Vous êtes sur la page 1sur 2

I.

Introduction
I.1.Les matériels de mesures
Le Tensiomètre : il mesure l’attraction ou la tension que les particules du sol exercent sur
l’eau. C’est un tube rempli d’eau et fermé dans sa partie supérieure par une bougie poreuse en
céramique et au sommet avec un joint étanche à l’air. Une fois placée dans le sol, l’eau du
tensiomètre circule de la bougie poreuse vers le sol adjacent jusqu’à ce que le potentiel
hydrique dans le tensiomètre soit égal à celui du sol. Il est utile pour de potentiel entre 0 et -85
kPa.
La chambre a pression : pour mesurer potentiel hydrique foliaire……………………..
La CEPTOMETRE LP80 : il permet de mesurer de façon rapide et sans destruction l’indice
foliaire. Il est Muni d’un manche terminé par une sonde de 80 cm de longueur. Les valeurs
sont automatiquement enregistrées par l’appareil et elles sont effectuées sur les quatre côtés
de la plante entre 13h à14h et sont ensuite présentées sous format Excel via ordinateur.
L’évapotranspiromètre : C’est une cuve en fer de 2,50 m sur 1,50 m qu’on met dans le sol
sur un appareil de pesée dont le lecteur se trouve en surface. A l’intérieur de la cuve on met
du gazon de même qu’aux alentours de l’appareil.
La porometre : elle est d’utilisation courante pour mesurer l’intensité approximative de la
diffusion de l’eau vapeur à partir des feuilles. Elle est étalonnée de manière à pouvoir
convertir la conductance stomatique en cm s-1 ou en mmol m-2 s-1

I.2.Analyse des resultats


I.1.1. Indice foliaire
La figure 1a montre qu’une différence de l’évolution de l’indice foliaire au cours du cycle du
mil entre les plants irrigués et ceux stressés. Une chute de LAI est constatée au 49 e JAS après
une première application de stress hydrique arrivant une valeur de 1,5 et une deuxième chute
au 91e JAS après une nouvelle stress hydrique. Une légère différence a été observée entre les
traitements azotes quel que soit le niveau de régime hydrique considéré.
Evapotranspiration
Les résultats des pertes en eau (ETRj) ont montré qu’il y’a une différence entre les plants
irrigués et ceux stressés à partir du 49 e JAS après le premier déficit hydrique et 85 e jas pour le
deuxième stress hydrique (figure 3a). La dernière application de stress hydrique est plus
prononcée avec une perte d’eau d’environ 1mm/j. Aucune différence n’a été observée entre
les traitements azotes quel que soit le niveau de régime hydrique considéré.
Conductance :
Les resultats obtenus sur l’évolution de la conductance stomatique foliaire du mil ont montré
une grande différence entre les plants stressés et ceux irrigués à partir du 45 e et 49e JAS après
le premier stress hydrique et au 80e et 85e JAS après le deuxième stress hydrique (figure 2a).
Tous deux applications ont baisse la conductance jusqu’à des valeurs proches de zéro.la seule
différence qui existe entre les plants stressés azotés est le temps de latence pour que la
conductance chute.
Potentiel hydrique :
La figure 4b montre l’évolution du potentiel hydrique foliaire du mil. On constate un écart de
potentiel hydrique entre les plants irrigués et ceux stressés. Les chutes ont été constatées au
47e JAS (-1,6 et -1,1MPa après le premier stress hydrique et au 79e JAS (-2,8 ; -1,8 et -
1,1MPa) après le deuxième stresse. Une différence assez importante est décelée entre les
traitements azotes surtout SRTF1 et STRF2 quel que soit le niveau de régime hydrique
considéré.
Photosynthèse :
La figure 5a décrit l’évolution de la photosynthèse nette foliaire au cours du cycle de mil entre
les plants stressés et ceux irrigués. L’application de stresse hydrique au 44 e et 47e JAS a
entrainé une forte chute de Pn des plants a une valeur environ 5umol/m2/s

Vous aimerez peut-être aussi