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Séquence n°10
"Chaîne du froid"
Domaine
Technologie de l'alimentation
Thème
Contrôles de qualité et transport d’aliments
Problématique
La chaîne du froid
Situation-problème
En rentrant de vacances, il y a de la pourriture sur quelques aliments du frigo.
Or, le frigo semble fonctionner normalement.
Qu’a-t-il bien pu se passer ?
Matériel
Mode opératoire
Constatation
A consommer
jusqu’à
A consommer avant le
A consommer de préférence
avant le
Pour les denrées alimentaires très périssables, le législateur exige la mention d’une
« date limite de consommation (DLC)». On entend par denrées très périssables,
des aliments tels que le poisson frais, la viande crue et surtout la viande hachée, les
plats préparés, les légumes prédécoupés, ... Il s’agit de produits alimentaires
microbiologiquement très fragiles, ayant un délai de conservation très court. La
« date limite de consommation » indique de manière précise la fin de la période
durant laquelle le producteur garantit la qualité de son produit, moyennant bien sûr
des conditions de conservation adéquates. On entend par garantie de qualité (entre
autres microbiologique et organoleptique) l’assurance que l’aliment peut être
consommé en toute sécurité. La « date limite de consommation » est indiquée par
« A CONSOMMER JUSQU’AU ... » suivie de la date exprimée en jour, mois et
éventuellement l’année.
Sur les denrées alimentaires supportant d’être conservées plus longtemps, on trouve
une « date de durabilité minimale ».
Cette « date de durabilité minimale » peut être indiquée de deux manières :
soit par la mention « A CONSOMMER DE PREFERENCE AVANT LE » suivie
de la date en jour, mois et année ;
soit par la mention « A CONSOMMER DE PREFERENCE AVANT FIN » suivie
de la date en mois et année.
La date de durabilité minimale est une mention du producteur qui indique le délai
pendant lequel il garantit la qualité de son produit, pour autant que les conditions de
conservation mentionnées sur l’étiquette soient respectées. ...
Il est donc essentiel de bien faire le lien entre la date de durabilité et les conditions
de conservation. Ceci induit la responsabilité de tous les maillons de la chaîne agro-
alimentaire dans la qualité du produit consommé. Du producteur au consommateur
(pendant et après l’achat) en passant par les intermédiaires (grossistes,
transporteurs, commerçants), tout le monde est impliqué.
Conclusion
Oui Non
1. Prérequis
B. Analyse
1. A l’aide de la sonde thermique du multimètre, relève les températures dans les
différentes zones du frigo. Après environ dix minutes (porte fermée après avoir
introduit la sonde) :
Constatation
Constatation
Conclusion
2. Expérience
Matériel
un thermomètre
un frigo (thermostat moyen)
un coulis de tomate
quatre récipients
Mode opératoire
Constatation
Conclusion
Oui
Non
Partiellement
Je ne sais pas.
Matériel :
Mode opératoire
Constatation
Observe l’étiquetage des différents emballages afin de découvrir s’il existe une
relation entre tes constatations et la durée de conservation des aliments.
Conclusion
Conclusion
Matériel :
Mode opératoire
Constatation
Conclusion
Oui
Non
Partiellement
Je ne sais pas
Trouve des exemples d’aliments moisis qui ont contaminé d’autres aliments.
Piste 1 Piste 2
Situation-problème
en rentrant de vacances, il y a de la
pourriture sur quelques aliments du frigo. Or,
le frigo semble fonctionner normalement.
Piste 4
Piste 3
Conclusion
Les Champignons
Les Champignons comptent plus de 50 000 espèces. Parmi eux, on distingue
notamment des "gros" dont certains sont comestibles (champignons de Paris,
girolles, ...) et des microscopiques, appelés « micro-organismes », qui se divisent
en deux groupes :
- les moisissures, que l'on peut observer en grand nombre sur des fromages
(ex : camembert) ou dans des fromages (ex : roquefort) ;
- les levures, que l'on utilise notamment en cuisine
(ex : la levure de boulanger).
1. Mise en évidence
Expérience 1
Matériel :
600 ml d’eau
200 g de riz
3 feuilles de gélatine
une cuillère à café de bouillon de boeuf
du film alimentaire
4 assiettes
Mode opératoire
Fais cuire le riz dans l’eau pendant 10 minutes.
Prépare un milieu de culture pour les micro-organismes en dissolvant les
feuilles de gélatine (préalablement délayées dans l’eau froide) dans l’eau de
cuisson de riz encore chaude. Ajoute le bouillon. Mélange le tout.
Verse 0,5 cm de ce milieu de culture dans chacune des assiettes, recouvre
directement d’un film une assiette et recouvre les autres après les avoir laissé
refroidir. Le milieu de culture se solidifie.
Rassemble les quatre assiettes dans un endroit chauffé
Observe après deux ou trois jours.
Constatation
Conclusion
Matériel
solution d’eau sucrée
1 récipient
levure délayée dans un peu d’eau tiède
microscope
Mode opératoire :
verse 1 cuillère à café de solution d’eau sucrée dans le récipient ;
ajoute la levure ;
après 15 minutes, observe un peu de levure au microscope.
Constatation
Découvrons le mode de vie des micro-organismes à partir de l’un deux : les levures.
Pourquoi les levures ?
Parce qu’on trouve facilement de la levure de boulanger qui est comestible.
De plus, manipuler des bactéries dangereuses s’avère impensable à l’école.
Matériel
solution d’eau sucrée
2 récipients
levure délayée dans un peu d’eau tiède
microscope
Mode opératoire :
verse 1 cuillère à café de solution d’eau sucrée dans les 2 récipients ;
mélange ;
ajoute la levure dans l’échantillon 2 ;
observe puis écris les constatations après 15 minutes ;
observe un peu de chaque mélange au microscope.
Conclusion
Matériel
solution d’eau sucrée (glucose)
3 récipients ouverts
levure délayée dans un peu d’eau tiède
Mode opératoire :
verse 1 cuillère à café d’eau dans le récipient 1 ;
verse 1 cuillère à café de solution d’eau sucrée dans le récipient 2 ;
verse 1 cuillère à café de solution sucrée dans le récipient 3 ;
ajoute la levure dans les deux échantillons 1 et 2 ;
place les récipients dans une atmosphère assez chaude ;
observe après une demi heure puis écris les constatations.
Constatation
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
Pour assurer leur fonctionnement (reproduction, ...) les levures ont-elles consommé
le sucre ?
Conclusion
Constatation
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
Conclusion
Conclusion
Matériel
1 paille
1 récipient contenant de l’eau de chaux
Mode opératoire
Souffle dans de l’eau de chaux.
Observe. Schématise l’expérience. Conclus.
Constatation
schéma observation Explication
Conclusion
2ième étape :
Matériel
solution d’eau sucrée
un montage « verrerie » (voir ci-dessous)
levure délayée dans un peu d’eau tiède
eau de chaux
eau colorée (pour le tube manométrique)
Mode opératoire :
Montage 1 Montage 2
Constatation
Conclusion
Matériel
solution d’eau sucrée
5 récipients
farine
levure délayée dans un peu d’eau tiède
Mode opératoire :
répartis 1 cuillère à café de farine dans chaque récipient ;
verse 2 cuillères à café de solution d’eau sucrée et la levure délayée ;
mélange ;
place à des températures différentes ;
écris les constatations après 15 minutes.
Frigo Température Bain marie Radiateur Congélateur
Constatation
Conclusion
Synthèse
Expérience
Constatations
Echantillon 1 (à 5°C au frigo)
Echantillon 3 (à 80°C bain-marie)
Echantillon 5 (à -18°C congélateur)
Constatation
Conclusion
En France, tous les organes prélevés sont conservés par le froid dans des
liquides de conservation.
Les organes ne demeurent viables et utilisables pour une greffe qu’un temps limité
après le moment où ils cessent d’être irrigués par le sang. Pour le rein, par exemple,
la limite acceptable est d’environ 45 minutes à 37°C, elle peut être portée à 24
heures et même à 48 heures si l’organe est conservé à 4°C avec certaines
précautions techniques particulières.
La conservation hypothermique à +4°C permet de conserver une cornée pendant
une semaine.
Il est aussi possible de conserver le sperme, au sein de banques de sperme humain,
par congélation dans l’azote liquide dans certaines circonstances particulières
comme l’insémination artificielle.
Le sperme frais est dilué dans un milieu cryoprotectant. Les paillettes sont congelées
dans de la vapeur d'azote puis plongées dans l'azote liquide (-196°C). Un stock de
50 paillettes de 0.5 mL est ainsi constitué.
Lors de la décongélation, les paillettes sont sorties de l'azote quelques minutes avant
leur utilisation, cette décongélation se faisant à température ambiante.
Pasteurisation
Détruit une partie de la flore microbienne (principalement les germes pathogènes).
Elle est pratiquée à des températures inférieures à 100°C (entre 63°C et 75°C)
pendant 30 minutes. Cette méthode de conservation est incomplète mais a
l’avantage de préserver les qualités gustatives et diététiques de l’aliment. Etant
donné qu’une partie de la flore subsiste, il faudra conserver les produits pasteurisés
au froid positif et en respectant la limite de durée de conservation pour limiter le
développement des germes.
Exemples : glace, lait en bouteille plastique, semi-conserves (anchois, câpres).
Stérilisation :
Ce traitement thermique assure la destruction de la totalité de la flore microbienne
d’un aliment.
Si l’aliment est placé dans un conditionnement hermétique, l’altération est stoppée
puisqu’il ne peut y avoir introduction de germes. C’est le principe des conserves
(appertisation). Dans ce cas, la conservation est longue (plusieurs années).
Exemple : conserves de légumes, …
La stérilisation en autoclave est de l’ordre de 120°C pendant plusieurs heures.
Pour le procédé UHT (Ultra Haute Température), l’aliment est soumis plusieurs
secondes à une température de + 140°C à + 150°C. Exemples : briques de lait,
potage.
Déshydratation, lyophilisation :
Deux moyens où la quantité d’eau est diminuée. Comme la multiplication bactérienne
exige un milieu renfermant au moins 16 % d’eau, on réduit, par ces procédés,
l’humidité à 3 %.
Exemples : légumes déshydratés, fruits secs.
endormis, engourdis
en pleine action
tués
Conclusions :
Synthèse
A retenir
Micro = « petit »
Organisme : être vivant ayant une individualité propre.
Micro-organisme : forme de vie à l'échelle microscopique (visible seulement au
microscope).
Rédige une synthèse qui reprend le problème de la conservation des aliments.
UN CONSEIL
Ne surchargez pas votre réfrigérateur !
Pour un froid efficace, laisser circuler l’air entre les produits et éviter tout contact des
aliments avec la paroi du fond de votre appareil.
UN CONSEIL
Attention à la porte !
Limitez au maximum le temps et le nombre d’ouvertures de la porte de votre
réfrigérateur. Vous éviterez les remontées de température.
Constatation
Conclusion
Olivier Tondusson, Maman, viens, on va ranger le frigo !Sécurité alimentaire à la maison, Ed Opéra, 2001, P 94
Je retiens.
1. THERMOMETRES et SONDES
4. FICHE DE CONTRÔLE
THERMOMETRES ELECTRONIQUES
à infrarouge
2. EMBALLAGES INTELLIGENTS
RUBANS ET PASTILLES
.
INDICATEURS A ENCRES
THERMOCHROMIQUES
THERMOSTRIP (Etiquette de contrôle munie
d’une échelle graduée qui permet de connaître
la température la plus haute que le produit a pu
rencontrer au cours de son conditionnement)
INDICATEUR MICROBIOLOGIQUE
4. FICHE DE CONTRÔLE
FICHE DE CONTRÔLE
... dans ton quotidien
Si les produits que l’on trouve dans les magasins ont été conditionnés et transportés
en respectant la chaîne du froid, le consommateur doit aussi respecter la
température de l’aliment entre l’achat et la consommation.
Quel est le parcours idéal dans un supermarché ?
Il suffit juste d’un peu de méthode pour ne pas rompre la chaîne du froid :
commencer par prendre tous les produits de longue conservation qui sont stockés
à température ambiante tels que les conserves et les boissons non-réfrigérées. De
plus, ces produits sont souvent très lourds et seront placés au fond du caddie pour
ne pas endommager les autres produits plus fragiles ;
passer ensuite aux produits frais tels que les légumes, les fruits, les viandes et les
poissons, en commençant par ceux qui ont la température de stockage la plus
proche de la température ambiante ;
prendre les produits laitiers ;
terminer par les produits surgelés et des glaces. Dans les supermarchés, les bacs
à surgelés doivent contenir un thermomètre. Il faut s’assurer que la température
est de –18°C (température minimale pour qu'un aliment reste totalement gelé).
Lors de l’achat de paquets de petits légumes, il faut secouer le paquet : les
aliments doivent s’entrechoquer. Sinon, c’est un signe montrant que le produit a
été décongelé puis recongelé. De la même façon, ne pas acheter de paquet qui
soit recouvert de givre car s’il y en a, cela signifie qu'ils ont subi des variations de
température au cours de l'entreposage ;
utiliser un sac isolant, non seulement pour les produits surgelés, mais également
pour les denrées alimentaires réfrigérées ;
après être passé à la caisse, regrouper les aliments de même température dans
des sacs isothermes efficaces une trentaine de minutes. Ainsi le froid mettra plus
de temps à se dissiper.
A ton tour : si tu veux ranger ton caddie, indique dans quel ordre tu vas faire tes
courses et comment tu vas disposer tes achats pour éviter le plus possible de
rompre la chaîne du froid.
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2. A la maison
rentrer directement, surtout quand il fait chaud. Cette recommandation est valable
pour tous les produits issus des rayons frais, en particulier les viandes, les
poissons, les laitages et les desserts aux œufs !
en été, une glacière portative dans la voiture n'est pas un luxe superflu pour le
transport des aliments réfrigérés ;
ranger immédiatement les courses par ordre de priorité : les surgelés au
congélateur, les plats réfrigérés, les viandes et poissons frais, les produits laitiers,
les fruits et légumes au réfrigérateur puis les conserves, biscuits secs… Si un
produit a décongelé, même superficiellement, ne le recongeler pas tel quel : le
cuire au préalable pour ne pas le perdre définitivement.
3. Au niveau du réfrigérateur