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coNcouRs
cÉnÉnnsÉrÉeru-ns 1n 13T CGS 0501
Durée: 6 heures
Toutessériesréunies

2013
sEssroN
r, '
' 1. .

SGIENGES PHYSISUES
\:1
|

THEiIE : LESRAYONN
EAIENTS
ELECTROÀiAGN
ETIQUES

Unitéde masseatomique:1u=1,66.10-''kg = 931,5MeV/

Massedel'électron: me= 9,1.10-31kg= 0,0005486 u Nn = 6,02. 1023mol-r
Massedu neutron: mn= 1,008665 u Céléritéde la lumièredansle vide : C = 3.108m.s-1'
Massedu proton: mo= 1,00728u Constantede Planck: h = 6.63.10-sJ.s
NB : les données sont foumies dans l'énoncé.
THOE INTRODUCTIF.
Blen avant le mllleu du XVllème siècle on supposait que la lumlère était constituée de faisceaux de particules -Ger
étaient émlses alors par des sources de lumière telles que le soleil, la flamme d'une bougie ou toute auùe
de lumière, Ces parllcules pouvalent traveæer des corps transparants et êtru réfléchiea par des corps opequæ.
idée donnalt à la lumlèæ un æpect corpusculalre,
Blen que cette idée fût admlse, une autrc commençalt à gerrner : celle du caracêrc ondulatolrc-
alnsi que Chrlsûan Huygens (1678| montra que les phénomènes de rÉflexlon, de r6fractlon, de double réftactlon
pourraientêtre expliqués slmplement à partir de la théorle ondulatolre. Ainsl ce caractàrude la lumiàr fiit admls.
G'est dans le demier quart du XIXème siècle que les expériences de Thomar Young et Augusûn Frcsnel sur lec
intedârnces lumlneuses, le phénomène de dlffraction obseryée par Grimaldi et I'expérience de Léon Foucault eur la
urc de la cél6rité de la lumlàrc dans lee llquides cnt pu conflrmer d'avantage le caractère ondulatolru de le lumlàt.
expériencessont inexpllcables à partlr du caracûèrecorpusculaire de la lumière-
efiet les expériences de Young permettent la mesure de la longueur d'onde et cellæ de Fæsnel perme(tent de
la prcpagation rectlligne de la lumlère.
lumière vleible ne constltue qu'une faible portion de l'lmmense gamme des vibrations éleetromagnétiques.
'échelle des ondes électromagnétiquess'étend des ondes hertslennesaux radiatlons de hautæ fréquences X et X ; solt
nm 3 À < 20km}
radlations vlslbles ont dee longueurs d'onde comprlees entre tl00 nm et 780 nm.
Le nyonnement infrarouge {lR) s'étend de la limlte lnférleurc du vlsible aux ondes les plus courbs do la naturc
radloélectrique (0,8 pm É Ir* 5I { mm).Tous les corps émettent des ndiatlons lùemlques ou Infrarouges du fait de leur
pu utillser dans la pratique les lR émis par les corps, plusieura apparclls ont été
'. Ilepuis que I'on a
construits à des ffns mllltaires ou civiles. Leur princlpe rupo€e eur la possibllité, pour les détecteurs lR, de
la dlfrâuce de température.
domaines de radlation n'ont pas de llmltes net'tsset peuvent se chevaucher.
ondes électrornagnritiques se propagent dans un milleu 4atérlel ou dans le vlde, Tous les slgnaur
t r om agnéûqu e s s e p rrp i g e n td a n s l e v i d e à lacél éri téc.3.l 0tm.s-tetàunevi tecsevS cdanstoutmi l i ou
eton déftnitl'lndics derÉfractlonn du mllieu parle rapport dec surv: soit n = c/v.
cours de la propagation l'énergle peut s'atténuer par absorption par le mllieu de propagation.
rayonnement est toujours émis par une source. Cette source peut être constifuée par leo atomes, les mol6cules ou les
d'un colps précédemmentexcités qul rcvlennent à leur état de plus basse énergle foumissant alnsi une 6nergle
forme de radlaûons électrcrnagnéffques.
transitlons Intanucléalres mettent en jeu des énetgies plus grandee auxquellea correspondant lee émlssions de
x.
bonna partie du rayonnement électromagnétiquercçue sur Tere provient du Solell et reste indispensable à la vle.
'accumulatlon lmportante d'lnformations sur læ propriétés des ondes électromagnétiques, en partlculler sur leur
leur propagation et leur absorption, a ouvert la porte au monde merveilleux de la communicatlon tel que nous
connaissons aujourd'hul. Ainsl les antennes des émetteure de ndiodiffusion et de télévleion comportent des baneaur
et émettent des ondes hertlennes. Ces ondes sont détectées par des dispositlr électroniques
munls d'antennes.

PARTIE A : SUR ÀE TEXTE

QUESTTOTVS (05 points)
Llre attentlvement le texte cl-dessus puis Épondrc aux questlons sulvanbs.
A-'l Donnerles deux aspects(caractères)attribuésà la lumièreau fil des temps.
A-2 Citer tois expériencesqui confirmentle caractèreondulatoirede la lumièrc.
A-3 Enoncerle principede la propagationrectilignede la lumière.
A4 Indiquer le domaine de longueurs d'ondes correspondantau rayonnementinfrarougeet celui qui
conespondà ta lumièrevisible.
A€ Quelleest, de façon générale,I'originede I'ondeélectromagnétique ? Dansquel cas l'énergierayonnante
est plus abondante?
...t...2

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Scr exce sp xvsreues 2n 13T CGS0501

Durée: 6 heures
Toutebsériesréunies
CLASSES DE TERiIINALE
PARTTEB : NATURE ONDULATOIRE DE LA LUIilIERE (35 poinb)
Le carac{èreondulatoirede la lumièrese manifesteà plusieursoccasions.Toutefois,dans certainesconditions,le
caractèreondulatoireest peu apparent.Tel est le cas si les instrumentsutiliséssont de grandestaillespar rapportaux
longueursd'onde:on dit qu'on se trouvedans le cadre de I'optiquegéométrique.L'énergiese propageselon des
courbes auxquellescorrespondentdes rayons lumineux.L'optiquegéométriqueassimile donc la propagationdes
ondesélectromagnétiques, notammentla lumière,à une propagationsous formede rayonssans s'occuperde leur
natureondulatoire.
B-{ Réflexlon de la lumièrc
La réflexiond'une onde est le renvoide cette onde dans le milieude propagationd0 à la rencontred'un obstacle qui
le limite.
B-l -1 Donnerles typesde réflexiondansle cas de la lumière
B-1 -2 Le schémaci-contrereprésenteun des types de réflexion(figure1)
- Donnerles noms:des rayons Sl, lR, de la droitelN
et des angles i et r.
- RappelerIa loide Descartesrelativeaux anglesi et r
B-1 - 3 Un objet ponctuel lumineux S envoie des rayons
lumineuxsur un miroir plan. ConstruireI'imageS' de S par
rapport au miroir. CaractériserS et S' (préciserleur caractère
réel ou virtuel)
B-2 Réfractlon de la lumlàe I.
La réfraction est la modificationde la direction de propagationqui
Flgure1
accompagnela transmissiond'une onde d'un milieuà un autre (sauf
pour I'incidencenormale)
Dans une expériencesur la réfraction la lumièrepassede I'air d'indice(n1=1)au vene d'indicen2.
En désignantpar i1êt i2,respectivement, les anglesd'incidenceet de réftaction.On a obtenule tableaude mesures
ci-dessous
ir (') 20 30 40 50 60 70 80 90

iz(') 13 19,5 25,5 30,5 35 38,5 41 42

SII lli

siu E1

B-2-l Recopierle tableauet le compléter,Rappelerla loi de Descartessur la réfraction.En déduire la valeur

nzde I'indicedu vene.
B-2-2 Dans une deuxièmeexpérienceon fait passer la lumièredu verre à I'air; on donne aux angles
d'incidencei I les valeursindiquéesdans le tableauci-après:

ir (') 13 19,5 25,5 30,5 35 38,5 41 42

iz(")

- Recopierle tableauet le compléter.

- Que se passe-t-ilsi on donneà i1 des valeurssupérieuresà 42" ? Gommentappelle-t- on ce phénomène
physique?
B-2 -3 Appllcation de la réflexlon totale : la fibro
optlque
La fibre optique est un disposiiif cylindrique
permettant la propagation des Eyons lumineux
utilisésoomme supportd'information.
La lumièreest guidée à I'intédeurpar la réflexion
totalesur les bords.
Un rayon lumineux se propageantdans un plan
vertlcal dans un milieu d'indice n entre dans un
parallélépipède d'indiceN par une face verticale
M où il se réfracteavant d'atteindrela face horizontalecontigûeH. Soient I et i, respectivement,le point
d'incidenceet I'angled'incidencesur V et K et j, respectivement,le pointet l'angled'incidencesur H (figure2).

.,.1...3

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ScrEtcespuYsleues 3n 13T CGS05 01

Dûrée: 6 heures
Toutessériesréunies
GLASSESDE TERiTINALE
B-2-3-l Ecrireta loi de Descartespour la réfractionau point l. Puis en considérantla limitede la réfac{ion au
pointK, écrirela loide Descartesen ce point.
En dédulrela conditionliant n et N poui que i existe. L'exprcssion N2- n2 est appeléeouvertureoptique du
dispositif
B-2$-2CalculerlavaleurdeiàlalimitedelaÉtraction;applicationnumérique:n=1,00etN=1,12
B-2€€ Donnerun exempled'utilisation pratiquedes fibresoptiques.
B-24 =l.e phénomèned'arc-en-clel.
Le phénomènede I'arc-en-cielest basé sur les lois de Descartesrégissantles réflexionset réfractionsde la lumièrc.
ll n'est visibleque lorsqu'unrideaude pluie (naturelou artificiel)est éclairéet que I'observateurregardece rideauen
toumantle dos à la sourcelumineuse.On se reporteraà la figure3 pour localiserles diversesnotationsde I'exercice.
Un rayon lumineux entre en E dans une goutte d'eau sphérigueavec une incidencei: il subit en ce point une
réfraction.Au point R, il subit une réflexion.ll ressortfinalementde la goutteau point S. L'indicede réfractionde I'air
est nair= I et celuide l'eau est noté no,,(sa valeurdépendde la longueurd'ondede la lumière).
8.21-1 On cfrercheà déterminerl'expressionde la déviationD en fonction de I'angled'incidencei et de
I'angleO (O dépendde I'indiceoptiquede I'eauet sera déterminéà I'aidede la relationde Descartes).
a) En ænsidérantle triangleOEF, déterminerla relationentre les anglesi, B et f puis la reldion enbe les angles
i,BetD.
b) En considérantte triangleOER,déterminerla relationentre les anglesO et B.
c) En appliquantla loi de la réfractionau point E, donner I'expressionde I'angle0 en functionde l'angle
d'incidenceiet de l'indiceoptiquen"* de l'eau.
d) Rassemblerles résultatsdes questions précédenteset donner I'expressionde I'angle de déviationD en
fonctionde I'angled'incidencei et de I'angleO puisen fonctionde i et n""r.
B-2+2 La lumièreblancheémisepar le soleilest en fait compsée de nombrcusescouleurs.
a) Commentqualifie-t-once type de rayonnement?
b) On donnela fréquenceN et la vjtessev de propagationdans I'eaude deux de ces couleurs:

Rayonnement A B

Fréquence(Hz) 7,50.10 3,80.{0

Mtessede propagation
v (m.s-') 2,23.10" 2,25.1O'

Galculerles indicesde réfradion na êt ns de l'eau respectivementpour les rayonnementsA et B. Comment

qualifie-t-onun milieutel que I'eau?
c) Déterminer les longueurs d'onde des
rayonnementsA et B dans le vide.
d) La féquence d'un rayonnement donné
change-t-elle lorcque le rayon lumineux
pénète dans la goufie d'eau ? Qu'en est-il de
la longueurd'ondedu raYonnement?
B-24-g La goutteest maintenantéclairéepar
un large pinceaude lumière(émispar le soleil
par exemple).La goutte est alors touchéepar
une multitude de rayons enÙant avec des
angles d'incidence différents. L intensité
lumineusemaximale est observée dans la
diredion de la déviation minimale qui
conespond,on I'admettra,à une incidencede Figure3
60,0". Calculer la déviation minimale d'un
rayon constitré d'un Eyonnement A. Même
question pour un rayon constitué d'un
rayonnement B. Conclure.
. . . t -. . 4

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Sctçxcesp xY sreuss 4n 13T CGS05 01

Durée: 6 heures
Toutessériesréunies
GLASSESDE TERTIINALE
du phénomèned'aroen-ciel..
B-244 En déduireune explication
B-3 : Dtfftaction de la lumlèrc - lnterfiénnces lumlneuses.
B-3-i On réaliseI'expériencereprésentéepar la fgure(4) ci-contre:
F est une sourcelumineusequi émetune lumièremonochromatique de longueur
d'onde 1,. F1est un trou circulairede diamètresensiblementégal à l. percésur
l'écranopaqueE1..On place un écran E d'obseruationfixe, parallèleà Er et situéà la E1
distanceD de celui-ci.
a) Quel phénomènese produità la traverséede la lumièreen F1?
b) Recopierle schémaet dessinerle faisceauémergentde F1.
En déduireI'aspectde l'écran.
B-3-2 On perceun deuxièmetrou F2identiqueà F1sur l'écranE1et on réalise
le dispositifsctrématisésur la figure (5).
Les trous F1et F2sont à égaledistancede F On désignepar a la distance
entreles trous F1et Fz ; soit F1F2= a. Les traitsen pointillésreprésententles
limitesdesfaisceauxlumineuxissusde F, F1et F2.
B€-2-t Décrirequalitativement(sanscalculs)ce qu'on observesur F
l'écrandansla zonehachurée.Quelest le nomdu phénomène
physiquemis en évidencepar cette expédence?
A partirde cette expérience,justifierla natureondulatoire.de la
lumière.
9-3-2-2 Lorsquela fente souroeF est éclairéepar une lumière
monochromaûque de longueurd'ondeÀ ; on admettraque les
sourcessecondairesF1et F2émettentrespec{ivement des vibrations
tellesque i Sr = Sz= A cos (rot),
Ces vibrationsarriventau pointM en donnant:
L dtl !
et Sz(ld) = A cos.[* - *]' Figures
Sr(M)= A cos ofE - ;J
C : élérité de propagationde la lumière; dr = FrM , dz = FzM.
Selonle principede la superposition, la vibrationrésultanteen M est donnéepar: S(M)= Sr(M)+ Sz(M).
aI - En utilisant la consfuc'tion de Fresnel;rnontrer gue lavibratien résutanie en-M est donnée par :
(d'-- d') t (d'r+d'
S(M) = 2 7 cos[o 7 - 11
"srfr AA
b) On appelleô la difiérencede marcheau pointM des vibrationsissuesde F1et Fz et x l'abscisse
du point M sur un axe verticalX'X pris sur l'écranE (figure5)"
- Exprimerô en fonctionde D, x et a ; on fera les approximationsnécessaires.
- En déduireles positions,sur l'écranE, des frangesbrillanteset cellesdes frangesobscures.
- Rappelerla définitionde I'interfrangeet I'exprimeren fonctionde L, D et a.
8-3-2-3 On utiliseune sourcequi émetdeuxlongueursd'onde11et À2.
a) Calculerles interfrangescorespondantà ces deux radiations.
b) En déduirel'aspectde la ftangecentraleet de son voisinageimmédiat.
8-3-2-2 On utilisemaintenantune souroede lumièreblanchequi émet toutesles radiationsvisibles.
al Quelleserala couleurde la ftangecentrale?
bl Quellesserontles radiationséteintesà la distancexr du centrede fécran ?
Donnéesnumériques : D = 3,0m ; a = 1 mm ; X1= 3,0cm ; À.1 =7,OlO-7fi i 7r,z
= 5.10-7
m.
On rappelleles longueursd'ondedu spec{revisible: (4fl) nm< Às 780nm)
B-3-2-3 Donnerun exempled'utilisation pratique:
a) De la difraction de la lumière.
b) Desinterférences lumineuses.
PARflE C : NATURE CORPUSCULA,RE DE LA LUIIIIERE - DUAL,TE ONDE-CARPUSCULE (16 potnb)
< L'émissionet I'absorptiondes ndiations lumineusespar la matlèrcne peuventse compendrc que si lbn associe â
ces ondes des r<grains d'énergie>, appelésphotons, et qui se déplacent â la vtfessede la lumière. Newton,déjà au
Wlf siècleavaiteu l'intuitionde leur exis/lence. Ce n'esi-qu'en 1905,avec les travauxd'AlbeftE /VSIE N et d'Emest
RUTHERFORD, que la prewe de leur réalltéfut établie.Un nouvelaspecfdu phénomènelumineuxse manifestaitt.
Une cellule photoétec'triquedont la cathode a une surfaces = 3 crnzest placée à une distance R =1m d'une
sourceponctuelleSs de puissance rayonnée P= 5 W, rayonnant uniformémentdanstoutes les direc{ionset
émettant une radiationde longueur d'onde l. = 589 nm. La cathodesera assimilée à une calotte sphériquede
rayon de courbureR' = 1m et ayant Ss pour centre.
G-i Calculer la puissancereçue par la cathode.En déduirele nombrede photonsanivant sur la cathodeen ls.

...t...5
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S cr :xcesp n vsreues 5n 1 3T CG S o s0 1
Durée: 6 heures
Toutessériesréunies
CLASSES DE TERIIINALE
G-2 Sachant que 1 photonsur 1000 prcvoqueI'extraction
d'unélecfon,calculerI'intensité
maximale du courant
qu'onpeut obtenir.
C-3 Le travail d'extractiondu métalqui constitue la cathodeest Wo=1,86eV. Calculerla téquence seuil de la
radiationconespondante.
G- 4 Galculerl'énergie cinétiquemaximaledes électrons à I'extraction.Pour augmentercette énergie,faut-il
augmenterou diminuer la longueurd'ondede la radiationincidente? ou faut-ilaugmenterI'intensitélumineusedu
faisceau ?
Données: C =3.108m/s;h.G=124OOgV.A ; e= 1,6.10-rsC.
lelectronvolt.angstrôm)
G.5 L'ouvertureet la fermeturede certainesportesautomatiquessont commandéespar des cellulesphotoélectriques.
Expliquerbdèvementle principe.
C.6 On parle de < dualité onde-corpuscule > à propos de la lumière.Expliquersuccinctementcette lhèse (en cinq
lignesau maximum).
G-7 Louisde Broglie(1892-1987) fut le premierphysicienà acceptersansréservela théoriedu photond'Einstein,
c'est-à-direla double nafurecorpusculaireet ondulatoirede la lumière.ll proposad'étendreà la matièretout entière
le dualisme des ondes et des corpusculeset d'admettreque toute particulematérielle(l'électronen particulier)
possèdedes propriétésondulatoires.
a) Rappelerbrièvementla théoriedu photond'Einstein.
b) Donner I'expressionde la longueur d'onde de Broglie associée à un corpusculede quantité de
mouvementp.
PARflE D : PRODUCilON DE RAVONNEMENTS (28 poin6)
D-A : Les rayons X (RXl : productlon, utillsation
Les myons X conespondentà I'ensembledes ondes éledrcmagnétiques& Iongueurd'onde À dans le vide telles que
10 pm s À 3 2W pm. //s sont frês pénétnnts et ænt utilisésen radiologie,en qpecfmscoprb.
D-A-i Les rayonsX sont produitslorsqu'unélectrondes couchesextérieuresdes domes prendla place d'un éleckon
des couchesprofundespréalablementanaché notammentpar I'impad d'électrons accéléréssous plusieurskilovolts
sur uneanodesolide.
Calculerla longueurd'onde de la raie (émise) conespondantà la fansition atomiqueentre les niveauxL(n=2) et
K(n=l) pourlesquelsles énergiesrespec{ives sontE.= ' 11300eV et E1=- 69400eV(pouruneanodeen tungstène)
D-A-2 Réciproquemgntun rayonnementinoidentX peut ioniserun certainniveaude I'atome par absorption.
Calculerla limitesupérieurede la longueur d'ondedes rayons X susceptiblesd'ioniserI'atomede tungstèneà partir
du niveauK. On poura prendre h.c = 1240AeV.A 1électronvolt.angsbôm)
D-B : Rayons laser; prcductlon - appllcatlons
< Lorqu'un atome absoôe un photon d'éneryie E i'1passe de fétat fondamental d'éneryie Es à un état excfté
d'éneryb E1.De même, lorsque l'atomeexcffé passe spontanêmentà l'état fondamental,il y a émissbn d'un photon
aux propriétésparticulièrcs.La lumière émise a en eîfet même tréquence,même phaæ, même dircction de
propagationet mêrnepolarisation.Le rayonnemenfissu d'un gnnd nombre de ces processusd'émisson est un nyon
LASERD.
Un laser à rubis comprendun cristalde rubis synthétique:c'est un cdstal d'alumine(Al2O3)impur. L'impuretéest le
chrome.Le cristalcomporteun atomede chromepour4 000 atomesd'aluminium. ll est tailléen formede cylindre.
D-B-{ Lorsqu'ilreçoitde la lumièrede longueurd'ondeÀ;, le chromepassede l'étatbndamentalà un état excité,
puis instantanémentémet de la lumière de longueur d'onde Àe en passant par un autre état excité. Cet état
relativementstable, est qualifiéde métastable.L'atomede chrome ne revientà l'état fiondamental,en émettantun
photon d'énergieEs @ffespondantà la longueurd'onde I Que s'il reçoit un photon de même énergie. Lorsque
I'atomede chromerevientà l'état fondamental,le photonqu'il émet sert à désexciterun atome de chromevoisin et I
ainsi de suite : l'émissionlaserdémane. ( ç-
Indiquer sur un diagrammed'énergie les transitionsde l'atome de chrome décrites dans l'énoncé. Exprimerles u
énergiesdes photonsémis et absorbés.Calculerl,e.
Données: Ài= 547,0.10-e
m; Ir-= 684,3.10-e
m
D-B-2: Le laser peut être utilisé pour la soudureou pour la découped'un matériaucar l'énergieabsorbéepar un
matériausoumisau faisceaulaserpeut être suffisantepourfairefondrelocalementla matière.
Par exemple,l'énergied'un laserau rubisconcentrégsur une suriacecirculairede diamètre0,10 mm représenteune
puissancepar unitéte surf;aced'environ10 MWcmz si I'impulsiondure 1 ms. Ceci permetd'envisagerla fusionet la
volatilisationdu matériau.
On se propos€ d'illustrersur un exemple la fusion d'un matériau"On désire faire fundre une plaque d'aluminium
d'épaisseur0,5 crnet de section0,1 cm'en la soumettant à une impulsiondu laserrubis.
D-B-2-l Calculerl'énergiereçuepar la plaquependantune impulsion.
D8-2-2 Calculerl'énergienécessairepourfaire fondrela plaqueinitialementà la température0 = 293 K.

.../...6

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S cr exce sp xvgteues 6t7 13T CGS05 01

Durée: 6 heures
Toutessériesréunies
GLASSESDE TERiIINALE
D-B-2-3Compareles résultatsdes questionsprécédentes.Conclure.
On donneles valeurssuivantesrelativesà l'aluminium;
- Chaleurmassique: Cm = 9,0.102 j.kg-].Kr._
- Chaleurlatentede fusion: Lf = 3,9.10cJ.kg-r.
- TemPératurede fusion : Q = 933 K.
- Masèevotumique : V=2,7.1O3kg.m-t.
D-B-g : Donner deux exemples d'utilisationdu laser en médecine.
D- G - RayonnementlT production - appllcatlon en radloûréraple.
La destudion sélectivedes cellules canéreuses ( la radiothérapie)utilise le rayonnementf très énergétiqueémis
par clésintégration
radioac{ivede l'isotopeO" *f,o du cobalt
D- C-{ Le cobalt60 utilisédans la bombe au cobaltest obtenu par bombardementdu cobalt 59 par des neutrons.
Ecrire l'équationde cette réac{ionnucléaire
D- C- 2 Le cobaltobtenuest radioactifB t -TS ), écrire l'équationde cette réactionnucléaire et identilierle noyau
fib *f rde période16,6.1Oes)
(radioactif
On donneles périodesde quelquesélémentsradioactifsf :
t#r": 74jours
; #gi :5ans; et ffifl: 73heures
D- C-3 Le noyaufils obtenuprécédemmentest pratiquementau repos mais il se trouvedans un état excité[; il se
désexcib en deux étapes, en émettant successivementdes photons de fréquence f1 et f2 d'énergierespective
1,17MeVet 1,33MeV(diagramme de la figure6)
Recopierpuis compléterle diagramme par les valeursnumériquesdes fréquences f1 et î2et la naturedu noyau f,T
(symboleet valeursde A et Z) :
Ces deux rayons(Ir et fz) sont utilisésen thérapie
D- C -4 Calculerl'énergiecédéeau milieuextérieurpar la réactionde désintégration B-du Cobalt
Massedu noyaucobalt m(SC*; = 59,9'tt01 u ; la massedu noyauX dans son état fondamentalest
md$ = 59,9155439 u
D- C- 5 Polr unethér?pie,lléquivalent de dose absorbéeest de l'ordrede H=100Sv
L'équivalentbiologiqriede dose chifre I'efiet biologiqueile lâ itose absorbéepa-rles tissus humainsetqui les détruit
(1Sv(sievert): 1Sv= 1j / kg de matièreabsorbante)
a) Quelleseraiten joule, l'énergiercçue par un maladequi auraitune tumeurde 3 g ?
b) On considèreun radiocobaltqui émet un rayonnement f d'énergie1,25MeV ; à quel nombred'excitations de cet
élémentconespondraitte traitement?
c) On admetque cettethérapieest administréeen 30 séancesde 2 minuteschacune.QuelleI'activitéde la source
efft c'tivementutilisée?
E(MeV)

*c"
2,5 fF=.....

1,33
\,
tv
gâ= ... i-

PARilE E - PHENAIûENED'ABSORPTION(08 plnts)

Lorsquele rayonnementélectrcmagnétiquefraverse la matièrc, il subit une vartatîon d'intenslté (en éneryie et en
nombrede paftbules)-
On ffudie l'absorptiondu rayonnementI par les matériaux
Au rayonnementI de bès ôurte longueurd'onde voisinede 10-anmet de très hautefréquence( de I'ordre1O21Hz;
sont associésdes photons de très hauteénergie.Lorsqueoe rayonnementtraversel'épaisseur(. d'unesubstance
A
donnée, il reste un nombreN =No.e r" phatonsdans le faisceau,Dans cette relationp le coeffcientd'atténuation,
-tt

caractédstiquedu matériauutilisé; Nqest le nombrede photonsincidents.

...t...7

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S cl excr sp n vsreues 7n 13T CGS05 01

Durée: 6 heures
Toutessériesréunles
CLASSESDE TERMINALE
qu'on note lo l'épaisseurau bout de taquelle50oÂdes photons ont
E-l On appelleépaisseurde demi-atténuation
été absorbés; exprimerp en fonc{ionde t r.
E-2 Déterminer l'épaisseurd'un écran en plomb nécessairepour absorberg5% de I'intensitéd'un faisæau de
photonssachantque ( r= 1,47cm.
E€ Un faisceau monochromatiquede photonsT traverse un écran de Ër de 10 cm d'épaisseur.Le coefFcient
d'atténuationmassiqueL au rc, est égal à 33,15.1O-3cm2g-1 ; p est la massevolumiquedu fer (p =7800kg.m1
p
Quelest le pourcentaged'atténuationdu faisceauaprèsla traverséede l'écran?
E4 A paftir des résultatsdes questionspréédentes; expliquerpourquoion utilise des enceintesen plomb pour
protégerles laboratoiresde réactionsnucléaires?

PARflE F - CIRCUITD'ENTREED'UN RECEPTEURRADIO(08 poin6)

Les circuffs (R,L,C) panllèles sonf fês ufilisés en ndiatechnique dans les clcui{s
d'entrée des Éæpteurs ndio.
Dans ce qui Suit on étudie un tel circuit en I'alimentantà I'aide d'une tension
sinusoÏdaleu de fréquencef, de valeur efficace constanteU ; soit u = Um cos@t
avec a) = 2n.f . L'iniensitéi du courantqui s'établit dans la brancheprincipaledu U
circuitest sinusoTdale de mêmepulsationque Ia tensionu (figure7).
On désignepar p le déphasageangulaireentreu et i.
F-l Par utilisationde la construc{ionde Fresnel,déterminer,en fonctionde L, C, R et
ar , l'expressionde I'impédanceZ du circuitet celle de tan p .
F-2 Montrer que lorsqu'onaugmenteprogressivementla trquence de la tension u
I'impédance Z passepar un maximumZmaxpourunevaleur fs de la fréquence.
On donnera I'epression de Zmax et celle de fe. Que représente fs pour le Figuæ 7
circuit(R,L,C)?
f-.3 La condition f =.fo êtant réalisée,préciserla valeur dep et déterminer I'expressionde I'intensitéefficaceI du
courantpdncipal.On parlealorsde phénomèned'antirésonance : expliquerpourquoi.

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