurez du mal à vendre votre produit ou
service.
Ce critère aussi vaut dans les 20% d’importance dans le choix d’une niche rentable. Ça veut dire
que vous pouvez vous lancer dans presque n’importe quel marché, s’il remplit ce troisième et
dernier critère.
c) Il doit y avoir un besoin (désire, rêves, frustration) dans ce marché : Alors ça, c’est le plus
important. Je dirais que ça vaut 60% d’importance dans le choix d’une niche rentable. Il faut
qu’il y ait un besoin non satisfait dans ce marché. Il faut que les gens de ce marché ressentent
une certaine douleur parce qu’il y a un besoin qui n’est pas satisfaite, comme ils le voudraient.
Et que nous pouvons satisfaire.
Des gens qui sont dans un état présent, au point ‘’A’’ moins satisfaisant, qui veulent aller vers un
état futur, idéal, au point ‘’B’’, plus satisfaisant. S’il n’y a pas de besoin, il n’y a pas de marché.

La niche idéale

Niche
Exercice pour trouver une niche : Voilà un exercice que j’ai appris de Sam Ovens, businessman
et d’autres experts, que vous pouvez utiliser pour trouver une niche qui remplit les 3 critères
qu’on vient de citer.

1. Ecris 5 choses dans lesquelles tu es bien (doué). Pense à tes talents, études,
formations, compétences apprises, passions. Tu peux aussi demander à 5 proches ce
qu’ils pensent de toi. Dis-les de t’aider à connaitre tes qualités et tes defaults.
Demande les dans quoi tu es bon et pas bon, tes qualités et defaults, tes points forts
et tes points faibles.
Tu ne vas pas toujours obtenir ce que tu veux mais plus vous êtes proches, plus tu auras
quelques exemples.
Ceci s’applique surtout pour les services (comme beaucoup de conseils dans cette
formation, car c’est ce qui paies le plus) mais si tu as déjà un produit à vendre, choisi ce
produit ici.

2. Liste 5 grands domaines (industries, marchés) que tu vois souvent autour de toi
(écris, même si tu n’as pas de compétences dedans, car si les gens le font, ce que la
demande existe, et tu pourras trouver les compétences plus tard).
3. Combine ces deux premières listes afin de voir pour quel domaine tu possèdes le
plus de compétences ou passions (ou lequel a besoin de ton produit physique) et
choisi celui-ci en premier. Ensuite trouve le deuxième, le 3eme, 4eme, 5eme
domaine. Tu peux choisir le 1er , tester et voir. Si ça marche, ok. Sinon, prend le
2eme.
Exemple :
5 choses dans pour lesquelles je suis doué 5 grands domaines (industries, marchés).
(passionné, compétant) Pensez aux différents ministères de votre
pays.
Je suis diplômé ou formé en informatique (ou Agriculture, Commerce, Tourisme,
n’importe quel diplôme) Médecine, Show-biz
Je sais vendre (convaincre)
Je suis passionné de cuisine
Je suis beau (belle)
Je connais tout ce pays et ses langues

Dans cet exemple, il suffit de prendre le premier marché (Agriculture) et de voir


combien de vos compétences ou passions peuvent le servir dans ces besoins. Vous
pouvez par exemple utiliser vos compétences en informatique pour aider les gens qui
sont dans l’agriculture et qui ont besoin de sites internet, de publicité, de formations,
d’information, de financement, de clients...
De même pour tous les autres grands marchés. L’informatique est utile à tous les 5
marché cité ici. La vente aussi, mais beaucoup plus utile pour les commerçants.
La cuisine pour tout le monde, mais plus pour les commerçants et médecins qui n’ont
pas le temps de le faire eux même.
La beauté pour le showbiz (miss, master, publicité pour les marques…)
Connaitre le pays et les langues pour le tourisme (agences et guides touristiques,
traducteurs et interprètes…)

4. Enfin, la dernière étape c’est de chercher les besoins, désirs et problèmes du grand
marché que tu as choisi.
Je vais vous dire quelque chose tellement important qui si vous l’oubliez, vous ne
réussirez dans aucun domaine du business. Aucun. Et voilà de quoi il s’agit : ‘’les
besoins et problèmes du marché existent déjà (ou existerons), mais indépendamment de
vous’’.
Ça veut dire que ce n’est pas à vous de les créer ou de les imposer, comme le font
beaucoup d’entrepreneurs. Je vois tout le temps des entrepreneurs qui ne font que les 3
premières étapes (identifier leurs compétences et passions, identifier les grands marchés
disponibles et combiner les deux). Et ils se mettent immédiatement à créer un produit ou
service et à l’imposer aux autres. Essayer de les convaincre qu’ils en ont besoin.
J’ai pitié des gens qui essayent de convaincre quelqu’un qu’il a besoin de quelque chose.
Ou qui essaye de créer un besoin. Parce que c’est extrêmement difficile et inefficace. Ça
va vous faire perdre énormément de temps, souvent pour un résultat médiocre.
Si les gens ne savent pas qu’ils ressentent un manque, ou ne peuvent pas rapidement
reconnaitre qu’il y a un manque, un besoin, même s’ils ne vont pas prendre votre
solution, inutile de forcer la situation. Ils n’achèteront pas. Il vaut mieux trouver une
autre niche.
Le rôle de l’entrepreneur c’est d’aller se renseigner auprès de ceux qui sont dans ce
marché sur leurs besoins, pas de les créer.
Comment connaitre le march é et ses besoins
Comme toute chose qu’on ne connait pas, il faut le chercher. Le problème ce que certains
débutants négligent cette étape. Et ça cause souvent leurs échecs. Ça m’est arrivé plusieurs fois
de me lancer dans des business sans chercher à connaitre s’il y a demande ou pas et quels sont
les besoins des gens.
Je me lance juste, tête baissée parce que moi je trouve l’idée cool, je suis compétant dans le
domaine et je crois que tout être intelligent devrait s’intéresser à mon idée. Et ça échoue au bout
de quelques mois.
Sachez que si vous ne cherchez pas à connaitre les besoins de la niche, ni votre marketing, ni
votre solution ne va bien resonner dans la tête des prospects. Ils ne comprendront pas votre
solution et comment elle pourra les aider. Et même si vous avez la meilleure solution au monde,
vous ne pourrez pas les convaincre car vous ne parlez pas leur langage.
Il faut que vous cherchiez à comprendre vos prospects au point où vous êtes capable de mieux
décrire leurs problèmes qu’eux. Que vous soyez capable de décrire ce qui se passe même dans
leur cerveau, vis-à-vis du problème que votre solution pourra résoudre.
Mais aussi connaitre ce qui se passe vraiment dans ce marché. Comme : qui sont vos
concurrents, leurs produits et services, leurs stratégies marketing, qu’est ce qui marche, qu’est
ce qui ne marche pas…
A- Les modes de recherches de renseignements
Je précise que vous n’êtes pas obligé d’utiliser tous ces modes. D’ailleurs le mieux c’est de
n’utiliser que deux d’entre eux si ça vous permet d’avoir suffisamment d’informations pour
commencer. Rappelez-vous : moins c’est plus et plus c’est moins. Ne dispersez pas votre
énergie dans trop de choses.
1-L’imagination (ou estimation) : ce n’est pas une bonne idée de juste imaginer les données du
marché mais si vous n’avez pas la possibilité d’utiliser les autres modes de recherches vous
pouvez commencer par ça.

2-Poser des questions aux clients ou acteurs du marché (Coaching) : J’aime offrir des séances
de coaching ou aller directement rencontrer les gens pour les poser des questions sur les
informations que je veux obtenir.
3-Observation : Vous pouvez observer la situation économique de votre pays, ce qui se vend le
plus dans votre localité, observer la mode et les tendances actuelles, ce qui se passe à la télé et à
la radio.
Vous pouvez aussi aller sur les grands sites et forum de vente de produits comme Amazon,
Alibaba... (c’est mon mode préféré). Ou bien aller chez vos concurrents. Vous pourrez ainsi non
seulement voir les produits les plus vendu dans votre domaine mais mieux même, lire les
réactions des gens.

Sur Amazon par exemple il y a des dizaines de témoignages de clients. Ces gens parlent souvent
de leurs problèmes en détails et de la solution qu’ils veulent ou qui les a aidés. C’est une mine
d’information utile pour vous.
4-Statistiques (enquêtes, sondages) : si vous pouvez accéder à des statistiques qui sont crédibles
avec une large proportion, ça peut aider.
5-Moteur de recherche (Google AdWords) ou sites spécialisés : Google et d’autres sites internet
peuvent vous donner une estimation du nombre de recherches sur un mot (ou phrase) ainsi que
les mots ou phrases associés à ce mot. Dans chaque région du monde. Donc ils peuvent vous
dire s’il y a beaucoup de gens qui s’intéressent à votre idée de business et quels sont les mots
qu’ils utilisent lorsqu’ils font des recherches.
C’est d’ailleurs de cette façon que ces sites peuvent faire la publicité. Ils se basent sur ce que
vous recherchez (ou ceux sur quoi vous payez attention) pour vous montrer les publicités
correspondantes. Vous pourrez utiliser ça aussi pour attirer des clients. Mais pour l’instant,
cherchez juste à mieux connaitre les besoins de la niche. Allez sur google et créez un compte
AdWords et faites vos recherches.
B- Les informations clés à chercher
Ce ne sont pas toutes les informations qui nous intéressent. Mais uniquement ceux qui
concernent le problème que nous voulons (ou pouvons) résoudre. Voici quelques exemples de
questions à poser pour avoir ces informations. Utilisez le mode de recherche le plus susceptible
de vous donner la réponse à ces questions. Ecrivez ces questions et leurs réponses dans votre
cahier de note.
Quel est le domaine (marché général) ? : Santé ? Commerce ? Agriculture ?...
Quel est le sous domaine (spécifique) : chirurgie ? neurologie ? Commerce import ou export ?
Détail, en-gros ? Produit unique ?
Quel est le nombre potentiel de clients ?
Quelle est la fréquence de la demande : combien de fois par semaine, mois, année les gens
payent ce produit ou service ?
Défauts et avantages du marché... (prix, stockage, livraisons...)
Ou se limite la clientèle ? : est-ce juste un marché local ? Ou régional, nationale ? ou bien c’est
un marché mondial, international ?
Qu'est-ce qui manque aux gens qui sont dans ce domaine ?
Qu'est-ce qui les tient éveillés la nuit avec le regard fixe au plafond ?
De quoi ont-ils peur ? Que rêvent ils d’accomplir ?
Pourquoi sont-ils souvent en colère, frustré ? Contre qui sont-ils en colère ?
Quelles sont leurs 3 principales frustrations quotidiennes ?
Quelles sont les choses qui se passent actuellement et qui vont affecter leur entreprise ou leur
vie ?
Où sont-ils et où veulent ils aller.
Qu'est-ce qu'ils désirent le plus secrètement et ardemment ?
Qui d'autre les vend quelque chose de similaire que toi et comment ? Quel est le nombre
d’offres disponibles ?
Ont-ils urgemment besoin de la solution ou bien ça peut attendre (ça doit être urgent)
Est-il facile ou difficile de les donner le résultat espéré ? Combien de temps ça va prendre ?
Qui d'autre a essayé de leur vendre quelque chose de similaire et a échoué ou qui a réussi ?
Vous pouvez voir que toutes ces questions sont importantes et connaitre leurs réponses va vous
dire s’il faut se lancer ou pas, comment se lancer et quoi faire pour réussir.
Donc faire ces recherches, au lieu d’être une perte de temps et d’effort va plutôt vous aider à ne
pas perdre du temps, de l’argent et des efforts avec une idée de business qui ne marche pas.
Extrêmement important.
L’information capitale que nous cherchons c’est la réponse à la question : ‘’y a-t-il
suffisamment de gens qui ont un besoin urgent, qui cherchent une solution payante, et qui
ont du mal à la trouver’’ ?
Parce que si les gens ne savent pas qu’ils en ont besoin, et urgemment, le plus souvent ils ne
vont pas agir, chercher et acheter votre solution.
S’ils ne sont pas un peu nombreux, vous n’aurez pas suffisamment de clients.
S’ils ne cherchent que des solutions gratuites, vous ne pourrez pas les vendre votre solution.
Si le besoin est là mais qu’ils peuvent facilement trouver la solution (trop de concurrence par
exemple) ça va être difficile de vous positionner et d’avoir une grosse part. Dans ma localité par
exemple, la demande en eau est forte mais il y a énormément de sociétés (petites et grandes) qui
sont déjà bien implanté. Se lancer dans ce domaine ici va être difficile.
Votre exercice c’est donc de chercher une niche qui remplit les 3 critères qu’on a vu plus haut et
de faires plus de recherches sur elles. Allez au boulot !

Chapitre 2 : Bien connaitre son client (pour mieux le servir)


Après avoir identifié votre idée de business rentable et compris les besoins de ce marché de
façon général, si vous voulez vraiment dominer votre niche, vous devez faire plus. Parce que
voyez-vous, vos concurrents aussi font ce que vous faites. Ils savent identifier une niche.
Mais peu de gens font mieux que ça. C’est-à-dire ‘’chercher à profondément et personnellement
comprendre le client, sa vie, son histoire, ses rêves et frustrations les plus cachés’’.
Lorsque vous connaissez cela chez une personne, vous pouvez la vendre votre solution quand
vous voulez et au prix que vous voulez (du moment qu’il a l’argent). Mais mieux même, il sera
votre fan. Vous serez comme un envoyé de dieu pour lui. Et non juste un vendeur, comme c’est
le cas pour vos concurrents.
C’est ce qui vous permettra de vous différencier, avoir énormément de clients qui payent avec
joie, vous permettre de battre vos concurrents (même s’ils ont plus de moyens que vous) et
dominer votre marché.
C’est pour cela que dans ce chapitre nous allons créer ce qui est connu sous le nom d’avatar du
client dans le monde du business. C’est une sorte de carte d’identité, une description de notre
client idéal, de sa vie, de ses problèmes et de ses rêves.
Prenez un papier et divisez-le en deux. A gauche, dessinez la tête d’une personne ou collez-y
une image d’une tête. Un garçon, une fille ou les deux. Et à la droite du papier écrivez les
renseignements que vous allez obtenir après avoir posé des questions personnelles sur votre
client idéal.
Note : Ceci s’applique à tous les marchés mais beaucoup plus sur les services et les produits un
peu plus chers. Si vous voulez juste ouvrir une boutique de vente de produit de grandes
consommations en détails, vous n’êtes pas obligé de trop creuser. Mais juste de connaitre les
produits les plus consommé dans cette zone.

Avatar du client
Qui est votre client idéa l ?
Rencontrez Mohamed.
Que fait-il (ou elle) ? Comment est-ce qu'il passe sa
semaine ? Que fait-il en dehors du travail ? Où obtient-
il des nouvelles ?
Combien gagne-il ? Que pense-il de son travail ? Quels
sont ses préoccupations dans la vie ? Quels aspects de
sa vie ou de sa personnalité affectent vos échanges
commerciaux avec lui ?
Racontez son histoire : Qu'est-il arrivé dans le passé
qui l’a conduit là où il est aujourd’hui ? Que pense-il
Mohamed, Mon client idéal de ce ou ces évènements du passé ?
Profession ou titre descriptif : (Peut-être un ancien travail, une expérience qu'il a eue
Où vit-il ? ou un voyage qu'il a fait).
Quel âge a-t-il ? À quoi s'intéresse-il actuellement à cause de ce ou ces
Quel est son niveau d’éducation ? événements ?
Qu'a-t-il accompli ? Quel est son statut familial et relationnel ? Est-il marié
? Divorcé ? Célibataire ? A-t-il des enfants ? Combien
? Est-ce qu’il y a quoi que ce soit sur ses relations qui
a une incidence sur la façon dont il pourrait utiliser
votre produit (service) ou l'intégrer dans son quotidien
?
Votre produit répond-il à l'une de ses préoccupations
concernant sa famille ?
Qu'est-ce qu’il y a dans votre produit qui compte
réellement pour cette personne ? Comment ça va
résoudre un besoin, soulager une douleur ou le faire se
sentir bien ? Comment ça va rendre sa vie meilleure ?
Quelles sortes de pensées pourraient traverser la tête de
cette personne juste avant qu’il décide d'acheter votre
produit (service) ? Quelle est le dernier secret qui le
fait appuyer sur la gâchette et vous donner son argent ?

Exemple 1 : Prospect (futur client) s’appelle Safi. Son rêve c’est d’avoir plus de clients. Mon
rôle c’est de mieux la connaitre pour pouvoir lui vendre ma solution (comment avoir plus de
clients ainsi que des produits à utiliser dans son entreprise).
Profession ou titre descriptif
-Propriétaire d’un salon de coiffure
Où vit-il/elle ?
-Dakar
Quel âge a-t-il / elle :
-33 ans
Quel est son niveau d’éducation :
-Diplômé (école professionnelle)
Qu'a-t-elle accompli ?
-Création de son salon de coiffure
Comment est-ce qu'elle passe sa semaine ?
-Elle travaille du lundi au samedi de 9h à 17h au salon. Le soir et les weekends elle fait
l’entretien de son appartement avec l’aide de sa sœur qui vit avec elle et sa fille qui est élève.
Que fait-il/elle en dehors du travail ?
-Rester avec sa famille, sortir de temps en temps avec ses amies et un gars qui veux se remarier
avec elle
Où obtient-il/elle des nouvelles ?
-A la radio, sur les réseaux sociaux
Combien gagne-il/elle ?
-500 dollars par mois
Que pense-il/elle de son travail ?
-Fatiguant car ça prend tout son temps. Mal placé, isolé car loin du centre-ville. Ne rapporte pas
assez.
Quels sont ses préoccupations dans la vie ?
-Elle se demande comment avoir plus de clients afin de gagner assez pour pouvoir prendre soin
de ses parents et de son fils. Elle est la plus âgé de sa famille et tout le monde compte sur elle.
Elle doit payer son logement, ses factures, la scolarité de sa fille et la dépense de ses parents.
Après avoir payé ses employés et autres frais à la boutique, il ne la reste pas grand-chose pour
faire tout cela.
Quels aspects de sa vie ou de sa personnalité affectent vos échanges commerciaux avec lui ?
-Le manque de temps et la non compréhension de la technologie.
Qu'est-il arrivé dans le passé qui l’a conduit là où il/elle est aujourd’hui ?
-Elle a arrêté l’école après le mariage. Son mari l’avait promis de l’amener en occident finir ses
études et y vivre avec lui. Mais il est venu faire un enfant avec elle et repartir sans l’amener.
Puis les problèmes ont commencé. Et les ont conduits au divorce. Ce qui la poussa à reprendre
l’école mais au lieu de l’université elle fait une formation professionnelle en coiffure.
Que pense-il/elle de ce ou ces évènements du passé ? (Peut-être un ancien travail, une
expérience qu'il a eue ou un voyage qu'il a fait).
-Elle est déçu de l’homme et méfiante avec les autres hommes en général. Elle regrette d’avoir
arrêté ses études à cause d’un mari. Elle est toujours très émotionnelle quand elle parle de cet
évènement.
À quoi s'intéresse-il/elle actuellement à cause de ce ou ces événements ?
-Sa réussite financière et trouver un homme qui l’aime avec qui former un couple mais sans être
une femme dépendante au foyer.
Quel est son statut familial et relationnel ? Est-il marié ? Divorcé ? Célibataire ? A-t-il des
enfants ? Combien ?
- Divorcée avec un enfant
Est-ce qu’il y a quoi que ce soit sur ses relations qui a une incidence sur la façon dont il/elle
pourrait utiliser votre produit (service) ou l'intégrer dans son quotidien ?
-Oui, elle doit être beaucoup plus ouverte avec les gens sinon elle aura du mal à utiliser mes
techniques de socialisation et de fidélisation des clients.
Votre produit répond-il à l'une de ses préoccupations concernant sa famille ?
-Absolument (plus de clients, plus d’argent, plus de temps à passer avec sa famille et son fiancé)
Qu'est-ce qu’il y a dans votre produit qui compte réellement pour cette personne ?
-Possibilité de voir sa clientèle et son revenu augmenter sans qu’elle n’ait à faire le travail. Elle
n’a rien à faire appart payer le prix de mon service.
Comment ça va résoudre un besoin, soulager une douleur ou le/la faire se sentir bien ?
-Ma solution va donner plus de visibilité à sa boutique (qui est isolé et inconnu) et fidéliser ses
clients.
Comment ça va rendre sa vie meilleure ?
-En augmentant le nombre de clients et de revenu elle pourra employer plus de gens, avoir plus
de temps libre, mieux aménager la boutique, avoir un meilleur appartement, payer ses factures et
dépenses familiales avec joie, prendre des vacances, voyager et faire ce qu’elle veut, quand elle
le veut.
Quelles sortes de pensées pourraient traverser la tête de cette personne juste avant qu’elle
décide d'acheter votre produit (service) ?
-Enfin une solution qui va me permettre de me débarrasser de mes soucis financiers et réaliser
mes rêves (aider ma famille surtout). Elle va imaginer toutes ces belles choses qu’elle pourra
accomplir désormais.
Quelle est le dernier secret qui la fait ouvrir son portemonnaie et vous donner son argent ?
-S’imaginer être avec sa famille, heureuse, quitter sa maison de rêve, après avoir mangé leur
plat préféré, monter dans sa voiture de rêve avec eux ou son nouveau mari et passer devant son
ex-mari, le montrer qu’elle a réussi sans lui.
Résumé : Imaginez maintenant que je connaisse toutes ces informations sur ma prospect, Safi,
avant de lui proposer mon produit ou service. Ou même avant de la créer. Non seulement ça va
me permettre de la proposer une solution adaptée à son cas mais aussi je pourrais facilement la
motiver d’acheter. Car je connais les boutons émotionnels sur lesquelles appuyer. Ce qui la
motive.
Ça va me permettre aussi d’avoir des informations sur les coiffeuses en général. Car comme on
le dit souvent, ‘’plus c’est personnel, plus c’est général’’. Lorsque vous parlez d’un cas
particulier, personnel, beaucoup de gens arrivent à s’identifier au cas.
Beaucoup de gens (les femmes entrepreneurs surtout) vont facilement s’identifier avec l’histoire
de Safi même s’ils n’ont pas personnellement vécu la même chose qu’elle. Il y a plusieurs
thèmes dedans qui nous concernent tous.
Mais si vous parlez de cas trop général (comme parler des coiffeurs en général) les gens auront
du mal à s’identifier. Ils vont trouver beaucoup d’éléments qui ne resonnent pas bien pour eux.
Il faut donc toujours chercher à creuser et connaitre de façon personnel votre client. Vous devez
faire de votre habitude de toujours chercher à mieux connaitre sa vie privée. Surtout lorsque
votre produit est cher. Ça va créer une forte relation de confiance qui va durer dans le temps et
vous rapporter beaucoup d’argent. Voyons un deuxième exemple pour mieux comprendre
comment ça fonctionne.
Exemple 2 : le prospect s’appelle Ali. Il est dans l’élevage de poules et dans l’agriculture. Son
business est tellement désorganisé qu’il a parfois envie d’abandonner. Moi, entrepreneur, j’ai à
la fois la connaissance mais aussi le matériel (ordinateur, logiciel, documents) qui peuvent
l’aider à organiser son business.
Profession ou titre descriptif
- Directeur général, patron
Où vit-il/elle ?
-Conakry
Quel âge a-t-il / elle :
-50 ans
Quel est son niveau d’éducation :
-Faible
Qu'a-t-il accompli ?
-Création de deux entreprises avec 30 travailleurs et une fondation d’une famille
Comment est-ce qu'il passe sa semaine ?
-Il travaille du lundi au samedi le plus souvent. Les dimanches il part assister aux activités
sociales de ses proches.
Que fait-il/elle en dehors du travail ?
-Il passe un peu de temps avec sa famille et rarement avec ses amis.
Où obtient-il/elle des nouvelles ?
-Télévision, radio local
Combien gagne-il/elle ?
-2000 euro de bénéfices par mois
Que pense-il/elle de son travail ?
-Occupe tout son temps, stressant, désorganisé, difficile à gérer, rapporte assez d’argent…
Quels sont ses préoccupations dans la vie ?
-Bien organiser son business, avoir plus de temps libre, moins de stress, sans diminuer sa
rentabilité. Mieux même, augmenter la rentabilité.
Quels aspects de sa vie ou de sa personnalité affectent vos échanges commerciaux avec lui ?
-Son manque de temps, son faible niveau d’éducation
Qu'est-il arrivé dans le passé qui l’a conduit là où il/elle est aujourd’hui ?
-Lorsqu’il a pu mettre en place sa première entreprise d’élevage avec succès, tout se passait
bien. Il avait plus d’argent qu’avant sa création mais pas assez. Et comme il avait un peu de
temps libre, il s’est lancé dans l’agriculture aussi. Et les problèmes ont commencé.
Que pense-il/elle de ce ou ces évènements du passé ? (Peut-être un ancien travail, une
expérience qu'il a eue ou un voyage qu'il a fait).
-Qu’il n’aurait pas dû créer une seconde entreprise
À quoi s'intéresse-il/elle actuellement à cause de ce ou ces événements ?
-A la comptabilité, aux documents et logiciels de gestion et d’organisation, aux consultants,
comme moi. A comment sauver son investissement.
Quel est son statut familial et relationnel ? Est-il marié ? Divorcé ? Célibataire ? A-t-il des
enfants ? Combien ?
-Marié avec 5 enfants
Est-ce qu’il y a quoi que ce soit sur ses relations qui a une incidence sur la façon dont il/elle
pourrait utiliser votre produit (service) ou l'intégrer dans son quotidien ?
-Il a des problèmes familiaux. Souvent avec sa femme ou ses enfants. Surtout à cause du
manque de temps.
Votre produit répond-il à l'une de ses préoccupations concernant sa famille ?
-Absolument, ça le permettre de passer plus de temps avec elle et mieux gérer les problèmes qui
y surviennent.
Qu'est-ce qu’il y a dans votre produit qui compte réellement pour cette personne ?
-La possibilité de gérer ses entreprises à distance, rapidement et efficacement et avoir plus de
temps libre.
Comment ça va résoudre un besoin, soulager une douleur ou le/la faire se sentir bien ?
-Enorme diminution du stress et des soucis
Comment ça va rendre sa vie meilleure ?
-Plus de temps avec sa femme et ses enfants, plus de vacances, plus d’argent, réalisations
d’autres rêves…
Quelles sortes de pensées pourraient traverser la tête de cette personne juste avant qu’elle
décide d'acheter votre produit (service) ?
-En fin, une solution qui me donnera la vie que je rêvais d’avoir juste avant de lancer mes
entreprises. Je vais enfin avoir ce que j’ai toujours voulu.
Quelle est le dernier secret qui la fait appuyer sur la gâchette et vous donner son argent ?
-S’imaginer en vacances avec sa femme avec les deux entreprises qui fonctionnent à merveille,
sans sa présence.
Exemple 3 : Les prospects sont un couple. Leur maison est attaquée par les insectes (punaises
de lit surtout). Moi j’ai une société de désinsectisation. Je veux vendre le service et les produits
aux couples.
Profession ou titre descriptif
- Couple
Où vit-il/elle ?
-Villa, centre-ville
Quel âge a-t-il / elle :
-40 ans
Quel est son niveau d’éducation :
-Elevé
Qu'a-t-il accompli ?
-Fonctionnaire et commerçante avec une famille
Comment est-ce qu'il passe sa semaine ?
-Il travaille du lundi au vendredi. Le week-end, ils sont avec les enfants et les amis à la maison
le plus souvent.
Que fait-il/elle en dehors du travail ?
-Le sociale
Où obtient-il/elle des nouvelles ?
-Télévision, Internet
Combien gagne-il/elle ?
-2000 - 3000 euro / mois
Que pense-il/elle de sa maison (ici il ne s’agit pas d’une activité économique)
- Invivable
Quels sont ses préoccupations dans la vie ?
-La maison est infecté par des milliers d’insectes et ça pourrit leur vie. Ils n’arrivent pas à
dormir la nuit et avec les enfants c’est pire. Ils ont aussi peur que leurs amis et collègues le
découvrent.
Quels aspects de sa vie ou de sa personnalité affectent vos échanges commerciaux avec lui ?
-Positivement. Le travail, l’éducation et l’ouverture d’esprit de chacun d’entre eux permet de
facilement communiquer.
Qu'est-il arrivé dans le passé qui l’a conduit là où il/elle est aujourd’hui ?
-Changement de maison. Ils vivaient ailleurs avant.
Que pense-il/elle de ce ou ces évènements du passé ? (Peut-être un ancien travail, une
expérience qu'il a eue ou un voyage qu'il a fait).
-Heureux pour l’évolution du travail du mari et la grandeur de la nouvelle villa. Malheureux
pour les punaises.
À quoi s'intéresse-il/elle actuellement à cause de ce ou ces événements ?
-Les insectes, les punaises, les insecticides, les sociétés de désinsectisation.
Quel est son statut familial et relationnel ? Est-il marié ? Divorcé ? Célibataire ? A-t-il des
enfants ? Combien ?
-Mariés avec 3 enfants
Est-ce qu’il y a quoi que ce soit sur ses relations qui a une incidence sur la façon dont il/elle
pourrait utiliser votre produit (service) ou l'intégrer dans son quotidien ?
-Les enfants et les insecticides c’est dangereux. Il vaut mieux laisser les professionnelles se
charger des punaises.
Votre produit répond-il à l'une de ses préoccupations concernant sa famille ?
-Absolument, ça permettra à toute la famille de ne plus souffrir des attaques nocturnes des
punaises et de bien dormir.
Qu'est-ce qu’il y a dans votre produit qui compte réellement pour cette personne ?
-La possibilité de se débarrasser de ces petites bêtes rapidement avec l’aide d’un professionnel
qui a une garantie de satisfaction.
Comment ça va résoudre un besoin, soulager une douleur ou le/la faire se sentir bien ?
-Enorme diminution de la douleur, du stress, des soucis et de la frustration causée par les
punaises. Un meilleur sommeille.
Comment ça va rendre sa vie meilleure ?
-Plus aucun dérangement pendant la nuit, on dort bien et on se réveille avec joie, complètement
régénéré.
Quelles sortes de pensées pourraient traverser la tête de cette personne juste avant qu’elle
décide d'acheter votre produit (service) ?
-En fin, une solution qui me permettra moi et ma famille de ne pas se gratter toute la nuit,
d’entendre les pleurs et cris de douleur de nos enfants et de bien dormir.
Quelle est le dernier secret qui la fait appuyer sur la gâchette et vous donner son argent ?
-S’imaginer entrain de marcher au bureau (marché), ou d’avoir la visite des amis, collègues qui
voient des punaises partout. Aller à un rendez-vous et voir des punaises sortir de ses habits…
Conclusion : comme vous le voyez, ces questions nous permettent de connaitre exactement la
situation actuelle de notre prospect et son rêve. Son point A du présent et son point B du futur
idéal.
Ce qui va nous permettre de présenter (ou créer) notre solution comme la meilleure voiture pour
rapidement quitter ce point A et arriver au point B.
Exercice : Avant de passer au prochain module, créez l’avatar de votre prospect et répondez à un
maximum de ces questions. Utilisez l’une des méthodes de recherches qu’on a vu dans le
module précédent.
MODULE 3 : LA SOLUTION (PRODUIT/SERVICE)

Chapitre 1 : Créer (ou acquérir) son produit / service


Comme on l’a déjà vu, un business rentable repose sur 4 éléments clés qui sont : l’entrepreneur
(sa mentalité et son attitude), le marché (compréhension du client et ses besoins), le
produit/service (ou la solution que l’entrepreneur va proposer) et le marketing/vente (comment
promouvoir et vendre la solution au client).
On a déjà vu les deux premiers éléments. Si vous n’avez pas fini les modules précédents je vous
conseille vivement d’aller les voir et faire les exercices qui s’y trouvent.
Pourquoi un produit ou service ?
Tout simplement parce que c’est la solution que nous allons proposer au client pour l’aider à
quitter son état actuel et aller à son état de rêve. C’est le véhicule qui le permettra d’arriver à
cette destination.
J’expliquerai ce point beaucoup plus en profondeur dans les prochains modules. Mais pour
l’instant sachez que chaque client vit dans une situation (point A) moins satisfaisante. Et il rêve
d’aller vers une situation (point B) plus satisfaisante.
Le rôle de l’entrepreneur c’est de proposer son produit ou service comme étant le véhicule qui
permettra au client de passer du point A vers le point B.
Si nous nous contentons de juste identifier là où il est et là où il veut aller et que nous n’avons
pas de véhicule à proposer pour faire le voyage, le client risque de ne pas nous payer. Pire
même, il va chercher un véhicule ailleurs. Chez nos concurrents. Et nous ne voulons pas cela.
Beaucoup d’entrepreneurs sont dans cette situation. Ils savent où se trouve un marché rentable
mais soit, ils ne créent et/ou ne proposent pas la solution, soit, n’ont pas la possibilité de le faire.
Ils restent là parfois jusqu’à ce qu’un autre entrepreneur découvre le marché, propose une
solution et réussi massivement.
Après le premier entrepreneur se dit : merde, pourtant j’avais eu cette idée bien avant lui. Et il
n’a que ses yeux pour pleurer.
Lorsqu’on n’a pas une solution (à vendre de préférence) nous nous faisons du mal à nous-même
et nous faisons du mal à notre potentiel client. Il ou elle aurait aimé que vous soyez celui qui va
lui donner la solution, après l’avoir aidé à identifier son besoin. Pour éviter cela, nous allons tout
faire pour avoir cette solution.
Définition d’un produit : chaque mot peut avoir plusieurs définitions mais un produit, signifie
ici une matière concrète (visible et quantifiable) capable de produire le résultat désiré (en
échange d'un paiement).

Une matière qu’on peut voir, toucher, mesurer. Qui peut produire le résultat que le client désire.
Exemples : Une mangue, une banane, une poule, un plat de riz, un téléphone, une voiture, une
maison…
Définition d’un service : un service signifie ici des activités successives et organisés (parfois
invisibles et pas quantifiables) capable de produire le résultat désiré (en échange d'un paiement).
Exemples : faire des formations, du coaching ou consulting (prodiguer des conseils), un système
(business entier à vendre), compétences (créer un site web, une application), soigner, faire du
massage, vendre du plaisir…
Comme vous pouvez le voir, j’insiste sur le paiement. Tant que le client ne vous paie pas vous
n’avez pas vraiment de produit ou service. Ni un business d’ailleurs.
Que choisir entre le produit et le service : eh bien, je n’en sais absolument rien. Et vous n’ont
plus. Mais il y a quelqu’un qui le sait. Devinez qui !
Allez, devinez !
C’est fait ?
Alors répondez, c’est qui ?
Très bien, très bien, c’est exactement lui : le futur client, le prospect ! (Il ou elle).
Il est le seul qui sait ce qu’il faut choisir. S’il ne le sait pas, vous devez prendre cette décision en
fonction de sa situation. Vous devez l’observer et le demander pour savoir ce qui sera plus
adapté à sa situation. Et non prendre cette décision tout seul. Bien sûr, en tenant compte de vos
capacités et compétences.
Parfois vous pouvez mélanger service et produit ou utiliser un seul d’entre eux mais ce qui
compte ce que le client soit satisfait à la fin. S’il a ce qu’il voulait, comme il le voulait, le reste
ce n’est pas important.
Et rappelez-vous, ce n’est ni le produit, ni le service qui l’intéresse mais la destination. Un peu
comme lorsque vous voulez partir en vacances sur un endroit super cool.
En partant, vous ne pensez pas trop à l’agence de voyage, le car, le chauffeur, l’avion, le pilote,
la route…mais plutôt l’endroit où vous allez. Votre esprit est focalisé sur la destination.
Certes, ce serait cool d’avoir une bonne agence de voyage, un bon avion (et son pilote) ou un
bon car (et son chauffeur) pour bien arriver à destination.
Mais si un entrepreneur se met à vous convaincre sur les agences de voyages, les avions ou les
cars en général, pire même, en oubliant votre destination, il ne pourra pas gagner votre cœur. Et
vous allez toujours choisir un mauvais car qui va là où vous rêvez d’aller qu’un excellent car qui
va vers une autre destination.
Il faut donc se concentrer sur la destination de votre prospect et créer une solution qui le permet
d’y arriver.
NB : J’ai quand même constaté qu’un business à service demande parfois moins de dépense
pour démarrer qu’un business à produits physique. Vous n’avez pas besoin d’acheter des
produits, payer leur transport, payer des dédouanements, des taxes, avoir un magasin, des stocks
et des employés. Parfois un ordinateur et une connexion suffit pour démarrer un business à
service si vous avez des compétences à vendre.
Mais encore une fois, tout dépend de votre marché et des besoins de vos clients, pas de vous.
Vous devez vous soumettre à leur volonté ou alors changer votre niche de marché.
Quand faut-il créer sa solution : Uniquement après avoir validé son idée business rentable. On
a vu dans le module précédent comment identifier une niche rentable.
Mais pour réellement valider l’idée vous devez soit vendre à quelques personnes, soit voir
quelqu’un vendre cette solution ou au moins entendre et voir plusieurs personnes dire qu’ils
vont payer pour l’avoir.

C’est une erreur très fréquente chez les entrepreneurs débutants. Ils sont tellement séduits par
leur solution qu’ils se mettent à investir beaucoup de temps, d’argent et d’énergie à la créer, sans
tenir compte de l’avis du futur client.
Malheureusement, si tu fais ça, tu risques de créer une solution qui n’intéresse que toi (ou très
peu de gens). Même si la solution pourrait aider beaucoup de gens, elle ne va pas raisonner dans
leur esprit. Ils ne pourront pas s’y reconnaitre.
Tu vas créer quelque chose de la manière dont tu veux, mettre et enlever uniquement ce que toi
tu veux et non ce que les futurs clients veulent.

Je ne dis pas que c’est le cas pour tout le monde car certains peuvent avoir la chance et créer une
solution que tout le monde adore sans trop chercher, mais ça c’est extrêmement rare. Vaut mieux
chercher à valider l’idée auprès des futurs clients avant de perdre trop de temps, d’argent et
d’énergie à créer la solution.
Moi par exemple je suis dans les formations (en développement personnel et entrepreneuriat).
Avant de créer tout seul une solution dans mon coin et la mettre sur le marché (avec toutes les
dépense que ça comporte) je préfère interagir avec les futurs clients tout au long du processus.

Après avoir identifié le marché et les grands besoins, je commence à partager quelques conseils
par rapport à ces besoins. Je rentre dans des groupes Facebook, des forums, des sites spécialisés
de ce domaine pour lire et échanger avec les gens. En même temps que j’essaye de
profondément et personnellement connaitre mes futurs clients, je me fais connaitre auprès
d’eux.

Vu que je partage gratuitement des conseils avec eux, ils s’ouvrent encore plus envers moi et
devient presque des amis.
Après avoir collecté plusieurs informations sur leurs besoins, je crée la solution que je trouve
plus adaptée pour un maximum d’entre eux.
Peu importe votre niche (domaine d’activité) je vous conseille de faire pareil si c’est possible.
Dans tous les cas, attendez d’être sûr que les gens achèteront avant de trop en faire.

Les deux moyens par lesquels passer pour avoir sa solution


Tout dépendra de votre domaine et de votre capacité financière. Mais il y a souvent deux
moyens d’avoir la solution que vous allez proposer à votre client : créer ou acquérir.

1- Créer : ou cultiver, fabriquer, cuisiner, agir…en partant de rien (presque) pour avoir la
solution.
Exemple : créer un site web ou une application, créer une formation, fabriquer un savon local,
cuisiner un plat, livrer un produit ou service…
On peut créer la solution en modifiant une autre :
a) En ajoutant quelque chose : Avant Facebook était un simple journal de photo. Mark a ajouté
quelques fonctionnalités pour avoir un meilleur produit. On peut faire la même chose avec
presque n’importe quel produit ou service. Il faudra juste faire attention avec les droits d’auteurs
si la marque est protégée.

b) En diminuant quelque chose : On peut par exemple passer du gros aux détails comme le fait
le boutiquer du quartier ou la vendeuse au marché. Leurs clients n’ont pas la possibilité (le
besoin) d’acheter en gros. Donc ils les proposent la solution idéale pour eux.
c)En associant plusieurs éléments : On peut mélanger 2 produits ou service, entièrement ou
partiellement (petite quantité) pour obtenir quelque chose de nouveau. Comme les cuisiniers ou
ceux qui sont dans les multiservices. Evitez seulement de trop en faire. Je suis un fan de la
simplicité car les gens n’aiment pas le complexe. Dès qu’il y a trop de choses en jeux ils
paniquent.

Parfois tu vois une entreprise, elle a mélangé tellement de produits et/ou services que tu te
demandes c’est quoi leur spécialité exactement ?
Et même s’ils te disent qu’ils peuvent t’aider tu as des doutes. Tu préfères aller chez un
spécialiste ou quelqu’un de moins vague.
d) En changeant le format : on peut créer une solution en changeant le format initial. Je peux
par exemple créer une formation vidéo ou audio à partir d’un livre en texte. Ou faire un livre
électronique à partir du texte et inversement. Ça s’applique dans d’autres domaines.

2- Acquérir : le deuxième moyen d’avoir sa solution, c’est de l’acquérir. Oui je sais, ma façon
de classifier les moyens est parfois trop nulle mais ce n’est pas important si vous comprenez
l’essentiel.

Vous pouvez :
a) Acheter la solution : comme le commerçant, vous pouvez aller acheter de la marchandise et
venir la proposer à vos prospects. Si la solution existe déjà et que vous avez la possibilité de
l’acheter, vous pouvez le faire.
Si vous n’avez pas la possibilité, utilisez ce qu’on appelle l’affiliation. Il s’agit d’aider
quelqu’un à vendre sa solution et de percevoir un certain pourcentage sur les bénéfices.
C’est ce que font les jeunes et femmes débrouillards qui se promènent dans nos marchés. Même
s’ils n’ont aucun budget de départ, ils prennent la marchandise d’un grossiste et se promènent
pour la revendre (parfois ils partent chercher et amener le client chez le grossiste). Après la
vente, ils perçoivent une partie du bénéfice. Si vous dites à ces jeunes que vous avez besoin d’un
budget de départ pour démarrer ils vont éclater de rire.

C’est quelque chose de très fréquent sur internet aussi. Le marketing d’affiliation. Vous utilisez
votre site internet, votre blog, votre page Facebook ou Instagram, votre chaine YouTube…qui
ont plusieurs fans pour faire la promotion d’une solution et recevoir un pourcentage après la
vente.
Par exemple les grands sites internet Amazon et Jumia ont des programmes d’affiliation bien
organisé qui permettent de faire ça.

b) Investir ou financer (entièrement, partiellement) : Vous pouvez voir quelqu’un qui a une idée
de business rentable qui n’a pas le budget ou les compétences pour se lancer et l’aider à avoir
cela. Vous devenez ainsi le ou un des propriétaires de sa solution. Ou voir des entreprises qui
réussissent déjà et qui cherchent des investisseurs. Vous achetez des parts et vous patientez.
Bien sûre ce n’est pas important, ces nominations, ces moyens de création ou d’acquisition de
solution. L’essentiel c’est d’avoir une solution à vendre. Voyez ce qui sera plus accessible et
adapté pour vous et pour votre client cible.
Personnellement, je préfère créer ma solution moi-même vu que je n’aime pas engager de gros
moyens financiers mais aussi et surtout à cause de mon domaine d’activité, les formations. Donc
vous aussi regardez votre budget et votre domaine d’activité pour décider du moyen par lequel
obtenir votre solution.

Les critères à remplir pour avoir une excellente solution à vendre


Si vous voulez que votre solution cartonne, que les gens l’adorent, l’achètent et deviennent
fidèles envers vous, si vous ne voulez pas perdre de l’argent, du temps et de l’énergie pour créer
une solution qui n’intéresse personne, vous devez respecter autant que possible un certain
nombre de critères lors de sa création.
Les voici :

Que la solution soit en accord avec les besoins du client, du point de vue du
client : Je l’ai déjà dit, ne créez pas une solution qui ne s’adresse pas exactement
aux besoins de votre client sinon il ne va pas acheter. Peu importe que quelque
chose soit cool ou pas cher, si ça ne correspond pas à son désire, il ne va pas
acheter.
Et je dis bien, ses besoins et désires, de son point de vu . Pas ce que vous pensez qu’il a
besoin. Votre point de vue est moins important que le sien. Il ne faut donc pas se
contenter de ce que vous pensez mais ce que le client pense en premier. Si c’est possible,
demandez-le son besoin et la façon dont il voudrait que la solution soit avant de la créer.
Si c’est possible

Commencer par le PMV (produit minimum viable) : le produit minimum viable ou


minimum viable product (mvp en anglais) est une stratégie de développement de
produit très utilisé par les entreprises.

Au lieu de financer beaucoup d’argent, de temps et d’énergie pour créer un produit


parfait et extraordinaire, mais qui ne sera pas apprécié dans le marché, l’entreprise crée
juste le minimum acceptable. Et elle le teste sur le marché. Si ça marche, elle retourne
créer en grande quantité un produit plus complet que le premier.
Je vous conseille de copier cette stratégie. Ça vous permettra de gagner en temps et
d’avoir une excellente solution à votre disposition. Si la version PMV intéresse les gens,
vous augmentez la qualité et la quantité. Sinon vous changez complètement de solution.

Une des plus grandes sociétés fabriquant de chaussures, ZAPPOS, utilise cette stratégie.
Ils fabriquent toujours un petit nombre sur le nouveau modèle l’expose là où les gens
peuvent le voir. Parfois ils séparent même la paire de chaussure et amène la gauche dans
un magasin, la droite dans un autre.
Mieux même, parfois ils dessinent juste le modèle avec un logiciel et mettent l’image
sur leur site internet pour observer la réaction des gens.
S’ils se rendent compte qu’il y a beaucoup de gens qui veulent la chaussure, ils la
fabriquent en masse et la distribuent partout dans le monde. Sinon ils apportent quelques
changements et la teste encore.

Même si vous n’avez pas les mêmes moyens que ces grandes sociétés vous pouvez vous
en inspirer. Par exemple au lieu d’avoir une application, un logiciel, une machine ou un
plat parfait, avec des dizaines de fonctionnalités et d’ingrédients en grandes quantité
comme solution à vendre, vous créez juste une solution avec une, deux ou trois
fonctionnalités qui permettent de faire l’essentiel, l’idée général et vous la testez.
En gros, commencez par moins de qualité et de quantité, testez et si ça marche,
augmentez la qualité et la quantité.
Comprendre et utiliser le concept des « versions » : Souvent quand tu dis à un
entrepreneur de commencer par un produit minimum viable, il pense que ce serait
mieux d’avoir un excellent produit dès le début. Sinon les gens ne vont pas acheter
(il entre ainsi dans un perfectionnisme qui va le retarder pendant des mois). Ce n’est
pas le cas. Si la solution ça permet d’avoir un minimum de résultats, les gens vont
acheter.

Mais il faut aussi savoir que tout dans la vie change et évolue. Tout comme vous venez
au monde bébé pour devenir un enfant, puis un adolescent, un adulte, un vieux avant de
mourir, les produits et services aussi évoluent.
Si vous regardez autour de vous, toutes les solutions du marché évoluent.

Prenez les téléphones d’Apple, les iPhones par exemple. Ils ont commencé par la
version une, V1. Actuellement ils sont à la version 11 ou 12.
Et si vous comparez la version 1 à la version 11 vous verrez que ce sont des produits très
très différant. La version 1 est comme une antiquité actuellement. Mais nous ne dirons
pas que la société était nulle à cette époque car lorsque cette version est sortie, elle a eu
des clients. Elle contenait les fonctionnalités essentielles.
Aujourd’hui quand je regarde le premier guide pdf sur la séduction que j’ai écrit et mis
sur Amazon, j’éclate de rire. Trop nul à mes yeux. Mais malgré ça, des gens l’ont acheté,
utilisé et obtenu quelques résultats.

Et chaque année je l’ai amélioré. Quand je suis arrivé à 300 pages de bon contenu, une
grande maison d’édition a voulu me publier. Mais étant en Afrique j’ai rencontré des
obstacles qui seront bientôt franchis. Et j’utilise ces 300 pages pour en faire des
formation audios, vidéos, du coaching direct…
Donc ne voyez pas un problème dans le fait de commencer par une version 1 même si
elle n’est pas top. Ne cherchez pas la perfection au premier coup. Lancez-vous. Vous
allez améliorer les choses avec le temps. Peu importe votre domaine.
Elle doit être débarrassé de tout ce qui n’est pas nécessaire : En créant une
solution vous allez être tenté d’ajouter plein de choses qui sont cool pour vous (ou
pour un certain nombre de client) mais évitez de le faire. Si quelque chose n’est pas
absolument nécessaire pour la majorité des clients de la solution, le mieux c’est de
s’en débarrasser.
Par exemple avant je pouvais mélanger développement personnel, entrepreneuriat,
séduction…dans la même formation. Mais j’ai constaté que le mieux c’est de les séparer
et de résoudre un seul problème à la fois. Ou de n’ajouter au sujet de la formation que le
strict minimum nécessaire des autres sujets.
Une chose qui m’énerve avec les plats de thieupou (riz gras) au Sénégal c’est le fait
qu’ils mettent trop de choses inutiles dedans. En tout cas selon moi. Et tu as du mal à
manger l’essentiel.
A chaque fois que j’achète ce plat je dois dire au serveur de ne pas mettre ou d’enlever
tout ce qui n’est pas nécessaire pour moi dedans. N’encombrez pas vos clients avec des
choses non essentielles.

Elle doit être séquencé (organisé en étapes) : On dit souvent que ce n’est pas
difficile de manger un éléphant entier du moment que tu dois le faire petit à petit.
D’un seul coup, ça ne sera pas possible. Mais en plusieurs jours, c’est très facile.
Pensez à ça avec votre solution.
Pour obtenir le résultat qu’il rêve d’obtenir, le plus souvent votre client devra aller par
étapes et non d’un seul pas. S’il veut perdre du poids avec votre aliment ou
entrainement, il doit manger cet aliment ou faire cet entrainement un peu chaque jour,
pendant plusieurs jours. S’il veut créer une entreprise il doit apprendre et agir un peu
chaque jour. S’il doit apprendre une machine, il doit le faire par étape. La machine doit
le permettre de le faire.
Quelqu’un qui apprend à conduire une voiture la première fois, il a du mal à coordonner
toutes les activités en même temps. Il doit faire attention au volant, à la vitesse, au frein,
à l’accélérateur, aux passants, à celui qui le parle. Mais s’il accepte de maitriser une
chose à la fois, petit à petit il va commencer à faire deux choses à la fois, puis 3, 4 et
finir par maitriser entièrement la conduite. Et là il peut conduire en parlant avec son ami
à coté sans penser à la voiture et les manœuvres à exécuter.
Ça ne s’applique pas forcement à tous les domaines d’activités mais cherchez à voir si
c’est le cas pour vous et organisez votre solution en séquences (étapes, parties, objectifs)
pour faciliter la tâche au client. Dites-vous que l’être humain ne peux pas faire grand-
chose en peu de temps mais il peut accomplir des miracles s’il a suffisamment de temps
pour le faire. Petit à petit.

Elle doit commencer à donner des résultats très tôt : Nous les êtres humains nous
aimons les résultats rapides. Votre client voudra une solution qui le donne
immédiatement les résultats qu’il cherche. Il ne voudra pas patienter. Il veut perdre
du poids tout de suite, ou devenir riche tout de suite, ou avoir son visa tout de
suite…en fonction du résultat qu’il cherche. Donc si c’est possible, créez une
solution qui donne des résultats le plutôt possible.
Le problème ce que ce n’est pas facile, ou même, pas possible d’avoir une telle solution
pour la plupart des besoins. Même dans un restaurant, il faut parfois patienter quelques
minutes pour avoir son plat.
Pour pallier à ce problème, faites-en sorte que le client commence à voir des petits
résultats aussi minimes soient-ils, dès les premières heures ou premiers jours avec votre
solution. Même si ce n’est pas un grand résultat, ça le poussera à continuer. La
gratification instantanée.
C’est ce que font les casinos et les applications de jeux. Ils te laissent toujours avoir des
petites victoires. Et ça te donne de la motivation de continuer à jouer. S’il fallait attendre
la fin ou un long moment pour connaitre le résultat final, les gens n’allaient pas jouer.
Dans le restaurant on vous sert souvent de l’eau ou de quoi grignoter (l’entré) en
attendant le repas commandé.
Certaines sociétés aussi utilisent cela pour attirer le client gratuitement, au début. Dès
qu’il en voudra plus, ils le proposent la solution payante. Voyez comment faire la même
chose dans votre niche.

Elle doit être simple et facile à utiliser : vous savez pourquoi les gens détestent tout
ce qui est papiers et démarches administratives ? Ou les procédures bancaires ?
Exactement ! Parce que c’est compliqué et pas facile pour tout le monde mise à part
ceux qui y travaillent. Si vous n’avez pas étudié ou travaillé dans ces domaines vous
allez vous sentir stressé, voir en colère à chaque fois que vous devez travailler sur
quelque chose qui les concerne.
Personnellement, à moins que ça ne soit absolument nécessaire, je ne pense même pas à
ce genre de domaine. Et je sais que la plupart des gens sont comme moi. Nous n’aimons
pas ce qui est trop complexe. Nous voulons que les choses soient simples. Même si
parfois c’est difficile de simplifier.
Malheureusement beaucoup d’entrepreneurs débutants aiment compliquer les choses.
Parfois ils le font parce qu’ils pensent que ça les donnera l’air d’être des experts,
compétents, crédibles…
Parfois aussi ils le font par manque de maitrise. Car tout ce qui est maitrisé est facile à
simplifier.
Evitez cela. Rendez votre solution simple et facile à utiliser. Faites-en sorte que ce soit
tellement simple (même si c’est juste de l’extérieur ou le début) qu’un enfant de 7 ans
puisse comprendre. Si c’est possible d’arriver à ce niveau. Ça va beaucoup plus motiver
votre cible à acheter. Car plus le client est confus, moins il aura confiance et plus
résistant il sera à donner son argent pour votre solution. Simplifiez, travaillez moins et
gagnez plus d’argent. Génial n’est-ce pas ?

Elle doit permettre la transformation du client : La transformation ici veux dire un


changement de mentalité (d’image de soi, de croyances, de vision du monde).
Une solution (produit ou service) permet au client, d’un côté, d’obtenir un résultat
concret, visible. Mais elle peut faire mieux que ça. Elle peut aider le client à changer sa
façon de voir le monde. Et si vous arrivez à faire ça avec votre solution, vous ferez de
vos clients des fans inconditionnels qui vous aimeront et vous seront infiniment loyaux.
Si par exemple votre produit ou service sert à perdre du poids, après son utilisation, le
client va perdre du poids comme promis. Mais vous l’aurez aussi montré qu’il/elle peut
changer sa vie. Il a le pouvoir de changer sa vie. Il est fort et courageux. Avant il se
voyait comme une victime des évènements de la vie. Maintenant il se voit comme un
acteur qui peux changer les choses.
Quand je coach un mec dans la séduction, je ne l’aide pas seulement à trouver une
copine, je l’aide à changer ses croyances limitantes, à voir qu’il est capable d’accomplir
des miracles. Donc mon livre ou mes vidéos (solutions) ne sont pas juste des livres et
des vidéos pour avoir une copine mais des outils de transformation. Avec elle tu peux
transformer positivement ta vie.
Voyez donc s’il y a un moyen de montrer la possibilité de transformer sa vie dans votre
produit et faites clairement ressortir ce bénéfice, pour que le futur client en soit
conscient.

Elle doit avoir un design (représentation, image) acceptable : Nous aimons tous ce
qui est beau/joli. Rare sont les gens qui ne seront pas attiré par un produit juste à
cause de son design. Vous n’êtes pas obligé d’être parfait, surtout à vos débuts, mais
faites de votre mieux pour rendre la représentation (extérieur au moins) de votre
produit ou service acceptable. Ce n’est pas compliqué si vous n’essayez pas de
compliquer. J’ai constaté que plus c’est simple et organisé plus c’est beau.
Désolé d’être un peu abstrait là mais je veux dire par exemple que, lorsque vous donnez
des couleurs à un produit (votre magasin ou boutique, votre site internet ou application,
votre logo, une machine et son emballage…), moins il y a des couleurs différentes plus
c’est beau. Moins il y a des modules, des chapitres dans une formation, plus c’est beau.
Moins il y a des groupes, des catégories plus c’est beau. Bien sûre faut pas exagérer avec
le moins aussi.
Si vous avez du mal à avoir un joli design, cherchez les conseils d’un spécialiste
(designer, peintre, artiste) ou alors copiez un peu ceux qui savent le faire (vos
concurrents, les grandes marques). Mais encore une fois, ne perdez pas trop de temps
avec ça. Faites quelque chose de simple qui apporte les résultats rêvés par le client et
vendez-le.
Conclusion : comme vous pouvez le voir, j’insiste trop sur les besoins et la volonté du
client. Presque tout ce que vous devez faire et la façon dont vous devez le faire doit être
fait selon la volonté du client. Surtout lorsque vous êtes débutant dans un marché.
Tout entrepreneur qui se base juste sur ses imaginations et sa volonté personnelle pour
créer une solution dans le marché risque de longtemps ou indéfiniment échouer. Essayez
donc de faire votre mieux pour vous conformer autant que possible aux volontés de vos
futurs clients pour une réussite massive de votre solution. C’est la fin de ce module.
Passez à la page suivante pour un nouveau module.

MODULE 4 : MARKETING ET VENTE

Chapitre 1 : Marketing (comment trouver et attirer des


clients pour votre produit ou service)
Imaginez un entrepreneur qui a la meilleure idée au monde, une idée tellement extraordinaire
qu’elle ferait avancer le monde entier de 50 ans d’évolution en seulement 2 jours. Mais cet
entrepreneur n’en parle à personne. Ou alors il n’a pas la possibilité d’en parler aux bonnes
personnes car il est trop isolé. La seule chose qui pourra le sauver, c’est le markéting.
Important : Pour bien comprendre ce module sortez de chez vous et promenez-vous pour
observer les boutiques, les plaques publicitaire…ou alors allez sur un site internet de vente
comme Amazon, Alibaba.
Moi je vais prendre les exemples qu’on avait vu dans le chapitre ‘’bien connaitre son client pour
mieux le servir’’.
Exemple 1 : La cible s’appelle Safi (ou quelqu’un comme Safi). Son rêve c’est d’avoir plus de
clients. Mon business consiste à lui vendre ma solution (comment avoir plus de clients ainsi que
des produits à utiliser dans son entreprise).
Exemple 2 : Les cibles sont des gens dont la maison est attaquée par les insectes (punaises de
lit surtout). Moi j’ai une société de désinsectisation. Je veux vendre le service et les produits à
ces cibles.
Je vais créer ma pièce de marketing pour attirer ces gens vers mon produit ou service. Ok ? Très
bien !
Après avoir obtenu votre solution (produit ou service), vous devez la sortir dehors pour que
votre client cible puisse connaitre son existence et voir s’il va l’acheter ou pas.
Sinon vous avez beau avoir une excellente solution, elle ne va rien vous rapporter. Et nous
avons dit ‘’business rentable’’ pas ‘’excellente solution non rentable’’. Nous devons donc
utiliser le marketing pour faire connaitre notre solution. Mais avant nous devons avoir notre
base, notre QG (quartier général).

Les coordonnées de votre entreprise


Peu importe le type de business que vous voulez lancer, vous avez besoin d’un emplacement
physique et/ou virtuel localisable dans l’espace. Un endroit qui sera considéré comme votre base
ou votre adresse. Une base avec des coordonnées géographique.
Ça peut être un bureau, un siège, un magasin, une boutique, votre propre maison, votre chambre,
la maison de votre grand-père, la maison ou la boutique de votre ami. Peu importe. C’est vers
cette adresse que vous allez orienter les gens dans votre marketing.
Parce que si vous n’avez pas une adresse précise, non seulement vous ne serez pas reconnu
légalement par les autorités et les grandes entreprises, mais vos clients auront du mal à avoir
confiance en vous ou à vous trouver. Surtout que la majeure partie des gens n’achète pas un
produit ou un service la première fois qu’ils les voient. Ils ont souvent besoin de temps.
Même si votre produit ou service demande votre déplacement vous devez avoir des coordonnées
qui permettrons aux gens de vous contacter.
Si vous n’avez pas la possibilité de louer ou d’acheter un emplacement physique, contentez-
vous d’un emplacement virtuel et de votre propre maison.
Vous pouvez déclarer votre propre maison comme étant votre siège et utiliser un site internet,
une ligne téléphonique et l’internet pour rester en contact avec vos clients.
Si vous avez les moyens ou si votre produit le demande, prenez un emplacement physique
(bureau, boutique, magasin, usine). C’est plus crédible. Si quelqu’un demande où est ce que je
peux vous trouver quand je voudrai de votre produit ou service, vous allez l’orienter vers cet
endroit.
Choisissez de préférence un endroit où vos clients cibles sont susceptible de se trouver en
grands nombres, si possible. Parce que si vous vendez des pneus dans un lieu où toutes les
boutiques par exemple ne vendent que des téléphones, vous aurez du mal à trouver des clients.
Aménagez et rendez l’endroit propre et optimisé pour le travail, autant que vous le pouvez.

Le marketing du point de vue d’un entrepreneur


Le markéting est souvent enseigné dans les universités de façon bizarre, compliqué et inefficace.
Je vais vous éviter cela ici en vous l’expliquant de façon simple, intéressante et efficace.
Et la première chose que je voudrais que vous fassiez c’est de toujours associer le mot
‘’marketing’’ avec le mot ‘’vente’’. Pas l’un sans l’autre. A chaque fois que vous pensez ou que
vous faites du markéting dites-vous que vous le faites pour vendre. Vendre votre idée, votre
solution, votre marque… Sinon ce n’est pas du vrai marketing que vous faites.
Pour utiliser des expressions un peu plus professionnelles, faites du marketing direct et non du
branding. Le marketing direct consiste à s’adresser directement à votre client cible et demander
une action de sa part (les anglais disent direct marketing response).
Alors que le branding c’est ce que font les grandes sociétés qui ont des moyens colossaux. De
l’argent à jeter par la fenêtre. Un marketing qui consiste juste à venter leurs marques auprès
d’un maximum de personne ou à effrayer la concurrence.
Malheureusement beaucoup d’entrepreneurs débutants font l’erreur de copier ces grandes
sociétés. Ils perdent leur temps à chercher le meilleur siège, le plus beau logo, le meilleur nom
de marque, le plus beau site web. Ou alors ils se mettent à dépenser pour des publicités sur des
panneaux de la rue, à la radio, à la télévision… et ils le font exactement comme les grandes
sociétés. Sans appel à l’action (demander à la cible d’agir). Juste de la vantardise (nous sommes
les meilleures, nous sommes les number one de mon c.u.l ).
C’est non seulement trop cher et inefficace pour un débutant mais aussi même pour les grandes
sociétés. Parce que la cible (client) se reconnait rarement dans ce genre de marketing et vous
n’avez presque jamais les moyens de mesurer les résultats, avec des chiffres précis.
Les grandes sociétés ont de l’argent. Ils peuvent se le permettre. D’ailleurs ils sont déjà connus,
ils veulent juste se maintenir dans cette position. Mais pas vous. Vous n’avez pas beaucoup de
moyens (provenant directement de votre business). Donc ne faites pas exactement comme eux.
Ok ? Merci !
La deuxième chose que nous devons faire, c’est d’oublier complètement toutes les autres
définition et classifications du marketing en tant qu’entrepreneur. A moins que vous ne soyez
qu’un professeur de marketing dans une école, ce n’est pas important. La seule définition qui est
importante pour un entrepreneur c’est celle-ci :
‘’Le marketing c’est l’ensemble des actions à effectuer afin de : connaitre la cible , s’exposer à
la cible (ou exposer sa solution à la cible) et attirer la cible vers notre produit ou service
(captiver son attention, l’informer et le pousser à l’action). Afin de pourvoir lui vendre ce
produit ou service.’’
C’est tout. Nous allons voir chacune de ces actions en détails. Il faut bien retenir cette définition.
Quand vous entendez les professionnels parler de ‘’stratégie marketing’’ ne soyez pas
impressionné. Il s’agit simplement de décider de la façon dont vous allez attirer les gens vers
votre solution. Et vous allez prendre cette décision en fonction de votre type de business et les
informations personnelles de votre cible. Savoir qui elle est, où aller la trouver et quoi faire pour
qu’elle découvre et achète votre produit. Voyons comment faire ça.
A. Connaitre la cible
La première étape pour réussir son marketing c’est de connaitre sa cible. Son futur client. Il faut
connaitre un certain nombre d’informations, des renseignements sur lui. C’est grâce à ces
informations que nous pourrons savoir qui elle est, où elle est, quelle est sa situation actuelle,
qu’est-ce qu’elle veut, comment nous pouvons l’aider.
Heureusement pour nous, nous avons déjà commencé ce travail dans le module 2 (étudier la
demande et connaitre son client). Si vous avez bien fait les exercices qu’on avait vu, vous
n’avez plus besoin de vous attarder sur cette étape. Sinon retournez voir les exercices, les
questions qu’il faut poser sur le client et répondez-les.
Quant à la question de savoir s’il faut aller en profondeur dans cet exercice, je dirais que tout
dépend de votre solution (produit/service). Il y a des solutions qui nécessitent beaucoup de
temps de recherche et d’autres où vous n’avez pas besoin de plus d’une heure de recherches ou
de réflexion.
Si mon entreprise se résume à vendre en détails dans une boutique du marché je n’ai pas besoin
de trop perdre mon temps à étudier ma clientèle.
Donc referez-vous à ce module pour avoir les renseignements essentiels sur votre cible et passez
à la deuxième étape.

B. S’exposer (ou exposer sa solution) à la cible


La deuxième étape pour réussir son marketing c’est de mettre en contact la cible et notre
solution. Cette étape est plus connue sous le nom de publicité (gratuite ou payante).
Tout comme le marketing la publicité peut avoir plusieurs définitions mais en tant
qu’entrepreneur nous la définirons comme :
‘’le fait d’exposer notre cible à un message (à travers ses organes de sens) qui le pousse à
découvrir notre solution’’.
Nous allons voir tout de suite comment créer ce message mais avant voyons les différentes
plateformes (ou endroits) où vous pouvez faire votre publicité. Si vous êtes débutant ou que
vous n’avez pas beaucoup de moyens financiers je vous conseille d’utiliser la publicité gratuite.
Même si de nos jours la publicité payante (sur internet surtout) n’est pas si chère que ça. Il faut
juste éviter de le faire là où votre type de client est rare.
La publicité gratuite : Là vous pouvez parler de votre solution sans dépenser de l’argent si
vous ne le voulez pas. Mais souvent vous devez le faire vous-même. Ça demande donc du temps
et du courage. Il faudra identifier l’essentiel (les 20% qui peuvent produire le plus de résultats)
et se concentrer là-dessus. Ne vous dispersez pas à vouloir faire de la publicité partout en même
temps. C’est une grosse perte de temps.
Voici quelques exemples. Nous n’irons pas trop en profondeur sur comment le faire sur une
plateforme précise car ce n’est pas vraiment l’objectif de cette formation. Il faut identifier le
meilleur moyen et la meilleure plateforme pour trouver vos clients à vous, apprendre comment
le faire et vous concentrer uniquement sur elle. Par exemple moi j’ai fermé plusieurs de mes
comptes sur internet pour me concentrer uniquement sur Facebook et mes blogs.
Les blogs aussi je n’y travaille que par période car presque tout est automatisé. Chaque trois ou
six mois je me concentre entièrement sur un seul d’entre eux. Voyons les exemples en question.

Compter sur la facilité d’accès : Parfois le simple fait de se trouver au bon endroit
suffit pour avoir des clients. Il y a beaucoup de choses qu’on achète sans trop
réfléchir. On cherche juste le vendeur le plus proche et on achète. Personne n’ira
chercher une boutique lointaine pour acheter quelque chose qui se trouve à la
boutique d’en face au même prix et à la même qualité.
Raison pour laquelle il faut trouver un emplacement très facile à accéder pour s’y
installer dès le début si possible. Et sur internet il faut trouver une adresse web (nom du
site) que vos clients cibles utilisent souvent, pour qu’ils puissent facilement vous
trouver.

Le bouche à oreille : il s’agit de parler de votre solution aux gens et de les


encourager à en parler autour d’eux. A vous recommander à d’autres personnes.
Parfois si votre solution est efficace les gens le feront sans que vous n’ayez à les
demander. Facilitez leur la tache en les donnant une carte, des photos, des flyers,
des coordonnées de votre business ou des cadeaux.
Le porte à porte : Il s’agit d’aller directement sur le terrain et souvent taper sur les
portes des entreprises ou des familles (où se trouvent vos clients) pour parler de
votre solution. C’est fatiguant mais ça permet de bien comprendre ses clients car le
contact est direct. C’est aussi la meilleure façon d’apprendre la vente. Vous pourrez
ainsi utiliser le script de vente par entretien que nous verrons plus tard le ‘’yes
automatique’’, si votre solution y est adaptée.
Les réseaux sociaux : Sur Facebook, YouTube, Instagram, LinkedIn…vous pouvez
gratuitement parler de vos produits et services. Il suffit d’avoir un compte et créer
de la valeur pour les gens de votre marché. Vous pouvez aussi y contacter
directement vos clients pour les parler de votre solution.
Blogs, sites internet et forums concurrents : ici aussi c’est le même principe. Vous
pouvez créer un blog, un site internet ou aller sur des forums (groupes de discutions
en ligne) sur votre niche de marché. Avec ces outils et espaces virtuels vous pouvez
créer des articles et des vidéos qui vont parler de votre solution.
Partenariats ou affiliation : vous pouvez aussi avoir des partenaires et chacun va
faire de la publicité gratuite pour l’autre. Je peux par exemple créer un groupe
(association) de plusieurs entrepreneurs de mon domaine et nous nous engageons
chacun à parler des autres partout où nous seront.
Ou alors demander à un de mes concurrents de me donner sa liste de clients pour que je
puisse les vendre mon produit. En retour je lui verse une commission pour chaque vente.
Faites attention tout de même pour ne pas confondre ces outils avec votre business. Ne
perdez pas trop de temps à vous amuser avec ces outils. A vouloir tout connaitre sur
elles, découvrir toutes leurs fonctionnalités et intérêt.
Ça m’a beaucoup fatigué à mes débuts. Au lieu de juste chercher des clients de ma
solution avec les outils, je passe des mois à vouloir maitriser entièrement chaque outil.
Imaginez le temps qu’il faut pour comprendre en profondeur le fonctionnement de
Facebook, d’Instagram, de YouTube… Des mois et des mois.
Et ça me détourne de mon business. C’est comme si je créais un autre emploi pour moi-
même. Un emploi qui bouffe mon temps sans me rémunérer et me détourne de mon
objectif initial.
Donc une fois que vous êtes sur une plateforme, demandez-vous juste comment l’utiliser
au strict minimum pour attirer des clients. Le reste des cools trucs que vous pouvez faire
avec elle, oubliez.

La publicité payante

Publicité Facebook : Chaque jour des milliards de personnes utilisent Facebook. Et


des milliers d’entreprises utilisent la publicité payante de Facebook pour trouver et
attirer leurs clients cible. Si vous avez un petit budget, vous pouvez tenter votre
chance. Peu importe votre type de business il se peut que vos clients s’y trouvent.
Pas besoin de trop dépenser au début. Même avec 50 ou 100 euros vous pouvez tester
voir. Si ça marche, vous continuez, sinon vous arrêtez ou cherchez quelqu’un qui s’y
connait pour vous aider.

Publicité Google : Plus que Facebook, Google a des milliards d’utilisateurs chaque
jour. Et vous avez la possibilité d’y créer de la publicité pour attirer des clients.
Publicité Médias standards : Vous pouvez aussi allez chez les médias standard
comme la télé, la radio, le journal papier. Ça demande souvent un gros budget mais
si vous avez l’argent et que c’est le seul moyen d’atteindre votre cible, ce serait une
bonne idée d’aller les voir. Il faudra juste se différencier en créant une publicité plus
personnelle, qui s’adresse au client et qui appelle à l’action. Pas de branding !

Attention : Beaucoup d’entrepreneurs débutants perdent beaucoup d’argent avec ces


plateformes chaque jour qui passe. Ils se découragent et abandonnent. Parce que tout
simplement ils ne savent pas comment créer des publicités efficaces ou alors ils confient le
travail à des agences de publicité nulles et malhonnêtes. Il faut faire très attention. Apprendre
avant de le faire ou chercher quelqu’un de compétant et crédible pour le faire pour vous.
J’ai moi-même une petite agence de marketing digitale et nous faisons de la publicité Facebook.
Nous aidons les entreprises à trouver des clients grâce à la publicité Facebook. Mais nous ne
demandons un payement que si ça marche. Donc si ça vous tente, n’hésitez pas.
Encore une fois, pour choisir le type de publicité, l’endroit et la plateforme à utiliser, basez-vous
sur les informations que vous avez sur votre cible. Où est ce qu’elle passe son temps le plus. Si
elle n’est pas sur internet par exemple, ne perdez pas votre temps à aller la chercher là-bas.

C. Attirer la cible
Une fois que vous serez sur la plateforme ou l’endroit où se trouve votre cible, il faudra faire en
sorte qu’elle arrête ce qu’elle est en train de faire, pour faire attention à nous et nous suivre. Et
ça, ce n’est pas chose facile.
Les gens sont tout le temps occupé (soit avec des choses utiles, soit avec des choses inutiles
mais importantes à leurs yeux). Ils s’en foutent des autres. Et en même temps, il y a des milliers
d’autres vendeurs qui cherchent à attirer leur attention.
Quelqu’un qui est connecté sur Facebook par exemple est en train de parler avec ses amis, sa
famille, débattre dans des groupes, jouer à des jeux, voir les publicités de vos concurrents…
Pour détourner son attention de tout ça, il faudra être malin. Comment ? Et bien en faisant
quelque chose qui est plus captivant que ceux sur quoi il est concentré et qui le concerne
directement. Interrompre son activité.
Si vous regardez une publicité, elle est souvent constituée de trois parties : un titre (parfois avec
une image) qui va attirer l’attention de la cible, un texte qui donne quelques explications et un
appel à l’action qui va dire à la cible quoi faire.
Et c’est le même principe avec n’importe quel type de publicité (texte seulement, photo
seulement, vidéo seulement, audio seulement, ou un mélange de deux ou plusieurs de ces types).
Peu importe la plateforme utilisée.
Donc partout où vous voudrez parler de votre produit ou service, suivez ce format. Introduction
(titre et/ou image), développement (expliquer un peu le titre) et conclusion (appel à l’action).
Que ça soit une publication sur Facebook, une vidéo sur YouTube, une plaque ou un panneau
publicitaire, une affiche, un flyer, ou une simple conversation, avec quelqu’un qui a besoin de
votre solution, peu importe. Suivez ce format, il est efficace.
Voilà comment le faire en détails :
1) Captiver l’attentio n : Il s’agit de créer un message qui va déclencher un sentiment
de curiosité chez la cible. Quelque chose de différent qui va interrompre son activité. Ce
message doit passer par un des 5 organes de sens de la cible. C’est-à-dire : les oreilles,
les yeux, la langue, le nez ou la peau.
Donc en fonction de notre solution ça peut être un son, un texte ou une image, un gout,
une odeur ou une sensation corporelle. Parfois un mélange de deux ou plusieurs d’entre
eux à la fois. Pour créer ce message vous devez avoir sur votre main, les informations
que vous avez collecté sur votre cible (voir module 2).
Exemple 1 : La cible s’appelle Safi (ou quelqu’un comme Safi). Son rêve c’est d’avoir
plus de clients. Mon business consiste à lui vendre ma solution (comment avoir plus de
clients ainsi que des produits à utiliser dans son entreprise).
Messages qui peuvent captiver son attention : je prends juste le document où j’avais
fait des recherches sur Safi, je regarde ce qui l’intéresse actuellement dans sa vie et je
parle de ça.
- Titre 1 : Comment attirer des clients dans son salon de coiffure ?
- Titre 2 : Pourquoi votre salon de coiffure ne plait pas aux gens ?
- Titre 3 : Vous risquez de fermer votre salon par manque de client si vous ne faites pas
ceci !
- Titre 4 : Vivre la vie de vos rêves grâce à votre entreprise (ou salon de coiffure)
Je pourrais citer des centaines d’exemple mais vous comprenez l’idée. Il faut juste
utiliser les informations que vous avez sur le client et la création devient de l’eau à
boire.
- Photo (image) que vous pouvez utiliser 1 : un salon de coiffure vide de client
- Photo (image) 2 : une femme entrepreneur (coiffeuse dans ce cas-ci)
- Photo (image) 3 : une mère avec son enfant qui a faim
Chacun de ces exemples peut attirer l’attention de ce type de client lorsqu’il y sera
exposé. Voyons un deuxième exemple.
Exemple 2 : Les cibles sont des gens dont la maison est attaquée par les insectes
(punaises de lit surtout). Moi j’ai une société de désinsectisation. Je veux vendre le
service et les produits à ces cibles.
- Titre 1 : Comment se débarrasser des punaises dans votre maison ?
- Titre 2 : Les punaises vous pourrissent la vie ?
- Titre 3 : Dites adieu aux punaises de lit !
- Photo (image) que vous pouvez utiliser 1 : un lit rempli de punaise
- Photo (image) 2 : Des enfants (ou parents) en train de se faire piquer (ou de se gratter)
en pleine nuit par les punaises.
- Photo (image) 3 : Un homme d’affaire habillé en costume avec des punaises qui
circulent sur lui, en public.
Dès que mes clients cibles verront ces images ou entendront ces titres, ils vont arrêter
tout ce qu’ils font pour se concentrer sur mon message.
2) Informe r : Après avoir captivé l’attention de la cible, il faut la donner un peu plus
de détails pour qu’elle sache vraiment de quoi il s’agit. Il faut l’enseigner, la donner des
informations sur le problème et /ou la solution. Mais n’exagérez pas avec les détails. Il
faut résumer l’essentiel en quelques mots. Ici j’aime raconter brièvement une histoire ou
parler du calvaire, de la frustration ou du rêve de ma cible.
Exemple 1 : La cible s’appelle Safi (ou quelqu’un comme Safi). Son rêve c’est d’avoir
plus de clients. Mon business consiste à lui vendre ma solution (comment avoir plus de
clients ainsi que des produits à utiliser dans son entreprise).
Exemple d’information 1 : ‘’ Vous avez ouvert un salon de coiffure avec l’espoir de voir
des centaines de personnes venir se coiffer chaque mois mais ça n’a pas été le cas ?
Chaque jour vous restez là assis à attendre tout seul que des clients viennent ? Mais le
nombre personne qui vient vous permet à peine de payer vos obligations mensuelles ?
Et bien je comprends votre situation car j’ai vécu pareil. Je vais vous montrer comment
attirer des centaines de clients et les fidéliser de façon automatique (ou parlez
brièvement d’un de vos clients qui a vécu la même chose qu’elle et comment vous
l’avez aidé) ‘’.
Exemple d’information 2 : ‘’ Lorsque nous créons notre entreprise nous voulons qu’elle
soit rentable afin que nous puissions gagner notre liberté financière, réaliser nos rêves,
aider nos proches, arrêter de se soucier des factures du fin de mois…
Mais pour cela nous avons besoin de suffisamment de clients fidèles. Et avec cette
méthode (votre produit ou service) vous pouvez non seulement attirer des dizaines de
clients par jour mais aussi les fidéliser.’’
Faisons la même chose avec le deuxième exemple de cible.
Exemple 2 : Les cibles sont des gens dont la maison est attaquée par les insectes
(punaises de lit surtout). Moi j’ai une société de désinsectisation. Je veux vendre le
service et les produits à ces cibles.
Exemple d’information 1 : ‘’ C’est un calvaire de se coucher dans une chambre remplie
de punaises qui vous piquent toute la nuit. Non seulement vous ne dormez pas mais aussi
vous souffrez et votre santé se détériore chaque jour. Avec ma solution vous allez
définitivement vous débarrasser de ces punaises et dormir en paix.’’
Exemple d’information 2 : ‘’ Il n’y a rien de plus pénible que d’entendre ses enfants
pleurer chaque soir à cause des piqûres de punaise, rien de plus humiliant que de se
rendre au bureau avec ses insectes qui sortent de votre sac et de vos cheveux, et courent
sur vous devant les gens, ou d’avoir la visite de vos collègues qui découvrent que votre
maison est infestés d’insectes. Avec ma solution vous allez éviter tout cela ‘’
Exemple d’information 3 : ‘’Avant que je ne découvre ce produit (ou service) je vivais un
vrai calvaire dans ma maison à cause des insectes qui y étaient partout. Mais depuis que
je l’ai découvert plus aucun insecte ne vis chez moi’’
Vous comprenez un peu la procédure ? La douleur et le plaisir !
Comme je l’explique dans le chapitre ‘’vente par entretien’’, chaque être humain que
vous allez rencontrer (votre cible surtout) est animé par une force invisible. Cette force
le dirige toujours vers une destination. Elle l’amène d’un point A où il est actuellement,
vers un point B où il rêve d’aller.
C’est donc la douleur de sa situation actuelle (frustrations, peine…) et le plaisir
(satisfaction, joie…) qu’il espère avoir lorsqu’il aura votre produit ou service, qui le
motiveront à agir. C’est pourquoi j’insiste beaucoup sur la compréhension de cette
douleur et de ce plaisir rêvé par le client. Plus vous comprenez votre cible plus vous
pourrez la pousser à passer à l’action.
Il suffit de se référer aux informations personnelles du clients (sa situation actuelle et sa
situation de rêve). Appuyer là où ça fait mal ou le rappeler le plaisir de son rêve.
Mais comme je viens de le dire, n’en faites pas trop. Ne donnez beaucoup de détails que
lorsque la cible montrera qu’elle est vraiment intéressée. Trop de détails trop tôt, tue
l’intérêt.
3) Appeler à l’actio n : Il s’agit de dire à notre cible de faire une action qui le dirige
vers notre solution. Beaucoup d’entrepreneurs font cette erreur qui consiste à croire que
les gens comprendront naturellement leur message de publicité et agirons
conséquemment. Je vois souvent des publicités ou publication gratuites sur Facebook
par exemple où l’entrepreneur assume que les gens comprendront ce qu’il faut faire sans
le leur dire.
Au lieu de les dire par exemple qu’il faut cliquer sur ce lien et entrer leurs adresses
mail, il les laisse dans la confusion. Certains passent leur chemin sans rien faire alors
qu’ils sont un peu intéressés. D’autres viennent écrire ‘’intéressé’’ en commentaire et
l’entrepreneur est obligé de les répondre tous un à un. C’est pénible.
Ce qu’il faut savoir ce que, non seulement les gens ne savent pas quoi faire si vous ne
les dites pas mais aussi, parfois, même si vous le leur dites, ils ne le feront pas. Il faudra
donc expliquer clairement à votre cible ce qu’il doit faire après avoir captivé son
attention et donné quelques détails sur votre solution. Soyez claire, simple et précis. Et
là on va utiliser les coordonnées de votre entreprise, qu’on a vu plus haut.
Vous vous rappelez des coordonnées de votre business ? Ça peut être votre siège, votre
boutique, votre magasin, votre cabinet, votre bureau, votre site internet, votre numéro de
téléphone, votre adresse mail…peu importe.
Demandez-vous où est ce que vous voulez rediriger votre cible pour qu’elle découvre
plus en détails votre solution et l’achète. Ou au moins qu’elle puisse savoir comment
vous trouver quand elle voudra acheter. Mettez de préférence un seul appel à l’action par
publicité et une seule adresse ou deux au maximum, sinon vous allez créer la confusion
chez le prospect.
Exemples :
Appel à l’action 1 : Pour en savoir plus, appelez-nous au 666-666-666 (votre numéro)
Appel à l’action 2 : Pour bénéficier de ce service rendez-vous à notre siège à l’adresse
xxx (votre adresse)
Appel à l’action 3 : Cliquez sur ce lien et entrez votre nom et votre numéro pour vous
inscrire
Appel à l’action 4 : Pour plus de détails rendez-vous sur notre site web

Pourquoi vous devez créer une liste de prospect s ?


Comme je viens de le dire et comme vous le savez d’expérience, rarement nous achetons
quelque chose la première fois qu’on le vois. On estime d’ailleurs que seul 3% des prospects
d’une niche sont prêts à acheter sur le champ. Les autres ne le ferons que plus tard.
Ensuite vous devez refuser d’oublier un client qui achète une fois votre produit. Car il est
possible qu’il achète une deuxième, troisième, énième fois avec vous. Certains clients peuvent
le rester à vie. D’ailleurs c’est toujours plus facile pour vous de convaincre un ancien client
qu’un nouveau.
C’est pourquoi vous devez garder les coordonnées de tous ceux qui montrent de l’intérêt pour
votre produit ou service s’ils acceptent. Qu’ils achètent ou pas. Ça vous permettra de les
recontacter, ou eux, de vous recontacter.
Vous pouvez prendre leurs numéros de téléphones, leurs adresse mails ou n’importe quelle
coordonnée qui permettra de faire le boulot.
Vous pouvez le faire dans un carnet d’adresse si vous le voulez mais il y a plusieurs outils sur
internet qui permettent d’automatiser cela. Moi par exemple sur mon site web, comme je sais
que beaucoup de visiteurs ne vont pas acheter immédiatement, j’ai installé ce qu’on appelle un
autorépondeur. Lorsque quelqu’un visite le site, je le demande d’entrer son nom et son adresse
mail pour recevoir des conseils gratuits.
Une fois qu’il s’inscrit, je commence à l’envoyer des petits conseils de bases sur mon produit.
Mais à la fin de chaque conseil je lui demande d’acheter mon produit s’il veut les meilleurs
conseils.
Au bout de 7 ou 8 messages de ma part certains achètent, d’autres non. Mais c’est toujours
mieux que de compter uniquement sur ceux qui achètent la première fois.
Voyez donc comment copier cette méthode dans votre business. Même si c’est juste ajouter la
personne comme amis sur Facebook, faites-le. Ne le laissez pas disparaitre pour de bon dès le
premier contact avec vous. Il y a très peu de chance que vous le revoyez.
Conclusion : Voilà, vous avez les bases pour faire du marketing simple et efficace pour presque
n’importe quelle niche. Vous savez où aller (les endroits et plateformes) et quoi dire pour attirer
vos prospects vers votre solution. Et comme je l’ai déjà dit à maintes reprises, tout ceux dont
vous avez besoin pour réussir ce trouve dans les mains de votre cible. Il suffit de le demander.
Si vous l’avez négligé avant, allez engager la conversation avec vos cibles. Cherchez à les
connaitre, connaitre leurs problèmes, leurs rêves, leurs habitudes. Ils vous diront avec plaisir
tout ceux dont vous avez besoin pour réussir à les convaincre. Et votre marketing sera facile et
efficace.
Mais aussi, entrainer vous chaque fois à créer des messages publicitaires pour votre produit ou
service. Utilisez ce format pour vous faciliter la tâche. On ne devient pas un expert du marketing
du jour au lendemain. Je vous recommande aussi les livres de David Ogilvy sur la publicité. Il
est le meilleur dans ce domaine.

Chapitre 2 : La Vente (comment vendre votre produit ou


service)

‘’Il ne se passe rien tant qu’aucune vente n’est faite’’ Thomas Watson, PDG d’IBM.
Comme je l’ai maintes fois répété, dans un business rentable, la vente est le pilier le plus
important. Tant que vous ne vendez pas votre produit ou service à une autre personne qui vous
paie un prix avec bénéfice, vous n’avez pas de business rentable d’abord.
Dans le chapitre précédent on a vu où trouver des gens intéressés à votre solution et comment
les attirer. Ici nous allons voir comment vendre votre solution à ces gens qui ont montré de
l’intérêt pour elle, une fois qu’ils seront devant vous.
J’insiste sur les mots ‘’aux gens qui ont montré de l’intérêt’’ et non à n’importe qui. Parce que si
vous asseyez de vendre à tout le monde, comme le font beaucoup d’entrepreneurs débutants,
vous allez perdre énormément de temps sans presque rien vendre.
C’est pour cela qu’on a essayé dès le début de bien définir notre type de client et ses problèmes
mais aussi qu’on a utilisé le marketing pour s’adresser uniquement à cette catégorie de
personne.
La suite sera de se concentrer uniquement sur ceux qui ont réagi positivement à notre marketing
(publicité) et d’oublier les autres. Ceux-là sont beaucoup plus susceptible d’acheter.
Faites vraiment attention sur ce point car c’est souvent très naturel de vouloir convaincre ses
amis, sa famille, ses collègues ou des gens qu’on pense devraient utiliser notre solution même
s’ils ne montrent aucun intérêt. C’est une perte de temps qu’il faut éviter. Même s’il s’agit de
votre mère ou de votre père, s’ils ne réagissent pas positivement à votre marketing (si votre
marketing est efficace) alors n’essayez pas de les vendre.
Mais une fois que quelqu’un montre de l’intérêt, boom, ne le lâchez plus. Bombardez-le jusqu’à
ce qu’il achète ou vous dit clairement ‘’non’’.

La vente, qu’est-ce que c’es t déjà ?


Selon le site Wikipédia : Une vente est une convention par laquelle le vendeur s'oblige à livrer
un bien ou un service, et l'acheteur à le payer. En d'autres termes, une vente est l'opération par
laquelle un bien ou un droit détenu par un vendeur est cédé à un acheteur contre une somme
d’argent. Wikipédia
Rien de compliqué dans ça ou bien ? Tu me donnes du fric, je te donne ma solution, tout de suite
ou plus tard. Donc l’acheteur, votre cible, qui rêve d’avoir un certain plaisir ou soulager une
certaine douleur, vous donne de l’argent pour que vous le donniez la solution qui le permettra
d’accomplir un de ces objectifs.

Pourquoi vous n’aimez probablement pas vendre (et n’êtes surement pas doué à
le faire)
Quelque chose qui bloque souvent les entrepreneurs quand il s’agit de vendre ce sont les
croyances limitantes, les idées préconçues qu’ils ont sur la vente. Et quand il s’agit de vendre,
demander de l’argent à quelqu’un (même contre un produit ou un service) beaucoup de gens se
sentent très mal en l’aise.
Bien sûre parfois c’est le fait de ne pas connaitre sa valeur ou la valeur de sa solution. Je vois
ainsi des gens qui font énormément de travail pour un client et n’ose pas demander une
rémunération en fonction du travail fourni. Mais le plus souvent ce sont les croyances limitantes
qui nous bloquent.
Soit, nous avons vécu des expériences négatives avec des vendeurs peu orthodoxes, soit nous
avons appris des choses négatives sur la vente et les vendeurs dans notre société et notre famille
nous a légué des idées négatives sur l’argent. Parmi ses idées on peut avoir comme exemples :
-La plupart des vendeurs sont des arnaqueurs, des égoïstes qui ne pensent qu’à leurs intérêts et
qui fixent des prix exagérés.
-Les commerçants aiment s’enrichir sur le dos des pauvres.
-L’argent est la source de tous les maux.
-ça ne devrait pas être à vendre, mais gratuit…
Et plein d’autres idées de ce genre. Le problème ce que maintenant c’est toi le vendeur. Tu dois
vendre ton produit ou service si tu veux réussir ton business. Mais comme tu as toutes ces idées
dans ta tête, tu as forcement du mal à vendre.
La solution c’est de faire deux choses :
Premièrement il faut vous référer à notre chapitre sur les croyances limitantes, identifier ceux
que vous avez sur la vente (comme ceux que je viens de citer ici) les détruire et les remplacer
par des croyances constructives.
Deuxièmement, il faut réaliser que la vente est non seulement normale mais surtout essentiel
dans un business. Voilà pourquoi :
a) Si vous ne vendez pas, vous allez fermer boutique : sans revenu, vous allez tout arrêter
car vous avez des dépenses à faire pour créer et gérer votre business, payer vos factures,
votre maison, votre nourriture. Vous avez besoin d’argent. Et n’oubliez pas ce que vous
pouvez accomplir pour vous-même et pour les gens que vous aimez lorsque vous aurez
cet argent.
b) Les gens accordent de la valeur à ceux pourquoi ils dépensent de l’argent pour avoir.
Lorsque c’est gratuit (ou pas cher) nous croyons naïvement que ça n’a pas de valeur,
même si ce n’est pas le cas. Et nous ne l’utilisons souvent pas.
C’est pourquoi quand je donne du gratuit, je n’insiste pas trop à ce que les gens agissent.
Je sais d’avance que beaucoup n’agirons pas. Mais ça me permet d’interagir avec mes
cibles, comprendre leur problème, créer un produit ou service super bien, avoir de bons
témoignages. Ensuite je le transforme en un produit payant. Et ça marche presque
toujours. Donc ce n’est pas entièrement gratuit car sur le long terme j’y gagne quelque
chose en retour. Et d’après ma grand-mère, je suis un garçon très gentil.
c) Lorsque quelqu’un achète votre solution, qui le donne le résultat qu’il voulait, vous
n’êtes plus un simple vendeur à ses yeux, vous êtes un ami, un sauveur, un envoyé de
dieu.
Par conséquent, vous devez aimer la vente et vendre avec joie. Car vous êtes un sauveur, un
prophète venu aider vos clients cibles. Ils ont besoin de vous. Si vous ne les vendez pas jusqu’à
ce que vous soyez obligé de fermer, d’arrêter votre business, vous serez comme un mauvais
leader, un général de l’armé qui abandonne ses soldats. Et on n’abandonne jamais ses soldats.
C’est de la haute trahison. Ça ne se fait pas. Si vous le faites, vous ne vivrez jamais avec la
conscience tranquille. Vous aurez honte de vous pour toujours.
Soyez un vrai leader, un vrai général qui sauve et guide ses soldats. Voilà ce que vous êtes. Vous
n’êtes pas un vendeur, vous êtes un leader, un guide, un sauveur. Plus vous vendez, mieux vous
l’êtes.

Pourquoi les gens achètent ce qu’ils achètent ?


La plupart des gens ne connaissent pas les vraies raisons pour lesquelles nous achetons, le plus
souvent. Ils ne voient que la surface des choses. Du genre : j’achète parce que c’est beau ou
parce que j’en ai besoin.
Mais si vous voulez être un entrepreneur magicien (presque) qui réussit presque toujours à
convaincre ses cibles et qui amènera son entreprise vers la réussite, vous devez comprendre la
profondeur des choses. Les vraies raisons cachées qui nous poussent à acheter.
Je dis bien, qui nous poussent à acheter. Parce que nous pensons souvent que nous sommes au
contrôle de notre vie, que nous décidons librement de faire ce qu’on veut, quand on veut, où on
veut. Alors que c’est loin d’être le cas.
La plupart de ce que nous faisons est automatique et nous est dicté par des besoins plus
profondes que ceux dont nous parlons en public. Oui ce sont nos besoins cachés qui nous
commandent et nous poussent à acheter. Et si vous connaissez ces besoins vous pouvez
facilement convaincre les gens d’acheter votre produit ou service.

Hiérarchie des besoins de Maslow et leurs conséquences sur nos choix


Abraham Maslow était mon grand-père. Non je blague, y a aucun savant dans ma famille.
C’était plutôt un grand psychologue américain. Il a passé plusieurs années à chercher à savoir ce
qui motivait les êtres humains à faire ce qu’ils font.
Et il est arrivé à la conclusion que nous avons tous cinq (5) types de besoins fondamentaux que
nous voulons satisfaire. Et ces besoins ont une hiérarchie en forme de pyramide. C’est-à-dire
que ce sont des besoin aligné, ordonné ou organisé de façon croissante. Il y a, en bas, les
premiers besoins, les besoins de base ou primaire, et en haut, les besoins secondaires.
Nous commençons tous en bas, avec les besoins de base. Une fois que nous avons satisfaites
ceux-là, nous ressentons le besoin de satisfaire ceux d’en haut.

Voici les besoins en détails :

1. Besoins de survie (besoins physiologiques) : Ce sont les besoins élémentaires pour


survivre sur le cours terme. Les besoins que nous voulons satisfaire dès que nous
venons au monde. Ils sont extrêmement urgents, voir essentiels pour celui qui en est
privé. Nous devenons presqu’incontrôlable lorsque nous n’arrivons pas à les
satisfaire.

Respirer (de l’air)


Manger et boire (de la nourriture et de l’eau)
Dormir (un toit)
Se vêtir (des habits simples)
Se reproduire (ou juste faire l’amour)
Malheureusement la majeure partie des gens dans le mode n’arrive pas à bien satisfaire ces
besoins. C’est pour cela qu’ils constituent le plus grand marché.

2. Besoin de sécurité : Il s’agit d’organiser sa vie de façon à garantir sa survie sur le


long terme. Le plus souvent nous pensons à satisfaire ceux-là après avoir satisfait
les plus urgent (besoins physiologiques). Mais quand on est là, ce sont ces besoins
qui sont désormais les plus urgent à satisfaire à nos yeux.

Economiser et accumuler des biens (acheter ou construire une maison, avoir


un compte bancaire et épargner de l’argent…)
S’occuper de sa santé pour le long-terme (manger sainement et non juste
manger, faire du sport, faire des visites médicales, même quand on n’est pas
gravement malade)
Privilégier la stabilité au travail (se concentrer sur une seule activité qui
paye bien au lieu de passer d’une activité à l’autre)
Être informé de ce qui se passe (Au travail, à la maison et dans sa
communauté)
Se sentir soutenu lorsque c’est nécessaire (Visites des proches durant les
moments difficiles comme la mort, la maladie…mais aussi durant les
moments de joie comme les mariages, les baptêmes…).

3. Besoins d’appartenance : Il s’agit de savoir qu’on compte vraiment pour les autres.
Qu’on appartient vraiment dans le même groupe d’humains qu’eux. C’est une
version supérieure des besoins de sécurité. Vu que nos ancêtres ont vécu dans des
groupes pour pouvoir se défendre, s’entraider et survivre, ce besoin est très puissant
aussi.

Sentir une interdépendance (avec les autres)


Appartenir à un groupe (avoir une famille, des amis, des associations)
Obtenir un statut social (une position sociale dans un groupe, comme, être le
chef, le chargé de tel ou tel rôle…). Bien que nous demandons l’égalité,
nous nous sentons mieux en l’aise lorsque nous sommes dans un groupe
organisé, où chacun connait sa place.
Pouvoir s’exprimer et partager avec le groupe
Être informé de ce qui se passe dans le groupe

4. Besoin d’estime (et de reconnaissance) : Recevoir de certaines personnes de son


entourage (et de soi-même) des signes de reconnaissance positive. S’estimer et être
estimé positivement.
Confiance, estime, respect, réputation
Être reconnu et apprécié
Avoir la liberté d’être différant, sortir du lot, avoir de l’indépendance
Exprimer ses compétences, ses talents (innover, créer, inventer…)
Se fixer des objectifs, avoir des rêves long terme et les poursuivre

5. Besoin de s’accomplir (réalisation de soi) : c’est le besoin d’affirmer d’une


manière personnelle son caractère unique, de réaliser ses potentialités, ses dons.
C’est un niveau très élevé que peu de gens peuvent atteindre.

Avoir une grande morale, de la sagesse, de la créativité


Mettre en valeur son potentiel (se former et approfondir sa culture)
Faire du développement personnel (comme la méditation, le yoga)
Faire ou s’intéresser à l’art, à l’esthétique, au beau
Aider les autres à atteindre leurs objectifs
Ce sont donc ces besoins que votre client cible cherche à satisfaire. Il faut quand même savoir
que bien que ces besoins soient organisés en hiérarchie pyramidale, cela ne veut pas dire qu’on
est obligé de satisfaire un besoin inférieur à 100% avant de passer au besoin suivent. Non !
Dans la vie chacun a sa façon de satisfaire un besoin particulier. Ce n’est parce que je ne suis
pas marié pour satisfaire mon besoin sexuel que ça signifie que je ne suis pas sexuellement
satisfait et que je ne vais pas penser à économiser pour construire une maison. Je peux me
contenter d’une simple copine ou même oublier temporairement ce besoin.
Ce n’est pas parce que je n’ai pas la stabilité financière que je ne vais pas faire du sport.
En plus de ça, chacun a sa propre définition de la réussite avec chacun des 5 besoins. Pour
d’autres, pouvoir louer un appartement ou avoir une maison de 50.000 dollars suffit pour
satisfaire le besoin d’avoir une maison, tandis que d’autres ne considère une maison
satisfaisante que si elle coute 500.000 dollars.
Mais l’essentiel c’est de savoir que votre cible est dirigée par ces besoins (un d’entre eux a
souvent plus de force sur lui) lorsque vous le rencontrez.
Il suffit juste de présenter votre produit ou service comme le meilleur véhicule pour l’amener
vers la satisfaction de son besoin. Nous verrons plus bas comment le faire.

Les principes d’influence de Robert Cialdini ou les accélérateurs de vente


Un autre psychologue social (qui n’est pas de famille aussi) qui a révolutionné notre
compréhension de la vente et dont les découvertes sont les plus utilisées dans le business c’est
Robert Cialdini. Il a aussi passé plusieurs années à étudier les vendeurs ou influenceurs et leurs
cibles.
Il a compilé ses découvertes dans un livre que je vous conseille absolument à lire. Ce livre
s’appelle ‘’Influence et manipulation’’ ou sa version récente. Bien sûre, il ne s’agit pas
d’apprendre comment faire de manipulation négative mais de comprendre comment vos clients
prennent des décisions d’achat afin de mieux les servir.
Car, rappelez-vous, si votre produit ou service peut aider les gens, vous avez une obligation de
tout faire pour les aider. Être leur leader de réussite en les vendant ce produit ou service.
Donc, dans ce livre, l’auteur nous cite six (6) outils ou principes d’influences, qui nous poussent
souvent à agir. Et souvent sans trop réfléchir. Nous allons les voir et voir comment les utiliser
pour vendre votre produit ou service.
1. Le principe de la réciprocité
Comme je l’ai dit plus haut, nos ancêtres ont vécu dans des communautés de petites tailles.
Environ 20 à 50 personnes le plus souvent. Et dans ce genre de groupes, presque tout le monde
connait tout le monde et chacun sait qui fait quoi.
Une des habitudes qui les a aidés à vivre harmonieusement dans ce groupe c’est la réciprocité.
Lorsque quelqu’un fait quelque chose pour toi, tu fais quelque chose pour lui en retour. Soit sur
le champ, soit plus tard. Nous avons donc gardé cette habitude. Nous traitons les autres comme
ils nous traitent.
Nous avons par exemple, tendance à être gentils avec ceux qui nous traitent avec gentillesse. Et
ça se passe comme ça avec toutes sorte de comportements. Une fois que quelqu’un fait quelque
chose pour, nous, c’est comme si on avait une dette envers lui. Nous ne pouvons presque pas
résister de le rembourser.
Le plus bizarre ce que même si cette personne ne fait pas une grande chose (importante pour
nous) si cette personne revient nous demander une grande faveur, nous allons nous sentir obligé
de l’aider. Si par exemple votre voisin vous donne un café de 2 euros une ou deux fois et viens
quelques jours après vous demander une faveur qui va vous couter 50 ou 100 euros, vous vous
sentirez redevable envers lui et le donnerez si vous en avez.
Voici un exemple pour utiliser ce principe :
Donner gratuitement un échantillon de votre produit ou service au futur client (ou quelque
chose qui accompagne votre produit ou service) : de préférence quelque chose qui a de la
valeur. Et sans rien attendre en retour. S’il retourne la faveur, ok, sinon, ok. Ça ne doit pas vous
empêcher de continuer à servir. Il faut juste faire attention pour ne pas trop perdre votre temps
sur ça, à toujours donner ou servir gratuitement sans vendre. Vendre reste votre priorité numéro
une.
2. Le principe de rareté
Robert Cialdini a découvert que les gens ont tendance à valoriser davantage ce qu’ils perçoivent
comme rare ou exclusif. Peu importe que ça soit rare ou exclusif, si on vous le fait croire, vous
ressentirez une forte envie d’acheter. C’est aussi une habitude qu’on a reçu de nos ancêtres. A
cette époque il n’y avait pas beaucoup de ressources. S’ils en trouvaient ils devaient se dépêcher
pour l’avoir avant qu’un autre groupe ou une autre personne ne le fasse. Et jusqu’à présent,
quand quelque chose est rare, ça valeur augmente à nos yeux.
Des exemples pour utiliser ce principe :

Promotion pour quelques jours : présenter votre offre comme une offre limité dans
le temps. Fixez un délai d’expiration. Passé ce délai, l’achat ne sera plus possible
ou alors pas à ce prix. Le prix ou certains avantages de l’offre vont changer.
Réservé à quelques personnes (places limitées) : Présentez votre offre comme étant
réservé uniquement à quelques personnes et non à tout le monde.
Je le fais tout le temps avec mon coaching direct. Ce n’est pas une technique seulement,
c’est la vérité. Les places sont toujours limitées à quelques personnes qui remplissent
mes critères de choix. Si vous avez la possibilité de le faire, ça marche souvent.
Attention tout de même à ne pas utiliser le principe tout le temps ou dans le mensonge. Si vous
dites que vous ne vendez à ce prix qu’une fois par an ou que c’est réservé à 50 personnes, vous
devez respecter votre parole sinon vous allez détruire l’efficacité du principe et votre propre
réputation auprès des clients.
3. Le principe d’autorité
Ce principe nous dit que les gens qui ont une position de leadership ou de notoriété sont
considéré comme les plus crédible parmi les individus. Nous avons donc tendance à croire à
certaines choses simplement parce que cela est dit par « x » ou « y » si x ou y est une autorité
(expert, enseignant, parents…). Même quand c’est complètement faux, nous ne vérifions pas.
Des exemples pour utiliser ce principe :
Se positionner comme une autorité dans son domaine : si par exemple vous écrivez des
articles, des vidéos, un livre pdf, des photos avec une ou des experts de votre domaine,
des interviews de vous, même faites par un ami ou la presse ou avez un site internet, une
page Facebook…ça fera l’affaire. Ne vous dispersez pas bien sûre, une ou deux choses
suffisent.
4. Le principe d’engagement et de cohérence
Ce principe nous dit que les gens sont davantage disposées à prendre des actions qui sont en
accord avec ce qu’elles ont fait dans le passé, même si elles n’ont pas agi de façon
particulièrement raisonnée. A se conformer aux décisions antérieures. Une fois qu’on s’est
engagé dans une direction, nous ne changeons presque plus.
Des exemples pour utiliser ce principe :

Bien étudier le marché et notre cible, comprendre son comportement. Ça nous


permettra de faire des choses qui sont accord avec ce comportement durant la
vente. Si par exemple le client se défini comme un fan d’une équipe particulière,
une cause particulière, et que je lui montre qu’acheter mon produit c’est être loyal
à cette équipe ou défendre cette cause, et bien, il l’achètera.
Commencer par vendre ou demander à notre client cible quelque chose qui n’est
pas cher ou difficile au début. Une fois qu’on obtient un premier ‘’oui’’ il sera
facile d’obtenir d’autres ‘’oui’’. Une fois qu’il achète quelque chose, même si ce
n’est pas cher, il sera facile de le convaincre de continuer à acheter, immédiatement
ou plus tard.
5. Le principe de consensus ou la preuve sociale
Ce principe nous dit que les individus ont tendance à rejoindre la majorité ou les représentants
de la majorité. Dans les petits groupes où nos ancêtres ont évolué, c’était mieux de suivre ce que
les autres font ou disent que de s’opposer. Sinon vous risquez d’être exclu du groupe.
Si de nombreuses personnes considèrent que quelque chose est juste, les autres auront tendance
à croire la même chose. Et inversement. Si la majorité croit que quelque chose ne va pas,
progressivement, beaucoup d’autres personnes penseront de même. Que ça soit le cas ou pas.
Donc plus nous voyons des gens acheter un produit ou service (surtout quand ces gens sont nos
proches) plus nous seront motivé à l’acheter.
Des exemples pour utiliser ce principe :

Avoir plusieurs témoignages sur l’efficacité de son produit ou service. Raison pour
laquelle il faut demander et documenter les témoignages de vos clients ou des gens
que vous aidez, même gratuitement. Utilisez la technologie et les réseaux sociaux
pour le faire rapidement. Photos, vidéos, textes, peu importe.
Avoir des témoignages ou être sponsorisé (ou simplement interviewé) par des gens
qui sont très suivi dans votre domaine d’activité. Vous pouvez vous-même organiser
cela avec les gens qui sont du même domaine que vous.
6. Le principe de la sympathie
Ce principe nous dit que plus nous aimons quelqu’un plus nous serons faciles à être influencé
par cette personne. Il faut donc faire en sorte que vos clients vous aiment. Comment ?
Et bien, nous avons tendance à aimer les gens qui nous ressemble ou qui ont des qualités que
nous aimons naturellement (comme la beauté, le charme, l’humour…).
Nous associons ces gens avec des valeurs positives comme l’honnêteté, la gentillesse, le
succès...même si ce n’est pas le cas.
Des exemples pour utiliser ce principe :

Développer des qualités attirantes : prendre soin de soi-même, de son corps, faire
du sport, bien s’habiller (conformément à son type d’activité), être amusant…
Employer des personnes physiquement et moralement beaux (les banques, les
hôtels, les restaurants le monde de la musique et le show-biz en général utilisent
tout le temps ce principe en employant uniquement des femmes ou hommes d’une
certaine beauté). Ils associent leur produit ou service avec ce que les gens aiment
naturellement. Donc sans le savoir, nous finissons par aimer leur produit ou
service.
Comprendre profondément son client type et son comportement pour y adapter son
business. Comme avoir le même look, utiliser les mêmes expressions de langages,
parlez des choses en communs avec lui…
Ces principes sont extrêmement puissants si vous savez comment les utiliser. Je vous conseille
de tout faire pour avoir son livre ‘’Influence’’ et le lire.

Les 3 principaux modes de vent e à utiliser


Maintenant que nous avons tous les outils pour convaincre le prospect d’acheter, voyons
comment les organiser et les exécuter de façon ordonnée et efficace.
Il y a souvent 3 façons de vendre, 3 modes. Ce sont les plus fréquemment utilisées. Ces 3 modes
de vente marchent presque pour n’importe quel type de business. Que ça soit dans le monde réel
ou sur internet, avec des produits concrets ou des services, à grand ou à petit budget, peu
importe. Ce sont :
4. La vente par Exposition
5. La vente par Présentation
6. La vente par Entretien
Sur la question du mode adapté à votre type de business je ne saurai vous le dire si je ne connais
pas votre business. Mais je vais vous expliquer chaque mode en détail et vous donner des
exemples. Vous pouvez aussi me contacter pour en savoir plus. Parfois vous devez choisir un
seul mode, parfois aussi vous devez mélanger deux ou trois modes.

1. La Vente par Exposition (Persuasion passive)


Ici la vente consiste juste à exposer son produit ou service devant son client cible. Et le plus
souvent, le client achète. La persuasion (le fait de convaincre le client) est presque passive.
C’est-à-dire que le vendeur n’a pas besoin de le faire. Le client sait déjà qu’il a besoin du
produit ou service et il a l’argent pour l’acheter. Pas besoin de trop réfléchir.
Il y a souvent une forte concurrence avec ce mode de vente car le client ne cherche pas à savoir
avec qui acheter. Il achètera avec le vendeur le plus disponible si la solution et le prix répondent
aux critères minimums.
Quelques exemples de produits qui utilisent ce mode : Presque tout le monde l’utilise
partiellement mais il est plus utilisé par les vendeurs de produits physiques à fortes
consommations comme l’alimentation., le look, les accessoires de communications...
La procédure de ce mode vente consiste à mettre en place les éléments clé de l’offre et parfois
ajouter un des outils de persuasion qu’on a vu dans la première partie de ce chapitre (les
principes de Robert Cialdini et les besoins de Maslow). Ce n’est pas obligatoire mais parfois
utile.
Alors l’offre c’est tout simplement la proposition commerciale qu'un vendeur fait à un client ou
qu'une entreprise lance sur un marché ou à un ensemble de clients. (Wikipédia). Votre offre est
souvent constituée de votre solution et de son prix.
-La solution sera présenté avec un message (le produit/service en question ou une image du
produit et son nom, ses bénéfices, ses constituants, son mode d’emploi parfois…).
-Le Prix : Utilisez le prix normal du marché, ou évaluez la valeur de ce que le client recevra et
ce que vous dépensez pour obtenir la solution.
-Les outils de persuasion (Un ou plusieurs des principes de Robert Cialdini et les besoins
d’Abraham Maslow).
Si par exemple je vends dans une boutique d’habit voilà comment j’utiliserais ce mode de
vente :
Premièrement, je vais faire en sorte que ma boutique soit crédible en ayant un joli design, un
bon aménagement et un endroit bien placé pour être visible.
Ensuite pour la procédure de vente :
-Exposer les habits dans la boutique, avec des étiquettes qui donnes les détails sur l’habit en
question. Mieux même habiller des poupées gonflables pour que le client voit immédiatement le
bénéfice de l’habit.
-Mettre des étiquettes contenant le prix des habits (si cette pratique est fréquente chez vous).
-Utiliser des outils de persuasion comme la rareté (en lançant une promotion de quelque jour) la
preuve social (en montrant que beaucoup de gens s’intéressent à ma boutique, en affichant ma
page Facebook très suivi, des photos et vidéos de mes clients, ou en alignant les acheteurs à la
porte). Réfléchissez, il y a plusieurs autres façons d’utiliser les outils qu’on a vu précédemment.
2. Vente par Présentation, (Persuasion passive-active)
Le deuxième mode de vente c’est la vente par présentation. Ici le vendeur doit présenter la
solution à la cible et la donner plus de détails pour qu’elle puisse se décider. La persuasion est
passive-active. C’est-à-dire que la cible veut de la solution mais elle n’est pas entièrement sûr
ou suffisamment renseigné pour prendre la décision. Vous devez donc monter sur scène, prendre
la parole et la convaincre.
Ce mode de vente aussi peut être utilisé dans tout type de marché mais il est souvent utilisé pour
vendre des produits ou services moyennement consommé et qui coutent un peu plus cher que les
produits de grande consommation.
On peut citer comme exemple : les formations (directes ou virtuelles), le coaching, les logiciels,
les séminaires, les livres, les voitures, la prestation de service haut de gamme…ou tout
produit/service dont le client exige plus de détails avant d’acheter.
Vous pouvez faire votre présentation de vente directement en face de la cible. Par exemple je
vends mes formations parfois en allant dans une école ou un groupement de personnes qui
peuvent s’intéresser à ce genre de service et en y faisant une sorte de conférence. Vous pouvez
aller dans ce genre d’évènements ou organiser vous-même l’évènement et prendre la parole pour
présenter votre produit ou service.
Vous pouvez le faire en écrivant un texte de vente ou une vidéo de vente et en les publiant sur
votre site internet. Si vous allez sur mon site obaneseduction.com ou les sites de ce genre, vous
y verrez plein d’exemples. C’est super efficace car ça vous permet de vendre en automatique
même quand vous dormez. De nos jours c’est une mauvaise idée de ne pas utiliser l’internet
dans son business.
Voyons maintenant comment créer ce mode vente.
A- Marketing (pour attirer l’attention de client)
Peu importe que vous ayez déjà utilisé les techniques de marketing pour attirer la cible, vous
devez encore commencer votre présentation par ces techniques de marketing pour créer plus de
désirs chez elle. Suffisamment de désire pour la pousser à écouter ou lire votre présentation de
vente.
Pour cela, comme on l’a déjà dit vous devez juste mélanger deux choses dans votre
introduction : le rêve de la cible et les outils de persuasion (Maslow et Robert Cialdini). Le rêve
de la cible (quitter un état A vers un état B).
Vous devez promettre à la cible que vous écoutez jusqu’à la fin, la permettra de se débarrasser
de la douleur et de la frustration qu’elle vit actuellement et /ou avoir le plaisir et la satisfaction
qu’elle rêve d’avoir. Ensuite ajoutez les outils de persuasions appropriés.
Ici j’aime utiliser des titres et sous-titres captivants comme introduction. Voyons quelques
exemples :
Exemple 1 : Je dois vendre une formation sur comment réussir ses examens de fin d’année (bac,
brevet, compositions…) à des élèves et étudiants.
Dans quelques minutes je vais vous montrer pourquoi certains élèves réussissent
toujours à l’école et pourquoi d’autres échouent. Ensuite nous allons voir comment
faire partie de ceux qui réussissent.
Si vous suivez cette présentation jusqu’à la fin, non seulement vous saurez comment
ne plus jamais échouer votre bac mais aussi je vais vous donner un secret pour
toujours avoir la moyenne dans n’importe quelle matière.
Et j’ai un cadeau spécial uniquement pour ceux qui resterons jusqu’à la fin de cette
présentation…
Exemple 2 : Je dois vendre des lits de maison.

Vous en avez marre de vous coucher sur votre lit, d’entendre son bruit à chaque fois
que vous changez de position et de vous lever complètement épuisé le matin ? Et
bien je vais vous montrer le lit utilisé par même les stars du monde (citez le nom
d’une star connu, principe d’autorité). Attention tout de même, il ne reste plus que
3 exemplaires.
Pour seulement 24h nous vendons notre lit de star à moitié prix (principe de rareté)
Exemple 3 : Je dois vendre des iPhones aux gens.

Ce n’est plus un secret, l’IPhone est non seulement le meilleur des téléphones dans
le marché mais c’est aussi celui qui est utilisé par la majorité des gens au monde
(principe de preuve sociale)
Exemple 4 : Je vends un produit cosmétique

Même les médecins l’ont approuvé, ce produit est le meilleur du marché si vous
voulez augmentez vos cheveux, rendre votre teint plus lisse, perdre du poids…Il ne
reste plus que 5 exemplaires.

B- Histoire du héros (avec le produit ou service)


Histoire d’accomplissement et/ou transformation (ou le voyage du héros)
Définition et origine : Comme on l’a vu dans les précédentes sessions, un produit ou un service,
ressemble à un véhicule qui permet de voyage d’un point A vers un point B. Nous voulons aider
notre client à faire le voyage.
Et le plus souvent nous le faisons parce que nous avons déjà fait le voyage nous. Ou alors nous
avons aidé d’autres personnes à faire le voyage. Ou enfin parce que nous savons plus que lui
comment se fait le voyage, même si c’est théoriquement.
Si je suis coach en drague, ça signifie que j’ai fait le voyage qui consiste à quitter la situation où
je n’avais pas du succès avec les filles pour aller vers une situation où j’ai du succès avec elles.
Ou alors c’est parce que je suis mieux renseigné que mon client sur comment faire ce voyage
aussi.
Si je suis formateur dans un domaine, ça signifie que j’ai fait le voyage qui consiste à quitter la
situation où je n’avais pas de connaissances ou de résultats dans ce domaine pour aller vers une
situation où j’ai des connaissances ou des résultats dans ce domaine. Ou alors c’est parce que je
suis mieux renseigné que mon client sur comment faire ce voyage aussi.
Et une des meilleures façons pour moi de convaincre mon client cible d’acheter ma solution,
c’est de lui raconter l’histoire de mon voyage. C’est ce voyage qu’on appelle souvent le voyage
du héros. C’est une histoire qui raconte comment le héros (vous !) êtes passé de la situation
difficile dans laquelle se trouve actuellement votre client, vers la situation qu’il rêve d’y être.
Joseph Campbell, un grand historien a étudié pendant des années le fonctionnement des
histoires. Il a voyagé partout dans le monde et il a constaté que peu importe la culture d’un
peuple, nous avons tous une façon de structurer le type d’histoire de héro qui a le plus de succès
dans notre culture.
Il a décrit cette structure (façon de raconter) du voyage du héros dans son livre ‘’le héros aux
mille visages’’.
Et cette structure est aujourd’hui celle qui donne le plus de succès aux films et aux entreprises.
Presque tous les films qui ont du succès, qui remportent des prix, des oscars, utilisent cette
structure.
Vous pouvez aussi l’utiliser dans votre histoire pour captiver l’attention de la cible, créer de la
confiance entre vous et la convaincre d’acheter.
Il faut aussi savoir que la vie, c’est une histoire. Nous voyons le déroulement de la vie comme
une successions d’histoires. Et nous comprenons mieux les choses lorsqu’on nous les explique
sous forme d’histoires. Tout le monde adore les histoires. Il faut donc bien écrire votre histoire
de changement si votre solution a besoin du mode de vente par présentation.
Voici brièvement un résumé de comment se déroule l’histoire du héros, le voyage de la
transformation tiré sur Wikipédia !
-Le héros dans son monde ordinaire : Dans le début d’un film, il s'agit d'une introduction qui
fera mieux ressortir le caractère extraordinaire des aventures qui suivront.
-L'appel à l'aventure, qui se présente comme un problème ou un défi à relever. L’acteur est
confronté à un problème. Il veut fuir, se venger, retrouver, gagner quelque chose ou quelqu’un.
-Le héros est d'abord réticent, il a peur de l'inconnu. Il hésite de se lancer.
-Le héros est encouragé par un mentor, un coach, un maitre, un sage ou autre. Quelquefois le
mentor donnera aussi une arme ou un outil, un secret magique, mais il n'accompagnera pas le
héros, l’acteur qui doit affronter seul les épreuves.
-Le héros se lance, il passe le « seuil » de l'aventure, il entre dans un monde extraordinaire qu’il
ne connaissait pas, il ne peut plus faire demi-tour.
-Le héros subit des épreuves, rencontre des alliés et des ennemis. Il vit désormais sur le terrain
de la recherche de son rêve et il se bat.
-Le héros atteint l'endroit le plus dangereux, souvent en profondeur, où l'objet de sa quête est
caché. Ceux pourquoi il s’est battu depuis le début est là devant lui mais c’est quelque chose qui
est souvent protégé.
-Le héros subit l'épreuve suprême, il affronte la mort. Pour avoir cette chose qu’il est venu
chercher, il doit affronter ceux qui la protègent ou qui veulent l’empêcher de l’avoir. Il doit faire
cet ultime combat.
-Le héros utilise ce qu’il a appris avec son maitre (coach, mentor) et gagne le combat, s'empare
de l'objet de sa quête : l'élixir.
-Le chemin du retour, où parfois il s'agit encore d'échapper à la vengeance de ceux à qui l'objet a
été volé. Ceux qui détenaient l’objet peuvent le poursuivre pour l’empêcher de retourner avec.
Mais il a acquis tellement d’expérience dans le combat qu’il se débarrasse d’eux et continu son
retour.
-Le héros revient du monde extraordinaire où il s'était aventuré, transformé par l'expérience. Il
n’est plus la même personne. Il a réussi et a changé.
-Le retour dans le monde ordinaire et l'utilisation de l'objet de la quête pour améliorer le monde
(donnant ainsi un sens à l'aventure). Il devient désormais un guide aussi pour ceux qui veulent
faire ce même voyage. C’est là par exemple que le coach, le formateur, l’entrepreneur
commence à partager avec les débutants, son expérience.
Super n’est-ce pas ? le voyage du héros permet de prouver au client qu'on l'a compris, qu'on a
vécu la même chose et qu'on peut l'aider.
Comme je l’ai déjà dit, l'être humain assume que celui qui peut décrire son problème mieux que
lui-même, détient la solution. Si j’arrive, à travers mon histoire, à vous décrire exactement le
problème que vous avez, vous allez assumer que je peux ou que ma solution peut vous aider.
Enfin, et c’est le plus important, le voyage du héros permet de motiver le client. Le montrer que
la réalisation de son rêve est possible. Car la plupart des gens n’essaye pas de changer parce
qu’ils croient qu’il est impossible de le faire.
Mais lorsque vous le montrez que vous étiez comme lui mais que vous avez changé (ou que
vous avez aidé d’autre personnes comme lui à changer) il aura la motivation d’agir aussi.
Les différentes étapes du voyage du héros, simplifiées :
Pour vous permettre de facilement créer votre version du voyage du héros, j’ai mis en place ce
script qui regroupe uniquement les étapes essentielles qui peuvent s’adapter à presque n’importe
quel type de marché. Encore une fois n’hésitez pas à aller sur mon blog ou les sites internet des
experts pour mieux comprendre comment le faire.
Etape 1 : Situation d’insatisfaction (externe ou matériel, et interne ou philosophique)
Prenez le document où vous avez fait l’étude du marché et du client (l’avatar) ou rappelez-vous
de la situation d’insatisfaction que vous viviez avant d’avoir la solution. Votre douleur et votre
rêve à cette époque. Ce qui vous manquait matériellement et psychologiquement
(philosophiquement). Décrivez le dans un petit texte de quelques lignes.
Exemple en entrepreneuriat : Mon père venait juste de faire un accident obligeant ma mère à
arrêter son restaurant. Ce qui me poussa à arrêter les études et me lancer dans le business pour
mieux les aider. Non seulement je n’avais pas les moyens pour démarrer un business mais aussi
aucune connaissance en entrepreneuriat.
Je pouvais passer toute la nuit à réfléchir et à pleureur lorsque je pensais à la souffrance de ma
famille. Je voulais nous apporter de la bonne nourriture, payer nos factures, soigner mon père.
Philosophiquement j’avais l’impression d’être un échec, un fils bon à rien, incapable d’aider sa
famille. Je n’étais pas fière de moi.
Etape 2 : Réticence à la quête de solution
Racontez ici l’hésitation qui vous animait, le doute qui vous avait bloqué au début.
Exemple : Dans un premier temps j’ai eu très peur de me lancer. Vu que je n’avais pas les
moyens financiers suffisant et l’expérience en entrepreneuriat, je ne voulais pas échouer.
Etape 3 : Quête de Solution
Expliquez le début de votre voyage.
Exemple : Mais l’extrême envie d’aider mes parents me poussa tout de même à essayer. Je pris
mon ordinateur et je me concentrai à 100% sur ça.
Etape 4 : Blocage par des obstacles
Parlez ici des obstacles qui sont apparu sur le chemin dès le début du voyage et qui ont failli
vous faire abandonner votre voyage.
Exemple : Mais dès que j’ai commencé, des obstacles sont apparu de gauche à droite. Je ne
savais pas comment trouver une idée de business rentable, comment créer un produit ou service,
comment trouver des clients et les convaincre d’acheter mon produit. En plus de ça mes amis et
mes proches se moquaient de moi, croyant que je ne suis qu’un paresseux qui ne veux pas
chercher un vrai travail et qui ne fais que rêver. J’ai vraiment failli abandonner.
Etape 5 : Apparition du Guide
Racontez comment vous avez eu de l’aide, du soutien de la part d’un guide (coach, formateur,
mentor, entraineur, financier, parent…)
Exemple : J’étais sur le point d’abandonner quand je suis tombé par hasard sur une publication
d’un coach en entrepreneuriat sur Facebook. J’aurais cru qu’il parle de moi. Sa publication
était tellement intéressante et m’avais tellement touché que je suis allé rejoindre son groupe
Facebook. Puis je me suis inscris à sa formation. Il m’apprit presque tous ceux dont j’avais
besoin de connaitre pour réussir. Il me montra pas à pas comment créer un business et le
rentabiliser.
Etape 6 : Atteinte de l’élixir (réussite externe et interne, transformation philosophique)
Expliquez comment vous avez fait le dernier combat et avez réussi à atteindre votre objectif,
ainsi que la transformation de votre image de soi.
Exemple : Je mis alors en exécution tout ce que mon coach m’apprit et comme par magie, en
seulement un mois, j’avais mes deux premiers clients. Le mois qui suivi, j’avais 5 clients. Et
aujourd’hui, 6 mois après, j’ai une vingtaine de gros clients fidèles. J’ai 3 employés qui
travaillent pour moi.
J’arrive désormais à subvenir à tous les besoins de ma famille. J’ai soigné mon père et il a
repris son travail. J’ai demandé à ma mère de se reposer et j’ai trouvé des employées pour faire
fonctionner son restaurant. Je vis dans mon appartement de rêve, j’ai ma voiture de rêve et mon
business de rêve.
Et surtout, psychologiquement ça va beaucoup mieux. Je suis fière de moi. J’ai compris que si
tu te bas pour la bonne cause et que tu t’entoures des bonnes personnes, le plus souvent, tu vas
réussir. Et qu’on est souvent le propre créateur de notre réussite ou de notre échec !
Etape 7 : Création de la nouvelle solution (guide)
Parlez maintenant de la création de la solution et de votre envie d’aider d’autre personnes pour
qu’ils puissent accomplir leurs objectifs.
Exemple : C’est pourquoi j’ai décidé de rassembler tout ce que j’ai appris et qui m’a permis de
réaliser mon rêve pour créer un système réutilisable. Une formation qui vous explique pas à pas
comment réussir aussi, ainsi que pleins d’outils à utiliser pour accélérer votre réussite.
Vous voyez comme c’est simple ? C’est la même procédure avec presque n’importe quelle
solution. Restez simple et n’allez pas hors sujet. Parlez uniquement de ce qui pourra intéresser
votre client. Et comme je l’ai dit, la longueur de votre histoire doit être en fonction de la cherté
de votre solution et de votre temps de présentation.
Je peux raconter toute mon histoire sur la séduction en deux ou trois phrases. Je peux aussi la
raconter pendant plus de 20 ou 30 minutes, en donnant plus de détails.
Vous pouvez aussi raconter uniquement l’histoire de la solution que vous vendez. Pourquoi et
comment vous l’avez obtenu. Quel a été votre première expérience ou la première expérience
d’un de vos clients avec elle. Et quelle a été le résultat, ce que ça a changé dans sa vie…C’est la
même chose.

C- Education du client cible (Changement de croyances)


Après avoir raconté votre histoire, certains seront convaincu. Mais d’autres non. C’est pour cela
que l’étape suivante consiste à éduquer un peu le client sur sa situation et la solution qu’on lui
apporte. On fait ça en cherchant à connaitre les croyances qu’il a dans ce domaine et en les
modifiants, si elles sont limitantes.
On a déjà parlé des croyances et vous savez que ce sont souvent elles qui dictent le
comportement de la personne. Donc ce sont les croyances de votre client qui dictent et qui vont
dicter son comportement par rapport à votre solution.
En vendant une solution dans un marché vous allez vous rendre compte que les gens ont des
idées préconçues (souvent inexactes et limitantes) dans ce marché. Vis-à-vis des différentes
solutions, des vendeurs, de la possibilité de réussir ou non…
Ne croyez donc pas que votre cible a les mêmes idées que vous. Si vous retourné dans le passé,
avant de connaitre la solution que vous avez, vous verrez que vous n’aviez pas les mêmes idées
que maintenant. Vous avez beaucoup changé. Essayez donc de parler au client comme vous
l’auriez fait avec vous-même avant la solution. Avant votre changement. Voyez le monde de son
point de vu d’ignorant de la solution et non du point de vu de l’expert (non ignorant de la
solution) que vous êtes devenu. Essayez d’identifier son langage et utilisez le pour l’éduquer.
Etape 1 : Connaitre les croyances actuelles du client
Referez-vous au chapitre sur les croyances pour identifier celles qu’à votre cible sur sa situation
actuelle, sur ce qui l’empêche de réussir, ce qu’il pense des solutions qui existent dans ce
domaine…
Comme je l’avais dit, les croyances ce sont souvent les excuses, les arguments, les justifications
qu’on utilise pour expliquer notre manque de réussite, ou pour ne pas faire ce que nous devons
faire pour réussir. Elles peuvent être conformes à la réalité du terrain ou pas
Exemple :

Seul Dieu est responsable de la réussite de quelqu'un, je n’y peux rien


Le Destin est déjà tracé, on ne peut pas le changer ou ça ne sert à rien de
rêver, si tu n'es pas destiné à avoir quelque chose tu ne l'auras pas
Tu ne peux pas te lancer dans l’entreprenariat sans un grand budget de
départ.
L’âge ou le sexe : je suis trop jeune, je suis une femme, je ne peux pas
réussir
J’ai déjà essayé telle ou telle solution, ça n’a pas marché.
Les coachs sont tous des menteurs, ils ne peuvent rien faire.
Je ne veux pas commencer cette activité car je n'ai pas les compétences et
les ressources, je vais échouer sans aucun doute.
Si j'échoue les gens vont se moquer de moi…
Le plus souvent si vous retournez dans votre passé ou alors parlez avec votre client cible vous
connaitrez toutes les croyances limitantes qu’il a. Dans mes cours j’aime souvent identifier les
10 croyances limitantes ou les erreurs les plus fréquentes dans ce domaine et j’écris un texte (ou
une vidéo) pour les détruire une à une. Et à chaque fois que tu fais ça, les clients (cibles) te
voient comme le meilleure dans ton domaine.
Mais pour cela vous devez bien observer ce qui se passe et poser des questions. Analyser
objectivement les pratiques, les habitudes et les idées préconçues qui existent dans ce domaine
et les tester dans le monde réel. Voir si elles donnent aux gens de bons résultats ou pas.
Vous voulez le montrer que le véhicule qu’il utilise actuellement ou que les gens utilisent
actuellement pour aller vers leur destination de rêve, accomplir leur objectif, n’est pas un bon
véhicule.
Le bon véhicule, le meilleur, c’est le vôtre. C’est votre solution (produit ou service). S’ils
veulent vraiment réussir, sans souffrir, ils n’ont qu’à prendre le vôtre.
Etape 2 : Détruire ces croyances
Après avoir identifié au moins 5 croyances limitantes fréquentes dans ce marché, utilisez la
même procédure qu’on avait vu pour les détruire. L’objectif c’est de montrer à votre cible
qu’avec votre solution il peut mieux réussir. Si par exemple votre cible vous dit que : ça ne sert
à rien d’acheter votre formation en publicité Facebook parce qu’elle a des croyances que la
publicité Facebook ne marche pas, que c’est difficile, que les formateurs sont des arnaqueurs…
Dites la juste : Oui c’est vrai, Facebook peut ne pas marcher pour quelqu’un s’il ne sait pas
comment l’utiliser. Ça peut être difficile, comme toute chose d’ailleurs, si on ne l’a jamais fait
ou si on n’a pas quelqu’un de compétant pour nous le montrer. Et on peut tomber sur des
formateurs arnaqueurs si on ne prend pas les précautions pour éviter de se faire arnaquer. Mais
crois-tu réellement que Facebook ne marche pour personne au monde ? Que c’est difficile pour
tout le monde ? Que tous les formateurs sont des arnaqueurs dans le monde ? Crois-tu que si tu
cherches à bien connaitre le formateur, ses clients et leurs résultats, la garantie de
remboursement qu’il donne sur sa formation, tu crois vraiment que tu te feras facilement
arnaquer ? Je pense que non !
Semez le doute dans chacune de ses croyances et regardez-lui vous rejoindre dans votre
véhicule sans insister.
Etape 3 : Créer de nouveau croyances (grâce à votre produit ou service)
Après avoir détruits ou semé le doute sur ce que la cible croyait être vrai, valide, efficace et
démontré qu’il se trompe, vous pouvez lui montrer la nouvelle vérité. Lui faire croire à de
nouvelles idées. Lui montrer une meilleure façon de voir et de faire les choses pour réussir.
Et c’est là que vous placez votre produit ou service comme la meilleure alternative.
Prenez chacune des croyances, vielles pratiques, erreurs de votre cible…et montrez comment
votre solution pourrait faire mieux. Comment elle pourrait remplacer les vielles pratiques, éviter
les erreurs, contourner les obstacles, tout en produisant le résultat rêvé par la cible.
Si par exemple la cible dit : ça ne sert à rien d’acheter votre formation en publicité Facebook
parce qu’elle a des croyances que la publicité Facebook ne marche pas, que c’est difficile, que
les formateurs sont des arnaqueurs…
Après avoir semé le doute sur ces idées prenez chacune d’entre elles et montrez la comment
votre solution pourrait l’aider malgré tout.
La cible croit que la publicité Facebook ne marche pas : Montrez comment votre formation va
l’aider à déterminer si la publicité Facebook marche ou pas. Pour son domaine ou pas. Si vous
avez des statistiques, ou des preuves comme les témoignages d’autres clients du même domaine
que lui, montrez-les-lui.
La cible croit que la publicité Facebook est difficile : Montrez comment votre formation peux la
rendre facile même pour un enfant de 10 ans.
La cible croit que les formateurs sont des arnaqueurs : Montrez que des dizaines de personnes
vous font confiance et que vous avez une garantie de satisfaction par exemple. Si elle n’est pas
satisfaite par la formation (votre solution), elle peut demander à être remboursé.
Pour vous faciliter la tâche je vous recommande de faire une liste en avance des 10 gros
avantages et bénéfices de votre solution.
Attention : N’entrez pas dans trop de détails, ne donnez pas la solution, mais les conséquences
de son utilisation (statistiques, études de cas, témoignages…). Beaucoup d’entrepreneur font
cette erreur. Ils entrent en mode enseignement et donne presque tous leurs secrets à la cible.
Non seulement ça n’aide pas la cible car elle sera débordée, mais aussi vous aurez raté
l’occasion de la motiver. Comme je l’ai dit plus haut, dans cette étape nous voulons juste la
montrer qu’il est possible de réussir, la motiver.
Lorsqu’elle va se décider d’elle-même de changer en achetant notre solution, nous allons la
donner tous les détails nécessaires.
D- L’Offre :
Et enfin, après avoir éduqué la cible, il faut présenter votre offre. Ce que vous vendez et les
modalités de vente. C’est désormais plus facile de vendre à cette personne car on l’a montré que
nous pouvons l’aider. Comme je l’explique plus haut, l’offre, c’est le résumé de ce que vous
donnez, de comment vous le donnez, et son prix.
Exemple : Mon coaching en développement personnelle ‘’transformation’’ est un programme
d’éducation de 3 mois qui vous permet de transformer vos rêves en réalité. Son prix est de 300
euros. Vous payez une fois par mois 100 euro. Chaque deux semaines nous ferons une séance de
formation. Vous pouvez arrêter quand vous voulez et la formation a une garantie de satisfaction.
Si votre offre contient d’autres bonus que le produit ou service, mentionnez-les ici tout en
expliquant brièvement leurs bénéfices.
Exemple 2 : Cette voiture Nissan (citez toutes les fonctionnalités d’une bonne voiture et leurs
avantages) est à 3000 euros seulement, si vous payez tout de suite. La voiture a une garantie de
3 mois et vous gagnez un ticket pour un mois de carburant comme bonus.
NB : Je vais le répéter pour que vous ne l’oubliez jamais. Lorsque vous vendez un produit ou un
service, le client ne pense pas trop au produit ou au service que vous lui vendez, mais aux
résultats qu’il obtiendra. Evitez donc de trop parler des fonctionnalités de votre solution. A la
place, parlez des avantages et des bénéfices. Utilisez la liste des besoins de Maslow et de ce que
la solution apporte comme résultats, concrets.
Au lieu de dire que la voiture fait 40 milles par gallon, dites qu’acheter la voiture c’est
économiser x dollars de prix de carburant par rapport aux autres voitures.
Au lieu de juste dire que la voiture est peinte avec du vivide orange brillant, dites que c’est une
couleur facile à voir par les autres voitures, ce qui l’évitera d’être cogné. Ou que cette peinture
protègera la voiture contre la rouille pendant longtemps.
Au lieu de juste dire que la voiture a une puissance de 6000 chevaux, dites que le client sera
plus rapide que les autres, qu’une personne qui a de mauvaises intentions ne pourra pas
l’attraper, qu’il n’arrivera jamais en retard…
Voilà, c’est comme ça qu’on vend sa solution avec le mode de vente par présentation. Encore
une fois allez soit sur mon site obaneseduction.com ou n’importe quel site et écoutez, lisez et
observez les présentations de ventes pour mieux comprendre la procédure. Prenez des notes et
entrainez-vous tout seul à écrire un petit texte sur votre solution (produit/service) et à le lire seul
à la maison. C’est à la fois amusant et instructif.

3. Vente par Entretien (Persuasion Active)


Le script d’entretient ‘’yes automatique’’
Définition : Un script de vente, est une procédure détaillée de comment vendre. Ici, il s’agit de
ce qu’il faut dire et faire avec la personne qui a montré de l’intérêt pour votre produit ou service
pour qu’il achète.
Avec ce mode vente, vous échangez directement avec le client et le poussez à acheter sur le
champ. Ce mode de vente est le meilleur dans le sens qu’il permet à l’entrepreneur d’interagir
directement avec le client, connaitre ses besoins, gagner sa confiance, développer les
compétences d’un bon vendeur. Lorsque vous devenez bon avec ce mode de vente, vous serez
non seulement capable de vendre avec les deux premiers modes de vente (exposition et
présentation) mais aussi vous aurez énormément de confiance en vous pour vendre n’importe
quoi à n’importe qui, peu importe le prix.
C’est le mode de vente qui rassure le plus un client et il est utilisé par les plus grandes
entreprises, coachs et experts. Des gens comme : Anthony Robbins, Dean gragiozi, Dan lok,
Sam ovens et pleins d’autres gurus l’utilisent pour closer le deal (signer le contrat) pour des
produits ou services très chers. Un des services de coaching de Anthony Robbins coute entre 60
et 100 milles dollars par an, mais il utilise ce mode vente par entretien avant de vous enrôler.
Alors je sais que beaucoup n’ont pas forcément un produit qui coute si cher mais un jour vous
l’aurez, si vous continuez de vous battre dans votre domaine. Même si vous n’en avez pas,
rappeler vous qu’apprendre à vendre est la meilleure des choses que vous puissiez faire. Même
avec cette simple compétence vous pouvez gagner de l’argent, en vendant les produits des autres
ou en apprenant à d’autres personnes comment vendre.
Une des cool choses avec ce mode, ce que souvent, même si le prospect n’achète rien avec vous,
vous l’aurez donné l’un des meilleurs cadeaux de sa vie qui est de vraiment réfléchir à ce qu’il
veut. Savoir quels sont ses objectifs et les obstacles qui l’empêchent de les atteindre. Et de
mieux se planifier pour les résoudre.
Peu de gens font ça dans la vie. Et vous, vous l’aurez aidé à le faire grâce à cet échange. Donc
même s’il n’achète pas, sur le champ, ou jamais, il vous en sera reconnaissant.
Essayez de maitriser ce script. Je vais vous donner les grandes lignes avec des exemples
concrets et vous devez le pratiquer avec vos proches ou clients. Si vous êtes inscrit à mon
groupe de coaching, vous pouvez vous entrainer avec les autres membres.
Hey coach, dis-moi pourquoi ce script marche déjà ?
Ok d’accord, pour comprendre pourquoi ce script, que j’ai nommé ‘’yes automatique’’ (parce
que le plus souvent il pousse le client à vous dire ‘’ yes, oui, j’achète’’) est efficace, il faut
comprendre comment l’être humain fonctionne avec ses besoins.
J’avais commencé à l’expliquer un peu. Chaque être humain que vous allez rencontrer (surtout
votre prospect) est animé par une force invisible. Cette force le pousse toujours vers une
destination. Elle l’amène d’un point A vers un point B.
Le point A, c’est l’état actuelle dans lequel il est. Son présent.
Le point B, c’est la situation, l’état dans lequel il rêve d’être. Un futur imaginaire.
Le plus souvent, la personne n’est pas satisfaite de l’état actuel (ou alors elle veut mieux que
ça). Donc elle veut aller au point B.
Le point A est comme son enfer et le point B son paradis. C’est cette différence entre le point A
et le point B qui va créer un besoin à satisfaire. Plus le point B est meilleur que le point A (dans
la tête du prospect) ou plus le point A est pire que le point B, plus le besoin est grand et urgent
pour lui.
On peut donc dire que le futur client est motivé par la douleur de l’état actuel et le plaisir de
l’état rêvé, le futur imaginaire. Il veut s’éloigner de la douleur dans laquelle il vit pour le plaisir.
Si c’est un problème d’argent, la personne veux quitter le point A (manque d’argent pour la
dépense, des factures non payées, des biens matériels en pannes, une faible estime de soi,
manque de confiance en soi…) pour aller vers le point B (où elle aura suffisamment d’argent
pour payer la nourriture, payer ses factures, acheter des biens matériels neufs, avoir confiance en
lui-même…)
Si c’est un problème d’amour, la personne veux quitter le point A (solitude, rejet, manque de
sexe, manque d’affection…) pour aller vers le point B (où elle sera acceptée, elle aura un
partenaire, du sexe et de l’affection…)
Si c’est un problème de santé, la personne veux quitter le point A (douleur physique, douleur
psychologique, déformation…) pour aller vers le point B (où elle sera en l’aise, heureuse, bien
portante…)
Maintenant il y a 3 choses très importantes à comprendre si vous voulez vendre votre produit :
Premièrement, pour passer du point A vers le point B, il y a des obstacles. Il y a des choses qui
empêchent le prospect d’y aller sinon il serait déjà parti et il n’y aurait plus de besoin. C’est
parce qu’il y a des obstacles qu’il ne peut pas contourner tout seul qu’il cherche une solution.
Deuxièmement, vous devez vous positionner (positionner votre produit ou service) comme étant
le véhicule qui va conduire le prospect du point A actuel vers le point B de son futur idéal de
rêve, malgré les obstacles.
Si vous arrivez à le convaincre que votre produit est le meilleur véhicule pour aller à cette
destination, il va vous poursuivre partout et vous payer très cher pour l’avoir. Vous serez son
Jésus sauveur, son Mohamed messager, son Buddha de la joie.
Et troisièmement vous devez savoir que l’être humain est deux fois plus motivé par la douleur
(comment se débarrasser de la douleur) que par le plaisir. Votre prospect sera plus motivé par la
douleur qu’il ressent dans l’état actuel, au point A, que par le plaisir de l’état rêvé, au point B.
Par conséquent, vous devez beaucoup plus parler du négatif dans lequel il est. De la douleur, de
la frustration, de la colère qu’il ressent maintenant là, que du plaisir, de la satisfaction, de la joie
qu’il risque d’avoir lorsqu’il aura votre solution. Vous devez appuyer là où ça fait mal. Ça va le
pousser à agir, à acheter immédiatement. Ok ? Très bien !
Alors maintenant pour répondre à la question ‘’Pourquoi le script de vente permet de vendre
plus facilement’’ c’est tout simplement parce qu’il est rédigé de telle sorte qu’il nous permet
d’appuyer sur les émotions du prospect par rapport à son état actuel et son futur idéal
imaginaire.

Il nous permet d’aider le prospect à voir clairement que sa situation actuelle


est douloureuse, que son futur idéal imaginaire est mieux. Qu’il y a des obstacles mais qu’avec
notre solution il peut y arriver. S’il monte dans notre véhicule (notre Range Rover, parce que
j’adore les Range Rovers) nous pouvons l’amener à sa destination de rêve. Voilà pourquoi nous
allons utiliser le script.
Alors on y va. La vente par entretien (avec le script ‘’yes automatique’’) se déroule en 8 étapes
qui sont :
ÉTAPE 1 : Créer le rapport et expliquer la procédure de l’entretient
Le plus souvent, le prospect est un inconnu pour toi, l’entrepreneur, et/ou toi, tu es un inconnu
pour lui. Donc avant de lui dire de te parler de son problème ou de lui venter ton produit ou
service, il faut créer un peu de rapport entre vous. On se sent plus en l’aise avec des gens avec
qui on a un certain rapport. Pas besoin de trop en faire. Faites juste une petite conversation pour
briser la glace, aider l’autre à se sentir plus en l’aise avec vous. Montrez-vous humain et simple.
Ensuite, expliquez au prospect l’objectif de l’échange. Voici quelques questions que vous
pouvez poser dans cette étape. Elles ne sont pas toutes obligatoires mais elles vont vous donner
une idée sur ce qu’il faut dire.
✓ Bonjour (mettez ici le nom du client) ! Comment allez-vous aujourd'hui ?
✓ D’où m’appelez-vous ?... Ah un bel endroit n’est-ce pas (ou quelque chose comme ça)
✓ Quel temps fait-il là-bas ?
✓ OK (nom) c’est bien ça, soit le bienvenu ! (Ou merci d’avoir accepté cet entretien)
✓ Alors pour ne pas perdre notre temps à tous, voilà comment nous allons procéder : je
dois vous poser quelques questions sur vous (ou votre entreprise, votre vie… en fonction
du problème quoi) pour comprendre votre situation (vos défis, vos rêves), ensuite nous
allons voir si ma solution pourra vous aider. Et à la fin, vous allez décider si vous êtes
partant ou non, ok ?"
Ici, il faut insister pour que le prospect comprenne et dise oui. Il doit comprendre que vous
n’êtes pas là pour autre que ça. Car certains profitent de l’entretient avec l’expert pour parler
infiniment de tout et de rien ou lorsqu’ils ont quelqu’un qui les écoute.
C’est non seulement une perte de temps énorme pour toi et ça ne change rien dans la situation
du prospect. Il doit donc accepter la procédure que vous avez proposez. Sinon il vaut mieux
mettre fin à la discussion.
Certains essayerons d’ailleurs de vous orienter vers autre chose (demander des faveurs,
pleurnicher, papoter ou chercher à vous vendre quelque chose). Vous devez le refuser et insister
pour qu’ils respectent la procédure.
Cette étape doit durer au maximum 2 à 3 minutes.
Etape 2 : Comprendre le problème
Ici nous cherchons à comprendre l’état actuel, le présent du prospect, son point A, en lui posant
une ou plusieurs de ces questions :
✓ Bien (nom), alors, parlez-moi un peu de vous (de votre entreprise s’il s’agit du
business, de votre relation s’il s’agit des relations etc.)
✓ Parlez-moi un peu de votre vie et de ce que vous faites.
✓ Décrivez-moi à quoi ressemble votre situation (votre business, votre vie de couple, votre
santé…)
✓ Comment faites-vous les choses actuellement, comment obtenez-vous les résultats que
vous obtenez actuellement ?
✓ Ok ! Je vois ! Et c’est quoi le souci ? quel est le plus gros problème en ce moment pour
vous ?
✓ Depuis combien de temps ce problème dure- t-il ?
✓ Pourquoi pensez-vous que ce problème existe ?
Important : Vous devez continuer à insister jusqu'à ce que vous compreniez réellement sa
situation actuelle. Votre client potentiel ne serait pas en communication avec vous à moins que
cela ne soit douloureux. Le problème est toujours pire qu’ils ne le pensent. Gagner la confiance
vous permet de les dire la dure vérité et pour gagner cette confiance vous devez les comprendre.
Etape 3 : Connaitre les rêves et désirs du client
Maintenant qu’on connait la situation actuelle, point A, on va chercher à connaitre le futur idéal
de rêve, le point B du prospect. Là où il rêve d’aller (ou être) en lui posant une ou plusieurs de
ces questions.
✓ Dites-moi (nom) si vous aviez une baguette où aimeriez-vous vous voir (ou voir votre
entreprise, relation, santé, etc.) ? Par exemple dans les 6 prochains mois à un an ?
✓ Ok (nom), projetons-nous 1 an à partir d’aujourd’hui. Que faudrait-il voir pour que
vous soyez vraiment satisfait et heureux ?
✓ Si vous aviez ce que vous rêvez d’avoir comme vous le souhaitez, que ce que ça ferait
pour vous ?
✓ Quelle serait le meilleur dans tout ça ? Ce qui vous plairai dedans le plus ? Pourquoi ?
✓ Qu’est-ce que cela impliquerait ? Qui fait partie de ce rêve avec vous ?
✓ Qu'est-ce qui changerait dans votre vie si vous viviez ce type de rêve ?
✓ Qu’est-ce qui changerait dans votre famille, entourage ou votre vie personnelle si cela
se produisait ?
✓ Qu’est-ce qui vous motive à vouloir atteindre cet objectif ?
Important : Nous voulons faire rêver le client de ce qui pourrait être possible tout en déclenchant
des émotions positives en lui. Et clarifier la destination qu’il cherche à atteindre. Beaucoup de
gens ne prennent pas le temps de clarifier leur objectif et ça les empêche souvent de l’atteindre.
Ils vivent dans la confusion.
Lorsque vous le faites correctement avec le prospect, vous ne le vendez plus un simple produit
ou service, mais la vie de ses rêves.
Etape 4 : Connaitre leurs défis (les obstacles et leurs conséquences dans leur vie)
Désormais nous savons où se trouve le prospect, nous savons aussi où est ce qu’il veut aller.
Nous devons maintenant chercher à savoir ce qui l’empêche d’y aller tout seul. Les obstacles. Et
leurs effets néfastes dans la vie de notre prospect. Voici une liste de questions que nous pouvons
poser durant cette étape.
✓ Selon vous, qu'est-ce qui pourrait vous ralentir, vous arrêter, vous empêcher d’avoir ce
que vous rêvez d’avoir actuellement (énumérez leurs objectifs cités à la question 2)
✓ Quels sont les obstacles qui se dressent sur votre chemin et vous empêchent d’aller vers
(point B)
✓ Pourquoi vous n’arrivez pas à le faire vous-même, tout seul ? (Ça, ça pousse le client à
admettre qu’il a besoin de vous)
✓ Que pensez-vous d'autre qui pourrait vous ralentir, vous gêner ou vous arrêter ?
(Répétez jusqu'à ce qu'il n'y ait rien d'autre).
✓ Ok je vois et quels autres impacts pensez-vous que ces obstacles ont sur vous (votre vie,
votre entreprise, votre relation etc.) ?
✓ Quels impacts ces obstacles ont-ils sur d’autres domaines de votre vie que celui dont
nous parlons actuellement ?
✓ Ok (nom) je vois. Dites-moi, depuis combien de temps ces défis (obstacles) durent-ils
dans votre vie ?
✓ Quel est le pire aspect de ces défis ?
✓ Qu’est ce qui risque d’arriver (pour vous, votre vie, entreprise, relation) si vous ne
trouvez pas une solution ?
Cette étape est vraiment puissante. Vous avez commencé plus haut par amener le prospect dans
un lieu émotionnel positif où il imagine sa vie de rêve. Où il est (sera) vraiment heureux. Mais
maintenant vous élargissez le fossé qui le sépare de ce rêve en énonçant ces obstacles.
Et vous l’aidez à voir la dangerosité des obstacles (leurs nombres, leur durée de vie, leurs
impacts dans les autres domaines de sa vie) et pourquoi il doit trouver rapidement une solution.
Etape 5 : Recapituler l’essentiel de la conversation
Ici on va montrer au client qu’on l’a écouté et qu’on a compris son problème (au cas contraire,
le pousser à expliquer encore plus). Un client qui se sent compris a confiance en vous et achète
plus facilement que celui qui ne se sent pas compris. On va faire ça en recapitulant l’essentiel de
ce qu’il nous a dit. Raison pour laquelle il est extrêmement important de retenir (ou écrire) ce
que le prospect vous dit. Voilà comment le lui dire :
✓ Ok (nom) si je comprends bien, vous avez x problème, y rêve, objectif, mais z obstacle
vous bloque, c’est bien ça ?
✓ Vous êtes dans la situation actuelle (point A) avec les problèmes (citez les problèmes
dont il vous a parlé à l’étape 2). Vous rêvez d’être dans l’état idéal (point B, citez ici les
rêves dont il vous a parlé dans l’étape 3). Mais les obstacles (citez les obstacles de
l’étapes 3) vous empêchent d’aller à ce point B. C’est bien ça ?
Important : Si on suit ces étapes, le plus souvent on obtient ici un ‘’oui physiologique’’ de la
part du prospect. Vous l’avez écouté jusqu’au bout, sans l’interrompre et vous avez tellement
compris sa situation et son rêve que vous avez résumé l’essentiel de ce qu’il dit en quelques
lignes. Sans oublier le sens ou les sentiments qu’il a par rapport à la situation et au problème.
Il va souvent changer physiologiquement (s’il est en face de vous) et vous regarder dans les
yeux comme s’il avait envie de vous mettre dans ces bras et dire ‘’oui exactement, c’est ça’’. Ou
quelque chose comme ça. Car c’est très rare pour lui de rencontrer quelqu’un qui l’écoute très
bien sans l’interrompre et qui le comprend. Sans le juger ou juger ce qu’il dit.
Il faut aussi comprendre que lorsqu’une personne arrive à décrire notre problème mieux que
nous, à le résumer en quelques lignes, nous assumons directement que cette personne connaît la
solution à ce problème. Même s’il nous a posé des questions et qu’on lui a nous-même expliqué
le problème en question. Oui je sais, c’est un peu bête mais c’est comme ça que nous
fonctionnons.
Donc vous verrez la satisfaction et l’envie de continuer à parler avec vous rayonner sur son
visage ou un changement positif de son langage corporel. Après ça, vous pouvez enfin parler de
la solution (votre véhicule).

Etape 6 : Présenter la solution


Contrairement au mauvais vendeur qui vient présenter directement sa solution au prospect et qui
est souvent rejeté avant d’avoir fini de parler, nous, nous avons d’abord cherché à comprendre le
client et à gagner sa confiance. Nous pouvons maintenant lui présenter la solution (même s’il
avait déjà une vague idée là-dessus) en utilisant ses propres mots. Et nous avons beaucoup de
chance d’être écouté et de vendre que le vendeur pressé, qui ne pense qu’à son propre intérêt.
Voilà ce qu’il faut dire à cette étape :
✓ Ok (Nom) merci d’avoir partagé cela avec moi. Je comprends votre position (situation)
et nous pouvons y remédier. Je pense que vous êtes qualifié (ou que ma solution est
parfaitement adaptée à votre problème).
✓ J’ai un programme (produit, service) spécialement conçu pour aider les gens qui vivent
cette situation, ses problèmes (point A) à surmonter ce genre de défis (obstacles) et
atteindre ce genre de résultat (point B)
Important : Expliquez rapidement comment fonctionne votre produit ou service. Ne rentrez pas
dans tous les détails imaginables de votre produit ou service sinon vous risquez de repousser le
prospect. Il est là pour ce qu’il vous a dit durant la conversation. Donc ne le parlez que des
aspects de votre solution qui sont lié à ce qu’il vous a dit.
Beaucoup d’entrepreneurs font l’erreur de citer milles et une chose que leur solution peut faire
alors que ça n’intéresse absolument pas le prospect. En tout cas pas pour l’instant. Même si c’est
extrêmement important pour lui, rappelez-vous qu’il ne le sais pas d’abord. Donc vendez lui ce
qu’il veut. Ensuite donnez-lui tout ceux dont vous croyez qu’il a besoin pour réussir. Après
avoir encaissé votre argent.
Vous pouvez parler de ces autres aspects de votre solution comme bonus, brièvement ou lorsque
le prospect vous le demande. Mais n’en faites pas trop. Ok ? Très bien !
Si par exemple je vends un pack de coaching, voilà ce que je peux dire : Mon coaching permet
de :
1. Clarifier votre direction, vos objectifs
2. Élaborer des plans d’actions
3. Améliorer vos compétences nécessaires
4. Optimisez votre environnement
5. Maîtrisez votre psychologie
Afin d’atteindre votre futur idéal de rêve (je répète ici tout ce qu’il m’a dit comme rêve).
Après avoir parlé de la solution, vérifiez que le prospect est partant en demandant : Est-ce que
vous pensez que cela vous va comme solution (nom) ?
S’il répond par oui, transitionnez en disant ‘’mais avant, dite moi (nom)’’ ! (Passez à l’étape 7)
Etape 7 : Laisser le client se vendre à vous
Cette étape n’est pas obligatoire mais très utile parfois, (surtout lorsque votre produit ou service
est cher) pour mieux qualifier le prospect. C’est-à-dire le pousser à nous montrer encore plus
qu’il veut de la solution. Ça va nous éviter des obstacles plus tard.
S’il nous dit qu’il est très motivé, que c’est urgent et qu’il est prêt, il aura du mal à nous donner
des excuses du genre : je ne suis pas prés, je vais réfléchir, attendre, revenir plus tard… Car la
plupart de ces excuses sont fausses et sont une porte de sortie pour disparaitre.
Ça va aussi nous éviter de perdre trop de temps avec des gens qui ne sont pas sérieux ou n’ont
pas envie d’agir immédiatement.
Un entrepreneur à succès n’a pas le temps pour ceux qui procrastinent tout le temps ou qui
préfèrent trouver des excuses. Bien sûr, il y a des excuses valides. Nous verrons prochainement
comment les contourner.
Pour l’instant, voilà ce qu’il faut dire à cette étape :
✓ (Nom) J’ai beaucoup de gens qui veulent travailler avec moi, mais je ne peux pas
travailler avec eux tous. Je ne prends qu’une certaine catégorie de personnes. Dites-
moi, êtes-vous du genre ‘’Agir et réussir’’ ou du genre ‘’trouver des excuses’’ ?
✓ Pourquoi je devrais travailler avec vous et non les autres ?
✓ Si j’accepte de travailler avec vous, me promettez-vous de faire le nécessaire pour
atteindre votre objectif ?
✓ Etes-vous du genre facile ou difficile à travailler avec ?
✓ Ma solution est payante, ce n’est pas tout le monde qui peut l’avoir. Avez-vous l’argent
nécessaire pour investir dans cette solution ?
Important : le plus souvent le prospect va essayer de vous séduire, vous convaincre qu’il est cool
et que c’est une bonne idée de travailler avec lui. Au lieu que ça soit vous qui essayez de le
convaincre d’acheter, c’est lui qui vous supplie (presque) de prendre son argent. Cool n’est-ce
pas ? Oui je sais, vous m’aimez ! Je vous aime aussi.
Attention tout de même, vous ne faites ça que si c’est vrai. Si vous ne prenez qu’une certaine
catégorie de gens.
Après la dernière question, il se peut que le prospect vous demande le prix. Mais même s’il ne
demande pas, passez à l’étape 8.
Etape 8 : Signer le contrat
Ici, vous faites les formalités de la vente. Vous l’expliquez vos frais, le prix de votre produit ou
service. Ça peut être un seul paiement (XXX $) un paiement par tranche (XXX $ / mois/ an et
XXX $ / total etc.)
Bon j’ai juste utilisé le signe du dollar pour que chacun puisse s’y reconnaitre. Remplacez-le par
votre devise.
Dans le cas des paiements par tranche vous pouvez demander au prospect, laquelle de options
lui convient le mieux ?
Et une fois que vous donnez le prix, taisez-vous. Ceci est extrêmement important. La plupart
des gens ne se sente pas en l’aise quand il s’agit de parler d’argent. Donc dès qu’ils donnent
leurs prix, pour masquer la gêne ils se mettent à parler. Ils essayent par exemple de prouver au
prospect pourquoi c’est un bon prix.
Ou bien ils se mettent à lui donner une partie de la solution. Pire même certains commencent à
négocier immédiatement le prix avec lui avant qu’il ne réponde. En lui demandant ‘’combien il
a’’ ou en lui disant que c’est le premier prix ça. C’est débile, c’est stupide, c’est se tirer une
balle dans la tête. Ne faites jamais ça.
Lorsque vous dites votre prix au prospect, il peut entrer dans un silence total, se taire
complètement. Et ça peut devenir gênant.
Mais pendant ce temps, il est en train de réfléchir. Il est entrain de penser à son problème, son
rêve, les obstacles et l’argent. Il se demande où il va prendre l’argent. Ce que ça va changer dans
son budget. Il évalue et mesure la valeur de son argent avec le rêve qu’il va accomplir avec
votre solution.
Vous devez donc le laisser du temps, avec sa douleur son rêve et son argent. Laissez-le faire le
calcul sans rien dire. Parfois ça peut prendre plusieurs minutes sans qu’il ne dise un mot.
Et s’il répond oui ou vous demande s’il y a une garantie, expliquez-lui votre garantie, si vous en
avez (par exemple, satisfait ou remboursé dans les 30 premiers jours). Sinon dites-lui que vous
n’en avez pas, et pourquoi vous ne pouvez pas ajouter une garantie (le résultat dépend de lui, le
travail demande beaucoup de temps ou nécessite des dépenses de votre part…)
Ensuite, demandez une dernière fois : êtes-vous prêt à vous lancer pour réaliser ce rêve
maintenant ?
S’il répond ‘’oui’’ dites-lui :
✓ Génial. Marché conclu !
✓ Laissez-moi vous faire entrer dans le système.
✓ Envoyez l’argent à cette adresse nous allons commencer
✓ Ou « Ok (nom), je vais (ou mon assistant va) vous aider à faire le paiement et /ou vous
envoyer un contrat à signer. J'ai besoin que vous me le renvoyé après signature
AUJOURD'HUI. Pouvez-vous faire ça pour moi ?
✓ Bien, j'ai hâte de travailler avec vous.
Booooooomm Booooooomm money money ! L’argent en poche ! Vous venez de signer un
client. Génial n’est-ce pas ?
Imaginez maintenant si vous faites ça à chaque fois que vous rencontrez un prospect. Non
seulement vous allez gagner de l’argent mais aussi vous allez mieux comprendre votre marché
et vos clients. Et ça va vous permettre d’améliorer votre solution, la rendre plus adaptée aux
besoins des clients de ce marché. Être capable d’anticiper les objections des clients…
Vous aurez un grand avantage sur vos compétiteurs et vous allez attirer leurs clients chez vous.
Bien sûre, vous n’allez pas pouvoir signer tous les prospects, il y aura des objections. C’est
pourquoi j’insiste que vous pratiquiez ce script dans notre groupe de coaching jusqu’à la
maitrise. Imprimez donc ce chapitre, lisez-le, relisez-le, modifiez-le pour l’adapter à votre
solution et entrainez-vous non seulement avec vos proches mais aussi avec vos clients.
Si vous n’êtes pas inscrit dans mon groupe de coaching, rendez-vous sur mon blog
https://www.creer-business-rentable.com/ pour le faire.

Chapitre 3 : Les objections de ventes et comment les


contourner
Une objection de vente c’est un argument que le client cible utilise pour expliquer pourquoi il ne
peut pas acheter le produit ou service proposé. Un argument le plus souvent faux, mais parfois
vrai.
Quand je me suis lancé dans l’entrepreneuriat, je croyais que lorsqu’une personne a besoin d’un
produit ou service, qu’on lui présente ce produit ou service et qu’elle a les moyens de les
acheter, elle va immédiatement les acheter.
Mais après plusieurs mois sur le terrain j’ai compris que peu importe combien de fois notre
produit est bon ou que le client ait de l’argent, il y aura toujours des objections de sa part.
Bien sûr si vous êtes débutant vous allez rencontrer plus d’objections de la part des clients cibles
que si vous êtes à un stade avancé. Plus vous aurez de l’expérience, moins vous allez en
rencontrer.
Mais je ne veux pas que vous attendiez plusieurs années pour au moins connaitre les bases.
Donc dans ce chapitre nous allons voir les objections les plus fréquemment utilisées par les gens
et comment les contourner. Oui, parce que c’est possible de contourner une objection et
convaincre le client, malgré tout, d’acheter.

Empêcher les objections en avance


Parfois l’entrepreneur est responsable du nombre élevé d’objections qu’il reçoit auprès des
clients à cause des erreurs qu’il fait avant la vente. Vous devez identifier ces erreurs et les
rectifier pour diminuer ce nombre. Vous allez faire ça :

En ayant une solution qui remplit les critères d’un business rentable : ça ne sert à
rien de forcer la situation si vous bâclez le travail dès le début. Je vous avais dit
qu’il faut bien identifier votre niche et les besoins de vos clients et créer une
solution qui permet de satisfaire ces besoins. Ensuite vous devez tester votre
solution pour voir si quelques personnes l’achètent.
Si les gens n’achètent pas et surtout ne montrent même pas d’intérêt, il ne faut pas forcer
la situation. Changez ou trouvez s’il y a des modifications à apporter.
En arrêtant de donner des objections aux autres vendeurs : il y a un adage qui dit,
‘’qui se ressemblent, s’assemblent’’. Et la loi de l’attraction qui nous dit que ‘’nous
attirons souvent des personnes qui vibrent aux mêmes fréquences que nous’’.
Donc si vous êtes quelqu’un qui aime placer de faux arguments, de fausses excuses à
chaque fois que vous êtes confronté à une vente, vous risquez d’attirer des gens qui vont
vous donner de faux arguments et de fausses excuses lorsque vous vendez. Et ceci n’est
pas une blague. Vous le savez dans votre fort intérieur.
Je ne suis pas en train de vous dire de toujours accepter toutes les propositions de vente
qu’on vous fait, mais de ne pas mentir, excusez-moi du terme. Dites la vérité à celui qui
essaye de vous vendre quelque chose.
Si vous n’êtes pas intéressé par son produit, dites-lui carrément que vous n’êtes pas
intéressé. Si vous n’avez pas l’argent, dites-le-lui. Et si c’est une erreur particulière que
vous voyez sur lui ou sur son produit, soyez franc.
Non seulement ça vous permettra à chacun de ne pas perdre son temps mais aussi le
vendeur saura s’il peut satisfaire votre demande ou pas.
Si vous vous habituez à agir de cette façon, le plus souvent vos clients cibles aussi vont
vous respecter et être honnête avec vous. Je vous le dis parce que je l’ai vécu. C’est
extrêmement important.

En s’adressant à la bonne cible : Vous devez toujours connaitre qui est sensé acheter
votre produit, où est ce qu’il ou elle est et allez là-bas pour ne s’adresser qu’à lui ou
elle. Et surtout, se concentrer beaucoup plus sur ceux qui montrent de l’intérêt
qu’aux autres.
Sinon vous allez tellement rencontrer des objections que vous vous demanderez si c’est
une malédiction. Beaucoup d’entrepreneurs débutants oublient cela parce qu’ils ont trop
envie d’avoir des clients. Ils se mettent à proposer à tout le monde leur solution super
génial. Ils perdent du temps et de l’énergie pour rien.

En connaissant les objections et en y répondant avant que la cible ne les soulève :


Plus vous allez pratiquer plus vous connaitrez les objections les plus fréquentes
dans votre niche. Chaque niche est différente.
Mais une fois que vous constatez qu’une objection est fréquente, trouvez une solution
avant de recommencer la vente. Si c’est quelque chose que vous pouvez apporter dans
votre solution pour éliminer l’objection, faites-le. Si c’est une alternative, allez-y. Si
c’est une explication qui contournera l’objection, préparez-vous en avance.

Les grandes objection s les plus fréquentes


Après plusieurs années dans ce domaine je me suis rendu compte que la plupart des objections
de vente (les plus fréquentes) peuvent être classé en quatre (4) types d’objections. Et dans
chaque type, il peut y avoir plusieurs variations. Nous allons les citer dans un premier temps.
Ensuite nous allons voir comment y répondre. Voici les 4 types en question :

1. Le prix : C’est trop cher, je n’ai pas cette somme, tu exagères…


2. La confiance : je ne te connais pas, j’ai déjà essayé avec quelqu’un ça n’a pas
marché, je ne crois pas que ça va marcher pour moi, je travaille déjà avec x…
3. Le temps : je ne suis pas prêt, je manque de temps, je dois parler avec x (femme,
mari, collègue…), je dois réfléchir, je te reviens plus tard…
4. La correspondance entre la solution et les besoins du client : ce n’est pas
exactement ce que je cherche, il manque x et y, laisse-moi voir s’il n’y a pas mieux
ailleurs…

Comment répondre aux objections concrètemen t ?


Comme je viens de le dire, parfois une objection est vraie, et parfois, elle est fausse. Pour y
répondre efficacement, il faut avant tout éviter l’erreur que commettent beaucoup de vendeurs.
S’opposer à l’objection du client (se fâcher, confronter, se disputer avec le client).
C’est une erreur qui peut non seulement vous couter une vente mais aussi détruire votre
réputation auprès des clients. Ne le faites jamais. Peu importe combien de fois l’objection d’un
client est stupide et insensé, ne la confrontez pas directement.
Ce qu’il faut faire à la place, c’est d’essayer de comprendre l’objection pour y apporter la
meilleure solution possible. Une solution qui vous arrange tous.
Il faut comprendre que les objections sont comme les croyances que nous avons vu dans ce
livre. Même si la croyance du client est fausse dans la réalité, pour lui elle est vrai, valide.
Donc au lieu d’attaquer directement la croyance, il faut poser des questions qui vont semer le
doute dans la tête du client et le pousser à reconsidérer sa décision. Il faut commencer par lui
dire ‘’ok’’, ensuite enchainer avec les questions.
Dans toute négociation, celui qui pose les questions a plus de pouvoir que celui qui réponds. Et
donc plus de chance de gagner la négociation que ce dernier. Parce que lorsque vous posez des
questions, vous orientez le débat, vous décidez de la destination. Tandis-que celui qui réponds,
essaye de se justifier et de suivre la direction que vous indiquez.
C’est donc ça la solution face aux objections : écouter, comprendre, poser des questions
logiques qui vont pousser le client à reconsidérer sa décision. Voyons comment faire ça
concrètement avec quelques exemples.

1. Le prix

Client : C’est trop cher !


Solution ou Réponse : C’est possible…Mais cher par rapport à quoi ?
Combien vaut ton rêve de changer ta situation actuelle (rappelez lui la
douleur et la frustration qu’il vit) et avoir la situation que tu rêves (rappelez
lui le plaisir, la satisfaction qu’il vivra). Tu sais beaucoup de gens paieraient
plus que ce prix pour accomplir un tel rêve, ou objectif.
S’il insiste que c’est trop cher, demandez-lui quel prix ne serait pas trop cher pour lui. Et si c’est
possible de négocier le prix, faites-le. Sinon proposez lui un mode de paiement plus facile
comme ‘’payer en tranche’’, si c’est possible.
Si tout ça n’est pas possible, recommandez-lui un autre produit ou service qui irait avec son prix
ou un autre vendeur qui vend à ce prix.
Client : Je n’ai pas cette somme
Solution ou Réponse : N’est-ce pas une des raisons pour lesquelles tu
devrais agir maintenant ? Pour pouvoir gagner plus d’argent et toujours
pouvoir acheter ce que tu as envie d’acheter (si votre solution peut l’aider à
gagner plus).
Ou alors : ok, quelle somme est-ce que tu as ?
Si la somme qu’il a vous arrange, prenez ça. Si vous avez un mode de paiement par tranche
aussi, prenez ça comme avance et donnez-lui du temps pour le reste. Je fais ça souvent mais le
problème ce que certains ne payent pas le reste. Il faut donc trouver un moyen de se protéger
contre ceux-là avant de le faire.
S’il s’agit d’un entretien de vente sur l’entreprise du client par exemple, j’aime rappeler au
client que le fait qu’il n’a pas d’argent doit justement être la raison pour laquelle il doit acheter
ma solution. Car elle le permettra d’avoir plus d’argent (ou des choses qui le permettrons
d’avoir plus d’argent). Je transforme ainsi l’obstacle en source de motivation.
Client : laisse-moi ça à x euro (un prix trop bas)
Solution ou Réponse : la technique du silence
Si le prix qu'il propose est faible mais que je pourrais tout de même vendre et avoir un bénéfice,
je commence par la technique du silence absolu. Je me tais pendant plusieurs secondes comme
si j’étais déçu de sa proposition.
Parfois le client se sent tellement mal en l’aise qu'il se met à augmenter son prix tout seule. S'il
augmente, je réponds par : Ahhh enfin tu proposes quelque chose d'acceptable. Et je vends.
Si le prix est trop bas pour que je vende, j'utilise la même technique du silence. Après quelque
secondes je fais un grand soupir et je lui dis : Bon je n'ai pas l'habitude de faire ça mais juste
pour toi et juste pour cette fois, augmente x euro à ce que tu as dit et je te vends.
Attention tout de même à être honnête et à ne pas dévaloriser votre travail en diminuant tout le
temps et pour tout le monde.

Client : Tu exagères (ou un tel vend à un prix beaucoup moins cher)


Solution ou Réponse : C’est possible mais dis-moi, qu’est-ce que tu
préfères entre un petit prix sans qualité et un prix un peu plus élevé mais
avec de la qualité ? Ou bien entre un produit pas cher qui ne te donne pas le
résultat que tu cherches et un autre cher mais qui te donne le résultat que tu
cherches ?
Parfois il peut insister et dire que ce sont les mêmes produits ou services. Dans ce cas parlez des
avantages et bonus que vous avez et que vos concurrents n’ont pas. Raison pour laquelle il faut
se différencier un peu dans votre business.

2. La confiance

Client : je ne te connais pas


Solution ou Réponse : C’est vrai, vous ne me connaissez pas et ça peut
créer un problème de confiance. Mais comme on est ensemble actuellement
et que votre besoin (ou l’offre) est urgent, dites-moi, quelles informations
avez-vous besoin de connaitre sur moi avant de faire affaire ? Parce que
vous conviendrez avec moi qu’à la fin, ce qui compte le plus c’est si oui ou
non je peux (ou mon produit/ma solution) peut vous apporter les résultats
que vous cherchez. N’est-ce pas ?
Si vous pouvez lui donner les informations qu’il demande sur place, ou des garanties, faites-le et
faites affaires. Montrez lui surtout qu’agir maintenant est mieux que d’attendre plus tard. S’il
n’accepte toujours pas, patientez (si c’est possible) pour mieux se connaitre avec lui.

Client : J’ai déjà essayé avec quelqu’un ça n’a pas marché


Solution ou Réponse : Je vois. Merci de me l’avoir dit car c’est important
qu’on clarifie certaines choses avant l’achat. Si le produit ou le service que
tu as déjà essayé n’a pas marché parce qu’il est nul, c’est tout à fait normal
que ça ne marche pas. Malheureusement il y a certains produits/services qui
ne donnent pas les résultats promis.
Mais si ça n’a pas marché parce que tu n’as pas agi, tu n’as pas pratiqué, tu
n’as pas fait ce que le produit ou service recommande, alors là c’est moi qui dois
me méfier de te vendre mon produit ou service. Car pour être honnête avec toi,
ceci (mon produit/service) marche, mais ce n’est pas de la magie.
Ça ne marche que pour ceux qui passent à l’action et font exactement ce qui
leurs est demandé. Je ne peux pas par exemple te promettre que tu vas réussir
avec les femmes, juste parce que tu as acheté ma formation de drague. Si tu ne
sors pas appliquer les conseils de la formation, tu n’auras pas de résultats.
Donc c’est ça ! Ma solution marchera pour toi si tu es déterminé et que tu
l’utilises comme ça se doit. Si tu sais que tu n’es pas déterminé et que tu ne
l’utiliseras pas comme ça se doit, je ne veux pas te faire dépenser inutilement. Et
en même temps détruire la réputation de mon produit/service.
J’ai constaté que répondre de cette façon va non seulement vous éviter les mauvais clients mais
aussi prévenir le client en avance que sa réussite dépendra en grande partie de ces actions.

Client : Je ne crois pas que ça va marcher pour moi


Solution ou Réponse : Tu ne crois pas que ça va marcher pour toi ou bien
tu es sure ça ne va pas marcher pour toi ? As-tu déjà essayé ? Si oui,
pourquoi ça n’a pas marché ? Si non comment peux-tu savoir en avance
comment ça va se passer ? Aurais-tu un problème de confiance en soi ?
Avec ces questions vous pouvez non seulement mieux comprendre pourquoi le client crois que
ça ne va pas marcher pour lui mais aussi semer le doute sur sa croyance. Ensuite apporter une
solution à la réponse qu’il vous donne.
S’il vous dit que c’est parce qu’il n’a pas agi, expliquez lui pourquoi l’action est essentielle
(comme dans le point précédent).
S’il vous dit que c’est un problème de confiance en soi, donnez-lui de la motivation, de
l’encouragement. Expliquez-lui les pires conséquences qui risquent de l’arriver s’il n’achète pas.
Montrez-lui des exemples de clients qui étaient pire que lui avant et qui ont réussi grâce à votre
solution (si vous en avez).

Client : je travaille déjà avec x


Solution ou Réponse : D’accord, j’apprécie votre loyauté envers x. Mais
dites-moi, êtes-vous satisfaits des résultats ? Pensez-vous qu’on pourrait
faire mieux ? Travaillerez-vous avec moi si je vous apportais plus de
résultats, avec moins d’efforts (moins de dépenses si possible) plus
rapidement et plus efficacement ?
Je ne vous demande pas d’arrêter de travailler avec x mais à mon avis, vous
méritez mieux que ça. Et n’oubliez pas que x a aussi d’autres clients que vous.
C’est donc tout à fait normal pour vous d’essayer d’autres clients et voir ce que
ça donne.

Client : Avez-vous une garantie


Solution ou Réponse : Absolument, nous avons deux garanties. La première est
une garantie de satisfaction. Si vous utilisez ma solution au bout de x jours et
que vous n’êtes pas satisfait des résultats, je vous rembourse votre argent.
La deuxième garantie ce que si vous continuez à faire ce que vous avez fait
jusque-là, vous obtiendrez les mêmes résultats que vous avez obtenu jusque-là.
Je sais que ma solution marche mais si vous commencez déjà à trouver comment
arrêter avant même d’avoir commencé, à chercher une porte de sortie si tôt, je
doute que nous puissions travailler ensemble. Je veux que vous ayez une attitude
positive en vous disant que ça va marcher. Sinon peu importe la solution qu’on
vous donne, ça risque d’être toujours pareil.

3. Le temps

Client : je ne suis pas prêt


Solution ou Réponse : Je vois ! Et quand pensez-vous que vous serez prêt ?
Qu’est-ce qu’il vous faut pour être prêt à réaliser votre rêve (avoir le
résultat que le produit ou service va donner). Je le demande parce que j’ai
constaté que dans la vie, on n’est presque jamais prêt.
D’ailleurs savez-vous que c’est la parole préférée des perdant dans la vie ça ?
Ils remettent chaque jour les choses à plus tard. Ils ne sont jamais prêts. Ils
laissent passer chaque opportunité qui se présente devant eux. Et vous n’êtes pas
comme ces gens n’est-ce pas ?
Le plus souvent il vous dira ‘’Bien sûr que non je ne suis pas comme ces gens-là’’ ou alors il
vous expliquera la vraie raison pour laquelle il n’est pas prêt. Ensuite vous n’avez plus qu’à
trouver la solution la mieux adapté à ce qu’il vous dit, pour l’aider à acheter maintenant. Ne
vous contentez pas d’un simple ‘’je ne suis pas prêt’’.

Client : Je manque de temps


Solution ou Réponse : Donnez la même réponse que dans le point
précédent.
Ou bien : N’est-ce pas une des raisons pour lesquelles tu devrais agir
maintenant ? Pour pouvoir gagner plus de temps libre ? Tu sais que parfois les
gens attendent de réaliser leur rêve jusqu’à ce que ça soit trop tard n’est-ce
pas ? Alors pourquoi attendre si c’est possible à partir d’aujourd’hui ?
Parfois aussi vous devez montrer au client que l’utilisation de votre produit ou service ne lui
prendra que très peu de son temps chaque jour (semaine ou mois) et seulement pour un temps
limité. Alors que les résultats resteront pour toute sa vie.

Client : je dois parler avec x (ma femme, mon mari, mon collègue…)
Solution ou Réponse : Ok je comprends ça. Pourquoi ne pas le faire tout de
suite (si c’est possible). Si oui, contactez la personne et parlez-en avec elle.
Si ce n’est pas possible : ok, et quand vas-tu parler avec x (femme, mari,
collègue…) ?
S’il vous dit d’ici demain à 12h par exemple, dites : Ok donc demain à 12h ?
Super alors je vais te mettre dans la liste des gens sélectionnés pour bénéficier
de ce produit/service au prix de promo -20%. Jusqu’à demain 12h ok ?

Client : je dois réfléchir


Solution ou Réponse : Effectivement ! Mais juste pour savoir, sur quel point
vas-tu réfléchir exactement ? Y a-t-il un point sur lequel tu dois réfléchir et
dont nous pourrions clarifier ici tout de suite ?

Client : je te reviens plus tard…


Solution ou Réponse : Pas de problème mais dis-moi, es-tu vraiment
sérieux par rapport à cette opportunité et ta volonté d’avoir les résultats que
tu veux ? Parce que tu sais la plupart des gens qui disent je reviendrai plus
tard ne reviennent jamais. Ils vont continuer à remettre à plus tard ou
abandonner.
Y a-t-il quelque chose de précis qui t’empêche d’agir maintenant là et dont nous
pourrions trouver une solution ?
Allez dis-moi, ce que c’est ? Je ne voudrais pas aussi que tu reviens trouver que
les places sont toutes prises (ou que le prix de promo est passé).

4. La correspondance entre la solution et les besoins du client

Client : Je n’ai besoin de rien, merci !


Solution ou Réponse : Ok, pas de problème. Juste pour savoir, avant que je
parte, quels sont vos objectifs cette année (ou challenges, obstacles,
problème) dans ce domaine ?
Ceci va le pousser à vous parler de ceux dont il a besoin et vous saurez si votre solution ou
celles de vos partenaires pourraient l’aider ou pas.
Une autre variante de cette objection c’est quand le client vous rejette avant même d’avoir vu
votre produit ou service. Il vous dit ‘’non je ne suis pas intéressé’’.
Vous pouvez répondre de la même façon là-bas aussi ou dire : Oh absolument, vous avez raison
sur ce point. On ne peut pas être intéressé par quelque chose si on ne sait pas de quoi il s’agit et
que ça pourrait changer notre vie. Je vous promets que ça ne prendra que 2 minutes de votre
temps.

Client : ce n’est pas exactement ce que je cherche


Solution ou Réponse : Ok explique moi, qu’est-ce que tu cherches
exactement ?
S’il vous le dit et que vous pouvez lui donner exactement cela, le problème est réglé. Sinon vous
pouvez le recommander à un de vos partenaires qui a exactement ce qu’il cherche.

Client : Il manque x et y
Solution ou Réponse : Ok explique moi, qu’est ce qui manque exactement ?
S’il vous le dit et que vous pouvez ajouter ce qui manque le problème est résolu. Si vous ne
pouvez pas, vous pouvez le recommander à un de vos partenaire qui a exactement ce qu’il
cherche. Si vous en avez.

Client : Laisse-moi voir s’il n’y a pas mieux ailleurs


Solution ou Réponse : Aucun problème, mais juste pour savoir, qu’est-ce
que tu veux dire par ‘’’mieux’’ ? Qu’as-tu besoin de plus dans cette offre
pour être satisfait ?
Là aussi s’il vous le dit et que vous pouvez ajouter ce qui manque le problème est
résolu. Si vous ne pouvez pas, vous pouvez le recommander à un de vos partenaire
qui a exactement ce qu’il cherche.

Que faire lorsque le client reste sur la défensive malgré tou t ?


Parfois vous allez rencontrer des clients et répondre à toutes les excuses et arguments qu’ils
vous donnent mais ils refusent d’acheter ou restent sur la défensive. Une excellente façon de
répondre à ces gens, que j’ai appris chez le merketeur Américain Sam Ovens c’est de montrer à
ce client qu’en fin de compte, tout ceci ne concerne que lui et son objectif. Ça n’a presque rien à
avoir avec toi le vendeur.
Bien sûre ce serait cool d’avoir un client mais tu peux en avoir plein d’autres ailleurs. Donc il
s’agit beaucoup, beaucoup plus du client que du vendeur. Voilà comment le lui dire :
‘’Ecoutez, la décision que vous allez prendre ici n’est pas de savoir si c’est mon produit ou
service que vous allez acheter ou celui d’un autre. Ça, ce n’est pas vraiment important.
La décision que vous allez prendre c’est : est-ce que vous êtes déterminé à avoir (le résultat
rêvé, plaisir, satisfaction) ou est-ce que vous voulez continuer à avoir ce que vous avez eu
jusque-là (douleurs, frustrations, problèmes).
C’est ça la vraie décision dont vous êtes confronté jusqu’à ce que vous soyez prêt à agir.’’
Ce qu’il ne faut jamais faire face à un client qui donne des objections

Une chose que je vois souvent et qui me fait pitié et m’énerve en même temps c’est lorsque
l’entrepreneur se met à supplier un client d’acheter pour lui. C’est le top des erreurs. C’est la
meilleure façon de repousser n’importe quel client. Une manière garantie de ne pas vendre et
d’échouer dans votre projet entrepreneurial. Il ne faut jamais supplier un client de faire affaire
avec vous. Ça dévalorise votre produit/service et ça vous dévalorise aussi.

Vous devez avoir confiance en vous et en votre solution. Même si vous êtes débutant, vous
devez avoir confiance. Du moment que votre solution remplit les critères de base qu’on a vu au
début de cette formation, dites-vous que celui qui refuse de faire affaire avec vous est le perdant.
Pas vous. Donc c’est au client de vous supplier ou pas. En tout cas pas l’inverse. Ok ? Très
bien !
En conclusion, une objection est une excuse souvent pas valable ou facile à résoudre. L’essentiel
c’est d’écouter le client, lui poser les bonnes questions et trouver une solution aux questions
qu’il soulève. Et surtout lui montrer qu’il s’agit de lui et de son rêve, lui et sa douleur.
Allez dans le groupe, trouvez quelqu’un avec qui pratiquer avec chacune de ces objections ou
celles que vous recevez souvent et créez vos propres réponses.

MODULE 5 : ENREGISTRER (LEGALISER) SON


BUSINESS
Dans cet avant dernier module où nous allons voir comment enregistrer officiellement son
entreprise. Mais je vais commencer par un avertissement : je ne suis ni un avocat ni une autorité
certifiée sur les questions juridiques de l’entrepreneuriat.
Les conseils qui se trouvent dans ce chapitre ne sont donc pas à prendre comme des conseils
100% conformes à la loi de votre pays. Ils n’ont pour objectif que de mieux vous guider dans
l’enregistrement de votre entreprise. Je partage avec vous juste ma propre expérience et
compréhension.
Pour me conformer à la règle ‘’enseigne ce que tu as vécu’’ mais aussi parce que je rêvais de le
faire depuis longtemps, j’ai décidé il n’y a pas longtemps, d’enregistrer officiellement mon
entreprise. Un cabinet de formation et de prestation de service.
Ça fait longtemps que je fais des formations dans les domaines comme la séduction et le
développement personnel mais je n’y voyais pas l’intérêt d’avoir une entreprise légalement
reconnue (est-ce que ça se dit ça ? légalement reconnue ? j’en doute fort mais ça sonne bien à
l’oreille).
Mais quand j’ai commencé à former dans l’entrepreneuriat je me suis dit qu’il est temps d’être
un peu conforme aux lois, surtout lorsque ça a beaucoup d’avantages.
Et aujourd’hui mon entreprise est devenue une vraie entreprise, légale, avec tous les documents
qu’il faut. Si jamais vous obtenez un certificat de ma part, ça sera non seulement suite à une
formation de qualité mais aussi un certificat reconnu auprès des entreprises.
C’est une entreprise individuelle et sa dénomination sociale est : Le Guide de la Réussite.
Elle englobe toutes les formations que je fais : séduction, développement personnel et
entrepreneuriat. Parce que ce sont presque les mêmes principes de réussite, peu importe le
domaine.
Ceci étant dit, je vais vous expliquer aussi comment vous y prendre pour légaliser le vôtre. Mais
avant, voyons quand est ce qu’il faut enregistrer une entreprise.
Et comme je le répète souvent, ne dépensez pas trop de temps, d’efforts et d’argent sur une idée
non validée dans le marché. Ne légalisez pas un business avant de l’avoir validé.
Il faut que l’idée remplisse les critères d’une niche rentable qu’on a vu au début de ce guide. Et
mieux même, attendre la création de première version de votre solution et vos premières ventes,
si possible.
Comme je viens de le dire, ça fait des années que je fais des formations alors qu’officiellement
je n’ai pas d’entreprise. Et je connais beaucoup de gens qui sont dans ce cas. C’est pourquoi
quand j’étais dans le bureau de l’organisme en charge de ce domaine j’ai eu un petit échange
avec un des fonctionnaires.
Lorsqu’il m’a dit que c’est aujourd’hui que je vais créer mon entreprise, j’ai souri et je l’ai dit
que c’est juste une appellation ça. Avoir ces papiers c’est important mais j’ai déjà mon
entreprise. Des solutions à vendre et des clients qui achètent. Il a souri aussi et on a continué la
procédure.
Et surtout, ne le voyez pas comme une obligation au début (sauf dans des cas très rare).
Certaines activités fonctionnent bien dans l’informel. Nous allons voir tout de suite les grands
avantages de l’enregistrement de votre entreprise. Et si vous n’êtes intéressé par aucun d’entre
eux, ce n’est pas la peine de le faire.
Rappelez-vous que dans le business, le plus important, surtout pour un débutant, c’est la vente.
Comment vendre plus. Si enregistrer mon entreprise ne me permettait pas de vendre plus, je
n’allais probablement pas le faire.

Les grands avantages de la création officielle (enregistrement, légalisation)


d’une entreprise
Il y en a surement plusieurs mais je vais juste citer les principaux avantages que je vois comme
importantes dans la légalisation d’une entreprise.
1) L’entreprise devient une entité protégée, appart, avec ses propres droits.
Une fois qu’une entreprise est officiellement créée, c’est comme si un nouveau bébé était né.
Tout comme ce bébé, l’entreprise aussi est reconnu dans son pays et est accordée certains droits.
Et certains de ces droits sont très utiles pour l’entrepreneur.
Elles peuvent vous protéger et vous donner certains avantages dans la société, dans les activités
économiques. Surtout en cas problème. Car vous êtes de ceux qui font bouger l’économie du
pays. Sans l’enregistrement votre entreprise ne peut pas avoir ces droits. Maintenant ces droits
peuvent êtres différant d’un pays à l’autre mais aussi en fonction du type d’entreprise crée.
Vous gagnez la confiance de beaucoup de clients (on vous prend beaucoup plus au sérieux)
Bien que le client soit plus intéressé par la solution à son problème, lorsque votre entreprise est
enregistrée, il aura encore plus confiance en vous. Et ça c’est inestimable comme valeur, pour
un entrepreneur. La confiance du client.
Lorsqu’un client a confiance en vous, il vous reste fidèle pour la vie et vous recommande à ces
proches. Il y a même des clients qui ne vous prennent pas au sérieux si votre entreprise n’existe
pas officiellement. Il n’y en a pas beaucoup mais ça existe.
Si vous êtes dans le domaine des formations par exemple, vous ne pouvez pas donner des
certificats ou des diplômes valides à vos élèves si vous n’êtes pas enregistré. Sinon ce ne seront
pas des document valides et reconnu auprès des entreprises.
Vous débloquez vos possibilités d’évolution
Lorsqu’une activité économique est dans l’informel, elle peut évoluer. Mais seulement jusqu’à
un certain point. Il y a des limites. Surtout de nos jours. Non seulement le gouvernement va
commencer à vous mettre des bâtons dans les roues, vous suspecter mais aussi vous ne pourrez
pas faire beaucoup de choses dont vous aurez pourtant la capacité de faire.
Vous avez la possibilité de travailler avec les autres entreprises
Beaucoup d’entreprises (si ce n’est pas toutes les entreprises) préfèrent travailler avec une
entreprise enregistrée qu’une, non enregistré. Parce qu’ils voient l’entreprise enregistré comme
plus compétente (même si ce n’est pas le cas).
Mais aussi parce que c’est plus facile de traiter avec cette dernière. Comme la possibilité
d’établissement de contrats légaux aux yeux de la loi, le respect des engagements, faires des
paiements conformes aux règles (les taxes par exemple).
Vous avez droit à des outils de travail plus efficace (compte bancaire professionnel, vente en
ligne)
Une chose qui m’avait beaucoup fatigué avec la vente en ligne c’était le manque des papiers
nécessaire pour créer un compte bancaire professionnel à intégrer dans mon système de
paiement en ligne. Beaucoup de gens voulaient payer en ligne avec leur carte bancaire ou par
transfert mobile (orange money, mobile money pour ceux qui sont en Afrique, PayPal ou Stripe)
directement sur mon site internet au lieu de transférer l’argent à quelqu’un à l’autre bout du
monde et attendre qu’il réponde.
Quand j’ai voulu le faire, la banque et les sociétés téléphoniques m’ont dit qu’il me fallait
enregistrer mon entreprise d’abord.
Si vous prenez le mode de paiement en ligne orange money le plus rependu en Afrique, pour y
avoir un compte marchand capable de faire cela, vous devez avoir un numéro du registre de
commerce et le ninea. Et vous ne pouvez avoir cela que si votre entreprise est enregistrée.
Je l’ai négligé pendant des années et j’ai ainsi empêché beaucoup de gens d’acheter mes
produits. Une erreur que je ne répéterais plus jamais. Faites donc enregistrer votre entreprise si
vous ne voulez pas ratez toutes ces potentielles ventes.
Vous avez plus de chance d’attirer les investisseurs
Vous risquez certes de changer votre statut juridique si vous l’avez déjà créé avant d’avoir
certains types d’investisseurs dans votre entreprise mais elle paraitra plus sérieuse aux yeux de
beaucoup d’entre eux.
La plupart des gens prennent leur argent très au sérieux. Si vous n’avez pas l’air très au sérieux,
ils ne prendront pas le risque d’investir en vous. Et enregistrer votre entreprise fait partie de ces
choses qui vous donne l’air sérieux.
Mais en fonction de votre type d’entreprise et de la nécessité d’avoir des investisseurs, c’est à
vous de voir si vous allez d’abord les chercher avant l’enregistrement ou si vous allez
l’enregistrer d’abord. Dans tous les cas, il est toujours possible de changer la forme juridique.

Comment l’enregistrer concrètemen t ?


A- Les différant types d’entreprises (ou le statut juridique) :
Pour ce qui est des formes juridiques (le type d’entreprise) ça peut varier d’un pays à l’autre.
Mais les formes en vigueur dans le pays où je suis actuellement, et dans la plupart des pays sont
:
L’entreprise individuelle (l’EI)
Le groupement d’intérêt économique (GIE)
La Société à Responsabilité Limitée (SARL)
La Société anonyme (SA)
La Société en Nom Collectif (SNC)
La Société en Commandite Simple (SCS)
La société civile
La société coopérative
Avant tout, ne vous inquiétez pas si vous avez du mal à comprendre les termes juridiques (moi-
même je ne les comprends pas). Non seulement ce n’est pas si compliqué que ça, vous n’êtes
pas obligé de tous les comprendre et une fois que vous irez enregistrer votre entreprise, vous
serez assisté, guidé pas à pas.
Car tout le monde aime les investisseurs et créateurs d’emplois. Ils vont donc vous expliquer ce
que chaque forme juridique signifie et ce qui est plus adapté pour votre cas.
Il y a aussi des sites internet spécialisés dans ce domaine, dans presque chaque pays. En cochant
simplement des cases qui correspondent à ce que vous voulez faire de votre entreprise, vous
saurez quelle forme juridique choisir. Une petite recherche sur google, et vous verrez le site et
l’adresse de la structure qui est chargé de cela dans votre pays.
Si tout ça ne vous arrange pas, je vous conseille de passer par un avocat spécialiste ou juste un
ami qui a fait le droit (des entreprises). Ils vont vous clarifier ça en moins de 30 minutes.
B- Quelle forme juridique choisir ?
Comme je l’ai dit plus haut, je ne saurais vous le dire car je ne sais pas quel type de business
vous possédez et ce que vous voulez en faire sur le long terme. J’ai juste constaté que lorsque
vous êtes le seul créateur de votre entreprise et que vous débutez, la forme la plus simple c’est
l’entreprise individuelle (parfois aussi une Sarl).
Elle a comme avantages entre autres, le fait que :
✓ Aucun capital minimum n’est exigé pour le démarrage
✓ Les formalités de constitution sont rapides et simplifiées
✓ Le coût de constitution est assez faible
✓ Le régime fiscal forfaitaire est incitatif et très souple. C’est-à-dire que les taxes et
impôts ne seront pas trop lourdes pour l’entrepreneur.
Elle a comme inconvenants entre autres, le fait que :
✓ La responsabilité de l’entrepreneur est illimitée. Donc en cas de faillite, les autres biens
de l’entrepreneur (même s’ils ne font pas partis de l’entreprise) sont engagé.
Si vous devez de l’argent à la banque par exemple, même si votre entreprise n’en a plus,
la banque peut exiger la vente de vos autres biens (héritage, voiture, maison) pour être
remboursé. Ce qui est impossible si l’entreprise était une SARL par exemple.

✓ Une faible crédibilité vis-à-vis des partenaires : banques, fournisseurs, clients… Ils
préfèrent les autres formes juridiques.

✓ Un accès difficile aux crédits. Vous aurez du mal à emprunter de l’argent.


Donc l’entreprise individuelle est l’une des plus facile à créer mais ça ne signifie pas forcément
qu’elle a plus d’avantages que les autres. Mais personnellement c’est la forme que j’ai choisie
pour débuter. Lorsque mon entreprise grandira et que je jugerai nécessaire de changer la forme,
je le ferai.
C- Les documents à fournir
-Pour une entreprise individuelle : Je ne pourrais que vous expliquer l’expérience que j’ai
vécu donc je vais vous donner les détails pour une entreprise individuelle. Pour les autres
formes, il y aura surement quelques documents et couts supplémentaires. Mais la base, c’est ça :

Deux copies d’une pièce d’identification nationale (votre carte d’identité nationale
ou votre passeport ou votre permis de conduire) ;
Un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois ou une déclaration sur
l’honneur. (Je ne sais pas si c’est le cas partout mais en tant qu’étranger le casier
judiciaire de mon pays d’origine n’avait pas été accepté. J’étais obligé de refaire un
autre dans le pays où je crée l’entreprise).
Un certificat de résidence délivré par la mairie ou par la police (Attention, certificat
de résidence est différant d’attestation de résidence que vous pouvez obtenir auprès
du chef de quartier. Renseignez-vous avant de partir).
Une copie du certificat de mariage délivré par la mairie, si vous êtes marié.
Deux timbres fiscaux de 4 euros ou 2000 FCFA (pour le Registre du Commerce et
le NINEA)
Il faut estimer au moins 1 jour pour avoir chacun de ces papiers si vous ne les avez pas déjà. Je
vous conseille de préparer votre pièce d’identité et votre certificat d’acte de naissance avant de
sortir de chez vous.
Commencez par le chef de quartier (pour l’attestation de résidence) puis la police (pour le
certificat de résidence) et finissez par le tribunal pour le casier judiciaire. Voyez comment ça se
passe dans votre pays. Ensuite photocopiez le reste et mettez tout dans une enveloppe.
D- Les frais de constitution (création) pour une entreprise individuelle :
- Dans mon pays, si vous ne voulez pas avoir un nom commercial vous ne payez que 16 euros
ou 10.000 FCFA.
- Si vous voulez avoir un nom commercial, vous payez 20.000 FCFA (l’équivalent de 32 euros
actuellement).
Le nom commercial sera le nom que vous avez choisi pour votre marque (entreprise). Je vous
conseille d’en choisir un. Il sera ainsi protégé par la loi. (En Afrique c’est l’organisation
africaine de la propriété intellectuel, OAPI).
Les gens ne pourront ainsi plus voler votre idée, exploiter votre invention, utiliser votre nom,
votre logo ou vos produits sans votre autorisation. Chose très fréquente de nos jours.
Il faut prévoir en tout 45 euros max (soit 25 à 30 milles cfa) pour non seulement le prix de votre
transport mais aussi la constitution du dossier. Vu que vous ne le faites qu’une fois, ce n’est pas
si cher que ça, comparé aux avantages. Avec deux ventes j’ai récupéré l’argent dépensé et fait
un bénéfice.
Encore une fois, enregistrer son entreprise n’est pas une obligation pour tout le monde mais ça a
des avantages pour beaucoup de gens. Si vous pensez que ça vous permettra d’évoluer plus
rapidement et plus facilement, allez le faire.
Prévoyez une à deux semaines et 45 euros pour le faire une bonne fois pour toutes. Faites une
petite recherche en ligne ou auprès des entreprises, des autorités pour savoir où est ce que vous
devez vous rendre pour l’enregistrement. Et si vous avez un proche qui s’y connait, faites-vous
aider par lui.
MODULE 6 : TROUVER LE FINANCEMENT
Félicitation à vous si vous avez lu tous ces modules dans l’ordre. Même si c’est la théorie
seulement que vous avez fait, je vous félicite. C’est la preuve que vous êtes un entreprenant. Et
vous avez beaucoup de chance de réussir sur le long terme, si vous avez quelqu’un qui vous
montre le chemin.
Dans ce dernier chapitre nous allons répondre à une des questions que se posent tout le temps
les entrepreneurs débutants. Comment trouver le financement de son projet.

Pourquoi chercher un financement pour son entreprise


L’argent est devenu le nerf de la guerre. Je parle ici du business. L’argent est devenu le nerf du
business. Plus vous avez de l’argent, plus facilement vous pouvez entreprendre.
Il y a certes plusieurs activités qu’on peut faire sans avoir de l’argent mais lorsque vous l’avez,
ça facilite les choses. Ça peut accélérer le processus. Vous pouvez par exemple rapidement créer
ou acheter et tester des produits sur le marché, acheter de la publicité, louer des locales,
employer des travailleurs…
Et aussi, il y a beaucoup de projets qui sont presqu’impossible à démarrer sans l’argent.
Aujourd’hui beaucoup de gens sont assis avec de très bonnes idées de business, des inventions,
mais ne peuvent pas les concrétiser par manque d’argent. Alors oui, l’argent est un excellent
outil dans le business. Mais avant de le chercher, posez-vous les bonnes questions.

Les bonnes questions à se poser sur le financement de son entreprise


Avant de se mettre à chercher, ou de baisser les bras sur votre projet entrepreneurial, posez-vous
les bonnes questions. Parce que les questions poussent notre cerveau à voir les choses sous
d’autres angles que celles qu’on a l’habitude et nous aident ainsi à trouver de nouvelles
solutions.
Et 3 des bonnes questions que j’ai l’habitude de me poser sont : Quand faut-il chercher un
financement, est-ce que vous en avez réellement besoin et combien vous faut-il pour démarrer ?
Essayons de répondre à chacune d’entre elles.

Quand faut-il chercher un financement ?


Une erreur fréquente que commets le débutant, c’est de chercher à financer une simple idée de
business. Une idée qu’il a juste eue comme ça, par inspiration ou parce qu’il a vu d’autre le
faire. Il ne cherche pas à savoir si c’est une idée qui peut marcher ou pas. Mais si vous avez bien
suivi cette formation, vous savez qu’il ne faut jamais faire cela.
Ne cherchez pas un financement pour un business avant de l’avoir validé sur le terrain, si
possible. C’est-à-dire chercher à savoir si c’est une niche exploitable. Une niche où il y a de la
demande. Où les gens montrent qu’ils vont acheter.
Mieux même créer une première version de sa solution et faire ses premières ventes avant.
Sinon vous risquez de gaspiller de l’argent. Et ça c’est pire que de ne pas en avoir.
Je connais beaucoup de gens qui ont beaucoup de dettes à payer à cause de ça. Cherchez donc à
valider, même partiellement votre idée sur le terrain, et non juste dans votre imagination, avant
de chercher un financement.
Est-ce que vous en avez réellement besoin ?
La deuxième question qu’il faut répondre c’est est-ce que vous avez vraiment besoin d’un
financement pour démarrer. Je sais que c’est bizarre comme question mais cette histoire de
financement est tellement répétée dans la société que certains finissent par croire que c’est d’une
nécessité absolue pour tout le monde et tout le temps.
Et on a vu que ça fait partie des croyances limitantes pour un entrepreneur. Croire que sans
financement, il est impossible de démarrer. Alors qu’une croyance n’est jamais vraie à 100%,
pour tout le monde et tout le temps.
Vous le savez très bien, beaucoup d’activités n’ont pas vraiment besoin de financement pour être
démarrées. Beaucoup de gens ont démarré en partant de rien dans la poche. Donc réfléchissez
vraiment et soyez honnête avec vous-même : avez-vous absolument besoin de financement pour
démarrer ?
J’ai un ami qui répétais souvent cette phrase jusqu’à ce que ses parents lui donne la somme
d’argent qu’il voulait pour démarrer. Une fois qu’il a eu l’argent et commencé à travailler, il a
tout perdu. Quand il est venu me voir il croyait qu’il a encore besoin d’une plus grande somme.
Mais je l’ai dit la vérité. Ce n’est pas de l’argent qu’il lui fallait mais les ingrédients d’un
business rentable. Il devait avoir une bonne idée où investir. Ensuite travailler sur ces croyances
et habitudes, surtout. Eliminer cette vielle mentalité et ces habitudes de perdant qu’il avait.
Comprendre et appliquer le marketing et la vente comme ça se doit.
Lorsqu’il a fini sa formation avec moi, il est reparti de zéro et aujourd’hui sa situation s’est
beaucoup améliorée.
Donc à moins que vous ne soyez sûre à 100% que vous avez besoin de financement, n’utilisez
plus cela comme excuse pour vous assoir et ne rien faire.
Combien vous faut-il pour démarrer ?
La troisième question c’est de savoir exactement, ou à peu près, de combien vous avez vraiment
besoin pour démarrer. Ça aussi constitut un grand blocage pour les débutants, même lorsque ça
ne devrait pas l’être.
Je parle souvent avec des jeunes qui me disent : coach, j’ai besoin de financement pour démarrer
telle ou telle activité. Mais quand je les demande ‘’combien’’, soit ils ne le savent pas, soit ils
me donnent des chiffres faramineux.
Vous devez éviter cela. Le plus souvent, vous n’avez besoin que d’une toute petite somme (mais
une bonne mentalité et une bonne attitude) pour vous lancer. Vous devez donc chercher à
connaitre ce minimum avant de le chercher.
Car c’est non seulement difficile pour vous de trouver une grosse somme au début, difficile de
convaincre les gens de financer mais aussi ce n’est souvent pas obligatoire.
Si, après avoir répondu à toutes ces questions vous avez toujours besoin d’un financement, là
vous pouvez le chercher. Sinon lancez-vous.

Pourquoi je préfère financer moi-même


Lorsque vous bénéficiez d’un financement, n’oubliez pas que ce n’est pas du gratuit. C’est
presque toujours une dette à payer. Et ça même si ce sont vos parents qui vous le donnent
gratuitement.
Soit, vous le payez en espèce, soit vous le payez avec votre réputation. Si vous ne perdez pas
l’argent vous n’avez pas de problème. Tant que vous ne prenez pas la mauvaise habitude de
toujours compter sur les autres.
Mais si vous perdez l’argent, même si ce n’est pas de votre faute, vous risquez de détruire votre
réputation. Ils diront qu’ils vous ont donné de l’argent et vous l’avez gaspillé.
J’ai vécu l’expérience et c’est très douloureux. Ceux qui vous ont donné l’argent ne verrons pas
le problème en entier. Ils ne tiendront pas en compte tous les autres facteurs de réussite d’un
business qu’on a vu dans cette formation.
Ils oublieront que vous n’aviez pas assez d’expérience ou que l’échec fait partie du processus
d’apprentissage. Que la plupart des gens commence par échouer avent de réussir. Ils croiront
juste que vous avez volontairement gaspillé l’argent.
C’est pour cela que maintenant je préfère choisir un business que moi-même je peux financer le
démarrage ou qui ne nécessite pas un financement au début.
Je ne le dis pas pour vous décourager de chercher un financement. Non. Si votre projet est
solide, il faut absolument tout faire pour le financer. Mais vous devez faire attention et bien
gérer l’aide que vous recevez des autres.

Comment trouver le financement, concrètemen t ?


En général, il y a 4 façons de trouver le financement pour son entreprise. Voyons chacune
d’entre elles en détails. Mais ne vous dispersez pas. Ne cherchez pas à utiliser chacune d’elles.
Choisissez une ou deux des moyens les plus rentable et rapide pour vous et oubliez les autres.

1. Utiliser ses propres moyens (biens, efforts) :

Démarrer sans financement : comme je l’ai dit plus haut, il y a énormément


d’activités qu’on peut commencer sans avoir besoin de financement. Ou
dont on peut commencer la réalisation d’une autre façon en attendant le
financement. Parce que le budget n’est pas la seule chose qui compte pour
une entreprise. Voyez donc si vous pouvez vous lancer sans le minimum de
financement. Si non identifiez les autres aspects du projet sur lesquels vous
pouvez travailler en attendant.
Même si c’est emprunter un stylo et écrire vos idées, sortir échanger avec les
gens sur vos idées, aller à la bibliothèque emprunter des livres sur
l’entrepreneuriat… Faites ce qui est possible pour vous, maintenant là !
Ne restez pas là à croiser les bras et à attendre le financement sauf s’il faut
absolument attendre.

Faire le financement minimum : Si vous avez le financement minimum pour


commencer, n’attendez pas d’avoir le financement complet. Si vous
regardez autour de vous, vous verrez beaucoup de gens qui se débrouillent
avec une somme d’argent et un matériel dont vous avez la possibilité
d’avoir, si vous le vouliez.
La femme vendeuse de gâteaux, le jeune qui se promène avec sa marchandise
dans le quartier, le petit vendeur de jus fait maison, le jeune cordonnier, la jeune
fille coiffeuse à la maison… ce sont tous des gens qui se débrouillent avec le
minimum.
Mais s’ils continuent comme ça pendant quelques mois ou années, ils vont non
seulement mieux maitriser leur travail mais aussi économiser ou trouver le
financement pour évoluer.
Mettez donc de côté votre orgueil, n’écoutez pas votre ego qui vous fait croire
que c’est honteux ou pas cool de commencer petit. Sinon vous risquez de
paraitre grand au début mais de finir petit. Pendant que ceux que vous
considériez petits seront grands.

Vendre ses biens : Un jour je lisais les témoignages de clients pour une
formation dont je voulais suivre. Une des filles qui avait suivi la formation
des mois plutôt expliquait comment elle a fait pour la suivre et trouver le
financement pour la mettre en pratique alors qu’elle n’avait rien.
Non seulement elle a trouvé de quoi payer la formation et de quoi se lancer mais
elle avait réussi aussi avec son projet. En quelques mois elle avait récupéré tout
l’argent qu’elle avait dépensé mais aussi elle avait fait 11 fois plus de bénéfice.
C’était extraordinaire.
Quand on l’a demandé comment elle a fait, elle a répondu : ‘’simple, j’ai
revendu mes biens. J’avais beaucoup de biens avec moi qui étaient presque
inutiles ou pas prioritaires. Je les ai revendus et je me suis lancé’’.
Quand j’ai entendu ça je me suis dit, en voilà une mentalité de gagnant à adopter
dans sa vie.
Nous avons souvent beaucoup de biens matériels qui, non seulement ne nous
rapportent pas grand-chose mais pire, qui consomme notre argent et notre temps.
Lorsque je vois des jeunes qui se plaignent de pas avoir de quoi entreprendre
alors qu’ils ont des téléphones excessivement chers (certains ont même deux ou
trois téléphones à la fois), des tablettes et autres gadgets, des tonnes d’habits et
chaussures excessivement chers et qui n’hésitent pas à dépenser beaucoup
d’argent pour sortir tous les jours boire et s’amuser, je me dis qu’il y a quelque
chose qui ne vas pas là.
Parce que si ces jeunes calculaient la valeur de ce qu’ils possèdent là, ils se
rendraient compte qu’ils ont plus que le nécessaire pour entreprendre, le plus
souvent.
Réfléchissez donc à tous les biens que vous avez, ou que vos parents et proches
ont et qui ne sont soit pas utilisé, soit, pas nécessaire et revendez-les. Ou
échangez-les avec quelque chose d’utile.
J’ai moi-même récemment rassemblé une vielle tablette, un vieux téléphone, et
un pc usé pour les échanger avec un ordinateur puissant et flambant neuf. Je n’ai
ajouté que le ¼ du prix de l’ordinateur. Et vous pouvez trouver ce genre de
collectionneur, revendeur dans votre ville. N’hésitez pas à aller voir votre grand-
mère ou grand-père qui ont probablement beaucoup de vieux matériels qu’il ou
elle pourrait vous offrir.

Vendre pour les autres et économiser : Je l’ai maintes fois répété dans ce
livre, la vente est surement la meilleure compétence à développer en tant
qu’entrepreneur. Si vous avez la capacité de vendre, vous pouvez aller au
marcher, vendre les produits des autres et économiser petit à petit jusqu’à ce
que vous ayez le budget nécessaire pour avoir votre propre produit.
Beaucoup de gens le font. Il y a même des vendeurs qui ne cherchent pas à
avoir de produits personnels parce que ce système leur va bien. Y a moins
de risques et moins de dépenses à faire.
Chercher un emploi et économiser : S’il vous est possible d’avoir un emploi
qui paie assez bien pour que vous puissiez économiser et être indépendant,
n’hésitez pas. C’est très rare d’en trouver mais c’est possible.

2. Utiliser les moyens de ses proches


Le secret pour réussir à convaincre les autres de vous donner de l’argent : avant de
demander de l’argent à qui que ça soit dans la vie, vous devez vous rappeler d’une chose.
Personne ne vous doit de l’argent . Oui, à moins que quelqu’un n’ait pris quelque chose qui
vous appartient. Sinon on ne vous doit rien. Et ça, même s’il s’agit de vos parents.
Je vois souvent les gens critiquer (d’ailleurs moi-même je le fais) leurs parents, leurs
proches ou les riches parce que ces derniers ne les donnent pas de l’argent pour démarrer
leur projet. D’un côté c’est vrai, ça aurait été cool si les gens s’entre-aidaient.
Mais d’un autre côté, sachez que ce n’est pas une obligation pour eux (sauf peut-être vos
parents, jusqu’à un certain âge). Et c’est surtout une mentalité de perdant, croire que les
autres vous doivent obligatoire quelque chose. Ça va vous pousser à vous comporter comme
un mendiant, quelqu’un qui ne fait que demander sans rien donner en retour. Et ça, ce n’est
une bonne attitude à avoir.
Quand on demande sans rien donner en retour, l’équation n’est plus équilibrée. C’est comme
si je dis que 1+1=2+1. Je suis en train de jouer contrairement aux règles. Ce n’est pas juste.
Je crée une sorte de pression chez la personne à qui je demande, sans rien donner en retour.
Donc à moins que je ne sois incapable de donner quelque chose en retour, ça va mettre
chacun d’entre nous mal en l’aise (rappelez-vous du principe de réciprocité).
Je dois donc équilibrer l’équation en disant 1+1 = 1+1 ou 2. Là je me conforme aux règles
du jeu. Concrètement, je dois changer ma mentalité.
La mentalité de gagnant à adopter, c’est de se dire que personne ne me doit quelque chose.
Par conséquent, comment je dois faire en sorte que les gens me donnent leur argent ? Et
c’est là que les choses deviennent intéressantes.
C’est là que tu réalises que si tu veux que les gens te donnent leur argent tu dois les donner
quelque chose en retour. Lorsqu’ils ont quelque chose à y gagner, ils ne voient plus ta
demande comme une pression sur les épaules, mais comme une opportunité à saisir. Ce n’est
même plus comme une demande, mais comme un don. Ils seront ravis d’y participer. Pensez
donc en avance à ce que vous pourrez donner à l’autre personne avant tout.
Vendre des biens familiaux : Voyez le point plus haut sur la vente des biens.
Demander à un proche : si vous avez un proche qui a l’argent ou le matériel
de travail dont votre entreprise a besoin, demandez-lui de vous le donner
(que ça soit un crédit, une location, un cadeau peu importe).
J’ai un ami qui a récemment eu la chance d’être prêté une maison entière de la
part de son cousin qui vit dans un autre pays, pour en faire son siège. Il vit dans
la maison et travaille dedans. Tout ce qu’on lui demande c’est de bien prendre
soins d’elle.
Voyez donc si vous ne pouvez pas avoir ce genre d’opportunités. N’assumez pas
juste que ça n’existe pas alors que vous n’avez pas cherché. Il faut demander.

Accepter un partenaire financier : Certaines personnes ne vous donneront


ni gratuitement, ni à crédit leur argent, mais vous demanderont d’être votre
partenaire dans l’entreprise. Ils auront un pourcentage sur les bénéfices. Si
ça vous va, discutez des modalités. Faites juste attention sur ces modalités.
Ce n’est pas parce que vous êtes dans le besoin au début que vous devez
cédez un grand pourcentage à un partenaire, pour le restant de la vie de
l’entreprise.

3. Utiliser les aides publics : Dans chaque pays, le gouvernement, des ONG et des
fondations accordent des aides, des bourses et des subventions aux entreprises. Ce
n’est pas toujours facile d’en bénéficier car leurs critères sont difficiles à remplir.
Mais ça existe. Si vous avez une bonne idée de business, une invention utile ou que
votre entreprise se débrouille très bien vous pouvez bénéficier de ces aides. Ne
perdez juste pas trop de temps à courir derrière elles, comme le font beaucoup
d’entrepreneurs débutants.
4. Utiliser les institutions privées

Cotisations entre membres : Vous pouvez vous associez à plusieurs et


cotiser chaque semaine ou chaque mois pour financer un des membres.
C’est quelque qui est très rependu chez les femmes africaines. J’ai vu
beaucoup de gens se lancer avec ça.
Le secret, c’est d’immédiatement investir l’argent dans quelque chose qui va
non seulement le ramener mais aussi vous apporter des bénéfices. Et non le
garder ou le dépenser sur des choses qui ne rapportent pas plus.

Le crédit mutuel local : Dans certaines localités, ils existent des petites
banques privées ou des organismes crées par les habitants de la localité qui
accordent des crédits aux entrepreneurs. Si vous avez un projet solide, vous
pouvez les convaincre de vous assister.
Certains demanderont une garantie (en plus des intérêts). Vous devrez soit
utiliser un de vos biens comme garantie, soit avoir quelqu’un de confiance qui
va être votre garant. Renseignez-vous dans votre ville et voyez si c’est une
option que vous pouvez exploiter.
Les Banques : C’est sans doute l’institution qui a le plus de capacité d’aider
les entreprises mais qui à mon avis, est la plus difficile à convaincre.
Surtout avant d’avoir fait vos preuves.
Lorsqu’une entreprise réussie, les banques courent derrière elle. Mais si vous
êtes débutant il vous sera difficile de bénéficier de leurs crédits.
Tout dépendra du type de banque mais en général, il vous faut ici aussi un
projet solide (souvent un business plan bien fait, qui prouve que ça sera
rentable) et une garantie (souvent un bien qui a la même valeur que l’argent que
la banque vous prête). En plus des intérêts (le surplus à les rembourser).
Je ne suis pas un grand fan de la rédaction de business plans mais si vous avez
bien appliqué ce qu’on a vu dans les chapitres sur la recherche d’une idée
rentable, il vous sera facile de rédiger un business plan pour les banques. Il y a
même plein d’exemplaires sur internet et certaines banques peuvent vous en
fournir
Donc, il y a plusieurs moyens de trouver le financement pour son entreprise. Mais avant de
choisir tel ou tel moyen, il faut savoir exactement si vous en avez absolument besoin pour
réussir, quand est-ce que vous en avez besoin et de combien vous avez besoin. Et utilisez-le
uniquement pour que l’entreprise réussisse.

Conclusion
Nous sommes arrivés à la fin de ce livre. Nous avons couvert entièrement ou partiellement
toutes les parties essentielles de l’entrepreneuriat.
Vous êtes désormais assez armé pour vous lancer et peut être devenir un des plus grands
entrepreneurs de ce monde. Peu de gens dans ont accès à un tel savoir donc désormais tout
dépendra de ce que vous en ferez.
Dans quelques jours je réouvrirai les portes pour mon coaching long terme pour un petit groupe
d’entrepreneurs ou aspirants entrepreneurs. C’est un petit groupe de 10 à 20 personnes où nous
nous entre-aidons dans la réalisation de nos rêves et la résolution de nos problèmes dans le
business.
Seuls ceux qui sont vraiment déterminé à réussir sont accepté dans le groupe. Si c’est votre cas,
inscrivez-vous pour un entretien avec moi ou un de mes collaborateur en cliquant ici.
Si après l’entretient je trouve que vous remplissez les critères pour participer, vous serez pris
dans le groupe.
Vous pouvez trouver tous les détails dans mon blog : https://www.creer-business-rentable.com/
D’ici là, merci beaucoup d’avoir acheté et lu ce livre. Bonne chance et à la prochaine !

Vous aimerez peut-être aussi