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N°d’ordre : 01/2006 - D/S.

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE HOUARI BOUMEDIENE (U.S.T.H.B) ALGER


FACULTE DES SCIENCES DE LA TERRE, DE LA GEOGRAPHIE ET DE L’AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE

THESE

Présentée pour l’obtention du diplôme de Doctorat


En SCIENCES DE LA TERRE
Spécialité : Géophysique

Présentée par :

HARBI Assia

Evaluation de l’Aléa Sismique en Algérie du Nord par la


Modélisation de l’Input Sismique dans les Zones Urbaines et
l’Etablissement d’un Catalogue

Soutenue publiquement le 11/02/2006, devant le jury suivant :

DJEDDI Mohamed Professeur F.S.T.G.A.T/USTHB Président


BENHALLOU Hadj Professeur F.S.T.G.A.T/USTHB Directeur de Thèse
BENOUAR Djilali Professeur F.G.C.T/USTHB Examinateur
BOUGHACHA M.Salah Maître de Conférences F.S.T.G.A.T/USTHB Examinateur
MEGHRAOUI Mustapha Professeur EOST/Strasbourg, France Examinateur
OUYED Merzouk Maître de Conférences F.S.T.G.A.T/USTHB Examinateur
PREFACE

Le sujet de la présente thèse aborde deux thèmes intimement liés et à propos


commun : 1) l’étude de la sismicité Algérienne et 2) l’étude du comportement du sol lors de
l’occurrence d’un séisme fort dans les sites urbains. Ces études ont été menées dans le but de
contribuer à la réduction du risque sismique dans les grandes villes et centres urbains de
l’Algérie.
Nous avons mené ce travail en choisissant de scruter la sismicité de l’Algérie dans
l’espoir qu’elle nous révèle une bonne part de ses secrets et nous permette de lever certaines
zones d’ombre. En ré-étudiant dans le détail la sismicité de l’est Algérien dans une première
investigation, nous avons souligné la sismicité de différentes zones distinctes qui nous
interpelle quant à la prise en charge du risque sismique de cette région. Le séisme de
Zemmouri du 21 mai 2003 a été relativement une surprise pour nous car en analysant la
sismicité de la région avant l’occurrence de ce séisme, nous ne trouvons aucun séisme fort
rapporté dans les travaux antérieurs. Certains avaient pensé à la faille de Thénia qui serait
active, d’autres ont pensé au séisme d’Alger de 1716. Cependant, Dr. Yasmina Chaïd-Saoudi,
chercheur en préhistoire rapporte, dans le journal El Watan quelques jours après le séisme de
Zemmouri du 21 mai 2003, une information selon laquelle un fort séisme secoua Dellys vers
l’an 42 après J-C. Ceci souligne toute l’importance que revêt l’étude de l’histoire sismique
d’une région donnée.
Cibler les grands centres urbains passe obligatoirement par l’identification des zones
sismogènes et l’évaluation de leur potentiel destructeur à moyen et long terme. Ce qui revêt
un aspect vital de la planification correcte de l’aménagement du territoire. Aussi, la réduction
du risque sismique requiert une microzonation détaillée des zones urbaines et ce travail doit
être précédé par une évaluation réaliste de l’aléa sismique laquelle nécessite une banque de
données la plus fiable et la plus complète possible, régulièrement mise à jour ; d’où la
nécessité de réexaminer la sismicité de toute région d’étude. C’est ce nous nous proposons de
faire dans le cadre de nos travaux de recherche aussi bien au Centre de Recherche en
Astronomie, Astrophysique et Géophysique (C.R.A.A.G, Alger, Algérie) qu’à l’International
Center for Theoretical Physics (I.C.T.P, Trieste, Italie). Les sites urbains qui ont été le siège
de séismes destructeurs étant nombreux (Alger, Constantine, Oran, Tipaza, Chlef, M’sila, Ain
Temouchent, Guelma, Mascara, Béjaïa, Boumerdes), la sismicité de l’Algérie s’étendant sur
une surface d’au moins 480 000 km2 et l’objectif que nous nous sommes tracé requérant une

I
grande minutie (donc un travail de très longue haleine), nous ne traiterons dans cette thèse que
de deux zones distinctes l’Algérois [2.25°E-3.50°E, 36.50°N-38°N] et l’Est algérien [4°E-
9°E, 22°N-38°N].
L’Algérois fera l’objet d’une révision de la sismicité historique et instrumentale ainsi
que d’une synthèse géologique, particulièrement centrée sur les caractéristiques du sol, qui
nous permettront de constituer l’input sismique indispensable à la modélisation du
mouvement fort dans la Capitale Alger. La mégapole d’Alger comme chacun le sait est
construite dans un bassin sédimentaire, la Mitidja, ce qui la rend vulnérable aux séismes. Pour
réduire l'impact de ces derniers en terme d’intensité de dégâts et de pertes tant qu'humaines
que matérielles, il est d'un intérêt crucial d'estimer le mouvement du sol dans cette zone avant
qu'un séisme destructeur ne l’affecte directement. Actuellement, la cartographie du
mouvement de sol se fait juste en se basant sur des considérations théoriques qui prennent en
compte le processus physique générant les tremblements de terre et la propagation des ondes
dans un milieu réel. Et c’est ce que nous nous proposons de présenter dans le chapitre I.
L’est Algérien fera l’objet d’une révision de la sismicité post-1900. Les résultats
obtenus seront intégrés à ceux obtenus dans la thèse de magister (le présent travail se voulant
une continuité du précédent) dans le but d’établir pour la région un catalogue des plus
complets et fiables possibles. Cette base de données sera soumise à un contrôle par
l’utilisation d’un panel de programmes informatiques largement utilisé par les spécialistes en
catalogue et le résultat obtenu permettra d’en évaluer l’impact sur l’aléa sismique et de cibler
les sites urbains les plus importants à étudier de ce point de vue. La méthodologie et les
résultats obtenus sont présentés au chapitre II.
Nous tenons à souligner que le contenu des publications présentées sous la forme
d’annexes aux chapitres I et II respectivement leur est intimement lié et correspond aux
premières investigations que nous avons menées pour le travail en lui même ; c’est juste pour
éviter les redondances que nous ne le développons pas. Nous attirons aussi l’attention du
lecteur sur le fait que les deux chapitres de la présente thèse ne sont pas solidaires et peuvent
être considérés séparément. Ainsi chacun d’eux comporte sa propre introduction et sa propre
conclusion. Cependant, un seul objectif y est visé : une contribution à l’étude de l’aléa
sismique en Algérie que nous souhaitons fructueuse et riche en enseignements.

II
Chapitre I: Sismicité, Input Sismique et Effets de Site dans le
Sahel d’Alger

I/ Introduction

Alger, la Capitale Algérienne, s’érige en un vaste amphithéâtre composé de collines et


de plateaux, le Massif du Sahel où des maisons sont nichées dans les gradins (Figure 1), et est
cernée par la Plaine de la Mitidja. C’est le centre intellectuel, social, politique et économique
de l’Algérie. Le Grand Alger (la wilaya, Figure 2) habité par une population de quatre
millions approximativement, représente la plus importante concentration d’investissement,
d’institutions gouvernementales et de population de tout le pays. La croissance
démographique ainsi que sa topographie spécifique et les caractéristiques de son sous-sol
accroît la vulnérabilité de cette capitale. Située dans une zone sismogénique, entourée de prés
par d’importantes wilaya (Figure 2) tout aussi sismogéniques (Aoudia et al., 2000 ; Harbi et
al., 2004, Annexe 1) et ayant vécu des séismes destructeurs dans un passé récent, Alger a
toujours eu à faire face au risque sismique. Après le fort séisme de 1716 causant la perte de
20 000 personnes (le nombre d’habitants était estimé à cette époque à 100 000), Alger fut
complètement reconstruite. De nombreux livres d’histoire font état du risque sismique de la
ville. Baraudon (1893) décrit les habitations d’Alger comme suit: “les maisons, construites en
pierres et en grosses briques carrées, sont blanchies avec de la chaux ; la plupart n’ont qu’un
étage qui, du côté de la rue a une partie saillante soutenue par des arcs-boutants en bois.
Beaucoup de maisons sont étayées entre elles, pour se préserver des tremblements de terre
qui sont assez fréquents”. Ces derniers temps, le risque a augmenté à cause du surpeuplement,
de la mauvaise planification urbaine et de la dégradation de l’environnement. La densité de la
population, l’acropole (la Casbah), la topographie et la nature du sous-sol fait qu’il est
difficile de trouver les solutions radicales à tous les problèmes d’Alger. Pour cela, il est d’un
intérêt crucial d’établir une banque de données contenant toute l’information sur la sismicité
historique, la géologie locale ainsi que les données géotechniques et tectoniques permettant

1
Figure 1

Algiers in the XVIII century

Algiers nowadays

Figure 1: Alger, la flèche indique la vieille ville


une modélisation réaliste du mouvement fort attendu (strong ground motion, SGM) dans la
zone d’Alger.
Dans le but d’effectuer la modélisation du mouvement fort (SGM) d’un site aussi
vulnérable qu’Alger, nous utilisons la méthode déterministe développée par Fäh et al. (1993)
et Panza et al., (1996) et dont les développements mathématiques sont présentés dans Panza

4.9.1996 (MS=5.3)
21.5.2003 (Ms=6.7)

s
Ain Benian r de
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29.10.1989 (Ms=6.0)
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Blida
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31.10.1988 (Ms=5.6) Dis
Oued Djer
km
0 50

Figure 2: Les plus forts séismes qui se sont produit récemment dans les wilaya du centre de
l’Algérie.

et al., (2000). Le principal avantage de cette méthode de simulation, largement utilisée à


travers le monde (Panza et al., 2002), réside dans la possibilité de calculer des sismogrammes
synthétiques sans avoir besoin d’attendre qu’un gros séisme se produise pour mesurer le SGM
avec un réseau d’accélerogrammes dense. Le SGM peut être calculé à partir de considérations
théoriques qui prennent en compte le processus physique générant les séismes et la
propagation d’ondes dans un milieu réel. Dans un premier travail Harbi et al., 2004 (Annexe
1) ont présenté l’état de l’art de la tectonique et la sismicité de la région d’Alger et ses
environs [2°E-4°E, 36°N-37.75°] couvrant un nombre de bassins actifs plio-quaternaires, soit:
la Mitidja, le Cheliff, la Soummam et le Hodna (Figure 3). Dans cette étude, nous nous
intéressons à un seul bassin, la Mitidja [2.25°E-3.50°E, 36.50°N-37.00°N], pour laquelle nous
révisons toute la sismicité historique, le plus loin possible dans le temps, et focalisons sur une
seule structure active : l’anticlinal du Sahel (Figure 3). A l’échelle du Sahel, s’étendant sur 80
km de Tipasa à Alger (Meghraoui, 1988), nous établissons une banque de données la plus
riche possible qui refléterait l’input sismique le plus représentatif. Dans ce travail, nous
procédons comme suit:

3
1. Une révision complète et critique de la sismicité est effectuée. Chaque événement
sismique est méticuleusement examiné par la confrontation de toutes les sources
disponibles et une collecte de toute l’information macrosismique est tout autant
réalisée dans le but de caractériser, au moins, les séismes les plus significatifs.
2. La collecte de toutes les données disponibles concernant la géologie de surface en
terme de lithologie, épaisseur et vitesse. Ces données nous permettront par la suite de
construire des coupes géologiques le long desquelles nous modéliserons le mouvement
de sol.
3. L’utilisation de la banque de données développée nous permettra de générer un jeu de
sismogrammes synthétiques et par conséquent nous produisons un exemple d’input
sismique.
4. Le calcul du rapport des spectres de réponse pour évaluer les effets de site dans la
zone d’Alger.

II/ Histoire sismique de la zone d’Alger

Un nombre appréciable de séismes modérés à fort ayant frappé la province d’Alger


durant le dernier siècle ont fait l’objet d’études détaillées. Nous citerons les séismes de :
Douéra-Ben Chaabane, le 5 novembre 1924 (Ms 4.8 - I0 VIII MSK; Hée, 1924) revu par
Benouar, 1994; Mont Chenoua, le 29 octobre 1989 (Ms=6.0 - I0 VIII MSK; Meghraoui, 1991,
Bounif et al., 2003) ; Ain Benian, le 4 September 1996 (Ms 5,3 - I0 VII MSK; Sebaï, 1997,
Maouche et al., 1998).
Ambraseys et Vogt, 1988 ont été les premiers à nous éclairer sur la sismicité historique de
la province d’Alger. Leur compilation (Tableau 1) est basée sur des sources documentaires
originales leur ayant permis d’attribuer un épicentre macrosismique pour quelques
événements sans pour autant en estimer l’intensité de dégâts. Plus tard, Oussadou (2002) a
réussi à en confirmer certains et en découvrir d’autres grâce à une recherche documentaire
essentiellement basée sur les livres d’histoire rédigés en Arabe (Tableau 1).
Dans ce travail, nous procédons à une recherche plus élaborée basée sur les travaux
antérieurs et étendue à des sources documentaires supplémentaires (livres d’histoire et
journaux). Ces dernières nous ont permis de compiler la liste la plus exhaustive possible des
événements sismiques ayant frappé la région d’Alger et ses environs immédiats. Des raisons

4
A
Spain
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Algiers
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Algeria E B a Bejaia
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conglomerates (Cartenian) e
36°30' 36°30' Cretace B
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(Kabylian basement)
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2°30’

Anticline

Figure 3: (A) Distribution schématique des structures tectoniques plioquaternaires dans les bassins de l’Atlas Tellien (Meghraoui, 1988)
(B) Carte géologique synthétique montrant les dépots plioquaternaires du Sahel d’Alger (Maouche, 2002)
pratiques liées à la disponibilité des sources nous ont poussées à subdiviser cette liste en
deux : avant et après 19001.

II.1- La période antérieure à 1900


Pour cette période, le catalogue Algérien le plus récent, Mokrane et al., 1994 basé
essentiellement sur Rothé, 1950 et Benhallou, 1985, reportent 16 événements sismiques.
Tenant compte de toutes les sources disponibles, nous avons réussi à compiler 149
événements sismiques. Ces données ont fait l’objet d’une critique rigoureuse utilisant la
même méthode que celle décrite dans Harbi et al., 2003a. Les références utilisées sont les
travaux antérieurs, les catalogue paramétriques et les listings (Milne, 1911; Hée, 1950; Rothé,
1950; Benhallou, 1985; Ambraseys & Vogt; 1988; Vogt, 1984; Mokrane et al., 1994,
USGS/NEIC, 1994). De plus, nous utilisons les sources documentaires pour découvrir et
vérifier par recoupement les événements sismiques de cette période. Ces sources consistent
en :
• Des documents historiques comportant des comptes rendus sur certains séismes (De
Grammont, 1890; Delphin, 1922; Al Djillali, 1995; Seidani,1988; Al Madani, 1986).
• Des rapports scientifiques (Rapports de l’Académie des Sciences, Paris et le Registre
Annuel de Physique du Globe de Strasbourg).
• Les rapports de presse qui ont contribué, de manière significative, à la survivance de
l’information macrosismique durant la colonisation Française (Le Moniteur Universel,
Le Moniteur de l’Algérie, L’Atlas, Akhbar, Le Courrier de l’Algérie, La Vigie
Algérienne, L’Algérie française, La Solidarité).
On notera par ailleurs qu’à l’exception du catalogue de Hée, 1950 où les événements
sismiques sont reportés de manière continue de 1850 à 1899, tous les autres travaux reportent
les séismes sporadiquement. Ainsi la structure des catalogues et listings existants est
différente. Lors de la révision critique des événements compilés, nous avons rencontré
quelques problèmes liés à la détermination des paramètres caractérisant chaque événement
sismique. Nous pensons qu’il est assez hasardeux de prendre en compte les paramètres
reportés dans les catalogues classiques sans une appréciation systématique de la fiabilité de
l’information. Ceci induirait en erreur toute interprétation ultérieure. C’est ainsi que nous
procédons à l’attribution d’un degré de fiabilité pour chaque événement dont seule
l’information macrosismique est disponible (cf Tableau 1).

1
Le nombre de sources augmente à partir de cette date.

6
La comparaison des sources disponibles nous a permis de corriger certaines erreurs de
localisation (comme celle d’Alger 1839) et d’éliminer les événements doubles et mal localisés
(événements réels localisés hors de la zone d’étude). Par ailleurs même si l’information
macrosismique que nous avons réussi à recouvrer n’est pas assez prodigue pour construire
rétrospectivement les séismes de la zone d’Alger, elle a permis l’évaluation de l’intensité
(suivant l’échelle EMS-98) pour 10 séismes, l’estimation et la ré-estimation de l’épicentre
pour 63 et 24 événements respectivement et l’établissement de cartes d’intensité pour un
séisme (Annexe 2). Ainsi, nous présentons dans le paragraphe cas d’étude les événements les
plus significatifs de la zone d’Alger (non étudiés auparavant pour la majorité d’entre eux) et
certaines remarques intéressantes concernant quelques cas particuliers. Tous les événements
sismiques compilés et vérifiés sont listés dans le Tableau 1.

II.2- La période postérieure à 1900


Cette période a été plus ou moins profondément explorée par Benouar, 1994 qui reporte
139 événements sismiques pour la région d’étude de 1902 à 1990 et par Mokrane et al., 1994
qui mentionnent 48 séismes de 1911 à 1989. La compilation des données à partir de tous les
catalogues et listings existants, et les travaux antérieurs (Hée, 1924, 1925, 1932, 1933, 1935,
1939, 1950; Rothé, 1950; Grandjean, 1954; Gutenbeg and Richter, 1954; Karnik, 1969;
Mezcua and Martinez, 1983; Benhallou, 1985; Benouar, 1994; Mokrane et al., 1994; Sebaï,
1997 et Yelles et al., 2002) ainsi que celles fournies par les agences et centres nationaux et
internationaux nous ont permis d’obtenir 142 événements sismiques de 1901 à 1990 et de
produire en tout une liste de séismes de 352 événements de 1901 à 2002. Dans ce travail nous
nous sommes intéressés à trois aspects:
1. La vérification des événements sismiques reportés seulement par une source et non
prise en compte dans les récents catalogues Algériens (Benouar, 1994, Mokrane et al.,
1994).
2. L’utilisation de l’information macrosismique, sous la forme de questionnaires et de
rapports de presse, dans le but de vérifier la fiabilité de (a) les paramètres
(localisation et magnitude) attribués précédemment aux séismes non-instrumentaux,
(b) l’intensité et les cartes correspondantes pour les événements d’intensité supérieure
ou égale à IV (quelqu’en soit l’échelle) et de construire rétrospectivement les
événements relatifs ou du moins d’attribuer un degré de fiabilité adéquat.

7
3. La vérification de la validité de l’intensité supérieure ou égale à V MSK attribuée dans
les travaux antérieurs à certains événements sans qu’une indication justifiant les dégâts
causés par ces séismes ne soit donnée.
Les séismes destructeurs de cette période ont été étudiés par les auteurs cités plus haut
et résumés dans Harbi et al., 2004 (Annexe 1). Cependant, notre connaissance de la sismicité
instrumentale Algérienne nous incite à étendre le catalogue aux séismes de faible magnitude.
Ces derniers constituent des mini alertes. Plus explicitement, toute zone ayant été frappée par
un fort séisme a en fait été auparavant secouée par d’autres de petite grandeur.
La recherche que nous avons menée pour le recouvrement de l’information
macrosismique par le recours aux travaux inédits et les rapports de presse (La Dépêche
Algérienne, Journal d’Alger, Dépêche Quotidienne, Echo d’Alger, Echo d’Oran, Dépêche de
l’Est, Dépêche de Constantine, Dernière Heure, Alger Républicain, El Moudjahid) et les
questionnaires, nous a permis d’estimer l’épicentre macrosismique de 116 séismes et de
réévaluer l’intensité épicentrale, suivant l’échelle EMS, pour 15 événements sismiques. A
chaque fois que les données le permettent nous établissons des cartes (14) en terme
d’isoséistes, intensité ou zone de perceptibilité (Annexe 2). A partir de certaines de ces cartes,
nous ré-estimons l’épicentre macrosismique de 6 événements. Il convient de noter que
souvent, avec les questionnaires disponibles, on peut estimer seulement un intervalle
d’intensité car il n’y a pas de différenciation entre les effets forts et ceux faibles dans ces
questionnaires.

Dans le catalogue compilé (pour les deux périodes), nous différencions entre l’épicentre
macrosismique (noté M dans la colonne des remarques) et celui instrumental. Le code lc, que
nous adoptons à chaque fois que l’information macrosismique vient à manquer ou qu’elle soit
insuffisante, correspond aux coordonnées de la localité où le séisme a été ressenti ou qu’il ait
causé les effets les plus significatifs. Concernant les événements sismiques non-
instrumentaux, le catalogue donne une idée sur les endroits frappés quelque soit la grandeur
du séisme: Alger (généralement ressenti à Bab El Oued et Mustapha), Bouzaréah, Boufarik,
Alma (Boudouaou) et Castiglione (Bousmail). Jusqu’à présent, aucun séisme fort n’a frappé
ces localités, ce qui incite à une grande vigilance.
Le catalogue que nous avons obtenu pour la zone d’Alger renferme 17 séismes qui ont
induit des effets supérieurs ou égaux à V EMS2. Tous les événements sismiques contenus

2
Nous ne considérons ici que les séismes pour lesquels l’intensité est estimée sur la base d’une information
fiable

8
dans le catalogue sont représentés dans la figure 4 qui met en évidence le potentiel sismique
de la zone d’Alger particulièrement sa partie offshore.

II.3- Cas d’étude


Le séisme d’Alger du 3 mars 1359
Jusque là, le premier séisme ayant frappé le Nord de l’Algérie, et allant le plus loin
dans le temps, que l’on connaisse est celui du 3 janvier 1365 (Ambraseys and Vogt, 1988).
Nous avons découvert dans le livre de Al Djillali, 1995 “Tarikh El Djazaїr El Aâm” une
indication sur un séisme qui aurait eu lieu le 3 mars 1359. Dans son livre, Al Djillali, 1995
(page 181, Tome 2) reporte ce qui suit: “un très fort séisme a détruit la ville d’Alger le 3
Rabie Al Tani 760 AH (Hegira)/3 mars 1359 après J-C”.

Le séisme d’Alger du 3 janvier 1365


L’information macrosismique de ce séisme est résumée dans Ambraseys and Vogt,
1988. Cependant, il est important de reporter certains détails supplémentaires cités dans les
livres d’histoire que nous avons consultés. Al Djillali, 1995 reporte l’effondrement (soukoutt)
des maisons et palais (k’sour) de la ville, une très grande désolation et destruction sous les
décombres desquels un grand nombre de personnes est mort. Delphin, 1922 qui a traduit la
chronique de Abdallah Mohammed Ben El Hadj Youssef Echouihat reporte ce qui suit:
“Alger fut dévastée une fois par les fourmis, et une autre fois par la peste. C'est du moins ce
que l'on rapporte. El Brechki raconte dans sa relation de voyage, qu'elle fut détruite par un
tremblement de terre en 766 (inc. 23 septembre 1364). Il se fit sentir dans la nuit du 10 Rebia
El Tani (4 janvier 1365) après la prière du coucher du soleil. La plus grande partie de la ville

9
37°N

4/9/1996

Ain Benian B.E.Oued 3/1/1365 Cap Matifou


Bouzareah
Algiers Ain Taya Boumerdes
Staoueli
Mustapha Sup Alma
Birkhadem Kouba
Douera
Castiglione
29/10/1989 3/2/1716
5/11/1924
Cherchell
Tipaza Boufarik Larbaa

km
36.5°N
0 10 20 30

2.5°E 3°E 3.5°E


X IX VI V IV III u 6.0 5.0 4.5 4.0 3.5 3 u
M
I

Figure 4: Distribution spatiale des séismes (chocs principaux seulement, les séismes douteux
ne sont pas représentés) de 1359 à 2002 (carré: localisation macrosismique, cercle:
localisation instrumentale, u pour unknown (inconnu) magnitude ou intensité). Les séismes
les plus étudiés sont signalés.

fut démolie, et un nombre si élevé d'habitants périt que les Bérbères purent s'y installer. [….].
Ils s'emparèrent de toutes les habitations à leur domination. Que soit proclamée la puissance
de Celui qui fait ce qu'Il veut! El Brechki rapporte ceci: "Je me trouvais la nuit du
tremblement dans une maison sise à Haret El-Djenan, du côté de la porte Bab El Oued; je fus
témoins de choses effrayantes que nul n'a relatées avant moi. J'entendis une femme qu'un
habitant interrogeait sur les dangers qu'elle avait courus. Elle lui répondit: "J'étais en
compagnie de ma soeur, et je portais ma fille dans mes bras. Je courais dans la maison de
place en place, jusqu'au moment où une partie s'écroula sur moi. Ma soeur fut ensevelie et
j'échappai; puis une autre partie tomba sans m'atteindre. Je jetais ma fille à terre pour être
plus légère et je me sauvais sans elle, cherchant le salut dans la fuite. Ainsi quand je me vis
sur le point de succomber, j'abandonnai ma fille au milieu des décombres". Je me rappelai à
ce sujet l'histoire de cette femme qui, au déluge, se sauvait avec son enfant. L'eau montait
toujours. Elle le mit sous les pieds, pour se hausser un peu plus. Le flot les submergea l'un et
l'autre; tandis que la femme dont je parle plus haut se sauva, et ce furent ses compagnons qui
périrent. On m'a rapporté qu'u homme instruit, digne de foi, affirme avoir compté, cette nuit
seulement, quatre cent quatre vingt seize secousses. Durant quelques années ces
tremblements de terre se succédèrent, mais sans occasionner d'autres dégât”. Le temps
origine de cet événement sismique porte encore à controverse. Le 23 septembre 1364 cité plus

10
haut par El Brechki correspond (selon les programmes de conversion de calendriers) au 25
Dhu El Hijja 1364 alors que 10 Rabia Al Tani correspond au 3 janvier 1365 et non au 4
janvier 1365 comme l’écrit Delphin, 1922. Les comptes rendus de l’époque mentionnent que
le séisme a eu lieu après la prière du coucher (Maghrib) donc avant la dernière prière (Ishaa)
et en ce temps le Maghrib était à environ 17h et l’Ishaa à environ 18h 10mn (temps local)
donc le temps donné par Ambraseys et Vogt, 1988 est juste approximatif.
L’information disponible (Al Djillali, 1995; Delphin, 1922; Ambraseys & Vogt, 1988)
suggère une intensité de dégâts de X (EMS) pour ce séisme qui semble avoir son épicentre en
mer ou sur la côte Algéroise.

Le séisme d’Alger du 23 décembre 1585


Ce séisme qui n’est cité dans aucun travail antérieur est mentionné par Delphin, 1922
comme étant un séisme qui a frappé Alger en 994 H (23 décembre 1585)

Le séisme d’Alger du 3 février 1716


Cet événement est le séisme historique le plus cité dans les travaux antérieurs et les
catalogues (Perrey, 1847; Chesneau, 1892; Sieberg, 1932; Rothé, 1950; Roussel, 1976; Vogt,
1984; Benhallou, 1985; Ambraseys & Vogt, 1988; USGS/NEIC, 1994; Mokrane et al., 1994)
et il est important de rappeler ses effets puisqu’il est connu comme étant le plus fort qui ait
frappé Alger durant les temps historiques. Ce séisme est aussi mentionné dans 1) les rapports
de presse du Le Moniteur de l’Algérie qui a publié un compte rendu des séismes les plus
destructeurs qui ont eu lieu en Algérie après le séisme de Mouzaïa du 2 janvier 1867; 2) dans
les documents d’histoire (le copiste de Histoire des Premiers Rois de Tlemcen de Ibn
Khaldoun, témoin de l’événement (Anonyme)); De Grammont (1890), Delphin (1922), Al
Madani (1986), Saidani (1988) et Al Djilali (1995). Selon le témoin, copiste de son état, cité
plus haut, “Dans la matinée […], il y eut un grand nombre d’édifices lézardés ; la secousse
endommagera fortement la grande mosquée et surtout les maisons de campagne du voisinage
et les bâtiments des jardins ; car tous ces édifices furent plus ou moins bouleversés et à moitié
détruits”. Les études historiques ultérieures qui relatent cet événement concordent avec ce qui
suit: “un séisme effrayant a causé la destruction de plusieurs maisons et palais, les murs de la
mosquée et ceux de la majorité des forts de la ville” (Al Djillali, 1995), “ …… un terrible
tremblement de terre qui renversa les deux tiers des maisons d’Alger et endommagea toutes
les autres ” (De Grammont, 1890). Cependant l’information rassemblée ne nous permet pas
de délimiter l’aire de dégât maximum ni celle de perceptibilité. Très peu de détails reportent

11
que la vieille ville “la Casbah fut renversée et une partie en a été reconstruite” (Ambraseys et
Vogt, 1988). Ce séisme causa aussi l’effondrement de plusieurs quartiers d’Alger (Al Madani,
1986). Les dégâts ont concerné “la banlieue d’Alger sur une distance de 2 km de la ville”;
“les toits se sont effondrés dans la partie basse d’Alger” (Ambraseys et Vogt, 1988); “un
grand nombre de maisons de campagne autour d’Alger s’écroulèrent” (Le Moniteur de
l’Algérie)”. En fait, on ne sait pas avec assez de précision laquelle des zones proche d’Alger
centre a le plus souffert. Selon Al Djillali, 1995, le séisme causa 20 000 victimes à Blida3.
Selon Rothé,1950 qui se refère à Sieberg 1932 “ce séisme fut également destructeur à Blida”.
Reportant quelques effets géologiques et hydrologiques observés après le séisme, Ambraseys
et Vogt, 1988 circonscrivent la zone touchée entre la rivière du Cheliff et Alger. Le séisme du
3 février 1716 a été suivi par une longue séquence de répliques de façon continue jusqu’à
juillet. On reporte dans les études antérieures et sources documentaires que des chocs plus ou
moins forts ont eu lieu durant les 24 premiers jours et que la réplique du 26 février (la nuit du
3 Rabia Al Aouel 1128H/27 février 1365AD selon Delphin, 1922; à minuit le 25 selon
Ambraseys et Vogt, 1988), ressentie aussi en mer à bord des bateaux, était assez forte pour
jeter la consternation parmi la population et causer des dégâts et destructions. Anonyme et
Ambraseys et Vogt, 1988 citent aussi le choc du 16 juillet (à 15h) qui causa des dégâts et
entraîna “l’effondrement de trois maisons, tuant 9 personnes”. Selon De Grammont, 1890
“……Les secousses ne cessèrent qu’au commencement de décembre” et “….... Les secousses
durèrent pendant neuf mois de suite ; il y eut dix années consécutives de
sécheresse………….”. On note que le pillage, les incendies et les pluies qui ont prévalu à
cette époque ont rajouté au sinistre (Al Djillali, 1995).
Ce séisme soulève plusieurs questions. Premièrement, sur le temps origine de son
occurrence; selon Rothé, 1950 et De Grammont, 1890 ce séisme a eu lieu à 2 h alors
qu’Ambraseys et Vogt reportent 9h 45m, ce qui est presque confirmé par l’information
rapportée dans Anonyme : “dans la matinée …” et Delphin, 1922 qui relate “au milieu de la
matinée ….” D’autre part, de toutes les sources citées, les documents historiques (Al Djillali,
1995; Saidani, 1988 et Al Madani, 1986) datent cet événement le 2 et 3 février 1715 comme
reporté par Oussadou (2002) ; cette confusion est certainement due à la conversion du
calendrier Hégirien en celui Grégorien. Delphin, 1922 qui se réfère à la chronique de
Abdallah Mohammed Ben El Hadj Youssef Echouihat rapporte “lundi 9 Safar 1128H” qui
correspond au 3 février 1716. Deuxièmement sur l’intensité épicentrale, celle donnée par
Roussel, 1973 et le fichier de données SSIS est de X MM alors que Rothé, 1988 l’estime à IX

3
Les autres sources mentionnent 20 000 victimes à Alger

12
MM. Cependant, l’examen attentif de l’information rassemblée suggère plutôt une intensité de
IX (EMS) à Alger centre et son voisinage immédiat où le maximum de dégâts comme les
lézardes aux murs, l’effondrement de structures (à moitié ou totalement renversées), ainsi que
la perte en vies humaines (20 000) ont été observés. Quelques informations intéressantes
attestent que l’intensité X MM n’aurait pas été atteinte puisque “aucun édifice public ni
religieux n’a été sérieusement affecté, .... il n’y a aucune preuve que les fortifications et phare
dont celui de 35 mètres de haut et les minarets de la ville aient subi des dégâts” (Ambraseys
et Vogt, 1988). Le dernier point qui soulève des questions est la localisation épicentrale. Pour
Rothé, 1950 et Benhallou, 1985, l’épicentre pourrait être localisé dans l’Atlas Mitidjien;
Roussel, 1973 le place au sud de l’Atlas Blidéen probablement à cause du fait que les comptes
rendus contemporains rapportent des dégâts et des déformation de sol à Blida. Ambraseys et
Vogt, 1988, penchent plutôt pour une localisation proche de Ouamri (à 73 km au sud-ouest
d’Alger) où des glissements ont été observés. Mais comme l’écrivent ces mêmes auteurs, ces
effets géologiques pourraient être causés par le temps pluvieux qui prévalut à l’époque. Le
même phénomène a été observé durant le récent séisme du 21 mai 2003 de Zemmouri, 50 km
à l’est d’Alger et qui provoqua des glissements à Benchicao, 93 km au sud-ouest d’Alger
(Heddar, communication personnelle). Il est clairement difficile d’attribuer un épicentre
fiable à cet important événement à cause du manque d’un taux appréciable de points
d’observation de l’intensité, ce qui ne nous permet pas de tracer d’isoséistes ni de cartes
d’intensité avec un certain degré de fiabilité. Néanmoins, ceci ne nous empêche pas de tenter
de définir un épicentre macrosismique à Douéra qui a connu un fort séisme en 1924 (36.60°N,
3.0°E)4. Cet épicentre est localisé au voisinage d’Alger, précisément sur l’axe Douéra-
Birkhadem-Alger, où “Douze à quinze milles maisons de campagnes, embellissent les
environs d'Alger à trois lieues de distance (12 km, ndlr), elles sont construites au milieu de
vignes et de jardins plantés d'oliviers, de figuiers, de grenadiers, d'orangers et de toutes sorts
d'arbres à fruits.” (Anonyme, 1830) et correspond à l’endroit où le maximum de dégâts a été
enregistré comme cité plus haut et confirmé par la chronique de Echouihat (Delphin, 192),
“La plupart des ses maisons s'écroulèrent, la grande mosquée se lézarda; mais ce fut surtout
dans les villas des environs que les dégâts furent très importants” et le témoin de l’époque
(Anonyme) “…. la secousse endommagera fortement la grande mosquée et surtout les
maisons de campagne du voisinage et les bâtiments des jardins …..”. Les séismes les plus
significatifs qui ont frappé la région durant l’ère instrumentale: le séisme de Douéra du 5
novembre 1924 (36.60° N, 3.00°E, Ms=4.8, I0=VIII MSK (Benouar, 1924); le séisme du of 31

4
SSIS adopte un épicentre au niveau de la baie d’Alger à 3.10°E, 36.70°N

13
octobre 1988 (36.42°N, 2.57°E dans l’Atlas Blidéen, Ms=5.6, I0=VII MSK, Sebaï, 1997); le
séisme de Mont Chenoua du 29 octobre 1989 (36.62°N, 2.33°E, Ms=6.0, I0=VIII MSK
Benouar, 1994); le séisme de Ain Benian du 4 septembre 1996 (36.90°N, 2.81°E, Ms=5.3,
I0=VII MSK (Maouche et al., 1996) et plu récemment celui de Zemmouri du 21 May 2003
(36.91°N, 3.58°E, Ms=6.7, I0=X EMS, Ayadi et al., 2003), n’ont pas engendré d’effets
macrosismiques similaires. L’intensité de dégâts causée par ces séismes à la ville d’Alger était
respectivement de V, IV, V, V et VII EMS.

Le séisme de 1724
Se référant à Shaw, un témoin de l’époque, Ambraseys et Vogt, 1988 et le journal Le
Moniteur de l’Algérie du 9 janvier 1867 citent un fort séisme causant de grands dégâts à
Alger. Dr Shaw, qui a ressenti trois chocs successifs en mer, rapporte que cet événement
sismique a été ressenti de Miliana à Bône, i.e (sur une distance d’environ 600 km). Ce séisme
semble être un événement marin.

Le séisme de 1755
Il est important d’attirer l’attention sur cet événement rapporté pour la première fois
par Oussadou, 2002, qui s’est référée à des documents d’histoire. Selon Al Djilali “un
effrayant séisme a frappé Alger causant la destruction de la majorité des bâtiments de la ville,
mais nous ignorons ses effets sur la population ”. Selon Saidani cet événement, qui causa des
dégâts à Alger et entraîna le tarissement de ses sources, pourrait être celui qui se produisit à
Lisbonne en novembre 1755. Cependant, même si le séisme de Lisbonne ait été ressenti au
nord-ouest de l’Afrique (Solares et Arroyo, 2004), il ne pourrait causer de tels effets et induire
des répliques durant deux mois (novembre et décembre) comme cité par le témoin de
l’époque Ez Zahar (Al Madani, 1986).

Le séisme de Tipasa du 17 mars 1756


Ce séisme est cité par Ambraseys et Vogt, 1988 qui se réfère à des archives inédites,
(Playfair, 1891 ; De Gramont, 1887). Selon ces auteurs, cet événement ressenti à Alger dura
environ 45 s et causa l’effondrement de vieilles maisons construites sur les pentes de la ville,
détruisant toutes les maisons sur environ 50 km à l’ouest d’Alger et entraînant des victimes.
Les auteurs suggèrent une ère épicentrale près de Hadjout dans la région de Tipasa où le lac
de Halloula a été endommagé. Cette zone a vécu plus tard le 29 octobre 1989 un séisme
destructeur et celui de 1756 pourrait avoir sa source près de Tipasa.

14
Le séisme du 6 mai 1773
Dans le Registre Annuel, vol, XVI, p. 105, on peut lire le passage suivant: “Algiers,
Tangiers and the north coast of Africa. About twenty shocks. The tremulous motion between
the shocks lasted from six to seven seconds to half minute. At Algiers the sea rose 5 feet 10
inches in every fourteen minutes, and then fell so low as to leave the boats aground. This
decreased from noon until for the next morning. At Tangiers the sea rose 30 feet
perpendicularly. The earthquake consisted of succession of trembling and violent shocks. At
Tangiers the fountains stopped”. Aucune autre source consultée ne cite ce séisme. Il est
probable que la similitude, entre les deux noms, induise des erreurs concernant ce séisme.
Tanger, ville Marocaine, est situé à environ 800 km à l’ouest d’Alger.

Le séisme d’Alger du 14 avril 1839


Mokrane et al., (1994) placent cet événement à Constantine 400 km à l’est d’Alger
sans en fournir les coordonnées. Selon Rothé, 1950, ce séisme a été fortement ressenti à
Constantine et Alger où des maisons délabrées s’écroulèrent; et son épicentre pourrait être
localisé à mi-distance entre les deux villes dans les Babor ou les Biban (à 150 km des deux
villes). L’analyse de l’information tirée du journal Le Moniteur Universel (du 30 avril et 1er
mai 1839) et Guyon, 1839 suggère plutôt un épicentre macrosismique à Alger. Précédé par un
précurseur léger, le choc principal qui a duré 12 s et était accompagné par un bruit souterrain,
frappa la ville d’Alger et ses environs cinq minutes plus tard à 14h 5 m jetant la consternation
parmi la population. De sérieuses lézardes à plusieurs maisons ont été observées et une
d’entre elles située à Bab El Oued menaçait ruine; ses habitants se sont sauvés par toutes les
portes et fenêtres. Le choc principal qui a été légèrement ressenti en ville a été sensible aussi
dans le port en rade, les bâtiments n’ont rien éprouvé. Il n’y a aucune indication sur les effets
macrosismiques à Constantine où le séisme aurait été fortement ressenti, particulièrement en
ville (Guyon, 1839) mais on rapporte qu’une tempête qui a duré du 11 au 13 avril a causé de
grands sinistres dans la rade de Bône, 120 km à l’est de Constantine. Sur la base de ces seules
informations, nous attribuons l’intensité I0=VII EMS et localisons l’épicentre macrosismique
à 36.77°N, 3.05°E.

Le séisme de Douéra du 18 juin 1847


Ce séisme est clairement décrit dans Chesneau, 1892 ; Rothé, 1950 ; Milne, 1911 et
Ambraseys et Vogt, 1988 et rapporté dans le Moniteur de l’Algérie (du 9 janvier 1867),

15
(Mokrane et al., 1994 et USGS/NEIC, 1994). A partir de l’information récoltée, sur certains
dégâts significatifs observés et les localités où le choc a été ressenti, une carte d’intensité
schématique montrant l’aire de perceptibilité a été établie et les intensités ont été ré-estimées
(Tableau 1). Par ailleurs, nous avions à décider quel épicentre devions nous attribuer ; Rothé,
1950, repris plus tard par Mokrane et al., 1994, le localise près de Douéra alors que
Ambraseys et Vogt, 1988 le localisent à 36.53°N, 2.44°E près de Cherchell qui fut frappé par
une longue séquence de chocs une année plus tôt (3 novembre 1846). Il est important de
rappeler le fort séisme de Douéra du 5 novembre 1924 connu aussi selon Benouar, 1994
comme étant le séisme de Ben Chaabane. Par conséquent, nous pensons à un épicentre proche
de Douéra.

Le séisme d’Alger du 30 août 1850


Ce séisme cité seulement par Hée, 1950 a fait l’objet de plusieurs rapports de presse,
particulièrement par L’Atlas qui donnait tous les deux jours, du 2 au 14 septembre, un rapport
détaillé de cet événement et de ses répliques. D’après ces rapports et ceux du journal Akhbar,
le choc principal accompagné par un bruit souterrain se produisit à Alger le 30 août 1850 à
19h 42 mn. La secousse était si forte que les habitants de Bouzaréah effrayés sont sortis de
leurs maisons sans qu’il y’ait d’accident. L’oscillation était du SE-NO et la secousse n’a pas
été ressentie ni à Douéra ni à Blida ni dans les environs de la ville d’Alger. Ce qui caractérise
cet événement sismique c’est moins sa grandeur que les répliques qui ont suivi le choc
principal (Tableau 1). Toutes ces répliques ont été ressenties à Alger sauf celui du 10
septembre ressenti à Douéra à 15 km au sud d’Alger. Sur la base de l’information récoltée,
nous pensons que l’épicentre macrosismique est localisé à Bouzaréah où le séisme a été plus
fortement ressenti qu’ailleurs. Une intensité maximale de IV+ (EMS) est attribuée
principalement sur les effets ressentis et l’absence de dégâts aux constructions de mauvaise
qualité.

Le séisme d’Alger du 20 juillet 1851


Ce séisme qui s’est produit le 20 juillet à 18h 10 min, presque une année après le
séisme précédent, a été plus violent et fut fortement ressenti à Bouzaréah selon les rapports de
presse de l’époque (Akhabr du 22 juillet). Aucune information sur les dégâts, accidents parmi
la population, choc prémonitoire ou réplique n’a été communiquée. L'épicentre
macrosismique est ré-estimé de 36.7°N, 3.1°E (baie d’Alger) donné par l’USGS/NEIC à
36.78°N, 3.01°E (à Bouzaréah) et l’intensité maximale est estimée à IV EMS.

16
Le séisme du 16 avril d'Alger 1857
Le 17 avril 1857 à 15h 17 min, un séisme d’une durée de 5 s a été ressenti à Alger et
particulièrement au niveau de la baie d’Alger, selon un pêcheur, mais ni à Blida ni à Médéa
(Akhbar du 17 et 19 avril). C’est peut être un séisme marin, ce qui n’est pas inhabituel dans
cette zone.

Le séisme de L’Arba du 16 janvier 1865


Ce séisme cité seulement par Hée, 1950 s’est produit à 3h 57 m d’après les rapports de
presse (Akhbar, Courrier de l’Algérie, Le Moniteur de l’Algérie). Le choc a été légèrement
ressenti à Alger seulement par les personnes éveillées mais pas à Bouzaréah. Trois chocs
successifs ont été ressentis à El Harrach, Rovigo, Arba et plus légèrement à Boufarik et Blida.
Dans la localité d’Arba à 25 km du sud d’Alger, il fut assez fort pour causer de fines lézardes
seulement à une maison mais on ne reporte aucun dégât dans les fermes environnantes.

Le séisme du 16 octobre 1873


Le catalogue Mokrane et al., 1994 se référant à SSIS localise ce séisme à 36.6°N,
2.9°E à Boufarik près de Blida avec une intensité VI (Rossi Forel). L’information
macrosismique récoltée à partir des journaux (Le Moniteur de l’Algérie, La Vigie Algérienne,
Le Tell, Akhbar, L’Algérie française) ne justifie pas cette intensité car ils ne mentionnent
qu’un choc d’une durée de 2 to 3 s, accompagné par un bruit souterrain, ressenti à Blida sans
causer d’accident ni déplacer les meubles et briser les vitres. L’oscillation enregistrée par le
sismographe d’Alger était de direction NNE-SSO. Le séisme ressenti aussi à Alger, Médéa,
Boufarik, Oued El Alleug, Mouzaia et la région de Cherchell n’a causé aucun dégât
significatif ou de peur parmi la population. L’intensité est ré-estimée à IV EMS.

Le séisme du 11 juillet 1911


Ce séisme a été largement observé mais plutôt légèrement ressenti à Alger et ses
environs causant plus de peur que de mal parmi la population sans qu’il n’y ait d’accident ni
de dégâts importants selon La Dépêche Algérienne. D’après cette dernière, le séisme a été
ressenti dans plusieurs localités (Annexe 2) dans un rayon de 80 km. Le catalogue espagnol
SSIS attribue à cet événement une intensité de 6MM qui nous semble exagérée.

Le séisme d’Alger du 18 octobre 1916

17
Ce séisme est cité par Rothé, 1950 qui en se référant aux rapports de presse sans
donner aucune information, attribue une intensité de VI (MM) à plusieurs endroits (Annexe I).
Selon le journal l’Echo d’Algérie de jeudi 19 octobre “une violente secousse sismique a
réveillé la plupart des habitants d’Alger. Les vitres tout d’un coup tremblèrent ; les lits furent
violemment secoués ; les piles d’assiettes s’écroulèrent avec fracas, au grand émoi des
paisibles dormeurs, le tout accompagné d’un bruit sourd ressemblant à une détonation
lointaine. D’aucuns crurent à un bombardement ou à une explosion et se précipitèrent aux
fenêtres. D’autres descendirent dans la rue, se rendant compte qu’il s’agissait d’un
tremblement de terre et voulurent se mettre à l’abri d’une nouvelle secousse. Dans les
faubourgs surtout, on put voir nombre de gens effarés gagnant de préférence les places
publiques et le bord de la mer. On ne signale aucun dégât, sauf à Bab El Oued, où une
maison de Chevrier située au dessus du quartier dit de la Bacetta a été lézardée”. Ce journal
rapporte aussi que ce séisme a été fortement ressenti à Blida, mettant en émoi la population
sans qu’il y’ait de dégâts enregistrés. L’intensité maximale est estimée à V EMS.

Le séisme d’Ain Taya du 25 octobre 1949


Le Journal d’Alger et Dernière Heure rapportent: “Le 25 octobre à environ 8h 30m,
une secousse sismique réveillait les derniers Algérois attardés dans leur sommeil et les faisait
sauter de leur lit” Aucun dégât ni accident parmi la population n’a été rapporté même si la
secousse a été largement ressentie le long du littoral, de Cherchell à l’ouest à Port-Gueydon à
l’est, où elle causa une certaine émotion et des dégâts insignifiants. Ce séisme était fort mais
nous ne pensons pas que l’intensité ait réellement atteint VI (MM) (Grandjean, 1954), nous
penchons plutôt vers V (EMS). Sur la base de l’information récoltée à partir des rapports de
presse, nous établissons une figure montrant les localités où cet événement sismique offshore
a été ressenti (Annexe 2).

Le séisme de Cap Matifou du 13 mars 1960


Ce séisme accompagné par un bruit souterrain qui a eu lieu le matin réveillant la
plupart des habitants d’Alger, est aussi un événement offshore. D’après les rapports de presse
(Dernière Heure), il a été suivi par cinq répliques dont deux étaient assez fortes. Aucun dégât
n’a été rapporté dans le Grand Alger ni dans les villes et villages environnant sur un rayon de
100 km. A partir de l’information macrosismique récoltée, les intensités ont été ré-estimées
sur certains sites (Annexe 2).

18
Le séisme de Boufarik du 14 août 1960,
Ce séisme localisé dans les précédents catalogues à Boufarik avec une intensité de VI-
VII MM a fait l’objet d’un rapport détaillé dans le journal La Dernière Heure les jours suivant
son occurrence. “Grosse émotion hier soir pour les Algérois. Deux importantes secousses
telluriques ont ébranlé la ville. Il était un peu plus de 22h 30 lorsqu’elles se produisirent
après un bref mais violent grondement. Le phénomène fut diversement ressenti suivant les
quartiers. Dans la haute ville, par exemple, où les immeubles sont moins étayés, le
tremblement de terre a été davantage éprouvé. Sur les hauteurs d’Alger, également, les
habitants dans divers groupes d’habitations ont été effrayés et beaucoup de locataires par
prudence ou par simple curiosité, ont quitté leur demeure pour les regagner quelques temps
après. [...] La secousse, selon les premiers éléments d’information que nous avons pu
recueillir, aurait eu une durée d’à peu près 8s. Elle a intéressé tous les environs d’Alger et
fut, semble t-il plus violement ressentie à Boufarik et dans sa banlieue. A Boufarik,
immédiatement après un grondement sonore, la terre fut violemment ébranlée pendant
plusieurs secondes. Des vitres se sont brisées, des cadres sont tombés. Dans les nouvelles
habitations HLM où des lézardes se sont produites, la population est allée dans les rues. On
ne signale d’autre part aucun accident. A Blida, on signale des maisons fissurées dans les
vieux quartiers. Les deux chocs ont été ressentis à Birkhadem, Douéra, Guyotville et
légèrement à Tizi Ouzou”. L’intensité épicentrale est ré-estimée de VI-VII MM, donnée dans
les précédents catalogues, à VI EMS (Annexe 2).

19
Tableau 1: Les séismes de la zone d’Alger [2.25°E-3.50°E, 36.50°N-37.00°N] pour la période 1359-1895
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
*1359 MAR 4 - - - 36.77 3.05 III lc, de, i Alger BH
*1365 JAN 3 18 0 0 36.77 3.05 XEMS HAR II lc, de, I, o ? Alger BH, AV, MOK, OUS
1522 SEP 22 - - - 36.91 2.5 IXMM EC do Lc, o N. Tipasa IGNE, USGS/NEIC
1541 OCT 28 - - - 36.7 3.1 III lc,i Alger BH, EC, USGS/NEIC
1550 APR 19 - - - 36.83 2.4 VIIMM EC do Lc, o N. Mt.Chenoua EC, USGS/NEIC
*1585 DEC 23 - - - 36.77 3.05 III lc, i Alger BH
*1601 - - - - - 36.77 3.05 III lc Alger BH, AV
*1639 - - - - - 36.77 3.05 do lc Alger BH, OUSi, AV
1658 DEC 30 0 0 0 36.83 2.4 VMM EC do Lc, o N. Mt.Chenoua EC, USGS/NEIC
1658 DEC 31 7 0 0 36.83 2.4 VIIIMM EC do lc, A? o N. Mt.Chenoua EC, USGS/NEIC
1659 JAN 19 2 0 0 36.83 2.4 VMM EC do Lc, o N. Mt.Chenoua EC, USGS/NEIC
*1665 - - - - - 36.77 3.05 III Alger BH,OUSi
*1673 MAR 10 21 0 0 36.77 3.05 VIIIMM SSIS III Lc, de Alger SSIS, IGNE, MOK, AVi
*1676 FEB - - - - 36.77 3.05 III Lc, da, Alger BH,AV,OUSi
1715 JAN 29 - - - 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
BH, Press, PER, CHE, RT, RS,
*1716 FEB 3 9 45 0 36.67 2.95 IXEMS HAR II lc, i Alger SSIS,USGS/NEIC, AV, HB,MOK,OUS
*1716 FEB 26 - - - 36.67 2.95 II lc, S, A, i Alger Press, BH, RT, AV
1716 MAY - - - - 36.7 3.1 VIIIMM SSIS do A Alger SSIS,BAAS,MOK
*1716 JUL 16 15 0 0 36.67 2.95 II A, lc Alger AVi
1717 - - - - - 36.7 3.1 VIIIMM SSIS do lc Alger IGNE, SSIS, MOK, USGS/NEIC

20
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
SSIS, IGNE, PERi, USGS/NEIC, RTi,
1717 AUG 5 23 30 0 36.7 3.1 VIIMM SSIS do lc Alger MOK
*1722 NOV 29 3 0 0 36.77 3.05 VIIMM SSIS III lc Alger SSIS, IGNE, PERi, RTi, AVi, MOK
*1724 - - - - - 36.77 3.05 III o, i Alger BH, Press, AV
*1755 - - - - - 36.77 3.05 do? lc, de, i Alger BH,OUS
*1756 MAR 17 9 30 0 36.62 2.33 III M, o, de, i Tipasa AV
*1763 10 10 12 12 - 36.77 3.05 III lc Alger PRESS,AV
*1770 JUN 20 - - - 36.77 3.05 do S, lc Alger or Blida ? AVi
*1772 APR 18 14 30 36.77 3.05 III S, lc Alger Pressi, USGS/NEIC, IGNE, AV
*1772 APR 18 16 45 36.77 3.05 III Lc, A Alger Press
*1772 APR 18 17 0 36.77 3.05 III A, lc Alger Press
*1780 JUN 8 4 30 36.77 3.05 III lc Alger AV
*1780 JUN 30 13 57 36.77 3.05 III S, lc Alger AV
*1782 MAY 11 23 48 36.77 3.05 III lc Alger AV
*1786 NOV 21 36.77 3.05 III S, lc Alger AV
1792 MAR 7 0 0 0 36.78 3 III S, lc Bab El Oued BH, AV, IGNE, USGS/NEIC
*1801 MAY 28 23 36.77 3.05 III lc Alger AVi
*1801 JUL 25 1 36.77 3.05 do lc Alger AV
*1801 AUG 11 5 45 36.77 3.05 do lc Alger AV
*1803 JAN 20 20 36.77 3.05 do lc Alger AV
*1803 JAN 22 0 0 36.77 3.05 III S, lc Alger AV

21
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
*1803 APR 19 2 45 36.77 3.05 III S, lc Alger AV
*1803 MAY 7 18 30 36.77 3.05 III S, lc Alger AV
1804 JAN 13 17 45 0 36.83 2.8 do M,o N. Sidi Fredj EC, USGS/NEIC
1804 JAN 21 4 30 0 36.7 3 VIIIMM EC do M Alger EC, USGS/NEIC
*1804 FEB 26 20 0 36,77 3,05 do lc Alger AV
1804 AUG 23 15 30 0 36.8 2.5 VIMM EC do M,o N. Tipasa EC, USGS/NEIC
1804 AUG 25 8 30 0 36.8 2.8 IXMM EC do M,o N. Sidi Fredj EC, USGS/NEIC
*1806 JUL 12 12 10 24 36.77 3.05 do lc Alger AV
*1806 JUL 13 3 30 36.77 3.05 do lc Alger AV
*1807 NOV 13 17 0 - 36.77 3.05 III Lc, de Alger BAAS, AVi
*1807 NOV 18 - - - 36.77 3.05 VIIMM SSIS III Lc, de Alger PERi, RTi, BAAS, EC, USGS/NEIC, MOK
*1810 DEC 3 0 0 0 36.77 3.05 do? S, i, lc Alger AVi
*1810 DEC 16 23 30 36.77 3.05 do? lc Alger AV
*1811 JUL 11 14 30 36.77 3.05 III lc Alger BH,AV
*1830 - - - - - 36.77 3.05 do lc Alger BH,OUS
1833 APR 6 - - - 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
CHE, RT, IGNE, USGS/NEIC, Press, RTi,
*1839 APR 14 14 5 0 36.77 3.05 VIIEMS HAR II lc, i Alger MOK, HAR
1841 JAN 15 12 0 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1842 APR 9 0 0 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1842 OCT 24 8 5 0 36.7 3.1 III Lc, S Alger IGNE,USGS/NEIC, Pressi

22
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
1842 NOV 1 19 15 0 36.7 3.1 III A?, lc Alger IGNE, USGS/NEIC, Press
*1842 DEC 4 3 0 0 36.77 3.05 VIIIMM SSIS III lc Alger BAAS, Press, SSIS, MOK
1843 JAN 13 0 0 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1843 JAN 18 - - - 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1843 JUN 28 23 30 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1845 APR 27 0 0 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1845 AUG 21 0 30 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
PERi, IGNE, BAAS, RTi, HB, AVi,
*1847 JUN 18 5 40 0 36.67 2.95 VIEMS HAR II M, i Douéra MOK, Press
*1850 AUG 30 19 42 0 36.78 3.01 IV+EMS HAR II lc, i Bouzaréah HEE, Press
*1850 SEP 5 15 50 0 36.78 3.01 II Lc, A Bouzaréah IGNE, USGS/NEIC, HEE,
*1850 SEP 8 3 50 0 36.78 3.01 III Lc, A Bouzaréah HEE
*1850 SEP 10 22 25 0 36.78 3.01 II lc, A, S Bouzaréah IGNE, USGS/NEIC, HEE, Press
*1851 JUL 20 18 10 0 36.78 3.01 IVEMS HAR II lc, i Bouzaréah IGNE, USGS/NEIC, HEE, Press
*1851 AUG 8 - - - 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1852 JUN 29 18 0 0 36.77 3.05 II S, lc Alger IGNE, USGS/NEIC, HEE, Pressi
*1854 FEB 9 - - - 36.77 3.05 III lc Alger IGNE, USGS/NEIC, HEE
*1855 FEB 1 3 0 0 36.77 3.05 III S, lc Alger IGNE, USGS/NEIC, HEE
*1855 MAR 29 1 30 0 36.77 3.05 II S, lc Alger IGNE, USGS/NEIC, HEE, Pressi
*1856 OCT 3 12 0 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1856 OCT 3 15 0 0 36.77 3.05 A,lc III lc Alger HEE

23
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
*1857 APR 16 15 17 0 36.77 3.05 II S, o? Alger HEE, Pressi
*1858 MAR 10 5 30 0 36.77 3.05 - III lc Alger HEE
1859 MAR 28 6 30 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1859 JUN 23 12 30 0 36.6 2.89 VIMM IGNE III Lc, da N. Boufarik IGNE, USGS/NEIC, HEEi
1859 OCT 3 9 0 0 - - III Alger HEE
1860 SEP 22 0 0 0 36.8 2.5 VIIIMM EC do M, o N. Tipasa EC, USGS/NEIC
1860 OCT 7 12 50 0 36.83 2.4 do M, o N. Mt.Chenoua EC, USGS/NEIC
*1860 OCT 20 0 35 0 36.77 3.05 III lc Alger IGNE, USGS/NEIC, HEE
1860 OCT 22 - - - 36.7 3.1 do M Alger IGNE, USGS/NEIC
*1862 OCT 6 21 0 0 36.77 3.05 III Lc, o N. Alger IGNE, USGS/NEIC, HEEi
1863 JAN 16 0 0 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
*1863 MAR 1 7 30 0 36.77 3.05 III Alger HEE
1863 AUG 8 3 0 0 36.7 3.2 IVMM EC do M Dar El Beida EC, USGS/NEIC
*1865 JAN 16 3 57 0 36.56 3.16 VEMS HAR II lc, i Arba HEE, Press, USGS/NEIC, IGNE
*1865 SEP 10 3 30 0 36.75 2.89 III lc Staouéli HEEi, IGNE, USGS/NEIC
*1866 JUL 7 1 5 0 36.77 3.05 II lc Alger HEE, Pressi
*1870 MAR 25 0 0 0 36.77 3.05 III lc Alger USGS/NEIC IGNE, HEE
*1870 OCT 29 0 10 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1872 FEB 25 21 0 0 36.77 3.05 III lc Alger HEEi
1873 OCT 16 22 42 0 36,6 2,9 IVEMS HAR II i Boufarik Press, USGS/NEIC, IGNE, SSIS, MOK
*1874 JAN 7 23 25 0 36.77 3.05 IIIEMS HAR II lc Alger HEE, Pressi

24
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
*1874 APR 11 - - - 36,8 3,04 III lc B.E.O. (Alger) HEE
*1874 APR 13 11 0 0 36.77 3.05 III lc, i Alger IGNE, USGS/NEIC, HEEi
*1874 DEC 17 13 0 0 36.58 2.89 III lc, i Boufarik HEE
*1875 JAN 24 17 30 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1875 JAN 27 17 30 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1875 JUN 22 16 30 0 36.75 3.05 II S, lc Alger HEE, Pressi
*1878 APR 13 1 40 0 36.81 2.96 III lc Caxine HEE
*1880 OCT 14 19 5 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1880 OCT 14 19 5 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1880 OCT 21 17 0 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1880 NOV 19 19 10 0 36.75 2.89 III lc Staouéli HEE
*1883 JUN 20 16 0 0 36.77 3.05 IIIEMS HAR II lc Alger HEE, Pressi
*1883 SEP 22 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1883 NOV 1 36.77 3.05 III lc, i Alger HEE
1884 FEB 18 0 0 0 36.8 3.05 do Lc, o N. Alger IGNE, USGS/NEIC
*1885 JAN 21 2 15 0 36.64 2.7 III lc Castiglione HEE
1885 MAY 25 2 0 0 36.8 2.5 VMM EC do M, o N.Tipasa EC, USGS/NEIC
1888 JAN 25 4 30 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
1889 NOV 8 22 11 0 36.7 3.1 do Alger IGNE, USGS/NEIC
*1893 MAY 8 16 30 0 36.77 3.05 IVEMS HAR II lc Alger HEE, Pressi
*1893 JUN 20 0 20 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE

25
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
1893 JUN 29 0 20 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1895 MAY 21 12 50 0 36.5 3.2 do USGS/NEIC, IGNE
*1895 JUL 18 23 0 0 36.77 3.05 IV+EMS HAR II lc Alger IGNE, USGS/NEIC, RTi, HEE, MOK

Au: Author (auteur)


QG: Quality Grade (degré de qualité)
RMK=Remarques, M: localisation macrosismique, lc: locality coordinates (coordonnées de la localité), S: Strong earthquake (fort), de:
destructive (destructeur), da: damaging (entraînant des dégâts), o: séisme offshore, i: disponibilité de l’information macrosismique sur le séisme
dans cette étude, do: douteux,*: épicentre estimé dans cette étude. Dans la colonne des références le code i indique la disponibilité de
l’information sur l’événement dans cette référence (même une note de quelques lignes).
Références
AV: Ambraseys & Vogt, 1988; BAAS: British Association for Advanced Sciences; BH: Book of History (livre d’histoire); EC: European
Catalogue; CHE: Chesneau, 1892; IGNE: catalogue Espagnol; HAR: Harbi, HB: Benhallou, 1985; HEE, 1950; MOK: Mokrane et al., 1994,
OUS: Oussadou, 2002; PER: Perrey, 1847; RT: Rothé, 1950; RS: Roussel, 1973; SSIS: Seccion de Sismologia e Ingeniera Sismica (catalogue
espagnol).

26
III/ Géologie locale et coupes lithologiques

Alger est située dans le Sahel qui constitue la partie septentrionale du bassin de la Mitidja
(Figure 3). Le cadre géologique et tectonique de cette unité morphologique a été présenté et
longuement discuté dans Harbi et al., 2004 (Annexe 1). Le manque de cartes géotechniques de
la ville d’Alger constituait un obstacle au commencement de l’étude. Nous y avons pallié par
le recours aux travaux antérieurs (Glangeaud, 1932; Aymé (1952 & 1956); Saoudi, 1989 et
Betrouni, 1983) et les observations de terrain contrôlées par les données de sondage tel que
décrit dans Maouche, 2002. Nous avons synthétisé une carte géologique (Figure 3) montrant
la distribution et l’épaisseur des dépôts quaternaires dans la Mitidja. La géologie locale
montre qu’à l’exception des îlots de socle qui affleurent à Bouzaréah et au Mont Chenoua,
toute la zone d’Alger est recouverte par des dépôts plioquaternaires. Le Quaternaire récent
comprend les dépôts alluviaux: argile, limon et gravier à l’intérieur du bassin, les terrasses
marines au nord du pli du Sahel et les terrasses alluviales à l’extrémité des lits d’oued. La
tectonique récente est mise en évidence par la géologie structurale des différentes unités et la
morphologie des dépôts les plus récents, tel que le montrent les terrasses marines tiltées et les
dépôts alluviaux déformés. De plus, l’analyse des photos aériennes et des images satellites
confortées par des investigations de terrain nous a permis de cartographier un nouveau
linéament presque perpendiculaire au pli actif du Sahel (Figure 3).
L’existence d’un taux appréciable de données de sismique réfraction, sondages et puits
ainsi que de cartes géologiques nous a permis d’établir des coupes lithologiques pour la zone
d’étude. Les paramètres physiques de ces coupes géologiques révèlent la géométrie des dépôts
de surface et les conditions de sol. A l’ouest d’Alger (Figure 5a), la géologie locale est
principalement constituée de: socle formé par les schistes, micaschistes, gneiss affleurant à
Bouzaréah, la molasse astienne à Ben Aknoun et les marnes plaisanciennes à partir de Sidi
Fredj et au-delà de Mahelma. Par contre, à l’est d’Alger (d’Alger centre à Ain Taya, Figure
5a), la géologie locale consiste en matériaux incompétents tels que les marécages, le sable
dunaire et les dépôts marins et alluviaux. Les unités géotechniques de cette partie consiste en:
des dunes récentes allant de Hussein-Dey au Lido; les dépôts holocènes alluviaux présent le
long de la baie d’Alger ainsi que dans les lits d’oued; les dune pleistocènes et les dépôts
alluviaux consistant en une mixture de grès et argile, dépôts de marécage dans la banlieue-est
comme à Bab Ezzouar (BEZ), Dar El Beida et Alger Plage. Deux autres unités sont
communes à toute la zone d’étude, aussi bien à l’est qu’à l’ouest: les dépôts alluviaux du
Villafranchien récent constitué de sable seul ou de sable mélangé à d’autres composants

27
(limon, argile, gravier, grés) et le remblais récent représenté par des dépôts de sable ou du
sable gréseux, limoneux ou argileux.

IV/ Modélisation de l’input sismique et effets de site

La prédiction du mouvement de sol (SGM) sur la base de connaissances précises de la


structure à trois dimensions et de la complexité de la source est réalisée par l’utilisation de la
méthode hybride (simulation numérique-analytique) (Annexe 3). Cette méthode nous permet
de prendre en considération la source dans sa réalité, le trajet et les effets locaux du sol
quelque soient la complexité et la grandeur du modèle structural. Cette approche hybride qui
combine la méthode des différences finies et le mode de sommation nous permet de calculer
le champs d’onde local à partir de l’événement sismique aussi bien pour une distance
épicentrale de quelques kilomètres que pour celle de quelque centaines de kilomètres.
La tâche la plus importante dans la réalisation de la simulation est la construction du
modèle structural, essentiel pour les calculs de l’aléa sismique basé sur l’approche
déterministe utilisant les sismogrammes synthétiques (Panza et al., 1996). Le rôle des couches
de la croûte supérieure est spécialement important. Pour cette raison, le modèle de vitesse
obtenu à partir des ondes de volume donne plutôt de mauvais résultats; les stations
sismologiques sont comme on le sait installées sur des sites rocheux. Ces derniers ont des
densités fortes et la vitesse des ondes les traversant est grande, et les ondes sismiques
(longitudinales et transversales) échantillonnent seulement les couches rapides. Les structures
moins rapides de la croûte supérieure sont faiblement échantillonnées ou pas échantillonnées
du tout. Par conséquent, le modèle de vitesse résultant à partir de l’inversion des ondes de
volumes sont plus rapides que la structure moyenne et la modélisation des formes d’ondes
résultent généralement en de petites amplitudes irréelles. Pour cette raison, nous construisons
le modèle structural d’Alger par l’analyse méticuleuse des données géotechniques
rassemblées dans le but d’en sélectionner les plus appropriées. Les valeurs de densité des
différentes unités géotechniques sont obtenues à partir de campagnes géophysiques locales.
La vitesse des ondes P attribuée au sol de la zone d’Alger est tirée des campagnes de sismique
réfraction menées sur plusieurs sites de la région (Figure 5a). La vitesse des ondes de
Vp 2
cisaillement est déduite de la formule: Vs 2 = .
3
La corrélation des données géologiques, de sondage et de sismique réfraction en plus d’une
coupe de 10 km de profondeur du bassin sédimentaire d’Alger (Figure 5d) adapté au modèle

28
37° 00’N

(a)

Ain Benian Ain Taya


29/10/1989 Cheraga Bouzareah
Sidi Fredj
DB Alger Le Lido
36° 45’N Reghaia
Hussein Dey
Birkhadem BEZ
Mahelma
Douera DEB
Baraki
Ben Chabane
nt Tipaza
a Mo u Attatba 5/11/1924
nou Arbaa
Che
km
0 10 20
36° 30’N
2° 15’E 2° 30’E 2° 45’E 3° 00’E 3° 15’E 3° 30’E

10 km

Delly Brahim (DB) Mustapha (Algiers)


Cheraga
Metamorphic rock
(b)

Miocene sandstone 0
and marls 0
-50 m -50 m
Plaisancian marls -100 m
-100 m
Astian (limestone, -150 m -150 m
clay and marls) -200 m -200 m
W River deposits (clay, sand and gravel) 20 to 25 m of recent river deposits usually unconsolidated E

Reghaia
Attatba Baraki
(c)
(m)
0 0
-100 -100
-200 -200

Recent Quaternary Astian limestone, marls and clay 0 8 km


Miocene sandstone
Villafranchian gravel and clay Plaisancian marls

Chenoua

Ain Taya
(km)
0

-2

-4 (d)
-6

-8
-10

Bedrock (ductile zone very dense from 10 km, gneiss) Substratum (limestone, dolomite, sandstone)

Bedrock (ductile zone with schist) Neogene post-nappe and Quaternary


Figure 5: (a) carte représentant les sites où des campagnes de sismique réfraction ont été menées (triangle), les 3
coupes géologiques et les 2 sources sismiques utilisées dans la simulation; (b) coupe géologique de 10 km de long
et 200 m de profondeur représentant l’information géologique du sol d’Alger; (c) coupe géologique de 400 m de
profondeur; (d) coupe géologique de 10 km de profondeur du bassin sédimentaire d’Alger.
de vitesse disponible pour les pays du Maghreb (Aoudia et al., 2000), nous a permis de définir
un modèle structural pour la zone d’Alger. Chaque composante de la méthode hybride est
appliquée dans la partie du modèle structural où elle est la plus efficace. 1) La méthode
analytique (mode de sommation) qui permet le traitement de plusieurs couches, est appliquée
pour simuler la propagation d’ondes de la source sismique du Mont Chenoua à Alger, le long
de la coupe géologique de 400 m de profondeur (Figure 5c) (64 km de distance). Dans le but
d’effectuer la simulation du processus réel de rupture de faille, la source allongée (extended
source) est modélisée par une somme de points source. Le trajet de la position de la source au
bassin sédimentaire, est approché par une structure de couches plates homogènes utilisée pour
la construction du modèle 1-D. 2) La méthode numérique (les différences finies) est appliquée
le long de la coupe de 10 km de long, 200 m de profondeur illustrant l’information sur la
géologie locale du sol d’Alger et mettant en exergue les hétérogénéités latérales (Figure 5b).
Le modèle structural proposé dans cette étude est illustré par la Figure 6 et les propriétés
géophysiques des sédiments sont résumées dans le Tableau 2.
Le mouvement du sol a été simulé, tout d’abord, pour le séisme du Mont-Chenoua du
29 octobre 1989 avec les paramètres suivants: longitude: 2.33°E, latitude: 36.62°N,
magnitude mb=5.7, Ms=6.0, moment sismique: 3.15 x 1024 dyne.cm, profondeur: 6 km,
azimuth1: 242, plongement1: 55, glissement1: 87, azimuth2: 71, plongement2: 34,
glissement2: 94 (Figure 5a). Le couplage des méthodes respectives analytique et numérique
est effectué en introduisant les séries temporelles résultantes obtenues par le mode sommation
dans les calculs des différences finies. Les trois composantes des sismogrammes synthétiques
ont été, à l’origine, calculées pour une source sismique de 1 dyne.cm. Les amplitudes ont été
par la suite calibrées au moment sismique de la source considérée en utilisant le “wide-band
spectrum scaling” proposé par Gusev, 1983. La fréquence de Nyquist considérée dans la
simulation numérique, pour la ville d’Alger est de 5 Hz et le pas de la grille est de 6 m.
Comme nous avons remarqué une amplification du signal sur les sismogrammes synthétiques
et que nous voulions en comprendre la cause (Figure 6a), nous avons simulé le SGM en
considérant une autre source située à environ 20-km d’Alger centre. Cette source pour
laquelle nous assumons le même mécanisme focal correspond au séisme de Ben Chaabane du
5 novembre 1924 et dont les paramètres sont : latitude: 36.64°N, longitude: 2.91°E,
profondeur: 3 km, magnitude: mb=5.2, Ms=4.8, I0=VIII MSK. Les résultats obtenus montrent
la même amplification, certainement due à la présence de sédiments meubles au niveau du
centre ville et ses environs immédiats (Figure 6b). La figure 7 montre la réponse spectrale

30
(a) (b)

Figure 6: Le modèle structural et les sismogrammes synthétiques obtenus lors de la simulation le long de la coupe géologique Alger-Cheraga
pour la source lointaine du 29 octobre 1989 (a) et la source proche du 5 novembre 1924 (b).
Vertical
Vertical

Radial
Radial

Transverse
Transverse

(A) (B)
Figure 7: La réponse spectrale obtenue lors de la simulation du mouvement fort du sol le long de la coupe géologique
Alger-Cheraga pour la source lointaine du 29 octobre 1989 (a) et la source proche du 5 novembre 1924.
correspondante, comme une fonction de la fréquence le long du modèle structural, obtenue
respectivement pour la source située à 64 km (a) et celle située à 20 km.

Tableau 2: Propriétés géophysiques des unités lithologiques.


Unité lithologique Paramètres Géophysiques

Densité Vp (km/s) Vs (km/s) Qp Qs


(g/cm3)
Dépôts quaternaires récents 1.75 2.10 1.21 220 100
Dépôts alluviaux constitués d’argile, sable et 1.80 2.24 1.29 220 100
gravier
Calcaire, argile et marnes de l’Astien 1.83 3.00 1.70 220 100
Marnes plaisanciennes 1.90 3.50 2.00 220 100
Grés du Miocène et marnes 2.67 5.85 3.40 660 300
Socle métamorphique 2.89 6.71 3.90 660 300

V/ Discussion et Conclusions

Ce travail revêt une importance capitale puisqu’il nous a permis de produire une
importante et inestimable banque de données que l’on pourrait utiliser dans les futurs travaux
de recherche, à de multiples propos, concernant la Capitale Algérienne.

1) Concernant le catalogue établi


Cette étude améliore d’une manière significative nos connaissances de la sismicité
d’Alger. La révision de la sismicité présentée ici fait partie de l’actualisation du Catalogue des
Séismes de l’Algérie. Parmi les 475 événements sismiques étudiés, 48 sont reportés comme
douteux. Ces événements, rapportés dans le fichier de l’USGS/NEIC, 1994 qui se réfère à
ceux de IGNE (Espagnol) et EC (Européen), sont parfois mal localisés (souvent offshore) et
étonnamment de forte intensité tel qu’on le note pour la sismicité de l’est (Harbi et al., 2003a).
Cependant certains d’entre eux peuvent être confirmés dans les livres d’histoire comme celui
d’Alger d’octobre 1541 mentionné dans le catalogue de l’USGS/NEIC, 1994. Dans de Tassy,
on peut lire ce qui suit: “En 1541, sous le pontificat de Paul III, Charles V résolut avec son
conseil de rétablir les affaires d’Alger. […..]La ville d'Alger n'avait encore qu'une simple
muraille, sans aucun ouvrage avancé. Le 28 d'octobre, il se leva un vent du nord
accompagné d'un orage si furieux, d'une pluie et d'une grêle si violente et de secousses de
tremblement de terre, qu'on aurait dit que la nature allait se bouleverser. La nuit suivante 90

33
vaisseaux et 15 galères périrent avec leurs équipages et toutes les provisions de l'armée.” La
recherche de l’information macrosismique relative à ces événements doit être poursuivie dans
les archives Ottomanes, Espagnoles et Françaises. Les séismes mentionnés par Hée pour les
deux périodes ainsi que ceux cités par Grandjean, 1954 et non pris en compte dans les études
et/ou compilations ultérieures, sont intégrés dans le Catalogue des Séismes Algériens puisque
malgré la faiblesse de leur impact, ils informent sur l’activité sismique permanente de la zone
d’Alger.

2) Concernant la banque de donnés macrosismiques


La disponibilité des données macrosismiques nous a permis de réviser certains séismes
en terme d’intensité estimée ou au moins d’en délimiter l’aire de perceptibilité. La ré-
évaluation de l’intensité maximale suivant l’échelle EMS 98 adoptée en Algérie depuis le
dernier séisme destructeur du 21 mai 2003, nous permettra d’établir une relation entre
l’échelle Mercalli Modifiée (utilisée auparavant) et EMS et de là d’homogénéiser le catalogue
Algérien. Les cartes établies (Annexe 2) montrent que (a) Alger a vécu des événements
locaux à Cheraga, Staouéli, Douéra et Boufarik; (b) l’occurrence d’événements sismiques
largement ressentis au niveau de la limite sud du bassin de la Mitidja à Boufarik, Larbaa et
Hamam Melouane et (c) l’occurrence des événements sismiques côtiers et marins le long du
littoral Algérois à Bousmail (Castiglione), Tipasa, Ain Benian et la baie d’Alger (au voisinage
de Cap Matifou). Concernant ce dernier point, nous devons rappeler qu’avant 1900, Alger a
vécu cinq séismes marins dont un a été suivi par un petit tsunami. L’onde marine (sea-wave)
provoquée par le séisme du 3 janvier 1365 (X EMS) et qui a causé le “déluge submergeant les
habitants de Bab El Oued”, pourrait atteindre plus de 2m de hauteur.

3) Concernant la modélisation de l’input sismique


La méthode utilisée ici pour la modélisation de l’input sismique a donné de bons
résultats à Rome, Naples, Zagreb, Debrecen, Bucharest, Thessaloniki, Sofia et Russe en
Europe; Delhi et Pekin en Asie; le Caire en Afrique et Santiago de Cuba en Amérique du Sud
(Panza et al., 2002). Alger aussi lui offre un domaine approprié d’application. Comme
mentionné plus haut, la méthode hybride convient pour l’estimation du SGM dans les bassins
sédimentaires quelque soit la complexité géologique, et la géologie du Sahel d’Alger est très
complexe. La méthode hybride prend en compte la source réelle (realistic), les effets de site et
le trajet quelque soit la distance de la source au bassin et nous l’avons appliquée en
considérant deux sources (64 et 20 km). Cette méthode est plus appropriée que l’approche

34
probabiliste qui ne prend pas en compte avec assez de précision les importants aspects
caractérisant le mouvement comme le processus de rupture, la directivité et les effets de site.
De plus, l'analyse probabiliste de l’aléa sismique est conditionnée par la définition des zones
sismogeniques à l'intérieur duquel le processus est consideré plutot uniforme. Ce qui peut
entraîner de grandes erreurs dans l'estimation de l’aléa sismique dans un site donné.
Les résultats obtenus en terme de sismogrammes synthétiques (Figure 6) montrent que
l’accélération maximale causée par la source sismique du Mont-Chenoua a atteint la valeur de
20 cm/s2 à proximité du centre ville. L’amplification notée à partir de la Figure 7 pour les
deux sources (64 et 20 km), de Mustapha à Hussein Dey, est certainement due à la présence
de sédiments meubles dans cette partie de la ville. Ceci pourrait expliquer pourquoi les petits
séismes sont souvent fortement ressentis à Bab El Oued et Mustapha et les effets des
événements sismiques forts sont plus spectaculaires à ces endroits. On ne doit pas aussi
oublier que Bab El Oued est construite sur une terrasse marine.
Le manque d’enregistrements fiables ne nous a pas permis de comparer les résultats
obtenus aux valeurs réelles mais il est important de noter que le dernier séisme destructeur de
Zemmouri du 21 mai 2003 (Figure 2) a généré une accélération maximale de 27 cm/s2
enregistrée à Hussein Dey (Laouami et al., 2004) à environ 52 km de l’épicentre. En plus de
la magnitude des séismes respectifs (Mont Chenoua, Ms=6.0; Zemmouri, Ms=6.7), les
caractéristiques du sol d’Alger sont différents de l’ouest à l’est comme nous l’avons cité dans
le paragraphe géologie locale. A l’est d’Alger centre, à partir de Mustapha le sol est
principalement constitué par des dépôts marins épais alors qu’il est formé par du socle à
l’ouest. Par conséquent, il est important d’effectuer une simulation en considérant une source
sismique à l’est d’Alger et de comparer les résultats avec les données réelles enregistrées lors
du séisme de Zemmouri du 21 mai 2003. Cette méthode pourrait aussi être appliquée aux
autres centres urbains de l’Algérie du nord, principalement Constantine et Oran.

35
A N N E X E 1
 Birkhäuser Verlag, Basel, 2004
Pure appl. geophys. 161 (2004) 949–967
0033 – 4553/04/060949 – 19 Pure and Applied Geophysics
DOI 10.1007/s00024-003-2502-1

Seismicity and Tectonic Structures in the Site of Algiers


and its Surroundings: A Step Towards Microzonation
A. HARBI1, S. MAOUCHE1, A. AYADI1,4, D. BENOUAR2,
G. F. PANZA3,4 and H. BENHALLOU1,5

Abstract — We intend to reappraise the seismogenic potential of the geologic structures in the site of
Algiers and its surroundings. A compilation of a working earthquake catalogue is first made using all
events reported in all previous documentation available. However for the sake of homogeneity and a
certain degree of reliability of the data, only revised seismic events with epicenter coordinates, magnitude
and/or intensity are included. A tectonic setting of the zone under investigation and available fault plane
solutions are presented. The results obtained in previous seismological studies of the most recent
earthquakes of the area are also discussed. The findings highlight the great interest to be taken in the
detailed and timely assessment of the seismic hazard of Algiers and its surroundings which is made possible
by the realistic modelling of the scenario seismic input.

Key words: Algiers, seismicity, tectonics, earthquakes catalogue.

Introduction

Most of the northern Algerian cities lie in earthquake-prone zones. Algiers,


Constantine, Oran, Guelma, Chlef (formerly El Asnam), M’sila and other important
cities have been affected by damaging earthquakes in the last two centuries.
Meanwhile the effect on earthquake risk of rapid urban growth is not well
appreciated. The reduction of seismic risk requires a detailed microzonation of the
urban areas and this must be preceded by a realistic seismic hazard assessment. For
this purpose we analyze the tectonics and seismic potential in the Algiers area, taking
into account the results obtained in previous research works carried out after the
largest seismic events which occurred in Algiers. The identification of active faults, as

1
Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Geophysique, BP. 63, Bouzaréah, Alger,
Algeria.
2
University of Algiers (USTHB), Civil Engineering Dpt., Alger, Algeria.
3
Dipartimento di Scienze della Terra, Universita’ di Trieste, Italy.
4
The Adus Salam International Centre for Theoretical Physics, SAND Group, Trieste, Italy.
5
Faculté des Sciences de la Terre de l’Aménagment du Territoire et de la Géographie, USTHB, Alger,
Algeria.
950 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,

Figure 1
Geologic scheme of Algiers area showing the Sahel anticline.

earthquake sources, is essential for seismic hazard evaluation. Therefore a tectonic


setting of the region under study is presented and used to complement a working
earthquake catalogue. The catalogue includes all earthquakes reported in the
literature, to which it has been possible to assign, after careful revision, geographical
coordinates and magnitude or intensity.
For the city of Algiers, the research area considered is defined within a radius of
100 km between latitude 36–37.75 north and longitude 2–4 east. Algiers city is
located in the Sahel1, a narrow land strip which extends from Algiers to Tipaza in
the west and from Algiers to Boudouaou in the east, about 120 km long. Wide
about 20 km in the east and only few kilometers in the west, the Sahel presents a
smoothly broken relief. This morphostructural unit is bounded, to the north by the
Mediterranean Sea, to the south by the Mitidja plain, to the east by the volcanic
mount of Thenia and to the west by the Dahra mountains. All these geographic
entities surrounding the Sahel of Algiers are seismically active.
Generally, authors distinguish the western Sahel called the Sahel anticline of
Algiers which runs for about 70 km from Tipaza to Algiers (Fig. 1) and the eastern
Sahel located between Algiers and Boudouaou. According to the seismic history of
the region, the western Sahel is more seismically active. It experienced many seismic
events of moderate size (M £ 6). Historically, the Algiers area has been affected by
earthquakes located in three clearly defined zones: Cheliff zone, Cherchell zone and
Blida zone (Fig. 2). These zones were delineated in a preliminary investigation based
on existing catalogues (BENOUAR, 1993; MOKRANE et al., 1994) and taking into
account the coincidence of areas with particular seismic activity as well as geological
characteristics. This delimitation corresponds to the seismogenic zoning focused only
on the area under consideration and is nearly similar to that proposed by AOUDIA
et al., (2000) on a larger scale within the framework of the Algerian territory hazard
assessment.

1
The name Sahel means littoral and indicates a flat or slightly wavy coastal region, which is not very
high.
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 951

Figure 2
Seismogenic zones in central Algeria, Z1: Cheliff zone, Z2: Cherchell zone, Z3: Blida zone, Z4: Algiers Sahel
zone, Z5: Sour El Ghozlane zone, Z6: M’sila zone, Z7: Kherrata zone. This figure represents the seismicity
of intensity I ‡ VI MSK before 1900 (earthquake data are from MOKRANE et al., 1994) and of magnitude
M ‡ 4.0 from 1900 to 1990 (earthquake data are from BENOUAR, 1993).

The Earthquake Catalogue

The lack of a homogeneous catalogue reverting far enough in time (few centuries)
constitutes an obstacle for an efficient seismic hazard assessment at any site. Hence, it
is a basic need to provide for the Algiers region an earthquake catalogue containing
data as reliable as possible. As stated by several authors (VOGT, 1991; AMBRASEYS
and FINKEL, 1993), the uncritical use of standard earthquake listings for tectonic
interpretation and hazard evaluation is unwise.
Fairly informative catalogues or listings of Algerian earthquakes (HÉE, 1919–
1935,1924, 1925, 1932, 1933, 1936–1939, 1950; ROTHÉ, 1950; GRANDJEAN, 1954;
ROUSSEL, 1973; BENHALLOU, 1985) exist but they are often inhomogeneous and not
easily usable for different reasons. The most recent ones, that of BENOUAR (1993)
which covers the twentieth century and that of MOKRANE et al., (1994) dealing with
the 1365–1992 period try to compensate for these drawbacks. However, these
952 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,

earthquake catalogues must be homogenized and regularly updated. A recent study


(HARBI, 2001) merged these catalogues for the northeast of Algeria [33N–38N,
4E–9.5E]. In the framework of the present study, the homogenization is extended
to the region [36N–37.75N, 2E–4E].
Due to the heterogeneity in the quality and quantity of the macroseismic
information and of the instrumental data sources, the earthquake catalogue is
subdivided into three time windows: 1) before 1830; 2) 1830–1900, 3) 1900–2000. The
CRAAG, ISC and USGS/NEIC data files are merged in the compiled catalogue in
order to up date it until 2000.

Seismicity of the pre-1830 Period


This period corresponds to the pre-colonization era when Algeria was under the
Ottoman empire. The available sources (MILNE, 1911; AMBRASEYS and VOGT, 1988;
MOKRANE et al., 1994; BOUDIAF, 1996) allowed to gather 70 seismic events from 1365
to 1825 for the region under consideration. However, the review of these events was
impossible because of the lack of information. For this period only AMBRASEYS and
VOGT (1988), who list about 37 events in the study region, report macroseismic
information for 17 earthquakes, estimate the epicenter coordinates for five shocks
and allocate the intensity only for the earthquake of 3 February 1716.2
On the other hand, it would be hazardous to take into consideration the
estimated data reported in BOUDIAF (1996) and USGS/NEIC (1994) (see the
following section) without a critical analysis. Indeed, the study of the seismic events
occurred during the pre-colonization period, requiring painstaking and elaborate
research in the historical documents and ancient manuscripts available in libraries
and religious institutions in Algeria. In a preliminary investigation, OUSSADOU (2001)
succeeded to check the majority of the earthquakes quoted by AMBRASEYS and VOGT
(1988) and MILNE (1911) and even to improve the precision of the dates of
occurrence of some shocks. Nevertheless, the retrieved information is not sufficiently
consistent for a careful and deep study of these earthquakes. Therefore, at this early
stage of research the seismicity of this period is not considered.

Seismicity of the 1830–1900 Period


In its first go, the catalogue includes 321 estimates for 213 seismic events and
covers the time period 1833–1899. In the eighteen century, the proliferation of local
newspapers contributed largely to the survival of macroseismic information, and
enabled us to confirm a total of 130 seismic events. USGS/NEIC data files quote 21
other seismic events and BOUDIAF (1996) quotes 10 events. In the catalogues of
USGS/NEIC (1994), and BOUDIAF (1996) the macroseismic locations are system-

2
For this event, AMBRASEYS and VOGT (1988) adopt an epicenter in the Cheliff plain (to the SW of the
region under study) and allocate intensity VII MSK at Algiers.
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 953

atically defined for each seismic event, however there is no indication of the criteria
followed by the authors when assigning the epicenter location and intensity. On the
other side, ROTHÉ (1950), ROUSSEL (1973), BENHALLOU (1985) and MOKRANE
et al., (1994) catalogues define sporadically the macroseismic locations. For the
1830–1900 period, the USGS/NEIC (1994) and BOUDIAF (1996) listings contain
macroseismic epicenters that can induce several errors in the seismotectonic
interpretation and/or seismic hazard assessment for a given site. For example, in
BOUDIAF (1996) all earthquakes with epicenter in Algiers are located offshore or at
about 40 km to the south of Algiers, i.e., near Blida. Blida belongs to the Blidean
Atlas and not to the Sahel of Algiers. The same error in assigning coordinates
recurs for all given earthquakes with epicenters in Blida, Cherchell, Boufarik and
others. Similarly, some seismic events given in the USGS/NEIC (1994) catalogue
are mislocated (are located offshore). From these observations it is evident how
much attention must be paid to handling macroseismic data which must be
examined carefully and meticulously.
The analysis of the seismicity is in progress. The retrieval and collection of the
macroseismic information permits reconstruction of certain significant events that
affected globally the Mitidja basin. This is particularly true at its southern boundary,
in the Blidean Atlas, to the west of Algiers, in the Cherchell region, or to the
southeast, in the Sour El Ghozlane region. These zones seem to have been seismically
quite active during this period. Regarding the Sahel of Algiers, as suggested by the
macroseismic effects reported, one can note (in spite of a stated permanent activity)
that the seismicity during this period of time was of low magnitude.

Seismicity of the Post-1900 Period


This period has been quite well investigated by BENOUAR (1993) whose catalogue
(from 1900 to 1990) contains five earthquakes located in the region under
consideration, which have been studied or revised on the basis of reliable information
(macroseismic and instrumental).
Similarly, one can find in the MOKRANE et al. (1994) catalogue (from 1365 to
1992) 28 macroseismic studies, based on first-hand sources such as questionnaires
collected by C.R.A.A.G., which is in charge of seismological observation and
monitoring in Algeria. Additional valuable and significant information about the
seismicity of the 1990–1996 period is given in SEBAI (1997). ISC, USGS/NEIC and
CRAAG files are used to up date the earthquake catalogue until 2000. It seems that
BENOUAR (1993) and MOKRANE et al., (1994) did not use Hée and Grandjean
catalogues. In fact, 194 seismic events mentioned only in HÉE (1919–1935,1924, 1925,
1932, 1933, 1936–1939, 1950) listings and 74 only by GRANDJEAN (1954) were
omitted in recent studies (BENOUAR, 1993; MOKRANE et al., 1994). These earthquakes
are contained in press reports which referred to ‘‘Le Bulletin Météorologique de
l’Observatoire d’Alger’’.
954 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,

For the post-1900 time period, 23 events considered to have a magnitude equal to
or greater than 4.0 (Table 1) within the Sahel of Algiers were identified. The largest
events occurred in the Sahel of Algiers during the last two decades (Oued Djer
earthquake of 31 October 1988, mb ¼ 5.3; Mont Chenoua earthquake of 29 October
1989, mb ¼ 5.7; Tipaza earthquake of 09 February 1990, mb ¼ 5 and Algiers of 04
September 1996, mb ¼ 5.3).

Seismicity Analysis of Algiers Area

On the basis of the reported seismic events in the updated catalogue, several maps
illustrating the seismicity of the Algiers area have been produced. Figure 3 represents
the seismicity of the considered zone from 1839 to 2000. In the Sahel of Algiers, it can
be noticed that the highest seismic activity is situated in the western part of this

Table 1

Date Time Lat. Long. M I Site Remark Reference


(h/m/s) (N) (E) (MSK)

27/11/1923 19.50.20 36.73 3.13 4.4 4 Maison Carrée (1)


05/11/1924 18.54.31 36.60 3.00 4.8S, 5.2b 8 Ben Chabane (1)
06/11/1924 17.58.12 36.65 2.90 4.2S 7 Ben Chabane A (1)
06/11/1924 22.59.58 36.65 2.90 4.7S 6 Ben Chabane A (1)
04/03/1931 05.36.40 36.70 2.77 4.8 8 Camp Chenes O (1), (2)
28/05/1940 10.15.36 36.80 3.03 5S – N. Alger. O (1)
25/10/1949 0.0.0 37.00 3.20 4.4 6 N. Alger O, M (1)
13/03/1960 05.15.04 36.96 3.20 4.4S 5 Cap Matifou O (1), (2)
04/09/1978 13.36.00 36.59 2.93 4.1S, 4.2b – W. Khemis Khechna (1)
30/06/1981 02.43.58 37.26 3.05 4.1S, 4.2b – Mediterranean O (1)
01/12/1982 06.21.06 36.79 3.22 4.1S, 4.3b Bordj El Bahri O (1)
29/10/1989 19.09.13 36.62 2.33 6.0S, 5.7b 8 Chenoua Mount O (1), (2)
29/10/1989 19.20.49 36.63 2.47 4.0 6 Tipaza A, O (1)
29/10/1989 19.21.52 36.74 2.44 5.7S, 5.6b 7 Chenoua Mount A, O (1)
29/10/1989 19.43.59 36.64 2.47 4.0b – Tipaza A, O (3)
04/11/1989 20.08.05 36.69 2.39 4.1S, 4.1b – N. Nador A, O (1)
05/11/1989 11.38.18 36.72 2.42 4.5S, 4.7b – Chenoua Mount A, O (1)
22/11/1989 20.37.48 36.71 2.49 4.3b – Chenoua Mount A, O (3)
05/02/1990 07.17.45 36.72 2.47 4.0S, 4.2b – Chenoua Mount O (1)
09/02/1990 09.31.47 36.40 2.52 4.7S, 5.0b 5 Tipaza O (1), (4)
09/02/1990 09.13.19 36.87 2.48 3.7S, 4.0b N. Tipaza A, O (3), (4)
12/04/1990 22.47.53 36.79 2.49 4.1S, 4.7b N. Tipaza O (1)
04/09/1996 04.14.03 36.90 2.81 5.3S, 5.3b 7 N. Ain Benian O (3), (4)

References: (1) BENOUAR (1993); (2) MOKRANE et al. (1994); (3) ISC catalogue;1 (4) SEBAÏ (1997).
In the column of remarks: A = aftershock, M = macroseismic epicenter, O = offshore epicenter.
In the column of magnitude M: S = Surface-wave magnitude, b = body-wave magnitude.

1
http://www.isc.ac.uk
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 955

Figure 3
The spatial distribution of earthquakes (only main seismic events) from 1839 to 2000 (square: pre-1900
period, circle: post-1900 period, u for unknown magnitude). Focal mechanism solution of the earthquake
of 23/4/1967 is from GIRARDIN et al. (1977), those of 31/10/1988 and 9/2/1990 are Harvard CMT solutions.
The different fault plane solutions drawn in gray correspond respectively to the Mont Chenoua earthquake
of 29/10/1989 (in dark gray) and the Algiers earthquake of 4/9/1996 (in light grey).

morphological structure. Another prominent characteristic that is drawn from this


study is the presence of many events located offshore as well as the concentration of
seismic swarms in at least four zones as reported in a preliminary investigation
(Fig. 2). From west to east, the seismogenic zones of Cherchell, Blidean Atlas, Sahel
of Algiers and Sour El Ghozlane area are clearly delineated. The earthquakes in the
region under consideration are of moderate magnitude. Few earthquakes of the post-
1900 time period are of magnitude equal to or greater than 5.0 as depicted by Figure
4. The strongest events occurred early (Ben Chaabane earthquake of 5/11/1924,
956 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,

Figure 4
The cumulative number of earthquakes with M equal or larger than 3.0, 3.5, 4.0, 4.5 and 5.0, respectively,
as a function of time during the post-1900 period for the zone under investigation.

Ms ¼ 5.2) and at the end of the 20th century (Oued Djer earthquake of 31/10/1988,
Ms ¼ 5.6; Chenoua earthquake of 29/10/1989, Ms ¼ 5.7; Algiers earthquake of 4/9/
1996, Ms ¼ 5.3). The time period between the first and the last events is characterized
by a quasi-permanent seismic activity of low magnitude. The lack of seismic data (in
Figure 4) between 1940 and 1950 corresponds to events of undefined magnitude. The
increasing number of seismic events in the two last decades is due to microseismic
surveys carried out after the large events of the Chenoua-Tipaza earthquake of 29/
10/1989 and the Algiers earthquake of 4/9/1996. Seismic events corresponding to the
Tipaza earthquake of 9/2/1990 (Ms ¼ 4.7) and its 55 aftershocks.3 (of magnitude
equal to or greater than 3.0) were recorded when the Algerian Seismological Network
was still in operation. This activity and the location of Algiers near the most active
seismogenic zones in Algeria (the Cheliff basin which experienced the well known
earthquake of 10/10/1980 (Ms ¼ 7.3) in El Asnam) make the seismic hazard of
Algiers quite relevant. Therefore serious actions must be taken for a realistic
assessment of the seismic hazard of the area. This can be done, taking advantage of
the precious information contained in previous studies (BENHALLOU, 1985; BENO-
UAR, 1993; MOKRANE et al., 1994; SEBAÏ, 1997; HARBI, 2001) pertaining to the large
earthquakes which occurred as far as Jijel to the east and Tenes to the west, which
were felt in Algiers with intensities varying from III to VII MSK.

3
In fact 220 aftershocks of M ‡ 1 were recorded according to SEBAÏ (1997).
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 957

Focal Mechanisms

For the definition of the source mechanisms at this stage of the research, only
published fault plane solutions are adopted. With the exception of the solution given
in GIRARDIN et al. (1977) which was calculated by considering polarities, all the
remaining focal mechanisms were deduced by using inversion methods (BOUNIF et al.,
1999; GFZ, CSEM and Harvard solutions). Other fault plane solutions are reported
in SEBAÏ (1997) who calculated 30 focal mechanisms of aftershocks of the Tipaza
earthquake of 9/2/1990 and 5 composite focal mechanism solutions obtained for
several groups of aftershocks of the Algiers earthquake of 4/9/1996 (see Appendix).
Taking into consideration these results as well as those represented in Figure 3, one
can say that the focal mechanisms suggest that reverse faulting is the predominant
mode of seismic deformation in the Sahel of Algiers, and this result is in agreement
with the stress regime in the Ibero-Maghrebian region (UDIAS and BUFORN, 1991).

Seismotectonic Framework

Various approaches permitted to enlighten, at best, the seismotectonic framework


of the region under study and particularly that of the Sahel of Algiers. Seismological
studies of the most recent earthquakes that affected the Algiers area allowed
identification of the tectonic features responsible for the seismic activity. Other
methods are used for the same purpose such as geological studies, morphological
analysis, analysis of aerial and satellite photographs, digital elevation models, study
of the marine terraces as well as of the hydrographic network. As a matter of fact,
none of the recent seismic events generated surface ruptures as clear as it would
permit them to associate, unambiguously, to a precise fault. However, several
authors presented hypotheses and arguments regarding the tectonic activity of the
region.

Tectonics and Seismological Analyses


The Mitidja basin including the Sahel of Algiers is more or less well known from
a geological point of view. In fact several studies (tectonics, neotectonics, distribution
of terraces, hydrographic network, etc.) have been devoted to it (FICHEUR, 1896;
GLANGEAUD, 1927, 1932; AYMÉ, 1952, 1956; AYMÉ and MAGNÉ, 1953; LEPVRIER and
MAGNÉ, 1975; BONNETON, 1977; MEGHRAOUI, 1988; SAOUDI, 1989; BELHAÏ et al.,
1990; BOUDIAF, 1996). The Sahel of Algiers is an active fold structure, 70-km long,
from Tipaza to Algiers, asymmetric and inclined to the south with an average
topographic offset of 200 m (MEGHRAOUI, 1988). This fault-related fold constitutes
three fault segments: the northeastern, the central and the western segments. The
recent tectonic activity of this structure is attested by its global morphology and its
interaction with the hydrographic network on the one hand and on the other hand by
958 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,

the relation between the uplifted marine and alluvial terraces which are deformed on
the sides of the Sahel anticline.
In the Mitidja basin, rivers (commonly called oued) that originated from the
Atlas do cross the plain south to north. One notes that this network passes around
tectonic obstacles at the foot of the Sahel anticline before flowing into the sea
(Figure 5). This configuration testifies in favor of the evolution of the hydrographic
network according to tectonic and obviously to pluviometric conditions. Hence the
position and origin of the Haloula Lake are of tectonic nature. The barrier of the
Sahel fault-related fold calls to mind the relation of the Sara El Maarouf fault-related
fold and the formation of the Bir Saf-Saf Lake in the Cheliff basin. None of the
waterways takes the exact shape of the basin in the synclinal axis as suggested by its
morphology. This observation would be in relation with tectonic structures in the
NW–SE direction. The similarity between the geometry of the Sahel anticline and
that of the Sara El Maarouf fault-related fold favors the presence of a blind fault on
the south limb of the Sahel. In the zone of Mahelma, the aerial photograph shows a
fault of 6-km long affecting the quaternary terraces and trending in the NE-SW
direction. Furthermore, a cross section (Fig. 6a) of the Mitidja basin, made by
MAOUCHE and HADDOUM (2001) by using boreholes and local drilling well data,
shows the geometry of fold with a blind fault on the south limb. Moreover, these
authors draw a geological map showing the distribution of the Quaternary deposits
in the Mitidja basin as well as the most characteristic neotectonic features of the
region (Fig. 6b).
The seismological analyses are based on seismological studies (fault plane
solutions, aftershocks, etc.) and on field observations made after an earthquake. They
particularly concern the Mont-Chenoua earthquake of 29/10/1989 (MEGHRAOUI,
1991; AFFROUN and AZIZI, 1992; BEZZEGHOUD et al., 1990), the Tipaza earthquake of
9/2/1990 (SEBAÏ et al., 1997; SEBAÏ, 1997) and the Algiers earthquake of 4/9/1996 (SEBAÏ
et al., 1997; SEBAÏ, 1997; MAOUCHE et al., 1998; MAOUCHE, 2002). The information
useful for our purpose and the most striking results are summarized in the Appendix.

Discussion

The Mont Chenoua earthquake is the largest recorded event that occurred in the
Sahel of Algiers. The source of this seismic event was identified by MEGHRAOUI
(1991). In spite of its size (Ms ¼ 4.7) and the macroseismic effects it induced
(Imax ¼ V MSK), the Tipaza earthquake of 9/2/1990 thanks to the quality of the
available data, provides precious elements to the seismotectonic interpretation of the
Sahel of Algiers. According to SEBAÏ (1997), the gap observed between the two
swarms of aftershocks (Fig. 7) may be interpreted as a migration of the seismicity.
We rather think that the gap could be modeled by a fault with variable dip. The first
ramp, dipping 60 toward the NW, is followed by a flat and finally by a second ramp,
Vol. 161, 2004
Seismicity and Tectonics in Algiers Area

Figure 5
Drainage network of the Sahel of Algiers (after MAOUCHE and HADDOUM, 2001), BFS: Blind Fault of the Sahel of Algiers (after
MEGHRAOUI, 1988), MF: the Mahelma fault.
959
960
A. Harbi et al.

Figure 6
(a) NW-SE cross section of the Algiers Sahel (from MAOUCHE and HADDOUM, 2001); (b) synthetic geological map showing the Plio-
Quaternary deposits at the Algiers Sahel, dashed line represents the reverse blind fault of the Sahel anticline (after MAOUCHE and
Pure appl. geophys.,

HADDOUM, 2001).
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 961

Figure 7
(1) Distribution of the best-located aftershocks’ hypocenters of the Tipaza earthquake of 9.2.1990. Solid
line represents the south limit of the Sahel anticline, A-B indicate the position of the cross section presented
in (2). (2) A schematic representation of the fault F showing the geometry of ramp and flat (after SEBAÏ,
1997 and MAOUCHE, 2002).

parallel to the first one, and whose top is situated at 10 km of depth in the vicinity of
Tipaza. Other conclusions may be inferred from the focal mechanisms determined by
SEBAÏ (1997) for 30 aftershocks. Figure 8 shows the distribution of P and T axes of
these mechanisms which display a NW–SE stress direction that is in agreement with
other results given in UDIAS and BUFORN (1991) and, BEZZEGHOUD and BUFORN
(1999). The small dip of the pressure axes shows that the stress is subhorizontal. In
this case, the active structure generating this earthquake would be a reverse fault
trending in the NE–SW direction.
The results of a comparison of the respective distribution of aftershocks of the
Mont Chenoua earthquake of 29/10/1989 and the Tipaza earthquake of 9/2/1990
962 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,

Figure 8
(A) Stereographic projection (Schmidt, lower hemisphere) of the P and T axes related to the aftershocks of
the Tipaza earthquake of 9.2.1990. (B) Stress field, black: compression, white: distension (after MAOUCHE,
2002).

Figure 9
(1) Distribution of the aftershocks’ hypocenters of, respectively, the Mont Chenoua earthquake of
29.10.1989 (to the left) and Tipaza earthquake of 9.2.1990 (to the right) (modified from SEBAÏ, 1997).
Dashed line represents the south limit of the Sahel anticline, A-A¢ indicate the position of the cross section
presented in (2). (2) Hypocenters of the same aftershocks projected onto the vertical plane A-A¢ along the
NW–SE direction. The locket represents the probable relation between faults F1 and F2 (after MAOUCHE,
2002).

made by SEBAÏ (1997) are summarized in the Appendix. Figure 9 illustrates this
comparison and shows to the left the spatial distribution of aftershocks and to the
right the hypocenters projection on a vertical plane following a cross section
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 963

perpendicular to the extension of the aftershocks swarm. This projection identifies


two possible planes of parallel blind reverse faults (F1 and F2), striking N45
with a dip of 60 toward the NW. In this case, the westernmost fault (F1) would
probably be older than the fault F2 and piggyback thrust propagation is
observed.
The Algiers earthquake of 4/9/1996 highlights another structural feature in the
Sahel of Algiers, however the quality of the data available pertinent to this
earthquake, localized offshore (CRAAG, USGS), is limited. The surface ruptures
observed at the marine terraces and constituting cracks parallel to the coastline, for
about 6 km along the shore with an apparent normal movement, are difficult to
interpret due to the absence of scratches. Taking into account the results obtained by
SEBAÏ (1997), and MAOUCHE and HADDOUM (2001), one can ascribe this earthquake
to the presence of a tectonic element on the Ain Benian4 margin and parallel to
the coastline.

Conclusions

The seismic potential in the Algiers area can have destructive effects despite
the relatively low intensities. In fact, the seismicity in the Algiers area is shallow
and the geological setting is characterized by marly, sandy or marine sedimentary
materials which make this zone very sensitive even to a moderate seismic input.
The historical seismicity of the Algiers Sahel prior to 1830 is still under review but
preliminary results suggest that much of the damage was concentrated in the
coastal localities. Two types of seismotectonic sources are suggested in this zone:
1) blind reverse faulting evidenced by morphological indications as deformed
terraces and density of drainage pattern; 2) offshore faults to be identified by
reflection profiles analysis and which could have been the source of the last
destructive earthquake in Algiers (4/9/1996). Accordingly with historical records,
the Algiers area has been affected by earthquakes located in three clearly defined
zones (Cheliff, Cherchell and Blida), which increased the vulnerability of the
elements at risk in the city.
The topographic relief, the geological structures and their seismic potential, the
type of soil in the site of Algiers, the concentration of the population (about 3
millions inhabitants) and of the governmental institutions, the conformity of the
urban planning to emergencies, the vulnerability of old and new structures, make a
detailed deterministic study of the possible seismic input mandatory in order to avoid
a disastrous toll after the next relevant earthquake. The national or local authorities,

4
Algiers earthquake is also called Ain Benian earthquake since the most damage was recorded in this
city.
964 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,

the earthquake engineering and the disaster mitigation planning organizations have
to take practical and effective preparedness and prevention measures for the city of
Algiers and its surroundings. Most of the structures in Algiers and its surroundings
have a high vulnerability and very low and variable resistance to earthquake loads.
Most of these buildings have suffered considerable deterioration through ageing, past
earthquakes, rain and, particularly, neglect and lack of proper repairs. We believe
that the rehabilitation of buildings should concern the strengthening of the structural
and the non-structural systems so that they can resist future earthquake disasters. As
urbanization rapidly continues, Algiers, as many other cities, is faced with the
challenge of developing in a way that should be environmentally, socially and
economically sustainable. Natural disasters mitigation constitutes a necessity for
urban inhabitants; an obligation for governments and a strategic resource for
investment promoters.
Earthquake hazard assessment should be an integral part of any strategy or
policy for local and regional development.

Acknowledgements

This research, partly supported by CRAAG, was conducted within the


framework of the UNESCO/IUGS/IGCP project 414 and represents a first step
towards the microzonation of Algiers. The homogenization and analysis of the
earthquake catalogue as well as the microzonation of Algiers are ongoing within the
framework of the UNESCO/IUGS/IGCP project 457. Our thanks go to Dr. Sebaı̈
Amal for providing useful documents. Dr. Abdelkrim Aoudia and an anonymous
reviewer are gratefully acknowledged for critically reading the manuscript and
helpful suggestions for its improvement.

Appendix

The Mt. Chenoua Earthquake The Tipaza Earthquake The Algiers Earthquake
of 29/10/1989 of 9/2/1990 of 4/9/1996

Macroseismic Observations
The affected area localized This event of Imax = V MSK The isoseismal VII(MSK) = Imax
between Tipaza and Cherchell affected the area between Bérard strikes in the NNW-SSE direction,
is delineated by the VIII, VII and Staoueli. The elongation of in agreement with the aftershocks
and VI (MSK) isoseismals (1). this isoseismal in the NE-SW distribution (4). The global shape
direction is in good agreement of isoseismals VI, V and IV is in the
with the aftershocks ENE-SSW direction.
distribution (5).
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 965

Appendix (contd.)

The Mt. Chenoua Earthquake The Tipaza Earthquake The Algiers Earthquake
of 29/10/1989 of 9/2/1990 of 4/9/1996

Focal Mechanism
Reverse fault in the ENE-WSW The focal mechanism of the The focal mechanism of the main
direction (1). The strike of the main shock (Harvard solution) shock as well as those of five
fault plane (focal mechanism) corresponds to a reverse fault composite focal mechanisms
correlates with the aftershocks remarkably compatible with the calculated exhibit reverse faults
distribution (2). aftershocks distribution (5). with strike-slip component (5).
Half of the calculated fault plane
solutions (for 30 aftershocks)
correspond to reverse faults (5).
Aftershocks Analysis
The aftershock distribution is The majority of aftershocks is The aftershocks distribution
elongated in a NE-SW direction concentrated to the north of the identifies a fault 20-km long,
and occupies a large area in the Sahel anticline. Three swarms striking in the NNW-SSE
Mont Chenoua and offshore striking NE-SW are observed; direction (4). However at the
zone (1). It outlines a fault of the first two (respectively from end of this line, another direction
10-km long and 5.8-km wide (3). Tipaza to the sea and in the (E-W) is noted making this
Seismic events concentrate in a Nador region) identify a fault zone more complex (7). The
zone approximately 15-km long 20-km long, and the third one transverse projection seems to
and 10-km wide. At depth, identifies a fault 10-km long, near indicate a dip of 40 toward
aftershocks are distributed Bérard to the east of Tipaza, WSW (4).
between the surface and 20 km parallel to the first one (5).
with a notable cluster between
5 km and 10 km (1).
Geological Effects
Coseismic surface breaks with No geological effects. No surface ruptures but some
4.0 km of fault length and landslides and rockfalls were
7.0 cm of vertical displacement, induced in the coastal region
consisting of cracks and of Ain Benian along
fissures, appeared on the 6 kilometers (6).
southern side of Mt. Chenoua (1).
Interpretation of Authors
This earthquake has reactivated The heterogeneity of the fault The difference observed in the
the westernmost fold segment of plane solutions obtained direction of isoseismals is certainly
the Sahel anticline (1). emphasises the complexity of due the geological nature of the
the tectonics in this region. The Bouzaréah basement. The induced
distribution of aftershocks of the geological effects are due to the
Mt. Chenoua earthquake as well ground shaking (7). The aftershock
as those of the Tipaza earthquake distribution suggests the existence
show clearly two distinct NE-SW of a continental fault with offshore
seismogenic faults 8 km apart (5). continuation (5 & 6).

Numbers in brackets correspond to the following references:


(1) MEGHRAOUI (1991)
(2) BEZZEGHOUD et al. (1990)
(3) AFROUN and AZIZI (1992)
(4) SEBAÏ et al. (1997)
(5) SEBAÏ (1997)
(6) MAOUCHE et al. (1998)
(7) MAOUCHE, (2002)
966 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,

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(Received February 20, 2002, accepted September 3, 2002)

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A N N E X E 2
37°N
Earthquake of 18/6/1847
I0=VI+ EMS Earthquake of 25/11/1928 Earthquake of 13/3/1960
Macroseismic epicentre (HAR) I0=V EMS I0=V EMS
Macroseismic epicentre (SSIS) Algiers 37°N Instrumental epicentre(IMPGA)
Dellys
IV
Cap Matifou IV
Algiers
Alger Bou Ismail V Courbet Tizi-Ouzou
V V V
Cherchell Tipaza Rouiba V IV
Cherchell Menerville
VI IV V Larbaa
Douéra Kouba Soumaa V
III Blida
36.5°N IV
Cherchell VI VI
+
36.5°N El Affroun IV Boumedfaa
Koléa IV III
V
Orleansville
III
36.5°N Blida III Aumale
III Melouza
km 36°N km III
km III
Rouina
0 20 40 0 50 0 50 100
2°E 3°E 4°E
2.5°E 3°E 2°E 3°E

37°N
Earthquake of 11/7/1911 Earthquake of 14/8/1960
Intensity: Strong
Earthquake of 25/10/1949 I0=VI EMS
Epicentre (SSIS)
Area of perceptibility I0=V EMS Instrumental epicentre(BCIS)
37°N IMPGA adopted epicentre Dellys
Macroseismic epicentre (IMPGA)
Algiers Port Gueydon
Area of perceptibility
Birkhadem
Kouba
Alma
Bologhine C.Matifou 37°N
Douera Khreicia Belle Fontaine Surcouf
E.Biar Algiers A.Taya Bordj Ménaïel
Bou Ismail Corso
Hama Hamiz Reghaïa
M.Carrée Rouiba Alma Tizi-Ouzou
Boufarik Cherchell Souk El Had
Boufarik
Marengo
Larbaa
36.5°N 36.5°N Guyotville
El Affroun
Blida
Chréa
V Algiers
Tizi-Ouzou
V
Miliana Douéra Birkhadem III
Changarnier
Lodi
V
Affreville
VI
36°N
Boufarik

km 36.5°N Blida
km
36°N V
Vialar 0 70 0 50
Theniet El Had
nf km 2°E 3°E 4°E 3°E 4°E
0 50 36.90°N
36.90°N Earthquake of 6/6/1981
2°E 3°E Earthquake of 24/11/1949 I=
0 VI-V EMS
I0=V EMS Macroseismic epicentre (CNAAG)
Instrumental epicentre(IMPGA) Re-estimated macroseismic epicentre (HAR)
III-IV
IV-V Ain Benian
El Djemila IV-V Bologhine
III-IV
III Bab El Oued
Bologhine Moretti IV
Sidi Fredj Cheraga nf
IV-V IV-V
37°N Algiers IV-V
Staoueli nf
Cap Bengut Staoueli IV nf
Fort de l'Eau nf IV III Birkhadem
nf Zeralda Draria
Bab El Oued Bejaia Birkhadem nf Hamiz ?
IV III Souidania
III Draria V IV nf Mahelma Khreicia
Algiers El Kseur V Kouba Maison Carrée Douaouda Douéra ?
Hamiz V IV
Cherchell Ménerville III Saoula III
nf Birtouta
Birtouta Douéra Kolea
V
36.5°N Merad Ahmer El Ain Larbaa III
Boufarik
El Affroun
Bir Ghbalou Boufarik
III Earthquake of 18/10/1916 nf
Aumale I0=V EMS Larbaa 36.5°N
km nf
III Macroseismic epicentre (HAR)
km nf
The area where the event was strongly felt El Affroun
36°N 0 37.5 75 km
0 10 20
3°E 4°E 5°E 36.5°N 0 10 20 30
3°E
2.5°N 3°N
Annexe 2, suite
37°N
Earthquake of 19/12/1986 Earthquake of 30/6/1981
I0=V EMS I=
0 V EMS
Instrumental epicentre(CNAAG)
Instrumental epicentre(ISC)
Macroseismic epicentre (MOK)
Re-estimated macroseismic epicentre (HAR)
Re-estimated macroseismic epicentre (HAR)

IV
Ain Benian
Algiers
Staoueli
?
III-IV nf El Harrach
Douéra
III-IV ? 37°E
?
Bou Ismail Rahmania Khreicia
Nf Kolea ? Meftah
?Sidi Moussa
III-IV
IV-V Boufarik IV-V
V Larbaa
nf Bougara
36.5°N Hadjout La Chiffa III-IV V-VI
Bainem IV
Ain Benian
?
Bologhine
III
? Mouzaia Blida Hammam Melouane IV-V ? Bab El Oued
Bouzaréah
Bordj El Bahri III-IV

III Sidi Fredj IV ? Ain Taya


IV ? Alger
El Affroun nf Chréa
IV
Moretti V
V Cheraga
El Madania SidiIV-V IVBordj El Kiffane
Staoueli III-IV M'hamed
nf ? Hussein Dey ?
Rouiba
? Draria IV
nf Zeralda
IV
?
Birkhadem Bab Ezzouar
Saoula IVDar El Beida
Boumedfaa ? nf
IV FoukaDouaouda IV Oued Smar
nf
? Birtouta Eucalyptus
III-IV
Bou Ismail Kolea IV
Tipaza Meftah
nf
III
Chebli IV
III
Larbaa
Oued El Alleug III
III-IV Bouinan
Soumaa
36.5°E
nf La Chiffa
III III
III
Blida
Berrouaghia nf
El Affroun
Mouzaia

km
0 37.5 75 km
36°N 0 40
2.5°E 3°E 3.5°E 2.5°E 3°E

37°N
37°N Local earthquake of 19/3/1986
Earthquake of 11/3/1986 I=
0 IV-V EMS
I0=V EMS Macroseismic epicentre (CRAAG)
Macroseismic epicentre (CRAAG)
Re-estimated macroseismic epicentre (HAR)

Ain Benian
B.Messous IV-V
IV-V ? Bouzaréah
IV ?
Cheraga El Biar ?Algiers
?
Delly Brahim IV-V
Birmandreis
Ain Benian IV-V ElnfHarrach
Rais Hamidou Birkhadem
El Djemila IV-V IV-V
IV-V nf
Cheraga Fouka
Staoueli IV-V Kolea
III-IV
IV-V nf
IV Bordj El Kiffane
Birmandreis nf
El Harrach

36.5°N
km
Kolea km ? Merad

IV 0 10 20 30
0 10 20
2.5°E 3°E 2.5°E 3°E

37°N
Earthquake of 7/12/1983
I0=IV-V EMS
Instrumental epicentre(ISC)
CNAAG adopted epicentre
Re-estimated macroseismic epicentre (HAR)
?
Bainem Bologhine
Ain Benian IV+ IV-V Ain Taya
IV-V BouzaréahBab El Oued III nf
Moretti ? ? ? Zemmouri
IV-V
Cheraga El Biar
Sidi Fredj Birmandreis Hussein Dey Bordj El Kiffane
IV+ III-IV III-IV III nf
Zeralda IV-V ? nf Rouiba Reghaïa
IV-V IV-V Birkhadem El Harrach Thenia
IV-V Draria Dar El Beida
Mahelma IV-V III-IV
Douaouda Douéra nf
Bou Ismail
IV-V IV+ Birtouta Khemis El Khechna
Cherchell IV-V
Kolea
? Tipaza
? Attatba IV-V IV+
IV-V ? Boufarik Chebli III III
Sidi Rached IV? III-IV Larbaa Lakhdaria
Oued El Alleug
Bougara
Hadjout
36.5°N nf Bourkika
? III-IV III-IV III-IV
La Chiffa Blida Hammam Melouane
nf Mouzaia
III
El Affroun

Hammam Righa km
III
III Boumedfaa 0 50

3°E
Annexe 3 : Aperçu sur les méthodes de simulation

Dans cette annexe, nous résumons quelques notions intéressantes concernant les
méthodes de simulation. Comme nous l’avons dit en introduction de ce chapitre, les
développements mathématiques sont largement rapportés dans Panza et al., 2000. Cependant,
nous avons jugé utile de revenir sur certains points que nous apportons ici à la communauté
universitaire Algérienne. Tout ce qui suit est principalement puisé des articles de Vaccari et
al., 1989 et Fäh et al., 1993.
Les méthodes utilisées dans la modélisation du mouvement de sol ou Strong Ground
Motion (SGM) sont décrites en détail dans Panza, 1985 ; Vaccari et al., 1989 ; Florsh et al.,
1991 ; Fäh et al., 1993, 1994 ; Panza, 1993 ; Fäh and Panza, 1994 et enfin dans Romanelli et
al., 1996. Ces méthodes permettent une considération réaliste des sources, de la trajectoire et
des effets locaux des sites de tout le train d'onde. Ces dernières décennies, plusieurs
techniques de calcul ont été proposées pour estimer le SGM en un site donné. Ces méthodes
utilisent, généralement, les techniques à une ou deux dimensions. Les méthodes à une
dimension utilisées dans les études de zonation sont celles développées par Thomson, 1950 et
Haskell, 1953. Elles donnent des estimations de l'amplification de l'onde causée par les
sédiments superficiels non consolidés surmontant le socle. Cependant elles échouent dans la
prédiction du SGM proche des hétérogénéités latérales, i.e là où les couches ont une
géométrie non plane. Les hétérogénéités latérales et les couches inclinées, les plus présentes
dans la nature, causent généralement des effets qui dominent le SGM tel que l'excitation des
ondes de surface locales (convergentes et divergentes) et les résonances. Dans ce cas un
traitement réaliste requiert au moins des techniques bidimensionnelles pour estimer le SGM.
Il existe deux types de méthodes pour le traitement de la propagation des ondes dans un
milieu à deux dimensions: les méthodes numériques et les méthodes analytiques (cf. Tabeau
ci après).
La méthode de sommation prend en considération une source allongée (extended
source) pouvant être modélisée par une somme de points sources distribués de façon
appropriée dans le temps et dans l'espace. Ceci permet la simulation du processus réel de
rupture sur la faille. La trajectoire de la source au bassin sédimentaire est approchée par une
structure de couches planes et homogènes. Le modèle de sommation permet alors le
traitement de plusieurs couches.

59
Les différents types Références Champ d'application
Numériques - Les différences finies 1, 2 Traitent des structures très complexes mais sont limitées par la taille des modèles.
- La méthode pseudo-spectrale 3, 4 Souvent la source n'est pas incluse dans le modèle structural car la distance à partir
- Les éléments finis 5 du site est très grande et le champ d'onde d'arrivée est approché par une onde de
volume plane et polarisée
Analytiques - Les équations intégrales 6 Peuvent traiter des modèles de source réelles et des modèles structuraux allongés.
- Le mode de sommation 2 D 7, 8 S'appliquent aux géométries à 2 dimensions des bassins sédimentaires.
- Rayleigh-Ansatz 9, 10
- Le nombre d'onde discret, 11
boundary-element method
1: Alterman and Karal, 1968
2: Boore, 1972
3: Gazdag, 1981
4: Kosloff and Baysal, 1982
5: Lysmer and Drake, 1972
6: Sanchez-Sesma and Esquivel, 1979
7: Levshin, 1985
8: Vaccari et al., 1989
9: Aki and Larner, 1970
10: Bard and Bouchon, 1980
11: Kawase, 1988

60
Dans cette méthode, le traitement des ondes P-SV est basé sur l'optimisation de la méthode de
Knopoff, 1964 par Schwab, 1970, (Panza, 1985) et le traitement des ondes SH est basé sur
l'expression de Haskell, 1953 ; Florsh et al., 1991. L'introduction de l'anélasticité dans les
calculs est basée sur les méthodes de Takeuchi et Saito, 1972 ; Schwab anf Knopoff, 1972 et
inclut les résultats obtenus par Futterman, 1962 concernant la dispersion des ondes de volume
dans un milieu linéaire anélastique. La source sismique est introduite en utilisant le
formalisme de Ben-Menhaem and Hardriker, 1964. Les sismogrammes calculés avec cette
méthode comportent toutes les ondes de volume et les ondes de surface dont les vitesses de
phase sont plus petites que celles des ondes de cisaillement du demi-espace qui délimite le
modèle structural en profondeur. Ces calculs fournissent un champ d'onde d'arrivée réel que
l'on utilise dans les calculs des différences finies comme input sismique.
La méthode des différences finies, appliquée pour traiter la propagation des ondes à
l'intérieur du bassin sédimentaire, permet de modéliser la propagation des ondes dans des
structures compliquées où les vitesses varient rapidement. Cette méthode est basée sur la
formulation de Korn and Stockl, 1982 pour les ondes SH et la méthode des différences finies,
vitesse tension, pour les ondes P-SV (Virieux, 1986). L'atténuation intrinsèque des sédiments
meubles est un facteur à prendre en compte pour prévenir les graves erreurs qui peuvent
survenir dans l'évaluation de l’aléa sismique. Dans les calculs des différences finies,
l'anélasticité est introduite en utilisant le modèle rhéologique appellé generalized Maxwell
body (Emmerich and Korn, 1987 ; Emmerich, 1992 ; Fäh, 1992).
La méthode que nous avons utilisée dans notre travail est la méthode hybride qui
combine le modèle de sommation et les techniques des différences finies. L'association des
deux méthodes est effectuée en introduisant les séries temporelles obtenues avec le modèle de
sommation dans les calculs des différences finies. Dans le calcul des SH, les déplacements
sont utilisés comme input pour les calculs des différences finies alors que pour le calcul des P-
SV, l'input consiste en des séries temporelles de vitesse.
Cette modélisation déterministe va bien au delà de l'approche classique
conventionnelle considérée en aléa sismique et dans laquelle seule la relation d'atténuation
d'une onde simple est utilisée. La méthode utilisée, dans le cadre de cette étude, prend en
compte la modélisation de toute la forme d'onde (Panza et al., 1996).

Rappel des définitions des ondes sismiques5


On ne rappelle ici que les définitions des ondes les plus citées ici :

61
L’onde SH est une onde S dont le déplacement se fait seulement dans la direction
horizontale ; en d’autres termes, l’onde SH est la composante transverse du mouvement.
Les ondes S ou ondes secondaires sont des ondes de cisaillement (ondes de volume). Le
déplacement associé aux ondes S est souvent perpendiculaire à la direction de propagation des
ondes. C’est pour cette raison que ces ondes sont aussi dites ondes transversales.
L’onde P-SV est la composante radiale du mouvement
Les ondes P sont des ondes de volume compressives. Le déplacement associé à ce type
d’onde est souvent parallèle à la direction de propagation des ondes. C’est pour cette raison
que les ondes P sont aussi appelées ondes longitudinales.
Dans un milieu hétérogène vertical, il n’y a pas d’interaction entre les ondes SH et les ondes
P.
L’onde SV : dans un milieu isotrope homogène, le déplacement associé au champ d’onde
lointain S est restreint à un plan perpendiculaire à la propagation des ondes. Le mouvement
dans un plan peut être décrit par deux vecteurs orthogonaux, l’un dans la direction horizontale
et l’autre dans la direction qui lui est perpendiculaire. Cette dernière composante est appelée
onde SV.
Les ondes SV sont plus compliquées que les ondes SH.
Dans un milieu hétérogène vertical, il n y a interaction entre les ondes SV et les ondes P.

5
Définitions tirées de Aki and Richards, 1980.

62
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69
Chapitre II: Sismicité et Catalogue de l’Est Algérien

I/ Introduction
L’étude de la sismicité d’une zone se fait à la lumière d’un catalogue de séismes.
Celui-ci constitue un précieux outil pour l’évaluation de l’aléa sismique et les études de
microzonation. Bien que des catalogues de la sismicité algérienne soient disponibles, ils
couvrent différentes périodes de temps, sont incomplets dans certaines régions et souvent
insuffisants en terme de localisations, période d’occurrence, magnitude, intensité et
références. Il est donc primordial d’avoir un seul catalogue suivant un seul format utilisable
par les différents programmes de contrôle de qualité des catalogues et couvrant une période de
temps aussi éloignée que les données récoltées le permettent. Tout catalogue publié doit faire
l’objet d’une critique préalable. Du point de vue de la prédiction à long terme et l’évaluation
de l’aléa sismique, il est important voire indispensable que les données d’un quelconque
catalogue soient révisées et homogénéisées. On mettra particulièrement l’accent sur la
présentation de données fiables ; tout au moins devra t-on montrer jusqu’à quel degré
d’incertitude elles le sont. La première tâche dans l’établissement d’un catalogue complet et
détaillé est de faire l’inventaire de tous les catalogues existants couvrant toute la région ou
une zone d’étude et d’en comparer et combiner les entrées respectives. Dans le cadre de cette
étude, nous procéderons comme suit :
¾ Une compilation la plus exhaustive et la plus complète possible des séismes de la zone
d’étude, toute la région de l’est Algérien où un séisme a été enregistré [4°E-9.5°E,
22°N-38°N].
¾ Une révision critique de la liste dressée suivant la méthodologie décrite dans Harbi et
al. 2003 (Annexes 1 et 2).
¾ La collecte des données macrosismiques relatives à chaque séisme à partir des
archives nationales et particulièrement communales, des bibliothèques et du
C.R.A.A.G.

71
¾ La construction rétrospective des séismes historiques les plus significatifs de la zone
d’étude, la révision et la réévaluation des paramètres caractéristiques de ces
événements sismiques ainsi que ceux des séismes non instrumentaux de la période
post-1900 sur la base de données documentaires.
Nous nous attellerons aussi à présenter rigoureusement les critères que nous avons
suivis dans l’adoption des paramètres de chaque séisme et assortirons le catalogue que nous
présentons d’une colonne intitulé « degré d’incertitude ». C’est ainsi que le catalogue de l’est
algérien présenté dans une précédente étude (Harbi, 2001) s’en trouvera amélioré. Cette base
de données sera soumise à un contrôle par l’utilisation d’un panel de programmes
informatiques largement utilisé par les spécialistes en catalogue1 et le résultat obtenu
permettra d’en évaluer l’impact sur l’aléa sismique.

II/ Historique des catalogues de séismes de l’Algérie


Nous ne traitons dans ce paragraphe que des catalogues ou listings réalisés par des
universitaires ou chercheurs Algériens après l’indépendance du pays jusqu’à aujourd’hui.
Nous citerons :

Benhallou (1985)
Cet auteur est le premier Chercheur Algérien qui s’est intéressé à la sismicité
historique de toute l’Algérie de 1790 à 1984. Le catalogue qu’il a établi utilise comme
principale source les données de l’Institut de Météorologie et de Physique du Globe d’Alger
(IMPGA) pour la période 1951-1970. On y trouve aussi, concernant notre zone d’étude,
quinze cartes isoséistes de 1954 à 1970 et des notes spéciales de 10 séismes qui ont eu lieu
entre 1953 à 1968. Outre les coordonnées épicentrales, l’intensité et la magnitude (souvent
selon les classes établies par Rothé, 1950), il y’a dans ce listing la distance épicentrale ou le
rayon macrosismique ; ce sont là des paramètres non pris en compte dans les catalogues qui
suivront.

Mokrane et al. (1994)


Ce catalogue qui est le premier établi par le Centre de Recherche en Astronomie,
Astrophysique et Géophysique (C.R.A.A.G) traite de la sismicité de l’Algérie pour la période
1365-1992 et utilise comme source de départ le catalogue de Benhallou (1985) et comme

1
Il s’agit particulièrement de ceux de T. Kronrod de “l’International Institute of Earthquake Prediction Theory
and mathematical Geophysics, Russian Academy of Sciences”, Chercheur actif à l’ICTP.

72
source principale les données de l’IMPGA ainsi que celles du C.R.A.A.G pour la mise à jour
du catalogue des séismes pour l’Algérie du Nord. On y présente aussi un atlas macrosismique
et une carte des Intensités Maximales Observées pour toute l’Algérie du nord. Dans ce
catalogue et pour notre zone d’étude, les auteurs reprennent une carte d’Ambraseys (1982),
trois cartes de Grandjean et Rothé respectivement et 14 cartes macrosismiques de Benhallou
(1985) et établissent 47 cartes supplémentaires pour les séismes de la période [1952-1988]
(Annexe 3). L’élément nouveau apporté par ce catalogue est le calcul systématique d’une
magnitude empirique déduite des données macrosismiques. Les imperfections de ce catalogue
résident dans le fait que le type de magnitude instrumentale donnée n’est pas identifiée (Ms,
mb, ou Ml) et que l’on utilise (sans le spécifier) aussi bien l’échelle Rossi Forel, Mercalli2 que
MSK pour l’estimation de l’intensité de chaque séisme étudié.

Benouar (1994)
Le catalogue établi par cet auteur pour toute la région du Maghreb et qui s’étend de
1900 à 1990 utilise un plus grand éventail de sources que les précédents catalogues ; on citera
principalement les données ISC, le catalogue de Mezcua et Martinez (1983) et celui de Karnik
(1988). Une magnitude des ondes de surface Ms y est systématiquement estimée pour 2059
séismes3 sur les 7724 listés, déduite de formules empiriques ou sur la base de l’amplitude du
signal selon la disponibilité de l’enregistrement. De plus, l’auteur y spécifie le type de
localisation, macrosismique ou instrumentale et s’il s’agit d’une réplique, d’un précurseur ou
d’un événement principal. Pour notre zone d’étude, on trouve dans Benouar (1994), une étude
rétrospective de 10 séismes (Annexe 3) entre 1908 et 1985.

Harbi (2001)
Les objectifs de cet auteur rentraient dans le cadre du Projet National de Recherche
(PNR N. 03.01.02.01.28/97). Ils consistaient à réviser l’information sismique
disponible ; réévaluer les séismes historiques forts de la région d’étude selon la disponibilité
des données récoltées grâce à un retour aux sources dont les archives de presse et enfin à
comparer les catalogues Algériens les plus récents (Mokrane et al., 1994 et Benouar, 1994) et
en faire un seul catalogue le plus homogène (donc le type de magnitude et d’intensité
spécifié), fiable (une confrontation de toutes les sources disponibles et une première
vérification des données ont été réalisées) et complet possible (une étude des séismes

2
On rappelle que l’échelle Mercalli est une mise à jour de celle de Rossi-Forel
3
Ces séismes ont une magnitude Ms ≥ 3

73
historiques et une mise à jour du catalogue, jusqu’à 2000, ont été effectuées). Cette première
recherche a été faite pour le nord-est Algérien [4°E-9°E, 33°N-38°N] donc pour une bonne
partie de notre zone d’étude et la méthodologie ainsi que les premiers résultats sont largement
repris dans Harbi et al., 2003 (Annexes 1 et 2). Nous retiendrons aussi les résultats de la
comparaison pour mettre en évidence l’intérêt à homogénéiser les catalogues cités plus haut.
Pour la période commune explorée par Mokrane et al. (1994) et Benouar (1994) :
• Sur les 140 événements cités par les deux sources, 87 sont différents par la
localisation.
• 496 événements sismiques sont cités par Benouar (1993) seulement.
• 48 événements sismiques sont cités par Mokrane et al. (1994) seulement

Apport du catalogue de Harbi (2001)


- Pour la période d’avant 1900
En plus des sources utilisées par Benhallou (1985) et Mokrane et al. (1994), l’auteur
intègre pour la première fois le catalogue de séismes de Hée (1950) et réussit à en vérifier 64
sur les 146 événements cités par Hée seulement. Une construction rétrospective de 9 séismes
forts à modérés de la région d’étude est réalisée (Harbi et al. 2003a, Annexe 1) et des notes
macrosismiques sur les séismes faibles (respectivement 8 reportés dans plusieurs catalogues,
44 reportés uniquement par Mme Hée, 2 reportés uniquement dans le Cd-rom de
l’USGS/NEIC (1994) et enfin 9 séismes mentionnés uniquement dans la presse) sont
rédigées. On rappellera que toutes les archives (rapports officiels, rapports de presse, travaux
antérieurs, etc.) ont été utilisées pour une meilleure caractérisation des séismes. Jusque-là, le
premier séisme de l’Algérie répertorié dans les catalogues algériens était celui d’Alger de
1365. L’étude de Harbi et al., (2003a) reporte le séisme de Setifis de 419 avant JC rapporté
par Guidoboni (1994) et Mohammedi (1991) et un autre à Chellata le 27 septembre 1767
(1181 H) mentionné dans un document d’histoire d’Ahmed Sahi (cf. Harbi et al., 2003a). Le
catalogue de Mokrane et al. (1994) répertorient pour la zone d’étude 12 séismes de cette
période ; Harbi (2001) en répertorie 111 supplémentaires

- Pour la période post-1900

Cette période n’a pas été profondément explorée par l’auteur qui a néanmoins intégré,
pour la première fois, les séismes listés par Mme Hée publiés dans l’annuaire de l’Institut de
Physique du Globe de Strasbourg (1919,…1935) et tenu à la vérification de certains séismes
de la période 1900-1997 dont l’intensité I0≥VII et qui n’ont pas été repris dans les derniers

74
catalogues Algériens comme ce fut le cas de ceux de même intensité. Sur quelle base, ces
intensités sont en fait estimées ? La question est restée posée car nous n’avons pas pu
recouvrer d’information qui justifierait ces degrés d’intensité. Nous avions aussi attiré
l’attention sur certaines crises sismiques de Constantine et de Maillot ainsi que sur des
séismes survenus au sud à El Arfiane dans la région de Touggourt (Harbi et al. 2003b,
Annexe 2). D’autre part, dans Harbi (2001) sont intégrés 234 événements cités seulement par
Hée entre 1924 et 1939 vérifiés dans les journaux qui publient le bulletin météorologique de
l’Algérie auquel Hée se réfère mais nous n’avions pas pu vérifier les 170 autres (entre 1900 et
1986) cités par USGS/NEIC (1994). Une mise à jour des données jusqu’en 2000 a été
effectuée sur la base des données de l’ISC, USGS/NEIC, IGN et CRAAG. Nous avions aussi
procédé à l’estimation de la magnitude de surface Ms lorsqu’elle n’existait pas par
l’utilisation de relations empiriques établies (à partir de l’intensité pour les séismes
historiques et mb pour les séismes instrumentaux).
En général, on se réfère principalement dans ce catalogue, qui comporte 977 séismes
dont 123 avant 1900 de 1850 à 2000, aux derniers catalogues Algériens et aux données de
l’ISC (1997) entre 1964 et 1997 tout en suivant le format utilisé par Benouar (1993).
Cependant à la colonne des remarques, on rajoute d’autres indications qui nous avaient
semblé importantes :
• mar: séisme marin
• D: séisme documenté ayant fait l’objet d’études plus ou moins approfondies par des
auteurs cités en annexe.
• n: Notes d’une ligne ou deux dans certaines publications (cité aussi en annexe).
• *: carte isoséiste ou carte d’intensité établie dans ce catalogue
• (*): carte isoséiste ou carte d’intensité disponible (établie par d’autres auteurs).
• MC: mécanisme disponible
Ce catalogue comporte quand même des lacunes ; c’est pour cela qu’on a décidé d’y
revenir pour l’enrichir et le développer comme nous verrons ci-après.

Yelles et al. 2002


C’est le deuxième catalogue établi par le C.R.A.A.G. Il suit approximativement le
même modèle que celui de Mokrane et al. (1994), traite de la sismicité de l’Algérie pour la
période 1992-2001 et est accompagné d’un atlas macrosismique renfermant 39 cartes
isoséistes pour notre zone d’étude (Annexe 3). Notons que le type de magnitude est spécifié

75
dans ce catalogue (Ml, mb) et que l’intensité est estimée suivant l’échelle Mercalli ; on y
donne aussi les coordonnées de l’épicentre macrosismique quand il existe et le nom de la
région où le séisme a eu lieu.

III/ Etablissement du catalogue des séismes de l’Est Algérien (CSEA2002) :


Méthodologie

Un bon catalogue de séisme est celui qui est le plus homogène, fiable et complet
possible. Ce sont là des attributs qu’il n’est pas toujours aisé de réaliser puisque cela dépend
de plusieurs facteurs. Un catalogue n’est jamais tout à fait complet car si sa mise à jour est
possible, la recherche des séismes historiques et la récolte de l’information macrosismique
correspondante est tributaire des « trouvailles », lors de lectures opportunes. Un catalogue
homogène signifie, entre autres, que nous avons des paramètres homogènes ; i.e. un type de
magnitude bien identifié et une intensité suivant une échelle unique. La fiabilité est, à notre
sens, la qualité première d’un bon catalogue. C’est dans la poursuite de ces objectifs que nous
avons décidé de palier aux lacunes du catalogue établi en 2001 ; nous y avions remplis alors
l’homogénéisation des catalogues Algériens et la construction rétrospective des séismes
antérieurs à 1900. Dans cette étude, nous vérifions aussi la fiabilité des données de la période
post-1900, reportées dans les derniers catalogues Algériens par un retour aux sources et une
confrontation de toutes celles qui nous sont disponibles. Concernant la fiabilité, nous poserons
des critères plus rigoureux que nous développerons ci-après.

III.1- Les sources d’information


Toutes les données disponibles à notre niveau sont consultées ou re-consultés. Il s’agit
de Rothé (1950) ; tous les travaux de Hée publiés dans les Annuaires de l’Institut de Physique
du Globe de Strasbourg (France) pour les années allant de 1919 à 1939 ainsi que Hée (1925,
1932, 1933 & 1950); Grandjean (1954)4 ; Benhallou et Roussel (1971) ; Roussel (1973) ;
Benhallou (1985) ; Benouar (19935 & 1994), Mokrane et al., (1994), Harbi (2001) et Yelles et
al., (2002) ; les données de l’ISC et l’USGS/NEIC sur Cd-rom publiés respectivement en
1997 et 1994 et le fichier de donnés du CRAAG. La nouvelle compilation se fera aussi sur la
base des données en ligne de 1) International Seismological Center via http://www.isc.ac.uk

4
Nous n’avons pas utilisé cette source lors du précédent travail (Harbi, 2001)
5
Le catalogue de 1993 comporte tous les séismes alors que celui de 1994 ne comporte que ceux de magnitude
Ms ≥ 3.

76
pour les données de 1910-2001 ; 2) Instituto Geografico Nacional (IGN) via
http://www.geo.ign.es pour les données de 1993 à 2001 ; 3) USGS National Earthquake
Information Center (NEIC) via http://neic.usgs.gov pour toutes les données disponibles6. Dans
cette dernière version, la colonne des références comportera toutes les sources qui rapportent
le séisme et non pas que celles qui ont été consultées comme nous l’avons fait dans Harbi
(2001). Nous signalerons que certaines références utilisées par Benouar (1993) nous ont
manqué ; il s’agit principalement du catalogue de Mezcua & Martinez (1983), de celui de
Rothé (1969) et du listing de séismes du BCIS après 1954.

III.2- La paramétrisation
Dans la dernière version du catalogue de l’est Algérien (Harbi, 2001), nous avons pris
en considération le même type de paramètres que ceux donnés par Benouar (1994) en axant
sur l’estimation de la magnitude des ondes de surface Ms. La colonne Ms était suivie d’une
colonne spécifiant le mode de calcul de celle-ci. Dans cette nouvelle version CSEA2002 et
dans un souci de rigueur pour mieux identifier tout paramètre reporté, nous avons adopté des
critères de sélection que nous développons dans ce qui suit.

- Le temps origine
Ce paramètre pose problème surtout pour les séismes historiques et par extension
macrosismiques. Dans leurs travaux, Hée et Grandjean privilégient l’expression « vers t
temps » en donnant le temps en heure et minute ; quand c’est un séisme instrumental, elles
donnent le temps en heure, minute, seconde, en précisant qu’il s’agit du temps de l’arrivée des
ondes P. Dans son catalogue, Benouar (1993) ne reporte pas le temps origine des séismes
pour lesquels, il se réfère à Rothé (1969). Comme ces événements sont aussi contenus dans
les travaux de Hée et de Grandjean (1954), nous avons pu en compléter la donnée manquante,
i.e. le temps origine.

- La localisation
Nous distinguons deux types d’épicentres, l’épicentre instrumental et celui
macrosismique. Celui-ci est estimé en l’absence de données instrumentales aussi bien pour la
période antérieure à 1900 (sismicité purement historique) que pour la période post-1900 et
même pour les toutes dernières décennies en ce qui concerne les séismes locaux (donc non
enregistrés par les réseaux mondiaux). Nous donnerons plus de crédit aux paramètres des

6
Pour notre zone d’étude la période pour laquelle on a des données est de 1855 à 2003

77
séismes qui ont fait l’objet d’une construction rétrospective assez documentée pour ces
séismes là. Pour la période 1900-2002, la priorité est donnée tout d’abord aux séismes
entièrement révisés par Benouar, 1993 et 1994 (ils sont au nombre de 10 pour la zone d’étude)
sur la base d’une banque de données plus étoffée ; on privilégiera aussi les paramètres estimés
par les institutions locales et les auteurs qui se sont spécialisés et intéressés à la sismicité
algérienne (l’IMPGA, le CNAAG puis le CRAAG pour les institutions ; Rothé, Grandjean,
Roussel & Benhallou pour les auteurs). Cette période aussi comporte ses événements
macrosismiques, on considèrera en premier lieux ceux dûment étudiés. Plus de crédit est
donné aux paramètres estimés par l’ISC à partir de 1964. Quand les données viennent à
manquer, ce qui est le cas surtout durant les périodes où a prévalu une mauvaise situation
sécuritaire (2ème guerre mondiale, guerre d’Algérie, …,), la prédilection est donnée aux
paramètres reportés dans le catalogue du BCIS, de l’ISC quand il existe pour son utilisation
d’un plus grand nombre de données, puis selon l’ordre suivant : les données USGS/NEIC,
EMSC et IGN.

Dans le catalogue que nous produisons ici, nous citerons l’auteur de la localisation
quelle soit macrosismique ou instrumentale. Dans le cas de l’absence de données
instrumentales et d’information macrosismique pour tel ou tel événement et que la recherche
que nous effectuons le crédite de vrai événement, nous considérerons les coordonnées de la
localité où le séisme a été ressenti comme étant celles de l’épicentre. Ceci sera indiqué par lc
(locality coordinates) dans la colonne des remarques notée OBS. Cette procédure semble
avoir été suivie par Benouar (1993) comme nous avons pu le constater pour les séismes pour
lesquels il se réfère à Rothé (1969). Nous avons toutefois apporté des correctifs aux
coordonnées épicentrales de certains séismes rapportés par Benouar (1994) et dont la
référence est généralement Mezcua et Martinez (1983) à chaque fois que la confrontation de
ces données avec celles de Hée ou Grandjean (1954) fait ressortir une incohérence. Nous
avons donné plus de crédit aux données de ces derniers auteurs7. Les séismes significatifs
cités dans les travaux de Hée, Grandjean et Rothé seront reconstruits à chaque fois que
l’information macrosismique récoltée le permet. Il en sera de même pour tous les séismes
pour lesquels les questionnaires sont disponibles.

7
Par exemple, des séismes de Bougie, de Tizi N’bechar ou de Tichy selon Hée ou Grandjean sont localisés à
Oued Marsa dans Benouar (1993)

78
- La magnitude
La magnitude est un paramètre important puisque c’est une grandeur quantitative qui
nous permet de classer les séismes en faibles, modérés et forts. Dans les deux derniers
catalogues algériens, Mokrane et al. (1994) reportent une magnitude notée Mi pour les
séismes instrumentaux sans en spécifier le type, et une magnitude empirique calculée
systématiquement sur la base d’une relation empirique reliant la magnitude à l’intensité.
Benouar (1993 & 1994) reporte selon la disponibilité la magnitude des ondes de volume, la
magnitude locale, une magnitude de type inconnu (tel que rapportée dans les anciennes
références) et une magnitude des ondes de surface. C’est surtout à ce type de magnitude que
l’Ingénieur Civil qu’est l’auteur (Benouar) s’est plus intéressé. Tenant à la complétude du
catalogue en terme de Ms, il a estimé des magnitudes des ondes de surface de façon
empirique. Nous nous sommes inspirés de la même méthode dans Harbi (2001) mais nous
préférons dans le travail que nous présentons ici faire une plus grande différenciation. C’est
ainsi que nous présentons dans la version sous format pdf (Acrobat reader) :
• Une colonne pour chaque type de magnitude suivie par une colonne citant
respectivement l’auteur du calcul des magnitudes des ondes de surface Ms, des ondes
de volume mb, locale Ml.
• une colonne intitulée M comportera les autres magnitudes instrumentales : la
magnitude de moment Mw, la magnitude Nuttli (Mn), les magnitudes de type inconnu
que l’on notera (valeur de magnitude suivie de la lettre u)
• une colonne intitulée Mse correspondra à la magnitude des ondes de surface calculée
de façon empirique suivant des relations établies par Benouar (1994) et rappelées dans
Harbi (2001) et Harbi et al. (2003). Le mode de calcul de ces dernières sera aussi
défini dans la colonne qui suit celle-ci. Ces estimations sont dérivées soit de la
magnitude des ondes de volume mb, soit de la magnitude locale Ml, soit du nombre de
stations. Concernant les séismes historiques, nous n’avons considéré que les relations
établies par le même auteur sur le modèle largement testé en Europe par Ambraseys
(1985) (cf. Harbi et al. 2003a). Cependant, nous avons préféré abandonner la relation
dérivée de l’intensité (comme nous l’avons fait dans nos précédents travaux) et que
nous utilisions en dernier recours. En effet, nous avons constaté lors de cette étude,
qu’elle n’était pas basée sur des données fiables en terme d’intensité comme nous le
verrons plus loin.

79
- L’intensité
Jusqu’à un temps récent, on utilisait l’échelle Rossi Forel puis sa mise à jour Mercalli
Modified (MM) en tant que grandeur qualitative des événements sismiques de l’Algérie
(Hée ; Grandjean, 1954 ; Rothé, 1950 ; Roussel, 1973 ; Benhallou, 1985 ; Mokrane et al.
1994 ; Yelles et al. 2002). Cependant certains auteurs (Benouar, 1994 ; Harbi 2003a) ont
utilisé l’échelle MSK dans ses différentes mises à jour (la plus récente étant EMS98 utilisée
de par le monde depuis 2000) pour son utilisation par la majorité des pays du bassin
Méditerranéen. Dans la première version8 du catalogue que nous produisons ici, nous
reportons fidèlement l’intensité dans l’échelle (MM ou EMS) utilisée par l’auteur de
l’estimation dans la colonne intitulée INT suivie par une autre indiquant le nom de l’auteur.
L’échelle EMS remplaçant l’échelle MSK depuis 2000, nous transcrivons MSK en EMS.
Nous procédons aussi à la ré-estimation de l’intensité, suivant l’échelle EMS, des séismes
pour lesquels nous avons pu rassembler l’information macrosismique pour la période post-
1900. Nous avons surtout focalisé notre attention sur les séismes non instrumentaux (pas au-
delà de 1990) dont nous n’avons que l’épicentre et l’intensité comme estimation. Nous avons
aussi procédé à la ré-estimation de l’intensité de certains séismes significatifs dont nous avons
plusieurs paramètres. Nous savons que suivant l’échelle MSK et sa mise à jour EMS ainsi que
l’échelle MM à quelques nuances près, un séisme est considéré fort à partir d’une intensité V ;
les dégâts légers commencent à VI et les dégâts importants à VIII ; une intensité IX signifie
que le séisme est destructeur. Généralement la presse ou les chroniqueurs n’omettent pas de
rapporter un séisme fort ou qui a donné lieu à des dégâts. C’est pour cela que nous avons
recouru aux articles de presse pour y puiser l’information macrosismique correspondante
souvent étayée par des archives inédites ou données documentaires (rapports et
questionnaires). A chaque fois que nous recouvrons celle-ci, nous la confrontons à celle des
autres auteurs quand elle existe et ré-estimons l’intensité du choc. Dans le cas contraire, nous
assortissons la valeur de l’intensité donnée d’un point d’interrogation. En plus de son
importance intrinsèque, cette tâche a été accomplie pour permettre plus tard une plus grande
fiabilité lors de l’établissement des relations semi-empiriques liant l’intensité à la magnitude.

- Le degré de qualité
Ce paramètre concernera surtout les données macrosismiques pour lesquelles il est
important de montrer le degré de fiabilité. En effet la caractérisation des événements
sismiques historiques, à un certain degré de précision, n’est possible que sur la base d’une

80
information macrosismique riche et abondante, ce qui est souvent rare. La suppression des
séismes dont on n’a pas d’information n’est pas non plus souhaitable vu l’importance de ces
données du point de vue de l’aléa sismique. Ainsi, nous classons chaque événement sismique
selon l’importance de l’information macrosismique. Il est indispensable de différencier les
paramètres bien estimés de ceux qui le sont moins pour que les différents utilisateurs soient au
courant du degré d’exactitude des données. Les séismes pour lesquels nous avons une
information macrosismique abondante et assez suffisante sont classés selon les degrés de
qualité I et II respectivement, le degré de qualité III est attribué aux séismes pour lesquelles
nous avons une seule observation ou une information très sommaire; les événements pour
lesquels nous n’avons aucune information sont désignés par (do) comme étant « douteux. ».
On utilisera la même abréviation pour désigner les séismes cités seulement dans le catalogue
européen et que nous n’avons confirmé dans aucune autre source disponible comme déjà
signalé dans Harbi et al. (2003). On n’affectera pas de degré de qualité aux répliques et
précurseurs sauf pour les séismes cités seulement dans USGS/NEIC (1994) et dont la
référence est European Catalogue.

III.3- Les autres données du catalogue CSEA2002

- La colonne des observations


Dans la colonne des remarques notée « OBS », nous avons les inscriptions suivantes :
• M pour localisation Macrosismique ; i.e. détermination d’un épicentre macrosismique sur
la base de l’information collectée.
• lc pour locality coordinate ; i.e. les coordonnées de l’épicentre sont celles de la localité où
le séisme a été signalé. On y recourt quand on n’a pas d’information macrosismique qui
nous permette de tracer des isoséistes et d’estimer l’épicentre macrosismique, ce qui est
souvent le cas des séismes faibles.
• A pour Aftershock ou réplique et F pour Foreshock ou précurseur.
• i indique la disponibilité de l’information macrosismique.
• S pour signifier que la secousse est reportée comme forte (Strong) mais que l’on ne peut
en estimer l’intensité. Il en est de même pour de qui signifie destructeur (destructive) et
da qui signifie que le séisme a causé des dégâts (damaging).
• C pour signifier que le séisme est côtier et o pour offshore

8
C'est-à-dire avant sa conversion sou format ASCII 41 bytes.

81
• * désigne la disponibilité d’une carte d’intensité ou isoséiste dans les études entreprises
par l’auteur (Harbi, 2001 ; Harbi et al. 2003 et cette étude) et (*) signifie qu’une carte a
été établie dans les travaux antérieurs (Annexe 3).
• MC : disponibilité d’un mécanisme focal

- La colonne du nom des sites géographiques


Les sites ne sont pas systématiquement donnés dans les catalogues antérieurs. Les
institutions internationales donnent généralement le pays où le séisme a eu lieu, Hée et
Grandjean donnent plutôt le site que les coordonnées épicentrales, Rothé, Roussel Benhallou,
Benouar et Yelles et al. donnent généralement les deux, Mokrane et al., ne donnent le site que
si les coordonnées de l’épicentre ne sont pas disponibles. Généralement, le site est connu pour
les séismes significatifs mais pour les autres, nous avons donné le nom de la localité où il y’a
eu plus d’effets macrosismiques ou à défaut celle correspondant aux coordonnées
épicentrales. Nous avons aussi procédé à une vérification systématique de tous les sites
donnés dans les catalogues algériens antérieurs (Benouar, 1994 et Yelles et al. 2002),
particulièrement pour les séismes non significatifs et nous en avons corrigé un certain nombre
en affectant le nom de la localité la plus proche de l’épicentre. Nous avons constaté que dans
Yelles et al. (2002), le site correspondait généralement au chef lieu de la wilaya où le séisme a
eu lieu ou aux environs d’une ville importante (sur un rayon allant jusqu’à 60 km parfois)
plutôt qu’au site même.

- La colonne des références


On trouvera ci-dessous la signification des abréviations contenues dans la colonne des
références.
• ALG : Station d’Alger
• ALI : Alicante seismological station (Spain)
• AM : Ait Messaoud and Mokrane (1992)
• AMB : Ambraseys, 1982
• BCIS : Bureau Central Intrnational de Séismologie (Strasbourg)
• BENO : Benouar, 1993 & 1994
• BH : Book History
• BOUN : Bounif et al. 1987
• CHE : Chesneau, 1892

82
• CHK : Cherkaoui, 1991
• CGS puis USGS/NEIC : U.S Coast and Godetic Survey, National Earthquake Information
Center (NEIC)9. Quand cette abréviation est suivie par une autre entre parenthèses indique
que l’on a utilisé le CD Rom publié par l’USGS (1994). Parmi ces abréviations, on
trouvera : EC qui signifie « European Catalogue » de 13 membres de la communauté
Européenne, l’Autriche et la Suisse pour la période 479 BC à 1983. Ces données ont été
compilés par J. M. Gils et révisées par Günter Leydecker pour l’Institut Fédéral des
Sciences de la Terre et des Ressources Humaines (ex RFA).
• CNAAG puis CRAAG : Centre National d’Astronomie, d’Astrophysique et de
Géophysique puis Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique
• EMSC ou CSEM : Euro-Mediterranean Seismological Centre ou Centre Sismologique
Euro-Mediterraneen (France)
• GR : Gutenberg
• GRJ : Grandjean, 1954
• GUI : Guidoboni, 1994
• HAR : Harbi
• HB : Benhallou, 1985
• HRV : Harvard
• IASPEI : International Association of Seismology and Physics of the Earth's Interior
• IGN : Instituto Geografico Nacional (IGN) - Madrid, Spain
• IMPGA : Institut de Météorologie et de Physique du Globe d’Alger (Algérie)
• ISS puis ISC : International Seismological Summary puis International Seismological
Centre, United Kingdom
• KAR : Karnik, 1969
• KOO : Khemici, 1981
• LAO : Large Aperture Seismic Array (Centre), USA.
• LDG : Laboratoire de détection et de géophysique, France
• MDD : Madrid seismological station
• MEZ : Mezcua & Martinez, 1983
• MOK : Mokrane et al. 1994
• MOS : Moscou
• NOAA : National Geophysical Data Center

83
• PER : Perrey
• RBA : Rabat
• RS : Roussel, 1973
• RT : Rothé, 1950 & 1969
• RP : Rapport publié ou inédit
• SET : Station de Sétif
• SIE : Sieberg, 1932
• SM : Service Météorologique d’Alger qui est en fait l’ancêtre de l’IMPGA devenu plus
tard CNAAG puis CRAAG.
• SPGM : Service de Physique du Globe du Maroc
• SSIS : Seccion de Sismologia e Ingeniera Sismica, Espana
• TUN : Tunisia Seismological station
• YLC : Yelles et al. 2002

IV/ Révision de la sismicité de l’est Algérien


Comme nous l’avons écrit plus haut, l’intensité de dégâts des séismes enregistrés en
Algérie a souvent été estimée selon l’échelle Mercalli Modifiée (MM) (Bezzeghoud et al.
1996). Le C.R.A.A.G qui est en charge de la surveillance sismique en Algérie a décidé depuis
le séisme de Zemmouri du 21 mai 2003 d’adopter l’échelle EMS 98 (mise à jour de MSK 81
et EMS 92). Il n’est pas aisé de convertir l’intensité MM en intensité EMS même si les
équivalences entre elles existent (Grünthal, 1993). Il était donc pour nous crucial de ré-estimer
l’intensité de dégâts, suivant l’échelle EMS, des séismes pour lesquels l’information
macrosismique est disponible sous la forme de données documentaires. Les résultats de la
révision des séismes de la période antérieure à 1900 sont consignés dans Harbi et al. 2003 a
(Annexe 1). Cependant nous traiterons ici de certains séismes de cette période pour lesquels
nous avons trouvé de l’information. Concernant la période postérieure à 1900, nous avions
déjà entamé une recherche documentaire pour les séismes dont l’intensité est supérieure ou
égale à VII (MM ou MSK) dans une première investigation (cf. Harbi et al. 2003b, Annexe 2,
Table 1 et p. 222), nous avions fait de même pour les séismes localisés en mer rapportés dans
le Catalogue Européen (cf. Harbi, 2001). Dans une deuxième étape, nous révisons tout
d’abord les 128 séismes entre 1954 et 1988 (Tableau 1) pour lesquels il existe un taux
appréciable de questionnaires. Parmi ces séismes, les 81 événements auxquels on a attribué

9
On peut aussi trouver NEIS (National Earthquake Information Service) qui est l’ex nom de l’institution

84
une intensité de plus de V EMS ont fait l’objet d’une recherche documentaire approfondie
dans les archives ; il en est de même pour les 105 autres événements sismiques entre 1908 et
1974 dont l’intensité est supérieure ou égale à V (MM ou MSK)10 et pour lesquels, nous
n’avons pas de questionnaires. Pour ces derniers, dans le cas de l’indisponibilité de
l’information macrosismique, l’intensité des dégâts est ré-estimée sur la base de l’information
rapportée par les auteurs (Tableau 2). Cependant, nous notons que l’estimation de l’intensité
suivant l’échelle EMS sur la base des questionnaires élaborés par l’IMPGA et utilisés jusque
là (Annexe 4) n’est pas évidente car l’intensité de l’effet macrosismique comme la vibration
ou le déplacement (faible ou fort) n’est pas spécifié. Il en est de même pour le nombre de
personnes ayant ressenti le séisme et leur situation (à l’extérieur ou intérieur et à quel étage)
ainsi que la quantité des objets ayant subi des effets et le type et nombre de bâtisses affectées.
Ces facteurs sont très importants pour une estimation rigoureuse de l’intensité aussi bien
suivant l’échelle EMS 98 que Mercalli Modifiée comme on peut le juger à la lumière de ces
échelles (Annexe 5). Pour résoudre ce problème, nous estimons dans certains cas un intervalle
d’intensité au lieu d’une seule valeur, i.e. nous attribuons une intensité en faisant, par
exemple, l’hypothèse d’un effet faible ou d’une classe de vulnérabilité A puis nous attribuons
une autre intensité en faisant l’hypothèse d’un effet fort ou d’une classe de vulnérabilité B.

IV.1- Cas d’études


Dans ce paragraphe nous traitons des séismes forts (I0=V EMS) ou ayant causé des
dégâts (I0≥V EMS) sur la base de l’information macrosismique récoltée pour la période 1900-
1990. Il s’agit particulièrement des séismes dont la source d’information principale se trouve
sous la forme de questionnaires et des séismes dont l’information macrosismique est
rapportée par les auteurs. Dans le but de construire rétrospectivement ces séismes et d’estimer
l’intensité des dégâts engendrés ; nous avons eu recours à une recherche documentaire dans
les archives de presse. Le lecteur constatera sûrement certaines répétitions dans cette partie de
la thèse mais celles-ci sont pratiquement toutes inhérentes à la description des effets du
tremblement de terre singulièrement pauvre lorsqu’elle est puisée des questionnaires. Nous
soulignons aussi que l’information rapportée à titre d’argument pour l’estimation de
l’intensité des dégâts servira pour toutes les études ultérieures traitant du même thème.

10
Rappelons qu’un séisme est dit fort à partir de l’intensité V.

85
A chaque fois que l’information le permet, nous traçons une carte isoséiste ou à défaut une
carte d’intensité seulement. Selon la règle, l’épicentre macrosismique coïncide avec le
barycentre de la pleistoséiste. Ceci n’est pas toujours évident voire logique car le barycentre
peut se trouver en un point où il n’y a pas eu de dégâts (un champ ou un terrain vague par
exemple). C’est pour cela que nous préférons adopter comme épicentre macrosismique le
point où il y’a eu le plus d’effets ou celui qui est le plus proche de l’épicentre instrumental.
Nous avons préféré utiliser les chiffres arabes à ceux romains pour désigner la valeur de
l’intensité sur ces cartes pour qu’elles soient plus claires. Les sites qui se trouvent en dehors
des isoséistes et qui ne sont pas affectés d’une valeur d’intensité correspondent à ceux où le
séisme n’a pas été perçu. Des cartes, montrant l’aire de perceptibilité ou seulement les sites où
le séisme a été ressenti, sont parfois présentées quand l’information récoltée montre qu’une
secousse a été largement observée sans qu’on ait pour autant les détails requis pour le tracé
d’une carte d’intensité.
La période antérieure à 1900 a été traitée dans Harbi (2001) et Harbi et al. (2003) (Annexe 1).
Néanmoins certains séismes sont revus ci-dessous grâce à la récolte d’informations
supplémentaires.

Le séisme de Bône de 1810


Dans une première investigation (Harbi et al. 2003a), nous avons cité un séisme qui
aurait eu lieu en 1810 à Constantine selon Saidani (1988) qui ne rapporta aucun détail
supplémentaire. De nouvelles investigations nous ont permis de situer ce séisme plutôt à Bône
où, selon Rozet et Carette (1850), un tremblement de terre (qui) endommagea gravement
plusieurs édifices. Les auteurs rajoutent : « De ce nombre fut la maison dite de France,
habitée alors par l’agent de cette nation et depuis la prise de la ville par les officiers du
génie. Il existe encore dans cette maison, qui à cette époque venait d’être construite ou au
moins réparée, quelques traces des effets du tremblement de terre ».

Le séisme de Constantine de 1838


Saidani (1988) cite un séisme qui aurait eu lieu à Constantine en 1837 comme nous
l’avions rapporté dans Harbi et al. (2003a). Selon Rozet et Carette (1850), trois légères
secousses de tremblement de terre ont été ressenties à Constantine dans la nuit du 27 au 28
avril 1838.

86
Le séisme de Batna du 15 février 1858
Cet événement cité seulement par Hée (1950) est rapporté par M. Le Maréchal Vaillant
qui donne connaissance d'une lettre de Batna publiée dans les « Comptes Rendus des Séances
de l'Académie des Sciences. (janvier-juin 1858. tome XLVI) » selon laquelle une violente
secousse, dont les oscillations ont duré environ dix secondes avec une direction NO-SE, a été
ressentie à Batna et Lambèse.

Le séisme de Batna du 1er septembre 1869


Nous avons traité ce séisme dans Harbi (2001) et nous lui avons attribué une intensité
de dégâts de IVMSK en nous appuyant sur l’information rapportée dans Hée (1950)11, étayée
par un rapport de presse (Le Moniteur de l’Algérie du 04.09.1869). Des investigations
supplémentaires nous ont poussé à revoir l’intensité à la hausse (V EMS) puisque selon
Guyon, qui publie une note dans les comptes rendus hebdomadaires des séances de
l'Académie des Sciences/Institut de France (juillet - décembre 1869, tome LXIX), la secousse
a été fortement ressentie à Batna, surtout aux étages supérieurs de la caserne, semant des
frayeurs parmi la population et causant le déplacement d’objets instables et des lézardes à
des maisons.

Le séisme de Guelma du 17 juin 1908


Selon Rothé (1950), ce séisme a été ressenti à Guelma avec une intensité VII-VIII MM
et à Bône avec une intensité VI MM. Cependant l’auteur ne donne pas d’indications attestant
l’intensité estimée, il se contente seulement de citer les répliques enregistrées : une première
réplique ressentie avec une intensité VII-VIII MM à Bône et signalée à Guelma et Montcalm
à 3h 21m, une autre à 4h 51 à Guelma et une troisième ressentie à la Calle le 19 juin à 1h
51m. L’information rapportée dans la presse de l’époque n’est pas assez suffisante à même de
permettre l’estimation d’une intensité épicentrale et d’un épicentre macrosismique. Les seuls
points d’observations cités sont Bône et Guelma où plusieurs maisons (immeubles pour
Guelma) ont été lézardées et Montcalm où la première secousse a été fortement ressentie ; les
oscillations allaient du NE au SO à Guelma, du S au N à Bône et de l’O à l’E à Montcalm (La
Dépêche Algérienne du jeudi 18 juin 1908). Ce journal aussi cite la première réplique du 17
juin ressentie plus faiblement dans ces trois localités. Il est vrai que cet événement a causé des
dégâts, ce qui lui vaut une intensité de VI ≤ I0 ≤ VIII EMS (cf. Annexe 5) mais nous ne

87
pouvons lui attribuer une intensité précise ; nous préférons l’identifier comme ayant causé des
dégâts (da : damaging). Rothé (1950) situe l’épicentre au voisinage de Guelma et rapporte
qu’il « n’est pas impossible que le foyer soit en mer ».

Le séisme de Oued Marsa du 6 août 1912


Selon Rothé (1950), ce séisme aurait été destructeur à Oued Marsa et été ressenti avec
une intensité VI MM à Bougie et IV MM à Tizi Ouzou. Rothé (1950) le localise dans les
Babors, entre Oued Marsa et Kherrata sans donner d’indications supplémentaires sauf qu’une
réplique a été enregistrée à Alger à 18h 51m 43s. L’intensité rapportée dans les catalogues
précédents est de VI MM, on sait aussi qu’elle serait de VI EMS au minimum si le séisme a
bien été destructeur à Oued Marsa. Cependant, la presse de l’époque (La Dépêche Algérienne)
ne mentionne pas de destructions. On lit dans le journal du même jour dans une
correspondance de Bougie : « Ce soir à 6h 48m, une très forte secousse de tremblement de
terre a été ressentie. Elle a eu une durée de 6s et a été suivie, 10mn après d’une deuxième
plus légère. Une vive émotion s’est produite parmi les personnes accoudées à la balustrade
de la place Gueydon. Dans plusieurs maisons, des objets ont été renversés, une certaine
inquiétude règne dans une partie de la population ». Ces informations suggèrent plutôt une
intensité de V EMS.

Le séisme de Tizi N’béchar du 19 juillet 1924


Cet événement d’intensité VII MSK d’après Benouar (1993) n’est pas rapporté dans les
archives de presse de l’époque malgré sa grandeur. Selon Hée (In Annuaire 1924) et Rothé
(1950), une violente secousse de 3s a été ressenti à Tizi N’Béchar entraînant des lézardes à la
maison cantonnière ; 3 secousses de direction NS ont été ressenties à Seddouk et Tizi Ouzou ;
2 secousses à Haussonvillers. Ce séisme a aussi été ressenti à Bouira, fortement à Maillot et
faiblement à Ain Bessem et Palestro où la direction des oscillations était SO-NE. Selon Hée
(1924), l’épicentre serait situé dans la région désertique comprise entre la vallée de la
Soummam et celle du Chabet El Akhra (entre Akbou et Kherrata). Ce séisme a sûrement été
largement observé (Annexe 6) mais l’intensité qui lui a été attribuée auparavant n’est pas
justifiée, nous préférons l’identifier comme ayant causé des dégâts (damaging).

11
Cet auteur est le seul à avoir mentionné cet événement.

88
Le séisme de Fort National du 9 avril 1927
Ce séisme dont l’intensité est estimée à 6MM par l’IMPGA a été fortement ressenti à
2h du matin à Fort National où la population a été réveillée ; il l’a été aussi à Tizi Ouzou,
Michelet, Aghrib et El Kseur selon Hée (Annuaire 1927). Selon l’Echo d’Alger du 10/4/1927,
les oscillations qui paraissaient aller du SO au NE ont duré 2s environ. Nous ré-estimons
l’intensité à V EMS.

Le séisme de Guelma du 3 décembre 1928


Selon Hée (Annuaire 1928), cette secousse a été fortement ressentie dans la région
Bône-Guelma. L’auteur rapporte ce qui suit : La Calle 3 oscillations, NO-SE ; Morris, NO-
SE, 5 à 6 s ; Jemmapes, 4 sec. NE-SO. ; Edough, assez fort, NO-SE. ; El Arrouch, Herbillon,
Bugeaud, Nelsonbourg. Rothé (1950), qui rapporte les mêmes informations, attribue à ce
séisme une intensité de VII MM. Nous préférons identifier cet événement comme fort et
présentons une carte de l’aire de perceptibilité correspondante (Annexe 6).

Le séisme d’Herbillon du 19 septembre 1935


Ce séisme dont l’épicentre est localisé en mer n’a pas fait l’objet d’écrits de presse bien
qu’il ait causé des dégâts à Herbillon selon Hée (Annuaire 1935) et Rothé (1950). Ces auteurs
qui estiment l’intensité à V MM rapportent que la secousse a été forte à Morris et a été
ressentie dans toute la région de Bône, à Guelma, Philippeville, Condé Smendou, El Arrouch,
Ain El Arab, Constantine, Gounod, Barral, Cap de Fer, Bugeaud et Collo (Annexe 6).

Le séisme d’Oued Marsa du 7 novembre 1942


Ce séisme a provoqué des dégâts selon Grandjean (1954) qui attribue une intensité de
V-VI MM à Oued Marsa où des objets ont été déplacés, des plafonds se sont écroulés et des
maisons neuves fendues. La secousse avait une direction N-S; et a été violente à Tizi
N’Béchar où elle a duré, 5s. Comme elle a été ressentie à Ain Merdja-Sliman, Tabarourt,
Périgotville, Kherrata, Bougie, El Kseur, Sidi Aich, Ain Ourcinef et Tizi Ouzou (Annexe 6).
Comme les archives de presse de cette époque (particulièrement durant la 2ème guerre
mondiale) manquent, nous estimons, sous toutes réserves, l’intensité de cette secousse à VI
EMS.

89
Le séisme d’El Esnam du 9 septembre 1946
Cette secousse dont l’épicentre instrumental a été estimé au nord d’El Esnam dans la
région de Bouira a provoqué d’importants dégâts selon Grandjean (1950) qui rapporte que
l’on a enregistré dans cette localité de nombreuses lézardes ; des murs écroulés, des chutes de
cheminée, de plâtras, d’objets divers ; des plafonds largement détachés des murs ; des
meubles lourds déplacés et chute de cheminées à Bouira. Ces dégâts justifient l’intensité VII
MM, estimée par Rothé (1950), que nous convertissons (faute d’informations
supplémentaires) dans ce cas en VII EMS. Nous présentons en annexe 6 l’aire de
perceptibilité tracée sur la base de l’information rapportée par Rothé (1950).

Le séisme de la Calle du 27 octobre 1947


Les seules informations que nous avons sur ce séisme sont celles publiées par
Grandjean (1954) et Rothé (1950) selon lequel l’épicentre de l’événement est marin. Ce
séisme a été largement observé et intéresse particulièrement la côte algérienne (Annexe 6).
Nous adoptons l’intensité VI MM attribuée à la Calle (chute d’objets et fissures) estimée par
Grandjean que nous convertissons en V-VI EMS.

Le séisme de Djermouna (Kherrata) du 15 janvier 1949


Ce séisme est cité par plusieurs auteurs. Grandjean (1954) rapporte que la secousse a
été huit fois moins forte que celle du 17 février 1949. Les journaux disponibles à la
Bibliothèque Nationale de la ville d’Alger ne rapportent rien sur ce séisme. Le Journal
d’Alger du 18 février 1949 mentionne qu’il y’a eu des secousses depuis le 5, 6 et 7 janvier à
Oued Marsa sans plus. Pourtant Grandjean (1954) parle de 30 gourbis détruits au douar
Djermouna et estime l’aire macrosismique à 25 km. Dans le catalogue de Benouar (1993),
l’intensité est estimée à V MSK mais comme nous manquons d’information sur les effets
induits par la secousse et pas de précisions sur les destructions, nous préférons ne pas estimer
d’intensité ni de garder celle existante.

Le séisme de Ain Tessar du 1 avril 1952


Ce séisme dont l’intensité est estimée à VI MM par l’IMPGA et pour lequel Mokrane et
al. (1994) dressent une carte pleistoséiste sans donner d’information supplémentaire, a fait
l’objet d’une seul écrit de presse dans le Journal d’Alger du mercredi 2 avril 1952 qui
rapporte, sous le titre la terre a tremblé à Bône, le passage suivant : « Alors que le jour n’était

90
pas encore levé, la terre a tremblé hier matin à Bône, 2 secousses ont été enregistrées, la
première fut la plus longue et la plus violente. Elle dura 10s et eut lieu à 4h 25. Trois minutes
plus tard, une 2ème secousse se produisit. Le tremblement éveilla avant l’heure ». Les autres
journaux de l’époque, disponibles à la Bibliothèque Nationale d’Alger, ne le relatent pas ;
peut être faudra t-il étendre la recherche aux archives de l’est du pays. Cependant ces
informations ne justifient pas l’intensité VI MM.

Le séisme de Tocqueville du 29 août 1953


L’intensité de ce séisme est estimée à VI MSK dans Benouar (1993). Selon Benhallou
(1985), il a concerné la région de Colbert (zone la plus affectée) au nord des Monts du Hodna
où il a provoqué des dégâts et lézardes à Ampère, Pascal et Colbert ; il y aurait eu un enfant
tué dans un douar voisin. Les archives de presse ne mentionnent pas ce séisme qui a certes
entraîné des dégâts avec une intensité d’au moins VI EMS (cf. Annexe 5) mais nous ne
pouvons avec ces seules informations lui attribuer d’intensité.

Le séisme de Seddouk du 12 décembre 1954


Le 12 décembre 1954, un tremblement de terre frappa la zone de Seddouk et ses
environs à 0h 45 m (GMT). Selon les questionnaires, la secousse assez forte a été ressentie à
Guergour où il y eut craquement de plafonds. A El Main, la majorité de la population a été
réveillée ; on signale des craquements de meubles et des déplacements de quelques objets. A
Seddouk, la secousse a été ressentie par tout le monde causant frayeur, chute de tuiles, de
cheminées et fissures dans quelques vieilles bâtisses. A Toudja, il y’a eu de légères fissures.
Sur la base de l’information recueillie, la carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique
36.50°N, 4.80°E donné par Mokrane et al., 1994 est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est
réévaluée de VI MM (Mokrane et al. 1994) à V-VI EMS et est attribuée à Seddouk (Annexe
6).

Le séisme de Texenna du 28 décembre 1954


Le 28 décembre 1954, un tremblement de terre frappa la zone de Texenna et ses
environs à 15h 25 m (GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été fortement ressentie
dans la montagne de Cavallo où on entendit des vibrations sourdes. Tout le monde l’a
ressentie à Chekfa où il y eut craquement de plafonds et déplacement de meubles mais pas de
fissures. Il en est de même à El Maad où on signala des vibrations de vaisselle et vitres et des
fissures superficielles à un mur de maison forestière à Tamentout, à 8 Km de El Maad. A

91
Texenna aussi, la secousse a été ressentie par tout le monde causant la vibration de vaisselle et
vitres, le craquement des meubles et l’ouverture des portes d’armoires et buffets, le
déplacement d’objets, la chute de miroirs et des fissures aux immeubles. Sur la base de
l’information récoltée, la carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique 36.70°N, 5.80°E
donné par Mokrane et al., 1994 est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de VI
MM (Mokrane et al., 1994) à VI EMS et est attribuée à Texenna (Annexe 6).

Le séisme de Béni Mansour du 9 août 1955


Le 9 août 1955, une secousse sismique fut fortement ressentie par toutes les personnes
de la localité de Béni Mansour à 11h 27 m (GMT) ; on signala le déplacement des meubles et
objets sur les étagères et des fissures à quelques cloisons et plafonds. Cette secousse fut aussi
ressentie par la plupart des personnes à Maillot où il y eut craquement de meubles sans dégâts.
Sur la base de l’information recueillie à partir des questionnaires, une carte isoséiste est
tracée, l’épicentre macrosismique 36.40°N, 4.30°E estimé par l’IMPGA est ré-estimé et
l’intensité maximale I0 de V MM (Mokrane et al. 1994) est réevaluée à V EMS et est attribuée
à Béni Mansour (Annexe 6).

Le séisme de Guelma du 23 mai 1956


Une carte isoséiste est établie pour ce séisme par Benhallou (1985) et reprise par
Mokrane et al. (1994). L’intensité des dégâts est estimée à VII-VIII MM. Cependant, nous
n’avons pas pu rassembler d’information pour vérifier et ré-estimer l’intensité selon l’échelle
EMS. Parmi les archives de presse seule la Dépêche Quotidienne (du 24 mai 1956) rapporte
ce qui suit : « une légère secousse sismique a été ressentie à Guelma et dans sa région. On ne
signale ni dégâts ni victimes ». L’intensité attribuée est probablement exagérée.

Le séisme d’El Matten du 31 mai 1956


Ce séisme dont l’intensité est estimée à V MM par l’IMPGA est relaté dans les
journaux l’Echo d’Alger et le Journal d’Alger qui rapportent que trois secousses telluriques
ont été ressenties en Kabylie, à Sidi Aich et ses environs, El Kseur où la première a été forte
et Seddouk où cette même secousse a duré 7 s en étant très violente ; aucun dégât n’a été
signalé. Sur la base de cette seule information, nous ne pouvons correctement ré-estimer
l’intensité et préférons plutôt l’identifier comme fort (s : strong).

92
Le séisme de Sidi Mesrich du 21 juillet 1956
Le 21 juillet 1956, un tremblement de terre frappa la zone de Sidi Mesrich à 16h 42 m
12s (GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été bien ressentie à Sidi Mesrich
particulièrement sur les hauteurs où des sacs de blé se sont écroulés ; il y eut aussi des
vibrations de vitres et fenêtres et des petites lézardes aux murs. A Emdjez Edchiche (ex
Robertville), la secousse a été ressentie par certaines personnes et on enregistra le
déplacement de tables. Cette secousse n’a été ressentie ni à El Arrouch ni à Ain Bouziane. Ce
séisme n’est pas cité par Mokrane et al. (1994) ; Benouar (1993) en se référant au BCIS et à
Mezcua et Martinez (1983) le place à Robertville en estimant l’intensité maximale I0 à V
MSK. L’information récoltée à partir des questionnaires (au nombre de 4) n’est pas suffisante
à même de tracer une carte d’intensité et d’estimer efficacement l’intensité maximale. Nous
ne savons pas avec assez de précision le type de constructions qui ont subit des dégâts
(fissures). C’est pour cela que nous ré-estimons l’intensité à V-VI EMS que nous attribuons à
Sidi Mesrich. L’épicentre macrosismique 36.50°N, 6.50°E donné par Benouar (1993) est ré-
estimé à 36.67°N, 6.72°E.

Le séisme d’El Kseur du 27 octobre 1957


Le 27 octobre 1957 à 6h 45 m (GMT), un tremblement de terre frappa la zone d’El
Kseur où il y eut chute de plâtre et fissures aux plafonds et murs. A Oued Ghir, on signala des
vibrations de vitres et des craquements de planchers. La secousse a également été ressentie
par tout le monde à Il Matten où il y eut de très fortes vibrations. Sur la base de l’information
recueillie à partir des questionnaires, une carte isoséiste est tracée et l’intensité maximale I0
est réévaluée de V MM (IMPGA) à V EMS et est attribuée à El Kseur et Il Matten (Annexe
6).

Le séisme de Saint Antoine du 4 novembre 1957


Ce séisme n’est cité que dans le catalogue de Benouar (1993) qui se réfère à Mezcua et
Martinez (1983). Selon les questionnaires, la secousse a réveillé la plupart des dormeurs à
Saint Antoine où on enregistra la vibration des objets avec tintement des sonnettes mais aucun
dégât aux immeubles. Nous estimons l’intensité à VEMS (Annexe 6).

93
Les séismes de Sétif de novembre 1957
Le 13 novembre 1957 à 19h 16m 24s (GMT), un tremblement de terre frappa la région
de Sétif et ses environs. Selon Benhallou (1985), la secousse a été assez violemment ressentie
dans la région de Sétif (degré VII-VIII MM à Sétif et El Ourcia) ; l’épicentre localisé dans le
Djebel Megris, correspond à un foyer superficiel (h=3,5 km). Selon les questionnaires, la
secousse a été ressentie par toute la population à Sétif où il y eut chute de la croix de l’église,
arrêt de l’horloge automatique ; craquement de meubles, planchers et plafonds ; dégâts aux
immeubles, fissures, chutes de tuiles et de cheminée et lézardes dans les murs. A St Arnaud,
¾ de la population a ressenti la secousse qui a causé des vibrations de vitres et vaisselle,
balancement des objets suspendus. A Fermatou, tout le monde l’a ressentie et il y eut
tintement de sonnettes, craquement de meubles et fissures aux murs. A Ain Abessa, presque
tout le monde l’a ressentie et il y eut aussi vibration de vitres, craquement de meubles,
plafonds, déplacement d’objets et agrandissement de fissures. A El Ouricia, la secousse a été
très fortement ressentie par tout le monde et causa aussi des vibrations de vaisselle et de
vitres ; tintement de sonnettes ; craquement de meubles, planchers, plafonds ; déplacement de
meubles et dégâts aux immeubles, fissures, chutes de tuiles et de cheminées. Des répliques
suivirent ce premier choc le 14 novembre à 1h 22, 2H 45 et 3h 45 (la deuxième était la plus
forte) ; le 21 novembre un séisme frappa Sétif à 20h 16mn et fut ressentie par tout le monde ;
le séisme de cette journée aurait été ressentie à Amoucha. Une autre réplique a été ressentie à
Sétif à 3h 40mn le 22 novembre réveillant beaucoup de monde et causant des vibrations de
vaisselle et de vitres et craquement de meubles. La plus forte réplique fut ressentie le 26
novembre 1957. D’après les questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le monde à
Coligny et Sétif causant des vibrations de meubles, planchers et plafonds, portes, fenêtres et
de tout objets. Des fissures aux immeubles et au sol autour des pylônes électriques. Cette
réplique fut plus faible à El Ouricia et a été suivie par d’autres le 29 novembre, la première à
5h 21m (GMT) a été ressentie par tout le monde et la deuxième à 22h 45 par de nombreuses
personnes ; les deux ont causé la vibration de vaisselle et de vitres. Mokrane et al. (1994)
reprennent Benhallou et adoptent l’épicentre macrosismique estimé par l’IMPGA dans le
Djebel Megris à 36.20°N, 5.40°E. L’analyse de l’information macrosismique récoltée nous
amène à estimer l’épicentre macrosismique plutôt à El Ouricia où il y’a eu plus d’effet et de
réévaluer l’intensité maximale I0 de VII-VIII MM (Mokrane et al. 1994) à VI-VII EMS
(Annexe 6).

94
Le séisme de Siliana du 22 janvier 1958
Le 22 janvier 1958, un tremblement de terre frappa la zone de Siliana et ses environs à
19h 20 m (GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le monde à
Siliana causant la vibration des portes et vitres, l’effondrement d’un gourbi désaffecté et des
fissures à une maison de moellon de terre. Elle fut aussi ressentie par la majorité des
personnes à Grarem causant la vibration de vaisselle et vitres. A Mila, de nombreuses
personnes l’ont perçue ; il y eut chute de vaisselle (assiette et plats brisés, cruches renversées),
portes ouvertes violemment, glissement de terrain au sud de Mila dû probablement à la pluie.
Sur la base de l’information recueillie, une carte d’intensité est tracée, l’épicentre
macrosismique 36.50°N, 7.0°E donné par Benouar (1993) est ré-estimé et l’intensité
maximale I0 est réévaluée de VI MM (Benouar, 1993) à VI EMS et est attribuée à Siliana
(Annexe 6).

Le séisme de Mahouan du 18 février 1958


Le 18 février 1958, un séisme a été fortement ressenti à Mahouan à 9h 2m 24s (GMT)
en causant quelques dégâts. Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie par plusieurs
personnes à Ain Roua où il y eut vibration de vaisselle, chute d’objets légers et craquement de
tuiles. A Sétif, la secousse a été ressentie par tout le monde et on rapporte la vibration de
vitres, le craquement de meubles et déplacement d’objets. Sur la base de l’information
recueillie, la carte d’intensité est revue, l’épicentre macrosismique 36.20°N, 5.40°E donné par
Mokrane et al. (1994) est adopté et l’intensité maximale I0 est réévaluée de VI MM (Mokrane
et al. 1994) à V-VI EMS et est attribuée à Mahouan (Annexe 6).

Les séismes de Kherrata du 6 juin 1959


Le 6 juin 1959, un tremblement de terre frappa la zone de Kherrata et ses environs à
22h 34m 42s (GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le monde à
Aokas où il y eut craquements, vibration de vaisselle mais pas de dégâts. A Darguinah, on
signala de grosses vibrations de vitres, tintement de sonnettes, arrêt d’appareillage électriques
et réveil général des dormeurs. La secousse précédée d’un précurseur le 1 juin à 5h 6m 18s
(GMT) a été ressentie à Kherrata par presque tout le monde ; on rapporte des craquements et
déplacements de meubles, le réveil des dormeurs dont certains sont sortis des habitations. A
El Main, la secousse a été ressentie par tout le monde ; on rapporte que quelques murs ont été
lézardés, les sols en ciment craquelés et crevassés ainsi que quelques éboulements. Benouar
(1993) le cite comme étant un séisme de Darguinah. Sur la base de l’information recueillie, la

95
carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique 36.60°N ; 5.30°E donné par Mokrane et
al. (1994) est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de V-VI MM à Darguinah
(Mokrane et al. 1994) à V-VI EMS attribuée à Kherrata et El Main (Annexe 6).

Le séisme de Meskiana du 19 septembre 1959


Le 19 septembre 1959, un tremblement de terre frappa la localité de Meskiana et ses
environs à 0h 45 m (GMT). Les questionnaires ne rapportent d’effets qu’à Meskiana où la
secousse a été ressentie par tout le monde avec vibration de vaisselles, d’immeubles, chute
d’objets et fissures. Ce séisme n’a pas été ressenti à Ain Beida, Baghai, El Aouinet,
Hammamet, Morsott, Oued Nini et Tebessa au moins à 30 km à la ronde ; c’est sûrement un
séisme superficiel local. Sur la base de l’information disponible, l’épicentre macrosismique
est estimé à 35.64°N, 7.66°E et l’intensité maximale I0 est réévaluée de V MM (European
Catalogue) à V-VI EMS et est attribuée à Meskiana.

Le séisme de Kherrata du 22 janvier 1960


Le 22 janvier 1960, un tremblement de terre frappa la zone de Kherrata et ses environs
à 11h 27m 30s (GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie à Tazmalt causant
des vibrations de vitres, portes et fenêtres et fissures au plafond d’une pièce. A Ain Abessa,
elle a été perçue par la majorité des personnes ; on rapporte des vibrations de petits objets, le
craquement de planchers et meubles. A Ain Roua, plusieurs personnes l’ont ressenti et il y eut
déplacement d’objets et fissures aux murs. A Darguinah, la secousse a été ressentie par tout le
monde et on y signale la vibration et le bris de vaisselle, vitres et le tintement de sonnettes. A
El Kseur, il y’a eu vibration de vaisselle et vitres et arrêt de l’horloge de la mairie. A Kherrata
aussi tout le monde l’a ressentie ; on signale l’ébranlement d’objets mobiles, des lézardes à
une vieille maison, la chute de quelques pierres dans les gorges de Kherrata ainsi que la chute
de plâtras et fissures dans les vieilles bâtisses. On signale aussi un fort ébranlement de
meubles à Aokas. La secousse qui a eu lieu dans la même journée à Lafayette (Bougâa de nos
jours) à 15h 37m 12s à 25 km au SW de Kherrata est un autre séisme. Sur la base de
l’information recueillie, la carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique 36.50°N,
5.20°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée
de VI MM (Mokrane et al. 1994) à V-VI EMS et est attribuée à Kherrata (Annexe 6).

96
Le séisme de Aokas du 27 janvier 1960
Le 27 janvier 1960, un séisme a été ressenti par tout le monde à Aokas causant des
craquements de meubles et des fissures légères aux murs ainsi que quelques glissements de
terrain. A Darguinah, la secousse a été ressentie par tout le monde, on rapporte de très grosses
vibrations de toutes sortes d’objets. Sur la base de l’information disponible, une carte isoséiste
est tracée ; l’épicentre macrosismique est estimé et l’intensité maximale I0 donnée par
Benouar (1993) est adoptée est attribuée à Aokas et Darguinah (Tableau I, Annexe 6).

Le séisme de Jemmapes du 5 mars 1960


Le 5 mars 1960, un tremblement de terre frappa la zone de Jemmapes (Azzaba) et ses
environs à 4h 19m 45s (GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le
monde à Ain Abid où plusieurs personnes ont été tirées de leur sommeil et la vaisselle a vibré.
A Ain Cherchar, plusieurs personnes l’ont ressentie ; on y note une forte vibration de vitres et
un fort craquement de meubles. A Bône, la secousse a été ressentie par de très nombreuses
personnes ; vibration de vaisselle et oscillation de lits. A Bugeaud, vibration de vitres,
déplacement léger de lits, craquement de portes et armoires, chocs de verre et bouteilles dans
les buffets. La totalité de la population de Gastonville a ressenti la secousse ; vibration de
vaisselle, vitres et chute d’objets. A Guelma, la secousse a été ressentie par tout le monde ;
vibration de vitres et craquement de meubles. A Jemmapes, la secousse a été ressentie par tout
le monde causant l’ouverture des portes. A Saint Antoine, presque tout le monde a ressenti le
séisme ; craquement de meubles, aucun dégât, aucune chute d’objet, l’horloge s’est arrêtée.
Sur la base de l’information disponible, une carte isoséiste est tracée, l’épicentre
macrosismique est estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de V-VI MM (IMPGA) à V
EMS et est attribuée à Jemmapes, Gastonville et Bugeaud (Tableau I, Annexe 6).

Le séisme de Châteaudun du Rhumel du 14 mars 1963


Le 14 mars 1963, un tremblement de terre frappa la zone de Chelghoum El Aïd (ex
Châteaudun du Rhumel) et ses environs à 15h (GMT). Selon les questionnaires, la secousse a
été ressentie par tout le monde à Châteaudun du Rhumel où il y eut quelques fissures aux
immeubles, vibration de vaisselle et vitres, déplacement d’objets et de meubles. On y estime
l’intensité maximale à VI-VII EMS comme on ne connaît pas le type de bâtiment ni si le
déplacement de meubles était faible ou fort. A Richelieu (Ahmed Rachedi), la secousse a été
ressentie par plusieurs personnes en plein air, ce qui suggère une intensité de VI EMS mais

97
aucun autre effet n’est rapporté. A Teleghma et St Donat (Tadjenanet), la secousse a été
ressentie par tout le monde ; craquement et déplacement de meubles. Selon les journaux de
l’époque, la secousse « a duré 6s et a causé un moment de panique parmi la population qui,
délaissant ses habitations, s’est répandue dans les rues » (Alger Républicain du 15 mars
1963). La Dépêche de Constantine et de l’Est Algérien du même jour « Les murs de certains
édifices ont été fissurés, à l’intérieur des maisons, les meubles déplacés, et une certaine
panique s’est emparée de la population ». Un épicentre macrosismique est estimé (Tableau I)
et l’intensité maximale I0 est réévaluée de VII MM (IMPGA) à VI-VII EMS et est attribuée à
Châteaudun du Rhumel.

Le séisme de Behagle (Bir Hadada) du 4 septembre 1963


Le 4 septembre 1963, un tremblement de terre frappa la région de Sétif à 5h 6m 46s
(GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le monde à Ain Abessa,
Ampère, Belâa, A Bir Hadada, Boutaleb, Arbaoun, Lafayette, El Hammam, Tixter et Ras El
Oued. On rapporte 1) des vibrations de vaisselle et vitres à Ain Abessa, Ampère, Boutaleb,
Arbaoun et Lafayette ; 2) le craquement de meubles, planchers et plafonds à Ain Abessa,
Belâa, Boutaleb, Arbaoun et Ras El Oued ; 3) le tintement des sonnettes à Ain Abessa,
Boutaleb et Lafayette ; 4) déplacement de meubles et objets à Boutaleb, et Arbaoun (sauf les
objets sur étagères) ; 5) des fissures et lézardes aux murs à Ain Abessa, Ampère, Belâa,
Boutaleb, Lafayette, Tixter (sauf à certains murs mais un mur est tombé) et Ras El Oued (au
niveau des façades) ; 6) chute de cheminées à Ain Abessa ; 7) Chute de plâtre du plafond à El
Hammam ; 8) fissures de terrains à Belâa où il y’a eu aussi glissement léger et à La
Barbinais ; 9) eau trouble et changement de débit à Ampère, La Barbinais et Tixter
(augmentation). Mais c’est à Behagle (Bir Hadada) qu’il y’a eu le plus de dégâts avec
déplacement de toute chose, fissures dans toute la région et destruction totale de plusieurs
maisons. Selon Benhallou (1985), il y eut un mort et une centaine de blessés suite au séisme
qui fut suivi de plusieurs secousses ressenties à Bordj Bou Arréridj, Batna et Châteaudun et
dont une cinquantaine a été enregistrée à Sétif dans un intervalle de 1h 30. La même
information est rapportée dans La Dépêche de Constantine et de l’Est Algérien du 5
septembre 1963. On y lit les passages suivants : « La terre a tremblé hier dans l’est Algérien.
Le séisme a été ressenti entre 5h 10 et 8h 40 en de nombreux centres. Les secousses furent
certes de courte durée mais assez fortes en certaines régions. Le phénomène se manifesta
particulièrement à Behagle (Département de Sétif). En effet, 18 secousses furent enregistrées
dans ce village dont la plus forte se situe vers 5h 10m. Plus de la moitié des modestes

98
demeures de ce centre s’effondrèrent et des décombres, on devait hélas retirer le corps d’une
fillette de 8 ans. On déplore également une centaine de blessés. […] A Sétif, les secousses
furent également enregistrées dès les premières heures de l’aube et ont mis en émoi la
population. La plus forte fut celle de 5h 10 qui dura plusieurs secondes. Les autres furent
moins violentes. D’autres furent ressenties dans la matinée. Il n’y eut heureusement pas de
dégâts. Même phénomène à Châteaudun-Du-Rhumel où la secousse a été ressentie par toute
la population et même créé un début de panique. A Batna, les mouvements de courte durée
furent enregistrés à 5h 10m et 5h 25m. Enfin à Constantine, une partie de la population
ressentit également et aux mêmes heures le phénomène ». Le journal publie aussi une photo
d’une maison traditionnelle (en toub genre Akham (maison kabyle)). On ne traite pas de ce
séisme dans les catalogues antérieurs malgré sa grandeur et les effets qu’il a induits. Benouar
(1993) le place à Ain Taghrout alors que Mokrane et al. (1994) reprend la localisation donnée
par le BCIS mais aucune estimation d’intensité n’est effectuée. Sur la base de l’information
recueillie, une carte isoséiste est établie, un épicentre macrosismique est estimé et l’intensité
maximale I0 est évaluée à VIII-IX EMS et est attribuée à Behagle (Bir Hadada) (Tableau I,
Annexe 6).

Le séisme de Taher du 28 juillet 1964


Le 28 juillet 1964, un fort séisme fut ressenti dans la région de Jijel à 21h 34m 21s
(GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie par l’ensemble de la commune de
Taher ; il y eut une panique de courte durée, vibration de vaisselle et de divers objets,
déplacement de certains d’entre eux ainsi que quelques fissures, sans gravité. L’analyse de
l’information récoltée nous a permis de revoir la carte isoséiste, de ré-estimer l’épicentre
macrosismique de 36.8°N, 5.90°E donné par Mokrane et al. (1994) à 36.77°N, 5.9°E ainsi que
l’intensité maximale I0 qui passe de V-VI MM (in Mokrane et al., 1994) à V EMS attribuée à
Taher (Annexe 6).

Le séisme de Tazmalt-Mechdallah du 21 octobre 1964


Le 21 octobre 1964, un tremblement de terre frappa la zone de Tazmalt-Mechdallah à
19h 17m 44s (GMT). Selon Benhallou (1985), l’épicentre de ce séisme est situé sur les flancs
sud du djebel Djurdjura. Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le monde
à Tazmalt où il y eut une fort ébranlement des habitations, vibration de vitres, tintement,
craquement de murs, de meubles, chute d’objets instable des étagères, chute infime de plâtre
et quelques fissures assez importantes dans les murs. Un témoin rapporte par écrit que « la

99
secousse semble avoir affecté une zone s’étendant sensiblement d’Akbou en passant par
Tazmalt, Béni Mansour, Cheurfa, Maillot autrement dit sur tout le flanc des contreforts du
Djurdjura formant la pente occidentale de la vallée. Les secousses les plus fortes ont été
localisées dans le périmètre Tazmalt-Cheurfa-Béni Mansour. C’est le premier tremblement de
terre (de mémoire des vieux du pays) ressenti dans la localité ». Aux Portes de Fer, la
secousse a été ressentie par tout le monde ; il y eut effet de déséquilibre, craquement et
fissures aux plafonds et planchers, craquement net des rails et une grande peur. A Maillot, le
séisme a été ressenti par tout le monde ; on enregistra la vibration de vaisselle et de vitres le
craquement de meubles, planchers et plafonds et le déplacement d’objets et meubles ainsi que
des lézardes aux murs et la chute de tuiles. La secousse a aussi été ressentie par tout le monde
à Akbou où on signala le craquement de meubles et le tintement d’objets divers. La presse ne
fait pas état de ce séisme. Sur la base de l’information recueillie, la carte isoséiste est revue,
l’épicentre macrosismique 36.40°N, 4.30°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et
l’intensité maximale I0 est réévaluée de VII MM (Mokrane et al. 1994) à VI-VII EMS
(Annexe 6).

Le séisme de Akbou du 14 avril 1965


Ce séisme cité par Benhallou (1985), Mezcua et Martinez (1983) et Benouar (1993)
n’est pas repris par Mokrane et al. (1994). Cependant deux questionnaires rapportent que la
secousse a été ressentie respectivement à Aokas par plusieurs personnes sans effets marquants
ni dégâts (IVEMS) et par 90% de la population à Akbou en causant des fissures ( ?°), ce qui
suggère un VEMS (Tableau 1).

Le séisme de Ziama-Texena du 24 avril 1965


Le 24 avril 1965, un tremblement de terre frappa la zone de Jijel et ses environs à 18h
47m 14s (GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le monde à
Ziama Mansouriah, Texenna, Kaous, Chekfa, Jijel, Amoucha et Ain Abessa. On signala la
vibration de la vaisselle et des vitres à Ain Abessa, Chekfa, Texenna et Ziama. Les sonnettes
ont tinté à Jijel et il y eut des craquements de meubles, planchers et plafonds à Kaous et
déplacement de meubles et objets à Texenna. Les objets instables se sont déplacés à Amoucha
mais aucun dégât n’a été enregistré, hormis quelques fissures à Ziama. L’APS (Agence Presse
Service) rapporte que cette secousse n’a fait ni dégâts ni victimes. Sur la base de l’information
disponible, la carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique 36.90°N, 4.60°E, localisé en
mer in Mokrane et al. (1994), est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de VII MM

100
(Mokrane et al. 1994) à V EMS à Texenna et Ziama (Annexe 6). En fait aucune information
ne justifie l’intensité VII.

Le séisme Boussaâda du 7 septembre 1965


Le 7 septembre 1965, un tremblement de terre frappa la région de Boussaâda. Selon les
questionnaires, la secousse a été ressentie par toute la population à Boussaâda où on enregistra
le craquement des meubles et plafonds ainsi que des dégâts aux immeubles dont
l’effondrement de plafonds et des fissures dans plus de 100 maisons. Cependant, aucun dégât
n’a été signalé à M’sila, où la secousse a été ressentie par tout le monde, hormis la vibration
de vaisselle et de vitres. La presse de l’époque n’en parle pas. Les deux localités cités sont les
seuls où le séisme a été ressenti avec une intensité VII-VIII EMS à Boussaâda et IV-V EMS à
M’sila.

Le séisme d’Akbou du 15 novembre 1965


Ce séisme est connu sous le nom de « séisme de Port Gueydon »12 dans les précédents
catalogues. Cependant selon les questionnaires, c’est à Akbou qu’il causa le plus d’effets
puisqu’il y a été ressenti par tout le monde causant la vibration des portes et plafonds et même
des fissures à quelques immeubles en particulier celui du groupe scolaire. Sur la base de
l’information disponible, une carte d’intensité est esquissée, l’épicentre macrosismique est ré-
estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de VI MM (in Mokrane et al. 1994) à V-VI
EMS et est attribuée à Akbou (Tableau I, Annexe 6).

Le séisme de Sétif du 2 mars 1967


Ce séisme n’est pas cité dans le catalogue de Mokrane et al. (1994). Selon les
questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le monde à Mesloug causant des vibrations
de vitres mais aucun dégât. Tout le monde l’a ressentie à Sétif où il y eut plus d’effets comme
de déplacement de quelques meubles légers, l’ouverture de quelques portes mais sans
qu’aucune fissure ne soit constatée. Benouar (1993) en se référant à Mezcua et Martinez
(1983) donne une intensité de 3 MSK à Sétif. Selon l’information contenue dans les
questionnaires, l’épicentre macrosismique 36.25°N, 5.38°E donné par Benouar (1993) est ré-
estimé à 36.18°N, 5.41°E et l’intensité maximale I0 est réévaluée de III MSK (Benouar, 1993)
à V EMS et est attribuée à Sétif (Tableau I).

12
Endroit où l’épicentre instrumental a été localisé

101
Le séisme de M’sila du 5 avril 1967
L’intensité de ce séisme, dont l’épicentre instrumental est localisé au SE de M’sila par
l’ISC, est de VI-VII MM selon Mokrane et al. (1994) qui le citent sans donner de références.
Selon les questionnaires disponibles, la secousse a été très fortement ressentie à M’sila
causant des lézardes aux murs, la chute de plafonds, une vive inquiétude dans
l’arrondissement de M’sila ainsi que des fissures dans les cloisons en briques creuses,
l’augmentation d’anciennes fissures, chute de plâtras, décollement périphérique de cloisons
dans les immeubles HLM ; ce qui suggère une intensité de VII EMS. Le questionnaire relatant
les effets à M’sila est fourni avec une fiche et un questionnaire de Bordj Ghedir où la secousse
a été ressentie par trois ou quatre personnes sans effets (III) (Tableau I).

Le séisme d’El Mahdia du 26 septembre 1967


Ce séisme n’est cité que par Benouar (1993) qui se réfère à Mezcua et Martinez (1983).
Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie à El Mahdia (ex. Mac Donald) par tout le
monde et il y eut la chute de tuiles (V EMS). On l’a aussi ressentie à Fermatou avec une
intensité de IV-V EMS mais pas à Guidjel, Khelil, Ras El Ma, Sétif et Ain Abessa (Tableau
I).
Le séisme de Bir Hadada du 27 janvier 1968
Ce séisme est connu sous le nom de séisme des Monts Hodna dans les travaux
antérieurs. Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le monde à Ain Arnat,
Magra, Bir Hadada et Ras El Oued ; on signala la vibration de fenêtres, vaisselle, et vitres et
le craquement de portes dans toutes ces localités mais dans les deux dernières, on rapporte
aussi des fissures de plafonds et d’immeubles ainsi que quelques fissures à Berhoum et
Belimour. Sur la base de l’information récoltée à partir des questionnaires, la carte isoséiste
est revue, l’épicentre macrosismique 35.90°N, 5.10°E donné par Mokrane et al. (1994) à Ras
El Oued est ré-estimé à Bir Hadada qui a été secouée en 1963 par un séisme destructeur et qui
se trouve proche de l’épicentre instrumental ; l’intensité maximale I0 est réévaluée de VI MM
(Mokrane et al. 1994) à V-VI EMS et est attribuée à Bir Hadada et Ras El Oued (Tableau I,
Annexe 6).

Le séisme de Ziama Mansouriah du 25 février 1968


Le 25 février 1968, un tremblement de terre frappa la région côtière de Ziama
Mansouriah et ses environs à 15h 40m 44s (GMT). Selon les questionnaires, cette secousse a

102
été ressentie par toute la population de Ziama et même dans les voitures et elle a été suivie
d’une secousse plus faible. On enregistra dans cette localité des vitres cassées, un
déplacement d’objets, des fissures, la chute de deux cheminées et trois maisons détruites à El
Alam ainsi que des éboulements et chute de pierres. La secousse a été ressentie par tout le
monde à Souk Etnine où il y’a eu vibration des murs, déplacement d’objets, chute de plâtre et
des lézardes dans les maisons vétustes. A Amoucha où la secousse a été ressentie par tout le
monde, il y’a eu de fortes vibrations de vaisselle et d’objets. On rapporte dans ces
questionnaires l’affaissement de la route et des éboulis de terrain à Kherrata ainsi que la
vibration de vaisselle et vitres, le craquement de meubles et le déplacement d’objets ; des
fissures ont été relevés dans la plupart des immeubles surtout en foncier rural. Dans le journal
El Moudjahid du 26 février 1968, on lit ce qui suit : « une forte secousse a été ressentie
dimanche à 15h 45 à Ziama Mansouriah (40 km de Djidjelli), où plusieurs vitres ont été
brisées par cette forte secousse qui a lézardé plusieurs murs et causé un affaissement de
terrain à l’entrée de la ville. Une deuxième secousse devait être ressentie hier matin : quatre
maisons et une école coranique avaient été détruites ». Sur la base de l’information recueillie,
la carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique 36.70°N, 5.50°E donné par Mokrane et
al. 1994 est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de VII-VIII MM (Mokrane et
al., 1994) à VIII EMS et est attribuée à Ziama Mansouriah (Annexe 6).

Les séismes de Mansourah du 24 novembre 1973


Ces séismes forts ont frappé la région de Mansourah connue pour sa sismicité,
particulièrement les secousses qui l’ont ébranlée respectivement le 8 janvier 1887 (Harbi et al.
2003) et le 16 avril 1943 (Benouar, 1994). Cet événement a même fait l’objet d’un article par
Roussel (1994) qui y présente une étude macrosismique. Plus tard, sur la base de
questionnaires, Mokrane et al. (1994) tracent une carte isoséiste en estimant l’épicentre
macrosismique à 36.10°N, 4.40°E et évaluant l’intensité maximale à VII MM attribuée à
Mansourah13. Ce sont aussi les événements pour lesquels un mécanisme focal a été calculé
(Hatzfeld, 1978) (les deuxième et troisième pour l’est Algérien après celui de M’sila du 1
janvier 1965). La collecte d’informations supplémentaires déduites de rapports de presse en
plus de la disponibilité des questionnaires nous a permis de revoir l’étude macrosismique de
cet important événement sismique. Les effets rapportés par les questionnaires sont consignés
dans le tableau ci-après.

103
Ce séisme a été précédé par un autre le 23 novembre ressenti particulièrement à Aomar (V
EMS), Ain Bessem (IV-V EMS) et Sour El Ghozlane (IV-V EMS).
Le rapport publié par le journal El Moudjahid, du vendredi 30 novembre 1973, apporte
des informations supplémentaires. On y lit : Le séisme a frappé quatre communes à la fois,
situées toutes là où les hautes plaines viennent s’échouer sur les piémonts de la chaîne des
Bibans (Mansourah, Medjana, Theniet En Nasr et El M’hir). Les populations alertées par la
première secousse quittèrent aussitôt leurs demeures. [….] Même ceux dont les maisons
étaient encore à peu près intactes préférèrent rester dehors, craignant qu’une nouvelle
secousse ne les mette en danger. Selon le rapport de l’APC d’El M’hir, on compte 2108
personnes sans abri, 385 maisons détruites, 4 blessés. Plusieurs réalisations socio-
économiques touchées dont l’oléoduc Hassi Messaoud-Béjaia qui a eu de légers dégâts. A El
M’hir, le cours d’un oued a été légèrement modifié par le séisme. A Mansourah le hameau
d’Ouled Sidi Aicha a été complètement rasé et on signale dans cette commune 4 morts, 30
blessés et 8000 sans abri.
Des locaux administratifs ont été sérieusement endommagés ; la majorité des murs sont
lézardés et dans les pièces, de larges crevasses ont surgi au milieu du carrelage ; on y signale
aussi la chute des toitures.
Dans la commune de Medjana, 13 blessés, 2214 sans abri et 313 maisons détruites sont
signalés ; le séisme a frappé durement les zones rurales tel le douar de Chebika et Ain El
Beida complètement rasés. A Medjana, le phénomène de liquéfaction a aussi été observé ; des
témoins, qui auraient senti une odeur de souffre, rapportent qu’une vapeur blanchâtre s’était
dégagée de la terre ; on signale aussi de profondes fissures au sol à certains endroits. Dans la
commune de Theniet Nasser, les cinq hameaux de Ouled Sidi Amor, Ain Kahla, Zemamra,
Madjen, Lakhal et Khebatna ont été détruits et on compte 2600 personnes sans abri et 615
maisons détruites. Selon la presse, la première secousse a été ressentie même à Alger et Oran
selon le journal El Moudjahid du 28 novembre 1973.
Sur la base de l’information recueillie, la carte isoséiste est revue, l’épicentre
macrosismique 36.50°N, 4.80°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité
maximale I0 est réévaluée de VII MM (Mokrane et al. 1994) à VIII-IX EMS aux quatres sites
les plus touchés (Annexe 6).

13
Roussel donne la meme estimation pour l’épicentre mais évalue l’intensité à VIII MM.

104
Site Nombre de personnes Effets enregistrés
l’ayant ressenti
Tablat quelques personnes craquement de meubles et plafonds
Ain Taghrout plusieurs personnes pas d’effets cités
Ain El Hadjel // vibration de fenêtres et de vaisselle et le craquement de meubles
Béjaїa // vibration de portes et vaisselle
Azazga // Vibration
Bir Ghbalou // vibration de vitres et vaisselle
Tizi Ouzou // vibration de fenêtres et de vaisselle et le craquement de meubles
Kadiria // Fissures aux murs ( ?)
El Kseur // vibration de vaisselle et arrêt de la pendule de la mairie
Aomar La majorité des habitants vibration de vaisselle et balancement de meubles
Bordj Ghedir Tout le monde léger déplacement de meubles et chute de crépissage de murs
Tazmalt // augmentation du niveau des sources de puits
Theniet En Nasr // craquement de tables
Bordj Bou // vibration de vitres, craquement et déplacement d’objets et de meubles et fissures aux murs des immeubles
Arréridj
El M’hir // Fissures des murs et effondrement de maisons avec eau trouble et changement de débit.
Sour El Ghozlane // vibration de vaisselle et de vitres, craquement de plafonds, déplacement de meubles
Bouira // arrêt des pendules et horloges, vibration de tous les objets suspendus, du mobilier et des portes et fenêtres ;
changement du niveau d’eau.
Ras El Oued // vibration de vitres, craquement et déplacement des meubles
Ain El Hammam // vibration de vaisselle et de vitres
Medjana // craquement de plafonds, déplacement d’objets et de meubles, dégâts aux immeubles, fissures, destructions de
plusieurs maisons dans plusieurs douars, jaillissement d’eau de sources.
Mansourah // vibration de vaisselle et vitres, craquement de meubles, planchers, plafonds, déplacement de meubles et objets, chute
de tuiles, de cheminées ; effondrement de villages complets, fissures et graves dégâts aux maisons ; augmentation des
débits (débit fort, eau trouble) et parution de nouvelles sources ; fissures dans certaines montagnes et effondrement de
sol

Effets macrosismiques enregistrées dans différentes localités suite au séisme qui a touché la région le 24 novembre 1973

105
Le séisme de Mansoura du 28 janvier 1974
Ce séisme de magnitude Ms 4.6 (NEIS) n’a fait l’objet d’aucune estimation d’intensité.
Cependant, lors de la recherche documentaire pour la révision du séisme de Ain Abessa du 11
juillet 1975, on a trouvé dans le journal El Moudjahid du 12 juillet le passage suivant : En
effet, le 28 janvier 1974, une forte secousse a fait plusieurs morts et blessés et détruit 240
habitations laissant 1500 personnes sans abris. Six mois plus tard, c’est dans la daira de
Kherrata que l’on a enregistré une nouvelle secousse tellurique (28.6.1974, ndlr). Là
également des pertes humaines et d’importants dégâts matériels ont été enregistrés. Nous ne
pouvons estimer d’intensité avec ces seules informations et l’identifions comme destructeur.

Le séisme de Larbâa Nath Irathen-Ain El Hammam du 7 avril 1974


Le 7 avril 1974, un tremblement de terre frappa la région de Larbâa Nath Irathen et Ain
El Hammam à 0h 57m (GMT). Selon les questionnaires, c’est à Ain El Hammam et Larbâa
Nath Irathen que la secousse a causé le plus d’effets. On a signalé des fissures et glissements
ainsi que des effets sur les sources d’eau devenues troubles dans ces deux localités. A Azazga,
la secousse réveilla les personnes, un grand nombre l’a ressentie et il y eut vibration de
vaisselle, vitres et meubles. L’analyse de l’information disponible nous a permis de revoir la
carte isoséiste ; l’épicentre macrosismique 36.65°N, 4.32°E donné dans Mokrane et al. (1994)
est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de IV MM (Mokrane et al. 1994) à V
EMS (Annexe 6).

Le séisme de Darguinah du 28 juin 1974


Le 28 juin 1974, un tremblement de terre frappa la zone de Darguinah et ses environs à
11h 9m 38s (GMT). Ce séisme est connu dans les catalogues antérieurs comme étant celui de
Kherrata. Cependant les questionnaires rapportent qu’il a fait plus d’effets à Darguinah où
tout le monde l’a ressenti ; on rapporte que plusieurs murs et plafonds ont été lézardés et aussi
le renversement d’objets mobiles et la chute de cheminées. Tout le monde l’a ressenti (il en a
réveillé la majorité) à Ain El Kebira, Arbaoun, Seddouk, Babor et Kherrata où on signala la
vibration de vaisselle, des vitres et des portes, le déplacement des meubles et objets, la chute
de plâtre et des fissures légères aux murs. Ces dernières ont aussi été signalées à Bougâa où le
séisme a été ressenti par plusieurs personnes. A Jijel 75% de la population l’a ressenti et on
nota la vibration de vaisselle, vitres et meubles, et l’interruption de l’électricité pendant une
durée de 5mn environ mais aucun dégât n’est signalé. Il y eut aussi éboulement et chute de

106
pierres dans les régions montagneuses, glissement et affaissement des bordures de la chaussée
particulièrement à Darguinah. Le niveau de l’eau a augmenté dans la région de Kherrata mais
pas à Ain El Kebira. Les journaux de l’époque n’en parlent pas. Cependant lors de la
recherche documentaire pour la révision du séisme de Kherrata du 9 novembre 1974, on a
trouvé dans le journal El Moudjahid du 10 novembre le passage suivant : « Rappelons que ces
secousses telluriques ont été déjà enregistrées dans cette même région le 18 juin dernier
faisant un mort et endommageant plus de 400 habitations ». L’analyse de l’information
recueillie à partir des questionnaires nous a permis de revoir la carte isoséiste et de ré-estimer
l’épicentre macrosismique 36. 49°N 5.28°E donné par Mokrane et al. (1994) ; l’intensité
maximale I0 est réévaluée de VI MM (Mokrane et al.1994) à VI-VII EMS et est attribuée à
Darguinah (Annexe 6). Nous notons toutefois qu’un VII EMS est assez probable si
l’information rapportée par El Moudjahid est vérifiée.

Le séisme de Kherrata du 9 novembre 1974


Le 9 novembre 1974, un fort séisme fut ressenti à Kherrata et ses environs à 12h 15m
10s (GMT). Selon les questionnaires, tout le monde l’a ressenti à Amoucha où il y eut des
dégâts aux immeubles, fissures et chute de tuiles. A Ain Kebira où la secousse a été ressentie
par tout le monde, il y eut vibration de tous les objets et quelques glissements de pierre des
rochers. A Arbaoun, la secousse a été ressentie par tout le monde, on signale la vibration de
vaisselle et vitres, craquement de meubles, fissures aux murs, chute de tuiles et cheminées. A
Kherrata aussi tout le monde a ressenti la secousse et on rapporte des fissures aux maisons et
des dégâts importants aux immeubles. Selon le journal El Moudjahid du 10 novembre 1974,
trois secousses ont été ressenties dans la Daїra de Kherrata. On y lit les passages suivants :
« La première, qui a été ressentie au centre du chef lieu de la daïra de Kherrata, n’a
occasionné uniquement que des dégâts matériels. En outre, un atelier mécanique auto a été
détruit et deux habitations à Oued Berrad (commune de Taskriout) ont été endommagées. Par
contre la seconde secousse qui a eu lieu à 13h 30 (heure locale, ndlr) aux gorges de Châabet
Lakhra (commune de Taskriout) sur la route nationale numéro 9 a été plus tragique. En effet,
les occupants d’un véhicule particulier qui circulait sur cet axe routier ont été pris dans une
avalanche de pierres. Bilan : 5 personnes blessées dont deux dans un état grave ont été
admises à l’hôpital civil de Sétif. [ ] Enfin la troisième et dernière secousse s’est produite à
22h 30m dans cette même région endommageant le bâtiment administratif de la brigade du
Darak El watani de Kherrata ». Les catalogues ne rapportent ni cette dernière secousse ni la
première. Sur la base de l’information récoltée, la carte isoséiste est revue, l’épicentre

107
macrosismique 36.43°N 5.50°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité
maximale I0 est réévaluée de V MM (Mokrane et al. 1994) à VII EMS.

Le séisme de Ain Abessa-El Ouricia du 11 juillet 1975


Le 11 juillet 1975, un tremblement de terre frappa la région de Sétif plus spécialement
la zone Ain Abessa-El Ouricia où il a été ressenti par tout le monde et où les questionnaires
rapportent le plus d’effets. Ces derniers se résument à la vibration de vaisselle et de vitres,
craquement de meubles, dégâts aux immeubles particulièrement des fissures assez
importantes aux murs et plafonds des édifices publics ou habitations privées (80% des
bâtisses d’El Ouricia) ; plusieurs sources auraient changé de niveau d’eau. Selon le journal El
Moudjahid du 1er juillet 1975, sept secousses telluriques ont été ressenties ce jour là à Sétif
entre 2h 40 et 13h 20 dont la plus forte, celle de 7h 19m, a fait un mort (suite à l’écroulement
d’un ancien édifice religieux dont l’intérieur s’est effondré) et 18 blessés et endommagé de
nombreuses habitations. Les immeubles de deux cités, dont l’une au centre ville et l’autre à la
sortie, ont été plus ou moins endommagés (fissures visibles et murs lézardés). Ce sont
paradoxalement les anciennes habitations qui ont subi le moins de dégâts ; deux immeubles
des nouvelles cités ont été évacués et la nouvelle caserne de Protection Civile, dont les
travaux sont en voie d’achèvement, a été, elle aussi sérieusement touchée. Cette secousse a
surtout causé à Sétif une grosse frayeur poussant de nombreuses familles à déserter leurs
logements. (cf. carte isoséiste revue en Annexe 6).

Le séisme de Mahfouda du 17 octobre 1975


Le 17 octobre 1975, un tremblement de terre frappa la zone de Seddouk-Mahfouda et
ses environs à 8h 54m 6s (GMT). Ce séisme est cité comme étant celui de Tazmalt par
Benouar (1993). Pour Mokrane et al. (1994), c’est un séisme de Sidi Aich. Selon les
questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le monde à Sidi Aich et il y eut vibrations
et fissures dans certains immeubles. Mais c’est à Mahfouda et Seddouk (particulièrement sur
le flanc sud de Seddouk, i.e. vers Mahfouda) que le séisme a causé le plus d’effets : vibration
de vaisselle, vitres, tintement de sonnettes, craquement de meubles et plafonds, déplacement
d’objets et de meubles, dégâts aux immeubles, fissures, chute de tuiles et de cheminées,
augmentation de débit de toutes les sources situées au sud-est de Seddouk et déferlement des
eaux sur tout le flanc sud de cette localité (7 litres/seconde). On parle aussi d’une séquence de
répliques ressenties dans ces deux localités soit : quatre le 17, trois le 18 et une
respectivement le 22, le 24 et le 25. Sur la base de l’information récoltée, la carte isoséiste est

108
revue, l’épicentre macrosismique 36.58°N, 4.70°E donné par Mokrane et al. 1994 est ré-
estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de IV MM (Mokrane et al., 1994) à VI-VII
EMS et est attribuée à Seddouk et Mahfouda (Tableau I, Annexe 6).

Le séisme de Djemila du 14 avril 1977


Le 14 avril 1977, un tremblement de terre frappa la zone de Djemila dans la région de
Sétif. Benouar (1993) l’identifie comme étant celui de Si Merouane ; l’épicentre estimé par
l’ISC est proche d’Arbaoun où le séisme a été fortement ressenti. Les questionnaires révèlent
qu’il y’a eu vibration de vaisselle avec déplacements de petits objets à Rouached ; vibration
du mobilier à Béni Amrane (?) ; déplacement de meubles et fissures sur les murs des
immeubles à Béni Aziz (Arbaoun) ; vibration de vitres à Texenna ; vibration de vitres et de
meubles à Jijel ; vibrations de vaisselle, vitres et tintement de sonnettes à Amoucha ; à
Ferdjioua l’eau de bain thermal est devenue trouble et a changé de couleur (rouge) et il y eut
la vibration de vaisselle et de vitres. A Djemila, la secousse a été ressentie par tout le monde,
il y’a eu craquement de planchers et plafonds, fissures dans les immeubles, chute de tuiles et
de cheminées, eau de source troublée (blanche comme du lait), fissures sur les routes et
glissement de terrain. A Béni Fouda, il y a eu craquement de meubles, de planchers, de
plafonds et de tuiles ainsi que le déplacement de meubles. A Arbaoun, on enregistra le
craquement de meubles, planchers et plafonds, des fissures dans plusieurs immeubles et de la
fumée provenant de la terre pendant le tremblement de terre. Un télégramme émanant de la
wilaya de Sétif signale à Djemila des dégâts matériels assez importants, des fissurations dans
plusieurs immeubles et un enfant touché par une chute de matériaux, légèrement blessé. Un
autre message de la même source rapporte que « 2 familles ont été évacuées de leurs
habitations très anciennes, des logements fissurés ne présentant pas de danger immédiat,
aucune victime signalée ». Sur la base de l’information recueillie, la carte isoséiste est revue,
l’épicentre macrosismique 36.29°N, 5.68°E donné par Mokrane et al., 1994 est adopté et
l’intensité maximale I0 est réévaluée de V MM (IMPGA) à VI-VII EMS et est attribuée à
Djemila (Tableau I, Annexe 6).

Le séisme de Seddouk du 21 avril 1977


Le 21 avril 1977, un fort séisme fut ressenti à Seddouk. Mokrane et al. (1994) citent
plutôt un séisme à Akbou, localité à laquelle ils affectent une intensité III MM. Cependant les
questionnaires disponibles ne mentionnent pas Akbou mais rapportent qu’un séisme fort,

109
causant quelques dégâts aux immeubles de Seddouk, a été ressenti. Il aurait été aussi
largement ressenti à Akfadou et Amouchas (Annexe 6).

Les séismes de Djemila des 21 et 22 juin 1977


Le 21 juin 1977, un tremblement de terre frappa encore la zone de Djemila, deux mois
après celui qu’elle a éprouvé en avril de la même année. C’est un séisme que Benhallou
(1985), repris par Benouar, reporte comme ayant eu lieu le 21 juin ; Mokrane et al. (1994)
adopte l’intensité donnée par Benhallou (1985), i.e. IV MM mais reporte la date du 22 juin
1977. Benouar (1993) estime un épicentre au nord de Djamila mais aucun catalogue ne
mentionne les répliques qui ont suivi cet événement qui ne semble pas avoir été enregistré par
les sismographes. En effet les questionnaires rapportent que des secousses ont été ressenties
du 21 au 26 juin 1977 ; un questionnaire rempli par l’APC de Djemila cite 13 événements
sismiques dont les plus fortes étaient celles du même jour de 18h 30 et 22h 30. Selon les
questionnaires, on signale à Djemila la vibration de vaisselle, portes et fenêtres ; des
craquements de meubles et plafonds et des fissures aux murs et aux bâtisses. Il y a aussi un
message provenant du commandant de la gendarmerie nationale daté du 22 juin 1977
signalant des secousses légères persistantes à Djemila depuis l’après midi du 21 juin sans
causer de victimes ni de dégâts excepté de légères fissures sur les vieilles bâtisses dont siège
de l’APC en plus de la panique parmi la population locale dont certaines familles ont quitté
précipitamment les demeures. Mokrane et al. (1994) comme Benouar (1993) affectent une
intensité de IV MM en se référant à Benhallou (1985). Sur la base de l’information recueillie,
nous ré-estimons l’intensité maximale I0 à V EMS pour ce fort événement que nous
considérons comme étant une forte réplique du séisme de Djamila du 14.4.1977.

Le séisme de Ain Smara-Ain M’lila du 9 juillet 1977


Le 9 juillet 1977, un tremblement de terre frappa la zone de Ain M’lia et ses environs à
13h 4m (GMT). Les questionnaires rapportent à Ain M’lia les effets tels que la vibration de
vaisselle et de vitres, craquement et déplacements de meubles, fissures à certains plafonds et
murs. A Ain Smara, on signale des vibration de vitres, chaises, armoires, chute de plâtre et
fissures. Sur la base de l’information récoltée, la carte isoséiste est revue, l’épicentre
macrosismique 36.10°N, 6.60°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité
maximale I0 est réévaluée de IV MM (Mokrane et al. 1994) à V EMS et est attribuée à Ain
Smara et Ain M’lila (Tableau I, Annexe 6).

110
Le séisme de Ain Hassania (Guelma) du 16 mars 1978
Le 16 mars 1978, un tremblement de terre frappa la région de Guelma et ses environs à 0h
45 m (GMT). Selon les questionnaires, à Ain Hassania le séisme ressenti par tout le monde a
causé des vibrations de vitres, vaisselle et meubles, des fissures dans les murs et plafonds et la
chute d’une cour de maison ; on a noté aussi au lieu dit Bordj Ben Osmane le niveau de la
nappe d’eau diminuer considérablement. Les fissures ont été aussi causées à Guelâat Bousbâa
et Boumarhra Ahmed. Ailleurs les effets se résument à des vibrations de vaisselle et vitres,
craquement de meubles et planchers et déplacement d’objets. L’eau est devenue trouble à
Bouati Mahmoud. L’analyse de l’information disponible nous a permis de revoir la carte
isoséiste établie par Mokrane et al. (1994) qui évaluent l’intensité I0 à V MM (Annexe 6).

Le séisme de Ras El Akba du 28 mars 1978


Le 28 mars 1978, un fort séisme fut ressenti dans la région de Guelma à 3h 6m (GMT).
Mokrane et al. (1994) le citent comme étant le séisme de Guelma où il estime l’intensité
épicentrale à IV MM. Selon les questionnaires, à Boumahra Ahmed le séisme a réveillé
presque tout le monde entraînant la vibration de vitres et vaisselle. Les mêmes effets sont
signalés à Ras El Akba en plus du déplacement de meubles et objets mais pas de dégâts. Une
carte d’intensité est dressée sur la base de l’information disponible, l’épicentre macrosismique
donné par Benouar (1994) est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est passe de VI MM
(Mokrane et al. 1994) à V EMS et est attribuée à Ras El Akba (Annexe 6).

Le séisme d’Akbou du 26 mai 1978


Le 26 mai 1978, un tremblement de terre frappa l’axe Akbou-Seddouk. Selon les
questionnaires, la secousse a été ressentie par les habitants de Seddouk, Sidi Aich, Mahfouda,
Akbou Amizour, Kebouch, Béni Ourtilane, El Kseur. Les effets macrosismiques relevés sont
la vibration de tout objet et craquement de meuble à Seddouk avec effets sur le terrain à
travers toute la commune ; déplacement faible d’objets à Kebouch ; vibration de vaisselle et
craquement de meubles à Béni Ourtilène ; vibration de vaisselle et vitres à Sidi Aich,
Amizour, et à El Kseur et craquement de plafonds et fissures à Akbou. Sur la base de
l’information récoltée, la carte isoséiste est revue, un épicentre macrosismique est estimé à
36.47°N, 4.53°E et l’intensité maximale I0 est réévaluée de V MM (Mokrane et al., 1994) à V
EMS et est attribuée à Akbou (Annexe 6).

111
Le séisme de Ouled Aissa du 31 janvier 1979
Le 31 janvier 1979, un tremblement de terre frappa la région de Bordj Bou Arréridj. Ce
séisme est cité comme étant celui de Bougâa dans le catalogue de Benouar (1993) qui lui
donne un épicentre macrosismique à 36.4°N, 5.1°E et une intensité de IV MM (en se référant
à Benhallou, 1985). Mokrane et al. (1994) l’identifient comme étant celui de Ain Taghrout et
estiment l’intensité à V MM et l’épicentre macrosismique à 36.16°N, 5.08°E. Selon les
questionnaires, le maximum d’effet a été enregistré à Ouled Aissa puisqu’on y signale des
fissures et la destruction d’habitations. A Bordj Bou Arréridj, la secousse a été ressentie par
plusieurs personnes et les meubles ont vibré. Tout le monde l’a ressentie à Zemmora où il y
eut vibration de vitres de même qu’à Sidi Embarek. A Ain Taghrout, il y a eu chute de
vaisselle, craquement de meubles, plafonds fissurés et murs lézardés. A Khelil, la secousse a
été ressentie par tout le monde ; on rapporte la vibration de vaisselle, le craquement de
meubles et objets et des fissures. Un message de la Gendarmerie Nationale rapporte que 15
maisons ont été sérieusement endommagées à Ouled Aissa mais aucune victime n’est à
déplorer. Sur la base de l’information recueillie, la carte isoséiste est revue, l’épicentre
macrosismique 36.16°N, 5.08°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité
maximale I0 est réévaluée de IV MM (Mokrane et al. 1994) à VII-VIII EMS et est attribuée à
Ouled Aissa (Annexe 6).

Le séisme de Ksar Sbahi du 23 juin 1979


Le 23 juin 1979, un fort séisme fut ressenti à Ksar Sbahi et avec une intensité moindre à
Ain Mekhlouf. Selon Mokrane et al. (1994), ce séisme concerne la localité de Oum El
Bouaghi située à 26 km au sud de Ksar Sbahi et à 42 km de Ain Makhlouf. Cependant les
questionnaires rapportent que la secousse a été ressentie par plusieurs personnes à Ain
Makhlouf où il y eut vibration de vaisselle et de vitres et craquement de plafonds, et par tout
le monde à Ksar Sbahi où on enregistra la vibration de vaisselle et le déplacement de meubles.
Ce séisme n’a pas été ressenti à Tamlouka, Ain Abid, Ain Babouche, Ain Beida, Berriche,
Mouladheim, Oued Zenati et Sedrata. Ceci suggère plutôt un épicentre macrosismique à Ksar
Sbahi où l’intensité maximale I0 est réévaluée de V MM (Mokrane et al., 1994) à V EMS et
est attribuée à Ksar Sbahi (Tableau I).

112
Le séisme de Oued Cheham du 5 février 1980
Le 5 février 1980, un tremblement de terre frappa la région de Guelma, plus
précisément la zone de Oued Cheham. Selon le journal El Moudjahid, la première secousse a
été enregistrée à 19H 01 à Bouchegouf, Guelma, Oued Cheham, Khezara et Ain Makhlouf et
a duré trois secondes et la seconde a été ressentie à 21h 4m et a duré une seconde trente.
Aucune victime, ni aucun dégâts ne sont à signaler. Ces secousses ont été faiblement
ressenties dans la ville de Annaba selon le même journal qui rajoute : cependant un début de
panique s’est manifesté dans le quartier populaire du 8 mai où les secousses ont été vivement
ressenties. Selon les questionnaires, toute la population a ressenti près de sept secousses dans
la nuit du 5 au 6 février à Oued Cheham où on enregistra la vibration de vaisselle, vitres et des
objets suspendus ; des fissures légères aux habitations ainsi qu’une légère diminution de débit
de deux sources à Dahouata et la disparition totale de 2 sources à Mechaâla, Ain Tefaha et
Ain Kebira de la commune de Oued Cheham et l’augmentation (de 3 fois) d’une source à Ain
Djenane. La secousse a été ressentie par tout le monde à Hammam N’Bailis et on signale la
vibration de vitres et le balancement d’objets mais aucun dégât à part le changement de
couleur des eaux thermales (vers le rouge) ainsi que des fissures du sol. A Bouchegouf aussi
tout le monde l’a ressentie et on rapporte la vibration de vitres et les déplacement de vaisselle
mais pas de dégâts. Sur la base de l’information recueillie, la carte isoséiste est revue,
l’épicentre macrosismique 36.37°N, 7.70°E donné par Mokrane et al., 1994 est ré-estimé et
l’intensité maximale I0 est réévaluée de V-VI MM (Mokrane et al., 1994) à V-VI EMS et est
attribuée à Oued Cheham (Annexe 6).

Le séisme de Bordj Ghedir du 26 novembre 1980


Le 26 novembre 1980, un tremblement de terre frappa la zone de Bordj Ghedir et ses
environs à 6h 25 m (GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été fortement ressentie à
Toubou et El Hammadia, Bordj Ghedir et Medjana. Sur la base de l’information recueillie, la
carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique 36.00°N, 4.78°E donné par Mokrane et al.
(1994) est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de V MM (Mokrane et al. 1994) à
V EMS et est attribuée aux localités citées (Annexe 6).

Le séisme de Oued Cheham du 21 décembre 1980


Le 21 décembre 1980, un tremblement de terre frappa la zone de Oued Cheham dans la
région de Guelma. Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie par la majorité de la

113
population à Hamam N’Bailis où on enregistra des craquements de meubles et des fissures
dans certains immeubles. A Ben Mehidi, plusieurs personnes ont ressenti la secousse ; on
signala la vibration de vaisselle et des fissures dans certains immeubles vétustes. A
Boukemouza, la secousse a été ressentie par tout le monde ; vibrations de vitres, fissures aux
murs. A Bouchegouf, tout le monde a ressenti la secousse ; réveil des dormeurs qui se sont
précipités dehors épouvantés, dégâts aux murs, aux plafonds, chute de cheminées etc. C’est à
Oued Cheham que le séisme a fait plus d’effets. En effet la secousse y a été ressentie par
l’ensemble de la population et on signala : le craquement des meubles, la chute de plâtre des
plafonds, le déplacement de meubles, des dégâts importants aux immeubles avec des fissures
ayant entraîné la réforme de certaines habitations et des fissures aux sols. Sur la base de
l’information recueillie, la carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique 36.42°N,
7.78°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée
de VII MM (Mokrane et al., 1994) à VI-VII EMS et est attribuée à Oued Cheham (Annexe 6).

Le séisme de Héliopolis du 14 novembre 1981


Le 14 novembre 1981, un fort séisme fut ressenti dans la région de Guelma, plus
particulièrement à Héliopolis où il y’a eu des fissures légères (cf. carte isoséiste Annexe 6).

Le séisme de Zighoud Youcef du 20 décembre 1983


Le 20 décembre 1983, un fort séisme fut ressenti dans la région de Constantine plus
particulièrement à Zighoud Youcef où des fissurations ont été observées sur quelques bâtisses
et sur les routes (petit glissement aussi). L’information récoltée à partit des questionnaires
disponibles nous a permis de revoir la carte isoséiste. L’épicentre macrosismique 36.45°N,
6.60°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée
de V MM (Mokrane et al., 1994) à V-VI EMS et est attribuée à Zighoud Youcef (Annexe 6).

Le séisme de Ain Fekroun (Oum El Bouaghi) du 5 octobre 1984


Le 5 octobre 1984, un tremblement de terre frappa la région de Oum El Bouaghi. Ce
séisme est surtout caractérisé par les répliques qui l’ont suivi. D’après les questionnaires, à
Ain Fekroun on a ressenti trois secousses (7h 37, 16h 30 et 24h LT), la première étant la plus
forte ; on rapporte la vibrations d’objets, le déplacement de meubles ainsi que des lézardes
aux murs, l’effondrement de murs en pierre et l’effondrement d’un puits, des fissures aux toits
et on compte 13 maisons en toub détruites et 120 gourbis fissurés. A Sigus, 4 secousses ont
été ressenties, la première était la plus forte et a duré 1 mn environ. Toute la population l’a

114
ressentie et il y’a eu des vibrations dans toute la commune et dégâts aux immeubles (des
fissures) dans la localité de Ouled Naceur et El Amiria aussi. A Oum El Bouagui où deux
secousses ont été ressenties (7h 25 et 7h 40) par plusieurs personnes, il y’a eu vibrations
d’objets et craquement de meubles de même qu’à Ain Kercha Ksar Sbahi et à Ain M’lila. Sur
la base de l’information récoltée, la carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique
36.05°N, 6.82°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est
réévaluée de VI MM (Mokrane et al., 1994) à VII-VIII EMS et est attribuée à Ain Fekroun
(Annexe 6).

Le séisme de Kheirane du 19 avril 1985


Le 19 avril 1985, un fort séisme fut ressenti dans la région de Khenchela. Selon les
questionnaires, la secousse a été ressentie à Kheirane par tout le monde et on signale de la
vaisselle cassée, le craquement de meubles et des fissures sur les murs de plusieurs maisons
mais il n’a pas été ressenti à Khenchela (Annexe 6) même s’il est connu sous le nom de cette
localité (Mokrane et al. 1994).

Le séisme de El Madher du 20 mai 1986


Le 20 mai 1986, un fort séisme fut ressenti dans la région de Batna. Selon les
questionnaires, le séisme a été fortement ressenti à El Madher causant des fissures aux
plafonds et à certains murs et de façon moindre à Chemmora, Seriana, Batna, Tazoult et
Timgad. Notons que l’épicentre instrumental donné par l’ISC est localisé au sud d’El Madher,
plus proche du point où le séisme n’a pas été ressenti (Teniet Abed) (Annexe 6).

115
Tableau 1 : Les séismes revus sur la base de questionnaires

Date et lieu Epicentre instrumental Epicentre macrosismique Epicentre macrosismique Intensité


adopté
12.12.1954 Seddouk - 36.50°N, 4.8°E (IMPGA) 36.53°N, 4.69°E 6MM→5-6EMS
28.12.1954 Texenna - 36.7°N, 5.8°E (IMPGA) 36.66°N, 5.79°E 6MM→6EMS
17.7.1955 St Arnaud 36.25°N, 5.38°E (In Beno) - 36.16°N, 5.68°E 5MSK→4EMS
9.8.1955 Béni Mansour - 36.3°N, 4.3°E (IMPGA) 36.72°N, 4.91°E 5MM→5EMS
21.7.1956 Sidi Mesriche - 36.5°N, 6.5°E (In Beno) 36.67°N, 6.72°E 5MSK→5-6EMS
20.4.1957 Kherrata - - 36.49°N, 5.28°E 4MSK→4EMS
19.5.1957 Ampère - 36.25°N, 5.38°E (In BENO) 35.82°N-5.51°E 4MSK→4-5EMS
3.7.1957 Chevreul - 36°N, 5.67°E (In Beno) 36.46°N, 5.65°E 4MSK→4-5EMS
27.10.1957 El Kseur 36.7°N, 4.8°E (IMPGA) - 36.68°N, 4.85°E 5MM→5EMS
4.11.1957 St Antoine - 36.67°N, 6.33°E (In BENO) 36.83°N, 6.88°E 5MM→5EMS
12.11.1957 Oued Marsa - 36.6°N, 5.3°E (In Beno) 36.65°N, 5.26°E 4MSK→4-5EMS
13.11.1957 El Ouricia - 36.2°N, 5.40°E (IMPGA) 36.28°N, 5.41°E 7-8MM→6-7EMS
14.11.1957 Sétif 1h 22 - 36.25°N, 5.38°E (In BENO) 36.18°N, 5.41°E 3MSK→3EMS
14.11.1957 Sétif 2h 45 - 36.25°N, 5.38°E (In BENO) 36.18°N, 5.41°E 4MSK→4EMS
21.11.1957 Sétif - 36.25°N, 5.38°E (In BENO) 36.18°N, 5.41°E 7MSK→5-6EMS
22.11.1957 Sétif - 36.25°N, 5.38°E (In BENO) 36.18°N, 5.41°E 4MSK→5EMS
26.11.1957 Sétif (2 chocs) - 36.25°N, 5.38°E (In BENO) 36.18°N, 5.41°E 7MM→6EMS
5MSK→5EMS
29.11.1957 Sétif (2 chocs) - 36.25°N, 5.38°E (In BENO) 36.18°N, 5.41°E 5MSK→4EMS
4MSK→4EMS
13.12.1957 Bordj Mira - 36.5°N, 5.3°E 36.5°N, 5.3°E 4MSK→4EMS
13.1.1958 Ain Kerma - 36.5°N, 7°E (In BENO) 36.42°N, 6.46°E 4MSK→4EMS
22.1.1958 Siliana - 36.5°N, 7°E (In BENO) 36.54°N, 6.28°E 6MM→6EMS
18.2.1958 Mahouan - 36.20°N, 5.40°E (IMPGA) 36.20°N, 5.40°E 6MM→5-6EMS
15.5.1958 Sétif - 36.25°N, 5.38°E (In BENO) 36.18°N, 5.41°E 5MSK→4-5EMS
2.9.1958 Guelma 36.5°N, 7.4°E (IMPGA) - 36.45°N, 7.43°E 5MM→4-5EMS
6.6.1959 Kherrata - 36.6°N, 5.3°E (IMPGA) 36.49°N, 5.28°E 5-6MM→5-6EMS
26.6.1959 M’sila 35.7°N, 4.6°E (In BENO - 35.71°N, 4.53°E 3MSK→4EMS
20.8.1959 Sétif 36.25°N, 5.38°E (In BENO) - 36.18°N, 5.41°E 4MSK→4EMS

116
Date et lieu Epicentre instrumental Epicentre macrosismique Epicentre macrosismique Intensité
adopté
25.8.1959 Constantine 36.33°N, 6.66°E (In BENO) - 36.36°N, 6.62°E 5MM→4-5EMS
19.9.1959 Meskiana 35.75°N, 5.75°E (EC) - 35.64°N, 7.66°E 5MM→5-6EMS
14.11.1959 Lapaine 36.4°N, 7.5°E (IMPGA) - 36.36°N, 7.53°E 4-5MM→4-5EMS
13.1.1960 Tichy - 36.75°N, 5.2°E (In BENO), 36.65°N, 5.17°E 3MSK→3EMS
offshore
14.1.1960 Darguinah 36.6°N, 5.3°E (In BENO) - 36.56°N, 5.31°E 4MSK→4-5EMS
14.1.1960 La Réunion - 36.75°N, 4.92°E (In BENO) 36.7°N, 4.97°E 3MSK→4EMS
22.1.1960 Kherrata 36.4°N, 5.1°E (BCIS) 36.5°N, 5.2°E (MOK) 36.49°N, 5.28°E 5MM→5-6EMS
27.1.1960 Aokas 36.6°N, 5.3°E (In BENO) - 36.63°N, 5.24°E 5MSK→5EMS
5.3.1960 Jemmapes 36.6°N, 7.1°E (HB) - 36.74°N, 7.1°E 5-6MM→5EMS
14.3.1963 Châteaudun du 36.2°N, 6.1°E - 36.16°N, 6.17°E 7MM→6-7EMS
Rhumel
4.9.1963 Bir Hadada 36°N, 5.2°E (BCIS) - 35.96°N, 5.45°E 7-8EMS
5.4.1964 Batna 35.67°N, 6.17°E (In BENO) - 35.56°N, 6.17°E 5MSK→4-5EMS
15.7.1964 Bordj Ghedir 35.7°N, 4.4°E (ISC) - 35.9°N, 4.9°E 5MSK→4-5EMS
28.7.1964 Taher - 36.8°N, 5.9°E (IMPGA) 36.77°N, 5.9°E 5-6MM→5EMS
21.10.1964 Mechdallah 36.23°N, 4.38°E (ISC) 36.40°N, 4.30°E (MOK) 36.36°N, 4.27°E 7MM→6-7EMS
14.4.1965, Akbou 36.60°N, 5.33°E (In BENO) - 36.47°N, 4.53°E 5MM→5EMS
24.4.1965 Ziama Mansouriah - 36.90°N, 4.60°E (IMPGA), 36.67°N, 5.48°E 7MM→5EMS
7.9.1965 Boussaada 35.14°N, 4.39°E (ISC) - 35.22°N, 4.18°E 7-8MM→7-8EMS
15.11.1965 Akbou 36.9°N, 4.5°E (USGS) 36.5°N, 4.5°E (IMPGA) 36.47°N, 4.53°E 6MM→5-6EMS
21.12.1966 Jijel - 36.66°N, 5.66°E (In BENO) 36.82°N, 5.76°E 4MSK→4EMS
2.3.1967 Sétif - 36.25°N, 5.38°E (In BENO) 36.18°N, 5.41°E 3MSK→5EMS
29.3.1967 El Mahdia 36°N, 6°E (In BENO) - 36.17°N, 5.24°E 4MSK→5EMS
5 avril 1967 M’sila 35.5°N, 4.9°E (ISC) - 35.71°N, 5.53°E 6-7MM→7EMS
27.1.1968 Ras El Oued 35.93°N, 5.4°E (ISC) 35.90°N, 5.10°E (MOK) 35.96°N, 5.45°E 6MM→5-6EMS
8.2.1968 El Mahdia 36.33°N, 5.33°E (In BENO) - 36.17°N, 5.24°E 3MSK→4EMS
25.2.1968 Ziama M. 36.55°N, 5.31°E (ISC) 36.70°N, 5.5°E (MOK) 36.67°N, 5.48°E 7-8MM→8EMS
6.4.1972 Aokas 36.7°N, 5.4°E (IMPGA) 36.68°N, 5.53°E (MOK) 36.63°N, 5.24°E 5 MM→4-5EMS
23.11.1973 Aomar 35.50°N, 4°E (SPGM) - 36.52°N, 3.75°E 4-5EMS
24.11.1973 Mansourah 36.16°N, 4.4°E (ISC) 36.10°N, 4.4°E (MOK) 36.14°E, 4.66°N 7MM→8EMS

117
Date et lieu Epicentre instrumental Epicentre Epicentre Intensité
macrosismique macrosismique adopté
7.4.1974 L.N.Irathen- 36.89°N, 4.1°E (ISC) 36.65°N, 4.32°E (MOK) 36.60° N, 4.25°E 4MM→5EMS
A.E.Hamam
28.6.1974 Darguinah 36.57°N, 5.26°E (ISC) 36.49°E, 5.28°N (MOK) 36. 56°N 5.31°E 6MM→6EMS-7EMS
13.7.1974 B.B. Arréridj 35.97°N, 4.76°E (ISC) - Impossible à déterminer 4-5EMS
9.11.1974 Kherrata 36.4°N, 5°E (BCIS) 36.43°N, 5 .5°E (MOK) 36.49°N, 5.28°E 5MM→7EMS
11.7.1975 El Ouricia 36.3°N, 5.37°E (ISC) 36.28°N, 5.35°E (MOK) 36.28°N, 5.35°E 5MM→7EMS
17.10.1975 Mahfouda 36.35°N, 4.49°E (ISC) 36.58°N, 4.7°E (MOK) 36.44°N, 4.64°E 4MM→6-7EMS
10.11.1975 Sétif - 36.5°N, 5.47°E (MOK) 36.18°N, 5.41°E 4MM→4-5EMS
6.3.1976 Amouchas - - 36.38°N, 4.42°E 4MM→4-5EMS
4.3.1976 Sétif - 36.2°N, 5.48°E (BENO) 36.18°N, 5.41°E 4-5MM→4-5EMS
2.6.1976 Amoucha - 36.35°N, 5.48°E (BENO) 36.38°N, 5.42°E 4MM→4EMS
13.7.1976 Ain El Kebira - 36.55°N, 5.3°E (BENO) 36.36°N, 5.51°E 3MM→4-5EMS
25.2.1977 Oued Cheham - - 36.38°N, 7.76°E 4MM→4EMS
6.3.1977 Seddouk - - 36.53°N, 4.69°E 4MM→4-5EMS
15.3.1977 Kherrata - 36.52°N, 5.33°E (MOK) 36.49°N, 5.28°E 4-5MM→4EMS
17.3.1977 Ouenza - - 35.96°N, 8.12°E 3MM→4EMS
21.3.1977 Kherrata - - 36.49°N, 5.28°E 3MM→3EMS
14.4.1977 à Djemila 36.43°N, 5.71°E (ISC) 36.29°N, 5.68°E (MOK) 36.29°N, 5.68°E 5MM→6EMS-7EMS
21.4.1977 Seddouk - - 36.53°N, 4.69°E 3MM→5EMS
9.5.1977 Kherrata - 36.5°N, 5.32°E (BENO) 36.49°N, 5.28°E 4EMS
21.6.1977 Djemila - - 36.31°N, 5.74°E 5EMS
9.7.1977 Ain Smara - 36.1°N, 6.6°E (MOK) 36.27°N, 6.5°E 4MM→5EMS
28.8.1977 Bouteldja - - 36.79°N, 8.2°E 3MM→4EMS
17.9.1977 Tichy - 36.61°N, 5.14°E (MOK) 36.65°N, 5.17°E 4MM→4EMS
25.9.1977 Kherrata - - 36.28°N, 5.61°E 4MM→4-5EMS
16.3.1978 Ain Hassania 36.48°N, 7.33°E (ISC) 36.43°N, 7.48°E (MOK) 36.40°N, 7.29°E 5MM→6EMS
21.3.1978 Djemila - - 36.31°N, 5.74°E 4MM→4-5EMS
28.3.1978 Ras El Akba - 36.48°N, 7.3°E (BENO) 36.37°N, 7.22°E 4MM→5EMS
26.5.1978 Akbou 36.61°N, 5.01°E (ISC) - 36.47°N, 4.53°E 5MM→5EMS
5.6.1978 Arris - 35.6°N, 6.15°E (BENO) 35.6°N, 6.15°E 3MM→4EMS
21.6.1978 Kherrata - 36.5°N, 5.2°E (BENO) 36.49°N, 5.28°E 3MM→4EMS

118
Date et lieu Epicentre instrumental Epicentre Epicentre Intensité
macrosismique macrosismique adopté
23.8.1978 Rouached 36.46°N, 6.17°E (ISC) - 36.46°N, 6.04°E 4-5EMS
6.10.1978 Jijel - 36.71°N, 5.8°E (MOK) 36.82°N, 5.76°E 4MM→4-5EMS
9.12.1978 Kherrata - 36.54°N, 5.1°E (MOK) 36.49°N, 5.28°E 4MM→4-5EMS
25.12.1978 Tichy 36.68°N, 5.37°E (ISC) 36.55°N, 5.09°E (MOK) 36.65°N, 5.17°E 4MM→4-5EMS
28.12.1978 Kherrata - 36.5°N, 5.3°E (BENO) 36.49°N, 5.28°E 4MM→4-5EMS
31.1. 1979 Ouled Aissa - 36.16°N, 5.08°E (MOK) 36.30°N, 4.56°E 4MM→7-8EMS
23.6.1979 Ksar Sbahi - 35.8°N, 5.2°E (BENO) 36.08°N, 7.26°E 5MM→5EMS
23.6.1979 Seddouk - - 36.53°N, 4.69°E 3MM→4-5EMS
13.8.1979 Kherrata - 36.49°N, 5.29°E (BENO) 36.49°N, 5.28°E 3MM→4EMS
28.8.1979 Kherrata - 36.49°N, 5.29°E (BENO) 36.49°N, 5.28°E 3MM→4EMS
5.2.1980 Oued Cheham - 36.37°N, 7.70°E (MOK) 36.38°N, 7.76°E 5-6EM→5-6EMS
3.8.1980 Sétif 36.15°N, 5.45°E (MOK) 36.18°N, 5.41°E 5MM→5EMS
25.11.1980 Achir - 36.07°N, 4.70°E (MOK) 35.98°N, 4.75°E 4MM→4EMS
26.11.1980 Bordj Ghedir - 36.00°N, 4.78°E (MOK) 35.98°N, 4.75°E 5MM→5EMS
21.12.1980 Oued Cheham 36.34°N, 7.58°E (ISC) 36.42°N, 7.78°E (MOK) 36.38°N, 7.76°E 7MM→6-7EMS
6.1.1981 Amizour - 36.63°N, 4.8°E (MOK) 36.63°N, 4.8°E 5MM→4-5EMS
14.3.1981 Béjaia - - 36.76°N, 5.07°E 4MM→4EMS
5.8.1981 Tizi Ouzou - 36.75°N 4.08°E (MOK) 36.75°N 4.08°E 4MM→4-5EMS
14.11.1981 Héliopolis - 36.45°N, 7.36°E (MOK) 36.49°N, 7.44°E 5MM→5EMS
20.12.1981 Didouche M - - 36.45°N, 6.63°E 5MM→4-5EMS
21.12.1981 Didouche M - - 36.45°N, 6.63°E 4MM→4EMS
18.3.1982 Kherrata - - 36.49°N, 5.28°E 3MM→4EMS
7.8.1982 Kherrata - - 36.49°N, 5.28°E 5MM→4-5EMS
20.10.1982 Sétif - - 36.18°N, 5.41°E 4MM→4-5EMS
9.7.1983 Amoucha - - 36.38°N, 5.42°E 4MM-4EMS
1.11.1983 Béjaia 36.54°N 5.44°E (ISC) 36.57°N 5.28°E (MOK) 36.57°N 5.28°E 4MM→4EMS
29.11.1983 Amoucha - - 36.38°N, 5.42°E 5MM→4-5EMS
20.12.1983 Zighoud Y. 36.62°N, 6.61°E (ISC) 36.45°N, 6.60°E (MOK) 36.53°N, 6.73°E 5MM→5-6EMS
19.2.1984 Sétif - - 36.18°N, 5.41°E 3-4MM→4EMS
18.3.1984 Ras El Ayoun 35.55°N, 6.19°E (BENO) - Digital Ras El Ayoun 5MM→5EMS
28.6.1984 Ain Azel - - 35.82°N, 5.51°E 3MM→3EMS
5.10.1984 Ain Fekroun 36.02°N, 6.84°E (ISC) 36.05°N, 6.82°E (MOK) 35.98°N, 6.87°E 6MM→7-8EMS

119
Date et lieu Epicentre instrumental Epicentre Epicentre Intensité
macrosismique macrosismique adopté
19.4.1985 Kheirane - - 35°N, 6.75°E 5MM→5EMS-6EMS
3.7.1985 Amoucha - - 36.38°N, 5.42°E 5MM→4-5EMS
21.10.1985 Kherrata 36.26°N, 5.47°E (ISC) 36.40°N, 5.17°E 36.49°N, 5.28°E 5MM→4-5EMS
28.3.1986 Constantine 36.37°N, 6.82°E (ISC) 36.38°N, 6.80°E (MOK) 36.38°N, 6.80°E (MOK) 5MM→4-5EMS
20.5.1986 El Madher 35.30°N, 6.17°E (ISC) 35.62°N, 6.37°E (MOK) 35.62°N, 6.37°E 6MM→5EMS
20.6.1986 Biskra - - 34.86°N, 5.72°E 4MM→4EMS
4.11.1987 El Aria - - 36.31°N, 6.82°E 4MM→4EMS
3.8.1988 Biskra - - 34.95°N, 6°E 4MM→5EMS
9.9.1988 Ain Touta 35.13°N, 6°E (ISC) 35.35°N, 5.95°E (MOK) 35.39°N, 5.89°E 4MM→4-5EMS
9.8.1989 El Madher - - 35.63°N, 6.37°E 2-3MM→3EMS

120
Tableau 2 : Liste des séismes dont l’intensité est ré-estimée uniquement sur la base de
l’information rapportée par les auteurs

Séisme Intensité→Intensité ré-estimée Observation


Tizi N’Béchar 19 juillet 7MSK (In BENO) →damaging Lézardes à la maison cantonnière (Hée)
1924
Kherrata 6 février 1927 5MSK (In BENO)→5EMS vibrations des portes et fenêtres et
déplacement d’objets (Hée)
Guelma 3 décembre 1928 7MM (RT) →strong Fortement ressenti (Hée)
Constantine 23 octobre 6MM (SSIS)→5EMS Réveil de la population (Hée)
1928
Herbillon14 19 septembre 5MM (HEE) → damaging Cf. texte (au dessus)
1935
Oued Marsa 7 novembre 5-6MM (GRJ) →6EMS Cf. texte (au dessus)
1942
El Esnam 9 septembre 1946 7MM (RT) →7EMS Cf. texte (au dessus)
Biskra 11 janvier 1947 5MM (GRJ)→4EMS vibration de vaisselle, portes et fenêtres
(Grandjean)
Ksar Sbahi 22 novembre 5MM (GRJ) →5EMS Déplacement d’objets et effondrement de
1950 crépissage (Grandjean)
Tocqueville 29 août 1953 6MSK (In BENO)→damaging Lézardes à Colbert, Pascal et Ampère
(Benhallou)
La Calle 27 octobre 1957 6MM→5-6EMS Cf. texte (au dessus)

14
Voir en annexe 7 les noms actuels des villes Algériennes.

121
V/ Le Catalogue des Séismes de l’Est Algérien CSEA2002 : Présentation

V.1- La version brute


Le catalogue de l’est Algérien CSEA2002 est tout d’abord produit sous format brut
Acrobat reader (Annexe 8 sur Cd-rom) où seront reportés tous les événements sismiques
répertoriés sans exception. Ce fichier inclut tous les paramètres et entrées citées au paragraphe
III i.e. : le temps origine (an, mois, jour, heure, minute, seconde), les coordonnées (latitude,
longitude en degrés) et l’auteur de l’estimation, la profondeur, les magnitudes Ms, mb, Ml, M,
Md, Mse suivie du type, l’intensité avec précision de l’échelle, le nombre de stations, les
observations, le degré de qualité, le site et les références ; chaque paramètre est suivi du nom
de l’auteur de l’estimation. Le catalogue de l’est Algérien sous format brut s’étend de l’an 419
à 2002 et comporte 1963 événements sismiques. Sur ce nombre, certains ont des entrées
manquantes : six n’ont pas de date précise (manque des paramètres mois et jour
particulièrement), 120 sont sans temps origine, 8 sans coordonnées épicentrales, 1351 sans
valeur de magnitude, 1384 sans valeur d’intensité et 948 sans aucune grandeur donc plus de
52% des événements sismiques sont quantifiés mais nous comptons quand même 162 séismes
douteux (tirés du catalogue européen EC pour la plupart) dont 125 sont marins. Ces chiffres
vont évidemment changer lors de l’homogénéisation du catalogue comme nous le verrons
plus loin. La figure 1a montre la répartition spatiale de tous les événements reportés dans le
catalogue (Annexe 8), la figure 1b illustre celle des événements confirmés, répliques et
précurseurs inclus (ceux douteux sont supprimés) et la figure 1c met en évidence les
principaux événements seulement.

V.2- Conversion du catalogue CSEA2002 sous format standard 41 bytes ASCII et


analyse
Cette seconde étape concerne l’homogénéisation du Catalogue des Séismes de l’Est
Algérien (CSEA2002) en le convertissant sous le format standard 41 bytes ASCII. Ceci
permettra aisément l’analyse et le contrôle du catalogue établi et une meilleure utilisation dans
l’évaluation de l’aléa sismique et ultérieurement une intégration dans les catalogues des pays
méditerranéens sous un format unique et homogène. Nous l’avons fait en considérant le
catalogue tel qu’il a été établi puis en l’expurgeant de tous les événements et paramètres
douteux (ceux qu’on n’a pas pu vérifier). Nous avons choisi dans la version décrite plus haut
de garder toutes les données mais dans cette version, nous éliminons les quelques événements

122
38°N N 38°N N 38°N N

36°N 36°N 36°N

34°N 34°N 34°N

32°N 32°N 32°N


SIA

Biskra
TUNI

Touggourt
Ouargla

30°N 30°N 30°N


A L G E R I A

Illizi

28°N 28°N 28°N


Tamanrasset

L’encadré montre la zone d’étude 26°N 26°N 26°N

24°N 24°N 24°N

22°N 22°N 22°N


4°E km 6°E 8°E 4°E km 6°E 8°E 4°E km 6°E 8°E

0 100 200 0 100 200 0 100 200


Figure 1a: Répartition spatiale de tous les événements Figure 1b: Répartition spatiale des événements Figure 1c: Répartition spatiale des événements
sismiques reportés sismiques confirmés seulement sismiques principaux
(précurseurs et répliques inclus)
pour lesquels, nous n’avons pas de coordonnées. Nous apportons aussi des modifications à la
colonne des intensités en ne conservant que celles qu’on a estimées ou ré-estimées et celles
dont on a vérifié la véracité suivant l’échelle EMS ; lorsqu’on a un intervalle d’intensité nous
considérons, selon l’usage (Grünthal et al. 1993), la valeur la plus faible.
Suivant le format standard, nous utilisons quatre types de magnitude: Ms, Mse (Ms déduite de
façon empirique), mb et Ml.
Le format du Catalogue des Séismes de l’Est Algérien (CSEA2002) est décrit ci-après:
Nom: CSEA2002
Période: de l’an 14 mai 1357 au 30 Décembre 2002
Format d’origine: Excell et format standard 41 bytes ASCII.
Description du format: an, mois, jour, heure, minute, seconde, latitude, longitude,
profondeur, Ms, Mse, form, mb, Ml, intensité (INT), observations (OBS), site et références.
La colonne form identifie le calcul de Mse comme expliqué plus haut.

Une fois que le catalogue est converti au format standard ASCII 41 bytes (par un
programme adapté à nos données), on procède à son analyse par l’utilisation des programmes
écrits par l’équipe de « l’International Institute of Earthquake Prediction Theory and
Mathematical Geophysics, Ac.Sci.Russia » et disponibles au niveau du SAND Group de
l’ICTP. La première étape consistera à contrôler le catalogue établi au format standard 41
bytes par le programme EDCAT qui permet l’identification des erreurs et des événements
doubles. Après correction, nous obtenons la description suivante du 1) catalogue contenant
toutes les données (CSEA2002.dat, Annexe 8 sur Cd-Rom) :

1949 records have been read; 1949 records have been


written.
Records in input catalogue have:
time from 14.5.1357 0 h 0 m to 30.12.2002 13 h 44 m;
latitude from 22.80 degrees to 37.98 degrees;
longitude from 4.00 degrees to 9.50 degrees;
depth from 0 km to 78 km;
magnitudes:
mb - from 0.00 to 6.30; ms - from 0.00 to 6.00;
ml - from 0.00 to 5.40; mse - from 0.00 to 5.90;

124
Le catalogue ne contenant que les données confirmées (confirm.dat, Annexe 8 sur Cd-
Rom) est décrit comme suit :

1787 records have been read; 1787 records have been written.
Records in input catalogue have:
time from 28.4.1838 0 h 0 m to 30.12.2002 13 h 44 m;
latitude from 22.80 degrees to 37.95 degrees;
longitude from 4.00 degrees to 9.50 degrees;
depth from 0 km to 78 km;
magnitudes:
mb - from 0.00 to 6.30; ms - from 0.00 to 6.00;
ml - from 0.00 to 5.40; mse - from 0.00 to 5.90;

D’autres programmes sont utilisés pour faire des histogrammes et autres. La majorité de
ces programmes ont été écrits par : I.M Primakov, A.A Soloviev et T. Kronrod qui utilisent à
la base ceux écrits par I.V.Kouznetsov de l’institut cité plus haut. Les erreurs détectées sont
corrigées aussi bien dans la version brute (CSEA2002 brut .pdf, Annexe 8 sur Cd-Rom) que
dans la version ASCII (CSEA2002.dat, Annexe 8 sur Cd-Rom). Ce qui permet d’effectuer les
analyses statistiques appropriées aussi bien sur ce catalogue que sur celui ne contenant que les
événements vérifiés et confirmés (ceux identifiés comme douteux étant supprimés). C’est
ainsi que la figure 2 donne un aperçu sur a) la fréquence des séismes avant 185015 et durant
les périodes: b) et b’) 1850-1900, c) et c’) 1900-1950 et d) et d’) 1950-2002. La figure 3
représente des histogrammes du nombre de séismes observés pour chaque valeur de
magnitude Ms, Mse, mb et Ml respectivement. La figure 4 illustre le nombre de séismes pour
lesquels on a une magnitude estimée en fonction du temps.

15
On notera que le catalogue ne contenant que les données confirmées débute en 1838 et ne compte qu’un
événement avant 1850.

125
Figure 2: Fréquence des séismes (pour toutes les données du catalogue)

Avant 1900 1850-1900


40
Djidjelli 1856 Mansourah 1887
2,5
35
37
2 30

No of obs
25
No of obs

1,5
20

1 15

10
0,5
5
0 0
1357 1466 1504 1608 1680 1719 1722 1724 1748 1750 1763 1767 1791 1838 1850 1856 1860 1863 1866 1870 1873 1876 1880 1884 1887 1890 1893 1896
Year Year

(a) (b)

1900-1950
1950-2002
Constantine 1925 Mansourah 1943 120
70
106
60 100 Béni Ourtilane 2001
92
50 56
80
No of obs

No of obs
40
60
30
40
20
10 20

0 0
1901 1905 1909 1913 1917 1921 1925 1929 1933 1937 1941 1945 1949 1950 1954 1958 1962 1966 1970 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002
Year Year

(c) (d)
Figure 2: Fréquence des séismes (seulement les données confirmées)

1850-1900
40

35

30
No of obs

25

20

15

10

0
1850 1855 1858 1860 1862 1864 1866 1869 1871 1873 1875 1877 1880 1883 1885 1887 1889 1891 1893 1895 1899
Year

(a')
(b') (c')

1900-1950 1950-2002
60 120

50 100

40 80
No of obs

No of obs
30 60

20 40

10 20

0 0
1902 1905 1910 1914 1919 1922 1925 1928 1931 1934 1937 1940 1943 1946 1949 1950 1954 1958 1962 1966 1970 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002
Year Year
Figure 3: Histogramme du nombre de séismes pour chaque valeur de magnitude pour toutes les
données du catalogue

6
No of obs

0
2,9 3 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 3,8 3,9 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,8 4,9 5 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 6

Magnitude Ms

70

60

50
No of obs

40

30

20

10

0
2,6 2,7 2,9 3 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 3,8 3,9 4 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,8 5 5,2 5,7 5,9

Magnitude Mse
Figure 3 (toutes les données du catalogue, suite)

30

25

20
No of obs

15

10

0
2,4 2,5 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 3,8 3,9 4 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,8 4,9 5 5,2 5,3 5,4 5,6 5,8 6,2 6,3

Magnitude mb

70

60

50
No of obs

40

30

20

10

0
1,70 2,20 2,40 2,60 2,80 3,00 3,20 3,40 3,60 3,80 4,00 4,20 4,40 4,80 5,20

Magnitude Ml
Figure 3 (suite): Histogramme du nombre de séismes pour chaque valeur de magnitude (seulement
les données confirmées)

6
No of obs

0
5,2 4,8 5,4 4,6 4,9 4,4 5 5,3 4,7 5,6 4,2 4,1 5,1 5,5 4,5 4,3 3 3,5 3,8 6 3,6 3,7 3,4 3,3 2,9 3,9

Magnitude Ms

70

60

50

40
No of obs

30

20

10

0
5,7 5,9 5 4,8 4,3 4,4 4,2 3,6 3,3 3,4 3,7 3 5,2 4,7 4,1 4 3,9 3,5 3,2 3,8 4,5 4,6 3,1 2,6 2,9 2,7

Magnitude MSe
Figure 3 (rien que les données confirmées, suite)

30

25

20
No of obs

15

10

0
5,3 5,6 5 4,9 5,4 4,4 4,6 6,2 5,2 3,8 3,4 6,3 4,5 4,3 4,1 4,2 4,8 4 4,7 3,6 3,5 3,9 3,7 3,2 3,1 2,5 2,4 5,8 3,3

Magnitude mb

70

60

50
No of obs

40

30

20

10

4,50 4,00 3,80 5,20 3,50 3,20 3,70 3,00 4,80 2,50 2,80 2,70 5,00 2,30 2,00

Magnitude Ml
Figure 4: Magnitude en fonction du temps (pour toutes les données du catalogue)

Ms
9

6
No of obs

1908 1924 1929 1935 1937 1946 1949 1952 1957 1960 1963 1965 1972 1974 1978 1984 1989 1994 1996 1998 2000

Year

Mse
120

100

80
No of obs

60

40

20

1856 1925 1956 1961 1964 1968 1971 1975 1978 1982 1985 1988 1991 1994 1997 2000

Year
Figure 4 (suite, pour toutes les données du catalogue)

mb
40

35

30

25
No of obs

20

15

10

0
1912 1928 1937 1946 1960 1963 1965 1968 1970 1972 1974 1976 1978 1981 1983 1985 1987 1989 1992 1994 1996 1998 2000 2002

Year

Ml
120

100

80
No of obs

60

40

20

0
1959 1978 1983 1985 1986 1987 1988 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Year
Figure 4: Magnitude en fonction du temps (seulement les données confirmées)

Ms
9

6
No of obs

1908 1924 1929 1935 1937 1946 1949 1952 1957 1960 1963 1965 1972 1974 1978 1984 1989 1994 1996 1998 2000

Year

Mse
120

100

80
No of obs

60

40

20

0
1856 1912 1952 1956 1960 1962 1964 1967 1969 1971 1974 1976 1978 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001

Year
Figure 4 (suite, seulement les données confirmées)

mb
40

35

30

25
No of obs

20

15

10

0
1912 1928 1937 1946 1960 1963 1965 1968 1970 1972 1974 1976 1978 1981 1983 1985 1987 1989 1992 1994 1996 1998 2000 2002

Year

Ml
120

100

80
No of obs

60

40

20

0
1959 1978 1983 1985 1986 1987 1988 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Year
VI/ Discussion des résultats et Conclusions

Selon un mathématicien spécialiste en analyse de catalogues16, "tous les catalogues


comportent des erreurs qui font que les conclusions, que l'on peut tirer d'une étude basée sur
un catalogue de séismes, peuvent ne pas être valables. Cependant, il existe deux façons
d’éviter les erreurs, la première consiste à reporter l'analyse jusqu'à ce que les données
soient affinées et la deuxième consiste à utiliser de robustes méthodes dans les limites de leur
applicabilité". Dans cette étude, nous avons opté pour la première voie, nous laisserons la
deuxième aux mathématiciens. Nous discutons les résultats obtenus et tirons les conclusions
nécessaires ci-après:
1) A propos de la zone d'étude
Cette zone a été étudiée en premier car comme nous l'avons dit dans nos travaux
antérieurs (Harbi et al. 1999), elle est restée pendant assez longtemps la moins explorée. Bien
qu'il s'agisse de l'étude de la sismicité du nord de l'Algérie, nous avons choisi de ne pas limiter
la zone d'étude en latitude pour voir quelle est la zone la plus méridionale de l’est Algérien
[22.8°N-37.98°N] qui est touchée par les séismes et nous remarquons certains événements
sismiques au Sahara et dans le Hoggar, en deçà de la latitude 34°N (Figure 1). On pourrait
penser qu'il s'agit plutôt d'explosions nucléaires comme cela a eu lieu dans les années
cinquante, plus à l'ouest à Reggane. Le tableau 3, qui représente ces séismes, indique qu'on ne
peut tirer cette conclusion; la zone de Touggourt et le Hoggar sont probablement sismiques.
La sismicité reste cependant principalement concentrée au nord avec une prédominance dans
la vallée de la Soummam et la région des Biban et Babor (figure 5).
2) A propos de la révision de la sismicité
La révision de la sismicité historique effectuée nous a permis de localiser ou de
relocaliser 896 séismes macrosismiques et d'estimer ou de ré-estimer l'intensité de 164
événements suivant l'échelle EMS et de tracer 45 cartes. L'un des résultats importants de la
révision réside dans le fait qu’elle nous ait révélé des sites qui ont vécu des séismes
provoquant de sérieux dégâts et qui étaient jusque là méconnus comme certains sites de la
région de Sétif : Djemila et Bir Hadada. Le risque auquel fait face la wilaya de Sétif, un des pôles
importants du pays, est à sérieusement prendre en charge. Le tableau 4 montre les séismes de
la zone d’étude qui ont causé des dégâts (I0≥VII EMS) ; les événements soulignés

16
Il s’agit de Dr Kossobokov de l’équipe russe citée dans le texte.

136
38˚

Skikda Annaba
Jijel
Bejaia El Tarf
Tizi Ouzou

Mila Guelma
Constantine
Souk Ahras
Setif
36˚ Bordj Bou Arr?idj
Oum El Bouaghi

M’sila
Batna
Tebessa

Biskra

km
0 50 100
34˚
4˚ 6˚ 8˚

0.0 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0 8.0
Figure 5: Repartition des seismes dans le NE de l Algerie
Tableau 3: Séismes de la région sud-est
YR MNH DY H MN S LAT°N LON°E Ms mb M INT Site References
1922 10 4 14 22 0 33,12 6,05 - - - - El Oued HEE,HAR
1935 12 24 17 10 0 33,63 5,98 - - - 6EMS El Arfiane HEE,HAR
1935 12 24 17 15 0 33,63 5,98 - - - - El Arfiane HEE,HAR
1935 12 24 17 45 0 33,63 5,98 - - - - El Arfiane HEE,HAR
1935 12 26 4 1 2 33,63 5,98 - - - - El Arfiane HEE,HAR
1935 12 28 11 24 18 33,8 6,8 - - 4.9u 5MM NE. El Arfiane HEE,RS,MEZ,BENO
1936 1 17 0 53 20 33,63 5,98 - - - 5MM El Arfiane HEE,MEZ,BENO
1936 12 28 0 29 0 33,8 6,8 5 4.9 4.9u 6EMS? NE. El Arfiane RT,MEZ,KAR,ISS,USGS/NEIC(EC),BENO,MOK
1957 1 10 1 53 0 25 5,4 - - 4.4u 5EMS? Ahaggar NNA,BCIS,BENO
1957 7 5 12 6 0 22,8 4,7 - - 4.1u 4EMS? Ahaggar NNA,BCIS,HB,BENO
1958 9 11 15 22 2 23 5 - - - 3EMS? Hoggar BCIS,BENO
1961 11 7 11 30 0 24,06 5,05 - - - - Hoggar IASPEI
1962 5 1 9 59 59 24,1 5,01 - - - - Hoggar ISS
1963 3 18 10 2 0 24,04 5,05 - - - - Hoggar IASPEI,MEZ,BENO
1963 3 30 9 59 0 24,04 5,06 - - - - Hoggar IASPEI
1963 10 20 12 59 59 24,11 4,99 - - - - Hoggar ISS
1964 2 14 11 0 0 24,05 5,05 - - - - Hoggar IASPEI
1964 6 15 13 40 0 24,07 5,03 - - - - Hoggar IASPEI
1964 11 28 10 10 30 24,04 5,04 - - - - Hoggar IASPEI
1965 2 27 11 29 58 24,16 5,03 - - - - Hoggar ISC,MEZ,BENO
1965 5 30 11 0 0 24,06 5,05 - - - - Hoggar IASPEI
1965 10 1 10 0 0 24,06 5,03 - - - - Hoggar IASPEI
1965 12 1 10 29 58 24,04 5,03 - - - - Hoggar ISC
1966 2 16 11 0 0 24 5 - - - - Hoggar RBA
1966 6 8 23 1 20 33,5 4 - - - - NE. Ghardaia RBA (ISC)
1967 1 19 6 10 50 32,5 6 - - - - S. Tougourt SPGM,BENO
1967 3 13 7 39 21 25 9 - - - - Hoggar LAO
1967 9 24 17 8 41 32,44 5,84 - 4.4 4.4u 5EMS? S. Touggourt ISC,SPGM,USGS,BCIS,BENO
1968 6 9 22 19 35 22,9 8,8 - 4.5 - - Hoggar LAO
W. Hassi
1971 9 17 4 37 22 31,67 5,84 - - 2.5u - Messaoud CHK,BENO
1976 2 16 17 13 0 31,11 7,95 - - - - E.H.Bottine ISC,BENO
1978 4 22 2 56 1 32,04 6,93 - 3.5 - - El Djema ISC,MEZ,BENO

138
en italique sont ceux dont l’intensité a été revue à la hausse ou évaluée pour la première fois
dans Harbi (2001) ; ceux qui sont soulignés en gras correspondent à ceux traités dans cette
étude et dont l’intensité a aussi été revue à la hausse ou évaluée pour la première fois.

Tableau 4
Séisme (an, mois, jour) Site Intensité Estimée (EMS)
1850/2/9 Guenzet VII
1850/12/17 Héliopolis VII-VIII
1856/8/22 Djidjelli VIII
1869/11/16 Biskra VIII
1885/1/30 M'sila VII
1885/12/3 M'sila IX
1887/1/8 Mansourah VIII
1891/10/23 Michelet VII
1908/8/4 Constantine VIII
1924/3/16 Mac-Mahon VIII
1937/2/10 Guelma VIII
1943/4/16 Mansourah VIII
1946/2/12 Berhoum VIII
1946/9/9 El Esnam VII
1947/8/6 Constantine VIII
1949/2/17 Kherrata VII
1957/11/13 Sétif VI-VII
1960/2/21 Melouza VIII
1963/3/14 Chateaud'hun du Rhummel VI-VII
1963/9/4 Bir Hadada VIII-IX
1964/10/21 Mechdallah VI-VII
1965/1/1 M'sila VIII
1965/9/7 Boussâada VII-VIII
1967/4/5 M'sila VII
1968/2/25 Ziama Mansouriah VIII
1973/11/24 Mansourah VIII-IX
1974/6/28 Darguinah VII
1974/11/9 Kherrata VII
1975/7/11 El Ouricia VII
1975/10/17 Mahfouda VI-VII
1977/4/14 Djemila VI-VII
1979/1/31 Ouled Aissa (BBA) VII-VIII
1980/12/21 Oued Cheham VI-VII
1984/10/5 Ain Fekroun VII-VIII
1985/10/27 Constantine VIII

139
3) A propos du catalogue CSEA2002
Le catalogue présenté ici, bien que ne traitant que de l'est Algérien, est le troisième
établi durant ces deux dernières décennies après celui de Benouar (1993) et Mokrane et al.
(1994). Nous avons vu dans Harbi et al. (2003) ce qu'il a apporté de plus en ce qui concerne la
sismicité antérieure à 1900. Pour ce qui est de la période post 1900, en comparant (rien qu'en
terme d'événements sismiques) le catalogue CSEA2002 aux deux catalogues cités, nous avons
pour la zone d'étude et pour la période commune les chiffres suivants:

Catalogue Période Nombre d'événements


Benouar 1900-1990 492 (ceux de Tunisie sont exclus)
CSEA2002 1900-1990 1057 (ceux de Tunisie et les douteux sont exclus)

Catalogue Période Nombre d'événements


Mokrane et al. 1900-1992 166
CSEA2002 1900-1992 1068 (ceux de Tunisie et les douteux sont exclus)

Notons toutefois que, sur toute la période du catalogue (1357-2002), trois (3) séismes
sont cités seulement dans les livres se rapportant à l’histoire et 44 sont mentionnés dans les
rapports de presse. Ceci souligne l’importance de la recherche documentaire que nous devons
absolument poursuivre.
4) A propos de l'homogénéisation du catalogue CSEA2002
Le principal objectif de ce travail est d’établir le catalogue le plus homogène, complet et
fiable possible pour l’est Algérien comme point de départ17. Comme tout le monde sait, un
catalogue homogène signifie que toutes les entrées sont présentées de façon uniforme. Nous
avons tenté d'atteindre ce but pour certains paramètres comme la magnitude dont le type est
clairement identifié. Prenant en considération l'importance de la magnitude des ondes de
surface Ms, nous avons complété la colonne Ms par une autre colonne Mse correspondant à la
magnitude des ondes de surface calculée de façon empirique comme le montre la figure 6.
Toutefois, le problème de l’homogénéité reste posé pour les autres paramètres du catalogue.
De nombreux séismes ne sont pas localisés de façon instrumentale même pour la période
post-1900 mais nous savons que l’erreur de localisation entre les deux types ne dépasse pas

17
Le même objectif est poursuivi pour tous le pays

140
Figure 6: Magnitude en fonction du temps (pour toutes les données du catalogue)

Magnitude Ms (instrumental and empirical)


115
110
105
100
95
90
85
80
75
70
65
No of obs

60
55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
1856 1912 1925 1934 1937 1947 1952 1956 1959 1961 1964 1968 1971 1974 1977 1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002
Year
10 km pour les séismes Algériens. D’autre part, le manque de l’information macrosismique
pour certains séismes assortis d’une intensité MM ne nous a pas permis de standardiser cette
grandeur. Concernant la fiabilité, nous avons lié ce facteur à la densité de l’information
macrosismique récoltée même si nous pensons que le nombre de points d’observation est un
critère plus rigoureux. Mais telle est la nature de la sismicité algérienne, les séismes ne sont
pas souvent destructeurs et forts mais l’occurrence de séismes faibles, de façon continue dans
le temps dans une région donnée, souligne le caractère sismique de la région qui peut
connaître son séisme fort comme le montrent les catalogues de sismicité. Cependant ceci
n’entache en rien les résultats obtenus grâce à la procédure suivie qui consiste à identifier
clairement le caractère du paramètre et par conséquent informe tous les utilisateurs sur la
qualité de la donnée. Nous ne pouvons pas dire que notre catalogue est complet mais il est le
plus complet possible. La figure 2 montre que nous ne pouvons parler de complétude pour les
événements de la période antérieure à 1850 dont la majorité n'a pu être confirmée. La
conversion du catalogue au format ASCII 41 bytes permet un bon contrôle de la base de
données. En effet plusieurs erreurs peuvent subrepticement se glisser dans tout catalogue
établi comme des codes non définis préalablement (SCI au lieu de ISC, par exemple), l’ordre
chronologique (ex. 1960 avant 1954), les événements doubles etc. Cette méthode permet aussi
de faire une analyse plus fine et des mises à jour régulières en intégrant de nouvelles données
et/ou de nouvelles révisions ou mieux encore le catalogue d’une autre région Méditerranéenne
pour des études à plus grandes échelle. Ainsi l’utilisateur pourra extraire les données selon ses
propres choix et objectifs.

C'est là un résumé des enseignements que l'on peut tirer de cette étude. Nous avons
reporté le plus fidèlement possible les données sismiques en focalisant surtout sur
l'identification de la donnée et son origine. Nous avons, à chaque fois qu'il était possible,
vérifié certains paramètres comme la localisation et l'intensité des dégâts et attiré l'attention de
l'utilisateur sur celles que nous n'avons pas pu valider. La recherche de l'information sur les
événements qualifiés douteux doit être poursuivie aussi bien à l'intérieur du pays qu'en dehors
des frontières Algériennes et par le concours d'historiens avertis. Ce travail gagnerait aussi à
être étendu à toute l'Algérie.
Nous terminerons par cet enseignement que nous a donné Dr. Kossobokov lors d'une
conférence. En s'interrogeant sur ce que l'on peut apprendre d'un catalogue de séismes, il nous
livra ces deux vérités:
Il y a deux opinions extrêmes à ce sujet:

142
• Pessimiste: ".... Dans le cas des données sismiques, la majorité des variations
observées sont, en fait, liées aux changements dans le système utilisé pour la détection
et le report des séismes et non pas aux changements actuels de la Terre".
• Optimiste: Parmi les données existantes, le catalogue reste le plus fiable des
enregistrements sur la distribution des séismes dans le temps et dans l'espace.

143
A N N E X E I

144
Journal of Seismology 7: 115–136, 2003.
© 2003 Kluwer Academic Publishers. Printed in the Netherlands.
115

Re-appraisal of seismicity and seismotectonics in the north-eastern Algeria


Part I: Review of historical seismicity

Assia Harbi1 , Djilali Benouar2 & Hadj Benhallou3


1Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique, Algiers, Algeria; 2 Faculté de Génie Civil-
Génie Mécanique, University of Bab Ezzouar (USTHB), Algiers, Algeria; 3 Faculté des Sciences de la Terre, de la
Géographie et de l’Aménagement du Territoire, University of Bab Ezzouar (USTHB), Algiers, Algeria

Received 21 August; accepted in revised form 20 March 2002

Key words: Algeria, earthquake catalogue, historical seismicity, isoseismal maps, macroseismic parameters

Abstract
As large destructive seismic events are not frequent in Algeria, an exhaustive knowledge of the historical seismicity
is required to have a realistic view of seismic hazard in this part of the world. This research work presents a critical
reappraisal of seismicity in the north-eastern Algeria for seismotectonic and seismic hazard purposes. This part of
work focuses on the seismicity of pre-1900 period for the area under consideration [33◦N-38◦N, 4◦ E-9.5◦E]. By
going back to the available documentary sources and evaluating and analysing the events in geographical, cultural
and historical context, it has been possible to identify 111 events, from 1850–1899, which are not reported in
the recent Algerian catalogue. Several spurious events, reported in standard listings, have been deleted and nine
unknown events have been discovered. It is quite clear that macroseismic information derived from press reports
and published documents in Algeria, under certain conditions, is very incomplete, even for destructive earthquakes,
located in the countryside away from communication centres. One of the reasons for this is censorship, noticeable
during the colonisation period. Critical analysis of newly collected information has allowed the determination
and/or the improvement of the macroseismic parameters of each event, such as location, maximum epicentral
intensity and magnitude to produce an earthquake catalogue as homogeneous and complete as the available data,
for the zone under study. The criteria used in this research are explained and eight historical earthquakes have been
the subject of retrospective macroseismic field construction. The investigation of historical earthquakes is one of
the most important task in studying seismotectonic for seismic hazard evaluation purposes.

Introduction (Benouar, 1993, 1994) and the second one deals with
the period 1365–1992 (Mokrane et al., 1994).
This research work presents a synopsis of the seis- For practical purposes, this study has been separ-
micity study carried out for the region [33◦ N-38◦N, ated into two parts: the first one concerns the seismi-
4◦ E-9.5◦E] shown in Figure 1, in the frame of the city and the macroseismic analysis of the most signi-
National Research Program untitled ‘Seismicity Ana- ficant earthquakes of the pre-1900 period. The second
lysis and Macrozonation maps for northern Algeria’ part deals with seismicity of post-1900 period and
(PNR, N. 03.01.02.01.28/97). The main objectives the seismotectonic analysis. The research work was
of this project consists in the review of the whole conducted with the following aims: 1) compilation of
seismicity of the region under investigation and the all seismic events occurred before 1900 from sources
homogenisation, completeness and updating of two available in Algeria; 2) retrieval of the whole macro-
recent Algerian catalogues (Benouar, 1993; Mokrane seismic information covering this period (pre-1900);
et al., 1994). Recently, two earthquake catalogues 3) critical analysis of the macroseismic information
concerning the seismicity of Algeria were published. retrieved in order to construct retrospectively the mac-
The first one covers the twentieth century, 1900–1990
116

the interest to be taken in enhancing the knowledge of


the seismic activity in the region under investigation.
Furthermore, this area has been the subject of a study
by Harbi et al. (1999) where a seismotectonic map
was constructed on the basis of available catalogues
and listings without any critical handling of the data
quoting. The findings of this research work allowed
the correction and updating the seismotectonic map
constructed by Harbi et al. (1999) by reporting only
the earthquakes checked and confirmed (see part II).
Nowadays, the critical review of historical seismi-
city is of fundamental importance since it contributes
in the understanding of tectonic (faults, landslides,
rockfall, liquefaction phenomena etc.) of a given re-
gion and consequently to a more reliable seismic haz-
Figure 1. (a) Geographical situation of the area of study; (b) ard assessment. Reconsidering this kind of seismicity,
Topographic map showing the principal cities and the different bearing in mind the geographical, historical, socio-
morphostructural units of the zone under study.
economic and cultural aspects and especially the ho-
mogenisation of all listings and earthquake catalogues
compiled earlier and used for microzoning, macro-
roseismic field of larger earthquakes of the region zonation, seismotectonic or paleoseismology studies
under study and to enrich the existing macroseismic is, as a matter of fact, to be emphasised. At present,
data set (Benhallou, 1985; Benouar, 1993; Mokrane et very little is known about the seismicity of Algeria
al., 1994); 4) comparison of the both Algerian cata- prior to 1900. Most of existing listings or earthquake
logues (Benouar, 1993; Mokrane et al., 1994) and catalogues covering this area in spite of their signi-
checking of each quoted earthquake by going back ficant number (Harbi, 2001), are incomplete and non
to sources used for the post-1900 period; 6) compil- homogeneous. Although the information given for the
ation and verification of the eventually omitted data of pre-1900 seismic events is interesting and represents a
the post 1900 period from available sources; 7) bet- great contribution for seismic studies, it is fairly frag-
ter characterisation of the seismic events in terms of mentary. Therefore, the data reported need thorough
homogenisation and localisation (macroseismic or in- revision and re-interpretation.
strumental), magnitude (Ms, Mb , ML , etc.), intensity In what follows, the results of this first invest-
(MM or MSK) etc.; 8) establishment of a fairly reli- igation, since based solely on the sources available
able and as complete as possible earthquake catalogue in Algeria (earthquake catalogues, reports and press
for the region studied to be used for different purposes archives), are presented. At this first stage of the
(seismotectonics, paleoseismology, hazard evaluation, study, it seemed important to present, as argument, the
etc.); 9) analysis of the whole seismicity; 10) study of methodology used in the re-appraisal of the historical
the neotectonics of the area considered on the basis of seismicity of this region1.
bibliographical data; 11) elaboration of seismotectonic
zonation by joining neotectonic data and seismicity
distribution. Sources of information
The reason for choosing this area is to enhance
the knowledge of seismic activity in north-eastern In this research work two types of information are con-
part of Algeria. In fact, after the El Asnam earth- sidered: 1) the earthquake catalogues and listings and
quake of 10.10.1980 (Ms = 7.3, I = X MSK), which 2) the macroseismic information derived from docu-
is the largest recorded seismic event in the country, mentary sources. The sources used in the establish-
most of seismicity studies were focused on the cent- ment of the earthquake data catalogue for the pre-1900
ral part of Algeria. The recent Constantine earthquake period for the region under study [33◦N-38◦N, 4◦ E-
of 27.10.1985 (Ms = 6.0, I = VIII MSK) and the last 9.5◦E] are: (Rothé, 1950; Hée, 1950; Roussel, 1973;
one of Béni Ouartilane of 10.11.2000 (Mw = 5.8, I = 1 The same research work is pursued for the central and western
VIII MSK) reveal the level of seismic hazard and thus Algeria.
117

Figure 1. Continued.

Benhallou, 1985; USGS/NEIC catalogue, 1994 and local newspapers (Appendix II) contributes largely to
Mokrane et al., 1994). A brief description of these survival of macroseismic information. Also, it is clear
catalogues as well as the references used by their au- that all the available documentary sources allowed the
thors are presented in Appendix I. On the other hand, enriching of the macroseismic data set for the region
since the evaluation of the characteristics of historical under study.
events is one of the objectives of this research work,
other previous studies or notes (Aucapitaine, 1856;
Gaultier de Claubry, 1856; (De) Senarmont, 1857; Methodology
Ollivier, 1870; Hée, 1950; Rothé, 1950; Ambraseys,
1982, Benhallou, 1985, Mokrane et al., 1994) and The first phase of this research work consists to make
press reports (see Appendix II) available in Algeria an inventory of all earthquake data reported in docu-
are also used. It is noteworthy that the knowledge of mentary sources cited above. Hence, the earthquake
the seismicity in this region, prior to 1900 (and even catalogue obtained comprises 245 seismic events for
in the early years of the twentieth century), is mainly the study region for the period 1357–1896. Certainly
based on press information. Indeed the proliferation of uncritical handling of this material constitutes a hazard
118

since the inventoried data need thorough and more ac- tural zone in the Saharan Atlas can be observed. This
curate revision as much as possible, which should take domain is characterised by a broken and high relief,
into account the historical, geographical and cultural which may culminate at 2326 m as Djebel Chelia in
background, and the building stock characteristics of the Aures mountain chains.
the region under investigation. All available informa- As mentioned before, the findings of this research
tion was considered, particularly, the toponymy since work regarding the study are mainly based on docu-
numerous localities have the same name in Algeria mentary sources, available in Algerian libraries and
and the spatio-temporal location of the information. archive centres, going back no further than 1839,
This latter factor generally involves the duplication which corresponds to French colonisation period. It
of events (i.e. the same earthquake at same time but should be kept in mind several factors which consid-
occurred in different places as it is the case in Hée’s erably influence any macroseismic interpretation. As
catalogue (1950) or the right earthquake but in wrong already reported by previous authors on the subject
location). Each earthquake reported is checked out (Vogt, 1993; Benouar, 1994), macroseismic data came
by confronting all available sources. It is clear that from European reporters which were more interested
great care must be taken in analysing the informa- in the damage of European quarters with an inclin-
tion retrieved in order to assess the seismicity of the ation to exaggeration whereas they neglected effects
region under consideration with a certain degree of re- of any earthquake on native settlements. Thus, many
liability. Afterwards, an attempt is made to construct, earthquakes are attributed to major cities of the region
retrospectively, the earthquakes of the period prior to (Constantine, Philippeville, Djidjelli, Bougie, Sétif
1900, as far as the retrieved macroseismic information etc., Figure 1) and villages instead of the small ones
allowed. where native Algerian lived.
Likewise, a particular attention is devoted to events
Geographical, historical and cultural context occurring in surroundings of towns, while that oc-
curring in remote sites or outlying villages could be
From the geographical point of view, the region under incomplete if not simply omitted. In fact the informa-
consideration may be divided into two principal parts: tion is differently considered when it concerns native
the Tellian Atlas in the north and the Saharan Atlas settlements. This is clearly evidenced by the follow-
in the south. The Tell Atlas itself may be divided into ing passage read in the press reports after the Guenzet
several geographical entities. From east to west, there earthquake of 9 February 1850: ‘The desolation is in
is (Figure 1): 1) the Guelma basin, 200–250 m high, Zamora settlement where Arabs and Coulouglis (fam-
which contains a series of narrow depressions. Its ilies of Turkish father and native mother) live. This
southern part is characterised by the Mahouna massif area is well known for its good-quality shoes and sad-
(1411 m); 2) the Constantine basin with its squeezed dlers and also for its burnous and haïks (local clothes)
and deep valley; 3) the Babor ranges, which is a pro- as beautiful as those produced in Béni Abbès and
longation of the Djurdjura chains, is constituted by M’sila (major towns). In Guenzet, a village of the
numerous mountains oriented in the NE-SW direc- Béni Iala tribe, live a quite rich population. They even
tion. The highest relief of these mountains, constituted possess some single-storeyed houses. These different
by limestone rocks, is culminating at 2004 m; 4) the circumstances explain why the strong earthquake felt
Biban ranges: southeast of the Babor ranges stretch in the region have not been perceived with the usual
the Biban which extends up to the north of the city of indifference of the native population which live under
Sétif. The chain spreads out to east of the Soumam tents or in the miserable gourbis’ (Akhbar, 14 Febru-
valley and raises to 1613 m in the Guergour massif; 5) ary, 1850). It is obvious that the characteristics of the
the Hodna basin: it corresponds, in its majority, to the information may seriously affect the estimation of any
eastern portion, the lowest and the narrowest, of the macroseismic parameter. Another factor which may
high plains zone which constitute the limit between bias the information, is related to military situation.
both Algerian Atlas; 6) the Soummam valley is an Thus, it has been difficult to check the seismic events
elongated narrow basin whose the north part is in the of 1871 cited by Hée (1950). In fact this period coin-
NE-SW direction and the south part following a global cides with the ‘Insurrection of El Mokrani’ and press
E-W direction. This basin is stuck between the Djurd- reports were naturally focused exclusively on this sub-
jura chains in the north and the Biban-Babors ranges ject which made earthquake events fall in second or
in the south; 7) the Saharan Atlas: no distinct struc- third position.
119

Figure 2. The characteristics of the buildings stock in the region under study in the 19th century, the illustrations (1) (2) and (3) are extracted
from the journal L’Illustration of 1856 and 1847 and the last one from Anonymous (1970).

Building stock characteristics valleys or on the crest of the mountains. The typical
native construction, prevailing at that time, consisted
of mud-reed, mud-straw or stone bearing walls struc-
The characteristics of the building stock are an im-
tures with, generally, a heavy roofs which make these
portant factor to take into account while assessing
dwellings highly vulnerable to earthquake loads. It is
intensity. In this study two categories of buildings
of importance to mention that most of these houses
are to be distinguish: 1) official buildings, apartment
suffered considerable decay through ageing, heavy
blocks, villas and public work constructions and 2)
rain, neglect, improper repairs and earthquakes. In
local traditional native housing. In the major cities, the
the oasis region as Biskra and its surroundings, dwell-
type of construction is as follows: public buildings are
ings are built using local materials as stones, adobe
generally two stories high, built in masonry. Whereas
and palm tree elements to reinforce their structures
in countryside and remote areas, the constructions are
(Figure 2).
either in adobe, stones or steel sheets. They are gen-
erally built on the crest of hills and mountains, which
make them vulnerable not only to earthquake loads but Comparison of sources
to rain. Generally, in native settlements the building
stock exposed to the shaking was characterised by its Interpretation of macroseismic information is a
low and variable strength, and its extreme high vulner- painstaking process. Assessing of intensity, locating
ability to earthquakes hazard. The Kabylie and Aures of macroseismic epicentre and determining magnitude
regions are characterised by numerous douars (a rural require the comparison of sources particularly when
settlement composed of a group of local traditional the data are retrieved from a second or third hand
housing units called gourbis) with red tile roof in the source. The confrontation of documentary sources
120

gives much more credibility and then permits to im- sel, 1973; Mokrane et al., 1994) are changed to MSK
prove the reliability of the data collected. A special scale by using the relation of the intensity ranges of
attention should be paid to press reports. Hence, Grünthal (1993) (Figure 3). An intensity map, show-
the examination of information should be carried out ing the local intensity in every zone where at least
during several days (even several months for larger one observation is made as well as zones where the
events) after the earthquake occurred. Generally, there earthquake was not felt to delimit the region of per-
is often a sort of rectification of what happened dur- ceptibility or macroseismic area, is constructed. Also
ing and after an earthquake, in the latest days. This an isoseimal map, where the macroseismic epicentre
may be illustrated by two examples in the frame of is located, has been constructed whenever the qual-
this work. The first example concerns the earthquake ity of data allowed. It is noteworthy to mention that
of 3 December 1885. Rothé (1950) and Hée (1950) several macroseismic epicentres were re-estimated in
cited the Bordj Bou Arreridj earthquake of 3 Decem- light of new retrieved information. The surface-wave
ber 1885. In the first days, the press printed: ‘The magnitude is calculated by using Benouar’s (1993)
Boussaada earthquake’ (La Vigie Algérienne, 5 and 7 formula (see Appendix III).
December) when the most damage and loss of lives
have been recorded and then reported (by press re-
ports from 9 December onwards) in the city of M’sila.
Furthermore, they include a list of names of injured Results
and dead people of M’sila douars (Le Moniteur de
l’Algérie, 16 December 1885). The results obtained are of two types: 1) those con-
The second example is related to the Constantine cerning earthquakes cited before by different authors
earthquake of 17 October 1865 described as strong and confirmed here and 2) the new ones discovered
earthquake in El Akhbar (20 October, 1865) whereas from historical documents and press reports. These
L’Africain (a local newspaper of Constantine) refutes results depend on the availability of sources that are,
this information as depicted by the quite ironical unfortunately, quite limited despite their significance.
following passage: ‘Constantine, the 17t h , The Con- Among all the earthquakes compiled, mainly from
stantine inhabitants (at least those sleeping at an previous catalogues, only those dating from 1839 on-
ungodly hour) heard a strong detonation followed by ward have been verified. Access to sources available
an earthquake. The direction of oscillations was N-S. enable the confirmation of 64 earthquakes out of 146
According to alarmists, the earthquake was terrible. reported only in Hée’s catalogue (1950) and 2 events
The doors opened, the windows closed up. The pianos among 42 reported only in USGS/NEIC catalogue
played themselves; in the cafés, glasses drunk without (1994). Actually, the USGS/NEIC catalogue (1994)
customers, in the grocer’s shop bottles embraced’. In contains 19 earthquakes from 1357 to 1791 (Table 1),
such cases, it is necessary to decide whether some period for which the sources are rare. Retrieval and
approximate assessment of intensity can be made, or careful analysis of the macroseismic information al-
whether the contradiction stated make the problem un- lowed the reconstruction of the macroseismic field of
resolved. One faces a same problem when macroseis- 8 historical earthquakes (see the following paragraph)
mic information is limited to only one documentary and the establishment of a fairly reliable earthquake
source. listing for the region under consideration.
On the other hand, when seeking the macroseismic
Determination of macroseismic parameters information about earthquakes cited in previous cata-
logues (Hée, 1950; Rothé, 1950; Mokrane et al., 1994
After the compilation of the available data and in and USGS/NEIC, 1994), it was possible to find out
light of a careful analysis of the information col- nine seismic events mentioned only in press reports.
lected, macroseismic parameters are determined. In- These earthquakes are, apparently, of low intensity
tensities are assessed (or re-assessed) by comparing as suggested by their small effects reported in press
the recorded effects of earthquakes with Medvedev- reports. Some other earthquakes are mentioned in his-
Sponheuer-Karnik (MSK, 1981) scale. However and torical documents. In fact, the consulting of three
if necessary when the information collected is insuffi- history books (in arabic) allows to find out some earth-
cient, the Mercali Modified (MM) intensities given in quakes that occurred in the zone under study. In his
previous catalogues (Rothé, 1950; Hée, 1950; Rous- book ‘General history of Algeria’, Abderrahmane Al
121

Figure 3. Comparison of Medevedev-Sponheuer-Karnik and Mercali Modified macroseismic scales (modified after Grünthal, 1993).

Figure 4. Intensity distribution (in terms of MSK scale) of the Zamora-El Guenzet earthquake of the 9 February 1850.

Djilali (1983) reported that in the first Djoumada2 of giving any details, the earthquakes of Annaba of 1723,
1171 Hegira (January 1758), ‘a strong earthquake 1724 and 1810 and that of Constantine of 1837. It
struck the department of Constantine (the capital of is worthwhile to note that, firstly, these sources are
the eastern Algeria) causing considerable damage and a sort of synthesis of previous work and secondly,
loss of lives’. According to the historian Ahmed Sahi, the description of the effects of earthquakes are often
the author of ‘Scientists of Zwawa, Iguawawan’, ‘the briefly related or simply omitted by the contemporary
27t h September 1767 (1181 Hegira), houses have been accounts since the earthquake was considered, in the
destroyed and rockfalls were observed in Tizbarbart- past, as a divine punishment.
Chellata (region of Bejaia) mountains due to an earth-
quake’. Finally, in his book untitled ‘Studies and
Research in history of Algeria’, and dealing with the Case histories
Ottoman epoch, Nasser Ed Din Seidni (1988) cited in
the chapter devoted to natural disasters and without In what follows, the largest and most significant earth-
quakes occurring during the period 1850–1899 over
2 There are two months called Djoumada in hegirian calendar: the region shown in Figure 1 are briefly described.
first Djoumada and second Djoumada. For these seismic events, an attempt is made insofar
122

Figure 5. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the Héliopolis earthquake of the 17 December 1850.

as possible, to re-evaluate or attribute the maximum 1950). According to Akhbar (1850), this earthquake
intensity and to locate the macroseismic epicentre. caused great panic among the Kabyle population liv-
Compilation and detailed analysis of the macroseismic ing between Sétif and Bougie and destroyed houses
information are inferred from contemporary accounts (no indication on the number of destroyed houses is
or from previous catalogues (Rothé, 1950; Hée, 1950, given in this press report) in the vicinity of Djebel
Roussel, 1973; Mokrane et al., 1994). Bellout at Béni Iala tribe in Zammora and Guenzet;
it is at the very most if they were able to save their
1850, February 9, Zamora-El Guenzet, Ms = 4.6, things and cattle. The event was followed by strong
I0 = VII MSK aftershocks for six days felt mainly at Djebel Bellout
in the Biban ranges (Akhbar, 1850).
This earthquake occurred near to where a recent The epicentral region is located at about 171 km
destructive shock (Béni Ourtilane earthquake of south-east of the capital Algiers. In the previous
10.11.2000) caused major damage. The main shock catalogues, the macroseismic epicentre was reported
hit ‘Les Bibans’ mountains causing destruction of at Guenzet (36.30◦N, 4.80◦E) by Rothé (1950) and
houses in Zamora and some damage in Bordj Bou Ar- Roussel (1973) and at Tizi-Ouzou (36.70◦N, 4.00◦E)
réridj; it was felt as far as Algiers and Douéra (Rothé, by USGS/NEIC data files (1994) and SSIS; maximum
123
Table 1. Unverified earthquakes from 1357 to 1791 period in the Northeast
of Algeria as reported in USGS/NEIC catalogue (1994)

Date Location Intensity Site


Y M D Lat.◦ N Lon.◦ E (MM)

1357 05 14 37.50 5.00 8 N. Bougie


1466 02 10 37.40 5.60 8 N. Djidjelli
1494 01 – 36.73 4.40 8 Azzazga
1504 04 5 37.40 5.60 9 N. Djidjelli
1504 06 21 37.40 5.60 5 N. Djidjelli
1581 06 18 36.83 4.00 8 W. Tigzirt
1587 11 – 37.13 8.00 6 NE. Bone
1608 03 21 37.40 5.90 8 N. Djidjelli
1680 10 9 36.50 4.40 9 Michelet
1719 03 6 37.13 8.50 7 N. La Calle
1722 08 22 36.70 4.40 7 Azzazga
1722 11 27 37.08 7.60 10 NW. Bone
1724 02 27 37.40 5.90 8 N. Djidjelli
1748 09 22 37.40 6.00 7 N. Djidjelli
1750 05 9 37.20 7.00 7 N. Philippeville
1757 10 10 38.00 8.00 8 Mediterranean
1763 10 11 37.40 6.00 5 NE. Djidjelli
1767 07 16 36.80 4.40 7 Azzazga
1791 09 29 36.70 4.40 6 Azzazga

intensity was attributed at I0 = VIII-IX MM (Roussel, quiet strongly felt in Bône (Rothé, 1950) about 50 km
1973) and I0 = IX MM (SSIS in Mokrane et al., 1994). distant.
However, taking into account the building character- The collected information allowed the re-location
istics of the region at this period as cited above, it is of macroseismic epicentre from 36.5◦N, 7.4◦ E (Rothé,
unlikely that intensity IX was really reached. In fact 1950) to 36.48◦N, 7.5◦E (Figure 5). The intensity of
the maximum intensity that may be attributed on the this shock may be VI MSK (the reason for which it is
basis of the sole information retrieved from Akhbar is put in brackets).
I0 = VII+ MSK. The macroseismic epicentre adopted
is that given by Rothé (1950) since most of damage 1856, August, 22, Djidjelli, Ms = 5.7 (± 0.17), I0 =
was concentrated in Guenzet (Figure 4). VIII MSK

This represents the strongest felt and recorded seis-


1850, December 17, Héliopolis, Ms = 4.2, I0 = (VI) mic event in the coastal zone of the region under
MSK study. It is also the most well documented earthquake
of the region for the pre 1900 period (Aucapitaine,
At lunch-time, preceded by two slight shocks at 11h 1856; Gaultier de Claubry, 1856; De Senarmont, 1857,
53m (local time), an earthquake lasting 15 s was Rothé, 1950; Ambraseys, 1982; contemporary press:
felt in Philippeville (Akhbar, 1850). This shock was Akhbar, Le Moniteur Algérien, L’illustration, La Sey-
more violent in Jemmapes, 30-km distant, where bousse, Le Courrier mercantile, La Gazette de Lyon,
cracks in several houses were reported by Le Saf- 1856). The earthquake was widely felt in Algeria and
Saf (1850). According to the newspaper Le Saf-Saf in the Mediterranean basin. According to the contem-
and Hée (1950), this earthquake hit the town of porary accounts, Rothé (1950) and Ambraseys (1982),
Guelma and its immediate vicinity (Héliopolis, Petit, the zone of shaking was limited to the east towards
Hammam Berda) causing cracks on walls in these loc- La Calle, to the south towards Batna, to the west
alities where it was strongly felt. The shaking was also toward Algiers and to the north towards Genoa in
124

Italy (Figure 6). It heavily damaged several traditional


dwellings, colonial houses and public buildings in at
least 27 sites. The total of the damage had been estim-
ated at about 100 000 FF. (Le Moniteur Algérien of the
5t h September 1856) in Constantine region situated at
around 100 km of Djidjelli; in Bougie 70 km west it
has been estimated to 93 000 FF (Akhbar of the 2nd
September, 1856) and in Philippeville 100 km east
the financial cost exceeded 250 000 FF (Ambraseys,
1982).
The Djidjelli earthquake of 22 August 1856
was preceded by a large foreshock lasting 40 s
(L’illustration) occurred on 21 August 1856 at 23h
50m (GMT) which was felt within a radius of about
330 km (Ambraseys, 1982). The seismic event of
22 August 1856 was catastrophic and induced an af-
tershocks sequence for almost a year, with major
aftershocks on 22 August 1856 at 22 h 05 min and
00h 30 min (Ambraseys, 1982). According to contem-
porary accounts only the shocks of 21 and 22 August
1856 were felt as far as Alger, Sétif, Batna and la
Calle, Baléares isles (Spain) and Genoa (Italy). The
shock of 2 September ruined one of the bastions of
the fortifications of Djidjelli and the aftershock of 2
October caused some minor damage in Philippeville
Figure 6. Area of perceptibility of the Djidjelli earthquake of the 22
(Ambraseys, 1982). In her catalogue, Hée (1950) cited August 1856 (modified from Ambraseys, 1982).
54 aftershocks felt at Djidjelli between 21 August and
October 1856; the most important of them were also
felt at Stora and Philippeville. The aftershocks of 22, To assess the size of an offshore earthquake from
23, 24 and 25 august were felt as far as Collo, Stora, macroseismic data is even more difficult than in the
Philippeville, Sétif, Bougie and Bône. case of earthquakes located on land. In 1982, Ambra-
Most of earlier authors suspected the epicentre of seys published an isoseismal map of the earthquake
the Djidjelli earthquake of 22 August 1856 to the north where all localities affected and the hydrographic net-
of Djidjelli (37.10◦N - 5.70◦E) (Sénarmont, 1857; work are clearly quoted (Figure 7). Analysis of coeval
Rothé, 1950; Hée, 1950; Roussel, 1973; Benhallou, sources led to keep the VIII MSK intensity given by
1985; Mokrane et al., 1994). These authors con- Ambraseys (1982) who updated the intensity VIII-X
sidered, probably, the fact that the boat Aviso Tartare on the Mercalli scale reported in different catalogues
that was at 15 miles N-7◦ of Djidjelli felt strongly (Rothé, 1950, USGS/NEIC data files; Mokrane et al.,
the first shock. Ambraseys (1982), by establishing the 1994).
isoseimal map of this earthquake, suggested that the After a careful analysis of the various phenom-
macroseismic epicentre should be placed on land near ena that have contributed to the damage besides the
36.7◦N -6.1◦E (Figure 6). In fact some documentary earthquake, maximum intensity was re-estimated at
sources show that most of damage is concentrated to VIII and was attributed to Djidjelli and its close sur-
the east of Djidjelli (De Senarmont, 1857; Gaultier roundings: El Maad, Chahana and Ziama, and also to
de Claubry, 1856; L’illustration) but others (Aucapi- Collo. This intensity was assigned to the zone where
taine, 1856) and, particularly, new information re- maximum damage as collapse of structures and loss
trieved from press archives (Akhbar of 2nd September of life as well as liquefaction phenomena, fissures and
1856) reported other macroseismic effects occurring cracks in ground and rockfall were observed. Intensity
on the road separating Bougie and Sétif. Therefore, VII was confined to Philippeville, Gastonville, Rober-
the shocks seem to be equally felt to the east as to the tville, Stora and Bougie where the variation of flow
west of Djidjelli (c.f. Appendix IV). of springs as well as fissures in ground are the main
125

Figure 7. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the Djidjelli earthquake of the 22 August 1856 (after Ambraseys, 1982).

Figure 8. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the Djidjelli earthquake of the 22 August 1856.
126

features reported. Intensity VI was attributed to Ain traditional houses; the earthquake caused the loss of 8
Roua, Amizour, Condé-Smendou and to Annaba, in- lives and injured 3 people (Ollivier, 1870; Le Moniteur
tensity (V) was attributed to Constantine and Sétif, Algérien, 1869; Akhbar, 1869). In fact most damage
intensity (IV) was allocated to Guelma where ringing and casualties were found in immediate vicinities of
of bells and minor cracks without casualties are mainly Biskra in the zone containing: Seriana where several
reported. Intensity (III) was attributed solely on felt dwellings were razed to the ground and a woman was
effect and on the evidence of absence of damage in La killed by the fall of a section of wall; Garta where
Calle, Batna and as far as Algiers. From the intensities the earthquake caused a loss of 2 lives and injured
thus re-evaluated, an isoseimal map of the Djidjelli 8 people and where the third of building stock were
earthquake has been constructed and is shown in Fig- destroyed. Almost all the buildings of Tehouda, Droh,
ure 8, on which are plotted the intensity assigned to M’Chouneche and El Hebbal sustained serious dam-
each site. The surface wave magnitude of the main age as cracks and fissures in walls and collapse of,
shock has been computed by using the magnitude- respectively, 3, 2, 4 and several houses units were re-
intensity relationship (1) derived by Benouar (1993) corded. No evidence was found in reports about any
and presented in Appendix III. sighting of ground deformation or liquefaction. How-
ever the earthquake was associated with numerous and
1862, November, 30, Takitount, Ms = 4.2, I0 = (VI) significant rockfall in El Hebbal and others obstruc-
MSK ted the road of M’Chouneche-Edista. The shaking
was strongly felt in the surroundings oasis of Branis,
A moderate earthquake hit the village of Takitount Djemorah, Beni-Souk and Beni Frah, but no damage
and its surroundings. The main shock, which lasted was reported. Also, it was slightly felt, to the north,
about 4 seconds, awoke the light sleeper but no cas- as far as Sétif and more strongly felt in Batna where it
ualties or damages were declared apart from the fact caused a great panic among the patients in the upper
that clocks stopped. This earthquake has been felt in storeys of the hospital; it caused more fear than harm.
Bougie, Djidjelli and Philippeville but not in Con- The main shock occurred without any premonitory
stantine and Bordj Bou Arreridj. Damage no more sign but was followed by a series of aftershocks con-
serious than cracks in walls of houses and fall of tinuing until 28 of November, with one strong enough
chimneys was observed in Takitount in Babor ranges to add further damage, particularly in El Hebbal where
(L’Africain, L’écho de Sétif, 1862; Rothé, 1950). additional rockfall were reported and in Batna where
Slight aftershocks were reported in the zone com- it caused some cracks to walls in the districts of Sad-
prising Ain Roua, Takitount and Bougie (L’Africain, ouri and Souf. In fact, the aftershocks were widely felt
1862), (Figure 9). in the surroundings oasis of Biskra (Ollivier, 1870;
Le Moniteur Algérien, 1869; Akhbar, 1869). The re-
1869, November, 16, Biskra, Ms = 5.2, I0 = VIII MSK
view of macroseismic information, taking into account
A damaging earthquake struck the region of Biskra in the sparsely populated region (as in Seriana, Tehouda,
the oriental Saharan Atlas. It is of interest to study Droh and M’Chouneche), has improved the accuracy
such event occurring in an area where seismicity is location of the epicentral zone. The NE-SW direction
quite low. The main shock, which lasted about 7 of the isoseismal (Figure 10) is in agreement of that of
seconds (Ollivier, 1870), caused the loss of at least the two first seismic events as reported by the journal
30 lives (Roussel, 1973), injured several and made Akhbar (1869).
numerous homeless; it destroyed 200 houses units
within a radius of 30 km of the center of Biskra 1885, December, 3, M’sila, Ms = 5.9, I0 = IX MSK
(Perrey, 1875). Considerable damage was sustained
by colonial structures. In Biskra, the shaking caused This event is the first largest known shock of the region
severe damage, particularly to the military barracks under consideration, unfortunately rather unappreci-
and houses of the Caid and an European settler where ated in the previous studies. This earthquake is known
serious cracks were observed. At the oldest part of to have occurred in Bordj Bou Arréridj as reported
Biskra, several buildings, mainly adobe dwellings by previous authors (Rothé, 1950 and Hée, 1950).
were totally shattered, but there were no causalities However, it is more precisely an earthquake of M’sila
among the population (Akhbar, 1869). In Sidi Okba, region. Since the most intense damage was recorded
20 km distant, the damage consisted of collapse of 45 in M’sila and surroundings, our investigation is aimed
127

Figure 9. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the Takitount earthquake of the 30 November 1862.

to M’sila. This earthquake which affected the Hodna


basin and strongly felt in Biban ranges, caused the loss
of 33 lives, injuring 17 people and destroying 3/4 of
the village of M’sila. Among the 1200 buildings of
M’sila, 341 houses units were completely destroyed
and 284 sustained serious cracks, the remaining were
threatening collapse. The Bordj (fortified castle in ar-
abic), where the administrator lived, crushed down
causing the destruction of 3/4 of administrative fur-
niture; 12 inhabitants were buried beneath the ruins
and severely injured. There was a great panic among
the inhabitants which fled their home to camp in the
gardens and the square of M’sila during several days.
About 1300 families badly suffered in this city. The
French authorities allocated 3000 French Francs for
relief. On the 6th of December, they asked all inhab-
itants of Algeria to assist the people of the disaster
area. The press reports give a list of names of the
stricken population of douars of M’sila, exclusively
inhabited by Native settlements; loss of 7 lives are
reported in El Argouba, 17 in Kerbet Et-Tellis, 3 re-
spectively in Djâafra and Ras El Hara, and one loss of
live respectively in Chettaoua, Ad-Dahra, and Douar
Figure 10. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the Biskra M’tarfas; 4 injured are mentioned, respectively in Ker-
earthquake of the 16 November 1869. bet Et Tellis and El Argouba and one respectively
128

Figure 11. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the M’sila earthquake of the 03 December 1885.

in Oued Sebama and Bir Castelli. This shaking was caused the destruction of 11 dwellings and rendered
strongly felt in Boussaada (to the south of M’sila) 95 families homeless. In the surrounding farms of
causing great panic among the population which run the Biban ranges, 4 houses collapsed and important
outdoors and camped in all the night. Almost all the losses of grain and several heads of cattle were re-
buildings sustained some damage such as cracks in ported. Slight damage such cracks in some dwellings
walls, crash down of partitions of ceilings, glassware was reported in Mansourah village. According to the
broken, particularly at ‘Justice de Paix’ building and press report, among the 11 European villages of the
military club. In Bousaada, the earthquake caused a commune of Bordj Bou Arreridj, only Bordj Ghdir
loss of 2 lives, injured 4 people and seriously damaged village, where 4 houses in European settlements were
the Church and 71 house units. The city of Bordj Bou shattered, was seriously affected. In Sétif, the shock
Arréridj (BBA) is the third one which badly suffered was so strong that the population run outdoors, but
from the earthquake. The newly built ashlar bridge of without casualties and the damage was limited to fall
Oued Ksob, which cost 100 000 French Francs, was of the cross of the bell tower. In Batna, the earth-
severely damaged. The Railway station of Hamma of quake awoke patients in the hospital and the damage
Bordj Bou Arréridj was so seriously damaged that it consisted of fall of plaster and minor cracks in some
had to be evacuated, but there were no casualties or in- dwellings of the city. In Blida, about 200 km north-
juries among the population. The authorities allocated west to M’sila, where the main shock lasted 12 s,
1000 French Francs for relief. Many douars around people run outdoors, several glassware were broken
Bordj Bou Arréridj were reported to be in ruins. The and furniture overturned in public establishments. Ac-
K’sour village was totally destroyed, 54 house units cording to Rothé (1950), this earthquake was felt over
belonging to 65 families collapsed, but no loss of live 800 km, as far east as Collo, west as Ghazaouet and
was reported. In the village of M’rabtine, the shock south as Ghardaia. Nevertheless, no information re-
129

Figure 12. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the Mansourah earthquake of the 08 January 1887.

lative to this event was found from these localities. réridj, Algiers, Médéa, Blida, Aumale, Fort-National,
In addition of the localities cited above, the press Menerville, Biskra and Batna. The aftershocks of the
reports cited Boghar, where many houses were des- 7th of December were felt in M’sila and Bordj Bou
troyed without casualties; Mascara, Saida, Djelfa, Arréridj, and those of the 11th and 12th December were
Algiers where the shaking was felt by few people; felt in M’sila, Boussaada, Bordj Bou Arréridj, Sétif
Medéa, Aumale, Orleansville, Fort-National, Bou- and Bougie. All the retrieved information is essentially
farik, Maison Carrée and then Touggourt and Biskra derived from press reports archives that also published
where it was slightly felt; Menerville, Corso, Bou- the oficial report of the administrator of M’sila (La Vi-
gie and Hammam Righa where people run outdoors. gie Algérienne, Le Moniteur de l’Algérie, Le Reveil
There was no evidence of any sign of ground de- de Sétif and Akhbar of 1885); Rothé (1950) which
formations or liquefaction, only some rockfall which referred to Chesneau (1892) reported very few lines
obstructed the road of M’sila-Bordj Bou Arreridj. about this earthquake. The analysis of macroseismic
The main shock was followed by a long sequence of data collected has allowed a better and more detailed
aftershocks. Rothé (1950) cited and Hée (1950) repor- re-assessment of the impact of the event (Figure 11);
ted respectively 40 and 52 aftershocks in Bordj Bou an intensity has been estimated (there is no estimation
Arreridj. According to the press reports, the first af- in previous catalogues) and surface-wave magnitude
tershocks, particularly that of 4th of December, were calculated using the relationship derived by Benouar
felt in M’sila, Boussaada, Sétif, Djelfa, Bordj Bou Ar- (1993) (relationship 2 in appendix III).
130

Figure 13. Intensity distribution (in terms of MSK scale) of the Fort National earthquake of the 23 October 1891.

1887, January, 8, Mansourah, Ms = 5.2, I0 = VIII felt as well as in Mansourah and Bordj Bou Arreridj as
MSK in Sétif, M’sila, and Fort National (Chesneau, 1892).
The aftershock of the 10th of January was stronger
A destructive earthquake shook the Biban ranges in in Sétif where it awoke the population and was more
the central part of the Tell Atlas, seriously affecting violent in the surroundings of M’sila where it caused
a relatively small area. The main shock, which was the total destruction of 20 traditional dwellings (Le
violent in Mansourah, caused a great panic among Petit Colon, 1887). Also the aftershocks, continuing
the european and native settlement which camped out- until October, were strongly felt in Ain Roua and Ain
side all the night. Fourteen (40) gourbis (traditional Abessa than the main shock. In fact, the succession
dwelling) were completely shattered and scores of of aftershocks added more damage and caused some
facades of several houses were seriously cracked, fall concern among the population without any casualties.
of parts of ceilings was reported (Chesneau, 1892; La Moreover, this earthquake affected, in particular, the
dépêche Algérienne, Akhbar, La Vigie Algérienne, Le native settlements. For this reason; the information re-
Petit Colon, of 1887). Severe damage affected colonial ported is insufficient to reconstruct the seismic event
buildings such as civil court, the forestry house, can- with a certain degree of reliability. In his catalogue
tonnière house and Ponts et Chaussées building which Rothé (1950) estimated the intensity at VIII MM, the
were partially demolished. The railway station sus- information derived from press archives is in favour of
tained some damage such as numerous cracks in walls. VIII MSK.
However, no casualties were declared (La dépêche Al-
gérienne, Akhbar, Le Ralliement de Sétif of 1887). 1891, October, 23, Fort National, Ms = 4.6, I0 = (VII)
In Bordj Bou Arréridj (BBA), many cracked houses MSK
are reported; in El Achir, 10 km distant, sections of
walls crushed down. In the surroundings of M’sila Without any premonitory sign, a moderate earthquake
and Bordj Bou Arréridj, the earthquake caused no sig- struck the Djurdjura ranges and damaged its villages
nificant damages. The main shock was felt in Bordj and douars. According to Hée (1950), the only author
Bou Arréridj (BBA), Sétif, M’sila, Aumale, Rebeval, that cited this seismic event, the earthquake occurred
Azzaga, Fort National and probably in Bougie (Ches- the 24th of October at 13h 40m (local time). The press
neau, 1892; La Vigie Algérienne, 1887) (Figure 12). reports mentioned a main shock on the 23rd of October
The main shock was followed by many aftershocks but at 20 h 40m (local time). The shaking was strong
131

Figure 14. Unverified earthquakes in the northeastern Algeria from 1357 to 1791 period (extracted from USGS/NEIC catalogue, 1994).

enough to cause panic among the population, which termined3. In fact, in Mokrane et al. (1994) no seismic
rushed outdoors. A statement published in La Dépêche event of this zone (pre-1900 period), apart that of 22
Algérienne reported that ‘the earthquake and its nine August 1856, has been a subject of detailed studies.
aftershocks caused significant damage as cracks in all Among these events, that of 14 April 1839 localised by
walls in Michelet. Most of European and native set- the authors in Constantine is in reality an earthquake
tlers of the villages and douars of Djurdjura ranges of Algiers where it caused more damage as reported by
fled their homes to camp outdoors. Furthermore, the press reports (Le Moniteur Universel, Le Toulonnais,
shaking caused loss of lives in Ighil Ali’. It is important of 1839).
to mention that the earthquake occurred in a region ex- Regarding to the USGS/NEIC (1994) catalogue,
clusively inhabited by native settlements. The effects even not including the non-confirmed events into the
of the shaking reported by european press (Le Mon- compiled catalogue, they should be kept in mind for
iteur de l’Algérie, La Vigie Algérienne, La Dépêhe Al- future research. Moreover, it is noteworthy that the
gérienne of 1891) are disparate and make delicate the spatial distribution of the quoted epicentres shows
assignment of macroseismic parameters (Figure 13). that most of events are localised offshore (Figure 14).
Probable intensity of VII MSK is attributed. Would these earthquakes be considered as fake events
or have they been, merely mislocated and displaced
to the north, offshore the Algerian coast? It is prob-
ably due to erroneous localisation. Such errors were
Discussion and conclusion found during the verification of all seismic events.
For instance, the USGS/NEIC catalogue (1994) lis-
ted an earthquake occurring in Bone (according to the
This research work gives a re-appraisal of the histor- given coordinates) on the 12th January 1856 when the
ical seismicity for the pre-1900 period. It is clear that journal L’Editeur (1856) reported at the same time
it was not possible to check all the seismic events re- an earthquake in Lisbon; the other press archives
ported in previous catalogues (particularly that of Hée, (L’Illustration, Akhbar Le Moniteur Algérien of 1856)
1950 and USGS/NEIC, 1994) due to the small amount gave no information about this event. This case re-
of documentary sources available today. However for curred for the Affreville earthquake of 14 March 1886
the pre-1900 period and for the region considered, the (according to Le Petit Algérien, 1856), localised in
results obtained allowed the enriching of the earth-
quake catalogue from 13 earthquakes, quoted in the 3 For the region under consideration, Mokrane et al. (1994) re-

last Algerian catalogue (Mokrane et al., 1994), to 123 ported 13 earthquakes whose one is in reality an earthquake of
Algiers (in central Algeria). In the frame of this study, 111 addi-
earthquakes (including main shocks and aftershocks)
tional seismic events are reported. Among these 123 earthquakes
for which macroseismic parameters (macroseismic available in (Harbi, 2001), 9 were discovered in press reports and
epicentre, intensity etc. . .) are, insofar as possible, de- only the strongest ones (8 events) are presented here.
132

USGS/NEIC catalogue (1994), at Tigzirt in the re- from archives, the authors wish to thank all staff at the
gion under study. They may be real earthquakes but National Library of Algiers. We express our gratitude
mislocated. Similarly, the 16t h of July 1767 seismic to A. Sebaï, F. Oussadou, A. Ayadi and M. Bezzeg-
event reported in USGS/NEIC catalogue (Table 1) houd for providing some data and useful and precious
could be another or the same event differently loc- documents. Special thanks go to S. Maouche for the
alised that of Tizbarbart-Chellata of 27 September valuable discussion of the results of this paper. M.
1767 cited by the historian Ahmed Sahi (see above). Bezzeghoud and an anonymous referee reviewed the
Anyway, these examples point out, once again, that manuscript and we greatly appreciate their suggestions
haphazard and uncritical handling of any earthquake and constructive comments.
data may lead to some misinterpretation of seismotec-
tonics. Moreover the lack of instrumental moderate
offshore events in the region, do not permit the calib- References
ration of these former earthquakes, seemingly of high
intensity (Table 1). Al Djilali, A., 1983, Tarikh El Djazair el aam (The History of
The presented catalogue starts in 1850 even though Algeria), Dar Et Takafa, Beirut, Lebanon.
Ambraseys, N.N., 1982, The seismicity of North Africa: the earth-
the Setifis earthquake of 419 (A.D) cited by Guido- quake of 1856 at Jijeli, Algeria, Bollettino Di Geofisica a Teorica
boni (1994), which referred to St Augustin Sermons, ed Applicata, XXIV(93), 31–37.
may be verified in Mohammedi et al. (1991). Analys- Anonymus, 1970, Bejaia silsilet al fen wa et thakafa (Bejaia: art
ing an archeological site of Setifis, rebuilt at the end and culture), SNED, pp. 115.
Aucapitaine, M., 1856, Note sur le tremblements de terre ressenti
of the first quarter of V century, and referring to St en Algérie du 21 au 25 août 1856, C.R. Acad. Sc. Paris, tome
Augustin’s sermons, the authors suggest the year of XLIII, 765.
419 (A.D.) for the destruction of the site. On the other Benhallou, H., 1985, Les Catastrophes Séismiques de la Ré-
hand, the endeavour made in the frame of this work gion d’Echéliff dans le contexte de la Séismicité Historique de
l’Algérie, Thèse de Doctorat Es-Sciences, IST-USTHB, Alger,
to consult the historical documents (Al Djilali, 1983; Algérie, 294 pp.
Seidni, 1988, Sahi, no date) allow to discover earth- Benouar, D., 1993, The Seismicity of Algeria and Adjacent Regions
quakes occurring in 1722, 1724, 1758, 1767, 1810 During the Twentieth Century, PhD Thesis, Imperial College,
London, U.K, 712 pp.
and 1837. However, it must be acknowledged that Benouar, D., 1994, Materials for the investigation of the seismicity
verifying the occurrence of known earthquakes and of Algeria and adjacent regions during the twentieth century,
collecting their respective macroseismic information Annali Di Geofisica XXXVII(4), 459–860.
is easier than the research of unknown ones. In reality, Chesneau, M., 1892, Note sur les tremblements de terre en Algérie,
Mém. Ann. Des Mines, Série 9, t. I, Paris.
this long and fastidious process requires a close co- Gaultier de Claubry, M., 1856, Sur les effets du tremblement de
operation with historians who are more patient and terre du 21 et 22 août 1856 dans certaines parties de l’Algérie,
diligent in the harvest of historical information. Cer- C.R. Acad. Sc. Paris tome XLIII, 589–590.
tainly the incompleteness noticed in the catalogue is Grünthal, G., 1993, European Macroseismic Scale 1992. Cahiers du
Centre Européen de Géodynamique et de Séismologie, edited by
due to a lack of information in ancient times rather Grünthal (Luxembourg), vol. 7.
than in seismicity data. In fact other investigations are Guidoboni, E., 1994, Catalogue of ancient earthquakes in the Medi-
to be devoted in prospecting ancient earthquakes in terranean area up to the 10th century, Instituto Nazionale di
historical documentary sources. Geofisica Press, pp. 504.
Harbi, A., Maouche, S. and Ayadi, A., 1999, Neotectonics and
Finally, it can be said that the first investigations associate seismicity in the Eastern Tellian Atlas of Algeria, J.
carried out, especially for seismotectonic purposes Seismol. 3, 95–104.
(see part II), improves the knowledge on past seismic Harbi, Assia, 2001, Analyse de la sismicité et mise en évid-
ence d’accidents actifs dans le Nord-Est Algérien, Thèse de
activity of the region and incites to pursue the research
Magistère, USTHB, Alger, 195 pp.
in historical seismicity which is the prerequisite for Hée, A., 1950, Catalogue des séismes algériens de 1850 à 1911,
efficient and sound research work. Ann. Inst. Phys. Globe, Strasbourg 6, 41–49.
Medvedev, S., Sponheuer, W. and Karnik, V., 1981, Report of the
ad-hoc panel meeting of experts on the updating of the MSK-64
seismic intensity scale, Gerlands Beitr. Geophys. 90, 261–268.
Acknowledgements Mohamedi, A., Benmansour, A., Amamra, A.A et Fentress, E.,
1991, Fouilles de Sétif 1977–1984. 5ème supplément au Bulletin
d’Archéologie Algérienne, pp. 39.
This research activity is supported by CRAAG and Mokrane, A., Ait Messaoud, A., Sebai, A. Ayadi, A., Bezzeghoud,
the National Research Program. Most of the macro- M. and Benhallou, H., 1994, Les séismes en Algérie de 1365
seismic information used in this work were obtained à 1992. Publication du Centre de Recherche en Astronomie, As-
133

trophysique et Géophysique, Département Etudes et Surveillance of the zone under study dating from 1850. The Ben-
Sismique, ESS, C.R.A.A.G, Alger-Bouzaréah, 277 pp. hallou (1985) catalogue referring to those cited above
Ollivier, M.E., 1870. Secousses de tremblements de terre à Biskra
(Algérie du Sud), du 16 au 19 novembre inclusivement, C.R.
contains some information about earthquakes of this
Acad. Sc. Paris t.LXX, 48–51. region, although it concerned above all a seismicity
Perrey, A., 1875, Note sur les tremblements de terre en 1856, . . . of Echeliff area. The USGS/NEIC catalogue (1994)
1871, Acad. Sci. VIII-XXIV, Bruxelles. refers to the European Catalogue of 13 members of
Rothé, J.P., 1950, Les séismes de Kherrata et la séismicité de
l’Algérie, Bull. Serv. Cart. Geol. Algérie, 4 ème série, Géo-
the European Community, Austria and Switzerland for
physique, N. 3, 40 pp. the period 479 BC to 1983. The data contained in this
Roussel, J., 1973, Les zones actives et la fréquence des séismes catalogue were compiled by J.M. Gils and reviewed
en Algérie 1716–1970, Bull. Soc; Hist. Natur. Afrique du Nord. by Dr Gunter Leydecker of the Federal Institute of
64(3), 211–227.
Sahi, A., (no date), Aalam min Zwawa Igawewan (The Scientist of Earth Sciences and human resources (ex RFA). In this
the Tribe Zwawa Igawawen), SNED, Alger. catalogue, 42 earthquakes for the region under study
Seidni, N.E., 1988, Dirassat wa abhat fi tarikh El Djazair (Studies from 1357 to 1896 are quoted. The Mokrane et al.,
and Research in the History of Algeria), 2nd volume, ENAL, catalogue (1994) is the first Algerian catalogue that
Alger.
Senarmont (De), M.H., 1857, Analyse des documents recueillis sur covers the pre-1900 period. The references of the au-
les tremblements de terre ressentis en Algérie du 21 aout au 15 thors are (for the region under study and for pre-1900
octobre 1856, C.R. Acad. Sc. Paris XLIV, 586–594. seismic events) Seccion de Sismologica e Ingeniera
USGS/NEIC, 1994, Epic User’s Guide, Retrieval Software for the
Sismica, España (SSIS) and Rothé (1950). Concerning
Global Hypocenter Data Base CD-ROM, Version 3.0.
Vogt, J., 1993, New macroseismic information and analysis of Al- the pre-1900 period and for the region under study,
gerian earthquakes, Letters of 2, 8 and 9 December 1993 (private Mokrane et al. (1994) have made critical study only
communications). on the Djidjelli earthquake of 22 August 1856.

APPENDIX II: References of press reports


APPENDIX I: Catalogues and previous studies
used Press reports 1839: Le Moniteur Universel, Le
Toulonnais
For the region considered the references of the Rothé Press reports 1850: Akhbar, Le Saf-Saf
(1950) catalogue are Hée (1950); Aucapitaine (1856); Press reports 1855: Akhbar
Gaultier de Claubry (1856); Senarmont (1857); Per- Press reports 1856: Akhbar, Le Moniteur Algerien, Le
rey (1859); Ollivier (1870) and Chesneau (1892). The Seybousse, L’Illustration, Le Courrier Mercantile, La
Hée (1950) catalogue is thoroughly different of the Gazette de Lyon, L’Editeur
classical ones since the events reported are classified Press reports 1859: Akhbar, L’Algérie Nouvelle,
in geographical quadrangles. The methodology used L’Africain
by this author, even though this catalogue is the most Press reports 1860: L’Algérie Nouvelle, L’Indépendant,
complete for the region under study, involve the du- L’Africain, Le Zeramna
plication of seismic events. Hée (1950) referred to Press reports 1861: L’Indépendant, Le Seybousse,
Perrey catalogues, Gonessiat listing for the 1871–1881 L’Echo de Numidie
period (which referred to press articles: Akhbar and Press reports 1862: L’Indépendant, L’Africain, l’Echo
Le Moniteur de L’Algérie and to Bulletin du Ser- de Sétif;
vice Météorologique de l’Algérie of Bullard) and to Press reports 1863: Akhbar
the Bulletin du Service Météorologique de l’Algérie Press reports 1864: Le Moniteur Algérien, Le Courrier
(1889–1908). She quoted the origin time of the oc- de l’Algérie
currence of earthquake, the sites where it was felt Press reports 1865: Akhbar, L’Africain
and sometimes the intensity (Mercalli Modified Scale) Press reports 1866: Le Moniteur Algérien, Le Courrier
and some macroseismic effects. The Roussel (1973) de l’Algérie
catalogue is the first one where the epicentral coordin- Press reports 1867: Le Moniteur Algérien, Le Courrier
ates are estimated and, intensity and magnitude are de l’Algérie
assigned whenever it is possible. The references of Press reports 1869: Akhbar, Le Moniteur Algérien, Le
this author are the same used by the previous ones. Courrier de l’Algérie
For all these authors, the first reported seismic event Press reports 1870: Le Moniteur de l’Algérie
134

Press reports 1871: Akhbar 


j
+3.12j −1 log(Ri ) ± 0.17P
Press reports 1874: La Vigie Algérienne, Akhbar, Le i
Moniteur de l’Algérie
and
Press reports 1875: Akhbar, Le Moniteur de l’Algérie,
La Vigie Algérienne Ri = [D2 i + (5.64)2]1/2
Press reports 1876: Akhbar, Le Moniteur de l’Algérie,
La Vigie Algérienne where J ≥ 1 is the number of isoseismals available for
Press reports 1877: Le Réveil, Le Moniteur de the determination of the mean value of the equivalent
l’Algérie, La Vigie Algérienne surface-wave magnitude MSC which is the predicted
Press reports 1879: Akhbar, Le Moniteur de l’Algérie, macroseismic magnitude, Ri is the focal disance, Di
L’Algérie française, La Solidarité, Le Petit Colon is the average epicentral radii and Ii the intensity of
Press reports 1880: Le Moniteur de l’Algérie isoseismal, 0.17 is the standard deviation and P takes
Press reports 1881: Akhbar, Le Moniteur de l’Algérie, a value of zero for 50 percent probability that the pre-
La Vigie Algérienne, Le Petit Colon dicted parameter will exceed the real value and one for
Press reports 1883: Akhbar, Le Moniteur de l’Algérie, 84 percent probability.
Le Petit Colon, La Seybousse, Le Zeramna
Ms = −0.04 + 2.56log(r3 ) (2)
Press reports 1885: La Vigie Algérienne, Akhbar, Le
Moniteur de l’Algérie, Le Petit Algérien, Le Petit r3 corresponds to the mean epicentral distance of
Colon, Le Réveil de Sétif an area within which the shaking was felt with an
Press reports 1886: La Vigie Algérienne, Le Moniteur intensity III (MSK).
de l’Algérie, Le Petit Colon, La dépêche Algérienne,
Le Petit Algérien Ms = 0.47(I0 ) + 1.36 (3)
Press reports 1887: La Vigie Algérienne, Akhbar, Le
Moniteur de l’Algérie, Le Petit Colon, La dépêche Al- This formula depending on the epicentral intensity I0
gérienne, Le Ralliement de Setif is used in the last resort for almost all seismic events
Press reports 1890: Le Moniteur de l’Algérie, La Vigie of pre 1900 period.
Algérienne, Akhbar
Press reports 1891: La Vigie Algérienne, Akhbar, Le
Moniteur de l’Algérie, La dépêche Algérienne APPENDIX IV: Macroseismic effects of the
Press reports 1892: Le Moniteur de l’Algérie, La Djidjelli earthquakes of 21 and 22 August 1856
dépêche Algérienne
Press reports 1893: Le Moniteur de l’Algérie, La Part A: General description of the earthquake effects
dépêche Algérienne
Press reports 1894: Le Moniteur de l’Algérie, La 1. Djidjelli and its surroundings: The town of Djid-
dépêche Algérienne, La Vigie Algérienne jelli was described as an accumulation of ruins.
The population was evacuated outside the town
after the first shock. But after the second shock,
APPENDIX III: Relationships used in the the town was seriously damaged, the mosque and
determination of the surface wave magnitude Ms the Genoise tower collapsed despite the strength
of its masonry, only the military store-house and
The relationships used in the determination of Ms are the hospital constructed on the Rock survived the
those derived by Benouar (1993) for Algeria. They shock. Three quarters of the houses were des-
depend on the availability of macroseismic data. troyed, and five people (three women and two
children) were killed. Destruction extended in the
Ms = −0.09 + 1.03(MSC ) (1) region of Oulad Abdallah, Béni Ider and Bordj
Tahar was ruined. Houses collapsed at Bordj Chaa-
with
hana and in the region of the Beni Maad. In

j
Msc = −3.20 + 0.63j −1 (Ii ) Jabel Haddid and Bet Aissa even light ‘gourbis’
i were thrown down (L’illustration, Akhbar, De Sen-

j armont, 1857; Chesneau, 1892; Rothé, 1950;
+0.0014j −1 (Ri )
i
Ambraseys, 1982).
135

2. Collo: 59 out of the 75 houses, the old mosque people run outdoors and after the second they biv-
and Janissary Barracks were ruined (Ambraseys, ouacked on the place Barral but the hospital, the
1982). Damage was equally serious in the region barracks and the finances department were not
between Djidjelli and Collo, in the mountains set- evacuated (Akhbar). Few adobe houses cracked,
tlements of Oued El kebir, Oued Zhor and Gouffi, the first shock caused slight damage to the hos-
particularly in the Chefka plain of the Beni Ider. In pital, barracks and to the public buildings (Akhbar,
the sea port of Collo all houses were damaged and 1856, De Senarmont, 1857, Ambraseys, 1982).
a few collapsed without casualties (De Senarmont, On the road of Setif – Bougie, macroseismic ef-
1857; Chesneau, 1892; Ambraseys, 1982). fects on different caravanserais, where the shocks
3. Philippeville: great panic among the population were strongly felt, are reported in the journal Akh-
which was evacuated outside the town after the bar. At Oued Amizour 20 km south of Bougie the
first shock (Akhbar). The earthquake lasted about ‘Copello mill’ was almost demolished, its walls
30 seconds. At Stora, in the region of Zeramna and were strongly cracked. At the ‘well constructed’
to a lesser extent at Gastonville, almost all houses caravanserai of Ain Roua, damage is restricted to
were badly shaken and quite a few newly built cracks, variation of spring flow and partial land-
ones in Robertville were seriously damaged as slide of Bou Andas. To the north of Ain Roua
well as in the Centres of The Saf-Saf valley, Dam- and when approaching near the coastline, damage
rémont and Saint Charles. At Condé Smendou a become more and more serious and numerous at
number of old houses cracked. In the town of Phil- caravanserais of Bou Abdallah and Draa El Arba
ippeville a number of European houses suffered (Akhbar).
extensive nonstructural damage from the collapse
of the chimneys on their tiled roofs. The domes of 6. Bone: At Bone, the first shock was not violent,
the church were also fissured and in the outskirts but the second one caused the collapse of few
the abutments of a masonry bridge were damaged, chimneys and set the clock of the hospital ringing;
the government building and the military hospital some families left the town (La Seybousse). In the
were fissured and the barracks were evacuated. lower part of Bone a derelict house collapsed and
In the district of Philippeville, no one was killed few adobe houses were badly cracked. The theatre
but financial losses exceeded one quarter of a mil- was slightly damaged but the close surroundings
lion French francs (Akhbar, 1856; L’Illustration, of the town didn’t suffer (Le Moniteur Algérien,
1856; De Senarmont, 1857; Chesneau, 1892; Am- De Sénarmont, 1857; Ambraseys, 1982).
braseys, 1982). In the eastern part of the town
7. Constantine: A few old houses cracked and a
of Philippeville, the shock caused some concern
pendulum recorded distinctly a ground motion in
but no damage (Le Moniteur Algérien, 1856). Ac-
a NE-SW direction (Ambraseys, 1982). Houses
cording to the journal Akhbar, all houses were
damaged or fissured without casualties (Le Mon-
cracked and others lost their lower partitions. For
iteur Algérien, Akhbar; De Senarmont, 1857). At
L’Illustration (1856), it could be wrong that Phil-
Constantine and Mila (30 km distant), the shock
lipeville was destroyed as stated in earlier reports
was felt by all, displacing small unstable articles
but Stora to the west of the town has suffered badly.
and causing hanging objects to swing. Ambraseys
4. Bougie and surroundings: The shock caused some
(1982).
concern but no damage. The ground movements
lasted about 30 second and were relatively slow 8. Guelma: The slow movements of the ground set
but strong enough to cause slight damage to local bells ringing and caused free standing walls to
houses and slumping of wet ground (Ambraseys, sway, some damage to few houses and barracks
1982). Few houses were fissured and the light without casualties (La Seybousse; De Senarmont,
harbour was almost overturned (Le Moniteur Al- 1857; Ambraseys, 1982).
gérien, Akhbar, De Senarmont, 1857). Financial
losses to private houses at Bougie exceeded 90 000 9. La Calle, Batna, Algiers: Felt but no damage
French francs (Akhbar). observed (Akhbar, La Seybousse, Le Moniteur Al-
5. Sétif: At Setif, the shocks was felt by all displacing gérien; De Senarmont, 1857; Ambraseys, 1982).
small unstable articles and causing hanging objects In the Eastern part, the earthquake was felt but not
to swing (Ambraseys, 1982). After the first shock beyond Souk Ahras (Ambraseys, 1982).
136

Part B: Description of seismological and Part C: The sign of tsunami


hydrological effects
1. Djidjelli: After the first shock, small seaport, built
1. Djidjelli: Rockfall occurred in various places of on the rocky peninsula, forming the extreme west
the Djidjelli region. The valley sides of the Oued point of the bay, was badly damaged (De Senar-
Missia were badly fractured, damage extending as mont, 1857; Ambraseys, 1982). This shock was
far as Bou-Siaba. To the Southeast of Djidjelli, the strongly felt at sea by the aviso Tartar, 15 miles N-
low-lying parts of the Chefka valley, particularly 70◦ E of Djidjelli, on which the crew were almost
in the region of the beni Ider, liquefied. Some large thrown down on deck (Ambraseys, 1982). The
fissures in ground are observed in many places, main shock triggered a sea-wave of 2 to 3 metre
particularly in ‘La grotte des pigeons’ near the high that flooded the coast a number of times, the
shore. Two long cracks opened in the ground run- sea remained turbulent for almost three days (De
ning through the town and parallel to the shore, Senarmont, 1857; Ambraseys, 1982, Le Moniteur
which settled by 10 to 15 cm (Akhbar, 1856; Le Algérien, 1856).
Moniteur Algérien, 1856; De Senarmont, 1857; 2. At Mahon in Minorca, the first shock was followed
Ambraseys, 1982). by a rapid flooding of the harbour as a result of
2. Philippeville region: In this region some hydro- which many boats broke their mooring (Akhbar,
logical and geological effects are observed. To 1856; De Senarmont, 1857; Ambraseys, 1982).
the west, road cuttings were blocked by land- 3. At Philipppeville, the sea level pulled down sud-
slides and rockfalls, particularly in the region of denly by 0.60 m (De Senarmont, 1857).
Zeramna, springs stopped and started. Liquefac- 4. At Bougie, the ground movements were accom-
tion phenomenon was observed at the low lying panied by a series of sea-waves that flooded the
plain between the Oued Saf-Saf and Jabel El Halia coast, the sea level rose by five metres, flooding
where many mud volcanoes were formed and wa- the shore five to six times (De Senarmont, 1856;
ter was ejected for many minutes after the earth- Ambraseys, 1982). The contemporary press repor-
quake (Gaultier de Claubry, 1856; Press; 1856; ted that the sea level rose by 3.75 m. A nail planted
De Senarmont, 1857). According to Le Moniteur in the lantern column at the landing stage attested
Algérien, the river of Oued Saf-Saf slightly over- it. According to Aucapitaine (1856), the sea was
flowed and its level rose by 15 to 20 cm (De deeply agitated, rose, moved back by 35 m and
Senarmont, 1857). Chesneau (1892) cited some then flooded the shore three times.
cracks in ground in the vicinity of Philippeville. 5. At Bone, the sea along the coast rose by about one
3. Bougie and surroundings: In this region flow of metre, flooding the parade grounds in a succession
spring is affected, l’Oued (river in arabic) sahel of waves that continued for twelve hours (De Sen-
which was almost dry started again to flow a armont, 1857; Ambraseys, 1982). According to La
significant volume of water, particularly between Seybousse, the ‘Islet of three brothers’ had almost
Setif and bougie. In the vicinity of Bougie, some disappeared under the waves.
small cracks opened and immediately closed (De
Senarmont, 1857; Akhbar, 1856).
4. Sétif: Flow of few springs is affected (Akhbar,
1856).
5. Constantine: The flow of springs rose considerably
(Akhbar, 1856).
A N N E X E II

167
Journal of Seismology 7: 221–234, 2003.
© 2003 Kluwer Academic Publishers. Printed in the Netherlands.
221

Re-appraisal of seismicity and seismotectonics in the north-eastern Algeria


Part II: 20th century seismicity and seismotectonics analysis

Assia Harbi1 , Said Maouche1 & Hadj Benhallou2


1 Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique, Algiers, Algeria; 2 Faculté des Sciences de la
Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire, University of Bab Ezzouar (USTHB), Algiers, Algeria

Received 14 August 2001; accepted in revised form 1 August 2002

Key words: Algeria, completeness, earthquake catalogue, homogenisation, neotectonics, seismicity, seismotecton-
ics

Abstract
The main objective of the research work is the homogenisation of the two recent Algerian earthquake catalogues for
the common covered period of time, from 1900 to 1990, for the region under consideration limited by [33◦N–38◦ N,
4◦ E-9.5◦E] and the updating of the catalogue for the twentieth century (1900–2000). To mitigate the deficiency of
the incompleteness of catalogue, an effort was made to establish a correlation between surface-wave magnitude
Ms and body-wave magnitude mb in the form of Ms = a + b (mb ). A complete, exact and homogeneous earthquake
catalogue as much as possible, comprising 870 seismic events, has been compiled. Seismicity analysis of the
region shows a strong concentration of seismicity along a band of no more than 400 km width oriented mainly in
the east-west direction parallel to the coast. Moreover, earthquakes in this zone are rather associated to strike-slip
mechanism. The focal mechanism show a regional stress regime that corresponds to horizontal compression in
NW-SE to N-S direction. As a result of the review of the seismicity of north-eastern Algeria from the compilation
of checked and corrected data and its correlation with other geologic and geophysical investigations based on
documentary sources, it was possible to construct a most complete seismotectonic map. It leads also to delineate
four seismogenic zones in the Tellian Atlas, a less important zone in the Saharan Atlas, a sixth zone at the boundary
of both Atlas and finally, a seventh one along the coastal zone. The seismicity-active faults correlation of some of
these defined zones is examined in details with a special attention to the Saharan Atlas zone, the Hodna and Biban
zone as well as Soummam and Babor zone where further research work allowed to find some neotectonic features
considered as a significant sign of recent tectonic activity.

Introduction of the Telemetred Seismological Network in northern


Algeria by 1990 (Bezzeghoud et al., 1994), macroseis-
The seismicity of the pre-1900 period, commonly mic investigations give more reliable epicentres than
known as historical seismicity was investigated in the instrumental seismology in Algeria. In general, the
first part of the present work. However, two types of calculation of the difference between macroseismic
seismicity are to be distinguished: the macroseismic and instrumental locations, from previous catalogues
and the instrumental seismicity. It is well known that (Benouar, 1994; Mokrane et al., 1994), gives an ac-
not all the seismic events of the 20th century were in- ceptable mean value of 30 km. Nevertheless before
strumentally recorded due to the insufficiency or to the going into details, it would be of interest to note that
low quality of instruments. For the zone under study, attempts were made to record seismic events before
55% of epicenters are macroseismically determined 1900. In fact, according to Ambraseys (1982) con-
between 1901 and 1984 (Benouar, 1993; Mokrane et cerning the Djidjelli earthquake of 22 August 1856,
al., 1994; Harbi, 2001). One should also acknowledge ‘In Constantine a pendulum set up in the morning of
that in some numerous cases before the installation the 22nd August before the second shock, recorded dis-
222

tinctly a ground motion in a NE-SW direction’. Later, The first step was the comparison of data reported in
when the Mansourah earthquake of 8 January 1887 oc- these catalogues for the common covered period, from
curred, the newspaper La Dépêche Algérienne (1887) 1900 to 1990. Looking back to the references used
reported: ‘the seismograph of the council of Algiers by both sources (see appendix) and previous stud-
indicated an earthquake in the North-South direc- ies on this subject (Hée, 1925, 1932, 1933, 1950;
tion’. Furthermore it should be reminded that the first Rothé, 1950; Benhallou and Roussel, 1971; Roussel,
Algerian seismological station had been installed by 1973; Benhallou, 1985; USGS/NEIC, IGN and ISC
1910 in Bouzaréah (Bezzeghoud et al., 1994) and the data files) allowed the confirmation of 499 seismic
first teleseismic record for Algerian earthquakes goes events reported only in Benouar (1993) and 27 oth-
back to 1903 (the Boghari earthquake of 23 September ers reported only in Mokrane et al. (1994). Moreover,
1903; Benouar, 1994). 234 earthquakes for 1924–1939 period cited only by
In this part of research work, an updated earth- Hée (1925, 1932, 1933, 1950) and 170 reported only
quake catalogue from 1900 to 2000, for the region in USGS/NEIC catalogue (1994) from 1900 to 1986
[33◦ N–38◦N, 4◦ E–9.5◦E], is presented. The iden- were omitted in the Algerian catalogues (Benouar,
tification of active structures requires, in addition 1993; Mokrane et al., 1994). All the events reported by
to seismicity analysis, to conduct other studies in Hée (1925, 1932, 1933, 1950) are also cited in press
neotectonic, geodesy, geomorphology, geophysics, reports which referred to ‘Le bulletin météorologique
etc. However, the first objective of this work is to de l’Observatoire d’Alger’ but it was impossible to
clear a still quite unexplored field, for future research confirm those reported in USGS/NEIC data file which
focused on targeted seismogenic zone in order to as- are missing in all sources available to us. Furthermore
sess, at best, the seismic hazard in these zones. Hence and curiously, as those for pre-1900 period (part I), all
a previous study (Harbi et al., 1999) gathering the these events are located offshore (Figure 14 in part I).
first results obtained on the basis of existing cata- Regarding the seismicity of the 20th century and
logues allowed to draw up a seismotectonic map where except of the careful examination and analysis of each
some seismogenic zones were distinguished (Guelma, seismic event from available sources, the work presen-
Constantine, M’sila, Kherrata, Mansourah, Batna). ted here is not too elaborate. In fact, valuable details
The seismicity analysis of north-eastern Algeria from are given in Benouar (1993 and 1994) and Mokrane
the compilation of checked and corrected data and et al. (1994), since several earthquakes of this period
its correlation with other geologic and geophysic in- are carefully studied. Nonetheless, some aspects at-
vestigations based on documentary sources (Lafitte, tract attention since they are able to raise questions
1938, 1939; Aissaoui, 1984; Kazi-Tani, 1986; Zer- and doubts. These latter concerns: 1) 21 earthquakes
dazi, 1990; Boudiaf, 1996), enables the construction occurred, according to USGS/NEIC data file (1994),
of a most complete seismotectonic map. It leads also in the region of Aokas (in the Gulf of Bejaia) from 2
to the delineation of four seismogenic zones in the Tel- February to 9 June 1936; 2) retrieval of macroseismic
lian Atlas, another zone of less importance (from the information of 8 seismic events (Table 1) for which
seismicity point of view) in the Saharan Atlas, a sixth previous authors assigned an intensity upper than VII
zone at the border of both Atlas and finally a seventh MSK without studying them, as it is the case of others
one along the coastal zone. The main factor taken into events of the same size; 3) the earthquakes (repor-
account to draw these zones is the coincidence of areas ted in Hée listings, 1925 and 1950) of Constantine
with particular seismic activity as well as geological from 22 to 26 January 1925 and those of El Arfiane,
characteristics. in the southernmost of the area under study, of 24,
26 and 28 December 1935 and that of 28 December
1936 (Figure 1). Unfortunately, it was not possible
Seismicity to gather enough information to answer these ques-
tions. However it is worthwhile to cite them for future
Data research.
Finally and considering the findings of this re-
As mentioned in part I of this research work, one search as well as the results of part I, an earthquake
of the objectives consists of the homogenisation of catalogue encompassing 1008 events is compiled for
the last Algerian catalogues (Benouar, 1993; Mokrane the region under study from 1850 to 2000. In order to
et al., 1994) for the zone [33◦N–38◦N, 4◦ E–9.5◦E]. mitigate the problem of homogenisation, an endeavour
7°E
37°N 37°N
6°E 6°E 7°E 8°E
34°N 34°N
N N El Kantara

36°N 36°N

El Arrouch
El Arfiane

Zaouiet Riab
Conde Smendou 35°N Biskra 35°N
Djemaa
Sidi Yahia

Rouffach
Constantine

Degache
34°N 34°N
El Khroub
Tozeur
El Arfiane
Touggourt Djemaa El Oued
Guerrah

Touggourt

33°N 33°N 33°N 33°N


6°E 7°E 8°E
36°N 36°N 6°E
7°E
Area of perceptibility of earthquakes Area of perceptibility of the earthquake
Area of perceptibility of seismic crisis of El Arfiane of 1935 of El Arfiane of 28 December 1936
of Constantine of 1925

13 shocks from 22 to 26 January 5 shocks in El Arfiane More large area of perceptibility


in Constantine the 24th, 26th and 28th December
17 shocks in El Guerrah (25 km) cracks on walls and ceilings
20 shocks in Constantine until 24 April

Figure 1. Uncertainties in macroseismic information for some earthquakes in the zone under study.
223
224
Table 1. Sample of earthquakes reported in catalogues without any critical review

YR MNH DY H MIN S LAT LON ITSC Site References


◦N ◦E MSK

1901 JAN – – – 36.62 4.68 IX Sidi Aich Benouar, Mokrane


1907 SEP 16 – – – 36.40 6.60 VIII Constantine Benouar, Mokrane
1957 NOV 13 19 16 24 36.25 5.38 VIII Setif Benouar, Mokrane
1960 DEC 01 15 14 10 36.50 6.00 VII Rivoli Benouar
1962 MAR 20 19 15 0 36.90 8.00 VII Boutin Benouar
1963 MAR 14 – – – 36.20 6.01 VII Chat.Rhumel Benouar, Mokrane
1965 AUG 07 06 18 02 35.20 4.70 VII Bou Sâada Benouar
1966 FEB 25 0 0 0 36.70 5.55 VII Tboula Benouar

was made to establish correlation between surface-


wave magnitude Ms and body-wave magnitude mb
in the form of Ms = a + b (mb ). Figure 2a shows
a plot of Ms versus mb for earthquakes in the zone
under study and Figure 2b illustrates the comparison
between this equation and that derived by Benouar
(1993) for the Maghreb countries. The compiled cata-
logue, contains some useful information like the type
of localisation (macroseismic, offshore, coastal, etc.),
main fore- or aftershock, availability of intensity map
and focal mechanism, documented or not and where,
etc.1

Analysis

On the basis of reported seismic events in the updated


catalogue, a seismicity map has been constructed. Fig-
ure 3 represents the whole seismicity of the zone con-
sidered from 1850 to 2000. One can observe a strong
concentration of seismic activity along a large band
oriented mainly in the east-west direction; the north-
south extension of this band does not exceed 400 km.
It can also be noticed that the highest seismic activity
is situated in the western part of the region (starting
from 6◦ E). On the other hand, it should be pointed out
that earthquakes of this region are of moderate mag-
nitude. Another prominent characteristic that is drawn
from this study is the concentration of seismic swarms:
the seismogenic zone of Guelma, Constantine, M’sila,
Kherrata etc. (Harbi et al., 1999) are already outlined.
One can, globally, note that moderate as well as small
earthquakes occurred offshore and in Guelma, Kher-
rata, M’sila, Mansoura and Bordj Bou Arreridj zones
Figure 2. a: Plot of surface-wave magnitude Ms versus body-wave
magnitude mb . b: Plot of comparison between Ms-mb relationship
in the Maghreb (Benouar, 1993) and in north-eastern Algeria. 1 In order to not overload the text, the revised catalogue used in
this investigation is available from authors upon request.
225

4E 5E 6E 7E 8E 9E
38N 38N

M E D I T E R R A N E A N S E A

Collo
37N Dellys El Kala 37N
Bejaia Jijel Skikda Annaba
Tizi Ouzou Aokas
Kherrata Guelma
Guenzet Constantine
Setif
Mansourah
Bordj Bou Arreridj
36N Ouenza 36N

M’sila
N’Gaous Batna
Tebessa

IA
Bou-Saada

IS
N
35N 35N

U
Biskra

T
A L G E R I A

34N 34N

u III IV V VI

u 3.0 3.5 4.0 4.5 km


0 50 100
33N 33N
4E 5E 6E 7E 8E 9E
Figure 3. The spatial distribution of all the north-eastern Algeria earthquakes, including foreshocks and aftershocks, from 1850 to 2000 (square:
pre-1900 period, circle: post-1900 period.

even though very few moderate earthquakes occurred zone that was activated. Moreover recent instrumental
in the three first cited zones. earthquakes, which are obviously more reliable, may
corroborate this evidence. About seven seismotectonic
zones have been distinguished in the zone under study
Correlation between seismicity and neotectonic by joining the neotectonic data with the seismicity
accidents distribution (see Figure 6); these are, respectively:
Guelma basin (Z1 ), Constantine basin (Z2 ), Hodna and
Evidence of faulting may be inferred from the as- Bibans zone (Z3 ), Babor and Soummam zone (Z4 ) in
sociation of epicentral regions with known active or the Tellian Atlas, saharan Atlas zones (Z5 & Z6 ) and
potentially active fault zones. Even though, historical finally offshore zone (Z7 ). The seismicity-active faults
information does not reveal the exact location of a re- correlation of some of these defined zones (Guelma,
cent active structure, it helps to define the past of the
226
Table 2. Seismogenic zone characteristics in the north-eastern Algeria

Seismogenic zone The largest earthquake of the zone Active or potentially active fault

Zone 1: Guelma basin 10/02/1937, I0 = VIII MSK, M = 5.2 Bouchegouf and Hamam N’Bailis faults are poten-
tially active.
Zone 2: Constantine basin 27/10/1985, I0 = VIII MSK, M = 5.7. Constantine and Sigus faults are potentially active;
that of Ain Smara (30 km) was active during the
earthquake of 27.10.1985.
Zone 3: Hodna and Biban zone 3/12/1885 (M’sila) I0 = IX, M = 5.9 The fault-fold of Chott El Hammam in Hodna
08/01/1887 (Mansourah), I0 = VIII MSK, basin was active during the M’sila earthquake of
M = 5.2 01/01/1965. Djebel Tella anticline, Djebel Youcef
fault and the fault of northern Djemila are potentially
active in Biban ranges.
Zone 4: Babor and Soummam zone Kherrata in Babor ranges: 17/02/1949, Kherrata fault is known for its activity during the
I0 = VII MSK, M = 4.7 earthquake of 17/02/1949. The faults (or their seg-
Beni Ourtilane:in Soummam valley: ments) of Soummam valley are responsible of seis-
10/11/2000, I0 = VIII MSK, mb = 5.8 micity there.
Zones 5 & 6: Saharian Atlas 16/11/1924 (Mac Mahon), I0 = IX MSK, No active fault was identified in this zone though the
M = 5.4 presence of alluvial terraces in M’chouneche gorges
are in favour of a quaternary activity.
Zone 7: offshore Djidjelli: 22/08/1856, I0 = VIII MSK, Offshore faults identified from seismic reflection
M = 5.7, El Kala: 27/10/1947, I0 = VI profiles (Harbi et al., 1999) are potentially active,
MSK, M = 5.0 those mapped in the gulf of Béjaïa are probably the
most active.

Constantine, Hodna, Babor and offshore zones) were MSK) (see part I) and for Bousaada that of 7 August
examined in details in previous papers (Harbi et al., 1965 (I0 = VII MSK). Concerning the Ouenza-Tebessa
1999; Aoudia et al., 2000). In order to avoid re- zone, only 5 earthquakes were recorded in the area.
dundancies, it appears preferable to summarise useful From a tectonic point of view, the boundary
information, for this region, in Table 2, and relate between both Atlas (tellian and saharian) and Sahara
only the new elements provided in the framework of platform is a structural line constituted by different
this study. These elements concern the saharan At- fault segments, globally oriented in E-W direction
las zone and some aspects of Hodna and Biban zone (Kazi-Tani, 1986). In the northeastern Algeria, this
as well as Soummam and Babor zone where further feature limits southwards the Aures massif and the
bibliographic investigation allowed to find out some southeast Constantine mountains. This last domain is
neotectonic features considered as a significant sign of structured into folds and thrust during the Mesozoic
recent tectonic activity in Biban belt and Soummam and Cainozoic and even till Pleistocene. The recent
valley. tectonic activity is not easily perceptible. Neverthe-
less, some previous works confirm the presence of
Saharan Atlas zone recent tectonics in this part of Atlas. In fact, based
on aeromagnetic studies, Zerdazi (1990) displayed in
north-east of Saharan Atlas, a NE-SW fault extend-
The seismicity of this zone including the Aures region
ing from Khenchela anticline to north of Ouenza and
and its capital Batna, the oasis of Biskra and Bousaada
going through the south of Mesloula. This fault could
is more or less low. One can delimit another small zone
have been active since the Turonian till the Quatern-
between Tebessa and Ouenza at the border of the both
ary (Vila, 1980). Additionally, the residual gravimetric
Atlas (tellian and saharan). The strongest earthquakes
map allowed this author to point out the Terraguelt
that struck the Aures region, along its seismic history,
fault trough and to specify its outlines. On the other
are respectively that of N’Gaous (50 km from Batna)
hand, the most uplifted alluvial terraces observed by
of 17 January 1885 (I0 = VII MM. Rothé, 1950) and
Lafitte (1938) situated along the Oued El Abiod river
that of Mac Mahon of 16 March 1924 (I0 = IX MSK,
(in the M’chouneche gorges) give evidence of recent
M = 5.4. Benouar, 1993). For Biskra, we note the sig-
tectonic activity. However, the lack of dating in qua-
nificant seismic event of 16 November 1869 (I0 = VIII
227

ternary deposits does not permit to specify the continu- Maillot) and El Kseur in Soumam valley and perman-
ity of this tectonics until the recent time. Regarding the ent activity in Kherrata, Darguinah and Tizi-N’bechar
south-atlasique flexure which limits the Aurès belt and in Babor zone. The Babor mountains correspond to
the Saharan platform, a synthesis of scientific work the north-east prolongation of the Biban ranges. They
of Lafitte (1939), Aissaoui (1984), Kazi-tani (1986), particularly comprise the calcareous massif of Kher-
shows a land strip formed by series of flexures, faults rata. The Soummam valley marks the western ending
related folds and reverse faults, relaying from west to of the Babor. By analysing digital elevation model and
east. The last recurrent faulting observed in the Aurès aerial photos, Boudiaf (1996) showed recent tectonic
belt are of post-pliocene age (Frizon de Lamotte et al., structures in the Soummam valley. In the Tazmalt-
1990). Busson (1970) (In Aissaoui, 1984) thought of a M’chedallah region, alluvial terraces are clearly de-
rejuvenation of the age of this structure in Biskra zone formed by tectonic scarps affecting the Quaternary
which could be post-pliocène; later Frizon de Lamotte glacis. These movements are also visible in the region
et al. (1990) certified this fact. Lafitte (1939) distin- of Sidi Aich. One should note that Pliocene is largely
guished two tectonic phases during the structuring of deformed in the whole Soummam basin.
the south-atlasic flexure; the first one of upper Eocene
age and the second of post-Burdigalian until Pliocene
and even Quaternary ages. This latter observation is Discussion
attested by the presence of Pliocene conglomerates,
systematically rocked southwards from 40◦ to 60◦ and The main results obtained from the preceding ana-
even forming in some places pliocene and quaternary lysis are presented in Figures 4, 5 and 6. Figures
folds. Hence the seismic activity in the Saharan Atlas 4 and 5 illustrate respectively the seismicity on to-
is in favour of a process of recent tectonic. pographic bottom and seismotectonic for the region
[34◦N–38◦N, 4◦ E–9.5◦E] focusing on Algerian area.
The zone of Hodna basin and Biban ranges In this part the seismicity delineate quite precisely the
shape of some structures. Similarity between morpho-
By examining the macroseismic effects of seismicity
affecting the Hodna basin, it may be ascertained that logical features and neotectonic faults are also clearly
depicted. The E-W neotectonic fault going along the
most of earthquakes occurring there are felt in Biban
Kherrata-Guelma line and the folds in the southern
region (see part I) and vice versa. In the Neogene
Hodna basin which bound the Biban ranges to the part, for instance, are well delineated on topographic
map. The distribution of epicenters and the river’s
south, the fault related fold of Chott El Hammam, is
straight course of Soummam suggest the existence of
known for its recent activity (Grandjean et al., 1966;
Guiraud, 1971, 1973; Vila, 1980; Meghraoui, 1988; the accident mapped by Boudiaf (1996). It is clear that
most of the significant earthquakes that have struck the
Harbi et al., 1999; Aoudia et al., 2000). In Biban
region, Vila (1980) mapped a quaternary anticline of north eastern Algeria were originated in active sectors
Djebel Tella, a fault northern Djemila and another fault of these faults. Some other active or potentially act-
ive faults remain to be identified, particularly in zones
at Djebel Youcef. According to this author, these faults
affect the quaternary deposits and are related to hy- of Mansourah, M’chouneche-Biskra and Aurès. In the
Gulf of Bejaia, the coastal epicentres may be related to
drothermal springs. Moreover and in spite of their low
faults in land as well as to offshore faults or to the con-
importance, the terraces erected in the Biban ranges by
Oued Sellam river in the plateau of Setif, the network tinuation of these latter in land. On the other hand and
owing to the fact of the important role of focal mech-
of Guergour near Guenzet and Oued Ksob river are up-
lifted and tilted (Savornin, 1920). This is a geological anism solutions in any seismotectonic discussion, one
witness of recent activity in this area. can say that focal mechanism interpretation of the
available solutions (see appendix II) (Girardin et al.,
The zone of Babor and Soummam valley 1977; Hatzfeld, 1978; Bounif et al., 1987; Deschamps
et al.; 1991 and CMT Harvard solutions) shows that
From the point of view of seismicity, Babor ranges and strike-slip is dominant in the north-eastern Algeria.
Soummam valley are both characterised by a moderate The focal mechanism solutions show a regional stress
and permanent seismic activity. In fact, the catalogue regime that corresponds to horizontal compression in
of earthquakes reveals some seismic crisis, at the NW-SE to N-S direction (direction associated with the
beginning of this century, in Mechdallah (formerly convergence between Eurasia and Africa). Indeed, the
228

4E 5E 6E 7E 8E 9E
38N 38N

N
m
M E D I T E R R A N E A N S E A 2270
2170 L
2070
1970
Collo 1870
37N Tigzirt El Kala 37N
Skikda
Jijel Annaba 1770
Bejaia
1670
Sidi Aich E
1570
Guelma
Akbou Kherrata 1470
Constantine
Tazmalt Guenzet 1370
1270
Setif
Bordj Bou Arreridj 1170
36N Ouenza 36N V
Mansourah 1070
Mesloula
Oum El Bouaghi 970
N’Gaous 870
M’sila
Batna
770
Khenchla 670
Bou-Saada Tebessa 570 E
470
35N 35N
Biskra 370
270
M
170
3.0 3.5 4.0 4.5 4.9 5.3 5.7 6.0 70 L
4E 5E 6E 7E 8E 9E
km -30
0 50 100
Figure 4. Seismicity map of north-eastern Algeria (1850–2000) showing the morphological units (only magnitude is used here and in Figure 5 since the seismicity of the pre-1900 period is
represented in term of magnitude on the opposite of Figure 3 and Figure 6 where it was represented in term of intensity.
4°E 5°E 6°E 7°E 8°E 9°E
38°N 38°N

N A
10/11/2000 27/10/1985 22/09/1995
12/06/1992
24/11/1973b
B
24/11/1973a 29/06/1974
C

Collo E
37°N Tigzirt El Kala 37°N
Jijel 20 Annaba F
Bejaia 18 6
Skikda
Sidi Aich

11
Guelma 3
Kherrata
Akbou 9
Guenzet Constantine

4
7
Tazmalt 2 8
17 15
Setif 10

12
Bordj Bou Arreridj 5
Ouenza
36°N Mansourah 36°N

19
1 Mesloula
Oum El Bouaghi 14
M'sila
N'Gaous Batna
16 13
Khenchla S
S A Tebessa
H
Boussâada E C
R N
01/01/1965 E
U M
E
35°N A M’chouneche N 35°N

Biskra

Negrine
Metlaoui

M
km
3.0 3.5 4.0 4.5 4.9 5.3 5.7 6.0 0 50
34°N 100 34°N
4°E 5°E 6°E 7°E 8°E 9°E

Figure 5. Seismotectonic map of north-eastern Algeria, showing active and potentially active faults, dressed on the basis of previous works (Vila, 1980; Aissaoui, 1984; Meghraoui, 1988;
Boudiaf, 1996; Harbi et al., 1999). A: quaternary fault related to hydrothermal springs, B: plioquaternary fault, C: reverse fault, D: fold, E: offshore fault, F: south-atlasique flexure. 1)
Quaternary anticline of Djebel Tella, 2) Ain Smara fault, 3) Bouchegouf fault, 4) Fault of northern Djemila, 5) Fault of Djebel Youcef, 6) Fault of Rosa cape, 7) Constantine faults, 8) Hammam
229

NŠBailis fault, 9) Kherrata fault, 10) Sigus fault, 11) Tazmalt-Mechdallah fault, 12) Temlouka fault, 13) Mesloula fault trough, 14) Ouenza fault trough, 15) Taoura fault trough, 16) fault related
fold of Chott El Hammam, 17) Network of Guergour-Anini, 18) Fault of Djebel Safia, 19) Terraguelt fault trough.
230

4°E 5°E 6°E 7°E 8°E 9°E


38°N 38°N
N
MEDITERRANEAN SEA

37°N
Annaba El Kala 37°N
Bejaia Jijel
Tizi Ouzou Skikda

Z4 Kherrata Guelma
Z2 Z1
Guenzet Constantine
Z3Setif
Bordj Bou Arreridj Ouenza
36°N 36°N
Mansourah

A
Z6

SI
M'sila Batna
N'Gaous

NI
Bou-Saada Tebessa

TU
35°N Biskra M'Chounneche 35°N

Z5 Seriana

A L G E R I A
34°N 34°N

I
I
IX VIII VII
M
6 5.5 5 4.5 4 km
0 50 100
33°N 33°N
4°E 5°E 6°E 7°E 8°E 9°E
Figure 6. Seismotectonic source zones in north-eastern Algeria (square: pre-1900 period, circle: post-1900 period).

distribution of tectonic structures of Plioquaternary al- cept of the last seismic event of Beni-Ourtilane). This
lows to distinguish two groups in Tellian Atlas: 1) the may be explained by the reactivation of these reverse
north-east of Tellian Atlas with major dextral strike- faults into strike-slip movement. On the other hand, it
slip globally trending E-W and forming in its eastern is noteworthy that the area in between both zones of
prolongation the Guelma basin. One equally note in the Saharan Atlas is devoid of earthquakes. For this
this part of Atlas sinistral strike slip oriented NE- region the absence of early written records and the
SW and affecting, particularly, the Constantine basin; recent lack of recording instruments means that there
2) westwards, from meridian of Kherrata, the re- may be a gap in seismicity information.
verse character take over. However concerning this last Confronting seismicity data with the seismotec-
point, a discrepancy between the observed faults and tonic framework of the region allowed delineating a
the recorded earthquakes is to be emphasised. One can number of seismogenic zones (Figure 6). In the region
note on Figure 5, reverse faults (Kherrata and Tazmalt under study, only faults of Kherrata, Ain Smara and
faults, etc.) and faults related fold (Chott El Hammam) Chott El Hammam are known to be active. Hence,
even though the focal mechanisms are strike-slip (ex-
231

further field investigations are needed to decipher the 1980; Aissaoui, 1984; Kazi-Tani, 1986; Zerdazi,
seimogenic potential of the defined zones. 1990; Frizon de Lamotte, 1990) allowed highlighting
the seismicity-neotectonics correlation in some zones
as Saharan Atlas and the Biban range. Thus, the seis-
Conclusion motectonic map drawn by Meghraoui (1988) and later
by Harbi et al. (1999) by including marine data is
The main objective of this study was the homogenisa- updated in the present study.
tion of the two recent Algerian catalogues (Benouar, Despite the substantial improvement of the
1993; Mokrane et al., 1994). With this aim in view, it provided seismic catalogue, other studies are still to be
was crucial to go back to all the available sources. This done. In the frame of this research work, the produced
allowed us not only to homogenise and merge both catalogue was essentially used to analyse the whole
catalogues but also to enrich the seismicity data set. seismicity of the zone under study. In order to use it in
This study presents the results of an extensive review the most appropriate way in seismic hazard evaluation,
of the seismicity in the north-eastern Algeria, includ- some analysis should be carried out like the control
ing both historical (Part I) and instrumental (Part II) of the quality of the catalogue, the identification of
data. aftershocks for pre-1900 period, the study of the com-
The first part was devoted to the seismicity of pre- pleteness of the catalogue in time and magnitude, the
1900 period for which the inventory and the checking study of b-value, etc.
of all earthquake data, from the available documentary The combination of the seismicity of the region
sources, is made. In order to enhance the reliability and other geological investigations pointed out some
of the produced data, some important factors have neotectonic-seismicity correlation. From this point of
been taken into account: the geographical, historical view, some proposals could be done. A seismic sur-
and cultural contexts, the building stock character- vey in the particular zone of Bejaia Gulf (for instance)
istics and the comparison of the available sources. could better enlighten the complexity of faulting there.
For this period, an attempt was made to construct, Likewise more focal mechanism solutions are neces-
retrospectively, the largest earthquakes of the region. sary in order to understand the seismic stress field. The
The re-appraisal of the seismicity of the post- seismological study of the Beni Ourtilane earthquake
1900 period (Part II) was not enough detailed. It was of 10 November 2000 could provide valuable inform-
essentially limited to 1) the comparison of the data re- ation on the tectonic activity of Soummam valley. This
ported in the last Algerian catalogues (Benouar, 1993; study also allowed delineating of seismogenic zones.
Mokrane et al., 1994) by going back to the sources This zoning may represent the framework for further
used by these authors, 2) merging and updating these detailed qualitative and quantitative seismotectonic
catalogues until 2000 by using ISC, USGS/NEIC and analysis of the region.
IGN data. However the main results provided in this Until now, the Map of Maximum Observed Intens-
study lie in taking into consideration Hée’s catalogues ities (MOI) (Bezzeghoud et al., 1996) represents the
and listings, not used before. The data reported by source document in the evaluation of seismic risk in
this author were the subject of a careful analysis and Algeria. It would be interesting to update this map
checking. It was also possible to assign, for these ad- by merging the data obtained in part I. Regarding
ditional data, macroseismic parameters on the basis the seismicity of post-1900 period (Part II), a re-
of macroseismic information retrieved from press re- appraisal of the macroseismic parameters of all the
ports. The attention drawn to some doubtful questions earthquakes given in Mokrane et al., 1994 and used
(Figure 1, Table 1) is also to be heightened. The correl- by Bezzeghoud et al. (1996)2 as well as those dat-
ation between seismicity and neotectonic features was ing from 1992 onwards, should be carried out. The
made on the basis of a synthesis of all the available comparison of this map (at least for north-eastern
geologic and geophysics studies. This study presents Algeria concerned by this study) with the results ob-
indeed a ‘state of the art’ of the seismotectonic know- tained recently by Aoudia (2000) in term of seismic
ledge of the region. The results of previous works (in hazard maps (of maximum velocity, maximum dis-
term of correlation) (Meghraoui, 1988; Boudiaf, 1996;
Harbi et al., 1999; Aoudia et al., 2000) were sum-
marized. Additional information inferred from other 2 The Intensity scale used by these authors is Mercalli Modified
studies (Savornin, 1920; Lafitte, 1938, 1939; Vila, when MSK scale is used in the present study.
232

placement and design ground acceleration) is of the 1365 and 1989: Map of Maximum Observed Intensities (MOI),
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licas, Transportes y Media Ambiente, I. Pub. De IGN, Madrid,
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terrain (MNT) et de télédetection pour la reconnaissance des
structures tectoniques actives: contribution à l’évaluation de
This study is in part supported by ‘Programme Na- l’aléa sismique, Thèse de doctorat, Université de Montpellier II,
tional de Recherche’ of the Ministry of High Edu- France.
cation. Our thanks go to Dr A. Yelles-Chaouche, Bounif, A., Haessler, H. and Meghraoui, M., 1987, The Con-
Director of C.R.A.A.G, for the facilities he kindly stantine (Northeast Algeria) earthquake of October 27, 1985:
surface ruptures and aftershock study, Earth Planet Sc. Lett. 85,
provided. Dr M.S Bougacha, Dr M. Ouyed and Dr 451–460.
M. Hamoudi are also thanked for their criticism that Deschamp, A., Bezzeghoud, M. and Bounif, A., 1991, Seismolo-
greatly improved an original version of this paper. gical study of the Constantine (Algeria) earthquake (27 October
Special thanks go to Dr D. Benouar for his sugges- 1985), Publication I.G.N., Série Monografia n◦ 8, pp. 163–173.
Frizon de Lamotte, Hacene Ghandriche et Isabelle Moretti, 1990,
tions, criticism and continuous encouragement in de- La flexure Saharienne: trace d’un chevauchement aveugle post-
veloping these ideas and for the English revision. We Pliocène de flèche plurikilométrique au Nord du Sahara (Aurès,
also thank Farida Oussadou for her assistance in the Algérie), C.R. Acad. Sci. Paris, t. 310, Série II, p. 1527–1532.
preparation of some figures and Yasmina Rouchiche Girardin, N., Hatzfeld, D. and René Guiraud, 1977, La sismicité
du Nord de l’Algérie, C.R. somm. Soc. Géol. Fr., fasc. 2, pp.
for her valuable remarks. The authors are grateful to 95–100.
Prof. M. Bezzeghoud and three anonymous review- Grandjean, A., Guiraud, R. and Polvêche, J., 1966, Le séisme de
ers for critically reading the manuscript and helpful M’sila, Publ du serv. géol. De l’Algérie du Nord, bull n◦ 35.
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APPENDIX I: References used by Benouar, 1993 Géophysique (CNAAG)
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seismological station of Cartuja (CRT),
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H. Benhallou, 1985 (HHB),
seismological station of Moscow (MOS),
International Seismological Center (ISC),
seismological station of Madrid (MDD),
Payo (PAY),
234

Appendix II: Focal mechanism solutions of the region under study

Focal mechanism solutions of the region under study have been determined by previous authors. They have been
calculated following two different processes, i.e. those determined by the classical method, from the direction
of first motion of P waves (Girardin et al., 1977; Hatzfeld, 1978; Bounif et al., 1987) and those calculated
by body-waves modelling (Deschamps et al., 1991) and CMT Harvard solutions. In what follows, the principal
characteristics are summarised.

Earthquake Latitude N Longitude E Strike 1 Dip 1 Slip 1 Strike 2 Dip 2 Slip 2 Method References

01.01.1965 35.71 4.49 13 50 NW 117 74 (1) Girardin et al., 1977


24.11.1973a 36.16 4.40 20 90 110 76NE (1) Hatzfeld, 1978
24.11.1973b 36.06 4.47 70 86 156 86NE (1) Hatzfeld, 1978
29.06.1974 36.52 5.21 58 74 148 80NE (1) Hatzfeld, 1978
27.10.1985 36.38 6.71 240 80 149 85WSW (1) Bounif et al., 1987
27.10.1985 36.46 6.76 217 80 19 (2) Deschamps et al., 1991
27.10.1985 36.43 6.78 213 71 20 117 71 160 (2) CMT Harvard
12.06.1992 34.20 8.33 82 36 114 233 57 73 (2) CMT Harvard
22.09.1995 35.36 8.20 173 41 –8 270 84 –130 (2) CMT Harvard
10.11.2000 36.43 4.90 227 39 89 49 51 91 (2) CMT Harvard

(1) Focal mechanism solutions determined from the direction of first motion of P waves.
(2) Focal mechanism solutions determined from body-waves modelling or CMT.
Annexe 3 : Les cartes d’intensité disponibles
Toutes les cartes citées ci-dessous sont établies suivant l’échelle Mercalli Modifiée
sauf celles établies par Benouar et Harbi qui le sont suivant l’échelle MSK et sa mise à jour
EMS 98.

Evénement Localité Type Références


09/02/1850 Guenzet Carte d’intensité Harbi et al., 2003a
17/12/1850 Guelma Carte isoséiste Harbi et al., 2003a
22/08/1856 Djidjelli Carte isoséiste Ambraseys, Mokrane et al., Harbi et
al., 2003a
30/11/1862 Takitount Carte isoséiste Harbi et al., 2003a
4/2/1867 Djelfa Aire de Harbi, 2001
perceptibilité
16/11/1869 Biskra Carte isoséiste Harbi et al., 2003a
03/12/1885 M’sila Carte isoséiste Harbi et al., 2003a
08/01/1887 Mansourah Carte isoséiste Harbi et al., 2003a
23/10/1891 Fort National Carte d’intensité Harbi et al., 2003a
04/08/1908 Constantine Carte isoséiste Benouar, Sieberg
16/03/1924 Mac Mahon Carte isoséiste Benouar
19/7/1924 Tizi Aire de Cette étude
N’Béchar perceptibilité
Crise sismique de février, mars et Constantine Aire de Harbi et al., 2003b
avril 1925 perceptibilité
3/12/1928 Guelma Aire de Cette étude
perceptibilité
19/9/1935 Herbillon Aire de Cette étude
perceptibilité
Crise sismique de décembre 1935 El Arfiane Aire de Harbi et al., 2003b
perceptibilité
28/12/1936 El Arfiane Aire de Harbi et al., 2003b
perceptibilité
10/02/1937 Guelma Carte isoséiste Mokrane et al., Rothé, Benouar
7/11/1942 Oued Marsa Carte de Cette étude
perceptibilité

183
Evénement Localité Type Références
16/04/1943 Mansourah Carte isoséiste Benouar
12/02/1946 Bordj Ghdir Carte isoséiste Mokrane et al., Rothé, Benouar
9/9/1946 El Esnam Carte isoséiste Grandjean, Mokrane et al., cette étude18
06/08/1947 El Khroub Carte isoséiste Mokrane et al., Grandjean, Benouar
27/10/1947 La Calle Aire de perceptibilité Cette étude
17/02/1949 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al., Rothé, Grandjean, Benouar
01/04/1952 Guelma Carte isoséiste Mokrane et al.,
12/12/1954 Seddouk Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
28/12/1954 Texenna Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
9/8/1955 Béni Mansour Carte isoséiste Cette étude
23/05/1956 Hammam Meskhoutine Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al.,
27/10/1957 El Kseur Carte isoséiste Cette étude
4/11/1957 St Antoine Carte isoséiste Cette étude
13/11/1957 Sétif Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
26/11/1957 Sétif Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al.,
22/1/1958 Siliana Carte d’intensité Cette étude
18/02/1958 (Mahouan) Sétif Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
06/06/1959 Kherrata Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
22/01/1960 Kherrata Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
27/1/1960 Aokas Carte isoséiste Cette étude
21/02/1960 Melouza Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., Benouar
5/3/1960 Jemmapes Carte isoséiste Cette étude
4/9/1963 Behagle Carte isoséiste Cette étude
28/07/1964 Taher Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
21/10/1964 Tazmalt Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
01/01/1965 M’sila Carte isoséiste Mokrane et al., Benouar
24/04/1965 Jijel Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
15/11/1965 Akbou Carte d’intensité Cette étude
27/01/1968 Ras El Oued Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
25/02/1968 Skikda Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
02/10/1970 Batna Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al.,
25/02/1971 Souk Ahras Carte d’intensité Mokrane et al.,
06/04/1972 Ziama Mansouriah Carte isoséiste Mokrane et al.,
24/11/1973 Mansourah Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
7/4/1974 Larbaa Nath I Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
28/06/1974 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude

18
On y présente juste l’aire de perceptibilité

184
Evénement Localité Type Références
09/11/1974 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
11/07/1975 Ain Abessa Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
17/10/1975 Sidi Aich Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude19
10/11/1975 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al.,
04/03/1976 Sétif Carte d’intensité Mokrane et al.,
06/03/1976 Amoucha Carte d’intensité Mokrane et al.,
19/01/1977 Bouhadjar Carte d’intensité Mokrane et al.,
15/03/1977 Darguinah Carte isoséiste Mokrane et al.,
14/04/1977 Djemila Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
21/4/1977 Seddouk Carte d’intensité Cette étude
09/07/1977 Ain M’lila Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
17/09/1977 Béjaia Carte isoséiste Mokrane et al.,
16/03/1978 Belkheir Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
28/3/1978 Ras El Akba Carte d’intensité Cette étude
26/5/1978 Akbou Carte isoséiste Cette étude20
06/10/1978 Jijel Carte isoséiste Mokrane et al.,
09/12/1978 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al.,
25/12/1978 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al.,
28/12/1978 Kherrata Carte d’intensité Mokrane et al.,
31/01/1979 Ain Taghrout Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude21
3/11/1979 Ouled Aissa Carte d’intensité Cette étude
05/02/1980 Oued Cheham Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
03/08/1980 Sétif Carte isoséiste Mokrane et al.,
25/11/1980 El Achir Carte isoséiste Mokrane et al.,
26/11/1980 Bordj Ghdir Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
21/12/1980 Oued Cheham Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
06/01/1981 Amizour Carte isoséiste Mokrane et al.,
14/03/1981 Béjaia Carte d’intensité Mokrane et al.,
5/8/1981 Tizi Ouzou Carte isoséiste Mokrane et al.,
14/11/1981 Guelma Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
20/12/1981 Constantine Carte d’intensité Mokrane et al.,
07/08/1982 Souk El Tenine Carte d’intensité Mokrane et al.,
20/10/1982 Sétif Carte d’intensité Mokrane et al.,
09/07/1983 Amoucha Carte d’intensité Mokrane et al.,
01/11/1983 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al.,

19
Nous l’identifions comme étant celui de Mahfouda
20
Ce séisme est connu sous le nom de séisme de Seddouk dans le catalogue de Mokrane et al., 1994 qui y
présentent une carte d’intensité
21
Nous identifions ce séisme comme étant celui d’Ouled Aissa et établissons une carte d’intensité

185
Evénement Localité Type Références
29/11/1983 Amoucha Carte d’intensité Mokrane et al.,
20/12/1983 Zighoud Youcef Carte isoséiste Mokrane e t al., cette étude
05/10/1984 Ain Fakroun Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
19/4/1985 Kheirane Carte d’intensité Cette étude
21/10/1985 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al.,
27/10/1985 Constantine Carte isoséiste Mokrane et al., Bounif, Benouar
28/03/1986 El Aria Carte isoséiste Mokrane et al.,
20/05/1986 El Madher Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
09/09/1988 Ain Touta Carte isoséiste Mokrane et al.,
31.1.1992 El Khroub Carte isoséiste Yelles et al.,
6.2.1992 El Khroub Carte isoséiste Yelles et al.,
20.9.1992 Darguinah Carte isoséiste Yelles et al.,
15.7.1993 Oued Zenati Carte isoséiste Yelles et al.,
17.10.1993 Ibn Ziad Carte isoséiste Yelles et al.,
23.10.1993 Branis Carte isoséiste Yelles et al.,
6.12.1993 Ouled Habeba Carte isoséiste Yelles et al.,
23.8.1994 M’sila Carte isoséiste Yelles et al.,
28.8.1994 Ham. Dalâa Carte d’intensité Yelles et al.,
3.10.1994 N’Gaous Carte isoséiste Yelles et al.,
20.5.1995 Taskriout Carte isoséiste Yelles et al.,
29.9.1995 Ain Lahdjar Carte isoséiste Yelles et al.,
10.10.1995 Tizi Ouzou Carte isoséiste Yelles et al.,
18.4.1996 Ain Roua Carte isoséiste Yelles et al.,
14.5.1996 Ain Kerma Carte isoséiste Yelles et al.,
20.5.1996 Ain Arnat Carte isoséiste Yelles et al.,
23.9.1996 N’Gaous Carte isoséiste Yelles et al.,
3.10.1996 Ain Kebira Carte isoséiste Yelles et al.,
29.11.1996 Ham. Bouziane Carte isoséiste Yelles et al.,
19.1.1997 Sedrata Carte isoséiste Yelles et al.,
3.6.1998 Mila Carte isoséiste Yelles et al.,
30.7.1998 Tamlouka Carte isoséiste Yelles et al.,
27.10.1998 Oued El Ma Carte isoséiste Yelles et al.,
14.12.1998 Menâa Carte isoséiste Yelles et al.,
17.3.1999 Batna Carte isoséiste Yelles et al.,
31.5.1999 Aokas Carte isoséiste Yelles et al.,
18.7.1999 Souk Et Tenine Carte isoséiste Yelles et al.,
20.1.2000 Kherrata Carte isoséiste Yelles et al.,
3.6.2000 Didouche M. Carte isoséiste Yelles et al.,

186
Evénement Localité Type Références
18.8.2000 Tixter Carte isoséiste Yelles et al.,
10.9.2000 Ain Abessa Carte isoséiste Yelles et al.,
8.10.2000 Ain Arnat Carte isoséiste Yelles et al.,
18.10.2000 Guelma Carte isoséiste Yelles et al.,
18.10.2000 Oued Ghir Carte isoséiste Yelles et al.,
21.10.2000 Aokas Carte isoséiste Yelles et al.,
10.11.2000 Béni Ouartilane Carte isoséiste Yelles et al.,
20.11.2000 Oued El Ma Carte isoséiste Yelles et al.,
2.2.2001 N’Gaous Carte isoséiste Yelles et al.,

187
Annexe 4 : Le questionnaire IMPGA

Questionnaire pour l’observation des tremblements de terre22

Localité :
Commune Département :
1 - Le tremblement de terre a-t-il été ressenti ? Si oui, à quelle date
Quel jour de la semaine ? Si non retourner avec la mention
« Neant »
2 - A Quelle heure ? Indiquer l’heure et la minute aussi exactement
que possible − Compter les heures de 0 à 24 à partir de minuit.
3 - Où se trouvait la personne qui a observé ? En plein air ?
Dans une maison ? A quel étage ? que faisait-elle au moment de la
secousse ?
4 - Le tremblement a été perçu par plusieurs personnes de la
localité, ou par tout le monde.
5 - Combien de secousses ont été ressenties ? A quel intervalle ?
Quelle était la plus forte ? Quelle a été la durée ? De quelle
direction venaient-elles ?
6 - Quelle était la nature du mouvement ? Balancement lent ?
Vibrations ? Choc brusque de HAUT EN BAS ou de BAS EN
HAUT.
7 – Indiquer si possible la nature du sol de la localité et l’épaisseur
de la terre meuble jusqu’au sol dur.
8 - Quels effets a produit le tremblement ? Vibration de vaisselle, de
vitres, tintements de sonnettes, craquement des meubles, planchers,
plafonds, déplacements de meubles et objets, dégâts aux
immeubles, fissures, chutes de tuiles, de cheminées….
9 - A-t-on observé un effet sur les sources et les puits ? Changement
de niveau de l’eau, de débit, trouble ?
10 - A-t-on entendu un bruit souterrain ? D’où venait-il ?
A-t-il été perçu AU MOMENT, AVANT ou APRES le
tremblement ?
11- A-t-on observé des effets sur le terrain ? Fissures ? Glissement
de routes ? Des berges ?
12 - Degré de l’échelle des intensités
13 - Indiquer si possible les noms des localités voisines où la
secousse a été ressentie.
Nom, profession, adresse de l’expéditeur Date d’envoi :

22
Ce questionnaire a été utilisé aussi bien par l’IMPGA que par le CNAAG puis le CRAAG.

188
Annexe 5: Les Echelles Macrosismiques

Intensité
Mercalli Observations
Modifiée

I Ressenti par très peu de personnes, à peine perceptible.

II Ressenti par peu de personnes, particulièrement aux étages supérieurs.

Perceptible à l’intérieur, particulièrement aux étages supérieurs, mais peut ne pas être reconnu
III
comme étant un séisme.

Ressenti par de nombreuses personnes à l’intérieur et peu à l’extérieur. Ressenti comme le


IV
roulement d’un poids lourd.

Ressenti par presque tout le monde, quelques dormeurs sont réveillés. Les petits objets
V
bougent. Les arbres et les poteaux peuvent être secoués.

Ressenti par tout le monde. Difficulté à rester debout. Quelques meubles lourds bougent,
VI
chute de quelques plâtres. Les cheminées peuvent être légèrement endommagées.

Dégâts légers à modérés aux structures ordinaires bien construites. Dégâts considérables aux
VII
structures peu solides. Quelques murs peuvent tomber.

Peu de dégâts particulièrement aux structures bien construites. Dégâts considérables aux
VIII constructions ordinaires, dégâts sévères aux structures peu solides. Ecroulement de quelques
murs.

Dégâts considérables aux structures particulièrement bien construites, les fondations des
IX constructions buildings présentent des défaillances. Le sol est fissuré. Grande destruction.
Glissements.

Toute la maçonnerie et les fondations sont détruites. Le sol est dangereusement fissuré.
X
Glissements. Grande destruction.

Catastrophe. Peu ou pas de structures résistent. Les ponts sont détruits. Larges lézardes du
XI
sol. Des ondes du sol sont observées.

XII Catastrophe générale. Des ondes du sol sont observées. Tout est en l’air.

189
Intensité
Définition Description des effets typiques observés (résumé)
EMS

I Non ressenti Non ressenti.

Ressenti uniquement par quelques personnes au repos


II Rarement ressenti
dans les maisons.

Ressenti à l'intérieur des habitations par quelques


III Faible personnes. Les personnes au repos ressentent une
vibration ou un léger tremblement.

Ressenti à l'intérieur des habitations par de nombreuses


personnes, à l'extérieur par très peu. Quelques personnes
IV Largement observé
sont réveillées. Les fenêtres, les portes et la vaisselle
vibrent.

Ressenti à l'intérieur des habitations par la plupart, à


l'extérieur par quelques personnes. De nombreux
dormeurs se réveillent. Quelques personnes sont
V Fort effrayées. Les bâtiments tremblent dans leur ensemble.
Les objets suspendus se balancent fortement. Les petits
objets sont déplacés. Les portes et les fenêtres s'ouvrent
ou se ferment.

De nombreuses personnes sont effrayées et se précipitent


dehors. Chute d'objets. De nombreuses maisons subissent
VI Dégâts légers
des dégâts non structuraux comme de très fines fissures et
des chutes de petits morceaux de plâtre.

La plupart des personnes sont effrayées et se précipitent


dehors. Les meubles se déplacent et beaucoup d'objets
tombent des étagères. De nombreuses maisons ordinaires
bien construites subissent des dégâts modérés : petites
VII Dégâts
fissures dans les murs, chutes de plâtres, chute de parties
de cheminées ; des bâtiments plus anciens peuvent
présenter de larges fissures dans les murs et la défaillance
des cloisons de remplissage.

De nombreuses personnes éprouvent des difficultés à


rester debout. Beaucoup de maisons ont de larges fissures
dans les murs. Quelques bâtiments ordinaires bien
VIII Dégâts importants
construits présentent des défaillances sérieuses des murs,
tandis que des structures anciennes peu solides peuvent
s'écrouler.

Panique générale. De nombreuses constructions peu


solides s'écroulent. Même des bâtiments bien construits
IX Destructions
présentent des dégâts très importants : défaillances
sérieuses des murs et effondrement structural partiel.

X Destructions importantes De nombreux bâtiments bien construits s'effondrent.

La plupart des bâtiments bien construits s'effondrent,


XI Catastrophe même ceux ayant une bonne conception parasismique
sont détruits.

XII Catastrophe généralisée Pratiquement tous les bâtiments sont détruits.

190
Annexe 6 : Les cartes d’intensité des séismes réétudiés

191
Annexe 6 (1)
Séisme de Tizi N’bechar du 19/7/1924
Epicentre instrumental (RT)
Sites où le séisme a été ressenti
37°N
N

Haussonvilliers
Tizi-Ouzou

Chaabet el Akhra
Palestro Seddouk
36.5°N Akbou Kherrata
Tizi N'bechar
Bouira Maillot
km
Ain Bessem
0 50

4°E 5°E
Séisme de la Guelma du 3/12/1928
Epicentre instrumental (RT)
Aire de perceptibilité
N Herbillon

37°N
Bugeaud La Calle
Bône
Edough

Jemmapes Morris

El Arrouch

36.5°N
Guelma
km

0 50

7°E 8°E

Séisme de Herbillon du 19/9/1935


Epicentre macrosismique (HAR)
37.5°N Epicentre instrumental (RT)
Aire de perceptibilité

Cap de Fer Herbillon

Collo
37°N
Bugeaud
Bône
Philippeville
Barral

Morris

El Harrouch

Condé-Smendou
36.5°N
Guelma

Constantine

km
Gounod
0 50

7°E 8°E
Annexe 6 (2)
37°N Séisme d’Oued Marsa du 7/11/1942
I0=VI EMS (HAR)
Epicentre instrumental (RT)
Sites où le séisme a été ressenti

Bougie
Tizi-Ouzou El Kseur

Sidi Aich Oued Marsa

36.5°N Kherrata

km Tizi N'bechar

Périgotville
0 50

4°E 5°E

Séisme d’ElEsnam du 9/9/1946


I0=VII EMS (HAR)
Epicentre macrosismique (HAR)
Epicentre instrumental (RT)
Aire de perceptibilité
37°N
N

Bouzaréah

Alger Bordj Ménaïel


Thenia El Kseur
Larba.Nath.Irathen

Lakhdaria Ain El Hammam


36.5°N
Tablat
Bouira Mechdallah

Bir Ghbalou El Adjiba


El Esnam

Mansourah
Champlain
36°N
km
3°E 4°E 5°E
0 50

Séisme de la Calle du 27/10/1947 N


I0=V-VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique (HAR)
Epicentre instrumental (ISS)
37.5°N Aire de perceptibilité

37°N Cap de Garde Tabarka


Bugeaud Cap Rosa
Edough
Bône La Calle
Berrahal
Morris

Lamy
36.5°N
Munier

36°N km

0 37.5 75

7°E 8°E 9°E


Annexe 6 (3)

Séisme de Seddouk du 12/12/1954


I0=V-VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (MOK)
37°N
N
Cap Sigli
Port Gueydon

Toudja Cap Carbon


Azazga 5 Bougie
Tamda Yakourene Adekar B.Mansour
Le Kseur
Mekla Il Matten La Réunion O.Marsa Z. Mansouriah
Sidi Aich
Fort National Amizour
El Felaye Souk Etnine
Seddouk
36.5°N 5-6 Kherrata
Akbou 5
4 Tizi N'bechar
Tazmalt Le Main Amouchas
km 4+ Guergour Ain Roua
4+ 3
Guenzet Lafayette Faucigny
0 40

4°E 5°E

37°N
Bessombourg

N Jijel
Cap Carbon Cavallo Chekfa
Duquesne El Milia
Bejaia Taher
Strasbourg
Ziama Mansouriah
6
5

Amizour Texena
4

Souk Etnine
El Maad
Grarem
36.5°N Kherrata Chevreul S.Merouane
Fedj M'zala Mila
Amouchas
Lucet
Ighil Ali Ain Roua Périgotville

Séisme de Texena du 28/12/1954 El Eulma


I0=VI EMS (HAR) km
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (RT) 0 50
36°N
5°E 6°E
Annexe 6 (4)
37°N
N

Béni Mansour 5

Ouadhia Michelet
3
Seddouk
36.5°N Akbou
Laperrine Tikjda
4
Bouira
Maillot Portes de Fer
Aboutville Le Adjiba
3
El Esnam

Aumale Medjana

36°N

Séisme de Béni Mansour du 9/8/1955


km
I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (IMPGA) 0 50

4°E 5°E

37°N
N
Port Gueydon

Freha Toudja Bougie


Azazga
Tizi-Ouzou Adekar
Mekla Yakourene 3 Oued Ghir
Tamda
Il Matten 5 El Kseur

Fort National 4
Sidi Aich Souk Etnine
Michelet

36.5°N Kherrata
Akbou
Séisme d’ElKseur du 27/10/1957
km I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique (HAR)
0 50 Epicentre instrumental (IMPGA)

4°E 5°E
Annexe 6 (5)
Séisme de Saint Antoine du 4/11/1957
I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (In BENO)

Herbillon
Collo
37°N
Bessombourg
3
ElOuloudj Stora
Philippeville
Tamalous 5 Vallée
Beni Zid St Antoine
Duquesne El Milia Lannoy
St Charles Jemmapes
Strasbourg Robertville Gastonville Auribeau
La Robertsau
Sidi Mesrich Le Harrouch

4
Sidi Merouane
Condé-Smendou
36.5°N Grarem

Mila Valmy
Richelieu km
Rouffach
0 30

6°E 7°E

37°N
Séisme d’ElOuricia du 13/11/1957 N
I0=VI-VII EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (IMPGA)

Ziama. M

Souk Etnine

36.5°N Kherrata Babor

Amouchas
4? Périgotville

Ain Abessa
Elouricia
5
Fermatou 6-7
A Messaoud
Elanasser
A.Arnat Sétif St Arnaud
Mezloug

36°N
4
Behagle

km

0 10 20 30
Annexe 6 (6)
Séisme de Siliana du 22/1/1958
I0=VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (In BENO)
37°E
N

Gastonville
Robertville

El Harrouch
Col des Oliviers
6
Roknia
Siliana Condé-Smendou
4
5 S.Merouane 5 Grarem
36.5°N
5 Bizot
Rouached
Mila 4
4? Valmy
Fedj M'zala Richelieu Belfort
Rouffach Constantine

Ain Smara ElKhroub


km
Oued Athmania
0 50

6°E 7°E

37°N
N Séisme de Mahouan du 18/2/1958
I0=V-VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (IMPGA)

Z.Mansouriah

Souk Etnine
Davoust 3
Darguinah

36.5°N
NTizi N'bechar
Fedj M'zala
Amouchas Lucet
Ain Roua Ain El Kebira
4-5
Ain Abessa Djemila
Lafayette 3 4?
El Ouricia Sillegue

5-6
Mahouan
Mac Donald 5
Setif Saint Arnaud
St Donat
Mezloug
La Barbinais

36°N
Tocqueville

Pascal
km Ain Azel

0 50

5°E 6°E
Annexe 6 (7)
37°N

Cap Sigli

N Jijel
Djeblaa
Cavallo
Bougie
Adekar Béni Mansour
3
Il Matten La Réunion Oued Marsa Texena
Sidi Aich Aokas
Amizour Souk Etnine
Davoust Darguinah
3 5 Kherrata
36.5°N NAkbou 5-6
3 Chevreul
T.N'bechar

5-6El Main Amouchas


3 Périgotville
Ighil Ali Guenzet Ain Roua
Djemila
Lafayette 4 3
Faucigny
Sillegue
Mahouan
Mac Donald Saint Arnaud
Setif

Mansourah Mezloug
4? La Barbinais
Bordj Bou Arréridj
36°N Cerez
Lecourbe
Bordj Ghedir Séisme de Kherrata du 6/6/1959
Oued Ksob I0=V-VI EMS (HAR)
km
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
0 50
Epicentre macrosismique (IMPGA)

5°E

37°N

N Jijel
Djeblaa
C.Carbon Cavallo Taher
Bougie
Béni Mansour Strasbourg
El Kseur Z.Mansouriah
Il Matten 5? La Réunion
Amizour Aokas S.Etnine
Sidi Aich
Barbacha
4 Darguinah
Davoust 5-6
36.5°N Seddouk Kherrata
Akbou
B.Ourtilene
Fedj M'zala
4-5 Amouchas
5

Maillot Tazmalt Lucet


5 Ain Roua 4
Ighil Ali Sillegue
Lafayette 4Ain Abessa
Guelaa
Setif St Arnaud
Medjana St Donat
A.Taghrout
B.B.Arréridj Mezloug

Lecourbe
La Barbinais Séisme de Kherrata du 22/1/1960
36°N
I0=V-VI EMS (HAR)
km Bordj Ghedir Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (IMPGA)
0 50 Epicentre macrosismique (MOK)

5°E 6°E
Annexe 6 (8)
37°N
N

Jijel
Djeblaa
Cap Carbon Cavallo Duquesne Taher
Adekar La Réunion Strasbourg
Ziama Mansouriah
El Kseur Tichy Aokas
Il Matten
Souk Etnine El Maad
Barbacha 5
Darguinah
36.5°N 4
Kherrata Chevreul
Beni Ourtilene
Lucet
Amouchas
4 4
Ain Roua
Djemila
El Ouricia
Faucigny Sillegue

Setif
M'zita
Séisme d’Aokas du 27/1/1960
km I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique (HAR)
0 50 Epicentre instrumental (In BENO)
36°N
5°E 6°E

Séisme de Jemmapes du 5/3/1960


I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (HB)
4-5
Collo Herbillon
El Marsa
37°N
3 Bugeaud
Philippeville 5 Bône4-5
El Ouloudj Stora
Jijel Tamalous H.Hamrouche Berrahal
3ElHannser Damrémont Duzerville
N Bougie Cavallo Chekfa
St Antoine Lannoy
Strasbourg El Milia Ain Kechra St Charles 5 Jemmapes Foy
3 5 Morris
El Kseur 4? Catinat Gastonville Auribeau Mondovi Randon
3 Robertville Penthièvre
Z.Mansouriah Arago S.Mesrich La Robertsau Nechmeya Combes
Amizour Tichy El Harrouch
Bejaia Hamala Galliéni
Col des Oliviers
Davoust Condé-Smendou Kellermann
Kherrata
36.5°N Chevreul Rouached Mila H. Meskoutine
Millesimo Duvivier
Tibergent Valmy Bizot Guelma Peitt Medjez Sfa
Beni Ourtilene Amouchas Belfort Rouffach Villars
Lucet Richelieu Clauzel Laverdure
Ain Roua Périgotville Constantine
S.Khelifa O.Zenati
Guenzet Faucigny
Djemila A.Smara ElKhroub 4-5 S.Ahras
Sillegue O.Athmania Ain Regada Renier
Ain Abid Gounod
Zarouria
Montcalm 4
Setif Guettar El Aich
Bir Kasdali St Arnaud Châteaudun du Rhumel
Mac Donald 3 Gambetta
Ain Taghrout Mezloug Navarin St Donat Teleghma Le Guerrah Sigus Sedrata
Berteaux Ksar Sbahi Montesquieu
B.B.Arréridj La Barbinais Guellal Ain Mlila
36°N Lecourbe Ain Fekroun
Tocqueville Ain Babouche

Canrobert Jean Rigal


Ampère

km
Bernelle

N'Gaous 0 50
35.5°N
5°E 6°E 7°E 8°E
Annexe 6 (9)

Séisme de Behagle (Bir Hadada) du 4/9/1963


I0=VIII-IX EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (BCIS)
37°N

N Le Aouana
5

Arbaoun Rouached
5 Fedj M'zala
Amouchas Constantine
Béni Guecha
Lafayette Djemila
Ain Abessa 3
Béni Fouda
Le Khroub
Bir Kasdali Mahouane Ch. Du Rhumel
Medjana
Le Hammam La Barbinais Tadjenanet
5 B.B.Arréridj
36°N Ras Le Oued
Ain Mlila
8-9 Behagle
Bordj Ghedir Ampère
6

km Oued El Ma
4-5 Merouana Batna
N'Gaous
0 50 3

4°E 5°E 6°E

37°N
Séisme de Taher du 28/7/1964 N
I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (RT)

Jijel

Kaous Chekfa
5
El Aouana Taher
Emir Abdelkader Settara

4-5

Grarem

36.5°N Kherrata
Arbaoun

km

0 40

6°E
Annexe 6 (10)

Séisme de Mechdellah du 21/10/1964


I0=VI-VII EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)
Epicentre macrosismique (MOK)
37°N
N

?B.Mansour
?Cheurfa
3
Larba.Nath.Irathen
4 Ain El Hammam
Draa El Mizan
5
36.5°N Akbou
6-7 5
Tablat
Bouira Tazmalt
Mechdallah
Ighil Ali
Bir Ghbalou El Adjiba
Guelaa
Ain Bessem
Portes de Fer

Sour El Ghozlane
M'zita
km
Mansourah
0 50
36°N
4°E 5°E

Séisme de Ziama Mansouriah du 24/4/1965


I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (IMPGA)

NCollo
37°N NZitouna

4+Jijel
Bejaia El Aouana Kaous Taher Chekfa El Milia
El Kseur E.Abdelkader 3
Ziama Mansouriah Settara
Aokas Texena S.Mezghiche
Amizour Souk Etnine 5
4

36.5°N Babor
Kherrata Arbaoun Mila Didouche.M.d
Amouchas Béni Guecha
km Ain El Kebira
Ain Roua Constantine
Ain Abessa Djemila
0 50
5°E 6°E
37°N
Annexe 6 (11) N
Séisme d’Akbou du 15/11/1965
I0=VI-VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (USGS)
Epicentre macrosismique (IMPGA)

Port Gueydon

4
Larba.Nath.Irathen 3-4
Sidi Aich

4-5
Ain El Hammam

36.5°N
5-6
Akbou

4
Tazmalt km
4
Mechdallah
4 0 10 20
Ighil Ali 4
Ikhelidjen

5°E
Séisme de Kherrata de Bir Hadada du 27/1/1968
I0=V-VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)
Epicentre macrosismique (MOK)
37°N

Jijel

Bejaia

Ziama Mansouriah

3-4
Darguinah
36.5°N

Bougaa

El Annasser
4 Setif
ElMahdia El Eulma Chelghoum El Aid
A.Arnat
Ras El Ma
Ain Taghrout Mezloug Tadjenanet
Bordj Bou Arréridj Guidjel

36°N Belimour 5-6 Behagle


5 5-6 Ras El Oued

Bordj Ghedir
Salah Bey
4-5

Berhoum
5 Merouana
km
Magra
0 50
35.5°N
5°E 6°E
Annexe 6 (12)
Séisme de Ziama Mansouriah du 25/2/1968
I0=VIII EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)
Epicentre macrosismique (MOK)
37°N
ESQUISSER LA 4
N

Jijel
ElAncer
El Aouana Chekfa
Bejaia
4 Kaous
El Kseur 8 Ziama.M Chahana
4 Tichy Texena
4

6
Amizour Aokas S.Etnine

5
?Darguinah Sidi Merouane
36.5°N Akbou Takitount Grarem
Kherrata Babor Rouached
Tizi N'bechar 3 Mila
Amouchas Béni Guecha
Bougaa
4
Guelaa 4
Ain Abessa
Béni Fouda
4
Setif
Ain Taghrout km
Guidjel
4?
Bir Aissa 0 50
36°N
5°E 6°E

Séisme de Mansourah du 24/11/1973


I0=VIII-IX EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)
Epicentre macrosismique (MOK)
37°N Dellys Azzefoun
?Alger Zemmouri 4 B.Menaiel Azazga Ouennougha 4-5
3-4 4 4-5 4 Bejaia
Thenia 4-5 5
Rouiba Boudouaou Tizi-Ouzou
S.Moussa Meftah S.Aich El Kseur
4 3 Chabet.EA L.N.Irathen
Cherchell Larbaa Lakhdaria4 Kadiria 5
A.E.Hammam Seddouk
36.5°N 4
5
Aomar Boghni
5 4 6 Constantine
Tablat Tazmalt 5
Bouira Mechdallah 5 Ain Roua
5 Ighil A. Guenzet Bougaa
El Khemis Bir Ghbalou 4
K.Miliana 5 8-9 Setif ElEulma
8-9 Man. Medjana 5
Berrouaghia S.E.Ghozlane Le M’hir 8-9 6 A.Taghrout
B.B.Arréridj
36°N 5
4

6 R.E.Oued
K.Boukhari Sidi Aissa B.Ghedir
Ain El Kahla
4 M'sila
Ain Hdjel
35.5°N N'Gaous Batna

Barika
km 4
Boussada
0 40 80
35°N
3°E 4°E 5°E 6°E
Annexe 6 (13)

Séisme de L.N.Irathen-A.E.Hamam du 7/4/1974


I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)
Epicentre macrosismique (MOK)
37°N
N Dellys
Azzefoun
Tigzirt 4
Zemmouri Bejaia
Rouiba B. Ménaiel Azazga
Thenia
Boudouaou Isser Tizi-Ouzou Béni Mansour
L.N.Irathen
Sidi Moussa Chabet el Ameur 5
Larbaa Lakhdaria
Boufarik 4? D.E.Mizan Ain El Hammam
Bougara Aomar Seddouk
Akbou
Tablat Bouira Mechdallah
Ain Roua
Ighil Ali Ain Abessa
Ain Bessem

Medjana

36°N
Bordj Ghedir km
Ksar Boukhari

0 37.5 75

3°E 4°E 5°E 6°E

Séisme de Darguinah du 28/6/1974


I0= VII EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)
Epicentre macrosismique (MOK)
37°N
Tigzirt
N Jijel
Azazga Bejaia
Mekla
Sidi Aich Amizour

Draa El Mizan 7
Darguinah
36.5°N Akbou 5 Seddouk Kherrata Babor Rouached
Arbaoun
6 Amouchas
Mechdallah 4-5
Ain El Kebira
Bougaa

km
Bordj Bou Arréridj
0 50
36°N
4°E 5°E 6°E
Annexe 6 (14)
37°N
N

S.Abdelaziz
Jijel
Djeblaa
Bejaia Taher
4
Taourirt Ighil
ElKseur
Tifra 4 Tichy
Akfadou 4 Z.Mansouriah
4? 4?
Amizour Aokas 4?
Sidi Aich S.Etnine
Taskriout 6
Seddouk
7
36.5°N Akbou Kherrata
Rouached
Arbaoun
T.N'bechar
Amouchas

Bougaa 5 Ain El Kebira


Guenzet
3

El Eulma

Séisme de Kherrata du 9/11/1974


I0=VII EMS (HAR)
36°N Epicentre macrosismique adopté (HAR) km
Epicentre instrumental (BCIS)
Epicentre macrosismique (MOK) 0 50

5°E 6°E

Séisme d’ElOuricia du 11/7/1975


I0=VII EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (MOK)
Epicentre instrumental (ISC)
N Collo
37°N
Azzefoun
Boudjima Jijel Tamalous
Baghlia
Ouennougha Taher ElMilia
D.B.Khedda
Naciria Taourirt Ighil Kaous
Boukhalfa
Akfadou El KseurOued Ghir Ziama Mansouriah
Lakhdaria L.N.Irathen Sidi Aich Amizour
36.5°N Kadiria Akbou Seddouk Khelil Kherrata Oued Endja
Arbaoun
Djebahia Mahfouda Ferdjioua Mila
Mechdallah Tazmalt Amouchas
Ighil Ali Bougaa A.El Kebira
Ain Lahdjar Boudjelil Guenzet A.Abessa El Ouricia Oued Athmania
7
6 Setif IIIEl Eulma
Chelghoum El Aid
Bordj Bou Arréridj Ain Taghrout Guidjel Bir Arch
4
Bir Aissa 3
36°N
Hammam Dalaa Ras El Oued Oum Ladjoul
Bordj Ghedir
4
Ain Azel

Merouana
Batna
35.5°N km

0 50 100 Barika Ain Touta

4°E 5°E 6°E


Annexe 6 (15) N Séisme de Mahfouda du 17/10/1975
I0=VI-VII EMS (HAR)
37°N Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)
Dellys
Epicentre macrosismique (MOK)

Tadmait Tizi-Ouzou
El Kseur
4
Larba.Nath.Irathen Tazerout 4Amizour
5-6
Sidi Aich
Draa El Mizan
6-7
Boghni Seddouk
36.5°N
6-7
Mahfouda
Tazmalt
Km
Mechdallah
Bougaa
Boudjelil 0 30

4°E 5°E

37°N Dellys
Sabdelaziz
Tigzirt Jijel ElAncer N
3 Bejaia ElAouana Taher
ElMilia
Isser 3 E.Abdelkader Settara
ElKseur
Tichy S.Marouf
Beni Amrane Amizour Z. Mansouriah Texena
Chahana
Chemini
Sidi Aich Darguinah 4-5 3-4
Lakhdaria ElMaad
Akbou Seddouk Kherrata
36.5°N 3 Arbaoun 6 5Rouached
Amouchas F.M'zala N Mila
Ferdjioua Constantine
Tazmalt Guenzet A.Abessa A.E.Kebira 6-7
Djemila
BFouda
Mahdia Setif Chelghoum El Aid
ElEulma
Sour El Ghozlane Ain Arnat Bir Le Arch Teleghma
Bordj Bou Arréridj Guidjel O.Hamla
36°N Ain Mlila Séisme de Djemila du 14/4/1977
km Souk Naaamane I0=VI-VII EMS (HAR)
Oum Ladjoul
Ain Azel Bir Chouhada Epicentre instrumental (ISC)
0 50 100 Epicentre macrosismique adopté (MOK)

4°E 5Ê 6°E 7°E 8°E


Annexe 6 (16)
37°N Séisme de Seddouk du 21/4/1977
N
I0=V EMS (HAR)

Bejaia

Akfadou Tichy
Amizour
4
Aokas
Ain El Hammam
Seddouk
5 Kherrata
36.5°N Akbou
Beni Ourtilene
Amouchas
4
Bougaa
Guenzet

km
Bordj Bou Arréridj
0 50
36°N
5°E

Séisme de Ain M’lila du 9/7/1977


I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (MOK)

N
37°N

36.5°N Rouached
Fedj M'zala
Amouchas
Constantine
Ouled Rahmoun
Ain Abessa Béni Fouda 5 Ain Smara
ElKhroub
Ain Arnat
ElEulma Chelghoum El Aid
Setif
5 Sigus
Bir El Arch
Ain Taghrout Teleghma
5
4 Ain Mlila
36°N Ain Fekroun
Oum Ladjoul
km

0 37.5 75

5°E 6°E 7°E


Annexe 6 (17)

Séisme de Ain Hassania du 16/3/1978


I0=VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)

37°N
El Kala
Seraidi Annaba
El Hadjar Bouteldja A.El Assel
Ben Mehidi ElTarf
Drean
Nechmeya
Asfour

Bouati Mahmoud
Roknia Guelaat Bou Sbaa
36.5°N Didouche.M
El Fedjoudj
Héliopolis Bouchegouf
Belkheir
Ain Kerma Guelma
Boumahra.A
H.Bouziane 6Ain Hassania Oued Cheham
Ibn Ziad Ben Smih
Mechroha
5 H.N'Bailis
Oued Zenati Souk Ahras
Oued Athmania Ain Makhlouf Zarouria
Chelghoum.E.A Ain Abid
Taoura
Tadjenanet Tamlouka4 Sedrata
Teleghma M'daourouch
3
36°N
6°E 7°E 8°E
km

0 37.5 75

37°N
N
4
Stora Seraidi

ElHadaeiek Berrehal
3-4
Bouchtata M. Djendel
Azzaba
S.Bouchaour

ElHarrouch
Nechmeya
Bouati M
Zighoud Y.
Elfedjoudj
36.5°N
Didouche M. Guelma
Boumahra A.
4-5
Ain Hassania
5
Constantine
Ras Elakba
4
Oued Zenati

Ain Abid

Séisme de Ras ElAkba du 28/3/1978


I0=V EMS (HAR) km
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (MOK) 0 30
36°N
7°E
Annexe 6 (18)

37°N
N

Tigzirt Azzefoun

Azazga
Kebbouche
El-Kseur Ziama M.
Sidi Aich
Amizour Aokas

Seddouk
36.5°N Akbou
5
Beni Ourtilene
4-5
Le Main Amouchas

Guenzet

Séisme d’Akbou du 26/5/1978


km I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique (HAR)
0 50 Epicentre instrumental (ISC)

4°E 5°E

Séisme de Ouled Aissa du 3/11/1979


I0=VII-VIII EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (MOK)

5
Khelil
36.5°N Arbaoun
Beni Ourtilene
El Main Amouchas
7-8 Ain Abessa Ain El Kebira
Ouled Aissa Béni Fouda
4 Ain Arnat El Eulma
4
Medjana 6-7 El Mahdia
Mansourah Ain Taghrout Guidjel
4-5
Bordj Bou Arréridj
36°N

km
Ain Azel
0 50

4°E 5°E 6°E


Annexe 6 (19)

N
Séisme de Oued Cheham du 5/2/1980
I0=V-VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (MOK)
Chetaibi N Khelil

37°N 36.5°N
Seraidi El Kala
Annaba

Berrahal
El Hadjar Ain El Assel Guenzet Bougaa
Ain Abessa
Azzaba Ben Mehidi El Tarf
Ain Cherchar
Besbes
Es sebt Bekhouche Lakhdar Asfour
El Annasser
Nechmeya Ain Ben Beida
Bir Kasdali Ain Arnat
Medjana
Roknia 5 4
El Fedjoudj Mansourah Ain Taghrout Mesloug
36.5°N Héliopolis Bouchegouf
Belkheir
Guelma Boumahra.A. Medjez Sfa Ain Kerma
5-6
Oued Cheham
36°N El Hammadia
Ben Smih 5
5 Mechroha
Oued Zenati
Hammam N'Bailis
Souk Ahras Bordj Ghedir
5
Ain Makhlouf

Tamlouka
Sedrata
km 4 M'daourouch

0 50
36°N km Séisme Bordj Ghedir du 26/11/1980
7°E 8°E I0=V EMS (HAR)
0 10 20 30 Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (RT)

5°E
Annexe 6 (20)

Séisme d’Oued Cheham du 21/12/1980


I0=VI-VII EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)
Epicentre macrosismique (MOK)

Chetaibi N
Collo
37°N
Seraidi
Annaba ElKala
Edough
El Hadaiek Berrahal
El Hadjar Ain El Assel
El Tarf
Ain Kechra Ramdane Djamel Ben Mehidi
Azzaba
EJE Dchich S.Bouchaour Ain Cherchar
Drean Besbes
Oum Toub Bekhouche Lakhdar Ain Berda
3-4 Es sebt IVAsfour 4
S.Mezghiche
El Harrouch Bouati M. Nechmeya 5
Boukemouza
3? Roknia Guelaat Bou Sbaa
El Fedjoudj Bouhadjar
Zighout Youcef 6
36.5°N Héliopolis Bouchegouf
Belkheir
Guelma Boumahra A. Medjez Sfa Ain Kerma
Ain Hassania
Ben Smih Oued Cheham
Oued Zenati
6-7
Hammam N'Bailis

km
Taoura
Tamlouka
0 50 Sedrata

7°E 8°E

N
Collo
37°N
Skikda
4
Elhadjar
Ain Kechra Azzaba Ben M’hidi
Settara Drean Besbes
Mezghiche Ain Berda
Asfour
Elharrouch
Bouati M.
Roknia
Elfedjoudj Bouhadjar
Zighoud Y. 5
36.5°N Mila Héliopolis
Boumahra A
A.Hassania Guelma
Ibn Ziad O. Cheham
4-5
Constantine Mechroha
O. Zenati H. N’bailis
O.Athmania Ain Makhlouf
Ain Abid
Chelghoum E. Tamlouka
Tadjenanet Sedrata
Teleghma M’daourouch
4
Ksar Sbahi
36°N
Séisme d’Héliopolis du 14/11/1981
I0=V EMS (HAR) km
Epicentre macrosismique adopté (HAR) Ain Beida
Epicentre macrosismique (MOK) 0 50

6°E 7°E 8°E


Annexe 6 (21)

Séisme de Zighoud Youcef du 20/12/1983


I0=V-VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (MOK)
N Collo
3
37°N
Kerkera
Jijel Skikda
ElAncer
3 Ain Kechra 3Azzaba
ElMilia
Texena

4
ElHarrouch
Bouati Mahmoud

5
Grarem Zighout Youcef
36.5°N Arbaoun 5-6
3
Ferdjioua Guelma
Ibn Ziad H.Bouziane
A.Rachedi Ain Hassania
Constantine
Djemila
O.Rahmoun Le Aria
Béni Fouda
3
Le Eulma Chelghoum El Aid Ain Abid
Tadjenanet
Bir El Arch Teleghma

Ain Mlila
36°N Ain Fekroun
Oum Ladjoul
Souk Naaamane
km

0 50

6°E 7°E

Séisme de Ain Fekroun du 5/10/1984


I0=VII-VIII EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)
Epicentre macrosismique (MOK)

N
5-6 Sigus

Ain Mlila Ksar Sbahi

36°N
7-8Ain Fekroun

Souk Naaamane Ain Babouche Berriche


Bir Chouhada Oum El Bouaghi

35°N F'kirina
A Meskiana
R I
G E
30°N

A L
25°N

20°N

-10°E -5°E 0°E 5°E 10°E


M'toussa
35.5°N km
Khenchla Ain Touila
Dhalaa
0 50

7°E
Annexe 6 (22)
Séisme d’ElMadher du 20/5/1986
I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (MOK)
36.5°N Epicentre instrumental (ISC)
N

N
Cherchar
4

36.5°N
Hamma Bouziane
Séisme de Kheirane du 19/4/1985 ElKantara
Ibn Ziad
I0=V EMS (HAR)
36°N Epicentre macrosismique (HAR)
Ain Abid
4?

Boulehilet 36°N

Chemmora

35.5°N 4-5
Khenchla Seriana
Chemmora
Merouana
4
Tazouguert Taxlent 5 ElMadher
Batna
35.5°N N'Gaous
Timgad
Tazoult
Babar

Kheirane Taberdga km
4 Teniet Abed
35°N 5 Tafassour
Zaouia 0 50 T'kout
km
Khangat Sidi Nadji 6°E 7°E
0 50

7°E
Annexe 7 : Les anciens et nouveaux noms de villes

Ancien nom Nouveau nom Ancien nom Nouveau nom


Ain Melouk Debbache El Hadj Douadi Galliéni Bouati Mahmoud
Gambetta Taoura
Ampère Ain Azel
Gastonville Salah Bouchaour
Arago Bordj Ali
Gastu Zit Emba
Auguste Comte Baghai
Gounod Abdi
Auribeau Ain Cherchar
Gros Pin El Hassania
Batna Ain Djasser
Hamma Berda Hammam Brâd
Belfort Ain Tine
Hamma Plaisance Hamma Bouziane
Beni Mansour Boudjelil
Herbillon Chetaibi
Berhoum Ouled Nedjaa
Il Matten Timezrit el Matten
Bernelle Oued El Ma
Jean Rigal Berriche
Berrahel Ain Mokra
Jemmapes Azzaba
Berteaux Ouled Hamla
Kahra Freha
Bessombourg Zitouna
Kellermann El Fedjoudj
Bizot Didouche Mourad
La Barbinais Bir Aissa
Blandan Bouteldja
La Calle El Kala
Bône Annaba
La Réunion Oued Ghir
Bougie Bejaia
La Robertsau Es sebt
Bugeaud Seraidi
Lafayette Bougaa
Candorcet Hamla
Lambèse Tazoult
Canrobert Oum El Bouaghi
Lamy Bouhadjar
Catinat Settara
Lannoy Djendel
Cavallo El Aouana
Lapaine Ben Smih
Cerez Belimour
Lapaine Khezaras
Chasseloup Laubat Guidjel
Laveran Sidi Mençar
Châteaudun du Chelghoum El Aid
Laverdure Mechroha
Rhumel
Le Khroub El Khroub
Chellal Hodnet Oued M'sila
Le Kouif El Kouif
Chevreul Arbaoun
Le Tarf El Tarf
Clairefontaine El Aouinet
Lecourbe El Hammadia
Clauzel Ain Hassania
Les Lacs Oued Zouai
Col des Oliviers Ain Bouziane
Les Lacs Ouled Zoual
Colbert Ain Oulmène
Levasseur Bir Chouhada
Combes Asfour
Lucet Béni Guecha
Condé-Smendou Zighout Youcef
Lutaud Boulehilet
Corneille Merouana
Mac Donald El Mahdia
Davoust Khelil
Mac Mahon Ain Touta
Duquesne Kaous
Maillot Mechdallah
Duvivier Bouchegouf
Marceau Sidi Amar
Duzerville El Hadjar
Michelet Ain El Hammam
Edgar Quinet Kais
Millesimo Belkheir
Edista Ed Dissa
Mondovi Drean
El Hannser El Ancer
Montcalm Tamlouka
El Mahder Ain El Ksar
Montesquieu M'daourouch
Faucigny Ain Abessa
Morris Ben Mehidi
Fort National Larba Nath Irathen
Mouka Ighil Ali
Fort Polignac Illizi
M'Rair El Mghaier
Fort-Flatters Zaouia El Kahla
Munier Ain Kerma
Foy Menzel el Abtal

215
Ancien nom Nouveau nom
Navarin Bir Arch
Palissy Sidi Khaled
Pascal Salah Bey
Pasteur Seriana
Paul Doumer Sidi Mebarek
Penthièvre Ain Berda
Périgotville Ain El Kebira
Petit Boumahra Ahmed
Philippeville Skikda
Pierre Curie Oum Ladjoul
Port Gueydon Azzefoun
Praxbourg Bouchetata Mahmoud
Prévost-Paradol Mecheraa Asfa
Randon Besbes
Renier Ain Makhlouf
Richelieu Ahmed Rachedi
Robertville Em Jez Ed Chich
Rouffach Ibn Ziad
Rouget de l'Isle Souk Naaamane
Saint Arnaud El Eulma
Selman Ouled Derradj
Sidi Mesrich Sidi Mezghiche
Sillegue Béni Fouda
St Antoine El Hadaiek
St Charles Ramdane Djamel
St Donat Tadjenanet
St Joseph Boukamouza
Strasbourg Emir Abdelkader
Tefeshoun Khemisti ville
Tocqueville Ras El Oued
Troubia Bir El Mkadem
Vallée Hamoudi Hamrouche
Valmy Ain Kerma
Villars Oued Cheham
Youks Les Bains Hammamet
Yusuf Ain El Assel

216
REFERENCES

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1992 à 2001. Alger : C.R.A.AG Publication, 216 pp

219
Remerciements

Ma sincère et profonde gratitude va au Professeur Hadj Benhallou qui m’a fait


l’honneur de diriger cette thèse après avoir dirigé celle du Magister.
Toute ma reconnaissance va à Messieurs les membres du Jury pour avoir accepté d’examiner
ce travail. J’y retrouve avec un plaisir certain Prof. Benouar Djillali, Dr. Boughacha M. Salah
et Dr. Ouyed Merzouk ; Dr. Djeddi Mohamed a dirigé mon travail d’Ingéniorat d’Etat, je le
remercie d’avoir accepté d’être l’examinateur de mon travail cette fois-ci ; Prof Mustapha
Meghraoui, un ancien collègue du CRAAG nous a énormément apporté dans notre vie
professionnelle, aussi bien directement qu’indirectement grâce à ses travaux qui nous ont
beaucoup servi, c’est un honneur pour moi de le compter parmi les membres du jury.
Mes vifs remerciements au Professeur Giuliano F. Panza, du Département des Sciences de la
Terre de l’Université de Trieste et également Chef du groupe « Structure and Non-Linear
Dynamics of the Earth research » (SAND) de l’International Center for Theoretical Physics,
(ICTP, Trieste, Italie) pour sa grande sollicitude et pour m’avoir accueillie dans son équipe en
mettant à ma disposition et les moyens et le savoir faire de chaque membre de son groupe.
Dans le travail présenté au chapitre I, j’ai bénéficié de l’expérience de Dr. Franco Vaccari
(Département des Sciences de la Terre, Université de Trieste, Italie) qui m’a initiée à la
méthode déterministe numérique hybride, je le remercie pour sa patience et son efficacité. La
modélisation du mouvement fort dans la Capitale Algérienne tenait à cœur à Dr. Abdelkrim
Aoudia (International Center for Theoretical Physics, ICTP, Trieste, Italie) depuis ma
première visite à l’ICTP en 1999, je le remercie pour les discussions intéressantes qu’on a eu
à ce sujet et pour la précieuse et inestimable aide qu’il m’a apportée, lui et Said Maouche
(CRAAG), pour la construction du modèle structural. Je remercie aussi Said Maouche pour
les discussions fructueuses qu’on a eues sur l’estimation de l’intensité de dégâts de certains
séismes qui posaient problème. Je suis reconnaissante à Farida Oussadou (CRAAG) qui m’a
passé certains documents historiques écrits en langue Arabe et dont j’ai puisé d’intéressantes
informations. Prof. Guiliano F. Panza (ICTP) m’a aussi intégrée dans son projet « Realistic
Modeling of Seismic Input for Megacities and Large Urban Areas, IUGS-UNESCO-IGCP
Project 414 » et Prof. Djillali Benouar a assuré la continuité du projet dans le cadre du IUGS-
UNESCO-IGCP Project 457 intitulé « Seismic Hazard and Risk Assessment in North
Africa » ; la recherche menée ici rentre dans le cadre de ces deux projets. La réalisation de
cette étude requiert une donnée très importante qui est la vitesse des ondes sismiques dans les
différentes formations géologiques. C’est grâce à l’amabilité de Mr Abderrahmane Zighemi

220
du bureau d’Etudes « Soletude » et Mme Karima Zenini du bureau d’Etudes LGG
(Laboratoire de Géophysique et de Géotechnique) que j’ai pu me les procurer, je tiens à leur
exprimer ici toute ma gratitude et mes vifs remerciements.
La révision de la sismicité de l’est et de l’Algérois s’appuie essentiellement sur des archives
inédites que j’ai eues grâce à l’amabilité de Dr. Abdelhakim Ayadi qui m’a permis de réaliser
un vœu cher, je le remercie aussi pour ses encouragements quasi-quotidiens durant cette
dernière année. J’ai bénéficié de l’expérience et la collaboration de Dr. Antonnella Peresan
(Département des Sciences de la Terre, Université de Trieste, Italie), que je tiens aussi à
remercier pour l’initiation aux programmes de contrôle et d’analyse des catalogues
développés par l’Equipe de Recherche de « l’International Institute of Earthquake Prediction
Theory and mathematical Geophysics, Russian Academy of Sciences » sous la direction de
Prof. Keilis Borok.
J’ai quitté l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene de Bab
Ezzouar, avec un premier diplôme en poche, il y a de cela bien longtemps. Les inscriptions en
magister puis en doctorat m’y ramenaient assez souvent ; c’est là un lien que je ne
souhaiterais pas rompre ; je m’y rendrais sûrement encore pour les manifestations
scientifiques et différentes soutenances de thèses à la Faculté des Sciences de la Terre. Je
voudrais remercier le service de la post-graduation de cette faculté en la personne de Mr Kaci
Hacene et son équipe Mme Hakima Arfi et Mr Ali Bailiche, pour leur amabilité et grande
courtoisie. Je ne terminerai pas sans remercier tous ceux qui ont contribué à notre formation
au département de Géophysique (FSTGAT) avec une pensée particulière et un hommage
soutenu à feue Mme Amrane-Idjeraoui Fariza, que nous autres femmes, de la première
promotion d’Ingénieurs d’Etat en géophysique, admirions beaucoup.
Enfin un grand MERCI à TOUS mes collègues du CRAAG, sans exception aucune, parmi
lesquels je compte beaucoup d’amis, et à ma famille pour leur encouragements et soutien
permanents.

221
TABLE DES MATIERES

Chapitre I: Sismicité, Input Sismique et Effets de Site dans le Sahel


d’Alger

Préface I
I/ Introduction 1
II/ Histoire sismique de la zone d’Alger 4
II.1- La période antérieure à 1900 6
II.2- La période postérieure à 1900 7
II.3- Cas d’étude 9
III/ Géologie locale et coupes lithologiques 27
IV/ Modélisation de l’input sismique et effets site 28
V/ Discussion et Conclusions 33
Les Annexes du Chapitre I
Annexe 1/ Seismicity and Tectonic Structures in the Site of Algiers
and its Surroundings: A Step Towards Microzonation 36
Annexe 2/ Cartes macrosismiques des séismes de l’Algérois 55
Annexe 3/ Aperçu sur les méthodes de simulation 59
REFERENCES 63

Chapitre II: Sismicité et Catalogue de l’est Algérien


I/ Introduction 71
II/ Historique des catalogues de séismes de l’Algérie 72
III/ Le Catalogue des Séismes de l’Est Algérien (CSEA2002): Méthodologie 76
III.1- Les sources d’information 76
III.2- La paramétrisation 77
III.3- Les autres données du catalogue CSEA2002 81
IV/ Révision de la sismicité de l'est Algérien 84
IV.1- Cas d'études 85
V/ Le Catalogue des Séismes de l’Est Algérien CSEA2002 : Présentation 122
V.1- La version brute 122
V.2- Conversion du catalogue CSEA2002 sous format standard 41 bytes ASCII et analyse 122
VI/ Discussions des résultats et Conclusions 136
Les Annexes du Chapitre II
Annexe 1/ Re-appraisal of seismicity and seismotectonics in the north-eastern Algeria,
Part I: Review of historical seismicity 144
Annexe 1/ Re-appraisal of seismicity and seismotectonics in the north-eastern Algeria,
Part II: 20th century seismicity and seismotectonics analysis 167
Annexe 3/ Les cartes d’intensité disponibles 183
Annexe 4/ Le questionnaire IMPGA 188
Annexe 5/ Les échelles macrosismiques 189
Annexe 6/ Les cartes d'intensité des séismes ré-étudiés 191
Annexe 7/ Les anciens et nouveaux noms des villes 215
REFERENCES 217
Remerciements 220

222

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