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Ce guide a pour vocation de vous soutenir dans vos apprentissages. Il est votre principal outil de travail
tout au long de chaque module.
Il est structuré par compétence à acquérir. Les éléments de compétence associés permettent d’aborder
chaque compétence de façon détaillée.
Ce guide est également structuré par activités d’apprentissage ou Repères. Chaque repère est illustré par
un pictogramme.
Pourquoi
En quoi les compétences abordées vont vous servir pendant vos études et pour votre
futur métier
Objectifs
Se situer
Evaluer vos savoirs existants pour mieux identifier les compétences nécessitant un
effort d’apprentissage plus important.
Découverte
Apports théoriques
Ils vous apportent les savoirs et savoirs faire fondamentaux que vous devez
maitriser à l’issue du module.
Consolidation
Les exercices de consolidation, vous permettent de vérifier que vous avez en effet bien
retenu les informations clés et que vous savez aisément les mettre en pratique de
manière autonome.
A retenir
Ce sont les éléments de compétence sur lesquels vous serez évaluer pour
l’obtention de votre diplôme.
La résistance des matériaux est une partie de la mécanique qui a pour objectif le
développement de modèles permettant de dimensionner les structures. Ces modèles
sont élaborés dans le cadre d’hypothèses simplificatrices. Ils constituent le premier
niveau des méthodes de calcul des structures. Ils se rapportent en général à des
corps géométriquement simples qui constituent les éléments de base de la
construction mécanique et du génie civil.
L’étude de la résistance des matériaux a pour but d’assurer qu’on utilise dans une
pièce donnée, une quantité minimale de matériau, tout en satisfaisant aux exigences
suivantes : résistance, rigidité et stabilité…
Objectifs du module :
− Déterminer les efforts ainsi que les moments appliqués aux différents
éléments de structure
− Déterminer les contraintes relatives aux différentes sollicitations
− Déterminer les diagrammes des efforts internes
− Vérifier la stabilité de la structure
− Utiliser un logiciel de calcul RDM
Un effet est dit statique lorsqu’il est capable de mettre un corps au repos, de le déformer ou de
le modifier.
Un effet est dit dynamique lorsqu’il est capable de mettre un corps en mouvement ou de modifier
le mouvement du corps.
Remarque :
L’équilibre est stable si le solide revient en position d’équilibre après avoir subi une perturbation.
Si le solide a plutôt tendance à s’écarter davantage de l’équilibre après perturbation, l’équilibre est dit
instable.
Dans ce cas, la résolution exige l’utilisation de la méthode du dynamique et du funiculaire, qui s’avère être
la plus facile.
Les actions à distance : La plus courante est l’action de la pesanteur. Celle-ci est généralement
modélisée par une force dont l’intensité est m × g appliquée au centre de gravité de (S) et selon
une « direction verticale ». Une modélisation plus fine des actions de pesanteur consiste à
supposer un ensemble infini d’actions réparties dans le volume de (S).
Les actions de contact : Lorsque deux solides sont en contact, une surface de contact va se créer.
Toutefois, on modélise généralement les actions de contact par une force ponctuelle dont le point
d’application est le centre de cette surface et dont la direction est perpendiculaire à celle-ci.
Les actions réparties : Ce sont des actions généralement exercées par un fluide sur une surface de
(S). Ces forces sont généralement modélisées par une pression répartie sur cette surface.
Les sollicitations élémentaires de la résistance des matériaux sont données dans le tableau suivant :
Le moment d'une force 𝐹𝐹⃗ par rapport à un axe orienté (u), dont un vecteur directeur (unitaire) est 𝑢𝑢
�⃗ , est
⃗
égal au produit scalaire du vecteur u par le vecteur moment en A de la force 𝐹𝐹 , où A est un point
quelconque de l'axe (u) :
C'est donc une grandeur scalaire, dont le signe dépend du sens de rotation du solide par rapport à l'axe
(u).
On peut remarquer que ce moment sera nul si l'axe (u) est parallèle à la force 𝐹𝐹⃗ (le vecteur moment étant
perpendiculaire à la force, donc à 𝑢𝑢
�⃗ , et le produit scalaire de deux vecteurs perpendiculaires étant nul),
ou si l'axe (u) est concourant avec la ligne d'action de la force 𝐹𝐹⃗ (dans ce cas, si on prend comme point A
le point d'intersection des deux directions, le vecteur moment de la force 𝐹𝐹⃗ en A sera nul).
Remarque :
Si un solide mobile autour d'un axe est en équilibre sous l'action de forces, la somme des moments des
forces qui entraînent le solide dans un sens est égale à la somme des moments des forces qui l'entraînent
dans le sens opposé.
Pour un solide, mobile autour d'un axe fixe, en équilibre, les conditions suivantes sont vérifiées :
- La somme vectorielle des forces extérieures appliquées au solide doit être nulle.
- La somme algébrique des moments, par rapport à l'axe des forces extérieures appliquées au
solide doit être nulle.
Remarque :
Un solide assujetti à tourner autour d'un axe fixe (Δ) soumis à des forces extérieures telles que la somme
algébrique de leur moment par rapport à l'axe (Δ) soit nulle, n'est pas nécessairement en équilibre :
Il peut être, d'après le principe d'inertie, en mouvement de rotation uniforme autour de l'axe.
Un couple de forces est un ensemble de deux forces qui ont pour action de mettre en rotation un solide.
Le moment d’un couple de force ne dépend pas de la position de l’axe de rotation mais seulement de la
distance des deux lignes d’action.
Couple de torsion :
Un pendule de torsion est un solide suspendu à un fil vertical, le centre de masse étant sur l’axe du fil,
l’autre extrémité du fil étant maintenue fixe dans un support.
Quand le solide tourne autour de l’axe du fil, celui-ci réagit à la torsion en exerçant des forces de rappel
équivalentes à un couple dont le moment par rapport à l’axe est proportionnel à l’angle de torsion :
L’appui rotulé :
Cet appui également appelé appui articulé offre la possibilité de rotation mais la translation est bloquée
dans deux directions, ce qui a pour conséquence de créer deux réactions d’appuis (selon x et y ).
L’appui élastique :
Cet appui également appelé appui à ressort est un cas particulier de l’appui à rotule décrit ci-dessus.
Il s’agit de rendre compte de la capacité d’un appui à se déplacer tout en conservant une réaction. Le
comportement est celui d’un ressort vertical ou horizontal qui tolère un mouvement caractéristique d’une
raideur que l’on exprime par un coefficient k.
On retrouve ce type d’appui pour rendre compte d’un sol ou simuler un élément de structure pouvant se
déformer et induire un déplacement de l’appui.
- On isole le système :
- On remplace les liaisons du système avec l’extérieur par des réactions d’appuis (forces
inconnues) :
1er cas : Si r < n l’équilibre ne peut pas en général être assuré. Le système est mobile (mécanisme), on
dit que le système est HYPOSTATIQUE.
2ème cas : Si r = n il y a équilibre, les équations statiques permettent de déterminer les réactions
d’appuis, on dit que le système est ISOSTATIQUE.
3ème cas : Si r > n il y a équilibre, le nombre d’équations d’équilibre est insuffisant pour permettre la
détermination des réactions d’appuis (inconnues), on dit que le système est HYPERSTATIQUE.
Le système présente K liaisons surabondantes avec K est le degré d’hyperstaticité définit par : K = r – n.
- Si le système est isostatique on applique le PFS pour le calcul des réactions d’appuis.
Un objet est à l'équilibre lorsqu'il a un mouvement rectiligne uniforme (son moment dynamique est nul
en tous points, ce qui implique que son accélération linéaire et son accélération angulaire soient nulles).
Souvent, on considère le cas d'un objet immobile.
Si un ensemble matériel {E} est en équilibre par rapport à un repère R, la somme des actions mécaniques
extérieures à {E} qui agissent sur {E} est nulle.
Définition :
La statique graphique est la méthode de graphique de résolution des problèmes de statique. Elle utilise
les forces coplanaires et permet de déterminer la résultante des systèmes de force, de résoudre les
problèmes d'équilibre, de déterminer le moment d'une force, le centre de gravité.
Cette méthode plus rapide que la méthode analytique permet de par la précision de son tracé de donner
le résultat approximatif de la valeur cherchée.
Le plan :
On considère par exemple trois forces du plan appliquées sur une structure :
On considère le plan avec une échelle géométrique qui va servir à tracer le funiculaire.
On choisit un point P quelconque du dynamique et on joint P aux extrémités des vecteurs du polygone
somme géométrique.
Le plan :
Le dynamique :
On revient au plan des forces et on trace à partir d’un point quelconque M, une parallèle au premier rayon
polaire 0P qui coupe le support de la force F1 en J, puis à partir de J une parallèle au deuxième rayon
polaire 1P qui coupe le support de F2 en K, etc.
Le plan :
Le dynamique :
Pour déterminer la position de R sur le plan, il suffit de tracer l’intersection de MJ et LN, qui sont les
parallèles aux rayons polaires P0 et P3 fermant le dynamique. La direction de la résultante R passe donc
par I, intersection de ces deux côtés MJ et LN.
Le dynamique :
Exemple :
Exemple :
Prenons l’exemple d’une voiture de collection, le sol est horizontal, 𝑃𝑃�⃗ est le poids du véhicule.
Veuillez répondre au quiz « Caractériser les efforts appliqués à un solide » sur LMS
Si la section est composée, nous la décomposons en sections usuelles et l’aire est calculée comme :
Exemple :
• Soit la surface triangulaire plane montrée par la figure ci-dessous.
Avec : b1 = 300 mm
b2 = 150 mm
tw = 10 mm
tf1 = 20 mm
tf2 = 15mm
hw = 1000 mm
L’aire de la section droite de la poutre est ainsi : A = b1 x tf1 + b2 x tf2 + tw x hw
= 300x20 + 150x15 + 10x1000
= 18250 mm2
b. Moment statique :
Si on procède à des translations parallèlement aux axes OX et OY, les moments statiques changent.
Soit la section montrée par la figure 1 telle que SX, SY, A sont connus et on se propose de déterminer SX’
et SY’.
On a : x’ = x – a ; y’ = y – b
Par définition, on a :
Figure 4 : Centre de gravité d'un rectangle Figure 3: Centre de gravité d'un triangle
Le centre de gravité d’une section est le point d’intersection de deux axes centraux (l’axe central est
l’axe pour lequel le moment statique est nul)
Exemple :
Soit la section triangulaire ci-dessous.
D’où :
Exemple :
Soit la section plane ci-dessous.
Unité :
Le moment d’inertie d’une section s’exprime en m4 (cm4, mm4).
Signe d’un moment d’inertie :
Un moment d’inertie est toujours positif.
Exemple :
Calculez les moments d’inertie par rapport aux axes O’X’ et O’Y’ pour le rectangle représenté ci-
dessous :
D’où :
b. Théorème de Huygens :
Le moment d’inertie d’une section par rapport à un axe quelconque Δ est égal à la somme :
Du moment d’inertie de la section par rapport à l’axe passant par son centre de gravité et
parallèle à Δ
Du produit de l’aire de la section par le carré de la distance entre les deux axes.
Avec r2 = x2 + y2
D’où
Pour déterminer le moment d’inertie de cette section par rapport à des axes OX et OY, il faut :
2) Choix d’un point repère et les axes X et Y et détermination du centre de gravité des sections
simples.
3) Détermination des coordonnées des centres de gravité des sections et calcul des surfaces des
sections
Pour déterminer les coordonnées des centres de gravité des sections, on projette sur les axes X et Y et
on calcule la distance entre chaque projection et le point repère O.
∑ 𝑌𝑌𝐺𝐺𝐺𝐺 . 𝑆𝑆𝑖𝑖
Et 𝑌𝑌𝐺𝐺 = ∑ 𝑆𝑆𝑖𝑖
e. Rayon de giration :
Le rayon de giration d’une surface A selon l’axe x ou l’axe y est défini par :
Unité : Le rayon de giration d’une section s’exprime en cm ou m.
3
𝐼𝐼𝑥𝑥 �𝑏𝑏ℎ �12 ℎ√3
𝑖𝑖𝑥𝑥 = � = =
𝐴𝐴 𝑏𝑏ℎ 6
3
𝐼𝐼𝑦𝑦 �ℎ𝑏𝑏 �12 𝑏𝑏√3
𝑖𝑖𝑦𝑦 = � = =
𝐴𝐴 𝑏𝑏ℎ 6
4
𝐼𝐼𝑥𝑥 �𝜋𝜋𝑅𝑅 �4 𝑅𝑅
𝑖𝑖𝑥𝑥 = � = =
𝐴𝐴 𝜋𝜋𝑅𝑅 2 2
4
𝐼𝐼𝑦𝑦 �𝜋𝜋𝑅𝑅 �4 𝑅𝑅
𝑖𝑖𝑦𝑦 = � = =
𝐴𝐴 𝜋𝜋𝑅𝑅 2 2
Une contrainte est un outil de calcul, on ne peut pas l’observer directement, par contre on peut observer
ses effets : étude des déformations, étude de la cassure, photoélasticité. A l’aide de ces trois méthodes,
on peut évaluer les contraintes dans un matériau, mais le résultat obtenu est moins précis que celui
résultant d’un logiciel de calcul par éléments finis.
L'essai le plus fréquemment utilisé afin de déterminer le comportement mécanique d'un matériau est
l'essai de traction. Cet essai est caractérisé par sa facilité de mise en œuvre et par la richesse des
informations fournies.
On exerce une force de traction sur un barreau de dimension standardisée, jusqu'à sa rupture, en suivant
un processus de mise en charge à une vitesse de déformation constante.
L’éprouvette d'essai est prélevée dans le matériau à caractériser et usinée à des dimensions normalisées,
afin d'assurer une meilleure comparaison des essais effectués dans différents laboratoires. Pour chaque
type de matériau, il existe un type d’éprouvette.
En enregistrant la force appliquée à l'éprouvette par la machine de traction et son allongement progressif
on obtient un diagramme contrainte-déformation.
Pour le béton, le diagramme contrainte-déformation est obtenu par le biais de l’essai de compression.
Elasticité :
Loi de Hooke :
La relation entre la contrainte et la déformation est quasi-linéaire pour le domaine élastique des
matériaux du génie civil.
σ=Eε
Avec : σ est la contrainte
ε est l’allongement
E-Learning
https://www.youtube.com/watch?v=drHFxyVdP6A
c. Contraintes admissibles :
Expérimentalement, on a défini pour chaque matériau un contrainte limite admissible au-delà de laquelle
la pièce subit des détériorations de ses caractéristiques mécaniques, dimensionnelles, voire une rupture.
Le calcul de la résistance des matériaux consiste à vérifier que les contraintes engendrées par les
sollicitations extérieures ne dépassent pas la contrainte limite admissible par le matériau. Le calcul des
contraintes sert à évaluer la « tension » dans la matière.
Le choix de la valeur de s dépend de la connaissance (ou non) des phénomènes agissant sur la structure :
surcharges éventuelles, chocs, type et degré de précision des charges (statiques, dynamiques, répétées…),
phénomènes de fatigue, concentrations de contraintes, connaissance et variation des propriétés du
matériau, qualité de la fabrication, effets de l’environnement, lubrification, mode de rupture (progressive
ou brutale), conséquences d’une rupture sur l’environnement (dégâts matériels, humains, pollution…).
Un coefficient de sécurité trop élevé a également des effets néfastes : augmentation du poids, du prix de
revient…
Pour un grand nombre de structures, la sécurité est obtenue si, sous charge, les déformations du matériau
restent élastiques. Ceci est réalisé lorsque les contraintes en n’importe quel point de la structure restent
inférieures à la limite élastique Re.
2.5 à 3 : faible qualité, matériaux fragiles (ciments, briques, verres, fonte ...) conditions de travail
normales.
C’est une structure porteuse horizontale métallique, en bois ou en béton armé, destinée à supporter des
charges entre et au-delà des points d'appui.
Disposée à l'horizontale, la poutre sert à soutenir des charges au-dessus du vide et à relier les piliers, les
colonnes ou encore les murs sur lesquels elle s'appuie.
Poutre simple :
C'est une poutre reposant sur deux supports ; l'appui double et l'appui simple. Les points d'appui sont
articulés de façon à ce que les extrémités puissent se mouvoir librement pendant la flexion.
Poutre continue
C'est une poutre supportée par plus de deux supports, c'est donc une poutre en équilibre hyperstatique.
Concentrées,
Réparties.
Charges concentrées :
Une charge concentrée est une charge qui s'étend sur une distance relativement très courte de la poutre,
de sorte que l'on puisse considérer que cette charge agit en en point, sans erreur appréciable.
Une colonne de béton supportée par une poutre reposant sur deux poteaux d'acier, est un exemple d'une
charge concentrée.
On considère également que les réactions des poteaux agissent en des points situés aux centres de ces
poteaux, même si la longueur d'appui est la largeur du poteau.
Charges réparties :
Une charge uniformément répartie ou distribuée est une charge qui agit sur une distance considérable de
la poutre, et ce de façon uniforme, c'est-à-dire la charge sollicitante par unité de longueur "w" [N/m] de
la poutre est constante. Le poids de la poutre, lui aussi, est une charge uniformément répartie sur toute
sa longueur.
La figure suivante montre une charge distribuée (mur de béton) sur une poutre. La charge totale "W" de
cette charge distribuée est le produit (aire de la charge : base (x) x hauteur (w)) de la charge linéaire par
la longueur (wx) et est appliquée au centre (x/2) de cette distribution.
Il existe plusieurs types de charges non uniformément réparties, la plus souvent rencontrée est la charge
triangulée. Un peu comme la charge uniformément répartie, la charge totale d'une charge triangulée est
donnée par "l'aire de la charge", c'est-à-dire base (x) x hauteur (w) divisée par 2 (aire d'un triangle) (wx/2)
et est appliquée au centre de la distribution (comme pour un triangle) 2x/3. La figure suivante montre une
charge triangulée.
Il existe aussi d'autres formes de charges distribuées non uniformes. Le principe est le même ; la charge
totale équivaut à l'aire de la figure géométrique représentée et l'application se fait au centre
géométrique de celle-ci.
Parmi les charges, on peut distinguer celles qui sont appliquées de façon permanente (poids propre, par
exemple) et celles qui sont appliquées temporairement (poids d’un véhicule, par exemple) ; les premières
constituent la charge permanente et les secondes les surcharges.
Réactions d’appui :
Les réactions d’appui, qui résultent des liaisons externes, sont en général des forces concentrées. En nous
bornant aux poutres à plan moyen chargées dans leur plan, on distingue, parmi les différents types de
liaisons imposées aux poutres, les suivants :
- L’appui simple
- L’articulation
Toutes les forces appliquées à une poutre doivent, en vertu des lois de la statique, former un système de
forces en équilibre. Nous supposerons en général, pour écrire les équations d’équilibre de la statique, que
la déformation de la poutre peut être négligée, autrement dit que la ligne d’action d’une force n’est pas
déplacée par la déformation de la poutre.
Il en résulte que, pour assurer l’équilibre d’une poutre gauche soumise à des forces quelconques, il est
nécessaire de disposer d’au moins six composantes de réactions d’appui. Ce nombre se réduit à trois pour
une poutre à plan moyen chargée dans son plan, et à deux pour une poutre droite soumise à des forces
parallèles.
Il peut se faire que le nombre k de composantes des réactions d’appui soit plus grand pour une structure
composée de poutres où interviennent des réactions intérieures. Le nombre minimal k est égal au nombre
d’équations d’équilibre indépendantes données par les lois de la statique. Si le nombre r des composantes
des réactions d’appui est égal à k, toutes les réactions d’appui sont déterminées par les lois de la statique ;
la poutre, ou la structure composée de poutres, est dite isostatique. Si r est plus grand que k, la poutre,
ou la structure composée de poutres, est dite hyperstatique d’ordre r – k.
La section Σ sépare la poutre en deux parties, l’une (A) à gauche de Σ et l’autre (B) à droite de Σ. La partie
(B) est en équilibre sous l’action des forces extérieures qui lui sont directement appliquées et des forces
intérieures exercées par la partie (A) sur la section Σ ; ces forces intérieures ont pour densité en un point
de Σ le vecteur contrainte qui s’exerce en ce point sur la section Σ.
Nous obtenons donc le principe d’équivalence : le système des contraintes qui s’exercent sur Σ considérée
comme appartenant à la partie de droite (B) est équivalent au système SA des forces extérieures
appliquées à la partie de gauche (A).
La résultante générale et le moment résultant définissent le système des forces extérieures relatif à la
section Σ, ou encore la contrainte généralisée de la section Σ.
𝑅𝑅�⃗ + ���⃗
𝑅𝑅′ = 0 Et 𝑚𝑚 ����⃗ = 0
��⃗ + 𝑚𝑚′
Cette remarque permet souvent un calcul plus rapide du système des forces extérieures relatif à la section
Σ.
On peut décomposer 𝑅𝑅�⃗ en deux forces, l’une ����⃗ ���⃗contenue dans le plan
𝑁𝑁 normale à la section Σ et l’autre 𝑇𝑇
����⃗ est l’effort normal et 𝑇𝑇
de Σ ; 𝑁𝑁 �⃗ l’effort tranchant relatifs à la section Σ ; nous désignerons par N, Ty’ et Tz’
les projections de 𝑅𝑅 ���⃗ sur les axes Gx’y’z’.
De même, on peut décomposer ����⃗en 𝑚𝑚 deux couples, l’un 𝐶𝐶 ���⃗ normal à la section Σ et l’autre ����⃗
𝑀𝑀 contenu dans
���⃗ ��⃗
le plan de Σ ; 𝐶𝐶 est le couple de torsion et 𝑀𝑀 le moment fléchissant relatifs à la section Σ ; nous désignerons
par C, My’ et Mz’ les projections de ����⃗sur
𝑚𝑚 les axes Gx’y’z’.
En Résistance des matériaux, il est d’usage courant de compter positivement les contraintes de
compression ; en un point m (y’, z’) de la section Σ, les composantes du vecteur contrainte suivant les axes
Gx’y’z’ sont σ1 , τ3 et τ2 ; le principe d’équivalence se traduit par les relations :
Supposons la fibre moyenne, définie pour 0 ≤ s ≤ L, soumise à des forces �����⃗ 𝑃𝑃𝑃𝑃 et à des couples
������⃗concentrés appliqués aux points Gi, à une densité de force 𝑝𝑝
𝛤𝛤𝛤𝛤 ���⃗(𝑠𝑠) et à une densité de couple 𝛾𝛾
���⃗(𝑠𝑠) ; la
�⃗
résultante générale 𝑅𝑅 et le moment résultant 𝑚𝑚 ��⃗ relatifs à la section Σ définie par l’abscisse curviligne s de
son centre de gravité G ont pour expressions :
∑𝑔𝑔 désigne une sommation relative aux points Gi situés à gauche de G, et g le point courant de la fibre
moyenne d’abscisse curviligne t.
Des forces concentrées Pi dans les sections d’abscisse xi et une densité de force p (x) parallèles à
Oy ; ces forces sont comptées positivement sur l’axe Oy’ opposé à Oy ;
Des couples concentrés Γi dans les sections d’abscisse xi et une densité de couple γ (x) normaux
au plan moyen et comptés positivement sur l’axe Oz.
Dans ce cas, l’effort normal est nul, et l’effort tranchant et le moment fléchissant ont pour valeurs :
d. Principe de Navier-Bernoulli :
L’hypothèse de Navier-Bernoulli consiste à supposer que les sections normales à la fibre moyenne restent
planes pendant la déformation de la poutre.
Cette hypothèse, qui permet de calculer les contraintes normales dues au moment fléchissant, est bien
vérifiée dans le cas de la flexion pure où l’effort tranchant est nul. Par contre, dans le cas de la flexion
simple avec effort tranchant, les sections ne restent pas planes, mais se gauchissent en forme d’une lettre
S très aplatie. De même, dans le cas de la torsion, on remarque qu’une section non circulaire ayant deux
axes de symétrie Gy’ et Gz’ prend, sous l’effet d’un couple de torsion, un gauchissement radial, certains
secteurs issus de G sortant en avant du plan de la section pendant que d’autres sortent en arrière.
Il en résulte que, lorsqu’une poutre est soumise à des efforts tranchants et à des couples de torsion, on
ne peut plus conserver l’hypothèse de Navier-Bernoulli ; nous lui substituerons la suivante appelée
principe de Navier-Bernoulli généralisé : deux sections droites infiniment voisines Σ et Σ’ de la poutre
deviennent, après déformation, deux sections Σ1 et Σ’1 infiniment voisines, en général gauches ; les
sections Σ1 et Σ’1 sont superposables par déplacement.
• Le gauchissement d’une section est toujours très petit vis-à-vis des dimensions de la section,
• La variation du gauchissement, lorsqu’on passe d’une section à une section infiniment voisine, est
toujours très petite, non seulement vis-à-vis des dimensions de la section, mais aussi vis-à-vis de
la distance des deux sections infiniment voisines.
Le principe de Navier-Bernoulli généralisé revient à négliger les variations de l’effort tranchant et du
couple de torsion dans l’étude de la déformation d’un élément de poutre.
Traction Compression
Caractéristiques mesurées :
L0 : Longueur initiale de l’éprouvette au repos (sans charge).
L : Longueur de l’éprouvette mesurée sous charge F.
N : Force exercée par la machine d’essai sur l’éprouvette.
La contrainte normale varie proportionnellement avec la déformation : 𝜎𝜎 = 𝐸𝐸. 𝜀𝜀 (Loi de Hooke) (avec
E est le module d’élasticité du matériau/module d’Young en MPa)
-Flexion simple :
Une poutre est soumise à une flexion simple lorsque :
𝑀𝑀𝑓𝑓𝑓𝑓 . 𝑦𝑦
𝜎𝜎 =
𝐼𝐼𝑍𝑍
La fibre la plus sollicitée (la contrainte de traction ou de compression maximale) est située au point le
plus éloigné de l'axe neutre.
-Flexion composée :
Une poutre est soumise à une flexion composée lorsque :
L’équation générale donnant la valeur de la contrainte à une fibre se trouvant à une distance y est
donnée par :
Noyau central :
Certains matériaux (maçonneries, béton non armé) ne peuvent supporter en toute sécurité que des
contraintes normales de compression. Il est donc intéressant de déterminer dans quelle partie de la
section doit se trouver le point de passage K de la force extérieure, qui est nécessairement une force de
compression (N > 0), pour que la section soit entièrement comprimée. Cette partie de la section est le
noyau central. Pour cela, il faut et il suffit que l’axe neutre ne coupe pas la section. Cette condition
définit la courbe qui limite le noyau central. La relation entre le point de passage et l’axe neutre montre
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
53
que le contour limite du noyau central est symétrique, par rapport au centre de gravité de la section, de
la polaire réciproque, par rapport à l’ellipse centrale d’inertie, de l’enveloppe des tangentes au contour
de la section qui ne recoupent pas la section. Cette règle permet de trouver rapidement le noyau central
de quelques sections.
Condition de résistance :
Dans une poutre soumise à la flexion, on peut rencontrer des contraintes de compression et des
contraintes de traction. La vérification d’une poutre à la flexion conduit à la vérification des conditions
de résistance à la compression et à la traction. On calcule alors les contraintes maximales de traction et
de compressions et on les compare aux contraintes admissibles connues.
b. Cisaillement :
Une poutre subit une sollicitation de cisaillement simple lorsqu'elle est soumise à deux systèmes
d'action de liaison qui se réduisent dans un plan (P) perpendiculaire à la ligne moyenne à deux forces
directement opposées.
Sous l'action de ces deux forces la poutre tend à se séparer en deux tronçons E1 et E2 glissant l'un par
rapport à l'autre dans le plan de section droite (P).
-Déformation :
En déformation élastique, la contrainte de cisaillement 𝜏𝜏 varie linéairement en fonction de l’angle de
glissement 𝛾𝛾 , on introduit alors le module d’élasticité G telle que :
∆𝑦𝑦
𝜏𝜏 = 𝐺𝐺 = 𝐺𝐺. 𝛾𝛾
∆𝑥𝑥
Avec : 𝛾𝛾 : glissement relatif
G : module d’élasticité transversal en MPa
Le moment de torsion est positif lorsqu’il tend à tourner la section dans le sens inverse des aiguilles d’une
montre (sens trigonométrique) en regardant la section du côté de la normale extérieure
Au contraire des autres sollicitations, il n’est pas possible d’établir une théorie générale de la torsion des
poutres. Comme nous le verrons par la suite, cela dépend de la topologie des sections ainsi que des
conditions cinématiques. La théorie la plus simple est celle de Barré de saint-Venant qui s’est intéressé à
la torsion uniforme.
Les conditions cinématiques imposées par les appuis conditionnement la déformée, comme le montre la
figure suivante.
Les deux situations sont statiquement équivalentes, mais leur déformée est très différente et ne peut
donc être déterminée à l’aide des équations d’équilibre.
L’angle initialement droit formé par une fibre PP ’ de longueur dx et par le rayon vecteur OP = r varie de
r.dθ/dx pendant la torsion ; la section Σ est donc soumise, en vertu des relations entre les contraintes et
les déformations en élasticité, à une contrainte de cisaillement :
Ainsi, en désignant par K = (1/2) πR4 le moment d’inertie polaire de la section, nous obtenons les formules :
Soit P un point du contour ; en un point M de OP, la contrainte de cisaillement est parallèle à la tangente
en P au contour ; le long de OP, la contrainte de cisaillement varie linéairement de la valeur zéro en O à la
valeur maximale en P. La plus grande valeur de la contrainte de cisaillement a lieu à l’extrémité du petit
axe, alors que la théorie élémentaire donnerait l’extrémité du grand axe.
d. Section rectangulaire :
Soit une section rectangulaire de côtés 2a et 2b, et on suppose que b>a.
On peut déduire, par l’analogie de la membrane, que les contraintes de cisaillement sont nulles au
voisinage des angles et maximales au milieu des grand côtés.
Les coefficients k, k1, et k2 sont des fonctions du rapport b /a > 1 ; le tableau suivant donne quelques
valeurs de ces coefficients :
Veuillez répondre au quiz « Les contraintes correspondantes aux différentes sollicitations » sur LMS
Pour déterminer les forces intérieures qui apparaissent dans un élément soumis à une sollicitation, on se
sert, en résistance des matériaux, de la méthode des sections. Cette méthode est basée sur le fait que si
un élément est en équilibre, sous l’action des forces extérieures, alors n’importe quelle partie de cet
élément sous l’action des forces qui lui sont appliquées, est équilibré par un système de forces intérieures
agissant dans la section. On considère l’élément AB plan, soumis à l’action d’un système de forces
extérieures. Pour calculer les efforts et moments dans n’importe quelle section, on coupe à l’endroit voulu
l’élément AB en deux parties. Les valeurs numériques des efforts N, Q et M sont égaux aux sommes
algébriques des projections et des moments des forces extérieures agissant sur une des parties (gauche
ou droite) de l’élément sectionné, généralement sur celle où les projections et moments se calculent plus
facilement.
N est considéré positif s’il s’agit d’une traction et négatif dans le cas contraire.
• Effort tranchant :
Les forces transversales Qz, et Qy sont les sommes des projections de toutes les forces intérieures dans
la section sur les axes centraux principaux de cette dernière.
Le sens de Q sur le plan est positif par convention quand il tend à faire tourner un élément entre deux
sections dans le sens des aiguilles d’une montre.
• Moment fléchissant :
Les composantes My et Mz du vecteur moment résultant représentent les sommes des moments de
toutes les forces intérieures dans la section, par rapport aux axes d’inertie principaux de cette dernière Y
et Z respectivement.
Le sens positif des moments dans le plan qui par convention tend les fibres inférieures et comprime les
fibres supérieures de la section.
Les efforts et les moments agissant dans différentes sections varient le long de la poutre. Entre autres les
valeurs maximales et minimales de ces efforts et moments sont d'une grande importance pour la sécurité
de la poutre, on est amené ainsi à tracer des courbes qui montrent comment changent les efforts et les
moments d'une section à une autre, ces courbes sont dites diagrammes des efforts et des moments.
On considère une poutre isostatique soumise à une force concentrée F dont le point d’application est
d’abscisse a.
∑ 𝐹𝐹𝑥𝑥 = 0 N = 0
∑ 𝐹𝐹𝑦𝑦 = 0 T = - F
Donc : T(x) = - F
À retenir:
Si on réalise une coupe après une charge concentrée, cette charge intervient dans l’effort tranchant par
une valeur ( ± F ) et dans le moment fléchissant par (± F ( x- a) ).
• Si la coupe est au niveau de la charge répartie, alors, on doit prendre en considération une
partie de la charge.
La figure suivante montre cette coupe :
Avec : a est l’abscisse du point de commencement de la charge, et L la distance sur laquelle est
appliquée la charge répartie.
∑ 𝐹𝐹𝑦𝑦 = 0 T = - 𝑄𝑄𝑥𝑥
À retenir:
Lorsqu’on réalise une coupe dans l’intervalle [a, a + L] , la charge q est prise partiellement dans l’équation
de T et M avec les valeurs suivantes :
Ce qui donne :
∑ 𝐹𝐹𝑦𝑦 = 0 T = - Q
Lorsqu’on réalise une coupe après la charge q , cette dernière est prise totalement dans l’équation de T
et M avec les valeurs suivantes :
• Si la coupe est au niveau de la charge répartie, alors, on doit prendre en considération une
partie de la charge.
La figure suivante montre cette coupe :
Avec : a est l’abscisse du point de commencement de la charge, et L la distance sur laquelle est
appliquée la charge répartie.
∑ 𝐹𝐹𝑦𝑦 = 0 T = - Qx
𝒒𝒒(𝒙𝒙−𝒂𝒂)𝟐𝟐
Ainsi : T(x) = -
𝟐𝟐𝟐𝟐
A retenir :
Lorsqu’on réalise une coupe dans l’intervalle [a + L] , la charge q est prise partiellement dans l’équation
de T et M avec les valeurs suivantes :
𝑞𝑞.𝐿𝐿
On doit convertir la charge répartie en une charge Q concentrée : Q =
2
∑ 𝐹𝐹𝑦𝑦 = 0 T = - Q
𝒒𝒒𝒒𝒒
Ainsi : T(x) = -
𝟐𝟐
À retenir :
Lorsqu’on réalise une coupe après la charge q, cette dernière est prise totalement dans l’équation de T et
M avec les valeurs suivantes :
Pour le cas d’une charge triangulaire décroissante, on peut remarquer que c’est une combinaison de deux
types de charges :
c. Calcul des efforts et des moments par la méthode des lignes d’influence :
Lignes d’influence :
Pour étudier l’effet d’une charge ponctuelle, on considère une charge unité pouvant se déplacer sur la
poutre ; celle-ci produit une certain nombre d’effets élastiques (moments fléchissant, effort tranchant,
etc.).
On appelle fonction d’influence d’un effet élastique la fonction F=F(a) représentant la variation de l’effet
élastique en fonction de l’abscisse de la charge unité, et ligne d’influence la courbe représentative de F(a)
pour l’effet élastique considéré.
On étudie donc un effet élastique d’une force unité dans la section d’abscisse x, constante, lorsque la
charge unité considérée varie avec son abscisse a :
• Moment fléchissant :
On donne ci-après l’expression du moment fléchissant :
Si on voulait connaître l’effet élastique de la charge P, il suffirait de multiplier le résultat obtenu pour la
charge unité par P.
Pour des charges uniformément réparties (que l’on peut considérer comme un ensemble de charges
ponctuelles très rapprochées), le moment et l’effort tranchant en fonction de x s’obtiennent en
multipliant les surfaces délimitées par les lignes d’influences par la charge P.
Les lignes d’influences sont utiles pour traiter ces cas. On utilise alors le principe de superposition des
états d’équilibres pour tracer les courbes de moments, qui sont dans ce cas précis des droites.
De plus :
𝑙𝑙−𝑎𝑎1
On sait que : ℎ1 = 𝑎𝑎1 𝑙𝑙
Or, dans les triangles semblables, l’application du théorème de Thalès permet d’écrire :
ℎ2 𝑙𝑙−𝑎𝑎 𝑙𝑙−𝑎𝑎 𝑙𝑙−𝑎𝑎
ℎ1
= 𝑙𝑙−𝑎𝑎2 , d’où : ℎ2 = ℎ1 𝑙𝑙−𝑎𝑎2 et de même, ℎ3 = ℎ1 𝑙𝑙−𝑎𝑎3.
1 1 1
On fait de même pour les sections d’abscisses a2, a3, etc. et on trace la courbe des moments.
Un convoi est un ensemble de charges concentrées pouvant se déplacer dans leur ensemble, les distances
entre les lignes d’action des différentes charges restant constantes au cours des déplacements (voiture,
train, pont roulant, etc.).
Pour déterminer l’effort tranchant et le moment maximum dans une section de poutre, on utilise les lignes
d’influences correspondantes dans cette section et on déplace le convoi dessiné sur papier transparent,
jusqu’à obtention du maximum de l’effet considéré.
Pour une position donnée du convoi, T et M s’obtiennent par le calcul ci-dessus. On considère souvent un
certain nombres de sections dans lesquelles on détermine les valeurs maximales de T et de M et on trace
les courbes enveloppes.
Pour avoir le maximum dans une section un essieu doit se trouver sur la section considérée.
Théorème de Barré :
Le moment fléchissant est maximum au droit d’un essieu lorsque cet essieu et la résultante générale du
convoi se trouvent dans des sections symétriques par rapport au milieu de la poutre.
Lignes enveloppes :
La ligne enveloppe de l’effet considéré est la ligne à l’intérieur de laquelle peuvent s’inscrire les lignes
représentatives correspondant à tous les cas de charges possibles.
La ligne enveloppe du moment fléchissant provoqué par P=1 est donc une parabole d’équation :
L’effet dans une section Σ d’une charge répartie quelconque p(α) entre les abscisses α0 et α1 :
Si p est constant, alors, TΣ correspond à p x l’aire délimitée par la courbe TΣ(α) entre α0 et α1.
Si p est constant, alors, MΣ correspond à p x l’aire délimitée par la courbe MΣ(α) entre α0 et α1.
En A, on a : x = 0 et yA = 0
Donc : K1 = - L2/8 et k2 = 0
Le calcul des constantes K se fait en choisissant des conditions aux limites de zones :
En A, on a : x = 0 et yA = 0
Donc : K1 = - L3/12 et k2 = 0
• Moments :
Considérées comme fonctions de x, les fonctions T (α, x) et M (α, x) définissent les lignes représentatives
de l’effort tranchant et du moment fléchissant :
Considérées comme fonctions de α, les fonctions T (α, x) et M (α, x) définissent les lignes d’influence de
l’effort tranchant et du moment fléchissant :
Nous obtenons donc T (x) et M (x) en intégrant deux fois de suite la fonction p (x).
On trouve :
• Cas de moments :
Afin de déterminer leurs valeurs, il est nécessaire de connaître la flèche ou la rotation en certains points
particuliers.
Les seules équations de la statique ne suffisant pas pour résoudre le calcul des actions aux appuis. Il faut
faire intervenir en plus les équations de déformations.
Soit une poutre encastrée aux deux extrémités avec chargement uniforme :
Données :
L= 4m
IGZ = 317,8 cm4
E = 2.105 MPa
q = −1800.N / m
• Détermination des actions en A et B
-Equations de statique :
Ay = By = qL/2 (symétrie)
𝑞𝑞𝐿𝐿2
� 𝑀𝑀𝑧𝑧/𝐴𝐴 = 𝑀𝑀𝑀𝑀 − + 𝑀𝑀𝑀𝑀 + 𝐵𝐵𝐵𝐵 × 𝐿𝐿 = 0
2
Avec MA=MB (symétrie)
𝑞𝑞𝐿𝐿2
Donc 𝑀𝑀𝑀𝑀 = −𝑀𝑀𝑀𝑀 =
12
Effort tranchant :
Données :
L= 8m
IGZ = 1943 cm4
E = 2.105 MPa
q = −1700.N / m
-Equation de déformation :
Effort tranchant :
Soit une poutre continue à n travées. Considérons les travées i-j et j-k
Les travées ainsi isolées sont en équilibre sous l’action des charges externes qui leur sont appliquées en
travées et les moments sur appui Mi, Mj et Mk.
La continuité de la déformée sur l’appui j impose que la rotation relative des deux sections gauche et
droite soit nulle :
𝑔𝑔
Equation de continuité en j : 𝜃𝜃𝑗𝑗 + 𝜃𝜃𝑗𝑗𝑑𝑑 = 0
′′ ′ ′′ ′
Les termes 𝑚𝑚𝑖𝑖𝑖𝑖 , 𝑚𝑚𝑖𝑖𝑖𝑖 , 𝑚𝑚𝑗𝑗𝑗𝑗 et 𝑚𝑚𝑗𝑗𝑗𝑗 ne dépendent que des charges et sont appelés caractéristiques des
charges. Ils s’expriment par :
′′ 6
𝑚𝑚𝑖𝑖𝑖𝑖 = 2 Ω𝑀𝑀𝑀𝑀 𝑥𝑥𝐺𝐺
𝐿𝐿𝑖𝑖𝑖𝑖
′ 6
𝑚𝑚𝑖𝑖𝑖𝑖 = 2 Ω𝑀𝑀𝑀𝑀 𝑥𝑥𝐺𝐺′
𝐿𝐿𝑖𝑖𝑖𝑖
Avec : Ω𝑀𝑀𝑀𝑀 : représente l’aire du digramme Mo (moment à l’abscisse x produit par les charges en travée
i-j)
𝑥𝑥𝐺𝐺 : représente la distance entre l’appui i et le centre de gravité de l’aire du diagramme Mo
𝑥𝑥𝐺𝐺′ : représente la distance entre l’appui j et le centre de gravité de l’aire du diagramme Mo
′ ′′
Les termes 𝑚𝑚𝑖𝑖𝑖𝑖 et 𝑚𝑚𝑖𝑖𝑖𝑖 sont calculés en considérant la travée i-j isostatique seule sollicitée aux charges
qui lui sont appliquées.
′′ ′
Pour une travée non chargée on a : 𝑚𝑚𝑖𝑖𝑖𝑖 =𝑚𝑚𝑖𝑖𝑖𝑖 =0
On isole ensuite la travée adjacente j-k. L’équilibre statique de la travée conduit à la détermination des
𝑔𝑔
réactions 𝑉𝑉𝑗𝑗𝑑𝑑 et 𝑉𝑉𝑘𝑘 .
𝑔𝑔
𝑉𝑉𝑗𝑗 = 𝑉𝑉𝑗𝑗 + 𝑉𝑉𝑗𝑗𝑑𝑑
Un équilibre est instable si sous l'action d'une sollicitation quelconque, le corps en déformation continue
de se déformer dans le même sens que cette déviation imprégnée et ne revient pas à son état initial
lorsque la sollicitation cesse son action. Entre ces deux états d'équilibre se trouve un état transitoire dit
critique, ou un équilibre indifférent : le corps peut conserver la forme initiale ou bien la perdre, poussé
par une sollicitation aussi petite qu'elle soit.
La figure ci-dessous montre les cas possibles de déformation d'une poutre axialement chargée, ainsi
qu'une analogie représentée par l'équilibre d'une boule sur des surfaces concaves, convexes ou planes
qui correspond respectivement aux états d'équilibre stables, instables ou indifférents.
La charge critique Pcr représente la charge qui, une fois dépassée, provoque la perte de stabilité de la
forme initiale du corps. Pour assurer la stabilité des éléments en compression il faut donc limiter la force
de compression à la force critique (souvent, la rupture des éléments d'une structure est attribuée à une
instabilité élastique et non à une insuffisance de résistance de la part du matériau).
La condition de stabilité s'écrit donc : P ≤ [P]s avec [P]s = Pcr / ns avec ns est le coefficient de la marge de
stabilité.
On peut se rendre compte facilement de ce phénomène avec une lame de scie à métaux tenue
verticalement et chargée avec la main appuyée en tête. On constate qu’à partir d’une charge de
l’ordre de 20 N, le déplacement latéral commence et que pour 25 N, on transforme la lame de
scie en boucle en se faisant rejoindre les deux extrémités.
On distingue :
Lorsque P croit, à partir de zéro, l’état d’équilibre rectiligne initial évolue vers un état curviligne fléchie.
D’après la loi fondamentale de la flexion on a:
Donc
D’où
On pose et on obtient :
C’est une équation différentielle du second ordre, dont la solution générale est de la forme :
Soit d’où :
Pour que la poutre reste fléchie, il faut que k soit au moins égal à 1, ce qui conduit à la valeur minimale
de P qui vaut :
𝜋𝜋 2 . 𝐸𝐸𝐸𝐸
𝑃𝑃𝑐𝑐 =
𝑙𝑙02
D’où
α est un coefficient qui dépend des conditions aux extrémités (types d’ancrage) :
Soit l’élancement
D’où :
Cette valeur de l’élancement critique ne dépend que des caractéristiques mécaniques du matériau.
Coefficients de sécurité :
On a
Soit
D’où :
Critère de résistance :
• Charges statiques :
Le facteur de sécurité au glissement pour un plan horizontal est donné par la relation suivante :
Avec :
C : est la cohésion (apparente ou réelle, pour la cohésion apparente une valeur minimale de
compression, σn pour déterminer l'aire comprimée sur laquelle la cohésion peut être mobilisée peut être
spécifié).
• Charges sismiques :
Lors d'une analyse sismique, le facteur de sécurité contre le glissement (FSG) est calculé à partir de :
Avec :
Dans la plupart des cas, les forces de post-tension ont été considérées comme des forces actives ; c'est à
dire que la composante horizontale de la force de post-tension Pdh est placée au dénominateur de la
formule du facteur de sécurité au glissement. Dans ce cas, Pdh est additionnée de façon algébrique aux
autres forces horizontales externes appliquées sur la structure (ex. la poussée hydrostatique).
Avec :
Dans ce cas, Pdh est placée au numérateur de la formule pour le facteur de sécurité au glissement. Par
cette approche Pdh est ajoutée directement à la résistance au glissement fournie par la force verticale de
l'ancrage.
Cette approche est plus conservatrice que celle où Pdh est considérée comme une charge active.
Avec :
U : est la résultante des sous-pressions agissant dans la direction normale au plan incliné.
Avec :
ΣMS : est la somme des moments stabilisants autour de l'extrémité amont ou aval du joint considéré.
Veuillez répondre au quiz « Contrôler la stabilité Générale d’une structure » sur LMS
Un projet enregistré sur le disque peut être sélectionné (option Ouvrir affaire).
Lorsque le curseur est placé sur un bouton, une info-bulle affiche le nom du module.
Les trois premières rangées de boutons (Portique plan à Modélisation en Volumiques) proposent un style
de dimensionnement de structure qui vous aidera à concevoir votre module.
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
106
Le bouton Suivant (Définir section) vous permet de spécifier des définitions de profilé (solide et/ou profilés
à parois fines).
Le dernier bouton vous permet de créer des structures standard (structures 3D à portique simple).
b. Environnement :
Une fois que l'un des modules réglementaires est sélectionné dans la fenêtre de départ, une interface
spécifique au module s'affiche.
• La barre de titre affiche des informations générales sur le projet. Inclut le nom du projet et les
données de calcul de la structure.
• Au bas de l'interface se trouve des informations pour référence rapide, par exemple le nom des
champs d'édition actifs, les coordonnées du curseur et les unités. Plusieurs boutons de lancement
rapide sont disponibles ici, par exemple Afficher, Mode d'accrochage du pointeur et le filtre de
sélection graphique.
Boite de dialogue :
Robot utilise divers mécanismes pour faciliter et optimiser la définition de la structure. Le pointeur de la
souris peut prendre des formes différentes en fonction de l’opération en cours de l’exécution :
Dans les boîtes de dialogue, le champ actif est mis en surbrillance. Les champs qui n’affichent qu’une
valeur peuvent apparaître dans trois couleurs différentes : Le fond vert du champ indique que la valeur
saisie est correcte. En revanche, s'il est jaune ou rouge, cela indique que la valeur est incorrecte. Un fond
jaune représente une valeur hors de la plage recommandée, mais tout de même acceptable ; en revanche,
si le fond est rouge, cela signifie que la valeur est inacceptable. Si le fond du champ actif est bleu, cela
signifie que le champ d'édition contient des chaînes de caractères incorrectes.
Robot fournit également une calculatrice. Pour accéder à la calculatrice, cliquez sur le menu Outils >
Calculatrice ou double-cliquez sur le champ d’édition affiché dans la boîte de dialogue. Une calculatrice
d'expressions arithmétiques est disponible dans les champs d'édition. Après la saisie d'une expression et
la sélection de la touche "=", la valeur de cette expression est calculée.
Pour prendre en charges plusieurs onglets, certaines boîtes de dialogue contiennent des onglets disposés
le long de leur bord gauche. C'est le cas, par exemple, de la boîte de dialogue Cartographies pour les
barres.
Texte de menu :
Cliquez sur une commande texte pour ouvrir un sous-menu détaillé, ouvrez la boîte de dialogue
correspondante, ou exécutez une commande.
Barre d’outils :
Pour la plupart des présentations, il existe deux barres d'outils : un jeu d'outils horizontal sous le menu
texte et un jeu d'outils à droite de l'éditeur graphique. Les outils à droite sont les commandes les plus
courantes correspondant à la présentation actuelle. Cliquez sur une icône pour ouvrir un sous-menu
détaillé, ouvrir la boîte de dialogue correspondante ou exécuter une commande.
Menus contextuels :
Cliquez avec le bouton droit dans l'éditeur graphique ou un tableau pour ouvrir un menu contextuel
contenant les options les plus fréquemment utilisées. Afin de modifier l’aspect du menu, il faut activer
une autre fenêtre, tableau etc. Les menus et les barres d’outils définies dans le logiciel Robot peuvent être
personnalisées.
Ouvrez la boîte de dialogue Cas de charge grâce à l’une des méthodes suivantes :
4. Saisissez une description du cas. Dans le nom d’une combinaison, les cas peuvent être présentés
non seulement au moyen de leurs numéros, mais aussi par leurs noms abrégés (préfixe). Par
défaut, le programme saisit dans le champ Nom le nom abrégé du cas de charge
6. Cliquez sur Nouveau. Commence la définition d’un nouveau cas de charge. Chaque nouveau cas
de charge prendra automatiquement le premier numéro libre, que vous pourrez modifier
ultérieurement.
Combinaison de charges :
Pour ouvrir la boîte de dialogue Définition/modification de la combinaison, vous devez effectuer les
opérations suivantes :
• Cliquez sur .
b. Lancement de calculs :
Type d’analyse de structure :
Cliquez sur dans la barre d'outils ou sélectionnez la commande Analyse > Type d’analyse pour définir
un nouveau cas de charge (analyse modale, spectrale, sismique etc.), modifier le type de cas de charge et
modifier les paramètres du cas de charge sélectionné.
Lors de la définition des charges appliquées à la structure, l'analyse statique linéaire est affectée à tous
les cas de charge. Vous pouvez modifier le type d’analyse en analyse de flambement, harmonique ou
temporelle. De même, dans cette boîte de dialogue vous pouvez créer les nouveaux cas de charge et
Cliquez sur ou sélectionnez Résultats > Analyse globale - barres pour présenter des variations d’un
paramètre sélectionné pour toutes les barres de la structure en cours de conception.
Cette option permet d’afficher sur un diagramme les valeurs minimales et maximales de la grandeur
voulue pour chaque barre. Une fois cette option sélectionnée, choisissez une grandeur à présenter. Une
fois la sélection effectuée, le logiciel crée un diagramme global pour les barres sélectionnées.
La partie supérieure de la fenêtre représentée ci-dessus affiche le diagramme global des paramètres
voulus pour toutes les barres sélectionnées. Vous pouvez modifier la forme de ce diagramme. Pour cela,
cliquez du bouton droit de la souris sur le diagramme, le logiciel affichera un menu contextuel dans lequel
vous devez sélectionner l’option Type de diagramme. Cinq types de diagrammes sont disponibles :
courbes, barres verticales, barres horizontales, barres 3D verticales et barres 3D horizontales.
La partie inférieure de la fenêtre contient le tableau dans lequel vous pouvez trouver les données
suivantes :
• La première colonne affiche les grandeurs sélectionnées pour la présentation (efforts internes,
contraintes, paramètres du dimensionnement) ;
• La quatrième colonne affiche la liste des barres pour lesquelles les valeurs limites des grandeurs
sélectionnées ont été dépassées ;
• La cinquième colonne affiche la liste des barres pour lesquelles les valeurs des grandeurs
sélectionnées appartiennent au domaine défini par les limites inférieure et supérieure ;
• La sixième colonne affiche la couleur utilisée pour la présentation de la grandeur affichée sur le
diagramme ;
Analyse détaillée :
L’option Analyse détaillée permet de présenter les résultats détaillés (diagrammes, tableaux) pour les
barres sélectionnées dans la structure.
• Cliquez sur .
Dimensionnement acier :
Cette boîte de dialogue sert à définir les barres (acier, bois et aluminium) et les familles pour lesquelles
vous effectuerez le dimensionnement ou la vérification. Utilisez cette option en sélectionnant la
présentation Dimensionnement acier aluminium (dimensionnement bois) ou en cliquant sur
• Barres
• Familles
L’option Calculs sert à sélectionner les options de calcul pour le dimensionnement des barres acier,
aluminium et bois. L’option est accessible après la sélection du bureau Dimensionnement
acier/aluminium (Dimensionnement bois) ou après un clic sur l’icône Dimensionnement barres acier /
aluminium (Dimensionnement barres bois ) affichée dans la barre d’outils. Le logiciel affiche la
boîte de dialogue ci-dessous :
• Paramètres de l’étage :
L’option Paramètres du niveau – norme BAEL permet de définir les paramètres d'un niveau suivant la
norme française BAEL. Elle est disponible dans les modules Poteau et Poutres. L’option est accessible de
deux manières :
• Catégorie de fissure - Permet de sélectionner une catégorie de fissure pour une barre BA.
La boîte de dialogue contient les boutons standard (OK, Annuler, Aide) ainsi que :
• Définir par défaut - pour enregistrer les paramètres de niveau par défaut dans cette boîte de
dialogue
• Rétablir - pour rétablir les valeurs par défaut des paramètres définis dans la boîte de dialogue
Options de calcul.
Pour enregistrer des paramètres de niveau particuliers en tant que valeurs par défaut :
Le module de dimensionnement de dalles BA ne peut pas être activé en mode autonome. Vous pouvez
l'ouvrir à l'aide de l'une des deux méthodes suivantes :
Dans le module de dimensionnement d'éléments BA, sélectionnez un type d'élément BA en cliquant sur
l'une des icônes suivantes sur la barre d'outils latérale :
Poutre BA
Poteau BA
Fondation
Semelle filante
Poutre-voile
Voile BA
Nœud.
Après le calcul des efforts agissant dans la structure, vous pouvez passer au dimensionnement des
éléments de la structure. Sélectionnez un ou plusieurs éléments BA, ou encore un modèle entier à
transférer vers les modules de conception BA et cliquez sur Dimensionnement > Ferraillage réel des
éléments BA. Robot analyse la sélection des éléments. En fonction du type d'élément BA et de ses
propriétés (par exemple, géométrie, système de coordonnées et méthode d'appui), il transfère chaque
élément au module BA correspondant.
2. Semelles filantes
3. Poutres
4. Poutres-voiles
5. Murs
6. Dalles
Une fois le transfert terminé, Robot affiche les paramètres de la boîte de dialogue Eléments BA (comme
dans l'image ci-dessous), dans laquelle vous pouvez sélectionner des combinaisons, un type de
groupement et ainsi de suite.
Le bouton Police est actif quand le champ Elément affiche une position relative à la police et non pas à
l’élément. Vous ne pouvez pas sélectionner la police, lorsque :
Le bouton (Ajouter) est actif uniquement lorsque vous avez saisi un nouveau texte dans le champ
Schéma.
Le bouton (Supprimer) est actif uniquement lorsque le champ Schéma contient du texte. Le bouton
est inactif quand le champ Définir est en mode d'édition de texte.
Les listes Propriétés pour et Elément sont inactives seulement si vous éditez du texte dans le champ
Schéma.
E-Learning
Veuillez consulter la vidéo suivante : Dimensionnement d’une poutre continue en béton armé
avec le logiciel Robot :
https://www.youtube.com/watch?v=SRIqqOH5Vfg&t=50s