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Nord-Pas-de-Calais

Région très peuplée mais au solde migratoire négatif. Les « pilliers » de l’industrie : charbon,
sidérurgie et textile sont en crise. Le paysage porte la marque de la révolution industrielle :
cités minières, corons, terrils accentuent la crise sociale, chômage, agglomérations mal
organisées percées de friches industrielles.
La région essaie de se reconvertir dans l’automobile, dans la vente par correspondance (la
Redoute, Trois Suisses), et dans la grande distribution (Auchan, Décathlon). Elle possède des
atouts : son ouverture sur la première façade maritime européenne (en 1994, ouverture de
l’Eurotunnel ; premier port de pêche français : Boulogne), des villes-carrefours, des relations
privilégiées avec la Belgique et une conurbation millionnaire : Lille-Roubaix-Tourcoing
équipée d’un TGV et d’un téléport. Le projet « Euralie » est une voie pour sortir de la crise.

Picardie et Champagne
Région proche de Paris et sous son influence. Ancienne terre des Valois, la Picardie, autrefois
célèbre pour ses cathédrales gothiques d’Amiens, de Beauvais ou de Laon, l’est aujourd’hui
pour ses loisirs : parc Atérix, Aquaclub, et ses... roses. Les touristes sont encore peu
nombreux à visiter les Ardennes, et les vignobles de Champagne sont bien connus.

Bretagne et Normandie
Deux régions agricoles (cultures maraîchères et élevage). La Normandie possède des sites
touristiques (Mont-Saint-Michel, Saint-Malo, et les pages du débarquement). La Bretagne,
vieille terre des Celtes, renommée pour ses menhirs (Carnac). Armor (la Bretagne maritime),
Arcoat (la Bretagne intérieure) invitent les visiteurs à déguster cidre et crêpes servis par des
Bretonnes aux coiffes blanches.

Le grand Sud-Ouest
Régions rurales traditionnelles de polyculture avec deux grandes capitales régionales :
Toulouse, métropole de l’aquitain, 2 ville universitaire et 3 pôle de recherche français, et
Bordeaux, célèbre pour ses grands crûs viticoles et certaines industries de pointe. La reprise
d’une certaine vitalité tant économique que démographique est due à l’attrait qu’exerce le
climat, à proximité des « deux mers », et à l’industrie électronique et aéronautique basée à
Toulouse.

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Le littoral atlantique, à l’origine rural est, lui aussi, en pleine expansion économique (micro-
informatique). Les stations balnéaires comme Biarritz, continuent de s’étendre, et des villes
modestes, comme Bayonne sur la côte basque, réduisent leur retard sur Bordeaux.

Lorraine et Alsace
En Lorraine, l’industrie sidérurgique est en reconversion (bassin houiller et minerai de fer à
Thionville et Longwy). C’est de cette région que proviennent les eaux de Vittel et d’Evian. A
part les fameuses cristalleries de Baccarat, la papeterie nous rappelle les images d’Epinal.
L’Alsace est, au contraire, une région dynamique où le taux de chômage est le plus faible en
France. A Strasbourg, la « ville des routes », siègent le Conseil de l’Europe, la Cour
Européenne des Droits de l’Homme, et le Parlement Européen. Les solodarités
transfrontalières sont multiples : près de 200 000 frontaliers vont travailler en Allemagne ou
en Suisse.

Languedoc-Roussillon
Passé gallo-romain (Arles, Orange, etc.) et occitan (Albi), tourisme moins luxueux que sur la
Côte d’Azur, avec des stations intégrées le long d’immenses plages de sable fin. Deux
métropoles : Montpellier (IBM) et Sète, premier port de pêche de la Méditerranée. La beauté
de l’arrière pays languedocien réside dans ses immenses champs de lavande, et dans ses
garrigues. Le Languedoc-Roussillon reste pourtant une région agricole (premier producteur de
fruits, de légumes et de vins), mais reste frappé par le chômage. Les vignobles de masse de
l’Aude et de l’Hérault souffrent de la concurrence des autres pays méditerranéens. Les
Pyrénéss, pendant longtemps isolées et traditionnelles, cherchent à marier la protection de la
nature avec le tourisme d’été et d’hiver, à maintenir l’agriculture et à développer la production
hydro-électrique.

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