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à quoi
reconnaît-on
la génération
A propos de l’auteur
Je m’appelle Rémi Renouleau. Je suis le
créateur de la société 3H Coaching et l’auteur
de l’eBook que vous êtes en train de lire !
Et puis j’allais oublier de vous dire ! Je danse la salsa et le rock depuis plusieurs
années. Je joue également d’un instrument à percussion africain, le djembé.
Ce livre numérique gratuit vous est offert et vous avez le droit de l’offrir à qui
vous le souhaitez. Vous avez la permission de l’offrir sur votre site Internet,
votre blog, l’intégrer dans des packages, des bonus, etc. MAIS vous n’avez pas
le droit de l’utiliser à des fins commerciales. « A quoi reconnaît-on la
Génération Y » est un eBook gratuit qui doit le rester.
Ce livre est sous licence Creative Common 3.0 : paternité, pas d’utilisation
commerciale, pas de modification.
Cela signifie que vous êtes libre de le distribuer à qui vous voulez, à condition
de ne pas le modifier, ni de le vendre. Si vous l’utilisez, vous devez également
citer l’auteur, Rémi Renouleau, et inclure un lien vers le blog :
www.3hcoaching.com
Quoiqu’il en soit, ces personnes ont grandi avec l’ère de l’information, Internet,
l’ordinateur et le jeu vidéo, d’où le terme souvent utilisé par les américains
pour les désigner, les « digital natives » (« natifs numériques »).
Cet eBook est un guide simple et facile à lire regroupant les clés de
compréhension de la génération Y.
Vous y trouverez également un test exclusif qui vous indiquera si vous pensez
ou agissez comme un jeune de la génération Y.
Ce buzz s’appuie notamment sur le déphasage entre les attentes des jeunes
entrants et le mode de fonctionnement traditionnel de l’entreprise : des
nouvelles habitudes de communication, une approche différente du travail et
de l’autorité, etc.
Sans carte du territoire, il serait bien difficile de décrire le monde dans lequel
nous vivons.
Imaginez que vous rencontriez un Indien d’Amazonie qui n’a jamais mis les
pieds hors de sa tribu. Vous lui parlez des différents peuples de la planète. Il
souhaite par exemple que vous lui donniez des explications sur qui sont les
Français.
Allez-vous lui lire l’ouvrage référence en 650 pages intitulé « Les Français :
histoire, culture et faits marquants » ?
Nous savons vous et moi que le peuple français ne se résume pas à ces clichés.
Néanmoins cela permet de créer une idée ce qu’est un Français pour cet Indien
d’Amazonie. Vous me suivez ?
C’est un rapport gagnant-gagnant qui doit s’établir entre les deux parties.
Un peu de sémantique
Bien que le terme « Génération Y » soit le plus courant, voici une liste de
synonymes que l’on peut rencontrer et qui pourront être employés tout au
long de cet ouvrage :
Millennials, ‘les millénaires’ car ils sont nés juste avant le nouveau
millénaire
Cela ne vous aura pas échappé, les jeunes de la génération Y sont aussi à l’aise
avec les nouvelles technologies qu’un dauphin dans l’océan.
Afin d’y voir clair dans les nombreuses caractéristiques dont sont affublés ces
jeunes, j’ai utilisé les niveaux logiques de Dilts, employés dans la PNL
(Programmation Neuro Linguistique).
Ils sont nés avec l’intérêt du grand public pour l’écologie et sont donc
sensibles à tout ce qui touche l’environnement.
Comportement (quoi ?)
Ils n’aiment par ailleurs pas recevoir des ordres. Pour eux, un bon
manager est un manager présent, qui dialogue, qui diffuse l'information,
qui les soutient, qui leur enseigne, qui leur donne du feedback, le tout
sur un mode de « mentorat ». Le manager doit savoir également mettre
en place une bonne ambiance de travail participatif, être créatif et
décontracté. L'important n'est pas de travailler « pour » mais de
travailler « avec ».
De façon plus générale, dans la vision du monde des digital natives, les
valeurs de bien-être, de plaisir, de partage, de solidarité, de respect
d’autrui surpassent d’autres valeurs comme la religion et la politique. Les
jeunes Y s’expriment dans un besoin d’indépendance plutôt que dans la
loyauté. Ils attendent un partage d’idées plutôt que de la directivité. Ils
veulent du changement et de l’innovation plutôt que de la sécurité et un
statut. Ils sont pour une communication naturelle et instantanée plutôt
que planifiée et dirigée. Ils respectent les compétences et l’expertise
plutôt que le pouvoir auto-proclamé de l’autorité. Ils sont en quête de
reconnaissance existentielle plutôt que statutaire.
Identité (qui ?)
Vis-à-vis du management
Les attentes des Y sont centrées essentiellement sur leur besoin de soutien et
de partage de la part des managers, que ce soit sous forme de coaching ou
mentoring, de conseil en matière de formation et de développement
professionnel.
Ils souhaitent qu’on leur donne des objectifs clairs et ambitieux, tout en leur
laissant leur autonomie et en travaillant en équipe.
Au niveau de l’entreprise
Les Y souhaitent des valeurs fortes et claires, un équilibre harmonieux entre vie
professionnelle et vie privée, ainsi que des possibilités attirantes d’évolution de
carrière.
Pour eux, l’entreprise doit donc incarner les valeurs qu’elle évoque, et doit être
en mesure d’offrir des environnements de travail et des missions en cohérence
avec ces valeurs.
Une bonne ambiance de travail est une attente prioritaire pour les Y, car
propice à l’épanouissement et au plaisir au travail.
La diversité occupe une place de choix dans leur évolution de carrière. Ainsi la
possibilité de voyager à l’international et de rencontrer d’autres cultures via
son entreprise est recherchée par les nouveaux arrivants Y sur le marché du
travail.
Ils veulent un accès facile et immédiat à l’information via des réseaux reliés
entre eux : Internet, intranet, messageries instantanées, réseaux sociaux
internes, blogs, etc.
Le travail perd ainsi sa fonction statutaire (j’ai un statut dans la société car je
travaille), s’appliquant pour les précédentes générations, au profit d’une
fonction existentielle (j’existe car je travaille), pour la génération Y.
Il ne faut cependant pas prendre cette date pour une frontière figée. Il convient
de la prendre comme indicative.
Elle est réputée travailler dur et ne pas être revendicatrice, d’où son nom.
Ces personnes, nées après la 2nde guerre mondiale, ont profité d’une croissance
économique sans précédent et du plein emploi grâce à la reconstruction.
Ses membres savent qu’ils ne pourront pas vivre mieux que leurs parents. Ils
font les frais des premiers divorces, ce qui pourrait s’expliquer par la priorité
donnée par leurs parents à leur carrière. Le futur est difficile à entrevoir, d’où
cette génération que certains nomment la génération sacrifiée.
Par ailleurs, les X contestent l’idée que l’autorité de l’adulte est par nature
légitime, ce qui les différencie de leurs aïeux. Celui qui a le savoir et la
compétence doit pouvoir l’expliquer, le montrer et le justifier.
Cette nouvelle génération comprend globalement les enfants nés après la fin
du XXe siècle.
Les Z sont nés avec le World Wide Web et sont hyper-connectés. Leur présence
virtuelle sur le Web 2.0 fait partie de leur vie (web 2.0 : le contenu n’est plus
seulement descendant mais est créé par l’internaute. Exemples : FaceBook,
Youtube, Twitter, etc.)
Ils baignent quotidiennement dans les réseaux sociaux, les blogs, les infos en
ligne et les sites de partage de vidéos. Ils accordent souvent plus de confiance à
ces médias dits récents qu'aux traditionnels, qu'ils jugent facilement
manipulables.
Pour ceux qui ont un téléphone portable, ils ne peuvent plus s’en séparer
puisque cela les « relie » au monde. Il n’y a qu’à voir avec quelle frénésie les
adolescents tapent sur leur clavier de Smartphone. Ce qui leur vaut le surnom
de la génération du pouce (Thumb Generation), tout comme leur aînés, les Y.
Par ailleurs, leur intérêt et leur confiance pour les institutions sont faibles, voire
inexistants.
Les premiers membres de cette génération sont au lycée. Ainsi on ne sait pas
encore comment les Z se comporteront en entreprise.
L’individualisme
100% des interrogés pensent que les Y sont plus centrés sur eux-mêmes
et une majorité les voient individualistes. Une majorité s’accorde
également pour dire qu’ils sont moins portés sur les valeurs collectives et
sur un idéal que les générations précédentes.
L’impatience
2/3 des personnes questionnées jugent que les whyers veulent tout et
tout de suite. Ils sont la moitié à penser que les Y ont tendance à
chercher la facilité. Tandis que presque la moitié trouve qu’ils ont plus de
conduites à risque que la génération précédente.
La hiérarchie
Presque la moitié des interviewés pensent que la génération Y manque
de respect pour l’autorité hiérarchique (pour 25% de non-réponses). Ce
résultat est à mettre en perspective avec la moitié des sondés qui jugent
que les Y respectent les règles (10% ne le pensent pas).
Le réseau
La majorité des interrogés trouvent que les jeunes Y sont plus ouverts
envers les personnes d’origines différentes. En revanche une courte
majorité pense qu’ils ne sont pas plus autonomes et qu’ils n’apprennent
pas plus vite que les autres générations.
Bien que l’interview était centrée sur les jeunes de la génération Y, les réponses
de ma grand-mère englobaient parfois les jeunes de la génération d’après,
donc les Z, notamment quand le terme ‘enfant’ est employé. On ne lui en
tiendra pas rigueur !
Plus assez de respect vis-vis des anciens. Ils n’écoutent pas beaucoup ce
qu’on leur dit.
Les parents sont absents, ils travaillent. Ils ne s’occupent plus des
enfants.
On leur donne tout ce qu’ils veulent. C’est pour cela qu’il y a tant de
délinquance, c’est parce qu’il n’y a plus d’autorité.
Il n’y a plus de morale car il n’y a plus d’exemple de la part des adultes.
Et puis il y a aussi beaucoup de divorces. Certains ne savent plus qui est
leur père ou leur mère. Cela entraine beaucoup de choses.
Ils veulent avoir tout, et tout de suite. Il leur faut une automobile tout
de suite, mais il y a des parents qui ne peuvent pas. Et les jeunes ne
comprennent pas. Mais quand on a été bien élevé, ce n’est pas pareil, on
apprend à ne pas tout réclamer comme un dû.
La tenue. Ils ne comprennent pas que cela coûte cher pour vivre, car les
parents sont trop laxistes. Tout ce que les jeunes demandent, on leur
donne. Car ils se mettent en colère si on leur refuse quelque chose. On
doit toujours savoir dire non aux enfants.
A Noël quand j’étais adolescente (donc dans les années 30 !), on avait
une orange, un gâteau et on mettait cela au soir de Noël, au pied de
l’arbre. Le lendemain matin, on était content. On disait « le petit Jésus
est passé ». On ne parlait pas encore du Père Noël, c’est venu avec la
génération d’après.
Génération qui veut bien faire mais à condition qu’elle sache pourquoi
on lui demande de faire, dans quelles conditions et avec quelle finalité.
Lisez les instructions après les questions pour vous situer vis-à-vis de la
génération Y.
Questions
Attention : ne prenez pas forcément à la lettre les descriptions que vous allez
lire ! Cela n’est pas la réalité, mais reflète une tendance.
Vous pensez et agissez comme un baby-boomer (né entre 1945 et 1960). Vous
manifestez un respect et une confiance à l’égard de la hiérarchie et de
l’autorité.
Vous ne vous sentez pas forcément à l’aise avec tous les gadgets et autres
joujoux électroniques dont raffolent les jeunes.
Le plus beau cadeau que vous pouvez faire aux générations plus jeunes que
vous est de partager votre expérience de vie.
Votre esprit et vos actions sont calqués sur la génération X (née entre 1961 et
1979). De nature plutôt pessimiste, vous avez vécu les premiers signes de
dégradation de la société : chômage, précarité, catastrophe nucléaire.
Vous avez manqué de repères et vous contestez l’idée que toute autorité est
par nature légitime.
Vous pouvez néanmoins servir de modèles pour les plus jeunes générations,
car pour beaucoup, vous êtes parents. Alors si ce n’est pas encore fait, prenez
votre place dans la société et dans la vie !
L’important dans la vie, ce n’est pas de trouver un travail à tout prix. Mais c’est
l’équilibre qui prime entre votre vie privée, avec ses loisirs et ses amis, et votre
vie professionnelle qui doit avoir un sens.
D’ailleurs, vous pensez que peu d’entreprises ont compris qu’elles ne peuvent
plus retenir les jeunes seulement par le salaire. Mais qu’il faut y ajouter : du
sens, une bonne ambiance de travail, des projets créatifs, des gens avec qui
pouvez choisir de travailler, etc.
Vous ne pourriez plus vivre sans Internet, c’est tellement plus pratique.
Vous trouverez dans cette partie les préconisations opérationnelles pour mieux
intégrer cette génération Y dans les entreprises.
Mettre en place des projets transversaux sur des sujets qui intéressent
et motivent les employés (via un sondage), plutôt que des sujets qui
intéressent d’abord l’entreprise. Cela permettra de diversifier leurs
activités et de créer des communautés/tribus de salariés engagés. La
partie opérationnelle devra inclure des outils de type collaboratif et
sociaux tel Facebook, où chacun pourra partager ses expériences. Par
ailleurs, des études ont montré que ces projets transversaux permettent
de canaliser l’impatience des jeunes Y à évoluer rapidement dans
l’entreprise.
Ils ont confiance et suivent les personnes qui ont montré leur compétence et
leur expertise.
Il n’est pas question pour les jeunes de la Génération Y de sacrifier leur vie
personnelle au travail.
Ils sont prêts à s’investir dans l’entreprise mais plus de la même manière que
leurs aînés.
Car, même si la valeur travail paraît avoir perdu de son éclat passé, elle reste
importante à leurs yeux, du moment qu’elle leur apporte du sens. Ils s’en
servent finalement comme vecteur de la réalisation de leurs projets de vie.
Sites Internet :
www.wikipedia.fr
www.generationy20.com
http://lagenerationy.com
http://vimeo.com/33023016
Livres :
www.3hcoaching.com