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v Quelques illustrations
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• Le capital cible
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• Le capital minimum
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sur les différentes structures d’assurance (au niveau solo et groupe). Les
opérateurs sont conviées à répondre, sur base volontaire, à ces
questionnaires.
Les principaux enseignements du QIS 3, réalisé en 2007 (et dont les
résultats ont été restitués en octobre et novembre), sont les suivants :
• En assurance vie :
Les provisions sont globalement en légère hausse. Des fortes hausses
peuvent être constatées sur les contrats présentant des options ou des
garanties spécifiques (facultés de rachat, de prorogation, conversion en
rentes à des conditions prédéfinies par exemple).
Des interprétations très diverses ont été observées sur les modalités de
calcul du « Best Estimate » (notamment au niveau de la prise en compte de
la participation aux bénéfices future).
Le SCR est en hausse parfois sensible. Environ 75 % du SCR est expliqué
par le risque de marché (avec une part importante du risque Actions/immo-
bilier), 15 % par le risque de souscription et le reste par les autres risques.
La couverture globale des nouvelles exigences de solvabilité demeure
respectée par les opérateurs français.
• En assurance non vie :
Les provisions sont globalement en baisse du fait de l’escompte.
Le SCR en revanche est en hausse (parfois de façon significative et en
particulier pour les risques longs). Plus de la moitié du SCR est expliquée
par le risque de souscription, une part importante par le risque de marché
et une part plus ou moins élevée (suivant la politique de réassurance et la
nature des réassureurs) par le risque de concentration.
La couverture globale des nouvelles exigences de solvabilité demeure
respectée par les opérateurs français.
Le prochain QIS 4, dont les contours ont été dévoilés le 20 décembre 2007,
offrira une nouvelle fois l’occasion aux entreprises d’assurance de mesurer
les futures exigences pour leur cas particulier et, si besoin, d’influer sur le
cadre d’analyse à travers leurs fédérations de rattachement notamment.
Il sera officiellement lancé an avril 2008 et les résultats devront être
fournis au CEIOPS pour juillet 2008.
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II I
Le risque est la possibilité qu’un événement se produise et ait une incidence défavo-
rable sur la poursuite et/ou l’atteinte des objectifs et/ou sur les actifs de l’entreprise.
L’événement doit être potentiel et sa potentialité de survenance doit être évaluée.
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Aléas conjoncturels :
– baisse de la demande,
– hausse imprévue de la demande.
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chacun des acteurs soit capable de gérer ses propres risques, là où il est,
pour ce qui le concerne et en toutes circonstances.
Enfin, les risques issus des scénarios recensés sont évalués et classés en
trois catégories (majeurs, courants et non-qualité) sur la base de deux
critères traditionnels en analyse de risque :
• la gravité du risque qui mesure les conséquences pour l’entreprise,
• la probabilité de réalisation du risque qui détermine le taux d’occurrence,
Le résultat du produit « gravité x probabilité » donne ce que l’on nomme
l’espérance mathématique de la gravité (ou criticité). La criticité d’un
risque est donc un indicateur de l’acuité du risque.
Comme l’indiquent les tableaux suivants, une échelle à quatre niveaux est
utilisée pour chaque critère (gravité et probabilité), qui permet le classe-
ment des risques dans les trois catégories énoncées (cf. Fig. 3) :
• risques majeurs,
• risques courants,
• risques mineurs ou de non-qualité.
Une fois les risques identifiés en fonction de leur enjeu, nous pouvons
ensuite les classer et les prioriser à travers la matrice de vulnérabilité qui
reprend les critères de gravité et de fréquence. On obtient le graphique
ci-après.
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Lorsque les risques ont été hiérarchisés, le travail n’est pas pour autant
terminé car il est nécessaire de déterminer qui, dans la hiérarchie, sera
chargé de mettre en place les actions de maîtrise des risques. Pour ce faire,
ce sont les enjeux inhérents aux risques qui sont associés aux niveaux de
responsabilités existants dans la structure concernée. Nous illustrons ce
principe à l’aide du tableau (cf. figure 4) où les actions de maîtrise des
risques majeurs de niveau 4 sont initiées et pilotées par la Direction et ainsi
de suite jusqu’aux risques de non qualité de niveau 1 qui peuvent être gérés
par les employés directement. Bien entendu, il s’agit d’une technique à
adapter dans chaque entreprise en fonction de l’organisation adoptée.
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Chaque critère est ensuite croisé avec la nature de l’activité analysée. Par
exemple, le critère de confidentialité sera décliné pour une activité
d’accueil à la fois pour l’accueil physique du public mais également pour
l’accueil au téléphone. Cela nous amène directement au paragraphe
suivant consacré aux entretiens qui vont permettre de détecter les risques.
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Ce n’est que sur cette première base de travail que l’analyse des activités
peut véritablement commencer avec les opérationnels et les managers des
activités étudiées.
Le premier travail du groupe consiste à décrire chronologiquement
chacune des tâches qui composent l’activité analysée.
Il s’agit ensuite d’imaginer collectivement les causes qui vont permettre de
détecter les risques pesant sur ces tâches.
Chaque scénario de risque est ensuite évalué et classé (risque majeur,
risque courant ou risque de non qualité) en appliquant des barèmes de
gravité et de probabilité de la méthode MIRIS, ce qui revient à s’interroger
sur les conséquences et les chances de survenue de ces risques.
Pour chaque scénario, le groupe examine ensuite, et le cas échéant, les
parades ou actions de Contrôle Interne déjà existantes en appréciant leur
degré de pertinence et d’efficacité. S’il n’existe pas encore de parades
mises en place, le groupe recherche alors les actions de préventions et/ou
de protections qui pourraient être mises en œuvre pour diminuer l’exposi-
tion aux risques.
C’est l’exposition résiduelle (risque – parades mises en place ou risque
net) qui est appelée vulnérabilité de l’organisation au risque identifié.
Pour conclure sur ce point, ces séances de créativité, et donc la détection
des risques, se font selon une approche participative de type latine. Dans
une séance de créativité, ce ne sont pas les hommes que l’on juge, mais les
situations. L’objectif recherché est l’amélioration continue et l’éradica-
tion des dysfonctionnements et défauts d’une organisation. Ces séances de
créativité sont d’autant plus fondamentales que le crédit des promoteurs
de la maxime « pour progresser, il faut savoir identifier ses faiblesses »
dépend de leur capacité à s’appliquer à eux-mêmes le principe fonda-
mental de leur démarche.
Cette logique ne se conçoit évidemment que dans le cadre d’une entreprise
sachant gérer ce type de situation sans mettre en porte à faux les collabo-
rateurs « jouant le jeu » de bonne foi. Bien entendu, dans le cadre d’une
structure importante où l’exploitation plus étendue d’une telle franchise
de pensée devient inimaginable, il est au moins indispensable que les parti-
cipants aux séances de créativité réalisent entre eux avec sincérité cet
examen des bons et des mauvais fonctionnements, et puissent au moins en
discuter librement entre eux et avec leur hiérarchie immédiate.
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Coûts
Charge
des Délai
Rappel Qui en Jours
Désignation Qui moyens maximum Méthode
de super- ou
de l’action fait ? éventuels de mise employée
l’enjeu vise ? Heures X
(en en place
homme
KEuros)
Activité métier. Semaine Recenser les
Action numéro 4 4 X M. X 1/2J 10 ki 35 habilitations
Écrire
Comptabilité Comp- la nouvelle
action numéro 3 3 table M. Y 1/4H 0 Immédiat procédure
Etc. – – – – – – –
Pour terminer, rappelons que pour bien mener une démarche de change-
ment en matière de Contrôle Interne, il faut » sans trop intellectualiser la
méthode » qu’elle soit délocalisée et partagée par tout le monde. Pour être
délocalisée, elle ne doit s’intéresser qu’à ce qui préoccupe les collabora-
teurs, c’est-à-dire s’intéresser uniquement à leurs activités.
Il s’agit donc avant tout :
• de délocaliser le Contrôle Interne pour bien montrer la volonté de
report d’attention aux réalités sur le terrain d’exécution,
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Nous avons vu dans le chapitre précédent que c’est pour prévenir les
risques financiers qui peuvent impacter les actionnaires des entreprises
cotées que le législateur a cadré les règles de gouvernance. Cependant, le
Contrôle Interne demeure une démarche d’analyse de tous les risques de
l’entreprise (financiers, humains, techniques…) et son objectif est la sécu-
risation de l’ensemble du patrimoine de l’entreprise (matériel et immaté-
riel : les compétences et les savoir-faire, les brevets, les informations) et la
maîtrise de tous les processus.
Force est de constater que depuis plusieurs années une entreprise soumise
à la concurrence n’est jamais en état « stable » et requiert une veille
technologique et méthodologique permanente sous peine d’appauvrisse-
ment rapide. Toute entreprise se doit donc, naturellement de repérer les
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• Quelle est l’image de soi (++, +-, -+, ou --) ? Quelles sont mes chances
d’être un manager professionnel si je ne suis pas majoritairement du
type ++ ?
• Si j’identifie des difficultés dans ce domaine, comment puis-je y remé-
dier ? Chacun a « son truc » (relaxation, yoga, sport, hobby, etc.). Dans
tous les cas il s’agit de trouver un dérivatif : quel est le mien ? Est-il effi-
cace ? Sinon quelle nouvelle solution pourrais-je chercher ? (dans tous
les cas, je ne peux rester dans une position qui ne soit pas ++ car, en tant
que hiérarchique, je suis en partie « payé pour savoir être cela »).
• Remarque : il est évident que le fait de vivre dans des milieux de travail
gais ou tristes influence notre comportement. Le décor compte donc,
bien qu’il n’y ait pas de relation directe avec ce que l’on fait. De la
même façon le « décor » psychologique individuel peut avoir une
influence, et décider chaque jour de « vouloir être heureux et positif »,
quelles que soient les conditions réelles dans lesquelles on vivra cette
journée, conditionne vraisemblablement à la longue le fait d’y parvenir,
même si ce comportement paraît parfois cocasse vu de l’extérieur. Le
problème n’est plus vraiment d’y croire ou pas, car ces techniques ont
maintenant fait leur preuve. La difficulté la plus courante tient généra-
lement à la peur du ridicule. L’essentiel est de ne pas se sentir ridicule
soi-même à partir du moment où cette technique permet de relativiser
avec bon sens. En cas de doute sur sa capacité à y parvenir, il suffit quel-
quefois de dresser le bilan objectif de ce qui fait que l’on a des raisons
d’être satisfait et de ce qui fait qu’on en a de ne pas l’être.
• Quelle attention je porte à l’information que je transmets pour déter-
miner si je dois l’accompagner d’une démarche personnelle (indivi-
duelle ou collective) ou pas ?
• Quel est mon mode de communication dominant ? (quel est mon
« égogramme » en Analyse Transactionnelle ? Suis-je installé dans une
symbiose hiérarchie <-> collaborateurs ? ou service <-> service ?
Quelle est ma capacité à maîtriser mes émotions ?).
• Quels sont mes comportements en termes de jugement des activités de
mes collaborateurs ?
• Est-ce que je pense toujours à préciser avec exactitude ce que je
reproche ?
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• Est-ce que je pense toujours à préciser avec exactitude ce qui a été bien
fait ?
• Est-ce que j’évite toujours de juger la personne, pour ne juger que ce
qu’elle a fait ? (sauf situation exceptionnelle).
• Est-ce que je suis capable de temps en temps de complimenter sponta-
nément et sincèrement sans autre raison que le plaisir partagé d’une rela-
tion agréable ?
• Quels sont mes comportements en termes de pédagogie ?
• Est-ce que je me contente de dire « mais je leur ai déjà dit ! », ou bien
est-ce que je répète, autant de fois qu’il le faudra, avec patience, jusqu’à
obtention du résultat attendu ?
• Quelle est ma capacité d’écoute ? Comment je la mesure ?
• Quelle est ma capacité à pratiquer l’autosuggestion ?
• Quels sont les instruments de motivation que j’emploie pour faire
resurgir les suggestions de mes collaborateurs ? (analyse des besoins par
la pyramide de Maslow, facteurs moteurs d’Herzberg…).
C : défaut de Contrôle Interne hiérarchique et opérationnel – Senti-
ment d’abandon ? De laisser-aller ? De manque d’attention ? De considé-
ration de ce qui est fait ? Méconnaissance du rôle complémentaire des
contrôles de gestion par rapport aux contrôles opérationnels ? Confusion
des rôles entre les couches de l’organigramme ?
• Ai-je fait l’analyse des activités que j’ai déléguées pour en déterminer
l’importance relative (en termes de production, de qualité et de sécu-
rité), les hiérarchiser et identifier celle(s) qui mérite(nt) un contrôle
particulier ?
• Ai-je su faire participer mes collaborateurs en les mettant en condition
psychologique adéquate à l’analyse des risques liés à leurs activités
(attention au besoin naturel de confiance, à écarter momentanément) ?
• Ai-je construit l’organisation correspondante en termes à la fois de
contrôles opérationnels et de gestion ? Ma communication sur ce sujet
est-elle bien comprise par mes collaborateurs ?
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III I
1. Sondage effectué par le Nouvel Observateur en juin 1994 sur un échantillon national de
1 000 personnes représentatif de l’ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, inter-
rogés face à face à leur domicile par le réseau des enquêteurs de la SOFRES. Méthode
d’analyse des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) stratification par région et
par catégorie d’agglomération.
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92 I Contrôle interne
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La fraude interne est l’utilisation de son propre emploi afin de s’enrichir personnelle-
ment tout en abusant ou en détournant délibérément les ressources ou les actifs de
l’entreprise.
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Impact
Type Comment ?
financier
Détournement Ouverture d’un compte à l’étranger au nom du fournisseur
Règlement 104,5 Kk et encaissement d’une traite.
fournisseur Découvert par le fournisseur.
Ouverture d’un compte à l’étranger portant le même nom
300 Kk que l’entreprise et encaissement d’un chèque d’un client.
Détournement Découvert par l’entreprise.
des recettes Le commerçant ne mettait pas l’ordre sur les chèques des
53,4 Kk clients.
L’employé de banque les encaissait.
L’employée administratif établissait des chèques à son
61 Kk ordre et imitait la signature du directeur.
Détournement Découvert par l’intérimaire qui remplaçait l’employée.
du chéquier Toutes les La responsable comptable d’une entreprise encaisse des
de l’entreprise semaines, un chèques en blancs, signés par son directeur qui est souvent
chèque allant en déplacement.
jusqu’à 100 Kk Découvert par le banquier.
Le DAF surendetté fait signé au directeur des fausses
Fausses factures établies au nom de sociétés fictives créées par le
factures DAF.
Découvert par un expert-comptable.
Ordres de Création de faux ordres de virement à partir d’une photo-
virements copie d’ordre volé.
161,46 Kk
externes Découvert par le banquier car l’ordre ne comportait qu’une
frauduleux signature.
Source : Fraude : cela n’arrive pas qu’aux autres, L’entreprise nº 201, juin 2002.
Selon une étude menée par Revue Banque nº 670 de juin 2005, les experts
s’accordent à dire que l’activité de blanchiment d’argent dans le monde
représente des flux financiers annuels compris entre 600 et 1 500 milliards
de dollars.
Dans ce contexte, la lutte anti-blanchiment d’argent entre désormais dans
le cadre général du risque de non-conformité, donc de fraude potentielle.
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Néanmoins, depuis une dizaine d’année, les dispositifs juridiques ont été
renforcés, notamment sous l’impulsion des États.
96 I Contrôle interne