Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Résonance d’un verre : lorsqu’il est soumis à une onde sonore de fréquence
égale à sa fréquence propre, l’amplitude des oscillations du verre augmente,
il peut alors éclater.
Vidéo : « breaking a wine glass using resonance »
https://www.youtube.com/watch?v=17tqXgvCN0E
Pré-requis
• Terminale : Thème Mouvement et interactions
◦ Vecteurs position, vitesse et accélération d’un point : définition et expression en coordonnées cartésiennes.
◦ Deuxième loi de Newton.
• PCSI : Thème Ondes et signaux.
◦ Chapitre n°3. Signaux électriques dans l’ARQS.
◦ Chapitre n°6. Oscillateurs libres amortis
Objectifs du chapitre
— Introduire la représentation complexe des signaux sinusoïdaux.
— Introduire les notions nécessaires à l’étude des circuits linéaires alimentés en régime sinusoïdal.
— Résoudre, en régime forcé, et en utilisant la représentation complexe les équations différentielles du type :
d2 y ω0 dy
+ + ω02 y = Am cos(ωt)
dt2 Q dt
— Étudier le phénomène de résonance des deux systèmes étudiés dans le chapitre précédent.
Physique − Chapitre n°7 PCSI
Page 2 / 28 Année 2023-2024
Programme officiel
Notions et contenus Capacités exigibles
1.4. Oscillateurs libres et forces
Impédances complexes. Établir et connaître l’impédance d’une résistance, d’un condensateur, d’une
bobine.
Association de deux impé- Remplacer une association série ou parallèle de deux impédances par une im-
dances. pédance équivalente.
Oscillateur électrique ou Utiliser la représentation complexe pour étudier le régime forcé.
mécanique soumis à une Relier l’acuité d’une résonance au facteur de qualité. Déterminer la pulsation
excitation sinusoïdale. propre et le facteur de qualité à partir de graphes expérimentaux d’amplitude
Résonance. et de phase.
[TP] Mettre en œuvre un dispositif expérimental visant à caractériser un phé-
nomène de résonance.
[TP]Mettre en œuvre une démarche expérimentale visant à caractériser des
régimes transitoires du premier ou du second ordre (flash, sismomètre, etc.).
Expérience
http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Meca/Oscillateurs/ressort_rsf.
php
On étudie le dispositif ci-contre, constitué d’une masse m accrochée à un ressort vertical
de longueur à vide `0 et de constante de raideur k et dont l’autre extrémité est mise en O
oscillation par un dispositif extérieur. zA (t)
A
Le point A d’attache du ressort oscille à la pulsation ω avec
−→
OA(t) = zA (t)→−
ez = ZAm cos(ωt)→ −
uz . z(t)
`(t)
Les frottements exercés par l’air sur le système sont modélisés par la force de frottement
→
−
fluide f = −α→ −
v , avec α une constante positive qui dépend du fluide.
Qu’observez-vous ? Noter ce qu’il se passe à basse fréquence, pour des fréquences inter- z
médiaires et à haute fréquence.
−
→ →
−
m→ −
g + fél = 0
→
−
mg →
−
uz − k(`éq − `0 )→
−
uz = 0
k(`éq − `0 ) = mg
mg
`éq = + `0
k
mg
à l’équilibre `éq = `0 +
k
Solution:
Longueur du ressort : `(t) = z(t) − zA (t)
−
→
Ainsi fél = −k(z(t) − zA (t) − `0 )→
−
uz
Solution:
On applique le principe fondamental de la dynamique à M (m) dans le référentiel terrestre galiléen :
→
− − →
m→−
a = m→
−g + f + fél
→
−
mz̈ uz = mg →
−
uz − αż →
−
uz − k(z(t) − zA (t) − `0 )→
−
uz
mz̈ = mg − αż − kz(t) − kzA (t) + k`0
mz̈ + αż + kz(t) = mg + k`0 +kzA (t)
| {z }
=k`éq
On repère la position de la masse M à partir de sa position d’équilibre en utilisant la variable Z telle que
Z(t) = z(t) − zéq .
R4. Écrire l’équation différentielle vérifiée par Z(t).
La mettre sous forme canonique
d2 Z ω0 dZ
2
+ + ω02 Z(t) = ω02 zA (t)
dt Q dt
identifier les expressions de ω0 et Q.
Solution:
2.5 2.5
4
2.0 2.0
3
1.5 1.5
y(t)
y(t)
y(t)
2
1.0 1.0
1 0.5 0.5
0 0.0 0.0
0.0 2.5 5.0 7.5 10.0 12.5 15.0 17.5 20.0 0 1 2 3 4 5 6 0 5 10 15 20 25 30
t (s) t (s) t (s)
Ce régime transitoire disparaissait plus ou moins rapidement (au bout de quelques τ le temps de relaxation)
pour finalement laisser place au régime établi permanent (constant), puisque le second membre était constant.
MAINTENANT . . .Nous allons désormais soumettre les oscillateurs à une excitation sinusoïdale de pulsation
ω:
• Pour l’oscillateur mécanique, il est excité sinusoïdalement : § I
• Pour l’oscillateur électrique, le dipôle (R,L,C) série est alimenté par un générateur délivrant une tension e(t)
sinusoïdale : § III
Nous venons d’obtenir la même équation différentielle qu’au chapitre précédent, à part que le second membre a
d2 y ω0 dy
changé, c’est maintenant une fonction sinusoïdale : 2 + + ω02 y(t) = Am cos(ωt)
dt Q dt
La solution générale s’écrit alors y(t) = yH (t) + yP (t), avec :
◦ yH (t) la solution générale de l’équation homogène.
Cette solution a déjà été déterminée au chapitre précédent. Elle correspond au régime transitoire qui disparaît
au bout d’un certain laps de temps : lim yH (t) = 0.
t>qq τ
◦ yP (t) la solution particulière, qui correspondra donc au régime permanent. On la cherche sous la même forme
que le second membre, donc sous la forme d’une fonction sinusoïdale : yP (t) = Ym cos(ωt + ϕ)
En régime permanent (pour t > qq τ ), yH (t) ≈ 0, et donc : y(t) ≈ yP (t) = Ym cos(ωt + ϕ)
Dans ce chapitre, nous ne nous intéresserons pas au régime transitoire, mais uniquement au ré-
gime permanent sinusoïdal, appelé « régime sinusoïdal forcé ».
Dans le cas de l’oscillateur mécanique, la réponse en régime établi Z(t) = Zp (t) = Zm cos(ωt + ϕ) comporte
deux inconnues : l’amplitude Zm et la phase à l’origine ϕ .
On pourrait déterminer ZP de la même façon que lorsque le second membre est constant : injecter ZP (t) dans
l’équation différentielle et déterminer les inconnues (Zm et ϕ). Contrairement au cas du second membre constant,
le calcul serait ici long et compliqué.
But de la résolution : déterminer l’amplitude Zm (ω) et la phase à l’origine ϕ(ω) qui dépendent
de la pulsation de l’excitation.
Physique − Chapitre n°7 PCSI
Page 6 / 28 Année 2023-2024
s(t) = Sm ej(ωt+ϕ)
Sm = s(t) = Sm
ϕ = arg(Sm )
Ainsi la connaissance de l’amplitude complexe Sm donne accès aux deux grandeurs inconnues du signal
s(t) : l’amplitude Sm et la phase à l’origine des temps ϕ.
U0 R
(b) u(t) = sin ω(t − t0 )
R+r
Solution:
On utilise, en s’appuyant sur un cercle trigo, sin(x) = cos(x − π/2)
U0 R
Ainsiu(t) = cos(ω(t − t0 ) − π/2
R+r
U0 R j(ω(t−t0 )−π/2) U0 R −j(ωt0 +π/2)
u= e = U ejωt , avec U = e
R+r R+r
U0 R −jωt0
Soit U = −j e
R+r
√
(c) i(t) = −Im 2 cos(ωt)
√ √
Solution: i = −Im 2ejωt = Im 2ej(ωt−π) = Im ejωt , avec Im = Im e−jπ
R2. Donner le signal réel associé aux signaux d’amplitudes complexes suivantes :
(a) UL = Um e−jπ/3
π
Solution: L’amplitude est Um et la phase − , donc le signal réel s’écrit uL (t) = Um cos(ωt − π/3)
3
U0
(b) I1 = −j
R
U0 −j π U0 π
Solution: Amplitude complexe : I1 = e 2 , soit d’amplitude et de phase −
R R 2
U0 U0
Le signal s’écrit i1 (t) = cos(ωt − π/2) = sin(ωt)
R R
Solution:
5π
I2 = Im e−jπ ejπ/6 = Im e−5π/6 , d’amplitude Im et de phase − , donc i2 (t) = Im cos(ωt − 5π/6)
6
Ejωτ jωt
(b) u = e
1 + jωτ
Eωτ
Solution: |u| = q
1 + (ωτ )2
−Eω02
(c) Um =
−ω 2 + jωω0 /Q + ω02
Physique − Chapitre n°7 PCSI
Page 8 / 28 Année 2023-2024
Eω02
Solution: |Um | = q
(ω02 − ω 2 )2 + (ωω0 /Q)2
Ejωτ
(b) Um =
1 + jωτ
Solution: tan(ϕ) = ωτ
−Eω02
(c) Um =
−ω 2 + jωω0 /Q + ω02
ωω0
Solution: tan(ϕ) =
Q(ω02 − ω 2 )
E
(d) Um = ω
ω0
1+j −
ω0 ω
ω ω0
Solution: tan(ϕ) = − +
ω0 ω
I.4.b) Opérations
Exercice de cours B Dérivée et primitive
On considère un signal s(t) = Sm cos(ωt + ϕ) de représentation complexe s(t) = Sm ejωt
R1. Calculer la dérivée de s et la relier à s.
Solution:
ds d(Sm ejωt )
=
dt dt
= Sm × jωejωt
= jω × s
Z
s
Solution: De la même façon : sdt =
jω
La somme de s1 (t) = S1m cos(ωt + ϕ1 ) et s2 (t) = S2m cos(ωt + ϕ2 ) est d’amplitude complexe
Attention
Il est formellement interdit d’utiliser la représentation complexe pour les équations non-linéaires.
Notamment, il est interdit d’utiliser la représentation complexe pour les grandeurs énergétiques qui sont
toutes non-linéaires. Pour toute étude énergétique il faut donc revenir à la notation réelle.
R3. Passer l’équation différentielle vérifiée par Z(t) en représentation complexe et en déduire l’expression
de Zm en fonction de ω0 , Q, ω et ZAm .
Physique − Chapitre n°7 PCSI
Page 10 / 28 Année 2023-2024
Solution:
d2 Z ω0 dZ
+ + ω02 Z(t) = ω02 zA (t)
dt2 Q dt
d2 Z ω0 dZ
+ + ω02 Z(t) = ω02 zA (t)
dt2 Q dt
ω0
(jω)2 Z + jωZ + ω02 Z = ω02 zA
Q
ω 0 ω
−ω 2 Zm ejωt + j Zm ejωt + ω02 Zm ejωt = ω02 ZAm ejωt
Q
!
2 2 ω0 ω
Zm ω0 − ω + j = ω02 ZAm
Q
ω02 ZAm
soit Zm = ω0 ω
ω02 − ω 2 + j
Q
Solution:
ZAm ω02
À basse fréquence (ω ω0 ), le terme dominant au dénominateur est ω02 , donc : Zm ≈ , soit
ω02
Zm ≈ ZAm ∈ R+
Ainsi lim Zm = ZAm et lim ϕ(ω) = 0
ω→0 ω→0
Quand l’excitation est effectuée à une fréquence très faible devant la fréquence propre, le système a
le temps de répondre et de suivre l’excitation.
ZAm ω02
à haute fréquence (ω ω0 ), le terme dominant au dénominateur est ω 2 , donc : Zm ≈ ∈ R−
−ω 2
Ainsi lim Zm = 0
ω→+∞
Zm ∈ R− ⇒ ϕ = ±π
L’excitation est tellement rapide, que le système n’a pas le temps de réagir à l’excitation et oscille
avec une amplitude très faible, et en opposition de phase par rapport à l’excitation.
ZAm Q π
Solution: Zm (ω0 ) = = −jQZAm ∈ jR− , donc ϕ(ω0 ) = −
j 2
π
Dans ce cas : zA (t) = ZAm cos(ωt) et Z(t) = Zm cos ωt − = Zm sin(ωt)
2
Soit Z(t) = QZAm sin(ωt)
On dit que la réponse est en quadrature de phase avec l’excitation : quand l’une est extrêmale,
l’autre est nulle.
zA (t)
Z(t) t
Résonance en élongation
ZAm ω02
R6. Exprimer l’amplitude Zm (ω) de l’élongation. Introduire la fonction g telle que Zm (ω) = q .
g(ω)
R7. Montrer qu’il se produit une résonance pour une pulsation ωr que l’on exprimera en fonction de ω0 et
Q, à condition que Q vérifie une certaine condition.
Pour cela on pourra établir le tableau de variation de g puis de Zm .
Physique − Chapitre n°7 PCSI
Page 12 / 28 Année 2023-2024
Solution: Zm et g varient de façon opposée. Étudions g et nous pourrons en déduire les variations
de Zm .
ω02 2
g(ω) = (ω02 − ω 2 )2 + ω
Q2
ω2
g 0 (ω) = −4ω(ω02 − ω 2 ) + 2 02 ω
Q
!
2
ω0
g 0 (ω) = 4ω 2
− ω0 + ω 2
2Q2
!!
2 2 1
= 4ω ω − ω0 1 −
2Q2
!
1
g 0 (ω) = 0 ⇔ 2 2
ω = 0 ou ω = ω0 1 −
2Q2
1 1
g présente un extrêmum local à condition que 1 − 2
> 0 ⇔ 2Q2 > 1 ⇔ Q > √
2Q 2
1
Si Q < √ , alors pour tout ω, g 0 (ω) > 0, donc g est croissante, donc Z est décroissante.
2
1
Si Q > √ :
2
ω 0 ωr +∞
g 0 (ω) − 0 +
g ω02 +∞
Zm
ZAm 0
Solution:
Zm (ω)
Q=2
QZAm
ZAm Q = 0, 5
ω
ωr
ω0
Solution:
1
— Si Q < √ , alors il ne se produit pas de résonance en élongation. Quand la fréquence d’exci-
2
tation est élevée, l’amplitude de la réponse diminue et est toujours inférieure à l’amplitude de
l’excitation. s
1 1
— Q > √ , alors il se produit une résonance pour la pulsation de l’excitation ωr = ω0 1 − <
2 2Q2
ω0 .
— Si Q 1 (en pratique Q > 3), alors ωr ≈ ω0 , et Zm (ωr ) ≈ Zm (ω0 ) = QZAm ZAm
À la résonance, l’amplitude de la réponse est très grande devant l’amplitude de l’excitation,
ce qui peut provoquer la rupture du système.
Étude du déphasage
R10. Tracer l’allure de ϕ(ω).
4ZA −π/2
φ (rad)
Zm
3ZA
−3π/4
2ZA
ZA
−π
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95
ω (rad/s) ω (rad/s)
Capacité exigible : Déterminer la pulsation propre et le facteur de qualité à partir de graphes
expérimentaux d’amplitude et de phase.
Exercice de cours C
Déterminer la pulsation propre et le facteur de qualité à l’aide des deux graphes ci-dessous.
0.06
−π/4
0.05
0.04
Zm (m)
φ (rad)
−π/2
0.03
0.02
−3π/4
0.01
0.00 −π
0 10 20 30 40 50 60 0 5 101520253035404550556065707580859095
ω (rad/s) ω (rad/s)
Solution:
π
— On lit pour ϕ(ω0 ) = − : ω0 = 22 rad · s−1
2
— On lit Zm (0) = 0, 05 m
En ω0 = 22 rad · s−1 : Zm (ω0 ) = 0, 06 m
0, 06
Or Zm (ω0 ) = QZm (0), donc Q = = 1, 2
0, 05
s
−1 1 1
— On peut également lire ωr = 18 rad · s , or ωr = ω0 1 − , soit Q = v = 1, 2
2Q2 2
!
t2 1 − ωr
u
u
ω02
u=Z i
Um
L’impédance est le module de l’impédance complexe : Z = Z = et s’exprime en Ohm (Ω).
Im
L’argument de l’impédance complexe est le déphasage de la tension aux bornes du dipôles
par rapport à l’intensité du courant qui le traverse : arg(Z) = ϕu − ϕi
D
i
En convention générateur, la relation s’écrit : u = −Z i
u
REMARQUES
Soit un dipôle linéaire passif d’impédance complexe Z.
• D’après les définitions ci-dessus, Z = |Z| et ∆ϕu/i = ϕu − ϕi = arg(Z).
On écrit alors l’impédance complexe sous la forme Z = Zej∆ϕu/i = Z cos(∆ϕu/i ) + j Z sin(∆ϕu/i )
Ainsi <(Z) = Z cos(∆ϕu/i ) et =(Z) = Z sin(∆ϕu/i )
1
• La relation entre impédance et admittance complexes est Y = , ce qui donne la relation entre les
Z
arguments : arg(Y ) = −arg(Z).
Capacité exigible : Établir et connaître l’impédance d’une résistance, d’un condensateur, d’une
bobine en régime harmonique.
R
i
Solution:
du
i = C
dt C
du i
i = C
dt
i = C × (jω)u u
u 1
ZC = =
i Cjω
1
Impédance complexe du condensateur : ZC =
Cjω
1
Impédance du condensateur : ZC =
Cω
1 −j u π
ZC = = ∈ jR− , donc ∆ϕu/i = arg = arg(ZC ) = −
Cjω Cω i 2
La tension aux bornes du condensateur est en retard sur l’intensité du courant qui la traverse.
u,i
i
t
u
lim ZC = +∞, donc à basse fréquence, le condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert
ω→0
(i = 0)
lim ZC = 0, donc à haute fréquence, le condensateur se comporte comme un fil (u = 0)
ω→∞
Solution:
di
u = L
dt L
di i
u = L
dt
u = L × (jω)i u
u
ZL = = Ljω
i
Impédance complexe de la bobine : ZL = Ljω ∈ jR+
Impédance de la bobine : ZL = Lω
u π
+
ZL = Ljω ∈ jR , donc ∆ϕu/i = arg = arg(ZL ) = +
i 2
La tension aux bornes de la bobine est en avance sur l’intensité du courant qui la traverse.
u,i
t
i
u
À retenir
Dipôle Résistance Bobine Condensateur
C
R L
i i i
Schéma u u u
Impédance 1
ZR = R ZL = Ljω ZC =
complexe Cjω
1
Impédance ZR = R ZL = Lω ZC =
Cω
Admittance 1 1
YR = YL = YC = Cjω
complexe R Ljω
Physique − Chapitre n°7 PCSI
Page 18 / 28 Année 2023-2024
ZL → 0 ZC → ∞
ω −→ 0 ZR → R L C
i L C
⇔ i
i ⇔
i=0
u u=0 u u
ZL → ∞ ZC → 0
ω −→ ∞ ZR → R L L C
i i C
⇔ ⇔
i=0 i
u u u u=0
e L u
e L u e L u
e C R u e C R u
e C R u
À retenir
Série Dérivation
u Z1 i1
Z1 Z2 i i
u1 u2 i2
Z2
Schéma
1 1 1 Z1 Z2
Expression de Zéq Zéq = Z1 + Z2 = + ⇔ Zéq =
Zéq Z1 Z2 Z1 + Z2
1
Z1 Z1
Pont diviseur de tension : u1 = u de courant : i1 = 1 1 i
Z1 + Z2 Z1
+ Z2
B• B• B•
C R L C C L R
R L
R1. A • R2. A • R3.
A•
Solution:
R1. Les trois dipôles sont en série, donc le dipôle équivalent est d’impédance complexe :
!
1 L 1
ZAB = R + Ljω + = R 1 + jω +
Cjω R RCjω
R2. Les trois dipôles sont en parallèle, le dipôle équivalent est d’admittance complexe :
!
1 1 1 R R
YAB = + Cjω + = 1 + RCjω + Soit ZAB =
R Ljω R Ljω R
1 + RCjω +
Ljω
1
R3. On commence par associer les dipôles qui sont en parallèle, d’admittance équivalente Y1 = Cjω +
Ljω
1 1
Puis on associe cette association en série avec R : ZAB = R+ 1 , soit ZAB = R
1 +
R
Cjω +
RCjω +
Ljω Ljω
2C R e R C u
e i1
R2. L
L u
R1. i0
R3.
Solution:
Solution: 1 1
Z1 = R + et Y2 = + Cjω Solution:
u = Cjω R
Z2 1 3Cjω
Ljω u= e= e i= 1 i0
1 (−e) Z1 + Z2 1 + Z1 Y2 3Cjω +
Ljω + R + 1 Ljω
2Cjω soit u = 1 e i1 = −
1/(Ljω)
i0
3 + RCjω + 3Cjω + 1/(Ljω)
RCjω
Solution:
1
À basse fréquence : ZC = → ∞ et ZL = Lω → 1
Cω À haute fréquence : ZC = → 0 et ZL = Lω →
0 Cω
∞
uR uL uR uL
R R L
L
i i
e(t) C uC uC
e(t) C
i = 0, donc uR = 0. i = 0, donc uR = 0.
uL = 0 uC = 0 , donc UCm = 0
Loi des mailles : uc (t) = e(t) , donc UCm = Em
Loi des mailles : uL (t) = e(t) .
et ϕu = 0 .
Solution: Les dipôles sont en série ont peut donc utiliser la relation du pont diviseur de tension :
ZC
uC = e
ZC + ZL + ZR
1
Cjω
= 1 e
+ R + Ljω
Cjω
1
= e
1 − LCω 2 + RCjω
1
UCm ejωt = Em ejωt
1 − LCω + RCjω
2
Em
UCm =
1 − LCω 2 + RCjω
Em
UCm (ω) = 2
ω 1 ω
1− 2 +j
ω0 Q ω0
1 1
Par identification : 2
= LC, donc ω0 = √
ω0 LC
s
1 1 √ 1 L
et = RC, donc Q = LC, donc Q =
Qω0 RC R C
On reconnait exactement la même forme que celle obtenue pour le système masse-ressort :
− π2
Graphe de la phase −π
La bande passante, est l’intervalle de pulsation [ωc1 , ωc2 ] telle que pour toute pulsation ω ∈ [ωc1 , ωc2 ]
Im,max
Im (ω) ≥ √
2
avec Im,max la valeur maximale prise par l’amplitude de l’intensité (=valeur de l’amplitude de l’intensité
à la résonance).
Physique − Chapitre n°7 PCSI
Page 24 / 28 Année 2023-2024
Solution: On peut donc étudier le circuit grâce aux impédances en utilisant la représentation
complexe. Les trois composants sont en série et peuvent donc être associés :
1
Zéq = ZR + ZL + ZC = R + Ljω + .
Cjω
On obtient alors le circuit ci-contre.
On peut écrire : e(t) = Zéq i(t) e(t) Zéq
e(t) e
Alors i(t) = = 1 i(t)
Zéq R + Ljω +
Cjω
Or e(t) = Em cos(ωt) −→ e(t) = Em ejωt
i(t) = Im cos(ωt + ϕi ) −→ i(t) = Im ej(ωt+ϕi ) = Im ejωt , avec Im = Im ejϕi .
Em
Em
Ainsi Im = R
1 =
, que l’on peut mettre sous la forme fournie
j 1
R + Ljω + 1+ Lω −
Cjω R Cω
A
Im =
ω ω0
1 + jQ −
ω0 ω
Qω Lω
2 L
= (1) (1) × (2) Q =
Em
R2 C
Avec A = et ω0 R ⇔
R ωQ 1 (2) 1
0 ω02 =
= (2)
ω RCω (1) LC
s
1 1 L
D’où, pour le circuit RLC série, on a alors : ω0 = √ et Q =
LC R C
ω ω0 ω0
Solution: Pour ω ω0 : 1 et 1, donc le terme dominant est −jQ
ω0 ω ω
E/R Eω
Ainsi Im ≈ ω0 = j ∈ jR+
−jQ ω RQω0
ω ω0 ω
Pour ω ω0 : 1 et 1, donc le terme dominant est jQ
ω0 ω ω0
E/R Eω0
Ainsi Im ≈ ω = −j ∈ jR−
jQ ω0 RQω
R4. En déduire les valeurs limites de l’amplitude Im de l’intensité, et du déphasage entre i et e à basse et
haute fréquence.
Étude de l’amplitude Im
R5. Déterminer l’expression de Im (ω).
Em
R
Solution: L’amplitude est le module de l’amplitude complexe : Im = Im = s 2
ω ω0
1+ Q2 −
ω0 ω
Physique − Chapitre n°7 PCSI
Page 26 / 28 Année 2023-2024
R6. Étudier l’existence d’une résonance.
Em
R
Solution: Im = Im = s 2 est maximal lorsque le dénominateur est minimal (le
ω ω0
1+ Q2 −
ω0 ω
2
ω ω0
numérateur ne dépendant pas de la pulsation ω), donc quand − est minimal, ce qui se
ω0 ω
produit lorsque ω = ω0 .
Il se produit donc une résonance, c’est-à-dire l’amplitude de l’intensité est maximale, quelque soit
le facteur de qualité Q, lorsque la pulsation du générateur est égale à la pulsation propre du circuit.
Em
À la résonance, l’amplitude vaut Im (ω0 ) =
R
Solution: cf ci-dessous
«−» s «+» s
ω0 1 ω02 ω0 1 ω02
Racines : ωc = ± + 4ω02 Racines : ωc = − ± 2
+ 4ω02
s2Q 2 Q2 s2Q 2 Q
ω0 1 ω0 1
ωc = ± ω0 +1 ωc = − ± ω0 +1
2Q 4Q2 2Q 4Q2
| {z } | {z }
1 1
> >
2Q 2Q
ωc est nécessairement
s positive, donc ωc est nécessairement
s positive, donc
ω0 1 ω0 1
ωc2 = + ω0 +1 ωc1 = − + ω0 + 1 < ωc2
2Q 4Q2 2Q 4Q2
ω0
R9. En déduire que la largeur de la bande passante ∆ω = ωc2 − ωc1 est reliée à Q par : ∆ω = .
Q
Que dire de la dépendance de l’acuité de la résonance avec le facteur de qualité ?
Solution: Cf ci-dessous
0.025
Q =6 Q =6
Q =1.5 π/2 Q =1.5
0.020 Q =0.7 Q =0.7
Q =0.3 Q =0.3
π/4
0.015
φ (rad)
0
Im
0.010
−π/4
0.005
−π/2
0.000
0 10000 20000 30000 40000 0 10000 20000 30000 40000
ω (rad/s) ω (rad/s)
Exercice de cours G
Déterminer ω0 et Q sur le graphique ci-dessous.
Physique − Chapitre n°7 PCSI
Page 28 / 28 Année 2023-2024
ω0
Ainsi le facteur de qualité vaut : Q = = 3, 3
∆ω