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« Pour le règne des saints Cœurs de Jésus et de Marie unis dans le Saint-Esprit
sur la France et par la France sur le monde.»
Esto nobis, Domine, turris fortitudinis, a facie inimici
N° 67 – Septembre 2023
Parution irrégulière
g) Enfin le dernier rite de passage est l’extrême-onction accompagnée du saint Viatique, suivie de la
cérémonie des funérailles avec bénédiction de la tombe au cimetière. Là encore un repas est servi
pour accompagner le défunt et garder sa mémoire. Un discours des membres de la famille peut très
bien se dérouler à ce moment plutôt qu’au cimetière. Ils viendront compléter l’homélie du prêtre.
L’enregistrer pour les générations futures serait une excellente chose !
Conclusion
C’est en terminant sur le rite de la mort offerte et sacralisée par le sacrement et le saint
Sacrifice de la Messe, que nous achevons cette présentation du rôle paternel dans les rites de
passage. Être père, c’est donner la vie en même temps que des raisons de vivre. Mais peut-il y avoir
des raisons de vivre s’il n’y a pas de raisons de mourir ? En attendant d’offrir sa vie au Père comme
Jésus-Christ sur sa Croix, le père de famille doit donner des objectifs pour offrir sa vie chaque jour
au Père par Notre-Seigneur et par la Très Sainte Vierge Marie. Aimer, c’est se donner et se donner
soi-même. C’est la nature même de Dieu le Père que le père de famille doit s’efforcer de reproduire
devant ses enfants. Telle est la grande dignité de la paternité. Elle est surnaturelle et humaine tout à
la fois. Elle accompagne à chaque étape le prêtre et les sacrements de l’Église pour faire gravir les
échelons du développement humain complet. Le prêtre ne pourra jamais remplacer le père de
famille, s’il ne fait pas sa part, l’enfant sera toujours handicapé par ce manque. Inutile de préciser
que nous sommes tous handicapés par l’absence des pères, moi le premier. Est-ce une raison pour ne
rien faire et continuer de subir ce châtiment ? Non, donnons aux futures générations tout ce que
nous pouvons leur donner de meilleur, même si nous n’avons pas reçu autant. Se donner, c’est
s’oublier soi-même.
Abbé Xavier ROLLAND