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Squad Leader A4 COI.doc

 nouveaux pions sont plus grands afin de mieux se différencier des armes de
soutien portables.

CROSS OF IRON Toutes les armes d'un calibre de 20 mm ou plus sont génériquement appelés «
canons » pour des questions de simplicité, bien que techniquement des
mortiers, des obusiers et des lance-roquettes ne soient pas à proprement
INTRODUCTION parler des canons.

Le nouvel élément de carte, les nouveaux pions et les nouvelles règles vont
permettre au jour expérimenté de SQUAD LEADER d'enrichir son jeu original
en y incluant une très grande variété de types d'armes et de soldats qui ont
participé aux actions du front oriental. Comme SQUAD LEADER, en tant que
système de jeu, est beaucoup plus qu'un simple jeu, nous avons introduit une
plus grande variété de blindés que ceux destinés à nos huit scénarios
supplémentaires, dans le but de permettre à des joueurs de les utiliser dans
des scénarios de leur propre conception ainsi que dans les scénarios des
prochains modules de la série.
Le chapitre de règles ci-après décrit ces nouveaux pions et leur maniement. Il
s'ajoute au chapitre traitant des canons AC (48) qui demeure valable (à
l'exception de la description des pions). Les anciennes règles de l'artillerie sur
carte (63) ne sont plus employées et sont remplacées dans leur totalité par ce
chapitre 63 lorsque CROSS OF IRON est utilisé. Ces règles particulières
s'appliquent également aux canons spéciaux montés sur des blindés ou
d'autres véhicules. Par exemple, les camions russes transportant des lance-
roquettes doivent recharger comme d'autres lance-roquettes (Cf. 63-7).

Les règles ci-après sont arrangées séquentiellement pour poursuivre la même 63. Nouvelles caractéristiques de
présentation sous forme d'instructions programmées que celle utilisée pour les
douze scénarios initiaux de SQUAD LEADER. C'est pour cette raison que les l’artillerie
pages et les paragraphes de ce fascicule de règles sont numérotés à partir de la
63 et 48.9 Quelles sont les limites d’empilement pour les différents types de
fin du fascicule précédent afin que chaque fascicule de règles de la série puisse
canons ?
être consulté sur le champ à l'aide d'un seul système de références. Comme
c'était le cas dans le jeu de base, nous vous recommandons instamment de lire R. Deux quelconques par case
soigneusement chaque section de règles et de jouer le scénario correspondant
avant de passer à la suite. Les références entre parenthèses peuvent renvoyer
aux règles originales de SQUAD LEADER. Lorsqu'existent des différences
entre les règles de SQUAD LEADER et celles de CROSS OF IRON, ce sont ces
dernières qui priment.

Rappelez-vous cependant que chacune des règles figurant ici constitue une
addition au système de jeu original de SQUAD LEADER et qu'en tant que
telle elle peut être considérée comme optionnelle. La plupart des règles qui
suivent précisent des parties du jeu original qui étaient antérieurement
traitées d'une manière plus abstraite. A plusieurs égards, l'abstraction et le
caractère jouable qui en découle étaient les meilleurs traits de SQUAD
LEADER. L'incorporation de plusieurs des règles ci-après va certainement
augmenter le réalisme et par conséquent réduire la jouabilité ! Il n'est pas du
tout certain que ce surplus de complexité soit souhaitable même pour les
joueurs expérimentés de SQUAD LEADER ; assurez-vous donc, avant le début
du jeu, de convenir des règles exactes que vous allez utiliser. Le seul but de
CROSS OF IRON est d'apporter de la variété au système SQUAD LEADER et
de démontrer la véritable diversité des combats sur le front oriental. Ceux qui
désireraient davantage de variations en termes de théâtre d'opérations et de
période de temps différents se référeront aux troupes polonaises, anglaises et
françaises dans CRESCENDO OF DOOM : les premières années du
Blitzkrieg, le second module d'extension de la série SQUAD LEADER. 63.1 Pions : sont représentés ci-dessus des échantillons des six catégories
principales de canons qui existent dans le jeu.
UN MOT SUR LES SCENARIOS 63.11 Orientation : le canon doit être placé dans le prolongement d'un côté
de case adjacente, le pion étant disposé de la même façon qu'un blindé.
Chaque scénario cite certaines nouvelles règles (Règles introduites) qui Tous les canons ont un secteur de tir similaire à celui des blindés et leur
doivent être appliquées au cours du jeu du scénario afin d'assimiler des règles arrière et leurs flancs sont considérés comme hors du secteur de tir.
nouvelles, Sauf indication contraire dans le scénario, il n'est pas nécessaire
d'utiliser dans un scénario toutes les règles exposées jusque-là. Les joueurs 63.12 Calibre : il est exprimé en mm. Un trait au-dessus signifie que le
peuvent (et devraient) décider d'un accord mutuel de ne pas appliquer certains canon ne peut pas tirer d'obus AP (ArMortier Piercing), un trait au-
chapitres de règles. dessous qu'il ne peut pas tirer d'obus H.E (High Explosive). Un astérisque
(*), un L ou un LL placé immédiatement derrière le calibre signifie que
Tous les véhicules qui pénètrent sur l'aire de jeu par la même case et au cours certains modificateurs pour « coup au but » sont appliqués à certaines
du même tour doivent le faire séquentiellement, i.e. le deuxième véhicule portées en raison de vitesses de sortie variables des projectiles ou de
dépense 1 PM supplémentaire pour entrer, le troisième 2 PM, etc. Sauf précision des trajectoires. Le détail en est expliqué en 64.2.
indication contraire dans le scénario, toutes les forces dont l'arrivée est prévue
à un certain tour doivent arriver à ce tour-là. Elles ne peuvent pas attendre en 63.13 Type du canon : l'abréviation indique le type du canon :
dehors de la carte dans l'intention d'entrer ultérieurement.
Mtr mortier Art. obusier d'artillerie
Sauf indication contraire, le placement sur des demi-cases de cartes ne
satisfait ni aux conditions de placement initial ni aux conditions de victoire. AT. canon anti-char AA canon anti-aérien

Sauf indication contraire, les unités qui sortent de la carte doivent rester à
l'extérieur et sont considérées comme éliminées aux fins des conditions de
victoire. (Exception : les blindés obligés de se retirer suite à un «
étourdissement »). Les blindés ne peuvent pas satisfaire aux conditions de
victoire qui exigent l'occupation de bâtiments ; une telle occupation doit être
accomplie par une unité d'infanterie (les équipages ayant quitté leurs
véhicules y compris).
Note : Toutes les références numériques au-delà de 103 renvoient aux règles
de CRESCENDO OF DOOM, !e deuxième module d'extension de SQUAD
LEADER.63. Nouvelles caractéristiques de l'artillerie
CROSS OF IRON introduit de nombreux types nouveaux de pièces d'artillerie
et d'autres armes lourdes, en complément à SQUAD LEADER. Afin d'éviter
des effets irréalistes, des pions entièrement nouveaux sont utilisés pour les
mortiers, les canons anti-chars et de nombreux autres types de canons et de
lanceurs Ces nouveaux pions se substituent aux anciens (qui doivent être mis
de côté à moins que les joueurs ne désirent les conserver pour jouer les douze
premiers scénarios de SQUAD LEADER en utilisant les règles originales). Les
Inf. obusier d'infanterie Rct : lance-roquettes
La description du type est basée sur la terminologie utilisée durant cette
période. Les soldats en campagne utilisaient très souvent leurs armes
dans les rôles adéquats. Dans la mesure où les règles le permettent un
joueur est, par conséquent, libre d'essayer d'utiliser n'importe quel canon
comme arme anti-char par exemple.
63.14 Cadence de tir : normalement les canons tirent une seule fois par
tour de joueur. Toutefois, un chiffre entouré d'un cercle signifie que le
canon peut tirer deux fois ou plus (comme indiqué par ce chiffre) par tour
de joueur. La totalité du tir doit néanmoins avoir lieu au cours de la même
phase dans le tour de joueur, mais pas nécessairement en direction de la
même case objectif. Exception : les mortiers, les obusiers d'infanterie et
l'artillerie ne peuvent utiliser leur cadence de tir multiple que dans la
mesure où les tirs successifs au cours d'une phase de tir sont dirigés sur la
même case.
63.15 Limitation de la portée : un symbole « # » suivi de chiffres indique
des limitations de portée du tir direct. Si un seul chiffre est inscrit, il
correspond à la portée maximum exprimée en cases. Si deux chiffres

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 apparaissent, le premier correspond à la portée minimum, le second à la
portée maximum. Important : les limitations de portée ne s'appliquent
qu'au tir direct, cf. 63-3 pour le tir indirect.
63.16 Munitions spéciales : quelques canons disposent de munitions
H.E.A.T. (hautement explosives anti-tanks), indiquées par H5 ou H6. Le
chiffre 5 ou 6 signifie qu'un jet de dés pour coup au but égal ou supérieur
à ce chiffre a pour effet la suppression de munitions H.E.A.T. jusqu'à la
fin du scénario pour ce canon. A partir de ce tir, tous les projectiles seront
AP ou HE. Le chiffre qui suit la lettre H ne fait référence qu'à la possible
disponibilité au cours de ce tour. La colonne H.E.A.T. sur la table de
destruction des blindés n'est basée que sur le calibre du canon qui tire et
non pas sur le chiffre de disponibilité. Le joueur faisant feu doit, avant de
lancer les dés pour coup au but, spécifier s'il tire avec des projectiles
H.E.A.T. Il conviendra de noter sur un bout de papier les pions qui ne
disposent plus d'obus H.E.A.T. Si une valeur de tir entre parenthèses est
indiquée, elle signifie que le canon peut l'utiliser directement sur le
tableau de tir de l'infanterie au lieu d'utiliser la procédure normale de
coup au but et de destruction. Cette puissance de feu va épuiser la totalité
de la puissance de feu du canon pour ce tour de joueur et prend en compte
la cadence de tir. Bien que cette puissance de feu soit identique à un tir de
MG, elle ne dispose d'aucune pénétration et doit être appliquée à une
seule case objectif. (Exception : cf. tir d'arrosage, 63.23). La puissance de
feu équivalente de ce type est doublée à bout portant et réduite de moitié
pour toute attaque au-delà de 20 cases et pour tir en mouvement au cours
de la phase de tir offensif.
63.16 Quelle colonne est utilisée pour la résolution des tirs HEAT de 76.2,
105 et 130 mm ?
R. 75H pour le premier, 100H pour les deux derniers
63.17 Équivalence à un objectif véhicule : certains gros canons
représentaient de grandes cibles même en étant bien déployés. Cette
caractéristique est indiquée par un « V » sur le pion. En cas de tir sur un
tel canon, il convient d'utiliser les lignes « véhicule » au lieu de la ligne
«canon » sur la table pour coup au but. La case occupée par le canon
détermine la ligna adéquate. Le canon est considéré comme étant un «
véhicule à coque invisible » uniquement s'il se trouve derrière un mur, une
ligne de crête (77.1) ou si le scénario le précise.
63.18 Avarie : un chiffre avarie est indiqué de sorte que tout jet de dés
pour coup au but ou résultat de tir égal ou supérieur à ce chiffre signifie
que l'arme s'est détraquée en tirant. Tout tir supplémentaire au cours de
cette phase et tout tir suivant sont interdits jusqu'à ce que les servants
aient réparé le canon (18.2). L'absence d'un chiffre avarie sur le pion doit
être interprétée comme une avarie ne survenant que lors d’un jet de dés
pour coup au but de « 12 » (B12).
63.19 Affût de 360° : Ce dispositif est représenté par une couronne
blanche autour du canon. Normalement ; les canons ne peuvent tirer que
dans leurs secteurs de tir et ils doivent pivoter sur place comme des
canons AM pour tirer dans d’autres directions (48.5). Les canons à affût
de 360°peuvent cependant pivoter et tirer dans tous les azimuts comme
les canons de tourelle des chars, avec un modificateur pour coup au but
bien inférieur (+ 2, cas A). Un tel canon monté sur un affût de 360°,
disposant de deux tirs ou plus par tour de joueur, peut tirer une première
fois sur un objectif puis pivoter et tirer sur un autre objectif s'il le désire.
Notez toutefois que si l'objectif est situé à l'extérieur du secteur de tir
original, un modificateur sera quand même appliqué pour chaque
changement de secteur de tir.
63.2 Tir direct : normalement tous les canons font feu en tir direct, tirant sur
un objectif visible depuis la case occupée par le canon. La portée est illimitée
sauf indication contraire sur le pion.
63.21 Saut Indication contraire, un canon peut utiliser des obus HE ou AP
en quantité illimitée.
63.22 Fumée : tout canon de calibre égal ou supérieur à 70 mm peut tirer
des obus fumigènes sur une case. Utilisez la ligne « infanterie dans
d'autres terrains » sur la table de coup au but. Un coup au but réussi
entraîne l'apparition de fumée dans la case objectif. Si le chiffre pour coup
au but est de 8 ou plus, sans modification, le canon est considéré à court
d'obus fumigènes et ne peut plus, à partir de ce tour-là compris, tirer
d'obus fumigènes. Traitez comme tir HE ou AP le tir de fumigènes qui
vient d'avoir lieu. Rappelez-vous que sauf indication contraire les canons
de 69 ou moins ne peuvent pas tirer de fumigènes. Aucun fumigène ne
peut être tiré sur une case d'eau ou de marais.
63.23 Tir d'arrosage : les canons disposant d'un équivalent de puissance
de feu peuvent arroser un ensemble de trois cases qui possédent un point
d'intersection commun. Cet arrosage est automatiquement un tir au jugé
et la puissance de feu est réduite de moitié dans chaque case. Si
cependant un tir au jugé est nécessaire, la puissance de feu est divisée par
quatre. Pour résoudre le tir d'arrosage, un seul jet de dés est utilisé pour
chaque case objectif. Tous les blindés sont invulnérables aux dégâts
provoqués par le tir d'arrosage mais les véhicules non blindés et leurs
équipages, les équipages exposés, etc sont vulnérables. Le tireur doit
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pouvoir tracer une LDV jusqu'au centre de chaque case pour que le tir
d'arrosage soit efficace dans chaque case.
13.23 Un canon AA utilisant le tir d'arrosage peut-il faire tirer son
équivalence de puissance de feu d’infanterie dans une partie seulement de
l'ensemble des trois cases si une partie de l'ensemble des trois cases est
bloquée par une obstruction à la LDV ? Par des troupes amies ?
R. Oui. Non
63.24 Mortiers : en raison du tir parabolique des mortiers, tous les coups
au but doivent donner lieu à résolution sur le tableau de tir de
l'infanterie. Les véhicules touchés par un obus de mortier doivent être
traités comme s'ils étaient touchés par un barrage d'artillerie (46.54) Ne
jamais utiliser la table de destruction pour résoudre un tir de mortier :
toujours utiliser le tableau de tir de l'infanterie. Les mortiers tirant en tir
direct doivent utiliser la colonne de puissance de feu située à la gauche de
la colonne correspondant à leur puissance de feu. Les mortiers qui font feu
en tir indirect utilisent la colonne de leur puissance de feu normale mais
renoncent à d'autres tirs que leur allouerait leur cadence de tir (63.38).
Exemple : un mortier de 50mm faisant tir direct peut tirer avec la colonne
de puissance de feu de « 4 » jusqu'à trois fois au cours d'une phase de tir.
Le même mortier utilisant le tir indirect utilisera la colonne de puissance
de feu de « 6 » mais ne pourra tirer qu'une fois par phase.
63.3 Tir indirect : les mortiers, les obusiers d'infanterie, les obusiers
d'artillerie, l'artillerie automotrice et les roquettes peuvent utiliser le tir
indirect. Les canons anti-aériens de 75 mm et plus peuvent faire feu en tir
indirect alors que les canons anti-aériens plus petits ne le peuvent pas. Les
canons antichars n'utilisent jamais le tir indirect.
63.31 En tir Indirect, le canon et ses servants ne peuvent pas voir
l'objectif mais un chef ami dans une autre case peut le voir. Ce chef est
appelé « l'observateur ». Un chef démoralisé ne peut pas faire office
d'observateur. Seuls les obus HE et les obus fumigènes peuvent être tirés
en utilisant le tir indirect.
63.32 L'observateur doit soit être adjacent au canon soit disposer d'une
radio dont le contact est établi (46.1). Le canon ne doit pas nécessairement
avoir une radio, seul l'observateur doit en avoir une. Un observateur ne
peut diriger un tir que sur une case à la fois, par conséquent, la seule
manière pour que deux canons puissent tirer en tant que groupe unique
c'est qu'ils soient dans la même case ou dans des cases adjacentes. Les
effets des barrages d'artillerie sont alors de toutes façons résolus
séparément pour chaque canon.
63.32 l'artillerie sur carte peut-elle se déplacer et demeurer en contact
radio avec un chef ?
R. Non
63.33 Tous les canons utilisant le tir indirect ont une portée maximum
illimitée (pour les raisons du jeu). La seule exception est constituée par les
mortiers de 76 mm et moins qui sont limités à la portée maximum
imprimée sur le pion. Le tir indirect des mortiers est impossible en-deçà
de leur portée minimum. Les autres armes utilisant le tir indirect doivent
tirer au moins à 12 cases (case objectif incluse).
63.34 Le tir indirect est résolu en utilisant la même procédure de salve de
réglage que pour l'artillerie hors carte (46). Toutefois, lorsque le pion FFE
est mis en place, la zone d'explosion est limitée à la seule case FFE ; les
cases adjacentes ne sont pas affectées par les canons sur carte utilisant le
tir indirect.
63.34 Les mortiers et autres canons faisant feu en tir indirect sur des
objectifs situés hors de leur secteur de tir doivent-ils modifier leur secteur
de tir lorsqu'ils font feu ?
R. Oui, mais il n 'y a pas de modificateur pour avoir pivoter tant qu’il
s’agit d’un tir indirect.
63.341 Si un canon sur carte reçoit une demande d'artillerie (46-13)
mais que la case objectif est située en dehors de son secteur de tir le
canon doit pivoter afin que la case objectif soit dans son secteur de
tir, soit au cours de la phase de mouve. ment soit au cours de la
phase de tir défensif (en fonction du tour du joueur), faute de quoi
aucune salve de réglage initiale ne peut être placée (46.2). Le canon
ne peut effectuer aucune autre action pendant qu'il utilise la
procédure de tir indirect (46.13 - 46.34).
63.342 Une SR rouge peut être déplacée en dehors du secteur de tir
du canon uniquement selon 46.31, mais le canon doit être pivoté
comme ci-dessus, sinon la SR est retirée. Cela s'applique également
au placement de la SR initiale.
63.343 Un pion FFE ne peut jamais être déplacé en dehors du
secteur de tir du canon ; il doit d'abord être transformé en SR rouge
puis déplacé selon 46.31 et ne peut redevenir un FFE qu'à la phase
de ralliement suivante. Un pion FFE ne peut jamais être placé en
dehors du secteur de tir du canon faisant feu (comme en 48.32).
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 63.35 Les canons sur carte peuvent utiliser un nombre Illimité de FFE de
tir indirect. Les limitations de module d'artillerie ne s'appliquent pas.
63.36 Le fumigène peut être tiré en tir Indirect comme les obus HE. Seule
la case objectif (case FFE) comportera de la fumée, pas les cases
adjacentes. Les règles d'épuisement d'obus fumigènes (63.22) sont
appliquées.
63.37 Un canon (y compris l'artillerie automotrice et les canons d'assaut)
qui s'est déplacé de sa case initiale ou qui a commencé le jeu en étant
remorqué par un véhicule, ne peut jamais utiliser d'observateur par
contact radio. Le seul observateur possible qu’il peut utiliser est un chef
occupant la case adjacente. Cela reflète le fait malheureux qu'un tir précis
dirigé par radio nécessitait un positionnement exact des armes et un
travail de relevé sur carte, procédure qui pouvait prendre des heures voire
des journées.
63.38 Toutes les armes qui utilisent le tir indirect, à l'exception des lance-
roquettes, ne peuvent tirer qu'une seule fois par tour de joueur,
indépendamment de leur cadence de tir. Le tir Indirect, moins précis
utilise la totalité de la capacité de tir d'une arme pour être équivalent à la
puissance de feu d'un tir direct. Pour les raisons du jeu aucun char ne
peut tirer indirectement, mais tous les canons d'assaut découverts et
l'artillerie automotrice peuvent le faire.
63.39 Le tir indirect contre des blindés (par l'artillerie hors carte ou sur
carte) est résolu sur le Tableau de Tir de l'Infanterie en utilisant les
modificateurs de Barrage d'artillerie contre véhicules (46.54) et en
ajoutant le plus petit des modificateurs positifs imprimés sur le pion
véhicule (64.3), les blindés découverts et les blindés à modificateur négatif
n'ajoutent pas leur modificateur de blindage.
63.40 Mouvement des canons : les règles originales de SQUAD LEADER pour
la poussée, la rotation et le remorquage des canons (48.4, 48.5, 48.6)
s'appliquent saut modifications ci-après.
63.41 Les canons de 100 mm et plus ainsi que tous les canons montés sur
un affût de 360° ont besoin d'une phase de mouvement entière pour être
décrochés d'un véhicule tracteur ou pour être accrochés en position de
remorquage. Cette action nécessite la présence de servants ou d'un
peloton, plus celle du véhicule tracteur, pendant la totalité de la période.
Cette période comprend la phase de tir de préparation immédiatement
précédente et la phase de tir offensif immédiatement suivante, au cours
de laquelle aucun tir n'est permis (Exception : armes à mise en place
rapide).
63.41 Comment un canon monté sur affût de 360° ou un canon de plus de
100 mm peuvent-ils être accrochés ou décrochés pour remorquage, étant
donné la règle 46.84. qui interdit à un véhicule et un canon d 'occuper la
même case à la fin de la phase de mouvement sauf s'il y à remorquage ?
R. le canon est considéré comme étant remorqué bien que le véhicule ne
puisse pas se déplacer du tout au cours de la phase de mouvement. Au
début de la phase de mouvement suivante, le canon peut être remorqué ou
sorti de la case en étant poussé, ou le véhicule peut se retirer, en fonction
de la situation.
63.41 Un équipage occupé à accrocher ou à décrocher un canon de son
tracteur ou en train de le pousser sur une nouvelle case (pendant un tir
défensif) bénéficie-t-il du facteur de protection dû au bouclier du canon ?
R. Non, et en outre l'équipage est considéré comme exposé aux tirs
ennemis de toute provenance et sujet au modificateur -2 pour mouvement
en terrain découvert (s'il s'agit d'une case de terrain découvert) au court
de toutes les phases de tir. Si toutefois le véhicule tracteur est un
halftrack armé, le modificateur de +1 pour situation sous un blindé est
également appliqué
63.42 Les mortiers de 60 mm et moins peuvent être transportés par un
équipage ou un peloton, au prix de cinq points de portage (comme une
HMG). Ces mortiers peuvent être transportés dans des véhicules ou par
des hommes montés sur des blindés et comptent en regard de la capacité
de portage de ce véhicule. Les mortiers ne peuvent pas tirer au cours de
leur phase de tir offensif si eux-mêmes ou l'infanterie qui les actionne se
sont déplacés au cours du tour du joueur.
63.43 Les mortiers de 76-82 mm peuvent être transportés à bord d'un
camion, d'une jeep ou d'un halftrack, comptant pour cinq points de
portage en regard de la capacité de portage du véhicule. Ces mortiers ne
peuvent pas être transportés par des hommes montés sur les blindés. Le
transport d'un mortier ne double pas les coûts de déplacement d'un
véhicule comme c'est le cas lors du remorquage d'un canon (48.6).
63.44 Tous les mortiers doivent être débarqués d'un véhicule et être sur le
sol pour tirer. Ils ne peuvent pas tirer lorsqu'ils sont transportés dans ou
sur un véhicule.
63.45 Tout canon de 40 mm et moins peut être déplacé par un équipage ou
un peloton de deux cases par phase de mouvement sur un terrain
découvert de même niveau, ou de trois cases sur une route de même
niveau. Dans tous les cas, un canon d'un tel calibre peut se déplacer d'une
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case par tour dans toute direction, à condition que l'entrée dans une forêt
ou un bâtiment ne se fasse pas directement à partir d'une autre case de
forêt ou de bâtiment, sauf si le mouvement par contournement (106) est
possible.
53.45 et 48.4 Un canon antichar de 40 mm ou moins peut-il être poussé
d’une case sur un terrain plus élevé ?
R. Oui.
63.46 Aucun obusier d'artillerie, aucun mortier, lance-roquettes ou canon
de dimensions équivalentes à un véhicule (63.17) ne peut tirer depuis un
bâtiment ou un bunker. Les canons d'infanterie, les canons anti-chars et
les petits canons AA (inférieurs à 75 mm) peuvent tirer depuis des
bâtiments, mais uniquement depuis le niveau du sol.
63.47 Tous les canons de 88 mm et plus ne peuvent être remorqués que
par des véhicules capables de transporter au moins un peloton. Les
véhicules plus petits ne peuvent pas remorquer de gros canons.
63.48 Un canon remorqué est considéré éliminé si le véhicule qui le
remorque est éliminé.
63.5 Boucliers des canons : tous les canons anti-chars et les obusiers
d'infanterie possèdent des boucliers qui assurent la protection des servants.
Bien que certains autres canons possèdent des boucliers, le nombre important
de leurs servants et la grosseur de leurs stocks de munitions rendent
généralement inutile le bouclier, de sorte que seuls les canons AC et les
obusiers d'infanterie en reçoivent le bénéfice.
63.51 Le bouclier d'un canon assure la protection des servants contre des
tirs provenant d'une case située dans le secteur de tir du canon. Les
attaques effectuées hors du secteur de tir, les barrages d'artillerie, les
lance-flammes et tous les tirs de mortiers ne sont pas affectés par l'effet
protecteur du bouclier.
63.51 Un équipage, un chef et un canon AC subissent un tir à travers le
secteur du tir du canon. Le chef bénéficie-t-il du modificateur + 2 dû au
bouclier du canon ?
R. Non, les boucliers des canons ne protègent que l'équipage qui sert le
canon.
63.52 Si les servants sont protégés par le bouclier du canon, ajoutez deux
(+ 2) au jet de dés sur le Tableau de Tir de l'Infanterie lors de la résolution
du tir contre les servants du canon.
63.6 Mortiers légers : les «mortiers légers » de 60 mm et moins peuvent être
actionnés par un peloton d'infanterie de la même façon qu'une arme normale ;
ils ne requièrent pas la présence d'une unité « équipage ». Un chef peut faire
tirer directement un mortier léger, mais la cadence de tir est ramenée à un (1).
Si le chef le fait tirer indirectement, la puissance de feu du mortier est réduite
de moitié. Les mortiers ne peuvent pas tirer depuis une case de bâtiment.
(Exception : ruines) ni depuis un bunker. Si deux chefs ou plus actionnent un
mortier léger, sa cadence de tir est normale.
63.7 Artillerie lance-roquettes : la cadence de tir inscrite sur un pion
d'artillerie lance-roquettes représente le nombre de tubes du lanceur. Lorsque
tous les tubes ont tiré, le lanceur doit être rechargé avant de pouvoir tirer à
nouveau.
63.71 Les lance-roquettes peuvent tirer en autant de fois que désiré
jusqu'à leur cadence maximum, mais le nombre de tirs et les objectifs
visés doivent être annoncés avant toute attaque. Indépendamment de leur
cadence de tir ils ne peuvent pas faire feu en dehors de leur secteur de tir.
63-72 Les lance-roquettes ne peuvent pas faire feu au cours de la phase de
tir offensif s'ils se sont déplacés au cours de la phase de mouvement.
63.73 Lorsqu'ils tirent en tir direct, les lance-roquettes utilisent la
procédure de coup au but comme s'Il s'agissait d'un canon AM. Tous les
tirs manqués sont résolus au moyen de la règle « tir HE manqué de peu »
(100).
63.731 L'artillerie lance-roquettes était généralement déployée à
l'arrière et avait rarement l'occasion de faire feu en tir direct. Un
modificateur de + 2 pour coup au but en cas de tir direct est destiné
à refléter cet état de fait.
63.732 En raison de son équipement de visée primitif et
relativement grossier, le lance-roquettes n'était pas une arme à
«réactions rapides». Les lance-roquettes ne peuvent pas, par
conséquent, faire feu au cours de la phase de tir défensif.
63.74 Lorsqu'il fait feu en tir indirect, un lance-roquettes doit dépenser
une de ses roquettes pour chaque Salve de Réglage demandée. Les
roquettes de Salve de Réglage attaquent à demi-puissance la case où elles
aboutissent.
63 741 Un lance-roquettes à tir multiple peut choisir de tirer plus
d'une Salve de Réglage par tour de joueur, jusqu'à la limite fixée
par sa cadence de tir. Chaque roquette de Salve de Réglage doit
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 faire l'objet de jet de dés pour la précision du tir, la direction
d'erreur, la distance d'erreur et la résolution du tir.
63.742 même si un pion FFE a été placé, les lance-roquettes doivent
recourir à un jet de dés pour l'emplacement définitif de chaque
roquette tirée (46.21) comme s'il s'agissait de résoudre la position
d'une Salve de Réglage, si ce n'est que le jet de dé nécessaire à la
précision est doublé (de 1 à 2) et que celui déterminant la distance
d'erreur (46.23) est réduit de moitié (fractions arrondies par excès).
Toutes les roquettes tirées sur la base d'un pion FFE atteignent
leur objectif avec une entière puissance de feu, indépendamment de
l'endroit où elles tombent.
63.9 Si un canon possédant un bouclier est détruit, est-il immédiatement
retiré du jeu, de telle façon que tout tir suivant sur l'équipage ne soit plus
affecté par le modificateur dû au bouclier du canon ?
R. Oui.
63.9 Les modificateurs au jet de dés pour destruction des blindés du à
l'avantage de hauteur, aux coups au but critiques et aux effets de la distance
sur la pénétration sont-ils appliqués ?
R. Le dernier seulement

63.743 Le jet de dé de précision (46.21) des lance-roquettes

allemands est «1» identique à celui des Russes.

63.75 Le rechargement d'un lance-roquettes nécessite la présence d'un

équipage pour manipuler l'engin pendant un certain nombre de tours de
joueur. Pendant cette période de temps, l'équipage doit demeurer intact et
ne peut ni se déplacer, ni tirer, ni participer à un corps à corps ni exercer
une activité quelconque. Tant que l'équipage reste dans la case, les tours
de joueur de rechargement ne doivent pas nécessairement être
consécutifs. Si cependant l'équipage quitte la case pour une raison
quelconque, tous les tours de joueur de rechargement accumulés jusque-là
sont perdus et si l'équipage réintègre la case, toute la procédure doit être
recommencée à zéro. Les équipages s'adonnant au rechargement sont
considérés comme exposés aux tirs ennemis de toute provenance et
subissent le modificateur de -2 pour déplacement en terrain découvert au
cours de toutes les phases de tir et indépendamment du terrain de la case
qu'ils occupent.

63.76 Le rechargement nécessite deux tours de joueur (un tour de jeu) 64. Nouvelles caractéristiques des blindés
pour un engin de 4 à 9 tubes, cinq tours de joueur pour un engin de 10 à
19 tubes et 9 tours de joueur pour un engin de 20 tubes et plus.

63.77 Si un chef est présent dans la même case que l'équipage pendant
toute la durée du rechargement (et qu'il n'utilise pas son modificateur de
commandement à d'autres tâches), déduire le modificateur de
commandement du nombre de tours nécessaires, sans que celui-ci puisse
être inférieur à un tour de joueur. Par exemple, un chef 9-2 et un équipage
rechargent un lance-roquettes de 16 tubes. Il n'est besoin que de trois
tours de joueur pour effectuer le rechargement (au lieu de 5). Si tous deux
rechargeaient un lance-roquettes de 6 tubes, ils auraient besoin d'un seul
tour de joueur. Des chefs seuls ne peuvent pas recharger un lance-
roquettes, ils ne peuvent qu'aider un équipage à le faire.

63.78 Les lance-roquettes montés sur des véhicules ne peuvent être

rechargés que si un autre véhicule à équipage (capable de transporter au
moins un peloton et désigné au début du scénario comme transporteur de
munitions) est présent et que cet équipage est dans la case du lance-
roquettes. La seule exception est constituée par des lance-roquettes
montés sur des blindés, où l'équipage du blindé peut quitter son véhicule
(66.3) et manipuler le lance-roquettes pour le recharger. Cette procédure
va évidemment priver le véhicule de son équipage et l'empêcher de se
déplacer ou de tirer (à part tirer avec le lance-roquettes).

63.79 Les lance-roquettes ne peuvent tirer ni depuis une case bâtiment ni

depuis l’intérieur d’un bunker.

63.8 Artillerie lourde : Quelques engins tels que les Orgues de Staline
cracheraient une telle force de destruction qu'ils ne peuvent pas être
fidèlement rendus par le tableau de tir de l'infanterie. Afin de résoudre les
attaques de telles pièces d'artillerie, utilisez la colonne 36 +/200 + l'infanterie
et appliquez un modificateur de -1 pour chaque tranche supplémentaire de 50
mm du calibre de l'arme.

63.9 Destruction de canons : le tir des pièces d'artillerie contre les canons de
tous types est résolu sur la ligne « canon » de la table pour coup au but sauf
lorsqu'il s'agit d'équivalents à un objectif véhicule (63 17). Un canon ne
possédant pas de bouclier protecteur ou un canon touché par un tir en
provenance de l'extérieur du secteur de tir est automatiquement détruit
lorsqu'il est touché par un projectile de 20 mm ou plus. Tout canon disposant
d'un bouclier, touché par un tir provenant de son secteur de tir, est éliminé par
un jet de dés pour destruction réussi en utilisant sur la table de destruction
des blindés l'orientation « blindé de face » et un modificateur pour blindage de
-4. Cette règle remplace 48.1.

Les fusils anti-chars (ATR) ainsi que les lance-flammes, MMG et HMG tirant
à portée normale peuvent éliminer un canon en l'attaquant sur la table de
destruction des blindés. Un modificateur de -5 est appliqué sauf si la LDV est
tracée à travers le bouclier du canon. Le canon est traité comme objectif
«blindé » mais l'orientation dépend de la LDV de l'arme faisant feu.
Les servants du canon ne sont pas affectés par les projectiles AP mais
subissent l'attaque sur le tableau de tir de l'infanterie si le canon est atteint
par un tir de MG ou un obus HE. Cette attaque est modifiée par un +2 pour
protection due au bouclier si le tir passe par le secteur de tir du canon.
Le développement de SQUAD LEADER pour couvrir l'ensemble des blindés de
la deuxième guerre mondiale et d'une manière plus réaliste a nécessité une
refonte complète des blindés originaux de SQUAD LEADER. Les pions de
cette boite sont destinés à remplacer les pions véhicules originaux de SQUAD
LEADER qui doivent être mis de côté Pour jouer CROSS OF IRON. Les
joueurs peuvent désirer conserver les anciens pions pour les utiliser avec les
douze premiers scénarios de SQUAD LEADER.
Pour des raisons de simplicité et de continuité, nous conserverons la
classification originale de la plupart des blindés, à savoir chars, canons
automoteurs (canons AM) ou halftracks même si des termes génériques tels
que « Chasseur de chars » ou « Canon d'Assaut » sont plus corrects.

5
Squad Leader A4 COI.doc
Pour des raisons de jeu un Char est un blindé chenillé équipé d'une tourelle
mobile. Les tourelles sont reconnaissables au cercle blanc entourant la tourelle
du véhicule.
Un Canon AutoMoteur est un blindé chenillé sans tourelle mobile qui ne doit
pas un halftrack. Les canons AM sont reconnaissables à l'absence de toute
marque blanche autour du véhicule.
Un halftrack est un châssis de blindé utilisant à la fois des roues et des
chenilles. Les halftracks sont reconnaissables au carré blanc qui entoure leur
facteur de mouvement.
Une voiture blindée est un châssis de blindé n'utilisant que des roues à
essieux. Les voitures blindées sont reconnaissables au cercle blanc qui entoure
leur facteur de mouvement.
A l'intérieur de cette classification, il existe une sous- catégorie constituée des
véhicules Incomplètement recouverts d'un blindage protecteur. Ces blindés
sont appelés Chars Découverts ou Canons AM découverts. etc., et se
remarquent à l'absence de couleur sur la zone découverte de la silhouette du
véhicule. La plupart des halftracks sont des véhicules découverts. Un blindé
découvert est régi par les règles afférentes à la classe générale dont il fait
partie. Un char à tourelle découverte (tel que le Wirbelwind) possède toutes les
capacités d'un char mais est plus vulnérable aux tirs provenant de niveaux
supérieurs (46.54, 47.8, 77.3).
Certains blindés ne possèdent pas de blindage à l'arrière comme le symbolise
l'absence de couleur à l'arrière de la silhouette du véhicule. Un équipage de
blindé est automatiquement exposé (CE) au tir d'infanterie provenant de la
direction non protégée. Les obus atteignant le blindé et provenant de la
direction non protégée (à ne pas confondre avec les avantages de hauteur vis-
à-vis des blindés découverts, 77.3) utilisent les résultats de jet de dés pour
destruction des blindés relatifs à la catégorie non «blindé» au lieu de la
procédure normale de face/côté/arrière. Le tir d'artillerie est résolu
normalement puisque la partie « découverte» d'un blindé dispose toujours d'au
moins un rebord qui fournit une protection vis-à-vis des éclats d'obus.
En raison de la complexité des caractéristiques des blindés et des variantes
mineures de chaque type de modèle, les caractéristiques des blindés ont été
rassemblées sur un répertoire destiné à compléter les données figurant sur les
pions. Les joueurs consulteront le répertoire des blindés avant chaque scénario
afin de se familiariser complètement avec les capacités des blindés qui
interviennent dans un scénario particulier. Le répertoire des blindés ne
contient pas tous les modèles ou toutes les variantes mais seulement les
modèles principaux sous leur forme la plus ancienne. Ce n’est que si
d'importantes modifications venaient à intervenir en termes de jeu, qu'un
nouveau répertoire serait établi. Par exemple, il existait des modèles de T-
34/76 D, E et F, mais en termes de jeu ils équivalent tous au modèle antérieur
T-34/76 C. Ainsi seule/ le T-34/76 C est-il répertorié. Si vous recréez une
bataille historique et que certain modèle particulier de blindé ne figure pas sur
le répertoire, cherchez simplement jusqu'à ce que vous trouviez un type de
modèle répertorié.
Le répertoire des blindés comporte sous forme écrite toutes les informations
figurant en abrégé sur les pions ainsi que des notes spéciales afférentes à des
caractéristiques particulièrement inhabituelles du véhicule. Ce qui est
particulièrement intéressant, ce sont les dates d'utilisation et la valeur en
points. La plage d'années indiquée sur le répertoire s'applique à la fois au
modèle répertorié et aux modèles postérieurs équivalents. La Plage donne les
années d'utilisation courante. Dans certains cas, des modèles ont survécu plus
tard, mais dans les scénarios à choix de points, la valeur nette en points de
tels véhicules devra être augmentée de 50% pour refléter les difficultés
d'approvisionnement de pièces de rechange et la rareté. Les valeurs en points
sont indiquées pour permettre aux joueurs de choisir leurs forces dans les
scénarios à concevoir soi-même.
Les valeurs en points ne jouent aucun rôle dans les conditions de victoire des
scénarios officiels accompagnant le Jeu.
6
La lettre d’identification n’est utilisée que pour différencier des véhicules du
même type lorsqu’il convient de noter certains événéments tels que
l’utilisation de pots fumigènes (64.8) et la possibilité de tirer des obus HEAT
(63.16).
64.1 Secteur de tir de la tourelle : tous les véhicules possédant un armement
monté sur tourelle disposent à présent de deux secteurs de tir possibles : l'un
pour le véhicule lui-même, l'autre pour la tourelle.
64.11 Le secteur de tir du véhicule est défini comme dans le jeu de base
(29.4) et est utilisé pour toutes les mitrailleuses de caisse (64.41) et
l'armement principal non pivotant (canons automoteurs), ainsi que pour
la détermination de l'orientation de l'objectif (33.5) pour les tirs dirigés
contre le véhicule. (Exception : 64.35, les objectifs coque invisible utilisent
leur secteur de tir de la tourelle pour déterminer leur orientation).
Secteur de tir du véhicule Secteur de tir de la tourelle
64.12 Le secteur de tir de la tourelle diffère du secteur de tir du véhicule
si un pion tourelle est placé au-dessus du blindé, le canon pointant vers
un autre angle que le pion véhicule. Les pions tourelle sont retirés lorsque
le secteur de tir de la tourelle et celui du véhicule coïncident. Le secteur
de tir de la tourelle est utilisé pour déterminer le secteur de tir de toutes
les armes montées sur une tourelle.
64.121 Lorsqu'un char ou un véhicule à tourelle tire en dehors de
son secteur de tir, l'orientation du véhicule n'est plus modifiée
(33.35). Au lieu de cela, le pion tourelle est orienté de façon à ce que
l'objectif soit situé dans le secteur de tir de la tourelle. Si un char
modifiait son secteur de tir de véhicule au cours de la phase de tir
défensif, il serait traité comme un canon AM (cas E) au cours de
cette phase de tir.
64.121 Si un char a le droit de modifier son secteur de tir de
véhicule et son secteur de tir de tourelle au cours de la phase de tir
défensif, peut-il également modifier son secteur de tir de véhicule
au cours de la phase de tir de préparation ?
R. Oui, mais le modificateur du cas E s'applique. Une fois que le
char fait feu en tir de préparation. Il ne peut plus modifier ni son
secteur de tir de véhicule ni son secteur de tir de tourelle au cours
de la phase de mouvement suivant 3.
64.122 Le secteur de tir de la tourelle peut être modifié en tant que
résultat de tir d'une arme de tourelle, ou à n'importe quel moment
au cours de la phase de mouvement. Le secteur de tir de la tourelle
ne peut pas être modifié au cours de la phase de mouvement si le
véhicule a tiré au cours de la phase de tir de préparation.
64.123 Tous les modificateurs de jet de dés pour coup au but des
armes de tourelle, qui impliquent le secteur de tir, sont basés sur le
secteur de tir de la tourelle. Cependant, une modification du
secteur de tir du véhicule entraîne le modificateur du cas A, que le
secteur de tir de la tourelle soit modifié ou non. Si le secteur de tir
du véhicule et celui de la tourelle sont modifiés au cours de la phase
de mouvement, le modificateur au jet de dés du cas A est doublé.
64.2 Modificateurs dus à la distance : l'armement principal comportant la
mention « L » ou « LL » représente un type d'armement possédant une
précision exceptionnelle à de grandes distances. L'armement principal suivi
d'un astérisque représente un canon qui perd progressivement de sa précision
à de grandes distances.
64.21 L'armement principal suivi d'un « L » peut déduire 1 de son jet de
dés pour coup au but à une distance de 13 cases ou plus.
64.22 L'armement principal suivi d'un « LL » peut déduire 1 de son jet de
dés pour coup au but à une distance de 13 à 24 cases, et déduire 2 de son
jet de dés pour coup au but à une distance de 25 cases ou plus.
Squad Leader A4 COI.doc
 64.23 L'armement principal suivi d'un astérisque (*) doit ajouter 1 à son
jet de dés pour coup au but à une distance de 7 à 12 cases. La pénalisation
pour imprécision est augmentée pour chaque plage de distance suivante ;
i.e. la pénalité est de + 2 de 13 à 24 cases, + 3 de 25 à 39 cases et + 4 à 40
cases et plus. Notez que ce modificateur intrinsèque se substitue aux cas
B et C des modificateurs originaux de SQUAD LEADER pour
détermination de coup au but (33.31).
64.24 Bien que les modificateurs dus à la distance ne modifient pas les
jets de dés sur la table de destruction des blindés (33.4), ils ont four objet
de différencier les armements principaux sur cette table. Notez par
exemple, les chiffres de destruction différents sur cette table pour un 75*,
un 75, un 75 L et un 75 LL.
64.3 Modificateurs pour blindage : précédemment, tous les modificateurs pour
blindage appliqués à la destruction étaient inscrits en dessous de la table de
destruction des blindés. En raison du grand nombre de nouveaux types de
blindés introduits ici, ces renseignements sont imprimés directement sur les
pions et sont divisés en deux catégories conformément aux épaisseurs de
blindage différentes selon l'orientation du véhicule objectif.
64.31 Le premier modificateur (celui du dessus) s'applique à tous les jets
de dés pour destruction du blindé, résultant d'un coup au but atteignant
le véhicule de face (33.5).
64.32 Le second modificateur (celui du dessous) s'applique à tous les jets
de dés pour destruction du blindé, résultant d'un coup au but atteignant
le véhicule de côté ou par l'arrière.
64.33 S'il n'existe qu'un seul modificateur, celui-ci s'applique à toutes les
orientations du véhicule.
64.34 Si aucun chiffre n'est inscrit, une étoile est imprimée en haut à
droite pour signifier qu'il s'agit d'un véhicule non-blindé. Dans certains
cas sont imprimés à la fois un modificateur pour blindage et une étoile,
indiquant généralement qu'il s'agit d'un véhicule dont l'arrière n'est pas
protégé par un blindage. Le répertoire des blindés devra être consulté
pour les cas spécifiques.
64.35 Certains véhicules possèdent des blindages de tourelle ou de partie
supérieure qui sont proportionnellement beaucoup plus importants que
les blindages de coque sur lesquels sont basés les modificateurs. Ces
véhicules sont reconnaissables au carré noir qui entoure le ou les
modificateurs pour blindage. De tels véhicules bénéficient d'un
modificateur supplémentaire de +1 au jet de dés pour destruction en cas
de coup au but dirigé contre l'orientation du véhicule, objet du
modificateur entouré du carré noir, si le véhicule est en position « coque
invisible ».
64.4 Mitrailleuses : certains blindés disposent de mitrailleuses en plus ou en
lieu et place de leur armement principal. Toutes les MG des blindés possèdent
une pénétration égale à leur puissance de feu. Il existe trois catégories de
mitrailleuses comme indiqué ci-dessous.
MG de caisse ((Bow) / MG coaxiale / MG Anti-aérienne (AA)
Notez que ces catégories remplacent les catégories utilisées précédemment de
mitrailleuses de tourelle et de mitrailleuses de caisse (28.4, 34.7-8) du jeu de
base. Notez également que les blindés dont le seul armement est constitué par
une ou des mitrailleuses peuvent utiliser celles-ci pour essayer de détruire un
blindé ennemi malgré la règle 33.7.
L'armement en mitrailleuses est exprimé à partir de maintenant sous la forme
MG de caisse/MG coaxiale/MG anti-aérienne. Lorsqu'Il n'y a pas de MG anti-
aérienne, l'armement en mitrailleuses est exprimé sous la forme réduite MG
de caisse/MG coaxiale.
64.41 MG de caisse : la mitrailleuse de caisse (chiffre de gauche) ne peut
tirer que dans le secteur de tir du véhicule. La puissance de feu de la MG
de caisse est réduite de moitié en tant que tir en mouvement (9.3) si le
blindé s'est déplacé dans une nouvelle case ou a pivoté (a modifié le
secteur de tir du véhicule) sur place au cours de ce tour de joueur. Une
MG de caisse ne peut pas tirer si le blindé est en position « coque invisible
» et que la LDV jusqu'à la cible potentielle coupe l'obstacle sur le côté de
case qui est la cause de la position « coque invisible ». La portée de toutes
les MG de caisse est de huit cases.
7
64.42 MG coaxiale : les mitrailleuses coaxiales sont fixées sur la tourelle
selon le même axe que l'armement principal du véhicule (s'il y en a un).
La MG coaxiale ne peut tirer que dans le secteur de tir de la tourelle. La
portée de toutes les MG coaxiales est de 12 cases.
64.43 MG anti-aérienne : la mitrailleuse anti-aérienne (MG AA) d'un
blindé peut tirer dans toute direction mais son maniement implique
généralement un certain degré de risque en termes d'exposition de
l'équipage (cf. 64.44). Toutes les MG AA (exception : Hetzer) doivent être
actionnées par des équipages exposés pour être utilisées. La puissance de
feu des MG AA est réduite de moitié en tant que tir en mouvement
uniquement si le véhicule s'est déplacé dans une nouvelle case au cours de
ce tour de joueur. La portée de toutes les MG AA est de huit cases.
64.43 Un passager sur un char peut-il faire tirer la MG AA du char ?
R. Non.
64.44 Exposition de l'équipage : le tir de toutes les MG AA représente un
calcul abstrait de l'exposition risquée par des membres de l'équipage d'un
blindé lorsqu'ils actionnent cet armement extérieur. La MG AA ne peut
pas être utilisée sauf si l'équipage est partiellement exposé au tir de
l'infanterie ennemie au début de la phase de tir au cours de laquelle elle
est utilisée. Cette exposition est représentée en plaçant un pion CE (Chef
de char Exposé) sur le blindé. Les pions CE peuvent être mis en place ou
retirés à tout moment au cours des phases de mouvement et/ou de
progression de leur possesseur mais II est interdit de les mettre en place
et de les retirer au cours de ta même phase. Les passagers d'un halftrack
armé ne peuvent tirer (47.4) que s'ils sont en position CE.
Le tir de l'infanterie peut être dirigée sur un blindé CE et ne doit pas
nécessairement provenir d'une case adjacente pour être efficace (36.1). Ce
tir subit un modificateur de +2 en raison de la protection offerte par le
véhicule. Le modificateur de -2 pour mouvement en terrain découvert
n'est pas appliqué. Les contrôles de moral doivent faire l'objet d'un jet de
dés en utilisant la valeur de moral de l'équipage (ou du chef de blindés
(76) s'il y a lieu.
Si le véhicule échoue au contrôle de moral, il ne peut faire tirer cette arme
exposée et doit rester « complètement fermé» pendant toute la durée du
scénario. Il perd également les services de tout chef de blindés qu'il aurait
pu utiliser pour le restant du jeu. En outre, le véhicule est marqué d'un
pion «Stun» (étourdissement) pour le restant de ce tour et pour le tour de
joueur suivant. Un véhicule ne peut ni se déplacer, ni tirer, ni tenter de
réparation pendant que son équipage est étourdi. Lorsque le pion «Stun»
est retiré, il est remplacé par un marqueur +1 TO HIT (+1 pour coup au
but) qui indique qu'il doit ajouter +1 à tous les futurs jets de dés pour
coup au but (en plus du modificateur de +1 dont il sera affecté pour être
«complètement fermé», 64.47).
Un résultat KIA n'élimine pas le véhicule mais entraîne toutes les
pénalités inhérentes à un échec à un contrôle de moral. En outre, dès que
le pion «Stun» est enlevé, le, blindé doit se diriger, à sa vitesse maximum,
en utilisant le chemin le plus court (mesuré en PM) vers l'extérieur de la
carte dans la direction de ses propres lignes. Le blindé ne peut pas
effectuer de tir de préparation mais peut effectuer des tirs défensifs et des
tirs offensifs si l'occasion se présente. Un blindé qui quitte la carte de
cette manière n'est pas considéré comme détruit aux fins de
détermination de victoire bien qu'il ne puisse revenir en jeu.
Notez que les équipages CE dans un blindé ne sont pas considérés comme
« démoralisé » au sens traditionnel, mais étourdis. Ils n'ont pas à être
ralliés en raison du mécanisme temporel des effets de l'étourdissement.
Cette règle remplace toutes les règles CE antérieures (34.8).
64.44 Des véhicules qui ont été étourdis ne peuvent-ils retrouver un statut
CE ?
R. Uniquement si un nouvel équipage est embarqué.
64.44 Un blindé peut-il, au cours de sa phase de tir de préparation, faire
feu avec le bénéfice du pion CE et retirer ce pion au cours de la phase de
mouvement sans que le défenseur puisse tirer sur l'équipage CE ?
R. Non. Si le statut CE est utilisé pour déterminer un coup au but,
l'équipage CE sera soumis au tir défensif au cours de la phase suivante de
tir défensif, même si le pion CE retiré au début de la phase de
mouvement.
64.44 et 16.7 Le tir défensif contre un équipage CE dans un blindé doit-il
être résolu avant que le véhicule se déplace dans une autre case ?
Squad Leader A4 COI.doc
R. Oui, en outre le CE n'est pas soumis au modificateur -2 pour
mouvement en terrain découvert.
64.44 et 47.8 Comment les nouvelles règles CE affectent-elles la
démoralisation des équipages des blindés ?
R. Les équipages qui échouent aux contrôles de moral provenant du statut
CE sont étourdis et non pas démoralisés. La seule occasion où un
équipage peut être démoralisé alors qu'il est dans un blindé est le résultat
d'un tir direct originaire d'un niveau plus élevé dirigé contre l'équipage
d'un blindé découvert ou contre un véhicule non blindé tel que l'arrière
d'un Wespe. Notez qu'un étourdissement n'a aucun effet sur les passagers
exposés.
64,44 et 72.1 Supposons qu’un halftrack soit sur le point d 'effectuer une
attaque par écrasement avec son propre armement et celui d'un peloton
qui est son passager. L'unité écrasée satisfait au contrôle de moral pour
attaque d'un blindé et tire à bout portant sur l'équipage CE et les
passagers dans la dernière case occupée par le blindé avant l’écrasement,
additionne le modificateur + 2 et obtient un résultat « contrôle de moral ».
Quelles sont les conséquences possibles ?
R. L'équipage et le peloton doivent tous deux procéder à un contrôle de
moral. Si l’équipage échoue au contrôle de moral, il n'est pas démoralisé
mais étourdi et le halftrack ne peut ni se déplacer ni tirer, et par
conséquent ne peut pas poursuivre son attaque par écrasement. Le
peloton peut toujours tirer sans pénalité. Si le peloton échoue au contrôle
de moral, l'écrasement est annulé (47.9) car le halftrack ne peut pas
avancer en direction de l'ennemi tant que l’infanterie démoralisée n'est
pas ralliée ou qu’elle n'a pas quitté le véhicule.
64.45 Caractéristiques particulières : la puissance de feu entre
parenthèses de l'armement principal sur les pions de blindés qui en sont
équipés (63.16) est traitée comme une MG coaxiale (84.42), hormis son tir
d'arrosage spécial (63.23), sa portée et son manque de pénétration (63.16).
Le tir effectué par cet équivalent d'armement principal et les tirs des MG
(y compris la MG coaxiale) doivent être résolus séparément.
Les joueurs doivent toujours consulter le répertoire des véhicules à la fin
de ce fascicule afin de se familiariser avec les caractéristiques
particulières des véhicules à utiliser dans le scénario, avant de
commencer à jouer.
Les MG de tourelle arrière sont reconnaissables sur le pion à la mention «
X2» en petits caractères qui suit ou qui se trouve en dessous du facteur de
la MG coaxiale. Les MG de tourelle arrière ont une portée de huit cases
mais ne peuvent pas être utilisées en situation d'écrasement ou au cours
de toute phase de tir au cours de laquelle l'armement principal du blindé
fait feu.
64.46 Restrictions d'utilisation : les différentes MG d'un blindé peuvent
être utilisées pour attaquer la même case objectif ou des cases différentes,
mais si elles font feu sur la même case objectif, leurs puissances de feu
doivent être combinées et l'attaque résolue à l'aide d'un seul jet de dés. Si
l'armement principal a tiré, le MG coaxiale doit tirer sur une case située
le long de la même LDV que la case attaquée par l'armement principal (et
vice-versa). Le tir de MG sur le même objectif ne peut pas être combiné à
celui de l'armement principal, mais doit être résolu séparément.
Il est important de se rappeler qu'une fois qu'une arme de caisse a tiré, le
secteur de tir du véhicule est déterminé en conséquence pour le restant de
cette phase de tir. Une fois qu'une arme de tourelle tire, le secteur de tir
de la tourelle est défini de la même façon et bien qu'un armement
principal à cadence de tir multiple puisse tirer à nouveau hors de ce
secteur de tir (cf. 70.8), toutes les autres armes de tourelle doivent
résoudre leur tir à l'intérieur de ce premier secteur de tir de la tourelle.
64.47 «Complètement fermé» : tous les chars et canons AM non découverts
sont considérés comme opérant «complètement fermés» (I.e. leur vision est
restreinte au périscope et aux fentes de visée), à moins qu'ils ne
comportent un pion CE (Chef de char exposé). Les chars et canons AM
non découverts doivent ajouter 1 à tous leurs jets de dés pour coup au but
lorsqu'ils opèrent «complètement fermés».
64.48 Toutes les MG (d'infanterie et de véhicules) perdent leur pouvoir de
pénétration lorsqu'elles tirent au-delà de leur portée nominale. Si un
tireur désire faire tirer une MG à longue distance, il doit renoncer à
toutes les pénétrations, y compris celles existant à portée normale.
64.5 Armes de défense rapprochée : la « Nahverteidigungswaffe » était un
lanceur de grenades installé dans le couvercle de la tourelle des chasseurs
de chars, canons d'assaut et chars Tigre et Panther allemande vers le
milieu de l'année 1944. Le tube court du lanceur était actionné
manuellement, couvrait 360°, pouvait tirer un fumigène de 92 mm ou une
charge HE, et à la différence des pots fumigènes allemands antérieurs,
pouvait être rechargé et actionné pour tirer depuis l'intérieur du char. Les
règles qui régissent l'utilisation de cette arme sont les suivantes :
64.5 Le NbW peut-il être utilisé lors d 'une attaque par écrasement ?
R. Non.
8
64.51 Tous les véhicules mentionnés ci-dessus n'étaient pas équipés de
cette arme et ceux qui l'étaient ne disposaient pas tous de munitions
suffisantes. Par conséquent, la présence de cette arme dans les blindés est
un événement aléatoire et n'est pas connue de l'adversaire au départ. Un
blindé n'est équipé de cette arme que si le symbole «92» est inscrit au
verso du pion (côté épave). Les blindés qui n'en sont équipés qu'en option
(cf. répertoire des blindés : notes « NbW 92 optionnel ») doivent faire
l'objet d'un jet de dés avant le début du jeu (cf. l'armement optionnel sur
le répertoire des blindés) afin de savoir si le blindé disposera de cette
arme et cette éventualité sera inscrite secrètement sur un bout de papier
qui servira de référence ultérieure.
64.52 Les blindés équipés de ce système d'armement peuvent l'utiliser
pour tirer des fumigènes de la même manière qu'avec des pots fumigènes
(64.8) si ce n'est qu'un jet de dés pour épuisement de fumigènes est
nécessaire car un jet de dés de 8 ou plus signifie que la NbW est à court
d'obus fumigènes (58) pour le restant du scénario. La NbW ne peut être
utilisée qu'une seule fois par tour de joueur. Un blindé qui en est équipé
ne possède pas de capacités normales de pot fumigène (64.8).
64.53 Les blindés équipés de ce système d'armement peuvent l'utiliser
pour tirer une charge HE de 90 mm (12 facteurs de puissance de feu sur le
tableau de tir de l'infanterie) au cours de la phase de corps-à-corps contre
toute unité d'infanterie présents dans la même case que le blindé. Le
corps-à-corps avec un blindé équipé d'un NbW n'est pas résolu
simultanément. Chaque unité (y compris le blindé) impliquée dans le
corps-à-corps lance deux dés pour déterminer l'ordre d'attaque, l'unité
ayant obtenu le plus petit résultat exécutant l'attaque en premier, puis
l'unité à résultat immédiatement supérieur et ainsi de suite. L'infanterie
qui attaque peut déduire de son jet de dés d'ordre d'attaque les
modificateurs dus aux effets du terrain (s'il y a lieu) de la case du corps-à-
corps. Les unités qui sont éliminées ou démoralisées avant d'effectuer leur
attaque en corps-à-corps perdent leur occasion d'attaquer. Le système
d'arme de défense rapprochée est considéré comme touchant
automatiquement toutes les unités d'infanterie présentes dans la case du
blindé. L'effet du tir est résolu dans la colonne 12 du tableau de tir de
l'infanterie. L'explosion n'affecte en aucune manière le blindé. Un jet de
dés pour résolution de « 12 » pour le NbW a pour résultat la suppression
pour le restant du scénario d'obus HE pour le NbW.
64.54 Si, en tant que résultat de 64.53, une unité d'infanterie engagée en
corps-à-corps avec un blindé est démoralisée, elle doit réintégrer la case
qu'elle occupait avant la phase de progression. Si elle ne le peut pas où si
cette case est constituée de terrain complètement découvert, l'unité
démoralisée est éliminée.
64.55 La NbW ne peut être utilisée que si le blindé est « complètement
fermé ». Si le blindé n'est pas complètement fermé, il peut utiliser sur la
table de corps-à-corps les facteurs de MG AA dont il peut disposer dans
l'ordre d'attaque défini en 64.53. Exception : le Hetzer peut toujours
utiliser ses facteurs de MG AA en corps-à-corps.
64.6 Taille des objectifs : en raison de leur masse imposante ou de silhouettes
inhabituellement hautes, certains blindés étaient plus faciles à toucher que
d'autres. Cette faiblesse intrinsèque est représentée sur les pions des blindés
en cause par la couleur des modificateurs pour blindage. Les objectifs blindés à
modificateurs pour blindage imprimés en noir utilisent les procédures
classiques pour coup au but. Les objectifs blindés à modificateur pour blindage
frontal imprimé en rouge soustraient 1 de tous les jets de dés pour coup au but
effectués contre eux. Les objectifs blindés à modificateurs pour blindage
frontal et latéral imprimés en rouge soustraient 2 de tous les jets de dés pour
coup au but effectués contre eux.
Inversement, certains véhicules présentaient des silhouettes si petites qu'ils
étaient plus difficiles à atteindre que la moyenne des véhicules. Ces véhicules
sont identifiés par des modificateurs pour blindage imprimés sur fond
circulaire blanc. Les véhicules à modificateur pour blindage frontal imprimé
sur fond blanc ajoutent 1 à tous les jets de dés pour coup au but effectués
contre eux. Les véhicules à modificateurs pour blindage frontal et latéral
imprimés sur fond blanc ajoutent 2 à tous les jets de dés pour coup au but
effectués contre eux. Les véhicules non blindés sans modificateurs pour
blindage sont identifiables à des étoiles noires, blanches ou rouges à l'endroit
où seraient imprimés les modificateurs pour blindage s'ils étaient des
véhicules blindés.
64.7 Obus fumigènes : seuls des canons de 70 mm et plus peuvent tirer des
obus fumigènes car les obus de calibre inférieur étaient inefficaces. Si un jet de
dés pour coup au but de 8 ou plus est obtenu avant modification, le véhicule
est considéré comme à court de munitions fumigènes et ne peut plus tirer
d'obus fumigènes. Traitez ce tir comme étant HE ou AP. Les joueurs peuvent
mémoriser sous forme « 58 » le fait qu'un véhicule transporte des fumigènes.
Les chars russes ne peuvent tirer d'obus fumigènes que s'ils sont armés d'un
canon de 76*. Tous les blindés russes qui ne sont pas des chars, y compris les
canons d'assaut, les chasseurs de chars, etc., peuvent tirer des fumigènes à
l'intérieur des limites normales d'épuisement d'obus fumigènes. Cette règle
remplace la règle 41.3.
64.8 Chandelles fumigènes : les pots fumigènes des blindés allemands (41.4)
tiraient des chandelles fumigènes et ne furent installés sur les blindés qu'en
Squad Leader A4 COI.doc
1943. Ils n'étaient cependant jamais disponibles ni opérationnels de façon
systématique. Pour chaque blindé, lancer un dé avant le début du jeu pour
déterminer si ce véhicule comporte des pots fumigènes tirant des chandelles
fumigènes :
1943 : 1-3 implique l'équipement en pots fumigènes.
1944 : 1-4 Implique l'équipement en pots fumigènes.
1945 : 1-5 implique l'équipement en pots fumigènes.
Le joueur allemand peut ne pas dévoiler les résultats des jets de dé pour ses
véhicules jusqu'au moment où ceux-ci utilisent leurs pots fumigènes. Les
halftracks allemands n'ont jamais de pots fumigènes. Cette règle remplace
(41.4).
Cette règle et d'autres de CROSS OF IRON mentionnant des disponibilités
par années sont des « demi-vérités ». Les pots fumigènes en fait sont apparus
en été 42 et en octobre de cette année étaient devenus une option standard de
fabrication. En arrondissant les dates de disponibilité à l'année suivante, nous
avons essayé de simplifier le mécanisme du jeu. Il ne fait aucun doute que des
férus astucieux de la deuxième guerre mondiale pourraient citer de
nombreuses exceptions où des équipements sont apparus plus tôt, mais ce
n'est pas notre propos ici.
64.9 Epuisement de munitions : tous les blindés armés d'un canon de gros
calibre avaient à faire face au problème du stockage limité des munitions à
bord et avaient tendance à être les premiers à court de munitions au cours
d'une bataille de chars. Le SU-152, par exemple, ne transportait que 20 obus
alors que le T 34/ C en emportait 77. Par conséquent, tout jet de dés pour coup
au but de 11 ou 12 (avant modification) lors du tir d'un canon de 150 mm ou
plus épuise le dernier stock de munitions de l'armement principal du blindé.
Ce dernier est considéré comme un canon incapable d'être réparé pour le
restant du scénario.
65. Effets de la distance sur la pénétration
65.1 Une fois qu'il a été déterminé qu'un blindé a été touché sur la table pour
coup au but, la résolution du combat se déplace sur la table de destruction des
blindés. Le jet de dés pour destruction des blindés peut être modifié, en plus
des modificateurs pour blindage (64.3), par la distance entre le tireur et
l'objectif dans l'hypothèse où t'objectif est touché par un obus AP.
65.1 et 36.24 Un peloton ennemi demeure-t-il dans la case de corps à corps
avec un blindé après l 'avoir immobilisé ? S'il immobilise un blindé déjà
immobilisé, celui-ci est-il détruit.
R. Non. Oui.
65.2 Plus la distance à laquelle est tiré un obus AP s'accroît, plus le pouvoir de
pénétration de cet obus diminue. Par conséquent, le jet de dés pour
destruction des blindés est modifié conformément à la table de modification
due à la distance pour la destruction des blindés si le tireur utilise des obus
AP.
65.3 Les MG et les ATR peuvent utiliser cette règle alors que les armes
spéciales telles de bazookas, lance-flammes, charges explosives, etc., ne le
peuvent pas.
65.3 Deux équipages ou plus peuvent-ils essayer une réparation avec des
chances accrues ou des jets de dés supplémentaires ? Un équipage. Peut-il
faire tirer l’armement d'un blindé alors qu’un autre tente une réparation ?
R. Non. Non.
65.3 Les Américains altèrent-ils d’une quelconque façon les règle de réparation
d'une immobilisation ?
R. Non.
66. Immobilisation due à un tir ennemi
66.1 Immobilisation aléatoire : un jet de dés pour destruction de blindé lors
d'une attaque latérale ou postérieure (après application des modificateurs)
égal exactement au chiffre nécessaire pour détruire le véhicule objectif peut
résulter an son immobilisation au lieu de sa destruction. Le tireur lance un dé
supplémentaire et en cas de résultat de 4, 5 ou 6 immobilise le véhicule. Tout
autre résultat est considéré comme étant une destruction. Si le jet de dés est
inférieur au chiffre de destruction, l'objectif est éliminé. Il n'y a pas
d'immobilisation si l'objectif était coque invisible, le véhicule est éliminé. Un
blindé déjà immobilisé et atteint par une seconde immobilisation aléatoire sur
la table de destruction des blindés est éliminé.
Les effets d'une immobilisation aléatoire s'appliquent également aux attaques
en corps-à-corps (36.23) effectuées par l'infanterie.
66.2 Immobilisation volontaire : dans certains cas un blindé est si monstrueux
que l'opposition est complètement surpassée. Le tireur peut dans ce cas
annoncer qu'il va essayer d'immobiliser volontairement le véhicule ennemi s'il
dispose de la possibilité de lui tirer dessus de côté ou de l'arrière. Un canon
9
essayant d'immobiliser volontairement un blindé par un tir sur le côté doit
ajouter + 3 à son jet de dés pour coup au but et renonce à toute possibilité
d'élimination directe. Si l'objectif est atteint, il est automatiquement
immobilisé.
66.21 Les attaques en vue d'immobiliser volontairement un blindé qui
atteignent l'objectif par l'arrière doivent ajouter + 5 à leur jet de dés pour
coup au but en lieu et place du + 3 pour attaque latérale.
66.22 Les tentatives d'immobilisation volontaire d'un blindé ne sont pas
autorisées au-delà de six cases.
66.23 Les tentatives d'immobilisation volontaire d'un blindé ne sont pas
autorisées si l'objectif est coque invisible ou si le tireur dispose d'un
avantage de hauteur de deux niveaux ou plus.
66.24 les MG, lance-flammes, cocktails Molotov et l'aviation ne peuvent
pas tenter d'immobilisations volontaires. Les attaques effectuées avec ces
armes ne peuvent pas résulter en une immobilisation aléatoire. Les mines
magnétiques anti-chars et les armes du type bazooka peuvent tenter des
immobilisations volontaires.
66.25 Les immobilisations volontaires ne peuvent pas être tentées contre
des véhicules non blindés.
66.3 Réparation après immobilisation : en de rares occasions, un équipage de
blindé peut être capable d'effectuer une réparation sur le champ de bataille et
redonner au blindé sa mobilité. Une tentative de réparation est déclenchée en
plaçant le pion équipage du véhicule sur le pion véhicule au cours de la phase
de mouvement de son possesseur au moment de n'importe quel tour suivant
l'immobilisation. Il peut retirer le marqueur d'immobilisation grâce à un jet de
dés de 2 ou moins au cours de toute phase de ralliement ultérieure. Pendant la
tentative de réparation aucun mouvement ni aucun tir n'est autorisé. Tout jet
de dés pour réparation de 9 ou plus a pour résultat l'immobilisation définitive
du blindé pour le restant du scénario. Les équipages des blindés ne peuvent
réintégrer leur véhicule qu'au cours de la phase de progression.
66.3 Un équipage peut-il essayer de réparer un canon (ou un canon et des MG)
et une immobilisation au cours de la mème phase de ralliement ?
R. Oui, mais un jet de séparé est utilisé pour chaque tentative.
66.31 L'équipage est considéré comme exposé au tir ennemi provenant de
toutes directions et soumis au modificateur de -2 pour déplacement en
terrain découvert (si l'immobilisation est survenue dans une case de
terrain découvert) pendant toutes les phases de tir.
66.32 Si l'équipage est démoralisé ou éliminé pendant la tentative de
réparation, le blindé est abandonné et marqué d'un pion correspondant
(«abandoned»).
66.33 Les chefs de blindés (76.6) peuvent modifier le Jet de dés pour
réparation.
66.4 Cette règle remplace la première phase de 39.2. En conséquence une
immobilisation. (Exception : champs de mines, 55.6) ne nécessite pas de
contrôle de moral de la part de l'équipage du blindé. Un blindé Immobilisé et
touché, mais non détruit, par une arme anti-chars doit quand même procéder
à un contrôle de moral (39.3) pour autant que l'arme anti-chars ait une chance
mathématique (sauf coups critiques) de perforer le blindage de l'objectif.
67. Blindés en flammes
67.1 Chaque fois qu'un blindé est éliminé par un Jet de dés pour destruction
(après application de tous les modificateurs) Inférieur ou égal à la moitié du
chiffre pour destruction de blindés, l'objectif est considéré comme explosant.
Placez un pion fumée sur l'épave pour l'indiquer.
67.11 Afin de déterminer le moment où l'incendie s'éteint, le possesseur de
l'épave lance un dé au début de sa phase de ralliement. Un jet de dé de 1 a
pour résultat la suppression du pion fumée.
67.12 L'incendie d'un blindé en flammes peut se propager à la case qu'il
occupe si celle-ci est un champ de blé, un obstacle forêt ou bâtiment (par
opposition à une case de forêt ou de bâtiment, avec utilisation du
mouvement de contournement, 112) comme pour les règles normales de
propagation d'incendie (59.4 ; 59.1 optionnelle ; p. 23 : 102.3).
67.2 L'équipage et les passagers d'un blindé en flammes sont
automatiquement éliminés.
67.3 Les unités d'infanterie situées sous un blindé en flammes ne bénéficient
plus du modificateur de +1 pour toutes les attaques effectuées contre elles
(32.5), comme elles en bénéficieraient s'il s'agissait d'une épave normale.
67.4 Les unités d'infanterie qui débutent leur tour sous un blindé en flammes
doivent satisfaire à un contrôle de moral normal pour demeurer dans cette
case au cours de ce tour. L'échec au contrôle de moral ne démoralise par l'unité
mais l'oblige à quitter la case au cours de la phase de mouvement. Les unités
d'infanterie qui sont sur le point de pénétrer dans une case comportant un
blindé en flammes doivent satisfaire à un contrôle de moral normal pour
Squad Leader A4 COI.doc
pénétrer dans cette case. L'échec au contrôle de moral ne démoralise pas
l'unité mais l'oblige à prendre une autre route.
67.41 Le facteur de moral de toutes les unités d'infanterie procédant au
contrôle de moral décrit en 67.4 est modifié par les modificateurs pour
effets du terrain qui existe dans cette case (pas sur les côtés de case),
autres que le blindé en flammes.
Exemple : un peloton 4-6-7 procédant à un contrôle de moral pour
pénétrer dans une case de forêt ou de trous d'obus comportant un blindé
en flammes aura un facteur de moral de 8 pour ce contrôle de moral. De la
même façon ce peloton pénétrant dans une case de terrain découvert
comportant une épave aura un facteur de moral de 5. Les modificateurs de
commandement s'appliquent à ce contrôle de moral.
67.42 Les unités contraintes de quitter une case contenant un blindé en
flammes mais incapables de le faire en raison de la présence d'unités
ennemies adjacentes, du bord de la carte ou de terrain infranchissable
doivent le faire au cours de la phase de progression. Ne pas le faire
entraîne la démoralisation immédiate de l'unité après la phase de
progression.
67.5 Au cours des scénarios nocturnes (49), un blindé en flammes crée une
zone d'illumination dans toutes les cases situées à deux cases du blindé en
flammes, dans la mesure où la LDV le permet, comme s'il s'agissait d'un
scénario diurne.
68. Coups au buts critiques.
68.1 Un blindé sera parfois touché exactement à un endroit vulnérable tel que
fente de vision ou anneau de tourelle, ce qui permettra à un obus
normalement peu dangereux de pénétrer dans le blindé avec une grande
efficacité. Cette possibilité existe chaque fois qu'un 2 est obtenu avant
modification lors du jet de dés pour coup au but. Le tireur lance alors un
troisième dé. Si le résultat est « 1 » ou un chiffre inférieur à la moitié du
chiffre nécessaire en final pour coup au but, le coup au but est considéré
comme étant critique.
68.2 Une fois que le coup au but critique a été obtenu, le jet de dés pour
destruction est effectué en considérant une orientation « arrière de l'objectif
(indépendamment du secteur de tir de l'objectif) avec un modificateur de -1.
68.3 Les modificateurs pour blindage du blindé objectif ne sont appliqués au
jet de dés pour destruction que s'ils sont négatifs.
69.Objectif dans la ligne de mire.
Marqueurs « objectif dans la ligne de mire »
69.1 Toutes les pièces d'artillerie (qui doivent utiliser la table pour coup au but
(33.3) contre un objectif avant d'être efficaces), qui ont utilisé le tir direct sur
le même objectif au cours de la phase de tir immédiatement précédente et qui
n'ont pas quitté leur case entre temps, bénéficient d'un modificateur pour coup
au but de -1 par phase de tir consécutive jusqu'à un modificateur maximum de
-2 pour objectif dans la ligne de mire.
Exemple : un blindé tirant sur le même objectif au cours de trois phases de tir
consécutives sans quitter sa position initiale bénéficiera d'un modificateur de -
2 pour le troisième tir sur cet objectif.
99.1 Le fait d'avoir un objectif dans la ligne de mire peut-il être utilisé pour
faire feu en indirect sur une case vide ?
R. Non, mais il peut être utilisé pour tirer sur un objectif potentiel dans la
case, tel qu'un pont, et de cette façon il accroit la probabilité de coup au but
contre des unités qui pourraient pénétrer dans cette case.
69.2 La « phase de tir immédiatement précédente » mentionnée ci-dessus doit
être soit la phase de tir défensif soit la phase de tir de préparation. Le tir au
cours de la phase de tir offensif ne compte pas en regard de cette règle.
Exception : les Shermans américains (chars M 4) peuvent tirer au cours de la
phase précédente de tir offensif et bénéficier du modificateur pour objectif
dans la ligne de mire.
69.3 L'objectif n'est pas considéré comme étant dans la ligne de mire s'il s'est
déplacé hors de la LDV du tireur depuis le dernier tir du tireur, ou si l'arme
qui tire a subi une avarie (même si elle a été immédiatement réparée).
69.4 Les armes à cadence de tir multiple ou le tir intensif (70) ne bénéficient
pas du modificateur par tir consécutif mais par phase consécutive de tir. Tout
modificateur acquis par phase de tir consécutive s'applique toutefois à tous les
10
tirs effectués contre l'objectif dans la ligne de mire au cours d'une phase de tir
donnée.
69.5 Si une arme faisant feu en tir intensif ou une arme à cadence de tir
multiple tirent sur un autre objectif en plus de l'objectif dans la ligne de mire,
elles perdent tous les modificateurs acquis jusque-là.
69.6 II est instamment recommandé aux joueurs d'utiliser les marqueurs
«objectif dans la ligne de mire» afin qu'ils se rappellent quels objectifs sont
situés dans la ligne de mire de quelles armes. Chaque marqueur comporte une
lettre d'Identification pour une arme de A à F. Chaque fois qu'une pièce
d'artillerie tire sur un objectif sans le détruire, un marqueur correspondant -1
est placé sur cet objectif. Le marqueur objectif dans la ligne de mire » demeure
sur l'objectif jusqu'à ce que celui-ci se déplace hors de la LDV du tireur, que le
tireur quitte la case qu'il occupait au moment du tir, que le tireur fasse feu sur
un objectif différent ou que le tireur décide de ne pas tirer sur son objectif au
cours de la phase de tir suivante.
Au cours de la phase de tir consécutive qui suit pendant laquelle l'objectif
subit le tir de l'arme sans être détruit, le marqueur « Objectif dans la ligne de
mire » est retourné et remplacé par le modificateur immédiatement supérieur,
qui sera applicable au cours de la phase de tir suivante.
69.6 Dans l'hypothèse ou un char a tiré sur une pile d'unités d’infanterie et les
a dans sa ligne de mire, qu'advient-il lorsque cette pile éclate et que les unités
se déplacent chacune dans une case différente ?
R Le char peut conserver dans sa ligne de mire une ou plusieurs des unités qui
demeurent dans sa LDV et dans la même case : il ne peut avoir dans sa ligne
de mire qu'une seule case à la fois.
69.7 Un objectif ne peut pas être considéré comme étant dans la ligne de mire
(ni y demeurer) si l’arme tire des obus fumigènes ou tire à travers de la fumée.
Les objectifs dissimulés ne sont pas considérés comme étant dans la ligne de
mire à moins que le tir ne supprime l’état de dissimulation.
Exemple : un Panther (identif. C) fait feu sur un T 34 immobilisé au cours de
sa phase de tir de préparation du tour 3. Le Panther manque son objectif mais
un marqueur -1 «objectif dans la ligne de mire» est placé sur le T 34. Le
Panther tire à nouveau sur le T 34 au cours de la phase de tir défensif du tour
3, bénéficiant du modificateur de -1. L'objectif est à nouveau manqué mais le
marqueur - 1 est retourné pour devenir un marqueur -2. Le Panther tire à
nouveau au cours de la phase de tir de préparation du tour 4, bénéficiant du
modificateur de -2, touche le T34 mais ne le détruit pas. Le marqueur -2 reste
en place. Au cours de la phase de tir défensif du tour 4, le Panther, menacé par
un KV 85, tire sur ce dernier : le marqueur -2 est alors retiré.
Les marqueurs « objectif dans la ligne de mire » existent en 6 couleurs afin de
pouvoir conserver la trace de six types différents de pièces d'artillerie portant
la même lettre d'identification. Exemple : dans le scénario 15, les Russes
peuvent marquer les objectifs de leurs T 34C avec des marqueurs rouges, ceux
de leurs T 34/85 avec des marqueurs bleus et ceux de leurs KV 85 avec des
marqueurs verts.
69.8 Règle des objectifs en mouvement : le modificateur pour détermination de
coup au but du tir défensif sur un objectif en mouvement (cas J, +2) sous-
estime le vrai réalisme des blindés. Le modificateur de + 2 ne prend en compte
que le mouvement, il ne considère pas la durée pendant laquelle l'objectif s'est
déplacé dans la LDV du tireur. Il est évident que moins l'objectif est resté de
temps dans la UA/ du tireur, moins celui-ci a de temps pour réagir, viser et
avoir l'objectif dans sa ligne de mire. Tout cela est reflété par l'adjonction des
cas O et P de modification due à l'objectif.
69.8 Les modificateurs des cas O et P s’appliquent-ils également au tireur en
mouvement, ou bien sont-ils déjà factorisés dans le modificateur du cas C ?
R. Ils sont factorisée dans le modificateur du cas C.
69.1 et 82.3 Combien de PM dans la LDV du tireur dépense un véhicule
chenillé qui traverse un mur ou une haie à partir d'une case située hors de la
LDV pour pénétrer dans une case de terrain découvert située dans la LDV ?
R. 2
69.81 Les deux cas O et P font référence à la dépense totale en PM dans la
LDV du tireur à partir de la dernière case occupée située hors de le LDV
du tireur. Un objectif qui a commencé sa phase de mouvement dans la
LDV du tireur n'est pas affecté par ces modificateurs jusqu'au moment où
il sort de la LDV du tireur.
69.82 Les deux cas O et P sont cumulatifs et s'ajoutent au cas J comme
tous les modificateurs pour coup au but. Notez que seul le cas O fait
référence à des FM et à des PM.
69.83 Une unité en mouvement qui termine son tour dans une case est
considérée comme ayant dépensé tous les PM (ou FM) résiduels Inutilisés
dans la dernière case, aux fins de cette règle.
69.83 et 16.7 Dans l'hypothèse ou un canon AC stoppe un véhicule ennemi
dans une case pour faire feu sur lui en tir défensif, le joueur en phase doit-
il annoncer s’il va poursuivre et sortir de la case avant que le canon AC
décide de tirer ?
Squad Leader A4 COI.doc
 R. Oui
69.84 Une unité peut choisir de dépenser un nombre quelconque de PM
(ou de FM) supplémentaires dans une case avant de se déplacer dans une
autre.
69.85 Lorsqu'une arme à cadence de tir multiple (comme un canon AC ou
une arme qui dispose d'un second coup grâce au tir intensif) fait feu sur
un objectif en mouvement au cours de la phase de tir défensif, elle ne peut
pas tirer à nouveau sur cet objectif avant que ce dernier n’ait dépensé des
PM (ou des FM) supplémentaires en nombre égal ou supérieur au quart
de sa capacité de mouvement. Exception : tout canon à cadence de tir de 3
ou plus.
69.86 Un peloton disposant de plusieurs armes spéciales du même type
(quatre panzerfausts par ex) peut en faire tirer un nombre quelconque sur
un véhicule en mouvement avant que celui-ci ne se déplace vers une autre
case.
70. Tir intensif :
La cadence de tir de tous les blindés et de tous les canons est basée sur une
utilisation normale pour une précision maximum. Dans les situations
désespérées, la cadence de tir peut cependant être accrue.
70.1 Le tir intensif augmente d’où la cadence de tir de tout canon qui l’utilise.
Exemple : Un MKIVF2 peut alors tirer deux fois par tour de joueur, un canon
AC trois fois.
70.2 Tous les canons faisant feu en tir intensif doivent ajouter +2 à tous leurs
jets de dés pour coup au but afin de refléter la perte de précision.
70.3 Le tir intensif ne peut pas être utilisé au cours de la phase de tir offensif.
70.4 Le joueur désirant utiliser le tir intensif doit le déclarer avant de faire
tirer le canon concerné.
70.5 Le chiffre d’avarie de tous les canons utilisant le tir intensif est réduit de
«2» pendant le tir intensif. Exemple : L’armement principal du MKIVF2 aura
un fonctionnement défectueux en cas de jet de dés pour coup au but de «10» ou
plus avant application des modificateurs.
70.6 Une avarie survenant avant qu'un canon n'ait épuisé la totalité de son
quota de tirs a pour conséquence la perte de toutes les possibilités résiduelles
de tir jusqu'à ce que le canon soit réparé.
70.7 Les canons AC qui pivotent sur place au cours de la phase de tir défensif
(48.5) sont limités à un total de trois côtés de case par phase de tir, et non par
tir. Les obusiers d'artillerie et d'infanterie sont également limités à un
pivotement de trois côtés de case par phase de tir mais ne peuvent pas
changer de case objectif entre leur premier tir et les suivants au cours de toute
phase de tir donnée.
70.8 Le modificateur au jet de dés pour détermination de coup au but de + 2
appliqué aux chars tirant en dehors de leur secteur de tir (cas D, 33.3), est
cumulatif vis-à-vis de lui-même pour chaque coup au cours de la même phase
de tir.
Exemple : un MKIVF2 décide un tir intensif au cours de la phase de tir
défensif il tire en dehors de son secteur de tir. Son premier jet de dés pour
coup au but est modifié par + 4 (+ 2 pour tir intensif, + 2 pour tir en dehors du
secteur de tir). Le pion tourelle est déplacé pour amener la case objectif (33.35)
dans le secteur de tir. Si le MKIVF2 décide de tirer à nouveau en dehors de
son secteur de tir, le second jet de dés pour coup au but est modifié par + 6 (+ 2
pour tir intensif, + 4 pour tir deux fois en dehors du secteur de tir). Le pion
tourelle est à nouveau déplacé pour amener la nouvelle case objectif dans le
secteur de tir.
70.9 En raison d'une cadence de tir excessivement lente, les blindés ci-après ne
peuvent pas utiliser le tir intensif :
Russes Allemands
JSU 152
KVII JgPz VI
SU 122 Hummel
SU 152
JS Il
JS III
71. Marche arrière :
71.1 Un blindé va parfois se trouver dans une situation où il désire se retirer
de la case qu'il occupe sans changer son secteur de tir et sans vouloir s'exposer
à des tirs de flanc ou de l'arrière. Un tel déplacement en marche arrière coûte
quatre fois le coût normal en PM pour pénétrer dans la case. Exception : les
voitures blindées, à boite à vitesses conçues pour des marches arrière
normales, ne dépensent que le double du coût normal en PM pour un
mouvement en marche arrière.
11
71.1 et 41.4 Un véhicule peut-il faire marche arrière dans des cases de route
forestière ?
R. Oui. La marche arrière et le changement de direction sont deux actions
différentes, la dernière étant un changement du secteur de tir.
71.1 Quel est le coût de déplacement, d'un blindé russe montant en marche
arrière sur une case de colline en terrain découvert ?
R. 4*(4 PM + COT (1)) = 20. Un blindé peut toujours se déplacer d'une case,
ainsi il peut monter en marche arrière sur une colline sans avoir les PM
suffisant à condition qu’il ne se déplace que d'une case.
71.2 La case du déplacement en marche arrière doit être l'une des deux cases
qui constituent l'orientation arrière du véhicule avant le mouvement.
71.3 Le secteur de tir du véhicule ne peut pas être modifié lors de la marche
arrière. Une fois dans la nouvelle case, le véhicule peut changer son
orientation au prix normal du mouvement hors du secteur de tir (2 PM pour
les blindés plus le coût du terrain de la case du déplacement).
71.4 Un véhicule qui combine marche avant et marche arrière au cours de la
même phase de mouvement doit dépenser 2 PM pour passer d'une marche à
une autre.
72. Règles avancées pour écrasements
(attaque en débordement) et corps à
corps :
72.1 Les blindés n'exécutent plus les écrasements (attaque en débordement)
avec une force généralisée d'attaque de 16 pour les chars et 8 pour les
halftracks. En lieu et place de cela, les blindés attaquent par écrasement avec
une puissance de feu de 4 plus la moitié de l'équivalent de puissance de feu
d'infanterie de leur armement principal (doublé pour les blindés à cadence de
tir multiple) et tous les facteurs de MG qu'ils désirent utiliser. (Exception :
MG de tourelle arrière). Si un blindé décide d'utiliser une MG pour laquelle
l'équipage doit s'exposer (64.44), les pénalités CE sont appliquées. Un blindé
(ou ses passagers dans le cas d'un halftrack) doit utiliser une forme
quelconque de puissance de feu afin d'appliquer le facteur de base de 4 pour
écrasement.
72.2 Les halftracks sans armement en état de fonctionnement ne peuvent pas
effectuer d'écrasements sauf s'ils transportent des passagers qui utiliseront
leur puissance de feu intrinsèque et/ou celle des LMG. La puissance de feu des
passagers est ajoutée à la puissance de base de 4 pour écrasement, afin de
déterminer la puissance totale de l'attaque par écrasement. Tout chef présent
sur l’halftrack peut faire bénéficier l'attaque de son modificateur de
commandement.
72.2 Les MG utilisées au cours d'une attaque par écrasement sont-elles
susceptibles de tomber en panne ?
R. Non. L’immobilisation et la destruction du blindé (72.5 et 72.6) remplace
toutes possibilités d’avarie de l’armement
72.2 Dans l'hypothèse où un halftrack sans armement en état de fonctionner
mais transportant un peloton tente une attaque par écrasement mais où le
peloton est démoralisé par le tif défensif avant l'écrasement, l’halftrack peut-il
encore effectuer une attaque par écrasement avec une puissance de feu de de
base de 4 ?
R. Non, cela constituerait un mouvement avec une unité démoralisée. S'il n’y
avait pas d'unité démoralisée Impliquée, l’halftrack pourrait se déplacer dans
la case ou il en avait l'intention mais ne pourrait pas attaquer
72.3 Les passagers qui participent à un écrasement peuvent être affectés par
le tir de l'infanterie au cours de la phase de tir défensif suivante, mais
bénéficient du modificateur de + 2 lors de toutes les attaques dirigées contre
eux. Les unités qui essaient d'immobiliser un blindé au cours de la phase de
tir défensif (36.13) peuvent utiliser le même jet de dés sur la colonne
correspondante du tableau de tir de l'infanterie afin de déterminer les effets
sur les passagers exposés. Si deux ou plusieurs pelotons adjacents au halftrack
décident de combiner leurs puissances de feu en un groupe de tir contre les
passagers exposés, ce groupe de tir (indépendamment de sa composition)
n'aura droit bien entendu qu'à une seule tentative d'immobilisation du
véhicule (36.12), au moyen du même jet de dés que celui utilisé contre les
passagers exposés.
72.31 L'infanterie dans une case soumise à un écrasement et qui survit,
sans être démoralisée, à une attaque par écrasement et qui n'a pas tiré
en tir défensif pendant ce tour peut faire feu sur tous les passagers
exposés de l’halftrack avec une puissance de feu doublée (tir à bout
portant) avant que celui-ci ne quitte la case de l'écrasement.
72.4 Les blindés effectuant des écrasements dans des forêts, de la fumée ou
des champs de blé attaquent avec une puissance réduite de moitié.
72.4 et 92.81 L'efficacité de la cavalerie est-elle affectée lorsque celle-ci charge
dans un champ de blé
Squad Leader A4 COI.doc
R. Oui son facteur d’attaque est 5 et le modificateur – l.
72.5 Les blindés effectuant des écrasements dans des forêts, de la fumée ou
des champs de blé sont davantage susceptibles de recevoir des grenades
lancées par de l'infanterie camouflée (38.3). Tout blindé qui obtient un « 11 ou
un «12 » avant modification alors qu'il effectue une attaque par écrasement est
considéré comme ayant été immobilisé.
72.6 Les blindés découverts effectuent des attaques par écrasement sont
davantage exposés aux attaques par grenades. En conséquence tout jet de dés
d'attaque par écrasement égal au chiffre d'Immobilisation des blindés moins «
1 » a pour résultat la destruction du blindé, accompagnée de la perte de son
équipage. L'attaque par écrasement est résolue de toutes façons en utilisant le
même jet de dés.
Exemple : un Nashorn effectuant une attaque par écrasement en terrain
découvert sera Immobilisé par un jet de dés d'attaque par écrasement de « 12 »
et détruit par un « 11 ». SI l'écrasement se produit dans une case de forêt, de
fumée ou de champ de blé (72.5), le Nashorn sera Immobilisé par un jet de dés
d'attaque par écrasement de «11» ou «12» et détruit par un «10».
72.6 et 72.81 Un char non complétement fermé est-il considéré comme un
blindé découvert dans 72.6 comme c'est le cas dans 72.81 ?
R. Non. Les chars non complètement fermés ne sont considérés comme
découvert que dans le corps à corps.
72.7 Les blindés effectuant une attaque par écrasement ne peuvent pas
utiliser le tir intensif (70).
72.8 Règle avancée de corps-à-corps : les règles originales de corps-à-corps
(36.23) assimilaient tous les blindés à une seule catégorie alors qu'en réalité
les véhicules découverts et ceux sans armes de protection sont davantage
exposés aux attaques d'infanterie en combat rapproché. Les cas ci-dessous
afférents aux jets de dés de corps à corps sont cumulatifs.
72.8 Comment calcul-t-on le rapport des forces dans le cas d'une attaque de
blindé en corps à corps
R. Le tir du blindé est limité aux facteurs de MG AA actionnée par un pion CE
(Exception Hetzer) et/ou facteurs de la MG arrière de tourelle russe et il est
résolu normalement sur la table de corps à corps (20.3) L’infanterie attaquant
en corps à corps doit obtenir aux dés un chiffre égal ou inférieur à sa puissance
de feu mais bénéficie des modificateurs énumérés en 72.81 et 72,82.
72.81 Les jets de dés d'attaque au corps à corps des blindés découverts
bénéficient d'un modificateur de -1. Les camions et les chars et canons AM
non « complètement fermés » sont considérés découverts aux fins du
modificateur du corps à corps.
72.81 En cas d’assaut au corps à corps d'un blindé dont l’équipage a subi
un étourdissement le blindé est-il complètement fermé ?
A. Non,
72.82 Les jets de dés d'attaque au corps-à-corps des blindés ne disposant
pas de MG en état de fonctionner et manipulées par un équipage
bénéficient d'un modificateur de -1.
72.82 Un véhicule dont l'équipage a subi un étourdissement est-il
considéré comme étant sans MG actionnée aux fins de corps à corps ?
A. Non,
72.83 Tout blindé qui n'est pas « complètement fermé » et qui possède une
MG AA peut utiliser celle-ci sur la table des corps à corps. Les chars
russes à MG de tourelle arrière peuvent utiliser celle-ci sur la table des
corps à corps. Comme le corps à corps avec les blindés n'est pas simultané,
l'ordre d'attaque doit être déterminé conformément à 64.53.
72.84 L'équipage et/ou les passagers d'un blindé détruit en corps à corps
sont automatiquement éliminés sans aucune chance de survie.
72.85 Les camions et les halftracks peuvent être attaqués en corps à corps
indépendamment des passagers qu'ils transportent. (Nota : exception à
36.22). Cependant si les passagers d'un halftrack blindé sont en état CE,
ils peuvent tirer sur la table des corps à corps. Les passagers ne peuvent
pas être attaqués séparément de l’halftrack mais ils partagent le sort du
blindé. Comme le corps à corps avec les blindés n'est pas simultané,
l'ordre d'attaque doit être déterminé conformément à 64.53 avec des jets
de dés différents effectués par chaque attaquant, les passagers CE et/ou
l'équipage CE de la MG AA.
72.86 Toute unité d'infanterie qui obtient «12» aux dés avant modification
lors d'une attaque au corps à corps d'un blindé est considérée compte
ayant été éliminée par l'équipage du blindé alors que ce dernier
participait à la défense rapprochée de son véhicule.
73. Déplacement au pas redoublé :
73.1 Si les joueurs autorisent l'utilisation par l'infanterie des règles du
déplacement au pas redoublé dans un scénario, la bonification de route jusqu'à
12
une autre case de route devient 1 FM. Cependant toute unité d'infanterie qui
passe la totalité de sa phase de mouvement sur la route peut augmenter d'un
FM sa capacité de déplacement.
73.1 Une unité peut-elle bénéficier du mouvement d'une case supplémentaire
sur route sans utiliser le déplacement au pas redoublé ?
A. Oui,
73.2 Toute unité d'infanterie (les unités démoralisées ou la cavalerie montée
ne peuvent pas se déplacer au pas redoublé) qui désire se déplacer au pas
redoublé doit le déclarer au début de sa phase de mouvement.
73.3 Toute unité d'infanterie qui se déplace au pas redoublé augmente de « 2 »
son nombre de FM pour ce tour.
Exemple : au pas redoublé, un peloton dispose de 6 FM, un chef de 8 FM et un
peloton accompagné d'un chef de 8 FM.
73.4 L'infanterie renonce à sa capacité automatique de portage (5.7) lorsqu'elle
se déplace au pas redoublé. Tous les points de portage sont directement
déduits des FM des unités concernées.
Exemple : un peloton peut normalement porter 3 points de portage d'armes de
soutien et conserver ses 4 FM. Ce même peloton s'il se déplace au pas redoublé
doit déduire 3 de sa capacité en FM (6) avec pour résultat une capacité de
mouvement de 3 FM.
73.5 Le tir défensif contre des unités se déplaçant au pas redoublé dans un
bâtiment, de la fumée, un champ de blé ou de la forêt bénéficie d'un
modificateur de - 1. Ce modificateur de - 1 s'applique également à toutes les
attaques au corps à corps effectuées contre une unité épuisée (voir 73.8).
73.5 Un objectif se déplaçant au pas redoublé dans une case de forêt a-t-il un
modificateur total pour effets du terrain de 0 (-1 pour pas redoublé, + 1 pour la
forêt) ? Le modificateur -2 pour déplacement en terrain découvert s’applique-t-
il aux unités avançant au pas redoublé ?
R. Oui, Oui.
73.6 Les unités qui se déplacent au pas redoublé ne peuvent pas tirer au cours
de la phase de tir offensif.
73.7 Aucune unité ne peut se déplacer au pas redoublé au cours de deux
phases consécutives de mouvement.
73.8 Les unités se déplaçant au pas redoublé peuvent être repérées par le
placement d'un pion CE (Combattants Epuisés) au-dessus des pions unités à
la fin de la phase de mouvement. Les pions CE seront retirés au début de la
phase suivante de mouvement du joueur possédant ces unités.
73.9 Les unités Berserk doivent toujours se déplacer au pas redoublé bien que
cela n'accroisse pas leur capacité de mouvement au-delà de celle indiquée en
(18.43).
73.9 et 20 En utilisant la règle 73, une unité Berserks subit-elle toujours un
modificateur de -1 pour tout corps à corps contre elle ?
R. Non.
73.9 Les Bcrserks peuvent-ils transporter des armes de soutien ?
R. Non.
74. Troupes alliées :
Bien qu’alliés et combattant du même côté, les chefs des différentes
nationalités éprouvaient davantage difficultés à diriger les troupes de leurs
alliés que celles de leurs propres troupes. Les règles ci-dessous reflètent cette
réalité et s'appliquent non seulement aux relations germano-roumaines mais
également à toutes les troupes alliées de nationalités différentes, sauf
spécification contraire.
74.1 Un chef étranger peut permettre à l'infanterie alliée de se rallier mais
celle-ci doit satisfaire au moral du désespoir (14.6) afin d'y parvenir. Une unité
alliée incapable de s'auto-rallier (14.3) qui aurait dû satisfaire de toutes façons
au moral du désespoir, ne peut pas se rallier du tout au cours de ce tour de
joueur.
74.2 Les modificateurs de commandement des chefs étrangers, d'une valeur de
-1 ou plus, sont augmentés d'1 lorsqu'ils dirigent des troupes alliées.
74.2 Les modificateurs pour commandement sont-ils sujets à réduction lorsque
les chefs dirigent d'autres types de troupes, tels que des chefs de cavalerie
ralliant des parachutistes de même nationalité ?
Squad Leader A4 COI.doc
R. Non, à l'exception des SS (83.7) des partisans et des chefs de blindés (76.4)
tout chef d'une nationalité donnée exerce son influence entière sur les autres
troupes de cette nationalité,
74.3 Un chef étranger ne peut accroître la capacité en FM des troupes alliées
que d’1 au lieu de 2 (5.44).
74.4 Les troupes alliées qui essaient de réparer (18.2) une arme alliée
défectueuse, provoquent l'élimination de cette arme avec un jet de dé de
répar0ation de 5 ou 6. Sinon les troupes peuvent utiliser les armes de soutien
alliées sans pénalisation à condition qu'elles possèdent ces armes au début du
scénario.
74.5 Les pions équipage allemands peuvent remplacer des équipages roumains
mais doivent être considérés comme ayant un moral de 6 en état de
démoralisation.
75.Marais (Bog) :
Bien que ce type de terrain n'existe sur aucune carte de CROSS OF IRON, il
apparaîtra sur des cartes ultérieures de la série. Dans l'intervalle, certains
scénarios de CROSS OF IRON altèrent abstraitement des types de terrain en
les définissant comme des marais dans les règles spéciales d'un scénario
particulier. Lorsque c'est le cas, placez un marqueur de terrain correspondant
sur le type de terrain modifié afin de rappeler l'altération de ce terrain.
75.1 Aucun véhicule ni aucune pièce d'artillerie lourde ne peut pénétrer dans
une case de marais. Les mortiers légers (60 mm et moins) peuvent être
transportés dans des cases de marais mais ne peuvent pas tirer depuis ces
cases.
75.2 Les unités d'infanterie (y compris la cavalerie) ne peuvent pénétrer ou
sortir d'une case de marais qu'au cours de la phase de progression. En
conséquence, les unités démoralisées ne peuvent pas se replier dans des cases
de marais.
75.3 Un marais possède les mêmes caractéristiques de LDV et de ligne de tir
qu'un champ de blé.
75.4 Toute puissance de feu d'infanterie originaire d'une case de marais est
réduite de moitié.
75.5 L'équivalent en facteurs de puissance de feu d'infanterie de tous les tirs
HE atteignant une case de marais est réduit de moitié.
75.6 Le moral de toutes les unités non-russes occupant une case de marais est
abaissé tant qu'elles demeurent dans les marais.
75.7 Une case de marais est traitée comme terrain découvert lorsque les règles
concernant la neige sont en application.
75.8 Enlisement : toute case adjacente à une case de marais peut provoquer
l'enlisement du véhicule qui la traverse. Chaque fois qu'un véhicule pénètre
dans une telle case, un dé doit être lancé. Un jet de dé de « 6 » immobilise le
véhicule. Pour se dégager, le véhicule doit obtenir (après modification due à un
chef de blindés) au cours de la phase de ralliement. Une immobilisation due à
un enlisement n’est jamais rendue permanente indépendamment du jet de dé.
Les véhicules immobilisés peuvent faire tirer normalement tout leur
armement.
75.81 Une case d’enlisement n’a aucun effet sur l’infanterie ou la
cavalerie.
75.82 Une case d’enlisement n’a condition que ceux-ci entrent dans côtés
de case de route.
75.83 Règle optionnelle : de nombreux blindés, en raison de la largeur de
leurs chenilles et donc d’une faible pression sur le sol, sont beaucoup
moins sujets à l’enlisement et ne seront considérés comme immobilisés
que s’ils obtiennent un «12» avec deux dés. Reportez-vous au répertoire
des blindés pour les cas spéciaux.
75.9 Aucune mine, aucun retranchement, barbelé, bunker ni aucun pion de
fortification quel qu’il soit ne peuvent être placés dans une case de marais.
13
76. Chefs de blindés :
Tant à l'Ouest qu'en Russie, les Allemands ont souvent été opposés à des
blindés ennemis supérieurs en nombre et en qualité. Le Blitzkrieg allemand a
pu réussir malgré cette infériorité grâce en grande partie à un entraînement
et une doctrine tactiques supérieurs. Un chef de char et un équipage
expérimenté jouissaient souvent d'avantages techniques dans le combat, un
peu comme un as de l'aviation. Les pertes progressives en équipages d'élite de
ses blindés ont contribué pour une part non négligeable aux revers de fortune
de la Wehrmacht.
76.1 Seuls les chefs de blindés peuvent affecter les performances des blindés.
Les pions de chefs de blindés sont identiques aux pions «Chef de char Exposé»
si ce n'est qu'ils comportent le nom historique du chef ainsi que son moral et
son modificateur de commandement.
76.2 Les chefs de blindés sont conservés hors de la carte et leur présence dans
un blindé particulier est inscrite sur un bout de papier jusqu'à ce que son
possesseur ait besoin d'utiliser le modificateur de commandement. Jusqu'à cet
instant le pion du chef reste en dehors du jeu (même si le blindé n'est pas «
complètement fermé ») et un pion CE normal est utilisé pour cacher la
véritable identité du chef de blindés. Tout chef de blindés occupant un blindé
qui subit un contrôle de moral dû au tir de l'infanterie contre l'équipage en
statut CE et qui échoue à ce contrôle de moral est éliminé.
76.3 L'équipage intrinsèque d'un blindé assume automatiquement le niveau de
moral du chef de blindés occupant ce véhicule. Si le chef satisfait au contrôle
de moral, son équipage y satisfait également. Si le chef est démoralisé,
l'équipage l'est également. Il n'y a pas lieu de procéder à deux contrôles de
moral séparés.
76.4 Les chefs de blindés n'affectent que les performances de leur propre
blindé et équipage. Ils n'ont aucune influence de commandement quelle qu'elle
soit une fois qu'ils abandonnent leur blindé et cessent d'exister, devenant
partie intégrante de l'équipage abandonnant le véhicule. Si l'équipage
réintègre un blindé, le chef de blindés existe à nouveau dans ce blindé.
76.5 Un chef de blindés qui abandonne son véhicule (66.3) ne peut récupérer
les bénéfices de son commandement de blindé qu'en réoccupant le même
blindé ou un blindé différent. Un équipage ne peut entrer dans un blindé qu'au
cours d'une phase de progression. Un blindé ne peut contenir qu'un chef de
blindés à la fois.
76.6 Le facteur de commandement d'un chef de blindés ne peut être appliqué
qu'au jet de dés pour coup au but (33.3) de l'armement principal du blindé, aux
attaques par écrasement, aux tirs des MG AA et aux tentatives de réparation
(18.2 et 66.3). Nota : bien que les modificateurs de commandement des chefs
de blindés puissent augmenter les chances de réparation, ils ne modifient pas
les jets de dés qui entrainent l'immobilisation ou le fonctionnement défectueux
permanents.
76.6 Les chefs de blindés peuvent-il modifier le jet de dés pour coup au but du
canon et affecter également les MG AA au cours de ta même phase de tir ?
R. Non.
76.6 Des chefs autres que de blindés peuvent-ils modifier les jets de dés de
tentative de réparation des armes de soutien de l'infanterie ?
Squad Leader A4 COI.doc
R. Non
77. Avantages de hauteur des blindés :
Jusqu'Ici, l'occupation d'une hauteur apportait peu d'avantages aux blindés.
Les règles ci-après reflètent l'important avantage tactique que procurait
souvent une telle occupation.
77.1 Tout tir direct sur un véhicule, passant par une ligne de crête et
provenant d'une case située à au moins deux niveaux plus bas, est considéré
comme dirigé sur un véhicule « coque invisible ». (Exception : 77.2). Un tel tir
contre un canon AC ou une pièce d'artillerie est résolu sur la ligne « canon » de
la table pour coup au but puisque cette classification d'objectif prend déjà en
compte leur silhouette basse.
77.1 Un blindé peut-il être considéré comme étant coque invisible derrière un
coté de case escarpement ?
A. Oui.
77.2 Seuls les canons AM découverts et les chars non-russes peuvent être
considérés comme étant « coque invisible » dans une case de crête à partir de
laquelle ils ont tiré sur un objectif situé plus bas. Les autres blindés, y compris
pratiquement tous les chars russes, ne pouvaient pas incliner suffisamment
leurs canons. En conséquence, lorsqu'un canon AM fermé ou un char russe fait
feu en tir direct à partir d'une case de crête sur un objectif situé plus bas, il
perd le droit à être coque invisible vis-à-vis de tout tir adverse passant par son
secteur de tir, jusqu'à ce qu'il quitte cette case. Les blindés se trouvant dans
cette situation d'exposition sont marqués d'un pion « Crest ».
77.2 Le modificateur +5 pour un char russe tirant sans pion « crète » s’ajoute-t-
il au modificateur + 5 pour déplacement au cours de la phase de mouvement ~i
le char s'est déplacé au cours de la phase de mouvement précédente ?
R. Oui.
77.21 Si en se déplaçant dans une case de crête, un canon AM fermé ou un
char russe désire faire feu en tir direct à partir de la case de crête sur un
objectif situé plus bas, au cours de la phase de tir qui suit, il doit être
marqué d'un pion «Crest » au cours de la phase de mouvement du joueur.
Sans un tel marqueur, un canon AM fermé ne peut pas tirer directement
sur une case située plus bas et un char russe doit ajouter +5 à son jet de
dés pour coup au but (cas C). 77.22 Un pion «Crest» a pour résultat la
perte par le blindé de son statut «coque invisible» uniquement si le tir
ennemi passe à travers le secteur de tir de la tourelle.
77.3 Un avantage de hauteur augmentait la probabilité d'un coup atteignant
le dessus de la coque ou de la tourelle, à l'endroit où le blindage de tous les
blindés était plus mince. Tout armement principal tirant sur un véhicule situé
au moins deux niveaux plus bas et à 24 cases au maximum peut déduire 1 de
son jet de dés pour destruction lorsque l'objectif est un blindé fermé. Lorsque
l'objectif est un blindé découvert, un modificateur de -3 est appliqué au jet de
dés pour destruction.
77.3 et 48.1 Un tir avec un avantage de hauteur de deux niveaux contre un
canon AC bénéficie-t-il d’un bonus quelconque ?
R. Non
77.4 Les unités situées au deuxième niveau d'un bâtiment (bazookas, charges
explosives, panzerfausts, etc.) bénéficieront des modificateurs aux jets de dés
pour destruction de 77.3 si elles tirent sur un blindé au niveau du sol.
77.5 L'avantage de hauteur s'applique aux attaques effectuées par les canons
AC, les bazookas, les HMG et MMG à une distance égale à la portée nominale,
les fusils anti-chars et les autres types d'armes capables de perforer un
blindage.
Exemple : Le MKIV est directement derrière une ligne de crête et deux
niveaux plus haut que le T-34. S'il touche le T-34, il bénéficie de -1 sur la table
de destruction des blindés. Si le T-34 riposte sur le MKIV, il le fait sur un
blindé coque invisible. A noter que si la situation était renversée, i.e. que le T-
34 bénéficie de l'avantage de hauteur, la riposte du MKIV ne se ferait pas
contre un véhicule coque invisible, car en raison des médiocres possibilités du
T-34 à abaisser son canon, celui-ci devrait s'avancer jusqu'à la crête afin de
pouvoir tirer.
14
78. Préréglage du tir :
Les unités en position défensive et disposant de temps pour établir un
périmètre de défense vont souvent analyser les lignes d'approche de leurs
positions et prérégler leurs armes lourdes pour tirer sur un emplacement bien
particulier. En visant à travers l'âme d'un canon ou en tirant des salves de
préréglage, elles peuvent positionner l'arme de façon à toucher
automatiquement la zone objectif, simplement en réglant le canon selon des
coordonnées préétablies.
78. En utilisant le préréglage du tir, un canon AA dispose-t-il d’un préréglage
dans une case ou dans trois cases adjacentes pour tir d’arrosage ?
R. Une case, mais le modificateur - 2 s'applique à toutes les cases atteintes par
le tir d’arrosage.
78.1 Les MMG, HMG et canons de tous types (y compris l'armement principal
des blindés mais excepté les petites armes telles que bazookas ou
panzerfausts) peuvent être préréglés.
78.2 Pour être préréglée, une arme ne doit pas quitter la case dans laquelle
elle débute le scénario, bien qu'elle puisse changer son secteur de tir en
pivotant et tirer sur une case pour laquelle elle n'est pas préréglée. Si l'arme
quitte sa case initiale de placement ou si l'équipage est démoralisé, étourdi ou
éliminé, cette arme perd l'avantage de son préréglage de façon définitive.
78.3 Une arme préréglée peut choisir une case quelconque (sauf une case
d'eau) située dans sa LDV et à portée normale (24 cases pour les armes à
portée illimitée) comme objectif préréglé. Cette case ainsi que l'emplacement
et l'identité de l'arme préréglée sont inscrits sur une feuille de papier.
78.4 Une arme préréglée tirant sur une case objectif préréglée peut déduire 2
de son jet de dés sur le tableau de tir de l'infanterie s'il s'agit d'une MG, ou
déduire 2 du jet de dés pour coup au but s'Il s'agit d'une pièce d'artillerie.
78.4 Une MMG ou HMG tire-t-elle un bénéfice quelconque d'un tir sur une
case préréglée si l'attaque est résolue sur la table de destruction des blindés ?
R. Non,
78.5 Toute arme située sur la carte et pouvant tirer en tir indirect peut choisir
une case comme case préréglée. Les procédures normales de tir indirect sont
appliquées mais un modificateur de -2 sera ajouté au jet de dé pour précision
de la salve initiale (46.21).
78.6 Une arme préréglée perd, pour le restant du tour du joueur, son
modificateur pour préréglage si elle est utilisée dans un groupe de tir avec
d'autres unités ou armes non préréglées.
78.7 Sauf indications contraires dans les règles spéciales d'un scénario, le
préréglage ne peut être utilisé qu'au cours des scénarios où le défenseur
s'installe sur la carte et l'ennemi entre de l'extérieur.
79. Avaries dues à des vitesses
excessives :
Les performances de vitesse d'un blindé pouvaient grandement différer de
celles attendues d'un véhicule en situation de combat, en particulier si le
véhicule avait été sur le champ de bataille pendant de longues périodes sans
être correctement entretenu et réparé. Alors qu'un moteur relativement neuf
ou bien entretenu pouvait développer quelques tours de plus par minute, la
plupart des conducteurs étaient réticents pour pousser leurs véhicules à la
Squad Leader A4 COI.doc
vitesse maximum et faire souffrir leurs moteurs. C'était particulièrement vrai
des véhicules chenillés russes dont les chenilles avaient tendance à sauter en
cas de vitesse élevée sur la route.
79.1 Tout véhicule chenillé qui utilise la totalité de sa possibilité de
mouvement imprimée sur le pion au cours d'un tour court le risque d'une
avarie.
79.11 SI le joueur décide d'utiliser au cours d'un tour la totalité des PM
d'un blindé, il doit l'annoncer avant de déplacer son véhicule.
79.12 Ayant annoncé son intention d'utiliser la totalité des PM de son
véhicule, le joueur déplace ce dernier comme il l'entend, en notant
soigneusement la route suivie. A la fin du mouvement, le joueur lance
deux dés ; un jet de dés pour avarie due à la vitesse de «12» a pour
résultat l'immobilisation du véhicule. Si une avarie se produit, les dés
sont lancés à nouveau et le véhicule recommence son déplacement en
suivant le même chemin jusqu'à dépenser un nombre de PM égal au jet
des dés ou aux PM du véhicule si ces derniers sont inférieurs au jet de
dés. Si le véhicule a subi des tirs défensifs, tous ceux qui ont eu lieu
jusqu'à la case d'avarie (comprise) ne sont pas affectés et ne sont pas
effectués à nouveau au cours du deuxième déplacement. Tous les tirs
défensifs qui ont été effectués au-delà de la case d'avarie sont considérés
comme n'ayant pas eu lieu et les unités qui y ont participé peuvent
effectuer des tirs défensifs ultérieurs au cours de la phase de tir défensif.
79.13 Un blindé n'est pas obligé d'utiliser la totalité de ses PM, qu'il
tombe en panne ou non, mais il ne peut Jamais utiliser la totalité de ses
PM s'il ne l'a pas annoncé au début de son mouvement.
79.2 Si un blindé a déclaré qu'il utiliserait la totalité de ses PM, s'il ne subit
pas d'avarie et si, à la fin de son déplacement, il décide de dépasser son
allocation en PM, il peut le faire en se déplaçant d'une case supplémentaire.
Ce faisant il doit toutefois contrôler par un jet de dés la possibilité d'une
avarie due à la vitesse. Le chiffre d'avarie due à la vitesse (12) est diminué de
1 pour chaque PM (ou fraction de PM) dont le blindé a dépassé sa capacité
imprimée de mouvement. S'il échoue lors de ce jet de dés, il ne peut pas
avancer dans la case prévue et est immobilisé. La décision de dépasser une
capacité de mouvement imprimée sur le pion doit être prise avant de déplacer
une autre unité.
Exemple : supposons qu'un char Tigre de 13 PM a indiqué qu'il se déplacerait
à vitesse maximum, subit avec succès le jet de dés de contrôle d'avarie et
dépense 11,5 PM. Il décide toutefois qu'il doit grimper d'un niveau avant de
terminer son tour et avance d'une case sur une colline de niveau 1 en terrain
découvert. Le coût de ce mouvement est de 5 PM (4 PM + CCT), ce qui donne
une dépense totale pour le tour de 16,5 PM. Cela dépasse la capacité de
mouvement du Tigre de 3,5 PM. En conséquence, le char sera immobilisé par
un jet de dés d'avarie de 8 ou plus (12-4) et ramené sur la dernière case
occupée avant le lancer des dés.
79.3 Tout blindé dont la capacité de mouvement est imprimée en rouge a une
tendance anormalement élevée à avoir des problèmes de chenilles à grande
vitesse. Ce genre de véhicule doit lancer les dés pour contrôle d'avarie dite à la
vitesse dès qu'il se déplace de plus des deux tiers de sa capacité de
mouvement.
80. Ravins :
80.1 Le terme « ravin » sera utilisé pour désigner une dépression due au lit
d'un cours d'eau, de 5 à 10 mètres de profondeur. La case 5Z2 est un exemple
de case de ravin.
80.2 Les coûts de mouvement dans une case de ravin sont à double détente et
basés sur un coût d'entrée et un coût de sortie. Il en coûte à l'infanterie 1 FM
pour pénétrer dans le ravin plus le coût du terrain dans la case de ravin. Pour
en sortir, le coût est de 2 FM plus le coût du terrain de la case vers laquelle
s'effectue le mouvement.
Exemple : il en coûte 2 FM à l'infanterie pour pénétrer dans la case 5Z2 qui est
une case de ravin en terrain découvert et 3 FM pour pénétrer dans la case 5X2
qui est une case de ravin dans la forêt. Il en coûterait 3 FM pour quitter 5Z2 et
pénétrer dans 5Z1.
80.2 et 69.83 Un char quitte une case de ravin et avance dans une case de
terrain découvert où il est vu pour la première fois et où il essuie un tir
ennemi. A-t-il dépensé 1 PM ou 5 PM dans la case de terrain découvert ?
R. 5
80.21 Le coût d'entrée dans une case de ravin demeure identique même si
le mouvement se fait depuis une case adjacente de ravin. Le coût de sortie
d'une case de ravin ne s'applique pas si l'unité quitte une case de ravin
pour pénétrer dans une autre case de ravin adjacente (y compris un gué)
en passant par un côté de case qui comporte la symbolisation du ravin.
80.22 Les coûts de mouvement pour les véhicules sont spécifiés sur la
nouvelle table des coûts de mouvement des véhicules (30.4).
15
80.3 Les unités occupant des cases de ravin ne peuvent tirer que sur des
unités situées dans une case adjacente ou sur des unités qui disposent d'un
avantage de hauteur d'au moins trois niveaux ; la réciproque est également
vraie.
80.3 Une LDV peut-elle être tracée depuis une case de ravin jusqu’à une autre
case de ravin non adjacente ?
R. Non
80.31 Aux fins de détermination des niveaux ci-dessus, une unité dans un
ravin est considérée comme étant un niveau plus bas que le terrain
environnant. Cependant, une case de ravin en forêt est toujours
considérée comme un obstacle de niveau 1. Les unités se déplaçant d'une
case de ravin dans une case sans ravin ne doivent toutefois pas payer le
coût du mouvement vers un terrain plus élevé que celui occupé
précédemment, en plus du coût de sortie du ravin.
Exemple : une unité dans une case de ravin au niveau 0 telle que 5Z2 est
considérée comme étant au niveau -1. S'il existait un ravin dans une case
colline de niveau 1, l'élévation serait le niveau 0.
80.31 Si un blindé dans une case de ravin tire sur un autre véhicule
occupant une case adjacente autre que de ravin, le véhicule le plus haut
est-il considéré comme étant coque invisible ?
R. Non, (77.1) le véhicule le plus haut doit avoir un avantage de hauteur
de deux niveaux pour être coque invisible.
80.32 Une unité objectif dans une case de ravin ne bénéficie d'aucun
modificateur supplémentaire pour effets du terrain et n'est pas considérée
coque invisible.
80.33 Une case de ravin est considérée comme terrain découvert (sauf si
elle est boisée) aux fins d'application du modificateur de -2 ou tir défensif
pour mouvement en terrain découvert.
80.34 Une unité peut se replier en passant par une case de ravin en
terrain découvert, sauf si celle-ci est adjacente à une unité ennemie ou à
portée normale et dans la LDV d'une unité ennemie qui dispose d'un
avantage de hauteur d'au moins trois niveaux.
80.4 Une symbolisation de ravin dans une case fait automatiquement de cette
Case une case de ravin indépendamment du terrain dans ou autour de la case,
même si le symbole du ravin ne passe à travers qu'un côté de l'hexagone.
(Exceptions ponts et gués).
80.41 Une case de ravin comportant un pont (exemple : 5EE2) est
considérée comme une case de route et non une case de ravin, tant que le
pont est opérationnel. Les unités qui se déplacent sous le Pont sont
cependant considérées comme étant dans le ravin.
80.41 Une unité sur un pont tirant sous le pont ou sur une case de ravin
adjacente a-t-elle un avantage quelconque de hauteur ?
R. Non.
80.411 Le pont peut être détruit par tout résultat KIA sur le tableau
de tir de l'infanterie, provoqué par une charge explosive, un tir direct
HE ou un tir indirect. Le pont lui-même n'a aucun effet de
modificateur pour effets du terrain (11.1) pour ce qui concerne les
charges explosives mais entraîne un modificateur pour effets du
terrain (bâtiment en pierres sauf indication contraire) pour ce qui
concerne les tirs directs HE et les tirs indirects effectués contre le
pont lui-même. Le tir sur des unités sur le pont n'est pas affecté par
le pont. Un pont est considéré comme « Véhicule dans d'autres
terrains » aux fins de la procédure de coup au but des tirs directs.
80.411 L'effet d'un tir HE contre un pont en provenance d'une case
adjacente est-il doublé pour tir à bout portant ? Est-il possible de tirer
simultanément sur le pont et sur des unités qui l'occupent ?
R. Oui. Le pont et les unités qui l’occupent sont des objectifs séparés
aux fins du tir direct, mais tout tir indirect affecte à la fois le pont et
ses occupants. Le pont bénéficie d'un modificateur pour effets du
terrain basé sur sa construction (en bois : + 2 ; en pierres : + 3), mais
pas les unités qui l’occupent. Si le pont est détruit, toutes les unités
en dessous le sont également.
80.412 Les modificateurs de commandement s'appliquent aux jets de
dés des charges explosives si le chef, au cours de ce tour de joueur ne
s'est pas déplacé dans ou hors de la case de placement de la charge
explosive.
Squad Leader A4 COI.doc
 80.413 Un pion de pont détruit placé sur la case du pont retransforme
la case en case de ravin.
80.414 Une épave ou un véhicule arrêté ou immobilisé sur un pion de
pont annule le pont jusqu'à ce que l'obstruction cesse (40.4 et 81.5).
80.415 Pour être considérée sous un pont dans une case de ravin, une
unité doit être placée sous le pion de pont. Les unités au-dessus du
pion de pont sont considérées sur le pont et dans une case adjacente
séparée, un peu comme dans le cas du niveau inférieur et du niveau
supérieur d'une même case de bâtiment (57).
Les unités situées en dessous du pont ne peuvent subir le feu que
d'unités occupant une case adjacente de ravin ou situées sur le pont.
80.416 Les blindés à modificateur de coup au but de -1 (64.6) ou -2 ne
peuvent pas emprunter les ponts en bois. Ceux-ci sont identifiables à
leur modificateur pour effets du terrain (+ 2) imprimé sur le pion.
80.42 Un gué représente une zone dans un ravin où les bords de la
dépression ne sont ni hauts ni abrupts et où le cours d'eau est presque de
niveau et de faible profondeur. Un gué permet de quitter le ravin sans
payer la pénalité de sortie.
80.42 Un gué est-il considéré au niveau 0 ou au niveau -1 aux fins de la
LDV ?
R. La seule différence entre un gué et une case de ravin est constituée par
les couts pour en sortir : le gué est donc au niveau -l.
80.43 Les gués ne sont pas représentés directement sur la carte mais
existent sous forme de pions (Ford) qui peuvent être placés sur une case
de ravin selon les instructions du scénario.
81. Cases de route forestière :
81.1 La carte n°5 introduit un nouveau type de terrain qui est une
combinaison sur une case de route et de forêt. Par exemple, la case 5R6 est
une case de route forestière, par contre la case ZI10 n'en est pas une.
81.2 Une case de route forestière est considérée comme une case de foret à
tous égards saut altérations ci-après :
81.2 Si les passagers d'un blindé subissent un tir dans une case de route
forestière, bénéficient-ils du modificateur +1 pour la forêt en plus de la
protection offerte par le blindé ?
R. Oui, même si la LDV ne traverse pas de symbole vert de forêt
81.2 La puissance d'un blindé attaquant par écrasement dans une case de
route forestière est-elle réduite de moitié et est-il davantage sujet à
immobilisation (72.5) ?
R. Oui, sauf contre les véhicules non blindés : Oui.
81.21 Le mouvement dans une case de route forestière se fait selon le coût
pour pénétrer dans une case de forêt, sauf si le mouvement est effectué à
travers un bord de case route.
81.22 Le tir ne peut passer à travers une case de route forestière que si
des symboles verts de forêt ne l'obstruent pas ou si le tireur est â un
niveau plus élevé que la forêt et qu'il ne tire pas sur une case en angle
mort (et vice-versa) ou encore si l'objectif est adjacent au tireur.
81.22 Une unité se déplaçant dans une case de route forestière est-elle
sujette au modificateur -2 pour mouvement en terrain découvert ?
R. Uniquement si la LDV ne coupe pas de symbole vert de forêt et si
l’objectif s’est déplacé dans la case en utilisant le cout de mouvement sur
route.
81.23 Les unités occupant une case de route forestière ne peuvent pas
subir d'attaques aériennes (101). Exemple : une MG en 5V8 peut tirer sur
une unité en 5R6 avec une possibilité de pénétration en 5Q6 et 5P5, mais
pas en 5O5.
16
81.3 La pénalité pour se déplacer à travers une case de route forestière
comportant une épave ou un véhicule demeure 2 PM par véhicule plus le coût
du terrain dans la case. Dans une case de route forestière, le terrain est la
forêt, ce qui implique que les véhicules non complètement chenillés ne peuvent
pas y pénétrer du tout. Même les véhicules complètement chenillés devront
lancer un dé pour vérifier s'ils sont immobilisés (39.1).
81.31 Une fois qu'un véhicule complètement chenillé a réussi à passer
l'épave ou le véhicule, un marqueur de piste (cf. 113) peut être placé sur la
case de route forestière afin d'aider les autres véhicules complètement
chenillés à passer moyennant le même coût de mouvement mais sans
risque d'avarie.
81.32 Une fois qu'une combinaison de trois véhicules, épaves et/ou
véhicules immobilisés occupe une case de route forestière, aucun passage
n'est plus possible.
81.33 Si un véhicule en état de marche (non immobilisé) ne se déplace
d'aucune façon au cours de la phase de mouvement, Il peut, au choix de
son possesseur, être considéré comme arrêté au bord de la route forestière
et les autres véhicules amis peuvent passer moyennant le coût de
mouvement sur route plus 2 PM.
81.4 Pour faire demi-tour sur une case de route forestière, un véhicule ne doit,
au cours de la phase de mouvement, ne faire aucun autre mouvement que le
retournement dans la case qu'il occupe.
81.5 Une épave non en flammes d'un véhicule à roues peut être retirée de
toute case (sortie de la carte) par un peloton ou un équipage non démoralisé
qui passe la totalité du tour du joueur dans cette case sans se livrer à d'autres
activités. Les épaves de véhicules chenillés et les véhicules chenillés
immobilisés ne peuvent être retirés qu'aux conditions énoncées en 40.4.
82. Modifications aux règles avancées de
LDV et d'effets du terrain :
82.1 Escarpements :
82.11. Seule la MG AA d'un blindé peut tirer à travers un
escarpement sur une case adjacente située plus bas ou plus haut_
Les armes spéciales telles que bazookas et panzerfausts ne peuvent
tirer que vers le bas à travers un escarpement sur une case
adjacente. Toutes les armes AA peuvent tirer à travers un
escarpement sur une case adjacente située plus haut.
82.12 Un bord de case escarpement représentant un changement de
deux niveaux ou plus par rapport à une case adjacente crée une
case en angle mort (43.61) dans la case inférieure, le long de toute
LDV tracée à travers le bord de case escarpement et originaire
d'une case de la même colline, sauf si le tir a pour origine la case
d'escarpement elle-même.
82.13 Le côté de case escarpement représenté en noir n'est pas un
obstacle à la LDV passant le long de ce côté de case.
82.14 Les attaques pour immobilisation (36.12) ne peuvent pas être
effectuées à travers des côtés de case escarpement.
82.2 Tous les bâtiments de l'élément de carte n° 5 (et 6 dans Crescendo of
Doom) sont considérés comme étant en bois sauf spécification contraire par les
règles spéciales du scénario.
Squad Leader A4 COI.doc
82.3 A la différence du jeu de base, Il coûte maintenant à un véhicule chenillé
1 PM plus le coût du terrain de la case du mouvement pour se déplacer à
travers un mur ou une haie.
82.4 L'interdiction de pénétration pour les MG tirant depuis un niveau sur un
autre est amendée afin de permettre les effets normaux de la pénétration tant
que la MG. chaque case objectif et la LDV sont situées le long d'une pente
continue. Une pente continue est définie comme étant un changement
d'élévation tel que, dans chaque case traversée par la LDV, l'élévation est
modifiée d'un niveau. La LDV ne doit pas traverser un côté de case
escarpement. Les règles normales de LDV sont appliquées.
STOP ! Vous en savez assez pour jouer le scénario 14. Nous vous
recommandons de le jouer au moins une fois avant de passer aux scénarios
suivants plus complexes et plus réalistes.
17
83. Unité SS :
Les unités allemandes de SS étaient des troupes reines en vertu de leur
équipement, entrainement et moral supérieurs. Ils n'étaient pas les
surhommes que la propagande allemande montrait aux yeux du monde. Sur le
front de l'est cependant, l'insigne à la tête de mort signifiait justement la mort
pour les troupes SS qui avaient le malheur de tomber entre les mains des
Russes. La reddition équivalait au suicide. Au fur et à mesure que la guerre
avançait et que le front se rapprochait de l'Allemagne, les troupes SS se
composaient de plus en plus d'hommes désespérés. Les règles ci-après
reflètent la nature spéciale de ces troupes lorsqu'elles sont opposées aux
Russes.
83.1 Les unités SS s'identifient par leurs couleurs noir et blanc. Les
caractéristiques spéciales (83.5-6) des unités SS ne s'appliquent qu'aux
scénarios du front oriental.
83.2 Les unités SS sujettes au moral du désespoir (14.6) soustraient 2 au lieu
de 4 de leur facteur normal de moral.
83.3 Les unités SS démoralisées peuvent être ralliées avec un jet de dés de
ralliement égal ou inférieur à leur facteur de moral plus 1. Exemple : un
peloton SS 6-5-8 à facteur de moral de 8 peut être rallié avec un jet de dés de 9
ou moins. S'il est en situation de moral du désespoir, il peut être rallié par un
jet de dés de 7 ou moins.
83.3 et 12.22 Dans l'hypothèse où un peloton SS (ou tout unité à facteur de
moral diffèrent lorsqu’elle cst démoralisée) doit procéder à un double contrôle
de moral en raison de la démoralisation d'un chef dans la même case, le
contrôle de moral normal est-il effectué eu niveau normal (8) ou si l’unité a été
démoralisée par le contrôle de moral du combat, au niveau de démoralisation
(9) ?
R. Le contrôle de moral normal doit être effectué au niveau de non
démoralisation, indépendamment du résultat du contrôle de moral du combat.
83.4 Les pelotons SS et les chefs à modificateur de commandement de -2 ou -3
peuvent utiliser les lance-flammes et les charges explosives. Ils ne peuvent pas
faire de fumée saut si le scénario leur confère ce pouvoir.
83.5 Les unités SS ne peuvent pas être capturées (cf. 89) par des unités russes.
Au lieu de cela elles sont éliminées,
83.6 Les unités SS sont régies par les mêmes règles de Berserk que les unités
russes (18.3) hormis le fait que le joueur allemand peut choisir de
retransformer une unité SS berserk en unité SS normale après qu'elle aura
éliminé une unité ennemie en corps à corps.
83.7 Les modificateurs de commandement de tous les chefs allemands non SS
d'une valeur de -1 ou plus sont réduits d'I lorsqu'ils dirigent des unités SS. Les
chefs SS sont affectés de la même manière lorsqu'ils commandent des unités
régulières de la Wehrmacht. Un chef dirigeant un groupe de tir composé de SS
et de forces régulières subit la même pénalité.
83.8 Les unités SS sont soumises à toutes les autres règles afférentes aux
unités d'infanterie, telles que repli (13.47) et éliminations dues à la fatalité
(18.3).
84. Convois :
84.1 Un convoi consiste en 6 pions véhicules ou plus disposés de façon contiguë
à raison d'un par case de route de façon à former une chaîne d'unités sans
aucun trou entre le véhicule de tête et celui de queue. Le convoi est considéré
comme une unité et tous les composants du convoi se déplacent comme une
unité, indépendamment de leurs capacités individuelles normales de
Squad Leader A4 COI.doc
mouvement, tant qu'ils continuent à faire partie du convoi. Les convois doivent
toujours rester sur des cases de route pour conserver leur statut. 85. Panzerschreck et règles avancées des
84.2 Le convoi se déplace à une vitesse de convoi prédéterminée de 2 PM par Panzerfausts:
case de route, comptée vis-à-vis du véhicule le plus lent du convoi. Le convoi
ne peut que se déplacer en marche avant et tous ses véhicules doivent 85.1 Le Panzerschreck est l'équivalent allemand du bazooka américain. Toutes
demeurer capot contre cul. les règles afférentes au bazooka (37.4) s'appliquent au panzerschreck sauf en
ce qui concerne les modifications ci-dessous.
Exemple : un convoi composé uniquement de camions peut avancer à une
vitesse prédéterminée de convoi de 12 cases par tour. 85.1 Un peloton peut-il faire tirer une combinaison de bazookas,
panzerschrecks et panzerfausts au cours de la même phase de tir ?
84.21 La vitesse de convoi de 2 PM par case de route s'ajoute aux
pénalités normales en PM pour épaves, autres véhicules, terrain plus R. Non, une, telle combinaison d'armes constituerait plus d'un type d’arme de
élevé que celui occupé précédemment et fumée. Elle ne s'ajoute pas au soutient (5.7).
coût normal (1/2 PM) d'entrée sur une case route par un côté de case de 85.2 Le panzerschreck n'existe dans aucun scénario antérieur à juillet 1943.
route.
85.3 La table de coup au but du panzerschreck est reproduite sous forme
84.22 Les formations en convoi sont exclusivement utilisées pour la mise abrégée au verso du pion. Notez qu'il est légèrement moins précis que le
en place de scénarios et détermination de victoire. Les unités ne tirent bazooka.
aucun avantage spécial de la formation en convoi.
85.4 Une fois qu'un coup au but a été obtenu, le panzerschreck lance les dés et
84.3 Si au cours de la phase de tir défensif, une unité du convoi est éliminée, se reporte à la catégorie panzerfaust sur la table de destruction.
l'épave coûte au restant du convoi un supplément de 2 PM pour passer. Au
tour suivant, les éléments de tête du convoi doivent avancer à vitesse réduite
pour permettre (sauf autres épaves dues au tir défensif ennemi) aux éléments
de l'arrière de recoller au convoi afin de reconstituer une chaîne ininterrompue
de véhicules.

Exemple : supposons que le camion d'un convoi de 8 soit éliminé par un tir
défensif. En raison de ta pénalité de 2 PM encourue par les 4 derniers camions
pour passer l'épave, la phase de mouvement va se terminer avec un trou de 2
cases entre le 3° camion et son suivant. Au cours de la phase de mouvement
suivante, les 3 camions de tête pourront se déplacer de 10 cases maximum
alors que le reste du convoi recollera en se déplaçant de 24 PM.
84.4 Aucun autre véhicule ne doit terminer sa phase de mouvement dans la
même case qu'un élément d'un convoi, bien qu'il puisse se déplacer à travers
une unité du convoi.
84.41 Les unités se déplaçant à travers une unité d'un convoi au cours
d'une phase de mouvement où une partie du convoi se déplace le fait en
dépensant le coût du mouvement en terrain découvert (et non sur route)
et y ajoute 2 PM pour tout véhicule du convoi qu'il traverse (Exception :
81.3).
84.42 Si au cours de la phase de mouvement le convoi ne se déplace en
aucune façon si ce n'est pour dégager des épaves (84.6), il est considéré
comme arrêté sur le bord de la route et les véhicules amis peuvent passer
au prix du mouvement sur route en ignorant la pénalité de 2 PM pour
passage à travers des véhicules d'un convoi.
84.43 Les pénalités pour passer à travers une épave ou un autre véhicule
sont sujettes à la modification due aux règles de cases de route forestière
(81.3).
85.5 Panzerfausts :
Le panzerfaust utilisé dans le jeu de base était une moyenne de 4 versions
différentes qui ont évolué au cours de la guerre. Retirez tous les panzerfausts
du jeu de base et remplacez-les par ceux fournis ici. La date où toutes les
versions sont disponibles est Imprimée sur les pions respectifs. Le symbole «
a» suivant une date fait référence à la première moitié de cette année, « b » à
la deuxième.
85.51 Chaque version possède au verso sa propre table pour coup au but
en abrégé.
85.52 La version 1942 doit ajouter + 2 à son jet de dés pour destruction
une fois qu'un coup au but a été obtenu.
85.6 Si un scénario n'énonce pas la version spécifique du panzerfaust à
utiliser, le choix est fait par combinaison de la date du scénario et du tableau
ci-dessous. Lancez les dés séparément pour chaque panzerfaust alloué.

84.5 Pour faire demi-tour, le convoi ne doit faire aucun autre mouvement au
cours de la phase de mouvement, mis à part le demi-tour dans les cases qu'il
occupe.

84.6 Un convoi peut dégager la route de toute épave à roues (camion, voiture
blindée ou chariot) entre les éléments de tête et ceux de queue (compris) du
convoi en n'effectuant aucun mouvement au cours de la phase de mouvement
et en retirant les épaves à la fin de la phase de mouvement. Au cours de la
phase de progression suivante, les éléments de queue du convoi peuvent
avancer d'une case afin d'essayer de combler les intervalles qui peuvent
exister dans le convoi. Les épaves chenillées ne peuvent être retirées que Si la version jouée n'est pas encore existante, prendre la première disponible
conformément aux spécifications de 40.4. qui suit :
84.7 Sauf indications contraires dans les règles spéciales du scénario, un
élément du convoi peut s'en détacher et manoeuvrer indépendamment par lui-
même sans détruire le convoi. Cependant, cette unité ne peut plus être
considérée comme appartenant au convoi aux fins de victoire.

84.8 Sauf indications contraires dans les règles spéciales du scénario. tous les
éléments du convoi sont considérés comme complètement chargés et
incapables de transporter toute unité supplémentaire hormis des chefs.

84.9 Si un blindé fait partie d'un convoi, il peut faire tirer ses armes
normalement sans affecter l'intégrité du convoi.

86.Mines magnétiques antichars :

Les mines magnétiques antichars ou bombes adhérentes comme elles étaient
souvent désignées se sont avérées être des tueurs de chars lorsque l'infanterie
avait assez de sang-froid et l'occasion de les coller sur des blindés qui
passaient. Leur succès a té tel que les deux camps en étaient arrivés à enduire
leurs blindés d'un revêtement antimagnétique (Zimmerit) pour les protéger.
Les joueurs qui achètent des unités pour des scénarios de leur propre
conception peuvent choisir de dépenser 5% de points en plus par véhicule pour
enduire leurs blindés d'un revêtement protecteur. Les blindés ainsi protégés

18
Squad Leader A4 COI.doc
doivent être notés sur un morceau de papier. La Zimmerit n'existe pas dans
les scénarios antérieurs à mi 44.

86.1 Les mines magnétiques antichars (ATM) n'existent dans aucun scenario
antérieur à 1944.

86.2 Les mines magnétiques antichars peuvent être utilisées par tout peloton
ou tout chef mais uniquement contre des véhicules ennemis. Elles ne peuvent
pas être utilisées si le véhicule est accompagné par de l'infanterie non
démoralisée dans la même case (Exception : passagers de halftracks ou de
camions),

86.3 Les mines magnétiques antichars ne peuvent être utilisées que contre des
blindés occupant la même case que l'infanterie qui attaque. En conséquence
elles ne peuvent être utilisées que par l'infanterie subissant un écrasement
(35.7) (Exception contournement des véhicules, cf. 112) ou par des unités
attaquant un blindé au corps à corps.

86.31 Tir défensif : infanterie se défendant dans une case d'écrasement

doit obtenir avec deux dés «4» ou moins (après modification due au
commandement) afin de placer la mine. Le placement de la mine ne peut
être tenté qu'après la résolution de l'attaque par écrasement et seulement
si l'infanterie n'est ni éliminée ni démoralisée par attaque par
écrasement.

86.31 Une unité attaquée par écrasement doit-elle procéder à un contrôle

de moral pour attaque de blindé afin de placer une mine anti-char ?
A. Non.
86.31. L'infanterie peut-elle essayer de placer une mine anti-char et
utiliser, au cours du même tour de joueur, les capacités intrinsèques de
combat contre les blindés ?
R. Non.
86.32 Corps à corps : l'infanterie attaquant un blindé un corps à corps doit
obtenir avec deux dés un chiffre égal ou intérieur à son facteur de moral
(après modification du au commandement) afin de placer chaque mine.

86.4 Chaque tentative (indépendamment de la réussite) pour placer une mine

retire cette mine du jeu.

86.5 Les mines magnétiques antichars comptent pour une demie LMG eu
égard à l'empilement, au mouvement et aux restrictions de tir. En
conséquence un peloton peut transporter jusqu'à 6 mines sans préjudice pour
son mouvement et essayer d'en placer Jusqu'à 4 au cours d'un tour de joueur.
De la même façon, un chef peut transporter une mine sans pénalité de
mouvement et essayer d'en placer une. À la différence des LMG ou des 87. Voitures blindées :
panzerfausts, toute unité qui essaie de placer une mine ne peut pas utiliser sa
capacité intrinsèque de destruction de blindés au cours de cette phase. 87.1 Les voitures blindées sont des véhicules blindés montés sur roues et sont
reconnaissables au cercle blanc qui entoure leur facteur de mouvement.
86.6 Toutes les mines placées avec succès sont considérées comme ayant été
placées sur l'arrière du véhicule aux fins Ce détermination de destruction du 87.2 Les voitures blindées utilisent une colonne séparée sur la table de coûts
blindé (Exception 86.7). de mouvement des véhicules (30.4). D'une façon générale, leur mouvement est
comparable à celui d'un camion avec de meilleures performances en terrain
86.7 Les mines magnétiques antichars sont sujettes à un modificateur pour découvert.
placement de -1 si elles sont utilisées pour immobilisation volontaire (66.2).
Les modificateurs normaux pour orientation de l'objectif (+3, +5 ; 66.2) ne 87.3 Les voitures blindées possèdent un équipage intrinsèque à
s'appliquent pas. Mis à part une mine foirée (86.8), l'immobilisation est caractéristiques de survie identiques à celles des autres blindés.
automatique si le placement est réussi.
87.4 Les voitures blindées ne peuvent pas remorquer de canon quelconque ni
86.7 et 64.53 Supposons que plusieurs pelotons aient progressé dans une case transporter de passagers.
occupée par un blindé disposant d'armes de défense rapprochée. Si l'un des
87.5 Les voitures blindées font feu selon les mêmes règles que les chars ou les
pelotons possède une mine anti-char, son attaque peut-elle être résolue avant
canons AM, i.e. si une voiture blindée possède une tourelle (identifiable au
que le char ait la possibilité de résoudre son attaque par NbW?
cercle blanc autour du véhicule), ses modificateurs de détermination de coup
R. Uniquement si l'unité utilisant la mine anti-char a obtenu un jet de dés au but seront les mêmes que ceux d'un char. Si elle ne possède pas de tourelle
« d’ordre d’attaque » inférieur à celui du blindé, qui lui permet d'attaquer la elle est considérée pour le tir comme un canon AM.
première, Dans une telle situation, l'attaquant doit indiquer quelle est l’unité
87.8 A tous autres égards, une voiture blindée est considérée comme étant un
qui porte la mine avant de lancer les dés pour déterminer l'ordre d'attaque.
véhicule blindé et a droit à tous les avantages que les règles confèrent à ce
86.8 Les modificateurs de commandement n'affectent pas le jet de dés sur la type de véhicule (contrôle de moral pour attaque d'un blindé, etc.).
table de destruction des blindés. Un jet de dés de «12 » pour les Allemands et
«10» et plus pour les Russes (avant application des modificateurs pour
blindage) a pour résultat une mine foirée et la mine est sans effets. 88. Fusils antichars (ATR) :
86.9 Les mines magnétiques antichars n'ont aucun effet sur l'infanterie amie
occupant la même case indépendamment de leur succès vis-à-vis du blindé
objectif.

STOP ! Vous en savez assez pour jouer le scénario 15. Nous vous
recommandons de le jouer au moins une fois avant de passer aux scénarios
suivants plus complexes et plus réalistes.

88.1 Les fusils antichars (appelés ATR, Anti-Tank Rifle) sont considérés
comme équivalant à une MMG pour les coûts de portage et les possibilités
d'utilisation hormis le fait qu'un chef peut faire tirer un ATR à pleine
puissance et qu'un jet de dés pour coup au but est nécessaire. L'utilisation
d'un ATR à pleine puissance et qu'un jet de dés pour coup au but est
nécessaire. L'utilisation d'un ATR est considérée comme l'utilisation d'une

19
Squad Leader A4 COI.doc
arme de soutien) (5.75 ; 8.4). Les fusils antichars ne peuvent pas tirer au cours
de la phase de tir offensif sauf s'ils n'ont pas tiré ou n'ont pas été déplacés au
cours des phases précédentes du tour.
88.2 Les ATR ne peuvent être utilisés que contre les véhicules et les canons.
Tous les boucliers des canons sont considérés comme ayant un modificateur
pour blindage de -4. Les tirs sur des canons ne disposant pas de boucliers
bénéficient d'un modificateur pour blindage de - 5. Tous ces tirs sont résolus
sur la table de destruction des blindés en utilisant l'orientation adéquate de
l'objectif pour un objectif «véhicule blindé ».
88.3 Les ATR ont une portée nominale de 12 cases ; ils n'ont aucun effet au-
delà de cette distance.
88.4 Le jet de dés d'attaque des ATR est modifié conformément à la table des
effets de la distance sur la pénétration (65.2) pour la catégorie 40 mm et
moins.
88.5 Les modificateurs de commandement ne s'appliquent pas aux attaques
des ATR.
88.6 Les ATR sont régis par les règles habituelles d'avarie et de réparation
(18.1 et 182). Un ATR défectueux sera éliminé par un jet de dé pour réparation
de «6» et réparé par un «1» (ou «1» et «2» pour les Américains).
89. Prisonniers :
L'importance de la capture de prisonniers ne peut pas être ignorée dans une
situation tactique et ne peut pas être minimisée sur une plus grande échelle.
La capture de troupes ennemies était essentielle aux fins d'identification des
forces et d'interrogatoires pour les missions des services secrets au niveau
supérieur, dont l'importance se situe bien au-delà de ses applications
pratiques très tactiques.
89.1 Les règles afférentes aux prisonniers sont surtout à utiliser dans les
scénarios dont les conditions de victoire sont exprimées en termes d'unités
ennemies détruites. Pour chaque unité capturée et se trouvant toujours sous
contrôle ennemi à la fin du scénario, comptez le double de sa valeur normale
de condition de victoire.
Exemple : un chef capturé équivaut à deux chefs éliminés aux fins de
détermination de la victoire.
89.2 Les unités d'infanterie peuvent être capturées de trois manières :
89.2 Si des unités démoralisées sans aucune possibilité de ralliement (Absence
de chef) sont à une extrémité de la carte derrière une ligne de forces ennemies
à la fin d'un scénario, peuvent-elles être considérées prisonnières ?
R. Non
89.21 Phase de repli : toute unité démoralisée sur le point d'être éliminée
pour impossibilité à se replier (13.47) est capturée si à ce moment-là elle
est adjacente à une unité ennemie d'infanterie intacte. L'unité capturée
doit alors se replier vers la case occupée par l'ennemi qui exige sa capture.
Une unité démoralisée sur le point d'être éliminée pour impossibilité à se
replier et qui n'est pas adjacente à une unité ennemie doit rester dans la
case qu'elle occupe si l'ennemi désire l'épargner dans l'espoir de la
capturer ultérieurement en se déplaçant sur une case adjacente.
89.22 Capture aléatoire en corps à corps : si une unité démoralisée
apparait dans une case de mêlée (20.9) en raison de tir sur cette case,
l'unité démoralisée se rend automatiquement à la ou aux unités ennemies
présentes dans la case.
89.23 Capture délibérée en corps à corps : toute unité située dans une case
de mêlée peut, avant le jet de dés, annoncer son attaque en corps à corps
comme une tentative de faire des prisonniers. Toutes les attaques en
corps à corps de tentative de capture sont modifiées en ajoutant +1 au jet
de dés. Si le chiffre de destruction en corps à corps ou un chiffre inférieur
sont obtenus aux dés (après modification pour capture), la ou les unités
attaquées sont retournées (démoralisées) et deviennent les prisonniers de
toute unité ennemie présente dans la mêlée.
89.231 Si le chiffre exact de destruction en corps à corps est obtenu
avant l'addition du +1 capture le résultat est nul. L'unité ne peut
pas renoncer au jet de dés pour tentative de capture afin d'accepter
le résultat « destruction ».
89.232 Même si toutes les unités ennemies d'une case de mêlée sont
éliminées par les jets de dés simultanés du corps à corps, tous les
20
prisonniers faits au cours de ce tour ou d'un tour précédent
demeurent démoralisés dans la case de la mêlée.
89.233 Si les deux camps dans une case de mêlée venaient à se
capturer mutuellement complètement, toutes les unités resteraient
démoralisées dans la case de mêlée jusqu'à la prochaine phase de
repli où elles devront se replier toutes les deux et sortir de la case
de la mêlée (joueur en phase d'abord).
89.3 Un joueur peut toujours décider d'éliminer une unité capturée au moment
de la capture, au lieu de la garder prisonnière. Cependant, une fois la capture
accomplie, seuls les SS, les Japonais et les Russes peuvent exécuter un
prisonnier délibérément et un tel acte ne peut être effectué qu'au cours d'une
phase de tir amie. L'unité qui garde le prisonnier ne peut pas tirer
normalement au cours de cette phase de tir.
89.31 Un prisonnier éliminé par son gardien ne compte plus comme unité
perdue dans la détermination des points de victoire. Un prisonnier
éliminé par un tir ami continue à compter double.
89.32 Un prisonnier évadé ne compte pas dans la détermination des
points de victoire. S'il est éliminé par la suite, il compte pour une unité
perdue, s'il est recapturé il compte pour deux unités perdues.
89.4 Les unités d'infanterie capturées sont identifiées par leur état démoralisé
dans une case occupée par un ennemi. Tant que les prisonniers sont gardés, ils
n'ont pas à se replier.
89.5 Les limites normales d'empilement (6.1) peuvent être dépassées de 3
pions peloton ou équipage et un nombre infini de chefs pour autant que les
surplus soit composé d'unités prisonnières. Ce dépassement de limite
d'empilement ne s'applique pas à la capacité en passagers des véhicules.
89.5 La cavalerie montée peut-elle garder des prisonniers ?
R. Oui, mais sa capacité de mouvement est limitée à celle de la cavalerie à
pied.
89.6 Les prisonniers doivent être gardés par un peloton ou un équipage par
case occupée. Un chef ne peut garder que d'autres chefs.
89.61 L'unité ennemie placée directement au-dessus des unités
prisonnières est considérée comme l'unité gardienne.
89.62 Toutes les attaques effectuées par les unités gardiennes, corps à
corps compris, sont exécutées à demi-puissance.
89.7 Tous les prisonniers se déplacent (à pied) à la cadence de leurs gardiens
et sont déplacés au cours des phases adverses de mouvement et de
progression, selon les directives de leurs gardiens.
89.8 Tout tir (sauf de tireur d'élite isolé (98)) atteignant une case avec des
prisonniers affecte à la fois les gardiens et les prisonniers, comme s'il s'agissait
de combattants en mêlée (20.83).
89.9 Les prisonniers ne peuvent s'évader que si leur gardien est démoralisé ou
éliminé ou les abandonne. Ils demeurent des unités démoralisées bien qu'ils
soient libres de quitter (en se repliant), au cours de la phase de repli suivante,
la case qu'ils occupaient, s'ils le désirent.
89.91 Les unités démoralisées capables de s'auto-rallier peuvent le faire
au cours de toute phase de ralliement pendant laquelle elles ne sont pas
gardées.
89.92 Les unités démoralisées qui essaient de se rallier doivent satisfaire
au moral du désespoir (14.6) à leur première tentative de ralliement qui
suit leur statut de prisonnier évadé. Si elles ne subissent ensuite aucun
tir ennemi, les ralliements suivants pourront être effectués avec le facteur
normal de moral.
89.93 Les prisonniers qui s'évadent et se rallient voient leur facteur de
moral réduit d'un et leur puissance de feu diminuée de moitié pour le
restant du scénario. Identifiez les prisonniers évadés en plaçant sur les
unités impliquées un pion « escaped prisoner » (Prisonnier évadé).
90. Équipement et véhicules capturés :
90.1 Toute arme de soutien qui tombe entre les mains de l'ennemi peut être
utilisée par celui-ci pour ses propres attaques. Les armes spéciales capturées,
telles que lance-flammes, charges explosives et pièces d'artillerie de tout type
ne nécessitent pas d'être actionnées par des troupes d'élite, des chefs ou des
équipages. Les radios ne sont pas considérées comme armes de soutien aux
fins de cette règle. L'infanterie de la Garde Russe (6-2-8) a le droit d'utiliser
les nouveaux lance-flammes et les charges explosives qui figurent dans le jeu,
sans aucune pénalité et comme s'il s'agissait de troupes russes du génie.
90.1 Si un canon AC allemand est capturé par les Russes, utilise-t-il les
chiffres noirs ou les chiffres rouges pour coup au but ?
R. Rouges, les pièces d'artillerie capturées par l'adversaire utilisent toujours
les chiffres rouges pour coup au but.
Squad Leader A4 COI.doc
 90.11 Les unités amies normalement non habilitées à utiliser des armes
spéciales telles que lance-flammes ou charges explosives peuvent
également utiliser ces armes mais comme s'il s'agissait d'armes de soutien
capturées.
90.11 et 90.12 Les armes spéciales utilisées par des troupes amies non
qualifiées sont-elles éliminées de façon permanente lorsqu’elles tombent
en panne.
R. Oui
90.12 Une arme de soutien capturée voit son chiffre d'avarie (18.1) réduit
de deux pour refléter le manque de familiarisation avec l'arme et les
difficultés à trouver des munitions. Une arme de soutien capturée qui
subit une avarie est définitivement éliminée.
90.12 Les charges explosives et les mines anti-char capturées sont-elles
défectueuses en cas de Jet de dés pour effet inférieur de 2 à leur chiffre
normal d'avarie ?
R. Oui, les charges explosives capturées acquièrent un chiffre d'avarie de
10+
90.13 Toutes les attaques (américaines comprises) effectuées par des
pièces d'artillerie capturées doivent utiliser les chiffres rouges pour coup
au but et ajouter un modificateur + 2 à toutes les tentatives de coup au
but. Les attaques effectuées avec des armes de soutien capturées qui
n'utilisent pas une table pour coup au but voient leur puissance de feu
réduite de moitié lors du jet de dés pour effet sur le tableau de tir de
l'infanterie.
Même ces avantages sont réfutés par le «si je peux le voir, il peut me voir» qui
est le principe des règles de la LDV. Les règles ci-après reflètent les avantages
réels que la possession des hauteurs confère en toutes circonstances. L'un des
grands principes énoncés est qu'un homme couché le long d'une crête s'expose
beaucoup moins au tir ennemi qu'un homme subissant des tirs venant d'au-
dessus de lui.
91.1 l'expression· « tout tir » inclut-elle les armes spécialisées telles que lance-
flammes, charges explosives et bazookas ?
R. Oui.
91.1 Tout tir (autre que le tir des mortiers et le tir d'artillerie Indirect) résolu
sur le tableau de tir de l'infanterie, ayant pour origine une case située plus bas
que la case objectif est modifié par +1. Exception : le tir sur le(s) niveau(x)
supérieur(s) des bâtiments à plusieurs étages n'est pas affecté par ce
modificateur.
91.2 Si un groupe de tir est composé d'unités ayant et n'ayant pas un
désavantage de hauteur, le modificateur +1 pour tir sur une case objectif plus
élevée est appliqué.
STOP ! Vous en savez assez pour jouer le scénario 16. Nous vous
recommandons de le jouer au moins une fois avant de passer aux scénarios
suivants plus complexes et plus réalistes.

90.14 Dans certains scénarios, des règles spéciales peuvent interdire à

certaines nationalités ou types d'unités l'utilisation de certaines ou de
toutes les armes de soutien capturées, afin de refléter le manque
d'habileté des troupes impliquées.

90.2 Tous les pions équipage qui intrinsèquement font marcher un véhicule
(tout véhicule disposant d'un armement fixe) peuvent abandonner
volontairement leur véhicule au cours de la phase de mouvement. Un équipage
qui abandonne volontairement son véhicule peut être placé soit sous le
véhicule soit dans une case adjacente et n'est pas considéré comme se
déplaçant en terrain découvert sauf s'il décide de se placer dans une case
adjacente de terrain découvert.

90.2 et 90.5 Un chef de blindé peut-il quitter son char, progresser dans une
case adjacente et pénétrer dans un autre blindé, le tout au cours de la même
phase de progression ?
R. Non un équipage ne peut pas abandonner un blindé au cours de la phase de
progression.
90.21 Un équipage qui abandonne volontairement son véhicule peut
choisir de détruire, non d'incendier, le véhicule quand il le quitte.

90.22 Un blindé abandonné et non détruit est marqué d'un pion

«Abandoned»

90.23 L'équipage d'un blindé éliminé ou immobilisé qui a été contraint par
des tirs postérieurs à abandonner le blindé (39.3) ne peut pas abandonner
volontairement son véhicule mais est obligé de le faire selon les
instructions de 39.2.

90.3 Un blindé immobilisé qui est abandonné parce que son équipage a échoué
au contrôle de moral provoqué par un autre coup au but d'une arme antichars
(39.3) ne peut pas être éliminé par l'équipage au cours de l'abandon.
90.4 L'élimination d'un blindé ami ne peut être accomplie que par une arme
antichar ou par un équipage occupant le blindé et l’abandonnant (90.21).
90.5 Un blindé abandonné ne peut être réoccupé qu’au cours d’une phase de
progression à partir de la même case ou d’une case adjacente.
90.6 Un blindé abandonné ou tout canon (y compris les mortiers supérieurs à
60 mm) qui sont réoccupés par un pion ennemi peuvent être utilisés par ce
dernier en tant qu’arme de soutien capturée (90.12-13), mais ne peuvent pas
être déplacés de leur case au cours du scénario sauf s’ils sont en remorque au
moment de la capture.
90.7 Le dernier camp à avoir une unité d’infanterie intacte dans une case de
blindé abandonné a le contrôle du blindé (donc l’a capturé).
90.8 Un véhicule capturé vaut deux véhicules détruits dans tout scénario où
les conditions de victoire sont basées sur le nombre d’unités éliminées.
90.9 Ces règles annulent et remplacent 50.3 et 50.4 pour ce qui concerne
l’utilisation par les Américains des armes de soutien capturées.
91. Avantage de hauteur de l'Infanterie :
Jusqu'ici l'occupation d'un terrain plus élevé procurait peu d'avantages
tactiques à l'occupant si ce n'est l'accroissement de la LDV et le temps
d'exposition d'une unité qui se rapprochait pour combattre au corps à corps.
92. Cavalerie :
Les Cosaques, les troupes à cheval de l'armée russe, constituaient un
anachronisme bizarre qui a cependant joué un rôle intéressant au cours des
premiers combats sur le front de l'Est. Aucune véritable simulation de la
campagne sur le front oriental ne serait complète sans eux ou sans leurs
homologues polonais ou allemands.
92 Une unité faisant feu doit-elle préciser si elle tire sur une unité de cavalerie
montée, ou alors son tir affecte-t-il toutes les unités dans la case ?
R. Son tir affecte toutes les unités non blindées de la casa sauf si elle tire au
cours de la phase de tir défensif sur une unité de cavalerie en mouvement,
auquel cas elle doit préciser si le tir est dirigé sur la cavalerie ou sur un autre
objectif dans la case.
92.1 La cavalerie montée se déplace en utilisant le tableau des coûts de
mouvement pour l’infanterie (SS) avec les modifications suivantes : la
cavalerie ne peut pas utiliser le bonus sur la route et ne peut pénétrer dans un
bâtiment, un bunker ou un retranchement (bien qu'elle puisse passer à travers
des cases de bâtiment à l'aide du mouvement par contournement (106) s'il est
utilisé), mais peut pénétrer dans des cases de bunker et de retranchement
tant qu'elle ne se déplace pas dans le terrain lui-même (sous le pion). Le
mouvement dans une case de forêt coûte le double de l'infanterie (4 FM). Il n'y
a pas de coût de mouvement pour la cavalerie qui modifie son secteur de tir ou
qui passe dans une case contenant un véhicule ou une épave (même sur une
case de pont ou de route forestière).
92.11 Seuls les cavaliers peuvent monter les pions chevaux.

21
Squad Leader A4 COI.doc
 92.12 La cavalerie à pied est traitée comme l'infanterie régulière avec un
facteur de mouvement de 4 (6 pour les chefs).
92.13 L'infanterie ennemie occupant seule la même case que des chevaux
peut soit les éliminer soit les capturer (cf. 92.9). Les chevaux capturés
peuvent être utilisés pour transporter des armes de soutien en excédent
de la capacité normale de portage d'une unité d'infanterie.
92.131 Les chevaux capturés se déplacent à la même vitesse que
l'Infanterie qui les a capturés.
92.132 Les chefs peuvent manœuvrer un cheval capturé ; un
équipage ou un peloton peut en manœuvrer jusqu'à trois.
92.133 Chaque cheval capturé peut transporter jusqu'à 8 points de
portage de peloton d'armes de soutien.
92.134 Le chargement et le déchargement d'armes de soutien sur
des chevaux capturés coûte 2 FM à l'infanterie qui les accompagne.
92.135 Les chevaux peuvent être utilisés par des forces amies pour
le transport d'armes de soutien comme défini ci-dessus.
92.2 Les limites d'empilement (6.1) pour la cavalerie sont les mêmes que pour
l'infanterie. Un maximum de trois pelotons d'infanterie et/ou de cavalerie peut
occuper la même case. En plus, un nombre illimité de chevaux non montés
peut occuper la même case.
92.3 La combinaison cheval / peloton est considérée montée si le pion
d'infanterie est placé sur le pion cheval. Si le pion d'infanterie est placé sous le
pion cheval, il est considéré à pied.
92.3 La cavalerie montée occupant. la même case qu'un blindé ami est-elle
considérée comme étant « sous » le blindé ?
R. Oui, rappelez -vous que « sous » fait référence au placement des pions et
non à la position des hommes « sous » un char. Les hommes bénéficient d'un
abri et de confiance de par la proximité d'un blindé ami, ils ne rampent pas
entre les chenilles.
92.31 Pour monter sur un cheval il en coûte 2 FM au cavalier au cours de
la phase de mouvement en plus de tout coût qu'il doit payer pour pénétrer
dans la case du cheval. Le mouvement d'un cheval est limité à 6 FM au
cours du tour où il est monté.
92.31 Les 6 FM attribués à un pion cheval au cours du tour ou il est
monté peuvent-ils être divisés et utilisés à la fois avant et après la
monte ?
R. Oui, mais les chevaux ne peuvent pas se déplacer seuls au cours de la
phase de mouvement, ils doivent être accompagnés par de l’infanterie.
92.31 la cavalerie à pied peut-elle utiliser le pas redoublé de l’infanterie et
monter sur les chevaux au cours de la mème phase de mouvement ?
R. Oui.
92.32 Les unités peuvent descendre de cheval sans pénalité à tout
moment au cours de leur phase de mouvement mais ne peuvent pas
quitter la case où elles sont descendues pendant le restant de la phase de
mouvement.
92.4 Chaque pion cheval peut porter un maximum d'un peloton et d'un chef.
Le chef n'accroit pas la capacité de mouvement de la cavalerie montée.
L'infanterie montée peut également transporter jusqu'à 8 points de portage
d'armes de soutien mais perd 1 FM pour chaque point de portage au-delà de 3.
La cavalerie montée ne peut pas ramasser d'armes de soutier au milieu de son
mouvement. Les armes de soutien ne peuvent être chargées qu'au moment où
les cavaliers montent sur les chevaux (42.31).
92.4 La cavalerie montée transportant des armes de soutien peut-elle se
déplacer descendre de cheval et faire tirer ces armes de soutien au cours de la
phase de tir offensif ?
R. Oui, à demi-puissance à condition que les points da portage n'excèdent pas
ceux indiqués en 5.74.
92.5 Le tir défensif contre la cavalerie montée est résolu immédiatement et
non à la fin de la phase de mouvement. Le tir contre la cavalerie montée en
mouvement doit être résolu avant que le cavalier ne quitte la case objectif. Le
joueur en phase doit laisser au défenseur l'opportunité d'annoncer son tir
avant qu'il ne continue à se déplacer, en indiquant les FM qu'il dépense au fur
et à mesure. Le défenseur ne peut jamais ramener de la cavalerie montée sur
une case objectif. Bien entendu, la cavalerie montée qui termine son
mouvement dans la LDV d'une unité ennemie peut toujours essuyer le tir de
cette unité ultérieurement au cours de la phase de tir défensif. Tous les tirs
dirigés sur une unité de cavalerie en mouvement (Exception : tir indirect)
n'affectent que l'unité de cavalerie en mouvement. Les autres unités dans la
case sont ignorées sauf si le tir défensif a lieu une fois que tous les
déplacements ennemis sont terminés.
22
92.5 Que se passe-t-il si une unité de cavalerie passe à cheval dans une case de
terrain découvert située dans la LDV du défenseur, mais que le défenseur ne
tire que lorsque le cavalier descend de cheval ?
R. Le tir du défenseur est modifié par - 2 pour le cavalier et - 3 pour le cheval.
92.51 Sauf d'autres obstacles à la LDV, la cavalerie montée dans ou
derrière un champ de blé est toujours visible indépendamment de
l'élévation de l'observateur, sauf si ce dernier occupe un retranchement
avec une case de champ de blé dans sa LDV.
92.51 La cavalerie montée est-elle, comme l’infanterie, non soumise au
modificateur de -2 pour mouvement en terrain découvert lorsqu’elle est
dans un champ de blé ?
R. Oui.
92.52 La cavalerie montée peut traverser des cases occupées par des
unités ennemies au cours de la phase de mouvement mais ne peut jamais
ni descendre de cheval ni terminer sa phase de mouvement dans la même
case qu'une unité ennemie.
92.53 Les unités de cavalerie doivent réussir un « contrôle de moral pour
attaque de blindé » (36.11) avant de pénétrer dans une case comportant
un blindé ennemi (même si aucune attaque n'est prévue). Le jet de dés
pour contrôle du moral n'a lieu que lorsque l'unité est adjacente à la case
occupée par le blindé et avant que tout tir défensif provenant de la case du
blindé ne soit résolu pour ce qui concerne la case adjacente.
92.54 La cavalerie montée a un facteur de mouvement de 12. Cette
capacité peut être accrue jusqu'à 18 en cas de charge (92.83) ou ramenée à
6 après une charge (92.89) ou en raison d'une monte pendant le tour
(92.31).
92.6 Le tir effectué par la cavalerie montée est réduit de moitié (même en
corps à corps) avant de prendre en compte les autres modificateurs à la
puissance de feu. La cavalerie montée ne peut faire tirer aucune arme de
soutien au cours de toute phase de tir.
Exemple : un peloton de cavalerie montée tire sur une case adjacente au cours
de la phase de tir offensif après s'être déplacé au cours de la phase de
mouvement. La colonne de puissance de feu à utiliser est : 5 (puissance de feu
de base) x 1/2 (tireur à cheval x 1/2 (tir en mouvement x 2 (tir à bout portant)
= 2.
92.6 La cavalerie montée peut-elle essayer d'immobiliser un blindé adjacent
au cours de la phase de tir défensif par le biais de 36.13 ?
R. Non, comme le tir de la cavalerie montée est réduit de moitié, elle doit
descendre de cheval avant de pouvoir utiliser 36.13.
92.7 La cavalerie montée, ou les chevaux non montés, sont sujets à un
modificateur au jet de dés de -1 lorsqu'une unité ennemie leur tire dessus
(même en corps à corps ou lors d'écrasements). Ce modificateur s'ajoute à tous
les modificateurs pour effets du terrain, sauf dans le cas de trous d'obus. La
cavalerie montée et les chevaux ne peuvent jamais avoir droit au modificateur
pour trous d'obus.
Exemple : une unité de cavalerie essuyant un tir alors qu'elle se déplace en
terrain découvert subit un modificateur de -3; si elle essuie un tir dans la
forêt, il n'y a pas de modification (-1 pour objectif monté et + 1 pour la forêt =
0).
92.7 Un blindé peut-il être immobilisé par un jet de dés d'attaque par
écrasement de 12 si son seul objectif est constitué par des chevaux démonté ?
R. Oui, leur accompagnateur peut avoir de la chance en lançant une grenade.
92.7 et 92.86 Le tir dirigé contre de la cavalerie qui charge bénéficie-t-il du
modificateur de -1 pour la cavalerie montée ?
R. Oui.
92.71 Un cheval n'a pas de facteur de moral intrinsèque. Si son cavalier
satisfait à un contrôle de moral, il y satisfait également.
92.72 Si le cavalier échoue à un contrôle de moral, il doit immédiatement
descendre de cheval et est démoralisé. Le » cheval » est considéré comme
ayant été dérobé ou comme détruit et retiré du jeu.
Nota : si un cheval a deux cavaliers (un peloton et un chef) et que l'un est
démoralisé alors que l'autre ne l'est pas, le cheval survit et demeure avec
le cavalier non démoralisé.
92.73 Si un cheval non monté essuie un tir, il est retiré du jeu en cas de
résultat « KIA » ou « contrôle de moral ».
92.74 Si la cavalerie montée devient berserk, elle doit charger la plus
proche (en cases et non en FM) unité ennemie située dans sa LDV, au
cours de la phase de mouvement. Si la cavalerie est déjà sur un cheval
fatigué, la charge est effectuée quand même avec un nombre maximum de
FM de 12. L'unité berserk doit continuer à charger jusqu'à ce qu'elle soit
éliminée. Les contrôles de moral n'affectent pas le cavalier mais peuvent
Squad Leader A4 COI.doc
 provoquer l'élimination de la monture. Si le cheval est éliminé, le cavalier
doit charger à pied selon 18.42, sans puissance de feu doublée ni
modificateur spécial de la cavalerie montée.
92.8 La cavalerie montée a droit à une attaque spéciale appelée «Charge» si
elle en déclare l'intention au début de la phase de mouvement.
92.81 Les charges ne peuvent être effectuées que contre des objectifs
ennemis non blindés en terrain découvert (y compris trous d'obus, champs
de blé, retranchements, fumée et cases contenant des épaves).
92.81 La cavalerie peut-elle charger juste pour bénéficier de FM
supplémentaires ?
R Non un mouvement de charge doit comprendre une attaque.
92.81 la cavalerie peut-elle charger une case contenant à la fois un blindé
et de l’infanterie ?
R. Oui mais même si la cavalerie satisfait au contrôle de moral pour
attaque de blindé, les effets de la charge ne s' appliquent qu’à l’infanterie.
92.81 La cavalerie bénéficie-t-elle du modificateur de -5 lorsqu’elle charge
une jeep ou un camion ?
R. Non.
92.82 Les charges ne peuvent pas être effectuées si la cavalerie est montée
sur le cheval ou va en descendre au cours de ce tour, transporte des armes
de soutien, ou dispose de chevaux fatigués (92.89).
92.83 La cavalerie exécutant une charge a droit, au cours de cette phase
de mouvement, à 6 FM supplémentaires.
92.84 Pour exécuter une attaque en chargeant, les quatre dernières cases
traversées avant l'attaque (case objectif comprise) doivent être parcourues
sans changement du secteur de tir du pion qui se déplace. En outre,
aucune de ces quatre cases ne doit comporter de forêt ou de ravin. Une
unité de cavalerie peut toujours se déplacer en passant sur une unité
ennemie sans que les conditions ci-dessus soient réunies mais elle ne peut
pas attaquer.
92.85 A la différence des attaques par écrasement des blindés, la cavalerie
doit sortir de la case attaquée après la charge et ne doit pas en sortir par
une case de forêt ou de ravin ni par la case d'où elle vient. La case de
sortie peut être une nouvelle case objectif puisqu'il n'y a pas de limites au
nombre de cases qu'une unité de cavalerie peut attaquer en chargeant.
Toutefois, une unité qui charge ne peut pas, au cours de la même phase de
mouvement, attaquer deux fois la même unité ennemie.
92.86 Toute unité d'infanterie sur le point d'être chargée par la cavalerie
et essayant de tirer dessus à bout portant doit d'abord procéder à un
contrôle de moral normal. Si elle échoue à ce contrôle de moral, elle n'est
pas démoralisée mais elle ne peut tirer défensivement contre aucun
objectif. Si elle satisfait au contrôle de moral, le jet de dés du contrôle de
moral est utilisé pour résoudre le tir défensif.
92.87 Le défenseur peut faire effectuer des tirs défensifs avant la charge
par toute unité qui dispose d'une LDV dégagée vers les cases traversées
par la cavalerie. La cavalerie qui charge subit également le modificateur -
2 pour mouvement en terrain découvert. Le tir défensif sur la cavalerie
qui se trouve dans la case objectif chargée affecte la cavalerie et les unités
amies dans cette case. Une fois que la cavalerie atteint sa case objectif,
elle effectue son attaque avant la résolution de tout tir défensif sur cette
case.
92.87 Le commandement des chefs de cavalerie affecte-t-il l'attaque par
charge ?
R. Oui.
92.87 Si trois unités différentes de cavalerie chargent la mème case, leurs
facteurs d'attaques et leurs modificateurs sont-ils cumulés ou séparés ?
R. Séparés. Les attaques du type écrasement sont résolus lorsque chaque
unité pénètre dans la case objectif.
92.88 Lorsqu'elle charge, la cavalerie ne tire pas normalement mais
attaque avec une puissance de feu doublée et un modificateur de -2. Le
combat est résolu au moyen d'un jet de dés par case chargée. Une attaque
en chargeant, comme un écrasement (72.4), est réduite de moitié si elle a
lieu dans un champ de blé.
92.89 A l'issue de la charge, le pion cheval est retourné pour représenter
une monture fatiguée à capacité réduite de mouvement de 6 FM. Le
cheval continuera à ne disposer que de 6 FM jusqu'à ce qu'il passe un tour
complet de joueur sans se déplacer d'aucune façon, à la suite de quoi il
retournera à son état normal avec 12 FM. La cavalerie ne peut pas tirer
au cours de la phase de tir offensif après avoir effectué une charge.
92.9 Les chevaux non montés disposent d'un accompagnateur intrinsèque qui
peut les déplacer d'une case au cours de la phase de progression. Les chevaux
non montés ne peuvent pas se déplacer autrement. La cavalerie montée peut
23
toujours se déplacer d'une case au cours de la phase do progression. La
cavalerie peut monter et descendre de cheval mais ne peut pas quitter la case
où elle est montée ou descendue au cours de la phase de progression.
L'infanterie ennemie qui pénètre dans une case ne comportant que des
chevaux non montés doit se battre au corps à corps avec le ou les
accompagnateurs. Chaque pion cheval se défend avec une puissance nominale
de 1 mais ne peut pas attaquer.
Exemple : deux unités de Cosaques russes chargent les deux unités
allemandes dans la case EE7. Le total des FM dépensés par les Cosaques est
indiqué en rouge dans chaque case. Le peloton allemand occupant le
retranchement tire sur une unité de cavalerie lorsqu'elle pénètre dans la case
EE 6 avec 8 facteurs de puissance de feu (tir à bout portant) et obtient un «8»
aux dés. Normalement, cela donnerait un contrôle de moral -2 (-2 pour objectif
en mouvement, -1 pour la cavalerie montée), mais comme le peloton a attendu
que la cavalerie qui charge soit adjacente, son jet de dés de tir défensif (sans
modificateurs) sert également au contrôle de moral auquel elle a échoué.
L'équipage allemand sur le retranchement a plus de chance, obtenant un «7»
aux dés pour son attaque sur le Cosaque en DD6) dans la colonne de puissance
de feu de 4. Ayant satisfait à son contrôle de moral, l'équipage peut modifier
son jet de dés en - 4 qui résulte en un contrôle de moral. Le Cosaque obtient «
8 » et échoue au contrôle de moral. Pendant ce temps, l'autre unité de
cavalerie se déplace en EE7 pour résoudre son attaque. Sa puissance d'attaque
est de «10» et elle bénéficie d'un modificateur de -2 pour la charge. Ce
modificateur est plus qu'annulé par le modificateur pour retranchement de +4
(une charge est considérée comme une forme d'écrasement), mais il s'applique
à plein contre l'équipage. L'unité de cavalerie obtient un «5» qui a pour
résultat un «KIA» pour l'équipage et un contrôle de moral -1 pour le 4-6-7.
Ayant résolu son attaque, l'unité Cosaque sort de la case et poursuit son
mouvement.
Nota : s'il y avait eu une unité ennemie en EE9, l'unité Cosaque aurait pu
quand même faire le même mouvement mais n'aurait pas pu charger la case
EE9 parce qu'elle aurait modifié son secteur de tir en FF8 (92.84) et que la
case de fore DD8 n'aurait pas été satisfaisante comme case de sortie (92.85).
93. Intégrité des armées sur le champ de
bataille :
Dans la plupart des wargames, l'un des camps se bat souvent jusqu'au dernier
pion indépendamment de la punition que la formation mère a subie. En réalité
cependant, c'est rarement le cas. Une formation de combat, en tant qu'un tout,
ne subira un nombre de pertes que jusqu'au point où elle se désagrégera en
une cohue paniquée. L'effet est accru si les pertes ont été élevées parmi les
chefs de cette unité. Les règles ci-après reflètent cet état de fait.
93.1 Au début d'un scénario faisant appel à l'intégrité des armées, les deux
camps totalisent la valeur en points (cf. Concevez votre propre scénario) de
tous les pions d'infanterie (pelotons, chefs, équipages) qui commencent le jeu.
Les armes de soutien, les véhicules et leurs équipages intrinsèques ne sont pas
comptés.
93.2 Au fur et à mesure du déroulement du scénario, chaque joueur doit
comptabiliser les valeurs en points des pions d'infanterie ennemis éliminés ou
capturés. Au moment où un camp a perdu 40% de ses points d'infanterie, le
moral de toutes les unités de ce camp est abaissé d'1.
Exemple : les pelotons d'infanterie 4-6-7 ont un moral de « 6 » au lieu de 7 ; les
8-3-8 ont un moral de 7 au lieu de 8 ; les 2-4-7 ont un moral de 6 ; les chefs 8-1
ont un moral de 7, etc.
93.3 Les niveaux de moral continuent à se détériorer en même temps que les
pertes augmentent et sont abaissés d'un niveau supplémentaire pour chaque
perte supplémentaire de points égale à 20%. Ainsi, un camp qui a subi 60% de
pertes combattra avec un moral inférieur de 2 à celui imprimé sur les pions ;
80% de pertes auront pour résultat un niveau de moral détérioré de 3.
93.4 Lorsque de nouvelles forces entrent au cours d'un scénario comme
renforts, elles peuvent accroître la base de valeur en points d'un camp de façon
telle que les pertes subies ne constituent plus un pourcentage suffisant pour
que les unités de ce camp soient frappées d'une détérioration de leur moral.
Dans ce cas, l'arrivée de renforts ramène les unités à un meilleur niveau de
moral jusqu'à ce que l'accroissement des pertes atteigne un pourcentage qui
Squad Leader A4 COI.doc
soit suffisant pour que toutes les unités soient affligées d'une réduction du
facteur de moral
93.5 La présence de blindés en soutien a toujours un effet revigorant sur le
moral des troupes à pied. En conséquence, si un camp dispose de l'appui de
blindés qui ne sont pas surclassés en nombre par les blindés ennemis dans un
rapport supérieur à 2 contre 1, ce camp peut subir 10% supplémentaires de
pertes en points d'infanterie avant de voir son facteur de moral détérioré. Tant
que cette situation persiste, les niveaux de moral seront dégradés à des
niveaux de pertes de 50%, 70% et 90%.
93.5 Des blindés immobilisés en panne ou à équipage étourdi sont-ils comptés
au nombre des appuis de blindés ?
R. Oui.
93.6 Inversement, si un camp doit faire face à des blindés sans disposer lui-
même d'appui de blindés et de canons AC en état de fonctionner, il subira une
dégradation du niveau de moral à un niveau de pertes 10% plus bas que la
normale, sur la base de sa valeur en points de son infanterie. Tant que cette
situation persiste, les niveaux de moral seront dégradés à des niveaux de
pertes de 30%, 50%, 70% et 90%.
93.7 La perte de blindés et/ou l'arrivée de renforts peuvent provoquer
d'importantes fluctuations des niveaux de moral. Les modifications des
niveaux de moral surviennent immédiatement lors de la perte d'un blindé ou
de l'arrivée de nouvelles forces qui changent les pourcentages utilisés.
93.8 L'équipage d'un blindé ne compte jamais comme valeur ou perte en points
de base de l'infanterie qu'il soit dans le véhicule ou qu'il l'abandonne.
93.9 Les prisonniers qui s'évadent ou sont éliminés après capture/évasion
n'ont aucune influence sur les niveaux de moral au-delà de celle attribuée pour
leur capture.
STOP ! Vous en savez assez pour jouer le scénario 17. Nous vous
recommandons de le jouer au moins une fois avant d'aller plus loin.
94. Infanterie Inexpérimentée :
94.1 A divers moments au cours de la deuxième guerre mondiale, presque
toutes les armées ont utilisé des troupes d'infanterie recrutées et entraînées à
la hâte. Même si ces troupes étaient convenablement équipées (et elles
l'étaient rarement), elles perdaient ou abandonnaient souvent la plupart de
leurs armes à la vue de l'ennemi, ou hésitaient à utiliser correctement et
efficacement leurs armes.
94.11 Les Allemands ont commencé à utiliser en 1944-45 des « Volks-
grenadiers » inexpérimentés.
94.12 Les Russes ont commencé à faire appel à des conscrits
inexpérimentés en 1941-43, mais même en 1944 et 1945 une partie de
leurs troupes était constituée par des conscrits de médiocre qualité.
24
94.2 L'infanterie inexpérimentée a une capacité de mouvement de 3 FM au
lieu des 4 FM normaux. Si elle est accompagnée par un chef, cette capacité est
portée à 5 FM. La capacité de portage et ses effets sont inchangés et
l'infanterie inexpérimentée peut se déplacer au pas redoublé (73).
94.3 Le chiffre d'avarie de toute arme manipulée par l'infanterie
inexpérimentée est diminué de 1. Ainsi, un peloton de conscrits russes faisant
tirer une LMG provoquera une avarie de l'arme en cas de jet de dés de 9 à 12,
au lieu du normal 10-12 (B10+).
94.4 L'infanterie inexpérimentée autre qu'américaine, ne peut jamais utiliser
d'armes capturées ou d'armes spéciales du génie, indépendamment du
commandement. Elle ne peut se servir que des armes normalement.
94.5 L'infanterie inexpérimentée de toutes nationalités se rallie à un niveau
de moral inférieur de 1 à son facteur normal de moral, comme indiqué par le
moral plus bas imprimé au verso des pions.
95. Tir nourri des mitrailleuses :
Pour éviter l'enrayement ou ure utilisation excessive de munitions, la plupart
des MG tirait en courtes rafales au lieu de tirer de façon continue. Si les
circonstances le commandent, un joueur peut choisir d'utiliser le tir nourri
dans !es conditions ci-après.
95.1 Toute unité désireuse de faire tirer sa MG en feu nourri doit le déclarer
avant le jet de dés.
95.2 Une MG utilisant le tir nourri augmente, pour ce tir, sa puissance de feu
d'une colonne sur le tableau de tir de l'infanterie. Ainsi, une LMG tirera-t-elle
avec quatre facteurs de puissance de feu et une MG de calibre 50 avec 12
facteurs de puissance de feu lorsqu'elles tirent à feu nourri.
95.21 Le facteur de pénétration d'une MG n'est jamais accru.
95.22 L'addition d'une colonne de puissance de feu sur le tableau de tir de
l'infanterie est effectuée après modification pour tir à bout portant, tir à
distance ou tir au jugé, et après l'addition de tout facteur de puissance de
feu afférent à des membres du groupe de tir.
Exemple : une LMG faisant feu en tir nourri au-delà de sa portée
disposera de deux facteurs de puissance de feu : 2 x 1/2 (distance) colonne
suivante = 2. La même LMG tirant à bout portant disposera de six
facteurs de puissance de feu : 2 X 2 (bout portant) ± colonne suivante 6.
95.23 Le tir nourri ne peut être utilisé par aucune unité au cours de la
phase de tir offensif si elle s'est déplacée durant ce tour de joueur.
95.24 Le tir nourri ne peut pas être utilisé par un blindé attaquant Par
écrasement ni contre l'aviation.
95.3 Toute MG faisant feu en tir nourri abaisse de deux son chiffre d'avarie
(18.1). Ainsi, une LMG russe tombera-t-elle en panne en cas de jet de dés de 8
ou plus, une MG allemande en cas de jet de dés de 10 ou plus.
95.4 Deux MG ou plus utilisant le tir nourri dans le même groupe de tir ne
peuvent pas ajouter plus d'une colonne au facteur de puissance de feu du
groupe de tir.
95.5 Un groupe de tir ne bénéficie de la colonne supplémentaire sur le tableau
de tir de l'infanterie que si les facteurs totaux de puissance de feu (après
modification de toutes les MG faisant feu en tir nourri sont égaux ou
supérieurs à la différence entre la puissance réelle du groupe de tir et la
colonne suivante.
STOP ! Vous en savez assez pour jouer la scénario 18. Nous vous
recommandons de le jouer au moins une fois avant d'aller plus loin.
Squad Leader A4 COI.doc

96. Tireurs d'élite Isolés (Snipers) :
96.1 Chaque fois qu'un scénario fait appel à des tireurs d'élite isolés, les pions
correspondants peuvent être installés en utilisant le placement initial caché
(42). Toutes les règles afférentes à la dissimulation (25) et au placement initial
caché s'appliquent sauf amendements ci-après.
96.2 Les tireurs d'élite isolés peuvent utiliser le placement initial caché pour
s'installer sur n'importe quelle case de terrain non-découvert et peuvent
également s'installer en terrain découvert si la case comporte des trous d'obus,
un retranchement, une épave, un mur ou une haie.
96.2 et 25.3 Un tireur d'élite isolé peut commencer le jeu en étant caché dans
certaines cases de terrain découvert. Peut-il y acquérir un pion dissimulation ?
R. Non.
96.3 Le modificateur au jet de dés du tireur d'élite isolé s'applique à tout tir
effectué par le tireur d'élite mais uniquement tant que celui-ci demeure caché
ou dissimulé. A la différence des autres unités, un tireur d'élite le perd pas
automatiquement son statut de dissimulation lorsqu'il tire.
96.4 Le tir d'un tireur d'élite n'affecte directement qu'un pion par case objectif.
Le tireur d'élite peut choisir le pion de la pile sur laquelle il tire. Si le tir du
tireur d'élite élimine un chef, toutes les unités d'infanterie présentes dans la
même case doivent subir un contrôle de moral normal comme si le chef avait
été démoralisé (12.22).
96.5 Bien que le tir du tireur d'élite soit résolu sur le tableau de tir de
l'infanterie, les résultats sont à interpréter comme suit :
KIA : élimine seulement les chefs, les éclaireurs (116) ou d'autres
tireurs d'élite ; considéré comme un contrôle de moral vis-à-vis des
pelotons et des équipages.
M : (M ou 1 ou 2 ou 3 ou 4) sans effet.
- : manqué.
96.51 Une fois que le tir du tireur d'élite est résolu, tout pion d'infanterie
non démoralisé occupant la case objectif peut immédiatement exiger un «
Contrôle de présence du tireur d’élite » sur une case quelconque située
dans sa LDV. Le possesseur du tireur d'élite doit placer le tireur d'élite
sur la carte, sous un pion dissimulation, si le contrôle désigne la case à
partir de laquelle le tireur d'élite a fait feu. Dans le cas contraire, les
tireurs d'élite demeurent en dehors de la carte, même après avoir fait feu,
sauf si une unité d'infanterie ennemie occupe la même case (42.5
s'applique alors).
96.51 Si un tireur d'élite isolé qui vient de tirer est repéré dans une
certaine case, les autres tireurs d'élite isolés occupant la mème case
doivent· ils être révélés ?
R. Non, seule l’unité dont le tir a déclenché le contrôle de tireur d'élite doit
être révélée.
25
96.52 Les unités qui ont effectué un «Contrôle de présence de tireur
d'élite» ne subissent aucune restriction à leurs possibilités de mouvement
ou de tir, suite à leur contrôle.
96.6 Bien qu'un tireur d'élite ne puisse que démoraliser un peloton ou un
équipage, il peut éliminer un peloton ou un équipage déjà démoralisé grâce à
un résultat KIA provoquant un contrôle de moral auquel l'unité aura échoué.
96.7 Les modificateurs de puissance de feu n'affectent pas la puissance de feu
nominale d'un tireur d'élite. Par contre, le modificateur de tireur d'élite est
réduit de moitié (fractions arrondies par défaut) ou doublé en fonction de la
classification de l'attaque (9.0). Le modificateur de tireur d'élite utilisé doit
être annoncé avant le tir.
96.71 II n'existe pas de modificateur de puissance de feu pour les tireurs
d'élite tirant en mouvement car une fois qu'un tireur d'élite se déplace, il
perd son statut caché et son modificateur de tireur d'élite.
96.72 Une fois qu'un tireur d'élite dissimulé est révélé et placé à découvert
sur la carte, il ne peut retrouver son modificateur de tireur d'élite qu'en
acquérant un autre pion dissimulation (25.3). Il ne peut cependant jamais
regagner son statut caché dans ce scénario.
96.73 Tous les autres principes de tir d'infanterie s'appliquent aux tireurs
d'élite excepté le fait qu'un tireur d'élite ne peut jamais se joindre à une
autre unité pour former un groupe de tir et utiliser son modificateur.
96.8 Les tireurs d'élite ont une capacité d'empilement et de mouvement égale
à celle d'un chef mais sont incapables de faire profiter d'autres unités de leur
capacité de mouvement,
96.81 Un tireur d'élite ne peut utiliser aucune arme de soutien ni aider un
équipage à le faire.
96.82 Un tireur d'élite n'a aucune capacité de portage.
Psychologiquement, il s'agit d'un solitaire désintéressé de tout, sauf de la
possibilité de tuer.
96.9 Un tireur d'élite peut s'auto-rallier mais il n'exerce aucune influence sur
les autres unités.
97. Cocktails Molotov :
Vers la fin de la guerre, les Russes disposaient d'une grande variété de bombes
antichars sophistiquées manipulées par l'infanterie. Au début de la guerre
cependant, les Russes et les résistants de tous les pays s'en remettaient à
l'engin artisanal très courant et réputé : le cocktail Molotov ou, pour l'appeler
par son nom officiel, à la «bombe à pétrole antichar d'infanterie».
97.1 Le cocktail Molotov est considéré comme étant l'équivalent du
Panzerfaust aux fins de coût de portage et de possibilités d'utilisation. Lancer
un cocktail Molotov équivaut à faire usage d'une arme de soutien (5.75: 8.4).
L'utilisation d'un cocktail Molotov n'empêche pas un peloton d'utiliser ses
capacités intrinsèques de destruction de blindés au cours de la même phase.
Elle empêche, par contre, un chef de faire usage de son modificateur au cours
de cette phase.
97.2 L'utilisation des cocktails Molotov est limitée aux bâtiments et aux
véhicules (97.8).
97.3 Les cocktails Molotov ne peuvent être utilisés qu'au cours de la phase de
tir défensif ou de corps à corps (Exception : 97.8).
97.31 Pour utiliser un cocktail Molotov au cours de la phase de tir
défensif, il faut que le blindé se trouve ou passe dans la même case ou une
case adjacente.
97.31 Le jet de dés de tir défensif pour les cocktail Molotov contre les
blindés occupant la mème case est-il effectué avant ou après
l’écrasement ?
R. Après pour autant que son utilisation ne soit ni éliminé ni démoralisé.
97.32 Pour utiliser un cocktail Molotov au cours de la phase de corps à
corps, il faut que le blindé ne soit pas accompagné d'infanterie amie dans
la même case au moment de l'attaque.
97.4 En utilisant un cocktail Molotov, il est nécessaire de lancer 2 dés sur la
table pour coup au but du cocktail Molotov afin de déterminer si une partie
vitale du blindé a été touchée. Le jet de dés doit être égal ou inférieur au
chiffre pour coup au but afin d'être efficace.
Squad Leader A4 COI.doc
 UTILISATION CHIFFRE POUR COUP AU BUT
Tir défensif, une case 2 forêt est de 1 FM par case de forêt.
Tir défensif, même case 4
Corps à corps 6 98.2. Les partisans qui essuient le feu ennemi alors qu'ils sont dans la forêt
Un abrégé de cette table est imprimé au verso du pion cocktail Molotov.
97.5 Si un coup au but est obtenu avec un cocktail Molotov, les dés doivent
être lancés à nouveau sur la table de destruction des blindés dans la colonne
cocktail Molotov (MC). Un blindé détruit par un cocktail Molotov (ou un lance-
flammes) est considéré en flammes (67.1). Les modificateurs pour blindage ne
s'appliquent pas aux attaques des lance-flammes ou des cocktails Molotov.
97.51 Un coup au but obtenu depuis la case objectif est obtenu sur une
orientation arrière de l’objectif. Les coups au but obtenus au cours de la
phase de tir défensif à partir d’une case adjacente sont fonction de
l’orientation réelle de l’objectif (33.5).
97.52 Si un cocktail molotov a obtenu un coup au but (97.4) sur un blindé
découvert, le chiffre de destruction du blindé est doublé.
97.52 et 72.81 Un char ou canon AM non complétement fermé est-il
considéré comme un blindé découvert ?
R. Pas pour une attaque par Cocktail Molotov, bien qu'un peloton qui a
échoué dans sa tentative d’élimination du char non complètement fermé
par un Cocktail Molotov puisse quand même effectuer une attaque
normale en corps â corps et bénéficier du modificateur de -1 peur écoutille
ouverte.
97.53 Un pion cocktail Molotov est retiré du jeu après chaque tentative de
coup au but, indépendamment du succès ou de l’échec.
97.6 Les modificateurs de commandement s’appliquent aux tentatives de coup
au but des cocktails Molotov.
97.7 Les cocktails Molotov peuvent être capturés et utilisés par tout soldat de
tout pays, sans préjudice à leurs performances.
97.8 Les cocktails Molotov peuvent être utilisés contre des bâtiments dans le
seul but d’y mettre le feu (59). Même si un incendie éclate, les occupants de la
case n’en sont pas affectés, à condition qu’ils évacuent la case au cours de la
phase de repli suivante (59.6).
97.81 Les cocktails Molotov peuvent être utilisés contre des bâtiments au
cours de toute phase de tir amie pourvu qu’ils se trouvent dans la case
objectif ou dans une case adjacente.
97.82 Un incendie se déclare dans la case objectif si le jet de dés pour coup
au but est égal ou inférieur au chiffre pour incendie du tableau ci-dessous
: 99. Largage de troupes parachutées :
Utilisation Chiffre pour incendie
A l’extérieur d’un bâtiment en pierres 2 A l’intérieur d’un bâtiment en
pierres,
A l’extérieur d’un bâtiment en bois 4 99.2 La procédure de parachutage est la suivante :
A l’intérieur d’un bâtiment en bois 6 99.21 Tous les pelotons, chefs et armes de soutien qui vont être
Le lanceur du cocktail molotov est considéré à l’extérieur de la case de
bâtiment objectif sauf s’il occupe une case bâtiment du même bâtiment.
98. Partisans :
Dans tous les pays, les partisans partageaient généralement des
caractéristiques identiques. Dans la plupart des cas, ils disposaient d'une
faible puissance de feu et avaient peu ou pas d'armes lourdes de soutien.
Manquant d'entraînement et de discipline, ils ne pouvaient pas soutenir un
combat prolongé contre des troupes ennemies régulières égales en nombre. Par
contre, les partisans jouissaient généralement de l'avantage d'opérer sur leur
terrain et de l'élément de surprise. Ces avantages associés au fait qu'ils
affrontaient souvent des troupes d'arrière-garde de deuxième plan leur
conféra, au cours de la deuxième guerre mondiale, une puissance et une
importance qui ne doivent pas être sous-estimées.
98 Un chef de partisans seul dans une case peut-il faire bénéficier les troupes
régulières de la capacité d 'embuscade ou de mouvement spécial dans la forêt ?
R. Oui.
98.1. Sauf indications contraires dans le scénario, les partisans sont sensés
opérer à proximité de leurs bases et jouissent d'une familiarité du terrain que
ne partagent pas les troupes régulières. En conséquence, le coût de base du
26
mouvement d'infanterie (5.5) pour les partisans pénétrant dans une case de
bénéficient du double du modificateur pour effets du terrain (+ 2).
98.3. Embuscade : pour rendre l'habileté des partisans à tendre des
embuscades, les attaques en corps à corps impliquant des partisans et qui ont
lieu dans une case de forêt (ou une case de route forestière) ne sont pas
considérées comme simultanées. Le possesseur des partisans est toujours
autorisé à effectuer le premier sa ou ses attaques en corps à corps et seuls
lessurvivants à l'attaque des partisans peuvent riposter. Une embuscade ne
peut avoir lieu que si la case de forêt où elle se déroule fait partie d'un groupe
d'au moins trois cases contiguës de forêt et que la pénétration dans cette case
s'est faite directement à partir d'une case de forêt du même groupe de cases
contiguës de forêt. Pour être considérées contiguës, il faut que le symbole de
forêt couvre trois cases sans interruption. Si l'embuscade se transforme en
mêlée qui doit être résolue dans une phase suivante de corps à corps, les
partisans perdent leur avantage d'attaque en premier lors des tours suivants.
98.4. Les partisans non démoralisés peuvent faire partager à d'autres unités
amies leurs capacités spéciales de mouvement et de combat, pour autant qu'ils
occupent la même case au moment où ils usent de cette capacité.
98.5. Les unités démoralisées de partisans (sauf moral du désespoir) se
rallient avec un jet de dés égal ou inférieur au facteur de moral imprimé au
verso du pion.
98.6. Les chefs des partisans n'ont absolument aucune influence de
commandement de ralliement ou de mouvement sur des unités régulières. Ils
peuvent leur permettre de prendre part à une embuscade ou de se déplacer en
forêt au prix d'1 FM, à condition que ces unités régulières soient empilées à ce
moment-là avec un chef de partisans.
98.7. Les partisans qui manipulent des armes de soutien le font comme s'il
s'agissait d'armes capturées (90.13).
98.8. A tous autres égards, les partisans sont traités comme l'infanterie
normale.
99.1 Les troupes parachutées qui entrent en jeu par largage renoncent à leurs
phases de tir de préparation, de mouvement, de tir offensif, de repli et de
progression au cours du tour du joueur où elles sont larguées.
parachutés sont répartis en groupes de capacité d'avions de 7 pions. II ne
doit jamais y avoir plus de 5 pelotons dans un groupe de capacité d'avion.
99.22 Chaque groupe de capacité d'avion choisit un point de parachutage
quelque part sur la carte et lance un dé. Si le jet de dé est 1, 2 ou 3, la case
de parachutage choisie devient le point réel du parachutage. Si te jet de dé
est 4 ou 5, le point de parachutage est la case de même numéro que celle
choisie mais sur un élément de carte différent, au choix du possesseur des
parachutes. Si le jet de dé est 6, le point de parachutage est la case de
même numéro que celle choisie mais sur un élément de carte différent, au
choix de l'adversaire. Un abrégé de cette table est imprimé au verso des
pions parachutes. Tous les points de parachutage doivent être annoncés
avant tout jet de dé.
99.22 que se passe-t-il si votre adversaire choisit un autre élément de
carte pour le parachutage faisant que votre case de parachutage initiale et
la direction du parachutage résultent en des cases avant dérive situées
hors de l’aire de jeu ?
R. La dérive est marquée malgré tout comme si les cases s'étendaient hors
de l’aire de jeu. Si l'unité ne revient pas sur la carte en dérivant la
procédure 99.5 est suivie.
99.23 Le point de parachutage ainsi déterminé, le point de capacité
d'avion place une unité sur un pion parachute au point de parachutage et
continue à placer une unité et un parachute sur une case adjacente selon
une ligne droite le long du grain des cases jusqu'à épuisement de la
capacité de l'avion. À ce moment-là, doit exister une ligne droite
ininterrompue de parachutes de 5 cases de long pour chaque capacité
d'avion.
99.24 Chaque capacité d'avion doit choisir sa propre et unique case de
parachutage et doit aligner ses parachutistes le long du même grain de
Squad Leader A4 COI.doc
 cases et dans la même direction ; i.e. un avion ne peut pas voler nord-est
alors qu'il procède à un larguage si un autre avion vole dans une autre
direction que nord-est. La case initiale de parachutage de chaque capacité
d'avion doit être au moins à 5 cases de toutes les autres cases initiales de
parachutage des autres avions.
99.25 Les chefs et les armes de soutien nécessitent chacun un pion
parachute parce qu'ils dérivent et atterrissent séparément, mais ils
peuvent se trouver au début dans la même case initiale de parachutage
qu'un peloton. Pas plus de 2 pions (dont 1 seulement peut être un peloton)
de la même capacité d'avion ne peuvent se trouver au départ dans la
même case initiale de parachutage.
99.26 En utilisant le schéma de direction d'erreur imprimé sur chaque
pion parachute, lancez un dé pour déterminer la direction de la dérive
pour chaque parachute et ses occupants. Puis lancez à nouveau un dé
pour déterminer la distance de dérive. Le résultat est le nombre de cases à
partir de la case initiale de parachutage dans la direction erronée où le
parachute atterrira. Déplacez chaque pion parachute et son occupant sur
la nouvelle case d'atterrissage. Tous les groupes doivent être placés avant
toute résolution de dérive.
OPTIONNEL : la dérive peut être figurée de façon plus réaliste en
utilisant les règles de direction du vent (102.5) pour modifier le jet de dé
de dérive selon le schéma de jet de dé de propagation d'incendie. Exemple
: une unité qui dérive directement dans le vent et qui obtient un «2» pour
la distance de dérive ne dérivera pas du tout en raison du modificateur de
-2 pour le vent. Les troupes parachutées ne peuvent pas être larguées en
cas de fort vent. S'il n'y a pas de vent, tous les jets de dé de dérive sont
modifiés par -1.
99.27 Une fois que la dérive a été résolue, l'adversaire peut faire feu en tir
défensif sur toutes les unités larguées (cf. 99.3).
99.28 A la fin de tous les tirs défensifs (exception : 99.321), les troupes
parachutées (sauf les armes de soutien) peuvent déplacer leur parachute
(et eux-mêmes) d'une case dans n'importe quelle direction.
99.29 Toutes les unités larguées atterrissent maintenant dans la case
qu'elles occupent. Les pions parachute sont retirés à la conclusion de la
phase de corps à corps des parachutistes.
99.3 Le tir défensif peut être dirigé contre les troupes parachutées sans tenir
compte des obstacles à la LDV tant que celles-ci sont sur les pions parachutes.
Exception : les unités à l'intérieur d'un bâtiment qui doivent tirer à travers
une autre case du même bâtiment. Les unités occupant des bunkers ne
peuvent pas tirer sur des parachutistes qui descendent mais peuvent tirer sur
des parachutistes qui ont atterri, avec toutefois les restrictions normales de
LDV.
99.31 Tout tir défensif sur des parachutistes largués bénéficie du
modificateur - 2 pour mouvement en terrain découvert.
99.31 Le modificateur pour avantage de hauteur de l’infanterie (91.1)
s’applique-t-il également aux parachutistes qui descendent ?
R. Non.
99.32 A l'exception de la Flak, aucune pièce d'artillerie ne peut tirer sur
des parachutistes qui descendent.
99.321 Les pièces d'artillerie peuvent faire feu en tir défensif sur
les parachutistes une fois que ceux-ci ont atterri mais subissent les
restrictions normales à la LDV et les modificateurs habituels.
99.322 Les pièces d'artillerie bénéficient d'un modificateur de - 2 au
jet de dés sur le tableau de tir de l'infanterie lorsqu'elles font feu en
tir défensif sur des parachutistes qui ont atterri mais qui sont
encore sur leurs pions parachutes. Il n'y a pas de modification au
jet de dés pour coup au but pour un objectif en mouvement.
99.323 Les MG des blindés ne peuvent tirer sur des parachutistes
qui descendent que si elles sont considérées comme étant sur un
affût anti-aérien (64.43).
99.33 Le tir défensif sur des parachutistes qui descendent dans la même
case ou dans une case adjacente par rapport au tireur est considéré tir à
bout portant (9.1).
99.34 Les MG ne disposent pas de facteurs de pénétration lorsqu'elles
tirent sur des parachutistes qui descendent.
99.35 La portée de toutes les armes tirant sur des parachutistes qui
descendent est réduite de moitié au cours de cette phase de tir défensif.
99.35 Une unité peut-elle tirer au-delà de sa portée réduite de moitié sous
forme de tir à distance ?
R. Oui, jusqu'à la limite de ce qui est sa portée normale.
27
99.4 Tout parachutiste atterrissant dans une case de forêt, de route forestière
ou de bâtiment doit procéder à un contrôle normal de moral en atterrissant,
même s'il est déjà démoralisé.
99.4 Un peloton de parachutistes subi-t-il deux contrôles de moral s’il atterri
dans la même case qu'un chef qui été démoralisé en atterrissant ? Un peloton
de parachutistes doit-il procéder à un deuxième contrôle de moral si le tir
ennemi provoque la démoralisation d'un chef dans la même case alors que tous
deux descendent ?
R. Oui. Non. Notez. Que le modificateur de commandement d'un chef qui
atterri dans le même case qu'un peloton et qui satisfait à son propre contrôle
de moral peut être appliqué au contrôle de moral des autres unités qui
atterrissent dans la même case.
99.4 Les parachutistes qui atterrissent sur des barbelés ou des mines doivent-
ils procéder à un contrôle de moral normal ?
R. Non.
99.41 Les parachutistes atterrissant dans une case occupée par de
l'infanterie ennemie doivent l'attaquer en corps à corps, mais doivent
ajouter + 2 à leurs jets de dés de corps à corps. En outre, les unités
opposées aux parachutistes peuvent soustraire 2 de leurs jets de dés de
corps à corps. L'enlèvement du pion parachute à la fin de la première
phase de corps à corps supprime pour les parachutistes survivants ce
modificateur lors des corps à corps ultérieurs.
99.41 Dans l’hypothèse ou une unité de parachutistes atterrit sur un
bâtiment à plusieurs étages, doit-elle préciser à quel étage elle atterri ?
R. Non. Dans un tel cas elle est toujours considérée comme étant au rez de
chaussée, sauf si la case est complétement composée de symboles de
bâtiment telle que la case 1x4 auquel cas l'unité doit se déplacer sur une
case adjacente au choix de l’adversaire et procéder à un contrôle de moral
supplémentaire
99.42 Les parachutistes atterrissant dans une case occupée par des
véhicules ennemis ne peuvent ni les attaquer en corps à corps ni les
capturer tant que le pion parachute est sur la carte. Si le véhicule ne
quitte pas la case au cours de la phase de mouvement suivante, il sera
sujet à corps à corps ou capture au cours de la phase de corps à corps
suivante.
99.5 Les parachutistes qui atterrissent hors de la carte sont considérés comme
momentanément perdus. Lancez 2 dés pour chaque unité d'infanterie qui
atterrit hors de la carte. Le résultat est le nombre de tours à s'écouler avant
que cette unité puisse entrer en jeu par une case quelconque du bord de carte
par lequel elle est sortie. Placez l'unité sur le carré correspondant du tableau
des tours, en notant le bord de carte de son entrée.
99.5 que deviennent les armes de soutien qui atterrissent hors de la carte ?
R. Elles sont éliminées.
99.6 Si une unité parachutiste est démoralisée en descendant, elle atterrit en
état démoralisé mais ne doit pas nécessairement se replier tant qu'elle est
empêtrée dans son parachute. Au cours de la phase de repli de l'adversaire
toutes les exigences de repli d'une unité démoralisée (13.41) doivent être
satisfaites.
99.6 Que devient une unité démoralisée de parachutistes qui atterrit dans une
case occupée par un peloton ou un blindé ennemi ?
R. Une unité d'infanterie ennemie peut choisir soit de la capturer soit de
l’éliminer. Un blindé ennemi devra l’éliminer.
99.7 Les Allemands larguaient des armes légères dans des containers séparés.
Cela impliquait que les parachutistes allemands descendaient au coeur de
l'action pratiquement sans armes jusqu'à ce qu'ils aient trouvé et déchargé les
containers. Pour figurer cela, représentez tous les pelotons de parachutistes
allemands par un pion «?» jusqu'à ce qu'ils occupent ta même case qu'un
container d'armes (utilisez un pion panzerfaust pour symboliser un container),
sans pion parachute. À ce moment-là, le pion «?» est remplacé par un pion
opérationnel de parachutiste. Avant ce rendez-vous, le pion «?» dispose de
toutes les capacités d'un peloton, exception faite de la possibilité de tirer. De
telles unités peuvent attaquer et défendre en corps à corps avec une force
nominale de 1. Le joueur allemand largue un container d'armes par peloton de
parachutistes sans préjudice pour la capacité des avions. Les containers
d'armes sont traités comme des armes de soutien. Un parachutiste démoralisé
ne peut pas se combiner à un container pour devenir un peloton démoralisé
armé. Un peloton déjà armé peut transporter des containers d'armes
supplémentaires au prix de 3 points de portage chacun. Les containers
peuvent être détruits par un résultat KIA sur le tableau de tir de l'infanterie,
avant ou après l'atterrissage ou de la même manière que des armes de soutien.
99.7 Une unité démoralisée est-elle éliminée si elle doit se déplacer à
découvert dans la LDV de parachutistes non armés ? Un peloton non armé de
parachutistes peut-il prendre les armes d'un peloton ami ou d'un peloton
ennemi qu’il a détruit en corps à corps ? Des parachutistes non armés
Squad Leader A4 COI.doc
peuvent-ils faire tirer une arme de soutien avant d’avoir trouvé un container
d'armes ?
R. Non. Non. Oui.
STOP ! Vous en savez assez pour jouer le scénario 19. Nous vous
recommandons de le jouer au moins une fois avant d'aller plus loin.

Si la case où l'obus atterrit n'est pas dans une LDV possible de l'unité faisant
feu, l'obus atteint la case la plus proche adjacente à la case objectif, qui est
située dans une LDV possible. Si pour une raison quelconque, il n'existe pas de
case convenant à l'impact du coup manqué de peu, l'obus est considéré comme
défectueux et sans effets.

100.4 Un coup manqué de peu n'a aucun effet sur un blindé ou un canon. Un
véhicule non blindé peut être éliminé par un coup manqué de peu, uniquement
par un résultat KIA sur le tableau de tir de l'infanterie.

100.5 Toutes les unités autres que blindées occupant une case atteinte par un
coup manqué de peu doivent subir une attaque par tir au jugé (réduite de
moitié) sur le tableau de tir de l'infanterie.

Exemple : Le SU 122 a tiré sur l'unité d'infanterie en terrain découvert et a

obtenu « 1 », manquant à la fois l'objectif et la case objectif. Un jet de dé de
coup manqué de peu de « 2 » place l'obus dans la case de forêt où se trouve une
autre unité. La salve de 120 mm, réduite de moitié pour tir au jugé, est résolue
dans la colonne 12 de puissance de feu. Comme d'habitude, le jet de dés est
modifié par + 1 en raison de la forêt dans la case atteinte.

100.6 Les obus de 100 mm et plus qui portent un coup au but sur un blindé
100. Coups manqués de peu : mais qui échouent en ce qui concerne sa destruction, ont droit à un second jet
de dés pour attaque par tir au jugé (réduite de moitié) sur le tableau de tir de
Jusqu'ici, un tir qui n'aboutissait pas à un coup au but sur la table pour coup l'infanterie contre toute infanterie occupant la case objectif.
au but (33.3) n'avait pas de suite pour déterminer les effets possibles du tir
manqué. Cependant, il faut bien que les obus tombent quelque part et dans le
cas de salves HE, ils peuvent infliger des dégâts importants à l'infanterie
présente dans le voisinage. Les règles ci-après rendent ces effets.

100. Des salves manquées de fumigènes peuvent-elles être placées dans une
case adjacente ?
R. Non.
100.1 Seuls les obus HE de 100 mm et plus tirés en tir direct peuvent
provoquer des dégâts après avoir échoué dans la procédure de détermination
de coup au but ou après avoir obtenu un coup au but qui n'a pas provoqué de
destruction sur la table de destruction des blindés.
101. Stukas :
100.2 Même si un obus a manqué son objectif, il est considéré comme
atteignant la case objectif si le jet de dés pour coup au but n'est pas supérieur Compte tenu de l'échelle du temps de SQUAD LEADER, l'appui aérien est un
au chiffre pour coup au but augmenté d'1. événement très aléatoire qui n'a pas une grande portée. Les Stukas ne sont
autorisés que dans les scénarios dont les règles spéciales mentionnent la
100.3 Si le jet de dés pour coup au but est supérieur de plus d'1 au chiffre pour possibilité de leur intervention. Ces règles peuvent être modifiées pour
coup au but, l'obus tombe sur une case adjacente. La case adjacente affectée introduire l'appui aérien pour d'autres nationalités.
est déterminée par le jet d'un dé, «1» représentant la case traversée par la
ligne de tir de l'obus, «2» la case d'à côté en tournant dans le sens horaire, et 101.1 Dans tout scénario où le joueur allemand dispose de la possibilité de
ainsi de suite selon ce diagramme : l'appui de l'aviation, celui-ci lance 1 dé au cours de la phase initiale de
ralliement de chaque tour de jeu. S'il obtient un 1 il reçoit un appui aérien à
n'importe quel moment au cours du tour de jeu. Une fois qu'il a bénéficié d'un
appui aérien, il ne peut plus tenter d'en obtenir d'autres au cours des tours
suivants.

101.1 Le jour allemand doit-il lancer les dés pour intervention des Stukas s'il
ne la veut pas au cours de ce tour-là ?
R. Oui.
101.2 Une fois que l'appui aérien a été obtenu aux dés, le joueur allemand
lance à nouveau un dé pour déterminer le nombre d'avions qui vont attaquer,
selon la table ci-dessous :

28
Squad Leader A4 COI.doc
 Jet de dé
1 3 stukas
2-4 2 stukas
5-6 1 stuka
101.3 Les Stukas disposent d'une capacité de mouvement illimitée et d'une
LDV dégagée vis-à-vis de toute case de la carte (exception : le niveau inférieur
des bâtiments à plusieurs étages). Les Stukas ne peuvent cependant pas
attaquer des unités situées dans la forêt, sur une route forestière ou un verger
(118), de même que les unités au sol dans ces cases de terrain ne peuvent pas
tirer sur les Stukas. Les Stukas peuvent se déplacer en position d'attaque au
cours de toute phase amie de tir de préparation ou de tir défensif, sans
préjudice pour leur capacité d'attaque.
101.3 L'aviation peut-elle attaquer des unités dans une case enfumée ?
R. Oui, avec les mêmes additions au jet de dés que celles dues normalement à
la fumée.
101.4 Les Stukas peuvent attaquer une fois par scénario au cours de leur
propre phase de tir de préparation ou de tir défensif. Tous les avions ne sont
pas obligés d'attaquer au cours de la même phase de tir du tour de jeu. Une
attaque de Stuka se compose de 2 phases :
101.41 La première phase d'une attaque de Stuka consiste à choisir une
case objectif, placer le pion Stuka sur cette case et l'attaquer au canon de
20mm.
101.411 Si l'objectif est de l'infanterie, la case est automatiquement
atteinte et l'attaque est résolue en utilisant, sur le tableau de tir de
l’infanterie, l'équivalent de 16 facteurs de puissance de feu.
101.412 Si l'objectif est un blindé, la case est automatiquement
atteinte et les dés sont lancés 2 fois sur la table de destruction des
blindés en considérant l'orientation arrière et en appliquant le
modificateur pour avantage de hauteur vis-à-vis de blindés (77.3).
Il n'y a pas de modificateur à la tentative de destruction pour effets
de la distance (65).
101.413 Si la case objectif contient à la fois un blindé et de
l'infanterie. L’attaque est résolue de la même manière à l'aide de 3
jets de dés séparés, un pour l'infanterie et 2 pour le blindé.
101.414 Tous les modificateurs pour effets du terrain sont
appliqués, y compris le -2 contre l'infanterie en mouvement en
terrain découvert au cours de la phase de tir définitif.
101.415 Tous les Stukas apparaissant dans des scénarios
antérieurs à mars 43 n'ont pas de canon de 20 mm mais attaquent
avec un équivalent de puissance de feu de MG de 12. Cette
puissance de feu de MG peut être appliquée contre l'orientation
arrière des blindés dans la colonne MMG de la table de destruction
des blindés, en utilisant tout modificateur pour avantage de
hauteur vis-à-vis de blindés (77.3).
101.416 L'aviation qui attaque un bunker utilise toujours le
modificateur de défense hors du secteur de tir (56.1).
101.417 Les attaques aériennes dirigées à la fois contre les servants
et les canons ne sont pas modifiées par les boucliers des canons.
101.42 La seconde phase d'une attaque de Stuka consiste à choisir une
case objectif pour son attaque à la bombe. Cette case peut être la même
case que celle attaquée au canon ou toute autre case située au maximum à
4 cases de la case attaquée au canon (ou à la MC).
101.421 La procédure pour coup au but d'une attaque à la bombe
est basée sur la proximité de la case bombardée de la case attaquée
au canon. Pour déterminer si l'objectif est atteint, lancez un dé et
consultez la table de bombardement.
TABLE DE BOMBARDEMENT
Proximité de la case attaquée au canon Coup au but
même case 5 ou moins
à 1 case de distance 4 ou moins
à 2 cases de distance 3 ou moins
à 3 cases de distance 2 ou moins
à 4 cases de distance 1 ou moins
Un abrégé de cette table est imprimé au verso ses pions Stuka.
101.422 Si un coup au but est obtenu, l'attaque est résolue par un
jet de dés dans la colonne 36 + du tableau de tir de l'infanterie si
I’objectif est de l'infanterie ou dans la colonne 150 + de la table de
destruction des blindés, partie HE, en utilisant l'orientation
29
arrière, si l’objectif est un blindé. Lancez une fois les dés pour
chaque type d'objectif si de l'infanterie et un blindé occupent la case
objectif.
101.423 Si la bombe n'atteint pas son objectif, l'endroit où tombe la
bombe doit être déterminé selon la règle des coups manqués de peu
(100).
101.5 Si le scénario se déroule en 1943 au plus tard, le joueur allemand peut
choisir d'armer l'un de ses Stukas de canons AC de 37L au lieu d'une bombe. Il
doit en faire le choix avant de commencer le leu, et ne peut pas changer d'avis
par la suite : il devra utiliser le Stuka 37 L même si c'est le seul auquel il a
droit.
101.51 Le canon de 37L n'est efficace que contre les véhicules.
101.52 Le Stuka 37L attaque quand même avec son canon de 20 mm
comme décrit ci-dessus.
101.53 De la même façon que l'attaque au canon ce 20 mm, l'attaque avec
le 37L atteint automatiquement son objectif.
101.531 En raison de sa cadence de tir de 2, le 37L peut être utilisé
contre 2 cases objectifs. Il est possible qu'un Stuka 37L détruise son
premier objectif avec son canon de 20 mm, puis attaque une autre
case avec sa première salve de 37L. détruise l'objectif et veuille se
déplacer vers une autre case pour tirer sa deuxième salve de 37L.
Dans ce cas la deuxième case attaquée au 37L doit être le long de la
LDV de 5 cases créée par les deux premières cases objectifs et doit
être plus éloignée de la case attaquée au canon de 20 mm que la
première case attaquée au 37L.
Exemple : le Stuka a attaqué la case BB4 au canon de 20 mm puis
s'est déplacé pour toucher et détruire un T-34 dans la case AA6
avec le premier jet de dés de son canon de 37 L. Il reste un coup à
tirer au Stuka qu'il ne peut dépenser que contre un véhicule en Z6
ou Z7. Le Stuka ne peut pas attaquer AA7 en raison de la forêt
(exception mouvement par contournement 106).
101.532 Les coups au but sont résolus dans la colonne 37 L de la
table pour destruction des blindés en utilisant l'orientation arrière
du véhicule.
101.6 Les armes de 20 mm et 37 mm peuvent s'enrayer en. cas de jet de dés
d'attaque de 12, comme toute autre arme de soutien, supprimant ainsi la
possibilité d'une deuxième attaque avec cette arme.
101.7 Les bombes peuvent provoquer des ruines (58) et des incendies (59) de la
même manière que tout projectile HE.
101.8 Attaques aériennes erronées : l'incapacité à discerner l'ami de l'ennemi
au cours des opérations aériennes d'appui était un problème courant. Les chefs
devaient être très attentifs à décrire la zone à attaquer et à maintenir leurs
propres troupes en dehors des zones non identifiées où elles auraient pu être
confondues avec l'ennemi. De telles erreurs de jugement sont simulées par les
règles ci-après :
101.81 Lorsqu'un avion est placé sur sa case initiale d'attaque (101.41),
son propriétaire doit lancer 2 dés. Un «6» sur l'un des 2 dés indique que le
pilote a choisi un objectif erroné ou qu'il hésite à attaquer. Le chiffre sur
l'autre dé représente la distance maximum à partir de la case initiale
d'attaque où l'attaque peut avoir lieu.
101.82 L'unité la plus proche (en cases) de la case initiale dans n'importe
quelle direction (s'il s'agit d'un objectif possible, 101.3), que ce soit une
unité ennemie ou une unité amie, doit être attaquée.
101.821 Une attaque erronée sur une case comportant des blindés
de même nationalité que l'avion ne peut pas être effectuée en
raison des marques d'identification très lisibles des blindés, sauf
s'ils sont dans une case de fumée ou dans une case adjacente à de la
fumée.
Squad Leader A4 COI.doc
 101.822 Si deux ou plusieurs nouvelles cases objectifs sont à
distance agate de la case initiale, celle comportant l'objectif ayant
la valeur en points la plus élevée (valeur de base s'il s'agit d'un
véhicule) doit être attaquée. Si les valeurs en points sont
identiques, l'avion peut choisir.
101.83 Si une attaque erronée a lieu mais qu'il n'y a pas d'autres objectifs
dans le rayon de cases déterminé, l'avion n'attaque pas mais peut
attaquer au cours de sa prochaine phase de tir même si celle-ci intervient
au cours d'un tour de jeu ultérieur. C'est le seul cas où un avion peut
rester sur la carte au-delà du tour de jeu pendant lequel il est entré.
101.84 Toutes les attaques ultérieures effectuées par l'aviation au cours
de la même phase de tir (101.42 ; 101.531) sont faites normalement dans
le cadre des règles des Stukas.
102.12 Les modificateurs pour blindage n'affectent en aucune manière les
attaques au lance-flammes.
102.13 Les chiffres pour destruction de blindés (pas les facteurs de
puissance de feu du tableau de tir de l'infanterie) d'une attaque au lance-
flammes (y compris pour les lance-flammes actionnés par l'infanterie) sont
doublés si l'attaquant est dans une case adjacente ou si le blindé est un
blindé découvert ou en état CE.
102.2 Allumage délibéré d'un incendie : tout peloton ou équipage non
démoralisé peut essayer de mettre le feu dans une case de bâtiment, de forêt
ou de céréales (champs de blé en saison seulement) qu'il occupe. Pour allumer
un incendie dans un bâtiment, l'unité doit être à l'intérieur à ce moment-là
(par opposition au passage dans la case par utilisation du mouvement par
contournement, cf. 106).

101.85 Le tir anti-aérien est limité exclusivement aux canons AA et ne
peut avoir lieu qu'au cours d'une attaque aérienne entre la première et la
deuxième phase d'une attaque. Les canons AA qui ont déjà tiré au cours
de ce tour de joueur ne peuvent pas être utilisés contre l'aviation, de
même qu'ils ne peuvent pas être utilisés contre des objectifs au sol au
cours du tour de joueur où ils tirent sur l'aviation. Toutes les MMG et
HMG manipulées par de l'infanterie ainsi que les MG des blindés montées
sur un affût AA peuvent tirer sur l'aviation à demi-puissance, à condition
que ce soit à portée nominale.
102.21 Une unité essayant de mettre le feu au cours de sa phase de tir
offensif ne peut le faire que si elle n'a pas tiré ou ne s'est pas déplacée au
cours de ce tour de joueur. Elle renonce également à toute possibilité de
tir offensif, indépendamment du résultat de sa tentative d'allumage
d'incendie.
102.22 L'incendie est considéré comme se déclarant si l'unité peut, avec 2
dés, obtenir le chiffre d'allumage ou plus. Le chiffre d'allumage d'incendie
est basé sur la nature du terrain de la case correspondante.

101.851 Le tir AA contre l'aviation est résolu sur le tableau de tir TERRAIN CHIFFRE D'ALLUMAGE
de l'infanterie en utilisant l'équivalent correspondant de puissance Bâtiment en bois 7+
de feu d'infanterie. Un résultat KIA détruit l'avion qui compte pour Bâtiment en pierres 8+
2 unités éliminées en regard des conditions de victoire du scénario. Forêt 9-
Un résultat « Contrôle de moral » oblige l'avion à procéder à ce Champ de blé 10 +
contrôle. Tous les avions ont un facteur de moral de 8. Si l'avion
échoue au contrôle de moral, il est considéré comme endommagé et 102.23 Le chiffre d'allumage n'est modifié que par les modificateurs pour
doit quitter définitivement le jeu. L'avion peut procéder à la conditions météorologiques (102.3). Les chefs n'exercent aucune influence
seconde phase de son attaque mais doit ajouter + 1 à son jet de dés sur les tentatives d'allumage d'incendie.
pour coup au but (bombardement uniquement - utilisez le jet de dés
102.24 Si l'unité réussit à mettre le feu dans la case, elle doit la quitter au
pour destruction en cas de canon) pour chaque point au-delà du
cours de sa phase de progression.
chiffre qu'il devait réaliser lors du jet de dés de contrôle de moral.
L'aviation endommagée ne compte pas parmi les unités éliminées 102.3 Conditions météorologiques : au début de chaque scénario, lancez 1 dé
en regard des critères de victoire. pour déterminer le temps selon la table des conditions météorologiques.
Dé TEMPS MODIF D'INCENDIE
101.852 Les canons AA sont limités à un tir contre l'aviation par
1 ou moins Boue, neige -3
tour de joueur, indépendamment de la cadence de tir.
2 Pluie -2
Exemple : Un stuka a choisi et attaqué sa case objectif initiale et 3 Humide -1
subit maintenant le tir d’un canon AA russe de 37mm à équivalent 4 Normal 0
de 8 facteurs sur le tableau de tire de l’infanterie. Le canon AA 5 Sec +1
obtient un « 7 » qui résulte en un contrôle de moral -1. Le stuka 6 Très sec +2
obtient 9 à son contrôle de moral, échouant pour 2 points. Le stuka 102.31 Modifiez le jet de dé pour conditions météorologiques au moyen des
endommagé doit maintenant ajouter +2 à son jet de dé pour coup modificateurs ci-après, basés sur le mois pendant lequel se déroule le
au but lors de la seconde phase de son attaque. scénario :
101.9 Dans les premières années de la guerre, les Stukas démontrèrent la Décembre, janvier. février -3
terrible efficacité de l'appui de l'aviation, avec une réalité effrayante. Les Novembre, rnars, avril -2
sirènes horribles des bombardiers en piqué avaient des effets paralysants sur Octobre, mai -1
leurs victimes qui exagéraient les capacités de mort de l'aviation. En Juin, septembre -1
conséquence, dans tout scénario antérieur à 1942, les Stukas provoquent pour Juillet, août +2
l'infanterie dans la case d'attaque initiale ou dans une case adjacente
102.32 Le modificateur du chiffre d'allumage d'incendie ne s'applique pas
l'obligation de procéder à un contrôle de moral normal avant la résolution de
aux bâtiments.
l'attaque par les Stukas. L'infanterie occupant des bunkers, des tranchées ou
des retranchements peuvent déduire 1 de leur jet de dés pour contrôle de 102.4 Une fois allumé, un incendie se propage selon la table de terrain en
moral avant attaque de Stukas. flammes n'est pas directement également modifié par le modificateur de
propagation de l'incendie (59.4), mais le jet de dés pour propagation est
101.9 Les Stukas font-ils procéder les troupes amies à un contrôle de moral ? également modifié par le modificateur du chiffre d’allumage d’incendie (102.3).
R. Oui. Il y a également un modificateur de -1 pour la propagation si le terrain en
flammes n’est pas directement contigû au terrain adjacent tel que par exemple
un incendie de forêt en 3T7 se propageant au champ de blé en 3T8. Voir 102.7.

102. Effets des incendies et du temps

102.1 Chars lance-flammes : les blindés équipés de lance-flammes sont
reconnaissables à une puissance de feu imprimée en rouge et une portée
également en rouge à l'endroit où se trouve normalement le calibre du canon.
Tous les lance-flammes ont une portée de 2 cases.
102.11 Les blindés lance-flammes ont généralement un chiffre avarie plus
bas que l'armement conventionnel des blindés. Ce chiffre est toujours
imprimé sur le pion et ne concerne que le lance-flammes. Les autres
armes, y compris les MG, ne subissent d'avarie que pour un jet de dés
pour coup au but (ou pour effets dans le cas des MG)) de 12.
102.5 Direction du vent :
Au début de chaque scénario, placez un pion parachute sur la carte afin de
servir de repère pour la direction du vent et lancez un dé. Le chiffre obtenu
donne la direction vers laquelle souffle le vent. Marquez la direction en posant
un pion « direction du vent » pointé vers la rangée de cases correspondante. Le
jet de dés de propagation de l'incendie est modifié par la direction du vent
selon le diagramme suivant :

30
Squad Leader A4 COI.doc

102.6 Force du vent : après avoir déterminé la direction du vent, lancez un
autre dé pour déterminer la force du vent selon la table ci-dessous :
Dé FORCE DU VENT
1-3. Absence de vent
4-5. Légère brise
6. Vent violent
102.61 Si le résultat est « absence de vent », les modificateurs à la
propagation de l'incendie pour la direction du vent ne sont pas appliqués.
102.62 Si le résultat est « vent violent », les modificateurs à la propagation
de l'incendie pour la direction du vent sont doublés. La fumée, de quelque
nature qu'elle soit, n'a absolument aucun effet dans les scénarios où
souffle un «vent violent».
102.63 Si le résultat est « légère brise », tous les modificateurs pour effets
de la fumée sont réduits de moitié (arrondi par excès) et le pion fumée est
déplacé d'une case dans la direction du vent, au début de la phase de
progression du tour de joueur suivant.
102.7 Changements du vent : au début de chaque phase de ralliement, lancez
2 dés. Un jet de dés de «2 » provoquera un changement du vent selon le
tableau ci-dessous :
Dé Changement du vent
1 Direction - 1 case sens horaire
2 Direction - 2 cases sens horaire
3 Direction - 1 case sens antihoraire
4 Direction - 2 cases sens antihoraire
5 Force augmente d'un degré
6 Force diminue d'un degré
Un changement de force du vent en dessous de « absence de vent » ou au-
dessus de « vent violent » n'a pas d'effet.
102.8 Boue : lorsque les conditions météorologiques (102.3) indiquent « boue,
neige », dans un scénario se déroulant un autre mois que décembre janvier,
février, les règles afférentes à la boue sont appliquées :
102.81 Toutes les routes en terre sont considérées comme inexistantes et
sont traitées comme terrain découvert. Les routes pavées (en gris) telles
que celles existant sur l'élément de carte n° 1 ne sont pas affectées par la
boue.
102.82 Tous les trous d'obus n'existent plus.
102.83 Toutes les cases de marais sont infranchissables par tous, sauf par
les véhicules amphibies.
102.84 Le chiffre d'avarie des cases d'enlisement (75.8) passe à 4 au lieu
de 6. Le chiffre d'avarie des cases d'enlisement pour les véhicules à faible
pression sur le sol (75.83) passe à 10 au lieu de 12.
102.85 Le coût du mouvement dans les cases de terrain découvert est
doublé.
Exception : les véhicules à faible pression sur le sol peuvent continuer à se
déplacer dans les cases de terrain découvert au prix de 1 PM par case.
102.9 Neige : les règles de neige (61) sont en vigueur lorsque les conditions
météorologiques indiquent « boue, neige » pour un scénario se déroulant de
décembre à février.
103. Situations désespérées
Les situations désespérées appellent souvent des mesures désespérées. Dans
le jeu de base, plusieurs actions n'étaient pas autorisées parce qu'elles
violaient les doctrines tactiques établies et les procédures de sécurité.
Toutefois, si une situation était suffisamment désespérée, de telles pratiques
pouvaient être pardonnées... moyennant une pénalité.
103.1 Charge explosive à usage défensif : les unités peuvent « balancer » une
charge explosive dans une case adjacente au cours de la phase de tir défensif.
31
Une charge « balancée » est moins précise cependant qu'une charge placée.
Toutes les charges explosives «balancées» doivent ajouter un modificateur de
+1 à la résolution sur le tableau de tir de l'infanterie contre tout objectif
ennemi. Si elles sont utilisées contre un blindé en mouvement, un
modificateur de +2 est ajouté au jet de dés pour destruction des blindés. Une
charge explosive balancée voit son attaque résolue immédiatement.
103.1 et 77.4 Une charge explosive qui est « balancée » bénéficie-t-elle du
modificateur pour avantage da hauteur?
R. Oui.
103.11 Puisque la distance à laquelle une charge est balancée est inférieure à
son rayon d'explosion, l'objectif et l'unité ayant balancé la charge subissent les
effets de l'explosion, bien qu'étant dans des cases différentes. Cependant,
l'unité ayant balancé la charge bénéficie des effets du terrain de la case qu'elle
occupe.
Exemple : supposons qu'un 4-4-7 russe sur une route passe à côté d'une unité
du génie allemande (8-3-8) occupant un bâtiment en pierres. Cette dernière
balance une charge explosive sur l'infanterie russe qui passe. (L'attaque est
résolue au moyen d'un seul jet de dés dans la colonne de puissance de feu de
30 du tableau de tir de l'infanterie, mais l'unité russe subit un modificateur de
-1 (-2 pour mouvement en terrain découvert, +1 pour charge balancée) alors
que l'unité allemande bénéficie d'un modificateur de +3 (+3 pour bâtiment en
pierres).
103.12 Les charges explosives balancées sur des blindés effectuant une
attaque par écrasement sur la case objectif doivent être balancées après la
résolution de l'attaque par écrasement.
103.13 Toutes les règles afférentes aux charges explosives (23) sont
appliquées, sauf en ce qui concerne les amendements ci-dessus.
103.2 Panzerfaust, Bazooka, Panzerschreck : ces armes peuvent être
actionnées depuis un véhicule par un passager, mais la flamme arrière oblige
tous les passagers à procéder à un contrôle de moral normal chaque fois qu'un
tir a lieu. L'échec à ce contrôle de moral démoralise les passagers.
L'équipage propre du véhicule doit également procéder à un contrôle de moral
normal mais dans ce cas l'échec entraine un étourdissement au lieu d'une
démoralisation.
103.3 Flak de 88 : à la différence des autres canons montés sur un affût de
360° (63.41), le canon AA de 88 peut être décroché de son tracteur ou accroché
en position de remorquage de la même manière qu'un canon antichars (48.61)
à condition qu'il soit déjà en position tractable (sur roues).
103.31 Le canon AA de 68 peut tirer lorsqu'il est sur roues mais dans ce
cas il perd ses modificateurs pour longue portée et voit sa cadence de tir
ramenée à 1.
103.32 Le canon AA de 88 peut être transformé de la position tractable à
la position sur affût fixe (et vice-versa) au cours de la phase de
progression d'un tour allemand au cours duquel il n'a pas tiré ou ne s'est
pas déplacé.
103.33 Placez un « gun malfunction » sur un canon de 88 en avarie, au
lieu de le retourner.
103.34 Deux pions équipages sont nécessaires pour faire tirer un 88 AA à
sa pleine cadence de tir. Si un seul équipage est présent, la cadence de tir
est réduite de moitié. Un canon AA de 88 en position tractable ne peut pas
tirer sans deux pions équipage.
STOP ! Vous en savez assez pour jouer le scénario 20. Nous vous
recommandons de le jouer au moins une fois avant d'aller plus loin.
Squad Leader A4 COI.doc
ABRÉVIATIONS COURANTES REGLES SUPPLEMENTAIRES
Les règles supplémentaires ne sont pas destinées à être des composantes
AA (66.13) Anti-aérien officielles ou même optionnelles du système de jeu SOUAD LEADER. Aucun
*(64.23) Modif. pour imprécision des canons à longues distances scénario officiel n'y fait appel. Elles sont mentionnées ici pour servir de guides
à ceux qui souhaitent développer le système SQUAD LEADER jusqu'à des
Art (63.13) Obusier d'artillerie niveaux de complexité et de réalisme encore plus élevés. Nous ne pouvons pas
répondre aux questions traitant des règles supplémentaires en raison de leur
AT ou AC Antichar caractère expérimental.
ATM (86) Mine magnétique antichar
A. - STURMOVIK
ATR (88) Fusil antichar
La couverture aérienne russe n'est pas utilisée dans CROSS OF IRON, elle est
C7 (34.9) Chiffre d'épuisement de mitraille prévue ici en tant que supplément au système de jeu. Les règles afférentes aux
Sturmoviks sont identiques à celles des Stukas, sauf en ce qui concerne les
CE (73.8) Combattant épuisé
modifications ci-dessous.
CE (64.44) Chef de char exposé
1 Les Sturmoviks (IL-2) n'existent pas avant le printemps 1941. Les
COT (5.5) Coût du terrain Sturmoviks dans les scénarios de 1941 sont armés de 2 MG et d'un canon de
20 mm équivalant à 20 facteurs sur le tableau de tir de l'infanterie et une
DC (23) Charge explosive bombe de 120 HE/24.
DM (14.6) Moral du désespoir 2 Avec l'arrivée de la version améliorée au printemps 1942 du Sturmovik IL-
2M, le canon fut porté à 20 L. La charge en bombes fut remplacée par 8
FFE (46.3) Feu faisant effet roquettes de 82 mm.
FPz Blindé anti-aérien 3 Le Sturmovik IL-2M entra en service en août 1942 avec des MG améliorées
FT (22) Lance-flammes de sorte que cette version dispose d'un équivalent de 24 facteurs sur le tableau
de tir de l'infanterie.
H6/H5 (63.16) Obus hautement explosif anti-tank
4 La version modifiée IL-2M3 entra en service en juillet 1943 et ses roquettes
Inf63.13) Obusier d'infanterie de 82 mm furent remplacées par un canon de 37 L situé sous les ailes.

JagdPz Chasseur de chars 5 Les roquettes de 82 mm doivent être tirées en une salve combinée sur une
case objectif déterminée, selon la règle 101.421. La table de bombardement est
KIA Eliminé (Killed In Action) amendée par l'incorporation du modificateur ci-après qui dépend de l'année où
se déroule le scénario :
L (64.21) Modificateur pour tir à distance

LL (64.22) Modificateur pour tir à distance

1941 + 2
LDV (7.1) Ligne de visée 1942 : + 1
1943 + 0
M (10.6) Contrôle de moral normal
5.1. Si un coup au but est obtenu sur la table de bombardement contre un
MC (97) Cocktail Molotov objectif blindé, lancez un dé. Le chiffre obtenu moins 3 est le nombre de fois
(exception : le joueur russe peut toujours lancer les dés au moins une fois) où
FM (5.2) Facteurs de mouvement
l'attaquant peut lancer les dés dans la colonne 80 + HE de la table de
MG (17) Mitrailleuse destruction des blindés, le blindé étant touché à l'arrière.

PM (28.1) Points de mouvement 5.2 Si l'objectif est de l'infanterie, traitez le tir comme une zone d'explosion
(46.51) d'un barrage de mortier de 82 mm, centrée sur la case objectif.
Mtr (63.13) Mortier
5.3 Si la case objectif comporte à la fois un blindé et de l'infanterie, résolvez
NbW (64.52) Système d'armes de défense rapprochée des blindés l'attaque au moyen de jets de dés séparés, un pour le barrage de mortier et
autant que nécessaire pour les jets pour destruction du blindé.
PF (37.3, 85.5) Panzerfaust
5.4 Si aucun coup au but n'est obtenu par la salve de roquettes, traitez le
PP (5.7) Points de portage barrage comme un coup manqué de peu afin de déterminer la case dans
laquelle elle atterrit. Cette case devient le centre d'une zone d'explosion de
Psk (85) Panzerscheck
barrage de mortier de 82 mm tirant au jugé (demi-puissance). Il n'y a aucun
PSW Voiture blindée effet pour les véhicules blindés situés dans la zone d'explosion.

PzA Artillerie blindée 6 Les Sturmoviks opéraient invariablement par paires. En conséquence,
chaque fois qu'un appui aérien russe a été obtenu (101.1), le joueur russe peut
PzJag Chasseur de char ignorer 101.2 et attaquer avec 2 avions.
PzKw Véhicule blindé de combat 7 Le type particulier de Sturmoviks participant à l'appui aérien doit être basé
sur la date à laquelle se déroule le scénario, modifiée d'un jet de dé selon la
PzW Blindé lance-roquettes
table ci-après :
Rct (63.13) Roquette

58 (63.22) Chiffre d'épuisement d'obus fumigènes Version médiane 3-5

Version la plus ancienne 1-2
SIG Canon d'assaut Type disponible 6
Version la plus récente Dé
SPG (28) Canon automoteur
8 La version modifiée IL-2M3 peut remplacer la version IL-2M3 au début du
SPW Halftrack scénario uniquement si le scénario se déroule postérieurement à juin 43 et si
le joueur russe obtient, au jet de dé, la « version la plus récente ».
SR (46.2) Salve de réglage
9 Le IL-2M3 peut remplacer son armement en roquettes par une charge de
SS (83) Schutzstaffel
bombes de 150 HE/36 +, si le joueur russe le désire au début du scénario.
StuG Canon d'assaut

StuPz Canon d'assaut

TI (53.22) Temporairement immobilisé

AM Automoteur

32
Squad Leader A4 COI.doc

B MORAL DES ÉQUIPAGES BLINDES
Le jeu de base admet que tous les équipages de blindés disposent du même
niveau de moral que celui mentionné sur les pions équipage de cette
nationalité. En tait, ce facteur de moral varie énormément en fonction de
l'unité et du blindé impliqué. Pour rendre cet effet, utilisez les valeurs de
moral ci-après pour le facteur de moral de l'équipage intrinsèque d'un blindé.
Une fois que cet équipage quitte son blindé et prend la forme d'un pion
équipage, il doit utiliser le facteur de moral du pion équipage de cette
nationalité jusqu'à ce qu'il réintègre un blindé et redevienne un équipage
intrinsèque.
Allemands 8 contacter l'artillerie). Si un véhicule ne dispose pas de radio, le
SS 9 commandement a des difficultés pour contrôler ses véhicules.
Britanniques 8
Chars américains* 7 Si tous les blindés d'un joueur sont sans radio et qu'il y en a 3 ou plus sur le
Canons AM américains' 6 carte, un des blindés est considéré comme disposant d'une radio (le char de
Français 1940' 6 commandement).
Russes 1941 sauf en T34 ou KV 6
Russes 1941 en T34 ou KV 7
Tous autres Russes' 7
" Ajoutez 1 si désignés comme Gardes ou Elite.
C REGLE ALTERNATIVE DE REPLI
La règle 13.42 du jeu de base traitant des replis était destinée à figurer avec
un minimum de complications le fait qu'une unité démoralisée ne se replierait
pas en terrain découvert où elle serait susceptible de subir des pertes
supplémentaires. Cela entrainait parfois l'élimination d'une unité pour
incapacité à se replier légalement. La procédure ci-après met fin à cet aspect
d'élimination automatique au prix d'un allongement du temps de jeu.
En utilisant la méthode alternative de repli, les unités peuvent se replier en
traversant une case de terrain découvert dans la LDV et à portée normale
d'une unité ennemie intacte. Cependant, toute unité ennemie intacte peut
tirer sur la (les) unité(s) se repliant lorsqu'elle(s) se déplace(nt) en passant à
travers une case de terrain découvert située dans sa LDV et à portée normale.
Le modificateur -2 pour tir sur une unité se déplaçant en terrain découvert est
appliqué.
Les unités qui font feu au cours de la phase de repli le font à pleine puissance
même si elles se sont déjà déplacées ou ont déjà tiré au cours de ce tour de
joueur. Une unité ne peut tirer qu'une seule fois au cours de la phase de repli.
Le tir effectué pendant la phase de repli n'a d'effet que sur les unités qui se
replient à travers une case de terrain découvert.
Lorsque la règle alternative de repli est utilisée en même temps que la règle
des prisonniers (89.21), une unité démoralisée se rend automatiquement si
elle est adjacente à une unité d'infanterie intacte et si pour se replier elle doit
traverser une case de terrain découvert située dans la LDV et à portée
normale de l'ennemi.
D ETAT EVOLUE DE BERSERK
Dans le jeu de base, une unité qui devenait Berserk (18.4) était dotée de
qualités surhumaines en raison de sa capacité à ignorer tous les contrôles de
moral. Pour essayer de contrebalancer quelque peu cet état de fait, ajoutez au
modificateur -2 pour tir défensif sur un objectif se déplaçant à découvert un
modificateur supplémentaire de -1 par case de terrain découvert au-delà de 1
que l'unité Berserk a traversé au cours de ta phase de mouvement.
Si son possesseur le désire, une unité Berserk peut retrouver son statut
d'unité normale après avoir éliminé une unité ennemie en corps-à-corps. Un
pion équipage qui devient Berserk alors qu'il actionne une arme de soutien (y
compris l'armement extérieur d'un blindé) ne chargera pas l'unité ennemie la
plus proche mais devra demeurer auprès de son arme et faire tirer celle-ci en
tir intensif (70) ou en tir nourri (95) au cours de toutes les phases de tir
possibles, jusqu'à ce que l'arme soit hors d'usage.
E ALTERATIONS DU TERRAIN
Les joueurs qui n'apprécient pas d'avoir à visualiser les altérations de terrain
sur la carte, telles que celles indiquées pour le scénario 13, peuvent découper
33
du papier de couleur aux dimensions des ensembles d'hexagones dont le
terrain est altéré.
F MOUVEMENT DES VEHICULES DANS LA
FORET
S'ils disposent de suffisamment de temps, presque tous les véhicules militaires
peuvent se frayer un chemin à travers la forêt. En conséquence, autorisez tous
les véhicules, qui auparavant n'avaient pas le droit de pénétrer dans des cases
de forêt, à se déplacer dans une case de forêt au prix de tous les PM dont ils
disposent. De tels déplacements dans des cases de forêt doivent être précédés
d'un jet de dé de vérification d'immobilisation. Un jet de dé de 6 a pour
résultat l'immobilisation du véhicule. Celle-ci peut être réparée au cours de
toute phase de ralliement ultérieure au moyen d'un jet de dé de 1 (pas de
modificateur dû au commandement) et transformée en immobilisation
permanente en cas de jet de dé de 6.
G. RADIOS DES VEHICULES
Normalement, les véhicules disposaient de radio pour permettre la
communication et le contrôle entre blindés. Ces radios de véhicules ne peuvent
pas être utilisées pour demander l'appui de l'artillerie (45) car elles étaient sur
les mauvaises fréquences (une radio supplémentaire était emportée pour
Un char sans radio est Iibre de se déplacer normalement s'il peut voir un chef
ami à pied à 8 cases. Si le blindé a son propre chef de char (54.44) exposé, il
peut voir des chefs amis au-delà de 8 cases. Si un blindé sans radio peut voir
un blindé ami équipé de radio, il peut se déplacer normalement mais le blindé
équipé de radio doit avoir son équipage exposé (utilisant des drapeaux) et le
blindé sans radio doit être au plus à 8 cases, à moins que son équipage ne soit
lui aussi exposé.
Si un blindé sans radio ne peut pas satisfaire aux exigences de mouvement
normal ci-dessus il doit soit rester dans la case qu'il occupe (en pouvant
pivoter) soit se déplacer dans l'une des directions suivantes (suivant le cas) :
Directement en un endroit qui le rend «coque invisible» ou complètement
invisible de toute arme ennemie visible capable de détruire le blindé ; il ne
peut pas se déplacer au titre de cette option sauf s'il a subi le tir ennemi au
cours de ce tour ou du tour précédent et ne peut pas effectuer d'attaque par
écrasement.
Directement en direction d'un chef à pied, sur un véhicule, ou en direction d'un
blindé équipé de radio et à équipage exposé.
Dans la même direction et/ou suivant un blindé ami qui se déplace également.
La même direction signifie la même direction géographique (route identique à
travers le réseau d'hexagones ; de petits détours sont autorisés pour éviter des
terrains difficiles ou infranchissables ou des unités amies). Le blindé ami doit
être visible et à moins de 12 cases ou le blindé qui veut se déplacer doit le faire
avec son chef de char exposé (auquel cas le blindé ami peut être à n'importe
quelle distance pour autant qu'il demeure visible).
H.- TELEPHONES DE CAMPAGNE
Le tir d'artillerie était des plus efficaces en position semi-statique où la
défense avait le temps de dérouler des câbles pour ses observateurs avancés et
de cartographier le terrain. Ces observateurs se servaient généralement de
téléphones de campagne au lieu de radios portables.
L'emplacement des téléphones de campagne est toujours inscrit sur un bout de
papier, en utilisant le placement initia! caché. Les téléphones de campagne ne
peuvent jamais être déplacés. L'observateur manipulant le téléphone peut être
dévoilé par une des méthodes de 42.2 mais l'emplacement du téléphone de
campagne n'est jamais révélé, sauf si l'ennemi occupe la même case.
Les téléphones de campagne obtiennent et maintiennent le contact avec tout
jet de dés autre que 12 Le jet de dés est modifié par +1 si un barrage
d'artillerie (batterie hors carte) est tombé en totalité ou en partie (tans une des
9 cases de la zone de sécurité depuis la dernière phase de ralliement. La zone
de sécurité consiste en la zone de 9 cases s’étendant immédiatement derrière
la case du téléphone, en direction du bord de la carte où se trouve son
possesseur.
Squad Leader A4 COI.doc

Bord de carte du possesseur
Le jet de dés du contact est également modifié par +1 pour chaque peloton
ennemi se trouvant dans la zone de sécurité au cours de la phase de
ralliement. Dès qu'un téléphone de campagne n'a plus de contact, il est
éliminé.
Les téléphones de campagne coûtent 50 points de moins que les radios
mobiles.
I. JEU DE LA CAMPAGNE AVEC LES CHEFS
DE BLINDES
Ceux qui désirent jouer au jeu de la campagne (voir jeu de base) en utilisant
des pions de chefs de blindés au lieu de chefs d'infanterie, peuvent pour régir
l'avancement de leurs chefs, appliquer les tables de points de courage et de
lâcheté ci-après pour chefs de blindés.
Tous les chefs de blindés personnels commencent le jeu de la campagne avec le
grade de sergent et des caractéristiques 8-0. Aucun pion de Chef de blindés
n'est nécessaire (un pion CE fera l'affaire) jusqu'à ce que le chef commence un
scénario avec le grade de sergent-chef et dispose d'un modificateur de
commandement.
Un chef de blindés n'est retiré du jeu de la campagne que si son blindé est
détruit sans survivants, ou bien si après avoir abandonné son blindé, le pion
équipage est éliminé par un KIA ou une capture, ou bien si le chef est éliminé
par un résultat KIA/étourdissement alors qu'il est en état CE.
Points de courage :
A. Pour avoir détruit un blindé dont le modificateur pour blindage
frontal est supérieur à celui de son propre blindé +5
B. Pour avoir détruit un blindé dont le modificateur pour blindage
frontal est égal à celui de son propre blindé +3
C. Pour avoir détruit un blindé dont le modificateur pour blindage
frontal est inférieur à celui de son propre blindé +1
D. Pour avoir dirigé une attaque par écrasement qui a éliminé (par
KIA, double démoralisation ou capture 89.21) un peloton ennemi
(ou un équipage actionnant une arme antichars) par unité
+2
E. Pour avoir dirigé un tir qui a éliminé un peloton ennemi (ou un
équipage actionnant une arme antichars) par unité : +1
F. Pour avoir réparé une immobilisation : +1
G. Pour avoir remporté avec son camp la victoire dans un scénario
Points de lâcheté :
A. Pour avoir eu son blindé détruit par des armes de soutien
d'infanterie : -4
B. Pour avoir eu son blindé détruit par d'autres moyens que celui de A
ci-dessus : -3
C. Pour avoir eu son blindé immobilisé par vitesse excessive ou
enlisement : -2
D. Pour avoir eu son blindé immobilisé par le feu ennemi : -1
E. Pour avoir involontairement abandonné son blindé (90.3) : -5
F. Pour avoir eu un mauvais fonctionnement de l'armement : -1
G. Pour avoir subi dans son blindé un étourdissement. par occasion : -
1
34
J RETRANCHEMENTS RUSSES
Personne n'était supérieur aux Russes quand il s'agissait de s'enterrer et leur
usage de la pelle et de la pioche était connu. La tactique standard des
Allemands était devenue la contre-attaque dans les 24 heures ou alors pas de
contre-attaque du tout (indépendamment des forces disponibles) afin d'éviter
d'avoir à attaquer des forces russes retranchées. Ce fait peut être rendu dans
le jeu en autorisant les pelotons russes (pas la cavalerie ni les partisans) à se
retrancher avec un jet de dés de 6 ou moins, au lieu de l'habituel 5.
K ÉPUISEMENT DES MUNITIONS
Chaque fois qu'un canon (monté sur un véhicule ou non) fonctionne mal en cas
de jet de dés pour coup au but, il y a une chance pour qu'il ne se soit pas
enrayé mais qu'il ait été à court de munitions. Relancez un dé. Un jet de dé de
1, 2 ou 3 a pour résultat l'enrayement du canon et la possibilité d'être
ultérieurement réparé ou de souffrir d'un mauvais fonctionnement permanent.
Un jet de dé de 4, 5 ou 6 a pour résultat l'épuisement des munitions — un
défaut pour lequel il n'y a pas de remède dans le jeu. Les canons capables de
tirer à la fois des abus HE et des obus AP peuvent cependant continuer à tirer
le type d'obus qu'ils ne tiraient pas au moment de l'avarie. Un état doit être
tenu à jour pour savoir quels canons n'ont plus d'obus HE ou AP.
L TROUPES D'ELITE
Les pions allemands comportent de l'infanterie 4-6-8 qui sera utilisée
ultérieurement pour représenter des troupes aux performances
exceptionnelles telles que la Division Grossdeutschland ou les troupes
finlandaises. La pratique consistant à augmenter de 1 le moral de toute
formation d'élite est une technique de simulation valable qui doit être prise en
compte lorsque les joueurs conçoivent leurs propres scénarios. C'est également
un bon moyen pour représenter des conditions extérieures favorables telles
que les avantages dont disposaient les troupes russes ou finlandaises équipées
de tenues spéciales pour neige sur les Allemands de 1941 qui étaient mal
préparés aux combats dans la neige.
M ENDROITS OU FRAPPENT LES COUPS AU
BUT
Lorsqu'un véhicule à tourelle présente des orientations de sa tourelle et du
véhicule différentes (64.1) ou dispose d'un modificateur pour blindage de la
tourelle (64.35), un troisième dé doit être lancé pour déterminer quelle partie a
été touchée et en conséquence quel modificateur pour blindage doit être utilisé
pour résoudre les tentatives de destruction du blindé. Un jet de dé de 1 ou 2 a
pour résultat un coup au but sur la tourelle, 3 à 6 un coup au but sur la coque.
N SUPÉRIORITÉ DES CHARS ALLEMANDS
Les blindés allemands disposaient d'avantages réels en termes de qualité des
équipages et de tourelles plus spacieuses qui permettaient aux chars
allemands d'utiliser des équipages plus nombreux et par conséquent de
disposer d'une meilleure cadence de tir. Ces avantages sont déjà représentés
dans le système de jeu par leurs chiffres supérieurs pour coup au but (en noir
alors que les autres nationalités utilisent les chiffres rouges). Les joueurs qui
désirent accroitre ces avantages permettront à tous les chars allemands non
découverts disposant d'un armement de 50 mm ou plus de tirer un coup
supplémentaire au cours des tours de joueur pendant lesquels leur première
tentative de jet de dés pour coup au but a eu pour résultats un coup manqué
avec un chiffre pair. Le deuxième tir ne sera pas considéré comme tir intensif.
L'application de cette règle doit être limitée aux scénarios antérieurs à 1943
en général et aux scénarios mettant en scène des chars à équipage de tourelle
limité (Français, Russes) en particulier.
Squad Leader A4 COI.doc
 LA PRISE DE BALTA - Août 1941
Scénario 13
Ukraine, le 3 août 1941 : la 11` Armée, avançant sur la droite du groupe
d'armée du Sud, longeait la frontière roumaine avec comme premier objectif le
port d'Odessa sur la Mer Noire. La petite ville de Balte, située à 200 km au
nord-ouest d'Odessa, avait changé de mains plusieurs fois lors des récents
combats, mais était alors tenue par un bataillon russe. Alors que la 239°
Division d'Infanterie allemande attaquait à l'est de la ville et que la 6°
d'Infanterie roumaine attaquait à l'ouest, le 744° Régiment du Génie, moins
une compagnie, reçut l'ordre de prendre Balte, en prévision de la construction
d'un pont de 24t sur la rivière Kodyma, juste au sud de la ville. La compagnie
C du 744e régiment Génie, placée sous le commandement du lieutenant
Ehrhart, était alors rattachée temporairement au 239e, réparant des ponts de
véhicules à l'est de Balta. En apprenant que son régiment rencontrait des
difficultés à atteindre le lieutenant Ehrhart décida de son propre chef de
prendre la ville par une attaque surprise de la compagnie C à partir de l'est.
Règles introductives : 64-75
Conditions de victoire :
A la fin du tour 10, les Allemands doivent s'assurer qu'il n'y a aucun peloton
russe (démoralisé ou autre) dans les cases 3Y1, 3Y2, 3Y3, 301, 302 et 303 ou
dans des cases adjacentes à ces 6 cases. Le joueur russe gagne en évitant les
conditions de victoire allemandes.
Règles spéciales
13.1 Les collines 498 et 522 sont considérées terrain plat découvert (la forêt
sur la colline 522 n'existe pas) ; la colline 534 est traitée comme un champ de
blé (le bâtiment en 110 n'existe pas) : la colline 547 est traitée comme un
marais. Il n'y a pas d'élévation supérieure au 2e niveau du bâtiment 3N1.
13.2 Le Russe ne peut pas utiliser sa radio pour l'artillerie hors carte avant le
tour 5 où il dispose d'un module de 100 mm. Il peut utiliser sa radio pour
diriger le tir indirect du mortier après son premier tour de joueur.
13.3 Les 8-3-8 allemands ont une capacité illimitée à placer des fumigènes.
13.4 Seuls les chars russes peuvent tirer et/ou se déplacer au cours du tour du
joueur russe du tour 1 (Exception : tir défensif allemand contre chars).
13.5 Toutes les unités allemandes sur l'élément n° 3 sont considérées
dissimulées lors du premier tour de joueur du Russe, indépendamment de leur
position. La dissimulation cesse à la fin du premier tour de joueur du Russe ou
dès le premier tir défensif.
POST MORTEM
Alors que Ia compagnie C préparait son assaut, elle fut attaquée par 2 chars
russes. Les troupes du Génie de la compagnie, appuyées par un carton
d'assaut réquisitionné, éliminèrent un char et repoussèrent l'autre. L'attaque
sur la ville fut déclenchée, prenant par surprise le gros de la garnison russe.
Trois heures après le début de l'attaque, la compagnie C tenait toute la moitié
sud de la ville, après avoir détruit d'autres chars russes à l'aide de charges
explosives. Recevant le renfort c'éléments de son régiment qui attaquèrent
depuis le nord, la compagnie C effectua, dans les temps, la mission qui lui
était assignée de déminer les ponts désignés.
35
LA PATTE DU TIGRE
Scénario 14
Sud de Léningrad. le 12 janvier 1943: tout au lond de l'hiver 42-43, : les
Russes lancèrent des attaques répétées pour dégager Leningrad assiégée. Les
Allemands, presses par les troupes russes, rejetèrent les attaques l'une après
l’autre au prix de l'affaiblissement de leurs lignes. Les Allemands durent
finalement développer une défense élastique de forces légères locales,
soutenues par une force mobile de blindés, qui étaient rapidement envoyées
dans le secteur où inévitablement s'opérait la percée ennemie. L'une de ces
forces mobiles blindées était composée de la 1" Compagnie du 502° Bataillon
de Tigres commandée par l'un des as des chefs de char, le capitaine H. Boiter,
qui fut chargé d'arrêter une importante incursion de blindés russes consistant
en un bataillon complet de la 122° Brigade de chars.
Règles introduites : 76-82
Conditions de victoire :
Pour gagner les Russes doivent faire sortir, par le bord Ouest de l'élément de
carte no 2, 4 chars dont l'armement principal fonctionne, et à condition qu'il
n'y ait plus de char allemand mobile sur l'élément no 2 au cours du tour de
joueur pendant lequel sort le 4* char russe.
Les Allemands gagnent en évitant les conditions de victoire des Russes.
Règles spéciales
14.1 Les règles de neige (61) sont applicables et en raison de fortes chutes de
neige récentes, le bonus de mouvement sur la route est annulé (même pour les
blindés).
14.2 En raison de la neige. tous les placements initiaux des Allemands sont
cachés (42) indépendamment du terrain. Même les blindés sont cachés, bien
que les blindés doivent être révélés après la première phase allemande de tir
défensif, même s'il n'y a pas de tir. Le secteur de tir des chars et canons AC
allemands est choisi lorsque Les pions sont placés sur la carte au moment de
leur dévoilement.
14.3 L'appui d'artillerie hors carte allemande consiste en un module de 150
mm. Le chef de blindé allemand peut diriger le tir en plus de tout chef avec
une radio.
14.4 Le joueur russe doit empiler ses chars hors de la carte, adjacents à leur
case d'entrée. Les chars doivent entrer en séquence, le premier dépensant 1
PM, le deuxième 2 PM, etc., si bien que si tous les T-34 entrent par la même
route, le dernier devra dépenser 15 PM.
14.5 Les Allemands peuvent utiliser le préréglage du tir.
POST MORTEM
Les chars Tigre et leur escorte de MKIV arrivèrent juste à temps pour
soutenir les faibles positions d'infanterie. Bien qu'en forte infériorité
numérique, la combinaison de la supériorité des Tigres et de la superbe
artillerie de Boiter gagna la bataille et l'épine dorsale de la 122e Brigade russe
de chars fut brisée.
Squad Leader A4 COI.doc
 LA POCHE « HUBE »
Scénario 15
Règles Introduites : 83-86
Russie du Sud, près de Buchach, le 6 avril 1944 : l'offensive russe de mars
pour reconduire les Allemands jusqu'aux Carpathes avait été un succès. En
partie à cause de l'ordre de Hitler «Tenir bon», plusieurs formations
allemandes importantes étaient encerclées. Parmi elles, il y avait toute la 1ère
Armée blindée du général Hube. Décidés à ne pas subir une nouvelle débâcle
du genre Stalingrad, Hube et Manstein préparèrent une percée audacieuse.
Evitant le terrain favorable au sud Hube s'engagea à l'ouest dans des collines
boisées. Le terrain était plus difficile mais les Russes furent pris par surprise.
Des éléments du 2° Corps Panzer SS devaient avancer vers l'est pour aider la
percée, la jonction étant prévue à proximité de Buchach.
Conditions de victoire
Les Allemands gagnent en faisant sortir au moins 10 camions en convoi par le
bord ouest.
Les Russes gagnent en évitant les conditions de victoire allemandes.
Règles spéciales
15.1 Tous les véhicules qui entrent sur la carte par la même case doivent le
faire en séquence, le deuxième véhicule dépensant 1 PM de plus. le troisième 2
PM de plus, etc. Par route, la règle reste vraie.
15.2 L'Allemand doit désigner un chef au début du scénario qui commandera
les fumigènes. Tout peloton empilé avec ce chef intact peut placer da la fumée
comme s'il appartenait au génie.
15.3 Tous les équipages de blindés sont des SS et ont le moral correspondant
et les caractéristiques spéciales indiquées en 83.
15.4 Les Allemands ne peuvent pénétrer sur l'élément 4 au tour 1. 15.5
Utiliser un pion de 5'8" pour les camions manquants.
15.6 Le type de PF doit être déterminé individuellement avec le dé selon 85.6,
mais pas plus de 8 du même type.
POST MORTEM
L'attaque par l'ouest surprit Zilukov et il envoya désespérément au devant des
blindés de Hube toutes les troupes disponibles. Les dernières forces qui
bloquaient le passage, des troupes de la 1" Armée Blindée, furent écartées par
la 10e Division SS Frundsberg représentant un peu plus qu'un groupe combat.
Hube et ses 200.000 hommes purent sortir et s'échapper du piège... pour cette
fois.
36
SOWCHOS 79
Scénario 16
Règles Introduites : 87-91
Russie du Sud, le 8 décembre 1942 : à la suite de l'encerclement de la 60
Armée à Stalingrad, les Allemands lancèrent une offensive de dégagement à
partir de leur tête de pont située à Nizhna Chirskaya, à 40 km des troupes les
plus proches de la 6° Armée à Marinowska. La rivière Chir devait servir au
flanc gauche pour cette opération et devait donc être tenue. Essayant de faire
échouer l'offensive allemande, la 5e Armée blindée russe attaqua à travers la
Chir et se fraya un chemin à travers le flanc gauche de la 336° Division
d'Infanterie, jusqu'à Sowchos 79, un kolkhoze situé derrière les lignes
allemandes.
La 11° Division blindée Ghost du général Balck qui venait d'arriver de Rostov
dans la région peur participer au dégagement de Stalingrad fut détournée
pour attaquer Sowchos 79 et rétablir la situation.
Conditions de Victoire
Les Allemands gagnent en étant les derniers à avoir occupé 12 bâtiments
quelconques situés entre les rangées L et V (incluses) de l'élément n° 3, à
condition d'avoir éliminé au moins deux fois plus d'unités ennemies que celles
qu'ils ont perdues. Les Russes gagnent en évitant les conditions de victoire
allemandes.
Règles spéciales
16.1 Tous les véhicules, équipages et chefs sont considérés comme «unités» aux
fins de détermination de la victoire. Les blindés à équipage intrinsèque
comptent pour deux unités sauf si l'équipage survit.
16.2 Les Allemands bénéficient d'un module de 100 mm par pion radio.
16.3 Il n'y a pas de neige mais le coût minimum sur route est de 1 FM pour
toutes les unités.
POST MORTEM
Le 15e Régiment de Blindés de Balck, composé de 25 blindés, avec à sa suite le
111e Régiment de Panzer Grenadier, partit des hauteurs situées au nord à
l'ouest de Sowchos et se dirigea vers les arrières des positions russes,
détruisant au passage une colonne d'infanterie motorisée. Bifurquant vers le
sud les blindés surprirent leurs homologues russes qui à ce moment-là se
déplaçaient pour attaquer, par l'arrière, le 336e d'infanterie. Au même
moment, le 110e Régiment de Panzer Grenadier de Balck attaqua la ferme
depuis le sud-ouest, alors que l'artillerie du 336e pilonnait le flanc nord-est. A
la fin de la journée, 53 chars russes avaient été détruits, Sowchos 79 était aux
mains des Allemands et le 1er Corps Blindé russe battait en retraite, mais la
Division Ghost n'allait pas participer au dégagement de Stalingrad.
Squad Leader A4 COI.doc
 DEBACLE A KOROSTEN LA DEFENSE DE LUGA

Scénario 17 Scénario 18

Règles Introduites : 92-93 Règles Introduites : 94-95

Sur la route de Kiev, le 30 août 1941 : alors que le front s'étendait au fur et à Au sud de Léningrad, le 19 juillet 1941 : au fur et à mesure que les armées
mesure des succès allemands, de larges trous étaient laissés dans la ligne blindées s'enfonçaient en Russie pour tenter de grands encerclements,
principale. Ces trous s'avérèrent être de parfaits boulevards d'approche pour plusieurs groupes blindés russes potentiellement dangereux étaient laissés de
la cavalerie russe. L'un de ces groupes audacieux, le 1" Régiment de la 2° côté. L'infanterie allemande, à pied ou à cheval, était obligée de faire de son
Division de Cavalerie s'enfonça profondément derrière les lignes allemandes mieux pour sauvegarder les lignes de communication des blindés. Lorsque les
jusqu'au centre cartographique de la 6° Armée, aux environs de la ville de Russes essayaient de se dégager, leurs attaques de blindés devaient être
Korosten. Après avoir attendu la tombée de la nuit, les cavaliers mirent sabre contenues, non pas par des troupes blindées, mais par des unités d'infanterie
au clair et se déployèrent pour charger à travers la steppe, à la manière des et antichars. L'un de ces exemples se produisit à Luge, où des éléments de la
Cosaques de jadis. 269e Division d'Infanterie allemande reçurent l'ordre de contenir des attaques
venant de l'ouest dirigées contre l'avance allemande vers Léningrad. Dans un
Conditions de victoire :
désir acharné à arrêter ou ralentir l'avance ennemie, des éléments de la 21e
Les Russes gagnent en éliminant 11 pelotons/équipages qui débutent le jeu Divisions de Chars, de la 16e Division d'infanterie et de la 2nde DNO (Une
sur l'élément n° 3 et en faisant sortir au moins 5 unités de cavalerie de façon unité de milice) furent baptisés a la hâte Groupe d'Opérations Luge et
définitive par le Sud de l'élément n°5. Les Allemands gagnent en évitant les reçurent l'ordre de prendre la ville.
conditions de victoire russes.
Conditions de victoire
Règles spéciales
Les Russes gagnent en étant le dernier camp à occuper 16 bâtiments en
17.1 Dès le tour 4, l'Allemand lance 2 dés au début de sa phase de ralliement. pierres. Le jeu débute avec tous les bâtiments étant considérés comme occupés
Un «4» ou moins au tour 4 lui permet de faire rentrer sa colonne de renfort. Au en dernier par les Allemands. Les Allemands gagnent en évitant les conditions
tour 5, un jet de dés de «5» lui permet de faire rentrer sa colonne de renfort, et de victoire russes.
ainsi de suite. Le scénario se poursuit jusqu'à ce que l'un des camps satisfasse
Règles spéciales
à ses conditions de victoire.
18.1 Les chars russes, souvent sans radio et handicapés par une attaque
17.2 La voiture blindée allemande ne peut ni bouger ni tirer avant le tour 2.
idiotement conçue et mal planifiée, furent dans la confusion la plus totale
17.3 Les règles d'intégrité sont appliquées. Les valeurs des unités pour ce pendant toute la bataille. En conséquence les chars russes ne sont pas libres
scénario sont : ALLEMAND : équipage 20, peloton 25, 6 + 1 10, 7-0 20, 8-0 30. de leurs mouvements. Le joueur russe doit lancer un dé lors de sa phase de
8-1 50, 9-1 65, 9-2 BO. RUSSE : cavalerie 30, chevaux 5, 8-0 60, 8-1 80, 9-1 ralliement pour chaque multiple de 6 (ou fraction) chars mobiles qu’il possède
100. 9-2 120. Ci-après pour vous aider, les pourcentages calculés. encore. Le chiffre obtenu représente le nombre de blindés qu’il peut encore
déplacer lors de ce tour. Les chars déjà sur la carte ne sont pas empêchés par
17.4 Les pelotons et équipages allemands ne peuvent pas sortir de la carte, cette règle de tirer ou de pivoter sur place. La seule exception à cette
sauf comme prisonniers. Les prisonniers comptent double pour les conditions limitation de mouvement est le T34/76A qui est considéré comme étant le
de victoire uniquement s'ils sont emmenés hors de l'élément 5 par le sud. véhicule de commandement. Il peut se déplacer à chaque tour sans compter
comme char se déplaçant.
17.5 Aucun camp ne peut utiliser le préréglage du tir.
18.2 Les canons AC et AA allemands ne doivent pas figer leur secteur de tir
lors du placement initial caché. Ces armes peuvent choisir leur secteur de tir
%Pertes Russes au moment où elles sont dévoilées.
Allemands
Allemands
Avant
renfort
Après renfort 18.3 Les forces russes doivent débuter empilées hors de la carte, adjacentes
30 297
aux cases prévues pour leur entrée.
40 396 204 286 18,4 Les canons AA allemands débutent le jeu en étant «coque Invisible»
50 495 255 358 (63.17).
60 594 306 429
18.5 Les canons AC de 37 mm ne disposent pas d'obus HEAT.
70 693 357 501

80 792 408 572 POST MORTEM

90 891 459 644
L'attaque russe, bien qu'appuyée par toute une unité de blindés, fut stoppée
aux abords de la ville. Avec une relative facilitée, les canons antichars
POST MORTEM allemands détruisirent peu à peu les blindés russes qui avançaient en ordre
Les troupes allemandes d'arrière-garde subirent un choc total et de nombreux confus. Alors que l'infanterie russe, manquant de bons chefs, fut repoussée par
soldats furent tués. Des appels à l'aide désespérés envers la 16e Division les Allemands bien intérieurs er nombre. Le résultat fut décisif mais si les
motorisée qui se trouvait à proximité n'eurent pour résultat que le sauvetage Russes avaient mieux programmé leur assaut, l'issue du combat aurait
de quelques survivants hébétés qui constituaient tout ce qui restait du dépôt facilement été inversée.
lorsque les secours arrivèrent.

37
Squad Leader A4 COI.doc
 UNE MELEE EN HIVER
Scénario 19
Règles Introduites : 98-99
Okorovovo, le 17 février 1942: à la suite de la contre-offensive russe d'hiver,
les Allemands furent contraints de se replier dans des poches isolées pour
essayer de survivre face aux Russes et aux conditions atmosphériques. Dans
les espaces qui en résultèrent, les Russes trouvèrent un emploi utile à
cavalerie pour réapprovisionner les partisans. Occasionnellement toutefois, les
Allemands sortaient de leurs trous pour essayer de désorganiser les opérations
russes. Au cours de ces occasions, un élément de reconnaissance du 1er
Régiment de Blindés stoppa une opération partisan-cavalerie et avorta leurs
tentations de se réinstaller dans la ville. Les Russes réagirent vigoureusement
et engagèrent la seule réserve immédiatement disponible : parachutage d'un
bataillon de la 204e Brigade de parachutistes. Les Allemands se retrouvèrent
bientôt au coeur d'une violente mêlée avec partisans, cavalerie et
parachutistes.
Conditions de victoire :
Les Russes gagnent en étant les derniers à avoir le contrôle incontesté des 5
bâtiments en pierres de l'élément n° 3. Les Allemands sont considérés comme
ayant le contrôle de tous les bâtiments en pierres au début du jeu. Les
Allemands gagnent en évitant les conditions de victoire russes.
Règles Spéciales
19.1 Les règles de neige ne sont pas appliquées.
19.2 Les partisans perdent 5 pelotons ; ils doivent, ainsi que les tireurs d'élite
isolés, se retirer de toute case non boisée de l'élément n° 5 qu'ils occupent et
essayer de se déplacer vers une case de forêt de l'élément 5. La retraite doit se
faire en tout ou en partie lors de la phase suivante de mouvement ou de
progression et doit se poursuivre par le déplacement d'au moins 1 case vers
l'élément 5 lors de chaque tour du joueur russe, jusqu'à sa terminaison. Après
la retraite, les partisans ne peuvent plus revenir sur l'élément.
19.3 Le tour d'entrée des parachutistes russes est aléatoire et inconnu des
deux joueurs. Le joueur russe tire, au début de chaque tour de jeu du Russe,
l'un des 8 pions de missions d'artillerie (45.2) du jeu de base, chaque case
faisant feu puis le remet en place à la fin du tour. S'il tire un Pion égal au
numéro du tour, les parachutistes doivent entrer lors de ce tour. Ils entrent
automatiquement de toutes façons au tour 5.
19.4 Les tireurs d'élite isolés peuvent s'installer cachés sur toute case de
terrain non découvert (selon 96.2) de tout élément, après l'installation des
Allemands, pour autant qu'ils ne soient ni sur ni adjacents à l'ennemi.
19.5 Aucun camp ne peut pré-régler le tir.
19.6 Les Russes ne peuvent pas constituer de groupes de tir mixtes de
partisans, parachutistes et cavalerie, sauf si un chef est présent dans chaque
case faisant feu.
POST MORTEM
Comme cela était prévisible, les Russes eurent de très grandes difficultés à
coordonner des troupes extrêmement différentes et malgré une énorme
bravoure, de la part de tous les hommes concernés, les Allemands purent
exploiter leur position centrale dans la ville et briser les attaques isolées des
Russes jusqu'à l'arrivée d'une colonne blindée de renfort. Découragées, les
troupes régulières arrêtèrent d'attaquer et se replièrent vers leurs propres
lignes alors que les partisans disparurent dans la forêt.
38
OFFENSIVE DEPUIS BORISOV
Scénario 20 :
Borisov, à l'est de la Berezina, le 2 juillet 1941. Après un combat acharné, le
52e Régiment de Panzer Grenadier délogea les Russes de Borisov et établit
une tête de pont de l'autre côté de la Berezina. Les Russes, sous le
commandement direct du général Yeremenko, décidèrent de détruire cette tête
de pont. Les seules forces dont ils disposaient étaient constituées d'un
assortiment d'hommes et de matériel du centre local d'entraînement des forces
blindées. A peu près au même moment, la 18e Division Blindée allemande
reçut l'ordre d'attaquer pour élargir la tête de pont. Les deux armées se
heurtèrent de front à l'intérieur de la ville.
Conditions de Victoire
Le gagnant est celui qui contrôle le plus grand nombre d'éléments de carte au
bout de 10 tours. Contrôler signifie avoir deux fois plus de pelotons intacts que
l'adversaire à la fin du jeu. Un blindé disposant de tous ses armements et non
immobilisé compte pour 2 pelotons ; dans le cas contraire, il compte pour 1
peloton. L'occupation des demi-cases ne compte pas pour le contrôle de l'un ou
l'autre des éléments de carte.
Règles spéciales
20.1 Toutes les unités du camp jouant en premier n'ont que la moitié de leur
capacité de mouvement lors du premier tour. Le camp jouant en second
dispose de sa capacité normale de mouvement.
20.2 L'Allemand dispose de 4 missions de 100 mm. Une seule des radios peut
être utilisée à la fois. Les chars ne peuvent pas régler l'artillerie hors carte.
20.3 L'Allemand bénéficie de l'appui aléatoire de Stukas.
20.4 L'Allemand peut choisir 10 chefs quelconques dont les modificateurs ne
doivent pas totaliser plus de 11. Le Russe peut choisir un maximum de 8 chefs
dont les modificateurs ne doivent pas totaliser plus de 7. Aucun camp ne peut
choisir de chef de blindés, de SS ou de partisans, ni de chef à modificateur
positif. Des chefs du jeu de la campagne (i.e. Sans nom) peuvent être choisis.
20.5 La règle spéciale 18.1 est appliquée.
20.6 La partie manquante du sud-ouest de la carte est considérée comme un
marécage. La LDV n'y est pas obstruée mais le mouvement y est interdit. Les
cases et demi-cases des éléments 1 et 2 ne sont pas affectées par la présence
du marécage.
POST MORTEM :
En raison de la présence de soldats du centre d'entraînement, les Russes
disposaient d'un encadrement plus nombreux que ce qu'ils avaient
habituellement en 1941 et furent en mesure d'infliger de lourdes pertes aux
Allemands. Les Panzer Grenadiers, malgré leurs pertes, continuèrent
cependant à avancer et aidés par l'intervention au bon moment d'un appui
aérien, réussirent à éliminer les blindés russes. Les Allemands purent élargir
leur tête de pont mais à un prix beaucoup plus important que celui qu'ils
avaient prévu de payer.
Squad Leader A4 COI.doc