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}-( \( 1 .-
OEUVRES
| vICToR HUGo.
-
I
LE DERNIER JOUR
D'UN CONDAMNÉ.
l8,,,
tinquième éùition.
| - PARIS,
EUGÈNE RENDUEL,
LIBRAIRE ÉDITEUR , 4f |
,
'
|
III.
\
IV.
l
#
VI.
)
|
IX .
'une
)l1Z6 Tandis que vous n'avez pas même fait une œuvre
in politique en essayant de l'abolir, non pour l'abolir,
riez mais pour sauver quatre malheureux ministres pris la
main dans le sac des coups d'état !
ile,
Qu'est-il arrivé ? c'est que, comme vous n'étiez pas
ntôt
sincères, on a été défiant. Quand le peuple a vu qu'on
t la voulait lui donner le change, il s'est fâché contre
rO
toute la question en masse, et, chose remarquable !
osé il a pris fait et cause pour cette peine de mort dont
eût il supporte pourtant tout le poids. C'est votre mala
dresse qui l'a amené là. En abordant la question de
XIV.
º - XIX.
XX.
ont leur vie engagée, qui a ses modèles à lui, ses types
désespérants à atteindre, ses classiques, son Bellart,
son Marchangy, comme tel poète a Racine et tel au
tre Boileau. Dans le débat, il tire du côté de la guil
lotine, c'est son rôle, c'est son état. Son réquisitoire,
c'est son œuvre littéraire, il le fleurit de métaphores,
il le parfume de citations, il faut que cela soit beau
à l'audience, que cela plaise aux dames. Il a son ba
· gage de lieux-communs encore très-neufs pour la pro
vince, ses élégances d'élocution, ses recherches, ses
raffinements d'écrivain. Il hait le mot propre presque
autant que nos poètes tragiques de l'école de Delille.
N'ayez pas peur qu'il appelle les choses par leur nom.
Fi donc ! Il a pour toute idée dont la nudité vous ré
volterait des déguisements complets d'épithètes et
d'adjectifs. Il rend M. Samson présentable. Il gaze le
couperet. Il estompe la bascule. Il entortille le panier
rouge dans une périphrase. On ne sait plus ce que
c'est. C'est douceâtre et décent. Vous le représentez
vous, la nuit, dans son cabinet, élaborant à loisir et
et de son mieux cette harangue qui fera dresser un
échafaud dans six semaines ? Le voyez-vous suant sang
et eau pour emboîter la tête d'un accusé dans le plus
fatal article du code ? Le voyez-vous scier avec une
| loi mal faite le cou d'un misérable ? Remarquez-vous
comme il fait infuser dans un gâchis de tropes et de
synecdoches deux ou trois textes vénéneux pour G ll
XXIX.
A^
XXXIII.
XXXIV.
* -- -
XXXV.
15 mars 1852.
#
$$#
D'UNE TRAGÉDIE.
PERS0NNAGES.
MADAME DE BLINVAL.
LE CHEVALIER.
ERGASTE.
uN PoÈTE ÉLÉGIAQuE.
UN PHILOSOPHE.
UN GROS MONSIEUR.
UN MoNsIEUR MAIGRE.
DES FEMMES.
UN LAQUAIS.
— un salon• —
MADAME DE BLINVAL.
| LE PoÈTE ÉLÉGIAQUE.
· LE PoÈTE ÉLÉGIAQUE.
º
LES DAMES.
Quel roman ?
LE POÈTE ÉLÉGIAQUE.
Le Dernier Jour...
UN GROS MONSIEUR.
--)
Et à moi aussi. C'est un livre af
freux. Je l'ai là.
- LES DAMES.
Voyons, voyons. -
QUELQU'UN , lisant.
LE GROS MONSIEU R.
Grâce, madamel
MADAME DE BLINVAL.
» ,
Il taudra que je lise cela.
- LE GROS MONSIEU R
MADAME DE BLINVAL.
-
A-,
,
4
| Qu'est-ce que c'est que rauteur?
-
LE GROS MONSIEUR.
LE POÈTE ÉLÉGIAQUE.
LE GROS MONSIEUR.
° e LE POÈTE ÉLÉGIAQUE.
LE POÈTE ÉLÉGIAQUE. · ·
QUELQU'UN. ºº
Ah , ce vers !
·'
LE POÈTE ÉLÉGIAQUE. |
#
9 f - © ©
LE CHEVALIER.
# - .
, MADAME DE BLINVAL.
©
*.
-
º
,
Un abominable homme.
, UNE FEMME.
LE GROS MONSIEUR.
QUELQU'UN.
LE GROS MONSIEU R.
LE POÈTE ÉLÉGIAQUE.
yº MoNsiEUR MAIGRE ,
#
Je vois cela d'ici ; des déclama
tions.
LE GROS MONSIEUR.
/
XX.
LE POÈTE.
LE POÈTE.
LE POÈTE.
Comment intéresserait-il ? il a un
crime et pas de remords.J'eusse fait le
contraire. J'eusse conté l'histoire de
mon condamné. Né de parents hon
nêtes. Une bonne éducation. De l'a-
mour. De la jalousie. Un crime qui n'en
soit pas un. Et puis des remords, des
remords, beaucoup de remords. Mais
les lois humain essont implacables. Il
faut qu'il meure; et là j'aurais traité
ma question de la peine de mort.A la
bonne heure !
MADAME DE BLINVAL.
Ah, ah !
LE PHILOSOPHE.
LE POÈTE.
LE PHILOSOPHE.
Pas moi.
LE CHEVALIER.
LE PHILOSOPHE.
#
XXIII.
LE PHILOSOPHE.
LE MONSIEUR MAIGRE.
voyez. -
LE PHILOSOPHE.
Permettez...
XXV.
LE MONSIEUR MAIGRE.
LE GROS MONSIEU R.
4
XXVII .
LE MONSIEUR MAIGRE.
MADAME DE BLINVAL.
LE POÈTE.
Distinguons, monsieur, il y a ro
mantiques, et romantiques.
LE MONSIEUR MAIGRE. r
pas.
• º*
Xxx. '
LE CHEVALIER.
LE POÈTE ÉLÉGIAQUE.
Oui , tout-à-l'heure.
LE , MONSIEUR MAIGRE.
DERNIER JOUR
D'UN CONDAMNÉ.
I. .
, *
Bicêtre.
Condamné à mort !
uoi que
que . ]ie fasse ,, elle est touiours
] là . -
\.
» D'UN CoNDAMNÉ. 57
cette pensée infernale, comme un spectre
de plomb à mes côtés , seule et jalouse ,
chassant toute distraction, face à face avec
moi misérable, et me secouant de ses deux
mains de glace quand je veux détourner la
tête ou fermer les yeux. Elle se glisse sous
toutes les formes où mon esprit voudrait la
fuir, se mêle comme un refrain horrible à
toutes les paroles qu'on m'adresse, se colle
avec moi aux grilles hideuses de mon cachot,
m'obsède éveillé, épie mon sommeil con
vulsif, et reparaît dans mes rêves sous la
forme d'un couteau.
Le défenseur se leva.
D'UN CoNDAMNÉ. 51
:
#
III.
Condamné à mort !
D'UN CoNDAMNÉ. 57
de ce que j'ai fait et de ce qu'on me fera :
voilà à peu près les seuls biens que puisse
m'enlever le bourreau.
à la place de Grève. -
D'UN CoNDAMNÉ. 67
Tous les dimanches, après la messe, on
me lâche dans le préau, à l'heure de la ré
création. Là , je cause avec les détenus; il le
faut bien. Ils sont bonnes gens, les miséra
bles. Ils me content leurs tours, ce serait à
faire horreur; mais je sais qu'ils se vantent.
Ils m'apprennent à parler argot, à rouscailler
: » bigorne , comme ils disent. C'est toute une
langue entée sur la langue générale comme
une espèce d'excroissance hideuse, comme
une verrue. Quelquefois une énergie singu
lière, un pittoresque effrayant : il y a du
résiné sur le trimar (du sang sur le chemin),
épouser la veuve (être pendu), comme si la
corde du gibet était veuve de tous les pendns.
La tête d'un voleur a deux noms : ſ sºr
bonne, quand elle médite, raisonne et , -
seille le crime ; la tronche, quand # jºo : au
la coupe. Quelquefois de l'esr t 'e vaude
ville : un cachemire d'osier ( inc ictte de
chiffonnier), la menteuse (la langue et puis
partout , à chaque instant , d s , 6 ts bizar
res, mystérieux, laids et sord ^ s , venus on
ne sait d'où : le taule (le bourreau), la cône
68 LE DERNIER JoUR D'UN CoNDAMNÉ.
(la mort), la placarde (la place des exécu- '
tions). On dirait des crapauds et des arai
gnées. Quand on entend parler cette langue,
cela fait l'effet de quelque chose de sale et
de poudreux, d'une liasse de haillons que
l'on secouerait devant vous.
*:
-
••
Du moins ces hommes-là me plaignent, a °
ils sont les seuls. Les geôliers, les guichetiers,
les porte - clefs — je ne leur en veux pas, —
causent et rient, et parlent de moi, devant
moi, comme d'une chose.
----------- -------
Je me suis dit :
D'UN CONDAMNÉ. 7o
|
IX.
,
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98 LE DERNIER JoUR D'UN CoNDAMNÉ.
vers la lucarne carrée sans rencontrer ses
· deux yeux fixes toujours ouverts.
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l l 0 LE DERNIER JO U R
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J.
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-
-
XIII.
15 '
Un geôlier passa.
Je me hasardai à l'appeler et à lui deman
der si c'était fête dans la prison. — Fête si
l'on veut ! me répondit-il. C'est aujourd'hui
qu'on ferre les forçats qui doivent partir de
' main pour Toulon. Voulez-vous voir ? cela
vous amusera.
|
-
-
D'UN CoNDAMNÉ 1 17
-
G Il peine aux soupiraux du purgatoire qui
donnent sur l'enfer.
•* ' | .
A•
Je restai pétrifié.
i
:
Quand je revins à moi il était nuit. J'étais
couché dans un grabat ; une lanterne qui va- .
cillait au plafond me fit voir d'autres grabats
alignés des deux côtés du mien.'Je compris
qu'on m'avait transporté à l'infirmerie.
":
# /
*
'.
Malheureusement je n'étais pas malade.
Le lendemain il fallut sortir de l'infirmerie.
Le cachot me reprit.
' ] ().
-
---- **~~~~ ~~~~- - |- ************æ***----
---- ----…
Pendant le peu d'heures que j'ai passées à
l'infirmerie , je m'étais assis près d'une fenê
tre, au soleil–il avait reparu—, ou du moins
recevant du soleil tout ce que les grilles de
la croisée m'en laissaient.
l OO LE DERNIER JOUR -
Un peigre du quartier,
º Maluré.
Va-t'en dire à ma largue,
Lirlonfa malurette,
Que je suis enfourraillé,
Lirlonfa maluré.
Ma largue tout en colère,
Lirlonfa malurette ,
M'dit : Qu'as-tu donc morfillé ?
Lirlonfa maluré.
Et souliers galuchés ,
Maluré. - t
D'UN CoNDAMNÉ. 1 55
.
,
Pendant que j'écrivais tout ceci, ma lampe
a pâli, le jour est venu, l'horloge de la cha
pelle a sonné six heures. —
|4
:
2]
, *
J'ai dit tout cela, et j'ai repris d'une voix
ferme : — Lisez, monsieur !
De la Conciergerie.
,
188 LE DERNIER JOUR
>*
Infernale ! En effet.
Il a continué :
Il a ouvert sa tabatière.
- ---------- ----- -- -- - -- -
y /
D UN CONDAMNE. l 99
sur sa trace. ll m'a semblé aussi voir de
temps en temps dans les carrefours çà et là
un homme ou une vieille en haillons, quel
quefois les deux ensemble , tenant en main
une liasse de feuilles imprimées que les pas
sants se disputaient, en ouvrant la bouche
comme pour un grand cri.
-
* Le bourreau.
* Mes mains.
* Une poche.
* Je volais un manteau.
* Un filou.
2o8 LE DERNIER JOUR
2 Habiter. -
2 lO *N LE DERNIER JOUR
* Ramené au bagne.
* Les comdamnés à perpétuité.
* Leur chef.
D'UN CoNDAMNÉ. · 2l l
* Les gendarmes.
* Camarades.
* Le bourreau.
2l 2 LE DERNIER JOUR
4 -
* A été pendu. .
* La guillotine.
* Le poltron devant la mort.
4 Place de Grève.
| P
D'UN CoNDAMNÉ. · 2 15
-
— Monsieur, lui ai-je répondu en le re
© e º
* Le prêtre.
" #
2 14 LE DERNIER JOUR
• ' . .
254 LE DERNIER JoUR D'UN CoNDAMNÉ.
ne compends point comment j'ai pu jusqu'à
présent l'écrire et le prononcer.
:
---- -----__
29
• *
* • •• • • ••• • •
•;----•••
Le prêtre est revenu.
-
25o LE DERNIER JOUR
exécutions.
-
Il vient d'entrer un monsieur, le chapeau
sur la tête , qui m'a à peine regardé, puis a
ouvert un pied-de-roi et s'est mis à mesurer
de bas en haut les pierres du mur, parlant
256 LE DERNIER JOUR
--
D'UN CONDAMNÉ. . 265
qu'on briserait une chaîne avec un che
V6ºUl .
* . -
, --
Toute ma vie ! .
XXXIV.
#
•
-
34
- •
XXXVIII.
• *
-
38
I.
41
| XLII.
#.
Je l'ai prié de me laisser dormir, et je me
suis jeté sur le lit.
regard.
la vieille.
2 5
même moment j'ai senti trois dents aiguës
s'imprimer sur ma main, dans les ténè
bres. -
— Eh bien, où est-il ?
— Ah ! m'a-t-elle dit.
º
-
#
XLVII.
•••• --- - … • • • •= •••• • • • •••• •• • • •• |-- ~~ = −∞ ------
----*********• --◄ ◄-).
−−+-+----:-)
47
MION IHIISTOIRE.
Voici :
On allait au pas.
564 LE DERNIER JOUR
QUATRE HEURES. | -
NO T E.
•\