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Tout d’abord, nous tenons à remercier l'encadreur Mr Zenasni. M.A et co-encadreur Mme
Bonagta. M, Qui ont confiance en nous et ils nous ont permis de travailler sur un sujet de
mémoire, et qu'ils ont mis à notre disposition tous les moyens et les ressources nécessaires à
sa réalisation.
Nous remercions par ailleurs vivement les membres du jury de nous avoir fait l’honneur de
juger notre travail et d’assister à la soutenance.
Nous remercions les membres des laboratoires du département de Sciences, merci pour votre
disponibilité et vos encouragements.
Nous adressons nos sincères remerciements à Mr Kaddouri Farid de nous avoir accueilli dans
son laboratoire et pour la confiance et l’aide qu’il nous a accordé, ainsi que toute l’équipe du
laboratoire d’ADE de Bechar pour l’accueil cordial et pour l’attention avec laquelle ils ont
soutenu nous travail. Nous n’aurions pas pouvoir réaliser les expérimentations sans leurs
aide.
Nous remercions tous les membres de laboratoire d’ADE de barrage DJORF-TORBA qui
nous ont aidés à effectuer les prélèvements et les mesures de terrain et qui m’ont fait part de
leurs connaissances et leur expérience.
Bien sûr, nous remercions Mr Benyagoub ElHassan, Pour ses conseils et ses instructions
ainsi les bonnes informations.
Finalement, nous remercions toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la
concrétisation de ce mémoire.
Je dédie ce travail de fin d’études à ma famille au sens large et à tout mon
entourage mais tout particulièrement
Ma mère et mon père, pour leur patience, conseils, aident et aussi de m’encourager
à la réalisation de ce modeste travaille.
« Je vous remercie, mes parents »
Mes frères et sœurs dont je suis si fière.
Tous mes amis, tout particulièrement :
Akram, Brahim, Abd Hakim, Miloud, Lamya … merci pour vos conseils
et vos encouragements, mais aussi pour les bons moments qui ont contribué à rendre
ces années inoubliables. Bonne chance à touts.
Tous les étudiants de biologie: Amine et Mohamed Rida, Asma et
Kalthoum, Lina et Hayat, qui ont effectué leur stage en même temps que nous.
Tous les Ingénieures de laboratoire biologie qui nous ont encouragé et aidé à la
réalisation de ce mémoire :
Fatna, Iman et Amina, Rida, Abd hadi et Mr Benyagoub
ElHassan, merci.
Mahmoud
Au tout puissant Allâh
A toi la louange, Ô la lumière des cieux ; de la terre et de ce qu’ils renferment.
Gloire à toi de nous avoir assisté de ta lumière et en toute circonstance matin et
soir.
Je dédie cette travaille A mes parents et mes frères et sœurs et surtout mon grand-
père et ma grand-mère, qui m'a aidé dans ma vie.
Vous vous êtes dépensés pour moi sans compter.
En reconnaissance de tous les sacrifices consentis par tous et chacun pour me permettre
d’atteindre cette étape de ma vie. Avec toute ma tendresse.
Je dédie ce travail
A mon beau-frère mohamed et le petite abderrahman
A mes amis d’enfance krimo et mustapha et abouda et à leurs familles.
A mes camarades et tous ceux de la faculté de biologie et à leurs familles. à mes amis
mahmoud et miloud, Lamya que nous avons adoptées un bon moment avec certains
événements pleins de bonheur et joie et je pas oublier les bonne souvenirs dans les 5
année que je n’oublierai pas.
Et les personnes qui ont aidé dans notre travail les Ingénieures de laboratoire
biologie qui sont donné les moyens et qui nous ont encouragés dans ce travail
Fatna, Iman et Amina, Rida, Abd hadi et Mr Hassan, merci.
Que votre simplicité et votre respect pour les autres me servent d’exemples !
A ma mère
Lemya
Notre travail de recherche consiste tout d’abord à déterminer la qualité de l’eau brute
du barrage DJORF-TORBA par réalisation des analyses physico-chimiques et
bactériologiques de deux échantillons, un correspondant à l’eau de surface, l’autre à l’eau
profonde, ensuite une estimation de coût de différents traitements à appliquer afin
d’acquérir à une moindre consommation de produits chimiques.
D’après les résultats obtenus, l’eau brute de barrage DJORF-TORBA est de qualité
physico-chimique et bactériologique acceptable car ces résultats sont conformes aux
normes françaises et aux recommandations de l’OMS pour les eaux brutes, cette qualité
résulte du fait que le barrage DJORF-TORBA est loin d’être pollué avec les rejets directs
soit industriels ou des eaux usées domestiques. Malgré que nous avons constaté des
contaminations bactériologiques qui sont d’origine fécale issu des animaux vivants et
pâturés à proximité du barrage, mais qui restent toujours inférieur aux valeurs fixées par
l’OMS et les règlements françaises.
En terme de coût, l'eau de surface est plus ou moins facile à traiter que l'eau de
profonde, puisque celle ci demande plus de produits chimiques (coagulants) et un pompage
plus fort …etc.
From the results obtained, the raw water dam DJORF-TORBA is physico-
chemical and bacteriological acceptable because these results are consistent with French
standards and regulations of WHO for the raw water quality that results from this fact that
the dam DJORF-TORBA is far from being polluted with direct discharges or industrial or
domestic wastewater. Although we found bacteriological contamination that are of fecal
origin'' from animals grazed and live near the dam, but remain below the values set by
WHO and the French regulations.
In terms of cost, surface water is easier or harder to treat than the deep water, as
this, require more chemicals (coagulants), and pumping more effort.
مه حٍس الركلفح ،المٍاي السطحٍح أسٍل للمعالجح مه المٍاي العمٍقح ،ألن ٌزا
تاإلضافإلى طاقح أكثش للضخ.
ج األخٍش ٌرطلة الكصٍش مه المُاد الكٍمٍائٍح؛
الكلمات المفتاحية :سذ جشف الرشتح -ماء السذ -الىُعٍح الفٍضَكٍمٍائٍح َالثكرٍشٌح -
المعالجح.
LISTE DES TABLEAUX .
Tableau N°17 : Résultats des analyses des germes totaux à 37°C pondant 24h
de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA.
Tableau N°18 : Résultats des analyses des germes totaux à 37°C pondant 48h
de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA.
Tableau N°19 : Résultats des analyses des germes totaux à 22°C pondant 72h
de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA.
Tableau N°20 : Résultats des analyses des coliformes totaux de l’eau brute de
barrage DJORF-TORBA.
Tableau N°22 : Résultats des analyses des Escherichia Coli de l’eau brute de
barrage DJORF-TORBA.
Tableau N°23 : Résultats des analyses des streptocoques fécaux de l’eau brute
de barrage DJORF-TORBA.
Fig. N°7 : Recherche et dénombrement des germes totaux deans l’eau brute. ............................. 46
Fig. N°8 : Recherche et dénombrements des coliformes totaux et fécaux dans l’eau brute ......... 49
Fig. N°9 : Recherche et dénombrement des streptocoques fécaux dans l’eau bute ...................... 51
Fig. N°10 : Recherche et dénombrement des clostridium Sulfito Réducteurs dans l’eau brute .. 53
Fig. N°11 : Evolution de la température de l’eau brute en fonction du temps des deux
échantillons. ................................................................................................................................... 54
Fig. N°12 : Evolution du pH de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. ........... 55
Fig. N°13 : Evolution de la conductivité de l’eau brute en fonction du temps des deux
échantillons. ................................................................................................................................... 56
Fig. N°14 : Evolution du taux de sels dissous TDS de l’eau brute en fonction du temps des deux
échantillons. ................................................................................................................................... 56
Fig. N°15 : Evolution de la salinité de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. . 57
Fig. N°16 : Evolution de la turbidité de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons.58
Fig. N°17 : Evolution des germes totaux à 37°C en fonction du temps des deux échantillons
d’eau brute. .................................................................................................................................... 59
Fig. N°18 : Evolution des germes totaux à 22°C en fonction du temps des deux échantillons
d’eau brute. .................................................................................................................................... 60
Fig. N°19 : Evolution des coliformes totaux en fonction du temps des deux échantillons d’eau
brute. .............................................................................................................................................. 61
Fig. N°20 : Evolution des coliformes thermo-tolérants en fonction du temps des deux
échantillons d’eau brute. ................................................................................................................ 62
Fig. N°21 : Evolution d’Escherichia coli en fonction du temps des deux échantillons d’eau
brute.. ............................................................................................................................................. 62
Fig. N°22 : Evolution des streptocoques fécaux en fonction du temps des deux échantillons
d’eau brute ..................................................................................................................................... 63
Fig. N°23 : Evolution des Clostridium sulfito-réducteurs en fonction du temps des deux
échantillons d’eau brute. ................................................................................................................ 64
Photo N°18 : Observation macroscopique des FAMT à 37°C de l’eau de profonde. ......... Annexe 5
Photo N°19 : Observation macroscopique des FAMT à 37°C de l’eau de surface. ............ Annexe 5
Photo N°20 : Observation macroscopique des FAMT à 22°C de l’eau de surface. ............ Annexe 5
Photo N°21 : Observation macroscopique des FAMT à 22°C de l’eau de profonde. ......... Annexe 5
Photo N°22 : Recherche des coliformes totaux sur milieu BCPL (l’eau de surface)....... Annexe 5
Photo N°23 : Recherche des coliformes totaux sur milieu BCPL (l’eau de profonde). ... Annexe 5
Photo N°24 : Recherche des coliformes thermo-tolérants sur milieu Schubert (l’eau de
profonde). ............................................................................................................................. Annexe 5
Photo N°25 : Recherche des coliformes thermo-tolérants sur milieu Schubert + kovacs
(l’eau de surface). ................................................................................................................. Annexe 5
Photo N°26 : Recherche d’Escherichia Coli sur milieu Schubert + Kovacs (l’eau de
profonde / l’eau de surface). ................................................................................................. Annexe 5
Photo N°27 : Recherche des streptocoques fécaux (l’eau de surface). ........................... Annexe 5
Photo N°28 : Recherche des streptocoques fécaux (l’eau de profonde). ........................ Annexe 5
cm : Centimètre.
Cond : Conductivité.
Ech : Echantillon.
EP : Eau de profonde.
ES : Eau de surface.
H : heure.
Km : kilomètre.
m : mètre.
m 3 : mètre cube .
Max : Maximum.
mg : milligramme.
Min : Minimum.
ml : millilitre.
mm : millimètre.
NG : Niveau Guide.
pH : potentiel d’Hydrogène.
RF : Réglementation Française.
VF : Viande Foie.
°C : degré Celsius.
% : pourcentage.
(+) : positive.
(-) : négatif.
Résumé.
Liste des tableaux.
Liste des figures.
Liste des photos.
Introduction générale ............................................................................................................... 1
C. Nitrites ................................................................................................................................ 10
D. Fluorures............................................................................................................................. 10
E. Fer........................................................................................................................................ 10
F. Sodium ................................................................................................................................. 11
G. Sulfate ................................................................................................................................. 11
H. Calcium .............................................................................................................................. 11
I. Chlorures .............................................................................................................................. 11
J. Potassium ........................................................................................................................... 12
K. Magnésium ........................................................................................................................ 12
L. Phosphates .......................................................................................................................... 12
M. Matières organiques .......................................................................................................... 13
I.2.3. Normes Physico-chimiques de L’eau Potable .............................................................. 13
I.2.4. Qualité microbiologique ................................................................................................ 14
I.2.4.1. Flore microbienne de l’eau ......................................................................................... 14
I.2.4.2. Critères bactériologiques de l’eau ............................................................................. 15
I.2.4.3. Paramètres bactériologiques de l’eau ....................................................................... 15
Recherche des germes totaux à 22°C et 37°C pathogènes ................................................... 15
Recherche des coliformes totaux ............................................................................................ 15
Recherche des Coliformes Thermo-tolérants ........................................................................ 16
Recherche des streptocoques fécaux (37°C) .......................................................................... 16
Recherche de Clostridium sulfito-réducteur ......................................................................... 16
I.2.5. Normes de la qualité bactériologique de l’eau potable ............................................... 16
III.1. Historique....................................................................................................................... 25
III.2. Situation géographique du barrage ............................................................................. 27
III.3. Topographie du barrage DJORF-TORBA.................................................................... 27
III.4. Caractéristique technique du Barrage ........................................................................ 28
III.5. Sources d’alimentation .................................................................................................. 28
III.6. Importance du barrage DJORF TORBA ..................................................................... 28
III.7. Alimentation d’eau potable : ......................................................................................... 29
III.8. Caractéristiques générales du climat .......................................................................... 30
III.8.1. Précipitation ............................................................................................................... 30
III.8.2. Température ............................................................................................................... 30
III.8.3. Evaporation ................................................................................................................. 31
III.8.4. Vitesse des vents ........................................................................................................ 32
III.9. Climatologie globale de l’Oued Guir ............................................................................ 33
III.10. Description des installations et des équipements du barrage DJORF-TORBA..... 33
Matériels et méthodes
1. Objectif ................................................................................................................................. 41
2. Échantillonnage .................................................................................................................. 41
3. Prélèvement de l’eau à analyser ....................................................................................... 41
4. Transport des échantillons ................................................................................................. 42
5. Analyses physico-chimiques ............................................................................................... 42
5.1. Mesure de la température ............................................................................................... 42
5.2. Mesure de pH .................................................................................................................. 42
5.3. Mesure de la conductivité électrique, TDS et salinité .................................................. 43
5.4. Mesure de la turbidité ..................................................................................................... 43
6. Analyses bactériologiques .................................................................................................. 44
6.1. Recherche des germes totaux .......................................................................................... 44
6.2. Recherche et dénombrement des Coliformes en milieux liquides (NPP) .................... 47
6.3. Recherche des Streptocoques fécaux en milieu liquide ............................................... 50
Université de Bechar 2011/2012 IV
TABLE DES MATIERES .
Résultats et discussions
Sans cette matière simple et complexe en même temps la vie sur terre n'aurait
jamais existé donc c'est un élément noble qu'on doit protéger pour les générations futures,
et pour cela la technologie moderne nous a permis la conception des stations de traitement
des eaux de surface pour palier aux problèmes de pollution qui menacent la potabilité de
l'eau qui a été préservé pendant des siècles, le laboratoire d'analyses a un rôle très
important dans le suivi d'une station de traitement car c'est lui qui doit confirmer la
potabilité de l'eau après traitement et anticiper toutes les étapes nécessaires avant
traitement à l'aide des analyses pour l'obtention des résultats demandés [41].
Une eau destinée à la consommation humaine est potable lors qu’elle est
exemptée d’éléments chimiques et/ou biologiques susceptibles, à plus ou moins long terme
à la sante des individus. Par conséquent, et en fonction des caractéristiques de l’eau brute
destinée à la production d’eau potable, la mise en place de traitements spécifiques s’avère
le plus souvent nécessaire afin de répondre aux exigences réglementaires établies par les
organismes de la santé publique [42].
Le premier chapitre est un rappelle sur l’eau d’une façon générale, avec ses
caractéristiques organoleptiques, physico-chimiques et bactériologiques. Le deuxième
chapitre présente les diverses pollutions qui affectent l'eau et les méthodes des traitements
des eaux brutes utilisées pour la production d'eau destinée à la consommation humaine ; le
troisième chapitre rappelle les caractéristiques générales du barrage DJORF-TORBA et les
procédures de production d’eau potable, du pompage jusqu’à la distribution vers les
châteaux.
I.1. Généralités :
L'eau se trouve presque partout sur la terre et elle est vitale pour tous les
organismes vivants connus. Près de 70% de la surface de la terre est recouverte d'eau,
essentiellement sous forme d'océans. Une étendue d'eau peut être un océan, une mer, un
lac, un étang, une rivière, un ruisseau, un canal. La circulation de l'eau au sein des
différents compartiments terrestres est décrite par son cycle biogéochimique, le cycle de
l'eau ]2[.
Les réserves disponibles d’eaux naturelles sont constituées des eaux souterraines
(infiltration, nappes), des eaux de surface retenues ou en écoulement (barrages, lacs,
rivières) et des eaux de mer ]3[.
Le total des ressources : 2.109 km3 dont 97% en Mer et Océans….. Donc reste 3%
qui se trouvent ailleurs et qui est de l’eau principalement non salée. Dans ces 3% il y a :
18 % d’eaux profondes inexploitables.
77 % de glaces.
5 % autres constitué :
3.5 % dans les êtres vivants
1 % dans les rivières
5.5 % dans l’atmosphère
20 % eaux souterraines superficielles
30 % lacs salés
40 % lacs eaux douces ]4[.
Elles sont constituées par toutes les eaux circulantes ou stockées à la surface des
continents. Elles ont pour origine les eaux de ruissellement ou les nappes profondes dont
l’émergence constitue une source de ruisseau puis de rivière ]3[.
Ces eaux se rassemblent en cours d’eau caractérisés par une surface de contact
eau-atmosphère en mouvement et une vitesse de circulation appréciable. Elles peuvent se
trouver stockées en réserves naturelles (étangs, lacs) ou artificielles (retenues, barrages)
caractérisées par une surface d’échanges eau-atmosphère quasiment immobile, une
profondeur qui peut être importante et un temps de séjour souvent élevé [8].
Il s’agit d’une ressource facilement accessible mais, malheureusement, fragile et
vulnérable, qui doit être protégée contre les divers facteurs de pollution qui la menacent.
Ces facteurs résultent, pour la plupart, de l’activité humaine et industrielle, mais aussi de
processus naturels (eutrophisation: développement excessif d’algues et de plancton) qui
peuvent dégrader la qualité de l’eau [10].
La composition chimique des eaux de surface dépend de la nature des terrains
traversés par l’eau durant son parcours dans l’ensemble des bassins versants ou
hydrologiques. Au cours de son cheminement, l’eau dissout et se charge des différents
éléments constitutifs des terrains. Par échange à la surface eau-atmosphère, l’eau va se
charger en gaz dissous (oxygène, gaz carbonique, azote) [8].
Ce qui caractérise les eaux superficielles ce sont :
Les variations saisonnières (car climatiques) et à degré moindre, journalières des
paramètres physiques : température, turbidité et coloration. Les concentrations en matières
solides finement dispersées ou à l’état colloïdal peuvent être importantes, tout en étant
aléatoires, suite à des pluies soudaines, des orages et des pollutions accidentelles
Le développement plus ou moins important de phytoplancton (algues), de
zooplancton et dans certaines conditions, d’une vie aquatique intense ]3[.
La présence fréquente de matières organiques d’origine naturelle provenant de la
décomposition des organismes végétaux ou animaux après leur mort ]3[.
La fragilité de la ressource, très vulnérable à la pollution urbaine, industrielle et
agricole. On y rencontre par suite très souvent une micropollution minérale (métaux lourds,
sulfures) ou organique (hydrocarbures, phénols, solvants, pesticides, herbicides, etc.)
pouvant avoir un caractère toxique ainsi que des substances azotées et phosphatées à
l’origine des phénomènes d’eutrophisation [8].
Sur le plan bactériologique, ces eaux de surface sont contaminées plus ou moins
par des bactéries (dont certaines pathogènes) et des virus. D’une manière générale, on doit
considérer que les eaux de surface sont très rarement utilisables pour les besoins industriels
et, a fortiori, pour la production d’eau potable à l’état brut, elles doivent être soumises à
des traitements de purification qui dans certains cas peuvent être particulièrement
sophistiqués [10].
Les eaux souterraines constituent 20% des réserves d’eaux soit environ 1000
millions de m3, leur origine est due l’accumulation des infiltrations dans le sol qui varient
en fonction de sa porosité et de sa structure géologique. Elles sont généralement
d’excellente qualité physico-chimique et bactériologique, elles se réunissent en nappes ; il
existe plusieurs types :]6[.
Se sont des eaux qui circulent dans les alluvions des grands Oueds qui peuvent
alimenter en eau les nappes phréatiques situées au niveau des berges des Oueds. Mais il y a
possibilité de contamination par les infiltrations superficielles ]9[.
Les nappes d’eau souterraines peuvent se présenter en deux types, qui sont :
A. Nappes libres :
Elles sont directement alimentées par infiltration des eaux de ruissellement, donc
elle très sensible à la pollution de surface ]7[.
B. Nappes captives :
Elles sont séparées de la surface du sol par une couche imperméable. Elles ne sont
pas alimentées directement par le sol. Par conséquence elles ne sont pas sensibles aux
pollutions de surface ]9[.
I.2.1.1. Couleur :
Paramètre traduisant une nuisance d’ordre esthétique, la coloration des eaux peut :
Avoir une origine naturelle (présence de fer et de manganèse dans les eaux
profondes, de substances humiques dans les eaux de surface) ]7[.
Être une des conséquences du phénomène d’eutrophisation (développement
excessif d’algues et de plancton) des lacs, étangs, barrages,…etc.
Avoir une origine industrielle chimique (colorants des tanneries et de l’industrie
textile d’impression et teintures) ]7[.
Toute eau possède une certaine saveur qui lui est propre et qui est due aux sels et
aux gaz dissous.
Si elle renferme une trop grande quantité de chlore, l’eau aura une saveur
saumâtre, si elle contient de forte quantité de sels de magnésium, l’eau aura un goût amer
]5[.
A. Température :
C’est une caractéristique physique importante, elle joue un rôle dans la solubilité
des sels et surtout des gaz, dans la détermination du pH pour la connaissance de l’origine
de l’eau des mélanges éventuels. Sa mesure est nécessaire pour accéder à la détermination
du champ de densité et des courants. D’une façon générale, la température des eaux
superficielles est influencée par la température de l’air et ceci d’autant plus que leur origine
est moins profond ]6[.
Solen leurs températures, les eaux naturelles sont classées comme suit ;
hypothermies, hyperthermies ]7[.
B. Dureté :
La dureté ou titre hydrotimétrique d’une eau est une grandeur reliée à la somme
des concentrations en cations métalliques calcium, magnésium, aluminium, fer, strontium
etc. présents dans l’eau, les deux premiers cations (Ca 2+ et Mg2+) étant généralement les
plus abondants. Comme le calcium est un des ions les plus abondants, il devient donc un
bon indicateur de la dureté de l’eau ]8[.
Une eau à titre hydrotimétrie élevée est dit « dure » dans le cas contraire il s’agit
d’une « douce » ]9[.
C. Résidu sec :
Le résidu sec donne une information sur la teneur en substances dissoutes non
volatiles (le taux des éléments minéraux). Suivant le domaine d’origine de l’eau cette
teneur peut varier de moins de 100 mg/l (eaux provenant de massifs cristallins) à plus de
1000 mg/l ]10[.
Université de Bechar 2011/2012 7
RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I
D. Turbidité :
La turbidité de l’eau est liée à sa transparence. Elle donne une idée sur la teneur
en matière en suspension. Les eaux troubles sont chargées de substances finement divisées
(grains de silice, matière organique, limons…), elles forment parfois d’importants dépôts
dans les tuyauteries et dans les réservoirs.
Pour la sécurité de l’eau, il faut maintenir une turbidité inférieure à 5 NTU ]3[.
E. Conductivité électrique :
La conductivité électrique d’une eau est la conductance d’une colonne d’eau entre
deux électrodes métalliques de 1 cm2 et distantes l’une de l’autre de 1 cm ]9[.
F. Résistivité électrique :
G. Minéralisation globale :
A. Potentiel d’hydrogène pH :
B. Nitrates :
Les nitrates NO3- présents dans le sol, dans les eaux superficielles et souterraines
résultent de la décomposition naturelle, par des microorganismes, de matière organique
azotée telle que les protéines végétales, animales et les excréments animaux. L’ion
ammonium formé est oxydé en nitrates. La présence de nitrates dans l’environnement est
une conséquence naturelle du cycle de l’azote ]16[.
C. Nitrites :
Les valeurs limitent recommandées pour les nitrites dans l’eau de boisson, sont de
0,1mg/l pour les pays de l’union européenne et Algérie et des doses inférieures à 1 mg/l
pour l’OMS ]17[.
D. Fluorures :
Des doses supérieures à 2 mg/l risquent de faire apparaitre des taches sur l’émail
dentaire (fluorose) qui s’aggravent par des décalcifications et des chutes des dents ]7[.
E. Fer :
Les eaux de surfaces peuvent contenir jusqu'à 0.5 mg/l de fer qui peut avoir pour
origine des terrains traversées ou les pollutions industrielles, dans les eaux de distribution,
il provient plus souvent de la corrosion des conduites d’amenés. Ce métal à l’état ferreux
est assez soluble dans l’eau. Il précipite à la suite du départ de l’anhydride carbonique et
par oxydation à l’air ]18[.
F. Sodium :
Le sodium est un élément dont la concentration dans l’eau varie d’une région à
une autre. Il n’existe pas de danger dans l’absorption des quantités relativement
importantes de sodium sauf pour les malades hypertendus.
Pour les doses admissibles de sodium dans l’eau. Il faut qu’il ne dépasse pas 200
mg/l ; cependant les eaux trop chargées en sodium deviennent saumâtre et prennent un
goût désagréable ]19[.
G. Sulfate :
H. Calcium :
Les eaux de bonne qualité renferment de 200 à 250 mg en CaCO3/l. Les eaux qui
dépassent 500 mg/l de CaCO3 ]10[.
I. Chlorures :
Les chlorures existent dans toutes les eaux à des concentrations variables. Ils
peuvent avoir plusieurs origines :
Percolation à travers des terrains salés.
Infiltration d’eaux marines dans les nappes phréatiques.
J. Potassium :
K. Magnésium :
Le magnésium est un des éléments les plus rependus dans la nature. Il constitue
environs 2.1% de l’écorce terrestre. Il est un élément indispensable pour la croissance. Il
intervient comme élément plastique dans l’os et comme élément dynamique dans les
systèmes enzymatique et hormonaux. Le magnésium constitue un élément significatif de
dureté de l’eau. A partir d’une concentration de 100 mg/l et pour des sujets sensibles, le
magnésium donne un goût désagréable à l’eau potable ]18[.
L. Phosphates :
Les ions phosphates contenus dans les eaux de surface ou dans les nappes peuvent
être d’origine naturelle : décomposition de la matière organique ; lessivage des minéraux,
ou due aussi aux rejets industriels (agroalimentaire…etc.), domestiques (poly-phosphate
des détergents), engrais (pesticides…etc.)]19[.
En l’absence d’apport d’oxygène, les phosphates n’existent qu’à l’état de traces
dans les eaux naturelles, leur introduction dans les eaux de surfaces (rivières, lacs) se fait
par les eaux usées dont l’épuration est souvent insuffisante ]19[.
Concentration maximale admissible de phosphate en eau potable est 0.5 mg/l ]19[.
M. Matières organiques :
Les matières organiques susceptibles d’êtres rencontrées dans les eaux sont
constituées par des produits de décomposition d’origine animale ou végétale, élaborés sous
l’influence des microorganismes. L’inconvénient des matières organiques est de favoriser
l’apparition de mauvais goût qui pourra être augmentés par la chloration.
Une eau riche en matière organique doit toujours être suspectée de contamination
bactériologique ou chimique. Leur teneur est appréciée, le plus souvent, par des tests tels
que la réduction du permanganate de potassium en milieu acide et en milieu alcalin. Les
eaux très pures ont généralement une consommation en oxygène inférieur à 1 mg/l ]10[.
Les normes visent à fournir aux consommateurs une eau qui ne constitue pas un
risque pour la santé. Dans les recommandations, on propose également des objectifs
esthétiques. Une eau de mauvaise qualité esthétique fait naître un doute sur sa salubrité
dans l’esprit du consommateur. Une mauvaise qualité esthétique découle souvent d’une
contamination chimique ou bactériologique, les différents paramètres physico-chimiques et
recommandations de ces derniers sont représentés dans Le Tableau N° 2 :
Les micro-organismes rencontrés dans l’eau sont très variés, leur nature dépend de
celle de l’eau analysée ; eau de captage ou distribution, eau de traitement ou de circuits
industriels, eaux résiduaires, ces micro-organismes sont classés en trois types :
On peut également rencontrer dans l’eau des parasites (kystes d’amibes) et des
virus (poliomyélite virus des hépatites virales) ]14[.
Il s’agit des coliformes possédant les mêmes caractéristiques que les coliformes
mais à 44°C, ils remplacent dans la majorité des cas l’appellation : (coliformes fécaux) on
cite là l’exemple de E. coli qui produisent de l’indole à partir du tryptophane, fermente le
lactose ou le mannitol avec production d’acide et de gaz. Elle ne peut pas en général se
reproduire dans les milieux aquatique, leur présence dans l’eau indique une pollution
fécale récente ]38[.
La pollution des eaux est définie comme toute modification physique ou chimique
de la qualité des eaux, qui a une influence négative sur les organismes vivants ou qui rend
l’eau inadéquate aux usages souhaités.
Donc on dit que l’eau est polluée, lorsque sa composition ou son état est
directement ou indirectement modifie par l’action de l’homme [21].
Dans les eaux domestiques on distingue les eaux ménagères et les eaux vannes.
Elles sont essentiellement porteuses de pollution organique. Les eaux des cuisines
contiennent des matières insolubles (terre, débris divers), des matières extraites des
aliments (organiques ou minérales) ainsi que les graisses provenant de la cuisson, par
exemple : les eaux des salles de bains, les eaux des machines à lessiver qui renferment des
savons et des détergents et des eaux de lavages des locaux qui sont riches en particules
solides (terre, sable,…etc.) et surtout en détergents et désinfectants (eaux de javel, produit
de base de chlore ou d’ammoniaque,…) [26].
Elles sont très différentes des eaux usées domestiques, leurs caractéristiques
varient d’une industrie à l’autre en plus de matières organiques, azotées ou phosphorées,
elles peuvent également contenir des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds,
des micros polluants organiques des hydrocarbures. Certaines d’entre elles doivent faire
l’objet d’un pré traitement de la part des industries avant d’être rejetées dans les réseaux de
collecte, elles sont mêlées aux eaux domestiques que l’or qu’elles ne présentent plus de
danger pour les réseaux de collecte et ne perturbent pas le fonctionnement des usines de
dépollution [29].
D’une manière générale la pollution des eaux se manifeste sous les formes
principales suivantes [27] :
A. D’origine urbaine :
Les protides (les protéines) : qui représentent tous les organismes vivants qui sont
de nature protéique telle que les animaux, les bactéries et même les virus. Ces protéines
subissent une décomposition chimique au contact de l’eau (hydrolyse) en donnent des
acides aminés.
Les lipides (corps gras) : se sont des éléments rejetés généralement par les eaux
domestiques telles que les graisses animales, et les huiles végétales. Leurs décomposition
en milieu aérobie se traduit par une libération du CO2, et en anaérobiose, il ya formation de
CO2 et CH4.
Les glucides : à l’état simple, il s’agit des sucres alimentaires, le glucose, à l’état
complet donnant les polysaccharides [21].
B. D’origine industrielle :
Ce sont les produits organiques toxiques tels que les phénols, les aldéhydes, les
composés azotés, les pesticides, les hydrocarbures et les détergents [23].
Les bactéries, virus et autres agents pathogènes vivant dans les eaux souterraines
composent ce que l’on appelle la pollution microbiologique. Elle vient généralement de
décharges, d’épandages d’eaux usées, de l’élevage, de fosses septiques, de fuites de
canalisations et d’égouts, d’infiltration d’eaux superficielles, de matières fermentées ou du
rejet d’eaux superficielle. Ces microorganismes nocifs peuvent générer des maladies
graves dans les cas de contact ou d’ingestion de l’eau qui en est porteuse [29].
Parmi les métaux lourds dangereux pour la santé, il faut citer le plomb, le
mercure, le cadmium, l’arsenic, le cuivre, le zinc et le chrome. Ces métaux se trouvent à
l’état naturel dans le sol, sous forme de traces qui posent peu de problèmes. Cependant,
quand ils sont concentrés dans des aires particulières, ils posent un grave danger. L’arsenic
et le cadmium, par exemple, peuvent causer le cancer. Le mercure peut provoquer des
mutations et des dégâts génétiques, tandis que le cuivre, le plomb et le mercure peuvent
causer des lésions aux os [21].
Les ressources en eau douce de surface comme les cours d’eau fournissent une
eau brute qui contient énormément de pollutions qui la rendent non potable ; l’élimination
de ces polluants est indispensable. Dans ce but l’eau brute va subir un certain nombre de
traitements nécessaires pour la rendent potable [24].
II.4.1.1. Prétraitement :
Ils ont but d’éliminer les éléments solides ou particulaires les plus grossiers,
susceptibles de gêner les traitements ultérieurs ou d’endommager les équipements :
volumineux (dégrillage) [25].
II.4.1.1.1. Dégrillage :
II.4.1.1.2. Deshuilage :
II.4.1.2.2. Décantation :
II.4.1.2.3. Filtration :
L'eau est passée à travers un filtre qui intercepte les petites particules. Plus petites
sont les mailles du filtre, plus petite doit être une particule pour passer. La filtration peut
être accomplie comme traitement tertiaire d'une eau brute, comme traitement secondaire
d'une eau usée ou comme unique traitement si on parle d'une filtration transmembranaire.
Les filtres les plus communs dans les stations traitement d'eau sont les filtres au sable et à
l'anthracite. Les filtres s'assurent que l'eau qui en sort respecte les normes en vigueur (ou
mieux) en ce qui concerne la turbidité (la couleur ayant été enlevée par l'étape précédente).
Les virus et bactéries peuvent toutefois passer au travers des filtres c'est pourquoi l'étape
finale de désinfection est obligatoire [39].
II.4.1.2.4. Désinfection :
Afin d'éliminer les bactéries et les virus, certaines usines de production d'eau
potable utilisent la production d'ozone. En effet, l'ozone est un gaz très instable car il est
constitué de 3 atomes d'oxygène. C'est cette instabilité qui lui confère une capacité
oxydante très importante. En oxydant toutes les substances organiques, l'ozone inactive les
pesticides et les organismes pathogènes (virus et bactéries) [39].
COAGULANT FLOCULANT
DESHUILAGE
FILTRATION
DEGRILLAGE
DESINFECTION
RESERVE RESEAU
PRISE EAU
D’EAU BRUTE D’EAU DE
TRAITEE DISTRIBUTION
III.1. Historique :
Le barrage DJORF-TORBA à été construit entre 1966 et 1968 sur l’Oued Guir (voir les
photos N°3) et furent marqués par le passage de plusieurs fortes crues (notamment celle du 17
novembre 1967, évaluée à plus de 6000m3/s) (voir les photos N°2) ]31[.
Un vaste bassin versant de 22000 Km2 dans l’Oued Guir, s’écoulent du nord vers
le sud et qui provient essentiellement de Maroc (situé à quelques dizaines de Km).
L’apport moyen annuel enregistré est de l’ordre de 150 million de mètre cubes/an [31].
COMMUNES BARRAGE
DEBIT (L/S)
BECHAR 245
LAHMAR 00
MOUGHEUL 00
BOUKAIS 00
KENADSA 32,4
MERIDJA 00
ABADLA 27,43
ERG-FERRADJ 7,7
MACHRAA H-B 7,7
III.8.1. Précipitation :
60
Max
précipitation en mm
50
40
30
20
Min
10
0
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Années
III.8.2. Température :
50
45
40
Température en °C
35
30
minimum
25
maximum
20
moyenne
15
10
5
0
Jan Fév Mar Avril Mai Juin Juill Aout sept Oct Nov Déc
mois
III.8.3. Evaporation :
450 Max
400
350
L'evaporation en mm
300
250
200
Min
150
100
50
0
Jan Fev Mar Avril Mai Juin Juill Aout Sep Oct Nov Dec
mois
Ce graphe nous montre que, dans le mois de Septembre, nous avons moins
d'évaporation 142.83 mm. Et le maximum dans le mois d'août, 416.37 mm.
5 Max
vitesse en m/s
1 Min
0
Jan Fev Mar Avril Mai Juin Juill Aout Sep Oct Nov Dec
mois
Les vitesses de vents, en particulier aux mois de Mars 3.85m/s et Avril 4.95 m/s.
L’eau brute est prélevées dans le lac créé par le barrage de DJORF-TORBA, la
capacité serait de 360 million mètre cubes.
En 1985, cette station est installée pour l’alimentation de l’eau potable, elle est
constituée de quatre pompes du type turbine verticale, ce groupe de pompe est toujours
fonctionnel.
Elle est une nouvelle prise d’eau construite en début 2008, qui a été mise en place
en raison de bris fréquents à la prise d’eau initial contiguë au barrage lors de vents violents.
Cette station est située au niveau du barrage et comprend quatre pompes turbines
verticales immergées. Elle alimente la station de traitement à l’aide d’une conduite en
acier de 800 mm de diamètre [32].
C’est une conduite ou collecteur en acier, qui est a un diamètre de 800 mm et une
longueur de 686 m, la vitesse ne dépasse pas 360 m3/s.
III.10.3.1. Définition
Comme l’eau provenant du barrage n’est pas potable, il fallait installer une station
de traitement.
C’est une salle qui est constitué de trois étages, il se trouve au centre de station de
traitement, elle est installé pour contrôler les organes de traitement, elle est affecté par :
Un tableau de commande.
Les filtres.
Station de pompage.
Réservoir d’accumulation.
Salle d’injection des produits chimiques [32].
La chaux.
Poly électrolyte.
Sulfate d’alumine.
Hypochlorite de sodium [32].
Pour connaître les quantités des coagulants, nous avons fait un test par un appareil
appelé « jar test » [33].
III.10.3.7. Décanteur :
Dans cette station, nous avons deux décanteurs en voile en béton armé de forme
circule, de capacité de 900 m3 pour chaque décanteur.
Les matières en suspension (MES) sont décantées sur le fond du bassin sous
forme de boues, on utilise un système d’extraction et évacuation des boues pour purger les
décanteurs à l’aide des vannes de vidange [32].
Université de Bechar 2011/2012 38
BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III
III.10.3.8. Filtration :
L’eau traitée est aspirée par des pompes vers le grand château et écoulée par
gravité vers le réservoir de Kenadsa puis distribuée vers les châteaux de Bechar [32].
La hauteur 43 m.
La cote de terrain naturel 743,25 m.
La cote de radier 781 m.
La cote de trop plein 786 m [32].
1. Objectif :
Nous avons suivie la qualité de l’eau brute à travers des analyses qui ont été
effectué au niveau de laboratoire de l’unité ADE (Algérienne des eaux), et cela pour une
duré estimé de cinq mois.
2. Échantillonnage :
Les principaux aspects dont il faut tenir compte pour obtenir un échantillon d’eau
représentatif sont les suivants :
Dans notre travail, le prélèvement se fait dans deux différents points du barrage
DJORF-TORBA, l’un est à la surface, l’autre à la profondeur de 10 m, dans des conditions
réglementaires d’hygiène et d’asepsie.
Les eaux doivent être prélevées dans des flacons stériles. Ceux ci sont immergés
en position verticale en le tenant par le fond, l’ouverture soit légèrement plus haute que le
fond et dirigée dans le sens contraire de courant. Deux flacons de 250 ml, un est réservé
pour l’analyse bactériologique alors que l’autre conçu pour l’analyse physico-chimique.
5. Analyses physico-chimiques :
Dans notre pays, l’eau destinée à la consommation humaine est contrôlée. Les
paramètres physico-chimiques concernant tout ce qui est relatif à la structure naturelle de
l’eau et délimitent des concentrations maximales pour un certain nombre d’éléments
souvent des ions comme le chlorure, sulfate, nitrate,…etc.
Nous avons donc réalisé des analyses pour déterminer la qualité physico-chimique
et bactériologique de l’eau de barrage et les comparer avec les normes.
Principe :
Le pH est en relation avec la concentration des ions d’hydrogène présent dans l’eau. La
différence de potentiel existant entre une électrode de verre et une électrode de référence
plongeant dans la même solution est mesuré par le pH mètre [1].
Mode opératoire :
Etalonner l’appareil avant la mesure, avec des solutions tampons à pH=7, pH=4 et
pH=9. après avoir rincé l’électrode en verre avec de l’eau distillée.
Prendre environ 100 ml d’eau à analyser dans un becher, mettre une agitation
doucement puis tremper l’électrode dans le becher. Laisser stabiliser un moment
avec une faible vitesse d’agitation et noter pH.
Mode opératoire :
Principe :
La mesure de la lumière diffusée est significative pour les eaux de faible turbidité
non visible à l’œil.
Mode opératoire :
6. Analyses bactériologiques :
Il faut signalé qu’un examen bactériologique ne peut être interpréter que s’il est
effectué sur un échantillon correctement prélevé dans un récipient stérile, selon un mode
opératoire précis évitant toutes les contaminations accidentelles, correctement transporté au
laboratoire et analysé sans délai ou après une courte durée de conservation dans des
conditions satisfaisantes.
Une analyse complète de l’eau brute a été effectuée en se basant sur les
paramètres suivants :
Mode opératoire :
A partir de l’eau à analyser, porter 2 fois 1 ml dans deux boites de Pétri vides
préparées à cet usage et numérotées (figure N°7).
Compléter ensuite chacune des boites avec environ 15ml de gélose TGEA (voir
l’annexe N°3) et mélanger avec précaution en mouvement rotatoire puis laisser solidifier.
Incubation et lecture :
Eau à
Analyser TGEA
Dénombrement des
colonies
Fig. N°7 : Recherche et dénombrement des germes totaux dans l’eau brute.
Test de présomption :
A partir de l’eau à analyser, porter aseptiquement :
- 5 fois 10 ml dans 5 tubes contenant 10 ml de milieu BCPL D/C (voir l’annexe N°3) muni
d’une cloche de Durham.
- 1ml dans un tube contenant 10 ml de milieu BCPL S/C (voir l’annexe N°3) muni d’une
cloche de Durham.
- 0,1ml dans un tube contenant 10 ml de milieu BCPL S/C muni d’une cloche de Durham
(figure N°8).
Chassez le gaz présent éventuellement dans les cloche et bien mélanger le milieu,
l’incubation se fait à 37 °C pendant 24 à 48 heures.
Lecture :
Seront considérés comme positif + ; les tubes présentant à la fois :
Chassez le gaz présent éventuellement dans les cloche et bien mélanger le milieu.
L’incubation se fait à 44 °C pendant 24 heures.
Lecture :
La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table de Mac Grady NPP (voir
l’annexe N°4).
en tenant compte du fait qu’Escherichia Coli est à la fois producteur de gaz et
d’indole à 44 °C.
Utilisation d’un seul tube confirmatif (Dénombrement d’E. Coli).
Eau à
Analyser
5X10 ml 1 ml 0.1 ml
Incubation à 37 °C pendant 48 h
Test confirmatif
Incubation à 44 °C pendant 24 h
Fig. N°8 : Recherche et dénombrements des coliformes totaux et fécaux dans l’eau brute.
Université de Bechar 2011/2012 49
MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV
Test de présomption :
A partir de l’eau a analysée, porter aseptiquement :
Lecture :
Seront considérés comme positif, les tubes présentant à la fois :
Un trouble microbien accompagné d’un virage du milieu pendant cette période est
présumé contenir un streptocoque fécal.
La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table du NPP.
Test de confirmation :
Le test de confirmation est basé sur la confirmation des Streptocoque fécaux
éventuellement présents dans le test de présomption.
Lecture :
Un trouble microbien.
Une pastille violette (blanchâtre) au fond des tubes.
La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table du NPP (voir l’annexe
N°4), le nombre de streptocoque fécaux sont par 100 ml de l’eau analysé.
Eau à
Analyser
5X10 ml 1 ml 0.1 ml
Incubation à 37 °C pendant 48 h
Test confirmatif
Présence de trouble
bactérien Présence de streptocoques fécaux
Fig. N°9 : Recherche et dénombrement des streptocoques fécaux dans l’eau brute.
Compléter ensuite chacune des tubes avec environ 15 ml de gélose viande foie
(VF+ alun de fer et sulfite de sodium) (voir l’annexe N°3) et mélanger avec précaution.
Laisser solidifier, puis incuber à 37°C pendant 48 heures avec une première lecture
après 16 heures d’incubation.
Lecture :
Après la période d’incubation sera considère comme positif, les tubes contenant
de grosses colonies noires, qui correspond au Clostridium sulfito-réducteur. Le résultat est
exprimé par le nombre des Clostridium sulfito-réducteurs par 20 ml de l’échantillon à
analysé.
Remarque :
Eau à
Analyser
1.1. Température :
D’après les résultats obtenus durant les cinq mois, nous avons remarqué une
légère variation de la température pour les deux échantillons ; c’est des températures
saisonnières ne dépassent pas les normes française (NF 95-363) estimé de 25°C.
Température 25
°C
20
15
10
L'eau de profonde (Ech 1)
5
L'eau de surface (Ech 2)
0
Date de prélèvement
pH 8,5
8,4
8,3
8,2
8,1
8
L'eau de profonde (Ech 1)
7,9
7,8
L'eau de surface (Ech 2)
7,7
Date de prélèvement
Le pH est compris entre 8 et 8,4, le caractère alcalin d’un sol sableux va affecter
directement le pH de l’eau, on note aussi que la dissociation de l’eau par la température est
négligeable (10 - 20°C) et n’affecte pas la structure de l’eau ]36[.On remarque une légère
diminution de pH dans la période de l’alimentation de barrage par l’Oued (02/04/2012), et
cela peut être due à l’origine argilo-humique du terrain traversé par l’Oued.
1.3. Conductivité électrique et le taux des sels dissous TDS :
Conductivité 1800
électrique 1600
µs/cm 1400
1200
1000
800
600
400
200 L'eau de profonde (Ech 1)
0 L'eau de surface (Ech 2)
Date de prélèvement
On remarque que les deux courbes presque identiques (Fig. N°13 et 14) dans
toutes les dates de prélèvement et cela est dû à la répartition équitable des ions de l'eau.
TDS 1000
mg/l 900
800
700
600
500
400
300
200 L'eau de profonde (Ech 1)
100 L'eau de surface (Ech 2)
0
Date de prélèvement
Fig. N°14 : Evolution du taux des sels dissous TDS de l’eau brute en fonction
du temps des deux échantillons.
1.4. Salinité :
On constate d’après la figure N°15 que la salinité n’a pas dépassé la norme
française (NF 95-363) fixé de 1.5 %, où les valeurs trouvées est donc constantes jusqu'à le
25/03/2012 estimé de 1% pour les deux échantillons, et cela est dû à la diminution du taux
d'évaporation dans la période précédente, puis nous avons révélé une diminution de la
salinité au dessous de 0,8 % du 02/04/ 2012 au 07/05/2012 à cause de la dilution de l’eau
de barrage par la crue.
Salinité 1,2
%
1
0,8
0,6
0,4
L'eau de profonde (Ech 1)
0,2
L'eau de surface (Ech 2)
0
Date de prélèvement
1.5. Turbidité :
Turbidité 35
NTU
30
25
20
15
10
L'eau de profonde (Ech 1)
5
L'eau de surface (Ech 2)
0
Date de prélèvement
Date de prélèvement
Fig. N°17 : Evolution des germes totaux à 37°C en fonction du temps des deux
échantillons d’eau brute.
Les résultats des calculs de la moyenne des FAMT de deux échantillons, a révélé
que la moyenne des germes totaux de l’eau de profonde est plus élevée que celle obtenus
des germes totaux de l’eau de surface, les valeurs étaient de (7,19 x102 Germe/ml et 5,59
x102 Germe/ml respectivement).
Cet examen vise à faire le dénombrement non spécifique de plus grand nombre de
micro-organismes. Ce dénombrement a pour objectif d’apprécié quantitativement la charge
microbienne existant dans l'eau ]37[.
Date de prélèvement
Fig. N°18 : Evolution des germes totaux à 22°C en fonction du temps des deux
échantillons d’eau brute.
On a remarqué que la moyenne des germes totaux de l’eau de profonde est plus
élevé que celle de l’eau de surface, où les valeurs étaient de (1,10 x 103 Germe/ml et 9,23
x 102 Germe/ml respectivement).
On a remarqué que la moyenne des coliformes totaux de l’eau de surface est égale
à 71 Germe/100ml, qui est plus élevé que celle de l’eau de profonde estimé de 44
Germe/100ml (fig. N° 19).
Date de prélèvement
Fig. N°19 : Evolution des coliformes totaux en fonction du temps des deux
échantillons d’eau brute.
Coliformes 300
Thermo-tolérants
Germe/100ml 250
200
150
100
L'eau de profonde (Ech 1)
50
L'eau de surface (Ech 2)
0
Date de prélèvement
200
150
100
L'eau de profonde (Ech 1)
50
L'eau de surface (Ech 2)
0
Date de prélèvement
E. coli est une bactérie qui fait partie du groupe des coliformes totaux et constitue
le seul membre de ce groupe que l’on trouve exclusivement dans les matières fécales des
humains et des animaux. Sa présence dans l’eau indique une contamination récente par des
matières fécales ]42[.
D’après la figure N°21, nous avons remarqué que le taux d’Escherichia coli
presque stable et inferieure à 30 Germe/100ml, sauf pour les échantillons prélevés le
02/04/2012 où nous avons remarqué une augmentation significative de taux d’Escherichia
coli causée le plus souvent par l’écoulement des Oueds qui alimentent le barrage ramassent
au cours de leurs trajet des nouveaux charges microbiennes (la matière fécale des
animaux).
Ce germes sont associes aux coliformes fécaux, ils sont considérés comme un
bons indicateurs de pollution, aussi utilisés comme indicateurs d’efficacité de traitement,
car ils sont nettement plus résistants que les coliformes et autres entérobactéries
pathogènes ]38[.
Streptocoques 10
fécaux 9
Germe/100ml 8
7
6
5
4
3
2 L'eau de profonde (Ech 1)
1 L'eau de surface (Ech 2)
0
Date de prélèvement
Fig. N°22 : Evolution des streptocoques fécaux en fonction du temps des deux
échantillons d’eau brute.
D’après les résultats indiqués à la figure N°23, on a remarqué que la moyenne des
Clostridium sulfito-réducteur de l’eau de surface est égale à 4,45 Germe/20ml, ceci est
élevé que celles de l’eau de profonde estimé de 3,54 Germe/20ml (Fig. N°23).
Clostridium 35
sulfito-réducteur 30
Germe/100ml
25
20
15
10
L'eau de profonde (Ech 1)
5
L'eau de surface (Ech 2)
0
Date de prélèvement
Les résultats des analyses physico-chimiques de l’eau brute montrent que cette
dernière est caractérisée par une température inférieure à 25°C, un pH légèrement alcalin
entre 8 à 8.4 ; une moyenne de 14,09. 102 à 14,21. 102 µs/cm pour la conductivité
électrique, avec une salinité qui ne dépasse pas 1,5%. Les échantillons présentent une
turbidité variable durant la période d’analyse, ces valeurs sont comprises entre 8 à 32 NTU.
L’analyse bactériologique de l’eau brute indique qu’elle renferme une charge importante
en germe totaux, ainsi pour les germes contaminants d’origine fécale.
En terme de coût, l'eau de surface est plus ou moins facile à traiter que l'eau de
profonde, puisque celle ci, demande plus de produits chimiques (coagulant) et un pompage
plus fort.
[4] : PAPA. M, Les Eaux A Usage Industriel, Edition EP5, 2005, p 17.
[6] : RODIER. J, L’analyse De L’eau (Eaux Naturelles, Eaux Résiduaires Et Eaux De Mer),
8ème Edition, Dunod, Paris, 1997, p 66.
[8] : GUILBERT. L, Chimie Dans La Buanderie, Projets d’Intégration des Sciences et des
Technologies en Enseignement au Secondaire, 2000, p 21.
[9] : RODIER. J, Analyse De L’eau (Eau Naturelles, Eaux Résiduaires, Eau De Mer), 8 ème
Edition, paris, 1996, 1260 p.
[10] : BERNE. F, JEAN. C, Traitement des eaux, Édition TECHNIP, 1991, 306 p.
[11] : HADE. A, Nos Lacs – Les Connaître Pour Mieux Les Protéger, Éditions Fides, 2002,
360 p.
[13] : BONNIN. J, Aide Mémoire Hydraulique Urbaine, Éditions eyrolles, 1982, p 25.
[14] BERNE. F, Les traitements des eaux dans l'industrie pétroliére, Édition TECHNIP,
1972, 207 p.
[15] : CATHERINE. G, La qualité chimique de l’eau, 3ème Éditions, Paris, 2009, p10.
[17] : BOUALEM. R, Contribution à l'étude de la qualité des eaux des Barrages, Article de
recherche, 2009. p 20-33.
[18] : RODIER. J, L'analyse De L'eau, Eaux Naturelles, Eaux Résiduaires, 8ème Edition,
Dunod, paris, 1996, 1335p.
[19] : TARDAT HENRY. M, Chimie Des Eaux, 2ème Edition, Les éditions du griffon
d'Argile, 1992, pp 213-215.
[21] : EZZIANE. S, traitement des eaux de rejets, le Mémoire Présenté pour obtenir le
diplôme de Magister, Université HASSIBA BEN BOUALI de CHLEF, 2007, 186 p.
[22] : GOMMELLA. M, GURREE. H, les eaux usées dans les agglomérations urbains ou
rurales Ed EYROLLES 61 boulevard saint – Germain, 1983, 249 p.
[24] : AOUBED. A, les différents procédés des traitements des eaux, l’université BLIDA
2007, 80 p.
[25] : BECHAC. J, BOUTIN. P, Traitements des eaux usées, paris, 1988, 130 p.
[28] : XAVIER. L, Guide pratique des stations de traitement des eaux, Édition Eyrolles,
2011, 266 p.
[29] : PAUL. R, Eaux d'égout et eaux résiduaires industrielles: Épuraton, utilisation, Société
d'Éditions techniques, 1998, 192 p.
[31] : LAGHOUATI. N, SALHI. Med, Etude de faisabilité d’un barrage en terre dans l’Oued
Guir (DJORF-TORBA), Mémoire d’ingénieur d’état en Hydraulique, Centre universitaire de
Bechar, 2003, 114 p.
[40] :GERARD. G, L'eau: Milieu naturel et maîtrise, Édition INRA : Volume 1, 1999, 204p.
ANNEXE 1
Année Précipitation en mm
1998 31.4
1999 24.3
2000 14.4
2001 9.5
2002 23.9
2003 44.6
2004 23.6
2005 22.2
2006 47.8
2007 49.2
2008 31.7
2009 26.37
2010 14
2011 30
mm : millimètre
Température en °C
Les moins minimum maximum moyenne
Janvier 4.42 17.96 11.18
Février 8.13 20.36 14.24
Mar 11.34 23.41 17.38
avril 13.42 29.92 20.36
Mai 15.48 33.22 24.30
Mois Evaporation en mm
Janvier 204.15
Février 158.46
Mars 162.17
Avril 220.62
Mais 272.5
Juin 338.91
Juill 377.16
Aout 461.37
Septembre 142.83
Octobre 375.91
Novembre 316.42
Septembre 241.87
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juil. Aout Septembre Octobre Novembre Décembre
Mois
Vitesse
(m/s) 1.2 1.5 3.85 4.95 4.8 3.8 4 3.95 3.35 3.65 2.9 2.4
ANNEXE 2
1.1. Température :
1.2. pH :
1.4. Salinité :
1.5. Turbidité :
1.6. TDS :
Tableau N° 17: Résultats des analyses des germes totaux à 37°C pondant 24h
de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA.
ANNEXE 3
- Béchers.
- Pissette d’eau distillée.
- Flacons de 250 ml.
- Appareil multi-paramètre (HACH).
- Spectrophotomètre HACH DR/2000.
- pH-mètre.
2.3.Appareillage et verrerie :
- Bec bunsen.
- Les boittes de pétri.
- Etuve à 22°C, 37°C et 44°C.
- Bain marie.
- Réfrigérateur.
- Flacons en verre de 250 ml stériles.
- Portoirs.
- Anse de platine.
- Peptone…………………………5………………………….10
- Extrait de Viande………………2……………………………4
- Lactose…………………………5…………………………..10
- Pourpre de bromocrésol………0,025……………………….0,05
pH final : 6,9 ± 0,2
Réactif de Kovacs :
- Paradiméthylaminobenzaldehyde……….5 g
- Alcool iso-amylique……………………75 ml
- Acide chlorhydrique…………………...25 ml
ANNEXE 4
Gaz Indole
+ + +
+ - +
5
5×10ml + + + 3
+ + +
+ - -
1×1ml + 1 + + 1
1×0,1ml - 0 - - 0
+ + +
- - -
5×10ml + + - 2
+ + +
- - -
1×1ml + + - 0
1×0,1ml - - - 0
Le nombre caractéristique relatif au dénombrement des Streptocoques fécaux est donc 200
ce qui correspond sur la table de NPP à 5 Streptocoques fécaux.
Paramètres physico-chimique:
Température °C 22 25
pH 5,5 9
Conductivité électrique µs/cm 1500 2800
TDS mg/l - -
Salinité % - 1,5
Turbidité NTU - 140
Paramètres microbiologique
Germes aérobies à 37°C Germe/ml 3000
Germes aérobies à 22°C Germe/ml -
(OMS, RF).
ANNEXE 5