Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
expulser d’où ils vous ont expulsés. L’oppression est pire que le meurtre. Ne les
combattez pas à la Mosquée Sacrée, à moins qu’ils ne vous y attaquent. S’ils vous
attaquent, vous pouvez les tuer. Ceci est le juste châtiment pour ces mécréants.
La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui
s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou
crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient
expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas; et dans l'au-delà, il y
aura pour eux un énorme châtiment, [33] excepté ceux qui se sont repentis avant de
tomber en votre pouvoir: sachez qu'alors, Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
», S5.V33-34
(S24, V1-2) : « Voici une Sourate que Nous avons fait descendre et que Nous avons
imposée, et Nous y avons fait descendre des versets explicites afin que vous vous
souveniez. La fornicatrice (la débauchée) et le fornicateur (le débauché),
fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour
eux dans l’exécution de la loi d’Allah – si vous croyez en Allah et au Jour
dernier. Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition. »
Les conséquences pour l’enfant sont tout aussi tragiques. Il est très souvent
abandonné dans des institutions et même quand il trouve une famille d’adoption, il
subit la discrimination prescrite dans le Coran : il n’a pas le droit d’avoir une
filiation, de porter le nom de sa famille adoptive et d’être inscrit sur le Livret
de Famille; il est exclu de l’héritage. Ces lois font suite au mariage de Mahomet
avec Zaynab, la femme de son fils adoptif, Zayd. Pour que ce mariage, ordonné par
Allah, puisse avoir lieu, Mahomet renia son fils adoptif. Depuis lors, l’adoption
fut interdite à jamais dans l’islam. Cette interdiction engendre des situations
tragiques pour tous les enfants abandonnés en terre d’islam.
Le voile pour la femme
(S24, V31) : « Et dis aux croyantes de baisser leur regards, de garder leur
chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît. Et qu’elles
rabattent leur voile sur leur poitrine …»
(S33, V59) : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des
croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite
reconnues et éviteront d’être offensées. »
Dans le premier verset, le Coran utilise le terme arabe « khimar », qui aurait pour
signification un voile qui couvrait la femme. Le verset 59 de la Sourate 33
prescrit aux musulmanes de « ramener sur elle » le voile ( ) ُيْد ِنيَن َع َلْيِهَّن ِم ن َج َلـِبيِبِه َّن.
Ces expressions ont amené les Oulémas à imposer aux femmes de voiler leurs cheveux,
même si la chevelure n’est pas explicitement citée dans le Coran.
En résumé, le Coran laisse entendre que la femme, de par sa nature, porte en elle
le risque de détourner l’homme du droit chemin. Son attrait sexuel pousse l’homme à
commettre des choses pouvant aller jusqu’à l’offense ou l’agressivité. Pour
prévenir ces situations, le Coran prescrit à la femme de porter le voile.
Il est clair que de telles prescriptions sont contraires à la liberté et à
l’émancipation de la femme telle qu’elle est vécue en Occident.
Dans les années 1960 à 1980, les femmes se sont émancipées de cette obligation de
porter le voile dans une grande partie du monde musulman. Mais la persistance des
préceptes coraniques a engendré un grand retour en arrière : depuis la prise du
pouvoir par Khomeyni en Iran et la multiplication des Fatwas dans les autres pays,
le voile s’est de nouveau imposé, non seulement dans le monde musulman, mais
également en Occident, où il se répand en particulier dans les quartiers à majorité
musulmane.
(S2, V282) : « Faites-en témoigner par deux témoins d’entre vos hommes ; et à
défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d’entre ceux que vous agréez comme
témoins, en sorte que si l’une d’elles s’égare, l’autre puisse lui rappeler. »
– Il répondit : « Vous multipliez les malédictions, vous êtes ingrates envers vos
maris. Je n’ai pas vu plus déficientes en raison et en religion et plus aptes à
ôter la sagesse à l’homme, que celles d’entre vous ».
– Elles dirent : « Si ».
Dans une vidéo[2], on voit un enfant réciter ce verset devant des dizaines de
milliers de musulmans, lors du Concours national de récitation du Coran à Paris.
Cet enfant reçoit les félicitations d’Amar Lafar, le président de l’Union des
Organisations Islamiques de France (UOIF).
Dans son Recueil authentique, Bukhari cite ce verset et le fait suivre par ces
paroles de Mahomet :
Pour appuyer son explication, l’islam cite le verset du Coran qui précise que la
ruse des femmes est supérieure à celle de Satan :
(S12, V28) : «… C’est bien de votre ruse de femmes ! Vos ruses sont vraiment
énormes ! »
Alors que les ruses des femmes sont énormes, celles du démon sont faibles :
(S4, V76) : « Les croyants combattent dans le sentier d’Allah, et ceux qui ne
croient pas combattent dans le sentier du Démon. Eh bien, combattez les alliés du
Diable, car la ruse du Diable est certes faible ».
Suite à ce mal qui réside en elles, Mahomet affirme que les femmes représentent la
majorité des occupants de l’Enfer :
« J’ai vu l’enfer, et j’ai vu que la plupart de ses habitants étaient des femmes ».
(Imam Malik, Muwatta : Livre 12 – Ch. 1 – Hadith 445).
« Les femmes représentent la pire calamité que j’ai laissée après-moi pour les
hommes ». (Bukhari : Livre du mariage, Hadith 34).
Et pour finir, on citera cette prescription qui reste encore valable de nos jours :
« La prière est annulée par les chiens, l’âne et la femme, s’ils passent devant les
personnes en prière » (Bukhari : Livre de la prière, Hadith 102).