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CHAPITRE TROISIÈME :

LA CONTINUITÉ ET DISCONTINUITÉ DE LA PÂQUE JUIVE


DANS LA PÂQUES
CHRÉTIENNE

INTRODUCTION

Après avoir présenté les particularités de la Pâque juive et de la Pâques chrétienne


respectivement au premier et deuxième chapitre, ce troisième chapitre veut faire une synthèse
des thèmes des deux chapitres précédents, en relevant les points qui montrent la continuité, et
la discontinuité entre les deux fêtes de traditions religieuses proches mais variantes en
quelques éléments.

LES CONVERGENCES

i) La préparation de la Pâque
Jésus fait préparer la Pâque (Mt 26,17-19) par l’envoi de ses disciples dans la ville, et ils
préparèrent la chambre haute. Jésus suit la réquisition ancienne qu’avant la célébration de la
Pâque, il faut se préparer extérieurement par la recherche des pains levés et les vieux levains,
et procéder à leur destruction. Nous voyons là comment le Christ est enfoui comme un levain
nouveau dans la pâte humaine1, à l’heure de la préparation de la Pâque juive (Jn 19,42), c.à.d.
à la tombée de la nuit, l’heure à laquelle on allumait les lampes du Sabbat (Lc 23,54), et
l’heure où toute trace de vieux levain devait avoir disparu des maisons2.

ii) Un repas sacrificiel


La nouvelle Pâque est restée un repas sacrificiel comme l’ancienne Pâque. Il s’agit d’un
sacrifice au sens propre ; cela se voit dans les paroles que Jésus prononce sur le pain et le vin :
« Prenez et mangez, c’est mon corps livré pour vous ; Buvez-en tous, c’est mon sang versé
pour la multitude » (Mt 26, 26-27 ; Lc 22,19-20). Ces paroles de Jésus sont à comparer avec
celles que prononça Moïse : « Ceci est le sang de l’Alliance que Yahvé a conclu avec vous
moyennant toutes ces clauses » (Ex 24,8). Cela manifeste clairement la place de l’Eucharistie
dans l’histoire du salut, le lien indissoluble entre la première et la deuxième Alliance, entre les
prophéties et la réalisation3.

iii) Un repas d’Alliance


Les deux Pâques sont des repas d’Alliance. Le texte d’Ex 24,11 montre le lien étroit entre la
Pâque d’Égypte et le pacte du Sinaï. Dieu, en cette nuit égyptienne avait sauvé les Israélites,
les arrachant à la domination du Pharaon et acquérant ainsi un droit sur ces gens qui
composeront bientôt le peuple choisi. Le repas pascal, dans la tradition future, apparaît
comme le prélude, l’ouverture de cette route de l’Exode dont la grande étape serait le Sinaï, et
le grand événement l’Alliance4.

1
214 L. CORLAY, Pâques. Le fil conducteur de la Bible, Paris, Médiaspaul, 1984, p. 72.
2
215 Ibid.
3
216 ÉPHRAÏM, Jésus. Juif pratiquant, op.cit., p. 328.
4
217 ÉPHRAÏM, op.cit., p. 853.
iv) Un repas du salut
Le récit de la Pâque (Ex 12,1-20) qui est intercalé entre l’annonce de la 10e plaie (Ex 11,4-10)
et sa réalisation (Ex 12,29-34), fait rattacher le repas pascal au « passage » de Dieu à travers
le pays d’Égypte : tandis que les Égyptiens sont atteints par les morts des premiers-nés,
l’Exterminateur épargne les maisons marquées du sang de l’agneau pascal. En outre, le repas
pascal étant un prélude de l’Exode, alors, il y a, déjà, passage virtuel de la servitude à la
liberté.
Les événements : Pâque, 10e plaie, et autorisation de partir, fait un ensemble. Cependant, cette
liberté reste conditionnelle, en ce que, Dieu la dépose aux mains d’un médiateur, Moïse. C’est
lui qui les guidera dans leur itinéraire de libération. D’ailleurs, cette liberté étroitement liée à
l’entrée dans la Terre Promise, devra être conquise par un choix personnel : en face des
difficultés du désert, les avantages matériels de l’ancienne servitude pourront apparaitre
supérieurs et constituer une véritable tentation (Ex 14, 11-12 ; Nb 14,1-4 ; Dt 8,2) 5. De même,
la Pâque de Jésus est un repas du salut ; un passage de la servitude (péché et mort) à la liberté
(pardon et vie).

v) Une histoire toujours actuelle :


En lisant Deutéronome 16, 1.3, la commémoration de la fête de Pâque pour les Juifs n’est pas
un simple anniversaire : c’est au mois d’Abib que Yahvé ton Dieu t’a fait sortir, de nuit,
d’Égypte ; c’est en toute hâte que tu as quitté le pays d’Égypte. Il fallut encore la précision de
la Mishna, quelques 6 siècles plus tard : « chacun est obligé de se considérer, de génération en
génération, comme s’il était lui-même sorti d’Égypte »6. Alors, la première Pâque visait le
salut immédiat d’Israël par Dieu, dont les Pâques qui suivront constitueront un souvenir. Or la
représentation liturgique de l’événement de salut le rend actuellement présent (Ex 12,42).
Donc, ce ne sont pas seulement les Hébreux vivant en Égypte que Dieu a sauvés ; c’est le
peuple choisi en tant que tel. Aussi chacun de ses membres, à chaque génération, est-il
bénéficiaire de ce salut7. Cela est poursuivi dans la Pâques chrétienne, dans l’histoire, à
travers le salut réalisé une fois pour toute par Jésus. C’était une action permanente que Jésus a
opéré.

vi) Le chant des Psaumes


Ce repas de Jésus avec ses apôtres se termine par le chant des Psaumes (Mc 14,26 et Mt
26,30) tout comme est prescrit dans la Haggadah pascale. En effet c’est depuis la sortie
d’Égypte que le chant du Hallel (Ps 113 à 118) accompagnait chaque année la consommation
de l’agneau pascal et sert toujours, dans le judaïsme, de conclusion au récit de la Haggadah
pascale8.
LES DIVERGENCES

a. L’institution de l’Eucharistie
C’est au cours du repas pascal que Jésus affirme d’avoir désiré manger cette Pâque avec ses
apôtres (Lc 22,15). Ce qui est nouveau est que c’est pendant qu’ils mangeaient que Jésus
institue l’Eucharistie. Les évangiles Synoptiques et la tradition paulinienne du récit de la

5
218 J. DHEILLY, Dictionnaire Biblique, Tournai, Desclée, 1964, p. 854.
6
219 Traité Pesahim 10,5 cité par J. DHEILLY, Dictionnaire Biblique, op.cit., p. 854.

7
220 J. DHEILLY, Dictionnaire Biblique, op.cit., p. 854.

8
221 ÉPHRAÏM, op.cit., p. 331.
Pâque nous ont bien montré cela. Ainsi, la nouvelle Pâque se réalise à l’intérieur du rituel
ancien, même s’il n’y a pas manducation d’agneau rituellement immolé comme vu dans le
Quatrième évangile.

b. Jésus se substitue à l’agneau pascal


Les traditions législatives du Pentateuque ont retenu la manducation de l’animal entièrement
rôti et dont on n’a pas brisé les os, et les participants en tenue de route. Suivant cette
prescription du rituel de l’ancienne Pâque, saint Jean dans son Évangile a relevé les traits
principaux qui manifestent comment la nouvelle Pâque réalisa la figure de l’ancienne :
« L’Agneau de Dieu qui enlève le péché du Monde », fait penser à l’agneau qui expie et se
substitue à l’homme pécheur9. Comme deux vues se surimposant sur le même écran, le
sacrifice du nouvel Agneau pascal (Jésus) se superpose à l’ancien, dit Corlay10. Le Christ sur
la Croix est assimilé par l’évangéliste à l’agneau rituel du repas pascal dont aucun de ses os
n’a été brisé11.
Un autre élément est que le soir de son dernier repas, Jésus reste dans la ville de Jérusalem,
surpeuplée parce qu’il était prescrite que l’agneau pascal devait être mangé à l’intérieur des
murs de Jérusalem12. Mais, dans l’optique d’accomplir les Écritures, Jésus, face à la passion et
mort, estime qu’un prophète ne doit pas mourir hors de Jérusalem (Lc 13,33), comme dit P.-M
Beaude13, ce qui est un sens nouveau par rapport à la dite prescription.

c. Un repas d’une Nouvelle Alliance


Comme l’ancienne Pâque, la nouvelle Pâque est un repas d’Alliance. C’est la nouvelle
Alliance, qui surélève les éléments de la précédente. « Ceci est mon sang, le sang de
l’Alliance nouvelle14 qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés » (Mt
26,28). Jésus par son sacrifice de sang versé sur la Croix, et qui scelle cette nouvelle Alliance,
acquiert le droit sur tous les hommes qu’il sauve. Il mène à terme aussi, l’Alliance qui, jadis
avait été scellée au Sinaï par le sang des victimes (Ex 24,4-8) ; il annonce implicitement que
s’accomplit aussi l’Alliance nouvelle prédite par les prophètes (Jr 31,31-34), et il proclame la
valeur universelle de son sacrifice pour la multitude, c’est-à-dire, selon le sens sémitique de la
formule, pour l’ensemble des hommes (cf. Is 53,12)15 ; la nouvelle Pâque n’est pas seulement
spirituelle, par son caractère universel, elle s’adresse à l’humanité entière 16. Ainsi tous les
hommes peuvent conclure avec Dieu cette nouvelle Alliance dont le sacrifice du Christ en est
le moyen.

9
222 J. DHEILLY, op.cit., p. 855.

10
223 L. CORLAY, Pâques. Le fil conducteur de la Bible, op.cit., p. 71.

11
224 J. DHEILLY, op.cit., p. 855.

12
225 ÉPHRAÏM, op.cit., p. 327.

13
226 P.-M. BEAUDE, L’Accomplissement des Écritures, Paris, Cerf, 1980, p. 316.

14
227 Ajout de la Vulgate selon J. Dheilly.

15
228 TOB, Mt 26,28, note j.

16
229 J. DHEILLY, op.cit., p. 855.
Ainsi, dans la pensée du Christ, les deux thèmes de l’Alliance et de la Pâque se
compénètrent : la nouvelle Alliance se conclut au cours du repas pascal. Alors, c’est quand le
chrétien participera à la Pâque du Christ, qu’il fera Alliance avec Dieu ; quand il mettra le
sang du Christ sur les linteaux de son âme qu’il recevra le salut17.
La préfiguration de la nouvelle Alliance se trouvait dans l’ancienne. Jésus lui-même, quand il
explique le sens de sa propre mort, à partir du rite de l’alliance sinaïtique (Lc 22,20), ou,
quand il déclare que la Pâque ancienne doit s’accomplir dans le Royaume de Dieu (Lc 22,18),
laisse entendre que la première délivrance d’Israël et la célébration liturgique qui en
perpétuait le souvenir, la conclusion de la première alliance et tout ce qui s’y rattachait,
esquissaient sur un plan inférieur les traits de son sacrifice et du Royaume fondé par lui18.

d. La Pâque de Jésus est un repas de libération


La Pâque de Jésus est un repas du salut tout comme l’ancienne Pâque. C’est un passage de la
servitude à la liberté. Cependant, la servitude dont on fait référence ici, est celui du péché, qui
est effacé dans la Pâque nouvelle. Ce qui est nouvelle de plus, est que la réconciliation de
l’homme avec Dieu, dépend du médiateur Jésus, sans qui le salut ne peut se faire. Il y a aussi
dans cette Pâque nouvelle, la supposition d’un choix personnel : le rejet du péché et
l’acceptation de la Loi nouvelle.

e. Une histoire toujours actuelle


Comme la première Pâque visait le salut immédiat d’Israël par Dieu, dont les Pâques qui
suivront constitueront un souvenir, la Pâque de Jésus s’est étendu à toute l’humanité. Jean se
démarque de la conception juive de l’histoire de salut, de l’Exode, dit, J. Casey, quand il
proclame que ce n’est pas une histoire, fut-ce une histoire sainte, mais une espérance
accomplie dans le Christ et un paradigme de l’action constante de Dieu en faveur de son
peuple19. Mais, à la différence du salut dans la Pâque juive, ce salut nous atteint
personnellement quel que soit l’éloignement qui nous sépare de la Pâque du Christ20. C’est
pour cela que chaque année, selon Dheilly, la liturgie nous en rappelle l’anniversaire pour que
notre choix s’actualise à nouveau et qu’ainsi nous participions d’une présence plus active à ce
mystère de salut21. Ainsi, plus que l’ancienne Alliance, le mémorial de la Passion, Mort et
Résurrection de Jésus c.à.d. l’Eucharistie, se fait action de grâce personnelle.

f. Célébration réservée au nouveau peuple élu


Pour l’ancienne Pâque, aucun incirconcis ne peut y participer, puisqu’il n’appartient pas au
peuple choisi. Mais, s’il s’est agrégé à la communauté d’Israël, s’il participe à la même
espérance, il peut célébrer la Pâque (Ex 12,43-49). C’est pour souligner la pertinence de
célébrer la Pâque pour tout Juif sans empêchement que cette prescription a été émise. Sinon il
risque d’être frappé d’une excommunication (Nb 9,13), s’il y manque sans raison grave. La
différence principale avec l’ancienne Pâque se trouve dans la dimension que la nouvelle
17
230 Ibid., p. 856.

18
231 P. GRELOT, Sens Chrétien de l’Ancien Testament, Tournai, Desclée & Co, 1962, p. 24.

19
232 J. CASEY, Le thème de l’Exode dans l’Apocalypse sur fond de Nouveau Testament, in Concilium 209
(1987), L’Exode et ses relectures, Paris, Beauchesne, p. 47.

20
233 J. DHEILLY, op.cit., p. 856.

21
234 Ibid.
Alliance propose : tous les hommes peuvent y participer, puisque tous sont appelés, et les
seuls qui ne sont pas purifiés (spirituellement) en sont incapables. Mais, pour rejoindre la
prescription de Nb 9,13, un chrétien qui se prive de célébrer la Pâque délibérément, se
retranche en fait de la communauté chrétienne.
À travers le thème de la Pâque chez saint Paul et aussi dans l’Apocalypse, nous relevons ces
différences avec la Pâque ancienne. Saint Paul dans la première épître aux Corinthiens,
mentionne que : « Notre Pâque, le Christ a été immolé ». C’est le rapprochement qu’introduit
Paul en parlant du Christ agneau pascal (1Co 5,7)22. De cette indentification du Christ avec
l’agneau pascal, Paul nous présente une exégèse symbolique dont nous tirons les conclusions
pratiques suivantes : la première est dans le symbolisme des azymes : il faut enlever de soi le
vieux levain spirituel (malice et perversité) pour célébrer la fête avec des azymes de pureté et
de vérité (1 Co 5,7-8). La deuxième est dans la portée eschatologique de la Pâque chrétienne
que saint Paul nous montre. J. Dheilly, note que déjà un semblable caractère tendait à
s’exprimer à propos de la Pâque ancienne dans les années qui précédèrent la venue du
Christ23. C’est par exemple le cas de Rabbi Aqiba dans la prière qui termine le rite pascal : «
Que Yahvé (…) nous fasse ainsi parvenir en paix à d’autres solennités et fêtes qui viennent à
notre rencontre »24.
Alors, saint Paul va accentuer cette note en disant : Vous annoncez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne (1 Co 11,26). La Pâques chrétienne n’est pas seulement un mémorial,
elle est un repas liturgique qui rend présent la mort du Seigneur, et aussi un repas d’attente : il
s’agit ici de la Parousie souhaitée par l’Église (Ap 22,20). Effectivement, c’est ce qui est
exprimé dans certaines paroles de Jésus chez les Synoptiques : quand Jésus dit, « Je ne
mangerai plus jamais cette Pâque avant qu’elle ne s’accomplisse en sa perfection dans le
royaume de Dieu (Lc 22,16), il pointe alors une Pâque à venir. Le Royaume de Dieu a une
part sur terre et un achèvement auprès de Dieu. Le sacrifice eucharistique est cette Pâque
achevée en perfection.
Cependant, il faut encore dépasser ce stade et songer à cet Agneau immolé dont parle
l’Apocalypse et qui est en lui-même la Pâque permanente de l’éternité. Par sa référence au
Christ comme à « celui qui nous a lavés de nos péchés par son sang » (Ap 1,5b), Jean attire
notre attention sur les conceptions vétéro-testamentaires de l’efficacité et de la puissance du
sang sacrificiel, dit Casey25. Mais en ajoutant la phrase d’Ex 19,6 : et il a fait de nous un
royaume, des prêtres pour son Dieu et Père (cf. v.6), Jean, sans nier l’importance de la mort
de Jésus produisant expiation, purification ou sanctification, donne la priorité à une
conception de ce sacrifice comme sang versé pour libérer les hommes du péché afin qu’ils
servent Dieu comme rois et prêtres, comme un peuple saint 26. Ainsi donc, le sacrifice de Jésus
est celui d’un Agneau pascal nouveau et plus grand, dont la mort rédemptrice effectue un
Exode nouveau et plus grand27.
Le texte plus primitif, selon Marc dit : « jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’au
jour où je le boirai, nouveau, dans le Royaume de Dieu » (Mc 14,25), ce que Luc rend ainsi, «
22
235 C.
WEINER, Le livre de l’Exode, in Cahiers Évangile, no 54 (1985), Paris, Cerf, p. 55.
23
236 J.
DHEILLY, op.cit., p. 856.
24
237 Ibid.

25
238 J. CASEY, Le thème de l’Exode dans l’Apocalypse sur fond de Nouveau Testament, op.cit., p. 48.

26
239 Ibid.

27
240 Ibid.
Je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au moment où le Règne de Dieu sera venu (Lc
22,17-18). Ce texte nous renvoie à la « Pâque eschatologique » qui rejoint la parabole du
festin, déjà présente dans l’Apocalypse d’Isaïe (25,6), et reprise par Jésus dans la parabole du
festin des noces (Mt 8,11 ; 22,2-10 ; Lc 14,15-24)28, et Ap 19,9.

CONCLUSION
Nous avons montré dans cette troisième chapitre de notre travail, les points de convergence et
de divergences entre la Pâque juive et la Pâques chrétienne, notamment que c’est à l’intérieur
de la Pâque juive que Jésus institue l’Eucharistie par les paroles interprétatives qu’il prononça
sur le pain et le vin, ce qui restera signe et mémorial de sa Passion, Mort et Résurrection. Il
ouvra aussi la porte à toute l’humanité à célébrer sa Pâque à la différence de la Pâque juive
qui est retreinte aux seuls peuples juifs.

28
241 J. DHEILLY, op.cit., p.857.

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