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THESE
Présentée par :
HARBI Assia
I
grande minutie (donc un travail de très longue haleine), nous ne traiterons dans cette thèse que
de deux zones distinctes l’Algérois [2.25°E-3.50°E, 36.50°N-38°N] et l’Est algérien [4°E-
9°E, 22°N-38°N].
L’Algérois fera l’objet d’une révision de la sismicité historique et instrumentale ainsi
que d’une synthèse géologique, particulièrement centrée sur les caractéristiques du sol, qui
nous permettront de constituer l’input sismique indispensable à la modélisation du
mouvement fort dans la Capitale Alger. La mégapole d’Alger comme chacun le sait est
construite dans un bassin sédimentaire, la Mitidja, ce qui la rend vulnérable aux séismes. Pour
réduire l'impact de ces derniers en terme d’intensité de dégâts et de pertes tant qu'humaines
que matérielles, il est d'un intérêt crucial d'estimer le mouvement du sol dans cette zone avant
qu'un séisme destructeur ne l’affecte directement. Actuellement, la cartographie du
mouvement de sol se fait juste en se basant sur des considérations théoriques qui prennent en
compte le processus physique générant les tremblements de terre et la propagation des ondes
dans un milieu réel. Et c’est ce que nous nous proposons de présenter dans le chapitre I.
L’est Algérien fera l’objet d’une révision de la sismicité post-1900. Les résultats
obtenus seront intégrés à ceux obtenus dans la thèse de magister (le présent travail se voulant
une continuité du précédent) dans le but d’établir pour la région un catalogue des plus
complets et fiables possibles. Cette base de données sera soumise à un contrôle par
l’utilisation d’un panel de programmes informatiques largement utilisé par les spécialistes en
catalogue et le résultat obtenu permettra d’en évaluer l’impact sur l’aléa sismique et de cibler
les sites urbains les plus importants à étudier de ce point de vue. La méthodologie et les
résultats obtenus sont présentés au chapitre II.
Nous tenons à souligner que le contenu des publications présentées sous la forme
d’annexes aux chapitres I et II respectivement leur est intimement lié et correspond aux
premières investigations que nous avons menées pour le travail en lui même ; c’est juste pour
éviter les redondances que nous ne le développons pas. Nous attirons aussi l’attention du
lecteur sur le fait que les deux chapitres de la présente thèse ne sont pas solidaires et peuvent
être considérés séparément. Ainsi chacun d’eux comporte sa propre introduction et sa propre
conclusion. Cependant, un seul objectif y est visé : une contribution à l’étude de l’aléa
sismique en Algérie que nous souhaitons fructueuse et riche en enseignements.
II
Chapitre I: Sismicité, Input Sismique et Effets de Site dans le
Sahel d’Alger
I/ Introduction
1
Figure 1
Algiers nowadays
4.9.1996 (MS=5.3)
21.5.2003 (Ms=6.7)
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29.10.1989 (Ms=6.0)
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Blida
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31.10.1988 (Ms=5.6) Dis
Oued Djer
km
0 50
Figure 2: Les plus forts séismes qui se sont produit récemment dans les wilaya du centre de
l’Algérie.
3
1. Une révision complète et critique de la sismicité est effectuée. Chaque événement
sismique est méticuleusement examiné par la confrontation de toutes les sources
disponibles et une collecte de toute l’information macrosismique est tout autant
réalisée dans le but de caractériser, au moins, les séismes les plus significatifs.
2. La collecte de toutes les données disponibles concernant la géologie de surface en
terme de lithologie, épaisseur et vitesse. Ces données nous permettront par la suite de
construire des coupes géologiques le long desquelles nous modéliserons le mouvement
de sol.
3. L’utilisation de la banque de données développée nous permettra de générer un jeu de
sismogrammes synthétiques et par conséquent nous produisons un exemple d’input
sismique.
4. Le calcul du rapport des spectres de réponse pour évaluer les effets de site dans la
zone d’Alger.
4
A
Spain
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Algiers
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3°
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km 40
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Clay and Gravel r
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(Villafranchian) a
A. Taguourait Consolidated dunes r
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(Plaisancian/Astian) p
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Miocene Marls o
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Sandstone and
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conglomerates (Cartenian) e
36°30' 36°30' Cretace B
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(Kabylian basement)
mou
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Rverse fault
a 0 5 10 km
Blid
2°30’
Anticline
3°
Figure 3: (A) Distribution schématique des structures tectoniques plioquaternaires dans les bassins de l’Atlas Tellien (Meghraoui, 1988)
(B) Carte géologique synthétique montrant les dépots plioquaternaires du Sahel d’Alger (Maouche, 2002)
pratiques liées à la disponibilité des sources nous ont poussées à subdiviser cette liste en
deux : avant et après 19001.
1
Le nombre de sources augmente à partir de cette date.
6
La comparaison des sources disponibles nous a permis de corriger certaines erreurs de
localisation (comme celle d’Alger 1839) et d’éliminer les événements doubles et mal localisés
(événements réels localisés hors de la zone d’étude). Par ailleurs même si l’information
macrosismique que nous avons réussi à recouvrer n’est pas assez prodigue pour construire
rétrospectivement les séismes de la zone d’Alger, elle a permis l’évaluation de l’intensité
(suivant l’échelle EMS-98) pour 10 séismes, l’estimation et la ré-estimation de l’épicentre
pour 63 et 24 événements respectivement et l’établissement de cartes d’intensité pour un
séisme (Annexe 2). Ainsi, nous présentons dans le paragraphe cas d’étude les événements les
plus significatifs de la zone d’Alger (non étudiés auparavant pour la majorité d’entre eux) et
certaines remarques intéressantes concernant quelques cas particuliers. Tous les événements
sismiques compilés et vérifiés sont listés dans le Tableau 1.
7
3. La vérification de la validité de l’intensité supérieure ou égale à V MSK attribuée dans
les travaux antérieurs à certains événements sans qu’une indication justifiant les dégâts
causés par ces séismes ne soit donnée.
Les séismes destructeurs de cette période ont été étudiés par les auteurs cités plus haut
et résumés dans Harbi et al., 2004 (Annexe 1). Cependant, notre connaissance de la sismicité
instrumentale Algérienne nous incite à étendre le catalogue aux séismes de faible magnitude.
Ces derniers constituent des mini alertes. Plus explicitement, toute zone ayant été frappée par
un fort séisme a en fait été auparavant secouée par d’autres de petite grandeur.
La recherche que nous avons menée pour le recouvrement de l’information
macrosismique par le recours aux travaux inédits et les rapports de presse (La Dépêche
Algérienne, Journal d’Alger, Dépêche Quotidienne, Echo d’Alger, Echo d’Oran, Dépêche de
l’Est, Dépêche de Constantine, Dernière Heure, Alger Républicain, El Moudjahid) et les
questionnaires, nous a permis d’estimer l’épicentre macrosismique de 116 séismes et de
réévaluer l’intensité épicentrale, suivant l’échelle EMS, pour 15 événements sismiques. A
chaque fois que les données le permettent nous établissons des cartes (14) en terme
d’isoséistes, intensité ou zone de perceptibilité (Annexe 2). A partir de certaines de ces cartes,
nous ré-estimons l’épicentre macrosismique de 6 événements. Il convient de noter que
souvent, avec les questionnaires disponibles, on peut estimer seulement un intervalle
d’intensité car il n’y a pas de différenciation entre les effets forts et ceux faibles dans ces
questionnaires.
Dans le catalogue compilé (pour les deux périodes), nous différencions entre l’épicentre
macrosismique (noté M dans la colonne des remarques) et celui instrumental. Le code lc, que
nous adoptons à chaque fois que l’information macrosismique vient à manquer ou qu’elle soit
insuffisante, correspond aux coordonnées de la localité où le séisme a été ressenti ou qu’il ait
causé les effets les plus significatifs. Concernant les événements sismiques non-
instrumentaux, le catalogue donne une idée sur les endroits frappés quelque soit la grandeur
du séisme: Alger (généralement ressenti à Bab El Oued et Mustapha), Bouzaréah, Boufarik,
Alma (Boudouaou) et Castiglione (Bousmail). Jusqu’à présent, aucun séisme fort n’a frappé
ces localités, ce qui incite à une grande vigilance.
Le catalogue que nous avons obtenu pour la zone d’Alger renferme 17 séismes qui ont
induit des effets supérieurs ou égaux à V EMS2. Tous les événements sismiques contenus
2
Nous ne considérons ici que les séismes pour lesquels l’intensité est estimée sur la base d’une information
fiable
8
dans le catalogue sont représentés dans la figure 4 qui met en évidence le potentiel sismique
de la zone d’Alger particulièrement sa partie offshore.
9
37°N
4/9/1996
km
36.5°N
0 10 20 30
Figure 4: Distribution spatiale des séismes (chocs principaux seulement, les séismes douteux
ne sont pas représentés) de 1359 à 2002 (carré: localisation macrosismique, cercle:
localisation instrumentale, u pour unknown (inconnu) magnitude ou intensité). Les séismes
les plus étudiés sont signalés.
fut démolie, et un nombre si élevé d'habitants périt que les Bérbères purent s'y installer. [….].
Ils s'emparèrent de toutes les habitations à leur domination. Que soit proclamée la puissance
de Celui qui fait ce qu'Il veut! El Brechki rapporte ceci: "Je me trouvais la nuit du
tremblement dans une maison sise à Haret El-Djenan, du côté de la porte Bab El Oued; je fus
témoins de choses effrayantes que nul n'a relatées avant moi. J'entendis une femme qu'un
habitant interrogeait sur les dangers qu'elle avait courus. Elle lui répondit: "J'étais en
compagnie de ma soeur, et je portais ma fille dans mes bras. Je courais dans la maison de
place en place, jusqu'au moment où une partie s'écroula sur moi. Ma soeur fut ensevelie et
j'échappai; puis une autre partie tomba sans m'atteindre. Je jetais ma fille à terre pour être
plus légère et je me sauvais sans elle, cherchant le salut dans la fuite. Ainsi quand je me vis
sur le point de succomber, j'abandonnai ma fille au milieu des décombres". Je me rappelai à
ce sujet l'histoire de cette femme qui, au déluge, se sauvait avec son enfant. L'eau montait
toujours. Elle le mit sous les pieds, pour se hausser un peu plus. Le flot les submergea l'un et
l'autre; tandis que la femme dont je parle plus haut se sauva, et ce furent ses compagnons qui
périrent. On m'a rapporté qu'u homme instruit, digne de foi, affirme avoir compté, cette nuit
seulement, quatre cent quatre vingt seize secousses. Durant quelques années ces
tremblements de terre se succédèrent, mais sans occasionner d'autres dégât”. Le temps
origine de cet événement sismique porte encore à controverse. Le 23 septembre 1364 cité plus
10
haut par El Brechki correspond (selon les programmes de conversion de calendriers) au 25
Dhu El Hijja 1364 alors que 10 Rabia Al Tani correspond au 3 janvier 1365 et non au 4
janvier 1365 comme l’écrit Delphin, 1922. Les comptes rendus de l’époque mentionnent que
le séisme a eu lieu après la prière du coucher (Maghrib) donc avant la dernière prière (Ishaa)
et en ce temps le Maghrib était à environ 17h et l’Ishaa à environ 18h 10mn (temps local)
donc le temps donné par Ambraseys et Vogt, 1988 est juste approximatif.
L’information disponible (Al Djillali, 1995; Delphin, 1922; Ambraseys & Vogt, 1988)
suggère une intensité de dégâts de X (EMS) pour ce séisme qui semble avoir son épicentre en
mer ou sur la côte Algéroise.
11
que la vieille ville “la Casbah fut renversée et une partie en a été reconstruite” (Ambraseys et
Vogt, 1988). Ce séisme causa aussi l’effondrement de plusieurs quartiers d’Alger (Al Madani,
1986). Les dégâts ont concerné “la banlieue d’Alger sur une distance de 2 km de la ville”;
“les toits se sont effondrés dans la partie basse d’Alger” (Ambraseys et Vogt, 1988); “un
grand nombre de maisons de campagne autour d’Alger s’écroulèrent” (Le Moniteur de
l’Algérie)”. En fait, on ne sait pas avec assez de précision laquelle des zones proche d’Alger
centre a le plus souffert. Selon Al Djillali, 1995, le séisme causa 20 000 victimes à Blida3.
Selon Rothé,1950 qui se refère à Sieberg 1932 “ce séisme fut également destructeur à Blida”.
Reportant quelques effets géologiques et hydrologiques observés après le séisme, Ambraseys
et Vogt, 1988 circonscrivent la zone touchée entre la rivière du Cheliff et Alger. Le séisme du
3 février 1716 a été suivi par une longue séquence de répliques de façon continue jusqu’à
juillet. On reporte dans les études antérieures et sources documentaires que des chocs plus ou
moins forts ont eu lieu durant les 24 premiers jours et que la réplique du 26 février (la nuit du
3 Rabia Al Aouel 1128H/27 février 1365AD selon Delphin, 1922; à minuit le 25 selon
Ambraseys et Vogt, 1988), ressentie aussi en mer à bord des bateaux, était assez forte pour
jeter la consternation parmi la population et causer des dégâts et destructions. Anonyme et
Ambraseys et Vogt, 1988 citent aussi le choc du 16 juillet (à 15h) qui causa des dégâts et
entraîna “l’effondrement de trois maisons, tuant 9 personnes”. Selon De Grammont, 1890
“……Les secousses ne cessèrent qu’au commencement de décembre” et “….... Les secousses
durèrent pendant neuf mois de suite ; il y eut dix années consécutives de
sécheresse………….”. On note que le pillage, les incendies et les pluies qui ont prévalu à
cette époque ont rajouté au sinistre (Al Djillali, 1995).
Ce séisme soulève plusieurs questions. Premièrement, sur le temps origine de son
occurrence; selon Rothé, 1950 et De Grammont, 1890 ce séisme a eu lieu à 2 h alors
qu’Ambraseys et Vogt reportent 9h 45m, ce qui est presque confirmé par l’information
rapportée dans Anonyme : “dans la matinée …” et Delphin, 1922 qui relate “au milieu de la
matinée ….” D’autre part, de toutes les sources citées, les documents historiques (Al Djillali,
1995; Saidani, 1988 et Al Madani, 1986) datent cet événement le 2 et 3 février 1715 comme
reporté par Oussadou (2002) ; cette confusion est certainement due à la conversion du
calendrier Hégirien en celui Grégorien. Delphin, 1922 qui se réfère à la chronique de
Abdallah Mohammed Ben El Hadj Youssef Echouihat rapporte “lundi 9 Safar 1128H” qui
correspond au 3 février 1716. Deuxièmement sur l’intensité épicentrale, celle donnée par
Roussel, 1973 et le fichier de données SSIS est de X MM alors que Rothé, 1988 l’estime à IX
3
Les autres sources mentionnent 20 000 victimes à Alger
12
MM. Cependant, l’examen attentif de l’information rassemblée suggère plutôt une intensité de
IX (EMS) à Alger centre et son voisinage immédiat où le maximum de dégâts comme les
lézardes aux murs, l’effondrement de structures (à moitié ou totalement renversées), ainsi que
la perte en vies humaines (20 000) ont été observés. Quelques informations intéressantes
attestent que l’intensité X MM n’aurait pas été atteinte puisque “aucun édifice public ni
religieux n’a été sérieusement affecté, .... il n’y a aucune preuve que les fortifications et phare
dont celui de 35 mètres de haut et les minarets de la ville aient subi des dégâts” (Ambraseys
et Vogt, 1988). Le dernier point qui soulève des questions est la localisation épicentrale. Pour
Rothé, 1950 et Benhallou, 1985, l’épicentre pourrait être localisé dans l’Atlas Mitidjien;
Roussel, 1973 le place au sud de l’Atlas Blidéen probablement à cause du fait que les comptes
rendus contemporains rapportent des dégâts et des déformation de sol à Blida. Ambraseys et
Vogt, 1988, penchent plutôt pour une localisation proche de Ouamri (à 73 km au sud-ouest
d’Alger) où des glissements ont été observés. Mais comme l’écrivent ces mêmes auteurs, ces
effets géologiques pourraient être causés par le temps pluvieux qui prévalut à l’époque. Le
même phénomène a été observé durant le récent séisme du 21 mai 2003 de Zemmouri, 50 km
à l’est d’Alger et qui provoqua des glissements à Benchicao, 93 km au sud-ouest d’Alger
(Heddar, communication personnelle). Il est clairement difficile d’attribuer un épicentre
fiable à cet important événement à cause du manque d’un taux appréciable de points
d’observation de l’intensité, ce qui ne nous permet pas de tracer d’isoséistes ni de cartes
d’intensité avec un certain degré de fiabilité. Néanmoins, ceci ne nous empêche pas de tenter
de définir un épicentre macrosismique à Douéra qui a connu un fort séisme en 1924 (36.60°N,
3.0°E)4. Cet épicentre est localisé au voisinage d’Alger, précisément sur l’axe Douéra-
Birkhadem-Alger, où “Douze à quinze milles maisons de campagnes, embellissent les
environs d'Alger à trois lieues de distance (12 km, ndlr), elles sont construites au milieu de
vignes et de jardins plantés d'oliviers, de figuiers, de grenadiers, d'orangers et de toutes sorts
d'arbres à fruits.” (Anonyme, 1830) et correspond à l’endroit où le maximum de dégâts a été
enregistré comme cité plus haut et confirmé par la chronique de Echouihat (Delphin, 192),
“La plupart des ses maisons s'écroulèrent, la grande mosquée se lézarda; mais ce fut surtout
dans les villas des environs que les dégâts furent très importants” et le témoin de l’époque
(Anonyme) “…. la secousse endommagera fortement la grande mosquée et surtout les
maisons de campagne du voisinage et les bâtiments des jardins …..”. Les séismes les plus
significatifs qui ont frappé la région durant l’ère instrumentale: le séisme de Douéra du 5
novembre 1924 (36.60° N, 3.00°E, Ms=4.8, I0=VIII MSK (Benouar, 1924); le séisme du of 31
4
SSIS adopte un épicentre au niveau de la baie d’Alger à 3.10°E, 36.70°N
13
octobre 1988 (36.42°N, 2.57°E dans l’Atlas Blidéen, Ms=5.6, I0=VII MSK, Sebaï, 1997); le
séisme de Mont Chenoua du 29 octobre 1989 (36.62°N, 2.33°E, Ms=6.0, I0=VIII MSK
Benouar, 1994); le séisme de Ain Benian du 4 septembre 1996 (36.90°N, 2.81°E, Ms=5.3,
I0=VII MSK (Maouche et al., 1996) et plu récemment celui de Zemmouri du 21 May 2003
(36.91°N, 3.58°E, Ms=6.7, I0=X EMS, Ayadi et al., 2003), n’ont pas engendré d’effets
macrosismiques similaires. L’intensité de dégâts causée par ces séismes à la ville d’Alger était
respectivement de V, IV, V, V et VII EMS.
Le séisme de 1724
Se référant à Shaw, un témoin de l’époque, Ambraseys et Vogt, 1988 et le journal Le
Moniteur de l’Algérie du 9 janvier 1867 citent un fort séisme causant de grands dégâts à
Alger. Dr Shaw, qui a ressenti trois chocs successifs en mer, rapporte que cet événement
sismique a été ressenti de Miliana à Bône, i.e (sur une distance d’environ 600 km). Ce séisme
semble être un événement marin.
Le séisme de 1755
Il est important d’attirer l’attention sur cet événement rapporté pour la première fois
par Oussadou, 2002, qui s’est référée à des documents d’histoire. Selon Al Djilali “un
effrayant séisme a frappé Alger causant la destruction de la majorité des bâtiments de la ville,
mais nous ignorons ses effets sur la population ”. Selon Saidani cet événement, qui causa des
dégâts à Alger et entraîna le tarissement de ses sources, pourrait être celui qui se produisit à
Lisbonne en novembre 1755. Cependant, même si le séisme de Lisbonne ait été ressenti au
nord-ouest de l’Afrique (Solares et Arroyo, 2004), il ne pourrait causer de tels effets et induire
des répliques durant deux mois (novembre et décembre) comme cité par le témoin de
l’époque Ez Zahar (Al Madani, 1986).
14
Le séisme du 6 mai 1773
Dans le Registre Annuel, vol, XVI, p. 105, on peut lire le passage suivant: “Algiers,
Tangiers and the north coast of Africa. About twenty shocks. The tremulous motion between
the shocks lasted from six to seven seconds to half minute. At Algiers the sea rose 5 feet 10
inches in every fourteen minutes, and then fell so low as to leave the boats aground. This
decreased from noon until for the next morning. At Tangiers the sea rose 30 feet
perpendicularly. The earthquake consisted of succession of trembling and violent shocks. At
Tangiers the fountains stopped”. Aucune autre source consultée ne cite ce séisme. Il est
probable que la similitude, entre les deux noms, induise des erreurs concernant ce séisme.
Tanger, ville Marocaine, est situé à environ 800 km à l’ouest d’Alger.
15
(Mokrane et al., 1994 et USGS/NEIC, 1994). A partir de l’information récoltée, sur certains
dégâts significatifs observés et les localités où le choc a été ressenti, une carte d’intensité
schématique montrant l’aire de perceptibilité a été établie et les intensités ont été ré-estimées
(Tableau 1). Par ailleurs, nous avions à décider quel épicentre devions nous attribuer ; Rothé,
1950, repris plus tard par Mokrane et al., 1994, le localise près de Douéra alors que
Ambraseys et Vogt, 1988 le localisent à 36.53°N, 2.44°E près de Cherchell qui fut frappé par
une longue séquence de chocs une année plus tôt (3 novembre 1846). Il est important de
rappeler le fort séisme de Douéra du 5 novembre 1924 connu aussi selon Benouar, 1994
comme étant le séisme de Ben Chaabane. Par conséquent, nous pensons à un épicentre proche
de Douéra.
16
Le séisme du 16 avril d'Alger 1857
Le 17 avril 1857 à 15h 17 min, un séisme d’une durée de 5 s a été ressenti à Alger et
particulièrement au niveau de la baie d’Alger, selon un pêcheur, mais ni à Blida ni à Médéa
(Akhbar du 17 et 19 avril). C’est peut être un séisme marin, ce qui n’est pas inhabituel dans
cette zone.
17
Ce séisme est cité par Rothé, 1950 qui en se référant aux rapports de presse sans
donner aucune information, attribue une intensité de VI (MM) à plusieurs endroits (Annexe I).
Selon le journal l’Echo d’Algérie de jeudi 19 octobre “une violente secousse sismique a
réveillé la plupart des habitants d’Alger. Les vitres tout d’un coup tremblèrent ; les lits furent
violemment secoués ; les piles d’assiettes s’écroulèrent avec fracas, au grand émoi des
paisibles dormeurs, le tout accompagné d’un bruit sourd ressemblant à une détonation
lointaine. D’aucuns crurent à un bombardement ou à une explosion et se précipitèrent aux
fenêtres. D’autres descendirent dans la rue, se rendant compte qu’il s’agissait d’un
tremblement de terre et voulurent se mettre à l’abri d’une nouvelle secousse. Dans les
faubourgs surtout, on put voir nombre de gens effarés gagnant de préférence les places
publiques et le bord de la mer. On ne signale aucun dégât, sauf à Bab El Oued, où une
maison de Chevrier située au dessus du quartier dit de la Bacetta a été lézardée”. Ce journal
rapporte aussi que ce séisme a été fortement ressenti à Blida, mettant en émoi la population
sans qu’il y’ait de dégâts enregistrés. L’intensité maximale est estimée à V EMS.
18
Le séisme de Boufarik du 14 août 1960,
Ce séisme localisé dans les précédents catalogues à Boufarik avec une intensité de VI-
VII MM a fait l’objet d’un rapport détaillé dans le journal La Dernière Heure les jours suivant
son occurrence. “Grosse émotion hier soir pour les Algérois. Deux importantes secousses
telluriques ont ébranlé la ville. Il était un peu plus de 22h 30 lorsqu’elles se produisirent
après un bref mais violent grondement. Le phénomène fut diversement ressenti suivant les
quartiers. Dans la haute ville, par exemple, où les immeubles sont moins étayés, le
tremblement de terre a été davantage éprouvé. Sur les hauteurs d’Alger, également, les
habitants dans divers groupes d’habitations ont été effrayés et beaucoup de locataires par
prudence ou par simple curiosité, ont quitté leur demeure pour les regagner quelques temps
après. [...] La secousse, selon les premiers éléments d’information que nous avons pu
recueillir, aurait eu une durée d’à peu près 8s. Elle a intéressé tous les environs d’Alger et
fut, semble t-il plus violement ressentie à Boufarik et dans sa banlieue. A Boufarik,
immédiatement après un grondement sonore, la terre fut violemment ébranlée pendant
plusieurs secondes. Des vitres se sont brisées, des cadres sont tombés. Dans les nouvelles
habitations HLM où des lézardes se sont produites, la population est allée dans les rues. On
ne signale d’autre part aucun accident. A Blida, on signale des maisons fissurées dans les
vieux quartiers. Les deux chocs ont été ressentis à Birkhadem, Douéra, Guyotville et
légèrement à Tizi Ouzou”. L’intensité épicentrale est ré-estimée de VI-VII MM, donnée dans
les précédents catalogues, à VI EMS (Annexe 2).
19
Tableau 1: Les séismes de la zone d’Alger [2.25°E-3.50°E, 36.50°N-37.00°N] pour la période 1359-1895
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
*1359 MAR 4 - - - 36.77 3.05 III lc, de, i Alger BH
*1365 JAN 3 18 0 0 36.77 3.05 XEMS HAR II lc, de, I, o ? Alger BH, AV, MOK, OUS
1522 SEP 22 - - - 36.91 2.5 IXMM EC do Lc, o N. Tipasa IGNE, USGS/NEIC
1541 OCT 28 - - - 36.7 3.1 III lc,i Alger BH, EC, USGS/NEIC
1550 APR 19 - - - 36.83 2.4 VIIMM EC do Lc, o N. Mt.Chenoua EC, USGS/NEIC
*1585 DEC 23 - - - 36.77 3.05 III lc, i Alger BH
*1601 - - - - - 36.77 3.05 III lc Alger BH, AV
*1639 - - - - - 36.77 3.05 do lc Alger BH, OUSi, AV
1658 DEC 30 0 0 0 36.83 2.4 VMM EC do Lc, o N. Mt.Chenoua EC, USGS/NEIC
1658 DEC 31 7 0 0 36.83 2.4 VIIIMM EC do lc, A? o N. Mt.Chenoua EC, USGS/NEIC
1659 JAN 19 2 0 0 36.83 2.4 VMM EC do Lc, o N. Mt.Chenoua EC, USGS/NEIC
*1665 - - - - - 36.77 3.05 III Alger BH,OUSi
*1673 MAR 10 21 0 0 36.77 3.05 VIIIMM SSIS III Lc, de Alger SSIS, IGNE, MOK, AVi
*1676 FEB - - - - 36.77 3.05 III Lc, da, Alger BH,AV,OUSi
1715 JAN 29 - - - 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
BH, Press, PER, CHE, RT, RS,
*1716 FEB 3 9 45 0 36.67 2.95 IXEMS HAR II lc, i Alger SSIS,USGS/NEIC, AV, HB,MOK,OUS
*1716 FEB 26 - - - 36.67 2.95 II lc, S, A, i Alger Press, BH, RT, AV
1716 MAY - - - - 36.7 3.1 VIIIMM SSIS do A Alger SSIS,BAAS,MOK
*1716 JUL 16 15 0 0 36.67 2.95 II A, lc Alger AVi
1717 - - - - - 36.7 3.1 VIIIMM SSIS do lc Alger IGNE, SSIS, MOK, USGS/NEIC
20
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
SSIS, IGNE, PERi, USGS/NEIC, RTi,
1717 AUG 5 23 30 0 36.7 3.1 VIIMM SSIS do lc Alger MOK
*1722 NOV 29 3 0 0 36.77 3.05 VIIMM SSIS III lc Alger SSIS, IGNE, PERi, RTi, AVi, MOK
*1724 - - - - - 36.77 3.05 III o, i Alger BH, Press, AV
*1755 - - - - - 36.77 3.05 do? lc, de, i Alger BH,OUS
*1756 MAR 17 9 30 0 36.62 2.33 III M, o, de, i Tipasa AV
*1763 10 10 12 12 - 36.77 3.05 III lc Alger PRESS,AV
*1770 JUN 20 - - - 36.77 3.05 do S, lc Alger or Blida ? AVi
*1772 APR 18 14 30 36.77 3.05 III S, lc Alger Pressi, USGS/NEIC, IGNE, AV
*1772 APR 18 16 45 36.77 3.05 III Lc, A Alger Press
*1772 APR 18 17 0 36.77 3.05 III A, lc Alger Press
*1780 JUN 8 4 30 36.77 3.05 III lc Alger AV
*1780 JUN 30 13 57 36.77 3.05 III S, lc Alger AV
*1782 MAY 11 23 48 36.77 3.05 III lc Alger AV
*1786 NOV 21 36.77 3.05 III S, lc Alger AV
1792 MAR 7 0 0 0 36.78 3 III S, lc Bab El Oued BH, AV, IGNE, USGS/NEIC
*1801 MAY 28 23 36.77 3.05 III lc Alger AVi
*1801 JUL 25 1 36.77 3.05 do lc Alger AV
*1801 AUG 11 5 45 36.77 3.05 do lc Alger AV
*1803 JAN 20 20 36.77 3.05 do lc Alger AV
*1803 JAN 22 0 0 36.77 3.05 III S, lc Alger AV
21
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
*1803 APR 19 2 45 36.77 3.05 III S, lc Alger AV
*1803 MAY 7 18 30 36.77 3.05 III S, lc Alger AV
1804 JAN 13 17 45 0 36.83 2.8 do M,o N. Sidi Fredj EC, USGS/NEIC
1804 JAN 21 4 30 0 36.7 3 VIIIMM EC do M Alger EC, USGS/NEIC
*1804 FEB 26 20 0 36,77 3,05 do lc Alger AV
1804 AUG 23 15 30 0 36.8 2.5 VIMM EC do M,o N. Tipasa EC, USGS/NEIC
1804 AUG 25 8 30 0 36.8 2.8 IXMM EC do M,o N. Sidi Fredj EC, USGS/NEIC
*1806 JUL 12 12 10 24 36.77 3.05 do lc Alger AV
*1806 JUL 13 3 30 36.77 3.05 do lc Alger AV
*1807 NOV 13 17 0 - 36.77 3.05 III Lc, de Alger BAAS, AVi
*1807 NOV 18 - - - 36.77 3.05 VIIMM SSIS III Lc, de Alger PERi, RTi, BAAS, EC, USGS/NEIC, MOK
*1810 DEC 3 0 0 0 36.77 3.05 do? S, i, lc Alger AVi
*1810 DEC 16 23 30 36.77 3.05 do? lc Alger AV
*1811 JUL 11 14 30 36.77 3.05 III lc Alger BH,AV
*1830 - - - - - 36.77 3.05 do lc Alger BH,OUS
1833 APR 6 - - - 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
CHE, RT, IGNE, USGS/NEIC, Press, RTi,
*1839 APR 14 14 5 0 36.77 3.05 VIIEMS HAR II lc, i Alger MOK, HAR
1841 JAN 15 12 0 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1842 APR 9 0 0 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1842 OCT 24 8 5 0 36.7 3.1 III Lc, S Alger IGNE,USGS/NEIC, Pressi
22
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
1842 NOV 1 19 15 0 36.7 3.1 III A?, lc Alger IGNE, USGS/NEIC, Press
*1842 DEC 4 3 0 0 36.77 3.05 VIIIMM SSIS III lc Alger BAAS, Press, SSIS, MOK
1843 JAN 13 0 0 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1843 JAN 18 - - - 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1843 JUN 28 23 30 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1845 APR 27 0 0 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1845 AUG 21 0 30 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
PERi, IGNE, BAAS, RTi, HB, AVi,
*1847 JUN 18 5 40 0 36.67 2.95 VIEMS HAR II M, i Douéra MOK, Press
*1850 AUG 30 19 42 0 36.78 3.01 IV+EMS HAR II lc, i Bouzaréah HEE, Press
*1850 SEP 5 15 50 0 36.78 3.01 II Lc, A Bouzaréah IGNE, USGS/NEIC, HEE,
*1850 SEP 8 3 50 0 36.78 3.01 III Lc, A Bouzaréah HEE
*1850 SEP 10 22 25 0 36.78 3.01 II lc, A, S Bouzaréah IGNE, USGS/NEIC, HEE, Press
*1851 JUL 20 18 10 0 36.78 3.01 IVEMS HAR II lc, i Bouzaréah IGNE, USGS/NEIC, HEE, Press
*1851 AUG 8 - - - 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1852 JUN 29 18 0 0 36.77 3.05 II S, lc Alger IGNE, USGS/NEIC, HEE, Pressi
*1854 FEB 9 - - - 36.77 3.05 III lc Alger IGNE, USGS/NEIC, HEE
*1855 FEB 1 3 0 0 36.77 3.05 III S, lc Alger IGNE, USGS/NEIC, HEE
*1855 MAR 29 1 30 0 36.77 3.05 II S, lc Alger IGNE, USGS/NEIC, HEE, Pressi
*1856 OCT 3 12 0 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1856 OCT 3 15 0 0 36.77 3.05 A,lc III lc Alger HEE
23
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
*1857 APR 16 15 17 0 36.77 3.05 II S, o? Alger HEE, Pressi
*1858 MAR 10 5 30 0 36.77 3.05 - III lc Alger HEE
1859 MAR 28 6 30 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1859 JUN 23 12 30 0 36.6 2.89 VIMM IGNE III Lc, da N. Boufarik IGNE, USGS/NEIC, HEEi
1859 OCT 3 9 0 0 - - III Alger HEE
1860 SEP 22 0 0 0 36.8 2.5 VIIIMM EC do M, o N. Tipasa EC, USGS/NEIC
1860 OCT 7 12 50 0 36.83 2.4 do M, o N. Mt.Chenoua EC, USGS/NEIC
*1860 OCT 20 0 35 0 36.77 3.05 III lc Alger IGNE, USGS/NEIC, HEE
1860 OCT 22 - - - 36.7 3.1 do M Alger IGNE, USGS/NEIC
*1862 OCT 6 21 0 0 36.77 3.05 III Lc, o N. Alger IGNE, USGS/NEIC, HEEi
1863 JAN 16 0 0 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
*1863 MAR 1 7 30 0 36.77 3.05 III Alger HEE
1863 AUG 8 3 0 0 36.7 3.2 IVMM EC do M Dar El Beida EC, USGS/NEIC
*1865 JAN 16 3 57 0 36.56 3.16 VEMS HAR II lc, i Arba HEE, Press, USGS/NEIC, IGNE
*1865 SEP 10 3 30 0 36.75 2.89 III lc Staouéli HEEi, IGNE, USGS/NEIC
*1866 JUL 7 1 5 0 36.77 3.05 II lc Alger HEE, Pressi
*1870 MAR 25 0 0 0 36.77 3.05 III lc Alger USGS/NEIC IGNE, HEE
*1870 OCT 29 0 10 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1872 FEB 25 21 0 0 36.77 3.05 III lc Alger HEEi
1873 OCT 16 22 42 0 36,6 2,9 IVEMS HAR II i Boufarik Press, USGS/NEIC, IGNE, SSIS, MOK
*1874 JAN 7 23 25 0 36.77 3.05 IIIEMS HAR II lc Alger HEE, Pressi
24
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
*1874 APR 11 - - - 36,8 3,04 III lc B.E.O. (Alger) HEE
*1874 APR 13 11 0 0 36.77 3.05 III lc, i Alger IGNE, USGS/NEIC, HEEi
*1874 DEC 17 13 0 0 36.58 2.89 III lc, i Boufarik HEE
*1875 JAN 24 17 30 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1875 JAN 27 17 30 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1875 JUN 22 16 30 0 36.75 3.05 II S, lc Alger HEE, Pressi
*1878 APR 13 1 40 0 36.81 2.96 III lc Caxine HEE
*1880 OCT 14 19 5 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1880 OCT 14 19 5 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1880 OCT 21 17 0 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1880 NOV 19 19 10 0 36.75 2.89 III lc Staouéli HEE
*1883 JUN 20 16 0 0 36.77 3.05 IIIEMS HAR II lc Alger HEE, Pressi
*1883 SEP 22 36.77 3.05 III lc Alger HEE
*1883 NOV 1 36.77 3.05 III lc, i Alger HEE
1884 FEB 18 0 0 0 36.8 3.05 do Lc, o N. Alger IGNE, USGS/NEIC
*1885 JAN 21 2 15 0 36.64 2.7 III lc Castiglione HEE
1885 MAY 25 2 0 0 36.8 2.5 VMM EC do M, o N.Tipasa EC, USGS/NEIC
1888 JAN 25 4 30 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
1889 NOV 8 22 11 0 36.7 3.1 do Alger IGNE, USGS/NEIC
*1893 MAY 8 16 30 0 36.77 3.05 IVEMS HAR II lc Alger HEE, Pressi
*1893 JUN 20 0 20 0 36.77 3.05 III lc Alger HEE
25
Suite
Year Mon D H M S Lat°N Lon°E INT Au QG RMK Site REF
1893 JUN 29 0 20 0 36.7 3.1 do lc Alger IGNE, USGS/NEIC
1895 MAY 21 12 50 0 36.5 3.2 do USGS/NEIC, IGNE
*1895 JUL 18 23 0 0 36.77 3.05 IV+EMS HAR II lc Alger IGNE, USGS/NEIC, RTi, HEE, MOK
26
III/ Géologie locale et coupes lithologiques
Alger est située dans le Sahel qui constitue la partie septentrionale du bassin de la Mitidja
(Figure 3). Le cadre géologique et tectonique de cette unité morphologique a été présenté et
longuement discuté dans Harbi et al., 2004 (Annexe 1). Le manque de cartes géotechniques de
la ville d’Alger constituait un obstacle au commencement de l’étude. Nous y avons pallié par
le recours aux travaux antérieurs (Glangeaud, 1932; Aymé (1952 & 1956); Saoudi, 1989 et
Betrouni, 1983) et les observations de terrain contrôlées par les données de sondage tel que
décrit dans Maouche, 2002. Nous avons synthétisé une carte géologique (Figure 3) montrant
la distribution et l’épaisseur des dépôts quaternaires dans la Mitidja. La géologie locale
montre qu’à l’exception des îlots de socle qui affleurent à Bouzaréah et au Mont Chenoua,
toute la zone d’Alger est recouverte par des dépôts plioquaternaires. Le Quaternaire récent
comprend les dépôts alluviaux: argile, limon et gravier à l’intérieur du bassin, les terrasses
marines au nord du pli du Sahel et les terrasses alluviales à l’extrémité des lits d’oued. La
tectonique récente est mise en évidence par la géologie structurale des différentes unités et la
morphologie des dépôts les plus récents, tel que le montrent les terrasses marines tiltées et les
dépôts alluviaux déformés. De plus, l’analyse des photos aériennes et des images satellites
confortées par des investigations de terrain nous a permis de cartographier un nouveau
linéament presque perpendiculaire au pli actif du Sahel (Figure 3).
L’existence d’un taux appréciable de données de sismique réfraction, sondages et puits
ainsi que de cartes géologiques nous a permis d’établir des coupes lithologiques pour la zone
d’étude. Les paramètres physiques de ces coupes géologiques révèlent la géométrie des dépôts
de surface et les conditions de sol. A l’ouest d’Alger (Figure 5a), la géologie locale est
principalement constituée de: socle formé par les schistes, micaschistes, gneiss affleurant à
Bouzaréah, la molasse astienne à Ben Aknoun et les marnes plaisanciennes à partir de Sidi
Fredj et au-delà de Mahelma. Par contre, à l’est d’Alger (d’Alger centre à Ain Taya, Figure
5a), la géologie locale consiste en matériaux incompétents tels que les marécages, le sable
dunaire et les dépôts marins et alluviaux. Les unités géotechniques de cette partie consiste en:
des dunes récentes allant de Hussein-Dey au Lido; les dépôts holocènes alluviaux présent le
long de la baie d’Alger ainsi que dans les lits d’oued; les dune pleistocènes et les dépôts
alluviaux consistant en une mixture de grès et argile, dépôts de marécage dans la banlieue-est
comme à Bab Ezzouar (BEZ), Dar El Beida et Alger Plage. Deux autres unités sont
communes à toute la zone d’étude, aussi bien à l’est qu’à l’ouest: les dépôts alluviaux du
Villafranchien récent constitué de sable seul ou de sable mélangé à d’autres composants
27
(limon, argile, gravier, grés) et le remblais récent représenté par des dépôts de sable ou du
sable gréseux, limoneux ou argileux.
28
37° 00’N
(a)
10 km
Miocene sandstone 0
and marls 0
-50 m -50 m
Plaisancian marls -100 m
-100 m
Astian (limestone, -150 m -150 m
clay and marls) -200 m -200 m
W River deposits (clay, sand and gravel) 20 to 25 m of recent river deposits usually unconsolidated E
Reghaia
Attatba Baraki
(c)
(m)
0 0
-100 -100
-200 -200
Chenoua
Ain Taya
(km)
0
-2
-4 (d)
-6
-8
-10
Bedrock (ductile zone very dense from 10 km, gneiss) Substratum (limestone, dolomite, sandstone)
30
(a) (b)
Figure 6: Le modèle structural et les sismogrammes synthétiques obtenus lors de la simulation le long de la coupe géologique Alger-Cheraga
pour la source lointaine du 29 octobre 1989 (a) et la source proche du 5 novembre 1924 (b).
Vertical
Vertical
Radial
Radial
Transverse
Transverse
(A) (B)
Figure 7: La réponse spectrale obtenue lors de la simulation du mouvement fort du sol le long de la coupe géologique
Alger-Cheraga pour la source lointaine du 29 octobre 1989 (a) et la source proche du 5 novembre 1924.
correspondante, comme une fonction de la fréquence le long du modèle structural, obtenue
respectivement pour la source située à 64 km (a) et celle située à 20 km.
V/ Discussion et Conclusions
Ce travail revêt une importance capitale puisqu’il nous a permis de produire une
importante et inestimable banque de données que l’on pourrait utiliser dans les futurs travaux
de recherche, à de multiples propos, concernant la Capitale Algérienne.
33
vaisseaux et 15 galères périrent avec leurs équipages et toutes les provisions de l'armée.” La
recherche de l’information macrosismique relative à ces événements doit être poursuivie dans
les archives Ottomanes, Espagnoles et Françaises. Les séismes mentionnés par Hée pour les
deux périodes ainsi que ceux cités par Grandjean, 1954 et non pris en compte dans les études
et/ou compilations ultérieures, sont intégrés dans le Catalogue des Séismes Algériens puisque
malgré la faiblesse de leur impact, ils informent sur l’activité sismique permanente de la zone
d’Alger.
34
probabiliste qui ne prend pas en compte avec assez de précision les importants aspects
caractérisant le mouvement comme le processus de rupture, la directivité et les effets de site.
De plus, l'analyse probabiliste de l’aléa sismique est conditionnée par la définition des zones
sismogeniques à l'intérieur duquel le processus est consideré plutot uniforme. Ce qui peut
entraîner de grandes erreurs dans l'estimation de l’aléa sismique dans un site donné.
Les résultats obtenus en terme de sismogrammes synthétiques (Figure 6) montrent que
l’accélération maximale causée par la source sismique du Mont-Chenoua a atteint la valeur de
20 cm/s2 à proximité du centre ville. L’amplification notée à partir de la Figure 7 pour les
deux sources (64 et 20 km), de Mustapha à Hussein Dey, est certainement due à la présence
de sédiments meubles dans cette partie de la ville. Ceci pourrait expliquer pourquoi les petits
séismes sont souvent fortement ressentis à Bab El Oued et Mustapha et les effets des
événements sismiques forts sont plus spectaculaires à ces endroits. On ne doit pas aussi
oublier que Bab El Oued est construite sur une terrasse marine.
Le manque d’enregistrements fiables ne nous a pas permis de comparer les résultats
obtenus aux valeurs réelles mais il est important de noter que le dernier séisme destructeur de
Zemmouri du 21 mai 2003 (Figure 2) a généré une accélération maximale de 27 cm/s2
enregistrée à Hussein Dey (Laouami et al., 2004) à environ 52 km de l’épicentre. En plus de
la magnitude des séismes respectifs (Mont Chenoua, Ms=6.0; Zemmouri, Ms=6.7), les
caractéristiques du sol d’Alger sont différents de l’ouest à l’est comme nous l’avons cité dans
le paragraphe géologie locale. A l’est d’Alger centre, à partir de Mustapha le sol est
principalement constitué par des dépôts marins épais alors qu’il est formé par du socle à
l’ouest. Par conséquent, il est important d’effectuer une simulation en considérant une source
sismique à l’est d’Alger et de comparer les résultats avec les données réelles enregistrées lors
du séisme de Zemmouri du 21 mai 2003. Cette méthode pourrait aussi être appliquée aux
autres centres urbains de l’Algérie du nord, principalement Constantine et Oran.
35
A N N E X E 1
Birkhäuser Verlag, Basel, 2004
Pure appl. geophys. 161 (2004) 949–967
0033 – 4553/04/060949 – 19 Pure and Applied Geophysics
DOI 10.1007/s00024-003-2502-1
Abstract — We intend to reappraise the seismogenic potential of the geologic structures in the site of
Algiers and its surroundings. A compilation of a working earthquake catalogue is first made using all
events reported in all previous documentation available. However for the sake of homogeneity and a
certain degree of reliability of the data, only revised seismic events with epicenter coordinates, magnitude
and/or intensity are included. A tectonic setting of the zone under investigation and available fault plane
solutions are presented. The results obtained in previous seismological studies of the most recent
earthquakes of the area are also discussed. The findings highlight the great interest to be taken in the
detailed and timely assessment of the seismic hazard of Algiers and its surroundings which is made possible
by the realistic modelling of the scenario seismic input.
Introduction
1
Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Geophysique, BP. 63, Bouzaréah, Alger,
Algeria.
2
University of Algiers (USTHB), Civil Engineering Dpt., Alger, Algeria.
3
Dipartimento di Scienze della Terra, Universita’ di Trieste, Italy.
4
The Adus Salam International Centre for Theoretical Physics, SAND Group, Trieste, Italy.
5
Faculté des Sciences de la Terre de l’Aménagment du Territoire et de la Géographie, USTHB, Alger,
Algeria.
950 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,
Figure 1
Geologic scheme of Algiers area showing the Sahel anticline.
1
The name Sahel means littoral and indicates a flat or slightly wavy coastal region, which is not very
high.
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 951
Figure 2
Seismogenic zones in central Algeria, Z1: Cheliff zone, Z2: Cherchell zone, Z3: Blida zone, Z4: Algiers Sahel
zone, Z5: Sour El Ghozlane zone, Z6: M’sila zone, Z7: Kherrata zone. This figure represents the seismicity
of intensity I ‡ VI MSK before 1900 (earthquake data are from MOKRANE et al., 1994) and of magnitude
M ‡ 4.0 from 1900 to 1990 (earthquake data are from BENOUAR, 1993).
The lack of a homogeneous catalogue reverting far enough in time (few centuries)
constitutes an obstacle for an efficient seismic hazard assessment at any site. Hence, it
is a basic need to provide for the Algiers region an earthquake catalogue containing
data as reliable as possible. As stated by several authors (VOGT, 1991; AMBRASEYS
and FINKEL, 1993), the uncritical use of standard earthquake listings for tectonic
interpretation and hazard evaluation is unwise.
Fairly informative catalogues or listings of Algerian earthquakes (HÉE, 1919–
1935,1924, 1925, 1932, 1933, 1936–1939, 1950; ROTHÉ, 1950; GRANDJEAN, 1954;
ROUSSEL, 1973; BENHALLOU, 1985) exist but they are often inhomogeneous and not
easily usable for different reasons. The most recent ones, that of BENOUAR (1993)
which covers the twentieth century and that of MOKRANE et al., (1994) dealing with
the 1365–1992 period try to compensate for these drawbacks. However, these
952 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,
2
For this event, AMBRASEYS and VOGT (1988) adopt an epicenter in the Cheliff plain (to the SW of the
region under study) and allocate intensity VII MSK at Algiers.
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 953
atically defined for each seismic event, however there is no indication of the criteria
followed by the authors when assigning the epicenter location and intensity. On the
other side, ROTHÉ (1950), ROUSSEL (1973), BENHALLOU (1985) and MOKRANE
et al., (1994) catalogues define sporadically the macroseismic locations. For the
1830–1900 period, the USGS/NEIC (1994) and BOUDIAF (1996) listings contain
macroseismic epicenters that can induce several errors in the seismotectonic
interpretation and/or seismic hazard assessment for a given site. For example, in
BOUDIAF (1996) all earthquakes with epicenter in Algiers are located offshore or at
about 40 km to the south of Algiers, i.e., near Blida. Blida belongs to the Blidean
Atlas and not to the Sahel of Algiers. The same error in assigning coordinates
recurs for all given earthquakes with epicenters in Blida, Cherchell, Boufarik and
others. Similarly, some seismic events given in the USGS/NEIC (1994) catalogue
are mislocated (are located offshore). From these observations it is evident how
much attention must be paid to handling macroseismic data which must be
examined carefully and meticulously.
The analysis of the seismicity is in progress. The retrieval and collection of the
macroseismic information permits reconstruction of certain significant events that
affected globally the Mitidja basin. This is particularly true at its southern boundary,
in the Blidean Atlas, to the west of Algiers, in the Cherchell region, or to the
southeast, in the Sour El Ghozlane region. These zones seem to have been seismically
quite active during this period. Regarding the Sahel of Algiers, as suggested by the
macroseismic effects reported, one can note (in spite of a stated permanent activity)
that the seismicity during this period of time was of low magnitude.
For the post-1900 time period, 23 events considered to have a magnitude equal to
or greater than 4.0 (Table 1) within the Sahel of Algiers were identified. The largest
events occurred in the Sahel of Algiers during the last two decades (Oued Djer
earthquake of 31 October 1988, mb ¼ 5.3; Mont Chenoua earthquake of 29 October
1989, mb ¼ 5.7; Tipaza earthquake of 09 February 1990, mb ¼ 5 and Algiers of 04
September 1996, mb ¼ 5.3).
On the basis of the reported seismic events in the updated catalogue, several maps
illustrating the seismicity of the Algiers area have been produced. Figure 3 represents
the seismicity of the considered zone from 1839 to 2000. In the Sahel of Algiers, it can
be noticed that the highest seismic activity is situated in the western part of this
Table 1
References: (1) BENOUAR (1993); (2) MOKRANE et al. (1994); (3) ISC catalogue;1 (4) SEBAÏ (1997).
In the column of remarks: A = aftershock, M = macroseismic epicenter, O = offshore epicenter.
In the column of magnitude M: S = Surface-wave magnitude, b = body-wave magnitude.
1
http://www.isc.ac.uk
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 955
Figure 3
The spatial distribution of earthquakes (only main seismic events) from 1839 to 2000 (square: pre-1900
period, circle: post-1900 period, u for unknown magnitude). Focal mechanism solution of the earthquake
of 23/4/1967 is from GIRARDIN et al. (1977), those of 31/10/1988 and 9/2/1990 are Harvard CMT solutions.
The different fault plane solutions drawn in gray correspond respectively to the Mont Chenoua earthquake
of 29/10/1989 (in dark gray) and the Algiers earthquake of 4/9/1996 (in light grey).
Figure 4
The cumulative number of earthquakes with M equal or larger than 3.0, 3.5, 4.0, 4.5 and 5.0, respectively,
as a function of time during the post-1900 period for the zone under investigation.
Ms ¼ 5.2) and at the end of the 20th century (Oued Djer earthquake of 31/10/1988,
Ms ¼ 5.6; Chenoua earthquake of 29/10/1989, Ms ¼ 5.7; Algiers earthquake of 4/9/
1996, Ms ¼ 5.3). The time period between the first and the last events is characterized
by a quasi-permanent seismic activity of low magnitude. The lack of seismic data (in
Figure 4) between 1940 and 1950 corresponds to events of undefined magnitude. The
increasing number of seismic events in the two last decades is due to microseismic
surveys carried out after the large events of the Chenoua-Tipaza earthquake of 29/
10/1989 and the Algiers earthquake of 4/9/1996. Seismic events corresponding to the
Tipaza earthquake of 9/2/1990 (Ms ¼ 4.7) and its 55 aftershocks.3 (of magnitude
equal to or greater than 3.0) were recorded when the Algerian Seismological Network
was still in operation. This activity and the location of Algiers near the most active
seismogenic zones in Algeria (the Cheliff basin which experienced the well known
earthquake of 10/10/1980 (Ms ¼ 7.3) in El Asnam) make the seismic hazard of
Algiers quite relevant. Therefore serious actions must be taken for a realistic
assessment of the seismic hazard of the area. This can be done, taking advantage of
the precious information contained in previous studies (BENHALLOU, 1985; BENO-
UAR, 1993; MOKRANE et al., 1994; SEBAÏ, 1997; HARBI, 2001) pertaining to the large
earthquakes which occurred as far as Jijel to the east and Tenes to the west, which
were felt in Algiers with intensities varying from III to VII MSK.
3
In fact 220 aftershocks of M ‡ 1 were recorded according to SEBAÏ (1997).
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 957
Focal Mechanisms
For the definition of the source mechanisms at this stage of the research, only
published fault plane solutions are adopted. With the exception of the solution given
in GIRARDIN et al. (1977) which was calculated by considering polarities, all the
remaining focal mechanisms were deduced by using inversion methods (BOUNIF et al.,
1999; GFZ, CSEM and Harvard solutions). Other fault plane solutions are reported
in SEBAÏ (1997) who calculated 30 focal mechanisms of aftershocks of the Tipaza
earthquake of 9/2/1990 and 5 composite focal mechanism solutions obtained for
several groups of aftershocks of the Algiers earthquake of 4/9/1996 (see Appendix).
Taking into consideration these results as well as those represented in Figure 3, one
can say that the focal mechanisms suggest that reverse faulting is the predominant
mode of seismic deformation in the Sahel of Algiers, and this result is in agreement
with the stress regime in the Ibero-Maghrebian region (UDIAS and BUFORN, 1991).
Seismotectonic Framework
the relation between the uplifted marine and alluvial terraces which are deformed on
the sides of the Sahel anticline.
In the Mitidja basin, rivers (commonly called oued) that originated from the
Atlas do cross the plain south to north. One notes that this network passes around
tectonic obstacles at the foot of the Sahel anticline before flowing into the sea
(Figure 5). This configuration testifies in favor of the evolution of the hydrographic
network according to tectonic and obviously to pluviometric conditions. Hence the
position and origin of the Haloula Lake are of tectonic nature. The barrier of the
Sahel fault-related fold calls to mind the relation of the Sara El Maarouf fault-related
fold and the formation of the Bir Saf-Saf Lake in the Cheliff basin. None of the
waterways takes the exact shape of the basin in the synclinal axis as suggested by its
morphology. This observation would be in relation with tectonic structures in the
NW–SE direction. The similarity between the geometry of the Sahel anticline and
that of the Sara El Maarouf fault-related fold favors the presence of a blind fault on
the south limb of the Sahel. In the zone of Mahelma, the aerial photograph shows a
fault of 6-km long affecting the quaternary terraces and trending in the NE-SW
direction. Furthermore, a cross section (Fig. 6a) of the Mitidja basin, made by
MAOUCHE and HADDOUM (2001) by using boreholes and local drilling well data,
shows the geometry of fold with a blind fault on the south limb. Moreover, these
authors draw a geological map showing the distribution of the Quaternary deposits
in the Mitidja basin as well as the most characteristic neotectonic features of the
region (Fig. 6b).
The seismological analyses are based on seismological studies (fault plane
solutions, aftershocks, etc.) and on field observations made after an earthquake. They
particularly concern the Mont-Chenoua earthquake of 29/10/1989 (MEGHRAOUI,
1991; AFFROUN and AZIZI, 1992; BEZZEGHOUD et al., 1990), the Tipaza earthquake of
9/2/1990 (SEBAÏ et al., 1997; SEBAÏ, 1997) and the Algiers earthquake of 4/9/1996 (SEBAÏ
et al., 1997; SEBAÏ, 1997; MAOUCHE et al., 1998; MAOUCHE, 2002). The information
useful for our purpose and the most striking results are summarized in the Appendix.
Discussion
The Mont Chenoua earthquake is the largest recorded event that occurred in the
Sahel of Algiers. The source of this seismic event was identified by MEGHRAOUI
(1991). In spite of its size (Ms ¼ 4.7) and the macroseismic effects it induced
(Imax ¼ V MSK), the Tipaza earthquake of 9/2/1990 thanks to the quality of the
available data, provides precious elements to the seismotectonic interpretation of the
Sahel of Algiers. According to SEBAÏ (1997), the gap observed between the two
swarms of aftershocks (Fig. 7) may be interpreted as a migration of the seismicity.
We rather think that the gap could be modeled by a fault with variable dip. The first
ramp, dipping 60 toward the NW, is followed by a flat and finally by a second ramp,
Vol. 161, 2004
Seismicity and Tectonics in Algiers Area
Figure 5
Drainage network of the Sahel of Algiers (after MAOUCHE and HADDOUM, 2001), BFS: Blind Fault of the Sahel of Algiers (after
MEGHRAOUI, 1988), MF: the Mahelma fault.
959
960
A. Harbi et al.
Figure 6
(a) NW-SE cross section of the Algiers Sahel (from MAOUCHE and HADDOUM, 2001); (b) synthetic geological map showing the Plio-
Quaternary deposits at the Algiers Sahel, dashed line represents the reverse blind fault of the Sahel anticline (after MAOUCHE and
Pure appl. geophys.,
HADDOUM, 2001).
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 961
Figure 7
(1) Distribution of the best-located aftershocks’ hypocenters of the Tipaza earthquake of 9.2.1990. Solid
line represents the south limit of the Sahel anticline, A-B indicate the position of the cross section presented
in (2). (2) A schematic representation of the fault F showing the geometry of ramp and flat (after SEBAÏ,
1997 and MAOUCHE, 2002).
parallel to the first one, and whose top is situated at 10 km of depth in the vicinity of
Tipaza. Other conclusions may be inferred from the focal mechanisms determined by
SEBAÏ (1997) for 30 aftershocks. Figure 8 shows the distribution of P and T axes of
these mechanisms which display a NW–SE stress direction that is in agreement with
other results given in UDIAS and BUFORN (1991) and, BEZZEGHOUD and BUFORN
(1999). The small dip of the pressure axes shows that the stress is subhorizontal. In
this case, the active structure generating this earthquake would be a reverse fault
trending in the NE–SW direction.
The results of a comparison of the respective distribution of aftershocks of the
Mont Chenoua earthquake of 29/10/1989 and the Tipaza earthquake of 9/2/1990
962 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,
Figure 8
(A) Stereographic projection (Schmidt, lower hemisphere) of the P and T axes related to the aftershocks of
the Tipaza earthquake of 9.2.1990. (B) Stress field, black: compression, white: distension (after MAOUCHE,
2002).
Figure 9
(1) Distribution of the aftershocks’ hypocenters of, respectively, the Mont Chenoua earthquake of
29.10.1989 (to the left) and Tipaza earthquake of 9.2.1990 (to the right) (modified from SEBAÏ, 1997).
Dashed line represents the south limit of the Sahel anticline, A-A¢ indicate the position of the cross section
presented in (2). (2) Hypocenters of the same aftershocks projected onto the vertical plane A-A¢ along the
NW–SE direction. The locket represents the probable relation between faults F1 and F2 (after MAOUCHE,
2002).
made by SEBAÏ (1997) are summarized in the Appendix. Figure 9 illustrates this
comparison and shows to the left the spatial distribution of aftershocks and to the
right the hypocenters projection on a vertical plane following a cross section
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 963
Conclusions
The seismic potential in the Algiers area can have destructive effects despite
the relatively low intensities. In fact, the seismicity in the Algiers area is shallow
and the geological setting is characterized by marly, sandy or marine sedimentary
materials which make this zone very sensitive even to a moderate seismic input.
The historical seismicity of the Algiers Sahel prior to 1830 is still under review but
preliminary results suggest that much of the damage was concentrated in the
coastal localities. Two types of seismotectonic sources are suggested in this zone:
1) blind reverse faulting evidenced by morphological indications as deformed
terraces and density of drainage pattern; 2) offshore faults to be identified by
reflection profiles analysis and which could have been the source of the last
destructive earthquake in Algiers (4/9/1996). Accordingly with historical records,
the Algiers area has been affected by earthquakes located in three clearly defined
zones (Cheliff, Cherchell and Blida), which increased the vulnerability of the
elements at risk in the city.
The topographic relief, the geological structures and their seismic potential, the
type of soil in the site of Algiers, the concentration of the population (about 3
millions inhabitants) and of the governmental institutions, the conformity of the
urban planning to emergencies, the vulnerability of old and new structures, make a
detailed deterministic study of the possible seismic input mandatory in order to avoid
a disastrous toll after the next relevant earthquake. The national or local authorities,
4
Algiers earthquake is also called Ain Benian earthquake since the most damage was recorded in this
city.
964 A. Harbi et al. Pure appl. geophys.,
the earthquake engineering and the disaster mitigation planning organizations have
to take practical and effective preparedness and prevention measures for the city of
Algiers and its surroundings. Most of the structures in Algiers and its surroundings
have a high vulnerability and very low and variable resistance to earthquake loads.
Most of these buildings have suffered considerable deterioration through ageing, past
earthquakes, rain and, particularly, neglect and lack of proper repairs. We believe
that the rehabilitation of buildings should concern the strengthening of the structural
and the non-structural systems so that they can resist future earthquake disasters. As
urbanization rapidly continues, Algiers, as many other cities, is faced with the
challenge of developing in a way that should be environmentally, socially and
economically sustainable. Natural disasters mitigation constitutes a necessity for
urban inhabitants; an obligation for governments and a strategic resource for
investment promoters.
Earthquake hazard assessment should be an integral part of any strategy or
policy for local and regional development.
Acknowledgements
Appendix
The Mt. Chenoua Earthquake The Tipaza Earthquake The Algiers Earthquake
of 29/10/1989 of 9/2/1990 of 4/9/1996
Macroseismic Observations
The affected area localized This event of Imax = V MSK The isoseismal VII(MSK) = Imax
between Tipaza and Cherchell affected the area between Bérard strikes in the NNW-SSE direction,
is delineated by the VIII, VII and Staoueli. The elongation of in agreement with the aftershocks
and VI (MSK) isoseismals (1). this isoseismal in the NE-SW distribution (4). The global shape
direction is in good agreement of isoseismals VI, V and IV is in the
with the aftershocks ENE-SSW direction.
distribution (5).
Vol. 161, 2004 Seismicity and Tectonics in Algiers Area 965
Appendix (contd.)
The Mt. Chenoua Earthquake The Tipaza Earthquake The Algiers Earthquake
of 29/10/1989 of 9/2/1990 of 4/9/1996
Focal Mechanism
Reverse fault in the ENE-WSW The focal mechanism of the The focal mechanism of the main
direction (1). The strike of the main shock (Harvard solution) shock as well as those of five
fault plane (focal mechanism) corresponds to a reverse fault composite focal mechanisms
correlates with the aftershocks remarkably compatible with the calculated exhibit reverse faults
distribution (2). aftershocks distribution (5). with strike-slip component (5).
Half of the calculated fault plane
solutions (for 30 aftershocks)
correspond to reverse faults (5).
Aftershocks Analysis
The aftershock distribution is The majority of aftershocks is The aftershocks distribution
elongated in a NE-SW direction concentrated to the north of the identifies a fault 20-km long,
and occupies a large area in the Sahel anticline. Three swarms striking in the NNW-SSE
Mont Chenoua and offshore striking NE-SW are observed; direction (4). However at the
zone (1). It outlines a fault of the first two (respectively from end of this line, another direction
10-km long and 5.8-km wide (3). Tipaza to the sea and in the (E-W) is noted making this
Seismic events concentrate in a Nador region) identify a fault zone more complex (7). The
zone approximately 15-km long 20-km long, and the third one transverse projection seems to
and 10-km wide. At depth, identifies a fault 10-km long, near indicate a dip of 40 toward
aftershocks are distributed Bérard to the east of Tipaza, WSW (4).
between the surface and 20 km parallel to the first one (5).
with a notable cluster between
5 km and 10 km (1).
Geological Effects
Coseismic surface breaks with No geological effects. No surface ruptures but some
4.0 km of fault length and landslides and rockfalls were
7.0 cm of vertical displacement, induced in the coastal region
consisting of cracks and of Ain Benian along
fissures, appeared on the 6 kilometers (6).
southern side of Mt. Chenoua (1).
Interpretation of Authors
This earthquake has reactivated The heterogeneity of the fault The difference observed in the
the westernmost fold segment of plane solutions obtained direction of isoseismals is certainly
the Sahel anticline (1). emphasises the complexity of due the geological nature of the
the tectonics in this region. The Bouzaréah basement. The induced
distribution of aftershocks of the geological effects are due to the
Mt. Chenoua earthquake as well ground shaking (7). The aftershock
as those of the Tipaza earthquake distribution suggests the existence
show clearly two distinct NE-SW of a continental fault with offshore
seismogenic faults 8 km apart (5). continuation (5 & 6).
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Earthquake of 11/7/1911 Earthquake of 14/8/1960
Intensity: Strong
Earthquake of 25/10/1949 I0=VI EMS
Epicentre (SSIS)
Area of perceptibility I0=V EMS Instrumental epicentre(BCIS)
37°N IMPGA adopted epicentre Dellys
Macroseismic epicentre (IMPGA)
Algiers Port Gueydon
Area of perceptibility
Birkhadem
Kouba
Alma
Bologhine C.Matifou 37°N
Douera Khreicia Belle Fontaine Surcouf
E.Biar Algiers A.Taya Bordj Ménaïel
Bou Ismail Corso
Hama Hamiz Reghaïa
M.Carrée Rouiba Alma Tizi-Ouzou
Boufarik Cherchell Souk El Had
Boufarik
Marengo
Larbaa
36.5°N 36.5°N Guyotville
El Affroun
Blida
Chréa
V Algiers
Tizi-Ouzou
V
Miliana Douéra Birkhadem III
Changarnier
Lodi
V
Affreville
VI
36°N
Boufarik
km 36.5°N Blida
km
36°N V
Vialar 0 70 0 50
Theniet El Had
nf km 2°E 3°E 4°E 3°E 4°E
0 50 36.90°N
36.90°N Earthquake of 6/6/1981
2°E 3°E Earthquake of 24/11/1949 I=
0 VI-V EMS
I0=V EMS Macroseismic epicentre (CNAAG)
Instrumental epicentre(IMPGA) Re-estimated macroseismic epicentre (HAR)
III-IV
IV-V Ain Benian
El Djemila IV-V Bologhine
III-IV
III Bab El Oued
Bologhine Moretti IV
Sidi Fredj Cheraga nf
IV-V IV-V
37°N Algiers IV-V
Staoueli nf
Cap Bengut Staoueli IV nf
Fort de l'Eau nf IV III Birkhadem
nf Zeralda Draria
Bab El Oued Bejaia Birkhadem nf Hamiz ?
IV III Souidania
III Draria V IV nf Mahelma Khreicia
Algiers El Kseur V Kouba Maison Carrée Douaouda Douéra ?
Hamiz V IV
Cherchell Ménerville III Saoula III
nf Birtouta
Birtouta Douéra Kolea
V
36.5°N Merad Ahmer El Ain Larbaa III
Boufarik
El Affroun
Bir Ghbalou Boufarik
III Earthquake of 18/10/1916 nf
Aumale I0=V EMS Larbaa 36.5°N
km nf
III Macroseismic epicentre (HAR)
km nf
The area where the event was strongly felt El Affroun
36°N 0 37.5 75 km
0 10 20
3°E 4°E 5°E 36.5°N 0 10 20 30
3°E
2.5°N 3°N
Annexe 2, suite
37°N
Earthquake of 19/12/1986 Earthquake of 30/6/1981
I0=V EMS I=
0 V EMS
Instrumental epicentre(CNAAG)
Instrumental epicentre(ISC)
Macroseismic epicentre (MOK)
Re-estimated macroseismic epicentre (HAR)
Re-estimated macroseismic epicentre (HAR)
IV
Ain Benian
Algiers
Staoueli
?
III-IV nf El Harrach
Douéra
III-IV ? 37°E
?
Bou Ismail Rahmania Khreicia
Nf Kolea ? Meftah
?Sidi Moussa
III-IV
IV-V Boufarik IV-V
V Larbaa
nf Bougara
36.5°N Hadjout La Chiffa III-IV V-VI
Bainem IV
Ain Benian
?
Bologhine
III
? Mouzaia Blida Hammam Melouane IV-V ? Bab El Oued
Bouzaréah
Bordj El Bahri III-IV
km
0 37.5 75 km
36°N 0 40
2.5°E 3°E 3.5°E 2.5°E 3°E
37°N
37°N Local earthquake of 19/3/1986
Earthquake of 11/3/1986 I=
0 IV-V EMS
I0=V EMS Macroseismic epicentre (CRAAG)
Macroseismic epicentre (CRAAG)
Re-estimated macroseismic epicentre (HAR)
Ain Benian
B.Messous IV-V
IV-V ? Bouzaréah
IV ?
Cheraga El Biar ?Algiers
?
Delly Brahim IV-V
Birmandreis
Ain Benian IV-V ElnfHarrach
Rais Hamidou Birkhadem
El Djemila IV-V IV-V
IV-V nf
Cheraga Fouka
Staoueli IV-V Kolea
III-IV
IV-V nf
IV Bordj El Kiffane
Birmandreis nf
El Harrach
36.5°N
km
Kolea km ? Merad
IV 0 10 20 30
0 10 20
2.5°E 3°E 2.5°E 3°E
37°N
Earthquake of 7/12/1983
I0=IV-V EMS
Instrumental epicentre(ISC)
CNAAG adopted epicentre
Re-estimated macroseismic epicentre (HAR)
?
Bainem Bologhine
Ain Benian IV+ IV-V Ain Taya
IV-V BouzaréahBab El Oued III nf
Moretti ? ? ? Zemmouri
IV-V
Cheraga El Biar
Sidi Fredj Birmandreis Hussein Dey Bordj El Kiffane
IV+ III-IV III-IV III nf
Zeralda IV-V ? nf Rouiba Reghaïa
IV-V IV-V Birkhadem El Harrach Thenia
IV-V Draria Dar El Beida
Mahelma IV-V III-IV
Douaouda Douéra nf
Bou Ismail
IV-V IV+ Birtouta Khemis El Khechna
Cherchell IV-V
Kolea
? Tipaza
? Attatba IV-V IV+
IV-V ? Boufarik Chebli III III
Sidi Rached IV? III-IV Larbaa Lakhdaria
Oued El Alleug
Bougara
Hadjout
36.5°N nf Bourkika
? III-IV III-IV III-IV
La Chiffa Blida Hammam Melouane
nf Mouzaia
III
El Affroun
Hammam Righa km
III
III Boumedfaa 0 50
3°E
Annexe 3 : Aperçu sur les méthodes de simulation
Dans cette annexe, nous résumons quelques notions intéressantes concernant les
méthodes de simulation. Comme nous l’avons dit en introduction de ce chapitre, les
développements mathématiques sont largement rapportés dans Panza et al., 2000. Cependant,
nous avons jugé utile de revenir sur certains points que nous apportons ici à la communauté
universitaire Algérienne. Tout ce qui suit est principalement puisé des articles de Vaccari et
al., 1989 et Fäh et al., 1993.
Les méthodes utilisées dans la modélisation du mouvement de sol ou Strong Ground
Motion (SGM) sont décrites en détail dans Panza, 1985 ; Vaccari et al., 1989 ; Florsh et al.,
1991 ; Fäh et al., 1993, 1994 ; Panza, 1993 ; Fäh and Panza, 1994 et enfin dans Romanelli et
al., 1996. Ces méthodes permettent une considération réaliste des sources, de la trajectoire et
des effets locaux des sites de tout le train d'onde. Ces dernières décennies, plusieurs
techniques de calcul ont été proposées pour estimer le SGM en un site donné. Ces méthodes
utilisent, généralement, les techniques à une ou deux dimensions. Les méthodes à une
dimension utilisées dans les études de zonation sont celles développées par Thomson, 1950 et
Haskell, 1953. Elles donnent des estimations de l'amplification de l'onde causée par les
sédiments superficiels non consolidés surmontant le socle. Cependant elles échouent dans la
prédiction du SGM proche des hétérogénéités latérales, i.e là où les couches ont une
géométrie non plane. Les hétérogénéités latérales et les couches inclinées, les plus présentes
dans la nature, causent généralement des effets qui dominent le SGM tel que l'excitation des
ondes de surface locales (convergentes et divergentes) et les résonances. Dans ce cas un
traitement réaliste requiert au moins des techniques bidimensionnelles pour estimer le SGM.
Il existe deux types de méthodes pour le traitement de la propagation des ondes dans un
milieu à deux dimensions: les méthodes numériques et les méthodes analytiques (cf. Tabeau
ci après).
La méthode de sommation prend en considération une source allongée (extended
source) pouvant être modélisée par une somme de points sources distribués de façon
appropriée dans le temps et dans l'espace. Ceci permet la simulation du processus réel de
rupture sur la faille. La trajectoire de la source au bassin sédimentaire est approchée par une
structure de couches planes et homogènes. Le modèle de sommation permet alors le
traitement de plusieurs couches.
59
Les différents types Références Champ d'application
Numériques - Les différences finies 1, 2 Traitent des structures très complexes mais sont limitées par la taille des modèles.
- La méthode pseudo-spectrale 3, 4 Souvent la source n'est pas incluse dans le modèle structural car la distance à partir
- Les éléments finis 5 du site est très grande et le champ d'onde d'arrivée est approché par une onde de
volume plane et polarisée
Analytiques - Les équations intégrales 6 Peuvent traiter des modèles de source réelles et des modèles structuraux allongés.
- Le mode de sommation 2 D 7, 8 S'appliquent aux géométries à 2 dimensions des bassins sédimentaires.
- Rayleigh-Ansatz 9, 10
- Le nombre d'onde discret, 11
boundary-element method
1: Alterman and Karal, 1968
2: Boore, 1972
3: Gazdag, 1981
4: Kosloff and Baysal, 1982
5: Lysmer and Drake, 1972
6: Sanchez-Sesma and Esquivel, 1979
7: Levshin, 1985
8: Vaccari et al., 1989
9: Aki and Larner, 1970
10: Bard and Bouchon, 1980
11: Kawase, 1988
60
Dans cette méthode, le traitement des ondes P-SV est basé sur l'optimisation de la méthode de
Knopoff, 1964 par Schwab, 1970, (Panza, 1985) et le traitement des ondes SH est basé sur
l'expression de Haskell, 1953 ; Florsh et al., 1991. L'introduction de l'anélasticité dans les
calculs est basée sur les méthodes de Takeuchi et Saito, 1972 ; Schwab anf Knopoff, 1972 et
inclut les résultats obtenus par Futterman, 1962 concernant la dispersion des ondes de volume
dans un milieu linéaire anélastique. La source sismique est introduite en utilisant le
formalisme de Ben-Menhaem and Hardriker, 1964. Les sismogrammes calculés avec cette
méthode comportent toutes les ondes de volume et les ondes de surface dont les vitesses de
phase sont plus petites que celles des ondes de cisaillement du demi-espace qui délimite le
modèle structural en profondeur. Ces calculs fournissent un champ d'onde d'arrivée réel que
l'on utilise dans les calculs des différences finies comme input sismique.
La méthode des différences finies, appliquée pour traiter la propagation des ondes à
l'intérieur du bassin sédimentaire, permet de modéliser la propagation des ondes dans des
structures compliquées où les vitesses varient rapidement. Cette méthode est basée sur la
formulation de Korn and Stockl, 1982 pour les ondes SH et la méthode des différences finies,
vitesse tension, pour les ondes P-SV (Virieux, 1986). L'atténuation intrinsèque des sédiments
meubles est un facteur à prendre en compte pour prévenir les graves erreurs qui peuvent
survenir dans l'évaluation de l’aléa sismique. Dans les calculs des différences finies,
l'anélasticité est introduite en utilisant le modèle rhéologique appellé generalized Maxwell
body (Emmerich and Korn, 1987 ; Emmerich, 1992 ; Fäh, 1992).
La méthode que nous avons utilisée dans notre travail est la méthode hybride qui
combine le modèle de sommation et les techniques des différences finies. L'association des
deux méthodes est effectuée en introduisant les séries temporelles obtenues avec le modèle de
sommation dans les calculs des différences finies. Dans le calcul des SH, les déplacements
sont utilisés comme input pour les calculs des différences finies alors que pour le calcul des P-
SV, l'input consiste en des séries temporelles de vitesse.
Cette modélisation déterministe va bien au delà de l'approche classique
conventionnelle considérée en aléa sismique et dans laquelle seule la relation d'atténuation
d'une onde simple est utilisée. La méthode utilisée, dans le cadre de cette étude, prend en
compte la modélisation de toute la forme d'onde (Panza et al., 1996).
61
L’onde SH est une onde S dont le déplacement se fait seulement dans la direction
horizontale ; en d’autres termes, l’onde SH est la composante transverse du mouvement.
Les ondes S ou ondes secondaires sont des ondes de cisaillement (ondes de volume). Le
déplacement associé aux ondes S est souvent perpendiculaire à la direction de propagation des
ondes. C’est pour cette raison que ces ondes sont aussi dites ondes transversales.
L’onde P-SV est la composante radiale du mouvement
Les ondes P sont des ondes de volume compressives. Le déplacement associé à ce type
d’onde est souvent parallèle à la direction de propagation des ondes. C’est pour cette raison
que les ondes P sont aussi appelées ondes longitudinales.
Dans un milieu hétérogène vertical, il n’y a pas d’interaction entre les ondes SH et les ondes
P.
L’onde SV : dans un milieu isotrope homogène, le déplacement associé au champ d’onde
lointain S est restreint à un plan perpendiculaire à la propagation des ondes. Le mouvement
dans un plan peut être décrit par deux vecteurs orthogonaux, l’un dans la direction horizontale
et l’autre dans la direction qui lui est perpendiculaire. Cette dernière composante est appelée
onde SV.
Les ondes SV sont plus compliquées que les ondes SH.
Dans un milieu hétérogène vertical, il n y a interaction entre les ondes SV et les ondes P.
5
Définitions tirées de Aki and Richards, 1980.
62
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69
Chapitre II: Sismicité et Catalogue de l’Est Algérien
I/ Introduction
L’étude de la sismicité d’une zone se fait à la lumière d’un catalogue de séismes.
Celui-ci constitue un précieux outil pour l’évaluation de l’aléa sismique et les études de
microzonation. Bien que des catalogues de la sismicité algérienne soient disponibles, ils
couvrent différentes périodes de temps, sont incomplets dans certaines régions et souvent
insuffisants en terme de localisations, période d’occurrence, magnitude, intensité et
références. Il est donc primordial d’avoir un seul catalogue suivant un seul format utilisable
par les différents programmes de contrôle de qualité des catalogues et couvrant une période de
temps aussi éloignée que les données récoltées le permettent. Tout catalogue publié doit faire
l’objet d’une critique préalable. Du point de vue de la prédiction à long terme et l’évaluation
de l’aléa sismique, il est important voire indispensable que les données d’un quelconque
catalogue soient révisées et homogénéisées. On mettra particulièrement l’accent sur la
présentation de données fiables ; tout au moins devra t-on montrer jusqu’à quel degré
d’incertitude elles le sont. La première tâche dans l’établissement d’un catalogue complet et
détaillé est de faire l’inventaire de tous les catalogues existants couvrant toute la région ou
une zone d’étude et d’en comparer et combiner les entrées respectives. Dans le cadre de cette
étude, nous procéderons comme suit :
¾ Une compilation la plus exhaustive et la plus complète possible des séismes de la zone
d’étude, toute la région de l’est Algérien où un séisme a été enregistré [4°E-9.5°E,
22°N-38°N].
¾ Une révision critique de la liste dressée suivant la méthodologie décrite dans Harbi et
al. 2003 (Annexes 1 et 2).
¾ La collecte des données macrosismiques relatives à chaque séisme à partir des
archives nationales et particulièrement communales, des bibliothèques et du
C.R.A.A.G.
71
¾ La construction rétrospective des séismes historiques les plus significatifs de la zone
d’étude, la révision et la réévaluation des paramètres caractéristiques de ces
événements sismiques ainsi que ceux des séismes non instrumentaux de la période
post-1900 sur la base de données documentaires.
Nous nous attellerons aussi à présenter rigoureusement les critères que nous avons
suivis dans l’adoption des paramètres de chaque séisme et assortirons le catalogue que nous
présentons d’une colonne intitulé « degré d’incertitude ». C’est ainsi que le catalogue de l’est
algérien présenté dans une précédente étude (Harbi, 2001) s’en trouvera amélioré. Cette base
de données sera soumise à un contrôle par l’utilisation d’un panel de programmes
informatiques largement utilisé par les spécialistes en catalogue1 et le résultat obtenu
permettra d’en évaluer l’impact sur l’aléa sismique.
Benhallou (1985)
Cet auteur est le premier Chercheur Algérien qui s’est intéressé à la sismicité
historique de toute l’Algérie de 1790 à 1984. Le catalogue qu’il a établi utilise comme
principale source les données de l’Institut de Météorologie et de Physique du Globe d’Alger
(IMPGA) pour la période 1951-1970. On y trouve aussi, concernant notre zone d’étude,
quinze cartes isoséistes de 1954 à 1970 et des notes spéciales de 10 séismes qui ont eu lieu
entre 1953 à 1968. Outre les coordonnées épicentrales, l’intensité et la magnitude (souvent
selon les classes établies par Rothé, 1950), il y’a dans ce listing la distance épicentrale ou le
rayon macrosismique ; ce sont là des paramètres non pris en compte dans les catalogues qui
suivront.
1
Il s’agit particulièrement de ceux de T. Kronrod de “l’International Institute of Earthquake Prediction Theory
and mathematical Geophysics, Russian Academy of Sciences”, Chercheur actif à l’ICTP.
72
source principale les données de l’IMPGA ainsi que celles du C.R.A.A.G pour la mise à jour
du catalogue des séismes pour l’Algérie du Nord. On y présente aussi un atlas macrosismique
et une carte des Intensités Maximales Observées pour toute l’Algérie du nord. Dans ce
catalogue et pour notre zone d’étude, les auteurs reprennent une carte d’Ambraseys (1982),
trois cartes de Grandjean et Rothé respectivement et 14 cartes macrosismiques de Benhallou
(1985) et établissent 47 cartes supplémentaires pour les séismes de la période [1952-1988]
(Annexe 3). L’élément nouveau apporté par ce catalogue est le calcul systématique d’une
magnitude empirique déduite des données macrosismiques. Les imperfections de ce catalogue
résident dans le fait que le type de magnitude instrumentale donnée n’est pas identifiée (Ms,
mb, ou Ml) et que l’on utilise (sans le spécifier) aussi bien l’échelle Rossi Forel, Mercalli2 que
MSK pour l’estimation de l’intensité de chaque séisme étudié.
Benouar (1994)
Le catalogue établi par cet auteur pour toute la région du Maghreb et qui s’étend de
1900 à 1990 utilise un plus grand éventail de sources que les précédents catalogues ; on citera
principalement les données ISC, le catalogue de Mezcua et Martinez (1983) et celui de Karnik
(1988). Une magnitude des ondes de surface Ms y est systématiquement estimée pour 2059
séismes3 sur les 7724 listés, déduite de formules empiriques ou sur la base de l’amplitude du
signal selon la disponibilité de l’enregistrement. De plus, l’auteur y spécifie le type de
localisation, macrosismique ou instrumentale et s’il s’agit d’une réplique, d’un précurseur ou
d’un événement principal. Pour notre zone d’étude, on trouve dans Benouar (1994), une étude
rétrospective de 10 séismes (Annexe 3) entre 1908 et 1985.
Harbi (2001)
Les objectifs de cet auteur rentraient dans le cadre du Projet National de Recherche
(PNR N. 03.01.02.01.28/97). Ils consistaient à réviser l’information sismique
disponible ; réévaluer les séismes historiques forts de la région d’étude selon la disponibilité
des données récoltées grâce à un retour aux sources dont les archives de presse et enfin à
comparer les catalogues Algériens les plus récents (Mokrane et al., 1994 et Benouar, 1994) et
en faire un seul catalogue le plus homogène (donc le type de magnitude et d’intensité
spécifié), fiable (une confrontation de toutes les sources disponibles et une première
vérification des données ont été réalisées) et complet possible (une étude des séismes
2
On rappelle que l’échelle Mercalli est une mise à jour de celle de Rossi-Forel
3
Ces séismes ont une magnitude Ms ≥ 3
73
historiques et une mise à jour du catalogue, jusqu’à 2000, ont été effectuées). Cette première
recherche a été faite pour le nord-est Algérien [4°E-9°E, 33°N-38°N] donc pour une bonne
partie de notre zone d’étude et la méthodologie ainsi que les premiers résultats sont largement
repris dans Harbi et al., 2003 (Annexes 1 et 2). Nous retiendrons aussi les résultats de la
comparaison pour mettre en évidence l’intérêt à homogénéiser les catalogues cités plus haut.
Pour la période commune explorée par Mokrane et al. (1994) et Benouar (1994) :
• Sur les 140 événements cités par les deux sources, 87 sont différents par la
localisation.
• 496 événements sismiques sont cités par Benouar (1993) seulement.
• 48 événements sismiques sont cités par Mokrane et al. (1994) seulement
Cette période n’a pas été profondément explorée par l’auteur qui a néanmoins intégré,
pour la première fois, les séismes listés par Mme Hée publiés dans l’annuaire de l’Institut de
Physique du Globe de Strasbourg (1919,…1935) et tenu à la vérification de certains séismes
de la période 1900-1997 dont l’intensité I0≥VII et qui n’ont pas été repris dans les derniers
74
catalogues Algériens comme ce fut le cas de ceux de même intensité. Sur quelle base, ces
intensités sont en fait estimées ? La question est restée posée car nous n’avons pas pu
recouvrer d’information qui justifierait ces degrés d’intensité. Nous avions aussi attiré
l’attention sur certaines crises sismiques de Constantine et de Maillot ainsi que sur des
séismes survenus au sud à El Arfiane dans la région de Touggourt (Harbi et al. 2003b,
Annexe 2). D’autre part, dans Harbi (2001) sont intégrés 234 événements cités seulement par
Hée entre 1924 et 1939 vérifiés dans les journaux qui publient le bulletin météorologique de
l’Algérie auquel Hée se réfère mais nous n’avions pas pu vérifier les 170 autres (entre 1900 et
1986) cités par USGS/NEIC (1994). Une mise à jour des données jusqu’en 2000 a été
effectuée sur la base des données de l’ISC, USGS/NEIC, IGN et CRAAG. Nous avions aussi
procédé à l’estimation de la magnitude de surface Ms lorsqu’elle n’existait pas par
l’utilisation de relations empiriques établies (à partir de l’intensité pour les séismes
historiques et mb pour les séismes instrumentaux).
En général, on se réfère principalement dans ce catalogue, qui comporte 977 séismes
dont 123 avant 1900 de 1850 à 2000, aux derniers catalogues Algériens et aux données de
l’ISC (1997) entre 1964 et 1997 tout en suivant le format utilisé par Benouar (1993).
Cependant à la colonne des remarques, on rajoute d’autres indications qui nous avaient
semblé importantes :
• mar: séisme marin
• D: séisme documenté ayant fait l’objet d’études plus ou moins approfondies par des
auteurs cités en annexe.
• n: Notes d’une ligne ou deux dans certaines publications (cité aussi en annexe).
• *: carte isoséiste ou carte d’intensité établie dans ce catalogue
• (*): carte isoséiste ou carte d’intensité disponible (établie par d’autres auteurs).
• MC: mécanisme disponible
Ce catalogue comporte quand même des lacunes ; c’est pour cela qu’on a décidé d’y
revenir pour l’enrichir et le développer comme nous verrons ci-après.
75
dans ce catalogue (Ml, mb) et que l’intensité est estimée suivant l’échelle Mercalli ; on y
donne aussi les coordonnées de l’épicentre macrosismique quand il existe et le nom de la
région où le séisme a eu lieu.
Un bon catalogue de séisme est celui qui est le plus homogène, fiable et complet
possible. Ce sont là des attributs qu’il n’est pas toujours aisé de réaliser puisque cela dépend
de plusieurs facteurs. Un catalogue n’est jamais tout à fait complet car si sa mise à jour est
possible, la recherche des séismes historiques et la récolte de l’information macrosismique
correspondante est tributaire des « trouvailles », lors de lectures opportunes. Un catalogue
homogène signifie, entre autres, que nous avons des paramètres homogènes ; i.e. un type de
magnitude bien identifié et une intensité suivant une échelle unique. La fiabilité est, à notre
sens, la qualité première d’un bon catalogue. C’est dans la poursuite de ces objectifs que nous
avons décidé de palier aux lacunes du catalogue établi en 2001 ; nous y avions remplis alors
l’homogénéisation des catalogues Algériens et la construction rétrospective des séismes
antérieurs à 1900. Dans cette étude, nous vérifions aussi la fiabilité des données de la période
post-1900, reportées dans les derniers catalogues Algériens par un retour aux sources et une
confrontation de toutes celles qui nous sont disponibles. Concernant la fiabilité, nous poserons
des critères plus rigoureux que nous développerons ci-après.
4
Nous n’avons pas utilisé cette source lors du précédent travail (Harbi, 2001)
5
Le catalogue de 1993 comporte tous les séismes alors que celui de 1994 ne comporte que ceux de magnitude
Ms ≥ 3.
76
pour les données de 1910-2001 ; 2) Instituto Geografico Nacional (IGN) via
http://www.geo.ign.es pour les données de 1993 à 2001 ; 3) USGS National Earthquake
Information Center (NEIC) via http://neic.usgs.gov pour toutes les données disponibles6. Dans
cette dernière version, la colonne des références comportera toutes les sources qui rapportent
le séisme et non pas que celles qui ont été consultées comme nous l’avons fait dans Harbi
(2001). Nous signalerons que certaines références utilisées par Benouar (1993) nous ont
manqué ; il s’agit principalement du catalogue de Mezcua & Martinez (1983), de celui de
Rothé (1969) et du listing de séismes du BCIS après 1954.
III.2- La paramétrisation
Dans la dernière version du catalogue de l’est Algérien (Harbi, 2001), nous avons pris
en considération le même type de paramètres que ceux donnés par Benouar (1994) en axant
sur l’estimation de la magnitude des ondes de surface Ms. La colonne Ms était suivie d’une
colonne spécifiant le mode de calcul de celle-ci. Dans cette nouvelle version CSEA2002 et
dans un souci de rigueur pour mieux identifier tout paramètre reporté, nous avons adopté des
critères de sélection que nous développons dans ce qui suit.
- Le temps origine
Ce paramètre pose problème surtout pour les séismes historiques et par extension
macrosismiques. Dans leurs travaux, Hée et Grandjean privilégient l’expression « vers t
temps » en donnant le temps en heure et minute ; quand c’est un séisme instrumental, elles
donnent le temps en heure, minute, seconde, en précisant qu’il s’agit du temps de l’arrivée des
ondes P. Dans son catalogue, Benouar (1993) ne reporte pas le temps origine des séismes
pour lesquels, il se réfère à Rothé (1969). Comme ces événements sont aussi contenus dans
les travaux de Hée et de Grandjean (1954), nous avons pu en compléter la donnée manquante,
i.e. le temps origine.
- La localisation
Nous distinguons deux types d’épicentres, l’épicentre instrumental et celui
macrosismique. Celui-ci est estimé en l’absence de données instrumentales aussi bien pour la
période antérieure à 1900 (sismicité purement historique) que pour la période post-1900 et
même pour les toutes dernières décennies en ce qui concerne les séismes locaux (donc non
enregistrés par les réseaux mondiaux). Nous donnerons plus de crédit aux paramètres des
6
Pour notre zone d’étude la période pour laquelle on a des données est de 1855 à 2003
77
séismes qui ont fait l’objet d’une construction rétrospective assez documentée pour ces
séismes là. Pour la période 1900-2002, la priorité est donnée tout d’abord aux séismes
entièrement révisés par Benouar, 1993 et 1994 (ils sont au nombre de 10 pour la zone d’étude)
sur la base d’une banque de données plus étoffée ; on privilégiera aussi les paramètres estimés
par les institutions locales et les auteurs qui se sont spécialisés et intéressés à la sismicité
algérienne (l’IMPGA, le CNAAG puis le CRAAG pour les institutions ; Rothé, Grandjean,
Roussel & Benhallou pour les auteurs). Cette période aussi comporte ses événements
macrosismiques, on considèrera en premier lieux ceux dûment étudiés. Plus de crédit est
donné aux paramètres estimés par l’ISC à partir de 1964. Quand les données viennent à
manquer, ce qui est le cas surtout durant les périodes où a prévalu une mauvaise situation
sécuritaire (2ème guerre mondiale, guerre d’Algérie, …,), la prédilection est donnée aux
paramètres reportés dans le catalogue du BCIS, de l’ISC quand il existe pour son utilisation
d’un plus grand nombre de données, puis selon l’ordre suivant : les données USGS/NEIC,
EMSC et IGN.
Dans le catalogue que nous produisons ici, nous citerons l’auteur de la localisation
quelle soit macrosismique ou instrumentale. Dans le cas de l’absence de données
instrumentales et d’information macrosismique pour tel ou tel événement et que la recherche
que nous effectuons le crédite de vrai événement, nous considérerons les coordonnées de la
localité où le séisme a été ressenti comme étant celles de l’épicentre. Ceci sera indiqué par lc
(locality coordinates) dans la colonne des remarques notée OBS. Cette procédure semble
avoir été suivie par Benouar (1993) comme nous avons pu le constater pour les séismes pour
lesquels il se réfère à Rothé (1969). Nous avons toutefois apporté des correctifs aux
coordonnées épicentrales de certains séismes rapportés par Benouar (1994) et dont la
référence est généralement Mezcua et Martinez (1983) à chaque fois que la confrontation de
ces données avec celles de Hée ou Grandjean (1954) fait ressortir une incohérence. Nous
avons donné plus de crédit aux données de ces derniers auteurs7. Les séismes significatifs
cités dans les travaux de Hée, Grandjean et Rothé seront reconstruits à chaque fois que
l’information macrosismique récoltée le permet. Il en sera de même pour tous les séismes
pour lesquels les questionnaires sont disponibles.
7
Par exemple, des séismes de Bougie, de Tizi N’bechar ou de Tichy selon Hée ou Grandjean sont localisés à
Oued Marsa dans Benouar (1993)
78
- La magnitude
La magnitude est un paramètre important puisque c’est une grandeur quantitative qui
nous permet de classer les séismes en faibles, modérés et forts. Dans les deux derniers
catalogues algériens, Mokrane et al. (1994) reportent une magnitude notée Mi pour les
séismes instrumentaux sans en spécifier le type, et une magnitude empirique calculée
systématiquement sur la base d’une relation empirique reliant la magnitude à l’intensité.
Benouar (1993 & 1994) reporte selon la disponibilité la magnitude des ondes de volume, la
magnitude locale, une magnitude de type inconnu (tel que rapportée dans les anciennes
références) et une magnitude des ondes de surface. C’est surtout à ce type de magnitude que
l’Ingénieur Civil qu’est l’auteur (Benouar) s’est plus intéressé. Tenant à la complétude du
catalogue en terme de Ms, il a estimé des magnitudes des ondes de surface de façon
empirique. Nous nous sommes inspirés de la même méthode dans Harbi (2001) mais nous
préférons dans le travail que nous présentons ici faire une plus grande différenciation. C’est
ainsi que nous présentons dans la version sous format pdf (Acrobat reader) :
• Une colonne pour chaque type de magnitude suivie par une colonne citant
respectivement l’auteur du calcul des magnitudes des ondes de surface Ms, des ondes
de volume mb, locale Ml.
• une colonne intitulée M comportera les autres magnitudes instrumentales : la
magnitude de moment Mw, la magnitude Nuttli (Mn), les magnitudes de type inconnu
que l’on notera (valeur de magnitude suivie de la lettre u)
• une colonne intitulée Mse correspondra à la magnitude des ondes de surface calculée
de façon empirique suivant des relations établies par Benouar (1994) et rappelées dans
Harbi (2001) et Harbi et al. (2003). Le mode de calcul de ces dernières sera aussi
défini dans la colonne qui suit celle-ci. Ces estimations sont dérivées soit de la
magnitude des ondes de volume mb, soit de la magnitude locale Ml, soit du nombre de
stations. Concernant les séismes historiques, nous n’avons considéré que les relations
établies par le même auteur sur le modèle largement testé en Europe par Ambraseys
(1985) (cf. Harbi et al. 2003a). Cependant, nous avons préféré abandonner la relation
dérivée de l’intensité (comme nous l’avons fait dans nos précédents travaux) et que
nous utilisions en dernier recours. En effet, nous avons constaté lors de cette étude,
qu’elle n’était pas basée sur des données fiables en terme d’intensité comme nous le
verrons plus loin.
79
- L’intensité
Jusqu’à un temps récent, on utilisait l’échelle Rossi Forel puis sa mise à jour Mercalli
Modified (MM) en tant que grandeur qualitative des événements sismiques de l’Algérie
(Hée ; Grandjean, 1954 ; Rothé, 1950 ; Roussel, 1973 ; Benhallou, 1985 ; Mokrane et al.
1994 ; Yelles et al. 2002). Cependant certains auteurs (Benouar, 1994 ; Harbi 2003a) ont
utilisé l’échelle MSK dans ses différentes mises à jour (la plus récente étant EMS98 utilisée
de par le monde depuis 2000) pour son utilisation par la majorité des pays du bassin
Méditerranéen. Dans la première version8 du catalogue que nous produisons ici, nous
reportons fidèlement l’intensité dans l’échelle (MM ou EMS) utilisée par l’auteur de
l’estimation dans la colonne intitulée INT suivie par une autre indiquant le nom de l’auteur.
L’échelle EMS remplaçant l’échelle MSK depuis 2000, nous transcrivons MSK en EMS.
Nous procédons aussi à la ré-estimation de l’intensité, suivant l’échelle EMS, des séismes
pour lesquels nous avons pu rassembler l’information macrosismique pour la période post-
1900. Nous avons surtout focalisé notre attention sur les séismes non instrumentaux (pas au-
delà de 1990) dont nous n’avons que l’épicentre et l’intensité comme estimation. Nous avons
aussi procédé à la ré-estimation de l’intensité de certains séismes significatifs dont nous avons
plusieurs paramètres. Nous savons que suivant l’échelle MSK et sa mise à jour EMS ainsi que
l’échelle MM à quelques nuances près, un séisme est considéré fort à partir d’une intensité V ;
les dégâts légers commencent à VI et les dégâts importants à VIII ; une intensité IX signifie
que le séisme est destructeur. Généralement la presse ou les chroniqueurs n’omettent pas de
rapporter un séisme fort ou qui a donné lieu à des dégâts. C’est pour cela que nous avons
recouru aux articles de presse pour y puiser l’information macrosismique correspondante
souvent étayée par des archives inédites ou données documentaires (rapports et
questionnaires). A chaque fois que nous recouvrons celle-ci, nous la confrontons à celle des
autres auteurs quand elle existe et ré-estimons l’intensité du choc. Dans le cas contraire, nous
assortissons la valeur de l’intensité donnée d’un point d’interrogation. En plus de son
importance intrinsèque, cette tâche a été accomplie pour permettre plus tard une plus grande
fiabilité lors de l’établissement des relations semi-empiriques liant l’intensité à la magnitude.
- Le degré de qualité
Ce paramètre concernera surtout les données macrosismiques pour lesquelles il est
important de montrer le degré de fiabilité. En effet la caractérisation des événements
sismiques historiques, à un certain degré de précision, n’est possible que sur la base d’une
80
information macrosismique riche et abondante, ce qui est souvent rare. La suppression des
séismes dont on n’a pas d’information n’est pas non plus souhaitable vu l’importance de ces
données du point de vue de l’aléa sismique. Ainsi, nous classons chaque événement sismique
selon l’importance de l’information macrosismique. Il est indispensable de différencier les
paramètres bien estimés de ceux qui le sont moins pour que les différents utilisateurs soient au
courant du degré d’exactitude des données. Les séismes pour lesquels nous avons une
information macrosismique abondante et assez suffisante sont classés selon les degrés de
qualité I et II respectivement, le degré de qualité III est attribué aux séismes pour lesquelles
nous avons une seule observation ou une information très sommaire; les événements pour
lesquels nous n’avons aucune information sont désignés par (do) comme étant « douteux. ».
On utilisera la même abréviation pour désigner les séismes cités seulement dans le catalogue
européen et que nous n’avons confirmé dans aucune autre source disponible comme déjà
signalé dans Harbi et al. (2003). On n’affectera pas de degré de qualité aux répliques et
précurseurs sauf pour les séismes cités seulement dans USGS/NEIC (1994) et dont la
référence est European Catalogue.
8
C'est-à-dire avant sa conversion sou format ASCII 41 bytes.
81
• * désigne la disponibilité d’une carte d’intensité ou isoséiste dans les études entreprises
par l’auteur (Harbi, 2001 ; Harbi et al. 2003 et cette étude) et (*) signifie qu’une carte a
été établie dans les travaux antérieurs (Annexe 3).
• MC : disponibilité d’un mécanisme focal
82
• CHK : Cherkaoui, 1991
• CGS puis USGS/NEIC : U.S Coast and Godetic Survey, National Earthquake Information
Center (NEIC)9. Quand cette abréviation est suivie par une autre entre parenthèses indique
que l’on a utilisé le CD Rom publié par l’USGS (1994). Parmi ces abréviations, on
trouvera : EC qui signifie « European Catalogue » de 13 membres de la communauté
Européenne, l’Autriche et la Suisse pour la période 479 BC à 1983. Ces données ont été
compilés par J. M. Gils et révisées par Günter Leydecker pour l’Institut Fédéral des
Sciences de la Terre et des Ressources Humaines (ex RFA).
• CNAAG puis CRAAG : Centre National d’Astronomie, d’Astrophysique et de
Géophysique puis Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique
• EMSC ou CSEM : Euro-Mediterranean Seismological Centre ou Centre Sismologique
Euro-Mediterraneen (France)
• GR : Gutenberg
• GRJ : Grandjean, 1954
• GUI : Guidoboni, 1994
• HAR : Harbi
• HB : Benhallou, 1985
• HRV : Harvard
• IASPEI : International Association of Seismology and Physics of the Earth's Interior
• IGN : Instituto Geografico Nacional (IGN) - Madrid, Spain
• IMPGA : Institut de Météorologie et de Physique du Globe d’Alger (Algérie)
• ISS puis ISC : International Seismological Summary puis International Seismological
Centre, United Kingdom
• KAR : Karnik, 1969
• KOO : Khemici, 1981
• LAO : Large Aperture Seismic Array (Centre), USA.
• LDG : Laboratoire de détection et de géophysique, France
• MDD : Madrid seismological station
• MEZ : Mezcua & Martinez, 1983
• MOK : Mokrane et al. 1994
• MOS : Moscou
• NOAA : National Geophysical Data Center
83
• PER : Perrey
• RBA : Rabat
• RS : Roussel, 1973
• RT : Rothé, 1950 & 1969
• RP : Rapport publié ou inédit
• SET : Station de Sétif
• SIE : Sieberg, 1932
• SM : Service Météorologique d’Alger qui est en fait l’ancêtre de l’IMPGA devenu plus
tard CNAAG puis CRAAG.
• SPGM : Service de Physique du Globe du Maroc
• SSIS : Seccion de Sismologia e Ingeniera Sismica, Espana
• TUN : Tunisia Seismological station
• YLC : Yelles et al. 2002
9
On peut aussi trouver NEIS (National Earthquake Information Service) qui est l’ex nom de l’institution
84
une intensité de plus de V EMS ont fait l’objet d’une recherche documentaire approfondie
dans les archives ; il en est de même pour les 105 autres événements sismiques entre 1908 et
1974 dont l’intensité est supérieure ou égale à V (MM ou MSK)10 et pour lesquels, nous
n’avons pas de questionnaires. Pour ces derniers, dans le cas de l’indisponibilité de
l’information macrosismique, l’intensité des dégâts est ré-estimée sur la base de l’information
rapportée par les auteurs (Tableau 2). Cependant, nous notons que l’estimation de l’intensité
suivant l’échelle EMS sur la base des questionnaires élaborés par l’IMPGA et utilisés jusque
là (Annexe 4) n’est pas évidente car l’intensité de l’effet macrosismique comme la vibration
ou le déplacement (faible ou fort) n’est pas spécifié. Il en est de même pour le nombre de
personnes ayant ressenti le séisme et leur situation (à l’extérieur ou intérieur et à quel étage)
ainsi que la quantité des objets ayant subi des effets et le type et nombre de bâtisses affectées.
Ces facteurs sont très importants pour une estimation rigoureuse de l’intensité aussi bien
suivant l’échelle EMS 98 que Mercalli Modifiée comme on peut le juger à la lumière de ces
échelles (Annexe 5). Pour résoudre ce problème, nous estimons dans certains cas un intervalle
d’intensité au lieu d’une seule valeur, i.e. nous attribuons une intensité en faisant, par
exemple, l’hypothèse d’un effet faible ou d’une classe de vulnérabilité A puis nous attribuons
une autre intensité en faisant l’hypothèse d’un effet fort ou d’une classe de vulnérabilité B.
10
Rappelons qu’un séisme est dit fort à partir de l’intensité V.
85
A chaque fois que l’information le permet, nous traçons une carte isoséiste ou à défaut une
carte d’intensité seulement. Selon la règle, l’épicentre macrosismique coïncide avec le
barycentre de la pleistoséiste. Ceci n’est pas toujours évident voire logique car le barycentre
peut se trouver en un point où il n’y a pas eu de dégâts (un champ ou un terrain vague par
exemple). C’est pour cela que nous préférons adopter comme épicentre macrosismique le
point où il y’a eu le plus d’effets ou celui qui est le plus proche de l’épicentre instrumental.
Nous avons préféré utiliser les chiffres arabes à ceux romains pour désigner la valeur de
l’intensité sur ces cartes pour qu’elles soient plus claires. Les sites qui se trouvent en dehors
des isoséistes et qui ne sont pas affectés d’une valeur d’intensité correspondent à ceux où le
séisme n’a pas été perçu. Des cartes, montrant l’aire de perceptibilité ou seulement les sites où
le séisme a été ressenti, sont parfois présentées quand l’information récoltée montre qu’une
secousse a été largement observée sans qu’on ait pour autant les détails requis pour le tracé
d’une carte d’intensité.
La période antérieure à 1900 a été traitée dans Harbi (2001) et Harbi et al. (2003) (Annexe 1).
Néanmoins certains séismes sont revus ci-dessous grâce à la récolte d’informations
supplémentaires.
86
Le séisme de Batna du 15 février 1858
Cet événement cité seulement par Hée (1950) est rapporté par M. Le Maréchal Vaillant
qui donne connaissance d'une lettre de Batna publiée dans les « Comptes Rendus des Séances
de l'Académie des Sciences. (janvier-juin 1858. tome XLVI) » selon laquelle une violente
secousse, dont les oscillations ont duré environ dix secondes avec une direction NO-SE, a été
ressentie à Batna et Lambèse.
87
pouvons lui attribuer une intensité précise ; nous préférons l’identifier comme ayant causé des
dégâts (da : damaging). Rothé (1950) situe l’épicentre au voisinage de Guelma et rapporte
qu’il « n’est pas impossible que le foyer soit en mer ».
11
Cet auteur est le seul à avoir mentionné cet événement.
88
Le séisme de Fort National du 9 avril 1927
Ce séisme dont l’intensité est estimée à 6MM par l’IMPGA a été fortement ressenti à
2h du matin à Fort National où la population a été réveillée ; il l’a été aussi à Tizi Ouzou,
Michelet, Aghrib et El Kseur selon Hée (Annuaire 1927). Selon l’Echo d’Alger du 10/4/1927,
les oscillations qui paraissaient aller du SO au NE ont duré 2s environ. Nous ré-estimons
l’intensité à V EMS.
89
Le séisme d’El Esnam du 9 septembre 1946
Cette secousse dont l’épicentre instrumental a été estimé au nord d’El Esnam dans la
région de Bouira a provoqué d’importants dégâts selon Grandjean (1950) qui rapporte que
l’on a enregistré dans cette localité de nombreuses lézardes ; des murs écroulés, des chutes de
cheminée, de plâtras, d’objets divers ; des plafonds largement détachés des murs ; des
meubles lourds déplacés et chute de cheminées à Bouira. Ces dégâts justifient l’intensité VII
MM, estimée par Rothé (1950), que nous convertissons (faute d’informations
supplémentaires) dans ce cas en VII EMS. Nous présentons en annexe 6 l’aire de
perceptibilité tracée sur la base de l’information rapportée par Rothé (1950).
90
pas encore levé, la terre a tremblé hier matin à Bône, 2 secousses ont été enregistrées, la
première fut la plus longue et la plus violente. Elle dura 10s et eut lieu à 4h 25. Trois minutes
plus tard, une 2ème secousse se produisit. Le tremblement éveilla avant l’heure ». Les autres
journaux de l’époque, disponibles à la Bibliothèque Nationale d’Alger, ne le relatent pas ;
peut être faudra t-il étendre la recherche aux archives de l’est du pays. Cependant ces
informations ne justifient pas l’intensité VI MM.
91
Texenna aussi, la secousse a été ressentie par tout le monde causant la vibration de vaisselle et
vitres, le craquement des meubles et l’ouverture des portes d’armoires et buffets, le
déplacement d’objets, la chute de miroirs et des fissures aux immeubles. Sur la base de
l’information récoltée, la carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique 36.70°N, 5.80°E
donné par Mokrane et al., 1994 est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de VI
MM (Mokrane et al., 1994) à VI EMS et est attribuée à Texenna (Annexe 6).
92
Le séisme de Sidi Mesrich du 21 juillet 1956
Le 21 juillet 1956, un tremblement de terre frappa la zone de Sidi Mesrich à 16h 42 m
12s (GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été bien ressentie à Sidi Mesrich
particulièrement sur les hauteurs où des sacs de blé se sont écroulés ; il y eut aussi des
vibrations de vitres et fenêtres et des petites lézardes aux murs. A Emdjez Edchiche (ex
Robertville), la secousse a été ressentie par certaines personnes et on enregistra le
déplacement de tables. Cette secousse n’a été ressentie ni à El Arrouch ni à Ain Bouziane. Ce
séisme n’est pas cité par Mokrane et al. (1994) ; Benouar (1993) en se référant au BCIS et à
Mezcua et Martinez (1983) le place à Robertville en estimant l’intensité maximale I0 à V
MSK. L’information récoltée à partir des questionnaires (au nombre de 4) n’est pas suffisante
à même de tracer une carte d’intensité et d’estimer efficacement l’intensité maximale. Nous
ne savons pas avec assez de précision le type de constructions qui ont subit des dégâts
(fissures). C’est pour cela que nous ré-estimons l’intensité à V-VI EMS que nous attribuons à
Sidi Mesrich. L’épicentre macrosismique 36.50°N, 6.50°E donné par Benouar (1993) est ré-
estimé à 36.67°N, 6.72°E.
93
Les séismes de Sétif de novembre 1957
Le 13 novembre 1957 à 19h 16m 24s (GMT), un tremblement de terre frappa la région
de Sétif et ses environs. Selon Benhallou (1985), la secousse a été assez violemment ressentie
dans la région de Sétif (degré VII-VIII MM à Sétif et El Ourcia) ; l’épicentre localisé dans le
Djebel Megris, correspond à un foyer superficiel (h=3,5 km). Selon les questionnaires, la
secousse a été ressentie par toute la population à Sétif où il y eut chute de la croix de l’église,
arrêt de l’horloge automatique ; craquement de meubles, planchers et plafonds ; dégâts aux
immeubles, fissures, chutes de tuiles et de cheminée et lézardes dans les murs. A St Arnaud,
¾ de la population a ressenti la secousse qui a causé des vibrations de vitres et vaisselle,
balancement des objets suspendus. A Fermatou, tout le monde l’a ressentie et il y eut
tintement de sonnettes, craquement de meubles et fissures aux murs. A Ain Abessa, presque
tout le monde l’a ressentie et il y eut aussi vibration de vitres, craquement de meubles,
plafonds, déplacement d’objets et agrandissement de fissures. A El Ouricia, la secousse a été
très fortement ressentie par tout le monde et causa aussi des vibrations de vaisselle et de
vitres ; tintement de sonnettes ; craquement de meubles, planchers, plafonds ; déplacement de
meubles et dégâts aux immeubles, fissures, chutes de tuiles et de cheminées. Des répliques
suivirent ce premier choc le 14 novembre à 1h 22, 2H 45 et 3h 45 (la deuxième était la plus
forte) ; le 21 novembre un séisme frappa Sétif à 20h 16mn et fut ressentie par tout le monde ;
le séisme de cette journée aurait été ressentie à Amoucha. Une autre réplique a été ressentie à
Sétif à 3h 40mn le 22 novembre réveillant beaucoup de monde et causant des vibrations de
vaisselle et de vitres et craquement de meubles. La plus forte réplique fut ressentie le 26
novembre 1957. D’après les questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le monde à
Coligny et Sétif causant des vibrations de meubles, planchers et plafonds, portes, fenêtres et
de tout objets. Des fissures aux immeubles et au sol autour des pylônes électriques. Cette
réplique fut plus faible à El Ouricia et a été suivie par d’autres le 29 novembre, la première à
5h 21m (GMT) a été ressentie par tout le monde et la deuxième à 22h 45 par de nombreuses
personnes ; les deux ont causé la vibration de vaisselle et de vitres. Mokrane et al. (1994)
reprennent Benhallou et adoptent l’épicentre macrosismique estimé par l’IMPGA dans le
Djebel Megris à 36.20°N, 5.40°E. L’analyse de l’information macrosismique récoltée nous
amène à estimer l’épicentre macrosismique plutôt à El Ouricia où il y’a eu plus d’effet et de
réévaluer l’intensité maximale I0 de VII-VIII MM (Mokrane et al. 1994) à VI-VII EMS
(Annexe 6).
94
Le séisme de Siliana du 22 janvier 1958
Le 22 janvier 1958, un tremblement de terre frappa la zone de Siliana et ses environs à
19h 20 m (GMT). Selon les questionnaires, la secousse a été ressentie par tout le monde à
Siliana causant la vibration des portes et vitres, l’effondrement d’un gourbi désaffecté et des
fissures à une maison de moellon de terre. Elle fut aussi ressentie par la majorité des
personnes à Grarem causant la vibration de vaisselle et vitres. A Mila, de nombreuses
personnes l’ont perçue ; il y eut chute de vaisselle (assiette et plats brisés, cruches renversées),
portes ouvertes violemment, glissement de terrain au sud de Mila dû probablement à la pluie.
Sur la base de l’information recueillie, une carte d’intensité est tracée, l’épicentre
macrosismique 36.50°N, 7.0°E donné par Benouar (1993) est ré-estimé et l’intensité
maximale I0 est réévaluée de VI MM (Benouar, 1993) à VI EMS et est attribuée à Siliana
(Annexe 6).
95
carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique 36.60°N ; 5.30°E donné par Mokrane et
al. (1994) est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de V-VI MM à Darguinah
(Mokrane et al. 1994) à V-VI EMS attribuée à Kherrata et El Main (Annexe 6).
96
Le séisme de Aokas du 27 janvier 1960
Le 27 janvier 1960, un séisme a été ressenti par tout le monde à Aokas causant des
craquements de meubles et des fissures légères aux murs ainsi que quelques glissements de
terrain. A Darguinah, la secousse a été ressentie par tout le monde, on rapporte de très grosses
vibrations de toutes sortes d’objets. Sur la base de l’information disponible, une carte isoséiste
est tracée ; l’épicentre macrosismique est estimé et l’intensité maximale I0 donnée par
Benouar (1993) est adoptée est attribuée à Aokas et Darguinah (Tableau I, Annexe 6).
97
aucun autre effet n’est rapporté. A Teleghma et St Donat (Tadjenanet), la secousse a été
ressentie par tout le monde ; craquement et déplacement de meubles. Selon les journaux de
l’époque, la secousse « a duré 6s et a causé un moment de panique parmi la population qui,
délaissant ses habitations, s’est répandue dans les rues » (Alger Républicain du 15 mars
1963). La Dépêche de Constantine et de l’Est Algérien du même jour « Les murs de certains
édifices ont été fissurés, à l’intérieur des maisons, les meubles déplacés, et une certaine
panique s’est emparée de la population ». Un épicentre macrosismique est estimé (Tableau I)
et l’intensité maximale I0 est réévaluée de VII MM (IMPGA) à VI-VII EMS et est attribuée à
Châteaudun du Rhumel.
98
demeures de ce centre s’effondrèrent et des décombres, on devait hélas retirer le corps d’une
fillette de 8 ans. On déplore également une centaine de blessés. […] A Sétif, les secousses
furent également enregistrées dès les premières heures de l’aube et ont mis en émoi la
population. La plus forte fut celle de 5h 10 qui dura plusieurs secondes. Les autres furent
moins violentes. D’autres furent ressenties dans la matinée. Il n’y eut heureusement pas de
dégâts. Même phénomène à Châteaudun-Du-Rhumel où la secousse a été ressentie par toute
la population et même créé un début de panique. A Batna, les mouvements de courte durée
furent enregistrés à 5h 10m et 5h 25m. Enfin à Constantine, une partie de la population
ressentit également et aux mêmes heures le phénomène ». Le journal publie aussi une photo
d’une maison traditionnelle (en toub genre Akham (maison kabyle)). On ne traite pas de ce
séisme dans les catalogues antérieurs malgré sa grandeur et les effets qu’il a induits. Benouar
(1993) le place à Ain Taghrout alors que Mokrane et al. (1994) reprend la localisation donnée
par le BCIS mais aucune estimation d’intensité n’est effectuée. Sur la base de l’information
recueillie, une carte isoséiste est établie, un épicentre macrosismique est estimé et l’intensité
maximale I0 est évaluée à VIII-IX EMS et est attribuée à Behagle (Bir Hadada) (Tableau I,
Annexe 6).
99
secousse semble avoir affecté une zone s’étendant sensiblement d’Akbou en passant par
Tazmalt, Béni Mansour, Cheurfa, Maillot autrement dit sur tout le flanc des contreforts du
Djurdjura formant la pente occidentale de la vallée. Les secousses les plus fortes ont été
localisées dans le périmètre Tazmalt-Cheurfa-Béni Mansour. C’est le premier tremblement de
terre (de mémoire des vieux du pays) ressenti dans la localité ». Aux Portes de Fer, la
secousse a été ressentie par tout le monde ; il y eut effet de déséquilibre, craquement et
fissures aux plafonds et planchers, craquement net des rails et une grande peur. A Maillot, le
séisme a été ressenti par tout le monde ; on enregistra la vibration de vaisselle et de vitres le
craquement de meubles, planchers et plafonds et le déplacement d’objets et meubles ainsi que
des lézardes aux murs et la chute de tuiles. La secousse a aussi été ressentie par tout le monde
à Akbou où on signala le craquement de meubles et le tintement d’objets divers. La presse ne
fait pas état de ce séisme. Sur la base de l’information recueillie, la carte isoséiste est revue,
l’épicentre macrosismique 36.40°N, 4.30°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et
l’intensité maximale I0 est réévaluée de VII MM (Mokrane et al. 1994) à VI-VII EMS
(Annexe 6).
100
(Mokrane et al. 1994) à V EMS à Texenna et Ziama (Annexe 6). En fait aucune information
ne justifie l’intensité VII.
12
Endroit où l’épicentre instrumental a été localisé
101
Le séisme de M’sila du 5 avril 1967
L’intensité de ce séisme, dont l’épicentre instrumental est localisé au SE de M’sila par
l’ISC, est de VI-VII MM selon Mokrane et al. (1994) qui le citent sans donner de références.
Selon les questionnaires disponibles, la secousse a été très fortement ressentie à M’sila
causant des lézardes aux murs, la chute de plafonds, une vive inquiétude dans
l’arrondissement de M’sila ainsi que des fissures dans les cloisons en briques creuses,
l’augmentation d’anciennes fissures, chute de plâtras, décollement périphérique de cloisons
dans les immeubles HLM ; ce qui suggère une intensité de VII EMS. Le questionnaire relatant
les effets à M’sila est fourni avec une fiche et un questionnaire de Bordj Ghedir où la secousse
a été ressentie par trois ou quatre personnes sans effets (III) (Tableau I).
102
été ressentie par toute la population de Ziama et même dans les voitures et elle a été suivie
d’une secousse plus faible. On enregistra dans cette localité des vitres cassées, un
déplacement d’objets, des fissures, la chute de deux cheminées et trois maisons détruites à El
Alam ainsi que des éboulements et chute de pierres. La secousse a été ressentie par tout le
monde à Souk Etnine où il y’a eu vibration des murs, déplacement d’objets, chute de plâtre et
des lézardes dans les maisons vétustes. A Amoucha où la secousse a été ressentie par tout le
monde, il y’a eu de fortes vibrations de vaisselle et d’objets. On rapporte dans ces
questionnaires l’affaissement de la route et des éboulis de terrain à Kherrata ainsi que la
vibration de vaisselle et vitres, le craquement de meubles et le déplacement d’objets ; des
fissures ont été relevés dans la plupart des immeubles surtout en foncier rural. Dans le journal
El Moudjahid du 26 février 1968, on lit ce qui suit : « une forte secousse a été ressentie
dimanche à 15h 45 à Ziama Mansouriah (40 km de Djidjelli), où plusieurs vitres ont été
brisées par cette forte secousse qui a lézardé plusieurs murs et causé un affaissement de
terrain à l’entrée de la ville. Une deuxième secousse devait être ressentie hier matin : quatre
maisons et une école coranique avaient été détruites ». Sur la base de l’information recueillie,
la carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique 36.70°N, 5.50°E donné par Mokrane et
al. 1994 est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de VII-VIII MM (Mokrane et
al., 1994) à VIII EMS et est attribuée à Ziama Mansouriah (Annexe 6).
103
Ce séisme a été précédé par un autre le 23 novembre ressenti particulièrement à Aomar (V
EMS), Ain Bessem (IV-V EMS) et Sour El Ghozlane (IV-V EMS).
Le rapport publié par le journal El Moudjahid, du vendredi 30 novembre 1973, apporte
des informations supplémentaires. On y lit : Le séisme a frappé quatre communes à la fois,
situées toutes là où les hautes plaines viennent s’échouer sur les piémonts de la chaîne des
Bibans (Mansourah, Medjana, Theniet En Nasr et El M’hir). Les populations alertées par la
première secousse quittèrent aussitôt leurs demeures. [….] Même ceux dont les maisons
étaient encore à peu près intactes préférèrent rester dehors, craignant qu’une nouvelle
secousse ne les mette en danger. Selon le rapport de l’APC d’El M’hir, on compte 2108
personnes sans abri, 385 maisons détruites, 4 blessés. Plusieurs réalisations socio-
économiques touchées dont l’oléoduc Hassi Messaoud-Béjaia qui a eu de légers dégâts. A El
M’hir, le cours d’un oued a été légèrement modifié par le séisme. A Mansourah le hameau
d’Ouled Sidi Aicha a été complètement rasé et on signale dans cette commune 4 morts, 30
blessés et 8000 sans abri.
Des locaux administratifs ont été sérieusement endommagés ; la majorité des murs sont
lézardés et dans les pièces, de larges crevasses ont surgi au milieu du carrelage ; on y signale
aussi la chute des toitures.
Dans la commune de Medjana, 13 blessés, 2214 sans abri et 313 maisons détruites sont
signalés ; le séisme a frappé durement les zones rurales tel le douar de Chebika et Ain El
Beida complètement rasés. A Medjana, le phénomène de liquéfaction a aussi été observé ; des
témoins, qui auraient senti une odeur de souffre, rapportent qu’une vapeur blanchâtre s’était
dégagée de la terre ; on signale aussi de profondes fissures au sol à certains endroits. Dans la
commune de Theniet Nasser, les cinq hameaux de Ouled Sidi Amor, Ain Kahla, Zemamra,
Madjen, Lakhal et Khebatna ont été détruits et on compte 2600 personnes sans abri et 615
maisons détruites. Selon la presse, la première secousse a été ressentie même à Alger et Oran
selon le journal El Moudjahid du 28 novembre 1973.
Sur la base de l’information recueillie, la carte isoséiste est revue, l’épicentre
macrosismique 36.50°N, 4.80°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité
maximale I0 est réévaluée de VII MM (Mokrane et al. 1994) à VIII-IX EMS aux quatres sites
les plus touchés (Annexe 6).
13
Roussel donne la meme estimation pour l’épicentre mais évalue l’intensité à VIII MM.
104
Site Nombre de personnes Effets enregistrés
l’ayant ressenti
Tablat quelques personnes craquement de meubles et plafonds
Ain Taghrout plusieurs personnes pas d’effets cités
Ain El Hadjel // vibration de fenêtres et de vaisselle et le craquement de meubles
Béjaїa // vibration de portes et vaisselle
Azazga // Vibration
Bir Ghbalou // vibration de vitres et vaisselle
Tizi Ouzou // vibration de fenêtres et de vaisselle et le craquement de meubles
Kadiria // Fissures aux murs ( ?)
El Kseur // vibration de vaisselle et arrêt de la pendule de la mairie
Aomar La majorité des habitants vibration de vaisselle et balancement de meubles
Bordj Ghedir Tout le monde léger déplacement de meubles et chute de crépissage de murs
Tazmalt // augmentation du niveau des sources de puits
Theniet En Nasr // craquement de tables
Bordj Bou // vibration de vitres, craquement et déplacement d’objets et de meubles et fissures aux murs des immeubles
Arréridj
El M’hir // Fissures des murs et effondrement de maisons avec eau trouble et changement de débit.
Sour El Ghozlane // vibration de vaisselle et de vitres, craquement de plafonds, déplacement de meubles
Bouira // arrêt des pendules et horloges, vibration de tous les objets suspendus, du mobilier et des portes et fenêtres ;
changement du niveau d’eau.
Ras El Oued // vibration de vitres, craquement et déplacement des meubles
Ain El Hammam // vibration de vaisselle et de vitres
Medjana // craquement de plafonds, déplacement d’objets et de meubles, dégâts aux immeubles, fissures, destructions de
plusieurs maisons dans plusieurs douars, jaillissement d’eau de sources.
Mansourah // vibration de vaisselle et vitres, craquement de meubles, planchers, plafonds, déplacement de meubles et objets, chute
de tuiles, de cheminées ; effondrement de villages complets, fissures et graves dégâts aux maisons ; augmentation des
débits (débit fort, eau trouble) et parution de nouvelles sources ; fissures dans certaines montagnes et effondrement de
sol
Effets macrosismiques enregistrées dans différentes localités suite au séisme qui a touché la région le 24 novembre 1973
105
Le séisme de Mansoura du 28 janvier 1974
Ce séisme de magnitude Ms 4.6 (NEIS) n’a fait l’objet d’aucune estimation d’intensité.
Cependant, lors de la recherche documentaire pour la révision du séisme de Ain Abessa du 11
juillet 1975, on a trouvé dans le journal El Moudjahid du 12 juillet le passage suivant : En
effet, le 28 janvier 1974, une forte secousse a fait plusieurs morts et blessés et détruit 240
habitations laissant 1500 personnes sans abris. Six mois plus tard, c’est dans la daira de
Kherrata que l’on a enregistré une nouvelle secousse tellurique (28.6.1974, ndlr). Là
également des pertes humaines et d’importants dégâts matériels ont été enregistrés. Nous ne
pouvons estimer d’intensité avec ces seules informations et l’identifions comme destructeur.
106
pierres dans les régions montagneuses, glissement et affaissement des bordures de la chaussée
particulièrement à Darguinah. Le niveau de l’eau a augmenté dans la région de Kherrata mais
pas à Ain El Kebira. Les journaux de l’époque n’en parlent pas. Cependant lors de la
recherche documentaire pour la révision du séisme de Kherrata du 9 novembre 1974, on a
trouvé dans le journal El Moudjahid du 10 novembre le passage suivant : « Rappelons que ces
secousses telluriques ont été déjà enregistrées dans cette même région le 18 juin dernier
faisant un mort et endommageant plus de 400 habitations ». L’analyse de l’information
recueillie à partir des questionnaires nous a permis de revoir la carte isoséiste et de ré-estimer
l’épicentre macrosismique 36. 49°N 5.28°E donné par Mokrane et al. (1994) ; l’intensité
maximale I0 est réévaluée de VI MM (Mokrane et al.1994) à VI-VII EMS et est attribuée à
Darguinah (Annexe 6). Nous notons toutefois qu’un VII EMS est assez probable si
l’information rapportée par El Moudjahid est vérifiée.
107
macrosismique 36.43°N 5.50°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité
maximale I0 est réévaluée de V MM (Mokrane et al. 1994) à VII EMS.
108
revue, l’épicentre macrosismique 36.58°N, 4.70°E donné par Mokrane et al. 1994 est ré-
estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée de IV MM (Mokrane et al., 1994) à VI-VII
EMS et est attribuée à Seddouk et Mahfouda (Tableau I, Annexe 6).
109
causant quelques dégâts aux immeubles de Seddouk, a été ressenti. Il aurait été aussi
largement ressenti à Akfadou et Amouchas (Annexe 6).
110
Le séisme de Ain Hassania (Guelma) du 16 mars 1978
Le 16 mars 1978, un tremblement de terre frappa la région de Guelma et ses environs à 0h
45 m (GMT). Selon les questionnaires, à Ain Hassania le séisme ressenti par tout le monde a
causé des vibrations de vitres, vaisselle et meubles, des fissures dans les murs et plafonds et la
chute d’une cour de maison ; on a noté aussi au lieu dit Bordj Ben Osmane le niveau de la
nappe d’eau diminuer considérablement. Les fissures ont été aussi causées à Guelâat Bousbâa
et Boumarhra Ahmed. Ailleurs les effets se résument à des vibrations de vaisselle et vitres,
craquement de meubles et planchers et déplacement d’objets. L’eau est devenue trouble à
Bouati Mahmoud. L’analyse de l’information disponible nous a permis de revoir la carte
isoséiste établie par Mokrane et al. (1994) qui évaluent l’intensité I0 à V MM (Annexe 6).
111
Le séisme de Ouled Aissa du 31 janvier 1979
Le 31 janvier 1979, un tremblement de terre frappa la région de Bordj Bou Arréridj. Ce
séisme est cité comme étant celui de Bougâa dans le catalogue de Benouar (1993) qui lui
donne un épicentre macrosismique à 36.4°N, 5.1°E et une intensité de IV MM (en se référant
à Benhallou, 1985). Mokrane et al. (1994) l’identifient comme étant celui de Ain Taghrout et
estiment l’intensité à V MM et l’épicentre macrosismique à 36.16°N, 5.08°E. Selon les
questionnaires, le maximum d’effet a été enregistré à Ouled Aissa puisqu’on y signale des
fissures et la destruction d’habitations. A Bordj Bou Arréridj, la secousse a été ressentie par
plusieurs personnes et les meubles ont vibré. Tout le monde l’a ressentie à Zemmora où il y
eut vibration de vitres de même qu’à Sidi Embarek. A Ain Taghrout, il y a eu chute de
vaisselle, craquement de meubles, plafonds fissurés et murs lézardés. A Khelil, la secousse a
été ressentie par tout le monde ; on rapporte la vibration de vaisselle, le craquement de
meubles et objets et des fissures. Un message de la Gendarmerie Nationale rapporte que 15
maisons ont été sérieusement endommagées à Ouled Aissa mais aucune victime n’est à
déplorer. Sur la base de l’information recueillie, la carte isoséiste est revue, l’épicentre
macrosismique 36.16°N, 5.08°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité
maximale I0 est réévaluée de IV MM (Mokrane et al. 1994) à VII-VIII EMS et est attribuée à
Ouled Aissa (Annexe 6).
112
Le séisme de Oued Cheham du 5 février 1980
Le 5 février 1980, un tremblement de terre frappa la région de Guelma, plus
précisément la zone de Oued Cheham. Selon le journal El Moudjahid, la première secousse a
été enregistrée à 19H 01 à Bouchegouf, Guelma, Oued Cheham, Khezara et Ain Makhlouf et
a duré trois secondes et la seconde a été ressentie à 21h 4m et a duré une seconde trente.
Aucune victime, ni aucun dégâts ne sont à signaler. Ces secousses ont été faiblement
ressenties dans la ville de Annaba selon le même journal qui rajoute : cependant un début de
panique s’est manifesté dans le quartier populaire du 8 mai où les secousses ont été vivement
ressenties. Selon les questionnaires, toute la population a ressenti près de sept secousses dans
la nuit du 5 au 6 février à Oued Cheham où on enregistra la vibration de vaisselle, vitres et des
objets suspendus ; des fissures légères aux habitations ainsi qu’une légère diminution de débit
de deux sources à Dahouata et la disparition totale de 2 sources à Mechaâla, Ain Tefaha et
Ain Kebira de la commune de Oued Cheham et l’augmentation (de 3 fois) d’une source à Ain
Djenane. La secousse a été ressentie par tout le monde à Hammam N’Bailis et on signale la
vibration de vitres et le balancement d’objets mais aucun dégât à part le changement de
couleur des eaux thermales (vers le rouge) ainsi que des fissures du sol. A Bouchegouf aussi
tout le monde l’a ressentie et on rapporte la vibration de vitres et les déplacement de vaisselle
mais pas de dégâts. Sur la base de l’information recueillie, la carte isoséiste est revue,
l’épicentre macrosismique 36.37°N, 7.70°E donné par Mokrane et al., 1994 est ré-estimé et
l’intensité maximale I0 est réévaluée de V-VI MM (Mokrane et al., 1994) à V-VI EMS et est
attribuée à Oued Cheham (Annexe 6).
113
population à Hamam N’Bailis où on enregistra des craquements de meubles et des fissures
dans certains immeubles. A Ben Mehidi, plusieurs personnes ont ressenti la secousse ; on
signala la vibration de vaisselle et des fissures dans certains immeubles vétustes. A
Boukemouza, la secousse a été ressentie par tout le monde ; vibrations de vitres, fissures aux
murs. A Bouchegouf, tout le monde a ressenti la secousse ; réveil des dormeurs qui se sont
précipités dehors épouvantés, dégâts aux murs, aux plafonds, chute de cheminées etc. C’est à
Oued Cheham que le séisme a fait plus d’effets. En effet la secousse y a été ressentie par
l’ensemble de la population et on signala : le craquement des meubles, la chute de plâtre des
plafonds, le déplacement de meubles, des dégâts importants aux immeubles avec des fissures
ayant entraîné la réforme de certaines habitations et des fissures aux sols. Sur la base de
l’information recueillie, la carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique 36.42°N,
7.78°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est réévaluée
de VII MM (Mokrane et al., 1994) à VI-VII EMS et est attribuée à Oued Cheham (Annexe 6).
114
ressentie et il y’a eu des vibrations dans toute la commune et dégâts aux immeubles (des
fissures) dans la localité de Ouled Naceur et El Amiria aussi. A Oum El Bouagui où deux
secousses ont été ressenties (7h 25 et 7h 40) par plusieurs personnes, il y’a eu vibrations
d’objets et craquement de meubles de même qu’à Ain Kercha Ksar Sbahi et à Ain M’lila. Sur
la base de l’information récoltée, la carte isoséiste est revue, l’épicentre macrosismique
36.05°N, 6.82°E donné par Mokrane et al. (1994) est ré-estimé et l’intensité maximale I0 est
réévaluée de VI MM (Mokrane et al., 1994) à VII-VIII EMS et est attribuée à Ain Fekroun
(Annexe 6).
115
Tableau 1 : Les séismes revus sur la base de questionnaires
116
Date et lieu Epicentre instrumental Epicentre macrosismique Epicentre macrosismique Intensité
adopté
25.8.1959 Constantine 36.33°N, 6.66°E (In BENO) - 36.36°N, 6.62°E 5MM→4-5EMS
19.9.1959 Meskiana 35.75°N, 5.75°E (EC) - 35.64°N, 7.66°E 5MM→5-6EMS
14.11.1959 Lapaine 36.4°N, 7.5°E (IMPGA) - 36.36°N, 7.53°E 4-5MM→4-5EMS
13.1.1960 Tichy - 36.75°N, 5.2°E (In BENO), 36.65°N, 5.17°E 3MSK→3EMS
offshore
14.1.1960 Darguinah 36.6°N, 5.3°E (In BENO) - 36.56°N, 5.31°E 4MSK→4-5EMS
14.1.1960 La Réunion - 36.75°N, 4.92°E (In BENO) 36.7°N, 4.97°E 3MSK→4EMS
22.1.1960 Kherrata 36.4°N, 5.1°E (BCIS) 36.5°N, 5.2°E (MOK) 36.49°N, 5.28°E 5MM→5-6EMS
27.1.1960 Aokas 36.6°N, 5.3°E (In BENO) - 36.63°N, 5.24°E 5MSK→5EMS
5.3.1960 Jemmapes 36.6°N, 7.1°E (HB) - 36.74°N, 7.1°E 5-6MM→5EMS
14.3.1963 Châteaudun du 36.2°N, 6.1°E - 36.16°N, 6.17°E 7MM→6-7EMS
Rhumel
4.9.1963 Bir Hadada 36°N, 5.2°E (BCIS) - 35.96°N, 5.45°E 7-8EMS
5.4.1964 Batna 35.67°N, 6.17°E (In BENO) - 35.56°N, 6.17°E 5MSK→4-5EMS
15.7.1964 Bordj Ghedir 35.7°N, 4.4°E (ISC) - 35.9°N, 4.9°E 5MSK→4-5EMS
28.7.1964 Taher - 36.8°N, 5.9°E (IMPGA) 36.77°N, 5.9°E 5-6MM→5EMS
21.10.1964 Mechdallah 36.23°N, 4.38°E (ISC) 36.40°N, 4.30°E (MOK) 36.36°N, 4.27°E 7MM→6-7EMS
14.4.1965, Akbou 36.60°N, 5.33°E (In BENO) - 36.47°N, 4.53°E 5MM→5EMS
24.4.1965 Ziama Mansouriah - 36.90°N, 4.60°E (IMPGA), 36.67°N, 5.48°E 7MM→5EMS
7.9.1965 Boussaada 35.14°N, 4.39°E (ISC) - 35.22°N, 4.18°E 7-8MM→7-8EMS
15.11.1965 Akbou 36.9°N, 4.5°E (USGS) 36.5°N, 4.5°E (IMPGA) 36.47°N, 4.53°E 6MM→5-6EMS
21.12.1966 Jijel - 36.66°N, 5.66°E (In BENO) 36.82°N, 5.76°E 4MSK→4EMS
2.3.1967 Sétif - 36.25°N, 5.38°E (In BENO) 36.18°N, 5.41°E 3MSK→5EMS
29.3.1967 El Mahdia 36°N, 6°E (In BENO) - 36.17°N, 5.24°E 4MSK→5EMS
5 avril 1967 M’sila 35.5°N, 4.9°E (ISC) - 35.71°N, 5.53°E 6-7MM→7EMS
27.1.1968 Ras El Oued 35.93°N, 5.4°E (ISC) 35.90°N, 5.10°E (MOK) 35.96°N, 5.45°E 6MM→5-6EMS
8.2.1968 El Mahdia 36.33°N, 5.33°E (In BENO) - 36.17°N, 5.24°E 3MSK→4EMS
25.2.1968 Ziama M. 36.55°N, 5.31°E (ISC) 36.70°N, 5.5°E (MOK) 36.67°N, 5.48°E 7-8MM→8EMS
6.4.1972 Aokas 36.7°N, 5.4°E (IMPGA) 36.68°N, 5.53°E (MOK) 36.63°N, 5.24°E 5 MM→4-5EMS
23.11.1973 Aomar 35.50°N, 4°E (SPGM) - 36.52°N, 3.75°E 4-5EMS
24.11.1973 Mansourah 36.16°N, 4.4°E (ISC) 36.10°N, 4.4°E (MOK) 36.14°E, 4.66°N 7MM→8EMS
117
Date et lieu Epicentre instrumental Epicentre Epicentre Intensité
macrosismique macrosismique adopté
7.4.1974 L.N.Irathen- 36.89°N, 4.1°E (ISC) 36.65°N, 4.32°E (MOK) 36.60° N, 4.25°E 4MM→5EMS
A.E.Hamam
28.6.1974 Darguinah 36.57°N, 5.26°E (ISC) 36.49°E, 5.28°N (MOK) 36. 56°N 5.31°E 6MM→6EMS-7EMS
13.7.1974 B.B. Arréridj 35.97°N, 4.76°E (ISC) - Impossible à déterminer 4-5EMS
9.11.1974 Kherrata 36.4°N, 5°E (BCIS) 36.43°N, 5 .5°E (MOK) 36.49°N, 5.28°E 5MM→7EMS
11.7.1975 El Ouricia 36.3°N, 5.37°E (ISC) 36.28°N, 5.35°E (MOK) 36.28°N, 5.35°E 5MM→7EMS
17.10.1975 Mahfouda 36.35°N, 4.49°E (ISC) 36.58°N, 4.7°E (MOK) 36.44°N, 4.64°E 4MM→6-7EMS
10.11.1975 Sétif - 36.5°N, 5.47°E (MOK) 36.18°N, 5.41°E 4MM→4-5EMS
6.3.1976 Amouchas - - 36.38°N, 4.42°E 4MM→4-5EMS
4.3.1976 Sétif - 36.2°N, 5.48°E (BENO) 36.18°N, 5.41°E 4-5MM→4-5EMS
2.6.1976 Amoucha - 36.35°N, 5.48°E (BENO) 36.38°N, 5.42°E 4MM→4EMS
13.7.1976 Ain El Kebira - 36.55°N, 5.3°E (BENO) 36.36°N, 5.51°E 3MM→4-5EMS
25.2.1977 Oued Cheham - - 36.38°N, 7.76°E 4MM→4EMS
6.3.1977 Seddouk - - 36.53°N, 4.69°E 4MM→4-5EMS
15.3.1977 Kherrata - 36.52°N, 5.33°E (MOK) 36.49°N, 5.28°E 4-5MM→4EMS
17.3.1977 Ouenza - - 35.96°N, 8.12°E 3MM→4EMS
21.3.1977 Kherrata - - 36.49°N, 5.28°E 3MM→3EMS
14.4.1977 à Djemila 36.43°N, 5.71°E (ISC) 36.29°N, 5.68°E (MOK) 36.29°N, 5.68°E 5MM→6EMS-7EMS
21.4.1977 Seddouk - - 36.53°N, 4.69°E 3MM→5EMS
9.5.1977 Kherrata - 36.5°N, 5.32°E (BENO) 36.49°N, 5.28°E 4EMS
21.6.1977 Djemila - - 36.31°N, 5.74°E 5EMS
9.7.1977 Ain Smara - 36.1°N, 6.6°E (MOK) 36.27°N, 6.5°E 4MM→5EMS
28.8.1977 Bouteldja - - 36.79°N, 8.2°E 3MM→4EMS
17.9.1977 Tichy - 36.61°N, 5.14°E (MOK) 36.65°N, 5.17°E 4MM→4EMS
25.9.1977 Kherrata - - 36.28°N, 5.61°E 4MM→4-5EMS
16.3.1978 Ain Hassania 36.48°N, 7.33°E (ISC) 36.43°N, 7.48°E (MOK) 36.40°N, 7.29°E 5MM→6EMS
21.3.1978 Djemila - - 36.31°N, 5.74°E 4MM→4-5EMS
28.3.1978 Ras El Akba - 36.48°N, 7.3°E (BENO) 36.37°N, 7.22°E 4MM→5EMS
26.5.1978 Akbou 36.61°N, 5.01°E (ISC) - 36.47°N, 4.53°E 5MM→5EMS
5.6.1978 Arris - 35.6°N, 6.15°E (BENO) 35.6°N, 6.15°E 3MM→4EMS
21.6.1978 Kherrata - 36.5°N, 5.2°E (BENO) 36.49°N, 5.28°E 3MM→4EMS
118
Date et lieu Epicentre instrumental Epicentre Epicentre Intensité
macrosismique macrosismique adopté
23.8.1978 Rouached 36.46°N, 6.17°E (ISC) - 36.46°N, 6.04°E 4-5EMS
6.10.1978 Jijel - 36.71°N, 5.8°E (MOK) 36.82°N, 5.76°E 4MM→4-5EMS
9.12.1978 Kherrata - 36.54°N, 5.1°E (MOK) 36.49°N, 5.28°E 4MM→4-5EMS
25.12.1978 Tichy 36.68°N, 5.37°E (ISC) 36.55°N, 5.09°E (MOK) 36.65°N, 5.17°E 4MM→4-5EMS
28.12.1978 Kherrata - 36.5°N, 5.3°E (BENO) 36.49°N, 5.28°E 4MM→4-5EMS
31.1. 1979 Ouled Aissa - 36.16°N, 5.08°E (MOK) 36.30°N, 4.56°E 4MM→7-8EMS
23.6.1979 Ksar Sbahi - 35.8°N, 5.2°E (BENO) 36.08°N, 7.26°E 5MM→5EMS
23.6.1979 Seddouk - - 36.53°N, 4.69°E 3MM→4-5EMS
13.8.1979 Kherrata - 36.49°N, 5.29°E (BENO) 36.49°N, 5.28°E 3MM→4EMS
28.8.1979 Kherrata - 36.49°N, 5.29°E (BENO) 36.49°N, 5.28°E 3MM→4EMS
5.2.1980 Oued Cheham - 36.37°N, 7.70°E (MOK) 36.38°N, 7.76°E 5-6EM→5-6EMS
3.8.1980 Sétif 36.15°N, 5.45°E (MOK) 36.18°N, 5.41°E 5MM→5EMS
25.11.1980 Achir - 36.07°N, 4.70°E (MOK) 35.98°N, 4.75°E 4MM→4EMS
26.11.1980 Bordj Ghedir - 36.00°N, 4.78°E (MOK) 35.98°N, 4.75°E 5MM→5EMS
21.12.1980 Oued Cheham 36.34°N, 7.58°E (ISC) 36.42°N, 7.78°E (MOK) 36.38°N, 7.76°E 7MM→6-7EMS
6.1.1981 Amizour - 36.63°N, 4.8°E (MOK) 36.63°N, 4.8°E 5MM→4-5EMS
14.3.1981 Béjaia - - 36.76°N, 5.07°E 4MM→4EMS
5.8.1981 Tizi Ouzou - 36.75°N 4.08°E (MOK) 36.75°N 4.08°E 4MM→4-5EMS
14.11.1981 Héliopolis - 36.45°N, 7.36°E (MOK) 36.49°N, 7.44°E 5MM→5EMS
20.12.1981 Didouche M - - 36.45°N, 6.63°E 5MM→4-5EMS
21.12.1981 Didouche M - - 36.45°N, 6.63°E 4MM→4EMS
18.3.1982 Kherrata - - 36.49°N, 5.28°E 3MM→4EMS
7.8.1982 Kherrata - - 36.49°N, 5.28°E 5MM→4-5EMS
20.10.1982 Sétif - - 36.18°N, 5.41°E 4MM→4-5EMS
9.7.1983 Amoucha - - 36.38°N, 5.42°E 4MM-4EMS
1.11.1983 Béjaia 36.54°N 5.44°E (ISC) 36.57°N 5.28°E (MOK) 36.57°N 5.28°E 4MM→4EMS
29.11.1983 Amoucha - - 36.38°N, 5.42°E 5MM→4-5EMS
20.12.1983 Zighoud Y. 36.62°N, 6.61°E (ISC) 36.45°N, 6.60°E (MOK) 36.53°N, 6.73°E 5MM→5-6EMS
19.2.1984 Sétif - - 36.18°N, 5.41°E 3-4MM→4EMS
18.3.1984 Ras El Ayoun 35.55°N, 6.19°E (BENO) - Digital Ras El Ayoun 5MM→5EMS
28.6.1984 Ain Azel - - 35.82°N, 5.51°E 3MM→3EMS
5.10.1984 Ain Fekroun 36.02°N, 6.84°E (ISC) 36.05°N, 6.82°E (MOK) 35.98°N, 6.87°E 6MM→7-8EMS
119
Date et lieu Epicentre instrumental Epicentre Epicentre Intensité
macrosismique macrosismique adopté
19.4.1985 Kheirane - - 35°N, 6.75°E 5MM→5EMS-6EMS
3.7.1985 Amoucha - - 36.38°N, 5.42°E 5MM→4-5EMS
21.10.1985 Kherrata 36.26°N, 5.47°E (ISC) 36.40°N, 5.17°E 36.49°N, 5.28°E 5MM→4-5EMS
28.3.1986 Constantine 36.37°N, 6.82°E (ISC) 36.38°N, 6.80°E (MOK) 36.38°N, 6.80°E (MOK) 5MM→4-5EMS
20.5.1986 El Madher 35.30°N, 6.17°E (ISC) 35.62°N, 6.37°E (MOK) 35.62°N, 6.37°E 6MM→5EMS
20.6.1986 Biskra - - 34.86°N, 5.72°E 4MM→4EMS
4.11.1987 El Aria - - 36.31°N, 6.82°E 4MM→4EMS
3.8.1988 Biskra - - 34.95°N, 6°E 4MM→5EMS
9.9.1988 Ain Touta 35.13°N, 6°E (ISC) 35.35°N, 5.95°E (MOK) 35.39°N, 5.89°E 4MM→4-5EMS
9.8.1989 El Madher - - 35.63°N, 6.37°E 2-3MM→3EMS
120
Tableau 2 : Liste des séismes dont l’intensité est ré-estimée uniquement sur la base de
l’information rapportée par les auteurs
14
Voir en annexe 7 les noms actuels des villes Algériennes.
121
V/ Le Catalogue des Séismes de l’Est Algérien CSEA2002 : Présentation
122
38°N N 38°N N 38°N N
Biskra
TUNI
Touggourt
Ouargla
Illizi
Une fois que le catalogue est converti au format standard ASCII 41 bytes (par un
programme adapté à nos données), on procède à son analyse par l’utilisation des programmes
écrits par l’équipe de « l’International Institute of Earthquake Prediction Theory and
Mathematical Geophysics, Ac.Sci.Russia » et disponibles au niveau du SAND Group de
l’ICTP. La première étape consistera à contrôler le catalogue établi au format standard 41
bytes par le programme EDCAT qui permet l’identification des erreurs et des événements
doubles. Après correction, nous obtenons la description suivante du 1) catalogue contenant
toutes les données (CSEA2002.dat, Annexe 8 sur Cd-Rom) :
124
Le catalogue ne contenant que les données confirmées (confirm.dat, Annexe 8 sur Cd-
Rom) est décrit comme suit :
1787 records have been read; 1787 records have been written.
Records in input catalogue have:
time from 28.4.1838 0 h 0 m to 30.12.2002 13 h 44 m;
latitude from 22.80 degrees to 37.95 degrees;
longitude from 4.00 degrees to 9.50 degrees;
depth from 0 km to 78 km;
magnitudes:
mb - from 0.00 to 6.30; ms - from 0.00 to 6.00;
ml - from 0.00 to 5.40; mse - from 0.00 to 5.90;
D’autres programmes sont utilisés pour faire des histogrammes et autres. La majorité de
ces programmes ont été écrits par : I.M Primakov, A.A Soloviev et T. Kronrod qui utilisent à
la base ceux écrits par I.V.Kouznetsov de l’institut cité plus haut. Les erreurs détectées sont
corrigées aussi bien dans la version brute (CSEA2002 brut .pdf, Annexe 8 sur Cd-Rom) que
dans la version ASCII (CSEA2002.dat, Annexe 8 sur Cd-Rom). Ce qui permet d’effectuer les
analyses statistiques appropriées aussi bien sur ce catalogue que sur celui ne contenant que les
événements vérifiés et confirmés (ceux identifiés comme douteux étant supprimés). C’est
ainsi que la figure 2 donne un aperçu sur a) la fréquence des séismes avant 185015 et durant
les périodes: b) et b’) 1850-1900, c) et c’) 1900-1950 et d) et d’) 1950-2002. La figure 3
représente des histogrammes du nombre de séismes observés pour chaque valeur de
magnitude Ms, Mse, mb et Ml respectivement. La figure 4 illustre le nombre de séismes pour
lesquels on a une magnitude estimée en fonction du temps.
15
On notera que le catalogue ne contenant que les données confirmées débute en 1838 et ne compte qu’un
événement avant 1850.
125
Figure 2: Fréquence des séismes (pour toutes les données du catalogue)
No of obs
25
No of obs
1,5
20
1 15
10
0,5
5
0 0
1357 1466 1504 1608 1680 1719 1722 1724 1748 1750 1763 1767 1791 1838 1850 1856 1860 1863 1866 1870 1873 1876 1880 1884 1887 1890 1893 1896
Year Year
(a) (b)
1900-1950
1950-2002
Constantine 1925 Mansourah 1943 120
70
106
60 100 Béni Ourtilane 2001
92
50 56
80
No of obs
No of obs
40
60
30
40
20
10 20
0 0
1901 1905 1909 1913 1917 1921 1925 1929 1933 1937 1941 1945 1949 1950 1954 1958 1962 1966 1970 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002
Year Year
(c) (d)
Figure 2: Fréquence des séismes (seulement les données confirmées)
1850-1900
40
35
30
No of obs
25
20
15
10
0
1850 1855 1858 1860 1862 1864 1866 1869 1871 1873 1875 1877 1880 1883 1885 1887 1889 1891 1893 1895 1899
Year
(a')
(b') (c')
1900-1950 1950-2002
60 120
50 100
40 80
No of obs
No of obs
30 60
20 40
10 20
0 0
1902 1905 1910 1914 1919 1922 1925 1928 1931 1934 1937 1940 1943 1946 1949 1950 1954 1958 1962 1966 1970 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002
Year Year
Figure 3: Histogramme du nombre de séismes pour chaque valeur de magnitude pour toutes les
données du catalogue
6
No of obs
0
2,9 3 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 3,8 3,9 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,8 4,9 5 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 6
Magnitude Ms
70
60
50
No of obs
40
30
20
10
0
2,6 2,7 2,9 3 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 3,8 3,9 4 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,8 5 5,2 5,7 5,9
Magnitude Mse
Figure 3 (toutes les données du catalogue, suite)
30
25
20
No of obs
15
10
0
2,4 2,5 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 3,8 3,9 4 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,8 4,9 5 5,2 5,3 5,4 5,6 5,8 6,2 6,3
Magnitude mb
70
60
50
No of obs
40
30
20
10
0
1,70 2,20 2,40 2,60 2,80 3,00 3,20 3,40 3,60 3,80 4,00 4,20 4,40 4,80 5,20
Magnitude Ml
Figure 3 (suite): Histogramme du nombre de séismes pour chaque valeur de magnitude (seulement
les données confirmées)
6
No of obs
0
5,2 4,8 5,4 4,6 4,9 4,4 5 5,3 4,7 5,6 4,2 4,1 5,1 5,5 4,5 4,3 3 3,5 3,8 6 3,6 3,7 3,4 3,3 2,9 3,9
Magnitude Ms
70
60
50
40
No of obs
30
20
10
0
5,7 5,9 5 4,8 4,3 4,4 4,2 3,6 3,3 3,4 3,7 3 5,2 4,7 4,1 4 3,9 3,5 3,2 3,8 4,5 4,6 3,1 2,6 2,9 2,7
Magnitude MSe
Figure 3 (rien que les données confirmées, suite)
30
25
20
No of obs
15
10
0
5,3 5,6 5 4,9 5,4 4,4 4,6 6,2 5,2 3,8 3,4 6,3 4,5 4,3 4,1 4,2 4,8 4 4,7 3,6 3,5 3,9 3,7 3,2 3,1 2,5 2,4 5,8 3,3
Magnitude mb
70
60
50
No of obs
40
30
20
10
4,50 4,00 3,80 5,20 3,50 3,20 3,70 3,00 4,80 2,50 2,80 2,70 5,00 2,30 2,00
Magnitude Ml
Figure 4: Magnitude en fonction du temps (pour toutes les données du catalogue)
Ms
9
6
No of obs
1908 1924 1929 1935 1937 1946 1949 1952 1957 1960 1963 1965 1972 1974 1978 1984 1989 1994 1996 1998 2000
Year
Mse
120
100
80
No of obs
60
40
20
1856 1925 1956 1961 1964 1968 1971 1975 1978 1982 1985 1988 1991 1994 1997 2000
Year
Figure 4 (suite, pour toutes les données du catalogue)
mb
40
35
30
25
No of obs
20
15
10
0
1912 1928 1937 1946 1960 1963 1965 1968 1970 1972 1974 1976 1978 1981 1983 1985 1987 1989 1992 1994 1996 1998 2000 2002
Year
Ml
120
100
80
No of obs
60
40
20
0
1959 1978 1983 1985 1986 1987 1988 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
Year
Figure 4: Magnitude en fonction du temps (seulement les données confirmées)
Ms
9
6
No of obs
1908 1924 1929 1935 1937 1946 1949 1952 1957 1960 1963 1965 1972 1974 1978 1984 1989 1994 1996 1998 2000
Year
Mse
120
100
80
No of obs
60
40
20
0
1856 1912 1952 1956 1960 1962 1964 1967 1969 1971 1974 1976 1978 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001
Year
Figure 4 (suite, seulement les données confirmées)
mb
40
35
30
25
No of obs
20
15
10
0
1912 1928 1937 1946 1960 1963 1965 1968 1970 1972 1974 1976 1978 1981 1983 1985 1987 1989 1992 1994 1996 1998 2000 2002
Year
Ml
120
100
80
No of obs
60
40
20
0
1959 1978 1983 1985 1986 1987 1988 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
Year
VI/ Discussion des résultats et Conclusions
16
Il s’agit de Dr Kossobokov de l’équipe russe citée dans le texte.
136
38˚
Skikda Annaba
Jijel
Bejaia El Tarf
Tizi Ouzou
Mila Guelma
Constantine
Souk Ahras
Setif
36˚ Bordj Bou Arr?idj
Oum El Bouaghi
M’sila
Batna
Tebessa
Biskra
km
0 50 100
34˚
4˚ 6˚ 8˚
0.0 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0 8.0
Figure 5: Repartition des seismes dans le NE de l Algerie
Tableau 3: Séismes de la région sud-est
YR MNH DY H MN S LAT°N LON°E Ms mb M INT Site References
1922 10 4 14 22 0 33,12 6,05 - - - - El Oued HEE,HAR
1935 12 24 17 10 0 33,63 5,98 - - - 6EMS El Arfiane HEE,HAR
1935 12 24 17 15 0 33,63 5,98 - - - - El Arfiane HEE,HAR
1935 12 24 17 45 0 33,63 5,98 - - - - El Arfiane HEE,HAR
1935 12 26 4 1 2 33,63 5,98 - - - - El Arfiane HEE,HAR
1935 12 28 11 24 18 33,8 6,8 - - 4.9u 5MM NE. El Arfiane HEE,RS,MEZ,BENO
1936 1 17 0 53 20 33,63 5,98 - - - 5MM El Arfiane HEE,MEZ,BENO
1936 12 28 0 29 0 33,8 6,8 5 4.9 4.9u 6EMS? NE. El Arfiane RT,MEZ,KAR,ISS,USGS/NEIC(EC),BENO,MOK
1957 1 10 1 53 0 25 5,4 - - 4.4u 5EMS? Ahaggar NNA,BCIS,BENO
1957 7 5 12 6 0 22,8 4,7 - - 4.1u 4EMS? Ahaggar NNA,BCIS,HB,BENO
1958 9 11 15 22 2 23 5 - - - 3EMS? Hoggar BCIS,BENO
1961 11 7 11 30 0 24,06 5,05 - - - - Hoggar IASPEI
1962 5 1 9 59 59 24,1 5,01 - - - - Hoggar ISS
1963 3 18 10 2 0 24,04 5,05 - - - - Hoggar IASPEI,MEZ,BENO
1963 3 30 9 59 0 24,04 5,06 - - - - Hoggar IASPEI
1963 10 20 12 59 59 24,11 4,99 - - - - Hoggar ISS
1964 2 14 11 0 0 24,05 5,05 - - - - Hoggar IASPEI
1964 6 15 13 40 0 24,07 5,03 - - - - Hoggar IASPEI
1964 11 28 10 10 30 24,04 5,04 - - - - Hoggar IASPEI
1965 2 27 11 29 58 24,16 5,03 - - - - Hoggar ISC,MEZ,BENO
1965 5 30 11 0 0 24,06 5,05 - - - - Hoggar IASPEI
1965 10 1 10 0 0 24,06 5,03 - - - - Hoggar IASPEI
1965 12 1 10 29 58 24,04 5,03 - - - - Hoggar ISC
1966 2 16 11 0 0 24 5 - - - - Hoggar RBA
1966 6 8 23 1 20 33,5 4 - - - - NE. Ghardaia RBA (ISC)
1967 1 19 6 10 50 32,5 6 - - - - S. Tougourt SPGM,BENO
1967 3 13 7 39 21 25 9 - - - - Hoggar LAO
1967 9 24 17 8 41 32,44 5,84 - 4.4 4.4u 5EMS? S. Touggourt ISC,SPGM,USGS,BCIS,BENO
1968 6 9 22 19 35 22,9 8,8 - 4.5 - - Hoggar LAO
W. Hassi
1971 9 17 4 37 22 31,67 5,84 - - 2.5u - Messaoud CHK,BENO
1976 2 16 17 13 0 31,11 7,95 - - - - E.H.Bottine ISC,BENO
1978 4 22 2 56 1 32,04 6,93 - 3.5 - - El Djema ISC,MEZ,BENO
138
en italique sont ceux dont l’intensité a été revue à la hausse ou évaluée pour la première fois
dans Harbi (2001) ; ceux qui sont soulignés en gras correspondent à ceux traités dans cette
étude et dont l’intensité a aussi été revue à la hausse ou évaluée pour la première fois.
Tableau 4
Séisme (an, mois, jour) Site Intensité Estimée (EMS)
1850/2/9 Guenzet VII
1850/12/17 Héliopolis VII-VIII
1856/8/22 Djidjelli VIII
1869/11/16 Biskra VIII
1885/1/30 M'sila VII
1885/12/3 M'sila IX
1887/1/8 Mansourah VIII
1891/10/23 Michelet VII
1908/8/4 Constantine VIII
1924/3/16 Mac-Mahon VIII
1937/2/10 Guelma VIII
1943/4/16 Mansourah VIII
1946/2/12 Berhoum VIII
1946/9/9 El Esnam VII
1947/8/6 Constantine VIII
1949/2/17 Kherrata VII
1957/11/13 Sétif VI-VII
1960/2/21 Melouza VIII
1963/3/14 Chateaud'hun du Rhummel VI-VII
1963/9/4 Bir Hadada VIII-IX
1964/10/21 Mechdallah VI-VII
1965/1/1 M'sila VIII
1965/9/7 Boussâada VII-VIII
1967/4/5 M'sila VII
1968/2/25 Ziama Mansouriah VIII
1973/11/24 Mansourah VIII-IX
1974/6/28 Darguinah VII
1974/11/9 Kherrata VII
1975/7/11 El Ouricia VII
1975/10/17 Mahfouda VI-VII
1977/4/14 Djemila VI-VII
1979/1/31 Ouled Aissa (BBA) VII-VIII
1980/12/21 Oued Cheham VI-VII
1984/10/5 Ain Fekroun VII-VIII
1985/10/27 Constantine VIII
139
3) A propos du catalogue CSEA2002
Le catalogue présenté ici, bien que ne traitant que de l'est Algérien, est le troisième
établi durant ces deux dernières décennies après celui de Benouar (1993) et Mokrane et al.
(1994). Nous avons vu dans Harbi et al. (2003) ce qu'il a apporté de plus en ce qui concerne la
sismicité antérieure à 1900. Pour ce qui est de la période post 1900, en comparant (rien qu'en
terme d'événements sismiques) le catalogue CSEA2002 aux deux catalogues cités, nous avons
pour la zone d'étude et pour la période commune les chiffres suivants:
Notons toutefois que, sur toute la période du catalogue (1357-2002), trois (3) séismes
sont cités seulement dans les livres se rapportant à l’histoire et 44 sont mentionnés dans les
rapports de presse. Ceci souligne l’importance de la recherche documentaire que nous devons
absolument poursuivre.
4) A propos de l'homogénéisation du catalogue CSEA2002
Le principal objectif de ce travail est d’établir le catalogue le plus homogène, complet et
fiable possible pour l’est Algérien comme point de départ17. Comme tout le monde sait, un
catalogue homogène signifie que toutes les entrées sont présentées de façon uniforme. Nous
avons tenté d'atteindre ce but pour certains paramètres comme la magnitude dont le type est
clairement identifié. Prenant en considération l'importance de la magnitude des ondes de
surface Ms, nous avons complété la colonne Ms par une autre colonne Mse correspondant à la
magnitude des ondes de surface calculée de façon empirique comme le montre la figure 6.
Toutefois, le problème de l’homogénéité reste posé pour les autres paramètres du catalogue.
De nombreux séismes ne sont pas localisés de façon instrumentale même pour la période
post-1900 mais nous savons que l’erreur de localisation entre les deux types ne dépasse pas
17
Le même objectif est poursuivi pour tous le pays
140
Figure 6: Magnitude en fonction du temps (pour toutes les données du catalogue)
60
55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
1856 1912 1925 1934 1937 1947 1952 1956 1959 1961 1964 1968 1971 1974 1977 1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002
Year
10 km pour les séismes Algériens. D’autre part, le manque de l’information macrosismique
pour certains séismes assortis d’une intensité MM ne nous a pas permis de standardiser cette
grandeur. Concernant la fiabilité, nous avons lié ce facteur à la densité de l’information
macrosismique récoltée même si nous pensons que le nombre de points d’observation est un
critère plus rigoureux. Mais telle est la nature de la sismicité algérienne, les séismes ne sont
pas souvent destructeurs et forts mais l’occurrence de séismes faibles, de façon continue dans
le temps dans une région donnée, souligne le caractère sismique de la région qui peut
connaître son séisme fort comme le montrent les catalogues de sismicité. Cependant ceci
n’entache en rien les résultats obtenus grâce à la procédure suivie qui consiste à identifier
clairement le caractère du paramètre et par conséquent informe tous les utilisateurs sur la
qualité de la donnée. Nous ne pouvons pas dire que notre catalogue est complet mais il est le
plus complet possible. La figure 2 montre que nous ne pouvons parler de complétude pour les
événements de la période antérieure à 1850 dont la majorité n'a pu être confirmée. La
conversion du catalogue au format ASCII 41 bytes permet un bon contrôle de la base de
données. En effet plusieurs erreurs peuvent subrepticement se glisser dans tout catalogue
établi comme des codes non définis préalablement (SCI au lieu de ISC, par exemple), l’ordre
chronologique (ex. 1960 avant 1954), les événements doubles etc. Cette méthode permet aussi
de faire une analyse plus fine et des mises à jour régulières en intégrant de nouvelles données
et/ou de nouvelles révisions ou mieux encore le catalogue d’une autre région Méditerranéenne
pour des études à plus grandes échelle. Ainsi l’utilisateur pourra extraire les données selon ses
propres choix et objectifs.
C'est là un résumé des enseignements que l'on peut tirer de cette étude. Nous avons
reporté le plus fidèlement possible les données sismiques en focalisant surtout sur
l'identification de la donnée et son origine. Nous avons, à chaque fois qu'il était possible,
vérifié certains paramètres comme la localisation et l'intensité des dégâts et attiré l'attention de
l'utilisateur sur celles que nous n'avons pas pu valider. La recherche de l'information sur les
événements qualifiés douteux doit être poursuivie aussi bien à l'intérieur du pays qu'en dehors
des frontières Algériennes et par le concours d'historiens avertis. Ce travail gagnerait aussi à
être étendu à toute l'Algérie.
Nous terminerons par cet enseignement que nous a donné Dr. Kossobokov lors d'une
conférence. En s'interrogeant sur ce que l'on peut apprendre d'un catalogue de séismes, il nous
livra ces deux vérités:
Il y a deux opinions extrêmes à ce sujet:
142
• Pessimiste: ".... Dans le cas des données sismiques, la majorité des variations
observées sont, en fait, liées aux changements dans le système utilisé pour la détection
et le report des séismes et non pas aux changements actuels de la Terre".
• Optimiste: Parmi les données existantes, le catalogue reste le plus fiable des
enregistrements sur la distribution des séismes dans le temps et dans l'espace.
143
A N N E X E I
144
Journal of Seismology 7: 115–136, 2003.
© 2003 Kluwer Academic Publishers. Printed in the Netherlands.
115
Key words: Algeria, earthquake catalogue, historical seismicity, isoseismal maps, macroseismic parameters
Abstract
As large destructive seismic events are not frequent in Algeria, an exhaustive knowledge of the historical seismicity
is required to have a realistic view of seismic hazard in this part of the world. This research work presents a critical
reappraisal of seismicity in the north-eastern Algeria for seismotectonic and seismic hazard purposes. This part of
work focuses on the seismicity of pre-1900 period for the area under consideration [33◦N-38◦N, 4◦ E-9.5◦E]. By
going back to the available documentary sources and evaluating and analysing the events in geographical, cultural
and historical context, it has been possible to identify 111 events, from 1850–1899, which are not reported in
the recent Algerian catalogue. Several spurious events, reported in standard listings, have been deleted and nine
unknown events have been discovered. It is quite clear that macroseismic information derived from press reports
and published documents in Algeria, under certain conditions, is very incomplete, even for destructive earthquakes,
located in the countryside away from communication centres. One of the reasons for this is censorship, noticeable
during the colonisation period. Critical analysis of newly collected information has allowed the determination
and/or the improvement of the macroseismic parameters of each event, such as location, maximum epicentral
intensity and magnitude to produce an earthquake catalogue as homogeneous and complete as the available data,
for the zone under study. The criteria used in this research are explained and eight historical earthquakes have been
the subject of retrospective macroseismic field construction. The investigation of historical earthquakes is one of
the most important task in studying seismotectonic for seismic hazard evaluation purposes.
Introduction (Benouar, 1993, 1994) and the second one deals with
the period 1365–1992 (Mokrane et al., 1994).
This research work presents a synopsis of the seis- For practical purposes, this study has been separ-
micity study carried out for the region [33◦ N-38◦N, ated into two parts: the first one concerns the seismi-
4◦ E-9.5◦E] shown in Figure 1, in the frame of the city and the macroseismic analysis of the most signi-
National Research Program untitled ‘Seismicity Ana- ficant earthquakes of the pre-1900 period. The second
lysis and Macrozonation maps for northern Algeria’ part deals with seismicity of post-1900 period and
(PNR, N. 03.01.02.01.28/97). The main objectives the seismotectonic analysis. The research work was
of this project consists in the review of the whole conducted with the following aims: 1) compilation of
seismicity of the region under investigation and the all seismic events occurred before 1900 from sources
homogenisation, completeness and updating of two available in Algeria; 2) retrieval of the whole macro-
recent Algerian catalogues (Benouar, 1993; Mokrane seismic information covering this period (pre-1900);
et al., 1994). Recently, two earthquake catalogues 3) critical analysis of the macroseismic information
concerning the seismicity of Algeria were published. retrieved in order to construct retrospectively the mac-
The first one covers the twentieth century, 1900–1990
116
Figure 1. Continued.
Benhallou, 1985; USGS/NEIC catalogue, 1994 and local newspapers (Appendix II) contributes largely to
Mokrane et al., 1994). A brief description of these survival of macroseismic information. Also, it is clear
catalogues as well as the references used by their au- that all the available documentary sources allowed the
thors are presented in Appendix I. On the other hand, enriching of the macroseismic data set for the region
since the evaluation of the characteristics of historical under study.
events is one of the objectives of this research work,
other previous studies or notes (Aucapitaine, 1856;
Gaultier de Claubry, 1856; (De) Senarmont, 1857; Methodology
Ollivier, 1870; Hée, 1950; Rothé, 1950; Ambraseys,
1982, Benhallou, 1985, Mokrane et al., 1994) and The first phase of this research work consists to make
press reports (see Appendix II) available in Algeria an inventory of all earthquake data reported in docu-
are also used. It is noteworthy that the knowledge of mentary sources cited above. Hence, the earthquake
the seismicity in this region, prior to 1900 (and even catalogue obtained comprises 245 seismic events for
in the early years of the twentieth century), is mainly the study region for the period 1357–1896. Certainly
based on press information. Indeed the proliferation of uncritical handling of this material constitutes a hazard
118
since the inventoried data need thorough and more ac- tural zone in the Saharan Atlas can be observed. This
curate revision as much as possible, which should take domain is characterised by a broken and high relief,
into account the historical, geographical and cultural which may culminate at 2326 m as Djebel Chelia in
background, and the building stock characteristics of the Aures mountain chains.
the region under investigation. All available informa- As mentioned before, the findings of this research
tion was considered, particularly, the toponymy since work regarding the study are mainly based on docu-
numerous localities have the same name in Algeria mentary sources, available in Algerian libraries and
and the spatio-temporal location of the information. archive centres, going back no further than 1839,
This latter factor generally involves the duplication which corresponds to French colonisation period. It
of events (i.e. the same earthquake at same time but should be kept in mind several factors which consid-
occurred in different places as it is the case in Hée’s erably influence any macroseismic interpretation. As
catalogue (1950) or the right earthquake but in wrong already reported by previous authors on the subject
location). Each earthquake reported is checked out (Vogt, 1993; Benouar, 1994), macroseismic data came
by confronting all available sources. It is clear that from European reporters which were more interested
great care must be taken in analysing the informa- in the damage of European quarters with an inclin-
tion retrieved in order to assess the seismicity of the ation to exaggeration whereas they neglected effects
region under consideration with a certain degree of re- of any earthquake on native settlements. Thus, many
liability. Afterwards, an attempt is made to construct, earthquakes are attributed to major cities of the region
retrospectively, the earthquakes of the period prior to (Constantine, Philippeville, Djidjelli, Bougie, Sétif
1900, as far as the retrieved macroseismic information etc., Figure 1) and villages instead of the small ones
allowed. where native Algerian lived.
Likewise, a particular attention is devoted to events
Geographical, historical and cultural context occurring in surroundings of towns, while that oc-
curring in remote sites or outlying villages could be
From the geographical point of view, the region under incomplete if not simply omitted. In fact the informa-
consideration may be divided into two principal parts: tion is differently considered when it concerns native
the Tellian Atlas in the north and the Saharan Atlas settlements. This is clearly evidenced by the follow-
in the south. The Tell Atlas itself may be divided into ing passage read in the press reports after the Guenzet
several geographical entities. From east to west, there earthquake of 9 February 1850: ‘The desolation is in
is (Figure 1): 1) the Guelma basin, 200–250 m high, Zamora settlement where Arabs and Coulouglis (fam-
which contains a series of narrow depressions. Its ilies of Turkish father and native mother) live. This
southern part is characterised by the Mahouna massif area is well known for its good-quality shoes and sad-
(1411 m); 2) the Constantine basin with its squeezed dlers and also for its burnous and haïks (local clothes)
and deep valley; 3) the Babor ranges, which is a pro- as beautiful as those produced in Béni Abbès and
longation of the Djurdjura chains, is constituted by M’sila (major towns). In Guenzet, a village of the
numerous mountains oriented in the NE-SW direc- Béni Iala tribe, live a quite rich population. They even
tion. The highest relief of these mountains, constituted possess some single-storeyed houses. These different
by limestone rocks, is culminating at 2004 m; 4) the circumstances explain why the strong earthquake felt
Biban ranges: southeast of the Babor ranges stretch in the region have not been perceived with the usual
the Biban which extends up to the north of the city of indifference of the native population which live under
Sétif. The chain spreads out to east of the Soumam tents or in the miserable gourbis’ (Akhbar, 14 Febru-
valley and raises to 1613 m in the Guergour massif; 5) ary, 1850). It is obvious that the characteristics of the
the Hodna basin: it corresponds, in its majority, to the information may seriously affect the estimation of any
eastern portion, the lowest and the narrowest, of the macroseismic parameter. Another factor which may
high plains zone which constitute the limit between bias the information, is related to military situation.
both Algerian Atlas; 6) the Soummam valley is an Thus, it has been difficult to check the seismic events
elongated narrow basin whose the north part is in the of 1871 cited by Hée (1950). In fact this period coin-
NE-SW direction and the south part following a global cides with the ‘Insurrection of El Mokrani’ and press
E-W direction. This basin is stuck between the Djurd- reports were naturally focused exclusively on this sub-
jura chains in the north and the Biban-Babors ranges ject which made earthquake events fall in second or
in the south; 7) the Saharan Atlas: no distinct struc- third position.
119
Figure 2. The characteristics of the buildings stock in the region under study in the 19th century, the illustrations (1) (2) and (3) are extracted
from the journal L’Illustration of 1856 and 1847 and the last one from Anonymous (1970).
Building stock characteristics valleys or on the crest of the mountains. The typical
native construction, prevailing at that time, consisted
of mud-reed, mud-straw or stone bearing walls struc-
The characteristics of the building stock are an im-
tures with, generally, a heavy roofs which make these
portant factor to take into account while assessing
dwellings highly vulnerable to earthquake loads. It is
intensity. In this study two categories of buildings
of importance to mention that most of these houses
are to be distinguish: 1) official buildings, apartment
suffered considerable decay through ageing, heavy
blocks, villas and public work constructions and 2)
rain, neglect, improper repairs and earthquakes. In
local traditional native housing. In the major cities, the
the oasis region as Biskra and its surroundings, dwell-
type of construction is as follows: public buildings are
ings are built using local materials as stones, adobe
generally two stories high, built in masonry. Whereas
and palm tree elements to reinforce their structures
in countryside and remote areas, the constructions are
(Figure 2).
either in adobe, stones or steel sheets. They are gen-
erally built on the crest of hills and mountains, which
make them vulnerable not only to earthquake loads but Comparison of sources
to rain. Generally, in native settlements the building
stock exposed to the shaking was characterised by its Interpretation of macroseismic information is a
low and variable strength, and its extreme high vulner- painstaking process. Assessing of intensity, locating
ability to earthquakes hazard. The Kabylie and Aures of macroseismic epicentre and determining magnitude
regions are characterised by numerous douars (a rural require the comparison of sources particularly when
settlement composed of a group of local traditional the data are retrieved from a second or third hand
housing units called gourbis) with red tile roof in the source. The confrontation of documentary sources
120
gives much more credibility and then permits to im- sel, 1973; Mokrane et al., 1994) are changed to MSK
prove the reliability of the data collected. A special scale by using the relation of the intensity ranges of
attention should be paid to press reports. Hence, Grünthal (1993) (Figure 3). An intensity map, show-
the examination of information should be carried out ing the local intensity in every zone where at least
during several days (even several months for larger one observation is made as well as zones where the
events) after the earthquake occurred. Generally, there earthquake was not felt to delimit the region of per-
is often a sort of rectification of what happened dur- ceptibility or macroseismic area, is constructed. Also
ing and after an earthquake, in the latest days. This an isoseimal map, where the macroseismic epicentre
may be illustrated by two examples in the frame of is located, has been constructed whenever the qual-
this work. The first example concerns the earthquake ity of data allowed. It is noteworthy to mention that
of 3 December 1885. Rothé (1950) and Hée (1950) several macroseismic epicentres were re-estimated in
cited the Bordj Bou Arreridj earthquake of 3 Decem- light of new retrieved information. The surface-wave
ber 1885. In the first days, the press printed: ‘The magnitude is calculated by using Benouar’s (1993)
Boussaada earthquake’ (La Vigie Algérienne, 5 and 7 formula (see Appendix III).
December) when the most damage and loss of lives
have been recorded and then reported (by press re-
ports from 9 December onwards) in the city of M’sila.
Furthermore, they include a list of names of injured Results
and dead people of M’sila douars (Le Moniteur de
l’Algérie, 16 December 1885). The results obtained are of two types: 1) those con-
The second example is related to the Constantine cerning earthquakes cited before by different authors
earthquake of 17 October 1865 described as strong and confirmed here and 2) the new ones discovered
earthquake in El Akhbar (20 October, 1865) whereas from historical documents and press reports. These
L’Africain (a local newspaper of Constantine) refutes results depend on the availability of sources that are,
this information as depicted by the quite ironical unfortunately, quite limited despite their significance.
following passage: ‘Constantine, the 17t h , The Con- Among all the earthquakes compiled, mainly from
stantine inhabitants (at least those sleeping at an previous catalogues, only those dating from 1839 on-
ungodly hour) heard a strong detonation followed by ward have been verified. Access to sources available
an earthquake. The direction of oscillations was N-S. enable the confirmation of 64 earthquakes out of 146
According to alarmists, the earthquake was terrible. reported only in Hée’s catalogue (1950) and 2 events
The doors opened, the windows closed up. The pianos among 42 reported only in USGS/NEIC catalogue
played themselves; in the cafés, glasses drunk without (1994). Actually, the USGS/NEIC catalogue (1994)
customers, in the grocer’s shop bottles embraced’. In contains 19 earthquakes from 1357 to 1791 (Table 1),
such cases, it is necessary to decide whether some period for which the sources are rare. Retrieval and
approximate assessment of intensity can be made, or careful analysis of the macroseismic information al-
whether the contradiction stated make the problem un- lowed the reconstruction of the macroseismic field of
resolved. One faces a same problem when macroseis- 8 historical earthquakes (see the following paragraph)
mic information is limited to only one documentary and the establishment of a fairly reliable earthquake
source. listing for the region under consideration.
On the other hand, when seeking the macroseismic
Determination of macroseismic parameters information about earthquakes cited in previous cata-
logues (Hée, 1950; Rothé, 1950; Mokrane et al., 1994
After the compilation of the available data and in and USGS/NEIC, 1994), it was possible to find out
light of a careful analysis of the information col- nine seismic events mentioned only in press reports.
lected, macroseismic parameters are determined. In- These earthquakes are, apparently, of low intensity
tensities are assessed (or re-assessed) by comparing as suggested by their small effects reported in press
the recorded effects of earthquakes with Medvedev- reports. Some other earthquakes are mentioned in his-
Sponheuer-Karnik (MSK, 1981) scale. However and torical documents. In fact, the consulting of three
if necessary when the information collected is insuffi- history books (in arabic) allows to find out some earth-
cient, the Mercali Modified (MM) intensities given in quakes that occurred in the zone under study. In his
previous catalogues (Rothé, 1950; Hée, 1950; Rous- book ‘General history of Algeria’, Abderrahmane Al
121
Figure 3. Comparison of Medevedev-Sponheuer-Karnik and Mercali Modified macroseismic scales (modified after Grünthal, 1993).
Figure 4. Intensity distribution (in terms of MSK scale) of the Zamora-El Guenzet earthquake of the 9 February 1850.
Djilali (1983) reported that in the first Djoumada2 of giving any details, the earthquakes of Annaba of 1723,
1171 Hegira (January 1758), ‘a strong earthquake 1724 and 1810 and that of Constantine of 1837. It
struck the department of Constantine (the capital of is worthwhile to note that, firstly, these sources are
the eastern Algeria) causing considerable damage and a sort of synthesis of previous work and secondly,
loss of lives’. According to the historian Ahmed Sahi, the description of the effects of earthquakes are often
the author of ‘Scientists of Zwawa, Iguawawan’, ‘the briefly related or simply omitted by the contemporary
27t h September 1767 (1181 Hegira), houses have been accounts since the earthquake was considered, in the
destroyed and rockfalls were observed in Tizbarbart- past, as a divine punishment.
Chellata (region of Bejaia) mountains due to an earth-
quake’. Finally, in his book untitled ‘Studies and
Research in history of Algeria’, and dealing with the Case histories
Ottoman epoch, Nasser Ed Din Seidni (1988) cited in
the chapter devoted to natural disasters and without In what follows, the largest and most significant earth-
quakes occurring during the period 1850–1899 over
2 There are two months called Djoumada in hegirian calendar: the region shown in Figure 1 are briefly described.
first Djoumada and second Djoumada. For these seismic events, an attempt is made insofar
122
Figure 5. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the Héliopolis earthquake of the 17 December 1850.
as possible, to re-evaluate or attribute the maximum 1950). According to Akhbar (1850), this earthquake
intensity and to locate the macroseismic epicentre. caused great panic among the Kabyle population liv-
Compilation and detailed analysis of the macroseismic ing between Sétif and Bougie and destroyed houses
information are inferred from contemporary accounts (no indication on the number of destroyed houses is
or from previous catalogues (Rothé, 1950; Hée, 1950, given in this press report) in the vicinity of Djebel
Roussel, 1973; Mokrane et al., 1994). Bellout at Béni Iala tribe in Zammora and Guenzet;
it is at the very most if they were able to save their
1850, February 9, Zamora-El Guenzet, Ms = 4.6, things and cattle. The event was followed by strong
I0 = VII MSK aftershocks for six days felt mainly at Djebel Bellout
in the Biban ranges (Akhbar, 1850).
This earthquake occurred near to where a recent The epicentral region is located at about 171 km
destructive shock (Béni Ourtilane earthquake of south-east of the capital Algiers. In the previous
10.11.2000) caused major damage. The main shock catalogues, the macroseismic epicentre was reported
hit ‘Les Bibans’ mountains causing destruction of at Guenzet (36.30◦N, 4.80◦E) by Rothé (1950) and
houses in Zamora and some damage in Bordj Bou Ar- Roussel (1973) and at Tizi-Ouzou (36.70◦N, 4.00◦E)
réridj; it was felt as far as Algiers and Douéra (Rothé, by USGS/NEIC data files (1994) and SSIS; maximum
123
Table 1. Unverified earthquakes from 1357 to 1791 period in the Northeast
of Algeria as reported in USGS/NEIC catalogue (1994)
intensity was attributed at I0 = VIII-IX MM (Roussel, quiet strongly felt in Bône (Rothé, 1950) about 50 km
1973) and I0 = IX MM (SSIS in Mokrane et al., 1994). distant.
However, taking into account the building character- The collected information allowed the re-location
istics of the region at this period as cited above, it is of macroseismic epicentre from 36.5◦N, 7.4◦ E (Rothé,
unlikely that intensity IX was really reached. In fact 1950) to 36.48◦N, 7.5◦E (Figure 5). The intensity of
the maximum intensity that may be attributed on the this shock may be VI MSK (the reason for which it is
basis of the sole information retrieved from Akhbar is put in brackets).
I0 = VII+ MSK. The macroseismic epicentre adopted
is that given by Rothé (1950) since most of damage 1856, August, 22, Djidjelli, Ms = 5.7 (± 0.17), I0 =
was concentrated in Guenzet (Figure 4). VIII MSK
Figure 7. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the Djidjelli earthquake of the 22 August 1856 (after Ambraseys, 1982).
Figure 8. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the Djidjelli earthquake of the 22 August 1856.
126
features reported. Intensity VI was attributed to Ain traditional houses; the earthquake caused the loss of 8
Roua, Amizour, Condé-Smendou and to Annaba, in- lives and injured 3 people (Ollivier, 1870; Le Moniteur
tensity (V) was attributed to Constantine and Sétif, Algérien, 1869; Akhbar, 1869). In fact most damage
intensity (IV) was allocated to Guelma where ringing and casualties were found in immediate vicinities of
of bells and minor cracks without casualties are mainly Biskra in the zone containing: Seriana where several
reported. Intensity (III) was attributed solely on felt dwellings were razed to the ground and a woman was
effect and on the evidence of absence of damage in La killed by the fall of a section of wall; Garta where
Calle, Batna and as far as Algiers. From the intensities the earthquake caused a loss of 2 lives and injured
thus re-evaluated, an isoseimal map of the Djidjelli 8 people and where the third of building stock were
earthquake has been constructed and is shown in Fig- destroyed. Almost all the buildings of Tehouda, Droh,
ure 8, on which are plotted the intensity assigned to M’Chouneche and El Hebbal sustained serious dam-
each site. The surface wave magnitude of the main age as cracks and fissures in walls and collapse of,
shock has been computed by using the magnitude- respectively, 3, 2, 4 and several houses units were re-
intensity relationship (1) derived by Benouar (1993) corded. No evidence was found in reports about any
and presented in Appendix III. sighting of ground deformation or liquefaction. How-
ever the earthquake was associated with numerous and
1862, November, 30, Takitount, Ms = 4.2, I0 = (VI) significant rockfall in El Hebbal and others obstruc-
MSK ted the road of M’Chouneche-Edista. The shaking
was strongly felt in the surroundings oasis of Branis,
A moderate earthquake hit the village of Takitount Djemorah, Beni-Souk and Beni Frah, but no damage
and its surroundings. The main shock, which lasted was reported. Also, it was slightly felt, to the north,
about 4 seconds, awoke the light sleeper but no cas- as far as Sétif and more strongly felt in Batna where it
ualties or damages were declared apart from the fact caused a great panic among the patients in the upper
that clocks stopped. This earthquake has been felt in storeys of the hospital; it caused more fear than harm.
Bougie, Djidjelli and Philippeville but not in Con- The main shock occurred without any premonitory
stantine and Bordj Bou Arreridj. Damage no more sign but was followed by a series of aftershocks con-
serious than cracks in walls of houses and fall of tinuing until 28 of November, with one strong enough
chimneys was observed in Takitount in Babor ranges to add further damage, particularly in El Hebbal where
(L’Africain, L’écho de Sétif, 1862; Rothé, 1950). additional rockfall were reported and in Batna where
Slight aftershocks were reported in the zone com- it caused some cracks to walls in the districts of Sad-
prising Ain Roua, Takitount and Bougie (L’Africain, ouri and Souf. In fact, the aftershocks were widely felt
1862), (Figure 9). in the surroundings oasis of Biskra (Ollivier, 1870;
Le Moniteur Algérien, 1869; Akhbar, 1869). The re-
1869, November, 16, Biskra, Ms = 5.2, I0 = VIII MSK
view of macroseismic information, taking into account
A damaging earthquake struck the region of Biskra in the sparsely populated region (as in Seriana, Tehouda,
the oriental Saharan Atlas. It is of interest to study Droh and M’Chouneche), has improved the accuracy
such event occurring in an area where seismicity is location of the epicentral zone. The NE-SW direction
quite low. The main shock, which lasted about 7 of the isoseismal (Figure 10) is in agreement of that of
seconds (Ollivier, 1870), caused the loss of at least the two first seismic events as reported by the journal
30 lives (Roussel, 1973), injured several and made Akhbar (1869).
numerous homeless; it destroyed 200 houses units
within a radius of 30 km of the center of Biskra 1885, December, 3, M’sila, Ms = 5.9, I0 = IX MSK
(Perrey, 1875). Considerable damage was sustained
by colonial structures. In Biskra, the shaking caused This event is the first largest known shock of the region
severe damage, particularly to the military barracks under consideration, unfortunately rather unappreci-
and houses of the Caid and an European settler where ated in the previous studies. This earthquake is known
serious cracks were observed. At the oldest part of to have occurred in Bordj Bou Arréridj as reported
Biskra, several buildings, mainly adobe dwellings by previous authors (Rothé, 1950 and Hée, 1950).
were totally shattered, but there were no causalities However, it is more precisely an earthquake of M’sila
among the population (Akhbar, 1869). In Sidi Okba, region. Since the most intense damage was recorded
20 km distant, the damage consisted of collapse of 45 in M’sila and surroundings, our investigation is aimed
127
Figure 9. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the Takitount earthquake of the 30 November 1862.
Figure 11. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the M’sila earthquake of the 03 December 1885.
in Oued Sebama and Bir Castelli. This shaking was caused the destruction of 11 dwellings and rendered
strongly felt in Boussaada (to the south of M’sila) 95 families homeless. In the surrounding farms of
causing great panic among the population which run the Biban ranges, 4 houses collapsed and important
outdoors and camped in all the night. Almost all the losses of grain and several heads of cattle were re-
buildings sustained some damage such as cracks in ported. Slight damage such cracks in some dwellings
walls, crash down of partitions of ceilings, glassware was reported in Mansourah village. According to the
broken, particularly at ‘Justice de Paix’ building and press report, among the 11 European villages of the
military club. In Bousaada, the earthquake caused a commune of Bordj Bou Arreridj, only Bordj Ghdir
loss of 2 lives, injured 4 people and seriously damaged village, where 4 houses in European settlements were
the Church and 71 house units. The city of Bordj Bou shattered, was seriously affected. In Sétif, the shock
Arréridj (BBA) is the third one which badly suffered was so strong that the population run outdoors, but
from the earthquake. The newly built ashlar bridge of without casualties and the damage was limited to fall
Oued Ksob, which cost 100 000 French Francs, was of the cross of the bell tower. In Batna, the earth-
severely damaged. The Railway station of Hamma of quake awoke patients in the hospital and the damage
Bordj Bou Arréridj was so seriously damaged that it consisted of fall of plaster and minor cracks in some
had to be evacuated, but there were no casualties or in- dwellings of the city. In Blida, about 200 km north-
juries among the population. The authorities allocated west to M’sila, where the main shock lasted 12 s,
1000 French Francs for relief. Many douars around people run outdoors, several glassware were broken
Bordj Bou Arréridj were reported to be in ruins. The and furniture overturned in public establishments. Ac-
K’sour village was totally destroyed, 54 house units cording to Rothé (1950), this earthquake was felt over
belonging to 65 families collapsed, but no loss of live 800 km, as far east as Collo, west as Ghazaouet and
was reported. In the village of M’rabtine, the shock south as Ghardaia. Nevertheless, no information re-
129
Figure 12. Isoseismal map (in terms of MSK scale) of the Mansourah earthquake of the 08 January 1887.
lative to this event was found from these localities. réridj, Algiers, Médéa, Blida, Aumale, Fort-National,
In addition of the localities cited above, the press Menerville, Biskra and Batna. The aftershocks of the
reports cited Boghar, where many houses were des- 7th of December were felt in M’sila and Bordj Bou
troyed without casualties; Mascara, Saida, Djelfa, Arréridj, and those of the 11th and 12th December were
Algiers where the shaking was felt by few people; felt in M’sila, Boussaada, Bordj Bou Arréridj, Sétif
Medéa, Aumale, Orleansville, Fort-National, Bou- and Bougie. All the retrieved information is essentially
farik, Maison Carrée and then Touggourt and Biskra derived from press reports archives that also published
where it was slightly felt; Menerville, Corso, Bou- the oficial report of the administrator of M’sila (La Vi-
gie and Hammam Righa where people run outdoors. gie Algérienne, Le Moniteur de l’Algérie, Le Reveil
There was no evidence of any sign of ground de- de Sétif and Akhbar of 1885); Rothé (1950) which
formations or liquefaction, only some rockfall which referred to Chesneau (1892) reported very few lines
obstructed the road of M’sila-Bordj Bou Arreridj. about this earthquake. The analysis of macroseismic
The main shock was followed by a long sequence of data collected has allowed a better and more detailed
aftershocks. Rothé (1950) cited and Hée (1950) repor- re-assessment of the impact of the event (Figure 11);
ted respectively 40 and 52 aftershocks in Bordj Bou an intensity has been estimated (there is no estimation
Arreridj. According to the press reports, the first af- in previous catalogues) and surface-wave magnitude
tershocks, particularly that of 4th of December, were calculated using the relationship derived by Benouar
felt in M’sila, Boussaada, Sétif, Djelfa, Bordj Bou Ar- (1993) (relationship 2 in appendix III).
130
Figure 13. Intensity distribution (in terms of MSK scale) of the Fort National earthquake of the 23 October 1891.
1887, January, 8, Mansourah, Ms = 5.2, I0 = VIII felt as well as in Mansourah and Bordj Bou Arreridj as
MSK in Sétif, M’sila, and Fort National (Chesneau, 1892).
The aftershock of the 10th of January was stronger
A destructive earthquake shook the Biban ranges in in Sétif where it awoke the population and was more
the central part of the Tell Atlas, seriously affecting violent in the surroundings of M’sila where it caused
a relatively small area. The main shock, which was the total destruction of 20 traditional dwellings (Le
violent in Mansourah, caused a great panic among Petit Colon, 1887). Also the aftershocks, continuing
the european and native settlement which camped out- until October, were strongly felt in Ain Roua and Ain
side all the night. Fourteen (40) gourbis (traditional Abessa than the main shock. In fact, the succession
dwelling) were completely shattered and scores of of aftershocks added more damage and caused some
facades of several houses were seriously cracked, fall concern among the population without any casualties.
of parts of ceilings was reported (Chesneau, 1892; La Moreover, this earthquake affected, in particular, the
dépêche Algérienne, Akhbar, La Vigie Algérienne, Le native settlements. For this reason; the information re-
Petit Colon, of 1887). Severe damage affected colonial ported is insufficient to reconstruct the seismic event
buildings such as civil court, the forestry house, can- with a certain degree of reliability. In his catalogue
tonnière house and Ponts et Chaussées building which Rothé (1950) estimated the intensity at VIII MM, the
were partially demolished. The railway station sus- information derived from press archives is in favour of
tained some damage such as numerous cracks in walls. VIII MSK.
However, no casualties were declared (La dépêche Al-
gérienne, Akhbar, Le Ralliement de Sétif of 1887). 1891, October, 23, Fort National, Ms = 4.6, I0 = (VII)
In Bordj Bou Arréridj (BBA), many cracked houses MSK
are reported; in El Achir, 10 km distant, sections of
walls crushed down. In the surroundings of M’sila Without any premonitory sign, a moderate earthquake
and Bordj Bou Arréridj, the earthquake caused no sig- struck the Djurdjura ranges and damaged its villages
nificant damages. The main shock was felt in Bordj and douars. According to Hée (1950), the only author
Bou Arréridj (BBA), Sétif, M’sila, Aumale, Rebeval, that cited this seismic event, the earthquake occurred
Azzaga, Fort National and probably in Bougie (Ches- the 24th of October at 13h 40m (local time). The press
neau, 1892; La Vigie Algérienne, 1887) (Figure 12). reports mentioned a main shock on the 23rd of October
The main shock was followed by many aftershocks but at 20 h 40m (local time). The shaking was strong
131
Figure 14. Unverified earthquakes in the northeastern Algeria from 1357 to 1791 period (extracted from USGS/NEIC catalogue, 1994).
enough to cause panic among the population, which termined3. In fact, in Mokrane et al. (1994) no seismic
rushed outdoors. A statement published in La Dépêche event of this zone (pre-1900 period), apart that of 22
Algérienne reported that ‘the earthquake and its nine August 1856, has been a subject of detailed studies.
aftershocks caused significant damage as cracks in all Among these events, that of 14 April 1839 localised by
walls in Michelet. Most of European and native set- the authors in Constantine is in reality an earthquake
tlers of the villages and douars of Djurdjura ranges of Algiers where it caused more damage as reported by
fled their homes to camp outdoors. Furthermore, the press reports (Le Moniteur Universel, Le Toulonnais,
shaking caused loss of lives in Ighil Ali’. It is important of 1839).
to mention that the earthquake occurred in a region ex- Regarding to the USGS/NEIC (1994) catalogue,
clusively inhabited by native settlements. The effects even not including the non-confirmed events into the
of the shaking reported by european press (Le Mon- compiled catalogue, they should be kept in mind for
iteur de l’Algérie, La Vigie Algérienne, La Dépêhe Al- future research. Moreover, it is noteworthy that the
gérienne of 1891) are disparate and make delicate the spatial distribution of the quoted epicentres shows
assignment of macroseismic parameters (Figure 13). that most of events are localised offshore (Figure 14).
Probable intensity of VII MSK is attributed. Would these earthquakes be considered as fake events
or have they been, merely mislocated and displaced
to the north, offshore the Algerian coast? It is prob-
ably due to erroneous localisation. Such errors were
Discussion and conclusion found during the verification of all seismic events.
For instance, the USGS/NEIC catalogue (1994) lis-
ted an earthquake occurring in Bone (according to the
This research work gives a re-appraisal of the histor- given coordinates) on the 12th January 1856 when the
ical seismicity for the pre-1900 period. It is clear that journal L’Editeur (1856) reported at the same time
it was not possible to check all the seismic events re- an earthquake in Lisbon; the other press archives
ported in previous catalogues (particularly that of Hée, (L’Illustration, Akhbar Le Moniteur Algérien of 1856)
1950 and USGS/NEIC, 1994) due to the small amount gave no information about this event. This case re-
of documentary sources available today. However for curred for the Affreville earthquake of 14 March 1886
the pre-1900 period and for the region considered, the (according to Le Petit Algérien, 1856), localised in
results obtained allowed the enriching of the earth-
quake catalogue from 13 earthquakes, quoted in the 3 For the region under consideration, Mokrane et al. (1994) re-
last Algerian catalogue (Mokrane et al., 1994), to 123 ported 13 earthquakes whose one is in reality an earthquake of
Algiers (in central Algeria). In the frame of this study, 111 addi-
earthquakes (including main shocks and aftershocks)
tional seismic events are reported. Among these 123 earthquakes
for which macroseismic parameters (macroseismic available in (Harbi, 2001), 9 were discovered in press reports and
epicentre, intensity etc. . .) are, insofar as possible, de- only the strongest ones (8 events) are presented here.
132
USGS/NEIC catalogue (1994), at Tigzirt in the re- from archives, the authors wish to thank all staff at the
gion under study. They may be real earthquakes but National Library of Algiers. We express our gratitude
mislocated. Similarly, the 16t h of July 1767 seismic to A. Sebaï, F. Oussadou, A. Ayadi and M. Bezzeg-
event reported in USGS/NEIC catalogue (Table 1) houd for providing some data and useful and precious
could be another or the same event differently loc- documents. Special thanks go to S. Maouche for the
alised that of Tizbarbart-Chellata of 27 September valuable discussion of the results of this paper. M.
1767 cited by the historian Ahmed Sahi (see above). Bezzeghoud and an anonymous referee reviewed the
Anyway, these examples point out, once again, that manuscript and we greatly appreciate their suggestions
haphazard and uncritical handling of any earthquake and constructive comments.
data may lead to some misinterpretation of seismotec-
tonics. Moreover the lack of instrumental moderate
offshore events in the region, do not permit the calib- References
ration of these former earthquakes, seemingly of high
intensity (Table 1). Al Djilali, A., 1983, Tarikh El Djazair el aam (The History of
The presented catalogue starts in 1850 even though Algeria), Dar Et Takafa, Beirut, Lebanon.
Ambraseys, N.N., 1982, The seismicity of North Africa: the earth-
the Setifis earthquake of 419 (A.D) cited by Guido- quake of 1856 at Jijeli, Algeria, Bollettino Di Geofisica a Teorica
boni (1994), which referred to St Augustin Sermons, ed Applicata, XXIV(93), 31–37.
may be verified in Mohammedi et al. (1991). Analys- Anonymus, 1970, Bejaia silsilet al fen wa et thakafa (Bejaia: art
ing an archeological site of Setifis, rebuilt at the end and culture), SNED, pp. 115.
Aucapitaine, M., 1856, Note sur le tremblements de terre ressenti
of the first quarter of V century, and referring to St en Algérie du 21 au 25 août 1856, C.R. Acad. Sc. Paris, tome
Augustin’s sermons, the authors suggest the year of XLIII, 765.
419 (A.D.) for the destruction of the site. On the other Benhallou, H., 1985, Les Catastrophes Séismiques de la Ré-
hand, the endeavour made in the frame of this work gion d’Echéliff dans le contexte de la Séismicité Historique de
l’Algérie, Thèse de Doctorat Es-Sciences, IST-USTHB, Alger,
to consult the historical documents (Al Djilali, 1983; Algérie, 294 pp.
Seidni, 1988, Sahi, no date) allow to discover earth- Benouar, D., 1993, The Seismicity of Algeria and Adjacent Regions
quakes occurring in 1722, 1724, 1758, 1767, 1810 During the Twentieth Century, PhD Thesis, Imperial College,
London, U.K, 712 pp.
and 1837. However, it must be acknowledged that Benouar, D., 1994, Materials for the investigation of the seismicity
verifying the occurrence of known earthquakes and of Algeria and adjacent regions during the twentieth century,
collecting their respective macroseismic information Annali Di Geofisica XXXVII(4), 459–860.
is easier than the research of unknown ones. In reality, Chesneau, M., 1892, Note sur les tremblements de terre en Algérie,
Mém. Ann. Des Mines, Série 9, t. I, Paris.
this long and fastidious process requires a close co- Gaultier de Claubry, M., 1856, Sur les effets du tremblement de
operation with historians who are more patient and terre du 21 et 22 août 1856 dans certaines parties de l’Algérie,
diligent in the harvest of historical information. Cer- C.R. Acad. Sc. Paris tome XLIII, 589–590.
tainly the incompleteness noticed in the catalogue is Grünthal, G., 1993, European Macroseismic Scale 1992. Cahiers du
Centre Européen de Géodynamique et de Séismologie, edited by
due to a lack of information in ancient times rather Grünthal (Luxembourg), vol. 7.
than in seismicity data. In fact other investigations are Guidoboni, E., 1994, Catalogue of ancient earthquakes in the Medi-
to be devoted in prospecting ancient earthquakes in terranean area up to the 10th century, Instituto Nazionale di
historical documentary sources. Geofisica Press, pp. 504.
Harbi, A., Maouche, S. and Ayadi, A., 1999, Neotectonics and
Finally, it can be said that the first investigations associate seismicity in the Eastern Tellian Atlas of Algeria, J.
carried out, especially for seismotectonic purposes Seismol. 3, 95–104.
(see part II), improves the knowledge on past seismic Harbi, Assia, 2001, Analyse de la sismicité et mise en évid-
ence d’accidents actifs dans le Nord-Est Algérien, Thèse de
activity of the region and incites to pursue the research
Magistère, USTHB, Alger, 195 pp.
in historical seismicity which is the prerequisite for Hée, A., 1950, Catalogue des séismes algériens de 1850 à 1911,
efficient and sound research work. Ann. Inst. Phys. Globe, Strasbourg 6, 41–49.
Medvedev, S., Sponheuer, W. and Karnik, V., 1981, Report of the
ad-hoc panel meeting of experts on the updating of the MSK-64
seismic intensity scale, Gerlands Beitr. Geophys. 90, 261–268.
Acknowledgements Mohamedi, A., Benmansour, A., Amamra, A.A et Fentress, E.,
1991, Fouilles de Sétif 1977–1984. 5ème supplément au Bulletin
d’Archéologie Algérienne, pp. 39.
This research activity is supported by CRAAG and Mokrane, A., Ait Messaoud, A., Sebai, A. Ayadi, A., Bezzeghoud,
the National Research Program. Most of the macro- M. and Benhallou, H., 1994, Les séismes en Algérie de 1365
seismic information used in this work were obtained à 1992. Publication du Centre de Recherche en Astronomie, As-
133
trophysique et Géophysique, Département Etudes et Surveillance of the zone under study dating from 1850. The Ben-
Sismique, ESS, C.R.A.A.G, Alger-Bouzaréah, 277 pp. hallou (1985) catalogue referring to those cited above
Ollivier, M.E., 1870. Secousses de tremblements de terre à Biskra
(Algérie du Sud), du 16 au 19 novembre inclusivement, C.R.
contains some information about earthquakes of this
Acad. Sc. Paris t.LXX, 48–51. region, although it concerned above all a seismicity
Perrey, A., 1875, Note sur les tremblements de terre en 1856, . . . of Echeliff area. The USGS/NEIC catalogue (1994)
1871, Acad. Sci. VIII-XXIV, Bruxelles. refers to the European Catalogue of 13 members of
Rothé, J.P., 1950, Les séismes de Kherrata et la séismicité de
l’Algérie, Bull. Serv. Cart. Geol. Algérie, 4 ème série, Géo-
the European Community, Austria and Switzerland for
physique, N. 3, 40 pp. the period 479 BC to 1983. The data contained in this
Roussel, J., 1973, Les zones actives et la fréquence des séismes catalogue were compiled by J.M. Gils and reviewed
en Algérie 1716–1970, Bull. Soc; Hist. Natur. Afrique du Nord. by Dr Gunter Leydecker of the Federal Institute of
64(3), 211–227.
Sahi, A., (no date), Aalam min Zwawa Igawewan (The Scientist of Earth Sciences and human resources (ex RFA). In this
the Tribe Zwawa Igawawen), SNED, Alger. catalogue, 42 earthquakes for the region under study
Seidni, N.E., 1988, Dirassat wa abhat fi tarikh El Djazair (Studies from 1357 to 1896 are quoted. The Mokrane et al.,
and Research in the History of Algeria), 2nd volume, ENAL, catalogue (1994) is the first Algerian catalogue that
Alger.
Senarmont (De), M.H., 1857, Analyse des documents recueillis sur covers the pre-1900 period. The references of the au-
les tremblements de terre ressentis en Algérie du 21 aout au 15 thors are (for the region under study and for pre-1900
octobre 1856, C.R. Acad. Sc. Paris XLIV, 586–594. seismic events) Seccion de Sismologica e Ingeniera
USGS/NEIC, 1994, Epic User’s Guide, Retrieval Software for the
Sismica, España (SSIS) and Rothé (1950). Concerning
Global Hypocenter Data Base CD-ROM, Version 3.0.
Vogt, J., 1993, New macroseismic information and analysis of Al- the pre-1900 period and for the region under study,
gerian earthquakes, Letters of 2, 8 and 9 December 1993 (private Mokrane et al. (1994) have made critical study only
communications). on the Djidjelli earthquake of 22 August 1856.
2. Collo: 59 out of the 75 houses, the old mosque people run outdoors and after the second they biv-
and Janissary Barracks were ruined (Ambraseys, ouacked on the place Barral but the hospital, the
1982). Damage was equally serious in the region barracks and the finances department were not
between Djidjelli and Collo, in the mountains set- evacuated (Akhbar). Few adobe houses cracked,
tlements of Oued El kebir, Oued Zhor and Gouffi, the first shock caused slight damage to the hos-
particularly in the Chefka plain of the Beni Ider. In pital, barracks and to the public buildings (Akhbar,
the sea port of Collo all houses were damaged and 1856, De Senarmont, 1857, Ambraseys, 1982).
a few collapsed without casualties (De Senarmont, On the road of Setif – Bougie, macroseismic ef-
1857; Chesneau, 1892; Ambraseys, 1982). fects on different caravanserais, where the shocks
3. Philippeville: great panic among the population were strongly felt, are reported in the journal Akh-
which was evacuated outside the town after the bar. At Oued Amizour 20 km south of Bougie the
first shock (Akhbar). The earthquake lasted about ‘Copello mill’ was almost demolished, its walls
30 seconds. At Stora, in the region of Zeramna and were strongly cracked. At the ‘well constructed’
to a lesser extent at Gastonville, almost all houses caravanserai of Ain Roua, damage is restricted to
were badly shaken and quite a few newly built cracks, variation of spring flow and partial land-
ones in Robertville were seriously damaged as slide of Bou Andas. To the north of Ain Roua
well as in the Centres of The Saf-Saf valley, Dam- and when approaching near the coastline, damage
rémont and Saint Charles. At Condé Smendou a become more and more serious and numerous at
number of old houses cracked. In the town of Phil- caravanserais of Bou Abdallah and Draa El Arba
ippeville a number of European houses suffered (Akhbar).
extensive nonstructural damage from the collapse
of the chimneys on their tiled roofs. The domes of 6. Bone: At Bone, the first shock was not violent,
the church were also fissured and in the outskirts but the second one caused the collapse of few
the abutments of a masonry bridge were damaged, chimneys and set the clock of the hospital ringing;
the government building and the military hospital some families left the town (La Seybousse). In the
were fissured and the barracks were evacuated. lower part of Bone a derelict house collapsed and
In the district of Philippeville, no one was killed few adobe houses were badly cracked. The theatre
but financial losses exceeded one quarter of a mil- was slightly damaged but the close surroundings
lion French francs (Akhbar, 1856; L’Illustration, of the town didn’t suffer (Le Moniteur Algérien,
1856; De Senarmont, 1857; Chesneau, 1892; Am- De Sénarmont, 1857; Ambraseys, 1982).
braseys, 1982). In the eastern part of the town
7. Constantine: A few old houses cracked and a
of Philippeville, the shock caused some concern
pendulum recorded distinctly a ground motion in
but no damage (Le Moniteur Algérien, 1856). Ac-
a NE-SW direction (Ambraseys, 1982). Houses
cording to the journal Akhbar, all houses were
damaged or fissured without casualties (Le Mon-
cracked and others lost their lower partitions. For
iteur Algérien, Akhbar; De Senarmont, 1857). At
L’Illustration (1856), it could be wrong that Phil-
Constantine and Mila (30 km distant), the shock
lipeville was destroyed as stated in earlier reports
was felt by all, displacing small unstable articles
but Stora to the west of the town has suffered badly.
and causing hanging objects to swing. Ambraseys
4. Bougie and surroundings: The shock caused some
(1982).
concern but no damage. The ground movements
lasted about 30 second and were relatively slow 8. Guelma: The slow movements of the ground set
but strong enough to cause slight damage to local bells ringing and caused free standing walls to
houses and slumping of wet ground (Ambraseys, sway, some damage to few houses and barracks
1982). Few houses were fissured and the light without casualties (La Seybousse; De Senarmont,
harbour was almost overturned (Le Moniteur Al- 1857; Ambraseys, 1982).
gérien, Akhbar, De Senarmont, 1857). Financial
losses to private houses at Bougie exceeded 90 000 9. La Calle, Batna, Algiers: Felt but no damage
French francs (Akhbar). observed (Akhbar, La Seybousse, Le Moniteur Al-
5. Sétif: At Setif, the shocks was felt by all displacing gérien; De Senarmont, 1857; Ambraseys, 1982).
small unstable articles and causing hanging objects In the Eastern part, the earthquake was felt but not
to swing (Ambraseys, 1982). After the first shock beyond Souk Ahras (Ambraseys, 1982).
136
167
Journal of Seismology 7: 221–234, 2003.
© 2003 Kluwer Academic Publishers. Printed in the Netherlands.
221
Key words: Algeria, completeness, earthquake catalogue, homogenisation, neotectonics, seismicity, seismotecton-
ics
Abstract
The main objective of the research work is the homogenisation of the two recent Algerian earthquake catalogues for
the common covered period of time, from 1900 to 1990, for the region under consideration limited by [33◦N–38◦ N,
4◦ E-9.5◦E] and the updating of the catalogue for the twentieth century (1900–2000). To mitigate the deficiency of
the incompleteness of catalogue, an effort was made to establish a correlation between surface-wave magnitude
Ms and body-wave magnitude mb in the form of Ms = a + b (mb ). A complete, exact and homogeneous earthquake
catalogue as much as possible, comprising 870 seismic events, has been compiled. Seismicity analysis of the
region shows a strong concentration of seismicity along a band of no more than 400 km width oriented mainly in
the east-west direction parallel to the coast. Moreover, earthquakes in this zone are rather associated to strike-slip
mechanism. The focal mechanism show a regional stress regime that corresponds to horizontal compression in
NW-SE to N-S direction. As a result of the review of the seismicity of north-eastern Algeria from the compilation
of checked and corrected data and its correlation with other geologic and geophysical investigations based on
documentary sources, it was possible to construct a most complete seismotectonic map. It leads also to delineate
four seismogenic zones in the Tellian Atlas, a less important zone in the Saharan Atlas, a sixth zone at the boundary
of both Atlas and finally, a seventh one along the coastal zone. The seismicity-active faults correlation of some of
these defined zones is examined in details with a special attention to the Saharan Atlas zone, the Hodna and Biban
zone as well as Soummam and Babor zone where further research work allowed to find some neotectonic features
considered as a significant sign of recent tectonic activity.
tinctly a ground motion in a NE-SW direction’. Later, The first step was the comparison of data reported in
when the Mansourah earthquake of 8 January 1887 oc- these catalogues for the common covered period, from
curred, the newspaper La Dépêche Algérienne (1887) 1900 to 1990. Looking back to the references used
reported: ‘the seismograph of the council of Algiers by both sources (see appendix) and previous stud-
indicated an earthquake in the North-South direc- ies on this subject (Hée, 1925, 1932, 1933, 1950;
tion’. Furthermore it should be reminded that the first Rothé, 1950; Benhallou and Roussel, 1971; Roussel,
Algerian seismological station had been installed by 1973; Benhallou, 1985; USGS/NEIC, IGN and ISC
1910 in Bouzaréah (Bezzeghoud et al., 1994) and the data files) allowed the confirmation of 499 seismic
first teleseismic record for Algerian earthquakes goes events reported only in Benouar (1993) and 27 oth-
back to 1903 (the Boghari earthquake of 23 September ers reported only in Mokrane et al. (1994). Moreover,
1903; Benouar, 1994). 234 earthquakes for 1924–1939 period cited only by
In this part of research work, an updated earth- Hée (1925, 1932, 1933, 1950) and 170 reported only
quake catalogue from 1900 to 2000, for the region in USGS/NEIC catalogue (1994) from 1900 to 1986
[33◦ N–38◦N, 4◦ E–9.5◦E], is presented. The iden- were omitted in the Algerian catalogues (Benouar,
tification of active structures requires, in addition 1993; Mokrane et al., 1994). All the events reported by
to seismicity analysis, to conduct other studies in Hée (1925, 1932, 1933, 1950) are also cited in press
neotectonic, geodesy, geomorphology, geophysics, reports which referred to ‘Le bulletin météorologique
etc. However, the first objective of this work is to de l’Observatoire d’Alger’ but it was impossible to
clear a still quite unexplored field, for future research confirm those reported in USGS/NEIC data file which
focused on targeted seismogenic zone in order to as- are missing in all sources available to us. Furthermore
sess, at best, the seismic hazard in these zones. Hence and curiously, as those for pre-1900 period (part I), all
a previous study (Harbi et al., 1999) gathering the these events are located offshore (Figure 14 in part I).
first results obtained on the basis of existing cata- Regarding the seismicity of the 20th century and
logues allowed to draw up a seismotectonic map where except of the careful examination and analysis of each
some seismogenic zones were distinguished (Guelma, seismic event from available sources, the work presen-
Constantine, M’sila, Kherrata, Mansourah, Batna). ted here is not too elaborate. In fact, valuable details
The seismicity analysis of north-eastern Algeria from are given in Benouar (1993 and 1994) and Mokrane
the compilation of checked and corrected data and et al. (1994), since several earthquakes of this period
its correlation with other geologic and geophysic in- are carefully studied. Nonetheless, some aspects at-
vestigations based on documentary sources (Lafitte, tract attention since they are able to raise questions
1938, 1939; Aissaoui, 1984; Kazi-Tani, 1986; Zer- and doubts. These latter concerns: 1) 21 earthquakes
dazi, 1990; Boudiaf, 1996), enables the construction occurred, according to USGS/NEIC data file (1994),
of a most complete seismotectonic map. It leads also in the region of Aokas (in the Gulf of Bejaia) from 2
to the delineation of four seismogenic zones in the Tel- February to 9 June 1936; 2) retrieval of macroseismic
lian Atlas, another zone of less importance (from the information of 8 seismic events (Table 1) for which
seismicity point of view) in the Saharan Atlas, a sixth previous authors assigned an intensity upper than VII
zone at the border of both Atlas and finally a seventh MSK without studying them, as it is the case of others
one along the coastal zone. The main factor taken into events of the same size; 3) the earthquakes (repor-
account to draw these zones is the coincidence of areas ted in Hée listings, 1925 and 1950) of Constantine
with particular seismic activity as well as geological from 22 to 26 January 1925 and those of El Arfiane,
characteristics. in the southernmost of the area under study, of 24,
26 and 28 December 1935 and that of 28 December
1936 (Figure 1). Unfortunately, it was not possible
Seismicity to gather enough information to answer these ques-
tions. However it is worthwhile to cite them for future
Data research.
Finally and considering the findings of this re-
As mentioned in part I of this research work, one search as well as the results of part I, an earthquake
of the objectives consists of the homogenisation of catalogue encompassing 1008 events is compiled for
the last Algerian catalogues (Benouar, 1993; Mokrane the region under study from 1850 to 2000. In order to
et al., 1994) for the zone [33◦N–38◦N, 4◦ E–9.5◦E]. mitigate the problem of homogenisation, an endeavour
7°E
37°N 37°N
6°E 6°E 7°E 8°E
34°N 34°N
N N El Kantara
36°N 36°N
El Arrouch
El Arfiane
Zaouiet Riab
Conde Smendou 35°N Biskra 35°N
Djemaa
Sidi Yahia
Rouffach
Constantine
Degache
34°N 34°N
El Khroub
Tozeur
El Arfiane
Touggourt Djemaa El Oued
Guerrah
Touggourt
Figure 1. Uncertainties in macroseismic information for some earthquakes in the zone under study.
223
224
Table 1. Sample of earthquakes reported in catalogues without any critical review
Analysis
4E 5E 6E 7E 8E 9E
38N 38N
M E D I T E R R A N E A N S E A
Collo
37N Dellys El Kala 37N
Bejaia Jijel Skikda Annaba
Tizi Ouzou Aokas
Kherrata Guelma
Guenzet Constantine
Setif
Mansourah
Bordj Bou Arreridj
36N Ouenza 36N
M’sila
N’Gaous Batna
Tebessa
IA
Bou-Saada
IS
N
35N 35N
U
Biskra
T
A L G E R I A
34N 34N
u III IV V VI
even though very few moderate earthquakes occurred zone that was activated. Moreover recent instrumental
in the three first cited zones. earthquakes, which are obviously more reliable, may
corroborate this evidence. About seven seismotectonic
zones have been distinguished in the zone under study
Correlation between seismicity and neotectonic by joining the neotectonic data with the seismicity
accidents distribution (see Figure 6); these are, respectively:
Guelma basin (Z1 ), Constantine basin (Z2 ), Hodna and
Evidence of faulting may be inferred from the as- Bibans zone (Z3 ), Babor and Soummam zone (Z4 ) in
sociation of epicentral regions with known active or the Tellian Atlas, saharan Atlas zones (Z5 & Z6 ) and
potentially active fault zones. Even though, historical finally offshore zone (Z7 ). The seismicity-active faults
information does not reveal the exact location of a re- correlation of some of these defined zones (Guelma,
cent active structure, it helps to define the past of the
226
Table 2. Seismogenic zone characteristics in the north-eastern Algeria
Seismogenic zone The largest earthquake of the zone Active or potentially active fault
Zone 1: Guelma basin 10/02/1937, I0 = VIII MSK, M = 5.2 Bouchegouf and Hamam N’Bailis faults are poten-
tially active.
Zone 2: Constantine basin 27/10/1985, I0 = VIII MSK, M = 5.7. Constantine and Sigus faults are potentially active;
that of Ain Smara (30 km) was active during the
earthquake of 27.10.1985.
Zone 3: Hodna and Biban zone 3/12/1885 (M’sila) I0 = IX, M = 5.9 The fault-fold of Chott El Hammam in Hodna
08/01/1887 (Mansourah), I0 = VIII MSK, basin was active during the M’sila earthquake of
M = 5.2 01/01/1965. Djebel Tella anticline, Djebel Youcef
fault and the fault of northern Djemila are potentially
active in Biban ranges.
Zone 4: Babor and Soummam zone Kherrata in Babor ranges: 17/02/1949, Kherrata fault is known for its activity during the
I0 = VII MSK, M = 4.7 earthquake of 17/02/1949. The faults (or their seg-
Beni Ourtilane:in Soummam valley: ments) of Soummam valley are responsible of seis-
10/11/2000, I0 = VIII MSK, mb = 5.8 micity there.
Zones 5 & 6: Saharian Atlas 16/11/1924 (Mac Mahon), I0 = IX MSK, No active fault was identified in this zone though the
M = 5.4 presence of alluvial terraces in M’chouneche gorges
are in favour of a quaternary activity.
Zone 7: offshore Djidjelli: 22/08/1856, I0 = VIII MSK, Offshore faults identified from seismic reflection
M = 5.7, El Kala: 27/10/1947, I0 = VI profiles (Harbi et al., 1999) are potentially active,
MSK, M = 5.0 those mapped in the gulf of Béjaïa are probably the
most active.
Constantine, Hodna, Babor and offshore zones) were MSK) (see part I) and for Bousaada that of 7 August
examined in details in previous papers (Harbi et al., 1965 (I0 = VII MSK). Concerning the Ouenza-Tebessa
1999; Aoudia et al., 2000). In order to avoid re- zone, only 5 earthquakes were recorded in the area.
dundancies, it appears preferable to summarise useful From a tectonic point of view, the boundary
information, for this region, in Table 2, and relate between both Atlas (tellian and saharian) and Sahara
only the new elements provided in the framework of platform is a structural line constituted by different
this study. These elements concern the saharan At- fault segments, globally oriented in E-W direction
las zone and some aspects of Hodna and Biban zone (Kazi-Tani, 1986). In the northeastern Algeria, this
as well as Soummam and Babor zone where further feature limits southwards the Aures massif and the
bibliographic investigation allowed to find out some southeast Constantine mountains. This last domain is
neotectonic features considered as a significant sign of structured into folds and thrust during the Mesozoic
recent tectonic activity in Biban belt and Soummam and Cainozoic and even till Pleistocene. The recent
valley. tectonic activity is not easily perceptible. Neverthe-
less, some previous works confirm the presence of
Saharan Atlas zone recent tectonics in this part of Atlas. In fact, based
on aeromagnetic studies, Zerdazi (1990) displayed in
north-east of Saharan Atlas, a NE-SW fault extend-
The seismicity of this zone including the Aures region
ing from Khenchela anticline to north of Ouenza and
and its capital Batna, the oasis of Biskra and Bousaada
going through the south of Mesloula. This fault could
is more or less low. One can delimit another small zone
have been active since the Turonian till the Quatern-
between Tebessa and Ouenza at the border of the both
ary (Vila, 1980). Additionally, the residual gravimetric
Atlas (tellian and saharan). The strongest earthquakes
map allowed this author to point out the Terraguelt
that struck the Aures region, along its seismic history,
fault trough and to specify its outlines. On the other
are respectively that of N’Gaous (50 km from Batna)
hand, the most uplifted alluvial terraces observed by
of 17 January 1885 (I0 = VII MM. Rothé, 1950) and
Lafitte (1938) situated along the Oued El Abiod river
that of Mac Mahon of 16 March 1924 (I0 = IX MSK,
(in the M’chouneche gorges) give evidence of recent
M = 5.4. Benouar, 1993). For Biskra, we note the sig-
tectonic activity. However, the lack of dating in qua-
nificant seismic event of 16 November 1869 (I0 = VIII
227
ternary deposits does not permit to specify the continu- Maillot) and El Kseur in Soumam valley and perman-
ity of this tectonics until the recent time. Regarding the ent activity in Kherrata, Darguinah and Tizi-N’bechar
south-atlasique flexure which limits the Aurès belt and in Babor zone. The Babor mountains correspond to
the Saharan platform, a synthesis of scientific work the north-east prolongation of the Biban ranges. They
of Lafitte (1939), Aissaoui (1984), Kazi-tani (1986), particularly comprise the calcareous massif of Kher-
shows a land strip formed by series of flexures, faults rata. The Soummam valley marks the western ending
related folds and reverse faults, relaying from west to of the Babor. By analysing digital elevation model and
east. The last recurrent faulting observed in the Aurès aerial photos, Boudiaf (1996) showed recent tectonic
belt are of post-pliocene age (Frizon de Lamotte et al., structures in the Soummam valley. In the Tazmalt-
1990). Busson (1970) (In Aissaoui, 1984) thought of a M’chedallah region, alluvial terraces are clearly de-
rejuvenation of the age of this structure in Biskra zone formed by tectonic scarps affecting the Quaternary
which could be post-pliocène; later Frizon de Lamotte glacis. These movements are also visible in the region
et al. (1990) certified this fact. Lafitte (1939) distin- of Sidi Aich. One should note that Pliocene is largely
guished two tectonic phases during the structuring of deformed in the whole Soummam basin.
the south-atlasic flexure; the first one of upper Eocene
age and the second of post-Burdigalian until Pliocene
and even Quaternary ages. This latter observation is Discussion
attested by the presence of Pliocene conglomerates,
systematically rocked southwards from 40◦ to 60◦ and The main results obtained from the preceding ana-
even forming in some places pliocene and quaternary lysis are presented in Figures 4, 5 and 6. Figures
folds. Hence the seismic activity in the Saharan Atlas 4 and 5 illustrate respectively the seismicity on to-
is in favour of a process of recent tectonic. pographic bottom and seismotectonic for the region
[34◦N–38◦N, 4◦ E–9.5◦E] focusing on Algerian area.
The zone of Hodna basin and Biban ranges In this part the seismicity delineate quite precisely the
shape of some structures. Similarity between morpho-
By examining the macroseismic effects of seismicity
affecting the Hodna basin, it may be ascertained that logical features and neotectonic faults are also clearly
depicted. The E-W neotectonic fault going along the
most of earthquakes occurring there are felt in Biban
Kherrata-Guelma line and the folds in the southern
region (see part I) and vice versa. In the Neogene
Hodna basin which bound the Biban ranges to the part, for instance, are well delineated on topographic
map. The distribution of epicenters and the river’s
south, the fault related fold of Chott El Hammam, is
straight course of Soummam suggest the existence of
known for its recent activity (Grandjean et al., 1966;
Guiraud, 1971, 1973; Vila, 1980; Meghraoui, 1988; the accident mapped by Boudiaf (1996). It is clear that
most of the significant earthquakes that have struck the
Harbi et al., 1999; Aoudia et al., 2000). In Biban
region, Vila (1980) mapped a quaternary anticline of north eastern Algeria were originated in active sectors
Djebel Tella, a fault northern Djemila and another fault of these faults. Some other active or potentially act-
ive faults remain to be identified, particularly in zones
at Djebel Youcef. According to this author, these faults
affect the quaternary deposits and are related to hy- of Mansourah, M’chouneche-Biskra and Aurès. In the
Gulf of Bejaia, the coastal epicentres may be related to
drothermal springs. Moreover and in spite of their low
faults in land as well as to offshore faults or to the con-
importance, the terraces erected in the Biban ranges by
Oued Sellam river in the plateau of Setif, the network tinuation of these latter in land. On the other hand and
owing to the fact of the important role of focal mech-
of Guergour near Guenzet and Oued Ksob river are up-
lifted and tilted (Savornin, 1920). This is a geological anism solutions in any seismotectonic discussion, one
witness of recent activity in this area. can say that focal mechanism interpretation of the
available solutions (see appendix II) (Girardin et al.,
The zone of Babor and Soummam valley 1977; Hatzfeld, 1978; Bounif et al., 1987; Deschamps
et al.; 1991 and CMT Harvard solutions) shows that
From the point of view of seismicity, Babor ranges and strike-slip is dominant in the north-eastern Algeria.
Soummam valley are both characterised by a moderate The focal mechanism solutions show a regional stress
and permanent seismic activity. In fact, the catalogue regime that corresponds to horizontal compression in
of earthquakes reveals some seismic crisis, at the NW-SE to N-S direction (direction associated with the
beginning of this century, in Mechdallah (formerly convergence between Eurasia and Africa). Indeed, the
228
4E 5E 6E 7E 8E 9E
38N 38N
N
m
M E D I T E R R A N E A N S E A 2270
2170 L
2070
1970
Collo 1870
37N Tigzirt El Kala 37N
Skikda
Jijel Annaba 1770
Bejaia
1670
Sidi Aich E
1570
Guelma
Akbou Kherrata 1470
Constantine
Tazmalt Guenzet 1370
1270
Setif
Bordj Bou Arreridj 1170
36N Ouenza 36N V
Mansourah 1070
Mesloula
Oum El Bouaghi 970
N’Gaous 870
M’sila
Batna
770
Khenchla 670
Bou-Saada Tebessa 570 E
470
35N 35N
Biskra 370
270
M
170
3.0 3.5 4.0 4.5 4.9 5.3 5.7 6.0 70 L
4E 5E 6E 7E 8E 9E
km -30
0 50 100
Figure 4. Seismicity map of north-eastern Algeria (1850–2000) showing the morphological units (only magnitude is used here and in Figure 5 since the seismicity of the pre-1900 period is
represented in term of magnitude on the opposite of Figure 3 and Figure 6 where it was represented in term of intensity.
4°E 5°E 6°E 7°E 8°E 9°E
38°N 38°N
N A
10/11/2000 27/10/1985 22/09/1995
12/06/1992
24/11/1973b
B
24/11/1973a 29/06/1974
C
Collo E
37°N Tigzirt El Kala 37°N
Jijel 20 Annaba F
Bejaia 18 6
Skikda
Sidi Aich
11
Guelma 3
Kherrata
Akbou 9
Guenzet Constantine
4
7
Tazmalt 2 8
17 15
Setif 10
12
Bordj Bou Arreridj 5
Ouenza
36°N Mansourah 36°N
19
1 Mesloula
Oum El Bouaghi 14
M'sila
N'Gaous Batna
16 13
Khenchla S
S A Tebessa
H
Boussâada E C
R N
01/01/1965 E
U M
E
35°N A M’chouneche N 35°N
Biskra
Negrine
Metlaoui
M
km
3.0 3.5 4.0 4.5 4.9 5.3 5.7 6.0 0 50
34°N 100 34°N
4°E 5°E 6°E 7°E 8°E 9°E
Figure 5. Seismotectonic map of north-eastern Algeria, showing active and potentially active faults, dressed on the basis of previous works (Vila, 1980; Aissaoui, 1984; Meghraoui, 1988;
Boudiaf, 1996; Harbi et al., 1999). A: quaternary fault related to hydrothermal springs, B: plioquaternary fault, C: reverse fault, D: fold, E: offshore fault, F: south-atlasique flexure. 1)
Quaternary anticline of Djebel Tella, 2) Ain Smara fault, 3) Bouchegouf fault, 4) Fault of northern Djemila, 5) Fault of Djebel Youcef, 6) Fault of Rosa cape, 7) Constantine faults, 8) Hammam
229
NŠBailis fault, 9) Kherrata fault, 10) Sigus fault, 11) Tazmalt-Mechdallah fault, 12) Temlouka fault, 13) Mesloula fault trough, 14) Ouenza fault trough, 15) Taoura fault trough, 16) fault related
fold of Chott El Hammam, 17) Network of Guergour-Anini, 18) Fault of Djebel Safia, 19) Terraguelt fault trough.
230
37°N
Annaba El Kala 37°N
Bejaia Jijel
Tizi Ouzou Skikda
Z4 Kherrata Guelma
Z2 Z1
Guenzet Constantine
Z3Setif
Bordj Bou Arreridj Ouenza
36°N 36°N
Mansourah
A
Z6
SI
M'sila Batna
N'Gaous
NI
Bou-Saada Tebessa
TU
35°N Biskra M'Chounneche 35°N
Z5 Seriana
A L G E R I A
34°N 34°N
I
I
IX VIII VII
M
6 5.5 5 4.5 4 km
0 50 100
33°N 33°N
4°E 5°E 6°E 7°E 8°E 9°E
Figure 6. Seismotectonic source zones in north-eastern Algeria (square: pre-1900 period, circle: post-1900 period).
distribution of tectonic structures of Plioquaternary al- cept of the last seismic event of Beni-Ourtilane). This
lows to distinguish two groups in Tellian Atlas: 1) the may be explained by the reactivation of these reverse
north-east of Tellian Atlas with major dextral strike- faults into strike-slip movement. On the other hand, it
slip globally trending E-W and forming in its eastern is noteworthy that the area in between both zones of
prolongation the Guelma basin. One equally note in the Saharan Atlas is devoid of earthquakes. For this
this part of Atlas sinistral strike slip oriented NE- region the absence of early written records and the
SW and affecting, particularly, the Constantine basin; recent lack of recording instruments means that there
2) westwards, from meridian of Kherrata, the re- may be a gap in seismicity information.
verse character take over. However concerning this last Confronting seismicity data with the seismotec-
point, a discrepancy between the observed faults and tonic framework of the region allowed delineating a
the recorded earthquakes is to be emphasised. One can number of seismogenic zones (Figure 6). In the region
note on Figure 5, reverse faults (Kherrata and Tazmalt under study, only faults of Kherrata, Ain Smara and
faults, etc.) and faults related fold (Chott El Hammam) Chott El Hammam are known to be active. Hence,
even though the focal mechanisms are strike-slip (ex-
231
further field investigations are needed to decipher the 1980; Aissaoui, 1984; Kazi-Tani, 1986; Zerdazi,
seimogenic potential of the defined zones. 1990; Frizon de Lamotte, 1990) allowed highlighting
the seismicity-neotectonics correlation in some zones
as Saharan Atlas and the Biban range. Thus, the seis-
Conclusion motectonic map drawn by Meghraoui (1988) and later
by Harbi et al. (1999) by including marine data is
The main objective of this study was the homogenisa- updated in the present study.
tion of the two recent Algerian catalogues (Benouar, Despite the substantial improvement of the
1993; Mokrane et al., 1994). With this aim in view, it provided seismic catalogue, other studies are still to be
was crucial to go back to all the available sources. This done. In the frame of this research work, the produced
allowed us not only to homogenise and merge both catalogue was essentially used to analyse the whole
catalogues but also to enrich the seismicity data set. seismicity of the zone under study. In order to use it in
This study presents the results of an extensive review the most appropriate way in seismic hazard evaluation,
of the seismicity in the north-eastern Algeria, includ- some analysis should be carried out like the control
ing both historical (Part I) and instrumental (Part II) of the quality of the catalogue, the identification of
data. aftershocks for pre-1900 period, the study of the com-
The first part was devoted to the seismicity of pre- pleteness of the catalogue in time and magnitude, the
1900 period for which the inventory and the checking study of b-value, etc.
of all earthquake data, from the available documentary The combination of the seismicity of the region
sources, is made. In order to enhance the reliability and other geological investigations pointed out some
of the produced data, some important factors have neotectonic-seismicity correlation. From this point of
been taken into account: the geographical, historical view, some proposals could be done. A seismic sur-
and cultural contexts, the building stock character- vey in the particular zone of Bejaia Gulf (for instance)
istics and the comparison of the available sources. could better enlighten the complexity of faulting there.
For this period, an attempt was made to construct, Likewise more focal mechanism solutions are neces-
retrospectively, the largest earthquakes of the region. sary in order to understand the seismic stress field. The
The re-appraisal of the seismicity of the post- seismological study of the Beni Ourtilane earthquake
1900 period (Part II) was not enough detailed. It was of 10 November 2000 could provide valuable inform-
essentially limited to 1) the comparison of the data re- ation on the tectonic activity of Soummam valley. This
ported in the last Algerian catalogues (Benouar, 1993; study also allowed delineating of seismogenic zones.
Mokrane et al., 1994) by going back to the sources This zoning may represent the framework for further
used by these authors, 2) merging and updating these detailed qualitative and quantitative seismotectonic
catalogues until 2000 by using ISC, USGS/NEIC and analysis of the region.
IGN data. However the main results provided in this Until now, the Map of Maximum Observed Intens-
study lie in taking into consideration Hée’s catalogues ities (MOI) (Bezzeghoud et al., 1996) represents the
and listings, not used before. The data reported by source document in the evaluation of seismic risk in
this author were the subject of a careful analysis and Algeria. It would be interesting to update this map
checking. It was also possible to assign, for these ad- by merging the data obtained in part I. Regarding
ditional data, macroseismic parameters on the basis the seismicity of post-1900 period (Part II), a re-
of macroseismic information retrieved from press re- appraisal of the macroseismic parameters of all the
ports. The attention drawn to some doubtful questions earthquakes given in Mokrane et al., 1994 and used
(Figure 1, Table 1) is also to be heightened. The correl- by Bezzeghoud et al. (1996)2 as well as those dat-
ation between seismicity and neotectonic features was ing from 1992 onwards, should be carried out. The
made on the basis of a synthesis of all the available comparison of this map (at least for north-eastern
geologic and geophysics studies. This study presents Algeria concerned by this study) with the results ob-
indeed a ‘state of the art’ of the seismotectonic know- tained recently by Aoudia (2000) in term of seismic
ledge of the region. The results of previous works (in hazard maps (of maximum velocity, maximum dis-
term of correlation) (Meghraoui, 1988; Boudiaf, 1996;
Harbi et al., 1999; Aoudia et al., 2000) were sum-
marized. Additional information inferred from other 2 The Intensity scale used by these authors is Mercalli Modified
studies (Savornin, 1920; Lafitte, 1938, 1939; Vila, when MSK scale is used in the present study.
232
placement and design ground acceleration) is of the 1365 and 1989: Map of Maximum Observed Intensities (MOI),
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terrain (MNT) et de télédetection pour la reconnaissance des
structures tectoniques actives: contribution à l’évaluation de
This study is in part supported by ‘Programme Na- l’aléa sismique, Thèse de doctorat, Université de Montpellier II,
tional de Recherche’ of the Ministry of High Edu- France.
cation. Our thanks go to Dr A. Yelles-Chaouche, Bounif, A., Haessler, H. and Meghraoui, M., 1987, The Con-
Director of C.R.A.A.G, for the facilities he kindly stantine (Northeast Algeria) earthquake of October 27, 1985:
surface ruptures and aftershock study, Earth Planet Sc. Lett. 85,
provided. Dr M.S Bougacha, Dr M. Ouyed and Dr 451–460.
M. Hamoudi are also thanked for their criticism that Deschamp, A., Bezzeghoud, M. and Bounif, A., 1991, Seismolo-
greatly improved an original version of this paper. gical study of the Constantine (Algeria) earthquake (27 October
Special thanks go to Dr D. Benouar for his sugges- 1985), Publication I.G.N., Série Monografia n◦ 8, pp. 163–173.
Frizon de Lamotte, Hacene Ghandriche et Isabelle Moretti, 1990,
tions, criticism and continuous encouragement in de- La flexure Saharienne: trace d’un chevauchement aveugle post-
veloping these ideas and for the English revision. We Pliocène de flèche plurikilométrique au Nord du Sahara (Aurès,
also thank Farida Oussadou for her assistance in the Algérie), C.R. Acad. Sci. Paris, t. 310, Série II, p. 1527–1532.
preparation of some figures and Yasmina Rouchiche Girardin, N., Hatzfeld, D. and René Guiraud, 1977, La sismicité
du Nord de l’Algérie, C.R. somm. Soc. Géol. Fr., fasc. 2, pp.
for her valuable remarks. The authors are grateful to 95–100.
Prof. M. Bezzeghoud and three anonymous review- Grandjean, A., Guiraud, R. and Polvêche, J., 1966, Le séisme de
ers for critically reading the manuscript and helpful M’sila, Publ du serv. géol. De l’Algérie du Nord, bull n◦ 35.
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In the same context, the references used by Mokrane
et Géophysique, Département: Etudes et Surveillance Sismique, et al., 1994 are:
ESS, C.R.A.A.G, Alger-Bouzaréah, 277 pp. Rothé, 1950 (RT),
Rothé J.P., 1950, Les séismes de Kherrata et la séismicité de Institut de Météorologie et de Physique du Globe (IM-
l’Algérie, Bull. Serv. Cart. Geol. Algérie, 4 ème série, Géo-
physique, N. 3.
PGA),
Roussel, J., 1973, Les zones actives et la fréquence des séismes Gutenberg & Richter (1949) (GR),
en Algérie 1716–1970, Bull. Soc; Hist. Natur. Afrique du Nord. Bureau Central International de Seismologie (BCIS),
64(3/2), 11–227. International Seismological Summary (ISS),
Savornin, J., 1920, Etude géologique de la région du Hodna et du
plateau Sétifien, Bull du serv. De la carte géol de l’Algérie. Seccion de Sismologia e Ingenieria Sismica, Espana
USGS/NEIC, 1994, Epic User’s Guide, Retrieval Software for the (SSIS)
Global Hypocenter Data Base CD-ROM, Version 3.0, Septem- Benhallou, 1985 (BH)
ber 1994. Roussel, 1973 (RS)
Vila, J.M., 1980, La chaîne alpine d’Algérie orientale et des con-
fins algéro-tunisiens, Thèse de Doctorat, Université de Pierre et U.S. Coast and Geodetic Survey, (USCGS),
Marie Curie (Paris VI), pp. 665. National Earthquake Information Service (NEIS),
Zerdazi, A., 1990, Etude gravimétrique du môle d’Ain Mlila et International Seismological Center, England (ISCE),
de l’Atlas saharien septentrional (NE de l’Algérie), Thèse de
Centre de Seismologie Euro-Méditerranéen (CSEM),
doctorat, Université de Lausanne, 1990.
Laboratoire Français de Détection et de Géophysique
de Paris (LDG),
Centre National d’Astronomie, d’Astrophysique et de
APPENDIX I: References used by Benouar, 1993 Géophysique (CNAAG)
and Mokrane et al., 1994 Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et
Géophysique CRAAG
For the region under investigation, the references of Preliminary Determination of Epicentres (PDE)
Benouar (1993) catalogue for the post-1900 period
are:
Mezcua et al., 1983 (MEZ),
Karnik, 1969 (KAR),
Rothè, 1950 (ROT),
Gutenberg and Richter, 1954 (GUT),
International Seismological Summary (ISS),
Ambraseys, 1962 (NNA),
seismological station of Malaga (MAL),
seismological station of Cartuja (CRT),
Bureau Central International de Seismologie (BCIS),
U.S. Coast and Geodetic Survey, (USCGS),
Preliminary Determination of Epicentres (PDE),
H. Benhallou, 1985 (HHB),
seismological station of Moscow (MOS),
International Seismological Center (ISC),
seismological station of Madrid (MDD),
Payo (PAY),
234
Focal mechanism solutions of the region under study have been determined by previous authors. They have been
calculated following two different processes, i.e. those determined by the classical method, from the direction
of first motion of P waves (Girardin et al., 1977; Hatzfeld, 1978; Bounif et al., 1987) and those calculated
by body-waves modelling (Deschamps et al., 1991) and CMT Harvard solutions. In what follows, the principal
characteristics are summarised.
Earthquake Latitude N Longitude E Strike 1 Dip 1 Slip 1 Strike 2 Dip 2 Slip 2 Method References
(1) Focal mechanism solutions determined from the direction of first motion of P waves.
(2) Focal mechanism solutions determined from body-waves modelling or CMT.
Annexe 3 : Les cartes d’intensité disponibles
Toutes les cartes citées ci-dessous sont établies suivant l’échelle Mercalli Modifiée
sauf celles établies par Benouar et Harbi qui le sont suivant l’échelle MSK et sa mise à jour
EMS 98.
183
Evénement Localité Type Références
16/04/1943 Mansourah Carte isoséiste Benouar
12/02/1946 Bordj Ghdir Carte isoséiste Mokrane et al., Rothé, Benouar
9/9/1946 El Esnam Carte isoséiste Grandjean, Mokrane et al., cette étude18
06/08/1947 El Khroub Carte isoséiste Mokrane et al., Grandjean, Benouar
27/10/1947 La Calle Aire de perceptibilité Cette étude
17/02/1949 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al., Rothé, Grandjean, Benouar
01/04/1952 Guelma Carte isoséiste Mokrane et al.,
12/12/1954 Seddouk Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
28/12/1954 Texenna Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
9/8/1955 Béni Mansour Carte isoséiste Cette étude
23/05/1956 Hammam Meskhoutine Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al.,
27/10/1957 El Kseur Carte isoséiste Cette étude
4/11/1957 St Antoine Carte isoséiste Cette étude
13/11/1957 Sétif Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
26/11/1957 Sétif Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al.,
22/1/1958 Siliana Carte d’intensité Cette étude
18/02/1958 (Mahouan) Sétif Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
06/06/1959 Kherrata Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
22/01/1960 Kherrata Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
27/1/1960 Aokas Carte isoséiste Cette étude
21/02/1960 Melouza Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., Benouar
5/3/1960 Jemmapes Carte isoséiste Cette étude
4/9/1963 Behagle Carte isoséiste Cette étude
28/07/1964 Taher Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
21/10/1964 Tazmalt Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
01/01/1965 M’sila Carte isoséiste Mokrane et al., Benouar
24/04/1965 Jijel Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
15/11/1965 Akbou Carte d’intensité Cette étude
27/01/1968 Ras El Oued Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
25/02/1968 Skikda Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al., cette étude
02/10/1970 Batna Carte isoséiste Benhallou, Mokrane et al.,
25/02/1971 Souk Ahras Carte d’intensité Mokrane et al.,
06/04/1972 Ziama Mansouriah Carte isoséiste Mokrane et al.,
24/11/1973 Mansourah Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
7/4/1974 Larbaa Nath I Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
28/06/1974 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
18
On y présente juste l’aire de perceptibilité
184
Evénement Localité Type Références
09/11/1974 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
11/07/1975 Ain Abessa Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
17/10/1975 Sidi Aich Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude19
10/11/1975 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al.,
04/03/1976 Sétif Carte d’intensité Mokrane et al.,
06/03/1976 Amoucha Carte d’intensité Mokrane et al.,
19/01/1977 Bouhadjar Carte d’intensité Mokrane et al.,
15/03/1977 Darguinah Carte isoséiste Mokrane et al.,
14/04/1977 Djemila Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
21/4/1977 Seddouk Carte d’intensité Cette étude
09/07/1977 Ain M’lila Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
17/09/1977 Béjaia Carte isoséiste Mokrane et al.,
16/03/1978 Belkheir Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
28/3/1978 Ras El Akba Carte d’intensité Cette étude
26/5/1978 Akbou Carte isoséiste Cette étude20
06/10/1978 Jijel Carte isoséiste Mokrane et al.,
09/12/1978 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al.,
25/12/1978 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al.,
28/12/1978 Kherrata Carte d’intensité Mokrane et al.,
31/01/1979 Ain Taghrout Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude21
3/11/1979 Ouled Aissa Carte d’intensité Cette étude
05/02/1980 Oued Cheham Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
03/08/1980 Sétif Carte isoséiste Mokrane et al.,
25/11/1980 El Achir Carte isoséiste Mokrane et al.,
26/11/1980 Bordj Ghdir Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
21/12/1980 Oued Cheham Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
06/01/1981 Amizour Carte isoséiste Mokrane et al.,
14/03/1981 Béjaia Carte d’intensité Mokrane et al.,
5/8/1981 Tizi Ouzou Carte isoséiste Mokrane et al.,
14/11/1981 Guelma Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
20/12/1981 Constantine Carte d’intensité Mokrane et al.,
07/08/1982 Souk El Tenine Carte d’intensité Mokrane et al.,
20/10/1982 Sétif Carte d’intensité Mokrane et al.,
09/07/1983 Amoucha Carte d’intensité Mokrane et al.,
01/11/1983 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al.,
19
Nous l’identifions comme étant celui de Mahfouda
20
Ce séisme est connu sous le nom de séisme de Seddouk dans le catalogue de Mokrane et al., 1994 qui y
présentent une carte d’intensité
21
Nous identifions ce séisme comme étant celui d’Ouled Aissa et établissons une carte d’intensité
185
Evénement Localité Type Références
29/11/1983 Amoucha Carte d’intensité Mokrane et al.,
20/12/1983 Zighoud Youcef Carte isoséiste Mokrane e t al., cette étude
05/10/1984 Ain Fakroun Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
19/4/1985 Kheirane Carte d’intensité Cette étude
21/10/1985 Kherrata Carte isoséiste Mokrane et al.,
27/10/1985 Constantine Carte isoséiste Mokrane et al., Bounif, Benouar
28/03/1986 El Aria Carte isoséiste Mokrane et al.,
20/05/1986 El Madher Carte isoséiste Mokrane et al., cette étude
09/09/1988 Ain Touta Carte isoséiste Mokrane et al.,
31.1.1992 El Khroub Carte isoséiste Yelles et al.,
6.2.1992 El Khroub Carte isoséiste Yelles et al.,
20.9.1992 Darguinah Carte isoséiste Yelles et al.,
15.7.1993 Oued Zenati Carte isoséiste Yelles et al.,
17.10.1993 Ibn Ziad Carte isoséiste Yelles et al.,
23.10.1993 Branis Carte isoséiste Yelles et al.,
6.12.1993 Ouled Habeba Carte isoséiste Yelles et al.,
23.8.1994 M’sila Carte isoséiste Yelles et al.,
28.8.1994 Ham. Dalâa Carte d’intensité Yelles et al.,
3.10.1994 N’Gaous Carte isoséiste Yelles et al.,
20.5.1995 Taskriout Carte isoséiste Yelles et al.,
29.9.1995 Ain Lahdjar Carte isoséiste Yelles et al.,
10.10.1995 Tizi Ouzou Carte isoséiste Yelles et al.,
18.4.1996 Ain Roua Carte isoséiste Yelles et al.,
14.5.1996 Ain Kerma Carte isoséiste Yelles et al.,
20.5.1996 Ain Arnat Carte isoséiste Yelles et al.,
23.9.1996 N’Gaous Carte isoséiste Yelles et al.,
3.10.1996 Ain Kebira Carte isoséiste Yelles et al.,
29.11.1996 Ham. Bouziane Carte isoséiste Yelles et al.,
19.1.1997 Sedrata Carte isoséiste Yelles et al.,
3.6.1998 Mila Carte isoséiste Yelles et al.,
30.7.1998 Tamlouka Carte isoséiste Yelles et al.,
27.10.1998 Oued El Ma Carte isoséiste Yelles et al.,
14.12.1998 Menâa Carte isoséiste Yelles et al.,
17.3.1999 Batna Carte isoséiste Yelles et al.,
31.5.1999 Aokas Carte isoséiste Yelles et al.,
18.7.1999 Souk Et Tenine Carte isoséiste Yelles et al.,
20.1.2000 Kherrata Carte isoséiste Yelles et al.,
3.6.2000 Didouche M. Carte isoséiste Yelles et al.,
186
Evénement Localité Type Références
18.8.2000 Tixter Carte isoséiste Yelles et al.,
10.9.2000 Ain Abessa Carte isoséiste Yelles et al.,
8.10.2000 Ain Arnat Carte isoséiste Yelles et al.,
18.10.2000 Guelma Carte isoséiste Yelles et al.,
18.10.2000 Oued Ghir Carte isoséiste Yelles et al.,
21.10.2000 Aokas Carte isoséiste Yelles et al.,
10.11.2000 Béni Ouartilane Carte isoséiste Yelles et al.,
20.11.2000 Oued El Ma Carte isoséiste Yelles et al.,
2.2.2001 N’Gaous Carte isoséiste Yelles et al.,
187
Annexe 4 : Le questionnaire IMPGA
Localité :
Commune Département :
1 - Le tremblement de terre a-t-il été ressenti ? Si oui, à quelle date
Quel jour de la semaine ? Si non retourner avec la mention
« Neant »
2 - A Quelle heure ? Indiquer l’heure et la minute aussi exactement
que possible − Compter les heures de 0 à 24 à partir de minuit.
3 - Où se trouvait la personne qui a observé ? En plein air ?
Dans une maison ? A quel étage ? que faisait-elle au moment de la
secousse ?
4 - Le tremblement a été perçu par plusieurs personnes de la
localité, ou par tout le monde.
5 - Combien de secousses ont été ressenties ? A quel intervalle ?
Quelle était la plus forte ? Quelle a été la durée ? De quelle
direction venaient-elles ?
6 - Quelle était la nature du mouvement ? Balancement lent ?
Vibrations ? Choc brusque de HAUT EN BAS ou de BAS EN
HAUT.
7 – Indiquer si possible la nature du sol de la localité et l’épaisseur
de la terre meuble jusqu’au sol dur.
8 - Quels effets a produit le tremblement ? Vibration de vaisselle, de
vitres, tintements de sonnettes, craquement des meubles, planchers,
plafonds, déplacements de meubles et objets, dégâts aux
immeubles, fissures, chutes de tuiles, de cheminées….
9 - A-t-on observé un effet sur les sources et les puits ? Changement
de niveau de l’eau, de débit, trouble ?
10 - A-t-on entendu un bruit souterrain ? D’où venait-il ?
A-t-il été perçu AU MOMENT, AVANT ou APRES le
tremblement ?
11- A-t-on observé des effets sur le terrain ? Fissures ? Glissement
de routes ? Des berges ?
12 - Degré de l’échelle des intensités
13 - Indiquer si possible les noms des localités voisines où la
secousse a été ressentie.
Nom, profession, adresse de l’expéditeur Date d’envoi :
22
Ce questionnaire a été utilisé aussi bien par l’IMPGA que par le CNAAG puis le CRAAG.
188
Annexe 5: Les Echelles Macrosismiques
Intensité
Mercalli Observations
Modifiée
Perceptible à l’intérieur, particulièrement aux étages supérieurs, mais peut ne pas être reconnu
III
comme étant un séisme.
Ressenti par presque tout le monde, quelques dormeurs sont réveillés. Les petits objets
V
bougent. Les arbres et les poteaux peuvent être secoués.
Ressenti par tout le monde. Difficulté à rester debout. Quelques meubles lourds bougent,
VI
chute de quelques plâtres. Les cheminées peuvent être légèrement endommagées.
Dégâts légers à modérés aux structures ordinaires bien construites. Dégâts considérables aux
VII
structures peu solides. Quelques murs peuvent tomber.
Peu de dégâts particulièrement aux structures bien construites. Dégâts considérables aux
VIII constructions ordinaires, dégâts sévères aux structures peu solides. Ecroulement de quelques
murs.
Dégâts considérables aux structures particulièrement bien construites, les fondations des
IX constructions buildings présentent des défaillances. Le sol est fissuré. Grande destruction.
Glissements.
Toute la maçonnerie et les fondations sont détruites. Le sol est dangereusement fissuré.
X
Glissements. Grande destruction.
Catastrophe. Peu ou pas de structures résistent. Les ponts sont détruits. Larges lézardes du
XI
sol. Des ondes du sol sont observées.
XII Catastrophe générale. Des ondes du sol sont observées. Tout est en l’air.
189
Intensité
Définition Description des effets typiques observés (résumé)
EMS
190
Annexe 6 : Les cartes d’intensité des séismes réétudiés
191
Annexe 6 (1)
Séisme de Tizi N’bechar du 19/7/1924
Epicentre instrumental (RT)
Sites où le séisme a été ressenti
37°N
N
Haussonvilliers
Tizi-Ouzou
Chaabet el Akhra
Palestro Seddouk
36.5°N Akbou Kherrata
Tizi N'bechar
Bouira Maillot
km
Ain Bessem
0 50
4°E 5°E
Séisme de la Guelma du 3/12/1928
Epicentre instrumental (RT)
Aire de perceptibilité
N Herbillon
37°N
Bugeaud La Calle
Bône
Edough
Jemmapes Morris
El Arrouch
36.5°N
Guelma
km
0 50
7°E 8°E
Collo
37°N
Bugeaud
Bône
Philippeville
Barral
Morris
El Harrouch
Condé-Smendou
36.5°N
Guelma
Constantine
km
Gounod
0 50
7°E 8°E
Annexe 6 (2)
37°N Séisme d’Oued Marsa du 7/11/1942
I0=VI EMS (HAR)
Epicentre instrumental (RT)
Sites où le séisme a été ressenti
Bougie
Tizi-Ouzou El Kseur
36.5°N Kherrata
km Tizi N'bechar
Périgotville
0 50
4°E 5°E
Bouzaréah
Mansourah
Champlain
36°N
km
3°E 4°E 5°E
0 50
Lamy
36.5°N
Munier
36°N km
0 37.5 75
4°E 5°E
37°N
Bessombourg
N Jijel
Cap Carbon Cavallo Chekfa
Duquesne El Milia
Bejaia Taher
Strasbourg
Ziama Mansouriah
6
5
Amizour Texena
4
Souk Etnine
El Maad
Grarem
36.5°N Kherrata Chevreul S.Merouane
Fedj M'zala Mila
Amouchas
Lucet
Ighil Ali Ain Roua Périgotville
Béni Mansour 5
Ouadhia Michelet
3
Seddouk
36.5°N Akbou
Laperrine Tikjda
4
Bouira
Maillot Portes de Fer
Aboutville Le Adjiba
3
El Esnam
Aumale Medjana
36°N
4°E 5°E
37°N
N
Port Gueydon
Fort National 4
Sidi Aich Souk Etnine
Michelet
36.5°N Kherrata
Akbou
Séisme d’ElKseur du 27/10/1957
km I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique (HAR)
0 50 Epicentre instrumental (IMPGA)
4°E 5°E
Annexe 6 (5)
Séisme de Saint Antoine du 4/11/1957
I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (In BENO)
Herbillon
Collo
37°N
Bessombourg
3
ElOuloudj Stora
Philippeville
Tamalous 5 Vallée
Beni Zid St Antoine
Duquesne El Milia Lannoy
St Charles Jemmapes
Strasbourg Robertville Gastonville Auribeau
La Robertsau
Sidi Mesrich Le Harrouch
4
Sidi Merouane
Condé-Smendou
36.5°N Grarem
Mila Valmy
Richelieu km
Rouffach
0 30
6°E 7°E
37°N
Séisme d’ElOuricia du 13/11/1957 N
I0=VI-VII EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (IMPGA)
Ziama. M
Souk Etnine
Amouchas
4? Périgotville
Ain Abessa
Elouricia
5
Fermatou 6-7
A Messaoud
Elanasser
A.Arnat Sétif St Arnaud
Mezloug
36°N
4
Behagle
km
0 10 20 30
Annexe 6 (6)
Séisme de Siliana du 22/1/1958
I0=VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (In BENO)
37°E
N
Gastonville
Robertville
El Harrouch
Col des Oliviers
6
Roknia
Siliana Condé-Smendou
4
5 S.Merouane 5 Grarem
36.5°N
5 Bizot
Rouached
Mila 4
4? Valmy
Fedj M'zala Richelieu Belfort
Rouffach Constantine
6°E 7°E
37°N
N Séisme de Mahouan du 18/2/1958
I0=V-VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (IMPGA)
Z.Mansouriah
Souk Etnine
Davoust 3
Darguinah
36.5°N
NTizi N'bechar
Fedj M'zala
Amouchas Lucet
Ain Roua Ain El Kebira
4-5
Ain Abessa Djemila
Lafayette 3 4?
El Ouricia Sillegue
5-6
Mahouan
Mac Donald 5
Setif Saint Arnaud
St Donat
Mezloug
La Barbinais
36°N
Tocqueville
Pascal
km Ain Azel
0 50
5°E 6°E
Annexe 6 (7)
37°N
Cap Sigli
N Jijel
Djeblaa
Cavallo
Bougie
Adekar Béni Mansour
3
Il Matten La Réunion Oued Marsa Texena
Sidi Aich Aokas
Amizour Souk Etnine
Davoust Darguinah
3 5 Kherrata
36.5°N NAkbou 5-6
3 Chevreul
T.N'bechar
Mansourah Mezloug
4? La Barbinais
Bordj Bou Arréridj
36°N Cerez
Lecourbe
Bordj Ghedir Séisme de Kherrata du 6/6/1959
Oued Ksob I0=V-VI EMS (HAR)
km
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
0 50
Epicentre macrosismique (IMPGA)
5°E
37°N
N Jijel
Djeblaa
C.Carbon Cavallo Taher
Bougie
Béni Mansour Strasbourg
El Kseur Z.Mansouriah
Il Matten 5? La Réunion
Amizour Aokas S.Etnine
Sidi Aich
Barbacha
4 Darguinah
Davoust 5-6
36.5°N Seddouk Kherrata
Akbou
B.Ourtilene
Fedj M'zala
4-5 Amouchas
5
Lecourbe
La Barbinais Séisme de Kherrata du 22/1/1960
36°N
I0=V-VI EMS (HAR)
km Bordj Ghedir Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (IMPGA)
0 50 Epicentre macrosismique (MOK)
5°E 6°E
Annexe 6 (8)
37°N
N
Jijel
Djeblaa
Cap Carbon Cavallo Duquesne Taher
Adekar La Réunion Strasbourg
Ziama Mansouriah
El Kseur Tichy Aokas
Il Matten
Souk Etnine El Maad
Barbacha 5
Darguinah
36.5°N 4
Kherrata Chevreul
Beni Ourtilene
Lucet
Amouchas
4 4
Ain Roua
Djemila
El Ouricia
Faucigny Sillegue
Setif
M'zita
Séisme d’Aokas du 27/1/1960
km I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique (HAR)
0 50 Epicentre instrumental (In BENO)
36°N
5°E 6°E
km
Bernelle
N'Gaous 0 50
35.5°N
5°E 6°E 7°E 8°E
Annexe 6 (9)
N Le Aouana
5
Arbaoun Rouached
5 Fedj M'zala
Amouchas Constantine
Béni Guecha
Lafayette Djemila
Ain Abessa 3
Béni Fouda
Le Khroub
Bir Kasdali Mahouane Ch. Du Rhumel
Medjana
Le Hammam La Barbinais Tadjenanet
5 B.B.Arréridj
36°N Ras Le Oued
Ain Mlila
8-9 Behagle
Bordj Ghedir Ampère
6
km Oued El Ma
4-5 Merouana Batna
N'Gaous
0 50 3
37°N
Séisme de Taher du 28/7/1964 N
I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (RT)
Jijel
Kaous Chekfa
5
El Aouana Taher
Emir Abdelkader Settara
4-5
Grarem
36.5°N Kherrata
Arbaoun
km
0 40
6°E
Annexe 6 (10)
?B.Mansour
?Cheurfa
3
Larba.Nath.Irathen
4 Ain El Hammam
Draa El Mizan
5
36.5°N Akbou
6-7 5
Tablat
Bouira Tazmalt
Mechdallah
Ighil Ali
Bir Ghbalou El Adjiba
Guelaa
Ain Bessem
Portes de Fer
Sour El Ghozlane
M'zita
km
Mansourah
0 50
36°N
4°E 5°E
NCollo
37°N NZitouna
4+Jijel
Bejaia El Aouana Kaous Taher Chekfa El Milia
El Kseur E.Abdelkader 3
Ziama Mansouriah Settara
Aokas Texena S.Mezghiche
Amizour Souk Etnine 5
4
36.5°N Babor
Kherrata Arbaoun Mila Didouche.M.d
Amouchas Béni Guecha
km Ain El Kebira
Ain Roua Constantine
Ain Abessa Djemila
0 50
5°E 6°E
37°N
Annexe 6 (11) N
Séisme d’Akbou du 15/11/1965
I0=VI-VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (USGS)
Epicentre macrosismique (IMPGA)
Port Gueydon
4
Larba.Nath.Irathen 3-4
Sidi Aich
4-5
Ain El Hammam
36.5°N
5-6
Akbou
4
Tazmalt km
4
Mechdallah
4 0 10 20
Ighil Ali 4
Ikhelidjen
5°E
Séisme de Kherrata de Bir Hadada du 27/1/1968
I0=V-VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)
Epicentre macrosismique (MOK)
37°N
Jijel
Bejaia
Ziama Mansouriah
3-4
Darguinah
36.5°N
Bougaa
El Annasser
4 Setif
ElMahdia El Eulma Chelghoum El Aid
A.Arnat
Ras El Ma
Ain Taghrout Mezloug Tadjenanet
Bordj Bou Arréridj Guidjel
Bordj Ghedir
Salah Bey
4-5
Berhoum
5 Merouana
km
Magra
0 50
35.5°N
5°E 6°E
Annexe 6 (12)
Séisme de Ziama Mansouriah du 25/2/1968
I0=VIII EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre instrumental (ISC)
Epicentre macrosismique (MOK)
37°N
ESQUISSER LA 4
N
Jijel
ElAncer
El Aouana Chekfa
Bejaia
4 Kaous
El Kseur 8 Ziama.M Chahana
4 Tichy Texena
4
6
Amizour Aokas S.Etnine
5
?Darguinah Sidi Merouane
36.5°N Akbou Takitount Grarem
Kherrata Babor Rouached
Tizi N'bechar 3 Mila
Amouchas Béni Guecha
Bougaa
4
Guelaa 4
Ain Abessa
Béni Fouda
4
Setif
Ain Taghrout km
Guidjel
4?
Bir Aissa 0 50
36°N
5°E 6°E
6 R.E.Oued
K.Boukhari Sidi Aissa B.Ghedir
Ain El Kahla
4 M'sila
Ain Hdjel
35.5°N N'Gaous Batna
Barika
km 4
Boussada
0 40 80
35°N
3°E 4°E 5°E 6°E
Annexe 6 (13)
Medjana
36°N
Bordj Ghedir km
Ksar Boukhari
0 37.5 75
Draa El Mizan 7
Darguinah
36.5°N Akbou 5 Seddouk Kherrata Babor Rouached
Arbaoun
6 Amouchas
Mechdallah 4-5
Ain El Kebira
Bougaa
km
Bordj Bou Arréridj
0 50
36°N
4°E 5°E 6°E
Annexe 6 (14)
37°N
N
S.Abdelaziz
Jijel
Djeblaa
Bejaia Taher
4
Taourirt Ighil
ElKseur
Tifra 4 Tichy
Akfadou 4 Z.Mansouriah
4? 4?
Amizour Aokas 4?
Sidi Aich S.Etnine
Taskriout 6
Seddouk
7
36.5°N Akbou Kherrata
Rouached
Arbaoun
T.N'bechar
Amouchas
El Eulma
5°E 6°E
Merouana
Batna
35.5°N km
Tadmait Tizi-Ouzou
El Kseur
4
Larba.Nath.Irathen Tazerout 4Amizour
5-6
Sidi Aich
Draa El Mizan
6-7
Boghni Seddouk
36.5°N
6-7
Mahfouda
Tazmalt
Km
Mechdallah
Bougaa
Boudjelil 0 30
4°E 5°E
37°N Dellys
Sabdelaziz
Tigzirt Jijel ElAncer N
3 Bejaia ElAouana Taher
ElMilia
Isser 3 E.Abdelkader Settara
ElKseur
Tichy S.Marouf
Beni Amrane Amizour Z. Mansouriah Texena
Chahana
Chemini
Sidi Aich Darguinah 4-5 3-4
Lakhdaria ElMaad
Akbou Seddouk Kherrata
36.5°N 3 Arbaoun 6 5Rouached
Amouchas F.M'zala N Mila
Ferdjioua Constantine
Tazmalt Guenzet A.Abessa A.E.Kebira 6-7
Djemila
BFouda
Mahdia Setif Chelghoum El Aid
ElEulma
Sour El Ghozlane Ain Arnat Bir Le Arch Teleghma
Bordj Bou Arréridj Guidjel O.Hamla
36°N Ain Mlila Séisme de Djemila du 14/4/1977
km Souk Naaamane I0=VI-VII EMS (HAR)
Oum Ladjoul
Ain Azel Bir Chouhada Epicentre instrumental (ISC)
0 50 100 Epicentre macrosismique adopté (MOK)
Bejaia
Akfadou Tichy
Amizour
4
Aokas
Ain El Hammam
Seddouk
5 Kherrata
36.5°N Akbou
Beni Ourtilene
Amouchas
4
Bougaa
Guenzet
km
Bordj Bou Arréridj
0 50
36°N
5°E
N
37°N
36.5°N Rouached
Fedj M'zala
Amouchas
Constantine
Ouled Rahmoun
Ain Abessa Béni Fouda 5 Ain Smara
ElKhroub
Ain Arnat
ElEulma Chelghoum El Aid
Setif
5 Sigus
Bir El Arch
Ain Taghrout Teleghma
5
4 Ain Mlila
36°N Ain Fekroun
Oum Ladjoul
km
0 37.5 75
37°N
El Kala
Seraidi Annaba
El Hadjar Bouteldja A.El Assel
Ben Mehidi ElTarf
Drean
Nechmeya
Asfour
Bouati Mahmoud
Roknia Guelaat Bou Sbaa
36.5°N Didouche.M
El Fedjoudj
Héliopolis Bouchegouf
Belkheir
Ain Kerma Guelma
Boumahra.A
H.Bouziane 6Ain Hassania Oued Cheham
Ibn Ziad Ben Smih
Mechroha
5 H.N'Bailis
Oued Zenati Souk Ahras
Oued Athmania Ain Makhlouf Zarouria
Chelghoum.E.A Ain Abid
Taoura
Tadjenanet Tamlouka4 Sedrata
Teleghma M'daourouch
3
36°N
6°E 7°E 8°E
km
0 37.5 75
37°N
N
4
Stora Seraidi
ElHadaeiek Berrehal
3-4
Bouchtata M. Djendel
Azzaba
S.Bouchaour
ElHarrouch
Nechmeya
Bouati M
Zighoud Y.
Elfedjoudj
36.5°N
Didouche M. Guelma
Boumahra A.
4-5
Ain Hassania
5
Constantine
Ras Elakba
4
Oued Zenati
Ain Abid
37°N
N
Tigzirt Azzefoun
Azazga
Kebbouche
El-Kseur Ziama M.
Sidi Aich
Amizour Aokas
Seddouk
36.5°N Akbou
5
Beni Ourtilene
4-5
Le Main Amouchas
Guenzet
4°E 5°E
5
Khelil
36.5°N Arbaoun
Beni Ourtilene
El Main Amouchas
7-8 Ain Abessa Ain El Kebira
Ouled Aissa Béni Fouda
4 Ain Arnat El Eulma
4
Medjana 6-7 El Mahdia
Mansourah Ain Taghrout Guidjel
4-5
Bordj Bou Arréridj
36°N
km
Ain Azel
0 50
N
Séisme de Oued Cheham du 5/2/1980
I0=V-VI EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (MOK)
Chetaibi N Khelil
37°N 36.5°N
Seraidi El Kala
Annaba
Berrahal
El Hadjar Ain El Assel Guenzet Bougaa
Ain Abessa
Azzaba Ben Mehidi El Tarf
Ain Cherchar
Besbes
Es sebt Bekhouche Lakhdar Asfour
El Annasser
Nechmeya Ain Ben Beida
Bir Kasdali Ain Arnat
Medjana
Roknia 5 4
El Fedjoudj Mansourah Ain Taghrout Mesloug
36.5°N Héliopolis Bouchegouf
Belkheir
Guelma Boumahra.A. Medjez Sfa Ain Kerma
5-6
Oued Cheham
36°N El Hammadia
Ben Smih 5
5 Mechroha
Oued Zenati
Hammam N'Bailis
Souk Ahras Bordj Ghedir
5
Ain Makhlouf
Tamlouka
Sedrata
km 4 M'daourouch
0 50
36°N km Séisme Bordj Ghedir du 26/11/1980
7°E 8°E I0=V EMS (HAR)
0 10 20 30 Epicentre macrosismique adopté (HAR)
Epicentre macrosismique (RT)
5°E
Annexe 6 (20)
Chetaibi N
Collo
37°N
Seraidi
Annaba ElKala
Edough
El Hadaiek Berrahal
El Hadjar Ain El Assel
El Tarf
Ain Kechra Ramdane Djamel Ben Mehidi
Azzaba
EJE Dchich S.Bouchaour Ain Cherchar
Drean Besbes
Oum Toub Bekhouche Lakhdar Ain Berda
3-4 Es sebt IVAsfour 4
S.Mezghiche
El Harrouch Bouati M. Nechmeya 5
Boukemouza
3? Roknia Guelaat Bou Sbaa
El Fedjoudj Bouhadjar
Zighout Youcef 6
36.5°N Héliopolis Bouchegouf
Belkheir
Guelma Boumahra A. Medjez Sfa Ain Kerma
Ain Hassania
Ben Smih Oued Cheham
Oued Zenati
6-7
Hammam N'Bailis
km
Taoura
Tamlouka
0 50 Sedrata
7°E 8°E
N
Collo
37°N
Skikda
4
Elhadjar
Ain Kechra Azzaba Ben M’hidi
Settara Drean Besbes
Mezghiche Ain Berda
Asfour
Elharrouch
Bouati M.
Roknia
Elfedjoudj Bouhadjar
Zighoud Y. 5
36.5°N Mila Héliopolis
Boumahra A
A.Hassania Guelma
Ibn Ziad O. Cheham
4-5
Constantine Mechroha
O. Zenati H. N’bailis
O.Athmania Ain Makhlouf
Ain Abid
Chelghoum E. Tamlouka
Tadjenanet Sedrata
Teleghma M’daourouch
4
Ksar Sbahi
36°N
Séisme d’Héliopolis du 14/11/1981
I0=V EMS (HAR) km
Epicentre macrosismique adopté (HAR) Ain Beida
Epicentre macrosismique (MOK) 0 50
4
ElHarrouch
Bouati Mahmoud
5
Grarem Zighout Youcef
36.5°N Arbaoun 5-6
3
Ferdjioua Guelma
Ibn Ziad H.Bouziane
A.Rachedi Ain Hassania
Constantine
Djemila
O.Rahmoun Le Aria
Béni Fouda
3
Le Eulma Chelghoum El Aid Ain Abid
Tadjenanet
Bir El Arch Teleghma
Ain Mlila
36°N Ain Fekroun
Oum Ladjoul
Souk Naaamane
km
0 50
6°E 7°E
N
5-6 Sigus
36°N
7-8Ain Fekroun
35°N F'kirina
A Meskiana
R I
G E
30°N
A L
25°N
20°N
7°E
Annexe 6 (22)
Séisme d’ElMadher du 20/5/1986
I0=V EMS (HAR)
Epicentre macrosismique adopté (MOK)
36.5°N Epicentre instrumental (ISC)
N
N
Cherchar
4
36.5°N
Hamma Bouziane
Séisme de Kheirane du 19/4/1985 ElKantara
Ibn Ziad
I0=V EMS (HAR)
36°N Epicentre macrosismique (HAR)
Ain Abid
4?
Boulehilet 36°N
Chemmora
35.5°N 4-5
Khenchla Seriana
Chemmora
Merouana
4
Tazouguert Taxlent 5 ElMadher
Batna
35.5°N N'Gaous
Timgad
Tazoult
Babar
Kheirane Taberdga km
4 Teniet Abed
35°N 5 Tafassour
Zaouia 0 50 T'kout
km
Khangat Sidi Nadji 6°E 7°E
0 50
7°E
Annexe 7 : Les anciens et nouveaux noms de villes
215
Ancien nom Nouveau nom
Navarin Bir Arch
Palissy Sidi Khaled
Pascal Salah Bey
Pasteur Seriana
Paul Doumer Sidi Mebarek
Penthièvre Ain Berda
Périgotville Ain El Kebira
Petit Boumahra Ahmed
Philippeville Skikda
Pierre Curie Oum Ladjoul
Port Gueydon Azzefoun
Praxbourg Bouchetata Mahmoud
Prévost-Paradol Mecheraa Asfa
Randon Besbes
Renier Ain Makhlouf
Richelieu Ahmed Rachedi
Robertville Em Jez Ed Chich
Rouffach Ibn Ziad
Rouget de l'Isle Souk Naaamane
Saint Arnaud El Eulma
Selman Ouled Derradj
Sidi Mesrich Sidi Mezghiche
Sillegue Béni Fouda
St Antoine El Hadaiek
St Charles Ramdane Djamel
St Donat Tadjenanet
St Joseph Boukamouza
Strasbourg Emir Abdelkader
Tefeshoun Khemisti ville
Tocqueville Ras El Oued
Troubia Bir El Mkadem
Vallée Hamoudi Hamrouche
Valmy Ain Kerma
Villars Oued Cheham
Youks Les Bains Hammamet
Yusuf Ain El Assel
216
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Data Base CD-ROM, Version 3.0.
Yelles, A.K, A. Deramchi, A. Ferkoul & K. Aoulaiche (2002). Les séismes en Algérie de
1992 à 2001. Alger : C.R.A.AG Publication, 216 pp
219
Remerciements
220
du bureau d’Etudes « Soletude » et Mme Karima Zenini du bureau d’Etudes LGG
(Laboratoire de Géophysique et de Géotechnique) que j’ai pu me les procurer, je tiens à leur
exprimer ici toute ma gratitude et mes vifs remerciements.
La révision de la sismicité de l’est et de l’Algérois s’appuie essentiellement sur des archives
inédites que j’ai eues grâce à l’amabilité de Dr. Abdelhakim Ayadi qui m’a permis de réaliser
un vœu cher, je le remercie aussi pour ses encouragements quasi-quotidiens durant cette
dernière année. J’ai bénéficié de l’expérience et la collaboration de Dr. Antonnella Peresan
(Département des Sciences de la Terre, Université de Trieste, Italie), que je tiens aussi à
remercier pour l’initiation aux programmes de contrôle et d’analyse des catalogues
développés par l’Equipe de Recherche de « l’International Institute of Earthquake Prediction
Theory and mathematical Geophysics, Russian Academy of Sciences » sous la direction de
Prof. Keilis Borok.
J’ai quitté l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene de Bab
Ezzouar, avec un premier diplôme en poche, il y a de cela bien longtemps. Les inscriptions en
magister puis en doctorat m’y ramenaient assez souvent ; c’est là un lien que je ne
souhaiterais pas rompre ; je m’y rendrais sûrement encore pour les manifestations
scientifiques et différentes soutenances de thèses à la Faculté des Sciences de la Terre. Je
voudrais remercier le service de la post-graduation de cette faculté en la personne de Mr Kaci
Hacene et son équipe Mme Hakima Arfi et Mr Ali Bailiche, pour leur amabilité et grande
courtoisie. Je ne terminerai pas sans remercier tous ceux qui ont contribué à notre formation
au département de Géophysique (FSTGAT) avec une pensée particulière et un hommage
soutenu à feue Mme Amrane-Idjeraoui Fariza, que nous autres femmes, de la première
promotion d’Ingénieurs d’Etat en géophysique, admirions beaucoup.
Enfin un grand MERCI à TOUS mes collègues du CRAAG, sans exception aucune, parmi
lesquels je compte beaucoup d’amis, et à ma famille pour leur encouragements et soutien
permanents.
221
TABLE DES MATIERES
Préface I
I/ Introduction 1
II/ Histoire sismique de la zone d’Alger 4
II.1- La période antérieure à 1900 6
II.2- La période postérieure à 1900 7
II.3- Cas d’étude 9
III/ Géologie locale et coupes lithologiques 27
IV/ Modélisation de l’input sismique et effets site 28
V/ Discussion et Conclusions 33
Les Annexes du Chapitre I
Annexe 1/ Seismicity and Tectonic Structures in the Site of Algiers
and its Surroundings: A Step Towards Microzonation 36
Annexe 2/ Cartes macrosismiques des séismes de l’Algérois 55
Annexe 3/ Aperçu sur les méthodes de simulation 59
REFERENCES 63
222