»

Crédits photographiques et illustrations

p. 7 : Chip Simons/Getty Images - - p. 49: Soulcié-lconovox - p. 50: Honoré›lconovox - p. 54: Albert-lconovox - p. 61
p. 41: Beand New Images/Getty Images :

Libraires Associés/Adoc-photos - p. 65 Actock-Fotolia.com - p. 71 Mychele Daniau/AFP - p. 77

: Image Source/Getty Images - p. 81 : Bernd Tschakert/Alamy
: :

» p. 100 (hc) Cultura/Streetangel/Getty Images (bd) Comstock Images/Jupiterimages/Getty Images - p. 103: Colin Hawkins/Getty Images - p. 112: Serguei -
: ;

p. 114: (b) Marcel Mochet/AFP (h) Jon Arnold-www.agefotostockcom - p. 131: Jupiterimages/ Getty Images - p. 133: Agence Bio/Coredoc - p. 136: Floris70-Fotolia.com - p.
;

137: Les Guignols de l'lnfo, Canal Plus - p. 139 Reuters/Benoit Tessier - p. 142 Gaüzère-lconovox - p. 143 (h) Cambon-lconovox (b) OCDE/DG Trésor/COR/Eurostat.
: : : ;

©Union européenne, 1995-2010/Coredoc - p. 144 Source: enquête emploi 2006, INSEE: Traitement dares, France métropolitaine/Coredoc - p. 145 Source: INSEE 2008,
: :

ECMOSS 2006, INSEE-DARES, ACEMO/Coredoc - p. 146 Source: sondage opinion Way pour l'0bervatoire de iautoentrepreneur, www.union-auto-entrepreneurs.com/Coredoc
1

- p. 149 Plantu - p. 152 Bertrand Guay/AFF!

: :

Crédits textes
p. 38 : - pp. 44, 50, 61, 108, 113, 116, 121, 122, 129, 151 Le Monde - pp. 47, 109 La Croix - pp. 48, 56, 57, 64, 116 Libération -
Franck Mathevon/INA : : :

pp. 52, 59, 129 Le Figaro - p. 53 (b) www.lexpansion.com « pp. 53 (h), 107, 121 Le Nouvel Observateur - pp. 62, 63 Les français et la culture de Sophie
: : 1 :

Lherm, Télérama du 15 octobre 2009 - pp. 65, 110 Valeurs mutualistes, magazine des adhérents de la Mutuelle Générale de I'Education Nationale (MGEN) -
:

p. 68 : Ces groupes français qui préfèrent l`angIais. «ln English» dans le texte de Marie-Hélène Chabert, paru dans Télérama n° 3043 du 10 mai 2008 - p.
70 Grep - pp. 73, 108, 109 Le Monde diplomatique- p. 81 Bretagne job - p. 106 La Vanguardla/Courrier International - pp. 114, 118 Versailles Magazine -
: : : : :

p. 139 La victoire de Royal perturbe les machos dela politique. Qui va garder François ?, publiée dans Télérama n° 2967, 22 novembre 2006 - pp. 157, 159 : L'Express - p.
:

162 : JDD.fr - pp. 163, 164 : Isabelle Giordano/INA.

Références sonores
Page Activité Piste

10, 29 Act. 1, ext 1 2 M Extrait de I'émission Périphéríes, « Rentrée "diversité" à I'écoIe du Louvre ›› diffusée par France Inter le 27/09/2009 présentée par Edouard Zambeaux.

10,29 Act. 1,ext2 “Extrait de I'émission lnterception, « 3 papas, 4 mamans une famille ›› diffusée par France Inter le 17/01/2010, présentée par Laetitia Gayet. invités: Michel Scoto
11,30 Act. 4, extl di Carlo et Catherine Schaub,
11,30 Act. 4, ext2
21,36 Ex,2

10,29 Act. 3, ext 1 4 H Extrait de I'émission La librairie francophone diffusée par France Inter le 03/04/2010 présentée par Emmanuel Khérard.
10,29 Act. 3, ext 2 4

10,29
10, 29
15,32
Act. 3, ext 3

Act. 3, ext 4
Act. 10
4

4
10
I
H Extrait de I'émission I.'Afrique enchante diffusée par France Inter
Ce texte etcet audio sont extraits de l'émission Les pieds sur terre,
par Charlotte Bienaimé.
le 04/04/2010 présentée par Vladimir Cagnolari et Soro Solo.
« La médiation contre la violence ››, diffusée sur France Culture le 18/02/2010, présentée

14,30 Act. 7 7 Ce texte et cet audio sont extraits du journal de 9 h, présenté parAurélie Kieffer diffussée par France Culture le 13/10/2009. Invités: Emmanuelle Davier, France
Inter; Philippe Vrand, président de la PEEP et Frédérique Rolet, Sécretaire générale du SNES-FSU.

14,31 Act. 8, ext 3 8 h Extrait de la chronique Elle se méle de tout, « Crémeurs, Job en or? » diffusée par France Info le 12/04/2010 présentée par Anne Elisabeth Lemoine.
14, 31

15, 32
Act. 9, ex 3

Act. 11
9

11 I
H Extrait de la chronique cinéma Remember me, le Choc des Titans diffusée par France Info le 08/04/2010 présentée parlean-Baptiste Urbain.
Ce texte et cet audio sont extraits de l'émission Les pieds sur terre,
Kronlund.
« La photo de classe » diffussée sur France Culture le 19/04/2010, présentée par Sonia

16, 33 Act. 13, b 13 -Ce texte et cet audio sont extraits de I'émission Du grain a moudre, « Comment fabriquer des best-sellers mondiaux ? ››, présentée parlulie Clarine et Brice Couturier
19,35 Act. 20, ext 1 20 diffusée sur France Culture le 15/12/2009. Invité :Anthony Rowley, Editions Fayard.

16, 33 Act. 13 13 'Ce texte et cet audio sont extraits de l'émission De grain à moudre, « Faut»il instaurer des quotas de femmes dans les entreprises ? » présentée parlulie Clarini et
Bnce Couturier, diffussée sur France Culture le 15/12/2009. Invité : Pascal Bernard,ANDRH.

17, 33

17,34
18,34
26, 39
Act. 15, ext

Act. 16
Act. 17
Ex. 7
1 15

16
17
27
I
H Extrait de I'émission Eclectilr,
Ce texte
« Le bac garanti ou remboursé » diffusée par France Inter le

et cet audio sont extraits de iémission Le bien commun, « Journée spéciale à la Pitié-Salpêtrière », « Le droit est-il un obstacle à la relation médecin-
malade» présentée parAntoine Garapon, diffusée sur France Culture le 13/10/2009. invités: Jean«Marc Morin,APHP de Paris, Jean-Paul Chigot, ancien chef de Senrice
de I'hôpitaI de la Pitié~SaIpêtrière et Paul Cassia, professeur de droit public à I'Université Paris I«Pantheon, Sorbonne.
26/09/2010 présentée par Rebecca Manzoni.

18, 34 Act. 18 18 Extrait de I'émission Le téléphone sonne, « Les 10 ans du PACS » diffusée par France Inter le 13/ 10/2009 présentée parAlain Bedouet.

19, 35 Act, 19 19 H Extrait de l'émission Classement des livres, « Le palmares des livres de la semaine ›› en partenariat avec Le Figaro Magazine et GFK, présentée par Philippe Vallet

19,35
19,35
Act. 20, ext 2

Act. 20, ext 3

20
20
-H
diffusée par France Info le 24/05/2008/ INA.
Ce texte et cet audio sont extraits du Journal de 8 h 00 diffusé par France Culture le

Ce texte et cet audio sont extraits de I'émission Place dela toile, présentée par Xavier de
26/03/2010, présentée parlulie
La Porte, diffusée sur France Culture le
Gacon.

12/02/2010.
20,36 Ex. 1 21 H Extrait de l'émission Unjour sur la toile, «« Au Danemark, les exams avec Internet » diffusée par France inter le 5/11/2009 présentée par Anne Jocteur Monrozier.
Invité: Michel Guillou, Académie de Versailles,

21, 37 Ex. 3 23 H Extrait de l'émission On dit que..., «La fête de la musique est devenue une institution y compris à I'étranger›› diffusée par France Info le 21/06/2010 présentée
par Delphine Sureau.

22, 37 Ex.4 24 H Extrait de la chronique Reporters, « Étudiants bénévoles pour élèves en difficulté ›› diffusée par France Inter le 23/09/2009 présentée par Nicolas Demorand et

Emmanuelle Davier. Invités : Philippe Meirieu, professeur Sciences de I'Education et Eunice Mangado Luneta, I'AFEV.

23, 38 Ex. 5 25 Extrait de la chronique Reporters, r l_'Espéranto ›› diffusée par France Inter le 9/ 10/2008 présentée par Frank Mathevon. Invités 2 Axel Rousseau, professeur
d'Espéranto et François Grin, professeur d'Economie, Université de Géneve/ INA.

25, 38 Ex. 6 26 Extrait de I'émission Passage en revue, -« Aubane : gratuité des transports », diffusée parïélérama été 2009 présentée parThierry Leclerc. Invitée : Emmanuelle Cosse,
rédactrice en chef de Regards.

155, 163 EB 1 29 Extrait de l'émission Service public diffusée par France Inter le 27/09/2006 présentée par Isabelle Giordano. Invités :Jospeh Besnaiou, ancien Directeur d'ARPP et
0livierAndrauIt, Oué choisir/INA.
156, 164 EB 2 30 Extrait de I'émission Service public diffusée par France Inter le 20/09/2006 présentée par Isabelle Giordano. Invité : Pierre Alexandreïeulié, Secrétaire général groupe
Carrefour/ INA.

Conception maquette intérieure et couverture : Solène Ollivier

Mise en page : Isabelle Aubourg
Photogravure : IGS-CP
Crédits CD audio : Enregistrements, montage et mixage : Fréquence Prod
Musique Funky Frenzy, composée par Bruno Pilloix, Kosinus, KMUSIK
:

« Le photocopillage, c'est l'usage abusif et collectif de la photocopie sans autorisation des auteurs et des éditeurs. Largement répandu dans les établissements denseignement, le phtr
tocopillage menace l 'avenir du livre, car il met en danger son équilibre économique. Il prive les auteurs d'une juste rémunération. En dehors de I 'usagé privé du copíste, toute reproduction
totale ou partielle de cet ouvrage est interdite. »
- La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'articIe 41, d'une part, que les copies ou reproductions strictement réservées å l'usage privé du copiste et non
destinées à une utilisation collective » et, d 'autre part, que les analyses et courtes citations dans un but d'exemple et dlllustrations, « toute représentation ou reproduction intégrale,
ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droits ou ayants cause, est illicite. » (alinéa 1°' de l 'article 40)- « Cette représentation ou reproduction par quelque
procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. ~

© Les Éditions Didier, Paris 2010 ISBN 9782-278064502 -

Achevé d'imprimer en juillet 2011 par I'imprimerie l.M.E, France - dépôt légal : 6450/O3

2
Les ouvrages de la collection « Réussir le DELF sont rédigés et validés par la ››

commission nationale du DELF (diplôme d'études en langue française) et du DALF

(diplôme approfondi de langue française). Ils proposent un entraînement au format des
épreuves des diplômes DELF.
Chaque année, plus de 330 000 candidats présentent, au cours de l'une des sessions
organisées par les centres agréés (plus de 1000 ä travers le monde), les épreuves d'un
diplôme DELF dans l'un des pays qui organisent ces examens.
Le DELF et le DALF sont les diplômes officiels du ministère français de l'Éducation. Ils
sont présents dans 165 pays, et sont donc reconnus au niveau international.
Certains pays, de plus en plus nombreux, accordent des reconnaissances locales aux
titulaires de ces diplômes. A titre d'exemple, un DELF peut dispenser de tout ou partie
de certains examens locaux de français peut permettre d'obtenir une promotion,
;

un avancement, une prime salariale peut être pris en compte pour un recrutement
;

professionnel, pour une promotion dans une entreprise française ou francophone, pour
une formation peut permettre d'obtenir l'autorisation d`enseigner peut donner lieu à
; ;

la délivrance d'une attestation locale de compétence...

Les titulaires du DELF B2 sont par ailleurs dispensés de tout test linguistique d`entrée
dans les universités françaiseslll.
L'appellation « DELF ›› est ainsi devenue, au fil des années, une référence, une sorte
de « label France ›› indispensable pour qui souhaite faire certifier ses compétences en
français.
Le DELF est constitué de 4 diplômes indépendants les uns des autres correspondant
aux 4 premiers niveaux du Cadre européen commun de référence pour les langues
(CECRL) :

11145 nm B1 B1

*î ~
- 1. s s <.: ».«,1¿,,,,
t f* rw; :rmi » 4* «ww
»

1h20 DELF A1 A1 » *
*

Chaque diplôme évalue les 4 compétences : compréhension et expression orales,

compréhension et expression écrites. L'obtention de la moyenne (50 points sur 100) à
l'ensemble des épreuves permet la délivrance du diplôme correspondant.
La commission nationale du DELF et du DALF vous souhaite une bonne lecture, un bon
entraînement et une bonne réussite au(x) diplôme(s) DELF que vous présenterez.

Christine TAGLIANTE
Responsable du Département évaluation et certifications
CIEP - Sèvres

(1) Arrêté du 18janvier 2008, paru au Journal officiel du 5 février 2008.

3
 Avant-propos

Cet ouvrage a pour ambition de vous accompagner dans votre préparation à l'examen
du DELF B2. Que vous soyez ou non déjà familier d'autres examens du DELF, vous
trouverez ici a la fois tout ce qu'il faut savoir sur le niveau B2 tel que le définit le Cadre
européen commun de référence pour les langues et les caractéristiques des différentes
épreuves de l'examen du DELF B2.

î B2 Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris
une discussion technique dans sa spécialité. Peut communiquer avec un degré de spontanéité et d`alsance
tel qu'une conversation avec un locuteur natif ne comportant de tension ni pour l'un ni pour l'autre. Peut
s'exprimer de façon claire et détaillée sur une gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d'actualité
et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités.

ll nous a paru important d'accorder une large place à l'observation critique de copies
d'examen de sessions passées : nos fonctions au Centre international d'études
pédagogiques nous permettent d'analyser et de mettre à votre disposition des
productions d'anciens candidats.
Ces performances réelles vous donneront, en effet, une vision plusjuste du type d'ecrits
que réalisent des candidats qui peuvent réussir l'examen avec des qualités et des
défauts d'expression variés. Nous avons également tenu ä vous proposer des corrigés
détaillés avec des suggestions de production pour vous accompagner au mieux dans
votre préparation.
Vous trouverez dans cet ouvrage des textes à lire dont le niveau de difficulté est
parfois un peu supérieur au niveau B2. C'est un choix délibéré et nous espérons que
ces documents vous stimuleront et vous encourageront à développer des stratégies
d'apprentissage.
Nous souhaitons enfin répondre a une interrogation que se posent souvent les
enseignants qui préparent leurs élèves au DELF B2 : faut-il avoir des connaissances
spécifiques sur la France pour réussir l`examen ? La réponse est non. Les allusions
culturelles indispensables à la lecture de tel ou tel article sont, à cet effet, toujours
précisées. Mais il est certain que pour argumenter, dans une langue étrangère mais
aussi dans sa propre langue, chacun a besoin d'alimenter sa réflexion en étant attentif
a l'actualité et aux questions qui traversent son époque.

Les quatre compétences sont travaillées chacune en 3 étapes:

-
Pour vous aider Pour vous entraîner - Vers l'épreuve, trois étapes qui vous préparent
progressivement a l'épreuve blanche en fin d'ouvrage. Sont proposés également des
rappels et des conseils pour vous aider à varier le vocabulaire, à comprendre ce qui est
attendu, etc.
Au-dela de l'objectif de l'examen, nous espérons susciter votre intérêt pour les débats
qui parsèment cet ouvrage et pensons que tous ces éléments vous encourageront dans
votre apprentissage du français.

Nous vous souhaitons un travail sérieux et agréable, couronné de succès !

Auréliane Baptiste et Roselyne Marty

Chargées de programmes
Département évaluation et certifications
CIEP - Sèvres

4
 SOMMAIRE
COMPRÉHENSION DE L'ORAL ................................................................... ..

Pour vous aider .............................................................................................................................. ._

Pour vous entraîner ____________________________________________________________________________________________________________________ __ 'IO

1 ° Se familiariser avec les enregistrements authentiques ............... ._

2 ° S'habituer à identifier les répétitions propres à 1'ora1 ................... ._

'
3 Anticiper : savoir lire le questionnaire pour préparer Pécoute
4 ° Percevoir Porganisation du discours .............................................................. _.

5 ° Interpréter ................................................................................................................................. _.

'
5 Prendre des notes ? .......................................................................................................... _.

Vers Pépreuue __________________________________________________________________________________________________________________________________ ..

AuToÉvALuA1'|oN __________________________________________________________________________________________________________ V. 28

'rRANscR|PT|oNs _____________________________________________________________________________________________ __

Pour vous aider _____________________________________________________________________________________________________________________________ ..

Pour vous entraîner ___________________________________________________________________________________________________________________ ..

Vers Pépreuue _________________________________________________________________________________________________________________________________ __

AuToÉvALuAT|oN __________________________________________________________________________________________________________ U 76

PRODUCTION ÉCRITE ........................................................................................... ..

Pour vous aider _________________________________________________________________________________________________________________ ..

Pour vous entraîner ___________________________________________________________________________________________________________________ .4 80

1 ° Analyser le sujet ................................................................................................................. .V

2 ° Concevoir une lettre formelle ............................................................................... _.

'
3 S'a.dapter à la situation et au destinataire ................................................. ._

4 ° Assurer la cohésion de son discours ................................................... _.

'
5 Lexique et grammaire au service de Pargumentation ................ ._
r
Vers Pepreuue _________________________________________________________________________________________________________________________________ __

AuToÉvALuA'r|oN ________________________________________________________________________________________________________ __
 PRODUCTION ORALE
Pour vous aider ..........................................

Sauoír argumenter à Poral et â Pêcrit ___________________________________________________________________ __

1 ° Analyser le sujet ............................................................................................................ ._

2 ° Faire surgir les idées ................................................................................................ _.

3 ° Élaborer un plan ............................................................................................................ ._

Pour vous entraîner ______________________________________________________________________________________________________________ __

1 ' Préparation de Pexposé ......................................................................................... ..

'
2 Faire une introduction à Poral ......................................................................... ._

3 ° Présentation d'un point de vue construit et argumenté ......... _.

'
4 Débat et discussion avec le jury .................................................................... ._

Vers Pêpreuue ____________________________________________________________________________________________________________________________ __

AuToÉvALuAT|oN ____________________________________________________________________________________________________ ._

La France, c'est... _________________________________________________________________________________________________ __ 131

Domaine personnel .................................................................................... ._

Domaine public ......................................... _.

Domaine professionnel......_......_
Domaine éducationnel .......................................................................................... ._

ÉPREUVE BLANCHE nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn ne

TRANSCRIPTIONS ____________________________________________________________________________________________________ __

conmsés nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn in

Le pictovous indique le numéro de la piste à écouter pour faire l'activité

6
coM|=RÉHENs|oN
DE L'oRAL
Descripteur global
~/ Peut comprendre une langue orale

standard à la radio sur des sujets familiers

et non familiers se rencontrant normalement
dans la vie personnelle, sociale, universitaire
ou professionnelle.
¢ Peut comprendre les idées principales
d'interventions complexes du point de vue
du fond et de la forme, sur un sujet concret
ou abstrait.
~/ Peut suivre une intervention d'une certaine
longueur et une argumentation complexe
à condition que le sujet soit assez familier
et que le plan général de l'exposé soit indiqué
par des marqueurs explicites.

Émissions de radio
et enregistrements
~/ Peut comprendre les enregistrements
en langue standard que l'on peut rencontrer
dans la vie sociale et reconnaître le point de
vue et l'attitude du locuteur ainsi que le contenu
informatif.
~/ Peut comprendre la plupart des documentaire
radiodiffuses en langue standard et peut identi e
correctement l'humeur, le ton, etc., du locuteur.
 -› NATURE DE |:ÉPREuvE

Cette épreuve est la première des épreuves collectives. Elle consiste en deux exercices enchaî-
nés. Elle dure environ 30 minutes en tout, en comptant les temps consacrés à la lecture des
questions et ä la réponse aux questions.

Exercice 1 (document long) Exercice 2 (document court)

Nombre de points par 18 7
exercice (total 25 points)
Nombre de questions 13 7

l Durée du document sonore 4 mn 30 à 6 minutes 2 minutes environ

Nombre d'écoutes 2 1 seule

Temps pov lecture 1 minute 1 minute

des questions *

Dans cette épreuve de compréhension orale, on cherche à vérifier si le candidat est capable de
comprendre le contenu de deux documents oraux authentiques, i'un de façon globale, après
une seule écoute (il s'agit de l`exercice 2), et l'autre de façon plus approfondie, après deux
écoutes (exercice 1).
Les documents utilisés dans l'épreuve de compréhension orale du DELF B2 s'inscrivent dans
i'un au moins des quatre domaines évoqués dans le Cadre européen commun de référence
pour les langues : « personnel ››, « public ››, « professionnel et « éducationnel ››. Ce sont des
››

documents authentiques, d'intérêt général, et en français standard.

Pour chaque exercice, vous disposez d`une minute avant l'écoute de l'enregistrement pour lire
les questions et préparer votre écoute. Après l'enregistrement, vous avez encore trois ou cinq
minutes pour répondre aux questions.

Caractéristiques de l`exercice 1
Pour cet exercice, vous entendrez deux fois un enregistrement sonore de 4 mn 30 à 6 minutes.
Dans l'épreuve blanche, vous n`entendrez qu'une fois l'enregistrement et les pauses ne sont pas
marquées. Ã vous de vous chronomêtrer!
Le document peut être :
-
un extrait d'interview,
- un reportage,
- un extrait de débat,
- un extrait de conférence...
Les questions se présentent sous deux formes :

- questions à choix multiple : vous devez choisir la bonne réponse parmi trois propositions
de réponse. Il n'y a qu'une seule réponse attendue. Si plusieurs réponses sont attendues, la
consigne le précise.
- questions à réponse ouverte courte : la réponse doit être rédigée. On n'attend pas forcément

une phrase complète mais seulement la réponse attendue (qui peut parfois se limiter à un mot-
clé ou un groupe de mots). Dans ces questions, le contenu seul sera évalué, c'est-à-dire que
vous ne serez pas pénalisé si vous faites des erreurs linguistiques (mot mal orthographié, verbe
mal conjugué...), du moment que le sens de votre réponse est suffisamment clair pour que le
correcteur voie si vous avez compris.

8
Caractéristiques de l'exercice 2
La particularité de cet exercice est qu'il n'y a qu'une seule écoute. La durée de l'enregistrement
sonore est de 2 minutes environ.
ll peut s'agir:
- d'un bulletin d'informations,
- d'une chronique,
- d'un extrait d'interview...

IP PRINCIPAUX SAVOIR-FAIRE REOUIS

Pour réussir l'épreuve de compréhension orale, vous devez être capable de :

- saisir la nature et la spécificité de documents sonores,

- dégager le thème principal,
- identifier le ou les locuteurs et leur fonction,
- identifier les différents points de vue et positions exprimés, éventuellement les résumer,
- extraire les informations essentielles, les mettre éventuellement en relation,
- expliciter les informations importantes par reformulation,
- extraire des informations précises et détaillées mais essentielles à la compréhension
globale.

Un certain nombre de ces réflexes vous seront également utiles pour d'autres compétences
évaluées dans le DELF, puisque la capacité ã comprendre une argumentation et la capacité à
argumenter sont complémentaires.
Afin d'atteindre ces objectifs, nous vous proposons deux phases de travail.
Dans une première partie, Pour vous entraîner, vous allez développer et entraîner vos capaci-
tés d'écoute à travers une série d'activités qui ont pour objectif de faire de vous des auditeurs
actifs, de vous donner confiance, en vous faisant prendre conscience du fait qu'on n'a pas
besoin de saisir tous les mots pour être un auditeur efficace.
Dans une deuxième partie, Vers l'épreuve, nous vous proposons des activités ressemblant davan-
tage aux exercices que vous allez effectivement rencontrer lors des sessions de DELF B2.

Enfin, vous pourrez tester vos compétences en vous entraînant, en temps réel de préférence,
sur une épreuve d'examen à la fin de cet ouvrage, proposée avec un barème et un corrigé
complets.

9
pour vous entra nel'

1*Se familiariser avec les enregistrements authentiques

À l'orai, les façons de parler, les rythmes, les débits varient d'une personne à Fautre et un certain
temps d'adaptation est parfois nécessaire. Dans les activités suivantes, vous ailez rencontrer diffé-
rents types denregistrements et vous entraîner à percevoir iessentiel d'un message.

-) Reconnaître dès les premières secondes

un type d'émission radiophonique
Activité 1 : Écoutez ces débuts d'érnissions et dites à quel genre elles se rattachent.

Extrait
ébat
eportage
terview
chronique

parole aux auditeurs

-) Reconnaître des entrées en matière

Activité 2 :Comment est amené le thème de l'émission dans les extraits suivants ?

Extrait
3 interrogations + « le sujet...

groupe nominal
phrase a Fimparfait + 1 phrase au présent N°

1 phrase a rinfinitif + rr cest ce que... » N°

-) S'habituer à des accents ou des parlers différents

Activité 3 : Écoutez ces extraits et dites qui parle.

Extrait
i
Souleymane, Côte dilvoire. °

Manon, Québec. °

Valérie, Suisse.
Medhi, France/Paris.

Les documents des épreuves du DELF B2 sont toujours des documents authentiques ll est possible
que certains interlocuteurs aient un léger accent, mais celui-cl ne constitue pas un obstacle a ia com-
préhension du document.

10
 'ZÎS'habituer à identifier les répétitions propres à l'ora1

À l'oral, les répétitions et les reformulations sont bien plus fréquentes qu'à l'écrit. Les informations
sont souvent transmises plusieurs fois et sous différentes formes.

Actlvlte 4. Ecoutez les deux extraits (de la meme em|ss|on) et notez precisement, dans a
5 ^
colonne de droite, une autre façon d exprimer le meme
1

fait, telle que vous pouvez l entendre v

dans Penregistrement.

Citations

1. Dans unefamille recomposée, ..................................................................................... _.

le rôle du beau-parent n'est pas
Ie . . . ....... . . .................. . . .............. . . ....... . . . . ....... . . ..-... . . .-.....-- .-

2. Dans une famille, les relations ..................................................................................... _.

existant entre les enfants n'ayant
- ......... . . ........ . . . . . ....... . . .... . . ....... . . .......................... . . . ...... . ..

fortes que s'ils étaient frères et

sœurs.

Parmi les documents sonores utilisés dans l`épreuve du DELF B2, vous constaterez certaines diffé~
rences entre les discours oraux spontanés et les discours préparés [lus totalement ou en partiel.
Les discours écrits lus (conférence, chronique ou encore journal] ont pour particularité d'être clairs
mais souvent très rapides.
l_'oral spontané est sans doute plus facile à comprendre car il y a des pauses, des répétitions. Il peut
être pourtant moins clair à cause des hésitations, des phrases non achevées, des interruptions, des
retours en arrière...
ll y aura des moments denses, faisant l`objet de plusieurs questions ponctuelles et des moments
moins exploités dans le questionnaire : il faut être conscient de ces changements de rythme pour ne
pas s'en inquiéter.

3 Anticiper savoir lire le questionnaire

:

pour préparer 1'écoute

La lecture des questions est un moment important, qui vous permet de vous préparer efficacement
à l'écoute du document, et d'anticiper sur le thème et sur certaines informations contenues dans le
document.
Dès la lecture des questions, vous pouvez faire certaines hypothèses, notamment sur les prises de
position de la part de tel interlocuteur, en fonction de sa profession, par exemple.

11
 On propose différents types de questions dans les épreuves du DELF, correspondant à des objectifs
d'évaluation différents. Il y a des questions qui évaluent:
¢ la compréhension globale [le sujet, la fonction, la nature du document, les informations

essentielles),
~ la compréhension détaillée (informations ponctuelles, portant sur un élément d'information pré-

cis qui se trouve explicitement dans le document, comme le nom d'un organisme, notamment
lorsqu'il est présenté puis désigné par son acronyme, la date d'une loi, des données chiffrées, la
fonction d'une personne, etc., ou un relevé des « deux missions de telle personne, des «trois
>>

causes principales de ›>, etc.],

¢ et enfin, la compréhension dite «fine ›› [ton, points de vue, informations diffuses à synthétiser,
à mettre en relationl.

Activité 5 : Voici quelques exemples de questions que vous pouvez rencontrer dans les épreuves
du DELF B2. Classez-les dans le tableau page 13 selon qu'elles évaluent la compréhension
globale, la compréhension détaillée ou la compréhension fine.

1. Cette émission a pour objectif...

EI d'informer.
El de convaincre.
El de critiquer.

2. Que pensent de cette loi les personnes interrogées ?

Cl Elles y sont favorables.
Cl Elles y sont opposées.
El Elles y sont indifférentes.

3. Pour organiser une manifestation, il faut demander une autorisation...

El 3 semaines avant.
Cl 5 mois avant.
El 3jours avant.
4. Quel est l'objectif du projet de loi présenté ?

5. Quel est le nom de l'association à l'origine de ce projet ?

6. La personne interrogée pense que ce projet est...

El parfaitement réalisable.
Cl réalisable avec des aménagements.
Cl difficilement réalisable actuellement.

7. Quelle objection est formulée par le journaliste ?

8. Quel est le pourcentage de Français favorable à cette loi ?

12
 9. La personne interrogée adopte un ton...
EI polémique.
EI neutre.
III ironique.

Compréhension globale c°m'?reÈ1e.ns'°n Compréhension fine

detaillee
Question 1
Î
Question 2

Question 3

Question 4 l

Question 5

Question 6

Question 7

Question 8 `

Question 9

Les questions portant sur l'ensemble du document se trouvent toujours au début ou à la fin du ques-
tionnaire. Elles portent sur la nature du document, sur sa fonction, sur le thème général, sur la posi-
tion des personnes.
Les autres questions respectent l'ordre du document. Dans le cas du document long, demandez-vous
à quelles questions essayer de répondre dès la première écoute et pour quelles questions prendre
des notes pendant l'écoute.
Dans l'exercice à une seule écoute, les questions évaluent principalement la compréhension
globale. Mais on vous demandera également de repérer les locuteurs, leur rôle, leur point de vue, de
repérer les informations essentielles, les idées exprimées et les arguments principaux. ll n'y a pas de
questions sur des informations très détaillées et l'on peut vous poser quelques questions de compré-
hension fine.

4 Percevoir Porganisation du discours

-› À quelle occasion ?
Activité 6 : Écoutez ces débuts d'émissions. Ã quelle occasion ces émissions ont-elles été
diffusees ?

Extrait 1 2 .............................................. _.
Extrait 2 Extrait 4 : .............................................. ._
Extrait 3 Extrait 5 : .............................................. _.

Un projet de loi, une commémoration, la parution d'un rapport, un sondage, un livre ayant fait du
bruit... sont d'autres événements qui peuvent faire l'objet d'une émission radiophonique.

13
 -› Qui parle ?
Activité 7 Identifiez les différents locuteurs d'une même émission, notez combien de tours
:
de parole vous comptez. Vous pouvez utiliser des initiales (par exemple J = journaliste, lnv =
:

invité, lnt = interviewé au téléphone). Si vous le pouvez, notez aussi les noms des personnes
présentées.

N° de tours
Noms des personnes
de parole
Ex. : 1 Présentateur (P)
Ex. : 2 Journaliste (J 1)

5 Interpréter
-› Se fier à Pintonation
À l'oral, tintonation, la mélodie, les pauses, etc., donnent autant d'informations que les mots. Ces
éléments nous renseignent sur l'état d'esprit du locuteur, son attitude, ses opinions et sentiments.

Activité 8 : Avez-vous bien entendu ?

Homonymes Paronymes
Ex. quart/car Ex. : poisson/poison Neologlsmes
Extrait 1
Extrait 2
Extrait 3

/\
Activité 9 : Écoutez les documents sonores et caractérisez leur ton dominant.

Ton ironique Ton polémique Ton sarcastique Ton nuance

Extrait 1
Extrait 2
Extrait 3
Extrait 4
Extrait 5
Extrait 6

14
 Attention, il faut distinguer une thèse polémique, point de vue qui assume son opposition radicale à
un autre point de vue, et le ton polémique. On peut formuler une opinion polémique tout en adoptant
un ton neutre ou posé. L'extrait n° 6 de cette activité en donne un exemple.

-) Analyser thèses et arguments

Activité 10

a. Vous allez entendre sept collégiens interviewés sur l'utilité des médiateurs dans leur école.
Attribuez ä chacun son point de vue sur la médiation en notant dans le tableau la lettre
correspondante.
A. Avec les médiateurs au moins, il n'y a pas de punition l

B. Les médiateurs sont peu visibles dans le collège.

C. Les médiateurs sont la pour apaiser les conflits.
D. Davantage du médiateur il nous connaît mieux que les adultes.
:

E. La violence n'est pas toujours physique.

F. Les médiateurs ont parfois du mal à s'imposer.
G. Les médiateurs sont tropjeunes.

i 1*' adolescent 2° adolescent l 3° adolescent 1 4° adolescent ` 5° adolescent Q 6° adolescent ' 7° adolescent

b. Quel est le rôle du médiateur ? Que fait-il ? Répondez en synthétisant les témoignages des
adolescents.

Activité 11 :Vous allez entendre sept témoignages sur la séance annuelle de photo de classe.
Quel adjectif résume le mieux la façon dont la séance de photo de classe est vécue par
chacun ? Notez dans le tableau la lettre correspondante. Attention, il y a un adjectif que vous
devez essayer de trouver.
A. agréable - B. drôle - C. embarrassante - D. inévitable - E. pesante - F. = ?

etler2°élèye
3° élève 4e élève 5'* élève 6° élève La professeure
eleve

l l l l l l

Aaivité 12

a. Écoutez Fenregistrement et caractérisez le point de vue énoncé.

1 Enthousiaste 1 Nuancé l Critique l

Extrait 1 1 1 l l

Extrait 2 l 1 l |

15
 Enthousiaste Êuancé Critique À _

Extrait
Extrait 4
Extrait 5
i Extrait 6
l Extrait 7

b. Réécoutez les extraits et relevez les mots ou expressions que le journaliste a employés pour
donner son opinion.

Î Pour faire une critique positive Pour faire une critique négative

Activité 13

a. Ecoutez la première partie de Fenregistrement et choisissez une suite possible parmi celles
qui sont proposées. Vérifiez ensuite vos hypothèses en écoutant la fin du document.

Extrait 1
El est considéré comme un diplôme trop facile et sans valeur.
El est peu utile pour les élèves qui l'obtiennent.
El est exactement mis sur le même niveau qu'un aspirateur.

b. Écoutez les deux extraits suivants et faites des hypothèses sur la profession de la personne
qui parle.

Extrait 2
L'homme interviewé...
El ...analyse les best-sellers.
C] ...écrit des best-sellers.
El ...publie des best-sellers.

Extrait 3
L'homme interrogé est...
CI ...responsable des ressources humaines dans une entreprise.
El ...parlementaire, auteur d'un rapport sur les femmes dans l'entreprise.
El ...socio|ogue, auteur de l'étude « Inégalité et précarité du travail des femmes ››.

Activité 14 : Écoutez la première partie de cet enregistrement dont le thème est « les Français
et la lecture ››. Rédigez une suite vraisemblable.

Suite possible : ............................................................................................................................ ..

16
 Activité 15 : Écoutez Fenregistrement et dites si les interventions ou commentaires du journaliste
sont neutres, bienveillants ou un peu derangeants.

Neutre ou bienveillant Dérangeant

Extrait
Extra it
Extrait
Extrait
Extra it

Extrait 6

-› Veiller à rester objectif

Soyez prêt à entendre des points de vue parfois surprenants. Une idée défendue contre ce que pense
la majorité des gens est un paradoxe. On en trouve souvent dans les chroniques radiophoniques ou
au cours d'un débat.

(E
Activité 16 : L'extrait suivant expose un paradoxe ; reformulez-le.

6'Prendre des notes ?

Faut-il prendre des notes ?

En général, chaque personne met en place des stratégies d'écoute qui lui sont propres. À vous, donc,
'
de decouvrir vos stratégies tout au long de cet entraînement i
.

Testez différentes techniques dans les activités qui vont suivre afin de découvrir quel moyen est le
plus efficace.
Si vous prenez des notes, elles doivent être brèves ; quelques mots ou expressions suffisent. Vous
risquez de perdre du temps en écrivant trop d'informations.
 Les notes sont utiles lorsque le document est long (comme dans le premier exercice de l'épreuve], car
vous ne pourrez pas mémoriser toutes les informations importantes. Dans le temps prévu entre les
écoutes, les notes permettent de trouver une formulation claire et simple des réponses.

Activité 17 :Vous allez entendre un document sonore dans lequel on présente un livre sur
Robert Badinter. Prenez des notes puis resumez, en quelques phrases, objet de ce livre. I

Titre : Robert Badinter, ........................................ _.

Genre : ............................................................... ._
Thème(s) : _ .......................................................... ._
Auteur : .............................................................. ._
Parcours de Robert Badinter

a été : ........................................ _.
est : .......................................... ._
Causes défendues par Robert Badinter

-'V . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ._

-V . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

en général -› .................................................................................. ._

Qu'est-ce qui est resté constant dans son parcours ? ........................................ ._

Ce qui lui a permis de porter ces combats sur le devant de la scène : ............................ ._
Quand ? ........................................ _.

Lien entre l'auteur et Robert Badinter : ........................................ ..

Exemple symbolique d'une action de Robert Badinter : ........................................ _.

-› Repérer des chiffres

Activité 18 : Écoutez l'extrait suivant, qui comprend un nombre importantd'informations chiffrées.
Complétez le tableau : quelles sont les quatre informations essentielles contenues dans ce
document ? Pour chaque information, relevez une donnée chiffrée permettant de l'illustrer.

Information Donnée chiffrée

18
 -) Se repérer dans un classement
Activité 19 : Écoutez l'extrait suivant et complétez ce classement de vente de romans. Numérotez
les auteurs les plus vendus de 1 a 7.

Stieg Larsson Millenium 1

Anna Gavalda
Stieg Larsson Millenium 2
Stieg Larsson Millenium 3
Maxime Chattam
Guillaume Musso
Michael Connelly

-)Reformuler
Activité 20 Identifiez
: le thème de chaque extrait ; attention, le thème est reformulé, il ne
reprend pas les mots que vous allez entendre.

Extrait
Les best-sellers
ljarrivée des enfants de l'ère numérique dans le monde du travail
Une opération de sensibilisation à la condition des aveugles

Prendre des notes, ce n'est pas seulement noter littéralement ce qui vous semble le plus important :
il faut pouvoir résumer ce qu'on entend sous forme de mots clés ou de formules plus synthétiques.
Savoir reformuler est donc aussi important pour les épreuves de compréhension que de production.

19
vers l'

Dans cette deuxième partie, vous allez vous entraîner plus systématiquement à répondre aux
types de questions proposées à l'examen.

Les premières activités vous entraînent a I'exercice court qui fait l'objet, dans les épreuves du
DELF, d'une seule écoute. Si vous n'avez pas réussi a répondre aux questions, n'hésitez pas
à réécouter les documents. Ces exercices ont pour but de vous entraîner et de vous permettre
de progresser.

Exsncics 1 1 Palms

1. Quel est le sujet du document ? 1 point

(Résumez le sujet en utilisant trois ou quatre mots-clés)

2. Pendant cette expérience, qu'est-ce que les élèves seront autorisés à faire ? 1 point
EI Aller sur « Facebook ››.

Cl Écrire un message.
CI Dialoguer en direct.

3. Qui est concerné par cette expérience, au moment du reportage ? 1 point

El Dix écoles pilotes européennes.
El Les établissements suédois.
CI Quelques écoles du Danemark.

4. Pourquoi les autorités ont-elles décidé de mener cette expérience ? 1 point

El Parce que les élèves utilisent mal Internet.
El Parce qu'Internet est devenu incontournable.
EI Parce qu'lnternet est sous-exploité en cours.

5. Comment les autorités pensent-elles éviter les fraudes ? (deux réponses attendues) 1 point
El En parlant sur l`honnêteté des élèves.
CI En équipant les ordinateurs de filtres.
EI En variant la formulation des questions.
CI En séparant les élèves de leurs voisins.
CI En renforçant le dispositif de surveillance.
EI En sanctionnant sévèrement les tricheurs.

6. Pourquoi Michel Guilloux est-il optimiste ? 1 point

CI Parce que les enseignants et les élèves sont plutôt motivés.
El Parce que le taux de
salles équipées d'ordinateurs est satisfaisant.
El Parce que les documents sont déjà autorisés dans certains cas.

7. Quelle condition semble souhaitable ã Michel Guilloux ? 1 point

Cl La sélection des disciplines concernées.
El La restriction des ressources permises.
El La surveillance des résultats constatés.

20
ExERc|cE 2 1 Palms

1. Que se propose de faire l'association présidée par Sophie ? 1 point

2. Selon Sophie, qui doute, en premier lieu, de la légitimité de la belle-mère ? 1 point

[3 La belle-mère elle-même.
CI Les enfants dont elle s'occupe.
EI Les personnes extérieures à la famille.

3. Quels sont les deux types de situations courantes lors desquelles la belle-mère 2 points
est exclue ? (deux réponses attendues)
0 .................................................................................................................................................... ._

9 .................................................................................................................................................... ._

4. Dans ces situations, quel sentiment prédominait chez Sophie ? 1 point

EI La révolte.
El Le découragement.
El Le chagrin.

5. Résumez l'exemple donné par Sophie pour illustrer un troisième type 1 point
de situation d'exclusion.

6. Quel est le constat final de Sophie sur les belles-mères, au moment du reportage ? 1 point
EI On attend toujours une reconnaissance officielle de leur statut.
CI Les mentalités ont beaucoup évolué en l'espace de dix ans.

Cl L'avancée juridique a précédé le changement des représentations.

ExERc|cE 3 1 Pomrs

1. Pour quelle raison ce reportage a-t-il été réalisé à Shanghaï ? 1 point

CI C'est une ville où résident beaucoup d'expatriés français.

El C'est une ville qui a une tradition musicale très riche.

CI C'est une ville qui accueille de nombreux festivals musicaux.

2. Le public est nombreux... 1 point

EI parce que les concerts sont gratuits.
El parce que les groupes sont connus.
Cl parce que le cadre est exceptionnel.

3. Quelle est la particularité principale du groupe « Lions of Puxi ›› ? 2 points

21
4. Comment le public chinois est-il perçu ? 1 point
EI Comme réservé.
El Comme enthousiaste.
El Comme difficile.

5. Globalement, le bilan de cette manifestation est... 1 point

CI décevant.

EI encourageant.
Cl surprenant.

6. Qu'est-ce qui est différent dans cet événement, comparé à la Fête de la musique 1 point
française ?
CI ll n'y a pas de performances spontanées.
El Il n'y a pas de chanteurs solistes.
El Il n'y a pas de musique classique.

BILAN
à combien de questions avez-vous réussi a répondre correctement des la première écoute,
pour chacun de ces trois documents sonores ?

Exercice 1 : ........ ._

Exercice 2 : ........ ._

Exercice 3 : ........ ..

Si vous avez progressé d'un exercice ä l'autre, bravo !

Si cela n'est pas le cas, relisez les questions qui vous ont posé probleme et essayez
d'analyser ce qui vous a paru difficile.
- Vous n'aviez pas lu assez attentivement la question ?
- Le débit était trop rapide ?
- Vous n'avez pas tenu compte du fait que les questions suivent presque toutes
I 'ordre du
document ?
- Votre attention s'est relâchée pendant un moment ?

ExERcicE 4 1s Points

1. Quelle est la particularité des étudiants dont il est question dans ce document ? 2 points

2. En France, combien d'éIèves quittent, chaque année, |'écoIe sans aucun diplôme ? 1,5 point

22
3. Pourquoi a-t-on choisi de se focaliser sur la période du collège ? 2 points
El Parce que l'on y constate le plus d'abandons scolaires.
El Parce que l'on y repère facilement les élèves en difficulté.
C1 Parce que l'on y acquiert les connaissances fondamentales.

4. Comment s'appelle l'association présentée dans ce document ? 1,5 point

5. Pourquoi Muriel a-t-elle fait appel à Benjamin ? 1,5 point

El Parce qu'elle manque de temps pour aider son fils.
El Parce qu'elle manque d'instruction pour aider son fils.
Cl Parce qu'elle manque de patience pour aider son fils.

6. En plus des devoirs, quels sont les objectifs du travail de Benjamin '.7 2 points
(deux réponses attendues parmi les trois objectifs donnés)

0 ....................................................................................................................................................
_.

9 .................................................................................................................................................... ._

7. Comment Eunice Mangado Luneta résume-t-elle les savoir-faire développés 2 points

chez le jeune par les membres de Passociation ?

8. Comment peut-on, d'après le témoignage de l'enfant, caractériser sa relation 1,5 point

avec l'étudiant ?
Cl ll a trouvé un confident à qui il peut tout raconter.
El ll a trouvé un adulte qui sait se faire respecter.
Cl Il a trouvé un professeur capable de le valoriser.

9. Quel mot Philippe Meirieu emploie-t-il pour qualifier ces étudiants ? 2 points

10. Citez deux des qualités nécessaires pour aider un enfant, 2 points
d'après Philippe Meirieu ?
0 .................................................................................................................................................... _.

0 .................................................................................................................................................... ._

ExERc|cE 5 18 Palms

1. Quelle actualité prochaine a conduit la rédaction à choisir de parler de l'espéranto ? 2 points

23
 2. En ce qui concerne le nombre d'espérantophones, quelle est la tendance 2 points
actuelle ? (deux éléments de réponse attendus)
0 .................................................................................................................................................... _.

9 .................................................................................................................................................... ._

3. Comment Alex Rousseau considère-t-il l'espéranto, comparé aux autres langues ? 1,5 point
El Plus rapide à maîtriser.
El Plus simple ä l'oral.
Cl Plus logique ä analyser.

4. Quel est l'avantage de l'espéranto, pour chacune des trois personnes 4,5 points
interrogées ?

Jean-Yves ¿ ...................................................................................................................... ..

Aymeric . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ._
,
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3. .›.__.f..- _ . __ .. sl , . _a.__._ , _

l Bruno Fleuchon ...................................................................................................................... ._

5. Pour Jasper et Lisa, l'espéranto représente la langue de... 2 points

(deux réponses attendues)
CI leur rencontre.
CI leur vie professionnelle.
CI leur vie familiale.
EI leur mobilité géographique.
Cl leur vie militante.
El leur sujet de recherche.

6. Selon Jasper, comparé aux autres langues, quel avantage offre I'espéranto ? 1,5 point

7. D'après Véronique Bichon, quelle est la preuve que les politiques sont 1,5 point
défavorables à l'espéranto ?
El L'espéranto ne fait l'objet d'aucun rapport parlementaire sérieux.
EI L'espéranto n'est pas disponible dans les traductions de textes politiques.
El L'espéranto ne peut pas être choisi pour l'épreuve de langue à l'examen.

8. D'après le journaliste Franck Mathevon, quelle image négative véhicule 1,5 point
I'espéranto ?

9. Selon François Grin, quel atout de I'espéranto pourrait favoriser la généralisation 1,5 point
de son enseignement en Europe ?
EI Son universalité.
Cl Sa simplicité.
Cl Son faible coût.

24
ExERc|cE e 1s Palms

1. Pour laquelle de ces fonctions Emmanuelle Coste est-elle invitée ã I'émission ? 1 point
Cl Elle est conseillère municipale.
Cl Elle estjournaliste.
El Elle est militante écologiste.

2. Où I'expérience dont on parle a-t-elle déjà été menée ? 1 point

U Dans des mairies politiquement ancrées à gauche.
CI Dans des mairies dirigées par des écologistes.

EI Dans différentes mairies, indépendamment de leur bord.

3. Pourquoi la revue Regards a-t-elle choisi de se focaliser sur Aubagne ? 1 point

4. De quel type de réseau parle-t-on, dans I'exempIe d'Aubagne? 1 point

El D'un réseau de métro.

Cl D'un réseau d'autobus.
El D'un réseau de tramway.

5. Pour quelles raisons la mairie d'Aubagne a-t-elle décidé de mener I'expérience ? 2 points
(deux réponses attendues)

0 .................................................................................................................................................... _.

Ø .................................................................................................................................................... ..

6. Quel choix a été fait par la mairie d'Aubagne ? 1 point

CI Gratuité pour tous les usagers.

Cl Prix unique, très bas, pour tous.

El Prix variable selon les usagers.

7. Pourquoi le journaliste interrompt-il Emmanuelle Coste ? 1 point

U Pour faire une objection.
CI Pour compléter à l'aide d'un autre argument.

CI Pour faire une comparaison.

8. Quel critère individuel Emmanuelle Coste estime-t-elle pertinent pour trouver 1 point
la solution tarifaire la plus juste ?
Cl La fréquence d'utilisatlon.
U Le niveau de ressources.
El La longueur moyenne du trajet.

9. Finalement, pour quelle raison la décision prise ã Aubagne a-t-elle eu du mal 1,5 point
à être acceptée ?

10. Sur quel fait s'appuie Emmanuelle Coste pour parler de « fantasme ›› ? 1,5 point

25
 11. Quel paradoxe concernant les Français est formulé par Emmanuelle Coste ? 1,5 point

12. Pourquoi le journaliste réoriente-t-il l'entretien ? 1 point

El Parce que son invitée fait trop de digressions.
El Parce que l'entretien devient trop technique.
El Parce que la problématique est trop large.

13. Quel est le point de vue finalement donné par Emmanuelle Coste sur l'exemple 1,5 point
d'Aubagne ?

14. Quelles sont les deux conditions énoncées en conclusion par Emmanuelle Coste ? 2 points

0.
E).

2, ExERc|cE 1 18 Forms

1. À quelle tendance de la société le sujet de cette émission est-il rattaché 1 point

par le présentateur ?
CI L'obligation faite aux responsables de rendre des comptes.
El La médiatisation à tout propos du moindre fait divers.
CI La violation fréquente des données à caractère personnel.

2. Quel aspect le journaliste a-t-il choisi de privilégier ? 1,5 point

El Le point de vue des médecins.
EI Le point de vue des patients.
CI Le point de vue des juges.

3. Quelles sont les professions des deux invités ? 2 points

l
Jean-Marc Morin
“PP
Jean-Paul Chigot Î
I

l Professio .......................................... _. 1

4. Complétez le tableau à l'aide des chiffres donnés par Jean-Marc Morin. 4 points

› N ombre cfhôpitaux

ombre dliospitalisation

ombre d'urgences

ombre de naissances
r
__ _ _;
26
5. Quels sont les deux constats que Jean-Marc Morin oppose à ces premières 2 points
données ?

6 .................................................................................................................................................... _.

9 .................................................................................................................................................... ._

6. Ã part le grand public, quelle categorie de personnes méconnaît la situation ? 1 point

7. Selon Jean-Paul Chigot, quelle évolution a contribué ã modifier la relation 1 point

médecin-malade ?

8. Quel reproche Jean-Paul Chigot formule-t-il à I'égard de la relation médecin-malade 1 point

d'autrefois ?
Cl Les médecins ignoraient les avis de leurs confrères.
El Les médecins refusaient de s'expliquer sur leurs choix.
El Les médecins plaçaient la chirurgie au-dessus de tout.

9. Qu'est-ce qui manquait à l'art médical, autrefois, selon Jean-Paul Chigot ? 1 po/'nt

El La responsabilité.
Cl L'obligation de résultats.
El Les chartes éthiques.

10. À quel titre Jean-Paul Chigot dresse-t-il ce bilan ? 1 point

Cl Il a fait toute sa carrière à cette époque maintenant révolue.
U Il a connu cette époque et été témoin des changements.
El ll a eu des professeurs exerçant de cette façon.

11. Comment Jean-Paul Chigot parle-t-il de la relation médecin-malade d'autrefois ? 1 point

El Avec nostalgie.
Cl Avec lucidité.
EI Avec ironie.

12. Quelle incompréhension caractérise, selon Jean-Paul Chigot, les malades 1,5 point
aujourd'hui ?

BILAN
Lors de la 2€ écoute, vous êtes-vous surtout concentré sur les questions auxquelles il
était difficile de répondre dès la première écoute, ou bien avez-vous manqué certaines de
ces nouvelles informations en vous focalisant sur des éléments manquants pour compléter
les premières réponses ?

27
 AuToÉvALuAT|oN

. Pas Pas
Oui .
toujours encore
Je peux me concentrer sur l'annonce du thème d'une
émission même lorsqu'on entend une musique de fond.
Je peux rester concentré même quand je ne comprends pas
tout.
Je peux prendre en note les mots qui me semblent
les plus importants tout en continuant à écouter.
Je peux orienter mon écoute grâce à la lecture des questions,
en distinguant les questions globales des autres.
Je tiens compte de i'ordre des questions pour sélectionner
Finformation utile.
Je peux reconnaître les passages moins denses
qui comportent des répétitions.
Je peux m'appuyer sur le contexte pour deviner
la signification de certains mots.

Je peux m'appuyer sur mes connaissances en français

pour deviner le sens de certains néoiogismes.
Je peux m'appuyer sur le questionnaire pour reconnaître
des mots difficiles ou liés à d'autres.
Je peux donner du sens au message grâce ä l'intonation,
au rythme, au ton des locuteurs.
Je peux établir des liens entre les informations du document.

Je peux identifier des arguments formulés au cours

d'un débat.
Je peux compléter toutes mes réponses après deux écoutes
du document long.

Pour continuer à vous entraîner...

Á J'écoute /je regarde l Assez souvent 1 Rarement I Jamais

J'écoute des émissions radiophoniques
en direct ou je podcaste des émissions de
sites Internet de radios en français.
Je regarde la télévision ou des vidéos sur
des sites internet en français.

28
pour vous entra nel'

1 Se familiariser avec les enre- Activité 2 - page 10 - piste 3

gistrements authentiques Extrait i
Concilier passion de la technologie et Limitation des
_ _ , . dépenses énergétiques en milieu urbain, c'est ce qu'a
Actlvlte 1 page 10 plste 2 souhaité expérimenter une petite ville de la banlieue
Extrait 1 lY0nnalS9-
Depuis quatre ans, la fondation Culture et Diversité Extrait 2
s emploiea favoriserlacces des lyceens deledulcation Gros pian Ce matin sur une région peu comme mais à

prioritaire aUX écoles dlart' La Félms p,°ur les etudes l`origine de projets innovants en matière de technologie
de cinéma, le théâtre du Rond-Point et l'Ecole du Louvre numérique
sont quelques-uns des prestigieux partenaires de cette
fondation d'entreprise, qui dispose d'un budget de quinze Extralt 3
millions d'euros pour faire découvrir les filières artis- cetait PFe5flUe Un dogme llnefnme- dans des eendlllene
I

tiques auxjeunes et les accompagner dans leurs études. de Vie Opïlmele- POUFFGÎÎ VlVfe lU5qU'à Cent Vingt ane!
Tout au it-mg de raiméei périphéries se propose de cette donnée intangible de la longévité humaine est
suivre quelques-uns des étudiants qui ont intégré l'École maintenant de PÎUS en PlU5 Cenlefitee-
du Louvre en 2009 Maëlle, Florie, Mathilde et Medhi...
: Extrait 4
sont les actews de Ce feuilleton almuel' Allez-vous réveillonner durable Avez-vous consommé '.7

France 'mer' 27/09/2009 engagé pour ce Noël? De quoi remplirez-vous les assiet-
Extrait 2 tes ce soir :jouets en bois ou dinde bio Le sujet paraît '.7

- Je m'appelle Michel Scoto Carlo.spectacle Je suis Di futile ; la consommation engagée commence toutde même
- Comment vous est venue l'idée du pourtant à intéresser sérieusement les sociologues.
lepère tout monde
de le
- Actll/'te 3 ' Pa9e10 ' Plste 4
'.7

avait envie
Ben, on raconter petit
de parler
un peu...
iïiaiait-ce vivait
qu on connaissait bien, de ce
qu on en Extraiti
De votre Situation de ramme 7 Votre livre la pourmoi, ça a ete un tres grand bonheur
Ah il il J .. t ère de_ nombreux enfants de lecture, du vrai bonbon. En fait, je vous dirai que le
._ ' a' a` .e uls. manee..p. . personnage principalm'a même donné du courage pour
issusde plusieurs lits,doncjaiquatre enfantsavectrois . ., . . . _ _

femmes et Voiià passer un pont un petit peu difficile dans ma vie, j ai

- 'À 1
Vous etes un pere, vous etes aussi un beau-pere.
A _ , trouvé que l'histoire d`amour était véridique, très belle,
.

il a b
.

cou d humour de la finesse.

eau
_

C'est quoi la différence '.7 Y p '

France Inter, 17/01/2010 France Inter' 03/04/2010

Extrait 3 EXÎFBIÎ 2
« Tout azimut ,, Ce matiri sur tea écrits de Ce btoguetir Commentvous dire plus précisément '? J'ai l'impression
tirmtiavous ai tiéia r,arté_ 5ammy_ it pubtie Surdiiiérents d'être voyeuse en lisant votre livre, j'ai pas réussi à me
sites bien connus des Internautes, et notamment son tre”/er partie prenante de Ce texte- et meme elli' e des
propre Site' 5ammy_tr_ Atoraia Vous restitue rapidement choses quej'ai bien aimées l'histoire du remake d'An- :

la trajectoire de Sammy, qui dans la grande bataille des 9ellqUe› fnafqUÎ5e ÖÊS an9e5--- fel Pas aCCF0Cné- ie SUÎ5
nouveaux et des anciens médias, s`est souvent fait, je deselee-
vais le dire de manière polémique, le procureur sévère Ffönœ lnlef. 03/04/2010
des vieux médias. Extrait 3

EXÎFBÎÎ 4 a été secrétaire d'État français pendant la quatrième

ll
- Vincent, bonsoir, comme promis donc, vous êtes à République, autant dire que c'est un des fidèles parmi
Nancy en Meurthe-et-Moselle, bienvenue dans notre les fidèles dela France, fidèle à sa culture et surtout à
émission Au bout du fil >›... sa politique africaine aussi.
-
<<

Eh bien, bonsoir à toute l'équipe et bonsoir à vos Franœ /mien 03/04/2010

invités... Ecoutez, moi, je vais contredire cette dame... EXtra.t 4
.. i
je vais donner mon propre exemple :jai 24 ans...
. . .
A _

Moi,j aimerais bien etre mediateur parce que dans ma

Extralt 5 tête, moi, j'ai un petit bout de solution pour trouver
“S Vont œuvrer pouf deCrÊ)Ch_er*_p°UrÎe“ler qe decmcher comment aider les autres, comment être un bon sixième
le Êuper banœ aulourd h“'* C est Ce QUE le SOU' le” et tout... Nous, on essaye d`avoir une bonne image et
halte... nos concurrents : Samuel Journault et Maud tout Cast Un peu dur hein parce que faut dabord bien
Letoumeaum se faire respecter, les médiateurs des sixièmes, cin-
Extrait 6 quièmes et tout, par exemple, eh bien s'il y a une
- Le duel de ce matin oppose Marie-Christine Ledoux
du « Matin Libre ›› à Bruno Bertolini de << France Ouest ››_
embrouille avec des troisièmes, eh bien ils peuvent rien
faire, mais après c'est normal, c'est dans presque tous
Bonjour à tous les deux! les collèges, c'est impossible, un collège où c'est calme
_ Bonjour! où ils se disent tous bonjour et tout...
- Bonjour! France Culture, 18/02/2010

29
2 S'habitue1' à identifier les répé- Comme chaque semaine, vous avez rendez-vous avec
titions propres à Poral votre intuition géographique.
Extrait li
Bonsoir, dix bougies, eh oui, dix bougies déjà pour le
ÀCIIVIÎG li - page 11 - plsle 5 PACS, le Pacte civil de solidarité, né en 1999.

Extrait 1 EXÎFBÎÎ 5
- Pour c'est quoi la différence entre parent et
vous, Et VOUS. VOUS liS9Z 7 Une BHQUÊÎG SUF NOS PFBUQUGS
beau-parent Est-ce qu'il
? y en a une dailleurs ? culturelles révèle le bouleversement qu'|nternet a pro-
- pour moi, ily
Oui, en a une énorme, c'est-à-dire que VOQUÉ dans 005 h*3tJÎtUde5 de teCteUr5-
le beau-parent, il est forcément, de toute façon, en _ _ ,
observation quand même, c'est-à-dire qu'il passe après, Acttvtte 7 page ' 11' ' ptste 7
c'est-à-dire que, en aucun cas, sa parole prévaut sur
celle des parents et je pense que quand on n'est pas,
-Kieffer
C'est l'heure des informations, avec vous, Aurélie

dans une famille où on n'est pas daccord sur certains _ Bonjour Un Système @Orientation pius Soupiel des
P0tr't5 dtédtmetton- te beeU'Pere0t Ctett rester en retrett filières techniques et littéraires revalorisées et du sou-
et doit respecter tes Ch0Î× des Parents meme St tUÎ est tien personnalisé Nicolas Sarkozy dévoile ce matin ses
:

Pee dtefîeord- projets pour le lycée. Il n'est plus question de réforme

Fräfe lter- 17/Ut/2010 globale, les manifestations de lycéens et denseignants
Extrait 2 ont poussé le gouvernement à proposer des mesures
D'ailleurs quand ils parlent les uns des autres, ils disent meine errtbttteU5e5 et PtU5 Pra9metÎqUe5| Emmemtette
mon frère ››, ma sœur ›> sans... alors que Fantine DeVÎet=
-martelée par
<< <<

avec les deux grandes filles n'ont aucun lien de sang... COFÎGHÎBÎÎOH Ch0ÎSi€^ PÎUÎÔÎ CIUB SUbi€. Une f0FmUt€^
C'est après, on peut appeler ça des sœurs de lait ou Luc Chatel cela pourrait se traduire par
:

des sœurs d'élevage, je [ne] sais pas... Mais Cest
vrai qu'elle les a connues, elle était toute petite doncje
pense que C`e5t les mêmes rapports après qui, même
s'il n'y a pas de liens de sang, il y a quand même un
rapport du quotidien qui fait que ça devient des êtres
chers en fait,c'est ça quejetrouveintéressantdailleurs,
c'est que, du coup, voilà, on est obligés de composer
comme dans une famille avec des liens de sang sauf
que là, il n'y en a pas, donc on est presque obligés de
faire plus d`efforts justement, parce que le lien, c'est
nous qui le tenons et si on le tient pas, il se défait et
ÖOHC dU COUP. Ç8 PF0dUiÎ CiU€lqU€ Ch0S€* CYGSSGZ itë-
reSSãr1tdâ0S t'Î0VGStÎSS€'m€0Î-
France /nter, 17/01/2010
4 Percevoir Porganisation
dll diSCO'l1IS
ÀCIIÎVÎIIÉ 6 - page 13 - piS1£e 6 que les élèves arrivent du collège dans des classes qui
Extrait
_
des passerelles en première et terminale pour permet-
ÎFG GUX élëV€S de Changer de Série en COUFS däëe-
Philippe Vrad, président de la PEEP, la 2€ fédération
de PBFGHÎS d'élëV€S dU pUbliC:
- L'idée c'est davoir des passerelles qui permettent à
un élève de pouvoir s'orienter peut-être sans être
enfermé dans un couloir dans lequel il ne peut pas
sortir. Ça devraitaller dans le sens d'un assouplissement
permettant à un élève jusqu'en terminale de pouvoir
construire son parcours et de pouvoir accéder au mieux
aux études supérieures s'il le souhaite.
- Pourles syndicats d'enseignants, ce dispositifsuppose
des moyens supplémentaires afin que les lycéens qui
changent de série puissent combler leurs lacunes - des
syndicats également sceptiques sur la mise en place
de deux heures de soutien obligatoires pour les élèves.
Frédérique Relais, secrétaire générale du SNES-FSU.
1er syndicat du second degré:
- La priorité c'est déjà de traiter, quand même, les
conditions de travail en classe. Le taux de redoublement
important en seconde, par exemple, sexplique parce
tournent autour de 35 élèves ; certains perdent pied

- C'est vous qu'on retrouve

1 . . .

ce matin pour la suite de assez rapidement' do-nc que Le Sen/Ice pttbhc Offre
cette journée spéciale voyage dans
l'espace ›› avec
<< des moments de Sûutu-ên mats C-Omment ? sur qœts
.t, d ,,L Cl d, H , horaires ? La encore, si la tentation du gouvernement
uneinvi ee emar uesi en es
_ _

ne e.
- 0
p
_Wreîst
ui, a remie
L f ' a,U 'et atg ,r
ronau e rancai e
S e eump
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cestdedire<<onva diminuerles horairesdisciplinaires
_

our mettre élève

.

.
de laccomFîtasgsmsamment
. .

a nement ›› c est tout faux,

.

_
. . . .

ge lålåistoire, Claudiiã Haiqyneré a côtoyé les étoiles, plus garce

e tours passes ans espace' classe, ilva pas rattrapera laide d une heure d accom-
Extrait 2 pagnemQnt_
9 h 25, c'est l'heure de notre chronique environnemen- _ En reVanChe_ LUC Chatet marque Un point quand tt
tete- “
qUetqUe$ mt0Ute5 P0Ur te Terre dePUÎ5 hier >>« promet de traiter tous les niveaux du lycée lseconde,
c'est la semaine du verre en Europe, l'occasion de faire première et termmate] en même temps C'eSt une apprO_ ¿

le point sur l'évolution du recyclage du verre en France, Che p05tttVe_ jtigent les Syndicats
reportage' Delphine Martin- Les syndicats qui seront consultés des cet après-midi
Extrait 3 par le ministre de l'Éducation, car pour que les premiè-
Je vous souhaite la bienvenue sur « AU Cœur du monde ››_ res mesures annoncées aujourdhui soient applicables
Cette émission est enregistrée te dimanche 21 juillet à dès la rentrée prochaine, le texte finaldoit passer devant
Saint-Martin-sur-Loire, à l'occasion du 20€ festival inter- le COHSGH SUiJëFÎ9UF de t'éC|UCBîi0 en dëC€fT1bF6-
national de géographie, dont notre radio est partenaire. France Culture, 13/10/2009

30
5 Interpréter pour les beaux yeux des troupeaux à rollers, voilà qu`il
est question de fermer le centre aux voitures pour en
faire, je cite : des lieux de proximité ; quelle expres-
<< >>

ACtiVité 8 - page 14 - piSte 8 sion émouvante des lieux de détente >›, promesses
; <<

de <<bien-être >›,.. Au secours Le droit au bien-être ! !

Extrsiti , , C'estvrai: our uoi travailler alors u'on ourrait ren-

u ii fi,es p i us impqi i en i s Ce ii eges ii e i si region ' ici' un ii ii ii 'D ii
-
dre des cafés '? l_'idée séduira sans doute tous ceux qui
systeme qe meqieiieii par ies peiis' eiiienqez PAiRs' si ont trop de choses à livrer pour travailler en bus ou en
ete mis sii piece ii Y si un peu pius qe qix ans' tramway, n'en déplaise à nos élus et à nos chers écolos.
Extrait 2 Soyez cools, prenez des cafés, leur dit-on, ce sera quand
Je dirais que le consommateur, il a pas envie de perdre même mieux que de prendre des contraventions!
du temps, parce que le temps est le bien le plus précieux, Extrait 3

ei que euleuiqihui ii Veut supprimer ies temps morts' - Les progrès en matière d'égalité d'accès des femmes
ei priviieqiei ies temps ieiis' aux responsabilités les plus élevées dans les entrepri-
Extrait 3 ses sont extrêmement lents, c'est désespérant ;je suis
- Elle se mêle de tout. bonjour Anne-EliSabeth absolument favorable aux quotas car je vois trop de
femmes compétentes partir - et d'ailleurs, je dois dire,
Lemoine.
- Bonjour, Nicolas. - Cest-à-dire
en silence, avec une immense élégance...
-- Je mequoimêle
De vous mêlez-vous
jobs deil des tonnes des
de rêve,
?
- Je veux dire
y en a
?!
que les femmes ont lélégance du départ,
acteur, Nicolas-
jobs de rêve footballer, trader, rocker,
: elles font pas ne de scandale...
Poincareur ou encore surfer... Mais enfin, qu'est-ce que vous dites ? Arrêtez !
- Présentatrice de huit heures! Écoutez, les femmes ne sont pas des saintes, elles n'ont
- Voilà, exactement, une longue liste de métiers en pas toujours lélégance du départ ›› ! Je ne vais évi-
<<

demment pas donner d'exemples, mais arrêtez de sanc-

<< -eur >›, à laquelle il faut désormais ajouter un petit
nouveau censé nous faire fantasmer, le métier de cré- tifier les femmes!
meur, ou encore de creamer›> en anglais [les deux sont
<< - Je ne les << sanctifie ›› pas, je ne fais que constater la
acceptés] attention << crémeur à ne pas confondre avec réalité___
-
>>

<< crémier ›› tout bêtement parce que le crémierfabrique Mais comment pouvez-vous dire Les femmes par- <<

la crème, le crémeur, lui, liétale sur le dos des touristes tent avec élégance >› ? Mais non Pas toujours Elles ! !

imprudentsvenusà la plage sans protection solaire. Ciest savent régler leurs comptes aussi Et de ce point de !

le pôle touristique des Sables-d'0lonne, en Vendée, qui vue-là, je peux vous assurer quelles sont à égalité avec
vient d'inventer ce tout nouveau boulot : deux jeunes les hommes Les généralités, non mais la vraiment,
!

crémeurs vont ainsi être recrutés pour tout liété. c'est énervant Les généralités sur les femmes qui font
!

France Info, 12/04/2010 mieux ci ou ça, c'est du sexisme, il niy a pas d'autre
, _ terme !Les femmes ui artent avec élégance ››!
<<

' page 14 ' piste 9

_ _

Aciiivite 9 Chère Madame, il y a, céirtes), des femmes qui partent

EXtrait1 avec élégance, comme il y a des femmes qui partent
- ChezDebussy'
RaVei_
les modernes, jadore
géuiai Ciest
la musique de Maurice
auSSi_ mais ça passe 5y5_
Selle eiegeiiœ i ine meme qiiiii Y a des femmes qui
exercent lepouvoir de façon brutale et stupide, et des
tématiquement derrière tous ces compositeurs contem- femmes qui exercent ie P°UV°'r de façon imeiiigeme-
porains que vous aimez tant... France Info, 08/04/2010
-Ca est, ilrecommence ! Extrait 4
- Oui, je suis navre mais J aime mieux ça que les Alors, je vais vous poser la question de manière un
euiieeiis pour heiieepiere qe si°ekiieuseii"'
uii_ peu provocatrice est-cequ'ilfautêtre riche pour consom-
1

-_IEt tenez, je vais vous dire un truc qui me tue, aussi
s|j'étais ministre de la Culture- maisfortheureusement
se iiierriveie iemsis iicii iieui_eus_emeiii_ pour ioui ie
monde et notamment pour moi] -je
que Ce q_ui_°ii eppsiie ie euuuiesu ministere qe ie, euiiuie'
c est soitlavant,-garde, soit la la plus grande mediocrite,
voire la vulgarité. Enfinjiaime beaucoup cette chanteuse
: mer engagé 7 On a Vu que ia question était Compiiquée
mais que quand même_ les Consommateurs ViSéS_ ie
cœur de cible, ce serait plutôt, au minimum, les classes
serais scandalise moyenneí Ai0i.S_ eSt_œ quii faut être de gauche 7
- Je vous répondrai indépendamment de toute vision
pei.S0nneiie_ on pourrait dire qu-auiourd-hui_ ciest un
peu Ce qui se passe' Oui un peu Mais on peut dire aussi

qu sii e eiiieiiqus eii qebui q emission' bien sui' mais
comme isuiiuie m°ii_qe',meis peur moi” eiesi pas qe ie
musique"' en mais C est Vrai 'Toute ie Vraie Culture'
C estexeeiemeiiieiiire ies qeux' Ete esiçe qui esiqueiiq
meme qepuis [ie 'sus ieseiiieiii' C est qu sii eppeiie
« Culture »' a mon avis' Ce qui ii en esi pes'
Extrait 2 c'est pas très politiquement ou sociologiquement correct
Interdire les rues du centre-ville aux voitures, voilà une
brillante idée dont l'équipe municipale aurait pu se
passer... Après les travaux qui nous ont empoisonnés
pendant des mois pour réserver les grands axes aux
autobustout en allégeant notre porte-monnaie de contri-
buables, sans parler des quartiers paralysés leweek-end
qu`on est davantage conscient de ces questions-là si on
a une sensibilité de gauche, parce que ciest associé aux
valeurstraditionnellement affectées à... à... à la gauche.
Maintenant, est-ce qu'il faut être riche '? Il ne «faut»
pas être riche mais il se trouve que quand on est riche,
vous savez qu'il y a toujours cette corrélation - alors,
de le dire - entre le pouvoir d'achat et le niveau d'ins-
truction. On a besoin d'un certain niveau d'instruction
pour comprendre ou essayer de comprendre la com-
plexité du monde et notamment de tout ce qui tourne
autour du bio, de l`équitable, etc. et c'est la raison pour
laquelle plus de gens comprennent... enfin... ceux qui

31
 comprennent ont plus de chances d'être riches que ceux
qui ne comprennent pas - ou comprennent moins bien
ou comprennent un petit peu plus tard, voilà.
Extrait 5 bien se faire respecter... Les médiateurs des 6* - 59 et
- Premier carton rouge pour Le Choc des Titans - 3D de
Louis Leterrier, un film que vous n'avez guère goûté,
Fabrice Lecierc 7
- Le Choc des Titans, c'est un peu ce que Hollywood sait
faire de mieux dans le marketing à outrance et l'exploi-
tation d'un filon jusquà plus soif. En fait, le film est assez
catastrophique, ilfaut le dire. Alors bon, c'est une adap-
tation du... Choc des Titans, le film de Ray Harry Hausen
qui était sorti au début des années 80, qui était kitsch à
souhait, eh ben malheureusement c'est que le film est
aussi kitsch que le premier. Le premier létait involon-
tairement, le second aussi. On retrouve Sam Worthington,
Le héros @Avatar dans Le fiLm_ qui va aller Combattre
plein de grands dragons faussement filmés en 3D, parce
que le film a été gonflé en 3D à la dernière minute, encore
un élément marketing supplémentaire ; le problème
c'est qu'il n'y a pas de scénario. Et le film n'est pas un
film, voilà, c'est un instrument marketing calibré par-
faitement pour faire 100 millions de dollars de recettes
sur son premier week-end, ensuite baisser rapidement
et se retrouver en blue-ray DVD dans quelques mois.
Extrait 6 pas timides, on sait ce qu'on doit dire et puis les enfants
vous êtes au répertoire des pius grands théâtres
nationaux, des articles très élogieux ont été écrits sur
vous et on vous présente comme le romancier français
le plus doué de votre génération et en même temps,
; Activité
dans un entretien recent, vous etes assez dur avec votre
génération d'écrivains, que vous décrivez tous comme
des bourgeois, une littérature française qui aurait
comme seule origine la bourgeoisie ou la grande bour-
geoisier @est bien Vous qui [avez dit 7
- Oui, mais pas précisément avec ma génération :avec
les écrivains en général,je pense. Ce nestévidemment
pas un problème en soi on vient d'où on peut et d'où...
: Cieet C°mme Ça' Cest memeieii qUe quand Cleet Comme
d'où on veut, d'une certaine façon, simplement il me
semble que cela se retrouve dans la littérature qui, du
coup, est produite. Voilà.
- C'est-à-dire que ce serait une littérature aveugle,
indifférente aux problèmes contemporains, trop narcis-
sique, pour le dire clairement?
- En tout cas un peu << déréalisée >>... ou bourgeoise >>,
<<
oui. Cest pour ça que j'aime beaucoup...
- Mais ça ne peut pas être qu'un constat, d'une certaine
façon, ça vous gêne ?
- Cela me gêne oui..., disons queje préfère souvent lire
des auteurs dont le parcours a été différent, oui, un tout
petit peu plus difficile.
Activité 10 - page 15 - piste io
Journaliste Qu'est-ce que vous en pensez, alors, de
: en fait, je trouve que ça ressemble assez à la société
ces médiateurs, vous '.7
Adolescent 1 ; Que ils servent à beaucoup de choses,
quand il y a des soucis dans le collège, ils sont là pour
nous aider et tout, ouais, moi jsuis pour les médiateurs...
Au lieu de provoquer une bagarre, ils nous disent de pas
se battre et tout, pour empêcher les émo... les émoments
à la fin des cours et tout...
Adolescent 2 Les médiateurs, ils sont trop petits, y`a
: disons que maintenantje m'en fiche un peu mais y'a une
même pas de 3* dans les médiateurs.
Adolescent3 Moi,j'aimerais bien être médiateur parce
: Sixième élève C'est quand même quelque chose qui
que dans ma tête, moi, j`ai un petit bout de solutions
32
pour trouver comment aider les autres, comment être
un bon 6€ et tout, nous on essaye davoir une bonne
image, et tout... C'est un peu dur parce que faut dabord
tout par exemple' si Y a Une embrouille avec des 3€ eh
ben' 'L5 peuvent nen fame'
Adolescentli C'est pas bon la violence, Madame, c'est
:
pas bon la V'°le"œ- 'L iam êtrš tra“q“',“e* V9'Là***
J°Ur“a"5t° Toi- tu Les C°““a'5 les mediamœs 7
1
Ad°'~e5Ce"Î 4 N00- meme Pe5› lee*/eÎS meme Pee QUVH
1
Y eVeÎÎ des mediereurs lei i
J0UrnelÎ5Îe A QUOÎ Çe Sert del/Oir dee medietellre dans
1
Un C0Ue9e 7
Àd0|-GSCGHÎG 5 EH fâiî. la fTiéC|iHÎi0. Çâ G POUF bUÎ de
2
mettre la paix dans le collège et d'arrêter la violence
WHÎS le Vi0lenCe e5Î Î0Ui0Ur5 ie-m0m5 QU'eVer1Î. CGFÎGS,
mais elle est toujours là. La violence, c'est quand ils se
tapent m8iS 3/'H BUSSÎ d€S iSUlÎ9S~--
Adolescent 6 Moi, je préfère avec les médiateurs car
:
comme ça, y a pas de sanctions et tout le monde est
content.
Adolescent7 J'suis daccord mais avec les adultes, ils
:
s'y connaissent un peu, ils connaissent la vie mieux que
nous, mais bon, ensuite, c'est vrai que quand on est avec
des enfants de notre âge c'est mieux parce qu'on n'est ,
qui ont notre age nous connaissentmieux que les adul-
tes nous Connaœsent'
France Culture* 18/02/2010
11 page15 piste 11
Premiere éleVe I Le POSÎÎÎOH de Le Pilote de Classe est
rÎdÎCUie Peree ClU'ii feUÎ mettre leeiembee e dreire OU e
9eUChe- ie Seie PLUS- Cieet Pareil- Où il Y e le fleche- et il
faut mettre la tête tout droit donc du coup, moi, nous on
VeUÎ Se mettre U" PeU de Profil perce que Cieet Pee beeU
detre dreit C0mme Ce et de V0Îr riUe Ça-~ qU*'=`md
ÎOUÎ
Ça--~
DGUXÎÈITIB élève Parce que la plupart des filles de nos
:
jours ont la tête ronde, donc si on se met de profil, elle
PBFGÎÎ m0i5 F0Ö9~
Journaliste T'aimes bien être pris en photo ?
:
Troisième élève Ouais, j'aime bien me regarder. Dans
:
ma chambre, y`a plein de miroirs, c'est un réflexe de se
regarder.
Quatrième élève Ça m'énerve [les deux pieds sur la
:
flèche, bien droitl, j'ai l'impression d'être en prison...
mais parce qu'on est devant, on doit se mettre bien
comme ça, comme il faut et en fait, la photo de classe,
c'est heu... on doit tous être dans la même posture, on
ÉflieåifîåîååiîïïlÊ¿'.ΧïÎJl`îο`Êïïîåïïîlåiîflfîšlîï
d'aujourd'hui... Tout le monde doit se comporter pareil,
sinon on est rejeté et on n'est pas compris mais personne
n`est pareil.
Cinquième élève Je tenais à dire que cette année, j'étais
:
pas devant et que c'est rare que ça m'arrive parce que
depuis le CP, j`suis toujours au premier rang et là, j'étais
content quand ila dit un grand pour le deuxième rang ››...
<<
époque où c'était plus dur, c'est un grand traumatisme.
:
a lieu tous les ans, c'est un peu une tradition, on s'y
soumet par habitude mais ciest pas le grand moment cessons diêtre hypocrites - liambition diêtre un vendeur
de liannée, finalement, ciest une journée comme les de plus de livres possible... llse trouve que quelquefois
autres. on fait trois cents, d'autres fois, on fait trois cent mille...
Journaliste Et vous êtes habillé différemment pour la
: très bien.
photo ou pas forcément ? France Culture, 15/12/2009
Sixième élève : Jiai simplement fait attention à ce quiil Extrait 3

y ail pas imp de lâciiesm Voilài - Vous parliez de quotas dans lientreprise ou de quotas
La pimfeãseuiie i Jisliis le professeur principal de la dans liadministration ? Est-ce que vous seriez favorable
classe etie trouve ça tres amusant, la photo de classe. à une mesure plus large 7
Ils ont eté tous se recoiffer dans les toilettes avant, ils Ouh moi]-em attendezuqje Suis favorable à des quotas

Soiii lies tres iolis la' alors parfois' ils Oiii tous les Che' dans les conseils diadministration et à des objectifs chif-
Veux bleus mais auioliid liiii' C est liies lies Cleaii"' frés dans lientreprise parce sans objectifs chiffrés, je le
France CUiiUfe- i9/O4/Ziiio répète, on ne fera rien... jientendais parler du problème
qui est important effectivement... les hauts potentiels
. _ . . mais même les potentiels moins... moins... ciest pas un
Aciiiviiie 12 ' page 15 ' piste 12 problème la carrière des femmes, il est clair quielle
Extrait 1 siinfléchit au retour des congés de maternité, si vous ne
Ciest un film sur un amour romantique qui sort tout ineiiel Pasen PiaœUneP0iiiiqU9i1ieC03Cnin9-deiuiofai-
droit du frigidaire, ciest beau mais on ne ressent rien. enfin QUE 5<3i§'i9¿-- nn Saiiiaife---_d95 P0iiiiqUe_5_di5CC0_in'
Extrait 2 pagnement, ie dirais, des conges de maternite, ça cest
Ce mm magnifique quelques Scènes Sublimes vrai que les carrieres vont s inflechir. Si vous vousfixez
, , ' . _ . . , ' pas des objectifs et des pourcentages en matiere de taux
une beaute' une emotion' une 0iig.iilaiii.iiiÎ',' i"'i son de femmes accompagnées au retour de leur congé de
absence au palmares de Cannes est iiiiusiiiiee' maternité, et jiévoque le mot, à dessein, de promotion
EXil`8iÎ 3 professionnelle, diévolution professionnelle, moi je vous
TFÈS bGHUfiifT1. FTIBÎS ÎFOP beâll film i Jiãi FGPGHSÉ È fiche mon billet quiil ne se passera rien et que dans dix
Mademoiselle Chambon, tellement plus simple, tellement an5_ on refait Le même débat

moins enrubanné- France Culture, 15/12/2009

Extrait 4
Ce film est sans âme et on ne croit pas une seconde à ,
leur histoiœ Activite 14 - page 16 - piste 14
Extrait 5 Les moins de trente ans ont grandi au milieu des ordi-
Un film diune éblouissante beauté, non seulement naleliisidesifelixvilléo' 'ls sontCoiisiifmmenlslirécifii;
Visuelle mais aussi psychologiqua des ecra`ns_ou ils cliquentpartout, ou le texte est mele
_ au son, a liimage, a la video... Alors, en face, le papier
Extrait 6 imprimé leur paraît bien fade, vous savez, un peu comme
Complelemeiil en_ dehors'
"ie Sliis iifislee a peine emiie un film en noir et blanc quand on a été habitué auxfilms
el lies deçlie malgre les belles images' en couleurs... Ciest une tendance...
Extrait 7
Ce film estvraiment magnifique, moi qui dédaigne liaca-
démisme, je trouve qu'ici, la beauté le sublime et je ne Aciiiviiie 15 ' Page 17 ' Pi5te 15
comprends pas quiil niait pas reçu de récompense à Extraim
Cannes' Aiibie Cornish esi epoiisioiiilaiiie' - Ce qui est catastrophique selon moi, ciest quion fait
croire aux enfants, depuis quelques années, que les études,
Activité 13 _ page 16 _ piste 13 ça sert à gagner de liargent... Je ne suis pas diaccord, les
études, ça sert à se cultiver, à apprendre à réfléchir, et par
3- EXÎFGÎÎ ailleurs...
1

Ciest quand même curieux cette formule << le Bac garanti - Si vous me permettez, on peut aussi penser que ça sert
ou remboursé >>, on a un petit peu liimpression que ciest à avoir du travail, c`est-à-dire un gagne-pain...
Un diplôme q'~ii--- - Oui, mais ce que je veux dire, ciest que ce niest pas
Suite de liextrait 1 ii0bi@Ciii Premier-~
est exactement mis sur le même niveau quiun robot _ Enfin» quand même- 5951 iiUn di:-'5 Obieciiis 3U55i-
mixeur ou un aspirateur. n0n ?_
b_ Extrait 2 - Oui, mais quand ça devient la priorite, la, c est dange-
reux... On envoie des collegiens d a peine 14 ans faire des
-Alor s, est-ce q uon p eut faire la com p araiso n, A n th ony
, _ ,
. . , _

Rollet avec Les Misérables, un phénomène éditorial du gages en entreprises ou ils apprennent esseiiiieiiemeiii
Xixe SièCle el Ce UiOi`1 Vit 8UiOUi"Ciii`iUi QUBDÖ dil l a apporter le caiéi à faire des photosopiesiiivtouls ii? Croyelz
Ci i on i e as ue leur lace est uand meme lutotaliecole a
<<best-seller>›,onentendaussi[...],c'estpasseulement p q d _.h.pt. d Fq d “Ep 7 `

, appren re is oire e rance ou e urope

un nombre de ventes, c est aussi un type de lecteurs et
Un type de lecturem
- Alors, diabord, je ne connais pas un seul éditeur, ni
en France ni ailleurs qui ne souhaite pas devenir un
<< seller ››_ On publie pour vendre un éditeur, ciest,
diabord un passeur et donc il y a chez tout éditeur -
France Inter, 26/09/2009
Extrait 2
Difficile pour nos auditeurs de liimaginer, en vous enten-
; dant si calme et si posé, mais il paraît que vous avez été
une personne très colérique. Est-ce bien vrai ?

33
Extrait 3 6 Prendre des :notes ?
- Il paraîtque vous avez parfois des relations houleuses
avec vos partenaires de scène... Est-ce que vous êtes
toujours fâché avec ce grand acteur que je ne nomme-
rai pas ici 7
-
Et bien, ça, c'est lui qui me le dirait...
Extrait 4
Tu te sens, toi, un élément de la diversité
Extrait 5 grandes causes comme [abolition de la peine de mort
Alors, question définitive, Baptiste Etchegaray est-ce
la mort annoncée du livre ?
_ en général... Une biographie de cinq cents pages, très
Extrait 6 documentée, comme le faisaitjustement remarquer le
- Quand on a du succès, on devient presque suspect...,
les gens pensent que vous le faites exprès, alors que
vous avez été choisi, élu, aimé...
-exprès effectivement
Ah ! Ils pensent
appliquez toujours
que Vous
! que vous le faites
les mêmes reœ›r_
tes... Dans un journal qui parlait de votre dernier livre,
j'ai lu Tous les ingrédients sont là une fin heureuse,
: << : - B0j0UFl
une histoire simple, avec des personnages qui se ren-
contrent. le tout agrémenté de philosophie humaniste.
dille PÎHCÉG de myãlëfê. Gl diu peu de dépayãe-
ment >>...
- , A
Ben, ecoutez... en meme temps, il n y a pas que ce
. .
genre de critiques, il y a aussi de très bonnes choses
dans Ce qu`il5 di5ent_,_
Açtivité 16 - page 17 - pi5te16
"` prdiesseur Cnigoi- ia premiere Cndse que fait un
ined-~ un Patient duand ii est pas Cdni-~ quand ii est
perdu- quand ii v a eu une-~ une-~ quoi une faure--* une
catastrophe sanitaire pour lui, il s'adresse à son méde-
cin 7 ii demande des e×piiCaii°n5 au Cner de Service
d abord* non 7
- Pas toujours.
- Pas toujours ?
_ pas i°uJ°ur5* Tres Souvent quand les recidinaiidns
nous arriveni' parce que _ le dis “ nous ” Parce due
comme idui ie monde* dnlesi rndi_nienan_i “ menace ”
entre guiuerneis par des reciarnaiidnd* tres Souvent dn
lapprend seulementquand ilya untribunalou la com-
mission régionale dui est Saisiiei* D95 Pdiienis de votre
propre Service' que vous avez opérés vdu5`rnême ri
- Oui, absolument, absolument, c'est très, très
curieux.
Et ils n-ont pas eu je réexem
_ Non* de demander des e×piiCau°n5*"
- Alors que c'est finalement une des premières choses,
dit-on, qu'attend le patient, Jean-Marc Morin
-Au lieu d'aller parfois demander des explications direc-
tement au médecin effectivement, il va devant la com-
mission régionale pom demander des expjjœtionsl où
un expert est nommé, et là souvent le chef de service doit
aller s'expliquer dans cette commission et très souvent,
moi ce qui m'étonne beaucoup à la sortie de ces com-
missions, c'est que le patient vient dire ah mais c'est <<
Ce que le voulais entendre depuis ie début i "'
France Culture, 13/10/2009
34
ACt1V1te 17 ' PaQe18 ' 13151917
- Robert Badinter, un juriste en politique ››, c'est donc
<<
le titre d'une biographie qui vient de sortir chez Fayard,
à propos de celui que nous connaissons tous et qui fut
alternativement avocat, professeur de droit, ministre de
7 la Justice, président du Conseil constitutionnel,
aujourd'hui encore sénateur et toujours militant de
: en son temps, la construction d'unejustice pénale inter-
nationale plus récemment, et la défense des libertés
papier de recension du journalLe Monde, ilya quelques
semaines. Une biographie signée Paul Cassia, profes-
seur de droit public à l'université Paris I-Panthéon
Sdrbdnne- iiuniveråiié °u_R°beri Badinter enseigna
lui-meme les libertes publiques. Paul Cassiq que nous
avdns en udne avec nous Ce rnaun* B°nJ°ur*
-_ Vous passez donc en revue dans cet ouvrage les
différentes facettes d'un de nos plus illustres juristes
contemporains, ce qui, évidemment, n'est pas chose
facile. Avez-vous réussi à identifier un fil conducteur
dans Ce
' '
Parcours 5' Singulier
' 7
- Robert Badinter, c'est
-
Je 0Ui.J€ P9056 QUG le fil FOUQG dU PEIFCOUFS
DGHSG QUG
de la lutte pour une justice res-
pectueuse de l'Etat de droit, la lutte pour une justice qui
garantit les libertés. C'est un combat qu'il a mené très
tôt, d'abord en qualité d'avocat [...], c'est un combat qu'il
amené aussi comme professeurdes universités puisqu'il
a fustige des lois qualifiées par lui, peut-être pas par
d'autres, mais par lui en tout cas, de liberticides ››, <<
prises à la un des auuée51970 je pense en particulier
à la loi << sécurité et liberté ›› ou à la loi qui interdisait
en pratique les manifestations... C'est un combat qu'il
a concrétisé à partir du début des années1980lorsqu'il
a pu exercer des fonctions au sein de l'exécutif, comme
garde des Sceaux, vous lavez évoqué il y a quelques
instants. Alors vous avez rappelé la loi abolissant la
peine de mort c'est un des aspects seulement de ce
qui a été adopté au cours de la période 81-86. Je men-
tionnerais peut-être un point moins connu, sans doute
pas de vos auditeurs' mais du grand pubuC_ C-est ja
possibilité pour le justiciable francais de saisir la Cour
européenne des droits de l'homme... C'est le 9 octobre
1981 que cette possibilité a été reconnue, le mêmejour
que l`abolition de la peine de mort, et on en voit les
consequences aujourd hurencore de maniere treslmar-
quee puisque tous les proces, toutes les affaires, qu elles
soient judiciaires, pénales ou administratives, sont
désormais sous le contrôle de cettejuridiction gardienne
? des libertés.
_ V0lià de CIUOÎ 00115 doef @ni/le d0nC de relire Ce
PEWCOUFS (1305 i/One °UVfa9e- P3111 CHSSÎB- mem. le
rappelle le titre donc de cet ouvrage Robert Badinter,
: <<
Un Juriste en POUÎÎCIUQ >> PHFU Chez FaYal'd~
France Culture, 13/10/2009
ACÎÎVÎÎÉ 18 ' P399 18 ' P1519 18
Le téléphone sonne, 01.45.24.7000, vos questions, vos
réactions sur Franceintercom.
- Bonsoir, dix bougies, eh oui, dix bougies déjà pour le
PACS, le Pacte civil de solidarité, né en 1999 et qui est,
comme on dit, entré dans nos mœurs et aussi dailleurs,
on va en parler, dans notre droit avec maintenant au
total, plus d'un million de couples pacsés. L'an dernier.
près de cent quarante-six mille couples ont ainsi choisi
le PACS pour presque le double de mariages deux cent
: France info' 24/05/2008
soixante-treize mille... Mais c'est sur ces dix ans que
les chiffres parlent peut-être le mieux :six mille PACS
au tout début en 99, vingt-deux mille l'année suivante,
c'est-à-dire la première année complète et donc près
de sept fois plus dix ans plus tard, maintenant tandis
que danstes mêmesoixanneesi te nombre de mai-iapesl
au contraire, s'est légèrement effrité, en passant ti'un
peu plus de trois cent mille à deux cent soixante-treize
mitte_
France /nie,-_ 13/1 g/2009
AC'l:iVilé 19 - page 19 - piâiíe 19
- Et comme tous les samedis à cette heure-ci, nous
ouvrons une page consacrée aux meilleures ventes de
livres de la semaine. Avec Philippe Vallet. Bonjour,
Philippe!
_ B0"i°Uf- Raphael-
_ AVeC VOUS- “WS HUOUS eV0qUef le Classement
Référence, le baromètre établi en partenariat avec le
Figaro Magazine et l'Institut GFK. Et cette semaine,
Philippe, Guillaume Musso conserve toujours la tête de
“etre liste-
_ Eh OUÎI Raphaël- à 34 e“5› GUÎUeUme MUSSO “eue
Offre 50" Ôe “We 1-/e feVÎe”5 fe Chercher- Cieet UU Qfëmd
dePUÎ5 4 Semaines- memÎe0em~
-
SUCCÈS
Suite`de notre classement du Figaro Magazine, avec à
la deuxieme place, Anna Gavalda pour La consolante, elle
demeure bien placée depuis 9 semaines et elle est suivie
en troisieme position par Michaet (;onnetty_
- Oui, Michael Connelly poursuit sa belle ascension avec
son roman À Genoux. C'est un roman policier qui se situe
après le 11 septembre aux États-Unis et avec la peur des
attentats sur te sot americain On passe ou piobteme du
maintien de l'ordre aux libertés individuelles. Le person-
nage eentrat est Vraiment tres attachant
_ Arrivent ensuite en 4e_ oe et 7e positions tes tivres de
ta serie Mitten,'um_
_ 0ui_ une serie sionee par te Suédois gtieg |_arsson_
Évidemment et on l'a dit c'est le phénomène de l'hiver_
Ce matin, le quotidien Libération s'interroge à sa une
sur ce succès et consacre 3 pages entières à ce roman
culte dont l'auteur est mort avant sa consécration mon-
diale_ [___]
_ Autre réussite Philippe celle de Ma×ime Chettarn
;
Il se faufile en moins de deux semaines dans les cinq
premières places du classement du Figaro Magazine.
Activité 20 - page 19 - piåle 20
EXtra't1
Les gens cultivés, les élites intellectuelles ont toujours
fait la fine bouche devant les gros succès d'édition,
comme si le talent était par définition inversement pro-
P°"t1°“0eieU 5UCCe$ PUIUUC OF Comme 00 le Îeit dePUÎ5_
au moins La nouvelle Heloise, ce n'èst peut-etre pas si
simple [___] et Don Quichotte, Roméo etJuliette, Les Trois
Mousquetaires et Robinson Crusoe, les quatre œuvres
littéraires les plus vendues de l`histoire, ne déshonorent
par Leurs auteurs-
France CU“Ure- 15/12/2009
Extrait 2
Les personnes handicapées sont-elles des justiciables
comme les autres ? Bénéficient-elles d`un accès correct
à la justice Si les personnes sourdes et muettes sont
'.7
touiours accompagnées de traducteurs en tangue des
signes depuis quetques annees' rien nest Vraiment
preVu_ en ieVanone_ pour tes personnes aveugtes et
mal-voyantes. Hier soir, le Palais de Justice de Paris
accueillaitune audience dans le noir, initiative du Conseil
National Handicap pourfaire prendre conscience de tout
ce qu'il reste à faire dans ce domaine.
France Cpnurazó/03/2010
Extralt 3
Place de la Toile - lle magazine hebdomadaire des cultu-
Fee “UmeF1qUe5- des 00UVeUe5 ÎeCh0L09Îe5 et de leUF5
U$e9e5]- Dame Une Vmgtame de mimltee- “CUS Peflemne
eVeC Amïe Bebee des << dl91Îel "aÎÎVe5 >>- BOWOUF- AUCH
Boboc_ Vous avez travaillé sur l'arrivée dans lentreprise
de cette Qénefatiee QUVOU eppeue deeefmeie les “ ÖÎQÎ'
tal natives ››, c'est-à-dire les jeunes qui sont nés dans
les nouvelles technologies. On dit d'eu× qu'ils les maî-
trisent, ces technologies, qu'ils s'y meuvent avec aisance
et qu'ils bouleverseront l'entreprise nous verrons que
:
feet U0 PeU PLUS C0mPUqUe que Cele-
France Culture, 12/02/2010
35
vers l
EXeI'CiCe 1 - page 20 - piSle 21
- Un jour sur la toile. Mon petit doigt me dit que vous
allez être nombreux à réagir au sujet dont va nous parler
Hélène ce soir, en particuliersivous êtes collégien, lycéen,
enseignant ou parent d`élèves... Ça fait quand même du
monde. Le Danemark, Helene, a decide d autoriser les
élèves à utiliser Internet pendant les examens.
Î
iiiia9iii_e_Z une saiie iempiie di°"iiii_ateUis avec des
cables quijonchent le solet des collegiens buchant sur
teufs Êxameiis de ii" d siinefs en _sL,iiiaiit si*ii_ie Web' Un
acces a Internet dans son integralite aucun filtre, aucun
: en eiqe et qui eeeemueqne tee temmee qui_ eemme moii
site censure, ils peuvent memeallerisur Facebook s ils
le souhaitent. La seule restriction, c est qu ils n ont, ni
le droit de chatter, ni d envoyer des mails... L§?<pet'_eiiCe
est actuellement menee dans une dizaine d etablisse-
ments mais l ensemble des eleves danois devraient etre
concernés en 2011 [___] car le gouvernement estime
qu'|nternet a pris une telle part dans la vie de tous les
jours que cela doit faire partie de l'enseignement etdonc
des examens' i"'i
_ Cnfnfnent On empêtîiie ta tricherie 7
- oui!
Ah
_ question
The i timité qui se pose et puis après, ilya le rapport à l'école,
- Alors c'est plus sur
là, la copie du voisin qu'on louche,
mais sur sa propre boîte mail. On imagine que certains
élèves seront tentés effectivement d'envoyer un mail à
un ami qui pourrait lui donner la réponse... Alors, le
9 ouvernement danois i lui i fait extrêmement confiance
à ses élèves. Ils estiment que les conséquences sont
tellement importantes pour un enfant pris en flagrant
qetit de ttiene que tree peu en eutent ie tentetien et
uie eutteut tee questions Sent eeten tee eneeiqnente
p - - ,
complètement différentes, tournées d'une telle façon,
que la tricherie n'est pas vraiment possible.
-
i.E
Le gouvernement danois, il est convaincu que toute
urope va s y mettre.
_
A-Ah ouitcorivaincu, convaincu... Alors, bon, maintenant,
il faut voir si tous les gouvernements vont s'y mettre.
Alors moi, je me suis demandee exactement la même
Chose en France i esi`œqiie ies examens avec iiiisiiiei'
ça _Va bieiiiôi arrives' et iisi p°sé_ia question à if/iiciist
ç_Uitt°“X' ii est sdioiiii ait Conseiitei ieciiiifiiogiss de
linformation etlde la communication dans lenseigne-
ment de [Academie de Veisaiiies'
- Ça ne va pas se généraliser demain PEU È PEU Je
: assistance à personne en danger. En revanche, ila fallu
Pense- 0Ui- On Y ~3i"fiVefa- ie ne VOÎS Pas de dittÎCUttéS
majeures. C'est comme utiliser un Gaffiot en latin, c'eSt
comme utiliser les ressources de la bibliothèque ou du
CDI parexemple danstelle outelle épreuve. Après,c'est
Un Pmbtènie de tft de iiintnnnatinn- VOUS me P0592 ta
question de laccèsàlnternetou de sa complète liberté:
y a peut-être effectivement des sélections de sites... ou
éVentUettement des PFOXY QUÎ permettent ÖÊCCÉÖBF à
Certaines Paftie5 diintetnet OU à diaUtnî'5- Je niiimagine
pas une complète liberté quand même sur Internet...
fnaisie nien Pense QUG dU bien- aPfÎ0fÎ. Ciest Une tette
source de savoir et de connaissances que on ne peut
QUE Sien téiicitet-
- Comme quoi, c'est peut-être pas exclu en France, à
terme, hein, Internet autorisé pendant les examens. Je
36
suis sûr que ça va en faire rêver quelques-uns et déran-
ger quelques autres !
France inter. 5/i i/2009
Exe;-¢i¢e 2 _ page 21 _ piste 22
Je muppeiie Sophie tai trente_huit ie Suis bet_
te_mère de trois enfants' deux grands ie n.ai
,
_ _ _ _
eleves et un moyen qui a maintenant dix-sept ans et que
j'ai élevé, à temps plein, à la maison, entre onze et seize
ane et uuie ie suie eqetement nteeiqente qiune eeSe_
ciation qui s'appelle le club des marâtres et qui vient
<< >>
ont te tâche detevet à temne utein eu e temps nettiei
tee entente ti-une autre
_ Alors justement, vous êtes une belle-mère, la diffé-
rence avec une maman' eetun Vous -_,
La dinérenœii-e Crois que cest une question de téqi_
timité au départ, C~eSt_à_qire quon se pose tout un tee
de questions en tant que bette_mèi.e quon ne se pOSe_
rait jamais en tant que mère ESt_œ que ie Suis dans
mon rôle en exigeant ou en demandant telle chose ?
Est-ce que c'est mon rôle de faire ou de ne pas faire
telle chose '? Donc, sans arrêt, il y a une notion de légi-
a_U× astiviiets zÊii5C°i¿îiie_5› OU '_î'tf@Îtti\_/etrïïeit,
lta, on n est
rien' C eSt'a` ii_e que imiiesuivan in OCU eurqu on Îr
a en face de Soi' on pourrait presque etre une Voieuse
di f t
en an S' quoi [...i
'.
_ Ce sont, des Choses, qui Vous ont tom ee ouA essee '
. .
_-i-Oiiciiee* Oui' btessee* ii°ii"* parce qu en memeieiiips'
le Comprends* Ciesi'à'diie que Ça protège iieiiisni aussi
jeveux dire, moij'étais pleine de bonne volonté, de bonne
foi et tout à fait... enfin, je me considérais légitime dans
. _ _ _
ta demstciiem Oii peut tout a fait imagiiieique des geiis
qui tie ie sont pas” Ciesf Uiie iaf-Îoii de Êisiégsr donc*
Apres, ce qui est plus genant, c est la betise des gens
qu`on a en face de soi, c`est-à-dire les gens qui sont
_ _ t
dans une application stricte des réglements, sans adap-
_
tet un minimum à ee quieet te teetite de te Vie et quite
peuvent euX_memee eenneitre' dune e-eet utue un een_
timent qiimuuieeenee qui me enimee qu-une netien___
d'être blessée au niveau émotionnel ou affectif, mais
c'estvrai que c'est énervant... enfin... .J'ai un autre sou-
venir davoir emmené mon beau-fils à l'hôpital parce
qu~it eieteit bteeee dune en arrive aux utqeneeei ie ne
l'aurais pas fait, j'aurais pu être poursuivie pour non-
attendre que papa arrive à l'hôpital pour pouvoir repar-
tir,je n'ai pas été autorisée à repartir avec mon beau-fils
que i'a\/ais m0i-même amené il était mineur donc Ça
ne pouvait être qu'un adulte rasponsablam au sans
juridique, de l'enfant, qui pouvait le faire sortir, ou alors
il aurait fallu un document élu-it du père ou de la
mara
- Votre beau-fils est arrivé il y a une dizaine d'années
dans votre vie, est-ce que c`est pas le faitjustement que
C'était_ t,0n_ il y a dix ana donc e5t-Ce que les gens ne
comprenaient pas il y a dix ans et aujourd'hui, est-ce
quon Comprend mieu× 7
- Alors non, je pense qu'aujourd'hui, on est toujours
dans quelque chose de cet ordre-là, ce qu'on n'a pas du
tout intégré, c'est que une fois qu'on a divorcé, on peut
reconstruire sa vie et qu'ilfaut trouver une place, aussi
petite soit-elle à ces nouvelles personnes qui arrivent
dans la vie des enfants...
France Inter, 17/O1/2010
Exereirïe 3 " Page 21 ' Piste 23
- Pour s'assurer du succès de cette première édition,
Shanghai' a misé sur un dimanche et SUF Un mélange
franco-chinois. Un clin d`œil, quand on sait que la ville
accueille la plus grosse communauté française d'Asie.
ilYa de la PPP' rili r°Ck- dUiaZZ ellili re99ae- i-es C°"Cerls
en extérieur sont évidemment gratuits, il n'en fallait pas
- J'aime allirer
PlUs P0Ur
cegenre
les Passaiils-
de festivals parce qu'en Chine, vous
avez très peu de concerts dans la rue comme ça, des
concerts proches du public, des gens comme vous et
-
mol'
Je trouve ça vraiment super, ça permet aux gens de
profiter de la musique n'importe quand et n'importe où
avec plein de surprises.
- Et l'une des surprises, c`est la découverte des Lions
of Puxi, un groupe franco-chinois-mauricien... Rien que
ça. Puxi, c'est la rive ouest de Shanghai' et c`est la ville
qui teur a inspiré ia reprise du tube de Sting « An
Englishman in New York ›› il a été transformé en Je
: <<
Suis un français de gnanonai' »_ ta tout en rnandarin_
- Il est vraiment pas mal parce que le chanteur qui est
passé avant, il chantait en français, on ne comprenait
rien.
- En effet, c'est le chinois du chanteur Gauthier qui fait
toute la différence. Les Lions of Puxi ont donné trois
concerts dans la journée dans trois lieux différents et a
chaque fois leur reggae a fait danser la foule... comme
l'explique Vladimir, le guitariste du groupe:
_ Quand Gauthier se met à Chanter en Chinois, ouah
(fest teupherie dans la salle-_
- C`étaitun atout indispensable parce qu'ilya beaucoup
de groupes qui se sont développés à Shanghai' mais très
peu qui ont osé faire le pas en chinois, allier la musica-
lile el la laliglie Ciii“0ise› Ça a bien ieiielioiirie iCi-
- Pour cette premierelédition, l'idée des^concerts dans
la rue fonctionne parfaitement. Mais la fete de la musi-
que à Shanghai' restedifférente de celle que l'on connaît
en France, pas question de A
faire un bœuf avec des amis
_ être moins valorisées, sous la pression scolaire, par les
"_ 'miwrte Ou' C est une fete tres encadlee' sans lmpro'
Vlsation'
France info' 21/06/2010
EXSFCÎCG lo - page 22 - PÎSÎG 24
- Reporters,diffiouttéi
étaves en
ce ces étudiants bénévoles pour
matin sur
_ France inter east to « 7-10 »_
t d'anticiper, d'aller chercher les bonnes ressources
__ Emnianueiie DaVier_ t,oniour_
_ Bonjour Niootas
__ Cest eutouro*nui ta tournée du refus de teoheo sCo_
laire. Chaque année, cent cinquante millejeunes sortent
du Systeme sans diplôme et Le thème eneigi Cette annee
pour eette journee (est te eettege
- Le collège n'est pas seulen cause dans l'échec mais
il est souvent un révélateur des difficultés rencontrées
par les élèves les plus fragiles. Depuis dix-huit ans
l'AFEV, l'Association de la Fondation Étudiante pour la
Ville, mobilise près de huit mille étudiants bénévoles,
surtout dans les quartiers défavorisés. Le dispositif est
simple un étudiant s'engage avec un élève, il rencon-
: obligés de dire à tout le monde.
tre aussi les parents qui ressentent comme un échec
personnel la mise hors-jeu de leur enfant. C`est le cas
de cette maman, Muriel, son petit dernier dans les bras
et son fils aîné, à ses côtés. Benjamin a treize ans, il est
en grande difficulté scolaire mais pas question pour
Muriel de baisser les bras.
_ M0i_ je vais essayer de me battre peurgortir Benjamin
de l'épreuve parce que maintenant dans la vie, c'esttrès
dur et je ferai tout pour qu'il réussisse gen diplôme ou
son bac plus tard et je vais me bagarrer pour ça.
- Cette maman a quitté l'école à quinze ans, les pro-
grammes seoteires ta oenassent_ oeitteurs torsoue ton
demande
devoirs
à Benjamin si sa mère peut
ta reponse est oinoiante
l'aider à faire ses
- Euh non, parce que je crois qu'elle s`est arrêtée en
quatrième et après elle a travaillé, donc, elle comprend
pas langlais, le français, les maths, elle sait presque
rien
- C'est un peu dur, là, ce que tu dis non ?
_ C est peutfetre U_n petit peu dur' mais le Sais pas
Comment le dire moins mechant'
_ P0Ur enraYer le deereeliage sC0laire› la famille a ele
mise en relation avec un étudiantdel'AFEV, luiaussise
Preiieriime Beriiamiii- il esl en Premiere armee de
Mastère d`histoire. Depuis avril dernier, il voit le collé-
Elie" lieU× heures Par semairie-
- Moi, je suis là pour l`aider pour les devoirs mais
surtout, faire autre chose, le rendre autonome, en fait,
lui donner les outils pour qu'il arrive lui-même à faire
ses devoirs, à apprendre sa leçon et lui donner aussi la
maîtrise de l'0U'til ihf0FfT18îiqUe et SOFÎÎF du QUHFUGF- il
était jamais allé à Paris, on est allés à Paris ensemble
pour la première fois l'année dernière, on est allés au
Museum d`histoire naturelle, donc allés voir la galerie
de l'évolution et puis après, les animaux vivants, etc.
- Oui, parce que cet accompagnement, ce n'est pas
seulement faire du soutien scolaire...
_ Non' te out' oest que tentant prenne Confiance en
lui. Cela passe aussi par des activités extrascolaires,
comme texntioue Euniœ Manoado |_uneta de i'Ai:E\/_
L-accompagnement est Vraiment te pius intéressant
quand on Commence à faire des Choses qui sont peut_
parents, que les devoirs stricto sensu, mais qui ont en
fait, vont avoir une importance capitale, après, pour
l'enfant des choses toutes bêtes comme pouvoir se
:
balader, pouvoir aller dans une bibliothèque, pouvoir
rentrer dans un CIO - un centre d'information et d'orien-
laliori “ Ce soril des Peliles Choses iïiUi iorii qU'aU iirial-
on va travailler la mobilité, l'autonomie, la capacité
- autant de compétences transversales qui vont être
extrêmement utiles pour l'enfant dans sa scolarité et
plus tard, et qui ne sont pas directement scolaires.
'_ AU C0Urs de Cel areempagriemeril se lisse Uri lieri
très fort entre l'étudiant et l'élève. Au fil des semaines,
le petit Benjamin a trouvé un grand confident.
- Je dis des trucs que je dis même pas à ma mère.
Comme j'ai pas de grand frère, ni de grande sœur, j'ai
pas de... quelqu'un à parler... que Benjamin, je peux le
parler; c'est mon copain quoi, je me sens plus à l'aise
avec Benjamin que mes copains. C'est des commères
donc ils peuvent pas garder des trucs pour eux, ils sont
37
- L'accompagnateur, c'est le pere sans le pire ››, selon
<<
Philippe Meirieu, la tierce personne à qui l'enfant peut
parler sans que cela ait une incidence négative. On
éeoute Philippe Meirieu, professeur en Sciences de
l'Education:
- Moi,je suis très sensible au mot daccompagnateur,
dailleurs, ç'e5t i'é-tymolggie du mot pédagogie ››_ Le
<<
pédagogue est celui qui mène lenfant sur le chemin
mais qui écoute aussi son avis, parce que si on n'écoute
pas ce que dit l'autre, on n'a aucune chance qu'il nous
écoute, nous. Donc, sens de l'écoute, et puis, rigueur,
exigence aussi... Aider l'enfant à préciser sa pensée en
permanence : Qu'est-ce que tu veux dire, comment
<<
tu comprends ça '? ››, lui permettre d'être de plus en
plus exigeant avec lui-même, parce que la rigueur, la
précision et lexigence, sont le gage de toute forme de
réussite.
- La rigueur, la précision et l`exigence gage de réussite,
une phrase à retenir tout au long du parcours scolaire
et même, du parcours de vie.
France Inter, 23/09/2009
Exerdce 5 Page 23 Pi5te 25' ' un vrai Anglais et avec l'espéranto, ce sentiment dispa-
_ Benieur Frank Matneven
Bon-Our Nieotasi
i
- Semaine des Nobel. Aujourd'hui, c'est le prix Nobel
de littérature qui sera dévoilé. Demain, le prix Nobel de
la paix. Pas de favori pour ce dernier mais une très
longue liste de postulants dont l'espéranto, une langue
_ _ , _.
internationale inventee il y a plus d un siecle, encore
_ _ _
artee au-Ouruhui
-
P
Oui
i -
llyaurait même cinq millions despérantophones
!
d ans le monde dont cent mille q ui maîtrisent P arfaite-
ment la langue. Plusieurs milliers en France. C`est le
Polonais Zamenhof qui a inventé l'espéranto. Il voulait
précisément mettre fin aux incompréhensions, aux
matentendus uenerateurs de eenftite Et cette iangue
construite a résisté au temps. Le nombre de locuteurs
se maintient_ it augmenterait meme grace a internet
Bref, teeperante respire eneere et eeet une eerte de
monde narattete dans teuuet ie Vous emmene_
Nieeta5_
Done tes eorrétatifs en « am »` Ça Veut dire quoi 7
C.eSt ie tempí Donc. tchiam toujours »_
« neniam »' « iamais »_ Je mappette Axel Rousseaul je
suis professeur d'espéranto, j`ai trente ans et j'ai
commencé à apprendre l'espéranto en 1999. C'est une
iangue nueiutitise un peu piue enaqueieun uene pour
rnei_ eiest Vraiment une tangue niue Vivante que
nimporte quelle autre langue. |_'espéranto est fait pour
être facile. Et elle s'apprend entre sept et dix fois plus
Vite uuiune autre tangue
- Je me prénomme Jean-Yves. J'apprends l'espéranto
donc depuis un an. L'intérêt de la langue, quoi, c'est que
c'est pas rattaché à une nation, à une puissance éco-
nomique, à une puissance politique. Ça permet de dépas-
ser un peu le Chacun pour g0i_ Le Chacun Chez g,0i_ de
dépasser les frontières, quoi.
- Je m'appelle Aymeric, j'ai vingt-huit ans, je fais de
l'espéranto depuis à peu près cinq ans. A l`heure où on
parle de mondialisation et detoutes ces choses, ça serait
bien qu'on ait un outil pour communiquer entre... la
terre entière. C'est un peu utopique comme ça, moi, j'y
crois un peu quand même et c'est pour ça que j'essaie
de faire vivre, quand même, ce rêve, quoi.
38
- Bruno Fleuchon, donc, je parle espéranto depuis une
quinzaine d'années. Au fur et à mesure des années, il
ya énormémentde littérature qui a été publiée en espé-
ranto, beaucoup de musique, des groupes qui se sont
constitués. Il y a des codes, il y a des choses qui se
mettent en place, donc c'est, on peut dire, une vraie
culture [...i. On trouve aussi des couples qui se sont
formés grâce à l'espéranto et qui, très souvent, encore
après plusieurs années de vie de couple continuent à
C0mmUF1iqUeF en GSPÉFGDÎO.
- Je m'appelle Jasper. Donc moije suis danois. Je suis
marié à Lisa quej'ai rencontrée ilya quatorze ans. Nous
avons maintenantdeux enfants Marius, qui a trois ans,:
et Flora, qui a un an. Et ici chez nous dans notre famille,
nous parlons toujours en espéranto.
- C'est notre langue pour la vie de tous lesjours, pour
tout, pour snabiller, pour manger, pour faire les cour-
ses. Tout est en espéranto. Les jouets sont étiquetés
dans des caisses. Tout est en espéranto
-
!
Même si on apprend l'anglais pendant quinze ans et
si on arrive à parler cette langue très très bien, on est
toujours en situation d'infériorité quand on parle avec
raît complètement parce que c`est une langue qui est
beaucoup plus facile, qui fait que je me sens libre en
-
_ _
m exprnnant en eeperento'
,
Je m appelle Veronique Bichon ' Ca fait quatre ans
1
e_Ue1efa'S de lespenente etie sms enSe'9nente' Pour
Unstentj beeneeup dnebsteelee Sie dressent Suriie ene'
i i
nnn defesperanto 'Sons que es pouvons po ques
pourraient ne pas mettre de barrieres. Par exemple, ca
_ , _
fan des annees qu on demande a Ce que l esperanto son
. _ , '_
une Option au bac' Ça a toujours été refusé'
_ , ["']. ,
“Pn a le Sennment' Frank' que lesperanto n e quand
meme iamens Vrannent ete pns au Séneux'
_ Uni- n'ab°fd› i'e5Pé"a"Î0 Waiamais bé0éfÎCÎé de SOU'
tien politiquefort. |_'espéranto doitaussi affronter beau-
ee*-'P dePrevennene dans Fepinien en entend parler 5
de langue sectaire, abstraite mais aucune étude n'étaye
ces préjugés. Au contraire, le seul rapport récent surla
question date de 2005. Un rapportsur<< [enseignement
des langues étrangères comme politique publique ›>, et
d'après son auteur-le professeur d'économie François
Grin - l'espéranto présente beaucoupidlavaintages,
notamment financiers, si on decide de generaliser son
ensengnement en Europe'
_ Comme Çe permet nleeenenneer neeneeep de temps
d'apprentissage, ça économise beaucoup d'argent au
systeme éducatif. I_'économie nette estau moins égale
à V'“9Î'Cinq minÎafd5 diet-'V05 Pafannée- Un GUÎFG HSPGCÎ
Penrieqnel l'espéranto eet nee enreYenΛ Cueet qU'n met
tout le monde sur un pied d egalite. Donc c est une
langue extrêmement éqnnable'
France Inter- 09/in/2008
. _
Exerclce 6 _ page 25 _ plste 26
-Télérama. Passage en revue. Le Débatdes idées. Thierry
LeCleI'C-
_ Emmafwene COSÎG- b00i0Uf-
- B0j0UI'.
- Vous êtes la rédactrice en chef de Regards.
[___] Si je
vous ai invitée, c'est pour nous parler d'un débat très
intéressant que vous ouvrez dans le dernier numéro de
Regards, autour d'une question : les transports publics
doivent-ils être gratuits ? Alors, ça peut apparaître
 comme une utopie mais en fait, la gratuité, on ne le sait
pas vraiment, est, la gratuité des transports en commun
a ete mise en place dans une douzaine de villes moyen-
ne5 Comme Compiegne oo CnaleaUroU×› el des Villes
de drone Comme de Qaoone- oesl Ça 7
- Oui, absolument. En fait, c`est pas obligatoirement
lié à un clivage gauche-droite. En fait, on a fait le dossier
parce qu'on était interpelés parlexpérience d'Aubagne,
qui a promis, pendant la campagne électorale des muni-
cipales, ilya un an, de rendre lestransports en commun
gFa'tUi'(S È Aubagne. À ÀUb?=ign€. C'€S'( Un FÉSGBU de
bus.
- Donc maire communiste à Aubagne.
- À côté de Marseille donc c'est assez intéressant et
en fait, là, au mois de mai, ils l`ont rendu possible et à
cette occasion, on s`est rendu compte qu'en fait il y a
beaucoup de villes moyennes qui cherchaient à rendre
gratuits leurs transports en commun pour, au départ,
une raison 5irnpte_ @est qU'ii5 Qnt des réseaux qui sont
peu fréquentés, souvent assez vides et qu'en même
ieinp5_ its sont très engorgég au niveau des embon-
teillages, trafic routier [...] Et donc une des idées à
Aubagne, c`était de faire baisser le coût du transport,
en permettant l'accès gratuit à leurs bus... [...]. Mais
surtout, ce qui est intéressant, c'est qu'Aubagne va pas
s'arrêter là, parce que l`idée d'Aubagne c'est de, par
ailleurs, développer leurs transports en commun et
notamment, d'améliorer la relation entre Aubagne et
Marseille, donc à terme, ça va obliger à des investisse-
ments encore plus lourds. Et évidemment, c'est la où
se pose la question de la gratuité parce que, au-delà
même des questions techniques à réSOUdF€. Cornme
trouver de nouvelles recettes, développer certaines
taxes, la question est de savoir si la gratuité... est-ce
que ça vaut le coup ? Et est-ce que vraiment, c'est un
besoin ? [...].
- Mais déjà, oui, la gratuité : pourtout le monde 7 pour
certaines catégories '? Parce que...
- Oui, absolument, il y a déjà cette question :gratuit
pourtout le monde '? ou... est-ce que finalement, parce
qu'on a aujourdhui un prix unique pour tout le monde,
qui est donc aussi injuste que la gratuité pour tout le
monde, donc on pourrait se demander si, finalement, il
› ne faudrait pasfaire une gratuité en fonction d`un revenu
t
“Seal ou quo' que Ce 5°'t"'
I
É
_ Ça peUl etre- oUÎ- les Cnomeoro- les reVen“5 modes'
fi
les-~
i
_ Voila- faire Un re9lme--- Un-~ on Va dire Un prÎ× Soelail
l et puis un autre prix pour le reste de la p0pulBli0n. A
'i
ii Aopagnef Comme dans lee aolres Villes qol ont dela mis
ça en place, comme à Châteauroux, on estime que la
gratuité, c'est pour tout le monde et que on doit... enfin
que c'est pas la que se jouent les plus fortes inégalités.
i à partir du moment où on offre ce service. Mais l'autre
question,c'estsurtout,c'est la crainte, notammentdes
enemlnote- 5Ur la grallllle- C'e5Î'a'ollre oolll Y a Une
oralnle de la Qralolle des transports lre5 forte- n0Îam'
menl parce oU'on associe la Qralolle aVeC Une nlSÎ0lr9
de la ÖÉÎÉFÎOFEÎÎOH, d'Ui'1€ p€Fl€ de Val€Ur el Cveãl, EH
fait, le tabou le plus difficile, qui a été difficile à lever
poUr les 9en5 o'AUpa9ne- Ça a ele de ConVaÎnCre. el le
personnel. mais aussi les usagers de ces transports
Cine la Qralolle n'allall pas oegrader leor 5erVlCe-~-
i
- Vous voulez dire que c`est un fantasme plus qu`une
réalité ?
»×»»,s...
s,..›.«==.~=
..=«¢»~.,.-un-_..
- En tout cas, à Aubagne, c'est un vrai fantasme...
_ Est-Ce que @eat le gag, aiiieura ?
_ Ben_ ii y a eu à peu pi-ès tes mêmes craintes dans
d`autres villes mais finalement, par exemple on le voit
à Châteauroux, parce qu'ils ont commencé en 2001, ils
n'0nt pas eu plus de prebiemeg de dégradation dans
leur reseau, Et notamment même, Ce qui est intéressant
à Aubagne, cest qu'il y aura plus de présence sur le
réseau puisqu'il y aura plus de contrôleurs, ils ont
engage des agents qui sont dans les bug, qui vont être
obligés aussi detravailler avec les usagers, de discuter,
de voir où sont les problèmes, etc. Donc, ça c'est plutôt
un fantasme mais c'est aussi un fantasme intéressant,
QUÎ e5Î QUe oan5 llnconeolenl Colleollf- ll apparaît riUe
paYer poUr les lraneporle paraît a55eZ lo9loUe- alors
meme oU'en France- on a Une CUllUre de- par e×emple-
ne pas loUloUr5 paYer poUr lveooeallon- de ne pas paYer
Cioand on Va Se falre Soigner- on esl ooano meme alla'
ché à des valeurs assez simples de ce côté-là, mais sur
les lraneporla en Common- la Qralolle ne Svlmpoae pas
dans l`inconscient collectif, et çaje pense que cestassez
Împorlanl- l---l
- Donc c'est peut-être la question, hein, qui est trop
générale «transports gratuits ou pas 7 ›› Vous dites
:
quoi? Vous dites c'est ni une utopie ni une fausse bonne
idée : c'est au cas par cas, ça dépend des catégories,
ça dépend des villes ? C'est un débat complexe, en fait,
non ?
- Moi ce que je vois en tout cas, dans ce que j'ai essayé
d'analyser, c'est que : déjà, elle est possible, la gratuité
destransports en commun, elle est possible notamment
dans des petites communes où le réseau est correct,
de bonne qualité, donc bien pensé parce que cest une...
faut bien penser aussi que voilà, quand un réseau est
mal fait, il va être mal utilisé. i_`exemple d'Aubagne
montre que c'est possible. Après, on peut...
- C'est-à-dire, en gros, jusqu`à quoi? Cinquante mille
habitants 7 Ce type d'agglomérations 7
- Voilà, cent mille habitants. Téiérama, été 2009
EXEFCÎCG 7 - page 26 - pÎSte 27
NOUS aiions consacrer noire débat de Ce matin à ia
judiciarisation des rapports médeCin_maiade_ Le juge
s'est en effet invité dans cette relation, ou plus exacte-
ment, ila été convoqué, le plus souvent par les patients,
pour arbitrer des différends majeurs que connaissait
cette relation. Le cas des médecins n'est dailleurs pas
isolé, ils n'ont fait que suivre les hommes politiques,
les travailleurs sociaux, les hommes d'affaires, lesjuges
eu×-même5 [___] dans Ce phénemène général que ron
paurraitappeiem la fin des immunités ››_ Mais içi comme
ailleurs, cette judiciarisation de la relation de soin n'est
pas sans générer des effets perVer5_ alors que penser
de cette imptieation du juge ? A_t-ette amétigré ia
qualité de la relation médecin-malade ? N'a-t-elle pas
plutôt introduit de la méfiance et généré des stratégies
défensives de la part du corps médical ? Ce sont les
quegtjgrig que fon Va 5e pgger Ce matin avec mes deijx
invité-5_Jean-Marc Morin, qui est magistrat mais qui est
actuellement directeur des Affaires juridiques et des
droits des patients à t'Ai=>HP, cest-à-dire à L'Assistance
publique-Hôpitaux de Paris, et qui en débattra avec le
professeur Jean-Paul Chigot, qui est ancien chef de
service du service de chirurgie viscérale et endocrinienne
39
à l'hôpitalde la Pitié-Salpêtrière, dans lequelila exercé
depuis tl uarante ans, et Ci ui a é 9_alement exercé les
fonctions de medecin-conseilaupres des servicesiuri-
d'qUE5- C Est lt E5t EVEFU de CES QUE5t'05- MEIS
ÖIFE 5
d EP0ttt› PEUF QUE tE5 EUd'tEUtE SE _"E"dEPt C_0m_P_tE~
JEEWMEFC MOWL QUEUE Est ta fEat'tE de CEttE JUÖICIE'
“sation 7 E5t'CE QUE tt E5t E×aCt CiU'0" E E5$Î5tE CES
ÖEFUÎÈFES GHHÉQS È Ue it€SÎfÎCBÎi0n. È Une GUQFTWEP'
tation ÖES PFPCES dE5 mEtadE5 C0"tFE tEUf mEdECÎ0 7
- Bonjour, d'abord._.
_ B°_nJ°Urt
_. Je Voudrats. Un peu reptêœr Le Îaure du debat .au
E2/eau de LASÊ'l$tanceHtÎupt'quã't;op.'taU,X dã7P:Ît€"
Sgstanœ pu 'que _ Opuaux .e ans' C est ,Cpu
taux' 90 000 personnes' 750 Sen/'œs' 1 uuu 000 d hos'
puausauonë' 1 uuuuuu de passages uux urgences'
M Ont) OQO d actes medtœux Êt 36 000 na'?5.at,tœS',D°nC
on Volt bleu qu Ilya quand meme uqe acilçfte eXue".t,eÎ
ment. 'mp0rtante.et en fa?? de ça' es c.' res que at
uepwã plus du Suf ans ou le Sms dunc a ce poste est
3250 a pleuures rectatgëttobrtls ou plumes par an' Donc
utaut re aut/'ser Sons' erî emenu'
_ C est quand meme extremement table!
-_ C_est_extremement faible... Le phenomene de laiudi-
C'ar'Sau°n"'
_ et ta'de5$_u5'COmb'en du poursuues peualesf parce
que C est Ça' fmatement' qu' hante la relauon meuecm'
-malade'
7
Actuellement nombrele poursuites penales
de
_ ,
V
. _
-tAPHP medecinsordre ilscinq'
Les
est de .t
eux,
d.e ['"]\ l
interpretent tres mal tout ça,
et à chaque fois qu`il y a une réclamation, je vois des
chefs de service pourtant expérimentés, d'un certain
âge qui n-ont qu-une terreur Cvest d-être mis en Cause
en pénal,alorsquefinalement, comme l'a ditJean-Marc
Morin C-estm
-...ces
Î t ex UAememen “are
- _..c`esttoutàfaitexceptionneletça,c'estégalement,
il faut qu'on l'explique aux médecins, c`est pas seulement
au pubiiC_
- il
C`est ça... Donc... oui, Jean-Marc Morin 7
-_ y e une Confusion Claire dans [esprit et des jeur-
nalistes d'ailleurs et des patients, qui est qu'une plainte
est péne[e_ Ce rfegt pas Le ces-,___
_ ___\/eue avez parie de rée[emet10n___
_ S1 ya; parlé de réCiamat10n_C'eStqu'¿iy 3 une Vraie
nuence [___]
_ Mais aims eSt_œ qUe_ Jean-paUi Chigotl e5t-œ que
une des difficultés de la médecine, des évolutions
contemporaines de la médecine, ce n`est pas cette mul-
40
tiplicité d'intervenants [___] il y a bien un patient mais
:
il Y a P as en face un seul médecin, ilya une é Cl ui P e ?
_ 0ui_ mais Ce que je pense aussi @est qUe_ comme
vous l'avez dit il y a un instant, c'est queffectivement,
ilyavait autrefois un couple médecin-malade, qui était
soudé par une relation de confiance absolue du malade
envers le médecin, et ce couple a été un petit peu violé
par l'apparition d'autres intervenants, aussi bien des
magistrats que des avocats que des médecins-conseil,
ete
- Vous l`avez connue, vous, cette relation ?
- Ah oui, oui, oui, absolument, mais c'était dailleurs...
a posteriori, on se dit que c'était pas bien parce que
c'était l'époque où, bien que l'information des malades
fasse partie des devoirs éthiques depuis toujours puis-
que dans le code d'Hammourabi, on en parle déjà... Il
n'empêche que l'information donnée par les médecins
était totalement négligée et que un chirurgien pouvait
J imposer un acte chirurgical même s'il n'était pasjusti-
fié, sans la moindre discussion donc il y avait ca... Et
puis, ily avait aussi une chose qui était, qui a mis long-
temps à apparaître, c'est la notion de faute médicale
et moi au début de ma carrière on ne me parlait
jamais de faUte méd¿cale_ alors que Là enCore_ C›eSt
inscritdepuis des temps immémoriaux dans lestextes,
c`est inscrit dans le code d'Hammourabi, c'est inscrit
dans la lex aquilia de Rome au He siècle avant J.-C.[...]
_
a
- Parce qu'on parle souvent
.-
quand même
. .
de cette
.
P hase comme un P eu la 9 e d or, c est ce qu on entend
dans le discours médical, un peu l`âge d'or de la relation
médecimmalade 7
'
_ Oui' çlétauausstllâge utor Clans la _me5ure °u la
technologie etait relativement rudimentaire, les gestes
therapeuuques beaucouu plus Sfmples qu a [heure
actuelle et que donc les risques finalement des actes
thérapeutiques étaient peut-être inférieurs à ce qu'on
Coma' mam enante çaces ça que es gens neveu en
pas comprendre.
- C'est paradoxal...
- gens
Ah oui, les ne veulent pas le comprendre, ils
pensent actuellement que la médecine est toute-puis-
Sante. qU'0 POUFFB '(0Uj0UrS les guérir, quelle que soit
la sévérité de leur maladie, et qu`ils ont droit à la gué-
rison, alors que les technologies nouvelles dans tous
les domaines, en radiologie interventionnelle, en chirur-
gie, etc., ont fait apparaître des risques qui n'existaient
pas auparavant et ça, c'est très paradoxal, mais c`est la
FEEtÎtE-
France Culture, 13/10/2009
 * 7 ïtîiîî Î'“~.¢. fg* ï ›*" 4*.: tif?-§`:_,:_š' -u z

*-:ff 2* : f -- mas* ss -1'. f.*~;z *fi °:* ~

+r**›:.~ rrfar. .ram tain ga

`~.§«:s*_t '§. j, rfi. »;-M.

Peut lire avec un grand degré d'autonomie

en adaptant le mode et la rapidité de lecture
à différents textes et objectifs et en utilisant
les références convenables de manière sélective.
Possède un vocabulaire de lecture large et
actif mais pourra avoir des difcultés avec des
expressions peu fréquentes.

Peut parcourir rapidement un texte long

et complexe et en relever les points pertinents.
Peut identier rapidement le contenu et
la pertinence d'une information, d'un article
ou d'un reportage dans une gamme étendue
de sujets professionnels an de décider si
une étude plus approfondie vaut la peine.

Peut comprendre des articles et des rapports

sur des problèmes contemporains et dans lesquels
les auteurs adoptent une position ou un point de vt
particuliers.
 pour vous aider

-› NATURE DE |:ÉPREuvE

Durée Note sur

1 Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur deux l

I documents écrits:
1 1. un texte à caractère informatif concernant la France ou l'espace 1 heure / 25 points
B francophone ;

2. un texte argumentatif.

-› sPÉc||=|crrÉs nes naux ExERc|cEs

Ext-:Rc|cE 1 1 ExERcicE 2 š _

Longueur du texte 1* 500 mots

i

informatif argumentatlf
á

Type de texte I

Barème total sur 13 points l total sur 12 points l

Nombre de questions

Ô PRINCIPAUX SAVOIR-FAIRE REOUIS

» a
0 Saisir la nature et la specicite des documents J

~ Être capable de dégager le thème et Vorganisation d'ensemble des textes J

V* identifier les enjeux, points de vue et positions exprimés

¢ Extraire les informations essentielles, les mettre éventuellement en relation
0 Expliciter les informations importantes en les reformulant i

0 Extraire des informations précises et détaillées

0 S'aider du contexte pour donner du sens à certains mots ou expressions

Pour réussir cette épreuve, il vous faut donc :

I
- être capable de lire rapidement des textes de domaines concrets et abstraits
- connaître les spécicités des textes proposés
- bien comprendre ce que l'on vous demande.
Lors de votre première lecture, vous ne devez pas vous arréter au vocabulaire. Comprendre ne
signifie pas comprendre la totalité des mots présents dans les textes de l'examen. Dans les
articles qui vous seront proposés, vous verrez certains mots accompagnés d'un astérisque (*).
Un mot suivi d'un astérisque peut être :

- un mot difficile, que |'on ne suppose pas connu de vous au niveau B2;
- un mot qui s'éloigne du français général (registre familier par exemple, mais aussi jargon
technique ou expression à la mode dans les médias);

42
 - un acronyme d'institution, d'organisme, etc. (« INSEE CNRS ››...);
››, «

- un mot faisant allusion à un événement, une œuvre, une personne réelle ou imaginaire
que vous n'étes pas supposé connaître.
Seuls sont ainsi expliqués dans une note à la suite de l'article les termes réellement utiles ã
la compréhension d'idées importantes.

D'autres mots peuvent ne pas vous être familiers, mais il ne servirait à rien de vous inquiéter
car il faut distinguer deux cas de figure :
- certains mots peuvent être devinés à l'aide du contexte (reformulations, synonymes
dans des phrases se trouvant avant ou après) ou à l'aide de vos connaissances sur la
formation du lexique en français;
- d'autres sont plus difficiles à deviner, mais cela n'a pas d'importance car ils ne sont pas
›
›
<
indispensables pour comprendre les informations ou idées sur lesquels porte le ques-
tionnaire.
1

N'oubliez pas que dans une épreuve de compréhension, vous devez trouver toutes les réponses
aux questions dans les textes proposés : vous n'avez pas besoin d'être un spécialiste du thème
dont il est question.
›

On ne vous demandera pas d'apporter d'information extérieure au document, ni d'exprimer une

l
opinion. Mais on peut vous inviter à vous mettre à la place de celui qui écrit ou dont on cite
»
les paroles, pour expliquer sa pensee. Dans ce cas, si vous faites une erreur d'orthographe
L

ou même de morphologie ou de syntaxe, vous ne serez pas sanctionné, du moment que votre
É réponse reste suffisamment claire pour que le correcteur puisse vérifier que vous avez compris.
Bien sûr, si vous ne prêtez pas attention ä la forme de votre réponse, elle risque de ne pas étre
claire : il faut donc, comme pour toute épreuve, prendre le temps de vous relire.

Les activités de la partie Pour vous entraîner vont vous permettre de devenir un lecteur efficace :

- en vous permettant de vous familiariser avec les types de texte de l'épreuve B2;
- en vous entraînant à répondre aux différents types de questions qui peuvent vous être
posées.

La partie Vers I'épreuve vous proposera ensuite des questionnaires complets.

43
pour vous entra ner

1 Se familiariser avec šes textes pzrepcsés dans ifépreuve

-› Se repérer dans un article de presse

Laptupart des textes proposés à ïexamen du BELF B2
aaU*:$Ètemše`r eeuped'œiio repérereeieur-crgenisatientisšfensemhše;5pfëc:ïëis:láetfrtiî£îeE:aen^*;§t:i@uritÉf%š& 1$å*2r¢e.
sont
ie%§a§s>o**1o1'ItHf« Vw'-in Peff* ainsi eavnir. avast mêmeE~de»ti¢§e~latente:ociacs;¿eeee~¢iintéafa€ité.
s'iL est récent ou moins récent, signé pareuni piumaliste Eauqueie casaecusniei iadicetieu¿p,ar§îçuiîère

° E èaeesiiee iëeeenamiee =›eer:*epi*isee;neufs%e.;. ïfèeuitnrse :

Î
sccampaegneera son mimi au par une personnalitéldcnt ia' icnctienest précise*e*:iiiguf*e dela vie
potitiqu_e_.pécrivain,scientifique,pprésidentdïineooassociatiun, etc. 1 E _;
Î

icgieš, santé., 1' sport 1 epageseoiuvertes _à efaatresorêdacteurs : débats!

e_ ,_o

infïas;
ïâë ~~i*ártî%š£ief`?î')eeiî*itišjufeÎiiïintãërnetíefiáiîf*
f

îrieîiqnée;.e?
E E

veus pcurrez cependatla öédušre de vãtrekecture d'ensem^bie.1:j .

Activité 1 :Complétez les cases avec les mots suivants : chapeau, intertitre, titre, auteur, date,
source. _

fs

ši
x

Les étudiants sont d'abord motivés ~ «

4-----«J
par la compétition á;1î,i;11îtoîoîîîooo

//' Une étude montre que les « buts de performance ››

l
'emportent sur ceux de « maîtrise ».
fi

QUEL Esr LE PIUNCIPAI. MOTEUR de la motivation chez les étudiants 7

Qu”est-ce qui les pousse à préférer les amphis àla cafet” de la fac et à vrai-
ment sïntéresser au sujet qu'ils ont choisi de suivre 7 La passion pour leur
discipline, l`envie et le besoin de décrocher un diplôme qui leur permettra
de trouver un travail. Oui, certes, mais pas seulement, Les résultats d'une
recherche lancée en 2005, et récemment publiée en anglais dans le Journal
ofPersonnalizjy and Social Psychology montrent que réussir et dépasser ses
camarades d”amphi reste une motivation encouragée par le fonctionnement
de Puniversité, et à laquelle nombre d'étudiants sont sensibles.

/1,. Dr Jekyll et Mr Hyde

// Différenciant les «buts de maîtrise ››, qui reposent sur le désir d”appren-
dre, de s”améliorer et de s”enrichir intellectuellement, des « buts de per-
/
formance ››, qui visent plus une réussite fondée sur la compétition avec
šz

les autres étudiants, des chercheurs en psychologie sociale ont demandé à 1,

.............. M4
V leurs étudiants en psychologie de répondre à différents questionnaires.
Dans un premier temps, les étudiants doivent dire franchement ce qu°ils
poursuivent comme but à Puniversité. Puis, Pétude tourne au jeu de rôle.
si
î*

» ..«,«_<t›«› _-Wsee*q›«f›s,,,,.,«@me*aï_t..fa¢~«.1» »_e.~›_«=»««,«¢-¢«<e›«›e›.«AunAEemKeep»¿»f_«.;.›,@§.%@1W\¢›î,r..;,mñwša@¢¢e›§@×¢.¢4§›s;›«›eff;.\<»¿~mår¿.«.ss¢,,$¢¢q..¢.,safãiweès au vr

44
 Ils doivent alors répondre en se mettant d°abord dans la peau d`un étu- 1

diant qui chercheraità plaire à son prof, avant d”endosser le rôle de celui e

qui chercherait d' abord la réussite.

Très logiquement, lorsque la consigne est de plaire à Penseignant, l”étu-
diant répond que son avatar développe des buts de maîtrise : il proclame œ

haut et fort son appétit pour la matière qu'il étudie et son envie de progres- `

ser. Autant d'arguments qui attent l”ego de Penseignant ainsi valorisé.

Lorsque notre cobaye se transforme en étudiant en quête de réussite uni-
versitaire, il rapporte alors non seulement des buts de maîtrise mais aussi f

de performance. ”

Et là, Dr Jekyll se transforme en Mr Hyde à qui rien n'est interdit pour par-
venir à ses ns : pages de livres déchirées en bibliothèque à la veille d'un
examen, mauvaises réponses données aux copains, triche en tout genre.
Dans une autre étude, on présente à des étudiants des questionnaires
prétendument remplis par d°autres étudiants (en fait par les chercheurs).
On leur demande alors, au vu des réponses, de dire ce qu”un professeur *

pensera dӎtudiants qui poursuivent fortement ou faiblement des buts de

performance et de ceux attachés aux buts de maîtrise. Réponse : l”étudiant
i
poursuivant des buts de maîtrise paraîtra sympathique et compétent à son
enseignant. Celui en quête de performance sera jugé très peu sympathique
mais cependant compétent.
Que Puniversité permette à de tels étudiants de s'en sortir au moins aussi
bien que ceux qui bûchent sérieusement, voilà une situation paradoxale,
` quand on sait qu”el1e met en avant (loi de 1984 sur Fenseignement supé- *

rieur) « les formes les plus élevées de la culture ››. Une situation qu'ex-
plique bien Céline Darnon, maître de conférences à Puniversité Blaise
Pascal de Clermont-Ferrand, qui a codirigé ces travaux avec, entre autres,
Benoît Dompnier, de Puniversité Pierre Mendès-France de Grenoble, et
Fabrizio Butera de Puniversité de Lausanne : « Lîuniversité est prisonnière
de facteurs, comme la sélection, qui plaident pour la performance. ››

Évaluer sans comparer

L'intérêt de telles recherches est d'« attirer Pattention des enseignants
l
Ê sur les aspects délétères des buts de performance, précise Mme Damon.
Lîétudiant qui est dans le but de performance ne mettra pas l'accent sur
ty l'e`ort, et Pambiance entre élèves sera très mauvaise. ›› Comment y
f ` """ "" " rernédier?Entre autres,l« en utilisantfévaluation comme outil d”appren-
tissage, et pas de sélection. C”est-à-dire en évaluant sans comparer les ,
étudiants entre eux ››, répond la chercheuse.
Un homme averti en vaut deux. Mais sa tâche n'est pas moindre. Car c'est
bien en amont de l”université que s”organise la compétition entre élèves,
par le classement, la notation et la comparaison entre établissements.
Marc DUPUIS, Le Monde, 28 janv. 2009 t
,.;\?` É `“”€f›,
.«W.9›,»t«..W « et › W ». W. «V W ~ _«¢›.~.¿,¿¢t,a,«i~«..«,:.«a..›.«=m.....t~,r«~=;....Wf_¢~.Mt«.W¢»n;_~_m›«~~».,

Si le texte a été écrit ,par un journaliste. vous ne pouvez pas savoir a priori si celui-ci y donnera son
pointde vue ; le journaliste peut rester neutre ou laisser deviner, à des degrés divers. comment il
juge les avis des uns et des autres qu'il expose pour informer le lecteur. .

Si le texte a été signé par quelqu'un cïextérieur à la rédaction du journal ou du magazine, notamment
dans le cadre des pages '« débats » ou «opinions », il y a de fortes chances pour que le texte ait pour
principal objectif de développer une prisede position très marquée, en lien avec ïactualité.

45
 -› Lire attentivement le titre pour faire des hypothèses
sur le type de texte (1)
Le titre peut aídenàiiäentifier ia fonction pirintzipáte4pdB'ùin`árïi§šîei: V B yi 7* i B

- äíëçtivegši l'auteur rfeetenèiutre; îneycnšëizhei páså prendre parti

dans un débatï i * i*

- soitiüéfëndre tinïišointîäé pouf ie fiãiné partager áuitecteur 'ien référence expiici1tè'eu non au point
devu¢iÎ0PPosél.í“f'îï a H

La Vplupartedesfteärtešeieont composés tïålémentsi åi la fois narratifs. informatifs et äfgumentatifs, c'est

donc ia tendanceerneiieune qui tîöît retenir votre attention.

Activité 2 :Voici les titres d'articles publiés après le vote du budget 2010 d'une région française :
les différents partis commentent. D'après vous, qui dit quoi ? Devinez quels articles sont ceux
de la majorité (qui a été à I'initiative de ce budget) et lesquels reflètent le jugement des partis
de I'opposition.

_., ..s~/_....».,_,/B.,__»Wwe.t.,....^.W~.,.,.,.,,,_w._....,,__t,,__, s,,,...../«.,..s._',.._«....N/0.. .WW,.,›.__,~_.,,››/.M-V.-A _/WWW H ~.f.f..›~~f,,››- V ›W

šîfãašeïštå @pp-ïxsitàm
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Î i

des artšcšes . . , . ._

ia *fete Z
este centre;
ï .g
r

ãmågetš
1

i * ae åe 1

Unÿydgeffëgivsld@g¢0mbatgn¢Ur2gO1Og%›
« Un budget daffichage sans priorité forte ››

' « Budget : les attentes sont fortes ! ››

«Un budget au cœur de la vie quotidienne»

' « Ce que cache le budget ››

t gun budget de compromis ››

«Attention ! Budget électoraliste ! ›› 1

-) Lire attentivement le titre pour faire des hypothèses (Z)

Danssierptitteïpetî te vuièidéfenüu, mais
il"'931335ïišïfåsÎ?°s5ÎÎ?ÎÊÎd?οÉFο¿'§“fiÊ¿ $ÎWœ¿?a$ei:d“fm,œ*ifl à B î B

Activité 3 : Quelles hypothèses pouvez-vous faire sur les titres suivants ?

Î
~ --------------------------------- ~Î ------------------------------
ššîaibïšfgae g Κtre
~~›~»-~~ “ïitre Κtre ttasesft
~ 7

Î Î e:L§*ã§'e ' sššjeetãf i iF*W'”“i`

§›:eè:§aš:@š«;1›› 1 gzreâsziiziiev “Ê ñïmg Êãiåîm
"-*›fen*Z ^ eîgtarëtctcaîiîi âššâggîîïš W Lîšïm g
- «:=a.aš;¿ez;.¿n“a

1. « Retraites à 60 ans :
les députés divisés» .............. ..
r

2. « inauguration du Centre 1

t Pompidou à Metz: enfin ! ››

/W-«VW//7--.-M»-.W/,.~.-››-››~~.-.-«MWV./~.›.-.VNWNM-›,-srw.-.»M~-«W ~ ~ A V .V

3. « repart
La Bourse de Paris
i à la baisse à l'ouverture ››

46
 ×

4. « Espèce menacée: ,
naissance ã

`
I

exceptionnelle d un lemurien au ................. ._ 5

zoo de Besançon ›› f

, 77.- ..777-77,7............777.7.77777....7.7777`77.7.7777.777- .77777_777.. 7,7,7.....7.77777777777, 7 7 7 7 7 7 ~7+ 777_.77.77_77777..i77.777777.7

5. « Tennis : les Français n'arrivent

' . , . . .. . . .. . . .... . . . .. i

É pas en terre conquise ››

H 7
i 5

....................... .7777..777i7.7 77-7777 .777 7 7 7

«77~77.7 7777 7 7.7.7.7
77 7 7.777 7.7777 ......
.7.7.7777777.777 7 7 -7.7.7.77~ . 77 7777777 7 77 7 77777¿...7777«77.7.7...7 7 7 7 7 .77.7777._777 777 7 77 77777 777.7 7 7 7 7 7
7

6. «Cinq tableaux, dont un Picasso É

et un Matisse, volés au musée ................. _. E

d'Art moderne»77-77.77.77.77. È

77 7
ä

«7
*

7 7 7 A
i77777777..
1
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`f 7 *7777777777777777777.7777777l77~77.7.77.777«~7 *
,

7. « Cette réforme territoriale qui É

.

iinquiète
«77.7......777777..7777.....77.7.777777~.7,7.7.....777777
""
le mondede la culture .7.77.77.;7.7777.7.777M7 "
7777777777. .......
››
77777777777777777777777777 777
'
7 77777777777777777777777 7777774-7777 7 --------- 77~777~77»«--~ «
;
i
.

8. « Dilemme la nouvelle émission : r

de télé-réalité qui promet! ›› 1 """"""""" " ¿

9. « Le im Hors-la-/Qi fait poiémi- i

queäcannes» . ................. _. E

,77777 .7 7.777 7777.7 7.. .77777777^7777..777..777

7.77777., 7777.7 7777.77..., L 777.7 7 7 77-7777» 7 77 7 7-7777777777 7 7 7 ~~-777-7›7~««7777›~7«77 «~~«« 7 «›*~«---77 -77* ~
3
¿
i

10. « Cessons ol'avoir une idee ; i

unique dela gent fé.minine ›› ` È

i

-› Repérer les mouvements du texte

Activité 4 : Lisez cet article qui s'interroge sur les différentes formes d'humour et leurs limites.
Le titre et les intertitres ont été supprimés. Rétablissez-les à la bonne place.

a. Un rire aux limites de 1'humour et du journalisme

b. La dérision, rire salutaire ou mal ravageur ?
c. “L'humour fonctionne sans victime”

. ... . ...... .. .. .. .... . .,......-.............›..........................-...........}......¢....-...V;... ®

« Dérision : méprisqni .incite à rire, à se moquer ››,inous apprend le Petit» Robert; Lfactualité récente
montre que cette îumure dfesprit ,à lav méchanceté assumée,régulièrement7[utilisée dans les médias, ;

dérange autant qlfelleï amuse. sMäiS S”raãÎt-ila bien d'humour ? * si 7 ` i M

Sur Canal +, “Action discrète” jouait avec le feu. Démission dont les membres se sont un jour pro-
clamés « terroristes de Pinfonnation ›› se retrouve depuis deux semaines dans la position de Parro-
seur arrosé. À force de faire rire grâce à des sketchs à la manière de mini-reportages, dans lesquels
les membres de Péquipe adoptent un point de vue excessifpour mieuxle dénoncer, ieecollectif se
retrouve menacé de poursuites. [. . .} .

Autre média, même problématique : le matin sur Francelnter, Stéphane Guillon met une partie de
son auditoire de bonne humeur, tandis que Pautre avale son café de travers en se demandant combien A

detemps le service publieiilaissera sévirfénergumène. *Guillon siest taillé une réputation acide avec
ses portraits vitriolés de politiques qu”il attaque autant pour leurs idées que pour leurs mœurs ou leur
r \
physique. Que nous disent ces deux << cas ›› de notre capacite aaccepter de rirede tout au nom de la
§

dérision, souvent identiée àla liberté d”expression “.7

s

« Ces .interventions mippartiennentï pas au même registre ››, précise d'emblée Patr“iek7Moran, ensei- 1

gnant-chercheur en littérature à la Sorbonne, coauteur avec BernardGendrel de publications sur Î

Phumour. << Ce que font les membres d°“Actio11disorète” appartientiau genre de P ironie, tandis que
Guillon sïnscritidans la longue tradition de la satire. ›› 7 t

7779.77» ,,.,7,,..°. sw, .WN 7777 s-N. .,.7_7,.,_7,_,..¿\ ,¿« i ×7.,777., W ¢7«7..,,ü ,,u›;»«¢»››.«,›¿=¿,«›W,»,.¿?¢<.i«. i,7,`7¿_t›¿7,,«›,~».7,›¿,7\.,\,7_Yf.›,›,,.,..., 7,_.7,<×7.¢7« .M ,i.«.«,›7.,«m¢,e ¿.._t.~,«,*,;-N 7¢,7,7~¿«7/z=='. ~7«›«, «,~7*«7
›s-W.-.l~_»¿~;.›,~.*.›.i»¿¢.«W›\w,«››_»¢~;t›7s;« L«.«,«¢-¿,f,«`¢,-777.,,`~¿ 5

47
 ................................................................................................... ..®

i:*f«lilaïn1anière de semoquerien disant fie: contraire de ce qu'on veut faire entendre ››, pour le
rPet§it.Rober*t.I¿In dans lequel les Français, depuis Voltaire, sont passés maîtres.>:Encore faut-il
iquecicètdeÎ1°antiphraSe,i avant tout littéraire, soit compris. C'est là que les membres d'« Action
discrète ›› ont iéchouéi: ›«Leur¿ intervention; agressive, pose problème. Au pretexte de prendre pour È

i cibleie discours raciste ouhomophobe icl”un homme politique, ils ont offensé des minorités ››, analyse Ê,

Patrick Moranlîironie implique une distance.iEux, en ont fait une offense.

« Que ce soit pour les performances d°“Action discrète” ou pour les chroniques de Stéphane Guillon, s

on ne peut parler d*humour ››, estime encore Fenseignant en littérature. « Car l”humour fonctionne
sans victime. Quelle que soit sa couleur, il n“est pas un rire d'agression, il ne s”exprime que dans la ,.

sphère de la connivence. ›› [. . .] .

Le genre satirique pratiqué par le chroniqueur matinal de France Inter cible ses victimes, refusant
précisément la connivence. [. . .] r .

7
..... ..®
2»
4,

Ce rire, aux limites de l'humour et du journalisme, fait son entrée dans les journaux au XIX° siècle.
C”est 1”époque où le dessin parle autant que le texte. Honoré Daumier, en particulier, acquit sa célé-
brité avec ses caricatures de politiciens de l'époque de la Monarchie de Juillet. ã

Un courage politique : en, 1832, Daumier it condamné à six. mois de *rprisonlaprès avoir représenté .M

Louis-Philippe en Gargantua. Idem, « Victor Hugo a publié Les Châtiments, son recueil de poèmes sati- Ê

riques à charge contre Napoléon HI en 1853, alors qu'il était en exil ››. Les humoristes d`.aujourd'huí,“ E

eux, ne s°exposent ni àila prison, ni à l'exil. Tout auplus, un jour, à une mise à Pécart. c
3
3

1
ë

i Jean-Yves DANA, www.la~croix.com, 2 mars 2010

e ..›,,_,,,W,t,,,_«›t.,.,,.,.¢-,..,,:»>¿,m ,»_,'¢»¢-fe; 4, M1. .w›,«»« , ».;›»«>~›;« ¢ t..,*«s«›w-_ç.~».›.vestes¢A;«¢f›=.W»›e<›.*~»¢¿@;:e›*t~»rf¢¢se›¢ç›->«~v*>:=*t«,«t«~v\a@«««›«t››w»
Q.

i Ne aégtigez pas ta§¿¿ lecture des _inter“titreis,.qil§› vous donnent ,ttes informations ,essentielles sur les
1 gräfrdséimeuvemente idui texte; its doivent guider votre tenture. o r

-) Identifier la fonction d'un texte : informer / convaincre

Activité 5

a. Lisez cet article très clairement critique.

Ces patrons qui se goinfrentl

Parachutes dorész, bonus, salaires mirobolants :petit récapitulatifdes derniers scandales.

L a valse des parachutes dorés et des bonus

mirobolants a repris de plus belle au mois de
Mais il est souvent difcile de s*y retrouver selon
les entreprises, entre ce qui relève du bonus, de la
ã

x7

if

mars. À tel point que le gouvernement a publié

L

retraite dorée et du parachute du même métal. 1

un décret pour limiter les abus dans les sociétés Petit tour des millions d'euros distribués, en toute
*:

J
publiques ou aidées par l”État. légalité, en temps de crise : ?Î

t
,,.,...,_f~W»›_/,,,»,/, _ M» «»»¢,.«,,, «~ s V n ,m«,-«:*«,¢<~<»,~/¢›_«,_w.:,/a W ._.c/§»«¢»¢›¢.,,,,¢Á;@e«›;;f..f.e¢›;e,,_ c. ,.*=«.,f..,__.,...,,›.›,W:zztwrv¢=,Ae;<.«~a;{,.›~,Y»ww;,;~ n

48
En France, *** est peut-être celui qui a fait
déborder la coupe3 de champagne. Le 24 mars,
Libération révèle que le PDG de *** a été débar-
qué moyennant la modique somme de 3,2 mil-
lions d”euros. Cette prime ne correspond après
tout quӈ deux ans de son salaire (1,6 millions
d`euros en 2008). Mais le souci [...], c'est que
l°Étatàtravers le FSI4adonné l9millionsd'euros
à l'entreprise en crise. L'argent du contribuable
sert donc non pas à sauver des emplois (mille
six cents suppressions de postes annoncées) en
période de crise, mais à garantir l”avenir de ***.
[...]
Noël après Pheure
Noël est donc bel et bien tombé au mois de mars
pour certains. Deux points communs entre tou-
ÔNFAÎÎ W ïos
EWOFT9 YON*
95 MOFAMSEK'
I. se goinfrer : manger salement et avec gourmandise
2. parachute doré : prime de départ réservée à un
3. faire déborder la coupe : exagérer
4. FSI : fond stratégique d`investissement
5. prud`hommes : juridiction dédiée aux conits liés
b. Reformulez en une phrase l'idée défendue par l'auteur
tes ces primes, retraites et parachutes. Un, toutes
ces entreprises ont reçu une aide de l`État d`une
façon ou d'une autre. Deux, toutes ces pratiques
sont globalement légales. Pire, la plupart de ces
cadeaux ne sont que le strict respect des contrats.
En refusant de verser ces sommes, ces entrepri-
ses pourraient se retrouver aux prud'hommes5.
Le seul moyen de récupérer cet argent est la
pression populaire ou politique qui contraint
les intéressés à rendre l'argent. Le décret paru
aujourd`hui, par ailleurs déjà dénoncé comme
insufsant, veut mettre n à ces pratiques. La
crise aura peut-être au moins permis de pointer
du doigt des pratiques inacceptables, même en
, . .
penode de croissance.
Article anonyme.www.liberarion.fr. 31 mars 2009
un ON ÀM\6 95$
dirigeant de société qui peut atteindre parfois plusieurs millions d`euros
å l`exécution ou à la rupture du contrat de travail
:
49
 1
«Ê iv
.,~af:1›..¿».*, V»-,.*z:=:¢«

c. Lisez maintenant I'artic|e « Sous |'effet de la crise, les rémunérations des dirigeants ont
nettement baissé en 2008 ››.

SOUS UEEEET DE LA CRISE,

LES RÉMUNÉRAT1oNS DES IHRIGEANTS
oNT NETTEMENT BAISSE EN zoos
n progrès, mais peut mieux faire. Voilà
l”esprit du rapport annuel sur les rémuné-
rations des dirigeants des sociétés cotées
en Bourse en 2008, publié mercredi 9 décem-
bre par la société de conseil aux investisseurs
Proxinvest, une référence. Ce crul était très
choisie. Il en va ainsi des bonus dont la baisse,
mécanique, découle des moindres performan-
ces des entreprises. Surtout, le cabinet bro-
carde4 quelques dirigeants pour des rémuné-
rations qu°il juge excessives, dans un monde
où << tout le monde se serre la ceinture ››, rap- i

attendu, dans le contexte de crise économique pelle M. Leroy. Ainsi, alors qu'à 3,6 millions
et d°inévitable aggravation de la << fracture d”euros, soit 211 SMIC5, le montant moyen
sociale ››. Or, en 2008, la baisse des rémunéra- des rémunérations des présidents des exécu- l

tions a été nette et globale au sein du CAC 40 tifs du CAC 40 n'excède plus le plafond du §

(les 40 plus grands groupes) comme dans le « socialement acceptable ›› xé par Proxinvest È

SBF2 120 (ces 40 groupes, plus 80 entreprises (240 fois le SMIC, soit 4,6 millions d'euros), 1

plus petites). Ainsi, les présidents exécutifs du seize dirigeants sont hors des clousó.
CAC 40 ont gagné, en moyenne, 3,6 millions Le cabinet en cible cinq dans le CAC 40.
d”euros en 2008, soit 20 % de moins qu”en [...]
2007, déjà une année de baisse (-17 %). [...] « Notre marqueur social de 240 SMIC est 0

<< Il faut savoir reconnaître une baisse, et subjectif, mais cet outil ale mérite d”exister et
la souligner, commente Pierre-Henri Leroy, de constituer un repère, un rappel à l”ordre et à si

le président de Proxinvest. Pris ensemble, les la réalité, estime M. Leroy. Les rémunérations
dirigeants ont fait un effort de modération, le baissent mais restent astronomiques. ››
code de l”AFEP-Medef [un code de bonnes Anne M1cHEL,Le Monde, 10 déc. 2009 _

pratiques édicté n 2008] a joué son rôle ››. De E

fait, la décrue des rémunérations est due à de

moindres dotations de stock-options et d”ac-
tions gratuites, cette dernière pratique étant
suj ette à critique car gagnante à tous les coups.
[...]
Mais si la situation s”améliore, Proxinvest
conserve ses griefs3, soulignant que la baisse
des rémunérations est parfois plus subie que

1. cru ici, l`édition annuelle du rapport

: minimum garanti
5. smic : salaire horaire 6. hors des clous : en-dehors des limites
2. SBF : Société des Bourses françaises (en dessous duquel il est interdit de
3. grief: motif de plainte rémunérer un Salarié, quelle que soit
4. brocarde : dénonce la forme de sa rémunération)

d. La journaliste prend-elie parti (pour justifier ou désapprouver le niveau de rémunérations

des dirigeants), ou bien reste-t-elle neutre ? Justifiez votre réponse en vous fondant sur des
éléments précis.

50
 Î ïäegesfeï ša ststtetfase dns, texte

-) Ne pas négliger le « chapeau ››

' :H .i ~

Lorsqu'ii y en ar une., La petite présentation' de l'atrtit¿la`quealt”on tmuversovent eritrte le titre et ïiarticie

tui4~mên**ie.i appeftêelwchïapuaul icíoitfgušfüiesr *áotreîtsxštureámetle wusdenrieaidesfctäs i:l saitlietiième
abordé ›et*sa›praätématilque, soitf~deuxfoul~>trais»grandes“idées,i«,quirsantl même parfois données dans
` iprdre dans lequel 'eltäesrseront traitées fie çÿptan »i, , sa
l

Activité 6 : Dites pour chacun de ces titres et chapeaux les indications qu'i|s donnent.

Κtre et chapeau šdée ssiecipaie šdee pršncipaše äeus šdées

*
5
+ type Ê au mains
tïafticše + te alan

«~-»~~«»~-~te
i
;

§ tsrebaîrle
«««««««««« e-- AAAAAAAAAAAAAAAAA =~~~~;~~~~~»f~«
r
~ V
›
3 i
l

. 1. L'Europe en pleine crise

r
d'aduIescence ,
, ,

_
Plus vraiment adolescents, pas encore r
l
,
ï

i *

adultes, ils ont entre 20 et 30 ans, et, 1

l ¿
,

loin du modèle hérité de leurs parents,

ils inventent un nouvel âge de la vie. )

D'Oslo ä Rome, rencontre avec les

Ê Européens du futur. N- ~ _,›,t_..ts_._.,tt.___,.,,Mt,..Wu.,...,,,
L,,__,,,,...,.tt,,.,,.,.,___,,,......_~Wttt.,_,,_,,,. .,,,,,,W,...,,,.,,,,,..__,,...

2. -
Justice En France, É

tournages interdits, en principe

Les autorisations sont données au cas
par cas. Parfois, elles sont sources de ï

§ , S

; derapage. il *

3. L'écologie est-elle 1

Î la nouvelle religion ? ;
l

Jusqu'oú ira la vague verte ? Sommes-

§ nous prêts à sacrier la modernité
Î au culte de la nature ? La sociologue Î
l

Catherine Larrère décrypte les enjeux È

É de cette idéologie émergente.

Î 4. La vie des autres :

É, le grand déballage Î

Nous sommes devenus gourmands f

*

1
de la vie des autres, servie chaude et ¿

authentique. Des histoires cl'amour des 2

§ « people ›› aux confessions intimes télé- Ê

›

visuelles, des condences de sa chef ;

3 aux malheurs de sa copine, on veut tout ›

1
savoir, on peut tout dire et tout enten- 1

î dre. Pour le meilleur ou pour le pire ? ¿

Parfois, Yarticte nfefsftl paslprécêdé dun c,hapea“u.á Cepeaäant. te début du texte doitl,voiuÎstipermettre de
lfair-ales rnêniesïrepšrages; È l ' M Ã Î ï
-) Repérer les liens logiques explicites et implicites

Activité 7 : Lisez le texte et indiquez la fonction de chaque connecteur logique surligné.

a
L

Les échanges de maisons ont la cote pour les vacances

Les principaux sites proposant de tels services en France ont vu ;

leur nombre d 'adhérents croître de 10 à 30 %. [...]

@_

Les sites qui proposent des échanges d”appartements et de maisons ne se sont jamais aussi bien portés.

À la recherche de séjours à moindre frais, nombre de vacanciers ont décidé de troquer leur domicile È

les sites Internet spécialisés *** et *** ont

\Ê

contre une habitation en France ou à l°étranger. ¢.

enregistré une hausse de près de 10 % du nombre de leurs adhérents. Une hausse jamais égalée, selon á

le responsable en France du site ***, aux arguments plutôt accrocheurs en cette période difcile :
,,
<< Échanger son bien, c`est 50 % d`économies sur le budget vacances et 70 % si on échange en plus
4,

les voitures. ›› [. . .] r
@Ã

›
r
Les nouveaux vacanciers qui ont decidé de se lancer dans l aventure de ces échanges présentent le
5
i
*

É,

même prol que les adhérents de longue date. << On attire les enseignants, les professions libérales, È
3

des gens plutôt cultivés, qui ont le sens du contact ››, indique le responsable d”un site. pas
\.

toujours facile de laisser << son nid ›› à des inconnus qui vont se comporter comme s”ils étaient chez
eux ! « étaient décidés à tester ce mode de vacances se sont ravisés au dernier L1

moment ››, raconte une responsable de la société ***.

selon Joséphine, une retraitée de soixante-cinq ans, cette formule d'échange à laquelle elle
t
a recours depuis trente ans offre bien des avantages « Quand on part, notre maison est surveillée. ›› :

Des gardiens travaillant gratuitement, qui peuvent aussi s”occuper du chat, du chien. Autant de
services rendus qui évitent des frais de garde souvent coûteux.

Un tel système, qui repose sur la conance, n”évite naturellement pas les abus, ce fut le
cas avec cette persomie qui, dans son annonce, évoquait quelques lapins ›› dont il fallait s”occuper. <<
M et . '
« nos clients sont tombés sur une vraie ferme, [. .] avec tout un tas d”animaux à nourrir ›› . .
¿.

De telles mésaventures seraient rarissimes, selon les responsables des sites.

D'après Angélique NEGRONI, www.legaro.fr, 4 août 2009
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1 Pourtant

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- Comme

i En réalité

Toutefois

52
 ¿
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3
_

L1

b. Selon vous, pour quelle raison a-t-on classé les connecteurs en deux groupes (orange et
jaune) ?
Les connecteurs surlignés en rose : ............................................................................................. _.

Les connecteurs surlignés en jaune : ........................................................................................... ._

Activité 8 :Quels connecteurs pourrait-on ajouter aux endroits signalés dans le texte ci-dessous,
pour faciliter la lecture ?
*

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1
il
› `
=

-) Comprendre les pronoms et les reformulations

Les paragraphes d'un article peuvent être simplement juxtapasés, explicitementereliés par des
connecteurs ou encore enchaînés les uns aux autres à l'aide de groupes nominaux comprenant un
pronom clèmenstratif ou un article défini. ll est donc important d'identifier les groupes ncminaux qui
renvoient à une idée déjà exprimée dans le ou les paragraphelsl précédentls).

Activité 9
a. Lisez cet article.

mm IJEUROPE EN PLEINE CRISE D'ADULESCENCE

Plus vraiment adolescents, pas encore adultes, ils ont entre 20 et 30 ans, et, loin du modèle hérité 2

de leurs parents, ils inventent un nouvel âge de la vie. D 'Oslo à Rome, rencontre avec les Européens L

du futur.
[...] 17 millions de garçons et 16 millions de lles de 18 à 24 ans dessinent les contours d”une 1

nouvelle société en Europe. Mieux, afrment les sociologues : ils inventent un nouvel âge de la vie, 1

l”« adulescence ››, fait de rythmes, d”habitudes, de parcours radicalement différents, autrefois rangés
tantôt dans l”univers de l”enfance tantôt dans le monde des adultes. f

53
 "*ÎÎmÈÊ*
.

«›.~....«`›~:
~.

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:
:
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-
_.
'

Évacuons d`emblée la question piège : comment les appeler ? Parler des « jeunes ›› vous classe
immédiatement dans la catégorie des « vieux... ›› (ce qui, assumé, ne serait pas si gênant si cela
n`ôtait toute crédibilité aux pages qui suivent). Se référer à la << jeunesse ››, en revanche, c'est risquer
la méprise, tant la jeunesse d'aujourd'hui diffère de celle d'hier. ll n`y a pas si longtemps encore, on
était « jeune ›› tant qu”on n`était pas encore « adulte ››. Chacun passait sur l`autre rive selon un rituel
immuable, en trouvant un emploi stable, en se mariant et en quittant le domicile familial. Cette triple
césure survenait sur le coup des 2l ans. « Les étapes d'entrée dans la vie d`adulte sont aujourd'hui
plus progressives et plus tardives ››, observe Olivier Galland, sociologue au CNRS. En France, par
exemple, un jeune étudie un an plus tard qu°il y a dix ans, il met un an de plus à trouver un vrai job,
deux ans de plus avant d'avoir son chez-lui. Et sans couper le cordon : un jeune sur cinq revient chez

\
ses parents après en être parti. Plus net encore : en 1970, 85 % des garçons de 23 ans avaient franchi
ces trois étapes de la vie adulte ; aujourd'hui, 60 % n”en ont franchi aucune.

\/M fra: san gus

:fg sais ñzëf we lAs'¢¢\î'E?

_
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« a fait voler en éclats un modèle unique, homogène, avec des repères préétablis,
qui conduisait de l'enfance à la vie d”adulte ››, ajoute Olivier Galland. Chaque jeune invente désor-
mais librement son propre chemin, loin des normes classiques et en fonction de sa personnalité,
de ses choix affectifs, de ses relations avec ses parents, des occasions de voyager, d`étudier ou de
travailler qui se présentent à lui. Il n'y a plus d'ãge de référence. La diversité et les clivages se sont
aussi renforcés à l'échelle de l'Europe : à 22 ans, 88 % des Italiens habitent chez leurs parents, contre
15 % des Danois. Au nord, en effet, les jeunes étudient plus longtemps mais sont plus facilement
indépendants, grâce au soutien de l'État (exception faite des jeunes Anglais, qui travaillent tôt). Au
sud, les jeunes ne quittent leur famille que très tard, pour se marier ou acheter leur appartement. Entre
les deux, les jeunes Français protent d°un « accompagnement familial à distance ›› : ils partent tôt
dans un appartement payé par papa-maman et ils rapportent leur linge sale à la maison.

Cette génération « moi d`abord ›› n'en fait qu”à sa tête. Mais ce n°est nullement le signe d”un égoïsme
forcené. Les 20 ans veulent simplement choisir leur vie, leurs valeurs, individuellement, et sans jamais
imposer leur choix à quiconque. Existentialistes, ils revendiquent le droit de chacun à inventer sa vie.

54
 s”exprime notamment dans le domaine du travail. Les 20 ans n°y atta-
chent pas les mêmes valeurs que leurs aînés au même âge. << Ils recherchent moins une entreprise
connue qu”un travail intéressant et une ambiance fun ››, souligne Patrick Lemattre, professeur à HEC
et consultant. Les jeunes ne considèrent plus que leur épanouissement personnel repose exclusive-
ment sur la réussite professionnelle et ils s`intéressent davantage aux conditions matérielles de leur
emploi (la rémunération, les horaires, les trajets...). Pas question pour eux de sacrier leur vie privée,
ni d”adopter le prol bas comme la génération précédente sortie au plus fort de la crise, la << bof
2

génération ›› a enchaîné CDD et emplois aidés malgré ses diplômes ; la génération suivante, elle,
a le

choix. Donc elle change d”entreprise quand elle ne lui convient plus. Ni individualiste ni mercenaire,
plutôt pragmatique et butineuse.

pour la religion et pour la politique. Les 20 ans se constituent une religion à la

<<

carte, en ne prenant que ce qui les intéresse ››, observe Yves Lambert du CNRS. En
politique, ils
snobent les partis pour inventer des formes d”action plus spontanées, à la façon
des Motivé-e-s, à

Toulouse. << Ils ne sont pas dépolitisés, mais désenchantés >>, estime le politologue Pierre Bréchon, de

l”Institut d”études politiques de Grenoble (IEP). Si moins de 20 % des jeunes Européens discutent <<

signé des péti-

souvent de politique ››, les 20 ans n”ont en revanche jamais autant manifesté, boycotté,
tions. Ils ne veulent plus changer le monde, mais cherchent des solutions concrètes. Protestataires
«

plus que contestataires ››, résume Pierre Bréchon.

(_ . .)
Nièle OLIVEAU, Stéphène JOURDAIN, Isabelle MAS, Thomas Scrn×1EE, Olivier BONAMICI, Éric JozsE1=,
Clotilde WARIN, Audrey SIOURD, Sabine SYFUSS-ARNAUD, www.lexpansion.com, 6 déc. 2001

b. Expliquez à quelle partie du texte renvoient les expressions surlignées, et quelle

idée elles
reprennent.
: ........................................................................................................................... _.

2 ........................................................................................................... ._

: ............................................................................................................................ ..

55
 Saveir analyser des prises de position

-) Savoir attribuer des opinions rapportées (qui pense quoi ?)

Activité 10
a. Lisez attentivement cet article.

Justice - En France, tournages interdits, en principe

Les autorisations sont données au cas par cas. Parfois, elles sont sources de dérapage.

n France, micros et caméras sont bannis valoriser leurs résultats. Certains services ont '
des tribunaux. Bien davantage encore, très bien intégré la nouvelle donne en matière
de tous les endroits où se déroule une de communication : le plus important ce n”est
enquête judiciaire. Hors de question de lmer pas tant de faire que de faire savoir ››, estime
une arrestation, une perquisition, des aveux en Turcey. [. . .]
garde à vue ou chez le juge d”instruction... Sur
le papier du code de procédure pénale, tout au Protéger Paccusé. À l”audience, Dominique
moins. [. _] . Coujard refuse les arrangements : Je ne laisse <<

pas entrer les photographes et les caméras,

Tout le monde judiciaire en est d”accord : même au début du procès. La télé est une sorte
le secret de l”enquête et de l”instruction est de gibet3 moderne. Je me dois de protéger
« moribondl ››. Dominique Coujard, président l'accusé, ne pas le laisser exhiber au 20 heures
s,
r»

d°assises à Paris : << Il est impossible à faire avant même qu”on sache s”i1 est coupable ou
respecter ne serait-ce que parce qu”il ne s'im- innocent. ›› Pourtant, d°aucuns estiment que les
pose pas aux mis en examen eux-mêmes, ni à audiences auraient une meilleure tenue si elles ê
ä

leurs avocats, ni aux victimes. ›› À chaque stade étaient lmées, comme désormais les débats à ,_

d'une atïaire un peu médiatique, tous ceux-là l'Assemblée. Que l”institution n”en serait que š›i

Ie

peuvent donc s”exprimer librement et produire plus transparente, mieux comprise du citoyen.
des éléments de l”enquête. Sans parler de fui- « Certes, Paudience est publique depuis la
tes organisées par tel ou tel juge qui craint Révolution pour que chacun puisse s”assu- a

it
È
Penterrement d'une a°aire. « Les enquêteurs rer que les droits sont respectés, dit Elisabeth Ê,

Ê,

eux-mêmes se sont de plus en plus affran- Linden, auteur d”un rapport surl'hypothèse de
chis du secret légal ››, constate Valéry Turcey, lmer les procès. Mais un lm xe Luie image,
vice-président au TGI2 de Reims. << C”en est c”est autre chose que la vision fugitive d°une
au point que personne ne s'étonne plus de voir
1.
3,
salle d'audience depuis le banc du public ››. É

un haut fonctionnaire de police ou un grade Valéry Turcey interroge : « Qu'en est-il du droit
de la gendarmerie venir expliquer devant les à l'image de tous les acteurs d'un procès ? De a

î
caméras que le troisième braqueur s”est rendu, leur droit à l'oubli ? De la conséquence des
par exemple ››, poursuit le magistrat. Histoire images sur la procédure en cours ? ››
å

de vanités individuelles ? « Parfois peut-être. i

Mais on demande aux services d”enquêtes de Jacqueline Co1GN/nu), Libération, 7 oct. 2004 \
î
î
~› il-«sw =¢«×~.«,¢»fa›ve¢¿.»«›w»<fw@.,«w»f¢mee>`.s «»f.¢«~.- ;.;~t«-«›=,ff:¢¢»»~f.«›_:»» A me er «.f››,1f:~:~ wave» «\›«a»r¢.1=\*_«~ W_›.¢f,*f<==««ïf««~»v«v«*›==T_=~›~..«r«›»›*›*::** z«¢.›1«~:«-›:;<=›>›,*f**::<«f›.›a*§:,,~-«:›.*;\ v«›,›«.sr«a» ›› .. z :.=,,,: ::Fy.~››. ›:›¢:<-,<›_w›«›«m« ›«›<›,« «aes .nc er W

l. moribond qui est près de mourir

:

2. TGI : Tribunal de grande instance

3. gibet : instnunent qui servait à la pendaison sur la place publique

56
 b. Repérez les fonctions occupées par les personnes citées dans l'article.

Dominique Coujard
Elisabeth Linden
Valéry Turcey

c. Relisez le dernier paragraphe et dites qui pense quoi.

U"==YHz***f¿lz«* lin ct-vt¿ii›1 :*.r›mr›e {ll*s¿il'›r\€§ Val \

Cum;-ul de prrrsfln t H lndr.-n Îurce»

Les caméras ne doivent

en aucun cas pénétrer
dans les tribunaux.
La présence des camé
ras dans les tribunaux
peut se justier.

d. La journaliste prend-elle parti dans le débat ? Justiez votre réponse.

-› Repérer les mots qui indiquent le désaccord ou la critique

Activite 11 : Lisez cet article qui présente un site Internet ofciel pour les jeunes. Soyez attentif
x
1

aux passages surlignés : ils contribuent à faire passer un message très critique.

_
l

É,
I2État et les jeunes, *

_ _.
PUMP se met un pull sur les épaules, l`UMP chante

È,
Quand PUMP' veut
et ça donne le Tous ceux qui veulent changer le monde. [...] Et quand le
gouvernement veut ça domte ça :

_
et C°est le genre de sondages (67 % ont répondu « trop pas ››)
qu'on trouve sur Egg, le site à destination des jeunes adossé à la plateforme de blogs de
Skyrockz que vient de lancer le gouvemement.

_
Waka quoi Rendez-vous sur la FAQ (Frequently asked questions voyons, mais vous avez
›

quel âge ?) du Site 2 l

Le a été conçu, sous l'égide du ministre de la Jeunesse, Marc-

Philippe Daubresse, par Thierry Saussez, qui dirige le service d'information du gouver-
nement (SIG), l'organe chargé des campagnes oicielles et d'ausculter l'opinion. « C 'est
E

parti d'une constatation, explique Saussez, les jeunes sont les moins ímpactés par les
r

.._____x_, , ..~ .._.V~..1lln ____4,._ .JUÇIL _., _.$II›....

57
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_ *_z--›='-f'<.-›.*~ *
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j
1

_
1

campagnes institutionnelles. Nous avons voulu trouver un support qui leur soit plus parti-

_ -_
culièrement adapté. ›› Et le gouvemement s`est toumé vers Skyrock. Ifensemble de l'opé-
ration a coûté somme de deux millions d'euros.

__
Une telle de moyens pour leur dire quoi à ces jeunes, au fait ? Là, c'est
1 outil de communication avant tout, mais 'aimerais en faire un vrai
« C 'est un j
service d 'orientation où les jeunes puissent échanger entre eux sur leur parcours, qu 'ils se
donnent leurs trucs, leurs recettes. ›› 'C
t

_ :) _,
[_ . .1

Mais là n'est pas l”essentiel. du gouvemement (et au fait, c”est l

E

une consultation nationale

de Skyrock début avril. [...]
- _,
une embarcation à plusieurs rameurs qui tient de la a été mis au point après
des 15-25 ans lancée sur le site -

Malgré la facilité d'lntemet, les 200 sondages mis en ligne n'ont recueilli « que ›› 246 O00
réponses. Il faut dire que cette révèle bien comment le gouvernement
_
:
envisage D'abord, on le tutoie, le jeune. Et puis,
, alors . . Résultat, unl jeune
qui

_ (l) [...] -
Le sociologue Michel Fize voit ainsi ce langage et ce tutoiement : « C 'est
c 'est envers les jeunes, c 'est
›› Pour Saussez, « c 'est
le ton de Skyrock et ilfaut respecter les codes du support. C 'est fait pour les jeunes et avec
eux. Mais ilfaut tenir compte des re'exions sans pour autant revenir à un langage trop ins-
titutionnel. ›› Quant aux thèmes des sondages ausculter le cœur de notre belle jeu-
messe. ..
Et les sujets qui pourraient fâcher jeunes et gouvemement '? « Nous
acceptons que les jeunes ne soient pas d 'accord, c 'est la règle du jeu ››, Saussez, jw I

j
Mais de nombreux messages ont été tout bonnement éjectés de Waka
par l'équipe de Skyrock qui est en charge de la gestion du site. « Nous n 'enlevons que les
messages redondants ››, Saussez. Sauf que les trois quarts des messages censurés

Ê _. _-
critiquent l'I-ladopi3, la carte musique jeune à 50 euros que veut instaurer le gouvemement,
ainsi que le tutoiement.
Michel Fize relève une autre absence : « Il n 'y a
societe civile, _ _
sur 1 'engagement politique,
sur la participation des jeunes a la démocratie. ››
sur la
le debat
I

Plîtiqu, Ou, 2

(1) L'/ídolescence pour les nuls, éditions First.

Isabelle ROBERTS, Raphaël GARRIGQS, Libération, 28 mai 2010

UMP : principal parti de droite, au pouvoir à la date de parution de Particle

Skyrock : radio destinée aux adolescents, qui posent librement des questions aux animateurs à l`antenne sur les sujets
les plus personnels

Hadopi : en 2009 a été créée, après de longs débats sur le projet de loi, une « Haute Autorité pour la Diffusion des CEuvres
et la Protection des droits sur lntemet ›› an de sanctionner le téléchargement illégal, entre particuliers, d`œuvres soumi-
ses au droit d'auteur (musique notamment)
a. Associez les éléments qui expriment la critique aux différentes couleurs utilisées.

Mots gzèšoretššs ïšmnmenaašfes š`:štati-une ãáts sšteš Ê Mots exmšmanã Ê ãzšverbes critiques I

É E šroniques i ou tãeformatš-me 1 le atouts ›

fie <:ã*iaåãe:ie W

:F3 šãîšfåãî lïûîšëšãíššš “ '

1 Vert 5

E Kaki
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_,...a».».,»_.›.,.m,,..,//,...«»,.,..-W:

1 Jaune i

¿R°Se
o W K W
b. Selon vous, pourquoi y a-t-il autant de citations dans cet article ?

Malgré la facilité d 'lnternet, les 200 sondages mis en ligne n 'ont recueilli
c. Expliquez la phrase «

“que” 246 O00 réponses. ››. Pourquoi « que » est-il entre guillemets ?

-› Caractériser le ton d'un article

Activité 12

a. Lisez ce début d'article.

Que fait un joueur de football quand il

est en plein Mondial ? En dehors des
Ê
entraînements, causeries ou autres déplace-
ments, surfer sur Internet est une de ses pré-
occupations favorites dans les nombreux - -
moments creux de la journée. Coupés du
monde, [. . .] les Tricolores [...] auront tout le
loisir de lire les différentes réactions, analy-
ses et railleries présentes sur la toile, au len-
demain de leur catastrophique défaite contre
le Mexique. Sites, blogs et réseaux sociaux. 1

A r 1
Rien n'est laissé de cote. Pour un resultat
1*

corrosif. Tour d'horîzon.

Baptiste DESPREZ, Le Figaro, 18 juin 2010

 b. Lisez maintenant les quatre commentaires de la défaite des joueurs français et choisissez
l'adjectif qui caractérise le mieux le ton dominant de chacun :
1*-*›~*~* ~~~~~~ *~*-*--~~¿ *~--~›**~~*›~~*-~~^ ~¿-*›~›*~ *-*›*-~~~*»~~**«~*›r~~~~›~** ***

ãrersátgue i ÿoiëmãqufa 1 Pessšmia-:te g ãceptšiguzë j

*
1

Extrait 1
›

§
: « Un gâchis absolu, une sorte de
vide sidéral dont le football français risque l

§ de ne pas revenir avant longtemps ››. j j

È Extrait 2 : « Le joueur ***a livré sa “plus belle" È i

2 prestation : aucun appel digne d'un joueur de

ce niveau, un placement qu'on ne peut même z

5 plus qualier de “dézonage" et même deux l

§ coup~francs tirés n'importe comment. ›› I

Î Extrait 3 : « Comment une sélection qui ne Î

Î régale jamais peut-elle se transformer en l

usine à rêves du jour au lendemain ? Par la È

1 magie de joueurs qui ne s'entendent pas ?

1 Parle savoir d'un sélectionneur qui tátonne ¿

encore et toujours ? La Fédération française

a fait des choix douteux et il est de son devoir §

de s'en expliquer! ›› l

Extrait 4 : « Il faut que ça change mais cette l È

équipe dispose-te/le de sufsamment de

volonté ? On peut sérieusement en douter ››. *

"Ît ãîenîqe`et~petšmique;pessimiste et'*sc'eptiqee. Vous *

qui vous permettent. de choisir. ~› E

E
l

liéltánf pöiémíqueiîrévètelilaiwínntèÇlalœattaquer et d'ac:Cuser .lan frendant~_responsai:le, :aupa-

bte...l, Le ton sœptiqjuje cnrrespontlà une réserve, jàunlee suspension du jugement «faute d'éléments l

permettant de concture`de.ïäçon définitive; . l ` E .

Ê Se îamššãariser avec tes différents types áe questions

@usées ta. šiexamen

-) Comprendre le vocabulaire des consignes

Activité 13 : Lisez les définitions suivantes et associez-les au verbe correspondant.
1. Clarifier un propos. Caractériser Î _

2. Exprimer en peu de choses un ensemble plus vaste jcomparer

ou plus complexe.
. . . ,_ . ;Def|nlr
3. Determlner, indiquer de façon precise.
¿

4. Confronter, étudier les rapports entre des choses ou des personnes

afin d'en dégager les ressemblances et les différences. if-_>_<jF?jlj_l<ïlE1§f__ ¿-j-;;¿
5. Déterminer la catégorie à laquelle appartient un élément. Identifier
6. Faire connaître en développant les détails. Î|||U§trqjjjjj
7' Pr.OuYer' , . , lustier
8.
l

Decrire precisement. *
9. Nommer, mentionner. j....-.9Î'_-œÎ... .

10. Enoncer un à un les éléments d'une série. R¢$UmelW_,....§

11. Faire constater. lläteiever

60
 -) Bien comprendre la signification d'une question
Activité 14: Voici quelques exemples de questions que vous pouvez rencontrer dans les

épreuves du DELF B2. Observez-les et classez-les : évaluent-elles la compréhension globale ?

La compréhension détaillée ? La compréhension fine ?

1. Quel est le ton général de l'article ?

EI ironique.
III Alarmiste.
III Polémique.

2. ¿ äfsfaš 5
j

Le phénomène dont il est question s'observe surtout dans les grandes villes
européennes. l i

1 Justification : ..................................................................................................... _.

3. L'auteur de ce texte...
CI dénonce les tarifs excessifs des abonnements téléphoniques.
III analyse la politique tarifaire des opérateurs téléphoniques.
Cl mobilise les usagers contre les augmentations des abonnements.

4. Quel paradoxe est soulevé par le professeur Chalumeau ?

5. Quel exemple donne-t-il pourjustifier sa position ?

6. Expliquez le choix du titre « Retraites, les salariés passent à la caisse ››

; *îî*.::i*a*ips*e%2erisåcr@ gioãiaše 5 äeinprélieãisãëe

Question 1 `

Question 2 Ê

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Question4 5

Question 5 j

Question 6 É

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Questions a choix multiples (QCM)
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Activité 15 : Lisez le document suivant.

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'ï*°Y§L;L2s;¢¿»«\<m..fiq;s»W›?¢.›,w~.¿i.«;¿1~;...e«=«>~«~m%1›<«2»®›¢«@«»@@›;,=«›-w;«~_¿i«×a..;¢..¢\* « 6« «m ..»¢›«*«,.»>««'=«.›~.«=››,e»=.¢~:›,«›;;'..1%=»«;«i=¢«siasw».1;»A=›=«s»l\newM.W..w»WW,V..W.W;e
E

61
l
l *

a. Quel pourrait être le titre de cet article ?

CI Le nouveau visage d'Arthur Rimbaud.
El Salon du livre ancien au Grand Palais.
CI L'œuvre de Rimbaud au Grand Palais.

b. Quelle est l'opinion de I'auteur quant à la photo exposée ?

El Elle a un intérêt comme œuvre de jeunesse.
EI Elle est d'une qualité exceptionnelle pour l'époque.
CI Elle a de la valeur parce qu'elle est inédite.

Léslquestinhslsbusfnrmeldèltštîtifpetiventlporter; .V * l

*.*sur,tÎ'ensemblle:¿du.texte»zftszingzthème,1ijdée¿gèmáffate..;flemme.èisi;lta~xuzesnn a.ll@;* . j
- leur; uniipassage en particuiier ; intermatieninu argument essentiels, point de vue... lcelmnl1e:.r*ici, :ia
question BJ
Dans unl£tE<M,fit ln”yj ap qu't1r›é saute répnè-›2¿p:issible.` Lisez bien tes propositions. Lorsvque ideuitinîqpdln?
sesfsant attendues. cata estpréeisé dans 'taîlšguestinn lilly aura'aiors 6 prnpnsitionsl. i

-9 Questions «Vrai /Faux /Iustification ››

Activité 16

a. Lisez le document suivant. z_

f ' osait d”un ordina-

n 1997, seul un menage sur “nfl ISP
<1'
t_
sur Interne
_

' de 1 % des Français

surfaient
teur et moins , ,
d un OU
. »

entre eux sont equipes

Aigoiird hui, les deux tiers d
_ - ,

t e d une connexio
et plus de la mol 1
_

1 usieur s ordinateurs tra-

passees au
` r

Résultat sans compter les heures

îaut débit. .
1

acrent en m0)/Glïlïe `
1°ordinateur, les Ffançals cons
Val"l devant 'ecrans mSî21
' liés à la mai-
aux divers
-
'
31 heures par semaine
. , -
COUÊ oles
de J'eux ' etc.)-
son(te1evisions, ord1nat€\1fS,
« *

5 octobre 2 ››,
_ ' ' Les Français et la culture 1
Sophie L1-IERM, Telemma* « i .

,, W.,
-«,«~.».«z«›~«:i««¢».»r;'-î='z«.~›~ï*"
4'*.i.m,;¿W.t›¢,:››~›,.~\¢
' i ' *

. _,”,,_,,»,,,.w,«=f.«»»:f..›....,.,
, .
,e .
sw»«*›.w¢;;w*f››~WJ,~›'›~
M *

«›,v»,›~i,»¢-f«=f›**1 e

b. Comparez l'affirmation ci-dessous à ce qui est dit dans l'article, puis observez les réponses
données par différents candidats. Que pensez-vous de leurs réponses ?
1,5 point /
Î Všaš šïa:.§:»;

. . . . , l

Le temps passe par les Français sur internet reste

_

surtout limite aux horaires

1
i

* l

de travail.
Ê
Justification : l

l
l l

`l
Candidat 1 Vrai i Faux I

1 Justification I "A44/'aura/'/lui, E...] plus de la moitié a/'une aannex/'an X

/iaut débit."
1 5

62
 Candidat2 5

i Justification : « Les Fmwçais aowsaevewc cv» vvwgevwve 31 heures 1 l x

'pm' scmaiwe aux divers écmws ›› i

¢ë!?Fl.ÎF"*'.*É*.- .. . - . - - . iiiii -
Justification : "mu compt-er Les heures patuíu aw tmvalt úcvml* L ordbui-eur, Lu Fram-
lçaîxcmucœntenmogenœ Zlkwrupars¢m4Ln¢aux.d»¿v¢rxî¢m›»sL›\xhiLLís¢î\L4ma¢4o›\`" 1 x

Pour citer un passage du texte. certaines règies sont à respecter : .

~ vous devez mettre les propos cités entre guillemets : << ››g; '

il - vous devez indlqueriles passages coupés lqiueevous neicitez pasl à faide des crochets: i...l : l

- vous devez recepier uniquementrte passage utilefpourlmontrer que l'affirmatšon~ est vraie cu fausse.
inutile de cocherau hasard Î\fRAl ou FAUXsivous ne savezfpaspquelle phrase du texte justifie ce choix :
cela ne veus vaudralaucun peint. En effet, ta' consigne précises : Le candidat obtient ia totalité des points
si le choix Vrai/Feux ET ia justification sont corrects, sinanl aucun paint.

-) Questions qui invitent à repérer des informations

significatives 0
1
i 0 0 0

Activité 17 : Lisez |'extralt de l'article suivant.

Tout change pourtant si l'on se concentre sur les comportements des

jeunes générations. Les moins de 35 ans sont en effet à |'origine du
recul de la radio et de la télévision, leurs goûts vont vers les musiques
et les films anglo-saxons, ils aggravent la baisse de la lecture des K

livres et des journaux à l'œuvre depuis longtemps, et envoient des .

signes plutôt inquiétants quant à la fréquentation des bibliothèques,

des musées et surtout des concerts de musique classique.
Sophie LHERM, Télérama, « Les Français et la culture ››, 15 octobre 2009 i

=,

-.~~,«v ¢› › .«-«;,›b«.«~«›H»¢-. «›~»@«›¢_ ~ «M _ i . » K l «~«.gWe~›.i~,_.,e,.›».¿m›,›~»«»em¢*› ,~«›=f›~.«.-«.~i›. _~»¢«~*.*4.«›m«*.;«==@;.i«.«f›,›`.»›«;~..›=

Relevez deux éléments donnés pour montrer que les comportements culturels des jeunes Fran-
çais sont inquiétants pour la culture française :

a. ................................................................................................................................................... _.

b. ................................................................................................................................................... ._

Attention, il y a peut~être plus cïéléments de réponse dans te document mais si la question vousinvite
à repérer deux éléments. ne dresse: pas une liste !
Dans ce type de question, it peut arriver que vous deviez transformer les phrases du texte.
i Voici dautres exemples de formulations de questions de ce type : -

- Relevez trois exemptes qui... e

- Trouvez dans le texte... ' ` e

- Citez trois arguments fournis par...

63
 ,

.Ja ,
T,-*;':»..,V
.› .
fi
_.

-› Questions demandant d'exp1iciter le sens d'un passage

Activité 18: Relisez cet extrait de |'article de l'activité 5 pages 48-49 et répondez aux questions.

r
È

Noël est donc bel et bien tombé au mois de mars

pour certains. Deux points communs entre tou-
tes ces primes, retraites et parachutes. Un, toutes
'
ces entreprises ont reçu une aide de l Etat d une
s a
›”

façon ou d”une autre. Deux, toutes ces prati-

L<1

ques sont globalement légales. Pire, la plupart il

de ces cadeaux ne sont que le strict respect des 1

contrats.

Article anonyme, 4wWw.liberation.fr, 31 mars 2009

îš
a, _ sf» ~ ›: «:~,:,§a*~~..*,›ef.›.*,f;*,;›'»f< af» :¢¢›~;§=_e;, ;«¢,,«»›«¢ .3 r›~=»<›w' f ~.

a. Que veut dire l'auteur quand il écrit : « Noël est donc bel et bien tombé au mois de mars pour
certains ›› ?

b. Quels sont, selon l'auteur de l'articIe, les trois motifs de scandale liés aux primes et
parachutes dorés ?

Certaines iquestiicinsrvlous invšteront à_élaim:ir, idenetifiergcru expliciter une idée, un argument, une opi~
nion, un exemple [Quel argument l'auteur utilise-t-vil peur... ? Montrez camment... ; Comment l'auteur
,-

s'y prend-il pour... ?} alors qu/ed'autreslvous dernanderünt de refermuler une idée, une expression ou
de justifier le choix dune expression, d'un titre : Que! est le sans de... ; Que veut dire l'auteur quand il clít
que... ? Éxpliqueå les mbtš au iexpresisianšsoulignés... Vous devez donc, dans ce deuxième @cas de figure,
vous entraîner àereformuler avec vos propres mots des expressions ou passages difficiles d'un texte.
Peur lntrduire vùtre repense. vous rppúvez écrire : r '

Hauteur veut dire que... I Cette expression signifie quel. / Cela veut dire que...

64
-* *

I ~ ~

vers l'epreuve i

EXERCICE 1 13 POINTS

Comprendre un texte lnformatlf

Lisez le texte suivant puis répondez aux questions en cochant la bonne réponse ou en complétant
l'information demandée.

5
r

'équipement informatique des ména- Trois secteurs se détachent nettement du '

ges ançais bouleverse-t-il leurs prati- peloton : le voyage (avec 15 % des ventes,
ques d'achat ? Il est encore un peu tôt surtout pour le train et Pavion), les produits e

pour répondre à cette question puisque c°est gris (audiovisuel, informatique, etc.), le livre
seulement depuis 2007 que les fournisseurs (10 % des ventes) et les produits culturels
d'accès å l'Intemet proposent du haut débit numérisés (vidéo, CD, etc.). Quant au com- E

en France. Or, comme l'explique le sociolo- merce alimentaire, il reste à la traîne, sans
gue Alain Rallet, « c'est avec Ia connexion doute du fait que le client doit payer pour _»

permanente et à haut débit que le consom-' la livraison. « C 'est simple, le e-commerce

mateur a pu découvrir la 'flânerie vir- manche quand il y a des économies à faire
melle", quelque chose comme le shopping [...] ››, résume Alain Rallet.

ZïÎ.~"',I'~.-§',.',Î.',,Χ'L Z§271Î'›ÎLΔe§ešJÃZÎΧ'¿"íÊ °f “°"'°°°× °°"'P°"°'“°"**

ce mode de consommation ? Là encore, dif- d achat
cile a dire. « Depuis tem* siè¢1¢,1« VPC' 011 '°“°h° i°i å d°S °ha2¢m°fS WHI-
n 'a jamais dépassé les 5 % de part du mar- être Plus Pmf°“ds *lulu n,Y Pafaît ï °n ne
ché ; je ne suis pas certain que le commerce °°ns°mm° Plus a“j°“fd,h“i °°mm° avant*
électronique puisse faire miew¢___ », avance et cela, quel que soit le milieu social auquel
Alain Rallet. Un point de vue pour le moins °n aPPa“i°m- N°13 qlfhief dans “mms
dissuuaut uaus ie concert médiatique qui milieux aisés, il était de bon ton de ne pas
décrit une révolution des modes de consom- fegafdefà la dépense* °n 5° vante 3'-'J'°“fd,h“Î
matiuu Cerœs, 2009 u vu les ventes en ligue « d'acheter malin ››. Sur Intemet, on cherche
augmeuœr ue 33 % eu Fi.auœ_ Mais, quand les bonnes affaires et on se transforme en i

ou pm d›uu uiveau quasi uu1_ est_œ viui_ consommateur éclairé et intelligent. « Il n'y
ment surprenant «_› a pas véritablement d 'eet “caddie ” comme L

65
PREHENSIUN DES ECRITS “ " `” e

au supermarché. L'approche du consom- fois dans la vie active, ils recherchent le °

mateurv est devenue sélective et raisonnée. meilleur rapport qualitéávrbc »,préeiseAlain

On aîrme son autonomie par rapport aux
prescripteurs; » Le réflexe Internet concerne
ainsi toutes les classes sociales : les moins
riches qui sont contraints à la frugalité,
comme les plus aisés qui recherchent les
bons coups. [...]
La fin du commerce réel
DÖPUÎS 1€ début d¢5 anéfîs 2000» le Pml
des e-acheteurs a ainsi nettement évolué.
Auxilunå Îmmmes Îe¢h110PhÎ1°5 dilômés
Sc*
1
Rallet.
Faut-il en déduire que le commerce de détail
qui a pignon sur rue est destiné à dispa-
raître ? Apparemment non, la tendance
observée étant à lalmixité des ofes sur le
* marché français. Ni la Fnac2 ni la SNCF3
n'envisagent de fermer leurs comptoirs,
?
malgré Pauginentation des ventes à distance.
« Pour l'heure, les sites» de vente numérique
les plus mum; son; Ceux des enseignes qui
existent dans le réel. Les consommateurs ont

jöîñïš pr0gr€'>SSiW>I1'1¢I1î UH P€U'PÎUS toujours besoin d'être rassurés ››, analyse

ÿÿiqisçieïiifeiiimes et deseniors, deicadres moyens ' et unîlggpégiaiigfgsleåu ÎC1›¢d;§¢4_* En revanche, la
_lel¿í°étï%rfô΢mp10yéS.Aujourfïhui, il y a autant de 1 portabilité klefinformatique [ndlr :` le fait
1 5 féfms Cllï d”Î10H1m¢S Paflï 105 Îfemauœs notamment de pouvoir accéder à lntemetà P *

qacheœurs et la acwrçeegénérafimmelle au été paraisse son la-siépimne portable; et sieges. r

qLlaSlIIl€Il'£/¢0IIlÎ)lë6._ [.*..]'H Slïlbiêfailï mêm çaligatign hepéfé, le 'conggmmateur recevra

que les tfiîhes dfâš aim Se“$Îb΢“1¢m des annonces personnalisées] risquent de
les mêlåi l>YaÎÎ<lU¢$i- À HH¢qHUiCCrPfèS il modier fortement *les pratiques; Mais cela
« les étudiants quiisont fauchésont' surtout 1 *eS¢*unea›¿1;1-e hi5¢0i;¢___q P 1. *

des movaons nancleœïç' sans 'tement P “Laurence BERNABEU, Všileurslmutualistes,=n° 266,*

prendre en compte la qualité. Alors qifùne “ 1 i P
e mai/juin 2610 “

l. VPC vente par correspondance

:

2. Fnac : chaîne de magasins spécialisée dans la distribution de produits culturels et électroniques

3. SNCF : Société nationale des chemins de fer français l

4. Credoc : Centre de recherche pour 1”etude et Fobservation des conditions de vie

1. Quel est I'objectif de cet article ? 1,5 point

CI Analyser |'inf|uence d'lnternet sur les achats des consommateurs français. v`

III Exposer les opportunités qu'offre Internet pour les acheteurs français.
EI Faire un état des lieux des habitudes des consommateurs français. 1

2. Dans le domaine du commerce electronique, pour quelle raison les sociologues 1 point
ont-ils des difficultés à établir des conclusions claires ? l

Cl Parce que les consommateurs français évoquent difficilement leurs habitudes d'achat.
EI Parce que le phénomène Internet est encore récent dans les foyers français.
EI Parce que la protection des données sur Internet limite le recueil de statistiques.

3. En quoi consiste, d'après ce texte, la « flânerie virtuelle ›› ? 1,5 point

Répondez avec vos propres mots.

66 v

<

v
 4. Pour le sociologue Alain Rallet, Internet... 1 point

El ne peut qu'entra|ner une révolution des modes de consommation.

Cl répond aux mêmes besoins que la traditionnelle vente par correspondance.

Cl a un impact largement surestimé pour ce qui est des achats en ligne.

5. Pourquoi, selon l'auteur de l'articIe, faut-il prendre de la distance 1 point

avec les statistiques ?

6. Vrai ou faux ? Cochez la bonne réponse et recopiez la phrase ou la partie 1,5 point
du texte qui justifie votre réponse.
1
ãffaš . Êaux

Î D'après ce texte, le succès d'lnternet s'exp|ique par le gain de temps appré-

î ciable qu”il rend possible. 1

` Justification: ..................................................................................................... ._ .

; 1

¿ .

, ,
. . .. . , .

F È

7. Donnez un avantage vérifié des achats sur Internet : 1 point

8. Vrai ou faux ? Cochez la bonne reponse et recopiez la phrase ou la partie 1,5 point
du texte qui justifie votre réponse.
Vrai j Faux

1 Ceux qui achètent sur Internet sont surtout les jeunes hommes adeptes des l `
.
È

nouvelles technologies.
.

l Justification: ..................................................................................................... _. 1
5
l
l

, l
.

.. . ... . .. . . .... . . .. . .. . . . .. . . ... .. s l î

9. D'après l'auteur, Internet entraînera-t-il la fin du commerce de détail ? Pourquoi ? 1 point

10. Quelles sont les deux innovations qui influenceront de manière certaine 2 points
le comportement des acheteurs ?

b. .................................................................................................................................................... ._

67

vmwvw»
 EXERCICE 2 13 i=oiN'rs

Lisez le texte suivant puis répondez aux questions en cochant la bonne réponse ou en complétant
l'information demandée.

* i uí='i*F
J J ' réfèrent Pãîlglais
r

Ces groupes trançels

* å

In English, dans le texte

Parce qu 'ils trouvent Ia langue d 'Elvis plus mélodique, que la chanson à texte
n'est pas leur tasse de thé, des groupes français composent en anglais.
 la clé, un écho mondial.

[...] L'engouement international pour sonorités différentes: « La musique des

l'électro angiicisante de la « French
touch ›› (Air, Daft Punk...)a ouvert la voie
il y a dix ans. Aujourd'hui,une génération
spontanée de groupes français dont la
musique se chante en anglais surgit de
Clermont-Ferrand, d'Annecy, de Paris.
lls se nomment Cocoon, The Delano
Orchestra, Coming Soon et Hey Hey My
Myet se revendiquent, sans complexes,
de Johnny Cash, Leonard Cohen ou Neil
Young plutôt que de Gainsbourg, Ferré
ou Brassensl. [...]
Chanteur et guitariste du [...] duo folk
Cocoon' Mark Dëumai ['**] “Ia pas
eu a se posefla quesuo" “ Les Cha“s°”S.
5 retourne là-bas, un peu transformé. ››
me sont tou/ours venues en anglais, j'ai
biberonné à cette culture musicale.
D'aiIle*urs, la première fois que j'ai écouté
du Brel ou du Gainsbourg, j'aitrouve' ça
bizarre. ›› [...] Howard Hugues, un des
sept membres de Coming Soon, tribu
annecienne [...], va jusqu'à voir dans
cette émergence de l'anglais une revan-
che sur la chanson française : « Le réper-
toire de Gainsbourg a tellement été
brandi par toutes les générations précé-
dentes que ça ne m'inspire pas. ›› [...]
Choisir l'anglais ne signifie pas renier
sa sensibilité et sa culture françaises
pour autant. Jouer avec les mots dans
une autre langue peut même créer un
nouvel idiome qui laisse émerger des
mots, c'estcelle de mon propre langage,
je ne fais jamais corriger mes fautes ››,
explique Federico Peliegrini, de French
Cowboy, un doyen du mouvement. « La
poésie passe plus par la mélodie et les
sons que par les sens. ›› Ce rapport explo-
ratoire à une langue étrangère qu'on
veut manipuler est tout aussi important
pour Howard Hugues : « On utilise des
mots comme des accords. En les décor-
tiquant avec plus d'attention que ne le
ferait un Américain, on crée une langue
un peu bâtarde. Ça fait plaisir que ce
made dfexpress,-on venant des États_
Unis, qui nous a longtemps envahis,
[___]
« Les États-Unis, c'est notre Amérique
rêvée, les plaines, les Grands Lacs,
Chicago, le Michigan... ›› : Alex, de The
Delano Orchestra, revendique ses origi-
nes auvergnates et le côté « terrien ›› de
sa musique: « Nos chansons sont davan-
tage imprégnées des lacs et des volcans
qui nous entourent, avec un côté un peu
sombre. ll y a une culture du lieu dans
ce qu'on écrit. Je ne ferais pas la même
musique si j'étais parisien. ›› [...]
V Chanter en anglais, c'est aussi privi-
légier la musique au détriment du texte.
Le chanteur Vincent Delerm ne s'est
pourtant jamais aventuré du côté de la

68
 langue de Shakespeare. Pour lui, le fran- comme Cocoon, est un terrain totalement
çais permet de toucher les gens plus miné chez nous... En français, pourcou-
facilement et plus rapidement. « Au-delà per courtà la mièvrerie, on doit s'appuyer
de la musique, il y a un aspect humain. sur des choses plus dures, moins buco-
Notre langue crée un rapport direct à liques. Et puis, c'est lié à l'imaginaire
l'interprète. Mais si l 'on veut être écouté américain, dans leur chanson Paper Boat,
d'abord pour sa musique, mieux vaut Cocoon chante: ”We'll need wood, and
chanter en anglais, car le texte ne tue we'll need stones, for a brand new
pas la mélodie. ›› Toujours selon Delerm, house." ›› Prendre du bois et des cailloux
l'anglais permet aussi d'utiliser des for~ pour construire sa maison, ça passe
mes ou des thèmes qui ne passeraient mieux si c'est situé dans l'Oklahoma qu'à
pas en français. « Le minimalisme ne Besançon ! i

pose pas de problèmes en anglais. Parler e

des champs, des bois, des animaux, Marie-Hélène CHABERT, Télérama 11° 3043, 10 mai zoos

1. Serge Gainsbourg, Jacques Brel, Georges Brassens, Léo Ferré : principaux chanteurs-poètes de langue française
des années 60 à 80

1. Quel est l'objectif de cet article sur les groupes français qui chantent en anglais ? 1,5 point

El Analyser les motivations individuelles de quelques groupes déjà connus.

Cl Expliquer un phénomène de mode qui s'est étendu de Paris à la province.

III Développer une conséquence du contexte économique de l'industrie musicale.

2. Expliquez la déclaration du chanteur : « J'ai biberonné ä cette culture musicale ››. 1 point

3. Que signifie le choix de I'anglais pour ces groupes ? 1 point

EI La volonté d'affirmer leur indépendance.

Cl Le renoncement au succès en France.
El Le respect des attentes des distributeurs.

4. Vrai ou faux ? Cochez la bonne réponse et recopiez la phrase ou la partie 3 points

du texte qui justifie votre réponse.
Vrai Fa u x
*_--› ffffff W- ~-H»-›«Ay «««««««« f› 7-«\›V-›»›*-7~v~»›-4-»«--›-›-.-,__..~««-›»v×.«« *WA A»
7 _ V. ...Hs á ~- »_..z_ . __..., ..›. .A .›.»~.,<......_.,_.~1.»__A., .__ __.. . . .__../..,_./ ..._ .___ 4, ,_ _ _... È.._,_1.,.,.. . . .,__ÿ

Les chanteurs interrogés ont un rapport profondement musical a la langue i 1

1

anglaise E

ustification : ..................................................................................................... _.
.................... ...... ..... .. ............... .................................................................
..,.,.../U.
. . ¿ l

_.-~»›-.W-te.--~.«›«_»_»_.›.›.›.~~~›-.›~««»»~^.›..›.W ...._.,....›1› l

Le chanteur de French Cowboyestime qu'il faut faire l'effort de bien maîtriser

l'anglais pour être crédible. 5
“

I
l

Justification : ..................................................................................................... ..
1

69
5. Que représentent les États-Unis pour les groupes français qui chantent en anglais ? 1,5 point

CI Une mythologie de l'espace et de la vie sauvage.

III Un retour aux sources du rock et de la pop.
EI Un modèle d'optimisme et de professionnalisme.

6. Qu'y a-t-il de paradoxal dans la position du chanteur de The Delano Orchestra ? 1,5 point

7. Selon Vincent Delerm, quels peuvent être les deux avantages de l'angIais 2 points
pour des chanteurs français ?

b. ................................................................................................................ ..

8. Vrai ou faux ? Cochez la bonne réponse et recopiez la phrase ou la partie 1,5 point
du texte qui justifie votre réponse.
Èëffîî fers i

La chanson française à texte craint par-dessus tout le ridicule. * ; ¿

Justication : ..................................................................................................... ._

¿ <

Comprendre un texte argumentatif

Lisez le texte suivant puis répondez aux questions en cochant la bonne réponse ou en complétant
l'information demandée.

Littérature : 2

|'|NF|.l-\T|0N êdiloritlle î

9
v;

ší
hacun, dès la n du mois d'août, s'ac- tant de choix, et l'auteur inquiet que dans ce Ê

corde à le dire. Ijéditeur qui mon- déluge son propre ouvrage arrive à sortir du 2
L
ai

tre ses collègues du doigt, le libraire lot. Tout le monde est d'accord, et cependant,
encombré de piles d°ouvrages qu'il ne les années passent sans qu”aucun changement ,,
F
«

À. sait où poser, le lecteur indécis devant ne se dessine, l'ination de l”édition littéraire 1*

È*
MM
Î
nf.
V *fï,~>,f,«1›;»g:›*z«e ››~¿~,~«»:».›«*›:›z¢V,«~›a:~=~<›,«:-.›,««*›e,~,›»=›*:*<›f«»:'f«~,=› @fs -,¢fr›a›=1›-1=v~:~*.=
~
=v.,*,:-= ›f M-¢«¢=›_››.«,f,=.*:1,¢»,w_5› ;¢~¢›,««~¢›;<f,›~:«›:«¢»›» ««.¢››f›»@;«›w››«f«×«<›«af«f:<›f×~¢›«›››¿~;«¿,¿§,;aw-Maw;?»>~»a›g=»¢mm«¿›,W,,¢«m§›zq-¢¢¿~e~~>=;@=@›~«E;
*Y
est bien ancrée dans le paysage français. Le
phénomène a débuté à la n des années 80. En
1994, on atteignait déjà 364 nouveaux romans
édités à la traditionnelle rentrée littéraire de
septembre. [...] Depuis 2004 on stabilise à un
niveau excessivement élevé : 663 en 2005, 683
cette am1ée.
Pus d'ostru¢isme'
Dans cette fuite en avant, personne n`est laissé
de côté : les romans étrangers sont passés de
147 en 1994 à 208 aujourd`hui.
Quant aux premiers romans, ils toument autour
de la centaine. [. . .]
Que se passe-t-il donc ? Une fringalez extraor-
dinaire des Français pour la littérature ? Hélas
non, les très légères hausses de vente sont bien
loin d`être proportionnelles à l`augmentation
des éditions. Un besoin irrésistible d'œuvres
littéraires pouvant être ensuite adaptés sur
grand et petit écrans 7 Certes, c'est du moins
un des objectifs visés par les éditeurs, mais
cela ne justie pas de telles publications dont
la majorité ne dépasse pas le millier d'exem-
plaires vendus.
Un phénomène lrunç
Nos voisins européens ne connaissent pas un
tel phénomène. Il est Vrai que la rentrée lit-
téraire est proprement française et très liée
81-\X prix qui SOHÎ d뢀l'nëS å la même époque-
[...]
Alors pourquoi cette exception française qui
n'est pas des plus réjouissantes puisque la
,_,
qualité ne vient pas expliquer la quantité
l.u foute aux petits éditeurs ?
Diicile en fait de ne pas se tourner vers l'édi-
tion pour comprendre quelque chose au phé-
nomène. Mais là aussi, diicile d'avoir des
explications, tant on aime peu parler publique-
ment de ces choses dans ce milieu.
Pour les uns, ce qui est en cause, c'est le nom-
bre important d'éditeurs en France et la course
effrénée qu'ils se livrent pour tenter de décro-
cher le gros lot, celui qui emportera les prix
et les gros tirages et sortira leur maison de
l'ombre.
. ostracisme : exclusion d`une persom1e ou d`un groupe par une communauté
ingale : grosse faim
. essuyer les plãtres : être le premier (et le seul) à subir les conséquences désagréables d`une situation
W' *
ljargument ne tient pas pour au moins deux
raisons. La première est que le produit certes
commercial qu`est un livre gagne tout à être
traité artisanalement. ll l`est par le lecteur, et
l'auteur a besoin d'un rapport direct et franc
avec son éditeur. Cela existe également outre-
Atlantique, mais la dominante est un peu sem-
blable à ce que connaît l'industrie cinémato-
graphique : c'est le producteur qui choisit le
scénario et le metteur en scène pour le toumer,
pas le réalisateur qui cherche les partenaires
pour toumer son œuvre comme c'est encore
le cas le plus souvent en France. Le second
argument est que les petites maisons d`édition
servent de cobayes aux grandes, C'est elles
qui prennent le risque d“un neuve] auteur peu
conventionnel (en art, il vaut mieux, non ?),
essuient les plâtres3 avant que les grands ne
les raehèrenr
,. . .
L edition en muse
Pour d'autres, le poids de maisons historiques
comme Gallimard et le Seuil serait responsa-
ble du phénomène. Parce qu'elles écrasent les
petits et s'attribuent les prix les plus impor-
tants, ceux qui permettent de dépasser les
cent mille exemplaires vendus. Parce qu'elles
sont capitalistiquement de taille moyenne et
n'auraient pas la force d`organíser un marché
plus intelligiblement concurrentiel.
Et si, tout simplement, l'ination s`expliquait,
outre Pécrasement bien français des dates, par
la peur des éditeurs de rater les perles rares '?
Mais là, on rentre dans le roman...
Jacques MUCCHIELLI. Pour. n° I I4. octobre 2006
1. Quel est le ton des trois premières lignes de cet article ? 1,5 point

Cl Moqueur.

EI Polémique.

El Moralisateur.

2. Comment comprenez-vous la remarque « personne n'est laissé de côté ›› ? 1 point

El L'auteur feint de présenter les éditeurs comme généreux.

El L'auteur feint de présenter les éditeurs comme curieux.
El L'auteur feint de présenter les éditeurs comme ambitieux.

3. Vrai ou faux ? Cochez la bonne réponse et recopiez la phrase ou la partie 4,5 points
du texte qui justifie votre réponse.
ïffaš ïaux
a. L'agenda resserré des jurys littéraires explique cette singularité nationale. f l

M...._.._
> 4

i Justification: .... ............................................................................. _. l

.... .......,...c.. ..
“"“` Î
b. Le problème réside dans la médiocrité des nouvelles parutions.
l

. Justication : ..................................................................................................... ._ _

c. Il y a un tabou de la situation éditoriale parmi les professionnels.

l

Justification : ..................................................................................................... _. 1

4. Quelle est la cause de l'inflation de livres, selon certains éditeurs ? 1 point

El Les nouvelles pratiques de lecture.

El La guerre commerciale entre éditeurs.

EI La banalisation de l'acte d'écrire.

5. Expliquez le parallèle établi par I'auteur entre I'édition et I'univers du cinéma. 1 point

6. Que montre l'auteur ã propos des petits éditeurs ? 1 p oint

Cl Qu'ils gagnent à se spécialiser pour être visibles.

El Qu`ils finissent par attirer les écrivains à succès.
El Qu'iIs font un travail irremplaçable de découvreurs.

72
.4 , ,

7. Quel reproche est fait par certains aux grandes maisons d'édition ? 1 point

CI Elles font et défont la mode littéraire.

III Elles ont perdu ce qui faisait leur prestige.
El Elles ont le monopole des tirages records.

8. Expliquez la conclusion de I'auteur : « Mais là, on rentre dans le roman... ›› 1 point

VEXERGIGE 4 e
. . 12iPüliNTSi

Lisez le texte suivantpuis répondez aux questions en cochant la bonne réponse ou en complétant
|'information demandée.

Après le textile, la sidérurgie, Pautomobile. .. la É

'
,s f*

presse. [. . .] Depuis quelques années, l'industrie

.l

de presse décline. Le journalisme, lui, souffre

ig.
G , 1 'L' i.›,

depuis beaucoup plus longtemps. Les contenus ã

ez;
r"

q, rédactionnels étaient-ils en effet mirobolantsz il

yav1ngtans'7[ ]
s
1

À:
En ce moment, nombre de directeurs de presse
font front commun devant Forage et implorent
le secours nancier de celle qu'en d'autres cir-
constances ils nomment avec dédain la << mamma È

étatique ››. Le Monde diplomatique, qui leur Ê

epuis vingt ans, Le Monde diploma-

z
_ ,_ _
Y*

s,
3
.L
le

cyclone economlque qui” aulounÿhm” continuer à défendre une conception du J`oi1ma-

* dévaste les salles de rédaction et
dépeuple les kiosques. Ijanalyse des “Smc diérçnœ.de la leur” dest daabord à ses
causes ne prémunissantl pas contre les effets, lecteurs qu Il fan appel' i

notre journal éprouve lui aussi les conséquences Si les tounnents des médias indièrent une large
des intempéries. Moins que d'autres titres, et fraction de Fgpinign, dest pour partie qu°e11e a
v

d'une manière différente : ni sa survie ni son compris une chose : la mise en avant de la << liberté
indépendance ne sont en cause, mais les moyens d'expression ›› sert souvent de paravent3 aux inté- ÎE

manquent à son développement. Pour éclairer rêts des propriétaires de moyens de communica-
l°avenir, prendre toute sa part à la bataille d'idées, tion. « Cela fait plusieurs décennies, estime le Ê
.>

transmettre enn à de nouveaux lecteurs notre cofondateur du site dissident“counterpunch.com”

manière de voir et de déchilfrer le monde, nous Alexander Cockburn, que lesjournaux dominants È

faisons appel à vous. ont plutôt fait obstruction ou saboté les eprts \_

,,..f.., ..,,,..,.. .-..-_- -J ,.,-Mv.. . M. _ V W - «f-›«,.; «» -«f -.W , _-J-1 -.G -.« 1,_9,,.._..e.,w,_...,W,.. -.1-W. W-»»¢~ -.l ›«»›«-.M7 ..,«».›*›*-\¢›,.(.,,,*›->.~««.»«.v ~› s«-.~.» se-«,««-«-«~=*~›››=›,«~=v: *»*.»*-¢~««¿››.«f**.›w *~w~*1'f*`

73
 šï
ia

destinés à améliorer notre situation sociale et qui décident à peu près la même chose, on n 'en-
s
politique. » Les enquêtes et reportages diligentés4 registre pas de réaction notable. ››
par la presse de plus en plus rares, ermettent . ,, .

surtout de préserver la ction d'uu jtliournalisme Mcchesney prolonge son exercice d ecologie
d°investigation pendant que prolifèrent dans mentale en posant la questlon Smvanœ :puisque
la démocratie Cist sans œssle mvoqueÿ” .qtianfl
d”autres pages faits divers, portraits, rubriques
avons-nous au juste collectivement decide a -
de consommation, de météorologie, de sport,
_ . ,
copinages litteraires. Sans oublier le simple
. _ _

9
l

. d \
_

d 1
. -. i

quelle occasion ? lors de quel scrutin majeur ?

r

_
- ›

o ier-coller de dépêches d`agences par des qu une polgnee e tres gran es entœpnses”
C p . . , . . . nancées par de la vente de publicité et priori-
salaries en vole de dequahcatwn raplde` tairement soucieuses de dégager un prot maxi- V

, r _*

« Imaginez, lance l universitaire americain mmn, seraient les principaux artisans de notre
Robert McChesney, que le gouvernement prenne information '.7 [. . _]
' t ' t erédu t' b tale de la . .
un decre exlígea" un _c mn _ Tout le mal actuel, entend-on souvent, viendrait
place accordee aux aîiires internationales dans , 6
d'1 t t. Mais l
d 1 , d le
la presse, qu 'il impose lafermeture des bureaux e Ce pe C e ce ga ux n eme a
Toile n'a pas décimé le journalisme ; il chan- il
de correspondants locaux, oula reduction severe œlait depuis longtemps le poids des
de leurs eïectifs et de leurs budgets. Imaginez
f ,_
que le chef de l 'Etat donne l 'ordre aux medias
truturf
C
,d kt` r
dt' l,du
a mns u mar e mg re ac lonne
, , , _ _ mépris des catégories populaires, de l”empnse
de concentrer leur attention sur les celebrites . . . . . ,.
des milliardaires et des publicitaires. [. . _] S il
.
5 A ,_ ,
et les broutilles plutot que d enqueter sur les . ,
_, , _ _ faut vraiment « sauver la presse ››, 1 argent
scandales associes au pouvoir executif Dans . . . , , t _ .
public gagnerait a etre reserve a ceux qui
u.ne telle hllpotheîse' les rofessîurs dejounlw accomplissent une mission dïnfonnation able
lisme auraient declenche des greves de la faim, . ,
et inde endante.
des universités entières auraient fermé à cause p
des protestations. Pourtant, quand ce sont des
intérêts privés en position de quasi-monopole Serge HALIMI, Le Monde diplomatique, octobre 2009

r
“ff -fe ,_ /1; e «->.-«~~-›=-,-;›«..--ef--›¢›»«›*.««›=~.-¢e~,››-L*,›=e›=›«fi›=..f~fsf»*¢~+~.»¿».=v°=¢›<›f~››¢f.<v W ~-f.-,¢«.»*¢,m*i=r›>y1s›*:1¢q›r«m*~a*a«›î=:*›:ata«-1°<¢v2fr:<§2s<sw›ã*>ve°mme.*a'v›rrrzfwfr.*f**feww=\ra*5<s›*=1f=fe¢~f›w1*»s<›s

1. prémunir : garantir par des précautions

2. mirobolant : magnifique mais irréaliste
3. servir de paravent : servir d'excuse
4. diligenté : qui accomplit quelque chose avec empressement, trop rapidement
5. broutille : fait sans importance
6. galeux : qui a la gale (maladie de peau qui provoque des démangeaisons)

D ' après I ' auteur, la crise que traverse la presse française est surtout Iiee... " 1 po/n 't
à une perte de confiance des lecteurs.

CI ä un manque de diversification de l'information.

à une mauvaise conjoncture financière.

Qu'est-ce qui motive cet article ? 1 point

La faillite prévisible du Monde diplomatique.

Le besoin de fonds pour la croissance du Monde diplomatique.

Le projet de rachat du Monde diplomatique.

74
 "Îã
ši
› .

3. Vrai ou faux ? Cochez la bonne réponse et recopiez la phrase ou la partie 3 points

du texte qui justifie votre réponse.
*ms ; J

1
a. Devant cette crise, les organes de presse se montrent solidaires.

* Justification : ..................................................................................................... _.

È b. Le Monde diplomatique estime du devoir de l'Êtat de venir en aide 1

ä la presse.
1
1
Î

1 Justification : ..................................................................................................... ._

i
4. Pourquoi, d'après Serge Halimi, les lecteurs ne se sentent-ils pas concernés 1 point
par les problèmes de la presse française ?

il

5. Donnez deux exemples de dérives des médias dénoncés par l'auteur. 2 points

a. .................................................................................................................................................... ._

b. .................................................................................................................................................... _.

6. Qu'y a-t-il d'étonnant, d'après .Robert Mcûhesney, dans ce manque de réaction ? 1 point

7. Vrai ou faux ? Cochez la bonne réponse et recopiez la phrase ou la partie 1,5 point
du texte qui justifie votre réponse.

Pour Serge Halimi, on fait erreur en accusant Internet d'etre responsable

de la crise actuelle. Î `

J Justification: ..................................................................................................... ._ ›

8. Quel est le ton de cet article ? 1,5 point

El Polémique.

El ironique.

Cl Sceptique.
75
 AuToÉvAi.uATioN

.,.~_s.«.W... ...ss W... M...~-., ~......~.~.s,,.. ......._..A.....s W. .. ._ .....N.._....

. . . . .-.N .`
*
r
r
.

l
Je suis assez informé des grandes questions g

l
contemporaines pour ne pas paniquer devant f 1
f

i
un article dont le contenu peut être culturel, 1
f 5

J'ai le réflexe d'exploiter les informations les plus =

; r

visibles pour guider ma lecture (rubrique, titres, l É

-
l
l 1

_ . ë

chapeau, intertitres, auteur). l l

--* ~
=

--*~~*---* ************* *~* ************************ ~-N ******************** *~›* ************* ***«*-~***** r ** * * *~ * 1** ¿

( Je peux, si le chapeau le permet, retrouver les l

idées principales développées dans le texte et '

i anticiper sur un plan possible de Varticle. i

Jèšáiš Éšpšrériéšqãdiriåiršniš..pšråigradpnšsv “Will M *

d'un texte et en définir l'idée principale.
Êé/comprends et peux expliciter la structure d'un
texte en repérant les articulateurs du discours. j Î *

.. ....~../M /-..... .. ........,... W _.. ...._.....

,_......_~ s_,._M,W. ......_s».._.......-. .V/,.._. ,. ._ . . ...Ø _... . .Jr M ... _... T,... ....._-...... ..... 1«..W......... .. «
'
Je peux m'appuyer sur le contexte pour percevoir
Ê
i r

i Ê r

i
l
r U n C han gement de ton et l'expliquer . il 2
ï 1

Î""~M"`""W"""""W"'"~`/~"MW'M/"“W'§"W"'W“'"'"M'""MWwW" Î'“'~“”WW" W Mm”/`; "'www/M`"'"”'M""W`Î" M W

Je sais reformuler sans les deformer des idées 5

i

qui ne sont pas les miennes.

Ê

L./, ./...........WW,_.. ...M _. . N _ _ -M ..~N.,.... .....»s..N.,`

ï Je sais synthétiser (plusieurs exemples, plusieurs ,

arguments, plusieurs citations.) ;

,

Je sais ex liciter les sous-entend us logiques Î

.- ................ Á

4
1

>,ss.s.._.s~ .... ...... ..... ._.....,.,.._ ..........,_..s... ......~..-L....

. . ...... .. .........M.w.... ,... N

IJe sais distinguer l'opinion de l'auteur de celles

qu'il ne partage pas, lorsqu'il fait des citations. J
1

N'oubliez pas de lire en français ! Voiei quelques liens vers des sites francophones d'aotualitê :

0 http://www.lemonde.fr/
~ http://www.|egaro.fr/
~ http://www.liberation.fr/
0 http://www.lexpress.fr/
0 http://tempsreel.nouvelobs.com/index.html
0 http://www.lepoint.fr/
0 http://www.letemps.ch/
¢ http://www.tdg.ch/ (Tribune de Genève)
0 http://www.lalibre.be/
~ http://www.lesoir.be/
0 http://www.ledevoir.com/
0 http://www.la-croix.com/

76
 PRonuc1'|oN ÉcR|TE
l

Descripteur global
~/ Peut écrire des textes clairs et détaillés
sur une gamme étendue de sujets relatifs
à son domaine d'intérêt en faisant la synthèse
et l'évaluation d'informations et d'arguments
empruntés à des sources diverses.

Essais et rapports
~/ Peut écrire un essai ou un rapport
qui développe une argumentation de façon
méthodique en soulignant de manière appropriée
les points importants et les détails pertinents
qui viennent l'appuyer.
~/ Peut évaluer des idées différentes ou des
solutions à un problème. (B2+)
\/ Peut écrire un essai ou un rapport qui développe
une argumentation en apportant des justications
pour ou contre un point de vue particulier et en
expliquant les avantages ou les inconvénients
de différentes options. (B2)

Correspondance
~/ Peut écrire des lettres exprimant différents degrés
d'émotion, souligner ce qui est important pour lui/elle
dans un événement ou une expérience et faire
des commentaires sur les nouvelles et les points
de vue du correspondant.
 pour vous aider

Ô NATURE DE L'ÉPREUVE ET SAVOIR-FAIRE REOUIS

Durée Note sur
i
i
l Prise de position personnelle argumentee (contribution a un debat. 1 heure l / 25 points
lettre formelle, article critique, etc.) d'environ 250 mots.

0 Faire preuve d'une assez bonne maîtrise du code sociolinguistique à l'écrit,

0 Présenter des faits, un contexte, une situation,
0 Formuler clairement des idées et arguments,
~ Exposer des exemples pour illustrer idées et arguments,
0 Mettre en œuvre les fonctions de la langue adaptées ä la situation : protester, nuancer
insister, défendre, attirer l`attention...,
0 Produire un texte cohérent et clairement mis en page et structuré.

Ô CRITÈRES PRIS EN COMPTE POUR IJÉVALUATION

Votre copie sera évaluée en fonction des critères suivants :

Respect de la consigne
Respecte la situation et le type de
production demandée. O 0,5 E

Respecte la consigne de longueur

i
l
i
indiquée.
Î Correction sociolinguistique
›

i
l
›
_ " l

š
›
i
Peut adapter sa production à la situa-
l
tion, au destinataire et adopter le
iveau d'expression formelle conve-
l
nant aux circonstances.
Capacité à présenter des faits
Peut évoquer avec clarté et précision
des faits, des évènements ou des
situations. i

I _
Capacité ã argumenter une prise
de position
”
Peut developper une argumentation i
*
i 2
›
i

en soulignant de manière appropriée l

a
<

i ;

points importants et détails perti-

nents.
hérence et cohésion
ut relier clairement les idees expri-
es sous forme d'un texte fluide et
f i
oherent.
especte les règles d'usage de la
Io o,5§1š1,5 2 2,5;a
›

mise en page. La ponctuation est Z i

› i

r e at ivement exacte mais p eut subir

~
›
l l g 5

l'influence dela langue maternelle. É ¿ J* l

Les activités proposées dans la partie Pour vous entraîner vous aideront à mieux apprehender
et comprendre ces critères.

78
 la consi-
Les activités 1, 2, 3, 8 et 9 attireront votre attention sur l'importance de bien analyser
de la
gne pour que votre production respecte le cadre défini et évalué dans le critère « Respect
consigne ››.

La correction sociolinguistique sera plus particulièrement travaillée dans les activités 4, 6,

« ››

7, 8, 18 et 19.
Les sujets du DELF B2 vous inviteront a « argumenter une prise de position
(activités 5, 11, ››

12, 13, 14, 15, 16 et 25) ; la partie « savoir argumenter ›› de cet ouvrage, que vous trouverez
doit vous aider améliorer votre habileté ä « présenter
en Production orale pages 106 a 119, a
des faits ››.
Enfin, votre production devra se présenter « sous la forme d'un texte fluide
et cohérent ››. Dans
le critère « Cohérence et cohésion ››, on évaluera votre capacité a organiser
votre argumentation
(activités 12 et 16), en utilisant efficacement les connecteurs logiques
dans un plan logique
sans oublier la
(activités 14 et 15) et une mise en page facilitant la lecture (activités 3 et 11),
ponctuation (activité 17).

ä enrichir votre expression

Les activités 20 à 25 vous entraîneront enfin à reformuler vos idées,
et à varier les structures de vos phrases, afin de satisfaire aux autres critères dont tiendra
compte le correcteur, qui comptent pour près de la moitié de la note de l'épreuve.

Prenez le temps de bien exploiter les corrigés : vous y trouverez la aussi des conseils pour aller
plus loin.

COMPÉTENCE LEXICALE
i ' *

1 l š

Étendue du vocabulaire
.
›
* 4
}
i 4

Peut utiliser une gamme assez éten-

Â

: r

lo'o,5
.

i
l due de vocabulaire en dépit de lacu- 1
r

nes lexicales ponctuelles entraînant

1

,
1

1
l'usage de périphrases. l

l
i
i
r

1
Maîtrise du vocabulaire t
«
l l

Peut utiliser un vocabulaire générale-

1

l
r
ment approprié bien que des confu~
sions et le choix de mots incorrects
l

*o o,5*1=1,5 zi
l

se produisent sans gêner la commu~

1

l
l
r

«
nication.
~› › 4 »-» ~;~~
50,5% 1
«, *.

Î Maîtrise de Vorthographe O

COMPÉTENCE GRAMMATICALE
_, __ _ _1 _ ME __ _ .1
,_ _

Choix des formes

›

l A un bon contrôle morphosyntaxique.

Des erreurs non systématiques peu~
entencore se produire sans conduir
à des malentendus.
w
° Degré d'élaboration des phrases
Peut utiliser de manière appropriée i

1
l

5
, ,

l
:

des constructions variees. E

i
i

i
,

1
l
 pour vous entraîner 1

1 Analyser le suj et

-) Lire la consigne : identifier la situation de communication

l_'analyse précise de la consigne vous permet d'identifier clairement la situation de communication
propre à chaque sujet :
- le statut du rédacteur lindividuel ou collectif] écrivez-vous en votre nom propre ou êtes-vous placé :

dans le rôle d'un représentant d'un groupe ?

-le statut du destinataire [fonction de la personne, type de revue ou de journal, etc.) ;

_ le type de texte attendu :article critique [sur un fait de société ; réaction face à un projet de loi, pour
contribuer à un débat...], participation à un forum ou à un courrier des lecteurs, lettre formelle [de
réclamation, de motivation, de protestation, de négociation, etc.], rapport pour un supérieur dans le
cadre professionnel, pour un professeur, une association, etc.

Activité 1 :Voici trois sujets-type. Répondez aux trois questions pour chacun des sujets.

Sujet A

È » ___ oscãassîšsgsstaggif “?

. C°est tendance ! ll va falloir vous y faire : CO2 >›_ Le bilan CO2 couvre la totalité du
les produits que vous achetez régulièrement cycle de vie du produit, de l°extraction des
A vont bientôt faire l”objet d'un double etique- matières premières jusqu”à sa destruction.
tage, faisant gurer non seulement le prix
maiS également l'inCOntOuI`nal)le << bilan www.onparledevotrevie.com L,
' t
. _ _,.___e.irW,.«_¢..a,.,t,_._.,_,,§_.f.<¢.,,.¿. ,...i,~.,,t-.,"ouu,1....«..›¢a:.,«.,,..<.i¿tt¿._W««\.î<@W-a.. »¿ .....,».._......t¿._:. .W ...W . 1.. c . -..W ¢.yx,«,,. U i, .cum .› W,W..,¿¿,_... c , 1 is.,›,›.,›.
_ i

En tant que consommateur, vous trouvez que les informations données sur les emballages des
produits sont déjà trop nombreuses, et parfois même culpabilisantes. Vous réagissez sur le
forum des lecteurs en exprimant vos sentiments et en précisant les raisons de vos doutes.
250 mots minimum

Qui écrit ? ...................................................................................................................................... ._

Pour qui ? ...................................................................................................................................... ._

Type de texte attendu ? ................................................................................................................ _.

Sujet B

Vous travaillez dans une entreprise francophone et vous partagez votre espace de travail
avec d 'autres employés. Au nom de vos collègues, vous écrivez une lettre a la responsable
* des ressources humaines, dans laquelle vous exposez les problèmes que cela pose et
demandez un aménagement des locaux.
250 mots minimum

Qui écrit ? ...................................................................................................................................... _.

Pour qui ? ...................................................................................................................................... ._

Type de texte attendu ? ................................................................................................................ _.

80
1
Sujet C

Entreprise : ÉTLACEÇ §ERvI(.E

L'offre d 'emplol :
Entreprise saisonnière de vente de glaces recrute pour
cet été des vendeurs sur les départements du nistère,
du Morbihan et de la Loire-Atlantique.
Salaire motivant.
INFORMATIONS SUR

Envoyez votre lettre de motlvatlon à :

M. Bertrand, Glaces Service,
Service du recrutement des saisonniers,
77 rue des ducs de Bretagne,
35 000 Rennes

Vous avez décidé de passer I'été en France pour perfectionner votre niveau de français.
Vous répondez à cette annonce pour obtenir un petit emploi pour cet été. Dans votre lettre
de candidature, vous insistez sur votre motivation et sur les qualités qui font de vous le
candidat idéal.
250 mots minimum

Qui écrit ? ...................................................................................................................................... ._

Pour qui ? ...................................................................................................................................... ..

Type de texte attendu ? ................................................................................................................ ..

-› Pour quelles raisons et avec quel objectif ?

Activité2 : Pour les sujets A, B et C de |'activité 1 page 80, précisez maintenant pour quelles
raisons et dans quel but vous êtes supposé écrire.

Sujet A
J'écris parce que ........................................................................................................................... ._
J'écris pour .................................................................................................................................... ..

Sujet B
J'écris parce que ........................................................................................................................... ..
J'écris pour .................................................................................................................................... ._

Sujet C
J'écris parce que ........................................................................................................................... _.

J'écris pour .................................................................................................................................... _.

81
 Écmrs

On peut écrire parce que :

- on a lu une petite annonce ;

- on a participé à une réunion;

- on a été informé d'un projet;
- on a été sollicité;
- on veut spontanément se faire connaître pour proposer ses services, etc.

On peut écrire pour:

-faire partager un sentiment lrévolte. colère, incompréhension...] et un point de vue;
- participer à un débat dont le sujet nous concerne
- exprimer une conviction ;

-faire une demande officielle;

- faire une proposition alternative ;
~ chercher à convaincre quelqu'un de renoncer à un projet...

Relevez les mots-clés de la consigne et faites bien attention à la signification des verbes.

Z Concevoir une lettre formelle

Une lettre formelle se reconnaît dès le premier coup d'œil. Ce type d'écrit répond à des contraintes
spécifiques de mise en page ces codes, assez figés, doivent être respectés scrupuleusement pour
1

retenir l'attention du destinataire.

-) Respecter la mise en page

a part, disposez ces six éléments en respectant l'emplacement qu'|ls

Activité 3 : Sur une feuille
doivent occuper sur une lettre.

.~----~~-~-__..._e..-...-_
i
›
-
À. l
B. j

l
Prénom NOM Coordonnées du destinataire
i
l
i
Adresse (= prénom, nom, service /
j Téléphone département de la société 1

Adresse électronique dans laquelle il travaille)

Ê

l
l.M....,»,_,_...,.W...s... ....__, _ _ _,. ,. .-_,-.,,. _... ._ ........ .wWW%W.M%
WU... .. ...l

îC.š . ......_____... i
............W.".,.s..., ._,~,..._Î
l

Lieu Î
D. i 1 E. 2 F. È

Î Date j Objet: Madame / monsieur Signature '

l__.._..._..«....._J l.. ... _.. , ,_vW._________._=

_ ._.«.W.__»._. __... ....... ,... .-..~....«._ ....... _.. WE

82
-) Choisir la formule d'appel
Activité 4

a. Attribuez à chaque expression le destinataire qui convient. Attention, il y a une proposition

de trop.

Pour écrire à...

1. Sophie Pierron, directrice de l'école de vos enfants.

2. Sophie Pierron, votre interlocutrice chez Primatech (fournisseur de votre entreprise)
3. Sophie Pierron, une amie d`enfance que vous n'avez pas vue depuis des années.
4. Sophie Pierron, votre conseillère bancaire.

A. Madame,
B. 6/:ère eellèÿue,
C. 6/iere Sap/vie,
D. Madame la Direetriee, l~«««~~~- -jimW__L.__e..“,.W____..,›
l
,

.
,
i_

Mao/ame Pierron,
1

E.

b. Quelle formule choisiriez-vous pour les lettres à rédiger des sujets B et C de l'activite 1
page 80 ?

Sujet B : ..................................................... ..
Sujet C : ..................................................... ._

-› Adapter le commencement de la lettre à son but

Activité 5 :Attribuez à chacun de ces débuts de lettres, le type de lettre auquel il correspond.

1. Permettez~moi o/e sellieiter auprès de vos serv/'ees un délai supplémentaire pour

le paiement de la taxe o/habitat/'en o/ont l'ée/ieanee est prevue à la date e/u /6
avril proa/vain. En e/fet,...
2. Cest avee un grand intérêt que jai lu votre o/fre ofemploi dans le _/'ournal,..
3. Professionnel o/es ae/rats o/epuis plus de einq ans, _/"ai oeoupé sueeessivement les
fonctions o/ae/ieteur puis o/e responsable des ae/iats.
4. Te veus ai aanete le 16 o/éeembre 20/0 un éeran plat ele la marque... Depuis quelques
Jours, jai constaté des problèmes tee/iniques. En Qffet,
5. Te vous fais part, par la présente lettre, ele mon enangement o/adresse, En eonsê~
qU¿l1G2,,..
6. Permettez-moi de sollieiter, à titre exceptionnel, /exonération du paiement de la
eontravent/'on SNCF e/ont vous trouverez la eop/'e o/@jo/`nt.
7. Par la presente, je souhaiterais vous informer 9u'apres réception et examen de
votre /aeture du /6 avril, jai constaté une erreur eeneernant...
8. Faisant suite à votre demande, je vous transmets, sous ee pli, les coordonnées
bancaires de notre entreprise.
A. Lettre de candidature
B. Lettre de réclamation W __ M W, wma
C. Lettre de négociation
D. Lettre d'information i

83
A Ponucnou Écnma

-› Conclure la lettre et choisir la formule de politesse finale

A Activité 6

a. Choisissez la phrase de conclusion appropriée à chacun de ces types de lettres.

1. Dai/vs L'attev\/ce de vous rewcowtrer Lors 0l'uw ev»tretí.ev»,je veste È votre disposition *pour toute
Lwforvuatiovv sup*pLévwev»ta ire.
2. Eu espérawt vous avoir apporté Les rewseígwevuewts alevuavwlés,...
3. Daws L'attev»<:e ol'uv»e soLutLov» quejespère rapide,...
4. Ev» vous revueroinvu: par avavwe pour L'ati:ewtLov» que vous voualrez loiew prêter à oet-te
Olcmûlvwl,...

A. Lettre de candidature
B. Lettre de réclamation Êsÿîš-VM*-4
C. Lettre de négociation
D. Lettre d'information E

b. Choisissez la formule de politesse finale qui convient le mieux aux destinataires.

Attention, plusieurs réponses sont possibles.

1. Sophie Pierron, directrice de l'école de vos enfants.

2. Sophie Pierron, votre interlocutrice chez Primatech (fournisseur de votre entreprise).
3. Sophie Pierron, votre amie d'enfance.
4. Sophie Pierron, votre conseillère bancaire.

A. Corúialzmcnt,
B. vwuuz .Wie-, www u 'DL¢¢¢+f¿e¢, L'¢×,›¢euu›^ tu M emaeíforzm eumguie.
C. ltn È td,
D. Â vaux,

E.

F.
Àmlís,
Je vous prie iÿagrîer, Nuúmuc, L'e1preu2.m
l1 2l3 » ¿

de mes sawhxlèms áullnguíu. 1 ã .Ê

Activité7 : Pour les sujets B et C de l'activité 1 page 80, rédigez maintenant une phrase de
conclusion et choisissez votre formule de politesse finale.

Sujet B : ........................................................................................................................................ ._

Sujet C : ..................................................................................................................................... _.

Ne signez pas de votre vrai nom, carvotre copie doit rester anonyme. Mais ne vous sentez pas obligélel
d'inventer un nom français.

84
-› Impliquer le destinataire
Vous pouvez cibler plus particulièrement certains de vos arguments en fonction du statut et de la
fonction de votre destinataire. .

Activité 8 :Quels arguments pourraient être pertinents pour convaincre les destinataires suivants ?

..._ ¿
, ____ __

ã Destinataire Arguments

Député-maire

l Supérieur hiérarchique
<

›
__ __

Société de services ` Exemple : Engagement gurant sur un prospectus publicitaire

7
«

3 S'adapter àla situation et au destinataire

-9 Identifier le ou les destinataires

Activité Comparez les trois consignes. Quelles différences y a-t-il entre ces 3 situations de
9 :

communication écrite ?

Situation n° 1 Î Situation n° 2 É Situation n° 3

Vous adressez Vous décidez Vous décidez

aucourrier des
« . ol 'intervenir
dans » de rédiger un article »

; lecteurs ›› du journal ' ce forum ¿ pour le journal local...

un texte dans lequel pour exprimer...
vous exposez. ..

l l

Forme du texte . . ........ . . . . .......... .... . . . . . . ._ i .................................. _.

ä rédiger ...................................................................... ._ i .................................. ..
l

I
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›

. . . . . . . . . . ........ . . . . . ........ ..... . . . . . . . . . . . . . .... ..... ..... . . . . _.

J l
,,, __ , -

85
 Pnonucou ÉcR|TE
ax
-› Trouver la bonne entrée en mat1ere
Activité 10 :Après avoir vérifié vos hypothèses dans le corrigé de l'activité 9, associez à chacune
des situations un début adéquat.

.
situation n° 1
_ _ __]
W situation
_ ___
n° 2,___ situation n° 3
__

å
i

Ê Pas de formule d 'appel

(= on entre dans le vif I
i
›

du sujet) i
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1

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5

Lina Orsoni, qui afrme

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que... (Le Monde du i

.

Ê 10 mai), n'a sans doute

pas remarqué...
1
Ê
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i Mesdames, messieurs
les journalistes,
i
i i
i
!
I

Je partage I'opinion
I
.
, 1

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' du « Courrier» de Pau/

Leveque du 19 avril
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Iorsqu 'il affirme que...

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Je reagis aux propos 1

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de Judith Fontainer
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(Le Monde du 10 mai)

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Î qui prétend...
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Monsieur le responsable .
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éditorial ,
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1

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Î

-› Faire correctement référence àla consigne

Activité 11

a. Quelles remarques pou vez-vous faire a propos de ces deux phrases d'introduction ?

« Te écris pour partie/Qoer au debat et a/anner mon ap/`n/'an peur au eontre.

i/aus ››

« Te me permets de réa//@er une le-t-tre au/ee mon ap/'n/'an quan-C à ee -t/ième. ››

86
b. Observez maintenant ces trois autres phrases d'introduction. Faites des propositions pour
les améliorer.

1. «_)e m'nppeLLe qévard Le{Loch,j'habLte à cawvtíovt etjc veux expliquer mov» poívvt ale vote

sur votre svget. ››

Propositions d'amélioration :

2. «je vowy elorí/ypaouf répovwbreobvotre/ qowåtïovvposéele/ ››

Propositions d'amélioration :

3. «_)'aí, trouvé très Lwtéressa vtt votre artíate ol'a\/avvt-hier. ››

Propositions d'amélioration :

Pour conclure, vous pouvez utiliser des formules du type :

- Je vous remercie pour votre attention et j'espère que cette contribution pourra aider à faire avancer le
débat.
- En espérant que vous jugerez ma contribution digne d'être publiée, veuillez agréer...

4 Assurer la cohésion de son discours

Votre production, dans son ensemble, doit être cohérente, c'est-à-dire que non seulement les idées
doivent progresser selon un plan choisi, mais les relations entre les faits doivent être pertinentes
et logiques. Les informations et arguments ne doivent pas être contradictoires.
La cohésion concerne plus spécifiquement les relations entre les phrases.
Le correcteur vérifiera si, d'un point de vue linguistique, les enchaînements sont bien réalisés,
si la ponctuation et la mise en page sont adéquates, si les connecteurs sont bien choisis. l_'utilisation
des temps verbaux pourra également être observée, soyez attentifs au bon emploi des temps.
Soignez la mise en page de votre production : faites des paragraphes visibles au premier coup
d'œil. Un paragraphe commence par un alinéa. On change de ligne en fin de paragraphe et on laisse
deux centimètres à gauche en début de ligne avant de commencer la première phrase d'un nouveau
paragraphe.

87
---vt..
. _. _.
ysstporsç

Écnmz

-) Comprendre Putilité des paragraphes

Dans les activités 12 ä 16 vous allez observer des productions écrites de candidats ayant
répondu au sujet suivant :

Vous écrivez au maire de votre ville pour vous indigner du manque de propreté dans les
rues. Au nom de l'association « Vi/le propre ›› dont vous êtes membre, vous /ui signiez votre
indignation et vous lui faites des propositions. (250 mots minimum)

Activité 12: La copie suivante ne comporte pas de paragraphes, bien que les idées soient

développées et enchaînées de manière cohérente. Placez une barre oblique (/) aux endroits qui
vous semblent imposer logiquement un retour à la ligne. Justifiez vos choix.

Madame Le maire,

_)eme permets de vous écrire au wom de Uassooiatiov» viLLe propre ››,

<<

dov»tJ"ai L'hov»u.eur d'être La présidevvte depuis deux mois, pour atti-

rer votre attewtiov» sur La gestion, des déchets a *** ; sans doute Êtes-
vous trop prise par Les autres afaires de La muviicipaLité pour pouvoir
vous reudre compte du mavique de propreté dans Les rues de wotre très
chère viLLe. chacuv» se rappeLLe Le temps ou La popuLatiov» *** pouvait
se promewer daws Les Lieux puloiics et admirer Le paäsage sans être
dérawgée par La vue des movitagvves de sacs pouloeLLe qui aujourdfiui
couvreut certaivvs trottoirs. Les evvfawts em. bas âge qui gravvdissevvt
aujourdïnui dans vvotre cité sovvt susoeptibLes d'attraper des maLadies
trawsmises par Les ordures que répawdewt Les chievvs eu. crevawt Les
sacs, même soigweusemevit fermés par Les riveraiws. L.a viLLe sevit trop
souveut mauvais et Les -(Leurs eLLes-mêmes semloLev»t souffrir de cette
poLl,utiov». Nous pewsows que La situatiow est déja grave, mais vious
craigwovvs aussi qu'eLLe we s'aggrave evioore si L'ou. ue décide pas de
faire des e forts importa vits pour sev»sibiLiser La popuLatiov\, a Uivvtérêt
que préseute Le tri séieoti-f pour La protection. de L'eu,virov\.v\.emev»t, eLLe-
même Liêe a La quaiité de vie. Nous avows étudie Le probLeme et wous
avovis oowciu que La pri:/»cipaLe cause de ce mawque de propreté est Le
mawque de poubeLLes pu|oLiques d'uwe part, et Le trop petit womlore de
jours de ramassage des pouloeLLes d'autre part. Même si La popuLatiov»
veut coopérer, iL u/5 a pas assez de pouIoeLLes. Ov» serait très vtaif si ou
orogait que Les poubeLLes pouvaievit résoudre totaLemeu.t Le proloième,
mais ce serait uv» premier pas iv»dispev»saloLe pour viotre viLLe. Nous
avows imagine uvve soLutiow pLus durabLe que i/vous voudriovvs vous
soumettre, si vous vouLez loievx. wous accorder uv» ewtretiew. Nous som-
mes covvfia wts da vvs La réactivité de votre équipe muwicipaie, et, da ws
L'attev\,te de votre répowse, wous vous prions de croire, madame Le maire,
a l,'e)<pressiov\. de wotre respectueuse cowsidératiom..

88
`
-) Organiser Penchaînement des paragraphes
Activité 13

Vous
: Les paragraphes de la copie suivante s'enchaînent mal

logique en proposant une autre organisation. Justifiez vos choix.

Monsieur le ma/`re,

Au nom de
général, _/'e

d'une ville dépendent /'no/ubitablement de sa propreté.

Cest elle qui donne aussi de la vigueur économique et financière

santé, déja fragile, de la population non seulement ils dégagent

Dans
1

des odeurs nauséabondes mais ils sont aussi à l'or/lg/'ne de

:

permets de vous écrire afin de vous faire part de

me
mon indignation quant au mangue de propreté dans nos chères rues,
et afin de vous proposer certaines pistes pouvant enrayer ce mal
qui est en train de miner â. petit feu la vie de la population.
n'étes pas sans savoir que la beauté, la santé et la fierté

certaines maladies contajieuses. Devant ce constat, Je trouve qu'/`l

est urgent de procurer au service de la voirie tous les moyens
nécessaires pour un ramassage régulier et a des /:ora/'res propices
de ces ordures. De plus, vous devriez aussi, si possible, créer une
police de proximité chargée d'empêc/ier nos enfants de sy engou/_
frer, a la rec/›erc/ie de nourriture, de Jeux...
l attente d une suite que Je sou/1a/'te favorable et suivie
1

les plus distingués.

1
rétablissez leur ordre

l'assoc/'ation "Ville P ro/° re" dont J'e suis le secrétaire

a la ville dans la mesure où elle cimente, d'abord, la relation entre

les citadins et leur ville ; d'ailleurs, elle permet de retenir dans
le cadre urbain des diP lâmés 9 ui P ourraient, sinon, être tentés
o/'aller s'installer a la campagne, où ils s'adonnera/'ent ã. une acti-
v/'té p/ysigue a laquelle ils auraient toutes les peines du monde à
s'/:ab/'tuer
Et enfin, elle suscite l'envie de certains étrangers dy venir dans le
cadre du tourisme ou pour se lancer dans des investissements.
Il n'est pas inutile, il me semble, de vous rappeler, monsieur le maire,
gue les déchets qui traînent dans les rues ne font quagjraver la

d'effets,`/'e vous prie de croire, monsieur le maire, a mes sentiments

89
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Pnonucriou Écnmz

-) Rédiger un paragraphe argumentatif

Activité 14 : Vous défendez la thèse que le téléchargement illégal d'œuvres artistiques n'est
pas forcément nuisible, et pour cela, vous avez choisi de développer l'idée selon laquelle le
téléchargement permet à dejeunes artistes de se faire connaître. Développez cette idée en cinq
à dix lignes manuscrites, et illustrez-la d'un exemple précis.

-) Sou1igner1'enchaînement des paragraphes

à1'aide de connecteurs
Activité 15 : La lettre de l'activité 12 est cohérente mais pourrait comporter plus de connecteurs
pour faciliter la lecture. Complétez-la avec les connecteurs adéquats.

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Je me permets ale vous eorire au viom ale Lassooiatiovi viLLe propre ››, << H

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al0vitj'ai L howweur al etre La presialewte alepuis aleux mois, pour attirer
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votre attevvtiow sur La gestion, ales aléohets a *** ; sa vis aloute êtes-vous
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trop prise par Les autres afaires ale La muu.ioipaLite pour 'pouvoir vous
revcalre compte alu ma wque ale propreté alaws Les rues ale wotre très ohère f
viLLe. chaouv» se rappeLLe Le temps ou La popuiatiou. *** pouvait se pro-
i
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mewer alaws Les Lieux pulouos et admirer Le pagsage saws etre aleravigee
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par La vue ales mowtagwes ale saos poubetie qui aujoural'hui oouvrewt ×

oertaiws trottoirs. ........ ..® ........ ._ Les ewfavvts er» bas âge qui gravialissewt ¢
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au]oural'hui alavis viotre oité sovit susoeptiloLes al'attraper ales maLaalies È”

tra wsmises par Les oralures que répawalevit Les ohiews eu, oreva vtt Les saos,
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même soigweusemewt -fermés par Les riveraiws. ........ ..® ........ ._ La viLLe 1
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90
 sewt trop souvewt mauvais et Les fleurs eLLes-mêmes sembLev\.t sou-(ïfrir
ale cette poLLutiov\.. Nous pewsows que La situatior» est dejà grave, mais

wous oraigviovis aussi qu'eLLe we s'aggrave ewoore si L'ow we vléoivle pas

ale -faire ales efforts importawts pour sevisibiiiser La popuLatiovi a L'iv»-

térêt que présewte Le tri séLeoti{ pour La proteotiov» ale L'evl.virovw\,emev»t,

eLLe-même Liée à La Gl uatité ale vie. Nous avows ........ ..® ........ ._ étuolié Le
probième et wous avovis oov»oLu que La priu,oipaLe cause de oe mavique
ale P r01° reté est Le mari °l ue ale P oubeLLes P uloLi Ul ues ol'uu,e art, et Le tr

petit womlore olejours de ramassage ales pou|oeLLes ol'autre part. Même si

La popuLatiov» veut ooopérer, iL u/5 a pas assez ale pouloeLLes. ........ ..@ ........ _.

Ov» serait très viaif si oroäait que Les pou|oeLLes pouvaievvt résouolre
ov»

totaLemeu,t Le proloième, mais ee serait uv» premier pas iviolispevvsabie

pour 1/votre viLLe. Nous avows ........ ..® ........ ._ imagiwé ui/ie soiutiow pius
vluraloie que wous vouvlriows vous soumettre, si vous vouiez loiew i/vous
aoooraler uv» ewtretieu.. Nous sommes oovifiawts alavis La réaotivité ale
votre équipe muviioipaLe, et, olavis L'atteu,te de votre répowse, 1/vous vous
priows ale croire, maola me Le maire, à L'e)<pressiow ale wotre respectueuse
oowsivleratiow.

f» aw, Q 3 <,.» ft *¢ "Y "”

Attention, il ne s'agit pas de montrer tous les connecteurs que vous connaissez, mais de réfléchir
à ceux qui sont indispensables à votre argumentation et à ceux qui peuvent rendre plus fluide la
lecture de votre copie.

91
 ÉcRn'E '

-) Identifier les liens logiques au sein des paragraphes

Activité 16 : Complétez cette copie avec les connecteurs qui conviennent.

Monsieur,

Te vous éoris oette lettre au nom de l'assooiat/'on "ville

propre" ...................... vous exprimer nos préoooupations sur le
._

problème o/e manque de proprete dans les rues oie la ville.

A/ous vouo/rions vous o/ire que nous aimons “Ê A/ous voyons la
ville oomme une partie oie nos vies, ...................... nous avons
._

o/u mal a aooepter oes o/eo/›ets que nous trouvons o/vague/'our

o/ans nos rues.
...................... vous avez été élu, vous avez o/it que le problème
._ U

o/u manque ole propreté etait prioritaire, que vous travailler/'ez

o/ur pour faire o/e la ville un eno/roit propre pour les oitoyens
et les jênérationã å. venir.
...................... .., nous ne voyons pas de résultats. La situation
reste la même et nous oroÿons que o'est notre responsabilite
o/'avoir un râle plus aotif ...................... _., nous vous envoyons
oette lettre ...................... ._ pour vous exprimer notre ino/iÿna«
tion, ...................... .. pour vous faire o/es propositions gue nous *

croyons raisonnables, ...................... ._ lutter contre le problème

dejà ino/igue.
Dans cette perspeotive, nous vous invitons à etudier la pos-
sibilité o/'embauoner plusieurs travailleurs en oharje de la
propreté de la ville l'au`ÿ/vientation du nombre o/es travailleurs
,~

aidera oerta/'nement a réduire la quantité o/e o/eo/›ets et

o/'oro/ures que nous trouvons dans les rues. 1

A/ous savons bien que les ooûts assoo/'és à oette proposition

peuvent être élevés, et que la o/isponibilité buo/ÿétaire n'est
pas grande. ...................... , nous oroÿons que la oréation o/'un
._ K

impôt destiné uniquement à regler le problème de la propreté, 1

oaloule en fonotion du niveau sooio-économique des citoyens,

pourrait être une bonne alternative. A/ous sommes sûrs que les t

personnes oui aiment vraiment la ville seront o/'aooord aveo

nous. *

En atteno/ant votre réponse, nous vous prions o/agréer,

monsieur, nos sentiments les plus sinoères. 5
1

ï,
V V, - <0» V f.«_›››¿š°

92
-) Penser aux transitions
Activité 17 : Dans la copie suivante, le passage d'une partie à l'autre est un peu abrupt. Un
connecteur ne suffirait pas. Quelle phrase pourrait-on insérer entre les deux pour que la lecture
soit facilitée, et le raisonnement plus clair?

Monsieur,

Tout o/abord, Je vous remeroie de l'aio/e que vous avez bien voulu
apporter å. l'univers/'té “Ê Érrâee à vous désormais, nous avons une
grande Ø/'bl/'ot/›è9ue qui oompte tous les livres o/ont nous avions besoin
depuis longtemps.

-) D'ailleurs, il y a un autre problème dans notre ville 1 ee sont les

o/ée/lets...

.~*;;«, ~ 'f;LI~-'*~~›.¢:~1«.«~; -is* f.*~›“«¿›.›; ¢î~››* =-› rf W › f» ,.,~›_› M

Phrase de transition à insérer : .................................................................................................... ._

-) Soigner la ponctuation
Activité 18 : Dans les extraits suivants, la ponctuation est maladroite. Corrigez ces phrases.

1. Te me o/emano/e ae qui se passe ?

2. Les -touristes ont o/isparu, les jeunes sont tristes, les mères de famille sont
préoeeupéeã, il faut réagir avant qu'/`l ne soit trop tard.

3. /\/ous sommes opposés à ee projet, il nous semble injuste.

Les signes de ponctuation ne doivent pas être négligés car ils peuvent servir à :

- mieux faire comprendre le cheminement de votre réflexion, la rendant plus claire ;

- alléger votre style tout en variant la forme.

BILAN
Vous êtes désormais prêt à traiter entièrement les sujets A, B et C !

Chronométrez-vous.
Pour chaque sujet, combien de temps vous a-t-il fallu pour :

-trouver des idées et élaborer un plan ?

-rédiger votre production ?

93
 Écnrre

5 Lexique et grammaire au service de Pargumentation

-) Adapter son style à la situation
Dans les productions écrites du DELF B2, vous vous adressez à des supérieurs hiérarchiques, à des
autorités administratives, ou tout simplement à des personnes que vous ne connaissez pas. Dans
tous ces cas de figure, vous devez donc employer un style formel.
Il faut éviter les mots et expressions familiers [même avec des guillemets ii, mais aussi tout ce qui
caractérise la langue orale.

Activité 19 :Transformez les expressions suivantes afin de les rendre plus formelles.

1. Merei i À bieufâi: 1

2. C/'est vrai que...

3. c'est ça queje trouve seavioialeux...

4. Nov»,je we pevise pas que...

5. Aiors, tout 0l'a|0or0i...

6. Gest pour ça que...

7. ov» voudrait vous préseveter uw projet sur Lequei or» travaiLLe depuis uw aw.

8. ou a développé uwe propositiou quer» aimerait vous exposer si vous avez Le temps.

94
-› Atténuer pour rester cordial
Le mécontentement exprimé dans une lettre de réclamation doit lui aussi obéir aux principes du style
formel.

Activité 20 :Transformez les phrases suivantes en veillant a rester cordial.

1.Je vous olevwavwle oie régler Lvwméalíntevwewt ce problème.

2. Nous avows Mwa tête pour pewser, quawol même 1

3. vous devez Lv\.tcvvev»í,r immédiatement.

4._)'a'ct:evwls fevvwemewt mov» vevwbouvsevwewt.

Pour votre production écrite, veillez à adopter << le niveau d'expression formelle convenant aux cir-
constances ››, quel que soit le sujet, même si le cadre n'est pas celui de la lettre officielle.
Un courrier électronique peut être très familier mais aussi formel : l'important est de << s'adapter à
la situation et au destinataire ››. Autrement dit, ce n'est pas parce que vous rédigez un courriel que
vous devez vous permettre un style relâché ou proche de l'oral, ou encore une approximation dans
Uenchaînement des idées. N'utilisez pas les points d'exclamation de manière abusive.

-) Chercher les mots justes

Activité 21 : Améliorez le style en remplaçant les termes passepartout par des termes plus précis.

Termes passe-partout Termes plus précis là choisir en fonction du contexte)

cela ..................................................................................... ._

ces choses ..................................................................................... _.

vu/»e aware ol/lose ..................................................................................... ._

95
 Écmïe

Pa rLer ..................................................................................... . .

F0! ire ..................................................................................... _.

Dire ..................................................................................... _.

Avoir (om. probLèvM.e) ..................................................................................... ..

Avoir ..................................................................................... ._

Probtèvwe .................................................. ._

Avoir pour cowséquewoc ..................................................................................... _.

Au niveau B2, vous devez montrer l'étendue de votre vocabulaire. Pour les verbes, n'oubtiez pas de
mémoriser aussi ta construction. afin d'éviter de vous tromper de préposition ou de conjonction.

-› Éviter les répétitions

Activité 22 :Trouvez d'autres termes pour ne pas répéter les mots suivants.

1. Les jeunes

2. Les enfants

3. Les enfants de Mains de -trois ans

4. Les gens

96
5. Les Journaux

6. La protest/`an

7. ...coûte trap cher

8. Internet

9. Fonat/'anner

10. Pass/'ble

ll. /×/éaesã aire

-) Éviter les confusions d'emp1ois

Au niveau B2, le correcteur tiendra compte de la maîtrise des mots employés. Ne confondez pas les
mots de sens proche, ne vous trompez pas parmi les mots de la même famille.

Activité 23: Voici des exemples d'écrits d'anciens candidats : ils ne sont pas appropriés.
Reformulez ces phrases.

1. Nous we pouvows pas savoir toutes Les vu›uveLLes Lwcéressawtes sur tous Les sujets.

2. IL est wéaessaíve 0l'aoan›ître La -favuíLLc pour remédier au vLeLLLíssevuev»'c ale La pa1>uLatLov».

3. Participez à vwtre assoaíatiaw, olovwvez-vwus vos ggivvíovvs !

4. Les cowséquevwes ale was oléoísiows ol'm¿jourol'l/lui vw: sevowt cevtaíwes que olaws Les
Oléoevvvvíes imvwivvcvvtcs.

5. Nous avows décidé vlc pvétcvwlve que vwus pré-févovvs La sawté à L'argewc.

97
Pnonucnuu Écmrz

6._)e vous écris cette Lettre pour vwvuvuev tous Les défauts au sujet alu vwwque de propreté
olaws Les rues.

7._)e me permets de vous éovíre a-fiv» de vous apprevwlve de petits Lvvoovu/éu.í.eu.ts qui aurowt
LLeu,aveo,L'a grof›0l{×i,a£v»edLv»staLLa'e£ov» al'uv» aevvtre de stockage ales oléohets raalíoaotí-fs à
proxuvuete wuvue Late e notre vLLLage.

8._)'aí. L'í.v»tev»*cí.ov» olívudiquer des problèmes qui, vwus awívevowt absoLuvuev\.t atoms uv» futur
proche.

9._)e suggère que L'usí.we vwus apportera des problèmes 0l'ev\.\/í,rov»wevwev»t.

Le jour de l'examen, soyez vigilant, méfiez-vous des faux-amis : sous l'effet du stress, vous risquez
de faire des erreurs que vous ne faisiez presque plus. Relisez-vous.
Au niveau B2, on ne vous en voudra pas d'ignorer encore certains mots abstraits ou concrets ; en cas
de doute, vous pouvez trouver une périphrase [brève définition, plus longue que le mot exact qui vous
manque] pour vous faire comprendre du correcteur.
Attention, en aucun cas, vous ne devez introduire dans votre texte des mots pris dans une autre langue,
même avec des guillemets.

-> Passer d'un nom à un verbe, d'un verbe à un nom

Activité 24

a. Formulez |'objet de la lettre des sujets B et C de Vactivité 1 pages 80-81.

Sujet B : ........................................................................................................................................ ._

Sujet C : ........................................................................................................................................ _.

b. Reformulez les titres d'artic|es suivants en les transformant en phrases contenant un verbe
conjugué.

1. |llll!l'l'0lÎllllS È |'ÎSSIlG I|lI SIIIIIIIIBI IIB uillllilllll

2. FAIBLE PARTICIPATION DES ÉLECTEURS, SELON UN PREMIER BILAN.

3. La loi sur le téléchargement illégal ã l'ordre du jour de l'Assemblée.

98
-) Respecter la syntaxe des pronoms
Activité 25 : Les phrases ci-dessous sont syntaxiquement incorrectes du fait d'un mauvais choix
de pronoms. Dans chaque phrase, repérez le problème et corrigez-le.

1. Pour Ma. part, an ne da/`-t pas taxer aussi lourdement les eandueteurs de ¿f›<¿f.

*\
2. l,a société covwvuevtoe a prevwlre cowsciewce ale cette possible dérive vcatiowaliste. ils s'iwquie-
tewt vtotawwuevtt alu projet ale Loi qui sera débattu Le vuois prochaiv» a L'AssevubLée.

\
3. Nous, Les marins-p Êekwrs, on est úíeutíx 4 Lutter contre La restriction abusive lie La pîekc ttc certaines
espëces prítcmtvment memcíex.

4. Ces-t: quelque e/rose å. laquelle an ne peut res-ter insensible.

-› Formuler des questions rhétoriques

Une question rhétorique est une fausse question, dans la mesure où l'on n'attend en fait pas de
réponse et où l'on suggère fortement la réponse. C'est un outil stylistique pour persuader le lecteur.
Il sagit d'une proposition interrogative ou interro-négative directe, qui obéit aux règles habituelles
de construction de linterrogation à l'écrit.

Activité 26 : Reformulez les interrogations suivantes, qui sont syntaxiquement incorrectes.

1. cowtivcuera La proportion. ale chômeurs a aug vuevtter sa vts qu'uv»e politique écowovuique
volowtariste we soit vuewée ?

2. L.es aléfewseurs ales alroits ales havwlicapés, sovuwtes-vtous iuoapaloles ale vwus faire
ewtevwlre ewtre vieux cavupagwes électorales ?

3. Ov» devra vraivuewt attevwlre ol'a\/oir La preuve ale La olawgerosité pour La savtté ol'uv\.e
substa vice ewtra wt alavts La composition, ale produits ale tous Lesjours ?

4. c'est sous La pressiovi al'uv» Lololoä que Uétat alécialerait alu vvovulore ale aloses ale vaccivts
à covwmawaler et a stocker ?

99
vers l areuve i

EXERCICE 1 25 POINTS

Voici quelques exemples de sujets correspondant aux types de productions écrites qui peuvent
vous être demandés le jour de l'examen.

Vous disposez d'une heure pour analyser le sujet. chercher les idées et les organiser, puis rédiger.
À noter : est compté comme 1 mot une suite de caractères non séparés par un blanc l« c'est-à-dire »
=1 mot ; «j'ai » =1motl.
Dans le décompte des mots. le correcteur ne prendra pas en compte le nom du destinataire. l'adresse,
la date et la signature.

SUJET 1

Vous vivez en France et vos enfants se plaignent régulièrement de la qualité des repas pris à
la cantine de leur établissement. Vous écrivez une lettre à l'ensemble des parents d'éIéves
an de détailler les motifs de mécontentement et de proposer des solutions.
250 mots minimum

SUJET 2

Vous travaillez dans un pays francophone comme empIoyé(e) dans un commerce. Jusqu'ici,
votre patron laissait ses employés libres de refuser de travailler le dimanche. Mais il prévoit
d'imposer à tous de venir travailler au moins deux dimanches par mois. Au nom de vos
collègues, vous lui adressez une lettre pour exprimer votre désaccord et proposer une
décision réaliste.
250 mots minimum

SUJET 3

RECHERCHE COLOCATAIRE A LYON

Détail de Pannonce :
Chambre de 2 mètres 50 sur 4. 5° étage sans
ascenseur. Vue sur la ville, à 5 min. du métro
et bus. Épicerie à proximité. Quartier animé.
Cuisine commune spacieuse bien équipée.
Nous recherchons de préférence un(e) coloc
qui ne serait pas là tous les week-ends.
Plus d'informations sur la colocation : Carine (42 ans) Céline (35 ans)
Loyer maxi par personne : 250 euros
Sexe : homme ou femme
Photos de l'appartement sur demande
2

100
 Vous devez vous installer ã Lyon et n'avez pas encore de logement. Vous envoyez un courriel
pour proposer de devenir le nouveau (ou la nouvelle) colocataire. Vous exposez vos motiva-
tions et vos qualités.
250 mots minimum

SUJET 4

. ' deux
Retraite : pres dîun
_
Fran`çaåS0S::"s
prêt à travailler apr¢S
Près (fun Fmnçals
. ' ' a` envisa S81'
sur deux serait pret
Un
dre d'une
' de cotisation dans 1€ Ca
-

mas-
aumgemem de la.duœe fe stent très
. '
mats les Fran¢a15
reforme des retraites,
.
diminution selon
des pensions,
sivement oPposes a un Fra nm ^

Ouest
un Sgndage Ifop pour Dimanche
www.lepa.risien.fr. 3 mai 2010 œ

Vous réagissez en envoyant au journal local une proposition d 'article. Vous expliquez pour-
quoi vous êtes contre un retard de I'ãge de départ à la retraite, à titre personnel mais aussi
en tenant compte des autres enjeux de la question.
250 mots minimum

SUJET 5

Forfait Futur Telecom

8 t'|'
oudf 6 ephone portalile - . . ,
llllmlte le soir
p " 543°
e € /m°lS (Contrat de 24 mois)
Les points forts

3 Appels illimités de 21 h à 8 h
3 Prix hors forfait 0.38 €/ min
:

9 SMS illimités 24/24 vers to us 'I es opérateurs

3 internet et mails illimités

Vous utilisez souvent votre téléphone portable et vous n'êtes pas satisfait de votre actuel
opérateur téléphonique. Vous écrivez au service commercial pour mettre n au contrat et
expliquer les raisons de votre déception.
250 mots minimum

101
 '

Wîšnucïio Écmïs

Au'roÉvAi.uAT|oN

. Pas Pas
Oui i .
toujours encore
Je suis capable de bien analyser le sujet et d'identier:
- le statut du rédacteur;
- le statut du destinataire ;

- le type de texte attendu.

Je suis capable d'identier l'intention de communication
principale du texte à rédiger.
5;*
* Je suis capable de trouver des idées et des exemples pour
défendre un point de vue.
e suis capable d'organiser mes idees et de faire un plan
1
ohérent.
z
2

Je suis capable d'utiIiser des connecteurs pour indiquer

la progression logique.

Je suis capable d'adopter une mise en page logique

qui facilite la lecture.
Je suis capable d'adopter un style formel (et de le respecter
f ` A
du debut a la fin), dans des situations variees.
g I
l
i

»;$f¿«:§:a:§§fez

Je suis capable de commencer et de conclure la production

de manière adéquate.
m i

¢
Je suis capable de presenter clairement des faits.
i
i
i
i
i
Je suis capable d'exprimer divers types de sentiments.
Je suis capable de me montrer convaincant:
l

- en nuançant mes propos;

- en faisant des concessions ; ã

- en imaginant des objections;

- en impliquant mon lecteur.
Je respecte le nombre de mots attendus.
Je suis capable de corriger les erreurs de syntaxe
et de conjugaison en me relisant.
Je pense a éviter les répétitions de mots et a employer
des termes précis.
i
<
.

2
Je suis capable d'employer différents types de phrases 5

i
i
simples et de phrases complexes.

102
 PRODUCTION ORALE

Descripteur global
« Peut méthodiquement développer une
présentation ou une description en soulignant
les points importants et les détails pertinents.

Monologue suivi :
decrire Fexperience
« Peut faire une description claire et détaillée
d'une gamme étendue de sujets en relation
,J
avec son domaine d'intérêt.

Monologue suivi :argumenter

(par exemple, lors d'un débat]
v Peut développer méthodiquement une
argumentation en mettant en évidence les points
signicatifs et les éléments pertinents.
« Peut enchaîner des arguments avec logique.
« Peut expliquer un point de vue sur un problème

en donnant les avantages et les inconvénients

d _ .
'options diverses.
ݢ

Interaction orale générale

« Peut communiquer spontanément avec un bon
contrôle grammatical sans donner |'im pression' d'avoir
à restreindre ce qu'iVelle souhaite dire et avec le degre
de formalisme adapté à la circonstance.
« Peut communiquer avec un niveau d'aisan ce
et de spontanéité tel qu'une interaction soutenue
avec des locuteurs natifs soit tout à fait possible
sans entraîner de tension d'une part ni d'autre
« Peut mettre en valeur la signication personnelle
de faits et d'expériences, exposer ses o pi'ni ons
et les défendre avec pertinence en fournissant
explications et arguments.

103
 .«..»..m.».;..i;.;›.»,..*l.»›«›-.v..,«=vL¢.

pour vous aider È

Q NATURE DE L'ÉPREUVE
Durée

ésentation et défense d'un point de vue à partir d'un court i 30 minutes de preparation
Cument défencheui- 20 minutes de passation

Les 20 minutes de passation se répartissent ainsi : environ 10 minutes pour l'exposé (monolo-
gue suivi) puis environ 10 minutes pour l'entretien avec le ou les examinateur(s).

Ô SAVOIR-FAIRE REOUIS

0 S'exprimer assez longtemps de façon suivie sans donner l'impression de devoir limiter sa
pensée
0 Être capable de présenter le thème du document et d'en dégager la problématique
0 Présenter un point de vue clair en mettant en évidence des éléments significatifs et des
exemples pertinents
0 Marquer clairement les relations entre les idées
~ Confirmer et nuancer ses idées, apporter des précisions
0 S'interroger sur les causes, les conséquences, formuler des hypothèses
0 Réagir aux arguments et déclarations d'autrui pour défendre sa position

Ê CRITÈRES PRIS EN COMPTE POUR IJÉVALUATION

1"* partie MONOLOGUE SUIVI : DÉFENSE D'UN POINT DE VUE ARGUMENTÉ

6 ut dégager le thème de réflexion

et introduire le débat.
Pe ut presenter un point de vue en
mettant en évidence des éléments
i significatifs et/ou des exemples
pertinents.
Pe ut marquer clairement les rela-
l

\__
tio entre les
__?ns_________________ idées.
_._~_.__ __________ ._.,___~__,_____`__Î_ ______,A__________ __v_____ __________.___________J__,_,____ ,

2° partie EXERCICE EN INTERACTION DÉBAT

'l
:

""`""'A"`“
É
I WM"W""m"""'""""'Î"
Pe ut confirmer et nuancer ses idees
"W "`Î`›'M“`l. '”"Î""""'
l 1 l É

et ses opinions, apporter des préci-

SIOHS. i

T"' '
l

^ ' "
*

"
i

T ""
ut réagir aux arguments et déclara- l
i
›
~

l
1

l
`

.
.

O ns d'autrui pour défendre sa posi- 1 l1,5§ 2 22,5* 3

1 i `
l 5 î 1

104
POUR L'ENSEMBLE DE L'ÊPREUVE

Lexique (étendue et maîtrise)

Possède une bonne variété de voca - 1 |

bulaire pour varier sa formulation et

éviter des répétitions ; le vocabu-
ä laire est précis mais des lacunes et
,. des confusions
__
subsistent.
W _ , l
l
l
l

Morphosyntaxe
1
l
l
r l

1 A un bon contrôle grammatical, ma 4 l4,5

l gré de petites fautes syntaxiques i
l
,J
l

»
Maîtrise du système phonologiqu
5
acquis une prononciation et un
x

A
intonation claires et naturelles.
›
l
l

Q_ ___ _ __-..- _ › ,M _› __ A _ 1 VL,

105
Pnonucrious ORALE ET Écnms
ess..-./.«›.._f.f» .He .._../_/.›~.=» «›/._._/.¢W>._....~_....«›.._»»~›.=-.=i›/~,.›;«se.»»«. me›s»î.›.»M.se.<./;;.«§.;,¢..t1:,==;_s«a»s<s›¢.›-
I
1 «_

Du point de vue de la production, le niveau B2 du Cadre européen se caractérise par la

capacité à produire une argumentation. En visant ce niveau, vous allez devoir apprendre ä
convaincre quelqu'un en français, sur un thème imposé, à la fois concret et abstrait.
Cet objectif suppose une attention plus grande à Forganisation des idées, et une utilisation
réfléchie des ressources de la langue pour faire passer un message. Dans ce chapitre, vous
allez donc apprendre à organiser une argumentation, selon des principes qui sont valables
aussi bien à l'oral qu`à l'écrit.
Qu'est-ce que Pargumentation ?
L'argumentation, c'est l'art de justifier une opinion que l'on veut faire adopter. On cherche
donc à convaincre.
Pour ce faire, on structure un ensemble d'arguments qui vont appuyer une thèse (c'est-à-
dire la position à l'égard du sujet), montrer pourquoi elle est préférable ä une autre.
Un argument est une preuve ou un raisonnement qui sert à justifier une affirmation.
Les idées doivent être clairement et logiquement coordonnées entre elles, pour aboutir ä
une conclusion limpide.
L'absence de liaison entre les différentes parties d'un texte d'un exposé affaibllt la cohé- /
sion du texte. Si les idées sont bien enchaînées, au contraire, le texte l'exposé manifeste /
clairement le mouvement de la pensée et dans ce cas, on peut espérer convaincre le lecteur /
Paudüeun
En production orale et écrite, dans les épreuves du DELF B2, vous ne serez pas, bien
entendu, évalué sur vos prises de position (vous êtes libre de défendre le point de vue que
vous souhaitez, et d'ailleurs vous n'êtes pas obligé de défendre le point de vue qui est réel-
lement le vôtre dans la vie). Votre production orale ou écrite ne sera pas non plus évaluée
sur vos connaissances. ll est toutefois conseillé de s'intéresser, à travers la presse ou via
Internet, aux débats de société contemporains : cela ne peut que vous aider à construire
votre réflexion.

1 Analyser le sujet

ll faut consacrer au moins quinze minutes à l'analyse du sujet.

On souligne les mots et expressions clés, on encadre les liens logiques, on dégage le thème central
et le problème à résoudre.

-› Dégager la problématique (1)

Activité 1 : Relevez le thème de chacun de ces textes et choisissez la problématique la mieux
adaptée.

8.

ESPAGNE ° culture
De quoi sommes-nous prêts à nous passer en temps de crise 7 Pas d'une certaine culture ni de certains
loisirs, en tout cas. « La culture est ce qui reste quand on a tout oublié ››, disait Edouard Herriot* dans
les terribles années 1930, au lendemain de la crise de 1929. Cela fait longtemps qu°en Espagne aussi

106
 la culture n”est plus perçue comme du superu, mais comme une nécessité quotidienne. Le paysage
économique a beau être sombre, il reste de l'espace pour l”imagination, l'innovation, l”adaptation.
[. .] « En janvier: les ventes de livres de poche ont augmenté de 1 7 % en Espagne ››, souligne l°édi-
.

trice à la tête d°une collection qui représente 40 % du marché espagnol du livre de poche. [. . .]
« Si le livre résiste bien à la crise, explique un directeur de librairie, c'est parce que les gens ont
mauvaise conscience, ils s 'en veulent d 'avoir gaspillé, d 'avoir vécu au-dessus de leurs moyens, dans
la culture du superflu. Ils ont compris que le livre pouvait améliorer leur formation, leur capacité à
aronter la vie et à être mieux préparés pour un avenir incertain. Pour les mêmes raisons, ils orent
davantage de livres, en particulier aux enfants. ››

Courrier international, d'après Josep MASSOT, La Wznguardia, 05 mars 2009

de phra-
* Edouard Herriot : une des principales gures de la vie politique française des années 1920 et 1930, dont beaucoup
'
ses sont restées célèbres
X

- Thème : ...................................................................................................................................... _.

- Problématique :

CI Le livre, seul moyen de transmettre des valeurs aux jeunes générations ?

EI Le livre est-il capable de s'adapter aux nouvelles attentes des lecteurs d'aujourd'hui ?
Cl Quelle est la place du livre et de la culture en période de récession économique ?

b.

Une campagne subtile et efcace proposée par la prévention routière

La sagesse au volant s°acquiert-elle par 1”image ? Pourquoi pas, si l”on en juge par les 20 lms d”une
minute chacun diffusés par la Sécurité routière jusqu'au 29 octobre sur les chaînes de la télévision
publique. Ils racontent les conséquences de nos négligences : un sens interdit emprunté à vélo, un
feu rouge brûlé, un pneu mal goné, un véhicule en surcharge, un excès de vitesse, un dépassement
intempestif, etc. Pour une fois, les messages mobilisent nos consciences et notre sensibilité de façon
claire et intelligente. À savoir qu”ici, il n”est pas question d”images chocs à la narration simpliste,
destinées à nous culpabiliser, donc à nous infantiliser.
Ces lms [. . _] sont de petites ctions ctiomiées [. . .]. Elles sont scénarisées et montées sur le modèle
de séries télévisées, elles en ont la même intensité dramatique, ce qui nous conduit à nous attacher
aux personnages, une prouesse puisque l`histoire ne dure qu”une minute [_ .]. Elles émanent toutes _

de la banalité du quotidien. [. . .]
Chaque histoire se conclut par le même message : Un accident n”arrive jamais par accident. ››
<<

Terriblement efcace.
î
Colette MAINGUY, TéléObs, 03-09 oct. 2009
il

- Thème : ...................................................................................................................................... ._

- Problématique :

CI Faut-il nécessairement choquer pour convaincre de respecter le code de la route ?

El La sécurité routière doit-elle être intégrée aux programmes scolaires ?

EI Les campagnes de prévention doivent-elles être diffusées uniquement sur les chaînes de
télévision publique ?

107
 › LE ET Écnmz

Activité 2 : Relevez le thème de ce texte et dégagez sa problématique.

Les journalistes confrontés à la difculté de mettre en images leurs enquêtes

Obligés de composer avec la lourdeur des outils de tournage ou les interdictions de lmer, les repor-
ters doivent parfois faire appel à des pratiques journalistiques différentes. [. . .]
Sur 1”uti1isation de la caméra cachée, les expressions sont plutôt unanimes. << Ce n 'est pas une règle
pour nous, dit monsieur Hermann, rédacteur en chef du magazine “90 minutes” sur Canal+. La
caméra cachée est utilisée en dernier recours. Elle permet de faire la preuve d 'une vérité que l 'on
veut cacher. » Contrairement à la presse écrite, qui peut siabriter derrière une source anonyme (les
journaux citent souvent << une personne proche du dossier ›› ou un conseiller ››, etc.), les journalistes
<<

de télévision doivent faire la «preuve par 1”image ››. « Le protagoniste d 'une histoire n 'a pas le même
comportement devant une caméra que devant un stylo ››, explique Hervé Brusini, directeur délégué
à 1”information sur France 3, qui dirige le magazine << Pièces à conviction ››. « Nous utilisons une
caméra cachée dans les lieux oujournalistiquement on est en droit de poser des questions, mais dont
l 'accès est interdit », ajoute-t-il.
Bénédicte MATHIEU et Daniel PSENNY, Le Monde, 18 sept. 2004

- Thème : ...................................................................................................................................... ._

- Problématique : ........................................................................................................................... ..

Dégager la problématique du document, c'est trouver la question centrale [ou problème] posée dans
le document. Elle peut être plus ou moins explicite selon les articles proposés :votre travail sera
tantôt de la repérer, tantôt de la reconstituer. Et de la rendre explicite dès votre introduction.
Vous pouvez présenter votre problématique sous forme de question ; dans votre exposé. vous allez
devoir apporter progressivement une réponse à cette question posée initialement.

-› Dégager la problématique (2)

Activité3 : Les trois articles suivants traitent du même thème : le travail des femmes. Mais
soulèvent-ils le même problème ?
Texte 1

Les temps modernes de Pemploi féminin (1)

En France, les femmes représentent moins de la moitié des actifs (45 %) mais plus de la moitié des
chômeurs (51 %)*. [...] Un quart des jeunes présents sur le marché du travail sont au chômage.
Certes, mais on oublie bien souvent d”ajouter que, répartis selon le sexe, le taux de chômage des
moins de 25 ans est de 22 % pour les hommes et 32 % pour les femmes. [_ . _]
Ce silence est d”autant plus impressionnant que les discours sur le chômage sont en général bien
ciblés, par catégories on parle du chômage des jeunes, de celui des diplômés, des bas niveaux de
2

qualication, des plus de 40 ans, etc. [. . _]

Si le sur-chômage féminin est à ce point invisible, ce n'est pas par méconnaissance, par omission
ou par indifférence. Ce silence renvoie à un phénomène social plus profond la tolérance sociale au 1

chômage des femmes. Ce sur-chômage n”est pas une spécicité française. C°est une caractéristique
de l”ensemb1e des pays de 1°Union européenne : en 1994, 10,2 % des hommes et 13 % des femmes
étaient au chômage.
Margaret MARUANL Le Monde diplomatique, septembre 1997

* Enquête sur l”emp1oi de l”lnstitut national de la statistique et des études économiques (INSEE) de 1996

108
Texte 2

Les temps modernes de l”emploi féminin (2)

En France, les femmes représentent près de 85 % des personnes qui travaillent à temps partiel. Au
sein de l”Union européenne, ce taux varie de 76 % à 90 %. Mais, à la différence de nombre de nos
voisins européens, le travail à temps partiel est un phénomène récent. [_ _] _

Femmes de ménage, vendeuses, caissières, assistantes maternelles, employées combien sont-elles, 1

à présent, à travailler sur des horaires éclatés et pour un revenu mensuel plus proche
de l”assistanat

que d'un salaire ? Au l des années, le travail à temps partiel est devenu, de fait, une forme de sous-
partiel, on traite en effet de la
emploi réservée aux femmes. [...] Quand on parle du travail à temps
question du temps et on fait l”impasse sur celle des salaires. Or, qui dit travail à temps partiel sous-
sur
entend, inévitablement, travail à salaire partiel. Le sous-emploi débouche donc, nécessairement,
des sous-salaires.
Margaret MARUANI, Le Monde diplomatique, septembre 1997

Texte 3

Lutter contre Pinégalité salariale hommes-femmes

Alors que les femmes ont massivement investi le monde du travail (83 % des femmes de 25 à 49 ans
travaillent), les femmes gagnent toujours 27 % de moins que les hommes, si l”on compare la rému-
nération brute totale moyenne dans les entreprises de plus de 10 salariés, note un récent rapport*.
Pourtant, depuis 2001, les entreprises ont obligation de négocier sur ce sujet. Or, en 2007, seulement
7,5 % des entreprises disposant d”un délégué syndical (ce qui exclut les plus petites) l”ont fait.

«La loi ne s 'applique pas », conrme Rachel Silvera, universitaire à Paris 10 et membre du collectif
CGTFemmes Míxíté. [...]
Pourtant, les mesures efcaces existent et quelques dizaines d”entreprises s”en sont saisies. << La pre-
mière chose à faire, constate Rachel Silvera, consiste à se doter d”indicateurs corrects car beaucoup
de directeurs des ressources humaines pensent toujours qu”il n”y a pas d°inégalité salariale chez
eux ››. Le tout étant de ne pas en rester à la mesure des écarts.

Ainsi, dans certaines entreprises, on s”est aperçu que s”il n”y avait pas trop d”écarts de salaires dans
les embauches récentes, il pouvait y avoir, parmi les personnels embauchés depuis plus de vingt ans,
des différences allant jusqu”à 10 %.
Nathalie BIRCHEM, la-croix.com, 04 oct. 2009

* Rapport remis au gouvernement en juillet 2009 par Brigitte Grésy, inspectrice générale des affaires sociales

Texte Tiœine l Sous-thème Problématique

general

1 ......................................................................................................... ..

2 L'emp|oi
des femmes ......................................................................................................... ._

__ |
3 _________________________________________________________________________________________________________

109
 LE ET Écnms

2 Faire surgir les idées

Une fois le sujet analysé et la problématique formulée, il faut réunir des idées au brouillon.

Comment faciliter cette recherche ?

Vous pouvez :

-jeter en vrac/ dans le désordre sur un papier toutes les idées qui vous viennent à l'esprit
(technique du remue-méninges), ou chercher d'abord la définition des mots-clés. Ã partir de
ces mots, quelles questions peut-on se poser ? Ou encore par association d`idées : cher-
chez les synonymes, les idées proches ou opposées.
- approfondir une idée à l'aide de questions simples (qui ? quoi ? comment ? où ? pourquoi ?)
- penser à différents domaines : vie personnelle et expérience, domaines économique,
historique, politique, scientifique, technique, psychologique, juridique, artistique, social,
médias, informations sur internet (presse, télévision, radio).
-faire deux colonnes sur votre feuille : d'un côté, les idées ; de l'autre, les exemples.
- illustrer chacune de ces idées par un exemple. Pensez aux domaines précédemment cités
pour trouver des exemples variés. L'exemple sert à renforcer Vargumentation. ll illustre,
justifie ou aide à mettre en place une idée.
- contredire vos propres idées afin de trouver les arguments opposés [voir activité 6 page 1121.
Faites un examen critique du matériau réuni, éliminez ce qui vous paraît hors-sujet [voir acti-
vité 7 page 1131, répétitif, ou peu pertinent. n

-› Chercher des idées

Activité 4 : Lisez ce texte et notez toutes les idées qu'il vous suggère.

Les vacances : toujours un luxe ?

Nombreux sont ceux à considérer que les vacances méritent plus de moyens et une plus grande mobi-
lisation, voire qu”elles ont leur place au cœur des politiques de cohésion sociale. D”ailleurs n”ont-
elles pas été érigées comme un droit à part entière (au même titre que la santé, l'éducation, le loge-
ment ou encore la justice) par la loi de 1998 sur la prévention et la lutte contre les exclusions ?
[. . .] Uaccès aux vacances et aux loisirs du plus grand nombre est devenu un indicateur social. Il se
fait aussi signe d°intégration dans la société générale. Car les vacances fonctionnent de nos jours
comme une norme : << Norme temporelle par les rythmes qu 'elle impose à la vie collective. Norme
sociale ensuite, qui prescrit au vacancier d 'aîcher sa décontraction, sa sociabilité, son individua-
líté, d 'orír des vacances à ses enfants. Norme culturelle, enn, qui pose la nécessité de partir et
nous enjoint* de réussir nos vacances ››, explique le sociologue Pierre Perrier).
(1) Auteur de Vacances populaires (images, pratiques et mémoire), éditions des Presses universitaires de Rennes, 2000

Valeurs mutualistes, n° 244, juillet-août 2006. Dossier réalisé par Séverine BOUNHOL

* nous enjoint : nous dicte

Mots-clés du document : ........................................................................................................... ._

Problématique du document : .................................................................................................... ._

Thème général : les vacances.

110
Recherche d'idées :

Vacances

En reprenant les mots-clés du document déclencheur :

...................................................................................................... ._

...................................................................................................... ._

...................................................................................................... _.

En opposant les mots-clés :

Démocratisation des vacances ? Toutes les familles partent-elles en vacances ?

. - . . . . . . . .. - . . ..................... .....-........................... - . ....... - .................. .... -

. . .

=luxe

En adoptant différentes perspectives :

Perspective historique

Rôle des médias ?

Et dans les autres pays que je connais ?

-9 Varier les perspectives

Activité :Trouvez dix arguments et leur(s) exemple(s) pour convaincre vos enfants d'apprendre
5
le français. Quelques exemples de domaines sont donnés. Efforcez-vous de varier les approches,
même s'il est possible d'utiliser plusieurs fois le même domaine.

Domaine Argument Exemple

1 ....................................................................................................... ._

2 ....................................................................................................... _.
3 Académique ............................................................................. ._
4 International ............................................................................. ._
5 ....................................................................................................... _.
6 Contemporain ............................................................................. ._
7 ....................................................................................................... ..
8 ....................................................................................................... _.

111
 › E ET Écams
-) Trouver des contre-arguments pour approfondir
Activité 6 : « Faut-il s`inquiéter de l'engouement pour les jeux de rôle* ? ›› :

* Le jeu de rôle est un jeu de société dans lequel les joueurs interprètent des personnages en train de vivre une aventure, tandls qu un
autre Joueur, le meneur de jeu, se charge d'animer et d'arbitrer la partie.

-ng m zfevadeáú we
/gg 4!/få, /ie//L,/rff. /
05"; WW'
Jfmfi›'r_if/
/H
0/4'//1
7///fè

y .

1* \ `

A”

Voici quelques arguments allant dans le sens de la thèse. Formulez pour chacun un ou plusieurs
AL

s¢fg«1ei95,LeM0nde,6juin1995

contre-argument(s).

Il y a des raisons de s'en inquiéter: II faut relativiser la dangerosité supposée

(Arguments pouvant servir des jeux de rôle.
à défendre cette thèse) (Arguments pouvant servir
à s'opposer à la 1"* thèse)

Contenu violent des scénarios de ces jeux.

Faits divers tragiques témoignant diun risque

de passage à l'acte si Fidentication aux per-
sonnages est trop grande.

Activité très prenante (chronophage), avec

des parties de 4 à 8 heures voire d'un week-
end, qui coupe les individus de la réalité quo-
tidienne.

Elle empêche aussi de se consacrer à des activi-

tés plus constructives, sportives ou artistiques.

Dans les cas des lycéens etjeunes étudiants,

tranche d'ãge concernée en premier lieu,
effet désastreux possible sur les études.

Caractère largement mystérieux : règles du

jeu déroutantes (on ne joue pas pour gagner,
on parle de « points de vie ››).

Clubs aux allures sectaires, séances avec un

« maître dujeu qui pourrait être un gourou (ou
››

le devenir). Réunions presque clandestines.

112
-) Ne pas s'é1oigner du sujet
Activité7 : Après avoir pris connaissance du document, lisez les arguments apparaissant (de
façon désordonnée) dans le tableau.

Médicaments au supermarch
Les médicaments pourront-ils bientôt être vendus dans les supermarchés à côté des dentifrices et des
crèmes de beauté 7 C°est le combat que mène, à nouveau, le patron d'une des principales enseignes Ç

nationales. Le distributeur veut que les médicaments délivrés sans ordonnance et non remboursés par `

la Sécurité sociale, comme l”aspirine, la vitamine C ou les gommes à mâcher pour lutter contre le _

tabac puissent être vendus dans l”espace de parapharmacie de ses grandes surfaces. [. . .]
Il avance un argument et un seul : le prix. << Si demain nous avions, par exemple, une part de marché `

de 20 % sur ce secteur, nous serions en mesure de faire baisser les prix de 50 % ››, promet-il.
Sur ce thème le groupe estime qu°il a un vrai rôle à jouer. Les résultats d”une étude indiquent en effet
que 36 % des Français ont renoncé à l'achat d”un médicament non remboursé en raison de son prix.
Claire GATINOIS, Le Monde, 22-23 novembre 2009

imaginez que toutes les idées suivantes vous soient venues à l'esprit pendant votre réflexion au
brouillon. Certaines s`éloignent de la problématique du document : elles vous conduiraient à un
« hors-sujet plus ou moins grave. Cochez (X) les idées ä écarter absolument avant l'élaboration
››

du plan.

Id . ldées_h_ors sujet,
ees a eliminer

1 Certains médicaments sont autorisés alors que leur efficacité n'est

D88 8V€l'€€.

2 L`ensemble de la population doit avoir un égal accès aux soins.

3 ll ne sert à rien d'avoir le choix entre onze marques de dentifrices.
Les traitements médicaux ne devraient pas être si coûteux, notam-
4 ment pour les maladies chroniques : les pays du Sud n'y ont pas
encore assez largement accès.
La frontière s'estompe aujourdhui entre les aliments et les « alica-
5 ments ››, considérés comme des produits de grande distribution, ou
encore les produits dits « de régime ou les boissons énergétiques.
››

6 ll s'agit la d'une simple stratégie commerciale et non d'une initiative

généreuse et philanthropique.
7 Les cigarettes ne sont pas vendues dans les grandes surfaces.
8 La publicité pour les médicaments devrait être interdite sous toutes
ses formes.
llest criminel de décourager les gens d`arrêter de fumer en laissant
9 aux pharmacies le monopole de la vente de produits susceptibles de
les accompagner dans leur démarche.
10 Dans de nombreux pays, certains médicaments tels que ceux men-
tionnés ici sont en vente libre depuis longtemps.
La Sécurité sociale a décidé d'augmenter la liste des médicaments
11 non remboursés, alors qu'un certain nombre d`entre eux peuvent
apporter un réel confort aux malades.
12 L'Êtat ne doit pas prendre de mesures conduisant à encourager
l'auto-médication.

113
 Ne vous arrêtez pas aux mots du document isolément c'est leur relation qui doit retenir votre atten- 1

tion. Pendant votre recherche d'idées, méfiez-vous des synonymes de nuance en nuance. ils peuvent :

vous emmener plus loin que vous ne le pensiez l

-) Déduire Pargument de Pexemple

Activité 8 : Lisez le paragraphe ci-dessous sur le fleurissement durable dans la ville de Versailles.

Pour les 5 300 1112 de massifs euris, le eurissement durable a progressivement

été adopté [...]. C”est ainsi que 78 000 bulbes (de couleur jaune et blanche) ont
été plantés avenue de Paris et jusqu'au Domaine de Madame Elisabeth. Un choix
volontaire de et de : ces bulbes ne sont pas chers à Pinvestissement, ils se

divisent naturellement, eurissent de façon éehelonnée pendant un mois et demi,

demandent peu d'entretien et reeurissent d”année en année pendant 10 ans.
É

Versailles Magazine, mars 2010

1*=~›~›.es_~,«¢_-.U «ee-×~~..=e«›ee«s›=_«««×¢s-emïfi»wwwz~«›=»›==t«›f<.«-iyy-,eeeswfe-1,1-››»=fÿ-«aw 3-,««;.F>e.~.«» ~f.1--,«-wi-~_¢,w¢~¿,«-1. W =e,i<«,<~« ~ ›ai¢i»-› _- ~~_.»\¿-.««›i««s « 1 fi ,W .i « «»«if.›~ » i,*_,»¢«»;~,-«_m~e.»««¢~ «i«~_i~,› ›~.›«».«,M~_ w~«~*i_;=~~ '

Rétablissez les deux avantages de la plantation de bulbes :

Un choix volontaire de ......................... .. et de .......................... _.

-› Différents types d'arguments

Activité 9 : Des travaux ont été menés de 2004 à 2010 pour que le Mont-Saint-Michel redevienne
une île. Lisez le paragraphe ci-dessous, favorable aux travaux entrepris. Identifiez sur quoi reposent
les différents arguments.

C”est l”ambiance maritime, l”âme même du site, qui était

menacée : les prés salés, ces prairies de mer où paissent les
moutons, ont colonisé la baie et presque atteint le bas des rem-
parts. La baie du Mont-Saint-Michel étant plate et la force de
la marée plus grande en montant qu'en redescendant, la baie
s”ensable depuis des milliers diannées 0, et la route-digue
renforçait ce phénomène naturel.
Il y a plus d'un siècle déjà, Victor Hugo, l°homme de tous
les combats, ne s”était-il pas opposé à la digue construite
pour relier l”î1e à la côte ? « Le Mont-Saint Michel est pour
la France ce que la grande pyramide est pour l'Egypte. Il faut
qu”il reste une île l ›› 9, avait déclaré l”auteur des Orientales.
« Les conseilleurs ne sont pas les payeurs ›› 9, disent ceux
qui trouvent trop élevé le coût estimé de 220 millions d”eur0s.
Mais le Mont-Saint-Michel, dont tout le monde s'accorde à reconnaître la beauté, merveille de l”Occi-
dent sacrée patrimoine mondial de Phumanité par l”Unesco en 1979 9, ne les valait-il pas 7

a.
Argument n°
1 un proverbe
1 un événement ou une situation
une citation d'auteur (ou de figure faisant autorité)
Un COHSBHSUS

114
b. Après avoir vérifié leur signification, si nécessaire, associez chacun des proverbes suivants
aux affirmations les plus adaptees.
1. Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
2. Qui trop embrasse, mal êtreint.

3. C'est en forgeant qu'on devient forgeron.

Affirmation Proverbe

Les exigences des recruteurs quant à Pexpérience des candidats ne sont pa

toujours fondées.
En matière d'économies d'énergie, la somme des initiatives individuelles peu
rapidement avoir des effets non négligeables.
La multiplication des disciplines et des objectifs estjugée responsable des lacune
de beaucoup d'éleves en lecture et en calcul.

c. Rédigez ensuite quelques phrases pour développer chacune des trois idées.

ees exígewees ales recruteurs aptawt à L'e›<1>ér£evwe ales eavwliolats we sowt pas tovgours -fm/wlées.

En mat/'ère a/'éeanamíes a/'énerj/`e, la somme des in/`-t/'a-tives ind/'i/ia/uelles peut

rapidement ai/air des effets nan négligeables.

Lit mrzpwrm im euapum ¢+ au °bi¢¢+¿{-E ee paie mmm au mm ee muwp wzœvu @A

Lecture et en axuzut.

Les faits peuvent servir tantôt d'exemples, tantôt d'arguments ; quelle que soit la façon dont vous vous
en servez, ils auront donc une place importante dans votre argumentation. Vous serez amené à :
- constater ;

- analyser;
- comparer.
Sil'exemple est particulièrement approfondi, ou si l'on estime qu'il a beaucoup de poids, parce qu`il
est très représentatif ou qu'it s'appuie sur des faits incontestabtes, il peut à lui seul constituer un
argument.

115
 › LE ET ÉcR|TE

-) Différents types d'exemp1es

Activité 10 : lllustrez l'idée exprimée par Michel Fize de trois façons différentes :

- en vous référant à un film, une lecture... (exemple culturel) ;

- en vous référant ä un pays ou une région en particulier (exemple - pays) ;

- en faisant référence a une situation vécue (exemple - témoignage).

Ensemble, c”est cool !

« On assiste à un retour du collectif, explique le sociologue Michel Fize. Des micro-sociabilités de

voisinage qui sont là pour compenser l'individualisme exacerbé dans lequel on vit. Aujourd°hui, les
gens supportent mal d”être des individus atomisés, sans liens. C”est générateur d”angoisse. ›› «

Dossier réalisé par Patrick WILLIAMS et Katia PECKNIC, WWw.elle.fr, juin 2010

-› Développer les exemples

Activité 11 : Les deux exemples des paragraphes suivants ne sont pas assez convaincants car
ils sont trop allusifs. Expliquez pour chacun quelles sont les informations manquantes.

Exemple 1

Comment choisir son thérapeute ?

Coner ses problèmes intimes à un inconnu ? Avant de franchir le pas, il importe de dénir ses besoins.
Et de respecter des règles de prudence. C”est ce que montre, sur le mode de la comédie, le lm de
Patrice Leconte sorti en 2003. Sans doute certains psychothérapeutes auront-ils aimé Condences
trop intimes [_ .] tandis que d”autres n”en auront pas supporté l”ironie. Sandrine Bonnaire y joue le
.

rôle d°Anna, jeune femme vive et normalement névrosée, que ses difcultés conjugales poussent à
consulter.
Catherine VINCENT. Le Monde, 05 oct. 2004

Exemple 2

Le discours publicitaire, pour s'adapter aux nouvelles tendances de la société,

a dû évoluer ces dernières années.

On note ainsi une diminution des messages porteurs d”idéaux combatifs de performance et de per-
fection et une augmentation des messages porteurs d”anti-idéaux ou d'idéauX paciques de respect
et d'harmonie. Nike est à ce titre emblématique, remplaçant sa signature mythique : «Just do it›› par :

<<Play››. On peut juger ce changement totalement hypocrite, mais il atteste du changement de la donne
publicitaire.
D”après Philippe STROUK, Libération, « Les publicitaires doivent s'adapter au nouvel esprit de consommation.
Un enjeu de décence pour la pub ››, 1” oct. 2004

116
 En général, fait et exemple se confondent mais parfois on pourra gagner à les distinguer, pour mieux
développer l'idée qu'on veut défendre. l_'exemple donne toujours une vision particulière.
Ainsi, si je veux préciser le fait que l'on constate une forte abstention à certaines élections, je peux
prendre l'exemple d'une élection donnée (date, échellel, avec éventuellement d'autres précisions sur
telle région, telle catégorie de gens, etc.

Enfin, n'oubliez pas que mieux vaut un seul exemple par argument, bien exploité, qu'une longue liste
d'exemples non analysés. *

-› Bilan : développer un argument en s'appuyant

sur un exemple clair et précis
Activité 12 : Reprenez chacun des trois arguments que vous avez commencé à rédiger dans
l'activité 9. Sur une feuille à part, achevez de les développer pour les rendre plus convaincants,
en y insérant un exemple clair et précis.

Exemple Les exigewaes vies recruteurs quawt à L'expérLev\.ce ales eavwlidats we sont pas
:

touj ours -fovcalées. Gerta Li/cs secteurs vl'aet£\/íté ou oertaiws postes wécessitewt ale toute
façon., pour être opératiowwet, uwe -(forvuatiou, spécifique pren Lalole, assurée par L'evupLoi¿j eur
Lui-vuêvue. et Vor» peut alíre que peu ol'aetLví,tés eowtrevliseut Le fait que « o'est er» forgeaut
oiu'ovi. vlevíewt forgeron. ››.

Les mots pour illustrer : ainsi, par exemple, notamment, le cas de... est..., comme..., tel que le...
Les mots pour développer : c'est-à-dire que, en d'autres termes, en bref, autrement dit...

3 Élaborer un plan
Le plan est indispensable à Vexpresslon cohérente de la pensée : c'est lui qui donne un
sens, une orientation d'ensemb|e au texte.

Des plans-type existent mais en règle générale, aucun ne s'applique de manière mécanique
aux situations concrètes que vous pouvez rencontrer : il convient de les adapter au cas par
cas. Parmi les différents types de plan, on peut distinguer :
0 le plan thématique (organisé en catégories : aspects économiques, écologiques, sociaux
d'un problème) ;
0 le plan chronologique qui suit l'évolution historique ;
0 le plan thèse/antithèse : ATTENTION à |'ordre choisi l La thèse correspond à la prise en
compte du point de vue adverse, l'antithèse correspond à l'exposé du point de vue qui est
celui que l'on souhaite défendre ;
0 le plan thèse/antithèse/synthèse : la synthèse est le lieu des solutions ou du dépasse-
ment du problème tel que formulé initialement.

Quel que soit le plan choisi, vous devrez toujours exposer d'abord le point de vue que vous
ne voulez pas réellement retenir, et terminer avec la thèse que vous avez choisie.

117
 E Er Écnms l

-› Imaginer plusieurs types de plans

Activité 13 : Sur une feuille à part, imaginez trois plans possibles pour traiter le sujet « Les
vacances : toujours un luxe ? ››. [voir activité 4 page 110]

-) Ordonner les idées selon leur importance

Activité 14 : Dans le paragraphe suivant, observez I'ordre dans lequel sont donnés les quatre
arguments montrant les problèmes que pose l'utilisation du sel pour déneiger. Quelles remarques
pouvez-vous faire ?

Avoir une ville propre et accessible n”est pas toujours conciliable avec la préservation de l”environ- ¿

nement. [...] Nous nous interrogeons sur 1”uti1isation abusive du sel répandu sur les chaussées et g

trottoirs durant l”hiver. Pour des raisons de sécurité, nous souhaitons répondre aux vœux des habi- *

tants en faisant fondre la neige par un épandage de sel au sol. Or le sel produit une réaction chimique ¿

sur son environnement. Non seulement il détériore les chaussées mais il peut aussi tuer les arbres, Î

attaqués à la racine, et a Lme action non négligeable sur la nappe phréatique par le ruissellement. De 1

plus, ce produit vient de très loin et possède un bilan carbone catastrophique. Une prise de conscience
paraît donc nécessaire de la part de chacun pour accepter les intempéries naturelles et réagir positi-
vement aux contraintes imposées par le climat. Je rappelle d”ailleurs à cette occasion qu'il appartient
à chacun d”enlever devant sa porte la neige si besoin. C”est un geste citoyen sur lequel nous devons
pouvoir compter.
Vèrsaílles Magazine, propos de Magali ORDAS, adjointe au maire, mars 2010

-› Ordonner les idées selon leurs relations logiques

Activité 15 : Dans le paragraphe suivant, combien de raisons donne-t-on d'aménager en ville des
espaces de pelouse ? Y a-t-il autant de connecteurs que de raisons données ?

La pelouse a plusieurs avantages non négligeables en matière envirormementale. Elle améliore

l”air que nous respirons. Les parties aériennes des graminées gazons composées essentiellement de
feuilles vertes sont capables de capter le gaz carbonique tout au long de l”année, contrairement aux
arbres, qui perdent leurs feuilles à liautomne. [. _] Sans parler de son pouvoir rafraîchissant l”été, de
.

son pouvoir dépoussiérant (les liens entre les pollutions urbaines et les maladies respiratoires sont
maintenant clairement établis), et enn, de sa capacité à amortir le bruit, autre source importante de
pollution.
Versailles Magazine, mars 2010

Nombre d'avantages : ................................................................................................................... _.

Nombre de connecteurs : ............................................................................................................. ._

118
 Pour ajouter
On peut le faire en recourant à des mots ou expressions particuliers (et, de plus, en outre, par ailleurs,
et puis, un autre, un deuxième, un dernier...], ou tout simplement en s'appuyant sur la ponctuation :
l'idéal étant évidemment d'utiliser tour à tour ces deux possibilités qu'offre le français.
Pour renforcer
Lorsqu'on ajoute en voulant insister sur la nouvelle idée, soit parce qu'elle est plus importante, soit
parce qu'on veut simplement entretenir l'intérêt du lecteur ou de l'auditeur, on peut recourir à dautres
adverbes ; même..., voire, non seulement..., mais... aussi... surtout.

-› Adopter un raisonnement concessif

Activité16 :Vous devez défendre la thèse suivante : « Il est nécessaire d'instaurer un service
minimum dans les transports publics afin de ne pas pénaliser les usagers en cas de grève. ››
En commençant par faire une concession, répondez ä ceux qui s'opposent au service minimum
dans les transports publics.

1. Même si .................................................................... _. . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. _.,

2. ..................................... ._ ont beau ....................................... ._ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ............. . . . . . . ..,

3. ............................................................................................ _. Il est cependant nécessaire

Difficile d'argumenter sans concéder c'est l'une des techniques argumentatives les plus efficaces.
:

Lorsque vous faites une concession, vous bâtissez un raisonnement en deux étapes. Vous commen-
cez par reconnaître que le camp adverse a partiellement raison, pour mieux mettre en avant, finale-
ment, vos propres arguments. Il sagit donc d'un cas particulier d'opposition.
Grâce à la concession et à lopposition, vous pouvez anticiper les objections susceptibles d'être émi-
ses : on formule une idée du camp adverse pour lui répondre ou l'affaiblir par la suite.

De nombreux verbes et adverbes sont utiles pour cette partie de votre argumentation :

Certes... /Mais...
/
Bien sûr,... Cependant,... '

/
Je reconnais que... Toutefois,...
J'admets que..., Il est vrai que... /
Pourtant,...
/
Je sais bien que... Néanmoins,...
Je suis d'accord avec l'idée de..., Je partage le point de vue de... sur... / Pourtant...
/
On ne peut pas nier que... Cependant...

119
u¢m.,>›_«_,* .~*..=.›,.~,m›.c›s.*.ss.»›..= ›»_ l.»~uu.t›..=«.›Wu .uuus¢,.*^.=.~u.¢ sa .››».«..,..:s_l l tlslsv.. _.

pour vous entraîner

««›f.«-¢«».››-=»«««›u-.ssl-_-f.,W.w.».-« _«,›muw-N.-«~««-mMm«wet-«symW..-›~««»em.....oW.,.W.

Les activités qui suivent sont complémentaires à celles qui vous ont été proposées dans la
partie « Savoir argumenter ›› et traitent de la production orale.

1 Préparation de Pexposé

Lors de la préparation de votre exposé, quelques étapes sont incontournables. Vous devez tout d'abord
être capable de définir la problématique donnée dans le document << déclencheur >›, puis construire
un plan d'exposé. Enfin, il est important d'articuler votre discours grâce à fintroduction, àla conclu-
sion et aux transitions. T

-› Analyser le document déclencheur :

lire attentivement le titre

Activité 1 : Lisez les titres suivants. Faites des hypothèses sur le thème des documents.

Titre 1 : « Les mécomptes du débat public ››

Thème(s) possible(s) : .................................................................................................................. _.

Titre 2 : « Zéro pointé pour un site de notation des professeurs ››

Thème(s) possible(s) : .................................................................................................................. ._

Titre 3 : « Poupées roses et autos bleues ››

Thème(s) possible(s) : .................................................................................................................. _.

Rappel : tous les titres n'ont pas la même fonction. Certains titres, très précis, donnent un résumé du
contenu du document, comprenant déjà une problématique, d'autres comportent un jeu de mots ou
une métaphore dont il est possible que le sens ne s'éclaire qu'à la fin de la lecture du texte qui suit,
d'autres enfin restent très vagues et ne permettent pas d'anticiper plus que le domaine et le thème.

-) Analyser le document déclencheur :

définir la problématique
Activité 2 : Les trois articles suivants correspondent aux titres proposés pour l'activité 1. Vérifiez
vos hypothèses. Repérez les mots-clés et formulez la problématique.

120
Texte 1

Les mécomptes du débat public

Sondages d'opinion, chiffres du chômage, de la croissance, classement des hôpitaux, des lycées,
palmarès de l”immobilier. ._ Les chiffres sont partout et rythment notre vie. Mais ils ne sont pas
neutres. « Un chiffre, pour les spécialistes, est fait pour rationaliser les choses. Mais il est souvent
utilisé pour frapper et émouvoir. Il faut donc en signaler les dérives et s”en moquer parfois ! ››, plaide
Jean-René Brunetière, président de l'association Pénombre qui, depuis, 1993, « rééchit sur la ques-
tion des nombres dans le débat public ››. Cette association rassemble des statisticiens, bien sûr, mais
aussi des juristes, des journalistes, des médecins et bien d”autres. _. qui, régulièrement, se demandent
qui produit les chiffres, dans quel contexte, ce qu”ils veulent dire. Les erreurs, les hors-sujets ou les
manipulations sont pointés dans des Lettres grises ou Lettres blanches, disponibles sur le site de
l”association. [. . .] << L'économie est un réservoir de chiffres (PIB, croissance, chômage. .), mais les _

chiffres de l”écologie sont de plus en plus nombreux. Nous avons constitué un groupe sur ce thème ››,
résume cet ingénieur, membre de l'association depuis douze ans.
David LAROUSSERIE, Sciences et avenir, oct-nov 2009 (hors-série)

Mots-clés : .................................................... ..

Problématique : ............................................ _.

Texte 2

Zéro pointé pour un site de notation des professeurs

n site Internet de notation des professeurs aura réussi en très peu de temps à faire l”unanimité
Ucontre lui : des sa mise en ligne, et apres quelques rates au demarrage, des enseignants et plu-
« « 1 1

sieurs organisations syndicales se sont mobilisés pour sa fermeture. [. . .]

<< PRENDS LE POUVOIR, NOTE TES PROFS I ››

Le site permet à tout élève français de noter ses professeurs sur des critères comme la patience, la
capacité d”écoute ou la pédagogie. Moins d'une semaine après sa mise en ligne, il revendiquait déjà
plus de cinquante mille visiteurs.
Selon les concepteurs, il n°était pas question d”opposer professeurs et élèves, mais de donner la
<<

parole à tous an d”améliorer le système éducatif français. Avec ce site, l°élève ne subit plus, il s”ex-
prime. La relation professeur élève peut ainsi s°établir sur une base plus égalitaire ››. Mais, dès la
page d”accueil du site, ces vœux pieux* partaient en fumée avec un slogan sans ambiguïté : Prends <<

le pouvoir, note tes profs ›› !

Olivier DUMONS, lemonde.fr, 14 février 2008

* vœu pieu espoir qui peut sembler inutile car irréalisable

:

Mots-clés : .................................................... ._

Problématique : ........................................... ..

121
Texte 3

POUPÉES ROSES ET AUTOS BLEUES

« Malgré l'év0luti0n des mentalités, les attitudes éducatives restent aujourd 'hui encore très éloi- `

gnées d 'un modèle unisexe dans la majorité des pays développés ››, précise Gaïd Le Marmer-Idrissi.
Professeur de psychologie du développement à l”université Rennes-II, elle étudie comment se
construit l”identité sexuée des tout-petits. « Ils savent qu 'ils sontlle ou garçon entre 24 et 36 mois ››,
-
précise-t-elle. Mais les adultes, eux, le savent ~ au moins dès la naissance. Et, quelle que soit leur
Volonté d”égalité, ils ne se conduiront pas de la même façon avec l”une et avec l”autre. La preuve... Î

par le pyjama.
« Si on présente à des adultes un enfant au genre peu reconnaissable, les commentaires à son sujet
ne seront pas les mêmes selon le pyjama. Si celui-ci est rose, on s 'extasiera sur cette petite lle ne È

et délicate. S 'il est bleu, on admirera chez le même enfant la robustesse et la tonicité ››, détaille la _/

psychologue. Jeux, habits, décoration de leur chambre les bébés, très tôt, évoluent dans un milieu
2
,

physiquement différencié. Résultat : quand, à la crèche, plusieurs types de jouets leur sont présentés,
les lles âgées de 24 mois choisissent de préférence les jouets dits << féminins ››, les garçons ceux dits Î

<< masculins ››.

Catherine VINCENT, Le Monde, 7 août 2009 Î

- L 1 1 u ,sv ._ V .. ,.. V W ..,...m_.»._.._f.._.W._....~u«.e§.,,.......V...,._........... . ,. . ,_ ,.....,

Mots-clés : ..................................................................................................................................... _.

Problématique : ............................................................................................................................ ._

-› Chercher des idées

Activité 3 : Relisez le texte 1 de |'activité 2 p. 121 et sur une feuille à part, notez toutes les
idées qU'i| VOUS Suggëte. [voir « Faire surgir les idées ›› page 110]

Le document n'est que le point de départ de votre argumentation : il a été choisi pour vous permettre
de trouver une problématique pour « déclencher ›› votre réflexion. Ensuite, selon ses caractéristiques
propres, il peut vous fournir des idées d'exemples à enrichir, contredire. ou d'arguments à formuler
à partir des exemples déjà proposés.

-) Élaborer un plan [Resez les pages 117 ã 1191

Activité 4 : Pour le texte 1 de |'activité 2 p. 121, choisissez le plan qui vous paraît le plus
pertinent.

Texte 1

PARTIE 1

ARGUMENT 1 : .................................................................................................................................. _.
EXEMPLE 1 : .................................................................................................................................. ._

122
ARGUMENT 2 : ........................................................................................................................... ._
EXEMPLE 2 : ........................................................................................................................... ._

ARGUMENT 3 : ........................................................................................................................... ._
EXEMPLE 3 : ........................................................................................................................... _.

PART|E 2

ARGUMENT 1 : ........................................................................................................................... _.
EXEMPLE 1 : ........................................................................................................................... __

ARGUMENT 2 : ........................................................................................................................... _.
EXEMPLE 2 : ........................................................................................................................... ._

ARGUMENT 3 : .................................................................................................................................. ._
EXEMPLE 3 : .................................................................................................................................. _.

PARTIE 3

ARGUMENT 1 : .................................................................................................................................. _.
EXEMPLE 1 2 .................................................................................................................................. ._

ARGUMENT 2 : .................................................................................................................................. __

EXEMPLE 2 2 .................................................................................................................................. _ _

ARGUMENT 3 : __________________________________________________________________________________________________________________________________ _.

EXEMPLE 3 : .................................................................................................................................. __

2 faire une introduction à Poral

Les étapes de Pintroduction

a. Indiquer le thème / |'événement / le projet dont ii est question dans le document.

Vous devez présenter le document de façon très rapide et uniquement dans la mesure où
vous devez en dégager la problématique : il ne s'agira en aucun cas par la suite de faire un
compte rendu ou un résumé détaillé du document, le document sert seulement de « déclen-
cheur à votre exposé.
››

Vous pourrez malgré tout vous référer au document pendant votre exposé.

123
RODUCTION URALE i

b. Annoncer clairement la problématique

Vous devez faire comme si l'examinateur n'avait pas lu le document. ll faut donc prendre
le temps de reformuler clairement la problématique du document et ce, même si elle est
formulée très clairement dans le document déclencheur.

c. Annoncer le parcours argumentatif que vous aurez choisi (c'est-à-dire le « plan ››)

Au niveau B2, l'annonce du plan n'est pas obligatoire. Cependant, vous pouvez, dès l'intro-
duction, préparer et faciliter I'écoute de votre exposé en en annonçant le plan.
Cette étape est donc vivement recommandée ; elle vous paraîtra naturelle dès que vous
aurez pris l'habitude d'organiser vos idées.
Attention, si vous décidez d'annoncer votre plan dans l'introduction, vous devez veiller à
suivre ce plan lors de votre exposé !

f*\
Activité 5

a. Lisez puis écoutez les deux introductions proposées pour le texte 1, de la page 121.
Pour chacune, relevez les points forts et les points faibles.

Introduction A
Je voudrais covuvuewcer par résuruer Le texte queje views ale Lire. ce texte, paru olarts « scievtces
et avertir ›› eh, octobre-vtovevubre :.zoo_9, évoque l/ovuvtiprésevtce des chiffres olavts wotre vie quoti-
oliewwe. er» e-Het, oh, trouve des chiffres olavts tous Les aspects oie La sphère pubLique ; sovwlages
ol'opih,ioh,, chiffres du chômage, ale La croissa wce, cLasseruev»t des hôpitaux, ales Lgcées, paivuarès de
L'ivuruobiLier... Ua uteur ale ce texte expiique que Les chiffres we sowt pas vceutres. lis sowt souvevtt
utilisés pour frapper et émouvoir. Uassociatiovt Péwombre réfléchit sur La questiov» des wovubres
olavts Le débat pulotic. Les vuevulores ole cette associatior» se posewt des questiovis, par e›<evupLe : qui
produit Les chiffres, olavts queL covttexte, qu'est-ce que ces chiffres sig vtifievtt ?
Moi,je pewse que Les chiffres sowt ivwportawts pour cowiprevwlre Le mowole qui wous ewtoure parce
que, sans Les chiffres, c'est oliT,ciLe oi'a\/oir ales iwforvuatiovts -fiabLes. c'est ce queje vais alévuow-
trer darts wiov» exposé.

Points forts : ................................................................................................................................. ._

Points faibles : .............................................................................................................................. _.

Introduction B
est-iL possi|oLe ale mavtipuLer L'opiv\.ior\. pubLique grâce aux chiffres ? Avovcs-wous assez ol'esprit
critique pour iwterpréter Les chiffres que wous reruzovttrovts cowstavuvuewt ?
Darts uw premier temps, wous verrows L'oww»ipr¿sev\.ce des chi-H-`res dans Les sociétés movlerwes,
wotamvuewt alaws certaivis vlovuaiwes : écowovuique, poLitique et vuéolicaL. Puis, vtous rtous olevuavu
derows pourquoi Les chiffres sowt si ali-f-(iciLes à iwterpréter. Er»-Fivt, wous ferows ales propositiows
pour -former Les citogeris a La covupréhevtsiovt ales chi-H-`res : iL est eh. e-Het ivuportavtt vl'être covtsciertt
alu pouvoir ales chiffres et ale garder uwe olistawce critique. Les statistiques iwterwatiowaies peu-
vevtt aider pour cette prise ale olistawce.

Points forts : ................................................................................................................................. ..

124
Points faibles : .............................................................................................................................. ._

b. Imaginez à votre tour une introduction en vous inspirant de ce qui vous semble positif dans
ces deux exemples.

Attention, il est utile de rédiger fintroduction au brouillon pendant le temps de préparation dont vous
disposez, car c'est une étape trop importante pour que vous preniez le risque de chercher vos mots
ou de ne pas être assez clair. Mais il faut vous entraîner, maintenant, à dire ces deux ou trois phrases
sans donner l'impression de les lire.
De même pour la conclusion : c'est la dernière impression que vous laisserez à votre examinateur.

c. Vous êtes désormais prêt pour faire votre exposé sur le texte 1.

3 Présentation d'un point de vue construit et argumenté

La prise de notes

d'une épreuve de production orale. Vous ne rédigez donc pas votre intervention (à
il s'ag,it
l'exception de l'introduction et de la conclusion, si vous le souhaitez). En revanche, il est
important de prendre des notes. Cela permet de vous rassurer, de ne rien oublier, mais
aussi de suivre le plan que vous avez établi.
Dans vos notes :
Utilisez de la couleur, soulignez et, surtout, ne rédigez pas de phrases entières, car il faut
éviter de lire. Notez des mots-clés.

Pour vous entraîner, reprenez les activités 3 ä 5 pour les textes 2 et 3.

Le jour de l'examen, vous aurez 30 minutes pour effectuer ce travail de préparation.

Pour la première partie de l'épreuve, vous pouvez vous entraîner seul en vous enregistrant ou en vous
faisant filmer. si cela vous est possible. Même un ami ne parlant pas français pourra vous être utile,
en observant votre attitude.

125
- nucnou out:

BILAN
Avez-vous parlé une dizaine de minutes ?
Avez-vous eu suffisamment d'idées ?
Avez-vous eu suffisamment d'exemples ?
Qu'est-ce qui vous a semblé difficile ?
Sur quels aspects devez-vous encore travailler ?

Le jour de l'examen
- Ne négligez pas la première prise de contact saluez en souriant, même si vous êtes stressé.
:

- Vouvoyez l'examinateur du début à la fin de l'épreuve.

- Ne vous excusez pas sans raison, à tout moment.
- Commencez à parler seulement lorsque vous y serez explicitement invité ou que l'examinateur
vous fera comprendre que le moment est venu [en vous regardant avec le sourire, en vous fai-
sant un petit signe de la main, etc.l. Ce n'est pas seulement une question de politesse :cela vous
assure que l'examinateur est tout à fait prêt pour vous écouter.

Vos gestes, votre attitude générale sont importants.

- Regardez votre interlocuteur dans les yeux.
- Articulez et parlez assez fort.
- Ayez un stylo en main si cela peut vous éviter de faire des gestes nen/eux.

4 Débat et discussion avec le jury

Dans la deuxième partie de l'épreuve, ne vous laissez pas impressionner par l'examinateur. L'objectif
de l'examinateur est de vérifier si vous êtes capable de défendre, préciser, confirmer votre point
de vue. Il pourra également volontairement vous contredire, afin de tester votre capacité à réagir
pour affirmer votre point de vue. Bien entendu, tout ceci n'est qu'un «jeu ››.
Vous devez réagir aux propos de votre interlocuteur d'une façon constructive. Essayez d'être actif,
de prendre des initiatives dans le débat ou de « rebondir ›› sur ce que l'examinateur dit pour élargir
le débat.

-) Ce qu'i1 faut éviter de dire

Activité 6 : Expliquez, pour chaque expression ci-dessous, pourquoi elle risquerait de pénaliser
le candidat.
l

. l

l 1. Je conclus maintenant ? i
J ...................... . . . . ............... ....
i
i

,_ .___.._
LH l

,2. Voilà , c 'est tout.

3. Je n'ai pas eu le temps de préparer

une conclusion.
i
. . . . ............................. ............................................... . ..,
l

l
l

È
4. Oui.
l.

gs. Non.

126
 6. Est-ce que je lis le document ? ................................................................................ ..
»
i
l

7. Alors, tout d'abord je vais introduire

exposé dune façon efCaCe_ ................................................................................ _.

8. Je l'ai déjà dit tout à I'heure. ................................................................................ _.

Vous avez tout de même le droit de vérifier (ponctuellement) que vous avez compris une question ou
un argument de Fexaminateur, en lui demandant de répéter. Pour cela, il convient d'employer des
formules respectant le registre formel :
Pourriez-vous répéter, s'il vous plaît 7
Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris votre question.
Pourriez-vous m'expliquer... ?
Si j'ai bien compris,...
Vous faites référence à... ?
Vous voulez dire : dans le domaine des... ?

-› Rectifier, expliquer, préciser

Rectifier, c'est corriger soit ce que l'on a dit soi-même précédemment, soit ce que lautre pense que
=

l'on a dit (mais en ayant peut-être mal compris ll.

Au contraire, quand on explique ou qu'on précise, on poursuit normalement le cours de la réflexion,
pour être plus clair ou pour ajouter une information utile.

Activité 7

a. Dites à quoi servent les expressions ci-dessous. Faites des croix dans le tableau pour les
associer ä une des deux fonctions. p .

î I"
Rectifier *EXp'q.uer/1
preciser
f

c
¿

1 : l
.

1. Je voudrais juste souligner que... Î l l

2. Ce n'est pas tout a fait ce que je voulais dire...

3. Oui, effectivement, mais...
4. Pour être tout a fait exact...
l

5. Je me suis peut-être mal exprimé : ce que je veux dire, c'est que...

§ 6. En d'autres termes,... ,

l A
*

4
l

7. C'est plutôt que... 1

*

i
i i î

8. C'est-à-dire que...
l

9. Pour etre plus précis...

10. Ce qui signie. .. É

11. Je pense que c'est aussi dû au fait que...

12. Plus précisément...

b. Donnez d`autres formulations que vous connaissez qui servent à rectifier ou à préciser.

127
-) Savoir s'opposer

Tout en restant à l'écoute, vous devez avoir suffisamment d'assurance pour défendre un point de vue,
sans pour autant oublier de rester posé et modéré dans vos formulations... et votre intonation l

Activité 8 : qu'il vaut mieux éviter

Le tableau ci-dessous contient, à gauche, des expressions
dans le cadre de I'examen. Proposez pour chacune une façon atténuée de contredire.
________,,_______________________._____________________,__,___,______________________,________,__________,ry_._____________._.-~.______________ __ ...__ _____________ _________________ ,_

Formules à éviter _ _ _____ ___t._,___ ___

Reformulation atténuée.. HW.
___ ____________ ___._.__________ ______.__ _________
l ______________________,.,____________ _______ _ __

î
1. Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit! _. .......................... _.
Î___.___._____________.___.______________ _ .._. ________________. _»..._.__.___._.. ›._..«_.__.________..~_î~v~f_______. » - «

2. Vous n'avez pas compris mon argument. á ...................................................................... _. .

î
3. Vous ne pouvez pas dire que ce serait une È
5

l
bonne solution. i

4. Je ne suis pas d'accord avec vous l

~ z

5. Je ne vois pas le rapport avec le problème. 1

.............. ....... ..

Rappelez-vous :Vous devez faire preuve d'une certaine souplesse, c'est-à-dire montrer que vous êtes
capable de défendre une position tout en acceptant de prendre en compte des objections de l'exami-
nateur. Mais il est important de ne pas se contredire, c'est-à-dire de changer complètement d'opinion
au cours de la 2€ partie de l'épreuve en pensant faire plaisir à lexaminateur.

-) Avoir toujours quelque chose à dire

Activité 9 : Parlez pendant quelques minutes ä propos des affirmations suivantes.

1. ll devient de plus en plus difficile de ne pas être esclave des nouvelles technologies.
2. Le citoyen n'a pas à être informé de la vie privée des hommes politiques.
3. La société répète aux filles que les maths ne sont pas faites pour elles.
4. Le marketing publicitaire rend inutiles la plupart des mesures de santé publique.
5. Si les automobilistes calculaient le coût d'usage de leur véhicule, ils opteraient pour un autre
mode de transport.

Entraînez-vous à ne pas rester muet et à réagir à des sujets variés.

Si voustravaillez seul, imaginez aussi les questions qui pourraient vous être posées pour anticiper les
réponses que vous pourriez donner.

128
 -W, H ,_.'. ,,~... ,

vers fepreuve lé

EXERCICE 1 avec préparation - 30 MINUTES

»
Lisez ce texte et reprenez les étapes successives de la préparation à I'epreuve de production
orale, puis faites votre exposé (10 minutes).

Internet au bureau : ce qui est permis et ce qui ne Pest pas

S'lL EST TOLÉRÉ DE SURFERsur Internet à des ns personnelles, cet usage doit rester « raisonnable ››,
précise le code du travail. Un caractère que le juge apprécie en cas de litige. L`envoi de 156 mails per-
sonnels en deux mois a par exemple été considéré par un employeur comme justiant le licenciement
d”un salarié pour « utilisation abusive d”Internet sur son lieu de travail ››. Une décision conrmée par
les prud'hommes*.

Tout en restant dans les limites d”une utilisation raisonnable du net, << L” employeur a droit de regard
sur tout mail ou chier créé par ses employés avec les outils informatiques mis à leur disposition, à
moins qu”ils ne soient explicitement “personnels” ››, explique un avocat. [_ . .] Une notion à laquelle
sont a priori assimilées les boîtes mails externes. [. .] Le principe du respect de la vie privée demeure
.

donc applicable sur le lieu de travail, à la seule condition pour le salarié de préciser clairement ce `

qu°il veut voir relever de sa vie privée. Pas toujours évident pour autant de titrer régulièrement ses
mails << PERSONNEL ››.
Marie BARTNIK, www.legaro.fr, 16 avril 2010

* En France, le conseil de prud`hommes est une juridiction dédiée aux conits liés à l”exécution ou à la rupture du contrat
de travail entre employeurs et salariés.

EXERCICE 2 avec préparation - 30 MINUTES

,f
Lisez ce texte et reprenez les étapes successives de la préparation à I epreuve de production
orale, puis faites votre exposé (10 minutes).

UN VOYAGISTE INCITE SES CLIENTS À LUTTER CONTRE LE CO2

Depuis peu, un voyagiste propose à ses clients de compenser ›› les émissions de dioxyde de carbone
<<

(CO2) liées à leur vol en avion. Ils sont invités à payer leur voyage à l”opérateur et aussi, à régler en
ligne, sur le site de l°association CO2 Solidaire, partenaire de l”entreprise, quelques dizaines d”euros
supplémentaires. Ces sommes correspondent au coût estimé des quantités de CO2 émises par l'avion
durant le vol, si la compagnie aérienne devait payer des droits à émettre pour ce gaz.
Ces sommes seront affectées, via CO2 Solidaire, au nancement de projets de réductions d°émissions
de gaz à effet de serre, reconnus responsables pour une grande part du réchauffement climatique.
[_ .. ]
Ijentreprise s`achète-t-elle une image écolo à bon compte ? Je ne nie pas le caractère marketing de
<<

notre démarche. Certains spécialistes de la communication éthique assurent qu”il existe une clientèle
importante pour le CO2 responsable ››, même si je n”en suis pas convaincu. En fait, je me moque des
<<

interprétations que certains peuvent en faire. Ce qui compte, c”est d'agir ››, assure le directeur.

Cécile DUCOURTIEUX, Le Monde, 12 Janvier 2007

129
' DUCTION ORALE

Au'roÉvAi.uA'rioN

Pas Pas
Oui
toujours encore
i Je suis capable de préparer un exposé en français
J'analyse le document déclencheur.
Je définis la problématique.

J'organise mes idées dans un plan.

F
J'utilise des exemples pertinents.
l
Je rédige une introduction.
î.
Je rédige une conclusion.
l

Je réfléchis aux transitions dans mon exposé.

å J'anticipe les questions de l'examinateur.
l

Je suis capable de faire un expose en français

Je suis capable de parler seul (sans aide) pendant
une dizaine cle minutes.
, , l l
J utilise le registre formel approprie. l i _ ,

Je m'exprime calmement, clairement et en articulant.

Je maîtrise les outils linguistiques pour l'expression
d'une opinion.
J'utilise un lexique précis et varié.
.du
ç

-
Je sais valoriser les points importants de mon expose.

Je precise mes idees en développant des exemples. l l

J .J
.
Je suis capable de gerer une interaction l

Je suis assez a l'aise lors d'un entretien.

Je pense pouvoir faire face à cles questions queje n'ai pas i

i

prévues.
__J __
5 Je défends mon opinion en argumentant.
*
etj accepte de
l

Je sais reformuler mes idees 1

le faire, i

même quand je pense avoir été clair pendant l'exposé

et quej'ai l'impression queje vais me répéter.
Je peux nuancer mes idées entenant compte de nouveaux
arguments ou exemples qui me sont donnés.
i - -
_

Je suis pret a chercher de nouveaux arguments

ou de nouveaux exemples pendant la discussion :

je poursuis ma réflexion. È l
l
i

130
La France,
c'est..
,.!
Nous vous proposons de nous focaliser sur quelques aspects de la « vle prlvée ›› des
Français : les changements dans leurs habitudes de consommatlon, la répartition des
tâches ménagères dans les familles, et pour termlner, le langage SMS.

LA CONSOMMATION DES FRANÇAIS

“'* La consommation bio

Dans la plupart des pays européens, il existe des labels d'agriculture biologique. Un
label bio est une certication du mode de production des produits issus de l'agricul-
ture biologique. Les critères sont variables d'un pays à l'autre mais il existe une série
de standards de production (phases de production, de transformation, d'embaIIage et
d'expëdition). Dans certains pays, les certications sont gérées par le gouvernement.
Qu'en est-il concrètement dans les assiettes des consommateurs ?

En ce qui concerne le consommateur français, on peut dire qu'il met de plus en plus de
bio dans son assiette...

0 44 % des Français ont consommé au moins une fois par mois un produit bio
pendant I'année 2008.
0 23 % ont consommé au moins un produit bio par semaine pendant I'année
2008.
~ 74 % des Français ayant consommé bio souhaitent continuer.
~ Ils sont même 22 % à vouloir développer leurs efforts.
~ 76 % des Français estiment que l'agriculture bio est une solution d'avenir
pour lutter contre les problèmes environnementaux.
* 86 % des Français pensent que l'agriculture bio doit se développer.
~ En 2008, le marché des produits bio a augmenté de 25 %.

consomm0S
Les produits bio les plus
-

Fruits et légumes : 77 % des consommateurs

Produits laitiers : 70 °/0
p1›°¿uj1s d'épicerie : 56 °/¢›
Vnande : 49 °/0
Pain et farine : 42 °/o
Boissons 40 °/°
1

132
 Domaine personnel

Les Français choisissent le bio à 94 % pour préserver leur santé, à 92 % pour la qualité
des produits et leur goût et à 89 % pour être certains que les produits soient sûrs.
Dans le contexte actuel où certaines enquêtes ont attiré I'attention des consomma-
teurs sur la « malbouffe » (nourriture industrielle, utilisation de conservateurs, colo-
rants et amplicateurs de goût), cette méance des consommateurs français bénécie
aux produits bio. De plus, traditionnellement, les Français sont attentifs à la qualité de
leur nourriture (labels de qualité, AOC - Appellation d'origine contrôlée).

H Où achète-t-on bio ?
~ 42 % des ventes des produits alimentaires bio ont lieu en grandes surfaces
alimentaires.
0 40 % des ventes des produits alimentaires bio ont lieu dans des magasins
spécialisés.
~ 13 % des produits se vendent grâce à la vente directe sur les marchés.

De nombreux distributeurs s'intéressent au marché bio et même si les prix restent

élevés, on observe de plus en plus de rayons bio dans les supermarchés. La crise n'a
pas découragé les consommateurs puisque 82 % d'entre eux n'ont pas modië leurs
dépenses.

L'élevage bio est plutôt bien implanté en France. La France est autosufsante pour la
viande, les œufs et le vin. Elle importe : produits laitiers, charcuterie, pain, fruits et
légumes, boissons.

Un marché de 2,6 milliards d'euros

Les ventes de produits bio
Répartition par catégorie (en valeur) Évolution (en millions d'euros)
LãÎIS et Gfg
produits laitiers 7% Fruits et légumes
16 %
I
ÉPWGTIG Crèmerle
18 %

Autres Produits carnés et

boiggqns Fruits aquaculture
4% 17%

Pain
V|ns10% - ef fafme É p|'cerie et
1 3 9° boissons 567
Surgelés 1
bovine Pain et
Mer, saurisserie,
fumaison 1 ovine et porcine 6 % fame
V0|aÎ||E 3 95 Surgelés et
Charcu terie, salaison 1 % Îfaiœu

s««¢¢:/mlmuozooe
traiteurs 3 96
_ 2005 E 2007 _ 2008

Source pour les statistiques : Enquête quantitative menée par le CSA du 27 octobre au 31 octobre 2008
auprès d 'un échantillon de 1050 personnes représentatifde la population française.

133
 1 `

. LE PARTAGE DES TÂcHEs MÉNAGÈRES

H Témoignages

Comme
Alice et Samuel, 39 ans tous les deux, employée bancaire et intermittent du spectacle,
2 filles (11 et 16 ans).

.
11 se deplace beau cou

trava1l,3”assure beaucoupa
- -
V

`
à cause de son
la maison. Je suis assez
É Comme 'e ne
J
peux accomP agner mes .
~ ,

`
..
tfaVa111e P218 regulierement je
'_
filles a 1”eco1e, faire
lui adore ranger. nC Q les 00urSeS... Je suis
désordonnee alors que mania<1uG dOHC j'adore -

s rrateur mais en P.asser 1 a spirateur , .Vaime

9 7 ' _
*

concerne le menagë 11 Passel 3 P '

V
_
aussi cuisiner 'e
. l. Pour le menage de
fgnd, d1ra1s ue c› . _ J 1

3 minutes maxnnum
-
.
lu artq estmol f1U1m”0ccupe du rep a s 1 a
. Les courses, G11 gen
eral c est lui. .
du œflfps- JG fals la vaisselle aussi. Par
moi. p p
~

c”est plutot ” , . t
u elles etaien contre, lal ess1\îe,11n›en ! rai
En ee qui concerne les filles. lors <1
- ' est pas question
.

très Pfesenl ï 11 leur O Peur de melanger les couleur

bébés, mon mari était
019
_ M `

d”hu1 , tout ce C1111 est fetends le 1'Inge, c ° est deja bon”

le biberon, le bam. Aujour
' *
ça... 0ul als
S
' suis
Je `
. ' - moi. M815 de l'ho mme Ideal,
' '
On peut le ,
Scolalre (devoirs, notes), C est POW
-
dire l
.. , , ~ ' ^ hanceuse Je S815
maniere generale, Je Sms Plutot C , 1

familles c'est plus diffiûil-

que dans d” autres “

En France, les femmes assument toujours l'essentieI des tâches ménagères.

En moyenne, en matiere de travail domestique, elles effectuent 680 heures de plus
que leurs compagnons. 680 heures, c'est l'équivaIent de 19 semaines de travail ä
35 heures.

En 2005, parmi les femmes en couple

âgées de 20 à 49 ans :

8 sur 10 s'occupent « toujours ›› ou << le plus souvent ››

du repassage.

7 sur 10 s°occupent «toujours ›› ou « le plus souvent ›› {

de la préparation des repas.

5 sur 10 s”occupent << toujours ›› ou << le plus souvent ›› Î

des courses d'alimentation.

5 sur 10 passent << toujours ›› ou << le plus souvent ››

1'aspirateur.

134
W La répartition des tâches ménagères, une affaire publique ?

Certains sociologues plaident pour une Habitudes individuelles, familiales... tout

répartition égalitaire des tâches ménage-
res, une redistribution des rôles qui serait
un véritable enjeu politique (à ce sujet,
lisez également le dossier Domaine
public).
Des progrès sont bien entendu constatés :
on estime le nombre de couples égalitaires
à 15 % mais il s'agit en général de couples
plutôt diplômés où les deux conjoints
apportent chacun la moitié des revenus.
Cependant, aujourd'hui, les pères français
souhaiteraient s'investir davantage dans
la vie familiale. Ce sont encore majoritai-
rement les femmes qui s'occupent des «
devoirs (travail scolaire a la maison), de
››
l'habillement ou des activités périscolaires
ceci a pourtant des conséquences impor-
tantes dans le domaine des inégalités
professionnelles (voir le dossier Domaine
professionnel). La naissance d'un enfant
modifie la situation professionnelle de 40 %
des femmes alors que le taux d'emploi des
hommes et des femmes est le même en
France jusqu'a ce que l'enfant survienne.
Entre 2005 et 2008, 25 % des femmes
interrogées ont cessé ou réduit leur activité
après l'arrivée d'un premier enfant (32 %
si ce n'est pas le seul bébé). Mais lorsque
les pères désirent s'investir davantage
dans la vie familiale, la société a du mal
a l'accepter et les hommes mettant leur
carriere « en danger peuvent se retrouver
››

des enfants. Les hommes s'investissent marginalisés.

plus facilement dans des tâches plus pro-
ches du jeu.

PARLEZ-VOUS SMS ?!

Le SMS (Short message service) permet de transmettre de courts messages textuels

en utilisant son téléphone portable.

W Décryptage

e
Cé 1 Blog ' abréviation des mots en enlevant les voyelles et même certaines conson-
pa 1 portable nes. Par exemple « lgtps ›› signifie « longtemps ››.
Ici on parl 1 langag ke
ré um pave eampremir... É ' transcription phonétique. Ainsi, «jamais ›› s”écrira << jamé ›› et « est-ce
Si tu ve une reponse a la kestion. que » deviendra « eske »_
esse 2 te fer oomprendr
4,
* utilisation de l”angla1s pour raccourcir les mots : << now ›› pour
« maintenant ››.
, › ~ valeur épellative des lettres et des chires. « G ›› sera utilisé pour
<< j”ai ››, « C ›› pour « c'est ››. .. On peut aller encore plus loin : pour

ComiT contr ie langage SMS écrire << quoi de neuf? ››, je peux par exemple écrire << koi29 ››. « Demain ››
é 'É f°'° "°'°“* “ sera abrégé en « 2m1 ››, << à un de ces quatre ›› deviendra « a12c4 ››.

Donc, le message ci-dessus peut être veux une réponse à ta question, essaie
traduit ainsi C'est un blogue, pas un
: de te faire comprendre. Comité contre le
portable. Ici, on par/e un langage que langage SMS et les fautes volontaires.
les humains peuvent comprendre... Si tu

135
Nombreuses sont les critiques envers le
langage utilisé par SMS :fin de l'orthogra-
phe, appauvrissement de la langue... Pour-
tant, une étude canadienne, portant sur
un corpus d'un million de mots utilisés par
les adolescents, a conclu que ce langage
véhiculait au contraire « une formidable
renaissance linguistique ››. Les variations
dans le langage SMS sont nombreuses :
variations individuelles mais également en
fonction des tranches d'âge et des groupes
d`utilisateurs.
cette grande Variété Ce foisonnement
cette spontanéité permettent une grande
liberté grammaticale et orthographique et
développent la créativité et le jeu avec la
langue. Tant que les écrits traditionnels
restent vivants, on ne peut pas parler de
concurrence et encore moins d'appauvris-
sement. Le tout est, bien entendu, de
savoir distinguer quand et avec qui utiliser
le 'engage SMS et quand Suivre 'es règle?
dela grammaire et de l'orthographe tradi-
tionnels.
Le plus souvent, les moyens de communi-
cation s'ajoutent. On ne va pas abandonner
le téléphone ou le courrier électronique
parce qu'on s'inscrit sur Facebook par
exemple, mais on va employer l'un ou
l'autre en fonction de la relation qu'on a
avec la personne qu'on veut contacter et
des circonstances.
Avec le cercle intime, composé de 5 ou
6 personnes en général, il y a le téléphone.
En France, on n'appelle pas quelqu`un qu'on
connaît mal après 21 ou 22 heures par
exemple, sa mère ou sa meilleure amie,
oui.
Si on élargit un peu ce cercle, on utilise le
SMS, qui permet une communication asyn-
chrone (le destinataire peut lire le message
envoyé plus tafd) mais qui arrive malgré
tout sur un objet personnel. On utilise le
SMS avec plus de personnes.
Puis, il y a le courrier électronique, très
fréquemment utilisé au travail mais aussi
pour un usage privé. C'est le moyen idéal
de s'envoyer des messages en cachette l
Enfin, on trouve les réseaux sociaux sur
internet dans le 4€ cercle. On s`y montre
beaucoup mais on demande peu aux
autres finalement. Lorsqu'on renseigne son
statut, on n'attend pas forcément de répon-
ses des autres. C'est d'ailleurs pour cela
que les contacts sont aussi nombreux sur
Facebook.

Un peu de vocabulaire « TIC »

[Techniques de l'information et de la communication)

buzz : vient de l'anglais << bourdonnement ›>. Lorsque quelque chose lune

vidéo, une chanson) << fait un buzz >>, cela signifie que le bouche-à-oreille lui
aura permis d'être découvertlel, vulel. consultéle] par beaucoup de personnes
en un temps très court.
spam ou pourriel ou courrier indésirable : un message électronique
non sollicité. Un spam est en général envoyé à des fins publicitaires.
Bl09 [parfois orthographié << blogue parfois traduit en francais par « bloc-
>>,

notes ›>] :journal de bord /journal intime publié sur internet, sous forme de
<< billets >› [ou notesl.

136

MÉDIAS
W Ouelle liberté de ton pour
les humoristes politiques?
Dans la partie « compréhension écrite »,
vous avez lu l'article « la dérision, rire
salutaire ou mal ravageur ? En France,
››
la presse satirique connaît toujours un
grand succès. Le Canard enchaîné, l'an-
cêtre du genre, domine le marché avec
ses 500 000 exemplaires vendus chaque
semaine. Dans un autre registre, Charlie
hebdo touche 58 000 lecteurs. Hin 2009,
c'est la version papier hebdomadaire
payante du site Bakchich.info qui a vu le
jour, parlant sur 50 000 exemplaires ven-
dus : signe de la conance des rédacteurs
en l'intérêt des Français pour la dérision
et l'irrévérence.
Mais la liberté de ton n'est pas toujours
aussi facile à faire accepter à la radio et
à la télévision. Récemment, deux chroni-
queurs exerçant sur une station de radio
publique, Stéphane Guillon et Didier
Porte, qui revendiquaient leur droit à la
provocation, ont vu leur chronique sus-
pendue pour être allés trop loin dans leur
évocation de telle ou telle personnalité de
la vie politique. ll leur avait notamment
été reproché de s'en prendre par simple
« méchanceté ›› aux traits physiques de
leurs victimes, alors que cela fait partie
de la caricature, avec laquelle la vie poli-
tique française cohabite depuis deux sié-
cles. Une telle décision, en France, fait
descendre 2 000 personnes dans Paris
pour protester non seulement contre le
licenciement de deux personnalités mais
aussi contre ce qu'il signie ou peut lais-
ser présager.
Les ma"°“"etteS des G“'g”°/5 de I '”f°'
em'ss'°" d'ffuseÊ 'es $°"5f (“ V°Us
regardez trop la television, bonsoir ! ››)
i3;1l'i'«;H'*=' grliiiiw
la chaînée privée Canal+ avec un succès
non démenti depuis 20 ans, reposent bien
sûr d'abord sur la caricature, mais avec la
particularité de reconstruire des person-
nages qui parfois nissent par devenir
sympathiques à force de maladresses, de
naïveté,d'échecs ou mêmed'ambition,du
joueur de football au présentateur du jour-
nal télévisé le plus regardé, en passant
par les éditorialistes de la presse écrite
et... le chef de l'État. En 1995, certains
s'étaient interrogés sur le rôle qu'avait pu
jouer la marionnette de Jacques Chirac
dans l'élection de l'original. Mais lors
de la campagne de 2002, même si les
Guignols n'ont pas été tendres avec le
bilan du septennat de Jacques Chirac,
cela n'a pas empêché sa réélection.
Ê¿c¿.,.¿s--.-¿,-~¿~§=
Endehors des Guignols de l'info, l'imper-
tinence est toutefois peu présente à la
télévision, et le spectacle vivant est un
autre espace d'expression pour les humo-
ristes ; Anne Roumanoff (qui anime éga-
lement une émission à la télévision) est
parmi les plus populaires aujourd'hui.
H Quels financements en cas de crise ?
L'impertinence humoristique des dessins
que publie la presse généraliste n'a pas
pour cible que les figures de la vie politi-
que : elle évoque, au besoin, les menaces
sur qui pèseraient sur sa propre "berté et sur
137

les titres eux-mêmes. La recapitalisation
récente du Monde, monument national
fondé en 1944 par Hubert Beuve-Méry, a
suscité la défiance d`une partie des jour-
nalistes de la rédaction.
Cette opération financière arrive en effet
à une période où la situation de la presse
en France est inédite par sa concen-
tration: quelques grandes fortunes et
« poids-lourds ›› de l'industrie personnelle-
ment proches du pouvoir détiennent l'es-
VIE POLITIQUE
H Un desamour?
CUHUÔÖÎCÎÎOH OU Conséquence de leur fré-
quentation régulière des chroniques sati-
riques, les Français sont nombreux a ne
pas se déplacer pour aller voter. L`absten-
tion touche surtout les élections régiona-
les (plus d'un électeur sur deux au premier
tour, en mars 2010) et européennes.
Les premières sont perçues comme ayant
des enjeux surtout administratifs ; et, si
c'est I'opposition qui remporte le plus de
régions, la majorité au pouvoir est tentée,
pourjustifier son échec, de minimiserI'im-
portance du scrutin, entretenant ainsi le
désintérêt de Ceux qui n-ont pas voté et
méprisant le poids des Voix qui se sont
exprimées. L'abstention fonctionne donc
en partie en cercle vicieux. Les élections
européennes quant à elles, comme dans
beaucoup de pays de l'Union, peinent tou-
jours à mobiliser les citoyens, sceptiques
quant aux possibilités d'action des dépu-
tés européens. Lorsqu'il s'agit d'éIire le
président de la République, en revanche
- tous les cinq ans, depuis 2002 - les
Français sont plus nombreux à voter. Mais
en 2002, l'abstention importante du pre-
138
~* Q:
sentiel des quotidiens nationaux et régio-
naux et des magazines. Si l'on y ajoute
l'appartenance de la première chaîne de
télévision au groupe Bouygues, géant du
bâtiment et des télécommunications, et la
récente décision de l'Élysée de nommer
directement le patron de France télévision
en Conseil des ministres, c'est l'ensem-
ble de l`audio-visuel qui a profondément
changé en quelques années.
Abstention, vote blanc et vote nul
L'abstention est mesurée sur la base du
nombre d'inscrits sur les listes électora-
les. Or cette démarche est volontaire.
Un certain nombre d'électeurs qui vont
voter refusent de choisir entre les candi-
dats leur vote de protestation est dit
:
« blanc ››. Mais il n'est pas comptabilisé
@H tant QUG 'fel il disparaît dans les Sta'
1
USÈÎQUGS SOUS la CBÎÉQOFÎG <<_\/Ole “Ul >>› HU
mgme “tre C_l“e les a"°mal'_eS [d_e“X but'
letlns dans [enveloppe au L'eU.d Un' but'
Îetm C°'T`p°.rtÎ5nt des Commentawes' eme'
oppe dechiree...l.
mer tour (2$*4 0/°) avan boulef/else |e_$
forces en presence et provoque la pan"
que de beaucoup délecteurs* et le Signal
d'a|arme avait été tiré par les candidats
des deux principaux partis républicains,
WU' faire bafrage Ê' la tendance eXUé`
“Ste au deUX'ème tour'
Du côté des votants, une tendance semble
se confirmer : la progression des Verts,
qui, après le succès des élections euro-
péennes en 2009, sont apparus ä l'issue
du premier tour des élection régionales
de mars 2010, sous la liste Europe Eco-
logie, comme la troisième force politique
française (et la deuxième a gauche, avec
12,13 % des suffrages).
En
Îim
H « Femmes politiques ››
2010. |'e×DfeSSÎ0n n'eS'I
vraiment en usage. « hommes politiques
Dee enC0fe

vient plus facilement sur les lèvres. La loi

dife de le ll Defïîe ” 8 été Vdïëe Îl Y a dëlä
di× ans pour garantir Vëgelite quantitative
››
LFI

Par ailleurs, de nombreuses responsables

George Buffet a sa tête de 2002 a 2010,

“i!.rf›*'~

de partis, en France, sont ou ont été des

femmes : le parti communiste a eu Marie

Arlette Legulller a symbolise l'e×trëme-gau-

che française (« Lutte ouvrière ››) depuis le
debut des annees so. Er cest une femme
¿*-li*;;.*.

de l'accès à certaines fonctions électives.
Cependant. Cee 'Ol SUI' la Defiîë ne Sel*
plique pas de le même façon pour toutes
IeS ëleCti0nS.
Pour les élections des conseils munici-
paux et régionaux, l'alternance d'hommes
et de femmes SUV lee liefee eeî Obliga-
toire. Pour les ëleeties legislatives, en
parle d'« incitation ›› car les partis n'inves-
tissent Dee SUffÎSemmenî de Cendideîee
risquent seulement des sanctions finan-
Ciefee- l-'On eeî ÎOUÎ de même Passe de
5.6 % de femmes e|UeS ä |'ASSemb|ëe en
1995 ä 18.9 % en 2010- C'e$î Cependant
au niveau local (dans les communes et
l'ë€Î0n$) les Dfdšfës $0nÎ lee Dll-IS VÎSÎ-
ClUe
bles I 43.5 % de femmes Siešenï dans les
C0mmUneS de 3 500 nebiîenîe et D|US. et
48 % dans les conseils régionaux (contre
27,5 % en 1998).
qui e ere elue en 2008 première seore
taire du parti socialiste... face à celle qui,
en 2007, a failli devenir la premiere presi-
dente de la Republique française.
Au.de|ä de la question de la place des
femmes en politique, replsode de la can-
didature de Ségolène Royal aux élections
présidentielles de 2007 a cristallise un
grand nombre de problemes mais aussi
d'évolutions de la vie politique française,
eomme le montre l'artiole oioessous,
paru au moment où les militants socialis-
tes ont choisi (« investi ››) sa candidature
pour tenter de l'emporter quelques mois
plus tard feoe ä Nicolas Sarkozy, Pour
mémoire, Ségolène Royal était, dans la vie
privée, la compagne et mère des enfants
du chef des socialistes d'alors, François
l-lol|ende_

La victoire de Royal perturbe les machos de la politique

Qui va garder François ?
Alors, heureuse ? Eh bien, oui ! justement, c'est
son « bonheur ›› que Ségolène Royal a d'abord
exprimé, le soir de son investiture par les militants
-
socialistes. Malgré ses frêles épaules aura-t-elle
la « carrure ›› nécessaire face aux poids lourds
intemationaux, un Bush ou un Poutine ? malgré -
les interrogations récurrentes sur sa compétence -
on se souvient de cette phrase attribuée à Dominique
Strauss-Kahn à l'issue d°un débat « Elle aurait
1

mieux fait de rester chez elle au lieu de lire ses

ches cuisine ›› -, malgré l'utilisation systématique
-
de son prénom appelait-on les autres candidats
Laurent ou Dominique ? -, malgré ce qualificatif tion -, Ségolène Royal a remporté haut la main
laneinam de « favor-ire ›› des sondages-une femme les primaires socialistes. Celle qui ne fut « que ››
qui réussit, c'est forcément une question de séduc- ministre de l`Environnement, puis ministre délé-

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guée à l'Enseignement scolaire, et enfin à la

Premier ministre, et Dominique Strauss-Kahn. Bel

-

Famille et à l”Enfance, a battu deux anciens minis-

tres de l'Économie Laurent Fabius, qui it même

exploit ! car si les mentalité ont évolué depuis le

lynchage d°Edith Cresson, première femme nom-
mée à Matignon*, en 1991, c'est une vision très
machiste du pouvoir qui domine encore le milieu
de la politique et des médias. [. . .]
Nul doute, dans ces conditions, que la présence
d'une femme dans la compétition présidentielle
sera un élément perturbateur. Car si Laurent Fabius
et Dominique Strauss-Kahn ont démenti les propos
qui leur ont été prêtés « Qui va garder les
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autour de la personnalité de Ségolene Royal, de

ses déclarations et de ses propositions. Et d”une
pratique politique singulière, où l”attention aux
problèmes concrets, à leur dimension humaine,
est systématiquement valorisée, où la parole de
1°<< expert ››, contre celle de la majorité « incom-

pétente ›› des électeurs, n'est plus considérée

comme la seule valable. La campagne à venir sera
ainsi particulièrement intéressante à observer. Car
c°est sans doute ce vieux rêve de démocratie sans
le peuple, que le combat des chefs qui sont
auj ourd”hui mis en cause. Après les élections cala-
miteuses d”avril 2002, après le non au référendum
européen, le choix de Ségolène Royal par les mili-
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enfants ? ›› aurait demandé le premier à l°annonce tants socialistes est un signe de plus de la méfiance
de la candidature de la présidente de Poitou- grandissante des Français vis-à-vis des élites,
Charentes, même si tous deux se sont défendus du jugées de plus en plus coupées de la réalité vécue
moindre sentiment machiste, il reste que toute la par la majorité d”entre eux. i
campagne des primaires socialistes aura tourné Mi¢he1ABescAr, Télérama, n°2967, 22 novembre 2006

* Matignon : résidence du l°' ministre

La malheureuse phrase a été systémati- Le « débat participatif ›› suscité par Ségo-

quement reprise dans les médias et reste Iène Royal et son équipe de campagne
aujourd'hui un clin d'œil, dans d'autres a fait l`objet de railleries aussi bien de
contextes, pour les Français, des qu'ii est la part de ses collègues de gauche que
question de femmes actives. Un article de ses concurrents, à droite, mais il a
du même hebdomadaire culturel titrait le influencé d'une certaine manière tous les
19janvier 2009 « Les femmes dans la fic- partis, forcés de constater la sensibilité
tion politiquezquiva garder les enfants?›› de beaucoup d'électeurs à leur implica-
pour dresser un état des lieux des stéréo- tion dans le débat public, notamment via
types sexistes encore dominants dans les internet, et d'en prendre acte, dans leur
“ scenarii des séries télévisées mettant en propre intérêt.
scène des femmes présidentes ou minis-
tres, en France ou aux États-Unis.

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FILMOGRAPHIE
L'Arbre, le maire et la médiathèque, d'Erlc Rohmer [avec
Fabrice Luchini, Arielle Dombasles, Pascal Greggoryl. 1992.

li Parlez-moi de la pluie, d'Agnès Jaoui (avec Jean-Pierre

- Bacri, Agnès Jaoui et Jamel Debbouze), 2008
if, L'École du pouvoir, série créée par Peter Kosminsky en 2008
(première diffusion en France le l9janvier 2009]

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Le travail est au cœur des préoccupations des Français « chômage ››, « emplois pré-
:

caires ››, « financement des retraites ont été cités lors du dernier sondage consacré
››

aux préoccupations des Français (février 2010). Nous vous proposons dans ce dossier
un petit tour d'horizon des débats actuels et réformes envisagées remise en question :

des 35 heures, réforme de la retraite, mise en place du CV anonyme et extension des

possibilités de travail le dimanche.

LE TEMPS DE TRAVAIL

Réduction du temps de travail

La réduction du temps de travail au sens large est une tendance apparue en Europe et en Amérique
du Nord à partir de la moitié du XIX* siècle.

En France, en 1936, le gouvernement du Front
populaire a institué la semaine de quarante
heures (et les premiers « congés payés ››). Mais à
la fin du XX* siècle, la réduction du temps de travail
est aussi apparue comme un moyen de réduire le
chômage. En 1998, le gouvernement Jospin ins-
taure, grâce à la loi Aubry (du nom de la ministre
cations. En effet, la loi sur les 35 heures permet
un nombre limité d”heures supplémentaires. À
partir de 2002, le régime des heures supplémen-
taires est assoupli. Lors de la campagne présiden-
tielle de 2007, Nicolas Sarkozy insiste sur le fait
que les Français souhaitent « travailler plus pour
gagner plus ››. Le gouvernement Fillon vote, la l

du Travail, actuellement à la tête du Parti Socialiste), même année, une loi qui instaure la défiscalisation
la semaine de trente-cinq heures, devant per- des heures supplémentaires, et dont l”objectif est
mettre ainsi la création de deux millions d”emplois. de permettre de travailler plus, en fonction des ,

Cette loi reste controversée. Les gouvernements choix des salariés et des entreprises.
suivants y ont régulièrement apporté des modifi-

,
Que pensent les Français des RTT ?

Pour une majorité, l 'apparition de la réduction du temps de travail a amélioré le rythme de vie.
Cependant, les RTT ne concernent pas exactement tous les salariés.

(( Grâce aux RTT, je peux profiter de ma famille en allant par << Ma vie est beaucoup plus
exemple chercher mes enfants à l'école. Mon épouse profite éga- facile depuis les RTT. Je peux
lement de cette situation. C”est plus facile pour avoir une vie de faire mes courses sans sacrifier
famille rééquilibrée. Pourtant, au début, j'éprouvais presque un mon samedi, caler mes rendez-
sentiment de culpabilité en pensant à mes collègues qui étaient au vous médicaux, bancaires, f

bureau ! C”est comme si je n'y avais pas droit l Puis, je me suis administratifs, passer à la
rendu compte que les RTT ne faisait pas diminuer ma productivité, poste... >>
bien au contraire ! En ayant ce temps pour moi, pour bricoler,
jardiner, être avec mes enfants ou faire du sport, je me sentais bien
mieux dans ma tête et dans mon corps. >>

141
 (( Dans mon métier (ie suis médecin chef de
Service), On ne Connaît pas les RTT ni les 35
heures ! Non seulement mon temps de travail
n`est pas réduit, mais cette loi s'est traduite par
un alourdissement significatif de ma charge de
travail pour pallier les absences plus fréquentes
du personnel de mon service. Car il faut souligner
que personne n`a été recruté pour renforcer mon
équipe. Résultat : je travaille plus ! Vous allez me
demander << pourquoi accepter ce rythme ? ››
Parce que mon travail est tout simplement pas-
sionnant. ))
<< Marre de donner des heures bénévolement !
J`ai été recruté après la généralisation des 35
heures. On peut dire sans exagérer que je fais le
même travail que mon prédécesseur mais en 4
heures de moins, et avec moins de salaire, car
payé sur une base de 35 heures et non de 39. Le
message qu'on nous donne est : si vous voulez
un jour gagner plus, eh bien, « donnez ›› des
heures pour prouver votre mérite ! »

« Jour de RTT ››
Vous entendrez souvent les Français dire :« j'ai posé un jour de RTT ››.
Il s'agit en fait d'un jour de repos attribué au salarié pour compenser
une durée de travail supérieure à 35 heures hebdomadaires. Le nom-
bre de jours de RTT varie selon l'horaire hebdomadaire des salariés.

Travailler de chez soi

Télétravail, travail à domicile, travail à distance... Les expressions pour désigner le fait de travailler
de chez soíeurissent. Cette nouvelle forme de travail. rendue possible grâce au développement des
nouvelles technologies et notamment d 'Internet, séduit de plus en plus de Français.

Moins de fatigue liée aux transports, plus d'efficacité, possi-

bilité de travailler dans un cadre agréable... Les arguments
en faveur du télétravail sont nombreux. Dans la société, l'idée fait
son chemin mais cette nouvelle organisation du travail reste encore
« clandestine et peu développée ›› (selon un rapport de 2006). En
France, les télétravailleurs ne représentent pour l`instant que 7 %
de la population active alors qu'ils sont 13 % en Europe.
Depuis peu, quelques grands groupes industriels s'y mettent.
Uobjectif ? Aider les salariés à mieux concilier vie personnelle et
professionnelle, tout en renforçant la compétitivité. Concrètement,
comment fonctionne le télétravail dans une grande entreprise ? Il
faut tout d`abord obtenir le feu vert de sa hiérarchie et être présent
au moins un jour par semaine dans l'entreprise.
Mais les travailleurs indépendants sont plus nombreux que les
télétravailleurs salariés. Formation, secrétariat, téléprospection,
édition, graphisme, communication, traduction sont les secteurs
dans lesquels on trouve le plus de travailleurs indépendants.
Le plus délicat : gérer le quotidien de « sa ›› petite entreprise :
comptabilité, marketing, informatique. Travailler chez soi revêt
d”autres inconvénients : pas de RTT, ni de primes, ni de promotions.
De plus, certains se remettent au travail le soir ou le week-end et
dépassent largement les 35 ou 39 heures...

142
 Domaine professionnel

Travailler jusqu°à quel âge ? 62 ans ?

L'âge de départ à la retraite est âprement discuté «

depuis de nombreux mois. i DÊÊN IER Allkll/Ê AU BUREAU

PME Ul l¿ÊTÊÂ\T5 œ UAWRÉ i

La France ayant à faire face à deux tendances deve-
nues de plus en plus difficilement conciliables : ` Îl
6 la population française, comme la population des
pays développés, vieillit ;
0 depuis 2006, la génération du baby-boom (ces
enfants nés au lendemain de la seconde guerre
mondiale) arrive progressivement à la retraite.
Le premier phénomène a pour conséquence que
depuis 1995, un homme passe la moitié de sa vie
au travail alors qu'en 1960, on passait les 3/4 de sa
vie au travail.
Les départs massifs ébranlent le modèle français
des retraites (reposant sur la solidarité et la répartition des richesses).

Le gouvemement élabore actuellement un projet de loi dont les grandes lignes seraient :
0 âge de la retraite repoussé à 62 ans, au lieu de 60 ans aujourd'hui. En 2012, la durée de cotisation
nécessaire pour toucher une pension à taux plein passe à 41 annuités*.
0 maintien de la retraite à 60 ans pour les salariés dont la « pénibilité ›› du travail est reconnue. Ces
salariés devront présenter un taux d'incapacité physique d”au moins 20%. Le départ avant 62 ans
est possible pour les personnes ayant commencé à travailler avant 18 ans.
Q hausse des cotisations pour les fonctionnaires (alignement sur le privé).
0 augmentation de l'impôt sur le revenu pour les plus aisés. Les allégements de charges accordés aux

Î
CI`llÎI'€pl'lSCS SCTOIIÎ FCVUS.

Les âges de départ en retraite dans les pays développées

Taux d'emploi des 55-64,

en pourcentage (en 2008)

Suede 10,3
Î-
Âge moyen de sortie
du marche du travail (en 2007)
Homme
64,2 63,6 61 ans
Âge minimum
de départ
à la retraite (en 2008)

Japon 66,3 69,5 66,5 60ans

sms-unes 62,1 - . mns

Ê
. 65 I h
W
se ,

R°v~m*=-U~- 58,2 6216 6<›ã2š';83ï|åšfå2“,2“eî*

,
65 ans ou 63 ans

È
Allemagne 53'8 625 615 ` avec 35 années de cotisations
65 ans et 13,1 années
Espagne 45,6
i
61,8 62,4 de cotisations

mm 36,2 s9,s i s9,4 60m

Source 2 OCDE - EUROSTAT -COR - DGTPF

"' annuité : équivalence d`une année de service pour le calcul des droits à la retraite

143
 °

LES FEMMES DANS LE MONDE DU TRAVAIL

af En 2008, le taux de femmes actives en France a atteint plus de 80 % et le taux de fécondité des femmes
françazses est de 2,02 enfants par jèmme ,' c est-a-dire le taux le plus eleve d Europe.

,_
Les 10 familles professionnelles E Évolution du taux d'activité des femmes È

où les femmes sont majoritaires (en %) de 2s à 49 ans enrre196a et 2007 (en %) 31

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5; 9,4,

“ “ so .› «
; Assistants matern9lS ÎÃÎÎÎÎÎÎîÎÎÎÎÎÎ:ÎÎmÎÎÎÎlÎÎÎÎÎiiiÎ'ÃÎÎÎÎfÎÎ_., 99,4

Aides à domicile

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2 , Calssiefs' 1,;:ii_;_i::îî_:î.t_;*i,*_211.;82,4 .
gg employes de service *

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*T5 Y

professionnelles citées i

sa =

#1 Ensemble ,_'Î_`,ÎÂ',Îl`,Î`_lÎ_lÎÎÎ""" 46,5

if 0 20 40 60 80100 1

Ê Source:Enquêteemploi2006,|NSEE,traitementDARES,Francemetmpolitaine å

1 L Baccalauréat Baccalauréat + 4 §:

1 Titulaires en 2007 Titulaires en 2007-2008 “I

la (en %) (en %)

*5 80
eo 9-1
591,5 80
60
ess 52
¿ 40 ¿ 40 , È

` zo 20 *

l* Hommes Femmes Hommes Femmes îi

Sms ç

souvœ›MEN -Mfsn DEPP °*

¿,¿1f.1

I “égalité entre les hommes et les femmes au femmes sont cependant encore rares parmi les
niveau professionnel est encore bien loin cadres dirigeants : il y a seulement 9 % de PDG
2 <1* être atteinte. Il y a encore un peu de chemin a* dans les 126 000 entreprises de plus de 10 person-
parcourir. _ _
nes. Le constat est accablant dans la haute fonction
Même si une entreprise sur trois en France est publique également : 13 % de femmes dans les
" f
creee par une emme, e 11 es restent sous-représen- emplois de direction et dïnspection générale, 9 °A
3;; ^ tées à la tête des grandes entreprises. des emplois à la décision du Gouvernement (pré-
La pait des femmes parmi les cadres et professions fets, ambassadeurs, directeurs dïadministration
intellectuelles supérieures croît sensiblement (elle centrale. . .), 20 % dans les inspections générales
est passée de 24 % en 1982 à 34 % en 1999). Les de Padministration.

<_E*›<«Lc; B 41.*

44
 _ _.. . ,

se
.. .. , . -.,f;;te››*-* ” V 1' 9 se ~.@*.f§='«s§;,}'<.î`°

Femmes dirigeantes par taille d'entreprises (en %)

Î Moins de 10 salariés 18,9 1

1 de 10à249 salariés ` 15,1 Î.

250 salariés et plus iÎÎÎÎÎÎL 2ÎÎÎÎ.ÃÎ ÎÎiÎ 8,6 9

1 I I

1 0 È 10 15 20 , E

Source: INSEE 2008 ,«

, Rémunérations moyennes Salariés au smic en 2006 *

5 annuelles brutes en 2006 (en %)

1 (en euros) 1

i 40 ooo ÉCART 2

§ 30 ooo
30 475 2°*9 °/° 2° 91
* 15
E 22 277 11
« *

“ 10000 ïf

Hommes Femmes Hommes Femmes

Source : ECMOSS 2006, INSEE-DARES Source : ECMOSS, INSEE, DARES, ACEMO

« › .V *; ses

L'exemple peut paraître anecdotique mais avez-vous déjà constaté qu'un

grand homme >› est quelqu'un d'admirable alors qu'une grande femme
<<

estjuste une personne de haute taille ?

Le débat sur la féminisation des noms de professions est un débat classique,
qui réapparaît à intervalles réguliers. On a parfois entendu que lorsqu'il était
devenu impossible de refuser aux femmes l'accès à certaines professions, la lan-
gue et ce refus de féminiser certaines professions, étaient alors devenues une forme
de dernier rempart contre l'égalité. Autrement dit, une façon de refuser aux femmes le
statut que donne le titre de médecin, avocat ou professeur. Pourquoi en effet peut-on
être directrice >› d'école, mais pas directrice >› de cabinet ministériel? On dit Une
<< << << >>

secrétaire médicale mais Hélène Carrère d'Encausse, de l'Académie française, se fait

appeler « Madame le secrétaire perpétuel ››...
En 1988, la loi sur la parité [voir le dossier Domaine public] dans la vie publique est
votée. Faut-il dire << Madame le ministre ››, << Madame la ministre ›› Les femmes du '.7

gouvernement d'alors féminisent leur titre. Branle-bas de combat chez les académi-
ciens, qui iront même jusqu'à saisir le président de la République Le groupe d'expert !

consulté cette fois-ci fait avancer le débat : il n'y a pas d'obstacle grammatical ou lin-
guistique à la féminisation des noms.
En 1999, l'usage du féminin est officiellement accepté. Il reste toutefois limité à la dési-
gnation individuelle et privée, l'usage du masculin étant conservé pour les énoncés
génériques {« les salariés ››, « les Français ››].

145
OUELLE SÉCURITÉ ET QUELS AVANTAGES
OFFRENT LES NOUVELLES ALTERNATIVES ?

Bientôt le CV anonyme ?

Pour lutter contre certaines discriminations (sexuelles comme nous venons de le voir; mais également l
r

raciales ou liées à l 'âge), I 'idée du CV anonyme progresse de plus en plus... Relancé en novembre
demier; il est actuellement expérimenté par une cinquantaine d 'entreprises dans sept départements.

L'idée du CV anonyme pour lutter contre les à cette expérimentation. Mais les avis sont parta- È

discriminations à l'embauche (origine, sexe, gés. Pour certains, le dispositif d'anonymisation

âge), lancée en 2004, progresse lentement mais devrait être mis en place doublement : lors du tri v

sûrement. des CV par les consultants et lors de la présentation

›
Depuis 2006 et la loi sur l'égalité des chances, le des candidatures aux entreprises clientes. La moitié
des entreprises ont accepté, les autres estiment
1

CV anonyme est d”ailleurs obligatoire pour les x

sociétés de 50 salariés. La mesure, faute de décret, qu'il s'agit d'une perte de temps, les entretiens
est restée pour l'instant inappliquée ou alors très n°étant jamais anonymes. Pour d`autres cabinets 5
›

marginalement. Le CV anonyme, même s'il est de recrutement, le coût, ainsi que la difficulté s

loin d'être la solution miracle, a Pavantage de ne technique de mise en œuvre sont des freins. s

juger les candidats à un emploi que sur leurs
compétences.
Depuis février 2010, une expérimentation est
r i
En attendant que les mentalites progressent, le
consensus se fait dans les cabinets de recrutement
l
autour de l'idée d'un CV « normalisé ››, qu'ils e

menée dans une cinquantaine d'entreprises, volon- espèrent rendre obligatoire par voie légale ou par x

.5

taires. Il n°est, pourtant, à l'heure actuelle, pas décret. Dans le CV «normalisé ››, certaines infor- *

I* l
question de rendre obligatoire le CV anonyme mations seraient interdites, parmi lesquelles : age, r

grâce à une loi. date de naissance, situation de famille, photogra-

Certains cabinets de recrutement participent aussi phie, nationalité. š
,,

. .a ,_ ..... _ H .. _ _ 9 . -_ ..»V.,.«. ...,-ya..-vv

Devenir auto-entrepreneur *

i
x

Principal débauche, les services aux particuliers

r

Répartition du revenu net par mois Répartition des autoentreprlses

des autoentrepreneurs ayant facture par secteur d'activite, (en %)
une activite, (en %)

Moins de 99€ 13%

e

Services aux Services aux

particuliers entreprises
Entre100€et249€ 18% 39 % 28 %

Entre 250 € et 999 € 35 %

Entre1000€et1499€ 10%
Moyenne
mensuelle
Entrel 500€et plus 8% 775 C ne:
28% s

Ne se prononce pas/
Agriculture Construction
Refus de répondre 17 % 12
1 se | se
0 5101520253035 Industrie
4%
Source : Sondage opinion way pour l'0B$Elil/ATOIRE Di FAUTUINTREPRENEUR

146
 .ri/f;,.,›_
2.*¢».»* 1 i. .;.
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¢a*.*›.i:f¢.›r›~*i'.,,~ sf Q
t

L ”auto-entreprise, mise en place en janvier 2009,

permet de créer sa propre activité profession-
de cette mesure : l°auto-entreprise apparaît comme
une solution provisoire pour traverser des temps
»

nelle, principale ou complémentaire d°un autre
emploi, avec des démarches très simplifiées et des
charges sociales et fiscales progressives. Fin 2009,
la France comptait près de 300 000 auto-entrepre-
neurs. Certains parlent déjà de << phénomène de
société ››. Alors, y a t-il en chaque Français un «
chef d”entreprise qui sommeille ›› ? S'agit-il d”un
véritable engouement ou d*une nouvelle fonne de
précarité ? D”après les observateurs, le contexte
difficiles. En effet, les demandeurs d”emploi ou
allocataires de minima sociaux représentent la
moitié des auto-entrepreneurs. Mais il y a égale-
ment : des jeunes ayant du mal à s'insérer sur le
marché du travail ou des retraités désirant com-
pléter leurs pensions. Il est possible également que
cette volonté de s”aménager un espace de liberté
A
en devenant son propre patron traduise un mal-etre
dans l'entreprise traditiomielle. i

social actuel a joué un rôle majeur dans le succès

Quelle politique de Pemploi pour demain ?

Un nouveau modèle de politique de l'emploi est en train d 'émerger dans certains pays européens.

Le principe de ce modèle est le suivant : donner la garantie de pouvoir retrouver son emploi ou son
la possibilité aux salariés de mieux maîtriser plein-temps facilement, sur demande. s

leur carrière en obtenant de nouveaux droits qui Cette politique permet en outre de libérer du temps
sécurisent leur choix. de travail pour ceux qui en ont besoin : en incitant
Cette politique de l”emploi volontaire propose plus les salariés à partir en congés pour une période
de flexibilité et de sécurité. Par exemple : obtenir longue et en offrant leur emploi à un chômeur. Un l

un congé parental de quelques années, passer d'un modèle de « rotation des emplois ›› déjà expéri-
temps complet à un temps partiel, mais en ayant menté au Danemark.

C C LEXIQUE
PME: petites et moyennes entreprises
TPE : très petites entreprises
MEDEF: Mouvement des entreprises de France. Organisation patro-
nale représentant les dirigeants des entreprises françaises et
actuellement dirigé par une femme, Laurence Parisot.
CDD : Contrat à durée déterminée.
CDI : Contrat à durée indéterminée.
PDG: Président-directeur général

FILMOGRAPHIE
Ressources humaines, Laurent Cantet
Violence des échanges en milieu tempéré, Jean-Marc Moutout
Le Couperet, Costa-Gavras.
Attention danger travail, Pierre Carles [coréalisé avec Christophe
Coello et Stéphane Goxel, 2003

147
L' éducation
L'éducation est un sujet qui passionne les Français, de l'ecole maternelle aux études
supérieures. Tour d'horizon des débats actuels, entre statu quo, remises en cause et
réformes de fond.
LEs DÉBATS ou i=REMiER DEGRE Ecoi_Es MATERNELLE ET PRiMAiRE
=
*"'>L'école dèszans?
L`obligation scolaire, en France, ne s'ap
plique pas aux enfants de moins de 6 ans,
mais en pratique, très peu ne sont pas
scolarisés après 3 ans. Pour une large
part, la réussite des élèves lors de l'en-
trée au « Cours préparatoire» (Ou « CP ››,
première année obligatoire, a 6 ans en
moyenne) est même conditionnée par les
apprentissages antérieurs.
|_*eee|e meierneiie (20 0/0 du budget de
l'enselgnement), contrairement a ce que
peut laisser penser cette association de
termee, ne en effet rien (furie garderie
qui prolongerait les bras maternels (ou
peterrieiei |_e graphisme, ie .i preieeiure ,,
ét les activités dé numération, ié répé-
rage dans le temps et l`espace sont les
priorités actuelles des années de petite,
moyenne et grande section de maternelle,
parallèlement a Fapprentissage du savoir-
être eieve et du reepeet des regiee de ie
vie e0¢ia|e_ || gegit bien de programmes
scolaires é part éntiéré, détaillés dans
des instructions officielles et valables sur
tout ie territoire
Creer ee quent fièrement revendiqué ies
enseignants (que yon appeiie i, profeS_
geurs de ééoies ii) au mement eg a ete
remise en cause la scolarisation très pré-
coce, soit des Page de 2 ans, ä l'automne
2008. Actuellement, cette possibilité est
étudiée au cas par cas, ésséntiéiiémént
lorsque le contexte familial et notamment
linguistique risque de ralentir l'appropria-
tion par l'enfant de la langue française et
de la langue scolaire. Auiourd'nui, au plan
national, ce sont en moyenne 20 % des
148
moins de 3 ans qui fréquentent l'école
maternelle.
Apprendre... mais à quel rythme ?
PaS une année SCO|ail'e ne S'éCOU|e Sal'lS
OIUG D0|ÎÎÎ0IU€S› SDÊCÎGUSÎQS de VÊÖUCG-
UOH et Dëd0-DSYCWGUGS ne dëbatïenï de
|'ëDil'l6US6 QUGSÎÎOH deS l'yU'llTl€S SCO-
|âiI'€S, le temps de DFÉSBHCG ä |'ëCO|€
ayant la particularité, en France, d'être
très long. Si l'école maternelle autorise
les familles dont l'un des parents ne tra-
Vaiiie DGS (OU GIUÎ Ont les m0)/GHS fia-
CÎGYS Wenšaãei Ui”i<-3' HOUWÎCG) È ne 'ais-
ser leur enfant a l'école que le matin, la
J0Umëe'ÎyD€ ä |'éC0|€ Dfimaife C0mmGi”iCe
à 8 heures 30 et se termine au plus tôt a
16 heures 30, i'aprëS~midi pouvant être
Df0|0fiãée de ÖGUX heUieS SUDD|ëm€ilÎaÎ-
FGS d'** ëîüde C1608 ia D|Ulï>a[Î des ëïbiïs-
>>
Semenïs des grandes VÎHGS- A C95 |0šUeS
J0UTiiëeS› CIUÎ Ont |'aVai"iÎaãe de permettre
un très fort taux d`activité des femmes,
s'ajoute en effet une autre caractéristique
dei`ëC0i@franÇaiSe la pratique quasi Sys-
2
ÎÉFUGÎÎQUG _ QUOÎQUG 000 ÎHSCYÎÎG dans |eS
programmes - des « devoirs à la maison ››
donnés à faire hors temps scolaire d'un
jour sur l'autre, y compris le week-encl.
Enfin, les contenus des enseignements
en Classe varient DGU @Wife le matin Gi
i'aDfëS-midi» en dëpiî UGS HOTTUOFGUSGS
ÉÎUÖGS l0fëC0i"IiSafiÎ ÖGDUÎS |0šÎeml0S
de privilégier i'aC0iuiSiti0n des Savoirs
en début de JOUYHÉG et |eS GCÎÎVÎÎÊS Dhy-
SÎOIUGS et GYUSÎÎQUGS GDYÈS ie CIÉJGUHGY-
L'appartenance à l'Union européenne
suscite les comparaisons : plusieurs
pays voisins totalisent pour les écoliers
un nombre inférieur d'heures de cours
annuelles mais réparties autrement, sur
un plus grand nombre de jours : 5 jours
par semaine et non 4, sur un plus grand
nombre de semaines dans l'année, avec
des périodes de vacances scolaires
intermédiaires moins longues (I'année
scolaire française étant entrecoupée de
4 périodes de 10 à 15 jours chacune,
outre les 8 semaines d'été).

Les DÉBATS ou secour) DEGRÉ

. . \ , `
H Quelles missions pour le college ? raient avant 15 ans les meilleurs eleves
des autres). Le modèle français offre
A × ` f ^ ,

Les enquetes regulieres menees en les memes contenus d enseignement

Europe depuis 2000 dans le cadre « PISA à tous les collégiens et retarde pour la
›› sont pour beaucoup dans le pilotage très grande majorité d'entre eux les choix
» ` ×
actuel de enseignement secondaire. d orientation decisifs apres le college.
1 1

La réforme du collège de 2005 a pris

acte du nombre assez important d'élè- "'* Nouvelle réforme du lycée
ves ayant d'importantes lacunes en lec-
* f `
ture et en calcul a~ entree en classe de ailleurs egalement
est un des the-
1 1 1 1

I C d I

6€, sans que les 4 années de collège mes centraux du « nouveau lycée de ››

ne suffisent a y remédier. Lire, écrire et
compter sont donc redevenus les prio-
» » ` »
rites affichées des acquis a developper
2010, dont la réforme porte surtout sur
l'orientation : la classe de seconde qui
»
servait de determination ›› pour choi-
((

chez tous les élèves du collège. Difficile sir sa filière (générale, technologique
pour les professeurs de ne pas applaudir ou professionnelle) devient une année
` , f
a des objectifs dont on voit mal comment d « exploration ››. Les Iycees français
ils auraient pu les mettre de côté : pour peuvent dispenser des enseignements
eux, les problèmes tiennent surtout à la généraux préparant aux baccalauréats ES
multiplication de nouvelles disciplines ou (économique et social), L (littéraire) ou S
« heures de vie de classe ›› au détriment (scientifique), et/ou des enseignements
des horaires dévolus aux matieres fonda- technologiques, ou bien uniquement des
mentales.
En arriere-plan aux orien-
tations de ce « socle com- E-Îl, |'}\Î_Sl10Îl'€ ,_¿g¢;\9- (fest
mun de connaissances €T€fmlû\S I' b "I01:/ ww
et de compétences à ››

faire acquerir avant la fin \'» \WI

de la scolarisation obliga-
toire (fin de 36), ont été å
de nouveau entendues
des voix s`élevant contre
le «collège unique» ins-
tauré dans les années
1970 de préférence ä une
professionnalisation pré-
coce (avec des parcours
différenciés qui sépare-

149
enseignements professionnels. Mais
à cette diversité ne correspondent pas
toujours de vrais choix d'orientation : la
filière S offrant depuis des années plus
de débouchés d'études supérieures et
d'emploi, les bons élèves ont tendance
a s'y concentrer quel que soit leur projet
futur. La réforme vise à rétablir l'équilibre
et l'égale dignité des filières pour permet-
LA QUESTION DE LA FORMATION DES ENSEIGNANTS
Ce sont près de 100 000 candidats qui
se sont présentés en 2009 à un concours
de recrutement pour enseigner au niveau
primaire ou secondaire.
Des concours révisés sont prévus en
2011, pour lesquels les candidats
devront avoir poussé leurs études
, _
jusqu au niveau mastere 2 (bac+5) pour
_ _
,_ _ _ _
pouvoir s inscrire, y compris pour ensei-
_
gner a l'ecole primaire. D'ou le terme de
_ _
« masterisation
_ _
employe pour designer
››
cette réforme. Dans la mesure ou le pro-
, ,
jet s accompagne d un basculement de
_
LES DÉBATS DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
La volonté de mieux accompagner les
lycéens dans leurs choix etd'ouvrirdavan-
ïaše 'GS DOSSÎÖÎHÎÊS 0|'ë'UCie$ HUX baChe'
NGÎS littéraires (en les aU ÖÎOÎÎ et
en 'GS SGHSÎÖHÎSGHÎ GUX GHJGUX UU WOHÖG
COHÎGYWDOFHÎH) GSÎ née dU COHSÎHÎ CVUH
fort ÎÔUX d'ëCheC d'ëÎUdianÎS en premier
cycle universitaire (Licence 1 et Licence
2)- ÖÊS |0fS OIUG 'G baCCa|aUfëaΛ 0bÎenU
par 66 % d'une génération dejeunes Fran-
çais, est suffisant pour s'inscrire. Les
passerelles entre le monde profession-
nel et |'université seront encore encoura-
gées, face ä la réalité du marché de l'em-
ploi pour les jeunes, même diplômés : il
n'est pas rare aujourd'hui, au sortir de
150
tre un nouveau cercle vertueux de l'orien-
tation.
Dans le détail, la spécialisation sera
dans certains cas plus forte mais retar-
dée, s'accompagnant d'autres mesures
moins bien accueillies par les ensei-
gnants, comme c'est le cas pour l'his-
toire, discipline que n'étudieront plus en
terminale les classes scientifiques.
la formation jusqu'ici dispensée par les
instituts universitaires de formation des
maîtres (IUFM) vers l'université, c'est en
réalité la place voire le principe même du
concours dans le recrutement qui, selon
certains, seraient aujourd'hui menacés.
_ _ _
Ce deplacement a egalement pour conse-
_ quence de supprimer l'année à part
._ _ _ _ _
entiere de stage remunere qui permettait
_
_ _
une familiarisation progressive avec la
_ _ _
_ _
_ __ _
realite du terrain en alternance avec une
_ _' _ _ _ _
formation theorique a la pédagogie.
l'université, de devoir accepter un poste
pour lequel on est surqualifié.
Les formations courtes des Instituts uni-
Versitaires de teChn0|0gieS, rattachés aux
universités, sont devenues attractives du
fait de leur valorisation par les entrepri-
ses elles peuvent d'ailleurs parfois être
;
Commétées par yadmission para||è|e ,, ,_
(hors concours d'entrée) dans une école
d*ingén;eUr_
H ,
|'es_d_ebu_ts de la d"Î'c"m'“a“°“
p°S't'Ve a la fran'-:a'$e
Malgré la multiplication de masteres pro-
fessionnels, l'Université peine à garantir
W, '1'l “f
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fi-“~r ' I ,
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*' ` = 4**-'

IJENA face à la diversité

Comment introduire la mixité sociale parmi les cadres supérieurs de la
société française ? L”Institut d,études politiques de Paris a choisi de
créer une préparation et un concours spécifiques à l°intention des jeunes de
banlieue. Ce n”est pas cette solution qu”a retenue l'Ecole nationale d°admi-
nistration (ENA), qui a décidé de créer, dans ses murs, une classe préparatoire
intégrée (CPI). Quinze étudiants, tous de niveau bac+5 minimum, dont dix
d”origine étrangère, ont été recrutés pour leur motivation et leurs origines
sociales. À l”issue de leur préparation, ils passeront le concours commun.
[. .]
_

Le Monde Éducation (supplément) du 14/ 10/09

un emploi à tous ceux qui en sortent, y d'éducation prioritaire d'être admis a ››

compris, en son sein, aux jeunes doc- l'école directement sur dossier, estimant
teurs. Dans ce contexte, les « grandes par la rétablir une forme d'égalité devant
écoles ››, spécificité française qui forme le manque d'information, de maîtrise de
les élites depuis plus de deux cents ans codes culturels ou d'encouragements et
pour certaines, restent les filières d'ex- d'ambition personnelle.
cellence qui distinguent un C.V., du fait
Le gouvernement a relancé le débat de la
'I t' n `
l '
dîatî îêãêåoaåîštãîããarêe ' , . ,
democratisation de acces aux grandes
_ _

štgtîoorîãiîsr l

p q p p , écoles en fixant un ob'ectif

J de 30 °/o de
concours our les deux ou trois annees
_

. _
(p , . , boursiers non seulement des les classes
de « classes préparatoires ou « prepa ›› ››

après le baccalauréat) puis lors de l'adî prepaïatglies (objectlf attemt en 2009'

mission au benefrce des classes moyennes
plus que des milieux reellement defavo-
Mais les grandes écoles s'apparentent risés), mais aussi parmi les admis aux
parfois à des dynasties : on est polytech- Concours'
nicien de père en fils, autrement dit on Les limites de la discrimination positive
a peu de chances de le devenir si l'on étant de favoriser une minorité au détri-
est issu d'une famille socio-économique- ment d'une autre, la représentation des
ment défavorisée. C'est pour tenter de filles dans les grandes écoles demeure,
lutter contre la reproduction des inégali- quant à elle, un enjeu d'importance pour
tés sociales que certains établissements les années ä venir : un étudiant sur deux
ont fait le choix d'une discrimination posi- est une femme mais dans les toutes pre-
tlve assumée, en direction notamment mières grandes écoles, moins d`un étu-
des élèves que les médias appellent diant sur quatre est une étudiante. Les
« les jeunes des banlieues ››. Le presti- résultats des filles de la filière S sont pour-
gieux Institut d'études politiques de Paris tant globalement meilleurs que ceux des
(« Sciences Po ››), dont sont issus beau- garçons. Deux facteurs sont aujourd'hui
coup de dirigeants d'entreprises et de invoqués : la société n'encourage pas
hauts fonctionnaires, a été pionnier, au suffisamment les filles a poursuivre après
début des années 2000. Son directeur, le bac dans les disciplines scientifiques,
Richard Descoings, a souhaité offrir la et le nombre de places en internat pour
possibilité pour les élèves les plus méri- suivre les cours des classes préparatoi-
tants de certains lycées dits de « zones res est plus limité pour les filles.

151
On ne s'étonnera pas que ce soit encore
une fois Sciences Po qui se lance dans
ce combat, en rendant obligatoire dès
2011 dans son cursus de première cycle
4
l'etude des inégalités hommes-femmes :
une première en France.
H Le muyeau visage “S université,
L'organisation même des universités est
en profond bouleversement depuis le
vote en 2007 de la « loi relative aux liber-
tés et responsabilités des universités ››,
qui prévoit de donner aux établissements
une grande autonomie, comme c'est le
cas dans beaucoup de pays. Le pouvoir
des présidents d'universités doit être ren-
forcé, et les universités pourront acquérir
leurs locaux pour en userlibrement, mais
aussi imaginer des cursus adaptés aux
besoins de leurs publics.
Des étudiants se font remettre leur diplôme de
doctorat le 31 mars 2010 àla Sorbonne à Paris.
(App Bertrand Quay)
152
La restructuration concerne aussi la
recherche, avec la création de l'Agence
nationale de la recherche pour piloter le
nancement, parallèlement ä la décon-
centration (création de 26 délégations
régionales ä la recherche et à la techno-
logie, expérimentation de la délégation
de gestion aux universités hébergeant
des unités mixtes de recherche, avec
des enseignants-chercheurs et des char-
gés de recherche du Centre national de
la recherche scientifique).
Les établissements supérieurs français,
nombreux et parfois de très petite dimen-
sion, vont progressivement se regrouper
de façon à rationaliser l'offre de parcours
pour une meilleure visibilité internatio
nale. C'est déjà le cas, en région pari-
sienne, de douze grandes écoles d'in-
génieurs et de commerce parisiennes,
réunies sous un nouvel établissement, «
Paristech ››.
H Plus de panache !
Les campus universitaires français
seraient-ils enfin tentés par les cérémq
nies de remise de diplômes ?
Un discours de président d'Université,
des étudiants qui montent sur une
estrade, des diplômes ceints de rubans
bleus... Sommes-nous ä Harvard ou Ber-
keley ? L'université Jean-Moulin de Lyon,
Nantes, Nancy-Metz, Paris V-Descartes,
Poitiers, La Sorbonne...
Nombreuses sont les universités françai-
ses à mettre en place des cérémonies
du même genre depuis quelques années.
L'enjeu de ces cérémonies ? Redorer le
blason du plus haut grade universitaire
(le Doctorat), puisqu'en France, lorsqu'on
parle de « docteur ››, on pense avant tout
à son médecin de famille... Du côté des
étudiants, ces cérémonies sont vues
comme une_ marque de rec0nna'ssa_nce
de leurs pa'rs et une façon de termmer
leur parcours avec panache.
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LEXIQUE ,

Brevet ou << brevet des collèges ›› [nom officiel diplôme national du brevet ››] : exa-
; <<

men passé par tous les élèves a la fin dela 3€ [mais ce n'est pas un examen d`entrée
au lycéei.

Étudiant : terme réservé à l'enseignement supérieur [après le baccalauréatl. Avant, on

est un << élève ››.

Proviseur: directeur de lycée.

Principal[e] :directeur de collège.

Professeurlel des écoles: enseigne en école maternelle ou primaire
Professeurlel certifiéle] : professeur du secondaire qui a réussi le concours appelé
CAPES

Professeurlel agrégélel : professeur du secondaire qui a réussi le concours plus

sélectif appelé « agrégation ››.
Maître de conférences [au masculin même pour les femmes] : enseignant-chercheur
qualifié après avoir soutenu une thèse de Doctorat.
<< >>

Professeur d'université : enseignant-chercheur ayant passé une << habilitation à diri-

ger des recherches ››.
Docteur: attention, en France, on appelle seulement les docteurs en médecine, chirur-
gie dentaire, pharmacie et médecine vétérinaire par leur titre de docteur [<< Bonjour,
Docteur >›, chez le médecinl. En revanche, on peut dire d'une personne qu'elle est
<< docteurle] >> pour dire qu'elle a poussé ses études jusqu'au niveau du doctorat.
De
même, on n'appelle pas les professeurs d'université par le titre de << professeur >›, on
réserve cet usage aux professeurs de médecine, en général chef d'un service hospita-
lier [comme dans lémission de l'activité 16 page 17).
PISA : acronyme anglais [Program for International Student Assessment] désignant
une enquête menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les 30 pays
membres de l`0CDE et dans de nombreux pays partenaires, dont les résultats sont
souvent à l'origine de réformes du système scolaire.
Crédits ECTS [European Credit Transfer System] :système d'accumulation de crédits
d'études destiné à permettre la comparabilité des diplômes et à encourager la mobi-
lité. La déclaration de Bologne dejuin 1999 fixait d'atteindre la généralisation complète
en 2010.

FILMOGRAPHIE

Être et avoir, de Nicolas Philibert, 2002

Entre les murs, de Laurent Cantet [avec Francois Bégaudeaul, 2001
L'Esquive, d'Abdellatif Kechiche [avec Osman Elkharraz, Sara Forestierl. 2002
L'Auberge espagnole, de Cédric Klapisch [avec Romain Duris, Cécile de Francel, 2001
La Journée de la jupe, de Jean-Paul Lilienfeld [avec Isabelle Adjani, Denis Podalydèsl,
2008
 ,
Mis-

DIPLÔME 1)=ETUDEs ÉÉDALF

:É/ÊELF
EN LANGUE FRANÇAISE
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Niveau B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues

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Comprehension de
I
loral
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Réponse à des questionnaires de compréhension portant

sur deux documents enregistrés :
- exposé, conférence, discours, documentaire, émission de 30 minutes /25
radio ou télévisée (deux écoutes) ;
- interview, bulletin d'informations, etc. (une seule écoute).
Durée maximale des documents : 8 minutes
È,

@Cl ,A;_¿_› Compréhension des écrits

Réponse à des questionnaires de compréhension portant
S ur deux documents écrits :
texte à caractère informatif concernant la France ou l'espace 1 heufe /25
francophone ;
texte argumentatif.

Production écrite
` Prise de position personnelle argumentée (contribution à un 1 “eme /25
d ébat, lettre formelle, article critique, etc.).

ÉPREUVE |Nn|v|nu|:LLE DURÉE Not: sun

4 Production orale 20 minutes
P résentation et défense d'un point de vue à partir d`un court Pfépafaflon -' /25
document déclencheur. 30 minutes

Seuil de réussite pour obtenir le diplôme : 50/100

Note minimale requise par épreuve :
D _ _
5/25 NOTE TOTALE : /100
.
uree totale des epreuves collectives 2 heures 30 minutes
_

154
 DOCUMENT RÉSERVÉ AU CANDIDAT - ÉPREUVES COLLECTIVES
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Répondez aux questions en cochant (lšl) la bonne réponse ou en écrivant I'information

demandée.

| ExERc|cE 1

Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de 5 minutes environ.

Vous aurez tout d'abord 1 minute pour lire les questions.
Puis vous écouterez une première fois I 'enregistrement.
Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer ã répondre aux questions.
Vous écouterez une deuxiéme fois Venregistrement.
Vous aurez encore 5 minutes pour compléter vos réponses.
Lisez les questions, écoutez le document puis répondez.
Q Cette émission est... 1,5 point
U un débat.
ljun reportage.
ljun exposé scientifique.

9 Que signifient les initiales « B.V.P ›› ? 1 point

Ô Quel est le titre de l'enquête publiée par Olivier Andrault ? 2points

9 Citez trois changements dans la vie quotidienne des Français qui entraînent un manque 3points
d'exercice physique.
a) ........................................................................................................................................................................................................................... _.

b) ........................................................................................................................................................................................................................... __

c) ..................................................................................................................................................................................................... _.

Ø Selon Olivier Andrault, les Français se dépensent moins et ont une alimentation... 1,5 point
L] moins calorique
lj plus calorique qu'avant.
l] aussi calorique
C3 Quels sont les 3 groupes dénoncés dans l'enquête comme responsables de l'obésité 1,5 point
chez lesjeunes ?
a) .................................................................................................................................................................................................... _.

b) ........................................................................................................................................................................................................ ..

c) ........................................................................................................................................................................................................................... ._

Ô Qu'a entraîné la loi de santé publique de 2004 ? 1,5 point

DELF B2 - Version tout public 155

 nocunsm RÉSERVÉ Au cANmnAT - ÉPREUVES coi.i.Ec'rivEs

Ø Résumez dans le tableau ci-dessous la première thèse que présente Olivier Andrault : 2,5 points

1'e thèse ....................................................................................................................................... _.

2€ thèse La publicité pour un produit donné augmente les ventes de ce produit mais n'entraîne pas
une augmentation des ventes de toute cette catégorie de produit.

3€ thèse La publicité pour un produit d'une marque donnée fait augmenter la consommation de toute
la catégorie ä laquelle appartient ce produit, elle influence les habitudes alimentaires des
consommateurs.

9 Quelle thèse Olivier Andrault rejette-t-il avec Joseph Besnaïnou comme absolument ridicule ? 1,5 point
U La première.
El La deuxième.
lj La troisième.
' ÎE Parmi les défenseurs de la 3€ thèse, il y a... 2points
lj
des industriels du secteur agro-alimentaire.
lj des chercheurs en médecine.

I
lj des producteurs d'émission télévisées.

ExERc|cE 2

Vous allez entendre une seule fois un enregistrement sonore de 1 minute 30 ã 2 minutes.
Vous aurez tout d'abord 1 minute pour lire les questions. Après I 'enregistrement, vous aurez
1
3 minutes pour répondre aux questions. Lisez maintenant les questions.

G La principale raison des partisans de l'eau du robinet est d'ordre... 1 point

lj sanitaire.
lj écologique.
lj économique.
9 À quels groupes de personnes a-t-on le réflexe de donner de l'eau minérale ? 2points

a) ........................................................................................................................................................................................................................... ..
b) ........................................................................................................................................................................................................................... ._

Ê) Quelle institution peut déclarer qu'une eau est « minérale ›› ? 1 point

Q Quelle est la principale caractéristique d'une eau de source ? 2points

lj Elle a toujours la même composition chimique.
El Elle est vendue sous un seul nom de marque.
lj Elle peut provenir de différents endroits.

Ô Quel est le message que veut faire passer P.-A. Teulié dans cet extrait ? 1 point
lj informer sur les différents types d'eau en bouteille.
Ci Inciter les auditeurs à boire l'eau du robinet.
U Expliquer le succès de l'eau minérale en France.

155 DELF az - version mu: pubis:

 nocuMEN'r RÉSERVÉ Au cANo|oAr - ÉPREuvEs coLLEcT|vEs

Compréhension des écrits

I ExERc|cE1 .

Lisez le texte, puis répondez aux questions, en cochant (El) la bonne réponse,
ou en écrivant I'information demandée.

Un siècle pour couper le cordon !

Retour sur Pépopée du « bigophone ››

Le téléphone a dû batailler ferme pour parvenir à s”imposer dans la poche de trois Français sur quatre.
Dès son invention, en 1875, l”Académie des sciences se mée de cet appareil encombrant, à la abilité
douteuse et au son nasillard. En fait, il ne doit son salut qu°à la clairvoyance d”un chercheur, Clément
Ader, qui l”introduit à l”Exposition universelle de 1878 pour... diffuser des piéces de théâtre ! Sous
la Tour Eiffel, on se bouscule pour écouter les retransmissions en direct de 1”Opéra-Comique grâce
au << théâtrophone ››. Mais le démarrage est lent. Au début de la Belle Epoque*, à peine 90 000 foyers
parisiens ont goûté aux joies de la communication à distance. Seuls les privilégiés peuvent débourser
l”équivalent de quatre mois d”un salaire moyen pour jouir du progrès. Progrès immédiatement perçu
comme une menace. [. . .] La bourgeoisie s”indigne devant cet appareil, véritable atteinte à la politesse
et au savoir-vivre. La faute aux cabines téléphoniques ! Au nombre de 73 en 1900, elles autorisent
n”importe qui à jouer les intrus par un simple coup de l ! [_ . .]

Les années délent et se ressemblent, au grand dam* des Français. En 1940, on compte désormais plus
diautomobiles que de téléphones. En 1966, le constat est afigeant : il faut compter trois ans pour être
raccordé au réseau. Résultat, une moitié de la France attend le téléphone et l°autre, la tonalité. [_ .] Moins .

d”un foyer sur douze est alors abonné le courrier postal est plus rapide que le téléphone ! Il faudra
1

attendre 1983 pour que le Minitel* débarque dans l°Hexagone et ouvre le passage au tout-numérique.

Le monde des télécommunications en est bouleversé. Le cordon est enn coupé ! Déjà, une poignée
de PDG avant-gardistes déambulent sur le parvis de la Défense, un attaché-case dans une main et un
téléphone dans l°autre. Discrete comme un parpaing*, la nouveauté n'offre qu”une autonomie réduite.
Mais qu”importe. France Télécom, l”opérateur historique regarde du côté de ses voisins, surtout bri-
tanniques. << La France était à la traîne en matière de télécommunications mobiles. Alors, on s”est
jeté sur le Bi-Bop, premier téléphone mobile grand public ››, se rappelle Marc Brussol, chef du projet
à l”époque. C'est ainsi qu”à l”automne 1993, les journaux télévisés annoncent qu”il sera désormais
possible de téléphoner dans la rue, avec un appareil de 200 grammes et sans l à la patte. On la tient,
notre révolution ! A une nuance près : le Bi-Bop ne fonctionne que sous les réverbères des grandes villes
et ne reçoit pas d”appel. Encore raté ? Pas tout à fait. Car il aura préparé le terrain pour son petit frère,
le GSM, qui pointe le bout de ses antennes des 1994. Le portable n”a pas encore la silhouette régime,
les communications restent chères, mais on a enn la possibilité d”être joint n”importe où et n”importe
quand. Un siècle qu”on attendait cela ! Même Jules Verne*, qui avait rêvé l”ancêtre du visiophone, était
à cent mille lieues d”imaginer que le téléphone pourrait un jour devenir un appareil mobile !

D”après Amaury MESTRE DE LAROQUE, L`Express, 13 juin 2006

* la Belle Époque : nom donné à la période qui va de 1890 à 1914
* au grand dam de. .. : pour le plus grand malheur de. ..
* Minitel : service d”informations utilisé dans de nombreux foyers en France avant l”arrivée d'1nternet
* parpaing : grosse brique
* Jules Verne : célèbre auteur de récits futuristes de la n du XIXE siècle comme 20 000 lieues sous les mers

tšîäÿštã
,vtxîf DELF B2 - Version tout public 157
 nocumsuï aésenvé Au cANn|nAT - ÉPREUVES coLLEc'r|vEs

Ê Cet article évoque... 1 point

lj l'apparition du téléphone en France.
lj l'histoire du téléphone portable en France.
lj la démocratisation du téléphone en France.
9 Vrai ou faux ? Cochez (IE) la bonne réponse et recopiez la phrase ou la partie du texte 4,5 points
qui justifie votre réponse.

1,5 point par afrmation à traiter. Le candidat obtient la totalité des points si le choix VRAI/FAUX
..
. . . . V ' F
ET la justification sont correctes, sinon aucun point, ra' aux

a) Aujourd'hui, trois quarts des Français possèdent un téléphone portable.

Justification : ............................................................................................................................................................... _.

b) C'est une idée originale qui a sauvé l'invention du téléphone.

Justification : , .............................................................................................................................................................. ._

c) À ses débuts, le téléphone portable est réservé à une certaine catégorie

de personnes.
Justification : ............................................................................................................................................................... ..

G Qu'est-ce qui a freiné le développement du téléphone au début du xxe siècle ? 2points

Q Expliquez avec vos propres mots ce que les bourgeois, au début du xxe siècle, 1,5 point
reprochent au téléphone.

Ø Dans les années 60, qu'est-ce qui empêche le téléphone de se développer dans les foyers ? 1 point

(5 L'auteur de l'article considère que le Bi-Bop a représenté... 1 point

U un nouvel échec.
tj une avancée décisive.
El une innovation sans réel intérêt.

0 Quels sont les deux inconvénients du Bi-Bop ? 2 points

a) ___________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

b) ........................................................................................................................................................................................................................... ..

153 UELF B2 - version tout publie

 nocuMEN'r RÉSERVÉ Au cANninA'r - ÉPREUVES coLLEcr|vEs

I EXERCICE 2
Lisez le texte, puis répondez aux questions, en cochant (lšl) la bonne réponse,
ou en écrivant I'information demandée.

Il n°y a pas de voiture miracle

Par Jean Sivardière, président de la Fédération nationale des associations d”usagers des
transports.

Peut-on rendre supportable le tout-automobile ? Oui, dit le ministre de l”Écologie, qui cherche à
promouvoir la voiture propre. Oui, renchérit la Ligue contre la violence routière, qui propose une
voiture citoyenne conçue prioritairement pour garantir la sécurité et la protection de l”environnement.
Réduire dangers et nuisances du véhicule individuel est évidemment indispensable, et les industriels
s“y emploient déjà. Mais les améliorations obtenues ou prévisibles à moyen terme ne sufront pas à
rendre l'usage généralisé de l”automobile, tel qu°il s”est instauré dans les pays riches, compatible avec
un développement soutenable.

Même moins polluante, moins bruyante, moins éner ivore la voiture ro re n'est as la anacée* 7

environnementale : elle restera forte consommatrice de matières premières et d”énergie, donc forte
émettrice de gaz à effet de serre, et encombrante. De même, la sécurité routière ne s”améliorera pas de
maniere décisive grâce aux seules innovations techniques. Bien d°autres moyens sont nécessaires : une
voirie citoyenne qui incite à ralentir, un automobiliste citoyen qui pense aux autres, et un État citoyen
qui fasse respecter la loi.

Par ailleurs, l”usage actuel de la voiture étouffe les modes de déplacement non motorisés et le trans-
port collectif, qu°il s`agisse de liespace qui leur est consacré en ville ou des moyens nanciers qui
leur sont consentis. Une fraction importante de la population est ainsi marginalisée : ménages aux
revenus modestes, membres des familles mono-motorisées n”ayant pas << la voiture à leur disposition ››,
personnes handicapées ou trop âgées pour pouvoir conduire sans risque. En Europe comme en Chine,
la fréquence des déplacements automobiles augmente. lnévitablement, cette croissance du trac annihile
les ro res techni ues en matiere de ollution de consommation et de sécurité. 5

En dénitive, il ne s'agit pas d'aménager le système automobile pour le rendre plus supportable et
en assurer la pérennité*. Ce sont des déplacements citoyens qu”il faut promouvoir, l”aut0mobile ayant
sa place, mais moins utilisée qu”aujourd”hui grâce au développement des modes alternatifs et à une
politique d°urbanisme et d”aménagement du territoire réduisant les besoins de mobilité. C°est le remède
de fond à l”insécurité routière comme à la sauvegarde de l”environnement.

L'Express, 13/12/2004
* panacée : remède universel
* pérennité : caractère de ce qui dure toujours

G D'après Jean Sivardière, quels sont les deux problèmes liés aujourd'hui à l'automobiIe ? 1,5 point

a) ................................................................................... _.

b) ................................................................................... ._

9 Quelle est l'intention de Jean Sivardière dans cet extrait d'entretien ? 2points
Ci Faire le point sur certaines avancées technologiques en matière automobile.
l] Soutenir les positions novatrices de certaines institutions, concernant la voiture.
El Recommander l'implication des différents acteurs autour de la voiture.

DELF B2 ¢ Version tout pubtic 159

 nocuMENT RÉSERVÉ Au cANninA1' - Évnsuves coi.i.Ec'r|vEs

8 Vrai ou faux ? Cochez () la bonne réponse et recopiez la phrase ou la partie du texte 1,5 point
qui justifie votre réponse.

Le candidat obtient la moitié des points si le choix Vrai/Faux ET la justication sont correctes, vrai Faux
sinon aucun point.

Pour Jean Sivardière, dans un avenir assez proche, des moyens permettront de rendre
supportable le tout-automobile.
Justification : ............................................................................................................................................................... ._

Ø Comment comprenez-vous la phrase : 2points

« la voiture propre n'est pas la panacée environnementale ›› ?

Ø Dans le troisième paragraphe, Jean Sivardière estime que... 1,5 point

lj la voiture miracle sera bientôt le nouveau signe extérieur de richesse.
lj Faugmentation du nombre de véhicules va à l'encontre des efforts réalisés par ailleurs.
tj d`autres modes de déplacement que la voiture séduisent de plus en plus d'usagers.

(5 Selon Jean Sivardière, quelle serait la solution au problème automobile ? 2points

[1 Mettre en place une législation antipollution volontariste.
l] Prévoir la gratuité de certaines lignes de transport.
tj Réfléchir aux moyens de limiter les déplacements.
Ô D'après vous, Jean Sivardière... 1,5 point
Ci prend position.
Ci porte un regard ironique.
11] cherche la confrontation.

160 *14'€.Bšl;t
,¿`Î\¿., DELF B2 ~ Version tout public
 DOCUMENT RESERVE AU CANDIDAT - ÉPREUVES COLLECTIVES

Productmn ecr|te
Vous habitez dans une petite ville française. Le maire veut détruire la piscine publique de votre
quartier pour la remplacer par un grand parking.
En tant que porte-parole des habitants du quartier, vous écrivez au maire afin d 'essayer de le faire
changer d'avis. Vous lui montrez I 'importance de cette piscine pour tous.
Vous expliquez aussi pour quelles raisons vous désapprouvez un projet de parking.

(250 mots minimum)

DELF az - versinn tout publi: 161

 oocunsm' Réssnvé Au cANo|oAT - ÉPREUVE mmv|ouEL|_E

Production orale
30 minutes de préparation
20 minutes de passation

Vous tirerez au sort deux documents parmi ceux proposés par I'examinateur et vous en choisirez un.
Vous dégagerez le problème soulevé par le document choisi puis vous prêsenterez votre opinion
sur le sujet de manière claire et argumentée.
Si nécessaire, vous défendrez votre opinion au cours du débat avec l'examinateur.

I suJET1

Uinsolente réussite des sites de réseaux sociaux

Internet s”est imposé dans la vie quotidienne ces dernières années. À l”espace de libre échange et d”accès
direct à l”information s”est récemment ajoutée la potentialité de la «Toile ›› à susciter la formation de
nouveaux réseaux sociaux. En témoignent le succès rencontré par les sites MySpace, Viadeo et plus
récemment Facebook. [. .] .

L”adhésion à un réseau social en ligne apparaît comme un phénomène relativement répandu. Un tiers
des internautes connaissant au moins un des six réseaux sociaux testés ici déclarent être membres de
l”un d”entre eux, soit au global un cinquième de la population internaute française. [. . .] On y adhère
surtout pour se constituer des relations [. . .] et retrouver d'anciens camarades de classe ou d'anciens
amis [. . .]. Moins de trois sur dix s”y connectent pour partager des passions et des loisirs ›> et seuls
<<

16 % le font pour y trouver de nouveaux amis.

Les résultats de l”enquête révèlent enn que l”utilisation des données personnelles à des ns com-
merciales par les sites de réseaux en ligne suscite un rejet massif et pourrait constituer un frein à leur
développement futur.
D”après Yves-Marie CANN, mission Internet, www.lejdd.fr, l/ 12/2007
1

I SUJET 2 Î

Une récompense nancière pour lutter contre Pabsentéisme

À titre expérimental, une somme d”argent d°un montant maximal de 10 000 euros sera attribuée à cer-
taines classes de trois lycées professionnels de la région parisienne si les élèves sont assidus. Il s'agit
d”une récompense collective et non individuelle. Avec cette cagnotte*, les classes pourront par exem-
ple s”offrir un voyage de n d°année. Une expérience analogue est menée dans un lycée professionnel
de Marseille où les élèves les plus assidus ont droit à des places pour assister aux matchs de football
du club de la ville. Le proviseur de l”un des établissements concernés pense que << quand une classe
est fédérée autour d”un projet, elle fonctionne mieux ››. Pour le président d”une fédération de parents
d”élèves, << un problème d°éducation réglé par l”argent, c”est catastrophique ››. Selon lui, on ne peut
combattre l°absentéisme des élèves que par une réforme de l”orientation, « les élèves assisteront aux
cours s°ils sont inscrits dans des lières qu'ils ont réellement choisies ››.
Source : Le Parisien, octobre 2009
* une cagnotte : une somme d`argent

162 DELF B2
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Transcriptions
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EPREUVE BLANCHE a laugmentation de l obesite et en premier lieu *

et bien c est un manque d activite physique, un

zi” “°`

0 C°mPÎehen51°n del 0131

manque de dépense énergétique. Ben, par
exemple, je dirais... on utilise de plus en plus la
voiture, des moyens de transport en commun,
EXGTCÎCG 1 ' PGQG155 ' Piste 29 lascenseur, la mecanisationdu travail, le chauf-
Attention, les pauses n'ont pas été intégrées fage' par exemple' pour m_e'ntee,'r le tempera-
dans le CD. Entraînez-vous en vous chrono- tufe de son Corps a“tref°_'5' 0" eta_'t Obuge de
métrant bruler beaucoup de calories. Et puisen paral-_
Vous allez entendre deuxfois un enregistrement Lele'eh eiee' eye “etre eppert.ener9et.'eee!qe'
Sonore de 5 minutes environ vientge itwqtrlãalimentation. Lui aussi, il a dimi-
Vous aurez tout d'abord minute pour lire les 1 eee' ee e 'rei r.ee'e pas eues' V' efeee .eee
questions. Puis vous écouterez une première eeeeeeee energeeeeee' et eene en eltke eet
Ô
* 'šfzZkå les deux plateauxd une meme balance quisont
'<Y°àï`*f'¿ï.W'*:.
.1 m,,\,€›.._
fois lenregistrement . \ 1 1 . . 1

Vous aurez ensuite3 minutes pour commencer eeteeeement eemeletement eeeeeeleeree'

e'*›*v..››

à répondre aux questions. - Présentateur Donc les enfants passent fina-

:

Vous écouterez une deuxièmefois l'enregistre- lement de PlU5 en PÎUS de temps deVe0Î le
ment. tele-
> *í*2'š°*=ÎÊs

«›_«^`{:__<¿,._«
Vous aurez encore
1
5 minutes pour comple ter - Présentatrice :Parce que c'est vrai que vous
V05 reponses- , accusez beaucoup de personnes, hein. Vous
'
Lisez '
les questions. '
Ecoutez le document puis aeeusez al La fe|s ie 3V|I›_ en Va en parier
.

repondez. aujourd'hui. Vous accusez les fabricants de ces

=v,*¿2ÎÎe,°1
:§“@.a§»*.~

Première écoute -
produits, ces produits sucrés... Vous accusez la
télévision. Essayons d`aller peut-être euh... point
- Presentatrice :
'
parle avec les auditeurs
On en par point et @essayer de Voir queues sent ies
de Frame 'mer QUÎ- déjà- “CUS e0V0Îe0Î des urgences, quels sont les ennemis principaux
asp. C.
i\°«'¢“~n
petits messages [01 45 24 70 001. Et on en parle @apres Vous
-que]
l
bien sûr avec nos deux invités. Je vous résente
., :Alors donc, parmi tous les facteurs
_

J n B .. B p 0. A.
esnainou. on our.
. |
ose ..
-
, . . . , , , . ,
p .. ai evoques, hein, la publicite televisee est
Joseph Besnainou Bonjour!
J .
«wc ..
«se mr
souvent évoquée, et intuitivement on pourrait
_

>š?ÎÎ*2ο-
sea. .~.

_ Preeentemee
VP*l e B ereeeveee
d f dl bl
e,te.e.Dir_eeteer eenerel
5 dire;<< ben oui évidemment c'est normal s'ils
' E., ' '
eee
. _

' e Ven 'eeeen e e ee '_ font de la publicite, c est que ça fait vendre >>.
cite.
sw. A Eh bien, en fait, c'est pas si évident que ca ; il
et en en .perle eveeeeeteer ee eeee enquete' faut savoir qu'il y a un débat à l'heure actuelle,
› avec Fabienne Malaisson.
notamment dans la sphère des pouvoirs publics,
Vous etes donclauteur de cette analyse, Olivier également dans La Sphère des annonceurs et
Andrault i bonjour!
_,

- Olivier Andrault Bonjour.

puis, des des fabricants, et des publicitaires. Il

-
i
y a, grosso modo, 3 thèses qui saffrontent ; la
:

w Présentatrice Letitre dittout í< Ecran plat

: : première thèse' C-est cette de dire « ben' la
B
et ventre rond ›› Euh, alors bien sur, c est pas
!
publicité, ça ne fait pas vendre du tout, ça a
nouveau non plus de dire que les enfants reg ae simplementpourbutdinformerleconsomma-
1

zi
dent beaucoup la télé et que certainement, ça teur >>. C'est la position officielle qui était défen-
Île ineeenee eeee leur ?ÎÊni.ere ee eleementer' due par l'Union des annonceurs, lors des débats
1 ,ere.eeUreee' eeleur U' y a`t" urgence' de la santé...dela loi de santé publique de 2004.
v d apres vous ?
Vous savez, cette fameuse loi qui a amené le
_ O' A' Eh,bie,n* tout dabord* Ce sont les Che'
1 retrait des distributeurs automatiques dans les
fres de l`obesite qui deviennent de plus en p [US écoles. Eh bien, effectivement, cet argument a
préoccupants. [...]
w

- Présentateur Et c`est vraiment la publicité

télévisée, le principal coupable ?
:
quand même été reçu, perçu comme recevable
par les pouvoirs publics, aussi étonnant qu'il

- 0. A Alors, là, sur ce point effectivemen .l

:

faut s'arreter un petit peu. |_'obésité, c`est multi-

puisse paraître.
- Josephlaisser ..
Besnainou Alors, attendez, :
_

Je peux
factoriel. Ça veut dire quoi? C'est que il y at Fès pas vous dire fait vendre... que ça pas
¢

certainement plusieurs causes qui concourent - Présentateur Joseph Besnainou : ?...

* Le BVP devient le 25 juin 2008 l'ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité.

Ekïë DELF B2 ~ Version tout public 163

'\»»./
^€=¢'“
LH fr
iv
B w
Ê*
i
e
vb
-J. B. : La publicité, ça
faitvendre, bien entendu,
mais ça aussi la vertu de faire choisir entre
Ys
À
r
différents produits et c`est dans notre société
»
3? de _C0ns0mmel'_0n-_ en e 50 _YeeU"ls qUend en
o arrive chez un distributeur, l'interêt des annon-
CeUfs Clesl de faire sen/en' qUe le leUr est
1
\
mellleU" 0U› OU PlUs lnlefessenl- Clesl Pes de
ne Pes fane Vendre- Clesl eVldenl› en ne PeUl
Pes lelssef dire des Cneses Cemme Ce-
_ 0-A1EffeCllVemenl-Cleslegelemenllleplnlen
qUe n0Us Peflegeens- El PUls| llY a Une 2€ Pesl'
lien QU] est' Cemme Celle de› qUe Vlenlde defen'
dre M- Besneln0U- Clesl qUe fiUend meme le
publicité fait vendre, elle fait gagner des parts
de mefCne È l'lnlefleU" d'Une Celegefle de PVO'
duits. En revanche, elle ne ferait pas vendre
plus de cette catégorie de produits. En clair, si
par exemple, une marque de chocolat fait de la
pub poursa marque X' eh ble" elle dll que « le
Vendral plus de X' de mon pmdull par rapport
a mes concurrents mais au global les enfants
ne mangemnl plus de pmdulls Chocolalée ou
de c.Î.nllSerle.5 »'tEl liliy Ê tifšilsleme
EOS' loll' Îiul SÎCUÎ_îiéeSai_î.i .r d 'Aiiigeniïe
rançalse e 'al e es en S'
qul ssl égalelgenhœlëe lijeRl'lNhSERhM'i`}ill'2ilÎllliUl
Nationalldela anteet e a \ec erc e e ica e,
qui est egalement celle de tres nombreux nutri-
tionnistes et qui est celle de l'UFC Que choi-
sir ›› - et elle est la suivante eh bien bien
- <<
évidemment la publicité télévisée fait vendre et
elle fait gagner des parts de marché mais au-
delà de ça, elle fait vendre plus de l`ensemble
d'une catégorie de produits. Pourquoi? Parce
qu'elle va influer sur les préférences alimen-
taires des enfants qui, envoyant régulièrement,
l0Us ,les ]0U"s- des PfedUÎls ClUl leUF sont Pre'
sentes, vont avoir envie de les manger, ils vont
les Feelemel' e,leUFs Parents- el Une Peflle des
Parents Vent Cedefel eU nnel- Ces Pf0dU'ls Vent
se retrouver dans lassiette des enfants ››.
France inter, Service public >›,
<<
27 iembœ 2006
lPause de minutes]
p -
3 sieurs endroits différents sous le même nom
Deuxième écoute
[Pause de minutes]
Exereiee 2 _ page15¿
5
_ piste 3g
Attention I les pauses n'ont pas été intégrées
dans le CD et vous n'entendrez l'enregistre-
, -_
ment qu une seule fois. Entrainez vous en vous
chronometrant.
Vous allez entendre une seule fois un enregis-
trement sonore de 1 minute 30 à 2 minutes.
Vous aurez tout d'abord minute pour lire les
1
questions. Après tenregistrement vous aurez
1 64
3 minutes pour répondre aux questions. Lisez
maintenant les questions.
_ présentateur i |_'eeu du robinet ou peau en
bouteille ? Et déjà beaucoup de réactions, beau-
Coup de tiuestiensm Les auditeurs qui se dernan_
dents`ils peuventvraimentavoirconfiance dans
l'eau du robinet, ce que valent ces fameuses
carafes filtrantes. D'autres qui sontabsolument
pour l'eau du robinet pour toutes les raisons
qu'on... qu'on a déjà dites... Des raisons écolo-
giques, principalement. Alors, Pierre-Alexandre
Teulié, donc, l'eau minérale, prenons les... les
problèmes un par un, l'eau minérale, bénéfique
pour le sente 7 Cest Ce queuoune etude ne
jamais démontré, hein, on a entendu ce réflexe,
segissentoes nourrissons oere×ernp[e_ ou des
personnes âgees_ tout de suite on pense eau <<
rninerete »_
- fait
en
P.-A. Teulié : Le bénéfice pour la santé est,
dans la définition même de l'eau miné-
raie_ Une eau minéraie est une eau qui peut
avoir des propriétés bénéfiques pour la santé,
et elle n'est déclarée minérale que si elle est
reconnue ayant potelntiellémentlces... ces pro-
priétés pour la sante par l`Academ|e de mede-
cine. Une eau n'est déclarée minérale que si
mœdémie de médecine ra Vaiidée_
.
<< _ P 1 Toutes' les eaux el] .boutellle ne sont pas
des eaux mlnerales' pleClS°n5'le'
_ P-'A- T- ïT0Ule_s les eeU× en b0Ulelll_e ne sont
Pes des eeU× mlnefeles- Une eeU mlnefele e
Une C0mP°s'l'0n QU' esll0UJ0U'"s le meme- Delns
Une meVqUe donnee-_dens Une s°U"Ce donnee-
V0Us "eÎ'"0UVeFeZ l0U}0UFs le meme qUennle---
- P C'est comme un AOC pour le vin.
-
:
P.-A. T. : Exactement. C'est un cru qui est lié
à Sert terroir et que Vous rie pouvez pas embeu_
teiller ailleurs que chez lui et toujours vous
retrouverez dans la bouteille le même goût, les
rnêrries eerrir,eSiti0nS_ et Ça rie Variera iamaiS_
\
P.Voila, et une eau de source ?
-
P.~A. T. On peut la retrouver venant de plu-
:
de marque. Donc vous n`aurez pas exactement
la même composition dans votre bouteille. De
même dans le temp5***
- P Et on peut la retrouver à l`eau du robinet,
:
l'eau de source, également ?
_ p'_A' T' Elle
' aura pas':le nom dleau' de Source
'_
pfarœ que leau.dU mbmet Sera forcement tlm,
tee p our g arantir au co nsommateurla p otabilit e
parfaite iorsqtreiie Couie de robinet
France Inter, << Service public >›,
20 Septembre 2006
[Pause de 3 minutes]
DELF B2 ~ Version tout public
 coMPRÉHENs|oN DE |.'oRAi. 1 @uestion s l

é pourvous entraîner ï Question 5

*Question 6

X
Activité 1 - page 10 __ i Q“e5“°“ 7
Xtfâiîli Question 8 x

reportage N°1 Louestion 9 i

nterview
Les questions 7 et 4 poñent sur la compréhension glo-
;

hronique ; N° bale du document informations essentielles, fonction.

~~w~»~~~~4+?-
j
_-

» _

ame aux auditeurs Pour les questions 3, 5 et 8, on vous demande de rele-

ver des informations sur une durée, le nom d'une asso-
ciation, un pourcentage il sagit de compréhension .-

débat. détaillée.
Les questions 2, 6, 7 et 9 sont des questions de compré-
hension « fine ›› .- ton, points de vue, informations à
Activité 2 - page 10 [_____Z
_lxaiÿí
Etrt synthétiser
I

l
3 interrogations _ + << le sujet >> Î_N°4 .Zi
1
Activité 6 - page 13
Groupe nominal N° 2
l Extrait 1 :invitée spationaute à loccasion de l'anni-
l
Phrase à lim p artait
,ZZ
+ phrase au résent
ZZZ p ZZ versaire des premiers pas sur la lune
KPhrase à l'infinitif + cest ce que Extrait 2 un événement [la semaine du verre en
:

Europe]
Extrait 3 un événement [festival international de
:

Activité 3 - page 10 géographiel

Extrait Extrait 4 : un anniversaire [les 10 ans du PACS]
Québec: N01 I Extrait 5 parution d une enquete lsur les pratiques
:

A* culturelles des Francais]

alérie, Suisse; N° 2

hronique Activité 7 - page 14

ouleymane, Côte d'|voire; 1. Présentateur
edhi, France/Paris. 2. .Journaliste [en studio, direct Aurélie Kieffer)
1 :

3. Journaliste 2 lfemme, reporter : Emmanuelle

Daviet]
Activité 4 - page 11 4. Représentant de parents d'élèves [PEEP]
a_ Citations: 5. Journaliste 2
6. Syndicaliste [SNES-FSU]
Dans une famili - sa parole ne prévaut pas surl 7- JOUFBllSÎe 2
composée, le rôle du Celle des PGFGHÎSI 8. Journaliste 1

eau ~parent n'est pas - doit rester en retrait même

1
1

le même que celui du s'il n'est pas daccord avec les ,

' Page 11'
l 1 i
i

l
i
parent. Jlrchoix éducatifs des parents. Actwlte 8
i
2. Dans une famille, les l - disent << mon frère >>, << ma
i
i
relations existant entre sœur >›; H°m°"ymeS Paronymes éologisme
l
I _ i

les enfants n'ayant pas ¿ - c'est les mêmes rapports xtrait 1

X
de lieu de sang sont
aussi fortes que s'ils
Z.
etaient freres et sœurs
;!^ 1

J_
après, même s'il n'y a pas de
liens de sang il y a quand
'

meme un rapport du quotidien

l

“
1*'---~~--
lExtrait
xtrait 3
`

Ativité 5 - page 12 Aaivizé 9 - page 11.

mpréhen- Compréhen- l Compréhe on

on on
on globale sion sion fine _ , sarcasti- › ,
nuance
_

onique p olem iq ue
détaillée UE

uestion 1 Extrait 1

Question 2 × J iE×trait2 X

165
LExtrait 3
Activité 13 - page 16
. i

Extrait 4 a. Extrait :est exactement mis sur le meme niveau

1
l

*P × i

i
qu`un aspirateur.
i Email 5
b. Extrait 2publie des best-selle FS
l
:

rait 6
Extrait
responsable des ressources humaines
3 :

dans une entreprise.

Activité 10 - page 15
__.. _.____,.___ E-
1i2*l3@,l4¢j5“le*ÎÎ7*>
er
..._.._._,_,_.____ .___ ACÎÎVÎÎÉ 1/' Page 15 '
Suite possible :

adoles- adoles- adoles- adoles- adoles- adoles- adoles-

-CGS t Ul'l e tendance q U e lon observe da D s de nm-
i i i i . .

cent i
cent i cent l
ente] cent cent i cent =
o
i breux pays...
_ l.. - c'est une tendance que l'on observe de plus en
b. Le médiateur est un élève du collège qui intervient PlU5---
pour arbitrer les conflits entre les élèves VOÎCÎ la fin du Êl°ÊUme“t Urlll-1l"al 1

de son établissement ...lourde et qui n est pas pres de s inverser, previent

l'historien du livre et professeur au Collège de
Adiyité 11 _ page 15 France, Roger Chartier.
«V « WW W T Weÿw ~«~ f ~~~«« « ffw « «~~~v--W-----11
i 1 È' élève 3° élève l 49 élève 5* eleve ; 6? eleve 1 La pro› '

et 2° eleve fesseure Activité 15 - page 17

içi.: ÎÎÎ'ÎÎÎí`_"`“"`::ïÎ_"1
1 i ` 5

1.
1

F *
T' """"
1

iRidiculel
l Absurde
F 1
A E

,ÎÎÎÎ
l lnterventiont
_____ ._.*_l__
i Neutre ou
*ÎÎ
bienveillant
_7__Î_
* Dérangeant

x
i Articie
Peu ; intervention 2 ¿ x
avanta-
i

geuse i'¿fL@w_,L___-____- X

L_
intervention 4
'.___,___.._..__ VY«___l_~_v-
1

Yvÿî
x
7
i

ACÎÎVÎÎÉ 12 ' Pa9915 i intervention 5 x

-._..__, ....-._..._.__,-..« .-.+__.. ....._,.._«~._.__K._v ___.___._.___ .__

.»-
nthousiaste
'
~ 1~~~
i Nuance
1

Critique
llnterventionó
“'“""“ "1

“"_ '
X
v___ __
l

WJ

xtrait 1

Activité 16 - page 17
Extrait2
e ~~~~~~
i

Extrait 3
eeff 1
x
Ce qui est paradoxal est que contrairement à ce que
l'on pourrait imaginer, lorsqu'il y a un problème, les
xtrai t4 patients ne se tournent pas vers leur médecin pour
Extrait 5 x demander des explications: ils préfèrent demander
"š(t_î;z'ï1Î`r"%"“"“"
i""""_"'“"'
i 1 , _

ff* la tenue d'une commission, au cours de laquelle le

rai x
f*********1*****-~*--~-**~***~H-Î
1 1
1

medecin va leur donner precisement ces explications

Extra it 7 l x qu`ils attendaient.

b.
ÿWÎW"""""i"A`
Four faire une critique Pouf f-:aire une crîtšque E” Activité 17 - a e 18
p 9
positive : f_fiifÉíãati»'€ _1_M Titre Robert Badinter, un juriste en politique
:

magnifique 1 on ne ressent rien Genre Biographie

:

sublime trop beau

Thèmeisl droit/politique
i

émotion enrubanné :

originalité sans âme Auteur Paul Cassia :

très beau on ne croit pas a leur

éblouissante beauté histoire Parcours de Robert Badinter :

époustouflant ` rester en dehors a été : avocat, professeur de droit, ministre de la .Jus-

$ÎmPl° à Peine ëmU 1 tice, président du Conseil constitutionnel
___,__Î_,_____f_.. _..___ _ ___ l est : sénateur
Attention, [interprétation de certains adjectifs très Causes détendues par Robert Badinter :

courants dépend du contexte : ici, simple ›› est << - abolition de la peine de mort
connoté positivement. Remarquer aussi la différence - construction d'une justice pénale internationale
entre très beau ›› [positif] et « trop beau ›› [négatif
<< en général- défense des libertés [cf exemples lois :

dans ce contexte). liberticidesl

1 66

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pour une Justice respectueuse de letat de droit

Ce qui lui a permis de porter ces combats sur le
devant de la scène : a occupé des fonctions au sein Exercice 1 - page 20
de l'exécutif : garde des sceaux/ ministre 1. l_`utilisation d`Internet pendant les examens au
Quand ?années 80 Danemark
Lien entre l'auteur et Robert Badinter: professeur à 2_ Aller sur « Facebook »_

l`université où Badinter exerça également.

3. Quelques écoles du Danemark.
Exemple symbolique d'une action de Robert Badinter :
4. Parce qu'|nternet est devenu incontournable.
possibilité pour le justiciable français de saisir la
Cour européenne des droits de L›nemme_ 5. En pariant sur l`honnêteté des élèves.
En variant la formulation des questions.
6. Parce que les documents sont déjà autorisés dans
Activite 18 - page 18
Î |nf0,mation 1

1
Donnée chifnée
certains cas.
7. La restriction des ressources permises.
anniversaire de la U bougies OU 1999
Création du PACS Exerçiçe 2 - pagg 21
Les Français se marient p res q ue le doubl e d e 1. Venir en aide aux femmes qui élèvent les enfants
plus qu'ils ne se pacsent. mariages OU 146 000 vs d'une autre
273 000
* 2. La belle-mère elle-même.
Augmentation très 7 fois plus 10 ans plus
importante du nombre tard OU 6 000 vs 22 000 3- 1] [école 2] les actwltés périscolaires
de PACS- 4. Le découragement.
l-ÉQÈFG UÎWÎHUUW UU l 300 000 VS 273 000 5.Elle avait conduit son beau-fils aux urgences et n`a
nombre de mariages.
pas eu le droit de le ramener.
1

6. On attend toujours une reconnaissance officielle

de leur statut.
Activité 19 - page 19

Stieg Larsson Millenium 1

Exercice 3 - page 21
Anna Gavalda 1. C'est une ville où résident beaucoup d'expatriés
Stieg Larsson Millénium 2 français.
gneg Larsson Millenium 3 1 No 7 2. parce que les concerts sont gratuits.
Maxime Cnanam Na 5 3. C`est un groupe franco-chinois-mauricien.
Gninanme Musso 4 N°1 4. Comme enthousiate.
5. Encourageant.
Michael Connelly
6. Il n'y a pas de performances spontanées.

Activité 20 - page 19 Exercice 4 _ page 22

1. Ils sont bénévoles. Ils aident des élèves en diffi-
Les best-sellers i Î"Î"i ° culté.

i
L'arrivée des enfants de l'ère numérique dans le
monde du travail
Une opération de sensibilisation
_
à
,W
la condition
l N° 3

N° 2
1
2- 15U 000-
3. Parce que l'on y
difficulté.
repère facilement les élèves en

des aveugles
l 1 1
4. Association de la Fondation Étudiante pour la Ville.
5. Parce qu'elle manque d'instruction pour aider son
fils.
6. 1] apprendre à l'enfant à s'organiser [autonomie et
faire ses devoirs sont un seul et même aspect- qu'on
peut synthétiser par le verbe << s'organiser ›>].
2] sortir l'enfant de son milieu habituel.
7. << compétences transversales >›.

8. Il a trouvé un confident à qui il peut tout raconter.

167

mr*
 .,,._ _._,..«a

,Mi i ii. .

9. << accompagnateur ›>. 11. Dans la culture française, il est admis et normal
i0_ _ Sens de réœute de ne pas payer pour certaines choses (santé, école]
et mais le fait de payer pour les transports n'est pas
- rigueur/ OU exigence/ OU précision remis en question-
12. Parce que la problématique est trop large.
Exei-Ciœ 5 _ page 23 13. |_'exemple montre que la gratuité est possible.
1. |_`attribution du prix Nobel de la paix, avec l'espé- 14- il ii faiii ClUe_ie_Fé5eaU 59iÎ P0" 1

i-ai-itd pa,-mi ies Candidats 2] il faut se limiter aux villes de 100 000 habitants
2. 115 millions despérantophones. Le nombre de ma×imUm-
locuteurs se maintient [OU toute autre formulation
exprimant l`idée de stabilisation). Exe,-ciœ 7 _ page 26
2] Rôie dilmemet let possible pmgresslonl 1. I_`obligation faite aux responsables de rendre des
3. Plus rapide à maîtriser. Comptes
fl- 2. Le point de vue des médecins.
Jean-Yves Son refus de l'idée de nation. , 3.

i Aymem SUP Cafadefe Ui0PiqUe IÎOUÎ i Jean-il/tarn zis.-wi iezin-Paul Chief.:

le monde pourrait communiquer. H ' 'i "
"*""^** " ' ' '
` . i

i **** ******i****** ***********" W* Profession ` magistrat ` chef de service diun

` Bruno Fleuchon i Son caractère complet, avec la dimen- i QU i Service de Chirurgie
sion culturelle llittérature, musiquel. directeur des OU
_' W
1
1

i V WAWÎWW ÎÎAWAÎ mwiñ K Affairesjuridiques médecin-conseil

5. leur rencontre ; leur vie familiale. i et des droits auprès de Seiviœs
locuteurs à égalité [car il n'y
6. l_'esperanto place les i des Paiiems iliÎiFi_iÊ_ili?Î__
a pas de sentiment d`infériorité linguistique par rap- 4_

port au locuteur natif] [OU toute autre formulation de Nombre dhôpiiauxz 37

ce type). V* ** ** *_ * *_ _*
A _ _ _, Nombre dhospitalisations: 1 1 million
7.Lesperanto ne peut pas etre choisi pour l epreuve ~ -

de langue à lexamen. VNVombre durgences: 1 million”

8. Au choix : il véhicule limage d'une langue sectaire ifiÿifiiïfe de “ai55a'1Ce5= __3Ô U0_ii____
ou abstraite [Oli toute autre formulation de ce typel. 5_ 1] Seuiementi 250 réclamations
9- Son faible COUÎ- 2] seulement 5 poursuites pénales
6. Les médecins eux-mêmes.
Exercice 6 ' page 25 7. La multiplicité des intervenants/ Le fait que le
1. Elle est journaliste. malade n'est plus seul face à son médecin mais face
2. Dans différentes mairies, indépendamment de à Une éqiiipe médicale-
leur bord. 8. Les médecins refusaient de s`expliquer sur leurs
3. Parce que la gratuité était une promesse électo- Choix-
rale et qui a été mise en œuvre récemment [Ou : 9. La responsabilité.
Parce lÎlie^ClÊlle Ville m_°Yeiiiie 3 une position iiiléies' 10. Il a connu cette époque et été témoin des change-
sante, a cote de Marseillel. mentS_
4. D'un réseau d'autobus. ii_AVeC iuciditá

5' ii réseau de transports 5°li5`eXpl°ilé 12. Les malades d'aujourd'hui pensent que la méde-
2i embouteillages cine est toute puissante. Ils ne comprennent donc
6. Gratuité pour tous les usagers. pas l`incapacité des médecins à les guérir dans cer-
7. Pour faire une objection. iaiiis C35-

8. Le niveau de ressources.
9. La peur de la détérioration des équipements. [OU
toute autre formulation de ce type]
10. Le fait qu'à Châteauroux, ville pour laquelle on
peut avoir du recul, il n'y a pas eu de détérioration
depuis la mise en place de la gratuité l0U le fait :

qu'à Aubagne, il y aura plus de présence humaine

qu'à Châteauroux, où l`on n'a pas constaté spéciale-
ment de dégradationsi.

168
F pour vous

Açtiyité
*"'*':*°°"'*Î
1
CQMPRÉHENSKM DES Écmïs
'

entraîner

- page l,l,
Les etudiants sont d abord motives par
¿Wm`;i_tre_m¿.
s

, .
q

, . ,
entre plusieurs solutions. Seule la suite de l'article
et/ou des informations données sur l'auteur peuvent
permettre d'interpréter le titre sans se tromper.

Activité 3 - page 46
Î « ~~~~~~~~~~~~~~~~~

Ê
Rubrique ã

¿
Titre neutre
> article
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Titre
subjectif
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Titre ouvert
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Une etude montre que les buts de
l
L_ç›hapeau¿ . << i i argumêw E È
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performance ›> lemportent sur ceux de << maitrise >› i tatšf un article ¿

Îlritertitres=
t______.___.__-
Dr Jekyll et Mr Hyde, Evaluer sans com-
:
.f__._ñ__-«_»-M-___.-__
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Politique X i

Marc Dupuis iiiiiiiÎ

4
iAg¿gy_Mf_1 =

¿9urcs____š=Ls Monde
.
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i
É}¿$miÎi
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”×` “È __________ __
4
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W-*N MW
i

WQ¿1jç__WÎ=merCredi 28 janvier 2009

i
š` Sciences X X

Sport i X
.___ .___ ______.___ Î ..... ___ ____________ ___

Activité 2 - page [.6 ; 6. Fait divers X

i---------i~----«›---«
É

X i
olitique
5

Majorité Opposition 7 i

«-------››-i------~A-M»---»+~~»«-----›---i-~-------«
i
ta voté (a voté contre) Société x
i

le budget)
i .

[<< promet- i
i'

I Un budget régional
tre ›› est
une
de combat pour 2010 i È

i
i
.__,_ _.__i._._. ___ _
i
i
i
tournure

-
i r

Un budget daffichage 2

. ›
i ironique]
sans priorité forte
1

›~ ›------------*+--- ---------
*›-1;-------~--~~*-«r-M ---------- ---«
* * -

_ii----»-«~-«-~--~¿~ -------«f
X i ~~~~ Culture X Ê `

B U d Q Et I l€S BÎÎG HÎES Î kHW*l~“NM“M“M`W'lL' “w"`wW “M “Wi MMMM W`J““`w +W`w /0 k V

Société

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î sont fortes ! X L___.._l.____,__________ _ _
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I

.J _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ __ _ _ ____ __
,

Un budget au cœu i
i
Vous pouvez rencontrer plusieurs types de titres :
i de la vie quotidien ne; X È

i
›

- des titres informatifs et factuels qui répondent

›

d'emblée aux questions << qui? quoi? où ? quand ? >›

5

Ce 'We Cache Î X
le budget
L _
i
[par exemple Cinq tableaux, dont un Picasso et un
:

Un budget de Matisse, volés au musée d'art moderne]

i

l
. > X
compromis
- des titres qui cherchent surtout à éveiller la curio-
, -

t _ ______________ ___
l____._______.______._____ _

Attention l Budget
1

i
›
i sité du lecteur en n`exprimant qu'une partie du
l électoraliste !
__.__._______i contenu de l'article, par exemple :Cette réforme terri-
Les titres << Un budget régional de combat pour Îoflale QUÎÎUQUÎÈÎGÎG m0"d9 dela CUÎÎUFG-
2010 ››Budget : les attentes sont fortes ! ›› sont
et << - des titres fondés sur des jeux de mots ou dont le
clairement très positifs : on insiste sur le courage sens reste énigmatique tant qu'on n'a pas lu l'article,
des décisions prises. par exemple : « Dilemme ›› : la nouvelle émission de
<< Un budget au cœur de la vie quotidienne ›> met télé"`éa“té qU"P"°met-'
l'accent sur la nécessaire prise en compte des atten-
tes des Français- Aaiviié 1. - page 1.7
Dans le dernier titre, électoraliste ›› est un adjectif << ¢-~1-~~--~- ----------------- --»--~› ~

toujours péiuratif lsuffi×s -istsl le titre accuse ceux = LLii?ÉÊIÎ__.[ÎîÊÊÊÉ!È?Î_Ê_ÉE_TÊÈÎÊYÊÈÊPI Î____

qui ont voté le budget de vouloir satisfaire certains 2 « |_'humourfonctionne sans victime ››
types d'électeurs sans tenir compte de l'intérêt géné-
ral.
<< Un budget de compromis ›› peut-être à la fois p05i_ Le titre pose sous forme de question la problématique
tif et négatif positif si l'auteur de l'article souligne le
: d_'e"5enÎble d_e llarticle et_ °PP°5e deux f°_"Ct'°Î15 du
fait que i-opinion des partis d-opposition a été prise rire :le rire qui amuse, mais egalement le rire qui peut
en compte et que le budget est le résultat de ces falre mal l°"SqU"lVa tmp lom-
concessions ; négatif si l'auteur estime que ce com- Ce premier intertitre reprend les propos du sociolo-
promis est une faiblesse et qu'on n'a pas su choisir gue interrogé, Patrick Moran : l'humour fonctionne

169
 sans victime et c'est précisément pour cette raison
que ni Action discrète ›> ni Stéphane Guillon ne
<<
méritent, selon l'auteur, d'être considérés comme
des hUm°r'5te5'
Le deuxième intertitre insiste sur la frontière parfois
difficile à tracer entre l'humour et le journalisme/
l'engagement politique.
Activité 5 - page 48
b. L'auteur de l'article exprime son indignation devant
la rémunération de certains dirigeants, notamment
lorsqu'ils sont à la tête d'entreprises soutenues
financièrement par l'Etat, donc par les citoyens là
travers l'impôt}.
¿_ La ioumaiiste reste neutre du début
aucun moment elle ne commente les propos qu'elle
cite, ni les constats du rapport qu'elle reprend dans
son article. Lorsqu'elle écrit en progrès mais peut
mieux faire ›>, même s'il n'y a pas de guillemets, il
s'agit d'une refprimulaltion objective de la conclusion
du texte [<< voila lesprit du rapport annuel [___] publie
mercredi 9 décembre ›>!
Activité 6 - page 51
i
Pour approfondir.-
Les phrases des Chapeaux sont en généi.aiiuXtapo_
sées, c'est-à-dire que seule la ponctuation lpoint,
_ point d'interrogation] les sépare, sans emploi de mot
de liaison. C'est ce qui peut rendre difficile leur lec-
ture, car ilfaut deviner, au cas par cas, ce que recou-
vre la ponctuation pour comprendre le rapport entre
ces phrases : la deuxième phrase peut être une
reformulation [un approfondissement] de la première
°U Èeut C°"e5p°“dre à une autre idée à part
etlere.
Même quand le chapeau s'apparente à un plan, il est
rare que toutes les grandes parties de l'article soient
annoncées dans le chapeau. Et c'est parfois la partie
à ia fin_ À la plusintéressante ou l'idée la plus originale de l`arti-
cle [la fini qui n'est pas annoncée !Autrement dit, le
chapeau peut vous aider, mais illn est pas a considerer
<< 5Y5temat'qUeme"t comme Un resume de lamde*
Activité 7 _ page 52
Connecteu Fonction : sert à...
' f M
Ainsi introduire l'exemple de deux sites floris-

indications sur Farticle données

sants en particulier. i

j Titres et
chapeaux
j
, l'idée principale
lier i ec h apeau
i' iiiuee pfineipaie
+ le type d'artícle
:

ziuees au meine
+ le plan probable
,
Mais -

`
Marquer l'opposition entre les atouts de
l'échange [déjà énoncés] et un possible
* i
- i * ~ * ~ ' ~›*l
obstacle.
X [Certains] nforcer la remarque précédente par
F la première : dailleurs xemple de personnes ayant souhaité
iphrase resume
@l'idée directrice 2 __.,,_,_,.,
ster ce mode de vacances.
ide l'article l Mais ontrer le retournement zfinalement, ces
Ê- la 2° annonce
lune série d'entre-
personnes n'ont pas testé ce mode de
_

itiens ou de
V j
Y
vacances.
, _ Ê i

jtem°'9"a9eS ' Pourtant ÎMontrer que les réticences ne sont pas

jiil<< rencontre ›>i _ .
i justifiées [phrase précédente).

jLes deux phrases

OHC eformuler le commentaire de la per-
correspondent à nne interrogée à un niveau plus géné-
ideux idées bien
idistinctes. Il y a
de fortes chances
Comme troduire un exemple de mésaventure. i
ÿpour qu'elles
En réalité ntredire les conditions de l'annonce
isoient traitées
jdans cet ordre.
sumee dans la phrase precedente

X
E Toutefois Nuancer l'idée du dernier paragraph
i

les deux pre- i

[mauvaises surprisesl.
i
míères phrases
i
résument l'idée Remarques;
directrice de
_l'article [la 2° '
- donc ›› n'a pas vraiment de valeur consécutive
<<

iétant plus précise ICI.

"WS Pësféelle'
ment differente]
- Ala << recherche de séjours à moindre frais,... ››
la 3'* annonce exprime en fait une cause et équivaut à un parce <<

un entretien qu'ils sont à la recherche de... ›>.

rencontre
.__.,..s._.i.V.._s_:s_ W___M..
_[<< >›]
______ ______. - Ne vous contentez pas de rep é rer dsliensd'o
e pp o-
sition : l'important est d'identifier ensuite leur rôle
Une seule idée
dans le texte, en considérant quels éléments du texte
ilsuivie d'exem-
iples et d'une ils mettent en relation. Un mais >› peut venir s'op-
<<

problématisa- poser à ce qui vient d'être dit dans la dernière phrase,

itionl. ou à plusieurs paragraphes.

170

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f=`21*§¿

b. Les connecteurs surlignés en rougejouent un rôle qu`elle penche plutôt de ce côté-là, mais rien ne per-
à l`échelle de l'article dans son ensemble, car ils met de l'affirmer_ L`article est neutre.
relient les idées principales, tandis que les connec-
teurs surlignes en iauneiouent un role secondaire. Activité 11 57

Activité 8 - page 53 a_

1. Car/ En effet ›

2. De plus/ sans compter que ou en réalité __ ' '_

3. En effet ou aujourdhui

b.:
_ t _

li. Autrement dit

. . , V X
Activite 9 - page 53 en _ ia iocuiion
conjonctive
s,
il s`agit de différence profonde «sauffiue»
expliquée dans le paragraphe précédent entre la Kaki X
jeunesse d'aujourd'hui et celle d'hier, qui est une f '

<<révolution ›› dans la mesure où les étapes d'en- << ` Jaune &_ _ X

trée dans la vie d`adulte sont aujourd'hui plus pro- Rose X `

gressives et plus tardives >›. Bieu ii

renvoie aU× deu× para- = r r r " r ce '

graphes précédents. La nouvelle attitude caractéris- on peut aussi reiever yempiei du prenom irrir,ersen_
“QUE de la ieUne55e d'aUJ'0UFd'hUÎ est de ne pas nel on ›› à plusieurs reprises pour marquer la dis-
<<

Chefche È être 9UÎdée dans 595 Ch0Î× Paf Une “Orme tance avec ceux dont les auteurs de l'article ne
extérieure mais de chercher sa voie sans se soucier partagent pas i-approche ou ie discours [<< en ie
dÊ_5 §_L_1_Î_re5-__ tutoie ›>, on lui parle pareil ›>]_
<<

i renvoie au paragraphe précédent' « «

b. La P rinci P ale criti Q ue formulée P ar les deux
qui appmfondit lu' meme les deux precedents en auteurs porte sur la facon dont on s'adresse auxjeu-
précisant pourquoi on ne doit pas voir dans cette atti- ' _. _

nes dans le site waka arce u on resu ose [ce

tude une forme d'individualisme exagéré. La généra- , , p p pp Z

qui est un stereotypel que le jeune parle mal ›>, on

_

<<
tion pragmatique et butineuse >› guide ses choix
<< . .

ne se donne pas la peine de s exprimer en un fran-

_

, , _ _

selon les opportunites qui se presentent et selon ses _ , _ _

, , , _ _ . t t l t h d
preferences, quittearefuserdes systemes tropfiges çals Correc Parce qu_on cri" mieux e Duc. er e
_

rd, At i rt. i.. _ td, i , cette façon. C est aussi le point de vue du sociologue
ee qui Va_e re p US pa 'Cu 'çreinen eve Oppee
I cite dans larticle_ Les citations du site et de ceux qui
dans le dernier paragraphe de larticlei. ront lancé ont donc deux fonctions
Activité 10 - page 56 - montrer le ridicule d`une syntaxe et d'un vocabu-
b_ laire caricaturalement imités de celui des jeunes ›› <<

Eiominique Coujard président d'assises à il H il mais qui ne rfãnvolšnt à aucune réailté' et qui sxont à
peine comprehensibles dans certains cas extremes
K

- - - - - -

Elisabeth Linden auteur d'un rapport surl'hypothèse [<< trop pas » ne signifiant rien en français] iesi0ur_ ¿

_ idemmerles pr_°.°è5 _ _ nalistes adoptent eux-mêmes par moments une

ValéryTurcey vice-président au tribunalde Reims syntaxe incorrecte pour renforcer cet effet [<< on lui
[d9“Ê VÎÎGQÎSÎÊÎÎ parle pareil ›> au lieu de on lui parle de la même <<

¢_ façon ›› titre waka grave ›› reprenant un emploi

; <<

,_ 3 fréquent de l'adjectif grave par certains jeunes << >>

« dans le sens ded'un niveau catastrophique ›› ; plai-<<

santerie sur le sens initial du mot << waka >›, que

personne ne connaît et qui aurait peut-être un sens
f ~ ~ r - i plutôt négatif etaurait donc été très mal choisil;
i_3°"ÎÎÎ"iqPe_ ÎÎOUWÖ _. X - montrer le décalage entre le discours de ceux qui
i Un Certain nombre , X ont conçu ce site et la réalité du site telle que les << >>

U? PGFSQHHGS
Eiisabeih Linden
Viaré__yTurœy*
__
d. La journaliste ne prend pas parti. Toutefois, elle
développe davantage les objections des opposants
aux caméras dans les tribunaux que les arguments
des défenseurs, et elle conclut l'article sur un argu-
ment de ceux qui sont contre. On peut donc supposer
=
journalistes l`ont perçue (mauvaise foi possible sur la
X question de la censure, refus d'entendre les critiques
' sur_le manque de respect induit par le choix du
__ _ _ _ _ __ tutoiement dans le cadre de sondagesl.
ilfaut tenir compte de l'ensemble de la phrase et de
c.
son détail pour ne pas se tromper sur le raisonne-
ment. Les journalistes se plaisent à souligner le
faible nombre de réponses spontanées. Certes,
246 000 réponses, c'est, dans l'absolu, un chiffre

171
 important. C 'est ce qui exp l ique le « que ›› entre guille - Résumer WjušwWE j

mets : normalement on emploie cette restriction pour l**~******"f-*i

introduire une quantité objectivement petite, ici cela l_.R_e...LV.e..Î.._......._ l .9. (

peut paraître contradictoire à première vue.

Mais cela est, selon les auteurs, une réaction de fai- Adivité 14 _ page 51
ble ampleur :
- compte tenu du fait qu Internet permet des echan- 1C°mP"=h@"S'°“ ¢°*1;Pfhlî"Sf° C°mv:eh9"S'°";
globale étai ée ine
ges et recueils de données de beaucoup plus
grande dimension en très peu de temps (246 000 estion
réponses en 2 mois, c`est peu, par rapport à la uestion
population de la tranche d'âge concernée] ;
ESÎIOH
- et comparativement à l'effet d'annonce ambitieux
au départ d'une << grande consultation ›>. ÎQUÊÎÎÎÎQH

Soyez attentif à toutes les ressources de la langue

qui permettent à celui qui écrit de faire comprendre
qu'il ne partage pas le point de vue de ceux dont il
cite ou résume les propos ou la pensée.
i~l“.i_M
2 Question 5
Q
““
eson 6 ^

"""" 'MMM *WM

Sans doute êtes-vous déjà attentif aux connotations Activité 15 939° ' 61
négatives de certains suffixes [<< électoraliste ›› dans a. Le nouveau visage d'Arthur Rimbaud.
l'activité 2 p. 461, à l'emploi du conditionnel pour met- b. Elle a de la valeur parce qu'elle est inédite.
tre en doute une affirmation, etc. La liste ci-dessous
peut également vous servir d'aide-mémoire : Activité 1¿ _ page 52
- candidat 1 : ce candidat a coché la bonne case
b.
DU m0Γ5 mais la justification apportée n'a rien à voir avec l'af-
Efiœfe ÎÎUVGFSÎOU dU SUÎGU * firmation proposée. [Score : 0/1,5]
TOUÎ 311 m0i”$ ÎÎHVGFSÎOU dU SUÎGU * - candidat 2 : ce candidat a coché la bonne case mais
5eUlf-'ment la justification apportée n'est pas complète, il man-
Êppafemmenf que les éléments les plus importants : << sans comp-
A Première VUG ter les heures passées au travail ›› et installés à la <<

Silo” 59” tient È-~ maison ››. (Score : 0/1,5)

Il Semble qU9--- 59mbl@'Î'οf--- - le 3° candidat obtient la totalité des points car la
A P”0”---- justification est complète. [Score : 1,5 / 1,5]

Activité 17 - page 63
Activité 12 - page 59
a. et b.
lronique
kws Polémique Î, Pessimiste Sceptique
_". s..l» ,._ __,... . .._. ._...',..-_~..~.«.h4_._-.......__ _.v_..`
2 réponses attendues parmi les réponses suivantes
-
_

=jExtrait 1
ils s'intéressent plus à la musique et aux films
*____~__,._i
X anglo-saxons que français.
Extrait2
« ã

V-V-V~ VV~V-VVV/V
i

«V ---~~« V- VV V 1.» «V «VVV V V- «ÎV -VVVVV« - ils lisent peu de journaux et de livres.
xtrait 3
«~«--›~~-*~è-›«V VVV~ «V~«j-«-«~~V --~4-~~~-«V---«
I - ils fréquentent peu de musées.
Extrait 4
i

I ij j
- ils fréquentent peu de bibliothèques.
- ils fréquentent peu de concerts de musique classi-
que.
Activité 13 - page 60
Activité 18 - page 64
aractériser E8 l
i a. Noël évoque les cadeaux : l'expression souligne le
Comparer j 4 . . .
........ Mi fait que ces patrons, en s accordant des primes ou
des parachutes dorés, se font des cadeaux sans rai-
* ' numerer
' 10 Î
son valable [puisque les cadeaux ne sont pas censes
` '
arriver au mois de marsl.
Expliquer 6 -1
Mwa ....... _.,__¿__M_, ¿I

b. |_'auteur dénonce ces primes avec un e gradation :

,ÎÎÊLM
Justifier
§^“"”"r'""'“~**“'jÎÎ*/*^“`3
i_ÎÎ1ÎÎ_ÎÎ.'Î'l_-._.W~L._.clZ._ui
- ces entreprises ont bénéficié d'une aide de l'État ;
- cela devrait être interdit mais c'est bel et bien
i 7 , 199811
-et meme contractuel, ce qui rend ces primes
d'autant plus scandaleuses.

172

T.
Mr.
.mT_|;_,w
_ETm~.
4-..*
 vers l'epreuve
1 › r b. Le chanteur de French Cowboy
i estime qu'il faut faire l'eff0rt de bien
§ maîtriser l'anglais pour être crédible. .
›
X i
.

l Justification : je ne faisjamais corri-

<< l Â

Exercice 1 - page 65 l.9_9§f_f§ia“*<*S._i1_.a._--_.-_s.,,_-_

1. Analyser l'influence d'lnternet sur les achats des 5_ Une mythologie de reeoeoe et de je vie 5eUVege_
consommateurs français.
6. Il revendique son inspiration locale [paysages de
2. Parce que le phénomène Internet est encore se region] mais il Chante en eogjeje
récent dans les foyers français.
7. a. ne pas limiter les thèmes des paroles/pouvoir
3. La flanerie virtuelle permet aux internautes de parler des Choses Les plus Simples / aborder
<< Se Pfomenef SUV dlfféfents Sites- de Passer de
>> des thèmes qui seraient mal perçus en français
l'un à l'autre facilement et d'être libres d'acheter [3 façons au Choix de formuler je reponse correcte]
à "'ÎmP°"Îe quel momem- @mme V0" passerait b. ne pas laisser la musique passer au second plan
dans la rue d'un magasin a un autre. derrière les teXte5_
4. A un impact largement surestimé pour ce qui est 8_

des achats en ligne. i VRM FAUX '

H ,_ _,___,...,..._-.s_..__._..__,.._,._..s,_,_.4,___.a_.._...r.._»«......_~.... -rr . . . r.
5. bes statistiques ne refletent pas vraiment la) rea- La chanson française à texte craint par_
lite sans connaissance du contexte. Ici, 33 /o est ; dessus tout je rioiooje_ E

un nombre important, mais finalement moins Justification ;« En français, pour cou- s X j

impressionnant lorsque l'on sait que le niveau de Pe' COW a la m"'-`V'"e“e- °“ d°'t 5 ÊP' i “

puyer sur des choses plus dures, moins (

départ est très bas.

l
buœr
*

i L1ï{ÉÎ.Î;..._..M-aM.,“...--.-.--.M-.....i.s.__....
6. FAUX : << le e-commerce marche quand il y a des
économies à faire ››

7. On n'est pas poussé à acheter toujours plus/ La

tentation est moins grande qu'avec un caddie Exercice 3 - page 70
dans un supermarché. 1. Moqueur.
8. FAUX ; « Auxjeunes hommes technophiles diplô- 2. L'auteur feint de présenter les éditeurs comme
més se sont joints progressivement un peu plus généreux.
de femmes et de seniors, de cadres moyens et 3_

d'employes ››
i vRAi FAUX
9. Non on observe en effet que les internautes
; r~**_**~----**-***-***;****~**j**~*- r **** **¿
J

achètent surtout dans les enseignes qui restent a' Lëgenda resãerre de.5,J“ry? ütteraires `

explique cette singularite nationale

5

i 5

présentes physiquement dans les Villes' Justification : « la rentrée littéraire est f

10. a. Le fait de pouvoir accéder à Internet à partir de Pfflpfeÿef ffêçaiãe fit ïfëï \ÎÉGIBUX i

son téléphone portabla j prix qui sont decernes a la meme epo- j

. . . . , _ i que. ›> ,

Le fait de recevoir des publicites personnali-

b., Remarque î on trouve aussi à la fin du X
sees. î texte « outre Fécrasement bien français
des dates ››, qui revient sur cette idée, i I ,

mais vous êtes supposé suivre l`ordre j

Q 1
:

i du texte, et donc, pour les questions i

'
È

Exeriœ 2 P399 58 ponctuelles, ne pas aller chercher l'in-

i
i
Ç

1. Analyser les motivations individuelles de quelques Lf_“ÎÎ1ÎÎÎ'Î2Î_ÈÊÊfÊl'Îj l

gr0upeS déjà connus. b. Le problème réside dans la medio-

'"~“"'"l
crité des nouvelles parutions
excepmn
Le chahteur veut dire qu'il a été dès l'enfance la
l

2.; Justification
lage du biberon, ou presque] plonge dans la musique jo-,jee qui rfesi pas des pros rejouieSan_ : -

tes puisque la qualité ne vient pas

i l l

en anglais. i

expliquer la quantité
Î sa
;Fi,j
i
›>
3. La volonté d'affirmer leur indépendance. l.,~W.....MM.~......~....~-..,.Mw
i

r situation édito-
c. Il y a un tabou de la ' ,

li. `
i

riale parmi les professionnels.

* VR/-\l 5

Justification : difficile d`avoir des

<<

a. Les chanteurs interrogés ont un À explications, tant on aime peu parler

j rapport profondément musical à la § publiquement de ces choses dans ce Ê

langue anglaise. ¿ , iwmilieu

' ››
__M*_«__,ÿe__~MW X Â

Justification : On utilise des mots

<<
X
comme des accords >› OU << La poésie
,
Ê

.
4. La guerre commerciale entre éditeurs.
i
j passe plus par la mélodie et les sons ï
.

.
.

. 5.Pour que le livre ne devienne pas un objet com-

que par les sens. ›› mercial, l'éditeur ne doit pas être à l'écrivain ce que

173

rhwš.
le producteur est au réalisateur dans le modèle amé- Pnonun-]°“ ÉCRITE
ricain. C`est l'écrivain qui doit aller vers un éditeur et
non l'éditeur qui doit commander un certain type de
“We à ““ a“le“" pourvous entraîner
"' "
s A

6. Qu`ils font un travail irremplaçable de décou- " '

vreurs.
7. Elles ont le monopole des tirages records. Activité 1 ' page 80
écarte lhypothèse qu'ilvient juste de for-
8. I_'auteur Suljert A_

muler il a laissé entendre que les intentions des

: QU' eml ' M0' _ en mon nom T en tant que œnsom'
éditeurs pourraient être très saines et refléter une mateurj
simple recherche des bons nouveaux auteurs en Pour qu' ? Les autres lecteurs du Îltej
donnant au plus grand la possibilité d'être publiés... Type de texte attendu ? Texte d Oplmon dans un
sauf que c'est peut-être une idée très romanesque et l°r_Um'
malheureusement éloignée de la réalité. suie? B_
ecrit ? Moi - au nom de mes collegues.
Qui
Pour qui? Responsable des ressources humaines.
Exerclœ 4 ' Page 73 Type de texte attendu 7 Lettre formelle.
1. À une mauvaise conjoncture financière. Sujet C
2. La fallllle prévisible du Monde a/plamalfque. QU* @W M0'
3. a. VRAI nombre de directeurs de presse font
: << pour qui ' Responsable du recrutement
, Type de texte attendu ? Lettre formelle
front commun devant lorage >>

b. FAUX c'est d'abord à ses lecteurs qu'il fait

: <<
Activité 2 - page 81
@PPG »
. SujetA
4. Les lecteurs ne sont pas dupes et ont compris que J-écris parce quei-ai iu un articie qui m.a fait réagir
le «journalisme d`investigation n'existait plus et >> ui-écris peur exprimer mon désaccord par rapport à
qu'il avait cédé sa place aux intérêts financiers. Ce que i.ai lu et faire partager mes Sentiments et ma

5. 2 éléments parmi les suivants : position

- mise en avant de faits divers anecdotiques Sujet B
_ lméfêt de PlU9 en PLUS Qfad POUT les CélébTlÎé5 J'écris parce que mes collègues et moi-même souf-
" FUbFlCiUe5 lmétéfl- SPOTÎÎ
<< SGCOUÖHÎTGS >> frons de la disposition actuelle de nos bureaux.
_ manqU9 dilmparllallté dans lllnfofmallon l<< Copla' J'écris pour demander un aménagement des locaux.
98$ >>1 sujet c
6. Leslecteurs protesteraient vivement contre des J'É*CFlS Pãfœ QUE je FeCh€fCh€ UF1j0b diété-
mesures officielles de l'Élal llmllanl la liberté de la Iécris pour poser ma Candidature-
presse, mais ils n`ont pas l`idée de condamner la
censure indirecte exercée par le financement privé ACÎÎVÎÎÉ 3 ' P399 82
de la presse. j A_

7. VRAI :<< Tout le mal actuel, entend-on souvent, Gan/ COOPER

viendrait de ce pelé, de ce galeux d'|nternet. Mais la i 2 “Je 50Uffl°'f
75 005 Paris
- *
Toile n a pas declme
-
lejournallsme ›>. - * ~ - 1

¿ 0145 ZA 78 65

8' Polémique' gcooperiômessageriefr B. Service Clients

A D.
Objet changement d'adresse
:

C. Paris, le 15 mai 2011

E. Madame/ monsieur,

F. Gary Cooper

174
g-*ie P e šÿ
*ïgyzffff “È” Y,
¢%z"'5_=.§*r **.j~*_'=f=sz›¢- .;~fÊ›zî›-sr¿,fi.,_-*;*.f_›i¢i;f;§-« t

Activité li - page 83

*~- ««««« *-
D I
i

N.B. l_'usage veut qu'on évite, de nos jours, d`appeler

quelqu'un par son nom de famille après << Monsieur ››
ou << Madame ›› : Madame Pierron est donc la seule
Pssibilité HO" Utilisée-
La fonction est associée Monsieur ou Madame seu-
lement lorsqu`un lien hiérarchique [réel ou non]
l'impose ; une marque de respect exagérée n'est pas
souhaitable dans la correspondance formelle avec

<<
.

des personnes dont le poste n'est pas, a priori, d'un

niveau superieur [niveau de responsabilitesl.
<< Monsieur le professeur ›> est réservé, en France,

au× professeurs e×<-Irçant à fuiversité-

Cher monsieur ›› / Chère madame ›› ne peuvent
être employés que si au moins un contact a déjà été
établi entre l'expéditeur et le destinataire.

b' Sujet B Madame la responsable des ressources

:
-~~-~
É
*«š2›§i«

<<
-~~«

à
.. -'W*§L*§*i<I'@›“ï*
fi *_
1 t

*“ä..=i1«<›“
.

Activité

i
j
Forme
_

du texte

È
_'“`.§~»

rédige'

____ -M
estinataire
.
het* H.

upérieur hiérarchique

Société de services

9 - page 85

,
,

ivue en réactio
5°” “°“ È U"
iarme Paru
J dans le journal.
i
__
Potentielle-
*

i
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adressezeu
“ C°“f“e“ dd*
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Libre point de
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vmjs
i

,_,_o_î
«:.

«.~.

,
envoye'
~

Déclaration faite lors de la

dernière réunion + compte
rendu écrit
Engagements figurant sur un
:-*s en-1:

.» ,§\§:~**e=

prospectus publicitaire/ le site

internet

de vue
f

bre point

š5P°“ta“éme“t mem rédigé E

reponse 9"
_

Potentielle-
si

vous décidez
dinten/enir
da” Ce
åíãgmpeîur
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*

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décidez
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puurwîåfuma

nécessaire-
t

texte anterieur.
':î`
§=,»_¢

,www
i

.
t~«;'=._.;

humamesi i ment : ment tous ment :

Sujet C MOHSÎEUF, : `l'ensemble i les autres tensemble

= des lecteurs intervenants des lecteurs
Activité 5 _ page 83 dujournal. j du forum du journal.
*
I + les lecteurs '

qui lisent les

- V»-W
K ` î

«- W- -e-»››-M» M- ~~-- ››. i 4 commentaires i

des uns et
des autres.

Activité 6 - page 84 Pwf apgipfvgdifw

a_ i Caractéris- Destinataire Destinataire Pas de destina-
;~----;«_-~~«-«T-~--~«~Î~---«E tiques souvent i éventuellement taire inclus ï

` 1 2 _`i 3 A 4 * . f Ê formelles implicite car explicite si dans le texte. t

'"`""' i ,
i *

P"' A
2 1

C ' '
du debut collectif et '
le texte est on suppose
D
s
›
j
`
=
¿

1 i ã
È

-__......"t..._._..s___ J et de la fin très large en réponse que [article est

b_ i du tate > formule au texte envoyé en plus 5

j d'appel id? quelqu u_" d'une lettre

1 1
2 3 j 4 possible mais d autre' mms formelle
Î"`“'""'"`i i facultative de toute façon servant de
-DÉC-Elf:-Ài
1 * È

B ,
i
ces textes ne
ipasàtravers ä

presentation.
« -
;_~____W¢¿_w__
5

i_____ - «
i ¿ -V

se présentent Jar' '°"_l > Signature

;
,

t°“t a faú
*- 1

,neeormue
a l

tie
Activite 7 - page 84 * i pas idva ei l@×=*1m@= i

* comme des pp _ - Î différente de I

Sujet B : En vous remerciant par avance pour l'atten- 5 lettres, même Êaîed; votre véritable `

. A \ . î ›' i å

identité
_

tion que vous voudrez bien preter a cette demande, je =

iS_'lS §°“f gne fait de *

vous prie d`agréer, madame la responsable des res- S'9"eS' lréféœnœa Cafididatl.
sources humaines, l'expression de ma considération Î5,'9“a“"e iaucun « post i°°"““,e pm"
distin uée ia lexamen: antérieun ¿ un article
g ' i différente 5 de journaliste
Sujet C : Je reste disponible si vous avez besoin de jf-12*/Otfe > pas de Îlinitiales
precisions supplémentaires et vous prie d agreer, «ëîldpufîçåfî

gnloénïieur, lexpression de mes salutations distin- jde candidatj ãparier, ¿pœSibleS]_

e - Souvent mms une

accompagnée èdeptification
i i e 'auteur
Auiviié a - p a 9 e ss 2

¿
iddeU“"°f“
¿ Vine ou
1

§
.
placee A
en tete
*

i
5 de région É de texte, sous

Destinataire Argument î i 5 la f°fm@ CW"

“”","` , M""`_"`"""^""""_Î"m`""`*""`“",W"m""'"“"Î`M'""i f P5eUd0nYm9› î î

Depute-maire 3 Promesse electorale faite lor *****'***“ ***"*****'^*“"****“*****"W"***~****“

W., M .... _. de .L.ÎÎÎemièœ CÎÎ'Îpa9"e e-....É Afin de ne pas sortir du cadre de l'écrit formel. les

175
 sujets du DELF ne vous mettront pas en situation de vocabulaire en rapport avec un sujet donné. Or, le
répondre directement à un internaute ayant déjà correcteur ne peut pas avoir des indices suffisants de
soumis un commentaire dans un forum [sauf men- vos connaissances si vous reprenez trop de mots de
tion particulière de la consignel. la consigne ou du document-déclencheur, sans par-
ler des erreurs syntaxiques qui peuvent apparaître
Activité 10 page 86 Lorsque l'on recopie des éléments pour les mettre à
i - * 1 » la suite les uns des autres.
siniarim satuatmn š satuazèeo ' b
j n°1 n”2 L :V3
,,,,e,_._,,e,_W___.....___.e.____._.._e_.._...,.e___..._.__s.._....z..._._.___..____.______* i
___ __ __ ,.,e,__,____________________._.__. _ ,_ _.s.e.,.._.___..__.____1
t

i Pas de formule dappel l= on X ~ X ~ j Extrait cte produetions Moposãtions rfamètîoratêon

i entre dans le vif du sujeti = ' l
›
› -- ~ - * 1. Je mappelle Gérard On ne donne pas son nom en
Lina Orsoni. qui affirme j , Le Floch, j'habite à Lan- début d'un texte signé, seule- i

i
i que... [Le Monde du 10 mail. X ' * X * nion et je veux expliquer ë ment sa fonction éventuelle-
i
ne sans doute pas mon point de vue sur ment Dans votre édition du
_-

i
f@m@fqUé~› i votre sujet. XXXX, vous avez évoqué le
Mesdamesjmessl-@Urs ' sujet de XXXXX. Me sentant
jesjoumausjesy X interpellé par cette probléma- :

........... .V ,,_,._e_ __.._.__..____ ._ _ tjquek je me permets dg VQU5 2

›
JG Pãfiâge i'0Pi”i0” * écrire afin de...
du << Courrier ›> de Paul i i ' '
` """”'"“""`Î"""'"'
` ' “ ' l
g ¿evêqaadU19a,,,.,~¿ X Î 5 5 2. Je vous ecris pour La question posee dans votre 2

jnpsquljj affirme quem ¿ répondre à votre ques- journal le mois derniera attiré i

** * *~ * tion posée le mois der- mon attention etje souhaite- 1

i

-ieféagis ÖUÊPFUPOSÖG nier. rais participer au débat que i

Judith FontainerIi_e Monde j X I j Vous avez jancé sur je ›i«›«›i=_ En i

i

du 10 rnaii,jqui›prétend:_. effetw i

”5ie“rie œspoiisabie × i 3. fai trouvé très inté- Cela ne suffit pas J'ai trouvé _-

ditorial, ¿ ressent votre article très intéressant votre article

* d`avant~hier = d'avant-hier ou date à propos
On évitera donc absolument les formules telles que: ` ' i de *M et j'ai décidé de réagir
Ch€'I'j0UI'ãl. a quelques-uns de vos argu-

Chef ”i°“5ie“f› _ _

Cher journal et lecteurs,

Mesdames et messieurs _ _ ,
' A t t 12 - 88
M
_ _ _

Cher monsieur le directeur du journal... C e page

<< Cherjournal ›> : est maladroit. § Madamejemam
Si vous vous adressez aux lecteurs d'un magazine
directement, vous pouvez éventuellement écrire §_)e me permets de vous éarlre aa Mm oieUassoelatlov»
f « ville propre ››, aiovi.t_j'aL l'lfiovw»ei/.r olître la préslolevvte
“ Chers lecteurs du magazine XXX »- i depuis vieux mois, pour attirer votre attev\,ti'.1›v\. sur la
Dans le 25 exemple, Cher monsieur ›> n'est pas << Ø¢S“°*'“*i“ °i¢°i"¢i¢S“ "`”"`*'5""”5 ”i°“t¿ ëiîÿl/°“$“'°F?“S¢
par Les aatres affaires de la mawieipallté pour pouvoir
assez formel vous ne connaissez vraisemblable
:
vous rewoire compte ola vwai/wjae ale propreté vlaws Les mes
aa Mm ms Gam ,,¿LL¿_ //
E

ment pas le directeur du journal, donc Cher ›› n`est << *

pas approprie ici. È chaeav» se rappelle Le temps ea la papalafivvl *** poavalt

Même remarque p0Ur
ACtiVité 11 Page 86 ' ewfawts ev» bas age qui gravwiissevvc aajoard'haL oiai/vs
a. Ces deux introductions sont maladroites car elles
reprennent des éléments du document-déclencheur
de ia_ Coiîisigiiie qui sont destinés à VOUS donner
OU
des indications sur la maniere de traiter le sujet
[exemples : en développant à l`aide d'arguments
<<
pertinents et d'exemples personnels ››, développez
[Q 59 eXemp[e_ ¿ 5€promcwer Olws LCS Lλ6L/»)< 'publics et admirer Le 'pajsagå
saws être aiérawgée par la vue des mowtagwes vie sacs
f poubelle qui ai,g'oi,trd'l«iu.l eovevrewt eertalws trottoirs. Les
i :”°"¿ °Êt¿ S°”tLS“S°ãPtii“i¢5 ”i'“fti'“ã¢i' “fs “^;`?i“”ii¢$
mwsmses FW es OÎ Weåûim “PM Mt esa, LMS M
erevawt les sacs, meme solgweasemewt ferwtes par Les
riveralws. Lavllle sewttrop sov.vei/vt mai/.\/aí.setLes-ev.rs
g elles-wlêwlessemblemsoafrlrdeeeetep¢›LL»¢L¢›v».//
"i°'*}SF¢"”S°WS °l“¿i“ Sif'^“f¿°W WC déjà ØYW/¢› “Mis MMS
aralgwovvs aussi qwelle we s'aggra\/e ewcore si L'ov» we
<<
5

t _ , _t th t P _ L aiéaioie pas oie faire des effort-s Lvvlpurtaviks pour sevvsiblllser

V0 re Opinion en precisan e eme” >_›' « Our ou î La papi/.latioi/\«ù lîwtérêiz qmcprësewte Le tri, séleotlfpour La
i

COHIFG le... 7 >>/ vous avez lu cet extrait de forum.

<< 1
pvvteetlaw de l'ev»vLr<›vW»evi,»evl*¢, elle›wlêw.e liée a La qualité
Vous décidez d`envoyer à votre tour... ››, donnez << vl¢v¿¢-//
votre opinion pour ou contre >›}. Ne recopiez pas la `
Nous, avavls
,
étudié le P” blème et M as av °}'”s e ° Ml e
“W l

la prlwelpale eaase de ae vwawqae de proprete est Le vwavlqae

consigne De la même manière, ne recopiez pas trop
l i
oie poubelles publiques ol'avi.e part, et Le trop petit vwwcbre i

d'informations provenant du document-déclencheur aejoaps aa ramassage aes Faabtjjes a›aamFa,¢_//

lorsqu'il y en a un. N'oubliez pas que dans l'évalua- l même si la pepalaielovl veuf eoopérer, il W5 apas assez de i

tion, le critère de létendue linguistique entre en P°'^ii¢iifS~ 9"* SUN* WS Wif M Grvtjmf @LM LQS š

poubelles poltvaiei/et résoaolre totalewlei/et le problème, mats

compte :vous devez montrertoute létendue de votre
2

176

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/i»-ia.rioiere oî la. i/ille dans la Me5ure ou elle

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ootolriows vous soumettre, si vous vov.Lez loiew v\.ou.s

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I
ei/viente, ofaborol, la relation entre les aitadinã
oaorvlei* uv» evi.tiretLei/L. // et leur ville dhilleurs, elle per/wet de retenir
¿

Nous sommes oowfiavtts olavts réactivité de votre équipe La dans le oadre urbain des diplômes qui pourraient,
vwu.v»í.ai'.-pate, et, olaws Uattevvte oie votre répowse, wous vous i
sinon, être -tentés dhller .s'íris*ta.ller à. la
priows oie avoire, madame Le maire, à L'e›q›vessí.ovi, ale watv eo./vipaÿne, où ils 5'ao/onneraien-t à une aotii/i-te
ifespeotoleuse oowsíolérutíow.
physique oî laquelle ils a.urou`en-c -cou-tes les peines
i..._.._..____.______.M__...e ...c.,....._. ..
i
. . _ _l.....l...«...._.__.._.____ ......... ___-.cw.......
du Monde à 5'/iabi-tuer
. _ _ . Et enfin, elle suscite
d lerii/ie
ad dde
eertairi
:introduction : Le signataire de la let-
1

Ie” paragraphe ,
êff-/'Iÿ6f5 ,
V2/'llf G./IS Q G fé L4 'ÉGU/fI›5/34€ au
¿ .

tre se présente tout en annonçant le pourquoi de sa i ,mur 5,2 ianœf dans des ,",../os-ei",-5oMo,,«¢5_
[ettr-e_ il nes-1': pas inutile, il me semble, de vous rappeler,
Ire partie : Le candidat compare la situation actuelle à 2/"°"5"¿“" le Maire' 9% (6,5 da/'ets qui t"ÎLî”e,”Î
0./15 les rues ne font quaÿåraver la. Sante, de/0.
Î

la situation anterieure. fmÿilo, de la ,oopozot/'on nor» .seulement iz; 1

- situation critique pour les enfants [santé publique] dégajeÿ des odeurs fiewseoioonaes mais ils sont î

-tableau déplorable de la ville “"'55' Ê* ¿”"'5'"¿ de °e't“'"¿.5 '”“¿“d'e,5

oori-taÿieuses. Dei/a./-i-t ae oonstathye -trouve 9u'il
> paragraphe de transition : constat /conclusion la : i
e5*t urgent de proeurer au Seri/ice oie la voirie
situation est grave, il faut agir. tous los* Moyens néoesso/fos /ww Wi rewassoge
2€ partie : Le candidat en vient à l'action de son asso- régulier et à o/es horaires propioes de aes
ordures
ciation
De plus, vous dei/riez aussi, si poasible, ereer une
- analyse des causes polioe de prox/'mi-ce L/iarjee d'e/vipéo/ier nos
- annonce d'une solution pour lutter contre le pro- en/om-c; de .sig enÿou/frer, à la reo/iero/ie de
blème et demande d`un entretien pour présenter nourriture, dejeux... [Cette phrase pourrait également
cette Solution ï faire partie du paragraphe precedent]
dernier paragraphe = conclusion : suite attendue et Dans l'a.1^;1':e/1te o/'une Suite 9ue_/'e sou/iai-te
prise de congé [rituel de politesse] favorable of au/«//o o//offoeode vous ,or/o de
ero/re, Monsieur le Mo./re, ct Mes Sent/ment; le
pluã diãtínÿués.
Activité 13 - page 89
Dans la production observée, le Ier paragraphe est Activité 14 page 90
logique : il s`agit de la phrase d'introduction présen-
Certaines grandes maisons de disques tentent de
tant le motif de la lettre. Il y a ensuite 3 petits para-
nous faire croire que télécharger revient à voler >› <<
graphes dans lesquels le candidat donne plusieurs
les artistes. Il me semble ici que l'on se trompe en
arguments pourjustifier l`importance de la propreté
accusant les pirates ›› alors que personne ne remet
<<
pour une ville. Ces arguments prouvent tous la
en cause le prix exorbitant des CD [25 euros en
même idée et auraient pu être rassemblés dans un
moyenne). Le téléchargement serait-il aussi fréquent
seul et même paragraphe [comme ci-dessous).
si un CD ne coûtait que 10 euros ? Certes, à cause du
La fin du texte est regroupée dans un seul paragra-
phe. Cette fois, le candidat aurait d'abord pu distin-
téléchargement, les artistes vendent sans doute
guer les arguments liés àla santé et les idées émises molrls de disques le public Île leur m0ntre_t_ll
pas egalement sa fidelite en se deplaçant pour leurs
pour lutter contre ce problème : les deux solutions
concerts ?
pourraient être regroupées dans un seul paragraphe
Internet se révèle également une formidable oppor-
portant sur les solutions ou dans deux paragraphes
[selon le développement qui accompagne l'idéeI.
tunité pour de jeunes artistes qui, n'ayant pas de
contrats avec une maison de disques, déposent leurs
Dans cet exemple, la deuxième solution pourrait en
œuvres en téléchargement libre. Le bouche à oreille
effet être davantage développée l<< ainsi... ›>]. La for
mule de politesse finale devrait constituer un para fait le reste et on ne compte plus aujourd'hui les
graphe à part entière. Voir ci-dessous notre artistes ayant été découverts grâce à Internet. On
peut notamment citer l`exemple de Lily Allen, cette
proposition de découpage pour cette copie :

jeune Anglaise qui s'est fait connaître grâce au site

""""""""""""""""`""`* Communautaire Mi/Space sur lequel elle avait pré-
senté ses maquettes. Ses chansons ont remporté un
'Ville pro re don-l: `e
Au rio/vi de l'a.5soaia:ciori Su/'5
i
i
¿e sewéta/.ng ÿénémhje /£rMets jé certain succes aupres des internautes, ce qui a inter-
I
i
¿¢,,*,,.¿ a_7f,*,, de ,aus 7:a,*,e ,mm de MW, Md,-jmf,-,,,, 1 pelle la presse specialisee puis les maisons de dis-
quonf ou Manque de propreté dans nos o/«ares 1 ques. En juillet 2006, son premier album a atteint la
mes' et “W” de "WS /°"°/@SW “rm/`"e5 Plsfces deuxième position des meilleures ventes au Royau-
pouvant enraÿer ee Mal qui est en train de M/ner
å. pet/"t /eu la i/ie de la population.
me-Uni. Pour les groupes débutants, Internet est un
ous /i ile-ces pas sans savoir que la beau-te, la › × véritable tremplin, à la fois en leur permettant de
sante et zo fierté o/'oi/io i//lle dépendent faire leur promotion sans débourser un centime, et,
i
i /Vie/Wifblemef de 5°* /°*'°Pf@f¿- C125* @He 9°" dans le meilleur des cas, en incitant un label à leur

177
,ae
ses
 proposer un contrat. Il est donc temps d'arrêter de senter le motif de sa lettre. Son message est le sui-
dire que télécharger, c`est voler les auteurs et tuer la vant : Puisque vous avez apporté votre aide dans ce
<<

création : télécharger, c`est surtout découvrir et cas précis, alors vous serez sensible à notre demande
aider de jeunes artistes à se faire connaître. concernant cet autre problème ››. Cependant, la tran-
sition entre ces deux idées n`est pas très claire, car
implicite. Au niveau B2, ce n'est pas à votre lecteur de
Activité 15 - page 90
faire l'effort de deviner ce que vous avez voulu dire.
1. Or/ Mais
2. Enfin/ De toute évidence Monsjem,
3. donc
1

4 pourtant Tout d'abord, je vous remercie de l'aide que vous avez

i I bien voulu apporter à luniversité ***. Grâce à vous
5' par consequent désormais, nous avons une grande bibliothèque avec
beaucoup de livres dont nous avions besoin depuis long-
temps. Cet exemple témoigne de votre attachement au
Activité 16 - page 92
bien-être des habitants de notre ville. Vous comprendrez t

¿°"*`**' """"M"^'^"”""^”“"""“"°"“""“"""'““W"'*'"'"“""""""
i

3 donc les raisons qui me poussent à vous écrire afin de

onsieur, § vous faire part d'une autre source dinquiétude il s'agit :

l du problème des déchets dans notre capitale.

Je vous écris cette lettre au nom de lassociation << ville
propre >› afin de/ pour vous exprimer nos préoccupa-
tions sur le problème de manque de propreté dans les
rues de la ville.
Nous voudrions vous dire que nous aimons (nom del
ville). Nous voyons la ville comme une partie de nos vie
donc / c est la raison pour laouelle / c est pourquoi/ Da
conséguent/ et/ nous avons du mal à accepter ce
déchets que nous trouvons chaque jour dans nos rues.
Quand/ lorsgue vous avez été élu, vous avez dit que le
i
problème du manque de propreté était prioritaire, que
vous travailleriez durjg faire de la ville un endroit
propre pour les citoyens et les générations à venir.
Néanmoins / Cependant / Toutefois / Pourtant, nous ne
voyons pas de résultats. La situation reste la même et
ous croyons que c'est notre responsabilité d'avoir un
rôle plus actif. C'est la raison pour laquelle/ C'est pour-
guoi / Par conséquent, [ne choisissez pas ici le même
l-",.,._._.W._,z_,.,_M,.,._e_,_,W___...........a......._....._._.__._._.Î
Activité 18 - page 93
1. Je me demande ce qui se passe. Attention, une
interrogation indirecte se termine par un point [et
non par un point d'interrogation].
2. Ici, il y a 3 constats lLes touristes ont disparu, les
jeunes sont tristes, les mères de famille sont préoc-
cupées) puis une conséquence [il faut réagir avant
quil ne soit trop tardl. La dernière Virgule devrait être
È remplacée par deU× pgintg;
Les touristes ont disparu, les jeunes sont tristes, les
mères de famille sont préoccupées : il faut réagir
î aVant (Will ne Solt tmp tard-
l

°É)”'Îe_Cte“r que danf le de“X_'eme parågraphï " 0” emera Ces deux points expriment ici une relation de consé-
d utiliser dans la meme copie deux fois le meme connec-

È
j _ _

teur- saufs'il sagit d'un connecteur très fréquentcomme quençe' on coupalt la phrîse eg deux en mettant
_Sl
i
i « et» ou « mais »] nous vous envoyons cette lettre Un POWÎ a la Plaœ de la demlere V"'9Ule let “On deux
i

i
9“ãÎÎ0n.À
seulement / d'une part pour vous exprimer notre indi-
POUFVOUS faire dšs
propositions que nous croyons raisonnables, pour / afin
pointsl, il faudrait expliciter le lien logique [<< pré-
occupées. Il faut donc réagir...
points, ce n`est pas nécessaire.
››]_ Avec les deux
de/ dans le but de lutter contre le problème déjà indi-
Î que. 3. Les deux points peuvent également annoncer une
DHHS CGÎÎG p€i`SpGCliV€, HOUS VOUS ÎDVÎÎOHS étUdiei` la l explication' une Cause' Cgfnfne dans Ce 39 exemple
possibilité d'embaucher plusieurs travailleurs en charge
î
i
«Nous sommes opposés à ce projet il nous semble :
de la propreté de la ville laugmentation du nombre des
l
,- i _ _

travailleurs aidera certainement à réduire la quantité de lnluste* »

i

i
déchets et d'ordures que nous trouvons dans les rues.
Nous savons bien que les coûts associés à cette propo-
Activité 19 - page 94
sition peuvent être élevés, et que la disponibilité budgé-
taire n'est pas grande. Aussi croyons-nous (lorsque
Î
5

« aussi ›› exprime la consequence, l inversion du sujet est i Êçon e , "Ê evite' È Ref°rm“la“°“
obligatoire) que la creation d un impot destine unique- j 5 ans M e°“È__ÎÎÎlÎlM ë __ ___ ______ _W___.a
mem à régler le Pmblème de la PWPFGÎÉ- CalCUlé en 2 1. Merci !À bientôt! Je vous remercie davance de
fonction du niveau socio-économique des citoyens, votre aide et vous prie de
l
pourrait être une bonne alternative. Nous sommes sûr CFOIFG...
que les personnes qui aiment vraiment la ville sero

i
2
d'accord avec nous.
Enattendant votre réponse, nous vous prions d'agréer
2. Cest vrai que...
. .
3. C est ça queje trouve
rt'Cetteï
llest vrai que...

mesure peut paraitre

în i

monsieur, nos sentiments les plus sincères. scandaleux scandaleuse... / C'est une
i
î
i mesure qui risque de paraître
scandaleuse... i

L-..,W.,...»....¢›........-..._..- ._..w...._,.........W..¢..._....,v_..__.__ ______ W

Açtivite' 1 7- page 93 A4 Non ,j'ene p ense p as
_ ; .Je ne pense pas que...
que...
Ici, le candidat commence par donner l'exemple
d`une action du maire p our les cito y ens avant de pré- .Alors, tout dabord... Îitda bord
O -un

178
 - ri *

*¿.:¿.§3_¿» il .›,t›,.,›.;_~.š~å%.¢§eee.. ¿~,,;i§¿g.î.f,».,»,,¢;~,.1.;-.ssi ;,.,=~=.i›J.›,~.e›mu1iëszsgm-se';zi==ts;¢.,eegasa§uf›~. - §*s×.*ï*Zi«ef*=:t;» ss=%**i=ff't*§¿5å2' V

` i'
... ,, ' ,it «=¿›`°-.›°-W. ›tyJ^.,¿,....;41«'1 “Îîiårš 7 ÿí'.:§¢î'E.§Çšt, i ï2Î"'*"››~›¢'lj§ « t' -§ t-_: .**< >›171I¢**,L¢' “':í«1î,lΓ' ' › IÎ..¿› *ii Îo “§<»Î›Î×ïå›!Î ':*'Î*ΰ*§.-**> ` fet* îï4*<i«×1=î«=¿”ï*"Î * '*w.':¿.ïL""î;~*;=;`Î.==~i:='.Z.°' *Q Îîti-À Â' * W* A '- "-"^ -`›~"'›~ Î ““°' I `.\ΰÎL׫ 1 ^'4'îz - *W ' 7* ›' i ` ` N î3~ÊΓΫ"`î'fÎ. *
.
. *"×"7-`iI¿^
V

6. C'est pour ça que... j C'est pour cette raison que... Avoir [un pro- nnaître, subir, rencontrer, se heur-
{c'est pourquoi] blème] a,faire face à...
_“w._..__w z._______ .... z.._.....,M._w___________.
` ,
š

7. On voudrait vous pré- Nous voudrions vous présen- ` Avoir Posséder détenir V

Â
senter un projet sur ã ter un projet sur lequel nous î !"""”"Î`"
Probleme
"' _

Risque, danger, nuisance, inconve-

'"""" '_ ' " _ , “Î
lequel on travaille depuis travaillons depuis un an. ; ¿
, g

%...W”.M __w......
un an. =

___... .... ........-

2 ____ -_
Avoirlpour
W..g_'llÊÎÎÎ:_Êî'_“_SeqÎfe“°e “ʧÊ'Ã'XÊ:;-._-___
auser, provoquer, engendrer, fair
È

développé une Nous avonsimaginé une so Lu_ ï i

8. On a
aitre susciter, declencher entrainer
proposition qu'on aime- 1 tion plus durable que nous 2 _ÎÎÎÎ.S_e_q“e"œ __ ,,,,, __,_,,,.;_-.__._“___;_i
i
rait vous exposer si vous 1 voudrions vous soumettre, si
i
avez le temps. Ê vous voulez bien nous accor- `

der un entretien. Activité 22 - page 96

Souvenez-vous :on n'emploie pas ça >› dans un << * 1. Lesjeunes Q Les adolescents
écrit formel. C'est ›› est possible uniquement dans << « |-@S COUÉQÎÊHÉ @UGS lYCée“5 .

certaines tournures, et notamment celles qui servent ¿ _,z1zLaje“"e generahon 1

Les pluspetits
i

de mise en relief [C'est la raison pour laquelle... ;C'est 2. Les enfants I

en prenant de bonnes mesures des maintenant que l'on ¿,,_M Les Êfllfffs
,

PBFVÎGHÖFB È-~ ICESÎ p0urqu0í...]. 3. Les enfants de Les tout-petits

1

moins de trois ans Les enfants en bas âge

Les tresjeunes enfants
Activité 20 - page 95 F* **
i 4. Les gens La population
i. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir trouver Les habitants
une solution a ce problème dans les meilleurs delais.
2. Notre point de vue ne peut pas ne pas être entendu. ' È l-@SC0"5°mmaÎP-UF5
Les acheteurs
3. Faute d`une intervention rapide, je me verrai obligé i
i

Les téléspectateurs
4. .Je voussaurais gré de procéder aussi vite que pos- Les internautes
sible au remboursement de... Les l9CteUrS i

Pour aller plus loin : différents outils linguistiques 1 lu: Îilfocÿåïs l

h

peuvent vous permettre d'adoucir le ton :

° le conditionnel Les salariés
0 la voix passive [on peut ainsi rapporter un fait sans i-@S Cadfšï 195 GFTYPLOYÉS- 1

Les ouvriers et les agriculteurs

accuser le responsable] i

Les actifs
~ certaines formes verbales comme:

- il semble que /il semblerait que... 5- l-@5i0UmHU× La PFGSSG

Les magazines et les

i"
- je me permets de... quotidiens
›

9 CGFÎGIDGS GXDFÊSSIOHS Cûmme: Les médias

- comme vous le comprendrez sans doute,... §W**"*~***** ï ; W››››W*
i 6. La protection La defense
a notre grand regret,...
§

La réservation
i

- - i P
~ la forme interrogative La Sauvegarde ;

0 la forme né ative """""""" '"""°=“"""““

9 ` 7. coûte trop cher |_'aspect économique/
l
financier
Ativité 21 - page 95 .._..zM..-.-,.W,_,-. _- EÊEPÈ
;...-.s ............... ..M¿....M...._...z_.........__...._m.___,.__,zzzWM.. 8. Internet Le web
Termes passe- Termes pius précis là choisi: * 1 Le Nef
partout Ê en fonction du contexte} 5 LH T0119
.W^MM..e«M.W«_«--~«"...~..s__c._p__.._..)....__..~...W.«e...._._.__“.._,.__.e_
Î

ela Ce sujet, ce secteur, ce problème, cette ` l 9- FOHCÎÎUHHGF I ÊÎF9 GÎÎÎCGCG

question, ce débat... Etre Utile
ΓM"““'"""”"'î'“" ““““““ 'Î ”””” “j""'*'""'"““î“”“"“î““'“
1

I lforter ses fruits

«Ces choses Ces phenomenes, ces faits, ces situa- * Etre fructueux
ltions, ces reactions, ces elements... Faire ses preuves
?““ » ._ ,- __....._-..-.....W,.....- .--...... .. M.. ..W..... _._.____._.~__._
Une autre chose Un autre aspect, un autre facteur, un 1 * 1g_ possibje Réausabje
Îautre critère, une autre donnée... ` Faisabje .

Parler Évoquer, mentionner, aborder... 1

~ 3 Acciessible
§~_~«~~ --------- «-«-«~-sem ››››››››››››› -W »»»»»»» Î 1 Envisageable
Faire Créer, réaliser, instaurer, mener, lan ã ~

cer, proposer, conduire, décider, impo- * H' Nécessaire lndispgnsable V

Souhaitable
ser... 1
Î

«-----«-›~--~-«L-«-~--«-««_~~~-~»-~›~~~›~~»~~W»- ` In co nto u rna b le

Dire Déclarer, affirmer... Î À prévoir

179

›*--1
 N. B. là aussi, c'est le contexte qui doit guider vos Activité 24 - page 98
choix, puisqu`un synonyme n`a jamais rigoureusement a_
la même signification et peut ne pas fonctionner. Sujet B : Demande de révision de j-aménagement
L'effort de reformulation ne doit pas vous conduire au des bureau
h°r5'5“jeÎ [5i“°"* il Vaut mieux me repetition H- Sujet C : Candidature au poste de vendeur saisonnier
b.
'|. Les interrogations demeurent à l'issue du sommet
de Vancouver.
Activite 23 ' page 97 2. Les électeurs ont boudé les urnes, selon un pre-
mier bilan. / Les électeurs ont été peu nombreux à se
Expressions comportant des 1 Retmmiiiatirm deplacer- Selon premier bilan- Un
gtefmff *wi e×iS-tent en fraiicais i * 3. Les deputes doivent seprononcer sur la loi sur le
i

ç
"WÎ Mm païïwut Î' fan le
sens recherche par i auteur
i
¿ i
téléchargement illégal.
, A Dans un titre ou un objet de lettre ne comportant pas
Nous ne pouvons pas Nous ne pouvons pas etre
*

savoirtoutes les nouvelles au courant / nous tenir de Verbe e0njU9Ue- le 5Ub5ta“tif ne doit pas etre Pre'
intéressantes sur tous les Î informés de toutes les Cédé de l`ar'tiCle défini << le >> Ou «la ››.
` sujets. nouvelles intéressantes
surtous les sujets.
,I
Î

M .,.,.......,._......._..;.,..._... .. . . ...J page

. il est necessaire d accroi- ' Il est necessaire d encou-
t la famille pour rager la natalité/ les 1- POUF ma Part. ilestime qU'0n ne doit pas-~
' äeïlédierΓtYie““5Seme"t familles “,°dmbœ“Se5 2. La société commence à prendre conscience de
_eVa' porp _ H jipour rame .'er"ï E cette possible dérive nationaliste. Elle s'inquiète
Participez à notre Adhérez à notre associa- ' n0tamment___
association, donnez-nous tion/Devenez membre
1 . A ,
V05 oginionsj de notre aSSoCiaOn_ 3. Nous, les marins-pecheurs, [nous] sommes deci-
j donnez-nous votre opinion! 5 dés à lutter Contre...
Les Congéquenœs de nos que dans ies
Le5___ 4. C'est à quoi on ne peut rester insen-
quelque chose
î décisions d'aujourd'hui ne prochaines décennies. V gible (ne p.35 çgnfondre avec << Cest une chose à _-

ç seront certaines que dans { laquelle on ne peutm »j_

les decennies imminentes. ;

Nous avons décidé de Nous avons décidé de . ,

Actmte 26 ' page 99
_

prétendre que nous revendiquer/d'assumer/

f
F}Féfé"0“5 la Santé
i...LÎÎ9ÎÎÎÎJM_.,.__..,_~_..___..
Je vous écris cette lettre
È

'
d'af"m@f f-We

Je vous écris cette lettre

“0U5---
_ .. . ,
1. La proportion de chômeurs continuera-t-elle à
augmenter sans qu'une politique économique volon-
tariste ne soit menée ?
pourmtous
1

les ~ pour exposertous les , . . ,

, défauts au sujet du inconvénients/dresser 2. Nous, defenseurs des droits des handicapes, som-
manque de propreté dans ia liste de toutes mes-nous incapables de nous faire entendre entre
È les rues. 3 les nuisances liées au/ ; deux campagnes électorales ?
d › _ , .

Devra-t-onlvraiment attendre d avoir la preuve de

` *

p$ãpÎ:t?ÊgE:Îeîerue5_ 3.
; * * ** ii - * la dangerosite pour la sante d'une substance entrant
je me permets de Vous je me perm,etS.de Vous dans la composition de produits de tous lesjours '.7
ecrire afin de vous ecrire afin d attirer votre
1 ~

2 2

apprendre de petits attention sur les risques pression d`un lobby que l'Etat déci-
4. Est-ce sous la
qUi£%L
liavec @bm la
`

QUG Pfésefe LWHSÎHUGUOH

prochaine / imminente
2 derait du nombre de doses de vaccins à commande
et à Stocker 9
installation d'un centre de d'un centre de... '

stockage des déchets `

radioactifs à proximité
immédiate de notre village. " ' ', . '
l epreuve
5

e ~ ~ » e V vers
J'ai l'intention d'indiquer * Je souhaite indiquer/ * ** › ** »

les problèmes qui nous je tiens à indiquer les

arriveront absolument g problèmes qui nous l _

' dans un futur proche. Ê arriveront selon toute EXerc'œ1 ' page 100
vraisemblance / de façon _

certaine dans un futur Sulem

jímijgfÿÿjhe- ire partie état des lieux et causes supposées
:

Î Je suggère que je Suis - Pour éliminer tout risque sanitaire dans les collec-
nous apportera des Î l'usine... tivités, on fait le choix de sacrifier le goût Viande :

problèmes d'environne- 1 cuite trop iOngtemp5_

/Î - Produits choisis = surgelés plutôt que frais.

180

. ,W ,W _. j¿¿s_,¿¿¿,¿¿«.,. ¢A;._¿¿,¿,,fi«,1›;¿¿¿; ;¿.,×»~.s¿:.,¢.~›,¢,m_ ~:_=*.»«.›;»_=;:=¢§›,x
~
- Pas assez de variété dans les menus.
- Même les desserts sucrés n'ont pas toujours
SUCCGS.
_ Manqlle diéqUlllb"e malgré les CamPa9ne5 de Pré'
vention de l'obésité [toujours frites/ mousse au cho-
colatl.
- [conditions ? = trop rapide]
2€ partie :solutions
- Obtenir un changement de prestataire.
- Et/ou consentir un léger effort financier.
- Se faire entendre lors des commissions d`élabora-
tion des menus [demander d'ailleurs au chef d'éta-
blissement de pouvoir y participerl.
- S`inviter une fois par mois pour mesurer les évolu-
tions et alerter de nouveau le cas échéant.
3€ partie :bénéfices
- Les enfants ne feraient pas les difficiles ›> s'ils
savaient ce qu'ils mangeaient et ils ne compense-
raient pas entre les repas lgrignotagel.
- On éveillerait leur goût. Prendre de bonnes habitu-
des alimentaires dès le plus jeune âge est néces-
saire.
- On prolongerait les contenus des programmes sco-
laires en leur faisant découvrir des aliments de sai-
son en priorité [avec activité potager en parallèle ?].
- On pourrait les sensibiliser à la protection de l`envi-
ronnement [agriculture biologique).
Sujet 2
1'e partie :non au travail du dimanche!
- À titre personnel profiter de sa famille, des loisirs.
:
Le dimanche doit rester un jour privilégié. Des sala-
riés épanouis = plus de motivation et donc d'efficacité
au travail.
- C`est inscrit dans la constitution.
- Des employés fatigués et le fonctionnement de
l'entreprise serait compromis [retards dans les com-
i'T1 8 fi d 8 S. . . 1 .
- Des employés fatigués = risques d`accidents du
travail ou d'arrêts-maladie [dépression...].
- Pourquoi travailler alors que rien n`assure que les
clients afflueront en nombre
'.7
2€ Paftle O05 PFOPOSÎÎÎOOS
1 Depuis quelques semaines, le gouvernement a relancé
- Rester sur la base du volontariat :certains colle-
gues (célibataires, étudiants à mi-tempsl, pour des
raisons qui leur sont personnelles, sont disposés à
travailler le dimanche. Pourquoi ne pas continuer à
solliciter ces personnes '?
_ l-0f`5 C195 PÉFÎOÖES Chaflèfeå [ÎÊÎGS de fin Cliâéê.
soldesl, possibilité de faire des e×çepti0n5_ NOUS
serons alors prêts à lravalller le dlmanche_
- Nécessité de fixer à l`avance le calendrier des
dimanches où la présence des employés sera néces-
saire.
- Compensation financière à renégocier sinon.
_. *~*W ' 58""
.Ls tif-safe: rf: “
t “if *« ~ 2.1;..r';› ` «. = ses ,._;».';=: * ss..iãša«F**fete,fã*".z=›*f*í%:;›,w.›'fes'
Sujet 3
de r..s._.W..s._._...-.-.s.-.s-_.,,..-......-.s...... ._ . _
Bonjour, Ê
l J'ai trouvé votre annonce sur le site blabla.com. Je su
à la recherche de XXX carje viens d'arriver à YYYY.
Je suis [nationalité] et, comme vous le savez peut-être,
dans mon pays la colocation est assez fréquente parmi
les étudiants j'ai déjà eu de 2U** à 20** une expérienc
:
de ce genre avec des personnes avec qui je me suis trè
bien entendulel malgré notre différence d'âge deu ;
d'entre eux sont d'ailleurs restés des amis très pro
ches.
M°“ activité de graphlste f"ee'la“œ implique que le .
travaille essentiellement à domicile toutefois je peu X ;
tout à fait me contenter d'une chambre de taill 9
modeste. L'espace de vie commun est tout aussi impor-
tant pour moi sinon plus, pour mes moments de pauses . i
et, puisque la cuisine de votre appartement s'y prête, l
j'apprécierais tout particulièrement de pouvoir, à l'occa-
<<
sion, vous faire partager les plats que je prends plaisir à
préparer, lorsquej'en ai le temps.
Je ne fume pas ;je n'ai pas d'animal de compagnie mais l
la présence d'un chat ne serait pas un problème pour i
moi. Je suis conscientlei de la nécessité d'être discretle]
pour réussir une colocation, et vous pouvez être sûre[s] j
que ma présence sera respectueuse de l'espace des un 5 i
et des autres, et ne sera pas envahissante, y compri S
lorsqueje recevrai la visite d'amis.
Le loyer que vous demandez est raisonnable compt e
tenu de mes revenus actuels [environ XXX euros/ mois i.
A titre de justificatif de mes revenus, je peux, si vous l e
souhaitez, vous envoyer dès maintenant une copie d et
mes deux principaux contrats en cours. L'un touche à s a i
i
fin [dans trois mois] mais devrait etre renouvele pou r
une période équivalente. J'ai signé lautre cet hiver [et *
c'est la raison pour laquelle j'aurais besoin de déména-
ger à Lyon).
J'espère que ma proposition retiendra votre attention et
me tiens disponible pour vous donner tous les rensei
gnements complementaires que vousjugeriez utiles.
Z
Cordialement,
W,
“W” “ ' ' '" "'"'""""""` ^""' '""`"'""`“""`““'“'"”"""”i
Sujet 4
l
Non à un recul de l'âge de la retraite!
le débat [récurrent] de lâge de départ à la retraite
l ef" e×F'llqUa"t qulll 5'a9l,S_5?lÎ là d,e_l'U“e,de5 Seule
pistes pour combler le deficit du regime d assurance
vieillesse. On nous dit même que cette mesure es
«inévitable ››, en citant des exemples d'autres pay
européens.
Certes, une réforme est nécessaire. Cependant, res-
l treindre ce débat à l'âge de départ à la retraite me paraî
1 dangereux et occulte d'autres problèmes à prendre en
compte.
Tout dabord, comment pourra-t-on justifier cet argu
ment face à de jeunes diplômés, ayant beaucoup de dif-
ficultés à pénétrer le marché du travail? Ces jeune S
étudient parfois jusquà un âge avancé, retardant d e i
cette façon leur période de cotisation et ce n'est u H .
secret pour personne qu`ils devront, de toute manière, ï
travailler tard. Peut-on donc sérieusement dire à ce S :
181
 _._.___ _____ ...___ ____ __ __ _ _.. _ __. _.. .___ _____ .._...__..__.___.____....__..___,

jeunes
l
Désolé, mais vous allez devoir attendre encore
<< contrat, je souhaite que cette résiliation prenne effet dès 2

un peu pour votre premier emploi, car ceux qui sont au Î réception de la présente lettre par vos services et que
travail vont devoir rester! ››_ Avouez que la situation est tous les prélèvements effectués sur mon compte soient
i
i
i l

l cocasse! suspendus [y compris ceux résultant d'une erreur de

Les personnes qui partent à la retraite aujourdhui sont facturation, dont vous trouverez le récapitulatif en pièce- l

entrées dans la vie active dans les années 1950 et 1960, jointei.
période où la scolarité ne dépassait guère les 14 ou 16 Je dois en effet malheureusement souligner que malgré
ans. Bientôt, cela ne sera plus le cas. Comment aborder § mes tentatives répétées, et ce à différentes heures dela š

ce problème de la durée de cotisation en feignant E journée et différentsjours de la semaine, il m'a été

š

d'ignorer cette réalité celle de la durée des études et

: impossible de joindre un conseiller de clientèle. Je
l
de l'entrée tardive sur le marché du travail pour la
grande majorité des Francais ?
Enfin, ce débat occulte la question centrale qui est cell
de la pénibilité du travail Peut-on demander à un sala-
rie ayant un metier manuel difficile, des horaires
ontraignants, de travailler aussi longtemps qu'un
employé administratif par exemple 7 Certes, en cette
période de festival de Cannes, nous pouvons nous émer-
l
j m'étonne par conséquent devotre choix de communiquer
précisément sur l'écoutè et la disponibilité de vos service
commerciaux. De toute évidence, ce n'est pas là un atou
qui vous démarquerait réellement de vos concurrents.
, , Vous remerciant par avance de prendre les disposition
nécessaires à cette résiliation, je vous prie de croire,
i É madame, monsieur, en l'assurance de mes sentiments
les meilleurs.

veiller de lénergie et du génie intact de plusieurs réali- ***

i sateurs de plus de 80 ans dont le dernier film pourrait E

obtenir une nouvelle Palme. Mais si certains se sentent

i
i
ï

g encore, à 60 ans, en pleine forme et prêts à travailler

encore que l qu e s annees,
' je vous encourage a` a ll er f aire
É

` `
i

š
un sondage rapide à la sortie de certaines usines. Ces PRODUCT|0NS ORALE ET ECRITE
î
ouvriers, à 60 ans, sont fatigués et déjà marqués par des
tâches difficiles et répétitives. Or un allongement pou
tous serait injuste pour cette catégorie de travailleurs, \ \

“
1

même en cas de maintien d'un régime spécial avec un 5 Î

2
départ plus précoce que pour des cadres non soumis à l ' A i' ` ' M W ` ` ' '

l
un travail pénible.
l

Le débat mériterait donc de se focaliser sur ces ques-

Activité 1 - page 106
i

l tions centrales. a.
*""“"""'"“""""“"""W'"^'*"'“"“”"""“" """"""""""""""""""""""""“J - Thème le livre et la culture
:

S`agissant d'une libre contribution dans le cadre d'un _Problématique Quelle est la place du Livre et de
; La

forum, le ton du texte rédigé peut être clairement Culture en période de récession économique 7
polémique, et les arguments plus tranchés que dans b.
le cadre d`une lettre visant à obtenir quelque chose
Thème :la sécurité routière
de qUÎ9lqU'Un_[°ù rafténuation est préférabèel; -Problématique Faut-il nécessairement choquer
:

Ce SuJ_et est [,0CCaS'°n de Vous donnšf u,ne 'dee des pour convaincre de respecter le code de la route ?
questions debattues dans la societe française
d`aujourd`hui, mais les sujets proposés à l'examen Adivité 2 _ page 103
ne,préSupp05em pas de votre part une Connaissance Thème : les méthodes des journalistes [de télévision]
precise de ces questions.
Problématique: Le recours à la caméra cachée par
Sujet 5 les journalistes de télévision peut-il être justifié ?

i Objet résiliation du contrat d'abonnement associé à la

: ACÎÎVÎÎÉ 3 ' Page 108
ligne téléphonique NNNNN [numéro et références du
ontratl Texte Thème Sous-thème Problématique
adame, monsieur, 1 général
ar la présente, je vous demande de bien vouloir mettre :Le chômage Pourquoi la réalité
in au contrat NNNNN [numéro et références du contrat). 1 des femmes du chômage féminin
ouscrit auprès de vos services le XXX Idate). est-elle passée sous

î
À plusieurs reprises ces derniers mois, des appels ` silence ?
effectués le soir m'ont été facturés. Pourtant, ces appels
i
2 Le travail Les femmes doivent-
å

étaient tous passés après 21 heures et, d'après le

des femmes elles se réjouir
á
conditions de mon contrat, ils auraient dû être pris en
|_'emploi à temps partiel de pouvoir travailler
compte dans mon forfait illimité.
des à temps partiel?
Enfin, ma fille va prochainement s'installer à létranger g femmes i

et le forfait dont je bénéficie actuellement ne propos Les écarts de Comment expliquer

i

i
pas de gratuité pour les appels et SMS envoyés à l'étran- rémunération la persistance des
S

ger. Vous comprendrez donc que, dans ces conditions, le entre hommes inégalités salariales
forfait que vous me proposez ne me convient plus. l et femmes entre hommes et
femmes malgré les
2
Conformément à vos conditions générales de souscrip- Obligations imposées
tion et ayantdépassé la durée d'engagement de mon Î par La loi 7

182

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Activité 4 - page 110 En adoptant différentes perspectives :

Mots-clés du document :Vacances / luxe / politique

Rôle des médias ?
de cohésion sociale / droit/ exclusion / indicateur - Publicité omniprésente
social/ intégration dans la société/ norme tempo- _ Émissions de téiévision qui font découvrir
relle/ norme sociale/ norme culturelle / réussir nos le patrimoine historique/ culturelfrançais
- Emissions d`<< aventure >› qui donnent envie

/i\
VElC8C€S
de découvrir le monde et de sortir de chez
Problématique du document : Les vacances sont-el- SOL Les pays iointains ne sont plus réservés

les un luxe ? OU Les vacances sont-elles un signe de seulement aux explorateurs!

progrès ou un facteur d`e×clusion ?
Recherche d'idées: Approche historique '.1
Thème les vacances
:
En France, les vacances sont arrivées avec
les congés payés, considérés comme une
des avancées sociales les plus importantes
Partir Repos France / étranger du xxe siecle democratisation :

5'éVHd€F Pause Hôtel/camping

Sortir
' du quotidien
' ' ? Mer/ campagne ou tourisme << vert ›› ?

Rupture du rythme

Activité 5 - page 111

En reprenant les mots-clés du document déclencheur : Domaine Argument Exemple

ou point
de vue
DROIT
Droit d'avoir des NECESSH-E 1. Touristi- Les pays franco- Chaque année,
congés ou de partir que phones sont parmi 75 millions de
en vacances ? les destinations touristes du monde
préférées des entier visitent
Î touristes. des pays comme
VACANCES laÉTunisiel, lÊMarå)c,

MOTSCLÉS le åbzbeécela Êbîssîi

DU DOCUMENT ? . ' '

Exclusion
. _
la
la
Eel9'q“e
rance.
°“
Celui qui ne part pas
= €XClU 2. Profes- Plus de N Tous les secteurs
Indispensables ?
C€lUi QUÎ Part sionnel/ entreprises sont représentés :
Droit?
Facultatives ?
fait Pãfîlë dlüe économi- francophones sont lindustrie du
C0mmU«î-IUÎÉI que installées dans bâtiment avec X,
ÎUÎUGÎÎÎSÎGS >>
<< notre pays, lindustrie
NORME VS << GOÊIÎÎGFIS >> ce qui représente pétrolière avec Y,
NOFYTWE SOCl8l€ un formidable la mode...
Norme culturelle bassin d'emplois.

3 Académi- Les pays franco- Dans les universi-

que phones offrent tés, les écoles
de nombreuses supérieures les
En OPPOSGTÎÎ le5 m0Î5'Clé5 1
possibilités de plus prestigieuses,
formation pour telles que X ou Y,
Démocratisation les etudiants via certains
Offre de vacances
des Vacances 7 EÎFBHQBFS. pl`OgFâfTifT1eS
à faible coût
s'est développée : Toutes les familles eumpeens
[Erasmus,
vols low cost, échanges partent-elles S
ocra e.5'
dappartements en vacances ?
Comenius,
Leonardo,
Lingua...l.
lnjonction :
VACANCES/ li interna- Le français est {Nations unies,
partir à tout prix! LUXE tional lune des langues Union européenne,
ne pas rester chez soi officielles de Conseil européen,
nombreux UNESCO, OTAN,
organismes Organisation
internationaux. générale du Travail,
Croix-Rouge, Union
postale universelle,
Comité olympique
international...]

183
 5 Culturel Une bonne Le cinéma français Activité très prenante Lejeu de rôle est un jeu de <<

l connaissance du ne s'est pas arrêté lchronophagel, avec société ›› il peut être un

;

français permet à Jean-Luc Godard des parties de espace de socialisation

d'accéder à ou aux 400 coups A à 8 heures voire comme un autre, tout
l une grande partie de François d'un Week-end, dépend de l'usage que l'on
Ê
de la produ ction Truffaut les films
: qui coupe les individus en fait. Lesjoueurs ne sont
l
cinématographique de.Jean-Pierre de la réalité quotidienne. pas seulement des
actuelle. Jeunet, des Belges adolescents taciturnes, mais
Dardenne ou aussi des adultes actifs de
encore de XY... toutes les catégories sociales
[garçons bouchers, chargés
6 Contem- Le français n'est ' De Le Corbusier...
de clientèle dans une
porain pas seulement àJean Nouvel, de banque, agents de police,
la langue Pierre de Coubertin
professeurs d'université...].
i
d'un patrimoine à Zinedine Zidane.
littéraire et Elle empeche aussi de Le jeu de rôle est un |[

artistique de  se consacrer à des mélange de jeu de simula-

premier plan, activités plus constructi- tion, de théâtre et de conte
il est aussi la ves. auquel on prend part et qu'il
langue de l a faut inventer au fur et à
réation co ntem- [ mesure le contraire de la
:

raine, du sport... passivité. Tout le plaisir est là

i
[le but initial de la partie
7 Interna- Le francais Dans plus de ›
i

n'est au fond qu'un prétextel.

]
tional/ est parlé sur 33 pays à travers
géogra- les 5 continents. le monde, ns les cas des lycéens C'est aux parents de rester
phique et notamment... jeunes etudiants - vigilants et d'aborder le sujet j

i
anche d'âge concernée avec leurs enfants, comme
8 Euro- Dans de no mbreux De plus en plus
n premier lieu - effet ils le font en général pour les
péen/ pays européens, d'é-lèves passent
ésastreux possible sur émissions de télévision ou le
scolaire le francais est la meme les examens es études. temps passé à surfer sur
deuxieme l angue de français au
Internet.
étrangère cours de leurs
enseignee. annees de lycee: Caractère largement On a toujours peur de ce
l en Grèce, en Italie, mystérieux règles du
: qu`on ne connaît pas, et tout
en Allemagne... jeu déroutantes [on ne particulièrement de ce qui
joue pas pour gagner, relève de limaginaire. Les
on parle de points
<< artistes aussi ont, de tout
de vie >>]. temps, paru suspects. Les
détracteurs desjeux de rôle
Activité 6 - page 112 parlent de ce qu'ils n'ont
jamais pratiqué.
AfgUm€"Î$ POUVHHÎ Afgllmîs P0UVa'¢ Clubs aux allures Les spécialistes [psychiatres]
Servi' È dëfedfe SGYVÎT ã S'0DP059l' | sectaires, séances s`accordent sur le fait que
|îfEe_5e __ïÎ [3 thèse avec un maître du
<< seuls les sujets déjà fragiles,
Contenu violent Ce n'est pas toujours le cas:
i

des scénarios aux univers guerriers des
de cesjeux. premiersjeux ont succédé
i
des histoires plutôt fondées
sur [aventure [délivrer une
princesse] et lenquete
Et de toute façon, ce n'est
pas au premier degré les
Superproductions CinématO_
; ,
graphiques et même ja
littérature enfantine
i regorgent de scènes cruelles
ou épouvantables.
[
[
jeu ›› qui pourrait etre ayant du mal à s'adapter à
un gourou [ou le leur environnement et à
devenir] Réunions communiquer avec les
presque clandestines. autres, peuvent voir leurs
trouble? S aggraf/er dans
cette fuite vers l imaginaire,
mais pas les individus
L équilibrés.
f""'_" "'Î'""
Elements de corriges inspires de l'article de Pascale Kremer,
« Plus de 100 000 personnes pratiquent régulièrement les jeux
de rôle ”' Le Monde- 5 [Um 7995

La parole [le récit] a

Faits divers tragiques
témoignant dun risque
de passage à [acte
beaucoup d'importance dans Activité7 ' p a 9 e 113
191911 de mel È
"Ôl@› OF @UG Idées hors-sujet, à éliminer [X] : n° 1, 3, 4, 6, 7, 8, 9.
distance ce qui peut sembler
trop violent.
|_'impact médiatique de ces
faits divers est dispropor- Attivité 8 - page 114
tionné par rapport à leur très
Les arguments sont de deux types << un choix volon-
›

si Hdemicaüon faible nombre _

aux personnages taire d'économie et de simplicité ›> [cette simplicité

est trop grande. étant elle-même source d'économie].

184
«
.
ee
*^'*»*<*z:åf%Ê~n: .
***.
'*f.:*t= N: ze." . .:*..s§1::m>;»*1 .Mis-..~
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«›

«ei
».
* ,
et Y
~.
.
~ e. *ë tt.

Activité 9 - page 114 une autre planète. Mais il ne se révèle pas plus seul
a. que ne l`est la jeune étudiante croisée dans un hôtel
A,gume,,t H» t impersonnel ou que ne le sont les jeunes compatrio-
` tes qui se retrouvent pour chanter mais peinent à
un proverbe
communiquer.
un événement ou une situation
Exemple - pays
une citation dauteur 2 Ce tt e contradiction c ontem p oraine est visible dans
un consensus
l'évolution des comportements alimentaires des
Français. Se nourrir relève d`une démarche de plus
b. en plus personnelle. Les Français consomment
Ammation tpmverbe davantage de produits en formats individuels [soupes
ou certains laitages traditionnellement vendus en
Les exigences des recruteurs quant à lexpérience pots de format familiall.
des candidats ne sont pas toujours fondées.
[D'après Le Monde, Les Français passent moins de
<<

EH matière Cl'éC°“°mle5 d'é“ef9le› la Sûmme temps à table, cuisiner devient un loisir ››, 06.10.04 ]
des initiatives individuelles peut rapidement
avoir des effets non négligeables.
1

Exemple
La
' tem°l§n3§e
plupart de mes amis font partie de réseaux
La multiplication des disciplines et des objectifs
est jugée responsable des lacunes de beaucoup 2
sociaux et certains consacrent une bonne partie de
géièves en @ture et en Calcul leurs week-ends à alimenter leurs blogues, au lieu
d`échanger en face à face et sur des sujets qu`ils
C- Exemples de develeppementsi n'auraient pas forcément lancés.
l-95 e×l9ellCe5 des feCl`UleUl'5 qllanl È l'e×Pél`lel'lCe N. B. :Assurez-vous, avant de mentionner une expé-
des candidats ne sont pas toujours fondées. Certains rienœ persOnnette_ que te Sujet et/ou ta situation 5'y
secteurs d'activité ou certains postes nécessitent de prêtent I réservez ptutôt cette approche pour
loute leçon- Pour être Operellenllel- “lie lormetlell l'épreuve orale, et à l'écrit, limitez-la aux sujets qui
sPeClllqUe Préalable- assurée par l'empl°YeUr lui" supposent une forte implication [notamment au nom
même- El V0" PGUÎ dlfe (ille dans la PlUPaf`l des aelll/l" d`un groupe ; il s'agit alors de témoignage collectif,
tés, << c'est en forgeant qu'on devient forgeron ›>. réet ou tictitj
En matière d`économies d'énergie, la somme des Lorsqu'il vous est demandé un texte qui s`apparente
initiatives individuelles peut rapidement avoir des à un article, il est plus efficace de s'en tenir à un
effets non négligeables. Les petits ruisseaux font les niveau de réflexion plus large et pseudo-objectif,
grandes rivières mis bout à bout, les gestes quoti-
: avec des arguments qui puissent convaincre parce
diens de chacun, aussi modestes soient-ils en appa- qu`ils ne reflètent pas l'opinion d'une seule personne.
rence, sont susceptibles d'avoir un impact positif sur Vous emploierez alors des tournures impersonnelles
la qualité de notre environnement. [<< l'on voit bien que... ››, il est indéniable que... ›>1.
<<

La multiplication des disciplines et des objectifs est

jugée responsable des lacunes de beaucoup djélèves Activité 11 page 116
en lecture et en calcul. Qui trop embrasse, mal etreint:
telle est, en tout cas, la position des défenseurs du EX°mple1 :Sans Un brel résumé du film' °"_"e peut
pas comprendre le rapport entre le sujet du film évo-
<< socle commun ›> de compétences au centre de la
qué et la nécessité d'être prudent dans son choix.
réforme du collège, pour lesquels il était urgent de
revenir aux fondamentaux : lire, écrire, compter. EXelTIple dévelûppë:

Confier ses problèmes intimes à un inconnu 7 Avant de

Activité 10 ' page 116 franchir le pas, il importe de définir ses besoins. Et de
Exemple culturel respecter des règles de prudence. C'est ce que montre,
l

La solitude des individus dans le monde moderne et sur le mode de la Comédie* le film de Patrice l-ecenle i

sorti en 2003 Sans doute certains psychothérapeutes

rjotamment dans les grandes Villes' est une telle auront-ils aime' Confidences trop intimes [...] tandis que š

evidence qu'elle a inspiré de nombreuses œuvres d'autres n'en auront pas supporté l'ironie. Sandrine Ê

récentes de COnteXteS et de Styles très différents. Elle Bonnaire yjoue le rôle d'Anna, jeune femme vive et nor-
prend la forme de la quête intérieure d'un adolescent mall*-'ment “él/FOSÉG. que SGS dlffiwllës C0“iU9@l@S
poussent à consulter Problème -àla première rencon-
qui ne trouvera sa vérité qu`en lui-même, dans le ' ' . _
i

. _ tre, elle se trompe de porte et se retrouve chez le voisin i

roman du Japonais Haruki Murakami Kafka sur le
_ 1

conseiller fiscal. Lequel, trop heureux de cette diversion

- -

rivage. Dans le film de Sofia Coppola LOSt in trarislâ- ` dans sa vie solitaire, se garde de lui révéler sa véritable
ti0n_ elle est gubtilement masquée par le thème identité. La comédie finira bien, mais la situation réelle
apparemment principal, de l`éloignement culturel et Surtlequeëe exe se llffndî nie" la'55e pa.St'Îlt°'"S.tm légîr
r
de l`exclusion lin g uisti q ue ' Le p rota 9 oniste ' améri- ma aise' ar ma' ma ementpourrai e remmppl e
lequeld'entre nous. Aller consulter pour la premiere i
›

cain, semble perdu à Tokyo, comme parachute sur

i
š
i

185
 _ , _ _ _
fois c est to Ul ours p rendre le ris q ue de confier une p art
- ,
de sa vie la plus intime à un parfait inconnu. Et le choix
du thérapeute sur lequel nous jetons noire dévolu
relève, dans la grande majorité des cas, de la loterie.
D'après Catherine Vincent,
Comment choisir son thérapeute, Le Monde, 05.10.04
_ Activite 13 - page 118
Exemple 2 : si l'on ne reformule pas les deux slogans
[ce qui n'est pas une simple traductionl, on n'établit
pas clairement le lien entre l`exemple choisi et l'idée
de changement des valeurs.
***_***************-****~*-*"_**-:********
Le discours publicitaire, pour s'adapter aux nouvelles
te"d,a"°Î)5 de la Slmlçte' aålu évojllerães dernieres
annees. n note ainsi une iminu ion es messages
porteurs d'idéaux «hard» de performance et de perfec-
tion et une augmentation des messages porteurs d'anti-
idéaux ou d'idéaux «soft» de respect et d'harmonie. Nike
est à_ce titre emblématique, remplaçant sa signature
mythlque «lust do du depassšmenl de Sol]
par : «Play» leloge delt»la leloge
jouissance gratuite du jeu]_
Z
On
peutjuger ce changement totalement hypocrite, maisil
atteste du changement de la donne publicitaire.
D'après Philippe SROUK, Libération, Les publicitaires
<<
dolveüjjîaflapîjelããcrgåîéelfsfïgl dLîb°î"j5Î,r223ašj§)0"¿
“leu e p U p ' g'__
.
Pour ex p loiter efficacement un exem p l e. p ensez a :
_ _
- donner al votre lecteur ou auditeur les .informations
. .
, .
necessaires pour comprendre de quoi vous parlez:
. tion de l'univers habituel et transgressions par rap-
, ,
vous ne devez pas supposer connues des references
A , .
peut-etre evidentes pour vous ;
- expliciter le lien entre votre exemple et lidée que
vous voulez développer [si nécessaire, en reformu-
[ant “dée à la fin du paragraphej
ACÎÎVÎÎÉ 12 Pa9e117 ' monde images impérissables du départ- charger
Les exigences des recruteurs quant à lexpérience des
candidats ne sont pas toujours fondées. Certains sec-
teurs deciiviié ou certains postes nécessitent de toute
façon, pour être opérationnel, une formation spécifi-
que préalable, assurée par l'employeur lui-même. Et
peu d'activité5 contredigent ie fait que << c'est en for-
geant qu'on devient forgeron ››_
Cette situation est bien sûr inévitable dans les métiers
manuels, et notamment artisanaux. Ainsi, pour un
tailleur de pierre, un miroitier d'art ou encore un pay-
sagiste :la maîtrise des gestes ce qu'on appelle le
<< coup de main ›› vient avec << le métier ››, au sens,
précisément, de l`expérience_ Dans ces professions
d'ailleurs, la transmission est importante : d'une façon
ou d`une autre, s`instaure souvent une forme de tuto-
rat des «juniors ›> par des aînés plus expérimentés.
D'autres activités sont difficilement compatibles avec
le pré-requis du temps passé sur le terrain. I_`on sait
bien qu'un enseignant débutant aura beau avoir fait
des stages d'observation et d`animation de séquences
pédagogiques lors de sa formation initiale, ses
connaissances disciplinaires, pédagogiques etdidacti-
ques, ne lui suffiront pas toujours, les premiers temps,
pour gérer des situations conflictuelles, ou, tout sim-
186
plement, lhétérogénéité du niveau des élèves. On voit
donc mal Comment les laureats des Concours pour'
raient se voir appliquer une logique de recrutement
privilégiant Le gavgii-_faire_
Plan chronologique:
* avant :
- pas de vacances, ou seulement pour les catégories
les plus aisées, lesquelles étaient de toute façon
libres d'organiser leur temps, donc la signification ne
pouvait pas être ia même
- de fait, on ne parlait pas de « vacances >› mais soit
l
d ,_ _ l i l _ t
e Selour
a a Campagne' a a mer ou a a mon agne
lCUF€5l SOÎÎ de VOYElg€lF€Cl1€FCh9 Cle l'€XOÎlSfTl€ I ÉCFÎ'
vaine romantiques en Orient] ; mais en même temps
je Voyage était Souvent Un Voyage de fo'-matjom un
assa g e obli é ll`Italie pour les peintres flamands à
p 9
la Renalssanœ OU les mU5'C'en5 autrlchlens aU
Xvlile sièCle...]
_ ia notion avait peUt_être pius de Sens pour les
enfants que pour les adultes. Les vacances scolaires
sont antérieures aux congés payés de 1936 : récits de
Marcel Proust, Marcel Pagnol décrivant bien cette
, _
A _ _
eriode comme une treve, avec a la fois reconstitu-
_
p
. ,
port aux contraintes du reste de lannee, figures
_ _
_
,
fascinantes et nouvelles rencontres, etapes initiati-
_ _ _ _
ques! etc'
. pulãz ,
- démocratisation ›› des vacances avec les conges
<<
payes lun peu plus tard le film de Jacques Tati Les
Vacances de Monsieur Hulot = Monsieur tout le
:
la VOÎÎUFG en famille. Slaffêtef POUF Prendre de lies'
SGHCG. GlC.].
*- peut-on vraiment pour autant parler de démocrati-
SHUOH 7
- même si chacun a droit à des congés, certains
métiers, traditionnellement, sont incompatibles avec
plus d`une huitaine de jours de congés dans l'année
lagriculteurs. malgré la hausse de leur pouvoir
d'achat : contraintes structurelles] et les inégalités se
manifestent partir ou ne pas partir lieu de vacan-
: '.7
ces 7 pour ceux qui partent : moyen de l0C0m0lí0.
type dhébergement
~ tendance actuelle :
- l'injonction << il faut partir en vacances >› se fait de
plus en plus fréquente;
- paradoxe : développement d`une offre de vacances
à bas prix, pourtant les inégalités semblent plus fla-
grantes___ Apparition du parrainage d'enfants pour
leur permettre un séjour pendant l`été en-dehors de
leur cadre de vie urbain [l'idée d'ouverture sur le
monde et d'épanouissement possible à travers le
départ est donc encore bien présente : il se joue
autre chose que le délassement dans le fait de partir
en vacancesl.
*. t ›*

.f
f ;
, se
fs = *

È? 1 ,_ ,_ . › .›. .

- opérations de municipalités voulant amener les Avec la quatrième et dernière raison, on se place à
vacancesà ceux qui ne sont pas partis [<< Paris-Plage ›› un niveau plus large que l'échelle municipale [l`em-
sur les bords de la Seine, dans Paris déserté au mois preinte carbone renvoie aux dépenses énergétiques
d`août par tous ceux qui en ont les moyens] :montre causées par la production et lacheminement du sel
l'enjeu symbolique lié à cette question. dans les villes).
Plan thématique :
Les vacances sont bien un luxe : Aetivité 15 _ page 113
'd'U“ Point de VUE hl5t0flqUe Partir OU ne pas Pafllf
1
« Plusieurs avantages
bien à une énumération
>› sert d'annonce on s'attend:

en vacances a toujours été un marqueur de l'appar-

îînanœ S9Clale'1MaldllÎÎÎant les Vaîanïeî Stîtsont Le premier avantage peut être donné directement
leïnoczatisees, es iíeretncia icšns se on pp otsur aussitôt après, sans Connecteun

e _leu eã' VaCanœ,5 ,Sta 'ons Ê nealres rl-Îpu ees Attention, la phrase suivante ne consiste pas en une
chic/ stations balneaires populaires :syndrome
,
St- améliore
nouvelle raison mais en lexplication de J.uX,[ap0Si_ <<

respirons :d.0ù1a Simple

_

Tropez vs Palavas-les-Flots). Dis-moi ou tu pars en Fair

V.acanœS` le le dlrål qlll tlles' sl on ne peut pas lnvšsl
tir_dans une location independante dans une station
chic, on voudra y passer en journee pour rever a
autre chose. Et sur la plage : même si les cabines ont
disparu presque partout, il y a deux mondes : ceux
logés << les pieds dans l'eau ›> en chambre avec vue
sur la mer, qu'on retrouve sur les transats privés
protégés par des petits paravents, et ceux qui vien-
nent Ch*3'"9é5 POUF la i0Umée GVGC
tion [si on explicitait le lien logique, ici, il faudrait dire
effet' les parties aériennes »1_
Le deuxleme avantage est '_"tr°\du'l par lexpreëslon
<<sans parler de >› [qui consiste a taire le contraire de
ce qu on pretend faire : on va en << parler ››].
Le 3€ avantage. daS la même PhFaS9. PGUÎ ÊÎFG Seu-
lement précédé d'une virgule.
pif-1Ue'“lqUe et Le lie avantage est ajouté grâce à << et enfin ››.

parasol SOUS le bras' Nombre davantages li :

° d'U" P°l“Î de VUG Sofïlal ne PaS Partir E" Vaœnœs-

1 Nombre de connecteurs : 2 connecteurs explicites
c'est etre exclu au meme titre que ne pas avoir de voi-
ture, par exemple, ou ne pas avoir d'accès à Internet. ,
Activite 16 - page 119
0 d`un point de vue culturel : pression pour les parents _ _

qui Culpabiusent de ne pas envoyer leur enfant en 1. Meme s il est necessaire de defendre le service

séjour linguistique les enfants entendent parler de

; publlc' on ne peut pfas bloquer les Usagers des trans'
Certains lieux historiques [Pont du Gardl' gé0gra_ ports en commun : ils se sentent pris en otages ››. <<

phiqueg [M0nt-$etnt_Mi<;heL] ou Culturels [Châteaux
de La |_0ire] pendant teurs e0ur5_ Ne pas permettre à
ses enfants de découvrir ces lieux les prive-t-il d'une
FÎChe5S€ SYmb0liqUe ?...
Plan thèse/ antithège;
- En apparence, les vacances ne sont pas un luxe:
progrès historique ›› : aujourdhui tout le monde [ou
<<
2. Les arguments des grévistes ont beau être perti-
nents, il faut également écouter les usagers, dont la
C0lèF€ @St ÎOUÎ aUSSÎ légitime-
3. Le service minimum peut apparaître comme une
atteinte au droit de grève, il est cependant nécessaire
de garantir à chacun le droit de se déplacer libre-
ment, notamment pour se rendre au travail.

presque] a le droit de prendre des C0ngé5_ |_`3|-tjgan CES phFaSeS p0UITEli€*l être l€ début Cllue ÖGUXÎÈITIE

côtoie Le médeçin au berd de t'eaU_ De plus ; de plus ou troisième partie :elles viennent nécessairement
en plus d'offres de vacances à bas prix se dévelop- Siimégfef È Une Féfl€XÎ0 déjà C0mm9Cée-
pent...
~ Cependant, les inégalités demeurent. Les vacances

sont donc toujours un luxe...

Activité 14 - page 118

La première raison, qui est d'ordre plutôt économi-
que que directement écologique [chaussées des rues
abîméesl, est énoncée pour être aussitôt remplacée
par une deuxième raison plus importante pour cette
démonstration car, elle, à proprement parler d'ordre
écologique [racines des arbres fragiliséesl. La troi-
sième raison est formulée dans la même phrase que
la deuxième car elles sont sur le même plan mais ;

elle est plus grave, dans la mesure où la pollution

des eaux peut faire courir un risque àla population.

187

1*»

at-
 I Pnau":-no" GRALE
' ' K `
pour vous entraîner
ACÎÎVÎÎÉ 1 ' Pa9e120
Titi-ei :Lee ineeemniee du debei nubiie
Thèmels] possiblelsl :Absence de transparence sur
la facon dont l`argent public est dépensé Mauvaise
QGSÎÎOH de lãfgel PUbliC 7
Titre 2 Zéro pointé pour un site de notation des pro-
: f0Ul`nlÎ des dmnées- il BFFÎVG QUVUUG fé*/ÎSÎOH des
feeeeijrs
Thèmels] possiblelsl évaluation des enseignants : @ent POUF Permettre: È Îefmfå la Compafablilté GVEC
eur internet [mais narqui 7]
Titre 3 :Poupées roses et autos bleues
Thèmels] possiblelsl :stratégies marketing différen-
ciées pour séduire public masculin et féminin 7/Les
jouets offerts aux petits garçons et aux petites filles:
quelle influence sur leurs goûts [offre et demande] ?
Dénonciation des clichés sexistes, présents dès le
piusieune âge »_,
Activité 2 - page 120
TeXt°1
Mots-clés mécomptes, chiffres partout, pas neu-
; [menaces de nendemieS___i_
tres, rationaliser/émouvoir, dérives, qui produit les
Chiffres et uoi?
p q
Problématique Les chiffres sont-ils transparents
: '.7
Les citoyens ont-ils l'esprit critique nécessaire pour
interpréter les données chiffrées qui leur sont propo-
Sées dans tous les domaines 7
Texte 2
Mots-clés : notation des professeurs, unanimité contre,
donner la parole à tous pour améliorer le Système-_
relation égalitaire, slogan
Problématique ; Une évaluation deg prgfeggeurg par
leurs élèves peut-elle être sérieusement envisageable ?
Texte 3
Mots-clés :attitudes éducatives, éloignés d`un modèle
unisexe, lcommentairesl, comment se construit l'iden
tité sexuée des tout-petits jouets dits «féminins ›› et
« mascuiins »
Problématique Comment devient-on fille ou garçon
: ?
Activité 3 e122lTeXte1
p g
3- Un PGUÎ faire dire Ce QUYOU VGUÎ [OU Pfe5qUel GUX
5l3Î'5Î'flUe_$ la C°““a'55a“Ce dU C°“Îe×te l50UVCel›
1 analyses se fondent les décisions parfois impopulai-
des modamés dlenquête 50“t Împofïantes POUF Com”
prendre les données obtenues. Quel est l'intérêt de
cette personne/ de l`autorité qui publie ces données ?
b. Dans les pays occidentaux, la culture de lévalua-
tion a tendance gagner tous les domaines de la vie
publique, et c`est en son nom que sont prises des
188
décisions de première importance, ayant une inci-
dence sur les emplois, la rémunération [des fonc-
tionnaires par exemplel.
E c. Les médias font connaître les conclusions des étu-
des médicales susceptibles de frapper l'opinion,
lorsque des questions de santé publique majeure
sont en jeu, en donnant en général leurs sources,
mais rarement le détail méthodologique, par crainte
d'ennuyer ou d'_effrayer les lecteurs oiii auditeurs. Or
dan? U" d°ma'"_e QUE l°“
ne C°'Γa'l P315 0" fa't *
'.7 Conhanœ aU× Chlfffes [argument d automel-
d. Même lorsque c`est un organisme indépendant qui
nomenclatures au bout d`un certain temps [notam-
d autres pays] empeche de comparer facilement
les résultats à deux moments distincts. De façon
plus générale, qu'entend-on par exemple par chô- <<
mage » 7 ESi_ee ie enômage de iengue duree
iiaqueiie 7i 7 Le Chômage à ia fin des etudes eune_
rieuree 7 Le enômage des nine de 53 ane 7' ete
e. La multiplication des sources de statistiques inter-
nationales [0MS, OCDE, Commission européenne,
etc.] peut permettre de prendre de la distance par
rapport aux présentations nationales de données.
f. Beaucoup de mesures sont prises à partir de pro-
jections qui s'avèrent parfois, a posteriori, erronées
L d d, . _ .n em C0nS.d,r bie_
g. es son ages opinio ue c
i e a i
ment la vie politique des démocraties.
h- l-95Pf09famm€5 5C0l3Îl`e5 ne PVÉVUÎÊUÎ PeUÎ'êÎf€
l0fmaÎl0n des élè\/95 à
D35 GHCOFG 35592 de Place à la
la compréhension des chiffres. Que chacun soit
conscient des possibles manipulations ou déforma-
tions serait déjà énorme.
i. La transparence sur les résultats des politiques
menées est inévitablement à nuancer lex. résultats
:
qUEmlllBllfS de lulle COMTE la déllqUBC€ mlS en
BVGHÎ par Un FHÎHÎSÎÈFG de llléfieurl. Le fait même
qu'une enquête ou une étude soit [ou non] publiée
rllest pas lîeutre' el même la fréquence de publica-
tion de chiffres presentes comme la preuve d une
baisse ou dlune augmentatlon dlun phénomène [en
relation supposée avec une mesure prise quelques
mois plus tôt).
j. À l'heure des efforts pour freiner la dégradation
121] des conditions climatiques mondiales, il est plus que
p jamais indispensable de donner a chacun un mini-
mum de clés à la fois pour comprendre sur quelles
res et néanmoins pensées pour le bien commun, et
pour pouvoir faire preuve @esprit Critique devani iee
priorités dégagée5_ ete
Chaque candidat puisera dans ses connaissances sur
la situation de tel ou tel pays pour développer avec
plus de précision des exemples appropriés.
 22%
ff
v,__,_,5,_x,,.«¿vs,,,__.¢_,,`¿q,,__,,ï¢4,&$,;§§i,›1i.¿§§*l_,,:,;,_,,¿›,., .,§§a,l_a...;;.,¿,ag.,f,,,g,..,,«,¿,.m,,
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2

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šè-*te
zïfí” 1 S

.r›«.«a',»r> zz:

Activité 4 - page 122 contentez-vous de guider lécoute de votre examina-

1
e - * '
partie : lomnipresence des chiffres dans les socie- teur tout en suscitant sa curiosité !

tes modemes b. Proposition de corrigé d'introduction

al Les chiffres sont omniprésents dans la sphère publi-
bl que :chiffres du chômage, sondage de popularité des
cl hommes politiques, sondage d'opinion, pourcentage
29 partie :diversité des causes de l'opacité des chif- de réussite à un eXamen_ augmentation du Coût de La
fres vie, des salaires, chiffres de la bourse, du déficit
al Un chiffre est une donnée, un fait, quelque chose de
bl << brut ››. Il devrait donc être objectif. Pourtant, l'exac-

cl titude des chiffres garantit-elle lobjectivité ? Dans ce

3€Partie POW Une f0fmaÎl0n
1 CÎÎOYGWWG È la C0mPré' document, paru dans Sciences et avenir en octobre-
henslon des Chiffres novembre 2009, l'auteur nous explique que les chif-
al fres ne sont pas neutres. Dès lors, certaines
bl questions peuvent être posées : est-il possible de
Cl manipuler l'opinion publique grâce aux chiffres ?
Avons-nous assez d`esprit critique pour interpréter
les chiffres que nous rencontrons ?
Nous verrons que les chiffres sont omniprésents
Activité 5 - page 124 dans nos sociétés et nous nous demanderons pour-
quoi les chiffres sont si difficiles à interpréter. Enfin,
a. Introduction A
nous ferons quelques propositions pour former les
Points forts Le candidat a bien compris le document
:
citoyens à la compréhension des chiffres.
déclencheur.
La thèse défendue est clairement énoncée. [Il pour-
rait cependant laisser un peu de suspensel.
Points faibles Il ne s`agit pas de faire un résumé du
: ACÎÎVÎÎÉ 6 ' Pa9e12Ö
document mais d'utiliser les éléments les plus perti- i

nents pour développer sa propre réflexion. 1- «le COHCUJS Si vous avez réfléchi
l'avance à
maintenant? à votre plan, vous devez savoir
Les reprises littérales du document sont trop impor
1

où vous en êtes de votre exposé, i

tantes. Il ne s`agit pas d'un exercice de lecture. Vous et donc, savoir aussi à quel moment 1

devez être capable de reformuler. Bien entendu, vous vous passerez à la conclusion.
pouvez reprendre les mots-clés. Ce n'est que si vous êtes trop long
^
que vous aurez peut-etre
i

[introduction est un peu trop longue [surtout étant à

conclure sans avoir eu le temps
donnée labsence de plani. i

de dire tout ce que vous aviez prévu i

Le candidat donne déjà un argument : sans les <<

§ [mais cette situation est à éviteri. l

chiffres, c`est difficile d'avoir des informations fia- i N'oubliez pas aussi que vous devez
bles ››. Gardez vos arguments pour votre expose ! ¿ l êtreC_Uf ei QUE les 10 “'_1i“UÎe5
imparties a la presentation
Introduction B l
du point de vue sont les vôtres

Points forts La problématique du document

: a bien V›OUS nl? devez pas solliciter
lexaminateur a ce moment-là.
été Saisie- Si vous avez un doute sur
[annonce du plan est Claire. i

i
le déroulement de l'épreuve,
i

Points faibles Il : n ya aucune mise en contexte. Rap- sou? lielfet du stress' leloul i

de lexamen, mieux vaut poser

L

pelez-vous qu`il est nécessaire de contextualiser une question AVANT de commen- I

l'exposé :on ne peut pas entrer brutalement dans le i cer lexposé.

vif du sujet. Le thème de la discussion doit être clair .Voilà cest tout,
, , Ne donnez pas limpression que
pour un auditeur qui n a pas pris connaissance du ¿ Vous rfavez pas eu assez cyidées ¿

document. Ce n`est pas le cas ici. De quels chiffres pour parler plus longtemps, ni que
parle-t-on ? Pourquoi cette discussion a-t-elle lieu vous êtes pressé de terminer.
dݐtr.e f? , Vous pouvez conclure votre expose
en résumant lde manière tres
l_`annonce du plan est trop détaillée. Contentez-vous 1 Synthétique] les ¿déeS_dé5 l

d`esquisser les grands mouvements que vous allez que vous avez développées. '

suivre.,\,/ous ne devez pas donner, dès l'introduction, 3_ Je Wei ' Vous devez conclure l Ne Croyez
trop d elements. Ici notamment dans certains << ieœmps § pas quiiisoitfaciie diimpmvœer ›

domaines économique, politique et médical ›› est

: de préparer l une conclusion, prenez le temps
inutile. Les deux dernières phrases sont également à Une C0ClUf›l0“- :ly fëfléhif Pendant la Pfépëfa* ›

IOH.
supprimer. Gardez vos idées fortes pour l'expose, * l

189

...st
 ._.«.;;›__.=;:-«=:'zz1f;i=

4. Oui. Evitez les réponses d'un ou Activité 8 - page 128

` ' ' i seulementquelques motszsoyez i , .. _. . _ .

5' Non' à lécoute et essayez de développer V Fmmiiies a eviter Î eiemiuiatãtm artenuee

et d'approfondir, pendant ' ' '_

*
¿ ' * ÿ

; [~entret¿en_ = 1 1. Ce n est pas du tout 1 En fait,...

* *** ** * : ce quej`ai dit! 1 Je me suis peut-etre mal ï

6. Est«ce que je lis Vous n'avez pas à lire le document; _ exprimém

le document? 1 inutile de le redemanderlejour j ' î ' " '
de yexamen 2. Vous n avez pas compris De mon point de vue,...

'
i , 5
1

1 V mon argument.
j7.Alors, tout dabord Ne dites pas ce que vous allez ' ' ' ' ' .

1je vais introduire faire, faites-le, tout simplement! 5 1 Î 3- VOUS “G POUVEZ pas dlfe l -le “e
,SWS Pa? œftam QUE
1
mon expgsé d-une |_-examinateur comprendra ¿ i 5 que ce serait une bonne 5 cela resoudrait lensemble 3

ifaçon efficace. que vous être en train de faire § SOLÊÎÎPÊ-__ pr°b_iÊÎÎÊÊ1__

_ Unelntroflction' ¿ 4.Je ne suis pas daccord On peutvoirles choses

8. Je lai déjà dit . L'examinateur a sans doute 1 avec vous E autrement, si l'on pense
§ tout a l'heure. i entendu tout ce que vous avez dit: 1 __pareXe"ÎP_l_e_Ê_"_'

I 'Îe faitfïs pas comme 5'" nie*/ait pas ` 5. Je ne vois pas le rapport i Les deux questions
i ecoute' Sim/OUS pose me queãtfon i 1 avec le probleme. ; sont effectivement liées,
1 à laquelle vous pensez avoir deja . ÿ mais je crois quem
î répondu, c'est peut-être que vous } i --5 ' ~

' n'avez pas été assez clair, ou bien =

que vous n'avez pas assez

j approfondi. Répondez donc sans `

faire de commentaire, en variant i

la formulation ou en cherchant *

Γ“ “°“.Vel9×¢.'7ÎP.f9*.... . . š vers l'épreuve i

N. B. Les corrigés qui suivent donnent des exemples

d'idées qu'il serait possible de développer mais :
Activité 7 - page 127 - cela ne signifie pas qu'il n'y ait qu'une seule façon de
a. traiter le sujet [dautres plans et d'autres arguments
Exp¿¿qum, sont possibles, du moment qu'ils suivent la problé-
ou preciser * mâÎÎqU€l .'

' " Je "voudrais

"
iuste souligner
. . . ' ' H
X
' É -certains
, ,
arguments sans illustration devraientêtre
1. 1
.

qUe___ completes par un exemple;

' 5 -les exemples devraient etre plus developpes pour
2. Ce n'est pas tout à fait ce
être précis.
¿

X
queje voulais dire...
3. Oui, effectivement, mais.. x x
X Exercice 1 - page 129
i li. Pour être tout à fait exact
Problématique le document pose la question de la:

5 Je me suis peut-être mat

frontiere entre vie privee et vie professionnelle sur le
i

¿ expmé Ce queje Veux (mel X ¿

i cest que... lieu de travail, pour tous les métiers dans lesquels
X Internet est devenu incontournable.
Ê 6. En dautres termes,...
X f Plan :
7. Cest plutôt que...
' ' X ' V Ve partie : Les salariés sous surveillance ?
8. C'est-à~dire que...
- L'archivage des dossiers personnels semble une
1 9. Pour être plus précis... X façon acceptable quoique pas toujours commode de
10, Ce qui Signieu, X délimiter l'espace privé de lemployé, à condition
'H Je C.eSt åussi dû È toutefois quece principe, qui a une réalité juridique
. au fait que___ . X en France, soit explicité et connu de tous [règlement
X intérieur...]. Ce n'est que l`extension du respect des
12. Plus précisément...
tiroirs et des placards fermés aux documents élec-
ï

. .

troniques.
b. Voici d"autres expressions souvent utilisées : Le caractère personnel d-un échange eSt_ii t0u_
C95Îdã'UeUl'5P0UfC9l*9 qUe--- jours évident Il n`est pas rare de contacter un
'.7

Pour le dire autrement,... ancien collègue, ami ou même un membre de sa

Ce qui signifie que... famille pour lui poser une question en relation avec
Autrement dit,... son travail en cours, et, dans le même échange,
Plus exactement,... d`évoquer d'autres sujets relevant de la sphère per-
Je voudrais revenir sur ce que j'ai dit... sonnelle.

190
 'î"^“"-'-=-'=*'*”>f”"”"'1'”““

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'

_;¢««__›~ _ .' *`;,_›a"

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**`*' 15' W *;***t“`:'§_\

L-*›`*f›=-<\"tt“*î
_* ___,
vfsa

=
- Un observateur cynique pourrait d`ailleurs consta- Exercice 2 - page 129
ter que la tendance actuelle à la généralisation de prooiématiouo Le document nous invite : à nous
liorganlsatlon des bureaux en espaces Ouverts tsans interroger sur la valeur et l'efficacité de la démarche
Ct°'5°n5_l' qu' permet d abord des effonomies de trals écologiste ouvertement adoptée par certaines entre-
de location, est un moyen non avoue de laisser s ins- oi.iSoS_ dans io domaine des ioi5irS_
taurer un contrôle entre pairs, puisque l'employé
n'estjamais soustrait au regard (plus ou moins bien- tre Partle
veillant] de ses collègues. La convivialité apparente ' llPeUt Paraître Cn0C|Uant qUe Ce Cnet d'Une entre'
sert de rempart à la tentation de s'évader du travail. Prlee nan encore 50Urnl5e lcantralrement a d'aUtre5
2€ partie : Pour la responsabilisation des individus Secteärst àita riédtíction de Sfeis élînissiotitã ÊOZ
reven ique e ca cu commercia qui a mo ive in a-
-
_ _

La notion d usage << raisonnable ›› est fondamen-

_

_ _ _ _

tale car les critères quantitatifs [nombre d'heures tive on est dans la plus grande hypocrisie' targu-
'_
s surtel sit nombre de messa es envo es a
_ _ _ ' l '
Z

t '
ment eco oglque n e an qu un moyen a 'rer es
d' tt'"tl
passee e' g y clients et non une fin en soi
telle personne] ne sont pas forcément parlants en '
- Les consommateurs sont en quelque sorte pris en
_

eu×_mêmeS et demandent à être iétés

d_auti_eS on peut quon empioyé dz bonnepioi otage par un discours publicitaire de plus en plus
perçoi r
tt' _ bien ueiie i
q
_

s imi
tes ii devrait
_

p
_ _ _ _ ouver t emen t eco
_.
' l ogis t e d ans t ous l es d omaines ,
`
t _
,

_ _ _ _
`

s'autoriser à franchir: le cadre légal doit rester un alors que [Impact des resolutlons Individuelles es
_ . _ _ sans doute bien moindre que celui que pourraient
r ere et un recours en cas d abu mais le s y steme _ _ _ _

obtenir les industriels en consentant a reduire leurs

_ _

et.) S' _ _ _

doit reposer de toute facon sur la bonne foi des indi- _ _ ' _ _

benefices et leurs marges pour investir dans de nou-

_

Vidus '
veaux procédés ou contribuer àla recherche de nou-
-
. _ _

La question se pose de façon assez serieuse pour

_ _.
que des etudes aient deia ete menees, qui, pour l ins-
tant, soulignent le gain pour l'employeur de laisser
aux employés la possibilité de faire des pauses cel-
les-ci permettent de se concentrer ensuite plus effi-
cacement_ À plus forte raison depuis qu'on a interdit
le tabac dans les locaux [même les bureaux indivi-
duelsl, et donc les micro-pauses qui pour certains
permettaient une meilleure attention tout au long de
la journée.
À chacun de rythmer son travail dans la journée,
dans une liberté compatible avec les intérêts de
l'employeur_
3e partie I Les métamoi-ohoses du travail
- Les cadres sont de plus en plus incités à travailler
chez eux, en-dehors de leur temps de présence
effective sur leur lieu de travail lsoirée, week-end,
voire vacancesl, car l`entreprise met à leur disposi-
tion un accès à leur messagerie professionnelle. Or
ce temps n'est pas comptabilisé comme temps de
travail.
- C'est aujourd'hui la frontière entre vie profession-
nelle et vie privée qui se trouve brouillée, le passage
de l'un à l'autre étant beaucoup plus souple qu`avant_
gn peut 5'en féliciter [iiberté de gestion de son
temps partir plus tôt pour aller chez le médecin et
: ne90Cle5 de Pa55 PU5/metre Pendant lea 5ei0Ur5 dee
terminer son travail une fois rentré chez soi] ou s`en
inquiéter [effets pervers ne travaille-t-on pas plus
_ _ _ _ _ veaux matériaux respectueux de l'environnement_
2€ partie : ou un pragmatisme fructueux ?
: - La revendication d'une démarche écologiste est
bien reliée à une action tangible en faveur de l'envi-
ronnement [sans doute telle que le financement de
replantations forêts absorbant plus de C02, ou l'in-
vestissement dans le développement de sources
d'énergies renouvelableS1_
- On pourrait se dire que la situation climatique
actuelle est suffisamment grave pour que tous les
moyens employés à l'améliorer soientjugés bons:
qu'importent les intentions cachées, si l'effet secon-
dairement obtenu est de sensibiliser un grand nom-
Pre de Personnes aU× C°n5eClUenCe5 de la aarnrne de
leUr5 dePlaCernent5 5Url'enVlr0nnen"lent-
“ QUOÎ qllill en 50Ît- 5'_Îl 5'a9lt P°Ur^l'entrePrl5e tte
C°rnmUn'qUer 5Ur 50n 'rna9e› PeUt'etre Cette Strate'
9le Serait-elle PlU5 efrleaee Si elle Siengagealt daVan“
tage- en Prenant d'aUtre5 rne5Ure$ de tend P0Ur
lutter contre le même problème, en-dehors des vols:
Pr0dUlt5 Pl0l09ÎqUe5 lP0Ur t0Ut OU Partiel dana la
C0n'lP05ltl°n des Plata 5erVl5 a P0rd› emballages
reCYClaPle5. Pr0dUlt5 dientfetlen Vert5 P0Ur nette)/er
les appareils, location facilitée de vélos ou tarifs
Clients- etc-
:

sans même s'en apercevoir '?] mais c'est une réalité

dont il faut tenir compte.

191
 ÉPREUVE BLANCHE

0 Compréhension de 1'ora1 Ø Compréhension des écrits

Exercice 1 - page 155 Exercice 1 - page 157
1. un débat. 1. I_'histoire du téléphone portable en France.
2. Le Bureau de Vérification de la Publicité. 2. a. VRAI [___] s'imposer dans la poche de trois
: <<

3. Écran plat et ventre rond. Français sur quatre ››

b. VRAI ;<< il ne doit son salut qu`à la clairvoyance
4. 3 éléments parmi les 5 suivants :
d'un chercheur [___] qui l'introduit [___] pour diffuser
-voiture
des pièces de théâtre ››
-transports en commun
c. VRAI :<< une poignée de PDG avant-gardistes ››
- ascenseur
- mécanisation du travail [OU : machines] 3. Son prix OU Il coûte très cher.
- chauffage 4. Le téléphone envahit la vie privée car on peut être
5. moins calorique appelé chez soi par n`importe qui et n'importe quand.
¿_ al Le BVR 5. Le temps nécessaire pour obtenir une ligne OU La
bl les fabricants de produits sucrés. lenteur des installations.
cl La télévision. 6. une avancée décisive.
7. Le retrait des distributeurs automatiques dans les 7. a. Il ne permet pas d'appeler de n`importe où.
écoles. b. Il permet de téléphoner mais pas d`être appelé.
8. La publicité sert à informer le consommateur et
non à faire vendre. Exercice 2 - page 159
9. La première. 1. a. la sécurité routière / b. l`environnement
10. Des chercheurs en médecine. 2. Recommander l'implication des différents acteurs
autour de la voiture.
Exercice 2 - page 156 3. FAUX les améliorations obtenues ou prévisibles
: <<

1_ écologiqua à moyen terme ne suffiront pas à rendre l'usage

generalise de lautomobile [___] compatible avec un
2. al Les personnes âgées.
dévelo ement soutenable. ››
bl Les nourrissons [les bébés] pp
li. Même si techniquement, les nouvelles voitures
3. L`académie de médecine.
doivent être moins polluantes et moins consomma-
4. Elle peut proverzir de différents endroits. trices d'énergie, elles ne seront pas un vrai remède à
5. Informer sur les différents types d'eau la dégradation de (environnement, car elles conti-
en bouteille. nueront notamment à produire des gaz à effet de
serre.
5. [augmentation du nombre de véhicules va à l'en-
contre des efforts réalisés par ailleurs.
6. Réfléchir à des moyens de limiter les déplace-
ments.
7. prend position.

192
 1
« Le Centre international d'etudes pédagogiques, dont le directeur préside les
commissions nationales du DILF et du DELF/ DALF, a souhaité vous proposer un
ouvrage d'entraînement au diplôme d'études en langue française, niveau B2.
La collection « Réussir ›› rénove entièrement son offre par des ouvrages de
préparation au Delf parfaitement calibrés sur les épreuves officielles.
L'objectif de chaque ouvrage est de vous aider à réussir votre examen grâce à
l'acquisition des compétences et des connaissances nécessaires.
Je souhaite à tous un plein succès dans ce projet. ››
Christine Tagliante
Responsable du Département Évaluation et Certifications, CIEP

Le ministère français de l'Éducation nationale dispose d'une gamme complète

de certifications en français langue étrangère, allant des grands débutants
(DILF) aux candidats maîtrisant parfaitement la langue française (DALF C2).

Î DELF Prim
C

A1.1/A
CC C C

DELF Prim A2 I
C l

DELF
CC

B2
Ê

`
CCCCCCCCCCC CC
ELF A1 DELF A2 DELF B1 l DALF c1 DALF cz
Ê DILF A1.1 ELF PRO A1 DELF PRO A2 DELF PRo B1 DELF PRO B2 E

Chaque diplôme a été conçu pour évaluer la maîtrise de l'un des niveaux de
1
l'echelle de compétences en langue du Conseil de l'Europe.
Chaque diplôme est indépendant et valide les quatre compétences langagières:
production et réception orales et écrites, y compris en interaction.

Dans cet ouvrage, vous trouverez :

0 « Pour vous aider ›› : une présentation de l'épreuve et des conseils

méthodologiques;
0 « Pour vous entraîner ›› : des activités d'apprentissage variées

correspondant aux descripteurs du référentiel B2 ;

- « Vers l'épreuve ›› : des tâches pour se familiariser avec le format des
épreuves de l'examen;
0 une auto-évaluation ;
o « Savoir argumenter ›› :construire une argumentation à l'écrit et à l'oral ;
o « La France, c'est... ›› : un dossier permettant de découvrir ou d'approfondir
vos connaissances socioculturelles de la France;
0 une épreuve blanche au format de l'examen officiel ;
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