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LA HAYE5 Août. força à prendre le large avec perle; ces corsaires ont enlevé plu- cipe, au droit des gens el au droit international. Nousdisons en
S- M. la Reineet S. A. R. leprince Alexandre des Pays-Bas sieurs individus sur la côte de la résidence de Menado. principe, car avec les renseignemens imparfaits qui nous sont
Quarante pirogues de corsaires ont été vues dans les environs parvenus, nous ne pouvons encore savoir si les autorités fran-
So'H arrivés, avant-hier après-midi, en cette résidence , de
re >oi«r de Soestdyk. de Sonda; on pense que ces pirates ont leur repaire jsur la çaises ont ou n'ont pas apporté trop de précipitation dans
côte nord-ouest de Sumatra. l'exercice de leur droit. Mais le droit en lui-même ne nous pa-
j,
I-L,. AA. RR. leprince et lu princesse Frédéric des Pnys- Il paraît que les pirates de Mangindano veulent prendre leur raît pas contestable. Le journal anglais a basé toute son argu-
as s°nt revenus hierau soir,à 7heures,cleleiir voyage en Prusse.
revanche de l'échec que leur a fait essuyer la marine néerlan- mentation sur une erreur palpable. Il a raisonné dans l'hypo-
daise; on assure qu'ils ont le projet de réunir sous Celcbs tous thèse que le commandant français agissait en vertu du droit de
Avant-hier au soir est arrivée ici la nouvelle de l'heureuse leurs liâtimcns, au nombre de deux cents, el de s'emparer à tout [irotectorat. Or il y avait, à cette époque, aux îles de la Sucièlé,
ivrance de S. A. R. Madame la Grande-Duchesse de-Saxe-
tout antre chose que le protectorat, il y avait la possession, la
~^'
î/eimar-Eiseiiach , qui , dans la nuit du ler1 er au 2de ce mois a prix
°iiné le jour à un prince. L'état de l'auguste accouchée et d v
1 «wie nouveau-né était très-satisfaisant.
perte;
du bateau à vapeur qui leur a fait éprouver une si grande
ils sont tous,dit-on,résolus ù vaincre ou à périr.
Le contre-amiral Machielsen, commandant des forces navales
souveraineté de la France. Ainsi que nous l'avons dit hier, au
moment où se sont passés les événemens dont il s'agit, le capi-
taine Bruat avait les fonctions, non plus de commissaire royal
aux Indes, ayant reçu cette nouvelle, s'est embarqué immé-
Aujourd'hui a été célébré en celte résideniie le 16meanni- diatement à bord du pyroscaphe royal le PhSuix, pour se ren- auprès dc la reine de Taïti, mais de gouverneur d'uneposses-
Vepsaire de S. A. R. la princesse Louise, fille de S. A. R. le dre en personnes à Macassar. sion française. Avec le protectorat, il avait déjà le contrôle des
Prince Frédéric des Pays-Bas. De nombreux drapeaux flot-
a,ent dans les
principales rues de la ville ; à midi il ya eu une d'esclaves.
— La cour de justice de Batavia s'est occupé du cas de traite
Dont nous avons fait mention dans notre numéro du
relations extérieures, avec la souveraineté, il avait pris le droit
de police intérieure, le droit de gouvernement. Nous admettons
dernier. Le capitaine du navire portugais Margarida, autant et plus que qui que ce soit la qualité d'inviolabilité des
" arade de toutes les troupes de la garnison. l e r 1 juin
er
F. A.d'Aquino, convaincu et déclaré coupable d'avoir prati- ao-ens étrangers; mais ces agcns sont tenus les premiers, et avant
A. R. le prince Georges de Prusse, voyageant sous le nom du qué la traite, a été condamné à un emprisonnement de cinq ans tout le monde, de respecter les lois du pays où ils résident. En
""
-°'ute de Theclenbourg , est arrivé avant-hier en cette ville. et au bannissement du territoire des Indes-Néerlandaises pen- supposant donc que M. Prjjchard eût conservé ses fonctions de
dant la durée de vingt ans. consul, nous ne saurions pour cela lui reconnaître le droit de
""deExe. le comte de Nesselrode, ministre des affaires étrangè-
nouvelles de nos possessions aux Indes-Orientales sont couvrirde son caractère inviolable des intrigues et des desseins
eJ Russie a quitté cette résidence avant-hier à 2 heures de en Les général très-favorables. d'insurrection contre l'autorité locale.
e'evée, pour se rendre à Rotterdam, où ce diplomate s'est eni-
ar gué pour Londres. S'il en f ut croire les journaux de Madrid, le prince de Join-
Mais il y a plus. Si nous sommes bien informés, et nous croyons
l'être, le révérend M. Pritchard n'avait plus, à cette époque,
. villeaurait ouvert,le24 juillet, le feu contre la place de Tanger. sa
*"
William James
décédé.
Montague Lange a été nomme
à New-Caslle, Upon Tyne, en remplacement de M.
consul _.
—
■, m.mr*nm
25 juillet
suivant
1844 , 4"
qui
page,
'
se rap-
arrêté
qualité
faitement
veraineté
deconsul.
en droit
française
de
à
Après avoir protesté, comme il était par-
le foire, contre l'établissement de la sou-
Taïti, il avait abdiqué ses fonctions, et
tabacs. (Voir le Journal de La Haye avait cessé toutes relations officielles avec les autorités françai-
Les l'état civil de La Haye constatent pour le royal fixant le tarif sur les
m°'s deregistres de du 28 juillet.) ses. M. Pritchard n'était do:ic pi lis qu'un simple résident étran-
juillet dernier.
« A l'article « Tabacs enfeuilles el en rouleaux , de Portorico , ger, soumis, comme tel, à la loi commune. Il a sans doute cru
'63 naissances dont 78 du sexe masc. El 85 du sexe fém.
.de Havane, de Colombie, de St.-Domingue, des Grandes- qu'il aurait, comme simple résidenl et comme missionnaire
'25 cas de décès » 65 » »
«>2 mariages.
j-t
» »60 » » »
siers garnis de leurs cartons et de grands livres décaisse ouverts sur des pu- «impossible d'arriver en France avant le mois d'avril, car le Rayter est le seul
pitres. «bâtiment qui fasse le trajet direclement les autres navires mettent au moins
L'unique fenêtre de ce cabinet, situé au rez-de-chaussée, donnant sur une «quatre ou cinq mois à se rendre en Europe.
petite cour déserte, était à l'extérieur solidement grillagée de une per- «Avant de vous parler dumoyen que j'ai dû employer pour retenir ici le
LE JUIF ERRANT.(1) sienne mobile remplaçait les carreaux des croisées, à cause de grande cha-
leurdu climat de Java.
«prince Djalma, moyen dont à cettebeureencore j'ignore le bon ou le niau-
«vais succès, il est bon que vous connaissiezcertains faits.
M. Josué, après avoir posé sur son bureau une bougie renfermée dansune «L'on vient de découvrir dans l'lnde anglaise une communauté dont les
verrîne,regarda la pendule. «membres s'appelaiententre eux frères de la ou Phansegars,
SECOND VOLUME — — —
Neufbeuresetdemie... dit-il Mahal doit bientôtvenir.
Ce disant, il sortit, traversa une antichambre, ouvrit une seconde porte
«ce qui signifie simplementEtrangleurs ces meurtriers ne répandent pas
«le sang, ils étranglent leurs victimes, moins pour les voler que pourobéir a
épaisse, ferrée do grosses têtes de clous à la hollandaise, gagna In cour avec «une vocation homicide et aux lois d'une infernale divinité nommée par eux
précaution, afin de n'être pas entendu par les geus de si maison, et tira le vßohwanie.
Les Etrangleurs. verrou à secret qui fermait le battant d'une grande barrière de six pieds en- «Je ne puis mieux vous donner une idée de cette horrible secle qu'en Iran»
viron, formidablement armée de pointes de fer. «crivant ici quelques lignes del'avant-proposdu rapport du c ilonel
CHAPITRE IV. Puis laissant cette issue ouverte,il regagna son cabinet après avoir succes- «qui a poursuivi cette association ténébreuse avec un zèle infatigable ; ce
sivement et soigneusement refermé derrière lui les autres portes. «rapport acte publié il y a deux mois. En voici un extrait c'est le colonel
M. Josué van-Dacl. M. Josué se mit à son bureau, prit dans le double fond d'un tiroir une lon- «qui parle.
gue lettre ou plutôt un mémoire commencé depuis quelque temps et écrit Durant 1822à 1824, quand j'étais chargé de la magistrature et de l'admi-
jourpar jour. (II est inutile de dire que la lettre adressée àM. Rodin,à Paris, nistration civile dudistrictde Nersingpour, il ne se commettait pas un meur-
né à'j au« Van-Daèl, négocianthollandais, correspondant de H. Rodin était
éd„c ,?'avi, a (capitale de l'île, de Java); ses parens l'avaient envoyé faire son rue du Milieu-des-Ursins, élait antérieure à la libérationde Djalma, et à sou tre,pas la plus petit vol, par un bandit ordinaire, dont je n'eusse immédiate-
loripip""ps. °da"s
1
I>onc|iohéry ,
dans une célèbre maison religieuss établie depuis arrivée à Batavia.)
question M. Rodin;
ment connaissance mais si quelqu'un était venu me dire à cette epoque qu'u-
Le mémoire était aussi adressé à M. Josué le conti- ne bande d'assassins de pro/ession héréditaire, demeurait dans te village de
qu'il 8^ cette ville et appartenant àla compagnie de Jésus. C'est là
nua de la
en
Kundelie, à quatrecents mètres tout auplus de macour de justice, que lesad-
—
sorte:
laïque ."" e a®'ié àla congrégation comme profes des trois vSux ou membre
Jl j'PP e,' vulgairement coadjuteur-temporel. « Craignant le retour du général dont j'avais été instruit en in- mirables bosquets du villagede Mundesoor, à une journée d» marche de ma ré
Uee'a'' "n homme d'une probité quipassait pour intacte; d'une esuc- «tcrcepilant ses lettres (je vous ai dit que j'étais parvenu à me faire choisir sidence, étaient vn desplus effroyables entrepôts d'assassinats de toute l'lnde;
litude r i °Ureuse da"s les affaires,froid,discret,réservé, d'une habileté,d'une «par lui commeson correspondant,) lettres que je lisais et queje fesais ensuite quedes bandes nombreusesde frères dc la bonne-Suvre, venant de l'lndoustan
-
Sag-icitéS «remettre intactes à Djalma, j'ai dû, forcé par le temps et par lescirconstan-
heureus etnai'quablcs; ses opérations financières étaient presque toujours et du Dèkan, se donnaient annuellement rendez-vous sous ces ombrages, com-
ar e »ces, recourir aux moyens extrêmes, tout en suuvantoomplètement les appa- me à desfêtes solennelles,pour exercer leur effroyable vocation sur toutes les
"a'Bsarice
,ra,
i»acti 0 8
'rl° ""-Pu'B,anco protectrice lui donnait toujours à temps la con-
"^rieraens qui pouvaient avantageusement influer sur ses rences, et en rendant un signalé service à l'humanité cetle dernière raison routes qui viennent se croiser danscette localité, j'aurais pris eet Indienpour
Sec
dansse" rcmmerciales- La maison religieuse de Pondichéry étaitintéres- » m'a surtout décidé. vnfou qui s'était laissé effrayer pardes^ contes el cependantrien n'étaitplus
dllits de plû ■ re e"e'(: chargeait
de l'exportation et de l'échange des pro- »TJn nouveau dangerd'ailleurs commandait impérieusement ma conduite. vrai:des voyageurs,par centaines, étaient enterrés chaque année sous les bos-
ne' *'
Par'aiit 6"-" srandes propriétés qu'ellepossédait dans celte colonie. »Le bateau à vapeur le Ruyler a mouilléici hier, et il repart demain dans quets de Mundesoor; toute une tribu d'assassins vivait à maporte pendant
quej'étais magistrat suprême de la province, et étendaitses dévastations jus-
lUe;
a Qèfaut donnant"'
de
Ceoulatlt beaucoup, no disculant jamais, d'une politesse extrê-
PeU avecchoixetà P"pos,M. josué inspirait généralement,
«lajournée
«Ce bâtiment fait la traversée pour l'Europe, par le golfc Arabique; ses qu'auxcités de Poonahetd'llyderaad;je n'oublieraijamais quo,pour me con-
tes; c»r ausvn Pai 'ce fro'd res Peot qu'inspirent toujours les gens rigoris- «passagers débarquent à l'isthme de Suez, le traversent etvont reprendre à vaincre, l'un des chefs deces Etrangleurs, devenu leur dénonciateurfi t exhu-
dissolu eBj un. .
esuh,r l'influence des
'iuelq ue chose r]''"' 8'"- V""'° ""e
coloniales souvent libres
Srande régularité, etson extérieur avait
et «Alexandrie un autrebâtimentqui les conduit en France. mer de l'emplacement même que couvrait ma tente, treize cadavres et s'offrit
«Ce voyage, aussi rapide que direct, ne demande quesept ouhuit semaines; d'eufaire sortir du sol tout autour de luivn nombre illimité (1).
nous sommesà la fin d'octobre; le prince Djalma pourrait donc être en Fran- «Ce peu de mots du colonel Sleeman vous donnera une idée do cetle socié-
aUf
la scène Buiv eren'ent comPosé qui imposaitbeaucoup, " de janvier: »té terrible qui a ses lois, sesdevoirs, ses habitudes en dehors de toutes les
ruines do
M- Josué Tchandi a *e.P
a Bl>lavia pendant que Djalma se
I esPolrd'sr rencontrer le général Simon. rendait
aux »ce vers le commencement du mois ft [ d'après vos ordres, dont
«j'ignore la cause, mais que j'exécute-avec zèle, puisque, me dites-vous, «lois divines et humaines, Dévoués les uns aux autres jusqu'à l'héroïsme.
T.-——
venait d'"
____oese retirer dans son cabinet où l'on voyait plusieurs ca- «un des plus graves intérêts de la Société serait compromis par l'arrivée
9"^^"rn? ldéLaffauod hie - , «de ce jeune Indien à Parisavant le 13 février. Or, si je réussis, commeje l'es- (1) Ce rappoit est extraitde l'excellentouvrage de M. le comte Edouard d*
' «père, à lui faire manquer l'occasion du Rayter, il lui sera matériellement Warren, sur l'lnde anglaise en 1831.
»de M. Pritchard, notre consul, que nous tenons, sans aucun yeux toute la responsabilité de cet acte doitrétomber sur la (êlc En conséquence,quelque injustes qu'ils des événemens ,
doute, pour un homme indiscret et à lêto chaude. » Nous ne de celui qui s'en est. rendu coupable, et tracent ainsi à M. Gui- l'eu qui l'avaient mis dans la nécessité d'abandonnersa position officielle
fait, à l'époque dont on parle il n'avait plus et il n'élaitplus considéré com
voulons point non plus, quanta nous, justifier à l'avance, ci zot la ligne de conduite qu'il doit suivre, en ayant bien soin possédant vn caractèreofficiel. Je ne prétends pas dire toutefoisque °e9°-
s
. irs plus amples in formations, la conduite de l'officier qui com- d'ajouter que cet événement s'est passé sous le régime de l'oc- aussi odieuxetaussi étranges que ceux qui ont en lieu contre lui puissen tre
mandait à Taïti pendant l'absence momentanée du capitaine cupation, avant que le désaveu du gouvernement français fût justifiés à l'égard de quelque sujet anglais que ce soit,revêtu dun cara
ùat.' Il est possible qu'il aitagi avec trop de précipitation et
p de rigueur en mettant M. Pritchard en prison et au sucre!.
Ce qui pourrait le faire croire, c'est que le commandant Bruat,
arrivé à Taïti.
Les journaux de l'opposition, de leur côté, crient à la viola-
tion du droit des gens et de toutes les lois des peuples civilisés.
officiel ou non; mais ce point établit une certaine différence dans la in» 1"
dont l'affaire doit être envisagée.
J'ai dit précédemment que ces actes doivent s'être passés sans que le
.
vernement français en eût connaissance ou qu'il les eût encouragés, etj
à son retour, a fait mettre en liberté l'ex-consul anglais. Hais, Des pouvoirs barbares peuvent seuls concevoir la pensée de doute pas qu'il n'en ait été affligé autant que nous. Je crains bien quo c,
encore une fois, c'est là une question de fait que: nous ne pou- porter la main sur un personnage consulaire. On sait, dit le Ti- soit là une bonne aubaine aux ennemis de la paix dans les deux pays etJ
doute pas qu'ils ne cherchent à en tirer parti; mais j'ai la confiance etj »'_
vons préjuger. Quant au droit, une fois les faits admis, il n'est me*, ce qu'il en a coûté au dey d'Alger pour ce fameux coup lieu de croire qu'en suivant les inspirations de Injustice et de la modéra"
pas contestable, et on doit le savoir en Angleterre aussi bien d'éventail dont, il frappa, dans un moment de colère, le consul ces événemens n'amèneront aucune sérieuse conséquence. J'ai tout lic
£
qu'en France. Il n'y a pas degouverneinent qui use plus quo le de France, et quelle éclatante réparation l'Angleterre a de- croire que le gouvernementfrançais considérera cette affaire de la façon
gouvernement anglais de mesures de rigueur avec (ont ce qui mandée et obtenue du gouvernementde la Nouvelle-Grenade, desaffaires de ce genre doivent être envisagées,ettout ce que je puis dire
peut troubler l'exercice de sa souveraineté; et c'est ce qui nous qu'il na pas été perdu vn instant pour lui adresser les représentations qu
fait croire que, dans toute cetteaiTaire, il n'y a point matière à
pour une moindre insulte faite à son agent consulaire. Le Mor-
ning-Chronicle n'épargne pas non plus l'officier français qui
élé jugées nécessaires par la nature de l'affaire. t .
un émoi bien sérieux. par son énergie a délivré les îles de la Société d'un brouillon,
Le comte de Minto. J'ai entendu avec satisfaction les explicationsq,ie ■
de donner le noble lord, maisje désire vivement savoir de mon noble a *
,
qui est à la tète de l'amirauté quellesforces navales nous avions dan»
'
fauteur éternel de troubles el qui certes n'agissait pas d'après
Ce qu'il faut bien constater , observe la Presse, c'est que la mersets'ilya aujourd'hui des forces suffisantes pour prévenir le retoi"
modération est tout-à-fait, dans cetle circonstance, du côté de
les instructions de son gouvernement, quand il excitait les in-
digènes à la révolte contre les Français.
pareils malheurs. s .
lecomted'lladdington. Jamais ces mersne restent sans des forces nar'
notre cabinet. Hier, M. Guizot a été interpellé à la chambre des
pairs. Il pouvait , lui aussi , attaquer et qualifier durement Les
— Il est à remarquer que cette fois-ci la colère desjouriiaux
est. partagée par le gouvernement lui-même. La réponse de sir
britanniques au moment où les Français prirent possession de l'île, la '-0' ..
;
te, Dublin,était mouillée à Taïti. La Vindictive a relevé le i>«i„n; celle
vaitrevenir à l'expirationde son service, mais l'amiral a cru nécessaire 0
actes de M. Pritchard ; il pouvait répondre par quelques mots
d'approbation aux reproches grossiers dont II conduite du gou-
Robert Peel aux interpellations qui lui ont été adressées à la
chambre des communes, prouve qu'il est résolu, ainsi que ses
garderplus longtemps. "L'Amérique est partie pour ces parages et le vai'5 .
le Collingswood,cp&\ porte le pavillon de l'amiral Seyinour,va mettre à la v 0
verneurdes îles de la Société avait déjà clé l'objet. Il le pouvait collègues, à épouser vivement la cause de M. Pritchard. pour s'y rendre.
d'autant plus , que, depuis longtemps déjà , Jes menées de l'ex- Lord Kinnuire.W me semble que lorsqu'il est question de protection »*, .
eonsul anglais lui sont aussi connues que la modération et la ner, la France, l'Angleterreet l'Amérique devraient exercerune prolec*
.„
PARLEMENT BRITANNIQUE.
«apôtres d'une religion de meurtre allaient prêchant dans l'ombre leurs abn-
Brenseignemens deviennent si ce que l'on vient de m'apprendieest
«malheureusementvrai, ce sera à vous d'agir selon [es circonstances.
— Très-sûr; il n'y a pas de démon plus adroit et plus intrépide.
—Et Djalma ? ' (
wminables doctrines, et couvraient l'lnde d'un immense réseau.
«Trois do leurs principaux chefs et un dc leurs adeptes fuyant la poursuite
»Sa maison de Calcutta nous doit,àmoi et à mon eollèguodePondiehéry,des
«sommes assez considérables, et l'on dit M. Tripeaud dans des affaires fort
— Les passages de la dernière lettre du général Simon, que je lui ai c f
'
l'ont convaincu queje venaisdo la part du général, et qu'il le trouverai' 0
«Opiniâtre du gouverneur anglais, et étant parvenus à s'y soustraire, snntar- ©dangereusement embarrassées, ayant voulu monter une fabrique pour rui- ruines de Tchandi.
srivés à la pointe septentrionale do l'lndejunqn'au détroitde Halaka, situé à
«très peu de distance de notre île; nu contrebandier, quelque peu pirate,
«affilié à leur association, et nommé Mahal, les a prisa bord de son bateau
»ner, par une concurrence implacable, un établissement immense, depuis
.-.longtemps fondé par Monsieur François Hardy, très-grane. industriel. On
Bm'assure que M. Tripeand a déjà enfoui et perdu dans cette entreprise de
—— Ainsi, à cetteheure?
Djalma estaux ruines, où il trouvera le noir, le métis et l'lndien.
là qu'ils ont donné rendez-vous au Malais qui a tatoué leprince pendaii' 8
t
ncôlicr, et les a transportés ici, où ils se croient pour quelque temps en sûreté, Bgrands capitaux; il a sans doute fait beaucoup de mai à M. François Hardy ; sommeil.
«car, suivant les conseils du contrebandier, ils se sont réfugiés dans uns
«épaisseforêt, on se trouvent plusieurs temples eu ruines dont les nombreux
«souterrains leur offrent une retraite.
Binais il a, dit-on, gravement compromis sa fortune à lui. Tripeaud ; or, s'il
» foi t le contre-coup de son désastrenous serait très-funeste, puisqu'il
buous doit beaucoup d'argent à moi et aux nôtres.
——Avez-vous été leconnaître le passago souterrain ?
J'y suis allé hier... une des pierres du piédestal dc la
elle-même;.. l'escalier est large... il suffira.
statue tour"0
ur
«Parmi ces chefs, lons Irois d'une remarquable intelligence, il en est nu
«surtout nommé Farin^hea doué d'une énergie extraordinaire, de qualités
»cm i net! tes qui en foui vn homme des plus redoutables: celui-là est métis,
cet état de choses,il seraitbien .à désirer que par les moyens tout pnis-
,
»sans et de toute nature dunt on dispose on parvint à discréditer complète-
,
Binent et à faire tomber la maison de M. François Ilardy déjà ébranlée par la
——Et les trois chefs n'ont aucun soupçon sur vous ?
Aucun.., je les ai vus ce matin... et ce soir le Malais est venu tout m^
,
,
conter, avant d'aller les rejoindre aux ruines de Tchandi, car il était rest*
«o'est-à-dire fils dun blanc ot d'une Indienne; il a habité longtemps des vil- .
» concurrence acharnée de JH. Tripeaud ; otte combinaison réussissant, celui- chó dansles broussailles, n'osant pas s'y rendre durant le jour.
les où se tiennentdes comptoirscuropéens, et parle très-bien l'anglais el le
«français; les deuxaulres chefs sont vn nègre et vn Indien l'adepte est an
Bei regagnerait en très-peu de temps tout ce qu'il a perdu la ruine de son ri-
»val assurerait sa prospérité.à lui,Tripeaud et ium créances seraientcouvertes. — Mahal, .. si -p-
vous avez dit la vérité,si tout réussit, votre grâce et une ,Zi
; ''|»
.
récompense vous sont assurées... Votre place est arrêtéesur le Ruyter;
«Malais. »Sans doute, il serait pénible, il serait douloureux d'êtreobligé d'eu venir partirez demain : vous serez ainsi à l'abri de la vengeance des Etrangle"l
»Le contrebandier Mahal, réfléchissant qu'il pouvaitolitenir une bonne ré- aà cette extrémité pour rentrer dans nos mais dc nos jours n'est-on pas vous poursuivraient jusqu'ici pour venger la mort de leurs chefs Pn,,l?L
«compenso eu livrant ces trois chefs et leur adepte, est venu à moi. sachant, «quelquefois autorisé à se servir des armes que l'on emploie incessamment Providence vous a choisi pour livrer ces trois grands criminels à l"Jus" u
r;
«comme tout le inonde le sait, ma liaison intime avec une poison ne on ne peut )♦contre nous? Si l'on en est réduit là
par l'injustice et la méchancetéde* Dieu vous bénira... Allez rie ce pas m'a ttc ml ri.- à la portode M. le gouverne
«[■lus influenlesurnolie gouverneur; il m'a doue il y a deux jours, à y hommes, il faut se résigner en
songeant quesi nous tenons à conserver «*es je vousintroduirai; il s'agit de choses si importantes queje n'hésite P a',a
arei tarnes conditions, do livrer le nègre, le inélis. l'lndien et le Malais... Ces Bbiens terrestres, c'est dans une intention toute à la plu* grande gloire de ler le réveiller au milieu de la nuit... Allez vite... je vous suis de mon
co'^) o'
—
«conditions «ent: une somme assezconsidérable, et l'assurance d'un pas-
«sagosnr un bâtiment partant pour l'Europe ou l'Amérique, afin d'échapper
«à l'implacable vengeance des Etrangleurs.
«Dieu, tandis qu'entre les mains de nos ennemis ces biens ne sont que de dan-
«gereux moyens de perdition .-t de scandale.
«C'est d'ailleurs mu: humble proposition que je vous soumets, j'aurais la
On entendit au dehorsles pas précipités de Mahal qui s'éloignait et le »' e
ce régna de nouveau dans la maison...
M. Josué retourna à soubureau, ajouta ces mots en hâte an mémoire
«J'iii saisi avecempresseinenl cette occasion délivrera la justice hiimai-
»ne ces trois meurtriers,et j-,,i promis ri Mahal d'être son intermédiaire au-
«possibilité de prendre l'initiative au sujet d«cea créances que je ne ferais
«rien de moi-même: ma volonté n'est pas à moi... Comme tout cc queje pos-
mencé :
« —Quoi qu'il il est maintenant impossible que Djalma quitte ">
.„,
,
sprès du gouverneur mois aussi à certaines conditions, aussi innocentes »sède, elle appartient à ceux à qui j'ai juré obéissance aveugle. » »via... Soyez rassuré, il ne sera pas à Paris le 13 février de l'an prochiin,-- ff
«en elles-mêmes, et qui regardaient Djalma... Je m'expliquerai plus au Un léger bruit venant du dehors interrompit AT. Josué et attira son atfcation. » Ainsi queje l'avais prévu, je vais être sur pied tonte la unit, jecour* r
,
«long, si mon projet réussit, ce que juvaissavoir car Hfilial sern ici loirl-n- Hpr leva brusquement.et alla droit àla croisée. »le gouverneur, j'ajouterai demain quelques mots à ce long méî?ioiroque
-«l'heure. Trois petits coups fuient aussitôt extérieurement frappés sur une des feuil- «Seau à vapeur le Ruyter portera on Europe. » m* ,
«En attendant queje ferme les dépêches, qui partiront demain poiirl'En'ro- les de la persienne. Après avoir refermé son secrétaire, H. Josué sonna bruyamment, J.d* .
— —
»pe par/c Ruyter. où j'ai retenu le passage de Mahal, le coiitrebmidit-r, en os "—C'est vous, Sïahalp demandaRI. Josué à voix basse.
«de réussite, j'ouvreune parenthèse au sujet d'une affaire assez importante. — C'est moi. répondit-on du et aussi à voix basse.
grand étoniiement des gens rie sa maison surpris de le voir sortir a"
la nuit, il se rendit cri hâte à la résidence du gouverneur dc l'île. ""
,
«Dans ma dernière lettre où je vous annonçais la morl du père de
«Djalma et l'incarcération de cc'ui-ci par les Anglais, jedemandais des ren- —— Etleflaliiia?
lia réussi...
Nous conduirons le lecteur an ruines de Tchandi! . i
renseignemens sont empruntés à un journal qui se publie leslimiies djtjla loi.elle châtie sévèrement tous ceux qui se trou- seule des garnitures, qui sont en or massif, représente une va-*
Qa,| li< ville
s même: veront impliqués dans les plans des conspirateurs. leurdesix mille francs.
l I SS,Uôt a!lres la cessation du feu, l'émeute s'éloigna du
chai C!° bataiile Pt
"leef'l' 9 C'a"S 'e e' furent
Au moment de —
mettre sous presse, on nous assure que les
al'a, à quelque distance, organiser un personnes arrêtées aujourd'hui sont : le gendre de M. Cordero, Nouvellesd'Allemagne.
conV"
on v
rC
1" lancés les plus violens anathèmes le père de ce premier, le grand Algunzil, don Francisco Iscr- Voici encore quelques détails sur l'attentat du 26 juillet,
m"ce ot qui se termina par l'adoption de résolutions méjo et un nuire Algunzil ordinaire. Ils ont tous été conduits et sur ses suites : Le roi a renvoyé à Berlin, le 27, son manteau
r
ert" desquelles ' les généraux Palterson et CadwallatKr fu- par les officiers du régiment dc san Fernando à la caserne, où, et siin surtout comme pièces du procès. Il est évident à cette
Crit !llmés de
l; c Slî ne pas opposer une plus longue résistance, de après avoir passé deux heures dans la cour, ils ont élé mis en heure que S. M. a essuyé toute le décharge. La première balle »
lO!, g iCler 'es milices réunies sous leurs ordres, et d'abandonner liberté par le colonel brigadier de cc corps, qui leur ex primnavee brûlé la ouate dc la garniture inférieure du manlean ; la seconde
d,,,,, 1: Ceux-ci promettaient, s'il était fait beaucoup de politesse et d'amabilité que leur arrestation était a frôlé les vêtemens.
8 Postes
aux révoltés.
vell " CCt aud>oieu_ ultimatum, de s'abstenir de toute nou- la suite d'une erreur. D'après ce qu'ont dit plusieurs journaux . quitter son logement, le 2G au matin, Tscheek a
Avant, de
pr| .nS ressioii, de respecter l'église de Saint-Philippe et de minisléricls de l'appareil de forces déployé dans les soirées compté son hôtesse 7 £ thalers pour le loyer du mois de juillet,
à
I S^r les personnes et les propriétés contre tout désordre et précédentes, l'autorité civile, chargée dc veillera la tranquil- et a changé de linge depuis la tête jusqu'aux pieds.
|>rur .|ïl
Pas rl-a-
0- *'es commissaires ne tardèrent pas à revenir en
manl 'e Sl|ccès de leur mission.Celle nouvelle ne manqua
lité publique, n'aurait rien su de toutes ces mesures. L'autorité
militaire n'a d'autre attribution, quand le pays esi dans son état —
Tscheek a déclaré dans son premier interrogatoire qu'il
nourrissait depuis le mois d'avril son projet de vengeance, et
C'c , saluée par dc frénétiques hurras d'enthousiasme. normal, que de prêter son appui à l'autorité civile, et cependant qu'en conséquence, il s'était exercé depuis longtemps à tirer le
,jn .1" en efl'et les concessions faites par les autorités n'étaient on s'empare militairement des citoyens qui reposent dans leur pistolet.
'
p| H"Ç "ous l'avons dit, rien de moins que le triomphe coni-
,.c " émeute sur la force publique.
domicile sur la foi des garanties constitutionnelles. Nous atten-
dons que les organes du pouvoir nous expliquent ce phénomène.
Une des balles, après avoir traversé le manteau,' a frappé sur
un boulon dc métal de l'uniforme du roi sur lequel elle a glissé :
t)e j . : Porter, gouverneur de la Pensylvanie, est entré à Phila- (ElGlobo, du 27 juillet.) et c'est-là ce qui a sauvé le monarque. Tscheek ne peut s'expli-
—-On lit dans la Verdaddu 2ii juillel :
W °
Peu d'heures après le licenciement des militaires. Dans
'"'"Carnation pleine de dignité, decalme et d'énergie, il a Il parait que l'on adoptera, pour la construction du ler1 er che-
quer, dit-il, comment sou premier coup a manqué, car il la
tiré avec une parfaite tranquillité, et la mam gauche appuyée
viol
djCm'"ent flétri les crimes qui avaient ensanglanté la nuit du min de l'ei- en Espagne, le système américain; système qui, en contre la voiture, pour plus de sûreté encore.
tjSll ',n''uc au lundi, et a adressé des éloges ancour.-igenx patrio-
te ' drmtavaient fait preuve le général Cadwallader
le et les
donnant à l'ouvrage, toute la solidité, toute la sécurité qui ré-
sultent des méthodes anglaises, réunit l'inappréciable avantage
—
iïï. Scholz, daguerréotype de Berlin, rapporte, par la voie
d'un journal de celle ville, que, cinq semaines environ avant
licil la journée du mardi 9, de fréquentes alertes on ten dont cc courrier était porteur : portrait remarquable, « faites cela, s'est écrié Tscheek, vous
dei'-p s'attendait, à chaque instant, à voirun corps nombreux Le prince de .loi il vil le ayant appris que les marocains avaient (en tirerez un grand avantage, car l'Europe entière verra votre
V or lces sortir des bàtimcnsde la Banque Girard, oùlegou- une troisième fois attaqué les troupes françaises, a adressé ou portrait, oïl emporta les deux portraits, et se sépara de M. Scholz
dne,lra établi son quartier-général,
eS et s'avancer vers l'église gouverneur de Gibraltar et au commandant de l'escadre an-
glaise une communication officielle. Il mande dans celte dé-
(en luiserrant cordialement la main. Tscheek a été reconnu dans
| Js t|'1"U"Pliilippe, pour sommer les vainqueurs de la veille dc l'atelier de M. Seholz par des personnes quecelui-ci désigne.
re
aîu- °n '*e'raite et de livrer leurs armes Mais le 10 au matin, pèche qu'il se rend avec son escadre dans les eaux de Tanger, — M. d'Arnim, ministre de l'intérieur, a déclaré officielle-
éi a j,nniQuvement n'avait encore eu lieu dans ce but; il n'en comptant attaquer celte place. Il ne doute pas, d'après l'accord ment, par la voie do la Gazette générale de Prusse, que la dame
Ho t ,' .'"oins certain quel. Porter était fermement résolu à
,a's qui règne entre la France el l'Angleterre, que l'escadre an- qtii a présenté un placet à la reine, un peu avant l'attentai du
leur glaise ne s'abstienne pendant ces opérations de paraître devant 26 juillet, n'est pas, comme l'ont avancé erronèment quelques
son a Ssni' plus longtemps aux émeutiers les honneurs dc Le gouverneur de Gibraltar et le commandant de l'es-
"lo'ni
|' ?" pour
triomphe, et s'il n'avait pas agi déjà, c'est que, sans
ne pas compromettre le succès, il voulait attendre
Tanger.
cadre anglaise ont répondu que les instructions du gouverne- '
journaux, la fille deTschech, mais bien la femme d'un négo-
ciant d'une province éloignée, qui venait demander un adou-
i (J
'u'ée, non-seulement des milices rurales qui accouraient de nient anglais leur enjoignaient d'observer la plus stricte neu- cissement à une condamnation par corps prononcée contre son
, C S considérable, de quel- tralité. Cette neutralité sera observée jusqu'à l'arrivée de nou- mari. Cette dame s'était déjà adressée, la veille, au roi, dans le
'lu f
. *détaehemensde en nombre mais aussi celle
veaux ordres.
l'armée régulière, qui ne pouvaient tar- même but, et le monarque, l'ayant reconnue le lendemain, l'a
' On assure que le feu de l'escadre française a été ouvert le 24
'Centrer à Philadelphie. tranquillisée en lui disant que sa demandeen adoucissement de
„.. ' .â
* "es bruits contradictoires circulaient sur la décision qu'a- contre la place de Tanger.
prendre le président Tvler, sans l'autorisation duquel —
il Une lettre de Cadix, du 24 juillet ,
(Corresp. particul.)
communiquée au Siè-
la peine de son mari était accueillie, et que les ordres nécessai-
res avaient été donnés.
Bu l,i,s permis au gouverneur de l'état de donner désordres cle , confirmerait
hs^'^ipesde l'armée fédérale. Suivant quelques journaux, le été transmises par le maréchal gouverneur au prince de Join-
en effet que des instructions pour agir auraient
—
Des manifestations ont déjà eu lieu snr presque tous les
points de la Prusse, pour témoigner de la joie qu'à excitée l'in-
jj f'dent avait accordé cette autorisation; suivant d'autres, il
ville. Voici ce que publie ce journal : succès de l'attentat du 26. Des adresses ont été envoyées au roi
„ '"'dû. [ a re f„ ser) parce qu'elle lui avait été demandée par les
'?|
«Le 23, sur une dépêche du maréchal Bugeaud, dont le
est demeuré secret, mais dont la gravité peut être ap-
par la plupart des villes du royaume. Il y a eu , dans plusieurs
| e stralsdePhiladelphie,et non par le gouverneur, qui seul a contenu cités et jusque dans les villages, de brillantes illumina lions. Par-
préciée par le parti qu'elle a immédiatement fait prendre, M. le
Poi ."V d« requérir et de recevoir une délégation partielle des tout des preuves d'une vive sympathieont élé données au roi et
l' militaires que la constitution accorde au président. Ce prince de Joinville a fait appareiller, est monté sur le vaisseau à la reine.
lie
oui!?'
Cr»
'U'lol' cl,le le délai nécessaire pour que M. Porter se mît en
,
11;'. d'ailleurs, qu'un refus provisoire, qui ne pouvait amiral et s'est dirigé à toutes voiles vers la côte du Maroc.
—Une lettre d'Algerdu 26 juillet donne les détails suivans: —
On écrit deLeipsick, 24 juillet :Le procès des étudians ac-
cusés d'avoir pris part à une association secrète, ditedeßurs-
directe avec Ms Tyler. » « Le courrier de l'Ouest arrive à l'instant. Voici les nouvelles chenschaff, vient d'être terminé. Trois étudians ont été expulsés
eu-"", ■'"meux chef des Morinoniles, secte fanatique dont il qu'il apporte : L'empereur de Maroc a remplacé le commandant pour trois ans de l'université,et quatorze condamnés à quinze
Ni," '"'"Pliète, Joe Smith, qui avait fondé la sainte ville de de ses troupes Sidi-el-Ghennaoui. Son successeur l'a fait garot- jours de prison universitaire. On assure que les condamnés au-
"ans l'état de l'lllinois, et qui y exerçait vn pouvoir ter, et l'envoie ainsi à Fez, où. on
lui coupera probablement la
(In
..-
IVr>l''
Putiqne, vient d'être assassiné avec quelques-uns do ses par- tête. Il a envoyé au camp français le fils d'El-Ghennaoui, en le
ront recours au ministère pour faire reviser le procès.
],
'ls l'ai-la
populace des environs. Le gouverneur de l'lllinois livrant au général Bugeaud, qui l'a renvoyé en disant qu'il Nouvelles de Turquie.
811engagé
à se constituer prisonnier pour échappera i'exas- n'avait quefairede ce pauvre diable, et qu'il fallait qu'on fît au Constantinople, 17 juillet.
on excitée dans l'esprit des protestons orthodoxes par ses moins interner Abd -el-Kadcr, si l'on ne pouvait le lui livrer.
" L'incident suivant a eu lieu dernièrement à Buyukdère, vil-
li "
{„ p'
''tentions de législateur religieux. I.e peuple n'a pas été ar-
):u'
lic\ °'"slacle ;il a forcé la prison et massacrésont le prophè-
— Le bruit est répandu ce matin que dans le conseil des mi-
nistres qui s'est tenu hier dans l'après-midi aux Tuileries, il a lage situé sur le Bosphore et où réside la diplomatie en été. Un
jour, le bateau à vapeur turc qui fait les voyages journaliers
" tres habitudes populaire (lynch-law) passées été décidé que trois commissaires spéciaux, pris parmi les
de justice dans le Bosphore, se trouvant mouillé devant le quai de Buyuk-
<Cw
g, le Cl?t
,Tl(EllrS américaines. Nous reviendrons sur le prophète membres des deux chambres et le conseil d'état, allaient partir
"'""nionites et sur l'espèce de société religieuse et politique pour Taïti, afin de faire une enquête sur lesévénemens quiPrit- ont dère, avait hissé les quatre pavillons, anglais, russe, français et
autrichien dans l'ordre indiqué ; ce n'était pas pour se pavoiser
imposteur était parvenu à fonder. amené la déchéance dc Pomaré et l'emprisonnement de
chard. Le gouvernement ne prendrait une décision définitive puisqu'il n'avait ce jour-là aucun motif de lefaire, mais uni-
quement pour faire sécher les pavillons: toutefois un officier
Nouvellesd'Espagne. qu'après le rapport dc cette commission, c'est-à-dire dans 8 ou d'un bâtiment de guerre russe, qui se trouvait mouillé près du
Madrid, 29 juillet. 9 mois au [dus tôt. Cette décision aurait été signifiée immédia-
bateau à vapeur turc, se rendit à bord de cc dernier, et sur des
à lord Cowley. (Corresp.)
let v sujet''article publié par le Heroldo dans son u°du27juil-
°'c.' tement
observations faites par cet officier au sujet de l'ordre inférieur
' S du complot qui vient d'être déjoué:
de l c°teiir.s savent déjà quels étaient les projets des auteurs données
— Dans sa séance du 31 juillet, un débat
gé à la chambre des pairs au sujet des nouvelles instructions
assez vif s'est, enga-
dans lequel se trouvaient placées les couleurs russes, le capi-
taine du bâtiment turc ne se trouvant pas abord, tous les pa-
Pou» °U' ?onsP'ration qui vient d'être découverte. Ils croyaient aux croiseurs anglais, chargés de visiter les navires villons furent amenés. Jusqu'ici le fait par lui-même était sans
dc la garnison qu'ils qu'on soupçonne de faire la traite. M. Guizot, en répondant aux
avni e 1 ('°mpter sur un ou deux corps importance; mais voilà qu'on est revenu sur cet incident cu-
d'où" ossayé de corrompre. Le gouvernement n'ignore pas interpellations qu'on lui a adressées, a appris à la chambre des rieux. Sir Stratford Canning s'est formalisé de ce que son pa-
l'ai'gent, les sommes qui ont été versées, et au- pairs que les instructions générales, rédigées en commun par
c"iled °VC"ait ,e, (!é,ïlarches des conspirateurs et de leurs affidés, qui ne tous les signataires des traités de 1831 et 1833, n'ont pas été villon hissé à été amené sur des plaintes d'un officier russe; une
dissin i,lent instructions parti- enquête sévère est dressée en ce moment. Dimanche dernier,
11,-ic 'U'; Vn
point leur joie, et ne.se faisaient pas faute de me-
laquelle
changées; l'Angleterre n'a modifié que
culières, laissées à la discrétion dc chaque puissance, et crie
les
tout l'équipage et l'état-major du bâtiment iurosè'sonl rendus
Ofl r ]is '.. "s avons une lettre dc Paris, du 20, dans chez l'ambassadeur d'Angleterre, qui semble vouloir trans-
SaU!l"'à
ven; !' cette heure la révolution devait régner en sou- en avait le droit, tout comme la France qui, à plusieurs reprises, mettre tous les renseignemens désirables à l'amirauté.
!.Ues..ne )ns
des hommes les plus influensde l'ordre de choses ac-
-
Madrid. On s'apitoyait même sur le sort de quel lui a donné l'exemple de changemens semblables.
que ce débat ne pouvait amener aucun résultat, non
On conçoit
plus que Les deux chefs serviens Wutchitch et Pétronievitcb sont allés
tiiel rendre visite au ministre des affaires étrangères, au grand^-visir
~'> t
La °". 1 0n citait les noms.
celui qui l'a suivi sur Vexequatur du consul anglais à Alger. et au ministre des finances. Ils ont eu aussi des entrevues avec
sidér^kî' dernière on a découvert un dépôt d'armes très-con- Pour ne pas rentrer dans la discussioudcgénérale, disons seule-
M. Brauzell, S. Exe. M. deTitoff, envoyé de Russie. Il paraît que ce diplo-
ment cc qui est relatif au vice-consul Bougie.
T mate leur a répondu à toutes les questions qu'ils lui ont faites
avaient trop présumé de leurs forces, vice-consul de Toscane Bougie, à est Toscan. Il a été nommé à
il B n' re.v°*"tionnaires une ordonnance émanée son souverain, concernant leur rentrée en Servie, quec'était un différend en-
Soi t ,pVaient pas rm seul partisan dans les corps de la garnison, cette fonction par de et
tr'eux et la Porte, que c'était à celte dernière qu'ils devaient
en ''honneur de l'armée espagnole, et sans ce secours, il a reçu un exequatur en cette qualité. Mais M. Brauzell est en qui serait
On s y
(*',e"os affitateurs, peu faits pour les entreprises, oùle même temps vice-consul à la même résidence de la Sardaigne,
s'adresser, et se soumettre en tous poinis à la décision
COur-a'
tii 110 ?e est nécessaire, ne se hasarderont jamais à tenter la for* delà Grande-Bretagne,
de la Suède et delà Sicile. En pareil cas, prise par le gouvernement de S. H. Le
ou
cabinet
plutôt il
de
a
Vienne
conseille
a pro-
ami-
agens consulaires ne reçoivent, qu'un exequatur ministé- testé controleur rentrée en Servie,
boti| e Sari,les) le temps est passé où les anarchistes pouvaient les
M. Brauzell a reçu cette au- calement à la Porte de ne pas permettre, pour le moment du
_, ju rser lepays au moyen d'un coup de main. riel ou une autorisation d'exercer.
de rentrer dans leur patrie, les re-
Osavons torisation pour la Grande-Bretagne comme pour les autres puis- moins, à ces deux messieurs
eu lien appris hier que quelques emprisonnemens ont présentant comme ayant des connivences avec la propagande
a.e.'' sances. Voilà la vérité toute simple sur ce vice-consul anglais
arrêter s? on cherchait encore d'autres personnes pour les
on a fait tant de bruit. (Coaresp.) slavo-polonaise et devant causer par la suite de grawes embarras
chef S(j | *
nous a-t-on dit, le motif de cette mesure : Les dont à la Porte; toutefois il paraît que le divan estdisposé pour eus
quelques La chambre des pairs a adopté le budget des dépenses dans
Beus etd6a.consPir-uion avaient essayé de gagner ser-
Elle occupée, et qu'on leur a promis de faire droit à leur demande.
plans machiavéliquesjmais sa séance du ler1 août. s'est
er
cesb Pav S lare en,l'er dans leurs àla séance suivante,
yaux position de don Carlos à propos de la loi sur les étrangers.
de Madrid rf nr»ilïtaïreà instruisirent le capitaine-général
suSS estions dont ils étaient,l'objet ; et c'est parce Interpellé par M. le
de la
comte de Montalembert M. le ministre de
Nouvelles d'Egypte.
moyen qu
à cette fit*
ira' °" °St
Parvenu connaître quelques-uns des initiés l'intérieur a déclaré que le gouvernement s'empressera dele On écrit d'Alexandrie, 21 juillet:
" le jouroù il pourra le faire sans danger. Il On ne s'entretient ici que d'une seule affaire qui a produit
, °"
"'""tpasér 8'
,ass,lre aussi que les premières dépositions mettre en liberté,
P,)arlesi rr ? San !!rós!llliltetq!iel 'on cherche diverses personnes est difficile de prédire quand ce jour arrivera. quelque émotion. Ibrahim-Pacha s'est présenté hier à son père
nT
ter- Nous JUSer'fe,SSo!,tl<-s faitsque nousavons entendu racon-
mforma tio n 4 stentHW Poni' moment et jusqu'à plus ample
— trie.
La guerre n'interrompt pas les relations de notre indus-
En voici un singulier exemple : un armurier deParis fabri-
pour lui demander la grâce de Selim-Pacha,
injustement aux galères à Aboukir.
qui avait été mis
IDans
partis aussitôt pour Aboukir avec des ordres pour délivrer les était rappelé par un puissant parti. Informé de cette arrestation,
prisonniers. Selim est arrivé hier soir à Alexandrie, le visage le gouvernement chilien a envoyé à Moqucgna où Santa-Cruz la nuit du 27 au 23 Juillet est décédé subitement à s l'a '
pâle et défait. " M. PHILIP FRÉDÉRICTINNE , âgé de7l ans 9 mois.
élait détenu , une frégate et une cor.cite, avec une commission
— La corvette de guerre la Diligente, arrivée dans notre port
le 9 du mois, du Pyrée et de Beyrouth, avait à son bord le gé-
chargée d'obtenir, même à prix d'argeiit,que Santa-Cruz lui fût
remis. Les généraux péruviens Nieto , Castillo et Cisneros , qui
-LaHaye, 1" Août 1841. 6lG2'
néral grec Grivas, -qui compte séjourner quelque temps en étaient maîtres de la personne de Santa-Cruz , ont conclu ce
Egypte. honteux marché. Santa-Cruz a été vendu au prix de 2 ,000 onces
Nouvelles des Indes et de la Chine.
d'or, (168,000 fr.) , au gouvernement chilien qui craignait que
son influence ne rendit à la confédération du Pérou et de la Bo- Bourse d'Amsterdam du 3 Août.
L'autorité a découvert qu'à Bombay on avait mis en pra- livie une influence que le Chili redoute.
tique un système dc falsification de l'opium sur une si grande
échelle, que le commerce aurait pu en souffrir gravement. Les — Vendredi, vers dix heures du soir, un violent incendie
s'est déclaré, à Bruxelles, rue des Grands-Carmes, coin de la
, , ! 2août. oOWtt-l"".
'at-
cnDBS
__J^*f
(,1
/Dette active 2' 61 r'B 61/ e
nouvelles de la Chine vont jusqu'au ler1 er mai, elles n'offrent au-
cun intèrêl, si ce n'est sous le point de vue commercial. La
Goulière, chez le sieur Dewite, négociant en huiles et en épi-
ceries. Dewite, sa femme et leurs sept enfans étaient déjà cou-
Dito dilo
lüito dito
3
5
74 i
100 Ta —-
nouvelle du rappel de lord Ellenborough est arrivée à Bombay,
le6juin, et pouvait être transmise à Calcutta par estafette pour
chés, quand des voisins aperçurent le feu au premier étage :
aussitôt ceux-ci se mirent, en devoir de sauver les personnes :
IDito des Indes
IDito dito
5 !
4
4.' —
100
_ 09. _,
—— '^"
le 15. La résolution delà cour des directeurs a produit quel- ellesont pu gagner, par le grenier, la fenêtre d'une maison voi- Pays-Bas. \Dito
./Syndicat
3j' —
....
que étonnement, mais elle a fait plaisir aux habitons qui sont sine, hormis deux enfans, unejeune fille de 17 ans et un petit 4' 144 J 144 \ ~~\
partisans de la paix, car pendant les deux dernières an nées, la
question a toujours élé de savoir laquelle des mesures du gou-
garçon de 10 ans,qui ontpéri dans les flammes.On a retrouvé cc
jSoniété de Commerce
jChemin do fer du Rhin
I Dito
4j-
—
. .. —
. ——
vernement serait contremandée, laquelle de ses résolutionsse-
matin dans les décombres l'un des cadavres. F Dito
de Harlem
de Rotterdam
, Act. du lac de Harlem 5
— .... — ——
rait révoquée? de quels territoires on s'emparerait avec qui et
et par quel motif nous aurions la guerre? Le choléra a fait do
grandsravages parmi les troupes de Madras.
Le nouvel agent
La chambre de» lords vient d'être saisie de
destructeurnaval.
la fameuse invention du capi- .. ——
—
/Oblig. Hope&C. 1798 & 18105
IDito dito 1828& 18295
llnscript.au Grand Livre 6
107 J
73
taine Warner, par une motion de lord Ingestrie, tendant à demander c mnnu-
— Nous lisons dans le Bengal-Hurkaru, du 6 juin: nication des pièces de la correspondance qui a eu lieu entre le gouvernement K ..-„ir-
s
'' '
/Certificats
: —
— au dito 6 :
,I)ito inscriptions 1G31& 1333 5 98*
Un certain Uttur-Singh, oncle d'Ajeet-Singh, qui avait
trempé ses mains dans le sang royal, et qu'on avait dit tué au
et l'inventeur au sujet do l'offre faite par celui-ci de céder au gouvernement
les terribles moyens de destruction qu'il possède. Lord Ingestrie fait l'histori- JEmpruntdelB4o
( —— 4 91 A
commencement de la révolution, était, dit-on, prêt à retourner
à Lahore, en compagnie de Lena-Singh, après un séjour tem-
que de tous les désappointemens que le capitaine Warner a eu à éprouver de-
puis 1832, qu'il fit part de son invention au chef du cabinet d'alorsjuaqu'à ce
jour où les expériences qu'il a faites ne peuvent laisser le moindre dotue au ,
____
■.«pagne .
ld. chez Stieglitzet Comp. 4
.... l| ——
.Passive
'Dettedifférée à Paris
5
j
90 \
—— "1
poraire chez le rajah de Puttilah. Lena-Singh pensa qu'il va- dire du noble lord, sur la réalité desa découverte.
_
»\
Deferred
'Ardoin - 20 1 20 r',
- "
——- —
Lord Ingestrie nie que 1* capitaine ait demandé 400,000 livres sterling 5
lait mieux ne pas traverser le Sutlej ; il tourna Siinkah, tandis
-
qu'Uttur Singh, avec quelques somars, continua sa course.
pour prix de son invention il a voulu s'en rapporter à sir Robert Peel lui-mê-
. JDito /Obligations Goll. Comp. .5
—
Autriche ./Dito métalliques 5i 109 J ""
Après qu'Uttur-Singh cul passé la rivière, il fut rejoint par un
me pour fixer la récompense qu'il lui conviendraitde demander au parlement
pour le service que le capitaine Warner aurait rendu à son pays en lui cédant
son dangereuxsecret. Lord Ingestrie termine son long exposé en suppliant la France .... . dito
——
Inscriptions auGraud-Livre 3
3! "* ——
nombre considérable dc troupes; bientôt Bac-Wair-Singh, le
gouron et les princes Peshora et Cachemira-Singh formèrent chambre et le gouvernement de s'occuper sérieusement d'une affaire qui, se-
lon lui, est de la plus haute importance pour l'Angleterre et de ne pas s'expo-
Pologne
... Actions 1836
_. _. ’ j _—
SEmprunt à Londres 1839. i —— ""
Portlisal .
n—__ti
une coalition avec lui, et cette bande de rebelles s'avança sur Ht CSU.
t5 .3
4
Id id 81
Lahore. Hccra-Sing, ayant appris leurs intentions, envoya des
ser a voir l'inventeur céder enfin aux
sollicitations d'une puissance étrangère
et lui vendre un secret dont l'Angleterre pourraitse repentir un jour de ne
pas
.. . —
.iOoligatinns à Londres 2j- 43 J *Tr,
troupes contre les insurgés et parvint à les disperser. Un com- avoirprofité. Nos fonds nationaux étaient sans affaires et sont restés à leurs cour» [' I|h
Des fonds étrangers il s'est manifesté quelqueactivité dans les Portugal l'((j
bat eut lieu à Nourungabad. Uttur-Singh et Cahemira-Singh
furent tués, Bac-Wair-Lingh, refoulé avec ses troupes dans la
Sir Robert Peel a appuyé la motion de lord Ingestrie; il déclare
que son plus
vif désir est que la chambre s'éclaire complètement sur cetle affaire et
qu'elle
se prononce ensuite sur la question de savoir s'il y a lieu de traiter avec le
à l'ouverture delà hourse élaientplus demandés. Cependantils sont 1"' ,
ca- encore au-dessous de leur dernier cours. Des fonds espagnols, le»ar
rivière, se noya. Peshora-Singh s'enfuit. Cette victoire a donné pitaine Warner. Jusqu'à cejour,dit le très-honorable baronnet,les expériences étaient offerts en baisse.
lieu à de grandes réjouissances à Lahore. Il y a beaucoup de faites par le capitaine n'ont que médiocrementréussi et les hommesspéciaux, Cours de l'arg. : prêt à garantie3
% prol. 3' °/0 escompte 2j. %■ ..-a 'I
sheiks mécontens, à Lahore, à qui l'issue du combat n'a fait qui, a plusieurs reprises, ont été chargés de les suivre, n'en ont pas été émer- Derniers prix à 5 heures:
ï\ % GIJ; Société dc Commerce 1l^î
veilles. Ardoins 20 r7^.
que peu déplaisir. Lofait le plus intéressant, dans cette affaire, Le gouvernement a donné à M. Warner tous les moyens de faire ses expé- Bourse de Paris du 2 Août.
est la croyance qu'a logouvernemenl du sheik que les Anglais riences, mais il n'a pas voulu s'engager à rien payer avant d'avoir reçu un rap-
ont poussé Uttur-Singh à marcher sur Lahore.
— Les frégates françaises la Sabine et la Sarcelle, sont arri-
port complet et satisfaisant des hommes compétens. Si le capitaine Warner
n'a pas accompli toutes les expériences qui devaientfaire juger de l'efficacité Int. _
_!2________-J—^
vées, le 2 avril, à Singapore, elles attendront l'arrivéede l'am- lui seul.
,
de sa découverte et de son utilité bien constatée il ne doit s'en prendre qu'à
Fi-aneo
fiance .. »jjCinq
Trois
pour cent
pourcent
I
!
—
12120 "
8180 -
i
bassadeur français en Chine; les ambassades d'Amérique et de La chambre entend plusieurs autres orateurs dont quelques-uns tournent Emprunt Ardoin —30£ ""
France sont organisées sur une grande échelle et leur visite
coûtera cher à l'empereur de la Chine s'il veut absolument les
,
en ridicule M. Warner et son invention; un seul M. Brolherton invoque les
principes d'humanité et de charité chrétienne pour demander l'ordredu jour
, Ane. différé
Nouv. dito
:
— — "^
—— —
ten behoeve van een' vader vaneen talrijk geiin , die door eene hoogstge-
Le Saint Père a tenu le 22 juillet un consistoire, où plusieurs
évoques ont été inslitner. Mgr. Carafe, archevêque deBéne- vaarlijke en aanhoudende ziekte is aangetast, welke cenige weken heeft ge-
,
duurd en daardoor zijn huisgezin tot een staat van groote behoefte ziet ge-
Emprunt Ardoin
Ane. différée sans S -"
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N. VAN ALLENBERG reeder van de visscherij
Métalliques, 5 «/„ 113^ A. Naples, 5 % ». Ardoins, f> °/„20.; "'
qu'on eût pu encore, à la rigueur, leur appliquer. On a enfin
compris cette année ce qu'il y avait à la fois de ridicule et d'o-
dieux à les laisser subsister plus longtemps. Un membre catholi-
AD.Z EEMAN, winkelier.
— — —— —
que de la chambredes pairs, lord Dcaiimont, a proposé ce! te an- et que cet illustre chirurgien avait composée dans le but de re- 3 <"/„ Cons. 99 J. 2 J°/„ HolL, Gl §. —5% ». 5 "t„ 101 ». (S 1"! '
née un bill dans ce sens. Le chancelier lord Lyndhurst a énu-
méré lundi soir les vieilles lois qui seraient effacées parce bill ;
médier à la chute prématurée de la chevelure , vient par suite Emp.) ».
de nombreuses expériences , de recevoir une bien heureuse ap-
4 % id. ».
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Esp. 5 % 22 ».
Id. 43 \. (conv.s% ». Russes, ».
Id. 3 % ». — Port. 6°l'
—
la mesure ne rencontre guère d'opposition quesur les bancs des plication : on peut aujourd'hui affirmer que les dames qui en Bourse de Vienne du 26 Juillet.
. évêques.
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feront usage pendant et après la grossesse,n'auront pas à regret- Métalliques, 5 °/„ 110 J.
de 1834,». — —
Dito , 4 °/„ tOOj. Dito, 3 »/„ 77 4. * — -
-
Les dernières nouvelles d'Haïti, reçues par les Etats-Unis,
sont meilleures. Guerrier, vers la fin de juin, gouvernait à la
ter la perte si fréquente de la chevelure.
Dépôt chez M.
Créman , coiffeur à La Haye ; Kerckhof , à Amsterdam. — Actions de la Banque 1608.
satisfaction générale. Les affaires avaient repris. On parlait DÉPART DU CHEMIN DE FER, SERVICE D'ÉTÉ.
d'une amnistie qui pourrait ramener dans l'île les habitans qui D'Amsterdam à La Haye.
-O it émigré dans ces derniers temps. théâtre-Royal-Français. .. „
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On mande des bords du Niémen, 23 juillet : Jeudi8 août. (Représentation N° 36.)
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« Parsuited'une convention entre la Russieet la Chine,un dé-
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sert artificiel s'étend le long delà frontière de Sibérie, vers la L.CS Martyrs, 715731 7 50 8 48168278 37 8 48 8 59 9 %
Mongolie chinoise sur une étendue de 500 milles géographiques. On commencera à SEPT heures. 10 » 10 16 10 35 10 49 11 111 12 11 22 11 33'1l 44 12
1 » 1 30 1 44 154 2 20| 2 31 2 m
Codéserf, qui a pour but d'empêcher réciproquement la déser- 4304 46 5 5 5 19 531 542 5 521 G 3! 6 14 b'
tion des sujets russes et chinois, est d'une largeur de %
quelques 8 » 8 16 835 8 49 9 2 9 23j 913 9 34| 9 45 10^-
milles. Des deux côtés de cette vasle étendue sont des gardiens
russes et
chinoisqui s'emparent de tous les individus qui cher-
cheiit a dépasser les frontières et les livrent aux autorités res-
pectives. Pourfneiliter la poursuite des déserteurs et afin de dé-
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=3-4,5 g)
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De La Haye à Amsterdam.
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couvrir leurs traces avec moins de difficultés on répandau prin- Op beden is hij JOH. NOM4IV& ZOON te Z.-Iîonimcl 7 7 19 734 741 751 815 8
ni.
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temps sur toute la ligne des frontières une couche de sable par- 833 848
van de pers gekomen en alom verzonden : 945 10 4101910261036 10 50 10 59 11 17 11 32 11 3I)
faitement unie, l'hiver les déserteurs sont découverts par la 12 45 1 13 1 40 2 3 2 |ü
neige. Il est question d'entourer la frontière occidentale d'un VOIX CttRÉTIEÏtnES, 415 4 33 448 455 5 5 519 5 23 5 46 G 1 6 fi
semblable désert. Ce serait sans doute le meilleur moyen de juet- I ,
Chantsreligieux à l'usage du culte domestique ,
recueillis et appropriés à leur destination par J B. ROELANTS, p.r. 12".
745 8 4 8 19| 826 836 850
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8 59 9 17 932 9_^
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ire un terme à la contrebande. » ■ rr
/2.40. C461. L* lI4YE, chez Lc'opold LSbcnbcrg, Lage Nieuwst"