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Séquence n°10
"Chaîne du froid"
Domaine
Technologie de l'alimentation
Thème
Contrôles de qualité et transport d’aliments
Problématique
La chaîne du froid
Situation-problème
En rentrant de vacances, il y a de la pourriture sur quelques aliments du frigo.
Or, le frigo semble fonctionner normalement.
Qu’a-t-il bien pu se passer ?
- Situation-problème p214
(présence de moisissures sur des aliments dans le frigo)
- Annexes p4559
Phase collective
Le professeur présente la situation-problème :
- une photo présentant un frigo ouvert et éclairé contenant des aliments moisis ;
- un agrandissement d’une préparation moisie.
Phase individuelle
Par écrit, chaque élève émet une ou plusieurs hypothèses se rapportant à la
question «qu’a-t-il bien pu se passer ?».
Après quelques minutes de réflexion, les élèves remettent leur ¼ de feuille.
Plan de la séquence :
Savoirs exercés
Extensions/Prolongements
A acheter
frigo
sonde thermique (voir valise 1 « Education par la technologie »)
2 couteaux
600 ml d’eau
4 assiettes
microscope
1 récipient contenant de l’eau de chaux
verrerie de laboratoire
eau distillée
liqueur de Fehling
glucose en poudre
Au tableau, après avoir relevé les propositions des élèves, le professeur les regroupe
et détermine leur fréquence.
Propositions Fréquences
1 Aliments périmés 42 %
2 Problèmes liés au frigo : panne, porte mal 23 %
fermée, thermostat mal réglé, ...
3 Emballage ouvert 14 %
4 Présence de micro-organismes (bactéries, 5%
microbes, moisissures, ...)
Pour être investiguées, les pistes ont été choisies parmi celles qui sont le plus
souvent citées par les élèves et/ou facilement exploitables techniquement.
Matériel
Mode opératoire
Constatation
A consommer
jusqu’à
A consommer avant le
A consommer de préférence
avant le
Pour les denrées alimentaires très périssables, le législateur exige la mention d’une
« date limite de consommation (DLC)». On entend par denrées très périssables,
des aliments tels que le poisson frais, la viande crue et surtout la viande hachée, les
plats préparés, les légumes prédécoupés, ... Il s’agit de produits alimentaires
microbiologiquement très fragiles, ayant un délai de conservation très court. La
« date limite de consommation » indique de manière précise la fin de la période
durant laquelle le producteur garantit la qualité de son produit, moyennant bien sûr
des conditions de conservation adéquates. On entend par garantie de qualité (entre
autres microbiologique et organoleptique) l’assurance que l’aliment peut être
consommé en toute sécurité. La « date limite de consommation » est indiquée par
« A CONSOMMER JUSQU’AU ... » suivie de la date exprimée en jour, mois et
éventuellement l’année.
Sur les denrées alimentaires supportant d’être conservées plus longtemps, on trouve
une « date de durabilité minimale ».
Cette « date de durabilité minimale » peut être indiquée de deux manières :
soit par la mention « A CONSOMMER DE PREFERENCE AVANT LE » suivie
de la date en jour, mois et année ;
soit par la mention « A CONSOMMER DE PREFERENCE AVANT FIN » suivie
de la date en mois et année.
La date de durabilité minimale est une mention du producteur qui indique le délai
pendant lequel il garantit la qualité de son produit, pour autant que les conditions de
conservation mentionnées sur l’étiquette soient respectées. ...
Il est donc essentiel de bien faire le lien entre la date de durabilité et les conditions
de conservation. Ceci induit la responsabilité de tous les maillons de la chaîne agro-
alimentaire dans la qualité du produit consommé. Du producteur au consommateur
(pendant et après l’achat) en passant par les intermédiaires (grossistes,
transporteurs, commerçants), tout le monde est impliqué.
Mettre en relation
avec la piste 3
Une fois l’emballage ouvert, la garantie disparaît.
La qualité du produit est garantie tant que l’emballage reste intact. Une fois
l’emballage ouvert, le produit redevient un produit périssable qui s’altère rapidement.
Par exemple, le lait UHT peut être conservé des mois à température ambiante mais
une fois le carton ouvert, il doit être placé au frigo et consommé dans les 48 heures.
Oui
Non
Partiellement
Je ne sais pas car nous n’avons pas d’indication sur la date de
péremption des aliments.
1. Prérequis
B. Analyse
1. A l’aide de la sonde thermique du multimètre, relève les températures dans les
différentes zones du frigo. Après environ dix minutes (porte fermée après avoir
introduit la sonde) :
Constatation
On obtient des résultats différents selon les zones : plus on descend dans le frigo,
plus la température diminue.
Conclusion
Pour que la température reste basse et constante, il est nécessaire que le frigo soit
fermé et qu’il soit alimenté en électricité.
2. Expérience
Matériel
un thermomètre
un frigo (thermostat moyen)
un coulis de tomate
quatre récipients
Mode opératoire
Constatation
Conclusion
Oui
Non
Partiellement
Je ne sais pas. Si le coulis de la situation-problème est couvert de
moisissures, c’est soit qu’il est resté très longtemps dans le frigo, soit que le frigo ne
fonctionnait pas correctement (température trop élevée), soit les deux.
Matériel :
Mode opératoire
Constatation
Seul le jambon contenu dans l’emballage ouvert est altéré : couleur, odeur, ...
Observe l’étiquetage des différents emballages afin de découvrir s’il existe une
relation entre tes constatations et la durée de conservation des aliments.
L’inscription « se conserve au réfrigérateur 4 à 5 jours après ouverture » figure
uniquement sur l’emballage de jambon : il s’agit d’un aliment très périssable.
La mayonnaise est un aliment supportant d’être conservé plus longtemps.
Conclusion
Certains aliments sont rapidement altérés après l’ouverture de l’emballage.
Recherche dans le document « La sécurité dans mon assiette : c’est aussi une
histoire de date ! » édité par le CRIOC (pages 5, 6 et 7) les éléments qui corroborent
les résultats obtenus dans notre expérience.
Mettre en relation
avec la piste 1
Une fois l’emballage ouvert, la garantie disparaît.
La qualité du produit est garantie tant que l’emballage reste intact. Une fois
l’emballage ouvert, le produit redevient un produit périssable qui s’altère rapidement.
Par exemple, le lait UHT peut être conservé des mois à température ambiante mais
une fois le carton ouvert, il doit être placé au frigo et consommé dans les 48 heures.
Conclusion
Matériel :
Mode opératoire
Constatation
Conclusion
Oui
Non
Partiellement
Je ne sais pas car dans notre cas, fromage et coulis ne sont pas en
contact.
Trouve des exemples d’aliments moisis qui ont contaminé d’autres aliments.
Les fruits, les légumes, ...
Piste 1 Piste 2
Situation-problème
en rentrant de vacances, il y a de la
pourriture sur quelques aliments du frigo. Or,
le frigo semble fonctionner normalement.
Piste 4
Piste 3
Présence de
micro- Emballage
organismes ... ouvert
Conclusion
Nous ne pouvons pas affirmer avoir résolu la situation-problème car il nous manquait
au départ des renseignements pour prendre position : étiquettes des deux aliments,
emballage ouvert ou non, réglage du thermostat, ....
Cependant, il est certain que les facteurs suivants sont nécessaires pour conserver
les aliments de façon optimale :
- frigo en fonctionnement ;
- thermostat bien réglé ;
- aliments dans leur emballage d’origine ;
- DLC ou date de durabilité respectée ;
- enlèvement de tout aliment contaminé ;
- pas de contact entre aliments ;
- ...
Les 4 pistes nous donnent des éléments de réponse mais en quoi les pistes 1, 2 et 3
influencent-elles la piste 4 « micro-organismes » ?
Les Champignons
Les Champignons comptent plus de 50 000 espèces. Parmi eux, on distingue
notamment des "gros" dont certains sont comestibles (champignons de Paris,
girolles, ...) et des microscopiques, appelés « micro-organismes », qui se divisent
en deux groupes :
- les moisissures, que l'on peut observer en grand nombre sur des fromages
(ex : camembert) ou dans des fromages (ex : roquefort) ;
- les levures, que l'on utilise notamment en cuisine
(ex : la levure de boulanger).
1. Mise en évidence
Expérience 1
Matériel :
600 ml d’eau
200 g de riz
3 feuilles de gélatine
une cuillère à café de bouillon de boeuf (pas de cube : trop salé !!!)
du film alimentaire
4 assiettes
Mode opératoire
Fais cuire le riz dans l’eau pendant 10 minutes.
Prépare un milieu de culture pour les micro-organismes en dissolvant les
feuilles de gélatine (préalablement délayées dans l’eau froide) dans l’eau de
cuisson de riz encore chaude. Ajoute le bouillon. Mélange le tout.
Verse 0,5 cm de ce milieu de culture dans chacune des assiettes, recouvre
directement d’un film une assiette et recouvre les autres après les avoir laissé
refroidir. Le milieu de culture se solidifie.
Rassemble les quatre assiettes dans un endroit chauffé (afin que les micro-
organismes puissent se développer et se multiplier).
Observe après deux ou trois jours.
Constatation
Des taches sont apparues sur le milieu de culture des trois assiettes qui ont été
découvertes. Chacune est une colonie, ensemble d’un très grand nombre de
microbes. Seule l’assiette témoin est restée vierge.
Expérience 2
Matériel
solution d’eau sucrée
1 récipient
levure délayée dans un peu d’eau tiède
microscope
Mode opératoire :
verse 1 cuillère à café de solution d’eau sucrée dans le récipient ;
ajoute la levure ;
après 15 minutes, observe un peu de levure au microscope.
Constatation
Chaque « rond » est une levure c’est-à-dire un champignon microscopique (ou un
micro-organisme).
photos extraites du site http://www.ulb.ac.be/sciences/biodic/
avec l’aimable autorisation de Monsieur le professeur L.DeVos
Découvrons le mode de vie des micro-organismes à partir de l’un deux : les levures.
Pourquoi les levures ?
Parce qu’on trouve facilement de la levure de boulanger qui est comestible.
De plus, manipuler des bactéries dangereuses s’avère impensable à l’école.
Matériel
solution d’eau sucrée
2 récipients
levure délayée dans un peu d’eau tiède
microscope
Constatation
Echantillon 1 Echantillon 2
Il ne se passe rien. Le volume du mélange a
augmenté et la consistance est
modifiée.
La levure a provoqué une réaction. L’observation au microscope
montre que de nombreuses levures ont formé un petit bourgeon.
Conclusion
Les levures se multiplient par bourgeonnement.
Matériel
solution d’eau sucrée (glucose)
3 récipients ouverts
levure délayée dans un peu d’eau tiède
Mode opératoire :
verse 1 cuillère à café d’eau dans le récipient 1 ;
verse 1 cuillère à café de solution d’eau sucrée dans le récipient 2 ;
verse 1 cuillère à café de solution sucrée dans le récipient 3 ;
ajoute la levure dans les deux échantillons 1 et 2 ;
place les récipients dans une atmosphère assez chaude ;
observe après une demi heure puis écris les constatations.
Constatation
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
Il ne se passe rien. Des petites bulles viennent Il ne se passe rien.
crever à la surface du
liquide.
La levure a provoqué une réaction dans le récipient 2. L’observation au microscope
montre que de nombreuses levures ont formé un petit bourgeon.
Pour assurer leur fonctionnement (reproduction, ...) les levures ont-elles consommé
le sucre ?
Il est possible de
remplacer cette
expérience par des liqueur de Fehling
(couleur bleue) Le mélange
glucotests en vente glucose +liqueur
en pharmacie. de Fehling passe
du bleu au rouge
brique.
glucose (incolore)
bain-marie
plaque chauffante
Constatation
Le mélange glucose +liqueur de Fehling passe du bleu au rouge tandis que le
mélange eau +liqueur de Fehling reste bleu.
Conclusion
La liqueur de Fehling permet de mettre en évidence la présence de certains sucres
dont le glucose.
Constatation
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
Couleur bleue Couleur bleue Couleur rouge brique
Conclusion
Il n’y a plus de sucre dans l’échantillon N°2 : il a été consommé par les levures.
Conclusion
Les levures se nourrissent, elles consomment notamment du sucre.
Matériel
1 paille
1 récipient contenant de l’eau de chaux
Mode opératoire
Souffle dans de l’eau de chaux.
Observe. Schématise l’expérience. Conclus.
Conclusion
L’eau de chaux permet de mettre en évidence la présence de dioxyde de carbone.
Notre respiration en produit beaucoup.
2ième étape :
Matériel
solution d’eau sucrée
un montage « verrerie » (voir ci-dessous)
levure délayée dans un peu d’eau tiède
eau de chaux
eau colorée (pour le tube manométrique)
Mode opératoire :
verse une cuillère à café de solution d’eau sucrée dans le petit récipient du
montage n°1;
ajoute la levure ;
verse un peu d’eau de chaux dans la bouteille n°1 ;
place le récipient dans la bouteille n°1 puis referme-la à l’aide d’un bouchon
relié au tube manométrique (ou un ballon de baudruche) ;
réalise un deuxième montage avec les mêmes éléments mais sans levure
(témoin) ;
observe après quelques instants puis écris les constatations.
Montage 1 Montage 2
Constatation
L’eau de chaux se trouble essentiellement dans le montage 1 : les bulles qui
s’échappent correspondent à un dégagement de dioxyde de carbone.
On constate aussi et uniquement dans le montage 1, la montée du liquide
dans la branche du manomètre, du côté du bocal.
Matériel
solution d’eau sucrée
5 récipients
farine
levure délayée dans un peu d’eau tiède
Mode opératoire :
répartis 1 cuillère à café de farine dans chaque récipient ;
verse 2 cuillères à café de solution d’eau sucrée et la levure délayée ;
mélange ;
place à des températures différentes ;
écris les constatations après 15 minutes.
Frigo Température Bain marie Radiateur Congélateur
ambiante
(5° C) (21° C) (80° C) (35° C) (-18° C)
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3 Echantillon 4 Echantillon 5
Le volume du Le volume du Le volume du Le volume du Le volume du
mélange n’a mélange a mélange n’a mélange a mélange n’a
pas augmenté augmenté et la pas augmenté augmenté et la pas augmenté
et la consistance est et la consistance est et la
consistance est modifiée. consistance est modifiée. consistance est
inchangée. inchangée. inchangée.
Constatation
Il y a effervescence (bulles, dégagement gazeux traduisant l’activité des levures)
dans les récipients 2 et 4 alors qu’il ne se passe rien à basse température ou à haute
température.
Conclusion
Les levures, comme leurs « cousines » les moisissures, ne fonctionnent (nutrition,
reproduction, ...) que dans une fourchette de température entre 20°C et 40°C.
Synthèse
Les micro-organismes :
- se nourrissent ;
- se reproduisent ;
- respirent.
Ce sont des êtres vivants.
Une température comprise entre 20 et 40°C favorise leur fonctionnement.
Expérience
Constatations
Echantillon 1 (à 5°C au frigo) effervescence
Echantillon 3 (à 80°C bain-marie) pas d’effet
Echantillon 5 (à -18°C congélateur) effervescence
Constatation
Il y a réaction (effervescence) dans les échantillons 1 et 5.
L’échantillon passé au bain-marie (température élevée) est sans réaction.
Conclusion
Aux températures basses disponibles à domicile (de 5°C au frigo à -18°C au
congélateur), les micro-organismes ne sont pas tués mais simplement « endormis ».
Seules des températures élevées les détruisent.
En France, tous les organes prélevés sont conservés par le froid dans des
liquides de conservation.
Les organes ne demeurent viables et utilisables pour une greffe qu’un temps limité
après le moment où ils cessent d’être irrigués par le sang. Pour le rein, par exemple,
la limite acceptable est d’environ 45 minutes à 37°C, elle peut être portée à 24
heures et même à 48 heures si l’organe est conservé à 4°C avec certaines
précautions techniques particulières.
La conservation hypothermique à +4°C permet de conserver une cornée pendant
une semaine.
Il est aussi possible de conserver le sperme, au sein de banques de sperme humain,
par congélation dans l’azote liquide dans certaines circonstances particulières
comme l’insémination artificielle.
Le sperme frais est dilué dans un milieu cryoprotectant. Les paillettes sont congelées
dans de la vapeur d'azote puis plongées dans l'azote liquide (-196°C). Un stock de
50 paillettes de 0.5 mL est ainsi constitué.
Lors de la décongélation, les paillettes sont sorties de l'azote quelques minutes avant
leur utilisation, cette décongélation se faisant à température ambiante.
Pasteurisation
Détruit une partie de la flore microbienne (principalement les germes pathogènes).
Elle est pratiquée à des températures inférieures à 100°C (entre 63°C et 75°C)
pendant 30 minutes. Cette méthode de conservation est incomplète mais a
l’avantage de préserver les qualités gustatives et diététiques de l’aliment. Etant
donné qu’une partie de la flore subsiste, il faudra conserver les produits pasteurisés
au froid positif et en respectant la limite de durée de conservation pour limiter le
développement des germes.
Exemples : glace, lait en bouteille plastique, semi-conserves (anchois, câpres).
Stérilisation :
Ce traitement thermique assure la destruction de la totalité de la flore microbienne
d’un aliment.
Si l’aliment est placé dans un conditionnement hermétique, l’altération est stoppée
puisqu’il ne peut y avoir introduction de germes. C’est le principe des conserves
(appertisation). Dans ce cas, la conservation est longue (plusieurs années).
Exemple : conserves de légumes, …
La stérilisation en autoclave est de l’ordre de 120°C pendant plusieurs heures.
Pour le procédé UHT (Ultra Haute Température), l’aliment est soumis plusieurs
secondes à une température de + 140°C à + 150°C. Exemples : briques de lait,
potage.
Déshydratation, lyophilisation :
Deux moyens où la quantité d’eau est diminuée. Comme la multiplication bactérienne
exige un milieu renfermant au moins 16 % d’eau, on réduit, par ces procédés,
l’humidité à 3 %.
Exemples : légumes déshydratés, fruits secs.
endormis, engourdis
en pleine action
tués
4°C 63°C
Conclusions :
Au froid, les micro-organismes sont inactifs (engourdis) mais vivants.
A haute température, les micro-organismes sont tués.
A température moyenne, les micro-organismes sont actifs et se multiplient.
Synthèse
La température a une influence sur les micro-organismes.
Le froid ne les tue pas, il ralentit leur activité.
Comme la levure, les micro-organismes sont détruits à haute température.
A retenir
Micro = « petit »
Organisme : être vivant ayant une individualité propre.
Micro-organisme : forme de vie à l'échelle microscopique (visible seulement au
microscope).
Rédige une synthèse qui reprend le problème de la conservation des aliments.
5°C
4°C
UN CONSEIL
Ne surchargez pas votre réfrigérateur !
Pour un froid efficace, laisser circuler l’air entre les produits et éviter tout contact des
aliments avec la paroi du fond de votre appareil.
UN CONSEIL
Attention à la porte !
Limitez au maximum le temps et le nombre d’ouvertures de la porte de votre
réfrigérateur. Vous éviterez les remontées de température.
Le jour dit, le professeur investigue les différentes pistes choisies par les élèves pour
amener le glaçon en classe.
Constatation
Les « moyens » utilisés par les élèves pour transporter le froid sont :
le box frigo, le sac isotherme avec bloc de froid ou sans, en grande quantité, le
stockage dans le surgélateur de l’école, ...
Conclusion
Transporter un élément (glace, organe, ...), ... en le maintenant au froid est un
problème, en particulier pour les aliments, car il est indispensable d’éviter les risques
de prolifération des micro-organismes.
Olivier Tondusson, Maman, viens, on va ranger le frigo !Sécurité alimentaire à la maison, Ed Opéra, 2001, P 94
Je retiens.
La chaîne du froid est l'ensemble des moyens servant à maintenir un produit à une
température idéale de conservation, tout au long de son transport, depuis sa
production jusqu’à sa consommation.
Remarque méthodologique
Cette partie ne peut pas être faite de façon théorique !!!
Une partie du matériel nécessaire à la réalisation de ces manipulations est
disponible, en prêt, au Caf.
Pour les réserver, prendre contact via le site www.restode.cfwb.be/sctech ou
par téléphone 0475 32 43 01.
1. THERMOMETRES et SONDES
4. FICHE DE CONTRÔLE
THERMOSTRIP (Etiquette de contrôle munie - pas de contrainte de stockage de - pas de traçabilité (dans le temps)
d’une échelle graduée qui permet de connaître l’étiquette (à t° ambiante) - peu précis
la température la plus haute que le produit a pu - coût faible
rencontrer au cours de son conditionnement) - facilité d’utilisation pour les industriels
- capteur visuel
ETIQUETTES A PUCE ou RFID (Radio - enregistrement détaillé des Limites techniques dues aux
Frequency Identification) températures. perturbations électromagnétiques.
Coût encore élevé.
Nécessité de lecteurs.
3. ENREGISTREURS ou TRACEURS DE TEMPERATURES
TRACTEURS DE TEMPERATURE - robustesse de –40°C à + 85°C. - investissement pour les capteurs et le
ELECTRONIQUES ANNEXE 6 - très grande précision logiciel de lecture.
- enregistrement en continu des - utilisation d’un PC
températures en fonction du temps donc
traçabilité parfaite
- seuil d’alarme
- sauvegarde, archivage des données sur
PC, impression possible.
4. FICHE DE CONTRÔLE
FICHE DE CONTRÔLE ANNEXE 7 - gratuite - faible fiabilité
- utilisable sans qualification - falsifiable
- pas de traçabilité
... dans ton quotidien
Si les produits que l’on trouve dans les magasins ont été conditionnés et transportés
en respectant la chaîne du froid, le consommateur doit aussi respecter la
température de l’aliment entre l’achat et la consommation.
Quel est le parcours idéal dans un supermarché ?
Il suffit juste d’un peu de méthode pour ne pas rompre la chaîne du froid :
commencer par prendre tous les produits de longue conservation qui sont stockés
à température ambiante tels que les conserves et les boissons non-réfrigérées. De
plus, ces produits sont souvent très lourds et seront placés au fond du caddie pour
ne pas endommager les autres produits plus fragiles ;
passer ensuite aux produits frais tels que les légumes, les fruits, les viandes et les
poissons, en commençant par ceux qui ont la température de stockage la plus
proche de la température ambiante ;
prendre les produits laitiers ;
terminer par les produits surgelés et des glaces. Dans les supermarchés, les bacs
à surgelés doivent contenir un thermomètre. Il faut s’assurer que la température
est de –18°C (température minimale pour qu'un aliment reste totalement gelé).
Lors de l’achat de paquets de petits légumes, il faut secouer le paquet : les
aliments doivent s’entrechoquer. Sinon, c’est un signe montrant que le produit a
été décongelé puis recongelé. De la même façon, ne pas acheter de paquet qui
soit recouvert de givre car s’il y en a, cela signifie qu'ils ont subi des variations de
température au cours de l'entreposage ;
utiliser un sac isolant, non seulement pour les produits surgelés, mais également
pour les denrées alimentaires réfrigérées ;
après être passé à la caisse, regrouper les aliments de même température dans
des sacs isothermes efficaces une trentaine de minutes. Ainsi le froid mettra plus
de temps à se dissiper.
A ton tour : si tu veux ranger ton caddie, indique dans quel ordre tu vas faire tes
courses et comment tu vas disposer tes achats pour éviter le plus possible de
rompre la chaîne du froid.
4
7 6
8
3 1
2
2. A la maison
rentrer directement, surtout quand il fait chaud. Cette recommandation est valable
pour tous les produits issus des rayons frais, en particulier les viandes, les
poissons, les laitages et les desserts aux œufs !
en été, une glacière portative dans la voiture n'est pas un luxe superflu pour le
transport des aliments réfrigérés ;
ranger immédiatement les courses par ordre de priorité : les surgelés au
congélateur, les plats réfrigérés, les viandes et poissons frais, les produits laitiers,
les fruits et légumes au réfrigérateur puis les conserves, biscuits secs… Si un
produit a décongelé, même superficiellement, ne le recongeler pas tel quel : le
cuire au préalable pour ne pas le perdre définitivement.
3. Au niveau du réfrigérateur
Compare tes résultats avec ceux préconisés par une grande firme de distribution.
Prolongements Les dangers de quelques intoxications alimentaires
- Clostridium botulinum
Cet agent bactérien, très résistant à la chaleur, est responsable du botulisme
alimentaire ainsi que du botulisme du nouveau-né. Plus précisément, ce sont les
toxines botuliniques produites par les bactéries qui sont responsables de cette grave
intoxication alimentaire.
On trouve ce genre de bactéries dans les conserves en particulier les conserves
faites "maison" où les températures de stérilisation sont souvent insuffisantes. Mais
ces toxi-infections peuvent aussi survenir à la suite de l'ingestion de viande crue ou
étuvée de mammifères marins.
Les toxines botuliniques causent une faiblesse générale, des nausées,
vomissements, constipation et migraines. Quand elles attaquent le système nerveux
central, elles causent progressivement le phénomène de double vision, des
problèmes de langage, paralysie des muscles, difficultés respiratoires. Sans
traitement, l'individu meurt en 3 à 7 jours.
- Clostridium perfringens
C’est une bactérie qui produit une toxine dans les intestins des personnes qui ont
consommé des aliments contaminés. On retrouve ce micro-organisme entre autres
dans les abas, les viandes en bouillon, les sauces, dès lors qu'il peut y avoir
anaérobiose c'est à dire développement de micro-organismes en l'absence d'air.
Les symptômes apparaissent entre 8 et 24 heures après l'ingestion de la nourriture
contaminée : douleurs abdominales aiguës, diarrhées, nausées, vomissements et
fièvre.
- Campylobacter
Cette bactérie se trouve dans les intestins des volailles, bovins, porcs, rongeurs,
oiseaux sauvages, animaux de compagnie mais aussi dans l'eau non traitée. On
peut être infecté par Campylobacter quand on consomme par exemple de la volaille
insuffisamment cuite.
Les symptômes de l'infection sont les suivants : diarrhées, nausées, crampes
abdominales, douleurs musculaires, migraines et fièvres. Certaines complications
peuvent avoir lieu comme une méningite, infection de l'appareil urinaire et arthrite.
- Salmonella
Les salmonelles sont des bactéries logées dans le tube digestif c'est à dire des
entérobactéries. Chez l'homme, ces bactéries sont responsables de deux grandes
catégories d'infections que sont la gastro-entérite d'origine alimentaire et la fièvre
typhoïde. La viande de volaille crue est l'aliment le plus fréquemment contaminé par
Salmonella. Parmi les autres aliments susceptibles de contenir ces bactéries, citons
les viandes crues ou insuffisamment cuites, le lait non pasteurisé et les oeufs. Les
fruits et les légumes peuvent aussi contenir ces bactéries si le sol, dans lequel ils ont
été cultivés, a été contaminé par des déchets animaux.
Les symptômes de la salmonellose sont les migraines, diarrhées, douleurs
abdomidales, nausées, frissons, fièvre et vomissements.
185
180
175
170
165
160
155
150
145
140
135
130
125
Nombre de jours
120
115
110
105
100
95
90
85
80
75
70
65
60
55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Aliment
·
ANNEXE 2 Sources
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/equilibre_plaisir/articles/8906-chaine-
froid.htm
http://www.fleurymichon.fr/nllepages/qualite-chaine.php
http://www.cooking2000.com/fr/dossier/chainefroid.htm
Test achat
http://www.espace.cfwb.be/sippt
http://www.afsca.be
AFSCA-siège central
WTC 2° étage, Bd Simon Bolivar, 30/3 à 1000 Bruxelles
0800/13550
Exemples
Clearing Point de Hallcrest : pastille noire à l’origine qui devient verte en cas de
rupture de la chaîne du froid.
www.restode.cfwb.be/sctech
ou
0475 32 43 01
Thermomètre à alcool
- pas ès précis
- souvent en verre = fragile
1. Notion d’infrarouge
1. Décomposition de la lumière
Manipulations
Matériel :
- prisme triangulaire - gobelet droit
- cd-rom - bristol avec une fente de 1 cm
- source de lumière - feuille de papier blanc
Expérience 1
1. Colle le bristol fendu contre le gobelet rempli d’eau.
2. Place le tout sur la feuille blanche devant la source de lumière.
Observation
La lumière passe à travers la fente et est réfractée par l’eau du
verre, ce qui produit sa décomposition en rayons de couleurs différentes.
Expérience 2
1. Place le cdrom perpendiculairement à la source de lumière.
2. Incline la tête et observe.
Observation
Des rayons de couleurs différentes apparaissent sur le cd-rom.
Expérience 3
Dirige un rayon de lumière à travers une fente sur un prisme.
Observation
Le prisme réfracte la lumière en la dispersant en un spectre (couleurs différentes).
Schéma :
Perce le centre du disque à l’aide du crayon puis utilise-le comme une toupie
pour donner une vitesse élevée à l’ensemble du montage.
Observation
Conclusion
2. Définition de l’infrarouge
L'infrarouge (IR) est une lumière au même titre que celles que l'on voit.
Prévoir un transparent couleur pour la présentation de l’exercice aux élèves !!!
Le spectre électromagnétique de la lumière
micro-onde
bande FM
gsm
Longueur d’onde
Organe de détection
des IR
Elles leur permettent de détecter leurs proies même durant la nuit, ce qui leur donne
un avantage car leurs proies n’ont pas cette capacité. De plus, le fait que les orifices
soient orientés vers l’avant permet aux serpents de voir seulement les objets
mobiles. Ainsi, pour voir une proie précisément, ils doivent sans cesse bouger la tête.
Ceci, on peut le voir si on les observe : ils balancent leur tête de droite à gauche.
Chez les fourmis, les reines et les mâles disposent de trois petits capteurs
infrarouges sur la partie du crâne située entre les deux yeux.
Capteurs IR
Expérience
Compare les relevés de température effectués sur un carton à tarte côté « papier »
et côté « aluminium ».
Les résultats sont différents : la température côté aluminium est plus élevée que celle
côté « papier ».
Conclusion
Propose des solutions pour adapter l’émissivité des surfaces réfléchissantes à celle
réglée par l’appareil.
Il suffit de recouvrir la cible métallique d’un ruban adhésif, de peinture noire mate ou
d’huile. Une poêle dont le fond a attaché, pourrait aussi donner des relevés de
températures exactes.
3. Contrôle HACCP
Le chaud …
Le froid …
13mm
12 mm Ø
MAX
MIN
La distance de travail
m
0m
25 mm
Stockage
Cuisson
Manipulation et service
Manuel d’utilisation
Barre d’outils
Onglets
1.
Procédure
Pour modifier un profil existant, sélectionne d’abord le profil à modifier, dans la liste
des profils (« Profils enregistrés »). Lorsque le profil a été sélectionné, les
différentes propriétés lui correspondant sont automatiquement chargées (dans la
zone propriétés). Il ne reste plus qu’à modifier les propriétés. Pour valider toutes les
modifications apportées à un profil, clique sur le bouton « Sauver ».
Procédure
Pour supprimer un profil, sélectionne d’abord le profil à supprimer, dans la liste des
profils (« Profils enregistrés »). Lorsque le profil a été sélectionné, clique sur le
bouton « Supprimer ».
2.
Langues
Cette fenêtre permet de changer la langue de l’application.
Choisir la langue de l’application.
Procédure
Sélectionne la langue parmi les langues disponibles (Deutsch,
English, Français, Italiano et Nederlands).
Ensuite il ne reste qu’à valider la sélection en cliquant sur «».
3.
1.
Missionner
Relèves : cette zone contient la liste des échantillons relevés. Les échantillons
surlignés en rouge sont ceux se trouvant en alarme haute et ceux surlignés en
bleu sont en alarme basse.
Alarmes : cette zone contient la liste des alarmes relevées.
Une fois la relève des températures effectuées, on peut archiver les données dans la
base de données. L’archivage entraîne un effacement des relèves du bouton ainsi
que l’arrêt de la mission en cours.
Enregistrement :
après avoir validé la demande d’archivage, une fenêtre s’ouvre pour définir un libellé
de la mission ainsi qu’un commentaire éventuel.
4.
Il permet de récupérer et d’effectuer des recherches sur les données archivées grâce
à différents critères. Informations de la mission sélectionnée
Recherche d’archives
Permet d’obtenir le
graphique d’une mission
donnée
Aperçu d’impression
des résultats
Les différents critères de recherche sont : alias bouton, mission d’un bouton, dates
de prise d’échantillons, températures Maximum, températures Minimum et alarmes
Haute et Basse. ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
ANNEXE 8
Fiche de contrôle de température
Réfrigérateur
Température en °C
Date 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
Température
Nom du
contrôleur
Date 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
Température
Nom du
contrôleur
Date 23 24 25 26 27 28 29 30 31
Températur
e
Nom du
contrôleur