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Les soixante-dix semaines prophétiques

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SOIXANTE-DIX
SEMAINES
PROPHÉTIQUES

L’ÉVANGILE DU ROYAUME

Une traduction de l’anglais vers le français

Traduit par : L’équipe de l’Évangile du Royaume

[Avertissement : Ce message est une traduction de l’anglais vers le français. Bien que les
informations aient été traduites et vérifiées au meilleur de notre capacité, nous ne pouvons
garantir l’absence d’erreurs. En cas d’incompréhension, veuillez vous fier à la version
anglaise. Un exemplaire du texte original vous sera envoyé sur demande. Ce livre se veut un
matériel d’édification pour le corps de Christ. Toute autre utilisation à des fins
commerciales est strictement interdite. Que le Seigneur vous bénisse !]

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LES SOIXANTE-DIX SEMAINES PROPHÉTIQUES

Nous concluons notre méditation sur l’élément temporel prophétique de la

Descente du Seigneur en examinant la prophétie de Daniel 9 : 24-27. Nous
reproduisons les Écritures ci-dessous, à partir du verset 20 pour l’utilité du
lecteur.

« 20 Je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon

peuple d’Israël, et je présentais mes supplications à l’Éternel, mon Dieu, en
21
faveur de la sainte montagne de mon Dieu ; je parlais encore dans ma
prière, quand l’homme, Gabriel, que j’avais vu précédemment dans une
vision, s’approcha de moi d’un vol rapide, au moment de l’offrande du soir.
22
Il m’instruisit, et s’entretint avec moi. Il me dit : Daniel, je suis venu
23
maintenant pour ouvrir ton intelligence. Lorsque tu as commencé à prier,
la parole est sortie, et je viens pour te l’annoncer ; car tu es un bien-aimé.
24
Sois attentif à la parole, et comprends la vision ! Soixante-dix semaines
ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les
transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l’iniquité et amener la
justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint
des saints. 25 Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole
a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu’à l’Oint, au Conducteur, il y a
sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront
26
rétablis, mais en des temps fâcheux. Après les soixante-deux semaines,
un Oint sera retranché, et il n’aura pas de successeur. Le peuple d’un chef
qui viendra détruire la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une
inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu’au terme de la

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guerre. Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et
durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ; le
dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu’à ce que la
ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur ».

Cette prophétie occupe une place centrale dans les temps et les saisons de
Dieu, particulièrement dans ses relations avec les saints de l’Ancien
Testament. Daniel confessait ses péchés et les péchés de la nation d’Israël,
cherchant le Seigneur par rapport à la délivrance des Juifs de la captivité
babylonienne et la restauration du culte, ainsi que du royaume de Dieu en
Israël. Au même moment, le Seigneur a envoyé un ange pour lui révéler les
choses qui devaient arriver à son peuple, les Juifs, dans les derniers jours
(pendant la période de fin de l’ère juive). Manifestement, Daniel espérait
qu’après l’achèvement des soixante-dix ans de captivité babylonienne, Dieu
serait pleinement revenu en Israël. Il espérait que l’adoration et le royaume
de Dieu seraient entièrement restaurés et Israël serait, comme par le passé,
le lieu où Dieu poserait la plante de ses pieds (Ézéchiel 43 : 7). Toutefois,
l’ange avait autre chose à lui dire. Même si les Juifs revenaient de la captivité
babylonienne, tout ne serait pas encore réglé. Le peuple ferait de nouveau
face à de nombreux problèmes.

À partir de Daniel 9 : 24 jusqu’au chapitre 12, Dieu a commencé à révéler

les choses qui devaient arriver aux Juifs, les événements qui conduiraient à
la destruction du temple, de la ville et la fin définitive de l’ère juive. Les
prophéties de Daniel 12 vont encore plus loin pour montrer qu’il y aura une
délivrance finale et totale ainsi qu’une restauration. Celles-ci surviendront au

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moment où Michael se lèvera. L’homme Daniel n’a pas compris ces

révélations.

Les étudiants de la Bible conviennent que les soixante-dix semaines

mentionnées dans la prophétie ci-dessus par l’ange correspondent à une
période de quatre cent quatre-vingt-dix (490) ans. Dans le langage de la
prophétie, un jour représente un an (Nombres 14:34) donc une semaine
représente sept ans. Soixante-dix semaines donneront alors (70 x 7 ans)
quatre cent quatre-vingt-dix ans. L’ange disait à Daniel que quatre cent
quatre-vingt-dix ans ont été fixés par Dieu aux Juifs pour que son dessein
relatif à l’ère juive arrive à son plein accomplissement.

« Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte,
pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier
l’iniquité et amener la justice éternelle, et pour oindre le Saint des saints »
(Daniel 9:24).

Dans les versets suivants, l’ange a commencé à donner plus de détails au

sujet des choses qui auront lieu pendant ces soixante-dix semaines. Il a dit
que « depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie
jusqu’à l’Oint, au Conducteur, il y a sept semaines ; dans soixante-deux
semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps
fâcheux » (Daniel 9:25).

Trois décrets concernant Jérusalem sont répertoriés dans les Écritures. Le

premier est celui de Cyrus, le roi perse (536 av. J.-C.). Ce décret se limitait
à la restauration de « la maison du Dieu des cieux » (2 Chroniques 36 : 22-
23 ; Esdras 1 : 1-3). Le deuxième était celui de Darius, le décret des Mèdes

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donné entre 521 av. J.-C. à 468 av. J.-C. (Esdras 6 : 3-8). Ce décret de
Darius ne fit que rétablir et renforcer celui de Cyrus, fait précédemment
concernant la maison de Dieu (Esdras 6 : 8). Le troisième était le décret du
roi perse Artaxerxès qui a été donné vers 454 av. J.-C. (Néhémie 2 : 1-8).
Ce dernier décret a donné l’autorisation de reconstruire la ville de Jérusalem.

Selon les propos de l’ange, il devait s’écouler soixante-neuf semaines

(quatre cent quatre-vingt-trois ans) depuis le moment où celui-ci avait
commencé à parler jusqu’à ce que l’Oint vienne. La reconstruction de
Jérusalem a été achevée dans les sept premières semaines (quarante-neuf
ans) des soixante-neuf semaines. À la fin de la période des soixante-deux
semaines, le Seigneur Jésus a été oint par le Saint Esprit (Actes 10:38). Il a
été déclaré Fils de Dieu (Matthieu 3 : 13-17) et l’Oint (Actes 2:36).

Le Messie (l’Oint) est venu pour clôturer l’ère de l’Ancien Testament et pour
introduire une nouvelle alliance. Il est venu pour :

• rendre véritable et parfaite l’expiation de l’iniquité ; ouvrir une voie où

les transgressions et les péchés peuvent être totalement et
définitivement ôtés ; une voie qui amènera la justice éternelle.
• accomplir la vision et les prophéties que Dieu a prononcées par le
passé par la bouche des prophètes.
• confirmer l’alliance que Dieu avait promise à leurs pères (Genèse 22 :
16-18 ; Luc 1 : 37-75).

Dieu a spécifiquement mis à part une semaine (sept ans) pour le peuple juif.
Durant cette semaine prophétique, Dieu a voulu faire bénéficier aux Juifs
des avantages de l’alliance que le Messie est venu établir. Pendant la

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première partie de la semaine (une période de trois ans et demi), le Messie

a œuvré au sein du peuple, en déversant sur celui-ci les miséricordes et les
compassions de Dieu. Il enseignait et parlait librement du royaume de Dieu.
Cependant, au milieu de la semaine, l’heure de crucifixion du Messie est
arrivée. Le Messie, le Prince devait être retranché, mais pas pour lui-même.
Sa mort devait être dans un but rédempteur. Il a été retranché selon la
volonté de Dieu afin que la race humaine ait la vie. Il a été frappé pour les
péchés du peuple (Esaïe 53 : 8).

La mort du Messie au milieu de la semaine a mis fin aux sacrifices et aux

offrandes de l’Ancien Testament. En se donnant lui-même en sacrifice, il mit
un terme aux sacrifices et aux offrandes de l’Ancien Testament, qui
jusqu’alors étaient les moyens déterminés par Dieu pour obtenir le pardon
et les bénédictions. Le voile du Temple a été déchiré, et la voie nouvelle et
vivante menant au saint des saints a été ouverte à tous. Le sacrifice parfait
pour la rémission des péchés ayant été fait, continuer les offrandes de
l’Ancien Testament devient une abomination aux yeux de Dieu. Du point de
vue de Dieu, il y a eu une fin à ces offrandes ; les continuer, c’est répandre
des abominations.

Certains étudiants de la Bible ont enseigné que les soixante-dix semaines

prophétiques ne se sont pas complètement accomplies pendant l’ère juive,
qui s’est terminée avec l’apparition du Messie lors de son premier
avènement. De ce fait, la dernière semaine des soixante-dix semaines n’est
pas encore accomplie. On nous a appris que pour faire place à cet
accomplissement, le temple juif devait être reconstruit sur son ancien
fondement et les sacrifices de l’Ancien Testament restaurés. Ensuite,

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« l’homme de péché, l’antichrist » ferait une alliance avec la nation juive

pendant sept ans pour les protéger et soutenir leur culte religieux. Mais,
après trois ans et demi, au milieu de la semaine, l’antéchrist romprait cette
alliance. Cette rupture brutale causerait la cessation du sacrifice et des
offrandes. L’antéchrist commencerait alors à persécuter les Juifs au cours
de la dernière partie de la semaine.

La théorie ci-dessus est bien évidemment erronée. La septième semaine

s’est bien accomplie pendant l’ère juive, tout comme les soixante-neuf autres
semaines. Ce fut au milieu de la semaine, exactement trois ans et demi
après son ministère public, que le Messie, le Prince, par l’offrande de lui-
même, mit fin aux sacrifices et offrandes de l’Ancien Testament.

Il avait dit plus tôt, au début de la semaine, aux eaux du baptême, que Dieu
ne désirait plus les sacrifices et les offrandes de l’Ancien Testament, mais
au contraire, a prévu pour lui-même un autre sacrifice, le sacrifice de la
personne de Jésus (Psaumes 40 : 6-8 ; Hébreux 10 : 6-10).

Ce nouveau sacrifice a été fait au milieu de la semaine, mettant ainsi fin aux
offrandes de l’Ancien Testament.

Dans la seconde moitié de la semaine, après la mort et la résurrection du

Messie, une faveur spéciale était toujours accordée aux Juifs. Pendant ces
trois années et demie, Dieu a agi avec miséricorde envers les Juifs, leur
faisant bénéficier exclusivement des bénédictions du Royaume, à
l’exception des 4 païens qui ont reçu l’évangile.

Les Juifs avaient crucifié le Messie par ignorance, mais Dieu leur a quand
même donné l’occasion de se repentir de leurs péchés, de recevoir le pardon

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par la foi dans le sang versé du Messie, et d’entrer dans les bénédictions de
la nouvelle alliance. Le Saint Esprit a été répandu pour leur montrer que le
Seigneur Jésus Christ était effectivement le Messie et qu’il était ressuscité
des morts et glorifié. L’évangile a été prêché avec des signes et des
prodiges. Pour atteindre les Juifs, un grand nombre de puissants miracles a
été accompli en Israël. Ceci démontrait la compassion de Dieu et
l’accomplissement de sa promesse d’envoyer un sauveur. Les relations
spéciales de Dieu envers ce peuple ont duré plus de mille cinq cents ans et
cette porte de grâce était sur le point d’être fermée.

Les soixante-dix semaines spécialement mises de côté pour la nation étaient

sur le point de prendre fin. Beaucoup furent appelés à se repentir et à
recevoir la promesse que Dieu leur avait faite ainsi qu’à leurs enfants afin
d’être délivrés de la colère à venir (Actes 3 : 18-19).

Malgré cela, alors qu’il y avait une grande moisson d’âmes juives au cours
de la dernière moitié de la soixante-dixième semaine, dont un grand nombre
de prêtres (Actes 6 : 7), les Juifs, en tant que nation, sont restés au cou
raide. Ils ont continué dans leurs abominations et ont même commencé à
persécuter les disciples de Jésus Christ. À la fin de la soixante-dixième
semaine, la nation a scellé son sort en tuant Étienne et en se lançant dans
la persécution de l’église à grande échelle. La même année, Saul a été
converti et est devenu Paul, l’apôtre des gentils (Actes 9 : 1-31). À peu près
à la même époque, l’Évangile a été prêché à la maison de Corneille et le
Saint Esprit fut répandu sur eux. Ainsi, les soixante-dix semaines se sont
terminées trois ans et demi après la mort et la résurrection de Jésus Christ
avec le rejet officiel de l’Évangile de Christ par les Juifs et l’ouverture de la

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porte de la grâce et de la bénédiction aux gentils. La désolation qui était déjà

sur la nation du fait qu’ils n’ont pas connu le jour de leur visitation continua
(Matthieu 23:38). Lorsque les temps furent accomplis, ce qui avait été
déterminé frappa la maison d’Israël déjà désolée.

Le prince qui devait venir et qui devait détruire la ville et le sanctuaire juifs
était l’empereur romain. Au moment où l’ange parlait, Rome n’avait pas
encore acquis une grande notoriété. L’Empire mède perse était toujours
d’actualité. Toutefois, beaucoup de choses avaient déjà été révélées
concernant l’Empire romain et la façon dont leurs rois s’adonneraient à la
désolation du sanctuaire des Juifs (Daniel 7). De ce fait, lorsque l’ange a
parlé du Prince qui devait venir, c’était dans l’espoir que Daniel se souvienne
des choses qui lui avaient été révélées auparavant. En 70 apr. J.-C., environ
trente-six ans après l’accomplissement des soixante-dix semaines, l’armée
romaine attaqua Jérusalem. Elle détruisit la ville et le sanctuaire, provoquant
ainsi une grande tribulation sur le peuple juif.

Les soixante-dix semaines prophétiques se sont donc véritablement

accomplies par rapport au peuple juif. La raison pour laquelle la prophétie
est restée silencieuse concernant la dernière partie de la soixante-dixième
semaine (les trois ans et demi qui ont suivi la mort et la résurrection de Jésus
Christ), est qu’il n’y a pas eu d’événement majeur annoncé pendant cette
période. On observe le même silence, pour la même raison, au sujet des
soixante-deux semaines depuis que le temple et la ville ont été rétablis
jusqu’à l’apparition du Messie.

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Pendant ce temps, rien de spécial dans le plan divin ne s’est produit en

Israël. Il y eut un silence dans les cieux, jusqu’à ce que Jean commence son
ministère public et que le Seigneur Jésus soit déclaré l’Oint, le Très Saint.

Notons qu’une prophétie a généralement plus d’un accomplissement. La

prophétie de Daniel 9 : 24-27, comme beaucoup d’autres, va au-delà des
Juifs et des derniers jours de l’âge de l’Ancien Testament. Elle parle aussi
des choses concernant la fin de l’âge de l’église lorsque les mystères de
Dieu s’accompliront. Ainsi, nous devons nous attendre à ce que la prophétie
se réalise dans l’église du Nouveau Testament.

En fait, nous trouvons un parallèle dans les Écritures concernant les choses
qui caractérisent la fin de l’ère juive et celle de l’Église. Il y a également un
parallèle entre les activités du Seigneur au sein du peuple juif lors de son
premier avènement et celles au milieu de l’Église lors de son second
avènement. Pour l’église juive, il y avait une captivité babylonienne qui a eu
lieu avant l’apparition du Messie. De même, pour l’église du Nouveau
Testament, il y a une captivité babylonienne dans laquelle elle se trouve
avant le second avènement du Christ. Il y a eu un travail de restauration par
rapport aux Juifs avant la venue du Messie. Il y a également un travail de
restauration dans l’église du Nouveau Testament qui commence avant le
second avènement de Christ. Quant à l’église juive, Dieu a envoyé Elie, le
prophète pour préparer le chemin du Messie et ramener à lui ceux dont le
cœur est disposé. Concernant l’église du Nouveau Testament, Dieu envoie
Élie le prophète avant la venue du grand et terrible jour du Seigneur pour
appeler les saints à sortir de l’apostasie, pour restaurer la vérité et ramener
à lui ceux dont le cœur est disposé. L’ère juive s’est terminée par une

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tribulation, une destruction de la ville et du sanctuaire. De même, l’âge de

l’église doit se terminer dans la tribulation de la ville sainte.

La captivité de l’Église a commencé au quatrième siècle avec les activités

de levain de l’Église catholique romaine. En effet, pendant plus de mille ans,
l’église était sous domination romaine et soumise aux doctrines et pratiques
idolâtres de Rome. Au XIIIe siècle, les gardiens du peuple du nord de l’Italie
se sont révoltés contre le règne du Pape, parce qu’ils croyaient que le salut
vient, non pas par allégeance au Pape romain, mais par la foi en l’œuvre
achevée du Christ. John Huss a repris le même courant de pensée un peu
plus tard. Mais ce n’est qu’au XVIe siècle que le temps de la réforme est
arrivé. À ce moment-là, John Huss était mort et les Vaudois ont été
pratiquement exterminés par les soldats du Pape par des tortures horribles,
difficiles à décrire.

En 1517 Martin Luther a mené une réforme dans l’Église. Ce qui permit de
rétablir au sein de celle-ci les enseignements fondamentaux de l’Évangile
de Jésus Christ, la lumière du salut et la sanctification.

Cette année-là, Luther a épinglé ses quatre-vingt-seize thèses sur une porte
de l’abbaye de Wittenberg en Allemagne. Il fut suivi très peu de temps après
par d’autres hommes de grand calibre tels que John Knox, Calvin etc. La
lumière de la vérité et la réforme commencèrent à se répandre à travers
l’Europe comme le feu pendant l’harmattan, malgré les menaces et les
persécutions venant de Rome. L’avènement de l’imprimerie par Guttenberg
a accéléré la connaissance. Des impressions de la Bible pouvaient
maintenant être faites et remises entre les mains du public (jusque-là, les
gens ne pouvaient entendre « la parole de Dieu » que de la bouche des

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prêtres catholiques). La vérité était rétablie et plus rien ne pouvait la détruire.

La lumière du salut a brisé les chaînes des ténèbres ainsi que la superstition
avec laquelle l’église romaine avait lié les peuples. Le témoignage de Jésus
a été rétabli sur la terre et un peuple a été suscité. Celui-ci porte et manifeste
ce témoignage.

De ce fait, nous pouvons affirmer que le commandement divin de restaurer

et de construire le temple du Nouveau Testament et la cité de Dieu a été
donné un peu avant 1517. Avant cette date, toutes les tentatives de se libérer
de l’emprise de la papauté se sont soldées par une défaite cuisante.
Toutefois, lorsque les temps se sont accomplis dans l’économie de Dieu afin
que l’œuvre de la restauration commence, rien ne pouvait l’arrêter. Dieu a
souverainement protégé Luther et de nombreux autres serviteurs de la vérité
des mains mortelles de Rome jusqu’à ce que ses desseins soient fermement
établis.

La réforme n’a pas pleinement accompli le travail de la restauration totale

dans l’Église. Selon Daniel 9:24, l’œuvre de la restauration doit conduire
éventuellement à la fin du péché, expier l’iniquité, amener la justice éternelle
et accomplir parfaitement les mystères de Dieu comme il l’a déclaré par la
bouche de ses serviteurs, les prophètes. Cette dernière partie du travail de
la restauration totale que l’on peut qualifier de travail de la perfection et de
la glorification de l’Église ne devait s’accomplir qu’à la fin des soixante-dix
semaines. C’est à ce moment que le Seigneur, le messager de l’alliance
apparaîtra dans son temple (Malachie 3 : 1 ; Daniel 12:10). Le Seigneur doit
faire paraître devant lui, dans la gloire, une Église qu’il a lui-même lavée et
affinée complètement afin qu’elle soit sans tâche ni ride ni rien de semblable.

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La réforme ayant débuté au XVIe siècle nous conduit quatre cent quatre-
vingt-dix ans plus tard à la fin du XXe siècle. Lorsque nous considérons cela
avec les signes de la présence du Seigneur qui doivent être observés dans
la nation juive d’Israël, les nations païennes et dans l’église, nous arrivons à
la conclusion inévitable suivante : le Second Avènement du Seigneur Jésus
Christ a dû commencer quelque part au cours du XXe siècle. L’heure exacte
à laquelle le Jour du Seigneur a commencé n’est pas connue, mais ce qui
est certain à la lumière de la prophétie, c’est que le Seigneur Jésus Christ,
bien qu’invisible, est déjà présent parmi son peuple dans son Second
Avènement.

Le Seigneur est déjà descendu avec un cri, avec la trompette de Dieu. Les
morts en Christ sont déjà ressuscités dans leur héritage dans l’Esprit, et ceux
qui sont fidèles parmi le peuple de Dieu, qui sont physiquement vivants sont
déjà rassemblés au son de la voix du Seigneur en préparation à leur entrée
dans la plénitude de la vie. Les signes de sa présence et de ses activités
sont déjà visibles en Israël, dans les nations païennes et dans le royaume
des cieux. Voici les jours où Il rassemble son armée1 (Psaumes 110 : 3).

1
La version anglaise parle des jours de sa force.
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Fin

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