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Méthodologies de conception des SI

Partie I
La méthode MERISE

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La méthode Merise
Conceptuel Raisonnement
MCD,MCT (Cycle d’abstraction)
Organisationnel
MOD, MOT
Logique
MLD, MLT
Physique
MPD, MPT
Instant de conception
Démarche
(Cycle de vie)
Conception
schéma directeur
étude préalable
Maîtrise étude détaillée
Gérer Réalisation
(Cycle de décision) Coût étude technique
Délai production logicielle
Qualité Mise en service
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Maintenance
Système d’information

• Le système d’information d’une entreprise (SI) est


constitué d’informations organisées, d’évènements ayant
un effet sur ces informations et des acteurs agissant sur ces
informations selon des processus qui visent un objectif de
gestion et utilisant des moyens techniques

Informations Processus

Acteurs
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le système informatique

• Il représente l’ensemble des moyens informatiques mis en


œuvre pour assurer le traitement automatisé de tout ou partie du
système d’information
- matériels
• ordinateurs (micro, mini, gros système et périphériques associés)
• réseaux de transmission de données (local, public...)
• de servitude
- logiciels
• système d’exploitation,
• utilitaires,
• logiciels bureautiques,
• SGBD (Système de Gestion de Bases de données),
• aides logicielles (AGL...).
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les niveaux d’abstraction d’un système d’information

• Le réel de l’organisation c’est à dire la description des données


et des traitements pour un domaine déterminé est représenté
selon trois niveaux.

ABSTRAIT QUOI ? NIVEAU CONCEPTUEL

QUI ? NIVEAU ORGANISATIONNEL


Où ? et LOGIQUE
QUAND ?

NIVEAU PHYSIQUE
CONCRET COMMENT ?

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Le niveau conceptuel

• Il a pour objet de décrire le système de gestion pour le domaine


concerné
Quelles données ?
Pour quoi faire ?
Quelles règles de gestion ?

• Il est indépendant des choix d’organisation et des choix techniques


Il consiste à décrire :
- Pour les données :
Leur structure et les liens qui existent entre elles selon le modèle de représentation
choisi

- Pour les traitements :


La succession des actions menées dans le domaine étudié en réponse aux sollicitations
auxquelles il doit faire face.
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Le niveau organisationnel ou logique

• Il a pour objet de décrire les choix d’organisation.


- Qui fait quoi ? (les acteurs du système)
- Quand ? (notion de temps)
- Où ? (notion de lieu)
- Quel type de traitement ?

• Il est indépendant des choix techniques


On s’attache à décrire :

-Pour les données :


les structures logiques (tables relationnelles) dans le cas d’un SGBD.

-Pour les traitements:


la répartition entre l’homme et la machine (qui fait quoi), le mode de traitement ( manuel,
conversationnel ou différé, centralisé ou réparti).
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Le niveau physique ou opérationnel

• Il a pour objet de spécifier les choix techniques

• - Il faut décrire le « Comment » faire ?


(Les matériels et les logiciels de base nécessaires, quel type de réseau etc.)

On s’attache à décrire

-Pour les données :


La description de la structure de la base de données à l’aide du langage de
description du SGBD retenu
- Pour les traitements :
le découpage en unités de traitement (les UT) et leur structure
d’enchaînement.
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Bases de données

Une base de données est un ensemble structuré de données enregistrées sur


des supports accessibles sur ordinateur, représentant les informations du
monde réel et pouvant être interrogées par différents utilisateurs.

La notion de base de données est relative aux systèmes d’informations


d’une entreprise. Une base données renferme des informations de nature
différentes (clients, fournisseurs, produits, ...) répondant aux besoins de gestion
des utilisateurs concernés.

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Système de gestion de base de données


SGBD
Un SGBD est un ensemble de programmes permettant la création et l’exploitation
(mise à jour, consultation) d’une base de données.

P1

S Base
P2 G
B
de
D données

P3

Le S G B D assure l’interface entre la base de données physique et les


programmes d’application (P1, P2, P3...) qui réalisent des accès (mise à jour,
consultation).

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Quelques types de SGBD

SGBD hiérarchique : description du schéma sous forme d’arborescences. Les


premiers systèmes datent des années 60 (ex IMS d’IBM). Ces modèles sont très
peu nombreux à ce jour.

SGBD réseau : description du schéma en structure de graphe


généralisé.Conforme aux normes fixées par le groupe CODASYL en 1971. Le
plus représenté est le système IDS.

SGBD relationnel : la représentation des données introduit la notion ensembliste


de relation. Les relations sont définies comme des tableaux de données à deux
dimensions permettant de se prêter à des manipulations formelles (algèbre
relationnelle). Ces SGBD ont été commercialisés à partir des années 1980. Les
plus connus : Oracle, Informix, DB2...Ils restent à ce jour les plus utilisés malgré
l’apparition des SGBD objet. 46
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Découpage du domaine et analyse des flux


demande SECRETARIAT FOURNISSEUR commande réappro
téléphonique

demande livraison directe


téléphonique

demande comptoir demande réappro

CLIENT bon de remis COMPTOIR disponibilité STOCKS livraison indirecte ACHATS

demande
articles réappro accusé réception
rapide

bon de remis CAISSE bon de remis

avis débit COMPTABILITE facture fournisseur


facture
relevé

•Découper l’entreprise en domaines d’activité (pour maîtriser la complexité)


•Chaque domaine doit être « quasi autonome »
•Appréhender l’entreprise comme un ensemble d’unités d’activités échangeant des flux
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Les acteurs et les flux

• Analyser le système revient à analyser le système comme un ensemble


coordonné d’ « unités d’activité » échangeant des flux d’information
• L’analyse repose sur deux concepts les acteurs et les flux
– L’acteur représente une activités intervenant dans le fonctionnement du système. Un
acteur peut être
• Un acteur externe,
• Un domaine d’activité de l’entreprise
• Un élément structurel de l’entreprise (service, une unité géographique etc.)
• Le système de pilotage
– Le flux représente un échange entre deux acteurs.
• Dans la méthode MERISE seuls les flux informationnels ont un intérêt.

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Diagramme brut des flux et diagramme conceptuel


des flux
demande SECRETARIAT FOURNISSEUR commande réappro
téléphonique

demande livraison directe


téléphonique

demande comptoir Domaine Vente - Stock demande réappro

CLIENT bon de remis COMPTOIR disponibilité STOCKS livraison indirecte ACHATS

demande
articles réappro accusé réception
rapide

bon de remis CAISSE bon de remis

avis débit COMPTABILITE facture fournisseur


facture
relevé

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Diagramme brut des flux et diagramme conceptuel
des flux

FOURNISSEUR

livraison directe
demande
téléphonique demande réappro

demande comptoir
VENTE - STOCK
CLIENT bon de remis livraison indirecte Domaine achats
Actuel
bon de remis

accusé réception
articles

avis débit
facture Domaine Comptable

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les différents modèles de données

A voir dans ce cours

•Le modèle conceptuel des données

•Le modèle logique des données

Pour en savoir plus sur le

•Le modèle physique des données (cours de


bases de données)
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Modélisation des données

• Introduction
• Les concepts et les règles de modélisation
• La démarche de construction d’un M.C.D
• Notions complémentaires

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Introduction : Problématique

• Il s’agit d’exprimer l’ensemble des informations que l’on


veut prendre en compte dans le système d’information

• Elle est basée sur un formalisme de représentation


- guider le raisonnement du concepteur
- obliger à respecter des normes
- utiliser un langage commun

• Le résultat est un modèle conceptuel de données (MCD)


clair, cohérent, complet, fidèle et normalisé

• Ce résultat est indépendant de considérations techniques


ou organisationnelles
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Introduction : approche intuitive

L’organisation Une bibliothèque

les Livres avec leur référence, leur titre et


leur premier auteur
Modèle Conceptuel Les Abonnés avec leur nom, leur date de
de Données naissance et leur adresse
Les emprunts de livre par les abonnés

L456, Les misérables, V. Hugo


R589, Germinal, E. Zola
..........
Bases de données

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Introduction : Quelques principes

• On représente des types ou des populations


– la population des abonnés
– la population des livres
• Les principaux concepts utilisés sont:
– L’entité type
– L’association type
– La propriété type
– Les contraintes d’intégrité
• L’utilisation d’un formalisme graphique

ABONNE
nom 0,n emprunte 0,n LIVRE Le formalisme entité-
datenaissance référence association
adresse titre
premier auteur

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Les concepts et les règles de modélisation

Les concepts de base

• L’individu : objet concret ou abstrait dans l ’univers de discours.

Exemple : le livre « la méthode MERISE », l ’abonné «Dupond »

• La propriété : attribut perçu sur un individu ou sur une association


d ’individus dans l ’univers de discours. Elle peut avoir une valeur.

Exemple : l ’état du livre « la méthode MERISE ». Il peut être


‘ bon ’ ou ‘ mauvais ’.

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Les concepts et les règles de modélisation

Les concepts de base (suite)

• La relation ou association : association perçue entre des individus de


l ’univers de discours.

Exemple :le fait que « Dupond » emprunte le le livre « la méthode


MERISE » est considéré comme une relation entre ces
deux individus.

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Les concepts et les règles de modélisation

Les concepts abstraits

• L’entité type : définition et règles


• L’association type : Définition, règles et cas particuliers
d’associations
• La propriété type d’entités types

Les concepts avancés

• Les contraintes d ’intégrité : définition et règles


• la généralisation /spécialisation : Définition, règles

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Le concept d’entité type

• Définition : C’est une représentation d’un ensemble


d’objets de même nature concrets ou abstraits et
présentant un intérêt
– les éléments d’une entité-type sont appelés des
occurrences
La bibliothèque réelle
Le modèle conceptuel
ABONNE
Dupont
abstraire
Durand Martin
L’entité-type

Des occurrences
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Le concept d’entité-type : Règles

• Règle de pertinence: seuls les objets ayant un intérêt doivent être


représentés par des entités-types
– Les assurés n’ont pas d’intérêt dans une gestion de bibliothèque
• Règle de caractérisation: les entités types sont décrites par des
propriétés types
Exemple: les abonnés ont un nom, une adresse et une date de naissance
– les propriétés prennent des valeurs
– les propriétés peuvent être composées
ABONNE
nom Dupont, chemain d’aix...., 27/06/78
Durand, Cours sextius13100 Aix, 21/09/56
adresse
----------
date de naissance .----------

Les occurrences de l’entité-type dans


L’entité-type et ses proprités types la base de données
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Le concept de propriété-type

Définition : C’est une classification des propriétés semblables


de toutes les occurrences d ’individus appartenant à une
même entité-type.
L ’occurrence d ’une propriété-type est la valeur.

La bibliothèque réelle
Le modèle conceptuel
ABONNE
35 ans Age_abonné
Dupond 35 ans abstraire Age_abonné
46Durand
ans 4622ans
ans
La propriété-type
Martin 22 ans

Des occurrences
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Le concept d’entité-type : Règles

• Règle d’identification: Toute entité-type doit être


dotée d’un identifiant.
– Un identifiant est une propriété-type qui à une valeur
associe une seule occurrence de l’entité type
• Ex: No Insee pour l’entité-type PERSONNE
• L’identifiant doit être:
– univalué
– discriminant
– stable
– minimal
• Une entité type peut avoir plusieurs identifiants 62
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La notion d’entité-type : Règles

• Règle de non répétitivité: Chaque propriété-type


d’une entité-type ne peut avoir pour une occurrence
qu’une seule valeur
ABONNE solution ABONNE EMPRUNT
noabon
nomabon
Erreur
(un abonné peut avoir emprunts
plusieurs emprunts)

•Cas d’exception
•La répétition provient d’une historisation dans le temps
•La propriété ne correspond pas à un objet d’intérêt
CLIENT
nocli
adrcli
notel (n) propriété multiple
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La notion d’entité-type : Règles

• Règle d’homogénéité: Chaque propriété-type d’une


entité-type doit être renseignée pour toutes les
occurrences de l’entité-type

VEHICULE-ASSURE
noimmat erreur Les caravanes n’ont
puissance pas de puissance
poids

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Le concept d’association-type

• Définition : C’est une représentation d’un ensemble


d’associations de même nature entre deux ou
plusieurs occurrences d’entités (de types différents
ou de même type), ayant un intérêt
ABONNE
emprunte LIVRE
nom
datenaissance référence
adresse titre
premier auteur

Dimension de la relation-type : nombre d’entités types participant à la


relation-type

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Le concept d’association-type

• Règle de caractérisation: les associations-types


peuvent avoir des propriétés types
ABONNE
0,N emprunte 0,N LIVRE
nom
datenaissance date emprunt référence
adresse titre
premier auteur

1/01/97
Dupont Conception des BD
Architecture des ordinateurs
Marin 3/06/97
La Methode Merise
Durand
Object-oriented
1/01/97
design

Les occurrences de l’association-type «emprunte»


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Le concept d’association-type

• La règle de non répétitivité et la règle


d’homogénéité s’appliquent aux propriétés types
des associations-types

• Règle d’identification: une association type a pour


identifiant la concaténation des identifiants des
entités types qui la composent

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Le concept d’association-type

• Règle de normalisation: toutes les entités-types participant à


une association-type sont bien nécessaires pour définir
chaque propriété de l’association-type
Patient
Patient
1,N
normalisation 0,N
consulte
Date consultation examens
Date exécution 1,N
examens Date exécution
complémentaires consulte examens
Medecin complémentaires
Date consultation
0,N 0,N
0,N 0,N
Examen_médical 0,N Examen_médical
Medecin

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Cas particuliers d’association-type

• Association-type de dimension > 2


– Association ternaire, association quaternaire, .....association n-aire

Personne imputation Période


Date début
Date fin

Projet

- Plusieurs associations-types entre les mêmes entités-types


habite
Personne
Ville

travaille
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Cas particuliers d’association-type

•Une même entité-type peut apparaître plusieurs fois dans la


même association-type (association en boucle)

Personne
a parent

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Cardinalités d’une association-type

• Cardinalité : nombre de participations d’une entité-


type dans une association-type
–cardinalité minimum
–cardinalité maximum

• Notation
ENTITE mini,maxi Association mini,maxi ENTITE

en pratique, mini = 0 ou 1 et maxi = 1 ou N

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Cardinalités d’une association-type
Cardinalités minimales :
Valeur Définition Exemple
0 Une occurrence de l'entité peut exister sans Un livre peut ne pas être emprunté
participer à l'association
1 Une occurrence de l'entité participe Toute bibliothèque doit avoir un gestionnaire
nécessairement au moins une fois à une au moins.
occurrence d'association

Cardinalités maximales :
Valeur Définition Exemple
1 ne occurrence de l'entité-type participe au Une bibliothèque est gérée au plus par un
plus une fois gestionnaire
N Une occurrence de l'entité-type peut Un même abonné peut avoir emprunté
participer plusieurs fois plusieurs livres.

Cas possibles :
• 0-1; 1-1; 0-N; 1-N

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Cardinalités d’une association-type

• Exemple 1 : Cas d’une association binaire


1,n Passe 1,1 COMMANDE
CLIENT

- Une association-type avec une cardinalité 1,1 ne peut pas être porteuse de propriété
type. - Les propriétés doivent être placées sur l’entité-type ayant la cardinalité 1,1.

• Exemple 2 : Cas d’une association ternaire


FOURNISSEUR PRODUIT DEPOT

1,n
0,n 0,n
Livre
On ne connaît que les
fournisseurs qui ont livré

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Identification d’une association-type

• Une association-type N'A PAS D'IDENTIFIANT explicite :


l'association-type dépend des entités-type qu'elle relie.
• Son identifiant est composé des identifiants des entités-type qu ’elle
associe. Les occurrences de cet identifiant se déduit par calcul du produit
cartésien des identifiants des entités associées.

Livre 0,n emprunte 0,N Abonné


##nlivre
nlivre ##nabonné
nabonné

L ’identifiant de l ’assocation-type « emprunte » est nlivre,nabonné. Cet identifiant est implicite

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Concepts avancés

• Les contraintes d ’intégrité


• La généralisation / spécialisation
• Les contraintes sur les hiérarchies de généralisation /
spécialisation

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Les contraintes d’intégrité

Typologie
• Les cardinalités d’une association-type
• Contraintes intra-associations
• Contraintes inter-associations

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Contraintes intra-association

• Notion de dépendance fonctionnelle ou contrainte


d’intégrité fonctionnelle (CIF)
A B à un élément a de A correspond au plus un élément b de B
A est un ensemble
B est un ensemble
AXB C
EXEMPLE : COMMANDE CLIENT
MODULE X PROFESSEUR SALLE

• Application aux entités participant à une même association


CIF

ENTITE 1,1 Association 1,n ENTITE

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Contraintes intra-association

• Représentation graphique
– Cas des associations binaires
CIF

COMMANDE 1,1 Passée par 1,n CLIENT

Cas des associations n-aires


MODULE
CIF
1,N

PROFESSEUR 1,N Faire Cours 1,n SALLE

Dans le cadre de l’association «Faire Cours», un professeur ne fait un cours que dans une salle
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Contraintes inter-associations

• Participation d’une entité à plusieurs associations


Association1
ENTITE
X X
X X

Association2 Toutes les occurrences de ENTITE

• Différentes situations
Partition
Exclusion
Totalité

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• Totalité

X X X X T
X X
X

• Exclusion permanent département

Personnel
X X
X X X X
X
intérimaire Cabinet_de recrutement

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Contraintes inter-associations

en_stock dépot
•Partition
produit
X X X P
X
Fournisseur
chez_fournisseur

•Inclusion UV
inscrit

X Auditeur
X X
I
X

Passe examen
note

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Contraintes sur les propriétés

n Sur une propriété:


¡ forme, liste de valeurs, fourchette de
valeurs possibles
¡ Stabilité (la valeur de la propriété ne
change pas au cours du temps)

Contraintes sur les propriétés


n Sur plusieurs propriétés d’une même entité
ou d’une même association
¡ heuredep < heurearr
n Sur des propriétés d’entités ou
d’associations différentes
¡ Montant d’une commande est égal à la
somme des montants des lignes de cette
commande

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