ÎÜNPI I JAN'VlLk 1940
2\\ L ’O C C Â S K M
M Ü É J Í j í ^ Ï £ 2 j L E ï BA \im [LlLIÂ f .. 1 0 4 0 “ C H 3 N E
•A LA RENCONTRE
! qui la composeront.
DE L’AN 1940
A j*, A l’heure où cas lig-
tr ^ nés paraîtront, l'année
A IÁ 1939 aura déjà vécu
au moins cinq heures
m W ^ sur |es vingt-quatre der­
nières qui lui reslaient à vivre en­
core.
Puisqu'il convient que d'un mort
ou d'un mourant on ne dise que du
bien, mais puisque aussi nous n'a­
vons pas à en dire de cette année
qui nous gratifia de deux guerres
et d'innombrables catastrophes,
nous préférons prendre prétexte de
ce vers de Hugo qui d't „ce qu'ici-
bas nous prenons pour 'ie terme, est
le commencement" et parler de
l'an qui vient, qui commence.
En effet, au mépris des sombres ê-
vénernents que nous avons véeus
tous et auxquels, pour chacun de
nous, desmalheurs, personnels se
so/it peut-être ajoutés, et malgré
la conviction ancrée dans nos âmes
que la vie est une grande roue qui
ne peut tourner sans écraser quel­
qu'un, en dépit de tout, nous esti­
mons que c'est encore l'optimisme
qui doit être de rigueur.
Nous rappellerons à ce propos
qu’il y a un an — le 27 décembre
—■mourait Emile Vandervelde, an­
cien président du conseil belge.
Peu de jours auparavant il avait
publié dans „Le Moment1’ un arti­
cle qui pourrait élre tenu pour son
testament politique. Comme s'il a-
vait senti sa mort proche, H y
avait dressé un bilan de la situation
internationale, mondiale. La conclu­
sion à laquelle il arrivait, par une
vision de prophète doué de la dou­
ble vue, était la même que celle à
laquelle trois siècles avant lui était
arrivé Cromwell, à savoir „pour que
les chf.es aillent un jour mieux, H
faut ciu'eites aillent d'abord de mal
en pis".
Nous avons pu vérifier le fond
exact de cette pensée en pollt’que
intérieure. C'est quand les choses
chez nous avaient atteint le comble
du mal, que s'est produit le redres­
sement qui a engendré la Renais­
sance Nationale.
Or, en politique internationale, la
derrière année de la troisième dé­
cade du XX-ème siècle a été éga­
lement celle du Nadir du mal. II
est donc grand temps que la pre­
mière année de la quatrième déca­
de, ce 1940 marque le début de
ï'ère de na’x et de prosner'té, dont
jusqu'ici le vingtième s'ècle a été
pre-Tie totalement privé.
Si Azaîs avait raison de croire au
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Il MC JR AV N O U V E L L E A U D IN K É
système des Compensations, nous
en avons aussi d'espérer que les
choses doivent nécessairement com­
mencer désormais à aller mieux.
En tout cas pour le jour de l'an
cet espoir ne peut nullement nous
porter préjudice. Il pourrait, en re­
vanche, renouveler notre foi, re­
dresser notre confiance, redoubler
notre patience et nous faire, de la
sorte, un peu de bien.
POUR NOS LECTEURS
Certains tie nos lecteurs ont eu
l’amabilité de nous signaler l’écho
favorable à la renommée du „Mo­
ment’^ qu’ont eu dans les milieux
diplomatiques les articles signés
M. Ah. de Berkeley et où ces mi­
lieux ont trouvé non seulement des
détails inédits sur tout ce qui est
de nature a éclairer le problème
complexe de la guerre et son ré­
sultat, mais encore des points de
vue aussi nouveaux que documen­
tés et d’autant plus instructifs
qu’ils révélent la source autorisée
d’ou ils émanent.
Bans l’éditorial, institulé „A la
recherche des champs de bataille’’,
on a pu apprendre par exemple,
que deux faits essentiels hâteront
la fin de la guerre:
1) Si le bloeus peut jouer en
plein c’est à dire lorsque les ré­
servas existantes seront épuisées
et
2) Si les armées peuvent livrer
le combat hors des lignes inexpug­
nables ou sur d’autres champs de
bataille.
Dans son deuxième article, M.
Ah. de Berkeley démontrait chif­
fres à l’appui que le sort de la
guerre ne saurait être déterminé
par ce que peut fournir en matiè­
res premieres et céréales le mar­
ché du Sud Est européen, dissipant
------- Le ~M*~ë> m e n t -------- ---------- ------- *------------------------------------- ---— --------.............................................
ainsi encore une impression qui
fausse nos idées sur la force de
résistance de certains belligérants.
Enfin, dans l’article paru hier,
le problème du ravitaillement du
Reich a été étudié sous son aspect
technique, au point de vue trans­
port, et nos lecteurs ont été ainsi
aiguillés à envisager ce problème vi
tal, non pas sous l’angle théorique
sous lequel il est aisé de la résou­
dre mais bien, à l’examiner a
point de voie application pratique,
ce qui le rend insoluble.
Nous remercions ces lecteurs qui
ont tenu à nous faire savoir qu’ils
avaient apprécié ce qu’il y d’excep­
tionnel en tant que documentation
dans ces articles dont „Le Mo­
ment” a l’exclusivité. Nous leur
promettons pour le nouvel an de
tendre autant que possible nos ef­
forts afin de justifier l’attache­
ment qu’ils témoignent à notre
journal.
L’EXPOSÉ DE M. DALADIER*123
Les paroles que le Président du
Conseil français a prononcés à la
tribune du Palais Luxembourg ne
constituent pas un discours. Elles
constituent un engagement. Un en­
gagement pris devant la France et
devant le monde:
1) d’en finir avec „la politique
de pillage et de proie”.
2) de faire en sorte que „la
France ns dépose les armes aussi
longtemps qu’elle n’aura pas obte­
nu des garanties matérielles et po­
sitives que des événements comme
ceux que nous subissons aujourd’­
hui ne se répéteront plus”
3) de procéder à une réorgani­
sation de TEurope qui permette la
multiplication des échanges, d’une
part, et d’autre part, des liens fé­
......
L
dératifs entre les differents Etats
Le ié !é g r a m m e asSressé p a r
4) de faire la guerre jusqu’au
bout, jusqu’à la victoire. S * M . 6e if! o * i Carol LI a t a Présiderai
Ce qu’on appellerait communé­
ment le discours de M. Daladier, d e la R ép u b l ?qwe Turque
mais qui est en même temps un ex­ Aussitôt parvenue à Bucarestla nouvelle du cataclysme de
posé de principes et une réponse au Turquie, S. M. le Roi a adressé à S. Ex. M. Ismét Inouou, prési­
Pape qui a invité les gouverne­ dent de la République Turque, le télégramme suivant :
ments à préciser les conditions
dans lesquelles ils conçoivent réta­ Son Excellence
blissement d’une paix durable, lève Monsieur Ismét lnônü
P résid en t de la R épublique T u rq u e A N'CARA
le voile sur une Europe nouvelle,
dont la vision déterminera „les Eu­ Je viens d'apprendre la catastrophe sismique qui s'est abattue sur
ropéens” avant la lettre de se forger l'Asie Mineure.
et de s’imposer un idéal nouveau Profondément ému, Je prie Votre Excellence de recevoir l'expres­
pour lequel ils estimeront qu’il vaut sion de ma plus profonde sympathie.
CAROL R.
bien: vivre et combattre.
IL I\T IF1 O 1R M 1\ T I O N
En raison de la f ê t e du La Présidence du Conseil porte à I Le Département de l’Economie
la connaissance des personnalités Nationale, Office des Echanges a-
Nouvel An, le prochain nu­
officielles invitées à participer au vec l’Etranger, porte à la connais­
méro de n otre journal p a ­ Te-Deum qui
sera officié en l’Egli­ sance des intéressés que les expor>
raîtra m ercred i, 3 janvier se du St. Patriarcat, ce 1-er jan­ tâtions de produits roumains effec­
1940, aux heures habituel­ vier 1940, que la terne sera „avec tués en Slovaquie> à partir du 15
les. manteau”. décembre 1939, seront décomntêes
* * *
en dollars exclusivement.
A l'occasion du Nouvel An, un
Te Deum sera officié en l'Eglise du
St, Patriarcat, auquel assisteront les
membres du gouvernement, les re­
présentants des autorités civiles et IBB
militaires. fa
Après le service religieux, les
membres du gouvernement et les i Â Ï L B  Y Û L - C sc s ensem ble ■
chefs des autorités se rendront au ^ m
Palais du Patriarcat où aura lieu une divertira v o tre REVEILLON au restaurant le s
réception. plus familial
LA CIRCULATION DES
TRAINS ENTRAVÉE PAR
LA TEMPÊTE DE NEIGE
s B A L O T A (ta Carmen Sylva)!
G randes surprises, c o tillo n , d an se, joie
A cause de la violente tem pête de B Orchestre G. TITU — Retenez vos tables, 7 St. Ionica, Tél. 3.11.92 ■
neige e t du froid qui sévit dans le
pays et notam m ent dans le rayon de
l’inspectorat Galatz et Bucarest, la
circulation des trains a subi des re ­
tards v arian t de 17 à 23 minutes.
Ainsi, le rapide 12 de Jimbolia est ■BBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBB«
arrivé en re ta rd de 188 m „ le rapide '""A ( • |j ||
14 de T im isoara 42 m., le rapide 22 üeveSSfom select à
de C urtici 51 m ., le rapide 52 le Cer-
nautzi 50 m., etc.
Les trains rapides sont partis régu­
§ L’ATHENEE PALACE S
lièrem ent de la G are du Nord. Menu choisi
Les trains express e t omnibus sont
DANSE SURPRISES ”
égalem ent arrivés avec des retards va­
riant de 20 à 40 minutes. a Veuillez fa ire reten ir en tem p s utile v o tr e ta b le |
De Buzias à C alafat, le D anube
charrie de gros glaçons. Ä B B B B B B B B B B B B B B B B B E B E S lü Is S iS H E S S S IE ü E n iä iö l