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DENDROLOGIE

L3 AGRONOMIE GENERALE

Dr KARIM Saley
DENDROLOGIE

1. Définitions
• La dendrologie, du grec dendron signifiant « arbre », et logos signifiant «
discours, science », est la science de reconnaissance (et classification) des
arbres, et plus généralement la science des végétaux ligneux.

• Dendrologie: Partie de la botanique qui étudie les arbres

• Science qui a pour objet l'étude des arbres ou l'ensemble des végétaux
ligneux.

• La dendrologie qualifie une partie de la botanique qui étudie les arbres, et


seulement les arbres.
2. Répartition des forêts dans le monde

• Les forêts occupent 31 % de la superficie totale des


terres

• La superficie forestière totale représente un peu plus


de 4 milliards d'hectares, ce qui correspond à une
moyenne de 0,6 hectare par habitant.
• Plus de la moitié de cette superficie se trouve
dans les cinq pays les mieux dotés en forêts

• (Fédération de Russie, Brésil, Canada, États-


Unis d'Amérique et Chine).

• Dix pays ou zones ne possèdent pas du tout

de forêts, et dans 54 autres pays les forêts


occupent moins de 10 pour cent de la superficie
totale des terres.
3. Répartitions des forêts dans le monde

Fig.1: répartition des forêts du monde (FAO, 2010)


Superficie forestière en pourcentage du total des
terres émergées par pays, 2010
4. Changement annuel des superficies des forêts
dans le monde
Caractéristiques des forêts du monde
5. Forêts plantées avec espèces
introduites
6. Forêts et conservation de la biodiversité
7. Description des principales
formations forestières tropicales
africaines.
7.1. FORÊT DENSE HUMIDE SEMPERVIRENTE
(Weet evergreen forests).
FORÊT DENSE HUMIDE SEMPERVIRENTE (Weet
evergreen forests).
7.1. CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES
• - En principe, pas de tapis graminéen (sauf trouées).

• - Peuplement fermé à plusieurs strates (3 en général).

• - Strate supérieure + HF 50-60 m. Fûts droits, présence


fréquente d’accotements aliformes, feuilles
persistantes.

• - Nombreux arbres par ha. Nombreuses espèces (40 à


plus de 100/ha).
• Grande richesse floristique, mélange complexe des
espèces, parfois des dominantes de familles :
Dipterocarpacées (Ceylan, Bornéo, Philippines) ,
Méliacées + Sterculiacées (Afrique), Burseracées,
Légumineuses (Amérique) ;

• d’espèces, caractérisant une zone.

• - Présence de lianes et d’épiphytes en Afrique


particulièrement.

• - Faible lumière au sol.


• - Si on abat une surface, il s’installe une forêt
secondaire d’essences de lumière à
croissance rapide, qui en général fructifient
bien et ont un fort pouvoir de dissémination
(Musanga, Macaranga, Trema,
Ricinodendron), Cecropia, etc.).
• - S’il n’y a ni cultures abusives, ni feux, la
forêt primitive peut se réinstaller pourvu que
la surface abattue ne soit pas trop grande.
7.1.2. PRINCIPALES ESSENCES CONTENUES.
• AFRIQUE
• Méliacées : Khaya ivorensis et anthoteca, K.
grandifoliola, Entandrophragma utile (Sipo),
E. cylindricum (Sapelli), E. angolense (Tiama),
E. candollei (Kosipo), Lovoa trichilioïdes
(Dibétou), Turraeanthus africana (Avodira),
Guarea cedrafa (Bossé).
• Burseracées :
• Aucoumea klaineana (Okoumé), Dacryodes
buettneri (Ozigo),
• Canarium schweinfurfhii (Aiélé).
• Combretacées :

• Terminalia superba (Limba),

• Terminalia ivorensis (Framiré).


• Ebenacées : Diospyros crassiflora
(Ebène).
• Légumineuses : Césalpiniées :

• Guibourtia fessmannii (Kevazîngo),


Disthemonanthus benthamianus (Movingui),
Afzelia bipendensis (Doussié),
Gossweilerodendron balsamiferum (Agba),
Oxystigma oxyphyllum (Tchitola),
• Papilionacées :

• Pericopsis elata (Asamela),

• Pterocorpus soyauxii (Padouk).

• Moracées :

• Chlorophora excelsa (Iroko).


• Myristicacées :
• Staudtia Kamerunensis (Niové),

• Pychanthus angolensis (Ilomba).


• Ochnacées :

• Lophira alata (Azobé).

• Rubiacées :
• Nauclea diderrichii (Bilinga),

• Hallea Mata (Bahia).


• Sapotacées :
• Baillonella toxisperma (Moabi),

• Tieghemella heckelii (Makoré),

• Tieghemella africana (Douka).


• Sterculiacées :
• Triplochiton scleroxylon (Ayous, Samba).
7.2. FORÊT DENSE HUMIDE SEMI-DECIDU
(Moist deciduous Forests)
7.2.1.CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES.
• Présentent souvent des caractéristiques
communes avec F.D.H. sempervirentes

• avec cependant des performances un peu


inférieures.

• - Peuplement à plusieurs strates - Hauteur


souvent un peu moindre 40 m.
• - Grande richesse floristique et mélange
complexe des espèces mais à un degré moindre.

• N. d’espèces et N. d’arbres à I’ha inférieurs,


Quelques lianes.

• - Les espèces y sont, du fait de la saison sèche


marquée, souvent décidues, mais de nombreuses
espèces sempervirentes y demeurent.
• - Un peu plus de lumière au Sol, donc
herbe et recrûs bas présents.

• - II peut y avoir une espèce dominante


(en Asie peuplements grégaires
agressifs d’une espèce (teck, sal)
• -
• - En Asie: souvent bambou en
sous-étage et tendance à
dominance d’une espèce.
• Si on abat une surface, installation
d’essences secondaires à forte
fructification et croissance rapide.
Reconstitution si pas de feux ou de
cultures répétées.

• Concurrence intense
7.2.2. PRINCIPALES ESSENCES
• On y trouve à peu près les mêmes espèces
que dans certaines F.D.H.

• sempervirentes.
• On peut noter plus spécialement :

• - en Afrique :

• les Terminalia (Combretacées),

• le Triplochiton scleroxylon (Ayous),

• le Lophira alata (Ochnacée), perdent leurs

feuilles.
• en Asie :
• Tectona grandis (Teck), Shorea robusta (Sal).

• - en Amérique : Swietenia sp. pl., Cedrela sp.


7.3. Forêts sèches denses,
• CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES.
• Structure assez simple, 1 strate, ou 2 parfois.
Hauteur des arbres+ 20 à 25 m, parfois 30 m.
Formation plus ou moins ouverte. m, parfois
30 m. Formation plus ou moins ouverte.
• Peu de lianes, peu ou pas d’épiphytes.
• Espèces au nombre plus réduit,
caractéristiques de la région considérée.
• Nombreux arbres décidus, peu de
sempervirents.

• La lumière arrive au sol, qui porte des


graminées.

• Formation sujette aux feux.


7.4. Forêts claires
• CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES.
• Peuplement ouvert, 1 seule strate, arbres
souvent malformés, subissant des feux
répétés et des pâturages dégradants : les
espèces qui subsistent sont souvent des
espèces adaptées à ces conditions difficiles.
• La lumière arrive abondamment au tapis
graminéen.

• - Principales espèces des forêts sèches


décidues
• En Asie : II faut citer les forêts grégaires de
Teck et de Sal d’Asie du Sud-Est

• « Forêts sèches de la péninsule indienne »,


associées à quelques autres genres :
Anogeïssus, Dalbergia, Pterocarpus, Acacia.
• - En Amérique : Acacias, Prosopis sp. p.,
Bursera, etc.
• En Afrique

• Dans les zones moins sèches : Isoberlinia


doka (Sau) : P = 1 000 mm ;
• Brachystegia, Uapaca somon, Afzelia africana
(Lingue) : P = 900 mm :
Forêt claire à Isoberlina doka et
Anogeissus leiocarpa (Parc W)
• Khaya senegalensis (Caïlcedrat) : P = 700-
1500 mm, Pterocarpus erinaceus (Vene).
Lophira procera, Cordyla pinnata
(Fabacées) (Dimb), Daniellia oliveri (L C) :
P’= 900-l500 mm; Detarium sp., et des
espèces introduites et acclimatées comme
Albizia lebbeck (Inde S.E., Birmanie).
• .
• Quand la sécheresse s’accentue :
Butyrospermum paradoxa (ex. B. parkii et
puis Vitellaria paradoxa), le Karité,

• et Parka africana (= biglobosa), le Néré,


arbres restant en jachères agricoles;
• P =750-l000 mm, les Palmiers Borassus
aethiopium (Rônier) et Hyphaene
thebaïca (Doum) ce dernier près des bas
fonds, le Baobab Adansonia digitata,
Sterculia tomentosa (gomme Mbep);
• P = 800 mm, Piliostigma reticulatum;
Adansonia digitata (Parc W)
• P = 300-800 mm, Bauhinia rufescens,

Anogeïssus leicarpus (CO, souvent ripicole),


Prosopis africana (et les introduits Chilensis
= juliflora), Dalberaia melanoxylon,
• de nombreuses espèces du genre Acacia.
Abondant sous ces formations : A. senegal
= gommier, A. seyal (bas fonds argileux), A.
sieberiana (souvent ripicole), A. laeta, A.
albida (= Faidherbia albida) (nappe aquifère
pas loin, caractéristiques spéciales),
• A. nilotica var. adansonii et, en sol inondable,
A. nilotica var. nilotica (Gonakié) ou var.
tomentosa , Tamarix.
• .
• En zone très sèche
• A. raddiana (= tortilis), Combretum divers : C.

• micranthum (450-900 mm): C. glutmosum


(350-700 mm), C. aculeatum, Balanites
aegyptiaca (300 mm), Parkinsonia aculeata,
espèce introduite d’Amérique tropicale (150-
400 mm).
• Ces diverses espèces sont le plus souvent
caractéristiques d’une formation « Forêt à
Isoberiinia doka » par exemple.
• FORMATIONS TRÈS OUVERTES.
N° TYPE DE VÉGÉTATION DÉFINITIONS, CARACTÉRISTIQUES
code
1 savane herbeuse Pas (ou peu) de ligneux dans un
rayon inférieur à 30 m,
recouvrement ligneux inférieur à 2
%
2 savane herbeuse Présence d'arbustes bas épars
+/- arbustive dans un rayon supérieur à 30 m,
recouvrement des arbustes
compris entre 2 et 7 %
3 savane herbeuse Présence d'arbustes bas et
+/- arborée d’arbres épars dans un rayon
supérieur à 30 m,
recouvrement des ligneux de 7 à
15 %
4 savane arbustive Couvert herbacé à base de vivaces
claire où les arbustes dominent dans un
rayon inférieur à 30 m, arbres
rares,
recouvrement ligneux de 15 à 30
%
5 savane arbustive Couvert herbacé à base de vivaces
dense où les arbustes dominent dans un
rayon supérieur à 30 m,
recouvrement ligneux de 30 à 60
%, dont moins de 10 % pour les
arbres.
7 savane arbustive Dominance de la strate arbustive
+/- arborée avec quelques arbres espacés de
15-30 m,
recouvrement ligneux compris
entre 15 et 30 %.
N° TYPE DE DÉFINITIONS, CARACTÉRISTIQUES
code VÉGÉTATION
9 savane arborée Dominance de la strate arborée avec
+/- arbustive de nombreux arbustes (écart entre les
cimes de 2 à 15 m),
Recouvrement ligneux de 30 à 60 %
8 savane arborée (= Dominance de la strate arborée avec
boisée) peu d’arbustes (écart entre les cimes
de 2 à 15 m),
Recouvrement ligneux compris entre
30 et 60 %
10 forêt claire Couvert arboré assez dense, avec peu
d’arbustes, recouvrement compris
entre 60 à 80 %, couvert herbacé
réduit.
11 forêt dense sèche Couvert arboré à cimes jointives ou
presque,
recouvrement des ligneux de 60 à 90 %,
sous-boisclairsemé, couvert herbacé
réduit à rare.
12 galerie forestière Forêt, constituée d’arbres à cimes
jointives ou presque, dont les hauteurs
sont en grande majorité supérieures à 12 -
20 m.
Recouvrement des ligneux de 90 à 100 %,
sous-bois dense ou “en tunnel” avec
présence de lianes.
13 fourré Ensemble dense d’arbres et arbustes
sarmenteux, généralement épineux et
situés sur et autour des termitières ou
dans une dépression sur cuirasse.
14 forêt rivulaire ou Forêt temporairement inondée plus ou
cordon ripicole moins dense, constituée d’espèces
exclusivement ripicoles et généralement
sempervirentes [1], ou végétation
aquatique dont l’extension est soumise
aux crues.
Les subdivisions phytogéographiques du Niger (SAADOU, 1990)

Subdivision phytogéographique du Niger (source : SAADOU, 1990)


A1: Compartiment Nord-soudanien occidental, A2 : Compartiment Nord-Soudanien
central B1: Compartiment Sud-Sahélien occidental, B2 : Compartiment Sud-sahélien
central Cl : Compartiment Nord-sahélien occidental, C2 : Compartiment Nord-
sahélien central C3 : Compartiment Nord-sahélien oriental, Dl : Compartiment Sud-
saharien central, D2 : Compartiment Sud-saharien oriental, E : Compartiment Sud-
saharien montagnard
Les zones climatiques du Niger

• Le pays peut être subdivisé en 5 zones climatiques qui sont du Nord


au Sud:

• - La zone hyper aride


• Les conditions d'aridité y atteignent leur situation extrême :
pluviométrie exceptionnelle, presque nulle (sauf dans les zones
montagneuses ou l'altitude favorise des pluies de mousson), bilan
hydrique toujours déficitaire, amplitude thermique annuelle
relativement élevée.

• La végétation est absente sauf dans les oasis avec une


prédominance du palmier dattier.
• - La zone aride
• De part ses caractéristiques
climatiques sévères à très sévères, la
zone aride enregistre une pluviométrie
moyenne annuelle située entre 250 et
50 mm.
• La sévérité des conditions climatiques
se traduit également par un déficit
hydrique très prononcé.
• L'aridité interdit toute activité agricole
sous pluie et n'autorise que la pratique
du pastoralisme nomade.
• La végétation rencontrée correspond à
une formation steppique typiquement
sahélienne mais à tendance sahélo-
saharienne, et dominée par les
graminées utilisées comme pâturages.
Les sols sont de type peu évolués.
Compartiment Sud-saharien montagnard
Centres de référence: Iférouane, El-Meki, Gougaram, Timia, Tabelot, Taraoudji, Tin
Touloust.

- Végétation: Steppes
- Flore: Schouwia thebaica, Blepharis ciliaris, Forskahlea tenacissima, Enneapogon
lophotricuns, Cleome amblyocarpa, Cleome brachycarpa, Pennisetum setaceum,
Pulicaria crispa, Panicum turgidum, Stipagrostis vulnerans, Stipagrostis uniplumis
• - Le Sahel septentrional et oriental
• Dans cette zone, les contraintes climatiques sont
marquées à assez marquées.

• La pluviométrie annuelle se situe entre des valeurs


comprises entre 450 et 250 mm.

• La période pluvieuse n'excède que rarement 3 mois.

• La sous zone nord connaît des contraintes climatiques


encore plus marquées.
• La faible pluviométrie enregistrée,
combinée à un bilan hydrique déficitaire
assez important (de l'ordre de 2472 mm
à Tahoua) en font une zone à forts
risques climatiques pour les activités
agricoles.
• N'y subsiste qu'une végétation xérophile
formant une steppe sahélienne typique
sur sols subarides brun rouges sur sable
éolien.
• - La zone sahélienne occidentale et
centrale
• Les contraintes climatiques y sont moyennes
avec une pluviométrie annuelle de 450 à 600
mm et une saison pluvieuse de 3 à 4 mois. Le
bilan hydrique annuel laisse apparaître un
déficit 2165 mm environ à la station de
Niamey.
• L'amplitude thermique annuelle relativement
faible avoisine 10 degré en moyenne.
• Le Sahel occidental et central correspond à
une zone de transition sahélo-soudanienne
avec une végétation mixte, fortement
modifiée par l'homme, soit à cause des
défrichements culturaux soit pour la
recherche de bois de feu et de service.
• On trouve des sols ferrugineux tropicaux non
ou peu lessivés sur sables.
C) Compartiment Sud-Sahélien Occidental B1
Centres de références: Niamey, Tillabéry, Dogondoutchi,
Bouza, Madaoua, Tahoua.

Végétation: Fourrés à Combretum sur les plateaux


latéritiques, steppes sur les terrasses sableuses, dans les
vallées sèches et sur les dunes fixées.
Flore: Guiera senegalensis, Commiphora africana,
Combretum micranthum, Acacia macrostahya, Lannea
acida, Croton zambesicus, Acacia ataxacantha,
Combretum nigricans, Boscia senegalensis, Boscia
angustifolia, sur les plateaux latéritiques, Hyphaene
thebaica, Bauhinia rufescens, Annona senegalensis,
Combretum glutinosum, Acacia albida, dans les
vallées sèches.
• LA ZONE NORD SOUDANIENNE
La zone nord soudanienne connaît des contraintes
climatiques relativement faibles, caractérisées par
des précipitations annuelles moyennes dépassant
700 mm et une saison pluvieuse comprise entre 4 et
5 mois.
• Le déficit hydrique annuel est de l'ordre
de 1374 mm pour Gaya, et l'amplitude
thermique annuelle de 8 degrés pour la
même station.
• La végétation et la flore possèdent un
caractère soudanien.
• Les formations correspondant à des
savanes, développées sur sols ferrugineux
tropicaux lessivés à concrétion, associés
à des sols peu évolués gravillonaires.
Végétation: Forêt sèche basse sur les plateaux latéritiques, forêts
galeries sur les berges des dallols, forêts claires sur les terrasses
argileuses méridionales et dans les toposéquences de vallées,
savanes dans les vallées sèches et sur les dunes fixées surplombant
les vallées.
Centre de référence: Gaya, Boumba, Falmey, Malgorou, Bara, Tibiri,
Guéchémé, Beilandé
Flore: Combretum micranthum, Combretum nigricans, Combretum collinum,
rossopterix febrifuga, Afromorsia laxiflora, Securidaca longepedunculata,
Ostryoderris sthulmanii, Dioscorea dumetorum, Costus spectabilis, Aloe
buettneri, Zygotritonia croea, Dioscorea quartiniana, Dioscorea praehensilis, sur
les plateaux latéritiques.
Nauclea latifolia, Daniella oliveri, Kigelia africana, Albizia chevalieri, dans les
forêts-galeries.
Butyrospermum paradoxum, Neocarya macrophylla, Borassus aethiopum,
Andropogon gayanus, dans les vallées sèches.
Vitex doniana, Sterculia setigera, Parkia biglobosa, Cymbopogon giganteus sur les
dunes fixées.
b) Compartiment Nord-Soudanien central A2

- Centres de référence: Madarounfa, Gabi-Mayaki, Nielwa, Marka, Harounawa,


Magaria, Tinkim, Sassoumbroum.
- végétation: Forêt sèche basse sur les plateaux, forêts-galeries sur les
berges des cours d’eau, Savanes sur les terasses sableuses, les dunes et les vallées
sèches.
Flore: Ostryoderris sthulmanii, Stereospermum kunthianum, Pterocarpus
erinaceus, Lannea fruticosa, Dioscorea dumetorum, Ascolepis protea, Loeseneriella
africana sur les plateaux latéritiques.
Daniella oliveri, Diospyros mespiliformis, Ficus platyphylla dans les forêts-galeries.
Parkia biglobosa, Strychnos spinosa, Tapinanthus dodoneifolius, Boswellia odorata
sur les terrasses sableuses.
Albizia chevalieri, Neocarya macrophylla, Tamarindus indica, Vitex doniana, Ficus
platyphylla, Ficus ingens, Borassus aethiopum dans les vallées sèches.
Les forêts classées du Niger
90 forêts classées

(PAFAGE,
2004)
• Les principales familles exploitées au Niger
– Les Combretaceae
– Les Mimosaceae
– Les Caesalpiniaceae

• Autres Familles
• Balanitaceae
• Ebenaceae
• Moraceae
• Meliaceae
• Rubiaceae
– Les Combretaceae
• Anogeissus leiocarpa
• Combretum aculeatum
• Combretum glutinosum
• Combretum micranthum
• Combretum nigricans
• Guiera senegalensis
Les Mimosaceae
• Acacia albida (Faidherbia albida)
• Acacia nilotica
• Acacia seyal
• Acacia senegal
• Acacia sieberiana
• Acacia tortilis subsp raddiana
• Prosopis africana
…………….
Les Caesalpiniaceae
• Bauhinia rufescens
•Piliostigma reticulatum
•Cassia sieberiana
•Cassia siamea
•Cassia singueana
•Daniella oliveri
•Detarium microcarpum
•Afzelia africana
•Isoberlinia doka
•Burkea africana
•…………………..
•Autres Familles
Balanitaceae
Balanites aegyptiaca

Ebenaceae
Diospyros mespiliformis
• Moraceae
• Ficus spp:
• Ficus platyphylla
• Ficus thonningii
• Ficus sycomorus
• ……………..
• Meliaceae
• Azadirachta indica
• Khaya senegalensis
………….
• Rubiaceae
• Mitragyna inermis
• Crossopterix febrifuga
• Gardenia sokotensis
• …………………….

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