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Rapport de stage
Amine YASSINE
Imane AMRAOUI
Encadré par :
Fait à :
Période de stage :
Année universitaire :
2017/2018
Remerciements
Par le biais de ce travail, nous tenons à présenter nos remerciements les plus respectueux
et nos gratitudes à tous nos professeurs et à toute l’équipe pédagogique de l’institut des
techniciens Spécialisés en Mécanique Agricole et Equipement Rural de Bouknadel
(ITSMAERB), et nos remerciements s’adressent spécialement à Mr. El hachmi QACH
pour sa disponibilité, son soutien, ses précieux conseils et recommandations.
Nos sincères remerciements vont surtout vers notre encadrante, Mme ASSIA
BADREN, et Mme. Fatima Zahra CHAFI pour le temps qu’elles nous ont consacré
ainsi que ses soutiens, les informations utiles à notre travail, et pour ses conseils qu’il
nous va servir dans notre vie personnelle et professionnelle.
Aucun mot ne saurait exprimé ma très haute considération vers Mr. ADIL DAHBI
pour le temps qu’il nous a consacré, son aide, sa coopération et ses conseils durant toute
la période de stage.
Enfin, nous voulons remercier toutes les personnes ayant contribués de près ou de loin à
l’élaboration de ce modeste travail.
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Sommaire
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Liste des figures
Figure 1 : Organigramme de bureau NOVEC ..................................................................................................... 10
Figure 2 : Schéma du système unitaire ................................................................................................................ 13
Figure 3 : Schéma du système séparatif .............................................................................................................. 13
Figure 4 : Schéma du système pseudo-séparatif .............................................................................................. 13
Figure 5 : Situation de la zone d'étude à MAPCARTA ..................................................................................... 14
Figure 6 : Température mensuelle à Benguerir et Kelâat Es-Sraghna ................................................... 15
Figure 7 : Pluviométrie de Benguerir et Kelâat Es-Sraghna ........................................................................ 15
Figure 8: Répartition des nappes dans la zone d'étude ................................................................................. 18
Figure 9 : Dimensions de tranchée type .............................................................................................................. 36
Figure 10 : Réseau des eaux usées ......................................................................................................................... 43
Figure 11 : Réseau des eaux pluviales .................................................................................................................. 44
Figure 12 : Calcul des débits des eaux usées pour le collecteur principal 2 .......................................... 45
Figure 13 : Calcul des débits des eaux usées pour le collecteur principal 1-1 ..................................... 45
Figure 14 : Calcul des débits des eaux usées pour le collecteur principal 1-2 ..................................... 45
Figure 15 : Calcul des débits des eaux usées pour le collecteur principal 1-3 ..................................... 46
Figure 16 : Calcul des débits des eaux usées pour l'intercepteur.............................................................. 46
Figure 17 : Données de calcul .................................................................................................................................. 46
Figure 18 : Calcul des déblais et remblais........................................................................................................... 44
Figure 19 : Estimation des coûts des eaux usées ............................................................................................. 48
Figure 20 : Calcul des débits des eaux pluviales pour BV2 ........................................................................... 49
Figure 21 : Assemblage des SBV pour BV2.......................................................................................................... 50
Figure 22 : Dimensionnement et vérification d'autocurage pour BV2..................................................... 51
Figure 23 : Calcul des débits des eaux pluviales pour BV1 ........................................................................... 52
Figure 24 : Assemblage des SBV pour BV1.......................................................................................................... 53
Figure 25 : Assemblage des SBV pour BV1.......................................................................................................... 54
Figure 26 : Dimensionnement et vérification d'autocurage pour BV1..................................................... 55
Figure 27 : Calcul des déblais et remblais........................................................................................................... 20
Figure 28 : Estimation des coûts des eaux pluviales ...................................................................................... 57
Figure 29 : Caractéristiques de la pompe choisie ............................................................................................ 58
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Liste des tableaux
Tableau 1 : Bilan hydraulique de la nappe de Bahira ..................................................................................... 17
Tableau 2 : Coordonnées LAMBERT de la station d'épuration................................................................... 19
Tableau 3 : Récapitulatif des calculs des débits d'un bassin versant 2 ................................................... 21
Tableau 4 : Récapitulatif des calculs de diamètre des eaux usées ............................................................ 22
Tableau 5 : Vérification d'autocurage des eaux usées pour COL-P2 ........................................................ 23
Tableau 6 : Coordonnées LAMBERT de l'OUED................................................................................................ 24
Tableau 7 : Paramètres de MONTANA ................................................................................................................. 26
Tableau 8 : Coefficients de la formule générale du débit brut .................................................................... 26
Tableau 9 : Récapitulatif de calcul des débits bruts dans le premier BV ............................................... 26
Tableau 10 : Récapitulatif de calcul des débits corrigés ............................................................................... 27
Tableau 11 : Paramètres équivalents de la formule CAQUOT .................................................................... 27
Tableau 12 : Assemblage des sous bassins versants pour les eaux pluviales ....................................... 28
Tableau 13 : Récapitulatif des calculs de diamètre des eaux usées .......................................................... 29
Tableau 14 : Largeur de tranchée .......................................................................................................................... 37
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Introduction
Dans le cadre du projet de fin de formation autant que des techniciens spécialisés en
Hydraulique Rurale et Irrigation, nous avons effectué un stage durant la période allant du 26-
02-2018 Jusqu'à 18-05-2018 au sein du bureau d’études NOVEC où nous avons entamé une
étude générale d’assainissement liquide du centre de SIDI AISSA BENSLIMANE.
Nous avons effectué notre stage au sein du bureau d’études dont le but d'enrichir nos
connaissances sur les méthodologies d’étude d’assainissement liquide et de mieux comprendre
certains nombres de connaissances acquises pendant la formation et aussi se lancer dans la vie
active et appliquer les méthodes déjà étudiées à l'institut.
Pour mieux comprendre la démarche de ce projet, le présent travail sera organisé comme
suit :
Données de base sur la zone d’étude ;
Conception du système d’assainissement projeté ;
Généralité sur les bassins de rétention ;
Estimation et coût des travaux d’Assainissement.
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Chapitre I : Présentation du bureau d’étude
I.1 Présentation de NOVEC :
Novec est le fruit de la fusion entre les sociétés Ingéma et Scet-Scom, dont le Groupe CDG est
l’actionnaire de référence. Novec regroupe désormais les activités des deux bureaux d’études,
dont il convient de rappeler les plus importantes :
Ingéma (fondée en 1973) : Grandes infrastructures (Barrages, Autoroutes, Ouvrages
d’art, Ports, Tunnels), Ressources en eau, Energie et Environnement ;
Scet-Scom (fondée en 1958) : Bâtiment, Aménagements urbains, Génie rural,
Alimentation en eau et Assainissement.
NOVEC est désormais un acteur de premier ordre dans le domaine de l’ingénierie, employant
près de 600 collaborateurs, intervenant dans des domaines d’activité variés. Le siège social est à
Rabat, opère également à l'international, où elle est appelée à devenir l'un des bureaux de
référence, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.
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I.2 Organigramme :
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Chapitre II : Généralités sur l’assainissement
Problématique :
Même si 71% de la surface de la Terre est recouverte d'eau, l'eau douce représente
seulement 5% des réserves totales. Comme la plus grande partie de cette eau douce est sous
forme de glace ou d'eau souterraine, il n'y a, en réalité, que 0,01% de cette eau qui est disponible
et accessible L'eau douce deviendra donc, au cours des prochaines décennies, une denrée de
plus en plus précieuse, d’ici 2025, les 2/3 de la population mondiale pourraient faire face à des
problèmes sérieux d’approvisionnement en eau. Donc l’Homme est obligé de faire une maîtrise
des rejets avec des techniques aussi naturelles et moins gourmandes en énergie que possible.
II.1 Définition :
L’assainissement est l’action de débarrasser un milieu des déchets issus, le plus souvent, de
l’activité humaine. De manière générale, l’assainissement caractérise l’évacuation et le
traitement des eaux usées et des déchets solides et cette action est généralement liée à une
nécessité de santé publique.
Les techniques utilisées doivent être compatibles avec les exigences qu’impose le respect de
la santé publique et de l’environnement. Il apparaît que les fonctions dévolues à
l’assainissement sont nombreuses. Par ailleurs, la nature et l’importance des équipements à
mettre en œuvre pour assurer ces fonctions sont variables. Ils dépendent en effet, du type
d’habitat (assainissement collectif ou autonome), de la topographie du site (système gravitaire
ou non gravitaire), de la nature des effluents concernés (système séparatif, unitaire ou mixte),
de la nature du sous-sol, etc…
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Figure 2 : Schéma du système unitaire
2. Système séparatif :
Le système séparatif consiste l’évacuation des eaux usées domestiques (eaux vannes et eaux
ménagères) et des eaux pluviales par deux réseaux différents. Ce qui implique automatiquement
que ce système est plus coûteux que le précèdent malgré l’avantage de permettre un traitement
efficace dans la station d’épuration en évitant d’introduire la charge chimique entraînée par les
eaux pluviales.
3. Système Pseudo-Séparatif :
Dans ce système, une part des eaux pluviales provenant de la voirie est rejetée directement
dans le milieu naturel au moyen de caniveaux et de fossés. L’autre part, provenant des toitures
et des cours intérieures, est raccordée au réseau des eaux usées.
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Chapitre III : Etude préliminaire du centre SIDI AISSA
BENSLIMANE
III.1 Données générales sur le projet :
Ce projet a été fait pour assainir le centre de SIDI AISSA BENSLIMANE puisqu’il n’y a aucun
réseau de collecte et chaque habitant possède sa propre manière d’assainissement (mode non
collectif).
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III.1.2 Climatologie :
Pour caractériser le climat de la zone d’étude, les données climatiques des stations
météorologiques de Kelâat ES-Sraghna et de Benguerir ont été utilisées.
III.1.2.1 Température :
Les températures moyennes mensuelles des stations d’El Kelâat ES-Sraghna et de Benguerir
varient entre 11°C en Janvier et 29.4°C en Août.
De décembre à février, il y a risque de gelées durant de très courtes durées.
Alors entre Mai et Septembre, les températures dépasse les 30°C .Il atteindre les 45°C entre
Juillet & Aout.
35
30
25
20
15
10
0
SEP OCT NOV DEC JAN FEV MAR AVR MAI JUIN JUL AOUT
III.1.2.2 Pluviométrie :
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La pluviométrie enregistrée au niveau des deux stations est représentée ci-dessous :
Table 1: La pluviométrie dans les deux stations
III.1.2.3 Vent :
Les vents dominants sont de type Nord ou Nord-Est en hiver et de Type Ouest en été.
III.1.2.4 Relief :
Le centre Sidi Aissa Ben Slimane est situé dans la plaine de Rehamna. De point de vue
géologique, la plaine de Rehamna constitue l'une des trois boutonnières hercyniennes de la
Meseta marocaine située elle-même entre les deux chaînes alpines du Rif au Nord et le Haut et
Moyen Atlas au Sud et à l'Est.
Le relief de la commune Sidi Aissa Ben Slimane est dominé par les plaines. La pente générale
est d’orientation sud. Elle se trouve à une altitude qui ne dépasse pas les 594 m.
III.1.2.5 Géologie :
La région d’étude fait partie du massif des Rehamna qui est constitué de terrains
paléozoïques essentiellement marins, plissés, métamorphisés partiellement et traversés
d'intrusions de granites tardai-hercyniens. Ces terrains sont recouverts en discordance
stratigraphique par des molasses rouges attribuées au Perme-Carbonifère, elles-mêmes plissées
et transgressées progressivement par des terrains tabulaires mésozoïques, cénozoïques et
pléistocènes qui ont été recoupés ultérieurement par de rares failles. (F. El Kamel, 1987).
III.1.2.6 Pédologie :
Trois types de sols sont distingués localement :
Hamri ;
Biad ;
Rakouane.
III.1.2.7 Hydrogéologie :
La région se compte parmi les chaines les mieux arrosées du Maroc. Elle appartient au bassin
hydraulique d’Oum Errabia.
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La zone d’étude fait partie de la nappe de la Bahira. Cette nappe couvre une superficie
d’environ 5000 km2, et s'insère entre le massif des Jbilet au Sud et les plateaux des Rhamna et
des Gantour au Nord. C’est un système multicouche dont le principal aquifère est constitué par
des calcaires crétacés.
La nappe est exploitée pour l’AEP et pour l’irrigation. Sa recharge, estimée à 33 Mm3/an, se
fait à partir de l’infiltration pluviale. Le Bilan hydraulique de la nappe de Bahira est présenté ci-
après :
Tableau 1 : Bilan hydraulique de la nappe de Bahira
Sorties Mm3
Nappe Entrées Mm3 Bilan
Prélèvement Sortie sources Total
Bahira 33 37 - 37 -4
III.1.2.8 Hydrologie :
La zone d’étude fait partie du bassin hydrographique de l’Oum Er Rbia inclut : le bassin de
l’Oum Errabia (35.000 km²) et les bassins Côtiers Atlantiques situés entre El Jadida et Safi
(13.070 km2). Sa superficie représente 7 % de la superficie totale du pays.
L’Oum Errabia est un bassin riche en ressources renouvelables avec plus de 3.130 Mm³, soit
un quart des ressources du Maroc. Celles-ci sont principalement des eaux de surface. La part des
eaux souterraines dans les eaux renouvelables mobilisées est très faible.
Les cours d’eau du bassin sont constitués de l’oued Oum Errabia et de ses principaux
affluents : Tessaout, Lakhdar et El Abid.
La zone d’étude est traversée par deux Oueds :
Tessaout : d’une longueur de 12 km et un débit moyen de 870 m3 ;
Lakhdar : d’une longueur de 7,5 km et un débit moyen de 505 m3.
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Figure 8: Répartition des nappes dans la zone d'étude
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Chapitre IV : Dimensionnement de réseau
d’Assainissement
IV.1 Contraintes du réseau d’assainissement :
L’implantation et le calage des collecteurs ont été faits en respectant les points suivants :
Diamètre minimale : 300 400
Éviter les chevauchements et l’encombrement des conduites ;
Assainir le plus rapidement possible en empruntant les plus courts cheminements ;
Prévoir des pentes pour les collecteurs qui justifient : 3 5 ;
La vitesse d’écoulement doit être dans une marge de : 0.3 / 4 / ;
Éviter les ouvrages spéciaux (regard de chute, poste relèvement, poste de
refoulement) ;
Assurer l’enterrement des conduites à une profondeur minimum : 1.2m pour le réseau
des EP et 1.3 pour le réseau des EU sur voies publiques.
Points X Y
1 327550.5474 149997.1446
2 327637.6814 149985.5001
3 327651.7232 149921.3765
4 327542.5787 149920.6660
Le réseau des eaux usées dans ce projet est constitué de 2 collecteurs principaux, 34
secondaires, 37 d’Antennes, dans une linéaire de 21.5km :
Pour les canalisations en CR16-315 : 17.2km ;
Pour les canalisations en CAO 135A-300 : 4.3km.
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IV.2.3 Débit moyen domestique :
Pour le calcul des débits moyens domestiques il faut avoir une étude des usages de l’eau.
. ( )
86400
Dotation (d) :
Pour le calcul des débits il faut avoir une étude des usages de l’eau.
Les dotations varient selon la répartition d’agglomération, dans ce projet on a un seul type
d’agglomération dotée de 60l/j/hab.
Population (P) :
. . :
Le débit de pointe horaire est calculé à partir du débit moyen de la journée la plus chargée
par l’application du coefficient de pointe horaire il est définit par :
2.5
1.5
. ( )
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Débit des eaux parasites :
Le réseau d’assainissement des eaux usées peut recevoir, en plus des eaux usées, des eaux
parasites en provenance de la nappe et du réseau d’eau potable (fuites, casses de conduites,
etc.).
Pour tenir compte de ces infiltrations, on considère un taux des eaux parasites de 20%.
Exemple de résultats d’un BV de projet :
Tableau 3 : Récapitulatif des calculs des débits d'un bassin versant 2
Débit moyen Débit d’eaux parasites Qm + Qecp Coefficient de pointe Débit de pointe horaire
Situation
(l/s) (l/s) (l/s) (l/s) (l/s)
Actuelle 0.40 0.08 0.49 4 1.62
Future 0.69 0.14 0.83 4 2.76
. . .
Avec :
Q : Débit transité par la canalisation en m3/s
S : Section de la canalisation (S π pour une conduite circulaire) en m2 ;
Rh : Rayon hydraulique correspondant au rapport entre le périmètre mouillé et la surface mouillée.
Rh = (Rh = pour une conduite circulaire) en m ;
D : Diamètre de la conduite en m ;
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I : Pente de pose du collecteur (m/m) ;
Ks : Coefficient de Manning Strickler dépendant de la rugosité de la canalisation en fonction du
matériau choisi. (70 pour les canalisations en Béton armé 100 pour les canalisations en PVC ou PEHD).
α : Coefficient (α pour les eaux usées).
Après le calcul des débits on détermine les diamètres des canalisations à partir de la formule
suivante :
IV.3.4 Autocurage :
Pour éviter les dépôts des matériaux solides d’une part et d’éviter la dégradation des joints
et l’abrasion des canalisations d’autre part, les vitesses devront être comprises entre les valeurs
limites suivantes :
Condition N°1: 0.7 / 0.5 / .
IV.3.5 Vérification :
Il est nécessaire de vérifier les conditions d'autocurage et voir si la vitesse est suffisante pour
éviter la formation des dépôts dans les canalisations.
1. 0.7 / 0.5 / .
2. rv = 0.6 Vmin=Vps×0.6 0.3m/spour .
3. rQ 0.088 pour .
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Vérification d’autocurage pour le réseau des eaux usées :
Tableau 5 : Vérification d'autocurage des eaux usées pour COL-P2
IV.3.6 Correction :
En pratique, les pentes adoptées sont généralement plus élevées, en général 0.003m/m,
pour réduire les difficultés au niveau de la pose des conduites.
Afin de permettre l’efficience du réseau, il est recommandé de prévoir des pentes plus
élevées notamment en tête du réseau.
Si les conditions d’autocurage ne sont pas satisfaites, il faudra :
Soit changer la pente et/ou le diamètre ;
Soit prévoir des chasses d’eau automatiques en amont de réseau (volume de 500 à
1000 litres) à intervalles réguliers qui ont l’inconvénient de la consommation d’eau.
IV.3.7 Calage de réseau :
Les collecteurs sont projetés à une profondeur minimale de 1,2 m pour le réseau des eaux
pluviales et de 1.3m pour le réseau des eaux usées au-dessus de la génératrice supérieure afin
d’éviter d’une part les surcharges roulantes et, d’autre part, les encombrements avec les autres
réseaux (eau potable, électricité, téléphone...).
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Les eaux pluviales de la zone de SIDI AISSA BENSLIMANE sont évacuées vers la nature dans
l’Oued dont les coordonnées LAMBERT sont :
Tableau 6 : Coordonnées LAMBERT de l'OUED
Le réseau des eaux pluviales dans ce projet est constitué de 2 collecteurs principaux, 34
secondaires, 37 d’Antennes, dans une linéaire de 21.5km.
La conception du réseau est présentée comme suite :
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IV.4.2.2.3 La Longueur hydraulique « L » :
C’est la longueur parcourue par une goutte d’eau tombée au point le plus éloigné de
l’exutoire du bassin versant considéré. Exprimée en (m).
IV.4.2.2.4 Cœfficient de ruissellement « C » :
Le coefficient de ruissellement est le rapport du volume d'eau ruisselé par le volume d'eau
tombée, ce coefficient est généralement pris égal au taux d'imperméabilisation : rapport de la
surface revêtue par la surface totale. Ce coefficient dépend principalement de l'occupation du
sol. Il est exprimé par la formule suivante :
Vue l’existence de plusieurs types de zones dans le même sous bassin versant, le calcul des
surfaces partielles de chaque zone a été effectuée en vue de délivrer un coefficient pondéré
homogène qui va servir au calcul du débit de chaque sous bassin élémentaire.
Avec :
QBrut : débit brute en m3/s ;
I : pente moyenne du bassin versant en m/m ;
C : coefficient de ruissellement ;
A : superficie du bassin versant en (ha) ;
K, U, W et V dépendent des coefficients de Montana a et b.
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Les paramètres de MONTANA de la région de MARRAKECH pour T=10ans sont représentés
dans le tableau suivant :
Tableau 7 : Paramètres de MONTANA
Période de retour a b
10 ans 6.036 -0.601
Coefficients Valeurs
1.387
v
0.246
u
1
0.827
u
0.645
u
La suite de notre calcul, nous prenons la formule de Caquot pour une période de retour de
T=10ans :
(
/ )
3
1.3 6
0.387 1.208 0.780
0.8
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Exemple de calcul des débits corrigés :
Tableau 10 : Récapitulatif de calcul des débits corrigés
Qbrut Qcorrigé
Nom M m
(m³/s) (m³/s)
Pente équivalente
Allongement équivalent
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Avec :
Ai : Superficie des bassins ;
Ci : Coefficient de ruissellement des bassins correspondants ;
Qi : Débit généré par le bassin i ;
Ii : Pente correspondante ;
Li : Longueur hydraulique du bassin.
A noter que le débit d’assemblage en parallèle de deux bassins doit satisfaire la condition
suivant :
( , )
Avec Q1 et Q2 débit des deux bassins élémentaires assemblés.
Au cas où ( , ) on prend ( , );
Au cas où on prend .
Exemple d’assemblage des SBV :
Tableau 12 : Assemblage des sous bassins versants pour les eaux pluviales
BV1 1,59 0,50 0,0059 1,77 0,20 1,41 1,24 0,25 0,25
BV2 2,03 0,50 0,0034 2,67 0,21 1,87 1,04 0,21 0,21
S1 (BV1+BV2) 3,62 0,50 0,0042 4,44 0,34 2,33 0,91 0,31 0,31
BV3 9,28 0,50 0,0042 6,28 0,72 2,06 0,98 0,70 0,70
P1 (S1//BV3) 12,90 0,50 0,0042 6,28 0,92 1,75 1,09 1,00 1,00
. . .
Avec :
Q : Débit transité par la canalisation en m3/s.
S : Section de la canalisation (S π 2 pour une conduite circulaire) en m2.
Rh : Rayon hydraulique correspondant au rapport entre le périmètre mouillé et la surface mouillée. Rh
= (Rh = pour une conduite circulaire) en m.
D : Diamètre de la conduite en m.
I : Pente de pose du collecteur en m/m.
Ks : Coefficient de Manning Strickler dépendant de la rugosité de la canalisation en fonction du
matériau choisi. (60 pour les canalisations en Béton armé.
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α : Coefficient (α pour les eaux pluviales).
Après le calcul des débits on détermine les diamètres des canalisations à partir de la formule
suivante :
Avec :
Qps : Débit à plein section en m3/s.
I : Pente du collecteur en m/m.
Calcul des diamètres du réseau des eaux usées :
Tableau 13 : Récapitulatif des calculs de diamètre des eaux usées
IV.4.5 Autocurage :
Pour éviter les dépôts des matériaux solides d’une part et d’éviter la dégradation des joints
et l’abrasion des canalisations d’autre part, les vitesses devront être comprises entre les valeurs
limites suivantes :
Condition N°1: 0.6 /
IV.4.6 Vérification :
Il est nécessaire de vérifier les conditions d'autocurage et voir si la vitesse est suffisante pour
éviter la formation des dépôts dans les canalisations.
1. Vmin 0.6m/s pour
2. Vmin 0.3m/s pour
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Chapitre V : Ouvrages projetés
V.1 Ouvrages annexes :
V.1.1 Regard de visite :
1. Définition :
C’est un ouvrage permettant l’accès du personnel pour assurer l’entretien du réseau. Il
permet aussi l’aération des ouvrages enterrés.
2. Implantation :
L’implantation des regards de visite sera recommandée sur les collecteurs dans les cas
suivants :
A chaque jonction entre deux collecteurs ;
A chaque changement de direction ;
A chaque changement de section ;
A chaque changement de pente ;
A tous les 30 à 60 mètres pour les conduites de diamètre inférieur à 800 mm ;
A tous les 60 à 100 mètres pour les conduites de diamètre supérieur à 1000 mm.
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V.1.3 Canalisation de branchement :
1. Définition :
Il permet le raccordement et le transport des eaux usées ou pluviales de l’intérieur d’un
immeuble au réseau public d’assainissement
2. Implantation :
traverse le trottoir et la voirie vers le réseau public ;
angle de raccordement dans le sens d’écoulement compris entre 60°et 45°, sauf si
chute > Ø aval, angle 90° est autorisé ;
profondeur minimale de couverture sous chaussée à respecter ;
largeur de la tranchée = 0,60 m.
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V.1.5.1 Conduite de refoulement :
4
(4 )
( )
Avec :
Q : Débit à relever (de pointe).
V : Vitesse de relevage (0.8m/s< V <1.4m/s).
S : Section de la conduite d’aspiration.
Ø : Diamètre de la conduite d’aspiration (Ø 80mm).
On va prendre le diamètre commercialisé qui correspond à :
DN 100.
On fixe la vitesse à 1.375m/s donc :
.
Q=V S Q=1.375 =10.80l/s
On va prendre le diamètre commercialisé qui correspond à :
DN 125
Autrement dit le débit de refoulement supérieur au débit d’arrivée donc une seule pompe est
suffisante.
V.1.5.2 Hauteur géométrique :
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V.1.5.3 Pertes de charge :
On va estimer les pertes de charge singulière par 10% des pertes de charge linéaire qui doit
être calculé par la formule de Hazen Williams suivante :
.
1
10.67 . .
. .
10.67 .
0.017m/m
. .
0.017 5 = 0.085m
1.1
0.085 1.1=0.094m
Avec :
j : Perte de charge unitaire en m/m.
Q : Débit en m3/s.
D : diamètre en m.
C : Coefficient de rugosité dépendant de la nature de la conduite.
Dans ce cas là on travaille par le PVC avec C égale à 150.
V.1.5.4 Hauteur manométrique totale :
La hauteur manométrique totale d’une station de relevage est la somme de la hauteur
géométrique Hg plus les pertes de charges linéaires et singulières engendrées par la conduite
d’aspiration.
La hauteur géométrique comprend la dénivelée entre le niveau minimum dans la station et la
cote de la génératrice supérieure de la conduite gravitaire
Pour le calcul de la HMT (Hauteur manométrique totale) :
4.71 0.0 4
4.81
Avec :
Hg : C’est la différence entre la cote d’arrivée et la cote de départ.
Δh : Pertes de charge totale.
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V.1.5.5 Puissance de la pompe
La puissance de refoulement est calculée selon la formule suivante :
102
102
10.8 4.81
1.82
102 0.281
Puisque la puissance ne dépasse pas 7.5KW on prend le nombre de démarrage par
heure égale 15.
Avec :
P : Puissance en kW.
Q : Débit de point horaire en l/s.
HMT : Hauteur manométrique totale en mètre.
ηG : Rendement globale du groupe motopompe.
4
0.0108 3600
0.648
4 15 1
Avec :
V : Volume utile en m3.
Q : Débit de refoulement en m3/h.
Z : Nombre de démarrage par heure.
n : Nombre de pompe fonctionne simultanément.
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V.1.5.7 Dimensions de la bâche :
1. Forme rectangulaire :
1 0.648m
a 0.648m , Avec a b
a 0.648 0.81m
Théoriquement 0.81 0.8 1 0.648m
Pratiquement 1 1 1 1m
2. Forme circulaire :
0.648m
4
(4 )
( )
( . )
Théoriquement 0. 1
( )
( )
Pratiquement 1.13
( )
Avec :
V : Volume utile en m3.
: Diamètre de la bâche en m.
h : Hauteur utile de la bâche en m.
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Chapitre VI : Métré et estimation des coûts
VI.1 Hypothèses de calcul :
Le calcul de l’avant métré de réseau d’assainissement de la totalité du centre SIDI AISSA
BENSLIMANE se base sur les données des profils en longs à savoir :
Côtes du terrain naturel ;
Côtes de projet ;
Distances entre regards ;
Avec :
L : Longueur de la tranchée entre deux regards en m.
l : Largeur de tranchée en m.
Dext : diamètre extérieur de collecteur en mm.
D : diamètre intérieur de collecteur en mm.
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VI.2 Calcul des métrés :
VI.2.1 Terrassement :
Le calcul des terrassements ce fait pour chaque tronçon de la conduite (entre deux regards),
la formule de calcul est comme suite :
( ) é
VI.2.2 Profondeur de la tranchée (Hm) :
La formule de profondeur moyenne entre deux regards R1 et R2 est :
2
Avec :
: Profondeurs des regards R1 et R2 en m.
Avec :
: Diamètre extérieur en mm.
Cte : C’est une constante dépend du diamètre extérieur.
Tableau 14 : Largeur de tranchée
D 200 0.60
200 DN 400 0.90
400 D 600 1.20
DN > 600 DN + (2×0.40)
Avec :
: Longueur du collecteur en m.
: Cout unitaire pour le ml de longueur en Dh.
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VI.3.2 Cout des terrassements et remblais :
VI.3.2.1 Cout de terrassement :
Avec :
VTerrassement : Volume de Terrassement en m3.
CuT : Cout unitaire pour le m3 est 120 Dh.
Avec :
VRemblais : Volume de Remblais en m3.
CuR : Cout unitaire pour le m3 est 80 Dh
Avec :
: Volume de Lit de pose en m3.
: Cout unitaire pour le m3 est 100Dh.
Avec :
: Cout totale des regards de visite en Dh.
: Nombre des regards de visite.
: Cout unitaire d’un regard de visite est 5000Dh.
Avec :
: Cout totale des bouches d’égout à grilles en Dh.
: Nombre des bouches d’égout à grilles.
: Cout unitaire des bouches d’égout à grilles est 3500Dh.
VI.3.3.3 Branchement :
Avec :
: Cout totale des branchements en Dh.
Longueur des branchements en m.
Cout unitaire des branchements en Dh.
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Conclusion
Afin de fignoler notre bagage théorique, on a choisi d’effectuer notre stage au sein du bureau
d’études techniques NOVEC, Département Assainissement et Eau Potable à Sala al Jadida en tant
qu’acteur principal dans le domaine de l’assainissement, pour une durée de 3 mois du le 26
Mars jusqu’à le 18 Mai, Ce dernier qui était très bénéfique pour nous car il m’a permis de
découvrir le monde de travail, d’approfondir mes connaissances acquises pendant notre cursus
d’études, tant sur le plan pratique que sur le plan théorique et aussi de savoir le déroulement
des études techniques.
Pendant ce stage, nous avons appris vu et vécu les étapes que nécessite un projet de A à Z.
Malgré les difficultés qu’on a rencontré soit dans le transport car le lieu du stage était plus
loin que le lieu où nous habitons soit dans l’organisation du temps dans le stage, notre stage est
passé en bonnes conditions.
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Bibliographies
Cours d’Assainissement de Mr. El hachmi QACH ;
Documents du bureau d’étude NOVEC ;
Rapport de stage des anciens «Jihane HRA et Saad EL-MAATAOUI»,
ITSMAERB, 2015/2016 ;
Tableaux de l’estimation du coût du projet ;
Www.novec.ma ;
Www.google.com.
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Cahier journalier
Période Activités
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ANNEXE N°1 : Réseau des eaux usées
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ANNEXE N°2: Réseau des eaux pluviales
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ANNEXE N°3 : Calcul des débits et dimensionnement des
collecteurs des eaux usées et la vérification d’autocurage
Figure 12 : Calcul des débits des eaux usées pour le collecteur principal 2
Figure 13 : Calcul des débits des eaux usées pour le collecteur principal 1-1
Figure 14 : Calcul des débits des eaux usées pour le collecteur principal 1-2
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Figure 15 : Calcul des débits des eaux usées pour le collecteur principal 1-3
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Figure 19 : Estimation des coûts des eaux usées
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ANNEXE N°5 : Calcul des débits des eaux pluviales pour BV2
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Page 49
ANNEXE N°6 : Assemblage des sous bassins versants des
eaux pluviales pour BV2
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Page 50
ANNEXE N°7 : Dimensionnement et vérification
d’autocurage des eaux pluviales pour BV2
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Page 51
ANNEXE N°8 : Calcul des débits des eaux pluviales pour BV1
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Page 52
ANNEXE N°9 : Assemblage des sous bassins versants des
eaux pluviales pour BV1
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Page 53
Figure 25 : Assemblage des SBV pour BV1
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ANNEXE N°10 : Dimensionnement et vérification
d’autocurage des eaux pluviales pour BV1
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Page 55
ANNEXE N°11 : Avant Métré des eaux pluviales
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Page 56
Figure 28 : Estimation des coûts des eaux pluviales
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Page 57
ANNEXE N°11 : Caractéristiques de la pompe choisie
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