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Évolutions normatives
et réglementaires,
Démarche
performantielle
Saint-Brieuc
09 novembre 2016
Lycée Freyssinet
En partenariat avec :
Concevoir, Construire et gérer des
structures durables en béton
Évolutions normatives et réglementaires,
Démarche performantielle
Réactions de
Attaques
gonflement
chimiques
interne :
RAS, RSI
Tableau NA.F.1
Concevoir, construire et gérer des structures durables en béton
Saint-Brieuc, le 9 novembre 2016 6
L’approche prescriptive
Exigences de composition liées aux classes d’exposition, basées
sur une DUP
100 ans dans le fascicule 65 du CCTG (tableau 8.B)
Tableau 8.B
Avantages : Inconvénients :
Compatibilité entre les
exigences fixées et les - Exigences contradictoires (XF4, RSI
processus de fabrication du par exemple)
béton : - Ne facilite pas l’innovation (bétons
- Pesées des constituants, environnementaux, recyclage, etc.)
- Mesures des teneurs en eau - Inadapté pour des durées de vie
élevées (> 100 ans)
- etc.
- Pas toujours approprié aux
Retours d’expérience sur processus de fabrication du béton
les seuils utilisés
Principe
Principe
Principe
Soumettre un corps d’épreuve placé entre deux compartiments remplis en amont d’une
solution contenant des chlorures et en aval d’une solution exempte de chlorures, à un
champ électrique imposé, afin de faire migrer les ions chlorures.
Schéma de montage en
parallèle
Durée de l’essai :
Eprouvettes cylindriques
100 < D< 160
H épaisseur de la tranches 1/2D < H < D
Principe
Le corps d’épreuve est immergé dans l’eau jusqu’à masse constante, puis séché en étuve
jusqu’à atteindre une masse constante.
L’absorption d’eau du béton sera la perte de masse exprimée en pourcentage de la masse
du corps d’épreuve à l’état sec.
Les faces supérieures et inférieures des corps d’épreuves peuvent être protégées par
une résine
Immersion dans de l’eau potable à (20+5)°C jusqu’à masse constante M1 (mini de 3j)
Corps d’épreuves :
Principe
Essai de performance
Principe
Essai de performance
3 éprouvettes 7x7x28 équipées de plots de mesures placées
dans un conteneur, lui même dans un réacteur
Essai de performance
Principe
Essai de performance
Essai de performance
Mesures de déformations longitudinales pendant 12 mois
g/m2
Bruno Godart
IFSTTAR
3 Indicateurs principaux :
XC1 sec ou humide en permanence Peau < 15 Fondations (immergées ou non) Parties
XC2 humide rarement sec enterrées des appuis
XC3 humidité modérée Peau < 13 ET Bétons protégés par une étanchéité
XC4 alternance d’humidité et de séchage Kgaz < 150 Bétons exposés à l’air
XS1 Exposé à l'air véhiculant du sel marin Ouvrage à proximité d’une côte
XS2 Immergé en permanence dans l'eau de mer Peau < 13 Partie d’ouvrage immergée en permanence
dans l’eau de mer
XD1 exposé à des chlorures non marins transportés par ET
voie aérienne Zones d’un ouvrage faiblement exposées
Dapp < 7 aux sels de déverglaçage ( semelles ou
XD2 Humide rarement sec, béton exposé à des eaux radiers non profonds à proximité de ou
industrielles contenant des chlorures sous voies fréquemment salées)
XD3 Alternance d'humidité et de séchage, béton exposé à Peau < 11 Piles d’un ouvrage très exposées aux sels
des projections contenant des chlorures de déverglaçage
ET
XS3 Zones de marnage, zones soumises à des projections Kgaz < 150 Ouvrage soumis aux embruns (à moins de
ou à des embruns 100 m de la côte dans le cas général)
ET Zones de marnage
XF3 (G)
XF 1 Lbar ≤ 250 μm
Salage peu
Pas de spécifications propres au gel Δε ≤ 400 μm/m
fréquent
(se reporter au tableau corrosion – classe XC4) f2/ f02 ≥ 75%
fc28 ≥ 30 MPa
XF4 (G+S)
XD3 (se reporter au tableau corrosion) Lbar ≤ 200 μm
Salage Ec ≤ 600 g/m2
fréquent XD3 + XF2 pour les éléments très exposés Δε ≤ 400 μm/m
(teneur en air ≥4%) f2/ f02≥ 75%
fc28 ≥ 35 MPa
Salage très
XF4
Concevoir, construire (G+S)
et gérer des structures durables en béton XF4 (G+S)
fréquent
Saint-Brieuc, le 9 novembre 2016 52
3 Sélection des indicateurs et des spécifications associées
Vis-à-vis du risque de réaction sulfatique interne (RSI)
niveau de prévention B
(cas des ouvrages courants)
granulats non réactifs
bilan des alcalins
ou
essai de performance :
Δε < 0,020% selon l’essai de performance vis-à-vis de l'alcali-
réaction suivant la norme NF P18-454 et FD P18-456
Epreuves de contrôle :
Epreuves de contrôle Epreuves de contrôle à 90 jours
à 28 jours
ρ (contrôle) 28j > 0,8 ρ(étude) 28j Peau (contrôle)90j < Peau (spécifiée au marché) 90j
En présence de chlorures
Profondeur de pénétration des chlorures (zone ou [Cl-] > [Cl-] crit)
ou
Évolution du profil de chlorures
0,15 % BP pré-tension
[Cl-] crit 0,20 % BP post-tension
0,40 % BA
(en % de Cl-) 0,65 % BA avec CEM III
L’approche comparative
Mars 2009
-- ses granulats sont (en général) les mêmes que ceux du béton à qualifier
-- Pour les classes XF4 et XA3, ses granulats doivent être de code indicé B
avec une absorption d’eau correspondant au code A ; sinon, il faut changer les
granulats du béton de référence
NF EN206/CN : 0,30
NF EN206/CN : 0,15
NF EN206/CN : 0,30
.
XC1/XC2 Peau 90j Carbo 90j
XC3/XC4 Peau 90j, Kgaz 90j Carbo 90j
XD1/XD2 Peau 90j, Dapp 90j Dapp 90j
XS1/XS2
XD3 Peau 90j, Kgaz 90j, Dapp 90j
XS3 Dapp 90j
* Seuils correspondant à une DUP de 100 ans et un enrobage relatif à la classe structurale S6
Classe d’exposition
Classe
structurale
X0 XC1 XC2/XC3 XC4 XD1/XS1 XD2/XS2 XD3/XS3
S1 10 10 10 15 20 25 30
S2 10 10 15 20 25 30 35
S3 10 10 20 25 30 35 40
S4 10 15 25 30 35 40 45
S5 15 20 30 35 40 45 50
Concevoir, construire et gérer des structures durables en béton
Saint-Brieuc,
S6 le 9 novembre
20 2016
25 35 40 45 50 55
81
Spécifications
En approche comparative : (§8.1.1.4.2. Concept de performance équivalente)
La définition du béton de référence du guide FNTP de 2009 est modifiée :
● En approche comparative :
● Abeau (convenance) 28j < Abeau(étude) 28j + 0,5
● Les résultats doivent être conformes pour toutes les
grandeurs associées aux classes d’exposition
(Dapp 90j, Carbo 90j)
● En approche absolue :
● Peau(contrôle)28j < 1,1.Peau(étude)28j
● Porosité à l’eau ≤ 1,1*(Porosité à l’eau limite autorisée)
● Perméabilité au gaz ≤ Perméabilité au gaz limite autorisée
+ 30 10 –18
● Coefficient de diffusion des chlorures ≤ 1,3*(Coefficient de
diffusion des chlorures limite autorisé)
Pour cet ouvrage, une démarche particulière visant à garantir de façon optimale la
durabilité de l’ouvrage dans son environnement spécifique est déclinée par l’approche
performantielle des bétons basée sur :
- les recommandations provisoires du LCPC de 2010 « Maitrise de la durabilité des
ouvrages d’art en béton. Application de l’approche performantielle.
Appelée : Méthode de conception performantielle (MCP)
Ou
XC4 XF1 40 mm
XC3 XF1 30 mm
XC4 XF1 35 mm
Ou
(9)
Pour MCP
les spécifications des bétons sont de nature performantielle. Cela signifie que les
formulations de bétons proposées doivent satisfaire aux seuils performantiels
fixés dans les chapitres ci-dessous pour les indicateurs de durabilité à
considérer.
Pour CPE
les spécifications des bétons sont de nature performantielle. Cela signifie que les
formulations de bétons proposées doivent satisfaire aux exigences fixées
dans les chapitres ci-dessous pour justifier de leurs équivalences de
durabilité par rapport à leurs formules de référence.
65
Modulation
de l’enrobage
Adapter le
tableau 8.E
Au chantier
Gâchée nominale
Les résultats seront probants si les conditions suivantes sont remplies :
- les valeurs obtenues pour les grandeurs associées à la durabilité
sont conformes aux valeurs limites autorisées pour les essais
performantiels de durabilité.
Gâchées dérivées
Pour le contrôle sur les indicateurs généraux, les critères de conformité à 28j
sont :
Pour les grandeurs associées à la durabilité, les critères de conformité à 90j sont :
Absorption d’eau < (absorption d’eau du béton de référence caractérisé lors de l’étude) + 0,5
Profondeur de carbonatation accéléré < min [1,5*(Profondeur de carbonatation accélérée du béton de référence
caractérisé lors de l’étude),(Profondeur de carbonatation accélérée du béton de référence caractérisé lors de
l’étude) + 5 mm]
Benoit Thauvin
CEREMA
Acier 1%
85 % du patrimoine
Autres 3%
Maçonnerie 4%
buses 4%
métalliques
buses 4%
béton
Tablier mixte 11%
béton 48%
précontraint 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50%
Dégradations
Conception
Formulation Incubation Propagation
Temps
0
Durée de vie
Dégradations
État limite
Conception
Formulation Incubation Propagation
Temps
0 to
Durée de vie résiduelle
Dégradation
Conception
Formulation Incubation Propagation
Temps
0 to
« Durée de vie résiduelle »
Porosité
Porosité
ouverte
ouverte
Porosité
fermée
Armature
Dégradation
Conception
Formulation Incubation Propagation
Temps
0 to
« Durée de vie résiduelle »
Indicateurs de Témoins de
durabilité durée de vie
Caractérisent les propriétés
Évaluent l’avancement du
du béton vis à vis d’une
processus de dégradation
dégradation donnée
Données de conception/réalisation
Données environnementales Évaluation de l’état de la
structure à un instant t
AFGC 2004
Xc,d
Cl( x, t) := Ci + ( Cs − Ci) ⋅ erfc
x
4D⋅ t
D : Coefficient de diffusion des chlorures
0,1200
0,0600
Armatures horizontales
0,0400
Armatures verticales
0,0200
0,0000
0 20 40 60 80 100 120 140 160
Concevoir, construire et gérer des structures durables en béton
Saint-Brieuc, le 9 novembre 2016 Temps en année
132
Prudence dans l’interprétation
● Incertitudes sur les mesures et les seuils
● Représentativité des zones de diagnostic :
(hétérogénéités du BA et de son exposition)
● Corrosion : phénomène électrochimique complexe
- Mesures de potentiels d’armatures
- Mesures de résistivité
- Mesures de vitesse de corrosion
- Objectifs du diagnostic