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Florent FOUQUE
Disponible sur :
http://www.aladecouverteduleansixsigma.fr
Demand Planner* chez Green & Garden, un manufacturier d’outillage
de jardin. Quelque temps après, Jean‐Louis fut débauché par un client
de Mister Bricolo. C’est ainsi qu’il démarra sa carrière de responsable
marketing au sein de la structure Home Design. Après deux
décennies à évoluer au sein de la même filière, nos deux managers
étaient devenus de vrais experts dans leur domaine respectif. A
présent, Jean‐Louis était Responsable Marketing et Responsable de
l’Innovation au sein de Maisons de Byzance, l’un des principaux
groupes de BTP en Europe. De son côté, Bernard avait intégré
Martin’s Garden depuis huit ans au poste de Demand Planning
L’heure de la réunion était déjà là ; Bernard se rendit dans le bureau ‐ Effectivement, je passe beaucoup de temps au bureau, lui répondit
de son hiérarchique. La pièce était à la fois sobre et moderne. La Bernard. Et du coup, ça se ressent sur la vie de famille. Mais bon, tu
présence aux mûrs de photos du tournage d’ « Edouard aux mains sais que je n’aime pas trop m’appesantir sur ce genre de sujet.
d’argent » témoignait du goût de l’entreprise à cultiver le
storytelling*. Toutes les sculptures botaniques du héros furent ‐ Oui je sais, concéda Daniel. Ça fait un petit moment que nous nous
réalisées avec des outils estampillés Martin’s Garden. A l’époque, la connaissons tous les deux, donc je ne vais pas y aller par quatre
réussite du film avait contribué à une forte visibilité de la marque chemins…
auprès du grand public. Depuis, la société entretenait la légende avec
des clichés présents dans les halls d’entrée de chaque entité et les Bernard se fit plus attentif. Son appréhension se traduisait sur son
bureaux des quelques privilégiés qui avaient eu accès aux coulisses visage par un froncement de sourcils. Daniel poursuivit :
du tournage. Daniel, un homme charpenté au visage bienveillant, se
leva de sa chaise pour accueillir son collaborateur. ‐ Nous ne parlerons pas de tes objectifs ; nous les suivons tous les
jours et nous savons quʹils sont tenus à la perfection. Nous nʹallons
‐ Ah, Bernard, comment vas‐tu ? S’enthousiasma Daniel OURANOS, pas non plus définir les prochains, car ils vont changer de nature.
son supérieur hiérarchique.
‐ Ils vont changer de nature ? Sʹinquiéta Bernard.
‐ Ça va, je te remercie, rétorqua Bernard. Je suis content que nous
puissions nous voir. Nous nʹavons que trop rarement l’occasion ‐ Oui, ils vont changer de nature, car tu vas changer de poste,
d’échanger longuement et de prendre du recul sur le travail que nous poursuivit le hiérarchique. Voilà ; si tu te souviens, il y a quelques
faisons… semaines, la direction des ressources humaines a réalisé un audit sur
lʹorganisation. Il ressort de cette étude que Martinʹs Garden nʹest pas
‐ Oulah… Je vois que tu es déjà dans l’entretien, s’amusa Daniel. Je prête à affronter la prochaine décennie avec le personnel
t’en prie, assis toi. Avant qu’on démarre, dit moi : comment ça va, toi, dʹaujourdʹhui. Alors, je sais que ça peut paraître loin une décennie,
en ce moment ? Ta famille, ça va ? Le boulot : je sais que ça va, mais mais une pénurie de managers sʹannonce. Tout le monde en parle et
j’observe que tu pars toujours aussi tard le soir… personne ne fait rien. Tu connais aussi la vision à long terme de
lʹentreprise. Bref, lʹidée cʹest que Martinʹs Garden pérennise sa
Bernard tentait de lire entre les lignes et percevoir ce que son structure hiérarchique avant que les managers ne deviennent une
supérieur cherchait à lui faire comprendre. D’autant plus que Daniel denrée rare sur le marché de lʹemploi.
savait très bien que Bernard n’aimait pas parler de sa vie privée. Cette
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mʹimprovise responsable comptes clés face à des acheteurs de la GSA
(Grandes Surfaces Alimentaires).
‐ Oui Bernard, nous avons fait le tour, acquiesça Daniel. Mais je tiens à ‐ Ça va ma fille ? Lâcha Bernard encore un peu essoufflé par ses pas
te dire que je suis sûr que tu réussiras ce projet. Et personnellement, je pressés.
mʹengage à te fournir tout le support nécessaire. Alors, nʹhésite pas à
venir me voir si tu rencontres un quelconque souci. ‐ Oui Pʹpa et toi ?
‐ OK ! Cʹest noté ! Répondit Bernard avant de sortir du bureau et de ‐ Oulah, beaucoup de changement à venir pour moi…
lâcher un sourire désabusé.
‐ Du changement ? Sʹinterrogea Eglantine, inquiète de la tristesse
Après cet entretien, le sentiment de Bernard était mitigé. Après tout, il affichée sur le visage de son père.
avait fait le tour de son poste et ce projet était peut‐être lʹoccasion de
partir sur une nouvelle dynamique. A côté de ça, il se voyait bien ‐ Oui, au travail ! Plutôt que de me laisser aller jusquʹà la retraite
attendre tranquillement sa retraite. Il commençait également à tranquillement, ils ont rien trouvé de mieux que de me remplacer et
réfléchir pour diminuer son temps de présence au bureau et se de me refiler un projet explosif. Enfin bon, je vais attendre de voir ce
consacrer un peu plus à son couple. En partant sur un nouveau projet quʹil en retourne exactement pour voir ce que je peux faire.
comme celui‐ci, ses marges de manœuvre lui paraissaient plus
restreintes. ‐ Ah bon, ils vont te remplacer alors ? Sʹinquiéta la jeune marketeuse.
De retour à son bureau, Bernard remit à jour sa ToDo liste* et y ‐ Oui, je vais être remplacé par un petit jeune de ta génération,
intégra la formalisation de ses missions. Il lʹédita puis se mit à répondit‐il sur un ton amusé. Mais oublions ces petits tracas,
lʹouvrage. Bernard était un manager très structuré, si bien quʹil comment ça va toi ?
bénéficiait déjà des documents nécessaires pour ce travail de
formalisation. Ainsi, il ressortit lʹorganigramme de son service avec ‐ Oh bah… Pour moi, tu sais, ça roule pas mal ! Au boulot les
les fiches de poste de chacun de ses collaborateurs. Midi sonnant, progressions à deux chiffres sont devenues monnaie courante. Cʹest à
Bernard prit sa veste puis rejoignit sa fille Eglantine dans un nʹy rien comprendre. Les petites gens ont de moins en moins de sous
restaurant à deux pas de Martinʹs Garden. et ils dépensent de plus en plus en produits cosmétiques. Et dans le
même temps, ceux qui sont fortunés, trouvent de plus en plus leur
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compte dans lʹhyper segmentation* que nous réalisons. Bref, la ‐ Tu ne mʹennuies pas Pʹpa ! Je suis sûr que tu vas réussir à gérer tout
disparition des classes moyennes, cʹest bête à dire, mais cʹest tout ça ! Pour moi, tu restes le plus grand des papas ! Eglantine savait que
ʺbénefʺ pour nous ! ce genre de petite phrase aidait son père à retrouver le dynamisme
nécessaire.
‐ Eh bien, je vois que tu es toujours aussi lucide sur ton travail. Et ton
petit chéri, ça va ? ‐ Oui, tu as raison ! Sʹexclama‐t‐il ! Je vais réfléchir à tout ça et trouver
la solution adéquate à tous ces petits tracas.
‐ Oh Greg, avec lui tout va bien ! Dʹailleurs, tu sais, nous avons décidé
de nous installer ensemble. C’est déjà plus ou moins le cas, mais Une serveuse sʹapprocha près de la table.
jusqu’à maintenant nous conservions nos appartements respectifs.
Normalement, à partir de la semaine prochaine, nous devrions ‐ Vous avez choisi Messieurs Dames ?
commencer à chercher quelque chose de plus grand pour nous deux.
Le père et la fille sʹéchangèrent un regard puis un éclat de rire
Elle savait très bien que son père était toujours un peu jaloux de ses rayonna dans la salle. Bernard, avec un flegme de circonstance, invita
compagnons. Sʹil était rassuré de voir sa vie sentimentale stabilisée, il la serveuse à repasser un peu plus tard.
restait un peu possessif.
Après ce repas de détente, notre manager retourna au bureau. A son
‐ Mais toi alors, tu me disais lʹautre jour au téléphone que ça ne arrivée, il consulta ses emails. Parmi la vingtaine de courriels, deux
sʹarrangeait pas avec Eloïse ? retinrent son attention. Le premier était celui de son vieil ami Jean‐
Louis qui lʹinvitait à passer boire lʹapéritif en fin de journée. Il y
‐ Non, tu lʹas dit ! Ça ne sʹarrange pas, avoua Bernard. Tu sais, lorsque répondit dʹun succinct :ʺJe serai là à 19h ;‐) ʺ. Le deuxième était en
nous nous sommes quittés avec ta mère, jʹavais vraiment le sentiment provenance de son hiérarchique et contenait le détail de la mission :
que cʹétait ce quʹil y avait de mieux à faire. Nous avons vécu une
bonne vingtaine dʹannées ensemble et les années faisant, notre ʺComme prévu, voici, avec célérité, le détail de ta mission :
investissement respectif dans notre vie professionnelle avait gagné
sur notre passion initiale. Avec Eloïse, ça nʹest pas pareil. Quand nous Objectif : Faire le nécessaire pour être présent à la table des négociations,
nous sommes rencontrés, nous avions lʹexpérience dʹun premier avec un avantage concurrentiel lors de la prochaine commission de
mariage. Nous devrions appréhender chaque jour ensemble, avec, référencement organisée par le client «Jardins de plaisir».
dans lʹidée, de refouler chaque petit tracas avec sagesse. Au lieu de ça,
nous réécrivons lʹhistoire et nous retombons dans les mêmes travers. Délai : La commission de référencement à lieu courant juin. Les problèmes
Bref, nous ne nous parlons presque plus et dʹailleurs nous ne faisons doivent donc être réglés dʹici là.
aucun effort pour ça. Je mʹétais promis de lui accorder plus de temps,
car cʹest ce quʹelle me réclame, mais là, avec ce changement soudain Moyens : Tous les moyens humains nécessaires. Le projet est stratégique et
au travail, je ne sais pas comment je vais faire. Voilà ; mais je vais tout le monde y sera sensibilisé. Moyen financier : aucun budget
arrêter de tʹennuyer avec mes histoires de vieil homme. supplémentaire ne sera alloué. Si des investissements sʹavèrent nécessaires,
nous devrons statuer en leur faveur au détriment dʹautres projets en cours.
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Livrables attendus : Moyens : Toutes les personnes étant intégrées de près ou de loin aux
problématiques rencontrées par Bernard devront lui apporter leur support et
‐ Un rétro planning mettant en avant les différentes phases du projet. lʹaide nécessaire à la bonne conduite du projet.
(Échéance : demain)
Merci de vous joindre à moi pour souhaiter à Bernard une pleine réussite
‐ Un point par courriel chaque quinzaine sur lʹétat dʹavancement du projet. dans ses nouvelles fonctions.
‐ Une réunion de présentation des actions correctives, à mettre en œuvre Une note concernant lʹarrivée dʹEric GAUTHIER vous sera également
début Mars, pour observation des premiers résultats concrets sur avril. transmise en fin de semaine.
Objectif : Identifier tous les problèmes organisationnels de Martinʹs Garden ‐ Entre ! Lui cria Jean‐Louis. C’est ouvert !
France et plus largement, Martinʹs Garden EMEA, qui entrave la qualité de
service attendu par le client «Jardins de plaisir». Malgré son habitude des mœurs «locales», Bernard ressentait toujours
une gêne à entrer chez les gens de la sorte, fussent‐ils aussi intimes
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que son meilleur ami. Il hésita comme à chaque fois, puis entra mois, je t’avais parlé d’une nana que j’avais rencontrée lors d’un
timidement. Il retira sa veste et la posa sur le porte‐manteau qui séminaire de formation. L’intervenante était vraiment
jonchait l’entrée, pendant que Jean‐Louis le rejoignait. impressionnante de clarté et de pédagogie sur son sujet. Elle bosse sur
l’innovation. La formation que j’ai suivie concernait les études
‐ Comment vas‐tu mon ami ? Alors, cet entretien… Je suis sûr que tu marketing sur un produit innovant, cʹest‐à‐dire un produit qui n’a pas
as tout explosé comme d’habitude ! S’enthousiasmait Jean‐Louis encore de marché. Evidemment, ça n’a rien à voir avec ton projet.
envahi d’un dynamisme inquiétant. Mais j’avais acheté un de ses livres. Ça s’appelle « Les 7 voyages de
l’innovateur ». Même si les sept sujets abordés ne me concernaient pas
‐ Qu’est‐ce qui t’arrive ? Tu as commencé l’apéro sans moi ou quoi ? nécessairement, j’ai vraiment trouvé ce bouquin génial. Attends deux
Lui répondit Bernard d’un ton caustique. secondes : je vais aller te le chercher, lança Jean‐Louis avant de se
rendre dans son bureau.
‐ Non même pas, tu vois. Je ne sais pas. Je me sens en pleine forme. Je
dois faire une crise de cyclothymie, s’exclama‐t‐il en souriant. Bernard se leva et le suivit.
‐ Bah, à vrai dire, je ne sais pas trop quoi en penser de cet entretien, ‐ Tu sais, je crois que j’ai assez de boulot devant moi pour m’amuser à
reprit Bernard. lire un livre sur l’innovation, enchaîna Bernard avec une intonation
démotivée.
‐ Viens. Assis‐toi et explique‐moi… Tu prends un scotch, je présume ?
‐ Ah le voilà, se réjouit Jean‐Louis en attrapant le livre. Tu n’y es pas
‐ Oui, un scotch c’est parfait, répondit notre manager avant de du tout, poursuivit‐il en parcourant le livre. Regarde ! Il y a un des
poursuivre. Ils m’ont refilé un projet qui ne sent pas très bon. Ils me sept voyages qui s’intitule « Le voyage du Black Belt ».
racontent que c’est un projet stratégique, mais j’ai plus l’impression
que c’est un projet pour me mettre en porte à faux et leur donner une ‐ Et donc ? Répondit Bernard toujours aussi enthousiaste.
bonne raison de me virer. D’habitude, j’essaie de rester positif, mais là
j’avoue qu’à l’idée d’affronter ce projet, je faiblis. En plus, ils m’ont ‐ Et donc, tu trouveras dans ce livre la solution à ton problème,
déjà trouvé un remplaçant. Il arrive lundi. Bref, je ne sais plus où poursuivit Jean‐Louis. Regarde ! Tu peux suivre étape par étape le
donner de la tête. J’ai récupéré quelques documents sur Internet sur la livre et conduire ton projet d’amélioration de processus. Bon, c’est
gestion de projet, mais ça reste très vague : rien de très opérationnel. vrai que ça peut paraître difficile de se lancer tout seul pour la
Tiens : voilà ma fiche de mission, lança Bernard en tendant l’édition première fois, sur un projet comme le tien, uniquement aidé d’un
de son mail à Jean‐Louis. livre. Mais rien ne t’empêche de le lire. Après tu verras, tu pourras
peut‐être la contacter. C’est quelqu’un de très accessible. Regarde ! J’ai
Ce dernier échangea le mail contre le verre de scotch. Les deux amis sa carte de visite en marque‐page.
trinquèrent. Jean‐Louis but une gorgée de son breuvage puis entama
la lecture du document. ‐ Montre voir ! Répondit Bernard soudainement intéressé.
‐ Effectivement, c’est aux antipodes de ce que tu fais aujourd’hui, Il parcourut le livre et s’arrêta sur une illustration de synthèse.
introduisait Jean‐Louis. Je ne sais pas si tu te rappelles, y’a quelques
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Quand notre manager rentra chez lui, il était déjà 23h30. A son
arrivée, Eloïse lisait un livre en buvant une tisane dans son lit. Après
une toilette succincte, il la rejoignit et commença lui‐même à
bouquiner son nouveau livre. Elïse était par nature quelqu’un de
calme et posé. Son physique préservé lui donnait une dizaine
d’années de moins. Son visage affiné dégageait une certaine
plénitude. Pourtant ce soir‐là, ses boucles brunes et ses pupilles
dilatées accentuaient par contraste, l’ardeur de sa colère.
‐ Ok, je te remercie, salua Bernard. Bon, je vais y aller. ‐ Mais oui ma chérie, je suis d’accord avec toi. Mais Jean‐Louis avait
un livre à me donner pour m’aider au boulot.
‐ Non, tu rigoles, Béatrice va arriver d’une minute à l’autre. Tu vas
rester manger avec nous ! ‐ Bien sûr ! Essaie de te justifier, rétorqua Eloïse fulminant de rage.
Donc, quand ça n’est pas pour t’amuser, c’est pour le boulot ? Tu
‐ Bon OK, répondit Bernard sans se faire prier. Je vais quand même trouves que cette raison est plus légitime ? Quand te décideras‐tu à te
appeler Eloïse pour lui dire. préoccuper un peu plus de moi et moins de ton travail ?
L’échange par téléphone entre Bernard et sa femme fut plus que Pour Bernard, c’en fut trop pour une seule journée. Il se leva et partit
succinct. Béatrice, la compagne de Jean‐Louis, arriva puis ils passèrent se coucher dans la chambre d’ami. Il savait que, quoi qu’il ait pu dire,
à table. les choses se seraient empirées.
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‐ C’est ça, va dormir dans ta chambre ! S’égosilla Eloïse. Il faudra Ce travail aboutit à votre premier livrable : la charte de projet. Ensuite, de la
quand même que tu apprennes un jour à discuter, plutôt que de te même façon dont la NASA a dépensé du temps à observer la Lune afin
sauver après avoir usé et abusé de mauvaise foi ! d’avoir assez d’informations pour appréhender avec sérénité le voyage, vous
devrez chercher à comprendre le fonctionnement de votre processus. Pour
Après ce quart d’heure d’orage, un vent d’accalmie se posa sur le cela, vous disposez d’outils de cartographie des processus comme le SIPOC
foyer de nos deux amoureux mal aimés. (Supplier, Input, Process, Output, Customer), la VSM (Value Stream Map)
ou même la carte détaillée du processus.
Chapitre d’introduction intitulé ʺLe Voyage du Black Beltʺ, issu du livre
ʺLes 7 voyages de lʹinnovateurʺ de Salomé NYX.
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La suite du livre présente la façon dont Bernard va
mener (à bien ?) son projet Lean Six Sigma. La
plupart des outils constituant cette méthodologie (la
voix du client par la matrice de Kano, la charte de
projet, le SIPOC, la road map, Pareto, les 5 whys, les
techniques de créativité, l’AMDEC, le visual
management, la matrice de faisabilité/efficacité, la
valorisation des gains…etc.) seront présentés avec
autant d’illustrations, afin de vous permettre de
suivre le fil de l’histoire tout autant que les
différentes étapes qui s’enchainent sur ce type de
projet.
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Prix Livre Broché : 36 € TTC
Prix format EBook : 28 € TTC