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Verres courts foyers

Ils sont utilisés pour corriger une forte amétropie, supérieure à 8 d , ou une aphakie

I. Verres pour aphakes et pour forte hypermétropie


1. Aphakie
La Cataracte est l’opacification du cristallin. Il existe plusieurs types :
- les cataractes séniles (liées à l'âge): ce sont les plus nombreuses;
- les cataractes endocriniennes ayant pour origine un diabète, une leucémie....
- les cataractes dues à l'action de rayonnements infrarouges ou rayons X;
- les cataractes consécutives à un traumatisme de l'œil;
- les cataractes congénitales.
L’opacification est une conséquence de la diffusion de la lumière par les agrégats de
protéines.

Deux solutions :
- Implant oculaire
- Extraction du cristallin et correction par verre ou lentilles de contact.

Œil aphake (aphaque) = œil dépourvu de cristallin suite à une intervention chirurgicale

De point de vue optique c’est aussi une presbytie absolue (absence d’accommodation).
Dans la pratique cet œil conserve une certaine latitude de mise au point (pseudo-
accommodation)
2. Conséquences optiques de l’aphakie
2.1 L’œil aphake réduit
L’Œil aphake est alors réduit, d'un point de vue optique, à sa cornée, de puissance
DC , dont les plans principaux sont très sensiblement confondus avec le sommet
cornéen.

• L’œil aphaque peut être considéré comme un n=4/3 R’


dioptre sphérique séparent l’air de l’humeur
aqueuse (n=1.33). 23,23mm R
• Le rayon moyen de la cornée est Rc=7,8 mm. 85mm
Dc=43 d. Le cristallin est responsable de ¼ de la 24,38mm

puissance de l’œil.
• L’œil réduit de Gullstrand qui correspond à un œil
aphaque est représenté ci-contre
• Le rémotum R est le conjugué de la rétine à travers
la cornée.
• L'ablation du cristallin rend donc l’œil théorique
hypérope d'environ 13 d

2.2 Puissance du verre correcteur


Sauf cas particuliers, la réfraction RA de l’œil aphaque est toujours
importante, de l'ordre de 13 d . La puissance frontale du verre de lunette
compensateur sera donc:

La puissance du verre de correction placé à 12 mm du sommet de la cornée est :


DF’=1/(HR+HS2)=1000/(85+12)=10,14 d
C’est un verre très puissant.
S
0=S2 n=4/3 R’ F’

23,23mm R

85mm
24,38mm

DF’=A/(1+dmA)
S2F’=S2S+SR

1/DF’=dm+1/A
Problèmes Associés aux verre puissants :

- Grossissent important (taille de l’image rétinienne)


- Aberrations importants (sphéricité, astigmatisme des faisceaux obliques,..)
- Poids

- Epaisseurs..

•L'ablation du cristallin ne modifie pas la pupille d'entrée [PE] de l’œil (en


supposant que la cornée n'est pas modifiée par l'opération). La pupille de
sortie de l’œil aphaque va être confondue avec l’iris du fait de la suppression
du cristallin.
•La pupille d'entrée de l’œil compensé par verres de lunettes [PEC] est le
conjugué objet de [PE] à travers le verre compensateur.

•Le diamètre de la pupille d'entrée est augmenté de 20%, sa surface de 40%.


Le flux lumineux entrant dans l'œil compensé sera augmenté de 40%.

•Cette augmentation du flux entrant du fait de la compensation par verre de


lunettes sera responsable de la photophobie fréquente de l'aphaque.
2.3 Taille de l’image rétinienne :
a) Grandeur de l’image retienne

• La taille de l’image rétinienne d’un objet est proportionnelle à l’angle sous-


entendu par l’objet au centre de la pupille d’entrée de l’œil.
• Soit un objet situé à l’infini (ou à une distance finie) et qui est vue sous un angle
w (du verre ou de la pupille de l’œil non corrigé).

tgw’=h’r/k’, sinw=n sinw’ (loi de


Descartes) n
w
h’r= -k’tgw/n w'
h’r
• Si la longueur axiale plus longue, grandeur
de l’image rétinienne plus grande Rayon principal
k’
• Amétrope réfractive ne change pas la taille
de l’image rétinienne
.
Diamètre de la tache correspondant à l’image d’un point dans
le cas d’une myopie :
b/p=(k’-f’a)/f’a
p

Fa’ b

k’
Relations utiles
k’

F’
S2
dm R
k

K=1/k =1/SR =A
K’=K+Des=K+60d
et K’=n/k’
• k’=22,22mm pour l’œil emmétrope standard
• n=4/3

S2F’=d+k ou K=DF’/(1-dmDF’) (verre correcteur)

 h’r= -k’tgw/n
Exercices
Exercice 1: Trouver la taille de l’image rétinienne dans le cas d’un œil myope (myopie
axiale ) de -4d. L’objet loin est vue sous un angle de 3°
(les constants de l’œil réduit standard: Des=60d, n=4/3, k’=22,22mm, rc==5,556mm)

 h’r= -k’tgw/n K’=n/k’= K+Des=K+60d=-4+60=56d


h’r=-tg(3°)/56

Exercice 2: trouver la taille de l’image rétinienne dans le cas d’une hypermétropie axile de
l’œil non corriger pour un œil corriger avec un verre de 6,5d à une distance de 13mm
avec w=3°
A=K=1/k=1/SR DF’=A/(1+dmA) K’=n/k’= K+Des=K+60d
Exercice 3:
Trouver les tailles des images rétiniennes pour un œil non corrigé et puis corrigé ayant
une myopie axile de -8 d? l’objet et vue sous une angle de 3°. La lentille est supposée
mince est à 14 mm de l’œil (Des=60d, n=4/3)
• h’nc=-1mm
• G=0,888 et h’c=-0,895

Exercice 4
Trouver les tailles des images rétiniennes d’un ŒIL non corrigé et puis corrigé ayant une
hypermétropie axile de+8 d et l’objet et vue sous une angle de 3°. La lentille est à 14
mm de l’œil (Des=60d, no=4/3), le verre étant épais, D1=12d, n=1,5 et ec=8mm
Objet proche
• h’rc/h=P/P’*L2/K’, L2=1/l2, K’=n/k’
k’

h F’
S2
w’
d PR
p k
Demo
P’=P+DF’
tgw’=h’/l2=L2h’
l2=p’-d position de l’image par rapport à l’œil
h’rc= -k’/n tgw’
L2=1/l2
h’=h*g=h*p’/P=h*P/P’

• Un œil myope (myopie axile) est corrigé à l’aide d’un verre de


-5 d à une distance de 12mm. L’œil regard un objet de 15mm
de hauteur à une distance de 1/3 m des verres.
• Calculer la taille de l’image rétinienne.
2. Grossissement du verre
Elle est mesurée par le rapport (appelé par fois grossissement) de la taille de l’image
rétinienne de l’œil corrigée sur celle de l’œil amétrope pour un objet à l’infini. On
utilise les rayons nodaux et les rayons principaux qui passant par le centre des pupilles
(entré et sorties)
' P’
h
G rc
' w
x
E
F’=R
h ra w
h' rc  - k' tgw' n
H H’ w'
h’
P
tg w ' f’=H’F’
G
tg w h' ra  - k' tgwn
D1
Soit x la distance entre H’ et E (centre de la pupille)

h'
tgw'  tgw 
h'
f 'x f'
1 1
G 
, Soit e’=S2H’ et d=S2E, on sait que
Donc
x 1  xD S 1 S 2 D1 eD
1 1 S 2 H'  e'    c 1
f' D nD nD
, et
D
H 'F ' 1 1
DF ' 
e
1  c D1
G  FF * FP
(1  c D1 ) 1  dDF '
nx=d-e’ e
n
Le premier terme est appelé facteur de forme (FF) et le deuxième est appelé facteur
de puissance ou de distance.
1
Grossissement
1
des
1
verres
G  FF * FP FF 
ec
(1  D1 ) 1  dD e
F'
(1  c D1 )
n n
= Grossissement d’un verre afocal
FP=grossissement d’un verre minces (ec=0)
le verre peut être considéré comme l’association d’un verre afocal (DS11 S2
et D’2=-D1(1-ec/n)) et d’une lentille mince de puissance DF’

F’ est l’image de F’1 donnée par le dioptre de sommet S2

1 e
DF '   D 2  D1 / (1  c D1 )  D 2  FF * D1 P’1=Deff=P1/(1-eP1)
S 2F ' n
L’1 L2
e
FF  1/ (1  c D1 ) L1 L2 DF’=1/O2F’
n
O1
e O2 F’

Soit le verre OD=8d, D1=12d, ec=4,5mm, n=1,5 et d=15mm  calculer G (FF et FP)
On veut augmenter G à 20% soit par une variation de ec ou une variation de D2,
trouver dans chaque cas, D1, D2 et ec..
Grossissement..
1 1
G  FF * FP
(1  D1 ) 1  dDF '
ec
n
• Pour les verres + c’est le FF qui a le plus grand effet
• Règle: une dioptrie donne à peut prés un grossissement de 1%

• Une différence de grossissement de 5% entre l’OD et l’OG entraine un


problème de Vision binoculaire (images ne sont pas fromes sur des zones
qui se correspondent sur les deux rétines)
1 1
GD   FFD * FPD  GG
D1D ) 1  dD F ' D
ecD
(1 
n
G%=(1-G)*100 si G est < 1 (verre -)
G%=(G-1)*100 si G > 1 (verre +)
Verres astigmates:
grossissement différents dans les deux méridiens principaux 
distorsion de l’espace
Accentué si la surface torique se trouve sur la face avant du verre
positif (négatif la faible épaisseur réduit cet effet)
1 1 1 1
GH  GV 
(1  c D1H ) 1  dD F ' H (1  c D1V ) 1  dD F 'V
e e
n n

1 1 1 1
GH  GV 
(1  c D1 ) 1  dD F ' H (1  c D1 ) 1  dD F 'V
e e
n n

Changer les LC  verre variation de la taille de l’image r.


Changer la forme du verre
3.Grossissement relatif
• Il est définie comme étant le rapport de la grandeur de l’image rétinienne de l’œil
corrigé (h’rc) sur la grandeur de l’image rétinienne de l’œil emmétropie standard
(h’rs).
w F’=R
w
H H’
On a h’=f’tgw h’

Pour l’œil standard


f’=H’F’
h’rs=f’stgw

f’ =distance focal équivalente du système verre-œil


Pour l’œil corrigée eq
(image se forme sure la rétine, utiliser le schéma ci-dessus)
h’rc=f’eqtgw
où Ds est la puissance équivalente de l’œil emmétrope
'
h D standard et Deq est la puissance équivalente du système
Gr  rc
 s
'
h
rs Deq verre (D) œil amétrope (DA).

x étant la distance entre le plan principale P’ et premier


Ds plan principale Po de l’œil (coïncide avec la pupille
Gr  d’entrée de l’œil).
D  D A  xDD A
Lois de Knapp
Cas d’une amétropie axiale : DA=Ds=60d
– si on pose fs=-1/Ds =16,67mm
– et a =(-x+fs) : Distance entre le point focal antérieur de l’œil est le plan principal P’ du
verre. Ce point est situé à 14mm du sommet de la cornée.
– Gr =1/(1+aD)

Si le verre est placé tel que a=0 (placé le verre à 14mm du sommet de la cornée) alors
Gr=RSM=1, c’est la lois de Knapp.
En pratique c’est toujours le cas
Il n’y aura pas d’anisokonie dans le cas d’une amétropie axiale ou bien pour éviter
l’anisokonie la correction doit effectué par de verres de lunettes(pas de LC)

Cas d’une amétropie réfractive (de puissance) : c’est le cas d’un défaut de courbure de la
cornée..

• DA≠Ds, la longueur est correcte


• Ds=D/(1-xD) +DA, puissance effective du verre au plan principale de l’œil+la puissance
de l’œil amétrope = puissance de l’œil emmétrope (association de deux verres séparés par
une distance x) ; Ds=(D+DA-xDAD)/(1-xD=Deq/(1-xD)

• Gr=1/(1-xD)=G, c’est le grandissement du verre=FF*FP


 aniskonie pour une correction par les verres mais pas par les LC
4. Rétrécissement du champ
visuel
Champ visuel
3.1 Définitions
• Le champ visuel est la partie de l’espace qui est visible à travers le
verre. Il est généralement exprimé par son étendue angulaire 2j.
a. Champ apparent :
• Limité par le diamètre d’ouverture de la monture (verre). Il dépend
de la taille (diamètre) et de la position du verre
• . tgja=h/pE=hVE
h
ja
E
b. Champ réel
• En présence d’un verre = tous les rayons du champ apparent ne
passent par le centre E, dû à l’effet prismatique base en bas du verre.
Le champ se trouve alors diminué.
• Le champ réel dépend de la taille, position est de la puissance du
verre.
• Pour le champ périphérique (vue à partir du centre de la pupille
d’entrée) :

tgjE=h/pEO= hVEO, or VE-VEo=D EO


F=2h
E
Donc : tgjE=h(VE-D)
P’Eo
pEo
EO

F=2h

P’Eo

pEo
Champ visuel……
• Pour le champ maculaire, le centre de rotation R de l’œil est utilisé et on a ; tgjR=h(VR-DF’)

Ou VR est la vergence en R =40d (distance verre centre de rotation est 25mm)


Le champ visuel s’est rétrécit de Dj=2(jA- j). Dj/2 n’est autre que la déviation due à l’effet
prismatique base down au bord du verre (effet maximal)
• Les verres négatifs d’un autre coté augmentent le champ visuel (effet prismatique aux bords base
up)

3.2 Scotome annulaire


• A cause des effets prismatiques base down du verre Cx, les rayons lumineux situés entre le
champ apparent et le champ réel ne pénètre pas dans la pupille. Ceci entraîne l’existence donc
d’une zone morte dans l’espace objet appelée scotome annulaire.

• C’est un effet purement optique du a l’effet prisme au bord du verre. Il n’est observé que dans les
verres de forte puissance. La taille de ce scotome dépend de :
– Puissance du verre, Distance verre œil,
– Diamètre du verre,
– Epaisseur du verre et de la courbure de base D1 du verre.

• Un autre phénomène plus gênant est la disparition (et l’apparition) d’objets lorsque l’œil tourne
et quand ceux-ci entrent ou sortent de la zone morte (phénomène de jack in the box ou diable
dans la boite)

F=2h
E
Verres pour aphaques
• La correction de l’aphakie par des verres ou des lentilles de contact est rivalisée par les
implants intraoculaires.. Ces verres peuvent cependant être utilisés pour la correction
de forte hypermétropie.

Problèmes à résoudre :
- Réduction du poids, de l’épaisseur, du grossissent (verre de +10 dioptries à 12mm
augmente la taille de l’œil de 12%) et des aberrations (sphéricité, astigmatisme,
courbure de champ, chromatisme, distorsions,..)
- rétrécissement du champ visuel, scotome annulaire
- esthétique de l’équipement
- Protection contre l’éblouissement et le UV.
• On peut utiliser les verres à haut indice pour diminuer ec mais il n y a pas de gain en
pois car la densité de ces verres est grande.
Deux options peuvent être utilisées :
• Verres lenticulaires : qui consistent d’une zone de correction de diamètre 30 à 40 mm
entourée d’un support.
• Verres asphériques : ou la surface avant du verre est asphérique (s’aplatit du centre
vers la périphérie). L’astigmatisme induit par l’asphéricité compense l’astigmatisme des
faisceaux obliques.
4. Verres lenticulaires
4.1 Définition
• C’est un verre qui consiste d’une zone centrale de correction de diamètre 30 à 40
mm appelée facette ou ouverture, entourée par une partie non utilisée par le
porteur appelée d’un support.
Support Support

Avantages : Facette

- un plus grand diamètre, donc choix de monture Facette

- montage plus facile car les bords sont minces


- Réduction du Poids : en effet le volume d’une calotte sphérique de flèche f et
Vc=pf2 (3R-f)/3
 F d’ouverture et réduit donc la taille du scotome annulaire diminue

Désavantages : esthétique non bonne, réduction du champ utile du verre (zone non
utilisée), le porteur à l’impression de regarder dans un tube (effet tunnel) (non
observe dans les asphériques)

Considérations :
- La distance verre œil doit être aussi petite que possible (si non rétrécissement du
champ visuel)
- L’écart monture doit être égal à l’écart inter pupillaire pour le diamètre soit égale au
diamètre minimal à commander.
4.2 Types :
- Applications collées :
• Une facette au bord tranchant est collée à un support afocal. Dan le
cas des verres astigmates Le cylindre est dans la face non contactée
du support.

- taillés à une seule pièce : comme dans le cas des DF, la facette est
taillée soit dans la face Cx ou la face Cc.
- fusionnés : segment à haut indice (nF) est fusionné dans une
dépression usinée dans un verre crown nc.
5. Verres asphériques
• 5.1 Introduction
Ellipse de Tscherning: donne la courbure de base qui élimine/réduit les
aberrations d’astigmatisme des faisceaux obliques pour une puissance
donnée

Si la puissance d’un verre dépasse 7,5 d, l’astigmatisme des faisceaux obliques ne


peut plus être éliminé par un verre (ponctuel) obtenu en utilisant l’ellipse de Tsherning,
i.e choix adéquat de la courbure de la base
Astigmatisme des Faisceaux obliques
Les performances hors axe d'un verre sphérique +12,00 d.
A 35 ° par rapport à l'axe optique, la puissance sagittale continue d'avoisiner +12,00d, mais la
puissance tangentielle passe à environ +14,00. Le verre présente un astigmatisme indésirable
égal à 2,00 d !!.
• On doit réduire les variations de la puissance tangentielle (radiale) en augmentant
progressivement le rayon de courbure pour remédier à ce problème. La puissance sagittale
(équatorial ne varie pas trop avec l’inclinaison)

Mean power = (T + S) / 2
Astigmatism = |T - S|
Power error = Mean power - Prescribed power
http://hyperphysics.phy-
Principe des verres asphériques

On doit réduire les variations de la


puissance tangentielle (radiale) en
augmentant progressivement le rayon de
courbure pour remédier à ce problème. La
puissance sagittale (équatorial ne varie
pas trop ave l’inclinaison)

http://www.airylab.com
définitions
• Un verre asphérique est un verre dont la surface avant (ou arrière) est une surface
asphérique. Si nécessaire, un cylindre éventuel est usiné dans l’autre
• Une surface asphérique est une surface à symétrie axiale (de révolution) obtenue
par la rotation d’une conique autour d’un de ces axes de symétrie.
• La plus part des surfaces asphériques sont des conoïdes obtenues par la rotation
d’une section conique (ellipse, hyperbole, parabole) autour d’un axe de symétrie de
la conique (surface d’ordre 2).
• Il existe des verres asphériques dont la face est générée par une surface d’ordre
supérieur à 2 des
• Les verres asphériques multi drops (multi chutes), sont constitués d’une zone
centrale sphérique suivi d’un certain nombre de portions de surfaces sphériques
concentriques de puissances décroissantes.
Equations d’une conicoïde
Soit Oz l’axe de révolution, l’origine est prie en z=0
Elle est définie par l’équation :
s 2 - 2Ro z  (K  1)z 2  0, ou s  x 2  y 2 ,

Ro est le rayon de courbure au sommet (à l’apex (0,0)). Il est fixé par la correction.
Si k=-1 alors z=s2/2Ro qui est l’équation d’un paraboloïde
Si non on a k≠-1 : R  R  ( k  1 )s 2
2

z o o

k 1
, utiliser le signe + pour l’hyperboloïde

Ro  Ro  ( k  1 )s 2
2
s 2 / Ro
z 
k 1 1  1  ( k  1 )( s / Ro ) 2
z est la flèche de la section conique dont le diamètre est par 2s (comparé
avec un verre sphérique )
Types
• On pose généralement p=k+1
• Si p> 1 on un ellipsoïde aplatie, obtenu par rotation d’une ellipse atour de du
petit axe.
• - Si :p=1 (k=0) on a une sphère
• - Si P <1 mais >0 ( 0<k<-1) alors on ellipsoïde étendue : obtenue par rotation
d’une ellipse autour de son grand axe.
• - Si p=0 (k=-1) on obtient un paraboloïde
• - Si p < 0 (k<-1) on obtient un hyperboloïde.

de surface asphérique :
(Ro=1.000/10=100mm)
P Flèche z
20 mm 40 mm 60mm
sphérique 1 1,01 4,17 10
Ellipsoïdal 0,8 1,01 4,14 9,76
Ellipsoïdal 0,4 1 4,07 9,35
paraboloïde 0 1 4 9,00
Hyperboloïde -1 0,99 3,85 8,31
Hyperboloïde -4 0,96 3,51 7,03
Astigmatisme induit
• Ente A et B sur la surface ellipsoïdal, les deux rayons de courbures sagittal
(Rs) et tangentiel (RT) crois de Ro jusque leurs valeur maximale.., le rayon
de courbure tangentiel augment plus rapidement que Rs.. Les puissances
sagittale et tangentielle diminuent en s’éloignant de l’apex S.
• la surface est astigmate et cet astigmatisme neutralise l’astigmatisme des
faisceaux obliques
B

B
P
A A CpsCBS

CA CpT

CBT
Avantages des verres aspheriques:
- Elimination de l’astigmatisme des faisceaux obliques
- Réduction des aberrations chromatiques transversales
- Verre plat au bord donc les effets prismatiques sont faibles, le champ de
regard plus important que les verres à flexion de même puissance, scotome
réduit ;;;
- Le grandissement : l’épaisseur au centre diminue le facteur de forme est
presque égale à 1.
Réduction des distorsions
Réduction de l’épaisseur : à puissance égale et à diamètre égal, le verre
asphérique est moins épais que le verres sphériques correspondant. Le gain
d’épaisseur et d’autant plus important que le verre es puissant..

Désavantage : erreurs de puissance oblique (œil sous corrigé)


6. Verres Atoriques

Dans le cas des verres asphériques, la correction cylindrique doit être inclus dans la surface
non-aspherique

Pour améliorer les performances des verres astigmates on a introduit les verres atoriques. La
surface arrière n’est pas une surface de révolution comme dans le cas des verres
asphériques mais une surface ellipsoïdal toroïdal avec un ellipsoïde le long de chaque
méridien (valeurs de p), valeur petite sur la base et p plus grand sur l’autre méridien.

les atoriques sont corrigés de l'astigmatisme des faisceaux obliques mais chaque méridien
de puissance (sphère, cylindre) est corrigé de manière indépendante.
II. Verres pour fortes myopies
1. Problèmes associés aux verres négatifs
Comme dans le cas des verres pour fortes hypermétropies ou pour aphaque ces
verres souffrent de différents problèmes :
- Poids des verres : ce n’est pas un problème si on utilise des verres organiques

- Epaisseur aux bord : les bords épais sont plus visibles que les centres épais, en plus des
anneaux myopiques causés par réflexions sur les bords !!

- Grandissement : L’oeil du porteur apparaît plus petit et la taille de l’image rétinienne est
réduite. Ces deux effets peuvent être réduit en diminuant la distance verre œil ou par des
lentilles de contact.

- Champ visuel : les verres Cc élargissent le champ visuel qui est plus grand que le champ
apparent.

Le porteur peut voir une zone annulaire de diplopie ou se


superpose le champ en dehors du verre (flou) et celui du
verre (plus claire). Cette zone de diplopie est très loin dans
la zone périphérique qu’elle n’est pas observée.
2. Réduction de l’épaisseur au bord
Rappelons que : ec-eb=h2(Ds)/2(n-1)
L’épaisseur au bord peut être réduite en :
a. réduisant h(diamètre du verre)
b. utilisant une monture dont l’EM=EI pour qu’il n’y a pas de décentrement (diamètre =
diamètre effectif)
c. Utilisant un verre a haut indice

3. anneaux myopiques
La diffusion de la lumière par les bords du verre et les réflexions sur les
faces sont responsables des anneaux myopiques observés par
l’interlocuteur du porteur.
Les anneaux sont des images du bord du verres et sont causés par les
réflexions multiples sur les faces du verre et qui commencent aux bord du
verre vers le centre jusqu’ ce qui soit dirigés vers l’œil de l’observateur.

Remèdes
- traitement anti-reflet pas efficace pour les anneaux vus en vision oblique pour
l’observateur
- Revêtement du bord
- Peinture du bord avec une couleur grise neutre
- polissage du bord (biseautage fin+polissage) pour un avoir un bord semi-
transparent au lieu de granuleux diffusant.
- verre teinté (pour les organiques après usinage)
- Biseau aigue sur une partie du bord du verre
3. Types de verres :
a . Verres lenticulaires négatifs :
Utilisés pour des myopies > à 11 dioptries
- Bords plats (support plan)
- Bord convexe
Ménisque avec une zone de correction de 30 mm de diamètre

b. Lentilles de Fresnel
•Membranes flexibles (PVC) supportées par le verre de lunettes. Dans le cas d’un
astigmatisme, il faut utilisé un support torique. Ils sont minces légers, (comme les
prismes de Fresnel). Les prismes sont arrangés concentriquement. Et leurs angles
augmentent du centre vers la périphérie.
•Désavantages :
Diffusion de la lumière et réduction de l’AV et du contraste.
Les circonscriptions sont visibles pour l’interlocuteur..

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