Vous êtes sur la page 1sur 8

Techniques Sciences Méthodes

astee-tsm.fr

Diagnostic des réseaux d'eau sanitaire


dans les bâtiments
I F. DERRIEN1

Mots-clés : réseaux d'eau, eau sanitaire, diagnostic, économie d'eau, risque sanitaire, corrosion, entartrage

Introduction quatre candidats ont été sélectionnés pour participer


à l'expérimentation consistant en un diagnostic d'une
Les autorités sanitaires et les gestionnaires de parcs installation existante. Sur ces quatre diagnostics réa-
immobiliers ont pris conscience de l'impact sanitaire, lisés, trois seulement ont été jusqu'à la rédaction d'un
économique et environnemental des installations rapport acceptable. Ils ont mis en évidence la qualité
d'eau. La qualité de l’eau, les exigences sanitaires et et la disparité des méthodologies de diagnostic géné-
de confort, la nécessaire réduction des coûts sont de ralement pratiquées.
plus en plus prises en considération. Afin de rendre Pour les trois cas exploitables, chaque diagnostic
compte de l'état des installations existantes, d’éviter assurait une très bonne qualité de prestation, tant
l'apparition de pathologies humaines dues au mau- pour le contenu du rapport que pour les plans an-
vais état sanitaire de certaines installations, de rassu- nexés au document. La présentation, personnalisée
rer certains acteurs, une activité de diagnostic de ré- et originale, est très différente d’un diagnostic à
seaux d'eau s'est développée au cours des dernières l’autre. Les prestations révèlent également une com-
années. pétence pour chacun des trois auditeurs/rédacteurs
De façon à valoriser et à rationaliser ce métier, le CSTB ayant procédé aux diagnostics.
a mis en place une certification de services, sur la base Le descriptif des réseaux, sous forme écrite ou par le
d'un référentiel établi à partir des connaissances biais de schémas, est établi dans chaque rapport. Les
scientifiques des réseaux d'eau et en concertation photographies sont un excellent support pour visua-
avec les professionnels du diagnostic. liser et apprécier les équipements techniques, les or-
Cette nouvelle certification des réseaux d’eau permet ganes de protection, la production, la distribution, les
d'évaluer les compétences des diagnostiqueurs sur points de puisage et l’environnement de l’installation.
leur capacité à mettre leurs installations en confor- Le respect de la réglementation est abordé. Cepen-
mité par rapport à la réglementation, à une meilleure dant, toute la réglementation n’est pas strictement
gestion de l’eau (économies, meilleur usage), à l'éva- prise en compte. Les règles de l’art sont peu considé-
luation des risques sanitaires et techniques ou l’amé- rées, excepté pour l’un des prestataires qui fait réfé-
lioration du confort (débits, températures, volumes). rence au guide technique n°1 de 1987. Les DTU ne
sont pas évoqués. En ce qui concerne les procédés de
traitement d'eau, les commentaires sont succincts. De
1. Étude préliminaire
même, pour l’exploitation et la maintenance des
1.1. Expérimentation réseaux, un seul rapport les mentionne. En ce qui
En vue d'établir un référentiel d'évaluation, le CSTB a concerne la gestion de l’eau, seul un ratio de consom-
commencé par dresser un état des lieux. Pour cela, mation lié au site est cité. Enfin, chaque rapport pré-
un cahier des charges de diagnostic a été établi, et cise les priorités des travaux à réaliser ou des équipe-
ments à installer.
La synthèse de ces trois prestations met en évidence
1 CSTB - 84, avenue Jean Jaurès - Champs-sur-Marne
77447 Marne-la-Vallée Cedex 2. le besoin de formaliser le contenu minimal du dia-

TSM numéro 5 - 2008 - 103e année | 45


Dossier Corrosion et protection des réseaux

gnostic d’un réseau de production et de distribution s'attachant soit à détecter les éventuels désordres
d’eau sanitaire. (constat), soit à en identifier les causes et à proposer
les bons remèdes (expertise). Le but du diagnostic est
de tendre vers un réseau d'eau de bonne qualité. Cela
signifie un réseau où la circulation de l'eau est bonne,
où la température de l'eau est suffisante en tout
point ; cela signifie également que le circuit de distri-
bution d'eau n'est le siège ni de corrosion, ni d'entar-
trage. Le diagnostic doit mettre en avant l'importance
de la conception, c'est-à-dire le choix des matériaux
et matériels, le respect des réglementations, certifica-
tions et textes normatifs, ainsi que la présence de pro-
tections anti-retour. Enfin le diagnostic s'attache à
faire ressortir l'importance de la mise en œuvre, par
respect du cahier des charges et par la bonne réalisa-
Figure 1
tion des assemblages.
La valeur de la prestation de diagnostiqueur repose
aussi sur l'organisation des audits sur site, sur la qua-
1.2. Valorisation des acquis lité des relations avec le diagnostiqué – c'est-à-dire la
À la suite de ces constatations, le CSTB a entrepris, en capacité à le motiver, à le rendre disponible et coopé-
collaboration avec des diagnostiqueurs, des donneurs ratif –, ainsi que sur la qualité des rapports (synthèse
d'ordre et des experts, la rédaction d'un référentiel de et rédaction).
certification de service consacré aux diagnostics des
réseaux d’eau dans le bâtiment. La rédaction de ce ré-
2.1. Constat
férentiel a largement profité du travail effectué dans
Le constat commence par un relevé des données sur
une thèse relative à la prédiction des risques de
les installations d'eau froide et d'eau chaude sani-
dégradation des réseaux.
taire : canalisations, robinetteries, appareils de pro-
En fonction des impératifs fixés par le donneur
tection, production d'eau chaude sanitaire, relevé
d'ordre (qu'ils soient techniques ou financiers), il a
précis du poste de traitement d'eau, équipements
été nécessaire de faire une distinction entre deux ni-
(surpresseurs par exemple), paramètres (tempéra-
veaux possibles de diagnostic. Un niveau de base a
ture, pression), calorifugeage, relevé des résultats
été appelé « constat », et les diagnostics plus élabo-
d’analyse d’eau disponibles, clapets anti-retour et dis-
rés, c'est-à-dire ceux contenant des recommandations
connecteurs.
d'amélioration ont été appelés « diagnostics experts ».
La figure 2 montre un exemple de schéma de protec-
Dans ce dernier cas, les moyens à mettre en œuvre
tion anti-pollution avec relevé de la position et du
(matériels et compétences) étant spécifiques, trois
type de protections sur le réseau.
spécialités ont été mises en avant :
La sécurité sanitaire est prise en compte par une
- technique (hydraulique, corrosion, entartrage),
description de la protection contre les retours d'eau,
- économie d’eau et d’énergie,
l'identification des causes des dysfonctionnements
- risque sanitaire (risque de brûlure, présence de lé-
et des branchements non-conformes, l'identification
gionelle, présence de plomb).
des réseaux mal structurés, l'évaluation du risque de
brûlure.
2. Les types de diagnostic
Le constat alerte et informe les usagers, gestionnaires
Il s'agit d'apprécier les moyens (équipements, com- et donneurs d’ordre sur les désordres concernant l’en-
pétences, organisation) permettant à une entité tretien et la maintenance, les matériaux, la qualité de
d'effectuer un bon déroulement des diagnostics, en l’eau, les retours d’eau, les risques de brûlures.

46 | TSM numéro 5 - 2008 - 103e année


Diagnostic des réseaux d’eau sanitaire dans les bâtiments

En cas d‘urgence, le constat conduit à éliminer ou à La caractérisation de l’état de corrosion comprend


by-passer les points défaillants. l'analyse des produits de corrosion, l'observation des
tubes témoins ou dispositifs analogues de suivi de la
corrosion, l'évaluation du bon choix des matériaux
en fonction de la composition physico-chimique de
l'eau et des paramètres du réseau (vitesse, tempéra-
ture), l'influence de la mise en œuvre des différents
composants de l'installation, l'éventuelle présence
simultanée de matériaux différents et leurs positions
respectives.

Figure 2. Exemple d'organisation type de réseau avec réseau stagnant

2.2. Diagnostic expert


Bien que les domaines “technique”, “économie d'eau
et d'énergie”, “risque sanitaire” aient été distingués,
ils sont cependant imbriqués. Un développement de
légionelles est favorisé par la présence de corrosion
et d'entartrage, ce dernier facilitant le développement
Figure 4. Caractérisation de l'état de corrosion
du biofilm. Aussi, plusieurs points communs appa-
raissent entre ces trois spécialités. Les diagnostics
La caractérisation de l'état d'entartrage repose sur
experts sont déjà basés sur le même socle que le
l'observation des différents éléments du réseau et en
constat. Ils font aussi tous référence à la protection
particulier les appareils de production d'eau chaude,
des réseaux d'eau.
la robinetterie, les vannes, les pommes de douche.
2.2.1. Technique (hydraulique, corrosion, entartrage)
Une analyse d'eau et le calcul de son pouvoir entar-
2.2.1.1. L'état des lieux
trant peuvent s'avérer nécessaires.
Dans ce domaine technique, le diagnostic commence
par la localisation et l'identification des désordres
hydrauliques (stagnations, bras morts, inversions de
sens d'écoulement, coups de bélier, cavitation). Il
passe par les relevés de températures et de débits.

Figure 5. Caractérisation de l'état d'entartrage

Si un procédé de traitement d'eau est installé, qu'il


soit destiné à lutter contre la corrosion ou contre l'en-
tartrage, sa compatibilité avec la composition de l'eau,
son intérêt et la qualité de sa mise en œuvre doivent
être évalués. Le diagnostic doit aussi mettre en évi-
Figure 3 dence les mauvais réglages éventuels des appareils

TSM numéro 5 - 2008 - 103e année | 47


Dossier Corrosion et protection des réseaux

(production ECS, sondes de température, adoucis- parations et améliorations doit aussi être faite en
seur) et les mauvais usages du réseau (mauvaise fonction de l’impact que celles-ci peuvent avoir et des
maintenance, abandon de portions de réseaux) à par- moyens nécessaires pour les mettre en œuvre.
tir de l'historique et des documents mis à disposition. Les préconisations peuvent concerner les traitements
2.2.1.2. Analyse, préconisations d'eau anticorrosion ou la lutte contre l'entartrage, le
calcul de l'hydraulique du réseau, la désinfection en
Cette phase du diagnostic a pour but de déterminer
cas de risque élevé de développement bactérien, la
l'origine des non-conformités et de proposer des re-
suppression des bras morts. Cette phase du diagnos-
mèdes et recommandations visant à réduire les consé-
tic peut aussi indiquer les matériaux ou produits à
quences des phénomènes de corrosion et entartrage
modifier, proposer des matériaux ou produits de rem-
(ralentissements de débit, développements de bio-
placement.
film, modification de la composition de l'eau). En
particulier, il doit être proposé de se mettre en confor- Enfin, elle doit insister sur la nécessité de mettre en
mités avec les DTU, les normes, les guides et les place un carnet d’entretien (s'il n'existe pas encore)
règles de l'art en général. et de le tenir à jour.
2.2.2. Économie d'eau et d'énergie
Cette partie du diagnostic peut préconiser l'installa-
tion de vannes d’équilibrage, le redimensionnement 2.2.2.1. L'état des lieux
des divers organes (la pompe, le surpresseur), le by- Ce diagnostic comporte une analyse des consomma-
passage de dispositifs dangereux (ballons mal bran- tions d’eau et d’énergie, avec une étude des factures
chés), les éventuelles réparations à entreprendre pour et relevés, le recensement des appareils et leur
pérenniser l’installation (redimensionnement du ré- consommation.
seau). Elle doit identifier les travaux à mener en ur- Il s'attache à identifier les points faibles tels que les
gence en cas de désordres susceptibles de mettre en gaspillages énergétiques, les fuites, l'absence de calo-
défaut la sécurité de l’installation et/ou induire des rifugeage ou sa mauvaise qualité éventuelle, les surdi-
dégradations coûteuses. Une hiérarchisation des ré- mensionnements.

Figure 6. Économies d'eau et d'énergie : préconisations

48 | TSM numéro 5 - 2008 - 103e année


Diagnostic des réseaux d’eau sanitaire dans les bâtiments

La production est étudiée sous l'aspect de son rende- Pour connaître le risque de saturnisme d'origine hy-
ment, et la distribution examinée (isolation, bou- drique, le repérage des matériaux du réseau doit être
clage, traçage, etc.). Les facteurs aggravants de ges- fait selon la norme NF P 41-021.
tion sont mis en avant. 2.2.3.2. Analyse, préconisations
2.2.2.2. Analyse, préconisations
Les préconisations relatives aux risques sanitaires
La première préconisation associée à ce type de dia-
sont les suivantes.
gnostic concerne les opérations d’urgence à mener en
• Risques de brûlures
cas de fuite ou de déséquilibre dans la distribution.
Le diagnostic sur l'économie d'eau et d'énergie pro- Mise en conformité de l'installation par rapport à l'ar-
pose une hiérarchisation de solutions plus éco- rêté du 30 novembre 2005, avec respect de la tempé-
nomes : rature maximale de 50 °C aux points de puisage dans
- mise en place d’une gestion plus adéquate, les salles de bain. Cette préconisation peut passer par
- mise en place d’appareils économes ou limitant les l'installation de mitigeurs. Mais elle est aussi liée au
pertes énergétiques, maintien d'une température suffisante dans le réseau
- redimensionnement des divers équipements, et les appareils de production d'eau chaude, ce qui
- proposition de mise en œuvre de solutions alterna- peut nécessiter leur remise à niveau ou leur remplace-
tives (solaire, récupération d’eau…). ment, ainsi qu'un équilibrage hydraulique.
2.2.3. Risque sanitaire (risque de brûlure, présence • Risque de prolifération de légionelles
de légionelle, présence de plomb) Actions de nettoyage, le plus souvent à base de pro-
2.2.3.1. L’état des lieux duits acides pour éliminer le tartre, suivies d'une pas-
Pour prévenir le risque de brûlure, l'état des lieux sivation, et en respectant la compatibilité avec les
comporte des mesures de température, l'étude de la matériaux de l'installation. La désinfection du réseau
conception du réseau, le repérage de la présence et peut alors être envisagée, soit d'une façon curative,
du positionnement des mitigeurs. avec le réseau hors service, à base de produits libé-
Pour faire face au risque de légionellose, il s'agit de dé- rant du chlore libre ou de peroxyde d’hydrogène avec
tecter la présence éventuelle de bactéries de type Le- acide peracétique ou stabilisé aux sels d’argent, soit
gionella pneumophila, d'évaluer l'état du réseau (cor- en procédant à un choc thermique de 70 °C pendant
rosion, entartrage, fiches d’interventions), de faire des 30 minutes sur chaque poste utilisateur. La lutte
analyses d'eau et de s'entretenir avec les exploitants et contre la prolifération des bactéries peut se faire aussi,
gestionnaires. L'évaluation du comportement hydrau- le réseau étant en service, par injection en continu de
lique du réseau doit être faite, afin de déterminer si la produits libérant du chlore libre avec dosages définis
circulation de l'eau est bonne et si la température en par la circulaire du ministère de la Santé relative aux
tout point du réseau est supérieure à 50 °C. établissements de santé. Toujours dans le cadre de
l'arrêté du 30 novembre 2005, la lutte contre la proli-
fération des légionelles fait prioritairement appel à un
équilibrage hydraulique et au maintien d'une tempé-
rature suffisante en tout point du réseau.

3. La certification
La mise en place d'une certification pour ces diagnos-
tics de réseaux d'eau répond à plusieurs objectifs :
- satisfaire une demande des donneurs d’ordre (auto-
rités sanitaires, gestionnaires de parcs immobiliers)
par rapport à la qualité des interventions. Les récentes
Figure 7 enquêtes de satisfaction par rapport aux acteurs de

TSM numéro 5 - 2008 - 103e année | 49


Dossier Corrosion et protection des réseaux

diagnostics obligatoires montrent la pertinence de


cette demande. La structure de la certification apparaît sur le schéma
- faire face à l'arrivée sur le marché, à côté des opéra- suivant (figure 8).
teurs historiques, d'une grande quantité d'acteurs La certification fait partie de la marque Certifié CSTB
dont ni la notoriété, ni les compétences ne sont Certified®. Lorsqu'elle porte sur l'ensemble des do-
connues. maines du diagnostic expert, elle permet l'utilisation
- mettre en valeur les compétences des diagnosti- du logo REEX® « Réseau d’eau expert ». À la fin de
queurs et l’aspect pluridisciplinaire du métier. l'année 2006, les premiers certificats ont été décernés
En complément des caractéristiques techniques dé- aux six agences d'un diagnostiqueur.
veloppées ci-dessus, cette certification de services re-
prend dans son référentiel les qualités d'accueil, l'ap-
titude à répondre clairement aux demandes et à éta-
blir la proposition contractuelle, la qualité de l'étude
technique préalable ainsi que la conformité du
constat, de l'analyse et de la synthèse technique.
Figure 9

Conclusion
Ce travail d'analyse des diagnostics de réseaux d'eau
dans le bâtiment, puis de rédaction d'un référentiel
montre l'intérêt qu'il y a à harmoniser les pratiques
dans ce domaine. Ces évaluations se distinguent par
leur pluridisciplinarité, le réseau d’eau sanitaire pou-
vant se décliner selon divers aspects (sanitaire,
confort de l’utilisateur, économie d’eau). Ce travail
trouve aussi sa légitimation dans la lutte contre les
désordres de corrosion ou entartrage qui peuvent
avoir des conséquences économiques considérables.

Figure 8. Structure de la certification

Bibliographie
CORREC O., DERRIEN F, DIAB Y. : "Développement d’une installations inside buildings". Eurocorr’2004 . Long Term
méthode de diagnostic des installations de distribution Prediction and Modelling of Corrosion. Nice. September
d’eau dans les bâtiments". Revue Française de Génie 2004.
Civil, 2003, vol 7, n° 1/2003. DERRIEN F., BELLENGER F., CORREC O.: "The need for
DERRIEN F.: "Solutions for reducing lead content in certification in the field of water distribution systems".
potable waters". CIB W62 2002 28th International CIB W062 2004. 30th International Symposium. September
Symposium, 18-19 September 2002, Iasi, Romania. 16-17, 2004. Paris.
DE GOUVELLO B., BAZAR G., DERRIEN F.: "Collecting and
reusing rain water in buildings for collective use. The CORREC O., DERRIEN F., DIAB Y.: "Degradation Risk
French situation", First American Rainwater Harvesting Assessment in Drinking Water Distribution Systems". CIB
Conference, 21-23 juin, Austin (Texas), USA. W062 2004. 30th International Symposium. September 16-
CORREC O., DERRIEN F., DIAB Y.: "Development of a tool 17, 2004. Paris.
for predicting the risk of degradations in water supply

50 | TSM numéro 5 - 2008 - 103e année


Diagnostic des réseaux d’eau sanitaire dans les bâtiments

Résumé
F. DERRIEN. Diagnostic des réseaux d'eau de légionelles. Tirant les leçons d'une analyse
sanitaire dans les bâtiments de quatre diagnostics effectués sur la même
Les diagnostics obligatoires se développent installation par des prestataires différents, et
dans l'habitat, afin d'assurer aux propriétaires se basant sur les connaissances des réseaux
et aux habitants une meilleure connaissance intérieurs depuis de longues années, le CSTB
de la surface du logement, de la performance a établi un référentiel, en concertation avec
énergétique, de la sécurité sanitaire (plomb différents acteurs, dans le but de définir une
dans les peintures, termites), de la sécurité base pour une certification. Les récentes éva-
des ascenseurs. L'état des installations de luations de la qualité des prestations de dia-
distribution d'eau a échappé à ce recense- gnostic obligatoires ont confirmé l'intérêt de
ment. Il n'en demeure pas moins que ces dis- mettre en place une certification, afin de ras-
tributions d'eau sont source d'amélioration, surer les donneurs d'ordre et valoriser le tra-
là où existe un gisement d'économies d'eau, vail de ceux qui mènent ces prestations avec
de meilleur confort, et de sécurité par rapport professionnalisme.
aux risques de brûlures ou de développement

CIFEC INFO 933d


DÉTECTEUR BIOLOGIQUE de POLLUTION des EAUX
TRUITEL - TRUITOSEM
par surveillance des mouvements de poissons: truitelles, vairons, carpes, etc...
Affichage graphique de la quantité de mouvement des poissons. Capteur sonar anti-interféren-
ces. Relais à seuils multiples temporisables. Port numérique RS845 et sortie audio. Traçabilité
des étalonnages, alarmes et défauts. Mesure indépendante de la turbidité de l'eau. Exploitation
économique et simple car le paramètre mesuré est visuel.
Nouveauté 2004 : Transfert des poissons rapide et facile grâce au panier amovible. Fond du
réservoir conique permettant un nettoyage et une purge facilitée.
Nombreuses références en surveillance des ressources d'eau potable et des stations de traite-
ment des eaux usées avant rejet en milieu naturel.
Documentation, liste de référence et devis sur demande ou sur notre site. Brevets Cifec - SEM.
CIFEC 12 bis rue du Cdt Pilot, 92200 Neuilly/Seine, FRANCE.
Tél: 33 (0)1 4640 4949, Fax: 33 (0)1 4640 0087, Email: info@cifec.fr, Web: cifec.fr

TSM numéro 5 - 2008 - 103e année | 51


52 TSM numéro 5 - 2008 - 103e année

Vous aimerez peut-être aussi