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La premiére résumé :
Driss Ferdi est un jeune Marocain issu d'une famille arabe traditionnelle, où l'islam régit le quotidien.
Il est le deuxième de sept garçons, et le seul à fréquenter le lycée français de Casablanca. Ainsi, deux
cultures se côtoient chez lui, deux perceptions du monde entre lesquelles il se refuse à choisir. Le
Passé simple décrit l'histoire d'un jeune homme tiraillé entre deux identités et sa révolte contre son
père, « le Seigneur », qui incarne la grande bourgeoisie marocaine et ses abus, mais aussi contre la
suprématie française dans un Maroc colonisé, qui le restreint à ses origines marocaines et rend son
intégration au sein de la société française impossible.
S'il y a de nombreux personnages dans le roman, les deux principaux, qui illustrent bien cette révolte
qui anime le protagoniste sont :
-Driss Ferdi, le personnage principal. Il est âgé de 19 ans. Il y a une sorte d'ambivalence chez lui,
entre les deux cultures qui l'imprègne. Il reçoit une éducation européenne et obtient sa baccalauréat.
Il est le seul de sa famille à s'habiller à l'européenne. Il boit de l'alcool, fume, fréquente les bordels et
a des relations sexuelles avec des hommes. Il ne jeune pas pendant le Ramadan. Il parle aussi bien le
français que le dialecte marocain. Pour autant, il rejette aussi cette société occidentale qui ne le
reconnaît pas comme étant l'un des siens, mais le considère toujours comme un Arabe. À la fin du
roman, il part poursuivre ses études à Paris, mais c'est en quelques sortes pour mieux se révolter
contre ce monde occidental, de l'intérieur.
-Le Seigneur, son père. C'est un homme dur, sévère, austère, qui est craint de ses fils et de son
épouse. Il incarne la théocratie musulmane. Il tient à ce que les membres de sa famille suivent
parfaitement les préceptes de sa religion. Bien qu'étant un des plus grands marchands de thé du
Maroc, il vit très modestement. Cet homme, qui a bien réussi professionnellement, est analphabète.
« […] mes vêtements sont européens et que je suis presque européanisé » (p.15). « Il [le Seigneur]
sait que cet Occident vers lequel il m'a délégué est hors de sa sphère. Alors il le hait » (p.22) « Les
colons ? Coloniseraient-ils le Sahara qu'ils vivraient en Métropolitains » (p.155). « J'ai besoin d'un
père, d'une mère, d'une famille. Également d'indulgence, de liberté. Ou alors il fallait limiter mon
instruction à l'école coranique » (p.163). « Je marchais dans la ville. J’allais vadrouillant, réceptif aux
déclics. Comme une chienne de vie, je poussais devant moi le poids d’une civilisation. Que je n’avais
pas demandée. Dont j’étais fier. Et qui me faisait étranger dans cette ville d’où j’étais issu ». « Je suis
Marocain et en quelque sorte le Maroc m'appartient. Il faut savoir être patient, logique. Je me
révolterai demain, voilà tout » (p.272
La deuxième résumé :
Résumé de l’intrigue
Le Passé simple de Driss Chraïbi est un roman qui raconte l’histoire de la famille Ben
Jelloun, une famille marocaine bourgeoise. Le roman se déroule dans les années 1940
et suit l’histoire de deux frères, Mokhtar et Ali, qui ont des personnalités très
différentes. Mokhtar est un homme ambitieux et arrogant, tandis qu’Ali est plus
modeste et réfléchi. Leur père, Haj, est un homme autoritaire et conservateur qui
impose sa volonté à sa famille.
Le roman explore également les relations entre les membres de la famille et leur
place dans la société marocaine. Les femmes de la famille sont soumises aux
traditions et aux attentes de la société, tandis que les hommes sont confrontés à des
pressions pour réussir et maintenir leur statut social.
Le Passé simple est un roman complexe et profond qui explore les thèmes de la
famille, de la tradition et de la société marocaine. Il offre une analyse critique de la
société marocaine et de ses valeurs, tout en racontant une histoire captivante et
émouvante.
Les personnages principaux
Le Passé simple de Driss Chraïbi met en scène deux personnages principaux : Ahmed
et sa sœur Zineb. Ahmed est un jeune homme rebelle qui refuse de se plier aux
traditions et aux conventions de la société marocaine. Il est en conflit permanent avec
son père, un homme autoritaire et conservateur. Zineb, quant à elle, est une jeune
femme soumise aux règles de la société patriarcale. Elle est mariée de force à un
homme qu’elle n’aime pas et doit subir les violences conjugales de son mari. Les deux
personnages sont en quête de liberté et de justice, mais leurs chemins vont se croiser
de manière tragique. Le roman explore les thèmes de la révolte, de la tradition et de
la condition féminine dans la société marocaine.
Le roman raconte l’histoire d’une famille marocaine aisée qui se déchire à cause de la
domination coloniale. Le père, un homme autoritaire et traditionaliste, refuse de voir
ses enfants adopter les mœurs occidentales et les envoie étudier en France pour les
en éloigner. Mais cette décision aura des conséquences dramatiques sur la famille,
qui se désintègre peu à peu.
Le Passé simple est donc un roman qui s’inscrit dans un contexte historique et social
particulier, celui de la colonisation française du Maroc. Mais il est aussi un roman
universel, qui parle de la difficulté de se libérer des traditions et des préjugés pour
s’ouvrir au monde et à la modernité. C’est sans doute pour cette raison qu’il a connu
un tel succès auprès des lecteurs marocains et français, et qu’il est aujourd’hui
considéré comme un classique de la littérature francophone.
En fin de compte, le style d’écriture de Driss Chraïbi est caractérisé par une voix forte
et indépendante, qui refuse de se conformer aux attentes de la société. Son utilisation
de la narration à la première personne, de l’ironie et de l’humour noir lui permet de
créer des personnages et des histoires qui sont à la fois provocateurs et
profondément humains.
En fin de compte, Le Passé simple est un roman qui explore les conflits entre la
tradition et la modernité, la colonisation et la culture d’origine, et la patriarcat et
l’égalité des sexes. Chraïbi utilise l’histoire d’Ahmed pour critiquer la société
marocaine et pour encourager les lecteurs à réfléchir sur les problèmes sociaux qui
existent dans leur propre culture.
Enfin, le symbole le plus puissant du roman est celui de la langue française, qui
représente la colonisation et l’aliénation culturelle. La langue française est
omniprésente dans le roman, et les personnages sont constamment confrontés à la
difficulté de s’exprimer dans une langue qui n’est pas la leur. Cette difficulté est
particulièrement forte pour le père, qui a été éduqué dans une école française et qui
a adopté la langue française comme langue maternelle. Pour lui, la langue française
est à la fois un outil de pouvoir et une source de souffrance, car elle le sépare de sa
culture et de son identité.
Troisième résumé :
Dans le premier chapitre «Les élément de base»,l’auteur fait le portrait de tous les
personnages de l’entourage de Driss à Casablanca: son père qui harcèle ses six
frères et sa mère qu’elle est devenue le symbole de la négativité de la vie, elle ne
cesse de désirer la mort. Le rôle que joue le Seigneur est principalement pour saisir
la portée exacte de la critique social du roman, il représente les deux genres
principaux du pouvoir dans une société traditionnelle: le pouvoir politique parce qu’il
est un riche commerçant de thé, et le pouvoir religieux en tant qu’il est hadj. L’histoire
commence pendant le Ramadan et nous retrouvons la famille le soir. Le frère Camel
n’est pas encore rentré, donc la famille ne peut pas commencer à manger. À la fin du
premier chapitre, le père raconte à la famille que ses affaires de thé ne vont pas très
bien. Driss doit aller à Fès avec sa mère pour prier sur la tombe de son grand-
pèrepour que les affaires s’améliorent.
Le deuxième chapitre «période de transition»se déroule à Fès oùDriss est parti avec
sa mère. Sa tante Kenza a été divorcée par son mari parce qu’elle lui avait servi la
soupe froide, la banalité des raisons explique,encore une fois, l’aspect oppressif de
l’entourage de Driss. Lors de ce voyage la mère et Driss rencontrent Si kettani, un
fqihhomosexuel, Drissn’hésite pas à l’identifier au Seigneur parce qu’il est son alter-
ego dans l’hiérarchie religieuse. La mortinattendu de son frère cadet et complice
Hamid,l’oblige à regagnerCasablanca, oùil apprend que son frère est mort àcause
d’une hémorragie cérébrale provoqué par une gifledu Seigneur.
Dans le troisième chapitre «le réactif»la mort de Hamid a été la véritable révolte de
Drissqui prend fin avec l’abandonde la maison paternelle et avec la malédiction du
seigneur.
Dans «le catalyseur»l’auteur insiste sur la crise de conscience chez Driss qui
renonce à toutes ses valeurs, son père a contacté tousses amispour le convaincre à
ne pas l’aider, et lorsque Drissne peut plus supporter, il rentre chez lui et apprend la
mort de sa mèrequi s’est suicidé.
Quatriéme résumé :
Dans le premier chapitre, le narrateur Driss Ferdi, fils du notable Haj Fatmi Ferdi,
dresse le tableau de sa famille. Apparaît un père sévère qu’il appelle "Seigneur"
instaurant la terreur dans son foyer. Sa mère, femme soumise, terrorisée et ef-
frayée par le monde et son époux est noyée dans une dépression dont elle n'ap-
paraît même pas avoir conscience. Driss évolue dans une fratrie de sept enfants
dont Camel plongé dans l’alcoolisme qui se révèle aussi être un mécanicien à ses
heures perdues. Le récit s’ouvre en plein mois de ramadan où le narrateur s’in-
surge contre la religion et la pratique creuse de certains. Dans ce système qu’il
juge archaïque, Driss se révolte sans jamais perdre son souffle dans des discours
plein d’insolence où il ne manque pas de défier l'autorité de son père.
“J’ouvris la fenêtre toute grande. Ma chambre était noyée d’ombre. Je ne voulais
pas de lumière. Respirer? Respirer quoi? L’air soi-disant pur du dehors, frémisse-
ment nocturne, épluchures des cuisines, amalgame d’urine, de rosée, de crottes
de cheval et de ciment frais, détritus des marchés, bouche putride des pauvres-
et, par-ci par-là, coup de poing dans ce pseudo-endormi, l’aboiement du men-
diant. Mais aussi: cette maison en face de moi, ce pâté de maisons, ce derb, à
des seigneurs identiques au Seigneur emplissaient et vidaient lentement des
théières. Je refermai soigneusement les volets et je fus dans le noir complet”