Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PHYSIQUE
Chimie
Tome II
MOHAMED AU EDITIONS
Collection : SIGMA
Titre : Sigma 3 / 3èml Année secondaire
■J
Section : Math - Tome II
Auteur : Abderrazak 1KAMMOUN
lère Edition 2009
N° Editeur : 350-150/09
ISBN : 978-9973-33-251-6
------------------------------------------------------ ;-----------------------------------------------------------------
ij-4 1994 36 i
. JL>iXI 2- ÏLjILsJIj
ChapitrelO
Cinématique d'un solide en mouvement de
rotation autour d'un axe fixe
L'essentiel du chapitre
1- Rotation d'un solide autour d'un ax« fixe
* Un solide, en mouvement par rapport ù un
référentiel (R), est en rotation autour d'un axe fixe,
si deux de ses points restent immobiles dans (k).
La droite passant par ces deux points constitue
l'axe de rotation( A ) du solide.
* Lorsqu'un solide est en rotation autour d'un axe
fixe, ses points situés sur l'axe de rotation sont
immobiles; ses autres points décrivent des cercles
centrés sur l'axe (ou des ars de cercle); leur
mouvement est alors circulaire.
2- Mouvement de rotation d'un point matériel
2-1- Grandeurs cinématiques d'un mouvement
circulaire
2-1-1- Définition
Un point mobile M est animé, relativement à un repère(O,ï, j), d'un
mouvement circulaire si sa trajectoire, dans ce repère, est un cercle ou
un arc de cercle.
2-1-2- Repérage du mobile en mouvement circulaire.
2 méthodes sont utilisées: y- k
a) repérage par l'abscisse curviligne s
• On choisit un sen positif arbitraire sur la > X \s
/ T / \
trajectoire. r /m0 x*
• Mo et M étant respectivement les positions
du mobile sur le cercle à la date t=0 et à la
date t, la mesure algébrique de l'arc M0M est
l'abscisse curviligne s du mobile à la date t: M0M = s
Quand le mobile se déplace sur sa trajectoire, son abscisse curviligne
varie avec le temps.
3
s = f(t) est l'équation ou loi horaire du mouvement.
b) Repérage par l'abscisse angulaire 0 -
• A chaque abscisse curviligne correspond une abscisse
angulaire#qui est la mesure algébrique de l'angle orienté que fait le
vecteur OM avec le vecteur OMQ : 0 = (OM[}, kZ
bjVitesse angulaire
• La vitesse angulaire 0 est la dérivée première par rapport au
temps de l'abscisse curviligne 0.
or 0 = - d'où 1 ÉL-X
R R dt ~ R
0 en rad.s'1
V = R.0 avec V en m.s’1
R en m
V : valeur algébrique de la vitesse.
2-1-4- Vecteur accélération - Accélération angulaire
4
aWecteur accélération:
_ dV
a =----
dt
Dans le repère de FrenetQ
M(t)
Test le vecteur unitaire porté par
la tangente en M au cercle.
<
nest le vecteur unitaire porté par
le rayon passant par M .
le vecteur accélération à deux composantes :
—- dV
- a,. =---- .T composante tangentielle qui rend compte des variations
dt
de la mesure de la vitesse. >f
— V2
- an = —.n composante normale qui rend compte du changement
b) Accélération angulaire:
• L'accélération angulaire 0 du mobile est la dérivée première
par rapport au temps de la vitesse -angulaire (ou la dérivée
seconde de l'abscisse angulaire).
5
. 2
a„=RQ
2-2- Mouvement circulaire uniforme
2-2-1- Définition
• Le mouvement circulaire d'un point mobile 8Bl Uniforme si la
mesure algébrique de son vecteur viteilè Ht constante au
cours du temps.
V=cte
• En conséquence, la vitesse angulaire WaÛMl Constante:
• V
0 = — = cte
----- —r* J
a=an=—=R.6 *
n R
2-2-4- Période et fréquence
• Le point M répète son mouvement à intervalles de temps
égaux: le mouvement est dit périodique. La durée d'un tour, ou
période T, est égale à :______________
6
N ■»»»» =---
I—2—
C'est aussi le nombre de tours pM^HÔOnde. Elle s'exprime en Hertz
(Hz).
8
Analogie formelle entre les mouvements circulaires (ou de rotation) et
les mouvements rectilignes.
Caractéristique Mouvement rectiligne mouvement de rotation
Uniforme
Définition vecteur vitesse constant V = de vitesse angulaire constante
0 - cte
loi horaire x = vt + x0 0^3t+ Gg
Accélération a=Ô 0 = 0;ar = Ornais an Ô
donc a * Ô(« = a„)
uniformément varié
Définition a - cte accélération angulaire constante
0 = cte
Vitesse v = at + Vo 0 = 0t+0o
loi horaire 1 at 2 + vot + x(>
x=— 0 — —0t2 + 0ot + 0O
.2 .2
v2-v2 = 2a(x-x0)
0 -0O = 20(0-0O)
Sinusoïdal
loi horaire x = Xm sin ( M + (p)
Vitesse dx v . (
v= =^isin 1û)t+?+1
Accélération dv _ d2x
dt dt2
a - —co2x
a + û)2x - 0
9
Exercices
Exercicel
Un mobile ponctuel M décrit une trajectoire circulaire de rayon
r = 40cm avec une vitesse v = 4m • s-1.
1) Préciser la nature du mouvement de M.
2) Calculer pour ce mouvement :
a) la vitesse angulaire.
b) l’accélération angulaire.
c) l’accélération linéaire a.
d) la période et la fréquence.
3) Ecrire l’équation horaire du mouvement sachant qu’à la
7t
date t = Os l’élongation angulaire est a = — rad.
6
Exercicel
On étudie expérimentalement le mouvement circulaire d’un
mobile ponctuel. Pour cela on mesure la durée t mise par le mobile
pour effectuer n tours complets.
Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
n (tours) 1 2 3 4 5 6 7 8
t(s) 0,5 LO 1,49 2 2,5 2,99 3,5 4
1) Tracer la courbe n = f (t)
2) Déduire, à partir de la courbe, l’équation horaire du
mouvement du mobile. Préciser la nature du mouvement.
3) Calculer pour ce mouvement.
a) La vitesse angulaire ; l’exprimer en rad • s-1, en tours par
seconde.
b) La période T et la fréquence N.
c) Comparer les valeurs de la vitesse angulaire exprimée en
tours par seconde et la fréquence N. Conclure.
10
SX£££içe3
Un point mobile M est iinimé d’un mouvement dont la
trajectoire est plane. Ses coordonnées dans un repère g?(o,ï, j) sont à
chaque instant: x = 2cos(20îtt) et y ■ 2sin(207tt), x et y exprimés en
mètre et t en seconde. Les unités sont celles du système international.
1) Quelle est l’équation de la trajectoire ?
2) Déterminer dans le repère î,j), les coordonnées du
vecteur vitesse. Calculer le module de ce vecteur. En
déduire la nature du mouvement.
3) Ecrire la loi horaire de ce mouvement en choisissant comme
origine des temps, l’instant de passade par le point A(2,0) et
en orientant la trajectoire dans le sens du mouvement.
Exercice4
On considère un point M de la circonférence d'un disque de centre O
et de rayon R. Le disque est solidaire en O de l'axe d'un moteur
électrique. A l'instant de date to = Os, on alimente le moteur et on
coupe le courant à l'instant de date t2.
L'étude du mouvement du point M a donné le diagramme suivant,
représentant la variation de la vitesse angulaire en fonction du temps.
▲ 6 (rad.s ')
11
Exercice5
Un mobile est animé d'un mouvement circulaire. Le rayon de sa
trajectoire est R = 2m; sa vitesse angulaire varie en fonction du temps
suivant la loi 0 = 3t2 + 2
Sachant qu'à l'origine des dates le mobile passe par le point d'abscisse
angulaire lrad.
1- Déterminer l'équation horaire du mouvement du mobile.
2- Calculer la valeur de l'accélération angulaire à la date t = ls.
3- Déterminer, à l'instant de date t = ls, le module du vecteur
accélération.
Exerciceô
Un mobile est animé d'un mouvement circulaire. Le rayon de sa
trajectoire est R=10cm. Sa vitesse angulaire varie en fonction du
temps suivant la loi 0 = 5- 0,5t ( rad.s"1 )
1- Quelle est la nature du mouvement du mobile ?
2- Déterminer l'équation horaire de son mouvement sachant qu'à
l'origine des dates l'élongation angulaire est nulle.
3- Déterminer, à l'instant de date t = 5s.
a) le module du vecteur vitesse.
b) le module du vecteur accélération.
Exercice7
Le vecteur espace OM d'un mobile est dans le repère (o, i, j ) :
OM = 3 cos 2t.i + 3 sin 2t. j en cm
1- Montrer que le mouvement du mobile est y- k
M
circulaire.
2- Déterminer sa nature et écrire sa loi horaire
en prenant comme origine des espaces le point x ’
T /,,
0f Mox*
Mo situé sur l'axe x'ox. y’
Exercice8
Les coordonnées d'un point mobile M, par rapport à deux axes
orthonormés oxetoy sont:
x = cos t - sin t ; y = cost+sint (x et y en cm et t en secondes)
12
1 - Montrer que la trajectoire est un cercle.
2- On suppose que la trajectoire est orientée dans le sens direct, et on
choisit pour origine des arcs la position du mobile à la date t = 0.
a) Calculer la valeur du vecteur vitesse, et celle de la vitesse angulaire.
b) Écrire l'équation horaire du mouvement.
c) Calculer l'accélération et construire le vecteur accélération à
l’instant de date t.
13
Correction
Exercicel
1) La norme de la vitesse est constante : le mouvement est
circulaire uniforme.
2) a) La vitesse angulaire à est telle que
v 4
â = —= —— = 10 rd ■ s 1
R 0,4
à = 10 rd • s-1
.. dâ _
b) L'accélération angulaire a =— = 0
dt
2?r
d) La période T est telle que T = — = 0,628s
à 10
T = 0,628s
10
• La fréquence N - — = — => N=l,6Hz
T In 6,28
Exercicel
1) La courbe n = f(t) est une droite fn(tours)
linéaire (voir tracé ci-contre)
2) L'équation de la droite est de la forme
n - a•t
a étant le coefficient directeur de la droite.
On trouve a = 2 tours • s-1 d'où n - 2t
or a = 2îtn - 4M
L'équation horaire du mouvement est a(rad)
14
Le mouvement est alors circulaire uniforme.
3) a) La vitesse angulaire est:
. da . . _i _ _i
a = — = 47trad s =2 tours-s
dt
2k 2k
b) • La période T = — = — = 0,5s
à 4k
1 1
• La fréquence N - — = — = 2Hz .
T 0,5
c) Il est clair que la valeur de la vitesse angulaire exprimée en
tours par seconde est égale à celle de la fréquence. On peut donc
exprimer la vitesse angulaire en tours par seconde.
Exercice3
1) Elevons au carré les coordonnées du mobile et ajoutons-les:
x2 =4cos2(20rct) ; y2 = 4sin2(20Kt)
• Vv = — - 407tcos(207tt)
y dt
16
La courbe 0 = /(t)est une droite parallèle à l’axe des temps. 0 est
(jonc constante. Sa valeur est celle qu'avait le point M à la date ti
pendant la Ie phase soit 0 = 1000 rad .s 1
Le mouvement de M est un mouvement circulaire uniforme.
L'équation horaire est: 0 = 0t+0o, étant l'abscisse angulaire du
mobile au début de cette phase; c'est aussi l'abscisse angulaire du
mobile à la fin de la Ie phase. On l’obtient à partir 4a (rad.s1)
de la loi horaire de la Ie phase en donnant à t la
1000 |
I
valeur ti - 20s soit I
I
I
J
0O =25x(20)2 =104rad d'où e=io3t+io4 I
O ------- 40----t (S)►
cette phase constitue le régime permanent du
moteur.
3eme phase Après t2
On prend comme origine des temps de cette phase
l'instant de date t2. Pour cette phase, la courbe
représentant 0 - f (t) est une droite affine.
0 = — =-33,33 rad.s ~2
dt
0 étant constante: le mouvement de M est circulaire uniformément
retardé ^0(Oet 0)0^
17
0O est obtenue à partir de l'équation horaire de la 2cmephase en donnant
à t la valeur 40s.on trouve 0Q = 50.103 rad
d'où 0 = -16,66t2+103r + 50.103 0enrud et t en s
cette phase constitue la phase d'arrêt du moteur.
Exercice5
* ri Q
Ona0 = — = 3t2 + 2
1-
dt t.
0 étant la primitive de 0, elle est alors de la forme:
0 = t3 + 1t + C, C étant une constante qui est déterminée à partir des
conditions initiales:
à la date t = Os on a 0«l rad
d'oùC= 1 et par suito0 = t3 + 2r+1
2-
• L'accélération angulaire 0est telle que:
0 = 6f
0 = 6rad .s ~2
3- Le vecteur accélération a s'écrit dans le repère de Frenet:
a — an + (ij.
à t = ls on aura = 50m.s~2
à t = lsona 0 = ôrad.s 1
d’où I = 2x6 = 12m.s~2
18
||a|| x ^(50)2 + (12)2 = a/2644 = 5 l,4m.<2
||a|| s» 5 l,4w..v’2
Exerciceô
1- La vitesse angulaire 6* du mouvement CM une fonction affine du
temps.
• L'accélération angulaire 0est elle que:
ë = — = -0,5rad.s~2{Q
dt
elle est donc constante: le mouvement est circulaire uniformément
varié.
• àladatet = O: 0 = 5rad.s^')Qd'où0.0{Q'.
le mouvement est circulaire uniformément retardé.
2- La loi horaire du mouvement est de la forme:
0 = — 0t2 + 0n t + 0n où:
2
0 = -Q,5rads~2 ;0O =5rads~i
or à la date t = 0 0 = 0 d'où 0Ü = 0 et par suite :
19
an
Exercice7
1- Les coordonnées du vecteur espace OM sont
x = 3cos 2t et y = 3sin 2t
Elevons au carré x et y et ajoutons les:
x2 = 9cos2 2t et y2 = 9sin2 2t
x2 + y2=9(cos2t + sin2t) = 9x1 = 9
x2+y=9i
2- C'est l'équation d'un cercle, rapporté au repère (oj, de centre O
et de rayon R=3 cm
27 Les coordonnées du vecteur vitesse sont:
V = — = -6 sin 2t
x dt
V = —= 6cos2t
y dt
or la valeur du vecteur vitesse est
soit V = 6cm.s'
La norme du vecteur vitesse est donc constante: le mouvement est
alors circulaire uniforme.
• La loi horaire est telle que: s = Nt + s0 (s: abscisse curviligne)
or à t = 0 s = 0
• => 50 = 0 et par suite s = V.t = 6t s = 6t
Si on utilise l'abscisse angulaire 6 on aura:
* ** V 6
0 - 0tavec0 = — = — = 2rad.s~x
R 3
d'où \0 = 2t
20
Exercice8
1 - Elevons au carré x et y:
x2 = cos21 + sin21 - 2cos t sin t
y2 = cos21 + sin21 + 2 cos t sin t
• ajoutons membre à membre:
I——»n2
point O.
c'est l'équation d'un cercle rapporté au repère de centre O et de
rayon R = a/2 cm
2- Rapporté au repère (ox, cycles coordonnées du vecteur vitesse
V sont:
, dx
K = — = -sin t - cos t
y dt
La norme du vecteur vitesse est telle que:
• M| = # + iz,2='/2ot.j-1
V =y/2cm.s 1
La norme du vecteur vitesse est donc constante, le mouvement du
mobile M est circulaire uniforme.
21
Chapitre XI
Dynamique du solide en rotation autour d'un
axe fixe
Relation fondamentale de la dynamique de
rotation
L'essentiel du chapitre
1- Cas d'un point matériel en rotation
Soit un point matériel A de masse m assujetti à
tourner autour d'un axe (à) fixe. Sa trajectoire
est un cercle centré sur l'axe (A) et de rayon R.
a) Moment d'inertie du point matériel
On appelle moment d'inertie du point matériel A par rapport à
l'axe (A), noté J , le produit de la masse m de A par le carré de la
/a
distance qui le sépare de l'axe de rotation. Cette distance est ici égale
au rayon du cercle.
Ja/a en kg.m2
avec m en kg
R en m
b) Relation fondamentale de la dynamique de rotation
Soit F la somme des forces appliquées au point matériel A. L'effet de
rotation de F est caractérisé par son moment 0^. par rapport à l'axe
de rotation (A).
On démontre que:
où 0 est l'accélération angulaire du mouvement.
22
sont appliquées est égal au produit de son moment d'inertie par rapport
à l'axe de rotation et de son accélération angulaire.______________ __
2- Cas d'un solide en rotation
a) Enoncé de la R.F.D
Pour un solide en rotation autour d'un axe fixe, la somme des
moments, par rapport à cet axe, de toutes les forces extérieures qui lui
sont appliquées, est égale au produit de son moment d'inertie par
rapport à l'axe de rotation et de son accéléra ion angulaire.
23
c) Moment d'inertie d'un solide par rapport à
un axe quelconque. Théorème d'huyghens
Pour calculer le moment d'inertie d'un solide par
rapport à un axe (A) quelconque ne passant pas
par le centre d'inertie G du solide, on utilise le
théorème d'Huyghens qui s’énonce ainsi:
Le moment d'inertie d'un solide (S) par rapport à
un axe quelconque (A) ne passant pas par le
centre d'inertie du solide est égale au moment
d'inertie du solide par rapport à un
axe (A') parallèle à (A) et passant par le centre d'inertie G augmenté
du produit de la masse M du solide par le carré de la distance d entre
les deux axes.
J<>j ~ Jvj + Md2
7à 7&'
24
Exercices
Exercice 1
On considère le système déformable (S)
représenté par le schéma ci-contre.
Il comprend:
- Une tige t homogène solidaire d'une poulie P
de rayon r mobile sans frottement autour d'un
axe horizontal (A) passant par son centre O.
Le moment d'inertie de l'ensemble par rapport à
(A)estJo. Q (C)
d'intensité || F || =
faisant un angle
donne OA = —
2
1- Quelle est la nature du mouvement du
volant?
2- Combien de temps met-il pour s'arrêter?
3- Combien de tours effectue-t-il avant de s'arrêter?
On prendra||g|| = 10N.kg~'
25
Exercice 3
Le dispositif représenté par la figure ci-contre
comprend:
- Un solide qui tourne sans frottement autour d'un
axe (A) horizontal passant par son centre de
gravité; ce solide est formé de deux cylindres(Ci)
et (C2), solidaires et coaxiaux, de rayons respectifs (S,)|_J I
Ri=0,lm et R2=0,15m. [J(S2)
- Deux fils (fi) et (fî), inextensibles et sans masse,
enroulés en sens inverses sur les deux cylindres et supportant en leurs
extrémités deux solides (Si) et (S2)de même masse m=0,5kg.
Le système est abandonné à lui-même, sans vitesse initiale, à
l'origine des dates. A l'instant de date ti=2s, la vitesse angulaire du
solide tournant est0\ = 6,28.10"2 rad.s~l.
On prendra||g|| = 1 ON.kg
1- En appliquant la R.F.D aux solides (Si) et (S2) exprimer les
tensions ||7^|||| des deux fils (f|) et (f2) en fonction de m, Ri et R2,
27
3- Au bout de combien de temps, la vitesse de rotation du cylindre
sera-t-elle égale à 2 tours.s'1?
4- A la date ti=2,56s, le fil (f) se rompt. Etudier les mouvements
ultérieurs:
a- du solide (S).
b- du cylindre tournant.
on donnera l'équation horaire du mouvement du système
tournant en précisant les origines des espaces et des temps adoptées.
On prendra| g|| = 9,8m.s~2
Exercice 6
Données :
On appelle moment cinétique, noté cr, d'un système en rotation, le
produit de son moment d'inertie J par rapport à l'axe de rotation par sa
vitesse angulaire#: cr = J.0. Il s'exprime en kg.m2.rad.s''
1- a) Ecrire la R.F.D de rotation en faisant intervenir <7.
b) Montrer qu'il y a conservation du moment cinétique si le système
est isolé ou pseudo-isolé.
2- On considère le système suivant:
Deux petites boules bi et b2, de masses égales à m=500g, de
dimensions négligeables, peuvent glisser sur une tige AB, de masse
négligeable et de longueur € = 0,5m. Deux butées placées en A et B
empêchent les boules de quitter la tige. La tige AB peut tourner autour
d'un axe OO', vertical, perpendiculaire à
AB en son milieu M (voir figure)
Deux fils égaux retiennent les boules b]
et b2 à la même distance d=0,2m de l'axe
de rotation.
On lance le système; il prend alors une
vitesse angulaire égale à 10 tours.s'1. On
néglige tous les frottements.
a) Calculer le moment d'inertie du système. En déduire son moment
cinétique cr.
28
b) Montrer que le système Conserve indéfiniment sa vitesse de
rotation. A
c) Au cours de la rotation et à un Instant donné, les deux fils se
rompent.
• Que se passe-t-il alors?
• Calculer la nouvelle valeur de la vitesse angulaire du système.
29
Correction
Exercice 1
Il faut d'abord remarquer que le système (S) comprend deux parties:
- une partie tournante: poulie(P) et
tige t munie des deux masselottes
A et B
une partie animée d'un
mouvement de translation: le
solide (C)
Étudions séparément le
mouvement de ces deux parties.
a) la partie tournante:système S'
• Bilan des forces extérieures:
• Le poids P de la poulie
vertical, dirigé vers le bas et passant par le centre O de la poulie.
• Le poids P'de la tige t vertical, dirigé vers le bas et passant par le
milieu de la tige homogène qui est confondu avec le centre O de la
poulie.
• Le poids T’ de la masse ponctuelle A.
• Le poids P2 de la masse ponctuelle B.
• La tension T} du fil.
• La réaction R de l'axe de rotation.
• On applique la R.F.D de rotation: Y = J , .0
“X /a
Js,, étant le moment d'inertie de la partie tournante.
/A
or:
- |t2|| -1|7] || : le fil étant inextensible et sans masse.
d
M llgll - Js/.— - Mr 0 ou encore
/a r
d'où
31
Or : JsV =J0 + 2md2
/tu
= -|f||xCW = -||F||.OAsina = R .
.— sina
2
( / est négatif car la force de freinage a tendance à faire tourner le
/A
• *4
M 114 un
il vient :0 =-------- ------ — = —
40x-MR2 40*
2
g
0 = -0,5rad.s 2
33
6* est l'angle dont a tourné le volant avant qu'il s'arrête. Si n désigne le
. 2
0 00
nombre de tours alors 0 = 2nn soit n = —— ou encore n —------- -
$710
AN
0o = 20æ rad.s~} ; 0 = -0,5 rad.s~2
-(20fr)2 _(20)2x7r2
= 628 tours
-Q,5x$7T 2tï
n = 628 tours
Exercice 3
1-
* Le solide (Si) est soumis à deux
forces:
- Son poids ||/]||, force verticale dirigée
vers le bas.
- La tension 7] du fil (fi).
La R.F.D appliquée au mouvement de
translation de (Si) s'écrit:
Px + Tj — m.a} (a} : accélération du solide S{ j
Dans le repère (o, i ) elle s'écrit: ||ti||-||.P1||= ma\ (1)
©#r- = —
et = T2
lerequestion:
ou encore
J + m[R,+ Rl)
35
* L'accélération angulaire 0est constante positive. Le mouvement du
solide en rotation est uniformément accéléré, (vitesse initiale nulle)
3- * L'équation horaire du mouvement du solide en rotation est de la
forme:
0 = -0t2 +0ot + 0n
2 0
A l'origine des dates (t=0): 0(l ■ 0 et 0O d'où:
0 = -0t2 et 0 = 0t d'où0 = —
2 t
à ti=2s :
0
, m\\s\\(Ri-Rô-m(Ri +R1)0
ou encore J =-------------------------------------
0
Numériquement: J = 7,94-kg.m2
4- Quand le fil fo) casse à la date ti, le solide en rotation est soumis à
cet instant aux forces P, R et la tension 7] . Or P ,R n'ont aucun effet
sur la rotation du solide, leurs moments étant nuis puisqu'ils coupent
l'axe de rotation . Seule la tension TJ a un effet de rotation. Or son
moment par rapport à l'axe de rotation est négatif donc la
tension TJ ralentit le mouvement de rotation du solide; dans une
première phase le mouvement du solide en rotation sera uniformément
retardé; par la suite le solide s'arrête et commence à tourner dans le
sens négatif; au cours de cette nouvelle phase, son mouvement sera
uniformément accéléré.
36
E]!S££i£e4
* Considérons le système disque, Il 6Nt soumis aux
I-
forces extérieures suivantes:
- Son poids P.
- La réaction R de l'axe de rotation.
- Les forces motrices (exercées par le moteur) de
moment
* Appliquons la R.F.D de rotation:
FaaA
+ — J.0
7b 7b
or Off s/- â/= 0 (P et R coupent l 'axe de rotation )
/A /A '
1 1 •• •• Orvï/
**
et J = —MR2. D'où : otf = -MR 2 6et 3 =------7
2 2 MR2
. •' 2x0,09æ , _2
AN : 3 =----------- 7 = iïrad .s
2x(0,3)
3 = ïïrad.s 2
L'accélération étant constante, le mouvement du disque est
uniformément varié (accéléré).
2- La vitesse angulaire 3 est à chaque instant de la forme:
3 = 3t + 3o
Or à la date t=0 3 = 0 => 3t} = Oet par suite
3 -3t =>t
3
la durée nécessaire pour que le solide atteigne une vitesse an
3 = lQn:rad.s~ï est alors-.
37
3- a) La force de freinage est tangente au disque et de
sens tel que son effet de rotation soit opposé au sens de
rotation du disque.(voir schéma)
b- * Lorsque la force de freinage est appliquée, le
disque est soumis, dans ce cas, à:
- Son poids P de moment par rapport à l'axe de rotation
nul ( P coupant l'axe)
- La réaction Rde moment également nul (/{coupant
l'axe)
- La force de frottement F de moment = -||f||.R (R : rayon de
disque)
* L'application de la R.F.D donne:
f\\.R = J.0 or J =—MR2 d'où
Il 2
2 F
0=-
AIR
Numériquement 0 = -l,Q5rad.s 2
Il est à remarquer que dans ce cas, 0 = cte et 0.0(0: le mouvement
du disque, au cours de cette phase, est uniformément retardé. Il finira
par s'arrêter.
* Appliquons la relation indépendante du temps relative au
mouvement de rotation uniformément varié:
.2 .2
e -0O = 20(0-0O)
Prenons comme origine des dates l'instant où le solide a la vitesse
0 = 10nrad.s~l = lO^raJ.5-1 et comme origine des espaces
38
A l'arrêt du cylindre 6* = 0d'où^"'“*
~, 0 étant l'abscisse angulaire
. 20
du cylindre à l'arrêt.
Numériquement 0 = *.
_ 222^ ■ 47fi, 2rad (k2 = 10)
-2x1,05 2x1,05
Si n désigne le nombre de tours qui correspond à cette abscisse
angulaire on a:
n n 0 476,2
0 = 2kh =>n = — ------- -- 7 6 tours
2k 6,28
n = 76 tours
Le cylindre aurait donc effectué 76 tours avant de s'arrêter.
39
appliquée au centre d'inertie G du solide. ! y?
- La réaction R du plan incliné, perpendiculaire à ce plan (les
frottements sont supposés négligeables) et Appliquée en I centre de la
surface de contact du solide avec le plan ine|Üldi
- La tension T du fil parallèle à la ligne dflplUM grande pente du plan
incliné et orientée comme indiqué sur le sdhdnill plus haut.
* Le solide a un mouvement de translation rectiligne. On lui applique
la R.F.D de translation:
Y^.=M'S
soit : P' + R + T = M'â
Dans le repère (tM ) on a:
||p '|| sin a+0 - ||f|| = M ' à => ||f|| - M ' (||g || sin a - a ) (1)
=j.e
or = otâp, =0 ( P et R coupent l'axe de rotation)
/a /a
Q'tâp/ = —Q^pj => ©^/ + ©^y =0
/A /a /a /a
d'où en remplaçant:
||r||.«=y.ë (2)
Le fil (f) étant inextensible et sans masse ||t '|| = ||f|| et a = R.O
40
(3)
on a donc
a =------->2--||g||SillQf (4)
M'+-M+------ r
_______ 2 2R2_____________
L'accélération du mouvement du solide (S) est constante. Son
mouvement est alors rectiligne uniformément varié le long de la ligne
de plus grande pente du plan incliné.
b) La relation (4) donne:
ml2
M=2M
7
Numériquement:
M'= 0,500kg; ||g|( = 9,8m.s~2,a = 30° ;m=0,lkg; a=0,98m.s'2;^=0,5m;
R= 0,2m M=3,375kg
3- Le mouvement du cylindre est un mouvement de rotation
uniformément varié d'accélération 6 = — et de vitesse angulaire
R
variable avec le temps suivant la forme 0 = 0t + 0ç>
Le système étant abandonné, à l'origine, sans vitesse initiale 0o = 0
a
0, 2.4æ
Si 0 -2tours.s 1 = 4jrrad.s 1 t = —------ = 2,565
0,98
t - 2,56s
41
Le cylindre atteindra la vitesse 2 tours.s’'à l'instant de date t = 2,56s
comptée à partir du début de son mouvement.
4- a) Après la rupture du fil, le solide
est soumis aux forces extérieures
suivantes :
- Son poids P'
- La réaction R du plan
L'application de la R.F.D donne!
1P'+R = M 'a'
Dans le repère (oj) on a:
P' sina+0 = M '«'=> a' = ||g||sina
AN : Il g II = 9,8ms~2 a -30°
a'= 4,9ms 2
Le solide va glisser le long de la ligne de plus grande pente du plan
incliné vers le bas d'un mouvement uniformément accéléré
d'accélération a'=4,9ms'2.
b) * Après la rupture du fil, le système tournant est soumis aux forces
extérieures suivantes:
- Le poids P du cylindre.
- La réaction R de l'axe de rotation.
- Les poids pet p' des masselottes m et m'.
* Appliquons la R.F.D de rotation
=o
o+o+o-
• La vitesse angulaire du mouvement du système est donc constante.
• Après la rupture du fil,le système en rotation va conserver sa
vitesse: son mouvement est alors un mouvement de rotation uniforme
de vitesse angulaire 0 = 2 tours.s 1 celle qu'il avait à l'instant de
rupture du fil c.a.d à l'instant de date ti = 2,56s
42
• L'équation horaire de son mouvement sera de la forme:
I
9 • 00 / + 0O
SI I 'on prend l'origine des temps l'instant de rupture du fil et comme
origine des espaces la position du solide tournant à cet instant on aura:
A la date t = 0 0o - 2tours.s~l = 4n:rad,H ' et 0O - Orad
D'où l'équation horaire du mouvement de rotation du solide tournant
après la rupture :
0-47Ct
Exercice 6
1- a) La R.F.D de rotation s'écrit:
•• fi
G^-=j.e/ e=—
f-a dt
d0 1 do
or 0=—d'où
J dt J dt
La R.F.D s'écrit alors :
1 do do
oFL— =J.
J dt dt
43
* le moment cinétique du système est:
cr = a=2,5\kg.m2.rad.l 1
Or a = J 6 donc 6 ~ cte
Le système est mécaniquement isolé: il conserve donc indéfiniment
son mouvement de rotation avec la même vitesse angulaire.
c)
• Les fils tendus exercent sur les deux boules des forces centripètes;
Ces boules décrivent alors, au cours du mouvement du système, un
cercle de centre M et de rayon d: leur mouvement est circulaire
uniforme.
• Quand les fils cassent, et si l’on néglige les frottements, les boules
glissent le long de la tige et viennent buter en A et B. Sous l'effet des
forces centripètes exercées par ces butées, le mouvement des deux
boules sera alors circulaire et uniforme de rayon —
( t : longueur de la tige)
On considère les deux états suivants:
Etat l
LeN boules sont à la distance d de l'axe.
Le système a un moment d'inertie J ja2md
La vitesse de rotation est 0 = 10 tours.s"1
AN
2
02 =1,60 tours, s 1
45
Chapitre XII
L’énergie cinétique
L'essentiel du chapitre :
1- Concept énergie
• De façon générale, on dit qu’un système possède de l’énergie
lorsqu’il peut produire plus ou moins directement du travail.
2- Travail d'une force
1- Travail d’une force constante ; Travail d’une force de moment
2-
constant.
2-1-1- Travail d’une force constante
a) Expression du travail
• Force constante signifie qu’elle garde
au cours du temps :
- La même direction (cr = cte)
- La même intensité ||f|| = cte
- Le même sens
A-^B
47
Un solide (5)attaché à l’une des extrémité» du ressort (l’autre
extrémité étant fixée à un support fixe) est éOWté de sa position
d’équilibre puis lâché. .
Ressort vertical : figure S
X —•
*
i I
I
Tl
î
t
l
l
l
S —
a. —U
l
f
I *
"
à cet instant le ressort est comprimé
n
x i «
x i x,
x2 i
M--- -—H
* Seule la direction de T reste constante (horizontale)
* A l’instant t, la déformation étant x comptée à partir de la position
d’équilibre : f = -kxi
48
Dans les deux cas :
Ad cours du mouvement de (S), la tension T du ressort varie en sens
et en intensité. Seule sa direction reste constante._________________
• Le travail de la tension d’un ressort de raideur k lorsque sa
déformation X passe de la valeur Xi à la valeur X2 est donné par
l’expression :________
w(f)=±kx; ~tx2 2
XI—>X2 ________
49
fourni par l’opérateur (pour tordre le fil de 0\à02) est alors:
Wn=-Wc=-C02-~C02
oP c 2 2
3- Energie cinétique
1- Définition
3-
• Tout système en mouvement est capable de produire un travail. Un
tel système possède de l’énergie cinétique.
3-2- Energie cinétique d’un solide en translation
• Tous les points d’un solide indéformable en translation par rapport
au référentiel d’étude ont la même vitesse à la date t et la même
trajectoire par rapport au réferentiel d’étude. Il est donc possible de
parler de la vitesse du solide, que l’on identifiera à celle de son centre
de gravité G, soit VG = V cette vitesse.
• Un solide indéformable de masse M, en translation par rapport à
un référentiel donné et animé de la vitesse V à l’instant t, possède
dans ce référentiel l’énergie cinétique Ec telle que :
Ec = -MV2
c 2
3- 3- Energie cinétique d’un solide en rotation
Un solide en mouvement de rotation autour d’un axe fixe (A) par
Ec =— 1 J<,/.0
c 2 /&
Jsy : moment d’inertie du solide par rapport à A.
/A
50
àE(. = Ecf-ECi
Si E(f)ECi=> AEC)OEntre les instants de date tf et t, il y a
augmentation de l’énergie cinétique.
Si Ecf{ECi => Aê'c(0 '• L’énergie cinétique diminue entre les instants
de date tf et t;
La variation de l’énergie cinétique Ec est une grandeur algébrique.
4-2- Théorème de la variation de l’énergie Cinétique
La variation, pour une durée donnée, de l'énergie cinétique d’un
système matériel (déformable ou indéformable) animé d’un
mouvement quelconque relativement à un repère galiléen est égale à la
somme algébrique des travaux effectués, pendant cette durée, par
toutes les forces (intérieures et extérieures) appliquées au système.
A£c=gq-Ec,=£w(jÇ)+l¥(/Ç)
D'ou
5- Conservation de l’énergie cinétique
* Pour un système isolé (il n’échange pas d’énergie avec le milieu
extérieur) :
£w(f) = 0^A£c =0
Son énergie cinétique se conserve :
~ ^Ci
Pour un choc élastique entre deux solides (Au cours d’un tel choc, les
énergies associées aux forces intérieures susceptibles d’agir pendant la
durée du choc et qui conduisent, par exemple, à une dissipation de
chaleur, à des rotations ou des déformations sont négligées ; en
d’autres termes, au cours des collisions dites élastiques, les transferts
d’énergie se font uniquement sous forme d’énergie cinétique dé
translation) il y a conservation de l’énergie cinétique avant et après le
choc.
51
Exercices
Exercice 1
Une voiture de masse m=1000kg et un camion de masse M= 4000kg
sont en mouvement sur une voie rectiligne.
1- Calculer l’énergie cinétique de la voiture roulant à la
vitesse 11^1] = 45km.h^
52
Quelle doit être la valeur de pour que le plateau atteigne la vitesse
angulaire de 33tours par minutfiSU bout de 2 tours ?
On néglige toutes les forces de frottetriBnti
Exercice 5
Un disque de masse m= 547g et de rayon R«l2cin est suspendu par
son centre à un fil de torsion de constante de torsion C.
On écarte le disque de 7iradian de sa position d'équilibre et on
l’abandonne à l’instant de date ti. On mesure ensuite sa vitesse
angulaire à l’instant de date t2 lors de son passage par la position
d’équilibre. Pour cela on colle sur la périphérie du disque un morceau
de carton qui couvre un arc de largeur £-3cm. Ce carton coupe le
rayon éclairant une cellule convenablement placée juste au moment où
le disque passe par sa position d’équilibre. Un chronomètre relié à
cette cellule, donne la durée At de passage du carton devant la cellule.
1- Etablir l’expression de la vitesse angulaire Oi du disque à la date t2
en fonction de l, R et At. Calculer sa valeur pour At = 65 10“3s.
2- Calculer la valeur de la constante de torsion C du fil de torsion.
Exercice 6
Un volant, assimilable à un cylindre plein de masse M= 100kg et de
rayon R=0,5m, est lancé avec une vitesse angulaire 0 = 1000 tours/ mn
puis abandonné à lui-même. Il s’arrête sous l’effet des forces de
frottements après avoir effectué 1500 tours. On supposera constant le
moment des forces de frottements.
1- Evaluer la variation de l’énergie cinétique du volant au cours du
freinage.
2- Etablir l’expression de la somme des travaux des forces exercées
sur le volant au cours du freinage.
3- En déduire le moment des forces de frottement.
Exercice 7 :
Les forces de frottement sont négligeables.
Une petite bille de masse m = 50g est suspendue à un fil
inextensible et sans masse de longueur t, fixé à son autre extrémité à
53
un point fixe O. Le fil et la bille sont écartés de la position d’équilibre
stable d’un angle am = 60°, et lâchés sans vitesse initiale.
1) Quelle est la vitesse de la bille quand elle passe par la position
d’équilibre ?
On donne £ = 50cm.
2) Calculer la valeur de la tension T du fil à la position
d’équilibre.
On prendra j] g | = 10m • s~2.
Exercice 8 :
Un solide (S) de masse m = lkg est lâché sans vitesse initiale
d’un point A d’un plan incliné faisant un angle a = 30° avec
l’horizontale.
Au point B situé à 2 m de A le solide (S) heurte un ressort de
raideur k = 100N ■ m_l.
Sous l’effet de ce choc le ressort se comprime de a.
Calculer :
1) La vitesse du solide (S) au point B.
2) La compression a du ressort.
On néglige les forces de frottement et on prend g = 10m • s-2
Exercice 9 :
Un point matériel de masse m est maintenu à la distance
constante £ d’un point fixe O par un fil inextensible dont la masse est
négligée dans la suite.
Le système étant en équilibre stable, ce point
est lancé de Mo avec une vitesse initiale
représentée par le vecteur Vo horizontal.
54
Son vecteur vitesse est V quand il passe par la position M
définie par l’angle (OM0,OM) = 0.
1) En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, exprimer V2
en fonction de Vq .
2) Etablir les expressions de l’accélération normale aN du
mouvement en M et de la tension T du fil on fonction de cos 0 et de
V2
v° ■
3) Les calculs précédents supposent que le fil reste tendu pendant
le mouvement. Montrer que cette condition est satisfaite pour toute
V2
valeur de l’angle 6 si le rapport ppp est supérieur II line limite que
lglr
l’on calculera.
Exercice 10 :
Un solide (S) de petites dimensions, de masse m et assimilable à
un point matériel, est placé au sommet A d’une sphère de A
rayon r.
On déplace légèrement le point matériel (S) pour qu’il /
quitte la position A avec une vitesse quasiment nulle et
glisse sans frottement le long de la sphère. La position \
de (S) peut être déterminée par l’angle 0 (voir figure ci-
contre).
Situer la position où le solide quitte la sphère. Quelle est alors sa
vitesse ?
Exercice 11 :
Une petite bille de masse m, assimilable à un point matériel, est
suspendue à l’une des extrémités d’un fil inextensible et sans masse,
l’autre extrémité étant liée à un support fixe. Le fil de longueur
i restant tendu, la bille est écartée de sa position d’équilibre stable ; le
fil fait alors un angle 0] avec la verticale. La bille est ensuite
abandonnée sans vitesse initiale.
Données II g 11 = 10m -s-2 ; ^ = lm ; m = 50g ; O^ôO0.
55
1) a) Les forces de frottement dissipatives étant supposées
négligeables, donner l’expression de la vitesse de la bille en fonction
de l’angle 0 du fil tendu avec la verticale.
b) Pour quelle valeur de 0, la vitesse est-elle maximale ?
Que vaut-elle ?
2) Exprimer l’accélération normale en fonction de 0. Calculer sa
valeur pour 0 = 0.
3) Donner l’expression de la tension du fil en fonction de 0.
Calculer la valeur maximale de la tension.
4) Exprimer l’accélération tangentielle en fonction de 0.
Vérifier qu’elle s’annule lorsque la vitesse est maximale.
Exercice 12 :
La piste de lancement d’un projectile M comprend une partie
rectiligne horizontale ABC et une portion circulaire CD, centrée en O,
de rayon r = lm d’angle au centre a = 60° et telle que OC est
perpendiculaire à AC.
AJ Le projectile M assimilable à un point matériel !
de masse m = 0,5kg est lâché en A sans vitesse ! '
’r
O
initiale suivant AB = lm avec une force
—- m —” 1 a /
constante, F ne s’exerçant ~' i F I 7
d.
qu’entre A et B. A B C
A B
56
a) La vitesse | Vc|| du projectile à son passage en C en fonction de
|vD|| , |g,ret a.
Exercice 13 :
On étudie le mouvement d’un solide (S) supposé ponctuel de
masse m par rapport à un repère supposé galiléen. (S) initialement au
repos au point A est lancé sur une piste ACD en faisant agir sur lui le
long de la partie AC rectiligne une force horizontale F supposée
constante.
57
2) Au point M de CD défini par (OC, OM) = 6, établir en fonction
de ||f||, £,m, r, 0 et ||g|| l’expression de :
Exercice 14
Dans tout l’exercice, on prendra ||g|| = ÏON.kg~'
Un skieur de masse total m=90kg aborde une piste verglacée ABCDE
rayon r =0D.
a) Exprimer
a-1) La valeur ||vs|| de la vitesse au skieur AU point K en fonction de
ll&H et de l’angle 0.
La valeur ||jR|| de la réaction exercée par ta pute HUI' IC Skieur au point
59
du pistolet, en une durée A/ = 0,70s .
On suppose le mouvement de la fléchette rectiligne et uniforme.
1- Pourquoi une telle hypothèse sur le mouvement de la fléchette est-
elle sans doute justifiée ?
2- Calculer la valeur de la vitesse V de la fléchette.
3- D’où provient l’énergie cinétique de la fléchette au moment de la
détente ? )
4- Quelle est la valeur de l’énergie cinétique de la fléchette au moment
de la détente ?
En déduire la valeur de la raideur du ressort.
60
Correction
Exercice 1
1- Pour la vitesse jVj|| = 45km.h~l a 1 2,30m"1 , l'énergie cinétique de la
1 12 1
voiture est : Ec =—Af Vj = — xlO3 x(12,3)î *
7,8.10 4 J
£Ci = 7,8.1ûV
2- * L’énergie cinétique de la voiture à la vitdNHO IKI=2Mest
Ec = 31,2.10V
H' Pour la vitesse || - \2,‘5m.s~ï, l’énergie cinétique du camion vaut :
Ec= 31,2.10 V
L’énergie cinétique du camion, roulant à la vitesse V, est quatre fois
plus grande que celle de la voiture roulant à la même vitesse.
3- Pour la même vitesse, l’énergie cinétique du camion est beaucoup
plus grande que celle de la voiture, ce qui nécessiterait pour l’arrêt du
camion une distance de freinage supérieure à celle de la voiture. Ce
qui explique bien la limitation de vitesses pour les véhicules qualifiées
de « poids lourds » dans les agglomérations à une valeur inférieure à
Celle imposée aux autres véhicules.
fercice 2
On applique le théorème de la variation de l’énergie cinétique au
üystème voiture entre l’instant ti où la voiture roule à la vitesse
V| ||=90km.h ‘ = 25m.5_1 et l’instant t2 de son arrêt.
Exercice 3
* Le système à étudier est la flèche, le repère étant supposé galiléen.
Considérons la flèche à deux dates tj et t2.
• date tj : le ressort est comprimé, la flèche est immobile.
ECi=0
• date t2 : le ressort est détendu, la flèche quitte alors le ressort à
la vitesse V .
ou
----- , «L
Exercice 4
• Le moment d’inertie du plàwtfjÿtt rapport à son axe de
révolution (A) est :
®» ’
J&=^MR2 =|xlx(12.1(T2)2 = 7,2.10’*
Exercice 5
1- La vitesse linéaire d’un point du disque est :
Ilvil = — (1= longueur de l’arc)
11 11 Ar
• • Ml
La vitesse angulaire du disque est à la date t : 02 — —-
63
I
(R rayon du disque) d’où 6* 2 =
AN : At = 65.10A ; 1= 3cm=3.10~2m ; R=12.10~2m
02 = 3,84raJ.5-1
2- * Calculons la variation de l’énergie cinétique du disque entre les
dates ti et t2
• date tj : le disque est lâché sans vitesse initiale
Ec,=0
• date t2 : le disque passe par la position d’équilibre avec une
vitesse 02
I 2
avec J =—M R (moment d’inertie
révolution)
• Soit t2 la date à laquelle le volait s'arrête ; son énergie
cinétique à cette date est nulle Ec =« 0 j(car NB vitesse angulaire
est nulle)
• La variation de l’énergie cinétique du disque entre les dates ti
et t2 est alors :
1 •2 1 •2
AECr=Ecr2 -ELjc =0 — 2^
J.0 =—ME2.0
AEr=--MR2.02
c 4
• 62 8
AN : M=100kg ; R=0,5m ; 0 - 10G0 tours/min = ~z— - 10,46rad.A_l
6
AEC =-68,46.103J
2- * Le volant est soumis :
- à son poids
*■ qui n’effectuent aucun travail
- à la réaction de l’axe de rotation
- aux forces de frottement dont le moment est supposé constant
effectuant un travail W=&^.0 Avec 0 = 2&n
n étant le nombre de tours effectué entre ti et t2.
* La somme des travaux des forces exercées sur le volant au cours du
freinage est alors — Q^,0-2nno^l
Yw=27rno^
3- D’après le théorème de la variation de l’énergie cinétique on peut
écrire : Æc =yJL = 2nnoM
AF
D’où o# = ——
2iïn
65
AN : ATA = -68,46.103 J',n = 1500tours
rvfâ = -7,26m.N
Exercice 7: ,i
1) • La bille est soumise, à chaque instant, aux forces suivantes :
- Son poids P = m;g vertical et
dirigé vers le bas,
- La tension T du fil parallèle au
et dirigée vers leÿoint fixe O.
• Lorsque la bille CNt en
équilibre P + Tt • 0 la
tension T* est donc verticale : la position d’équilibre de la
bille correspond à celle OÙ le fil est vertical (position 2).
• La bille suit un Chemin circulaire au cours de son
mouvement.
• Appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique
entre l’instant t! où la bille est lâchée sans vitesse initiale
(Vj = 0 ; écartement am) et l’instant t2 de son passage par
sa position d’équilibre (position verticale 2).
EC2 -Ec =W(P)+W(T) ; ECj =0(Vj =o)
1—>2 1—>2
trajectoire circulaire).
W(P) = m||g||-h or
l->2 11 11
d’où
66
/ _
V2 g £(i-côic(m)
AN: [Ig 11 = 10m-s 2 ; ^ = 50cm = 50 • 10"3 m ; am=60°
^2-io--11-0,5®
2
V7
t2
|=m g rv»
l1- 111
£
or V 2 = 2 g ||€ (1 - cos a m )
d’où T2 = m g + 2m g (1 - cos am )
ou encore
= m g (3-2cosam)
Exercice 8 :
1) Déterminons la valeur de la vitesse
du solide (S) lorsqu’il arrive au point B.
Appliquons pour cela le théorème de J a
variation de l’énergie cinétique du solide
(S) entre l’instant t, où il est en (A) et
l’instant t2 où il arrive en B.
• Les forces agissantes sur (S) sont :
67
Son poids P , force verticale et dirigée vers le bas.
La réaction R du plan, perpendiculaire à ce dernier, les
frottements étant supposés négligeables.
|vZ||2-^m||vA|2 or
-Ec =W(P)+W(R)
A A->B A->B
or W(R)=O(R1ÂB); W(P) = P AB
A->B A-»B
68
xB et xc étant respectivement les déformations du ressort en
B et C. Choisissons le point B comme origine des espaces. Dans ces
conditions xB=0 et X(’*h. On a alors:
- —m|lvB|| =m||g lia • sina-—ka2
ou encore : - 10a2 + a + 2 = 0
C’est une équation du second degré en a qui admet deux racines
l’une positive et l’autre négative. Seule la racine positive convient :
a = 0,5m .
Exercice 9 :
1) «Le point matériel est soumis, à chaque
instant, aux forces suivantes :
- Son poids P .
- La tension T du fil.
• Appliquons le théorème de la variation
de l’énergie cinétique entre l’instant t0 où le
point matériel est en Mo et l’instant
t où il est en M :
-m||v||2 --mllvÔ 2 =W(P)+ W(T)
2 II II 2 II 0 M0->M M0-»M
1 IM
-m
1 1X7
V 2 ----m V(roll = -mllg |lf(l - cos 0)
d’où
2 II II 2 I
ou encore |v II2 - Vo = -dlg llf (1 - cos 0)
__ _ 2 n—■ 2
soit V +2 g l (cos 0-1)
II
' f:.
69
Appliquons la R.F.D au point matériel, lorsqu’il est en M,
dans le repère terrestre supposé
galiléen :
P +T = m-a .
Projetons cette relation BSlon l'axe OM ,
normal à la trajecto
P cos 0 - T ■ -m
= -m aN
T = m g cos 0 + m a N
cos 0-2m g
£
( n—il2 ■)
_ Fo
T = m g 3cos0-2 + -j
n ii
g
v 1 1r /
3) Pour que le fil reste tendu il faut que T >0 quelle que soit la
2 —. 2
Vo Vo
soit -3-2 + >0 d’où
g| £ g l
Exercice 10 :
70
Le solide (S) est soumis à chaque instant à deux forces :
- Son poids P = m g .
L’action de contact exercée par la
sphère R (réaction) perpendiculaire à la
J
trajectoire puisqu’il n’y a pas de frottement.
H
• Dans le référentiel terrestre considéré
comme étant galiléen, la R.F.D s’écrit :
P +R =ma
Dans le repère de Frenet de base ( n, t ) nous
obtenons :
—»
o dVB
- Selon t (tangente à la sphère) m g cos0 = ma, =m------ (1)
________ 1 dt
, H_i| y2
- Selon n (normale à la sphère) m||g || sin 0 - ||R || = m • aN = m —(2)
*
or W(R ) = 0 ( R étant constamment perpendiculaire au déplacement).
A—>B
R = m g || (3sin 0 — 2) > 0 ,,
Lorsque le solide (S) quitte la sphère (le solide n’appuie plus sur
n_ „n 2
celle-ci) || R || = 0 soit 3 sin 0-2 = 0 et sin 0 = —. On obtient 0 41,8° .
71
En remplaçant sin 0 par sa valeur dans (3), on obtient la vitesse
V du solide lorsqu’il quitte la sphère.
Exercice 11 :
1) a) Appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique
entre l’instant tj où la bille occupe la position (1)
repérée par 0X et l’instant t2 où elle occupe la
position (2) repérée par 0 ; la bille étant soumise &
son poids P et à la tension T du fil, on a :
- m||v^||2 -- m||\q||2 = W(P)+W(T)
2 H II 2 II II i_>2 ^2
or • =° (puisque Vj ■ 0 )
W(P)=m||g||h avec
1-^2 II I!
wr = 2g -^(cosQ-cosO}) et V2
___ ►
r _ ►
g ^cosO-cosOj)
Vv max = 3,14m s 1
2) • L’accélération normale an est telle que :
72
jaw =-y-=2 g (cosO-cosGi)
|aN| = 2O^cos0-
aN = 10m-s 2
Selon
P Isin0 = ma. =m —
I 1 dt
d) T =m g cos0 + m a
d’où
AN: T = O,5(3cos0-l), T en N.
73
• Calculons la vitesse VD
d’où
ou encore r(l-cosa)
or
Kl2-0 5 2 g r(l-cos a) (1)
• Calculons Vc Pour ce faire, appliquons d’abord le
théorème de la variation de l’énergie cinétique entre l’instant tA où le
projectile est en A et l’instant tB où il occupe la position B. Entre ces
deux instants, le projectile est soumis à la force F , son poids P et la
réaction R de la piste. D’où
-m|vB||2 - —ml|vA||2 =W(F) + W(P) + W(R)
2 I' 'I 2 H II A->B A-»B A->B
74
mouvement rectiligne uniforme (u =0 =^> V = cte) donc
Vc = VB
1 II--- *112 1 II ' '"** 2 ll*** II*** -** 1
Onaalors: —m||Vc|| - — m||VA a||F||• ||AB|
2 F • AB
d’où > 2 g r(1 - cos a)
m
u .. m* g r(l - cos a)
U
âb||
Fo = 2,5 N Fo =2,5 N
1
2 F • AB
or Vc|2
m
2 fl’ AB
d’où vD -2g | r (1 - cos a)
u
AB
i
H r — 2||g ||r(l — cos a)
et
n
*
AN: F =150N; AB = lm ; m = 0,5kg ; ? = 10ms-2 ;r-lmia»60
75
VD = 24,3m -s-1
B/ 0 r. r
__ _ _ Lz
1) a) Pour déterminer la vitesse Vc du projectile Rcc
Q
en C appliquons le théorème de la : _ r £1n.„-V
variation de l’énergie cinétique A B yc C r_
entre l’instant où il est D et l’instant où il *
occupe la position (C). Les forces agissantes sur le projectile étant son
poids P et la réaction R de la piste, nous pouvons écrire :
— m||vr II - —m|vj~|2=w(p)+w(R)
2 II CH 2 I 1 11 D—>C 0~>C
et W(R) = 0
D—>C
P + Rc =m aN
|r c |l = m • -—L + m ■ |)g
d’où
76
2) • Entre C et A le projectile est soumis ÜUX forces suivantes :
- Son poids P perpendiculaire à la piste. mvt
—-
- La réaction R de la piste
f. R
perpendiculaire également à la piste.
- La force de frottement f parallèle à . r . .
A P Vc C
la piste et de sens opposé au mouvement.
• Appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique
entre l’instant où le projectile est en C et l’instant où il occupe la
position A :
= W(P) + W(R)+W(f )
C—> A C—> A C—> A
d’où f - CA
2
Vc
et
" 11 2 CA
AN: m = 0,5kg CA = 2m
|— 2
Vc
|7 = 8
(en N)
77
Exercice 13 :
1) • Le solide (S) est soumis, le long du trajet AC,
aux forces suivantes :
—► —* i ? , A C
- Son poids P = m g perpendiculaire à la piste
AC.
- La réaction fT de la pisté, perpendiculaire à la piste (absence de
frottement).
La force F parallèle! lt pisté,
• Appliquons le théorème de la variation de l'énergie cinétique
entre l’instant où le solide est en A (VA «"O) et l'instant où il arrive
o
*
enC (Vc ’) .
— m||vc.||2 -0 = W(P) + W(’R)+W('F)
2 1 _ a^c a\c a-c
et
78
or
* W( R ) = 0 ( R étant constamment perpendiculaire à la piste).
C—>M
* WCP) = -||p | ■ h avec h = r - r cos 9
---- , 2
VM Vc -2 g r(l-cüN0)
II
2 FR 2|F - f' K-
or ivcir -1!—-—d’où VM
m v m
■ n r(l - cos 9)
g
(1)
or
et Vc
m
d’où
2 FR |M,
or en D, Q = n d’où l’on a —------ 5m g >0
r II II
79
.. 5m g • r
ou encore F >—U-
II u
La valeur minimale Fo de F qu’il faut appliquer sur (S) pour
5m g •r
qu’il atteigne le point D est alors Fo 2£
AN : m = 0,5kg ; r = lm; /’ = 2m
Ml 5.0,5.10.! = 25 =
I OH n2-2o 4
F =h
a pour expression :
(2eme question a)
r
avec 0 = n et
2£
g r
-i
Exercice 14
1- * Appliquons le théorème de la variation
de l’énergie cinétique au skieur entre la date
te à laquelle le skieur est en B et la date tc à
laquelle il atteint le point C ; entre ces deux
dates le skieur est soumis à son poids P et à
la réaction R du plan. B
80
E,.(C)-Ec(B) = w(p)+1V(Æ)
B—>C B-tC
w(f)=|f||.||âb||=||f||.z
D’où ec(b)=||ê||./
81
g /'sina
Or = 2||g||/ 'sina, il vient: Il cil™
II* Il l
CX Ec(M) = ~mVl
vD
SI
r
AN : ||VK || = 12,5m.s_1 ; r = l sin 0 = 20,52m R = 99,7 N
83
b) Le skieur reste en contact avec la piste tant que Æ n’est pas nulle.
mliV
||î?|| = m||g||(3sin0-2)---- - ■-g - >0
1 . (p
le ressort s’allongeant
= 0,4m
Ou encore en développant :
Et par suite
= 2.1(T1m.<1
Exercice 16
1- Si la vitesse initiale de la fléchette
Vo est assez grande, et si la cible n’est pas
trop éloignée, la fléchette ne décrit pas
toute la parabole (trajectoire d’un mobile
dans le champ de pesanteur) et la portion
de la parabole est assimilable, dans la zone
hachurée, à sa tangente en O, une droite horizontale.
Si on néglige les frottements de l’air et le poids (variation d’altitude
négligeable devant le déplacement horizontal) on peut supposer le
mouvement uniforme.
85
Si la cible est dans la zone hachurée, le mouvement peut être
considéré comme réctiligne uniforme.
10
-14,3m.s 1 V = 14,3nM’~'
0,70
3- L’énergie cinétique de la fléchette provient du travail fourni par
l’enfant lorsqu’il appuie avec la fléchette pour comprimer le ressort.
4 - L’énergie cinétique de la fléchette est telle que :
Ec =|mIM|2 =y 0»06x(14,3j
* a“6
5- Appliquons le théorème de la
variation de l’énergie cinétique
entre l’instant où le ressort est
comprimé (état 1) et l’instant ou le
ressort est détendu
Date ti
Etat 1 : ErC1 =0 : le ressort est
comprimé
Date t2
1 il -n2
Etat 2: Er =— m V : le ressort est détendu
86
Chapitre XIII
Mouvement d’un solide dans un chafflU
gravitationnel
L'essentiel du chapitre
1- Mouvement du centre d'inertie d'un solide dans un champ de
pesanteur terrestre uniforme:
1-1- Chute sans frottement
• Dans le champ de pesanteur supposé uniforme le mouvement d'un
projectile en chute libre ( la seule force agissant sur le projectile est
son poids) est indépendant de sa masse et son accélération est:
87
correspondant au point du lancer et l'origine des temps est l'instant du
lancer.
• Pour un tir du projectile, on définit:
* La portée du tir.c'est la distance horizontale OA parcourue par le
mobile.
—. 2
XA ~~ —sin2tz etyA=ü
g
* la flèche: c'est l'altitude maximale ys atteinte par le projectile.
2 . 2
Vo sin a
ys = , S étant le sommet de la parabole.
2 g
Remarque: il est utile de connaître le résultat suivant: un même point
peut être atteint par un tir en cloche ou un t’r tendu f a •
TT TT
Les deux angles sont reliés par a =—~a'. Pourtz = —, on a
K
a = a' = — et la portée est maximale. Sauf mention contraire, ces
88
En effet en l'absence de force ayant une composante horizontale, le
mouvement reste uniforme selon l'horizontale ( lere loi de Newton).
- La projection du mouvement sur l'axe vertical est un mouvement
uniformément accéléré d'accélération ||g|| , ,
/*
2-2 Chute verticale avec frottement «n
• Dans le cas général, un corps qui est animé d'un
mouvement de chute verticale dans un fluide (tel que 6------------- -,
l'air) est soumis, dans le référentielBUX trois -
forces suivantes: -7
- le poids P du corps. . _
- la poussée d'Archimède ft. ',f '
- la force de frottement f dont le sens est contraire à 1
celui du mouvement.
• On suppose qu'à l'instant auquel on lâche le corps, il y a bien
chute: la masse volumique du corps est supposée supérieure à celle du
fluide et la valeur de la poussée d'Archimède est inférieure à celle du
poids.
• La seconde loi de Newton (R.F.D) permet d'écrire:
^Fexl = maG=P+7t+f avec aG = g
en projetant sur les trois axes, il vient:
max=O; may = 0;maz =m||g||-|pr||-||7||
90
• La relation de la période permet d'écrire:
T1 4æ2 T2 4tf2
—r =--------- ou----------- T =-------
r G.Mt g0.Rr
rj~12
Le rapport —est constant et indépendant dl la niasse du satellite.
r
Il ne dépend que de la masse Mr Ttlponiable de l'attraction
gravitationnelle. Ce résultat constitue la teÉiiàmà loi de Kepler dans
le cas particulier d'un satellite en orbltÔ dltWNtli?# 'WïtOUr de la Terre.
2-3-2- Mouvement des planètes
• Dans le référentiel héliocentrlque, 16 trajectoire d'une planète est
approximativement un cercle contenu dans le plan de l'écliptique et
centré sur le Soleil.
• Les lois du mouvement des planètes satellites du Soleil ont été
énoncées par Kepler au début du 17cl"e siècle et justifiées par Newton
un siècle plus tard:
- Première loi: dans le référentiel héliocentrique, la trajectoire d'une
planète est une ellipse dont le Soleil occupe l'un des foyers.
- Deuxième loi: le segment de droite reliant le Soleil et la planète
balaie des aires égales pendant des durées égales.
- Troisième loi: pour toutes les planètes, le rapport entre le cube du
demi-grand axe a de la trajectoire et le carré de la période de
y2
révolution est le même— = cte. Cette constante ne dépend pas de la
a
masse de la planète (de même que les mouvements)
91
Exercices
Exercice 1 :
On lâche un corps sans vitesse initiale dans l'air. Déterminer
l’ordre de grandeur de la distance parcourue
*
a) Au bout de ls ?
b) Au bout de 2s ?
c) Au bout de 3s ? i:
d) Au bout de 10s ? u
Quelles remarques vous suggèrent pe^fdluKaU ?
Exercice 2 : , i
On lance un corps verticalement VfW. Je haut avec un vecteur
vitesse Vj tel que V; = 6ms_1. ■ ■ >1 1
A quelles dates passe-t-il au point M situé à 1 mètre au-dessus
du point de lancement. r i, f f !
On prendra | g = 10m ■ s"a,
Exercice 3 :
On lance un corps verticalement vers le bas avec un vecteur
vitesse initiale Vj tel que V; = 4m ■ s~'. A quelle date passe-t-il au
point N situé à 1 mètre au-dessous du point de lancement.
On prendra g =10ms~2 .
Exercice 4 :
L’équation x = -5t2 est supposée décrire un mouvement de
chute libre d’un objet.
1) Cette équation « cache » des hypothèses. Lesquelles ?
2) Par ailleurs, sans commentaire, elle ne renseigne
aucunement sur les circonstances de ce mouvement et les conditions
de mesures.
Quelle(s) précision(s) faudrait-il ajouter pour lever toute
ambiguïté ?
Exercice 5 ;
Un jongleur dispose de trois petites balles (que l’on assimilera
à des points matériels) qu’il lance verticalement vers le haut à
intervalles réguliers de 0,7s entre deux balles consécutives. On admet
qu’il reçoit chaque balle 0,1s avant de la lancer et que ses mains sont
au même niveau lorsqu’il lance ou lorsqu’il reçoit chaque balle.
1) Combien de temps chaque balle restera-t-elle en l’air ?
92
2) Avec quelle vitesse le jtylgleur lance-t-il les balles et à
quelle hauteur s’élèvent-elles ?
3) A quelle hauteur deux balle» Consécutives se croisent-elles ?
On prendra
Exercice 6 :
D’un point O situé à 8m 7USI1ÏÙ
_ _ IMI
* du sol, on lance
MjîlKWMiifajOnctuelle vers le
verticalement, à la date t = 0, une
haut avec une vitesse, initiale V8 1|UT UV() | ■ ! 0m • s ’. On
L. i i
prendra g 10m • s"2.
1) a) Etablir l'équation horelr» du mouvement de la bille,
b) A quelle hauteur au-dessus de O ht bille monte-t-elle ?
2) a) Quelle est la durée mise par la bille pour aller de O au sol ?
b) Avec quelle vitesse elle touche le sol ?
Exercice 7 :
A la date t = 0, d’un point O, on lance verticalement vers le
haut, une bille (B J à la vitesse V! de valeur VJ =8ms~'. Une
seconde plus tard, du même point O, on lance toujours verticalement,
vers le haut une deuxième bille (B2) à la vitesse V2 de valeur
V2 = 6m • s 1. En négligeant les dimensions des billes et en
supposant les frottements négligeables et le champ de pesanteur
constant g =10ms 2, préciser où et quand les deux billes se
rencontrent.
Exercice 8 :
Dans cet exercice, le mouvement de la bille (B) est C
I i
On prendra comme repère espace, le repère hl
I
1
R(o, i ), i vertical vers le bas et comme
sol
origine des temps la date du départ de la bille
(B) du point O.
x
D’un point O situé à une hauteur h au-dessus
93
du sol, on-llïtëe In bille (B) avec une vitesse Vo verticale, vers le haut
telles que 10ms"1.
La bille (B) arrive au sol à la date tA = 5s .
(A étant un point appartenant au sol).
1) u) Ecrire la loi horaire du mouvement de la bille (B).
b) En déduire la hauteur h.
2) a) Déterminer l’abscisse du point le plus haut C atteint par
la bille (B).
b) Calculer la date tc correspondante.
3) Calculer la distance d, parcourue par la bille (B) entre les
dates tt = Os et t2 = 2s.
4) Avec quelle vitesse VD , la bille (B) passe par le point D
d’altitude h' = — h.
5
Exercice 9 :
Un projectile est lancé dans le champ de pesanteur terrestre
considéré localement comme uniforme avec un vecteur vitesse Vo de
valeur = 200m • s 1 et faisant un angle de tir a avec l’horizontale.
La portée horizontale est d = 2500m.
1) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire.
2) Calculer :
a) Les angles de tir possibles.
b) La flèche.
c) La durée du tir, l’impact se faisant sur le sol, plan
horizontal contenant le point de lancement.
d) La vitesse lors de l’impact.
e) La portée horizontale maximale.
On prendra g = 9,8m • s-2.
A x
"I--------
Exercice 10 : I
I
On étudie la chute de deux billes
11,80m
ponctuelles (B() et (B2) .La bille (B,) de I
masse m, = 10g est lancée horizontalement à
sol
partir du point O avec une vitesse V01
horizontale. Au même instant, la bille (B2) y
94
de muNse m2 = 20g est lâchée San» viteoe initiale au point A.
Les deux points O et”'A appartiennent au même plan
horizontal.
■M»
On considère le repère orthonormé (ü, i, j ) lié à la Terre et on
prend pour origine des temps l’instant OÙ lON billes quittent le plan
horizontal contenant O et A (voir figure ci-COntFC).
1) Donner, en le justifiant, l’expression de leur Vecteur accélération
dans le référentiel choisi.
2) Etablir les équations cartésiennes des trajectoires de (Bt ) et (B2).
AN: = 2ms 1 . = 10ms~2.
3) Calculer l’ordonnée y de chacune des deux billes à l’instant
t = 0,4s.
4) Calculer la durée de chute de chaque bille sachant que le plan
horizontal passant par O et A se trouve à 1,80m du sol supposé lui
aussi horizontal. Généraliser le résultat obtenu.
5) Quelle valeur minimale devrait-on donner à pour que les
deux billes se rencontrent. On donne OA = 1,80m.
Exercice 11 :
Cet exercice est relatif au service en
volley-ball.
Dans tout l’exercice, on assimilera la
balle à un point matériel.
Au volley-ball, le joueur qui
effectue le service frappe la balle à la
hauteur h du sol et à la distance L du filet. La
hauteur du filet est H = 2,43m. La ligne du
fond du camp adverse est à D = 9m du filet. Pour que le service soit
bon, il faut que la balle passe au-dessus du filet et touche le sol dans le
camp adverse entre le filet et la ligne de fond du camp adverse. Pour
simplifier, on supposera que la trajectoire de la balle est située dans le
plan de la figure (orthogonale au filet) et on négligera la résistance de
l’air.
Dans cet exercice, nous allons étudier le service. Pour cela, le
joueur saute verticalement et frappe la balle en A pour lequel
h = 3,5m et L = 12m.
La vitesse initiale de la balle est = 18ms_1 et elle fait un
angle a = 7° avec l’horizontale (voir figure).
95
1) établir : i i .
a) Lbh expressions des équations horultCH :
x « f (t) et y = g(t) de la balle.
b) L’équation cartésienne de la trajectoire de la balle dans le
repère orthonormé (o, i, j ).
On prendra l’origine des temps l’instant de la frappe de lu balle en A.
2) A quel instant la balle passe-t-elle aU-dtlNUH du filet ?
A quelle hauteur se trouve-t-elle alors
3) A quelle date touche-t-elle le Spll..Mi elle n’est pas
interceptée par le joueur adverse ? A quelle distance de O se trouve-t-
elle alors ? Le service est-t-il bon ?
Exercice 12 :
Un dispositif permet de lancer une
bille à la vitesse
part d’un point O, vers le haut, suivant
une direction faisant l’angle a avec la
verticale. On prendra
1) Déterminer les lois horaires du mouvement.
2) Quelle est l’équation de la trajectoire ?
3) a) Pendant combien de temps la bille s’élève-t-elle avant de
descendre ?
b) Quelle est sa vitesse à la fin de cette phase ascendante ?
AN : a = 50°.
4) Quelle est l’altitude maximale atteinte par la bille, comptée à
partir de son point de départ ?
5) La bille retombe sur l’axe Ox en P. Déterminer la distance
OP. Pour quelle valeur de a, est-elle maximale ?
6) Soit Q un point de Ox d’abscisse xQ = 10m.
Montrer qu’il y a deux angles de tir (Xj et a2 permettant d’atteindre
Q.
Exercicel3
Un joueur lance une balle de golf. On néglige les autres forces que le
poids de la balle. On prendra || g|| = 9,8 lm.s'-2
La vitesse initiale de la balle a pour valeur||vo||. L’angle de tir est
noté a.
96
IfVtUblIl
* leH équations horaires paramétriques du mouvement, Fft|ÿ<
Choisir un repère (o; ox, qy) et une origine des temps.
2- Btublir l'équation de la trajectoire.
3- Le joueur souhaite atteindre un trou situé à la distance XP = 425m
Quel le(s) condition(s) cela impose-t-il sur les valeurs ||vo || et a ?
4- Le joueur peut-il, à condition de donner à la balle une
vitesse Vo suffisante, lancer la balle sous n'importe quel angle?
5- Calculer la valeur de la vitesse à imprimer à la balle si l'angle a est
de 30°. Exprimer cette vitesse en km.h’1.
Exercicel4
Dans ce problème, on étudie un service de tennis; on considère la
balle comme un objet ponctuel et on néglige la résistance de l'air.
A- Pour effectuer un service, le joueur commence
par lancer la balle verticalement vers le haut à
partir d'un point A situé à 1,60m au-dessus du sol.
La balle s'élève et atteint son altitude maximale B
à 0,40m du point de lancement.
1- Etudier le mouvement vertical de la balle sur
un axe dirigé vers le haut et dont l'origine est au
niveau du sol.
2- Avec quelle vitesse ||vo|| le joueur a-t-il lancé la
balle?
3- Quel temps la balle met-elle pour aller du point de lancement à
l'altitude maximale?
On prendra ||g|| = 9,81m.s“2
B- Le joueur frappe la balle avec sa raquette quand elle atteint son
altitude maximale; celle-ci part alors avec un vecteur vitesse
horizontal. Le joueur souhaite que la balle passe 10cm au-dessus su
filet situé à 12m du point de service et dont la hauteur est de 0,90m.
1- Etudier le mouvement de la
balle dans le repère
(o;ox,oyj dessiné sur la figure ci-
contre, l'instant où la balle quitte
le point B est choisi comme
origine des temps (t=0). Quelle
est la nature de la trajectoire?
12m
97
2- Quelle doit' être la valeur||V1|| de la vitesse initiale pour que le
service Soit
* fdlissi comme le souhaite le joueur? Donner la valeur en
m.s'1 et en km.h 1
3- Quelle est la valeur ||v2|| de la vitesse de la balle à son passage au-
dessus du filet?
4- A quelle distance de O la balle frappe-t-elle le sol? Avec quelle
valeur||V3||de la vitesse?
5- Evaluer le temps approximatif dont l'adversaire dispose pour se
préparer à renvoyer la balle de service. Conclure.
Exercicel5
On donne:
- Constante de gravitation universelle □■6,67.1<rl 1 SI
- Rayon de l'orbite de Titan (Satellite de Saturne) r = 1,22.106km
période de rotation de Titan autour de Saturne: T=l,38.IO6s.
Titan est un satellite de Saturne. Cet objet céleste est le seul dans le
système solaire à posséder, comme la Terre, une dense atmosphérique
de diazote favorable à l'apparition de la vie.
Le mouvement de Titan, de masse m, est étudié dans un repère
considéré comme galiléen, ayant son origine au centre de Saturne et
ses trois axes vers trois étoiles fixes.
On suppose que Saturne et Titan ont une répartition de masse à
symétrie sphérique. Titan se déplace sur une orbite circulaire à la
distance r du centre de Saturne.
1- Faire le schéma de l'orbite de Titan et représenter la force
gravitationnelle exercée par Saturne sur Titan.
2- Montrer que le mouvement de Titan est uniforme.
3- Ecrire l'expression littérale de sa vitesse V et de sa période T en
fonction de G, r et Ms, Ms étant la masse de Saturne.
4- Calculer Ms.
Exercicel6
MétéoS at SPOT
Date de lancement 1977 1996
1981 1990
altitude (km) 35800 832
période (min) 1436 102
Champ d'observation au quasiment la moitié de la carré de3600 km2
18L surface terrestre
E
98
1- Le tableau ci-haut comporte des données relatives à deux types de
satellites artificiels de la Terre en rotation uniforme dans le référentiel
géocentrique.
a- L'un de ces satellites est dit géostfltlonnftlre.
Indiquer lequel et justifier la réponse.
b- L'autre satellite est appelé satellite à «défilement»; il évolue dans le
plan contenant l'axe des dipôles. Donner Ope explication de ce terme.
2- Connaissant l'altitude de chacune de 068 Satellites, on se propose de
vérifier par le calcul leur période de révolution.
La valeur du champ de pesanteur (attraction terrestre) à l'altitude h est
99
CORRECTION
* Remarques préliminaires
Cet exercice est proposé dans le but de répondre à la question
suivante : La chute d’un objet lâché sans Vitesse initiale dans l’air
correspond-elle à un mouvement rectiligne Uniformément varié ?
La réponse, en général, est affirmative, du moins si l’on étudie
ce mouvement sur une distance n’excédant pas quelques mètres.
En effet dans ces conditions :
La trajectoire peut être considérée comme rectiligne verticale.
En toute rigueur, ceci n’est pas parfaitement exact à cause de
l’incidence, sur la trajectoire de chute d'un corps, de la rotation de la
Terre autour de l’axe des pôles (c’est cette rotation qui fait, d’ailleurs,
que le référentiel terrestre n’est pas parfaitement galiléen).
- Le mouvement peut être considéré comme uniformément varié
car on peut admettre que le poids de l’objet est constant, c’est-à-dire
que le champ de pesanteur est uniforme dans la petite portion de
l’espace où l’on opère ; encore faut-il que les autres forces exercées
sur le corps puissent être considérées ou comme constantes ou comme
négligeables par rapport au poids.
Ainsi en particulier :
• La poussée d’Archimède F : c’est la somme des forces
pressantes exercées au repos sur le corps par le fluide dans lequel il
baigne. C’est une force verticale, dirigée de bas en haut. Son intensité
F est égale à celle du poids d’un volume de fluide égal au volume
100
baigne ; R est une fonction croissante de lu vitesse. Par conséquent,
la résistance de l’air ne pourra être négligée devant le poids de l’objet
que si la vitesse maximale de celui-d par rapport à l’air n’est pas trop
grande. ” ’ ;
Si toutes ces approximations dont justifiées, alors on peut
écrire F ext = P soit a = g - Cté' 0t le mouvement de chute de
l’objet lâché sans vitesse initiale déHïl’alf peut alors être considéré
comme rectiligne et uniformément variéi « a
Dans ces conditions, quel 68t l’objet qui va tomber le plus
rapidement : le plus lourd ? le plus légers? Je plus gros ? le plus petit ?
La réponse est évidente : tOUN’tieN corps auront le même
mouvement de chute caractérisé par UH vecteur accélération g
vertical, dirigé vers le bas et tel que a qui dépend du lieu vaut
environ 9,81m s 2 à Tunis. Néanmoins c'est avec un corps petit et
lourd (donc très dense) que les apprc^miitions ci-dessus seront les
plus justifiées.
* Revenons à l’exercice !
Pour déterminer l’ordre de grandeur, on supposera à priori que
les approximations vues plus haut sont satisfaites et l’on prendra
rapport à l’air. Pour fixer les idées, supposons que cette bille pleine et
en acier de masse volumique p - 7900kg • m-3. Son poids a pour
valeur P = 33-10 2N (V volume de la bille)
On trouve pour :
v = 10m-s_l = l,8-10_2N
102
V»2()nis 1 R = 7,2-10“2N
R =16,2 10~2N
v = 100ms 1 R = 180-10’2N
5 P
supérieure à
100
Quant à considérer une durée de chute de 10s ( v = 100m ■ s-1 )
et utiliser les mêmes relations d’un mouvement rectiligne
uniformément varié, c’est totalement irréaliste.
En effet R est alors supérieure à 5 fois le poids du corps, ce
vers zéro.
Ce cas limite où a = 0 signifie que la vitesse reste constante : c’est
la vitesse limite de chute. Cette notion de vitesse limite, est utilisée
fréquemment ; le parachute en offre un exemple familier.
Conclusion : Le domaine de validité de nos hypothèses est donc très
limité dans le temps.
103
Exercice 2;
Etlldff dynamique : Si les autres forces sont négligeables
devant lé poids du corps: P =ma =m - g d’où il = g : le vecteur
accélération est vertical et dirigé vers le bas.
Le mouvement est rectiligne (vertical) et uniformément varié,
puisque le vecteur V, est aussi vertical.
Etude cinématique : Dans le référentiel terrestre, choisissons
les repères suivants qui paraissent les plus simples :
- repère de temps : origine à l’instant du lancement d’où V() = V,
- repère d’espace : origine O au point de lancement, axe Ox orienté
vers le haut.
Alors : a<0 : Vo > 0 :
105
Le mouvement
* rectiligne uniformément varié de l’objet débute à
F instant du lancement (t = 0) et dure jusqu’à ce que l’objet percute le
sol. Donc In valeur négative t1N ne peut être retenue.
La solution est t2N = 0,2s.
Que représente donc t1N ? Ce serait une date de passage en N si le
mouvement rectiligne uniformément varié existait à toute date t
appartenant au domaine de définition mathématique.
Alors, le corps aurait un mouvement retardé de büN en haut, passerait
en N à la date t1N = -ls, puis en O. Il rebrousserait chemin et aurait
un mouvement accéléré de haut en bas, repasserait en O à la date
t = 0 (avec la vitesse Vo = 4m-s-1 ) puis en N à la date t2N =0,2s.
Cette valeur t1N = -ls est donc une solution mathématique au
problème posé, mais extérieure au domaine de définition physique.
Elle ne peut donc pas être retenue.
Conclusion : Les trois exercices précédents amènent à la conclusion
générale suivante :
Il faut toujours bien distinguer le phénomène physique (ici la chute
libre d’un objet) du modèle mathématique par lequel on le représente
pour l’étudier (ici le mouvement rectiligne uniformément varié).
1- Le modèle idéalise toujours la réalité. Ainsi on a négligé, dans
ces applications, toutes les autres forces extérieures appliquées au
corps pour ne considérer que le poids ; d’autre part, on a supposé le
référentiel terrestre parfaitement galiléen.
2- Le modèle conduit à des solutions générales qui risquent de
n’avoir aucun sens physique.
- Soit que les valeurs trouvées ne justifient pas les
approximations faites au départ.
- Soit qu’elles appartiennent à un domaine extérieur au domaine
de définition physique.
3- Il n’empêche pas moins que une fois choisi le modèle
mathématique associé à un phénomène physique donné, il faut utiliser
ce modèle avec toute la rigueur mathématique due à sa qualité (ici
précision des repères, des unités, etc).
106
Il faut vous évertuer à appliquer Cette gymnastique de réflexion
à tous vos exercices de physique : ■
1- Prise de conscience initiale dtl approximations faites (dans
l’énoncé ou par vous-mêmes) quand Olkplpa de la réalité physique au
modèle mathématique.
2- Rigueur dans le traitement de ■
3- Retour final du modèle mathémt^ÈB| MH‘ féal lté physique afin
d’apprécier la validité des hypothèlt^Sht'lU dépftft ainsi que la
signification des résultats donnés pàr4|ïîRK>dèl9 (celu VOUS permettra
également d’éviter de conserver CMt^If(téRUllatN aberrants dus à des
erreurs de calcul). ’ 111
Les premier et troisième point! de ces recommandations font
appel à votre sens expérimental | l'eNNentiel est de bien vous
imprégner du phénomène étudié, de bien l’imaginer, et de faire
preuve, tout simplement, de bon Nens. Muis il ne faut pas pour autant
négliger le deuxième point et vous estimer dispensé de rigueur et de
logique dans vos solutions, sous prétexte... qu’il s’agit d’un problème
de physique !
Exercice 4 :
1) a) L’écriture x = -5t2 correspond à un mouvement rectiligne
(car elle suppose que y et z sont constants) uniformément varié ; elle
suppose donc constante la somme des forces qui s’exercent sur l’objet.
Cela revient, à coup sûr, à ne tenir aucun compte de la résistance de
l’air, en particulier, puisque l’intensité de celle-ci dépend de la vitesse.
Cette hypothèse contient elle-même des conditions : objet de
forme aérodynamique et tombant d’une hauteur assez modeste pour
que la vitesse reste faible et que la résistance de l’air soit
effectivement négligeable devant le poids.
b) Lorsqu’on connaît l’accélération d’un mouvement de chute
libre, on est en droit de penser que les unités de longueur et de temps,
employées dans cet exemple, sont celles du système international. Il
avait été bon d’écrire : « dans le S.I. l’équation du mouvement est
x = -5t2 ».
107
2) La seule Information (sous-entendue) sur le repère est qu’on a
choisi un axe vertical et qu’on l’a orienté positivement vers le haut.
C’est peu I on N'interroge sur les origines, tant d’espace que de temps.
a) II Ne pourrait que l’objet ait été abandonné sans vitesse. Dans
ce CON à t ® (), les relations x = 0 et x = 0 supposent que l’origine du
repère d’espace coïncide avec la position (du centre d’inertie, par
exemple) à l’instant de l’abandon, cet instant étant choisi comme
origine des temps. On ne s’intéresse, alors, qu’aux événements
ultérieurs, les instants précédant le départ UO pouvant être représentés
par l’équation fournie. Il serait donc souhaitable que celle-ci soit
exprimée sous la forme x = -5t2 (S.L) avec te (0«tu) où t0 désigne
la durée, en principe finie, de cette chute (arrivée au sol, par exemple,
ou choc sur un autre objet).
b) L’objet peut fort bien avoir été lancé verticalement vers le
haut ! En effet, la même équation décrit les phases ascendante et
descendante. Mais, dans ce cas, il est évident (puisque v0 =0 et
x0 =0) que les origines d’espace et de temps sont choisies pour
coïncider avec le sommet de la trajectoire et l’instant où il est atteint.
En conséquence il faut écrire : x = -5t2 (S.I) avec te (L,t2)
où tj(< 0) représente l’instant du lancer et t2 désigne l’instant de fin
de chute. Si le mobile atteint effectivement le sommet de sa
trajectoire, on a t2 > 0 (t2 # -tj en général).
En définitive il aurait fallu écrire par exemple :
x = -5t2(S.I) avec te (0,2s) pour décrire le mouvement d’un
objet lâché sans vitesse initiale, la chute durant deux secondes ;
x = -5t2 (S.I) avec te (-1,1s) pour décrire le mouvement, pendant
2s, d’un objet lancé verticalement vers le haut à la date t = -ls.
Exercice 5 :
1) Chaque balle reste en l’air pendant 2s ; le jongleur utilisant
effectivement les trois balles, la première sera lancée à nouveau 0,7s
après la troisième, donc elle sera retombée 0,6s après le lancement de
la troisième.
108
ÿW Du n s le référentiel terrestre, on choisit pour chaque baUlîWl
109
indépendante/^ temps v2 -Vq = 2a(x-X0) entre l’instant du
lancements VInstant où la balle atteint sa hauteur maximale, n vient :
1 0-||Vo * =~2 g -h
max
2
Vo
k —
11 max
-2 g
h max =5m
2) a) Lorsque la bille arrive au sol 80Ï1 abicisse est x = -8m (le
sol est au-dessous de 0 de 8m). D’où :
-8 =-5t2+10t ou -5t2 +10t + 8-0
Cette équation admet deux solutions : tj «■ -0,68 et t2 = 2,6s
Seule la valeur t2 = 2,6s est à retenir (revoir l’exercice 3)
La bille met donc 2,6s pour percuter le sol.
b) Appliquons la relation v2 - v2 = 2a(x - x()) entre l’instant du
lancement et l’instant d’arrivée au sol. d’où : v201 = Vq - 2|| g Xsol
110
or la bille (B2) est lancée lu plus tard d’où t2 = tj +1
x2 =-5(tx +1)2 +6(t, + 1)
x2 = -5t2 -4t] +1
A la rencontre des deux billes X ( = x 2
-5tf +8t[ = -5t2 — 4tj +1
ici a = g ;v0=-v0 et x0 =0
i —
d’où x = — g t2 - Vo • t
111
b) • L’'Ablbi»»e xt, du point culminant Vérifie l’équation horaire
du mouvement xoll : - 5 = 5t2 -10tc soit 5tJ —10 ttf +5 = 0
Cette équation admet une seule solution (A ■ 0) ■ Ih|
• On peut appliquer aussi vc = lOt0 •-10 • 0 tt, = ls .
3) Entre l’instant L =0s et l’instant tj «2n U bille parcourt la
dlNtuncc d = 2x5 = 10m.
h 75
4) Le point D a pour abscisse xD = +— ■ .■ +15m . On a :
5 5
Vo - V02 =2 g |l(xD - x0) ; x0«0.
Vp=V02+2 g|-x D
• V t ■ k .
112
Les coordonnées du vecteur vitesNC VG sont des primitives des
coordonnées de aG ; compte tenu des conditions initiales
X = v0 cos a
VG
z-- g t+ Vo sin a
1 -
z =—- g -t2 + Vo sina-t
„ 2
L’équation cartésienne de la trajectoire s’obtient en éliminant
le paramètre temps t entre x et z.
7t x
Pour a # — soit cos a 0 t = —► et
2 Vo cos a
g
z=- —x2 + x-tana
2 v/ cos2 a
Vo • sin 2a Z
abscisse xc
g
O
X
d’où
On obtient
---- -2
Vo sin2 a
—
2 g
2 V() sin a
soit tc =
g
avec a( => t(c = 13,2s.
avec a2 => t2C = 38,6s
Vc|| = or xc = Vo conq
d) o
— - g tc + V() sina = -V()o sina
zc =
2 Vo sina
(en remplaçant tc par )
g
_ I2
d’où Vc Vo cos2 a + Vo sin2 a = Vo
114
Vc = 200m-s"1
La vitesse Vc du projectile en C U même mesure que la vitesse
initiale Vo.
L’orientation de Vc est symétrique lie Vo par rapport à l’axe
(z z, k ).
2
Vn sin 2a
e) La portée horizontale 68t d ■ OC ■
g
2
Vo
d IIIIIX
Elle est maximale pour 8in 2ot ■ 1 d ' OÙ
g
(200)2
numériquement : inux = 4082m.
9,8
dmax = 4082m.
Exercice 10
1) Les deux billes sont lancées dans l’air. On supposera que :
- Le champ de pesanteur terrestre est localement uniforme
g = cte.
- Les forces de frottements sont négligeables plus
particulièrement la résistance de l’air.
- Le référentiel terrestre est galiléen.
Dans ces conditions les deux billes sont soumises, chacune, à
la seule action de leur poids Pj = m, ■ g et P2 - m2 • g .
En appliquant la R.F.D on obtient :
aj = a2 = g . Dans le repère (O,i,j) : g = g • j
= 10m s 2
.1.
115
2) • Bquntlon cartésienne de la trajlfltolr® de (B,)
f.- i- ■
i On a :
* à t=0
V V°'
0
0
OM sol
0
0
*
Vt a
g
V<>,
*
t^O V
g -t
g 2
x = 1,80 et son ordonnée y < 1,80. or y =----- -ü • x d’où
Exercice 11
1) La balle est lancée dans l’air. En supposant, le champ de
pesanteur terrestre localement uniforme et en négligeant les forces de
frottements (résistance de l’air) la balle est soumise à la seule action
de son poids.
117
Dans le réfltitHlel terrestre, supposé galiWen, l'application de la
R.F.D donne P ■ m g = m a => a = g ,
a)tOiùu>BtabllNHons les équations horaires X • f(t) et y « g(t)
• h t =0 :
v,= Vo cos a
v =•
>
Vo sina
n
>
»
à t 5*0
_ . ax =0 Vx = Vo cos a
V t: a • —► Vj
ay=- g Vy = - g • t + V() sin a
AN: lOm-N 2; V
5 ;,2
Y (18)2-(0,7539)2 X
118
2) • Lorsque la balle passe aU-deNNUS du filet son abscisse est :
x = L = 12m.
x L
or x = Vo cos a ■ t => t = ■__ t XL»
AN: L = 12m; Vo
12
t=------- ----- = 0,88s t = 0,88s
18-0,7539
La hauteur à laquelle se trouve la balle à cette date, est
représentée par son ordonnée y à cette date.
or y = -| g t2 + Vo sina-t + h
d’où numériquement :
y = -5r2 + 2,19r + 3,5 et en remplaçant t par sa valeur t = 0,88s on
trouve y - 1,55m.
3) Lorsque la balle touche le sol, son ordonnée est nulle y = 0
d’où -5t2+2,19t + 3,5 = 0. Cette équation admet deux solutions
r, = -0,645 à rejeter et r2 = 1,085
La balle touche alors le sol à l’instant de date t = 1,085
Calculons à cette date, l’abscisse de la balle.
x = IK0 IlCOS a ? = 13,56 • 2,6 = 19,29m
x = 19,29m
Lorsque la balle touche le sol, elle se trouve à 19,29m de O soit à une
distance du filet d = 19,29 -12 = 7,29m .
d<D : le service est alors bon.
Exercice 12
1) Etablissons les équations horaires x(t) et z(t) du mouvement de
la bille.
Nous avons, en prenant comme origine des temps l’instant où la balle
est en O, origine du repère d’espace.
119
*
vjliifla r 0
y —*H OM
V() COHtX 0
0
* vt 7=- g • k —
g
* à t*0
Vo sin a • t ■ x
et OM
cos a gt2+v0 cos a -1 = z
x(t) = Vo sin a ■ t
d’où 1 _k _ _
z(t)=- •t2 + Vo cos a • t
~2 g
2) L’équation de la trajectoire s’obtient en éliminant le paramètre
temps t entre x(t) et z(t) on a : sin a 0 soit a 0 (ou 7t).
AN:ts=l^ = ls.
10
b) A cette date sa vitesse est :
120
-I
! dz
4) L’altitude maximale est atteinte lorsque — = 0 soit :
dx
g y. Nin2a
xs+cotga = 0 => xs
—0" J2
I|v
sin a 2 ï|
C’est l’abscisse sommet de lu parabole d’où son
cos2 a
ordonnée: zs _k ----- +------ __ >
as >u------- sl.
—•
g g 2 g
AN:zs = (16)2'(;°s50)2S5,3m
20
zs = 5,3m
5) Pour le point P d’abscisse OP = xp, son ordonnée zp - 0 d’où
g
Xp +cotga - xp = 0
2 . 2
2 Vo sm a
7T 7T
OP = Xp est maximal si sin 2a = 1 => 2a = — => a = — = 45°
p 2 4
La portée horizontale OP est maximale pour un angle de tir égal à 45°.
6) L’ordonnée de Q est nul soit
g
— 2 . 2
Xq + cotga-xQ =0
2V0 sm a
121
xy + cotga = 0
ï xQ + cotga = 0
_. . . f 2
2 Vo sin a
-1010 , n
Soit numériquement : -------- -,----- r— + COt gCt ■ 0
2-(16)2-sin2a 9
-50 cos a • sin a
ou encore------- -— H--------- ------- = 0
256 sin a sin a
Soit------ +--------- = 0 => sm 2a =------ « 0,3906
256 2 256
ce qui donne : 2aj = 23° => aj = 11,5°
ou 2a2 =71-23 = 180-23 = 157 => a2 =78,5°.
Il existe donc deux angles de tir a| = 11,5° et a2 = 78,5° pour
lesquels xQ = 10m. H est à remarquer que ces deux angles de tir sont
complémentaires.
Exercicel3
1- On suppose qu'à l'instant initial (t=0) la
balle est en O, origine
repère ( o; ox, oy j avec ox horizontal
oy vertical.
La balle de golf est soumise à son poids P
La deuxième loi de Newton s'écrit:
P^ma^-mg
par projection sur les axes ox et oy :
vx=0+fj||oœa x=(||v0||costzj.t (1)
<
vy="Hk+R|sina >’=-^UIk2+hlsinaJ (2)
122
x1 , ..
■V o ll^lr “f 2 1 ►A» LCII1 CA
Z con3 a
Vo
.XP
4- L'expression (3) s'écrit! sin 2» ■ *
Vo|
Exercicel4
A- On étudie ici un mouvement vertical de chute
libre. On sait que le vecteur accélération a de l'objet
< B(v=0)
ponctuel s'identifie au vecteur accélération g de la
* kv0
pesanteur; mais il va falloir trouver l'accélération et la -<. A(t=0)
vitesse initiale sur l'axe oz vertical et dirigé vers le i ra = g
haut.
1- Le mouvement de la balle est uniformément varié;
les équations du mouvement sur un axe oz s'écrivent:
az =cte-vz ^at + v^
+ \t + z0
123
avec az = -||f|| v0 =+v0{vitesse initiale àt ■ 0)
z0-L"i 1,60m
d'où leséquutions:
vf «-||tf||/ + |p0|| = -9,8z + |v0||
et z =-^||g||r2+||v0||t + L
124
axe ox axe oz
accélération ax=0 az=- g
vitesse initiale vz =0
\
abscisse initiale xo=O zo= 0B=2m
nature du mouvement uniforme uniformément varié
1- Mouvement sur ox
ax=0; vx=Vxo =1^11
* = V + xo=||yi|p
Mouvement sur oz
=azt + K =-9,8r=> v, = -9,8t
z = -a
2 z t2+v,7-o t + zl)
u =-4,9t2+2=>z = -4,9t2 + 2
on obtient la trajectoire en éliminant t entre x et z
f
X
x=x = IvJl.t => t = ü^ii et z = -4,9x +2
V1
7
4.9 o _
2
* +2
v,
La trajectoire est donc une parabole d'axe ozet tangente en B au
vecteur vitesse .
2- Traduisons mathématiquement le souhait du joueur: pour x=12m, z
doit être égal à lm (altitude du point C: voir figure de l'énoncé)
On reporte dans l'équation de la trajectoire.
1 = -pp x (12)2 + 2 => R2 = 4,9 x (12)2
V, = 26,6m.s 1 — 96km.h 1
3- Appliquons la relation indépendante du temps:
v22-v12=2a(z2-z1) = -211^11(^-2))
= vi2 + 2||£||(z2 ~ Zi M v2 = (26>6)2 + 2x9,8(2-!)
= 26,9/72.5 1
125
4- La balle frappe en D le sol tel que z=0. Reprenons l'équation de la
trajectoire:
+2 = 0 avec [IvJI = 26,6m.s~i
Ÿ|
s>X «±I2V2 =±17m
X ■ OD = +17m est la seule solution acceptable.
x = 17m
* Calculons la vitesse V3 en D:
Cherchons les coordonnées Vx et Vz du vecteur vitCHSe ÎZ’ en D
Pour cela il nous faut connaître la date où la balle urrive en D.
Utilisons le mouvement de la projection suivant ox
—11 X 17
V3 = 27,3m.s-1
5- Le temps mis par la balle pour aller de A à D a été calculé à la
question B 47: to = 0,64s
Le relanceur dispose donc d'un temps très court pour évaluer la
trajectoire suivie par la balle et préparer son geste de renvoi.
Exercicel5
1- La force gravitationnelle F qu'exerce
Saturne sur Titan est une force attractive
centripète (voir schéma).
Ms = 5,64.1026 kg
Exercicelô
1- a) Le satellite Météo S AT placé en orbite autour de la Terre à
36.000 km d'altitude est géostationnaire.
En effet, sa période donnée dans le tableau est égale au jour sidéral
[f=1436 x 60 = 86.160s
b- Dans le référentiel terrestre, le plan de la trajectoire de ce satellite
n'est pas fixe, mais tourne autour de l'axe des pôles. Ce satellite
«balaie» la surface de la Terre.
2- a) Théorème du centre d'inertie:
loi de Newton ou R.F.D)
soit P = mg = ma =>a = g
* Dans le repère de Frenet:
ar =0
‘ v2
an= — =Sh
l r
127
* A l'altitude h: r»R+h; alors g. = g„.----- —-
"(S+b)1
v»R.^
R + /i
b) Par dtf H nition:
7' = = 2^-—soit T = ~
V R ' 80
\R + h
c)
• Pour METEOSAT:
T=86200s soit 1437min.
• Pour SPOT:
T=6090s soit 102min.
128
Chapitre XIV :
DIFFERENCE DE POTENTIEL
ELECTROSTATIQUE
L'ESSENTIEL DU CHAPITRE
1) Travail d’une force électroitfrtlfM un champ
uniforme i ,
• Une charge ponctuelle q placé# a E
dans un champ électrique unlfOHTIC H*
(É = cte) subit l’action d'une force I
électrostatique F = qE constante. I
• Le travail de la force F lorsque lu \
charge q se déplace de A à B en suivant un
«• (C)
chemin (C) est WA^H ■ F• AB = q • E ■ AB
WA^q Ë~ÂB
AB *b “Xa
yB-yA
EAB =
d’où
or WA^B=q(VA-VB) d’où
130
et par suite or |xB-xA| = d
XB ~XA
va-vb.
d’où |e d^.
m
V.m'
5) Surfaces équlpottntMItt
* Une surface Z est dite ^(potentielle lorsque tous ses
points sont au même potentiel électrique.
VA-VA, =VA -VA» "V^-V^ «••■■O.
* Les surfaces àquipotentlelles sont perpendiculaires en
chacun de leurs points aux ligneN de champ qui passent par sesjsoints.
* Le vecteur champ
électrique en un point de
la surface équipotentielle
est perpendiculaire à cette
surface en ce point.
131
EXERCICES
Exercict 1V
électrostatique uniforme est caractérisé par un
vecüà?^himp Ê = Eok avec Eo =105V m_1 et k vecteur unitaire
Z'Z d’un repère orthonormé (o, i,j,k)
I ) Calculer les d.d.p :
VvA -V’B >• V
VA -V
VC et Vc-V„
entre les points A(0,l,0), B(l,2,3), C(l,2,-1) et D(l,4,4)
l'unité de longueur étant le cm.
2) Quelles sont les surfaces
équi potentielles ?
3) On place dans ce champ
électrostatique une charge ponctuelle
q = 10pC.
Calculer le travail de la force
électrostatique qui s’exerce sur cette
charge lorsqu’elle se déplace.
a) De A à D directement.
b) De A à D en passant successivement par B et C.
c) Conclure.
Exercice 2 :
Un pendule électrique est constitué par une sphère (S)
ponctuelle de masse m = 0,5g portant une charge
électrique q = 3,2 10“7C. La sphère (S) est suspendue à un fil isolant
de masse négligeable et de longueur £ = 10cm. Ce pendule est placé
entre deux plaques métalliques P et Q distantes de d = 20cm. On
prendra g = 10N/kg.
132
2) Calculer l’inclinaison a du pendule à l’équilibre. Faire un
schéma.
3) a) Calculer la d.d.p VM - VM. entre sa position d’équilibre
initiale M et sa position finale M'.
b) En déduire le travail de la force électrostatique F au
cours du déplacement de (S) de M à M'.
Exercice 3 :
On établit une tension Uaii«Va-Vh«6()() v entre deux plaques
(A) et (B) chargées de signes contraires, verticales, parallèles et
séparées d’une distance d = 12cm l’une de l’autre.
1) Donner les caractéristiques du vecteur champ électrique qui
s’établit entre les plaques (A) et (B). Représenter quelques lignes de
champ.
2) On place entre les deux plaques un objet ponctuel chargé et
portant une charge électrique q, = -5,8 ■ ICE8 C.
Déterminer les caractéristiques de la force électrique
s’exerçant sur cet objet et la représenter.
3) On considère trois points M, N et K du champ électrique. M
et N appartiennent à une même ligne de champ électrique tel que
MN = 8cm et VN > VM.
a) Calculer la d.d.p VM - VN .
b) Déduire le travail de la force électrique F s’exerçant sur la charge
électrique q4 pour un déplacement de N à M.
c) Représenter le point K sachant que WN_,K (F) = 0 . Expliquer.
d) En déduire le travail de F pour un déplacement de la charge qj de
K vers M.
4) Une petite sphère métallique (S) de masse m = lg est
suspendue à un fil de nylon de longueur l = 10cm. Elle porte une
charge électrique q2. Quand on la place entre les plaques (A) et (B) le
fil de suspension de (S) s’incline d’un angle a = 12° et le
133
déplacement de (S) s’effectue dans le même sens que le vecteur
champ électrique.
a) déterminer la valeur algébrique de lu charge q2 de (S) on
prendra g| « ION /Kg.
- g = 9,8N/kg.
134
On considère les points A(5(0) et B(5,5), l’unité des
longueurs sur les axes étant le cm<
1) Calculer le potentiel VA üll point A et le potentiel VB au
point B. 4»
2) On place dans le champdilOOtTOMtatique une charge
q = -6[iC. Calculer le travail
agissant sur cette charge lorsque
135
CORRECTION
z
Exercice 11
k
pointN d’un champ électrique :
• (Va-Vb) = E-ÂB
Y
Dans le repère (o, i,j,k) :
* E = Eo • k : E est porté par l’axeOZ,
*AB = (xb -xA)i+(yB -yA)j+ (zb -zA)-k
Remplaçons dans ( VA - VB ) :
(va -Vb) = E0[(xb -xA)k-ï + (y„ -yA)k-j + (zB-zA)k k]
or i et j sont perpendiculaire à k d’où k • i = k • j = 0
et k-k = k2 = 1 (k vecteur unitaire)
d’où |(VA-VB) = (zB -zA)-E0
AN: zB=3-10’2m ; zA=0 ; Eo=lO5V m~1
(VA - VB) = 3-10~2 -105 =3■ 103V
(VA-VB) = 3-103V
• (Va-Vc) = E-ÂC
= E0 k-[(xc -xA)i+(yc -yA)j + (zc -zA)k]
136
(Vc-VD) = 10J(4-10'a 410~’ ) = 5 ■ 10! V
(Vc - VD) = 5-103V ,
2) Les surfaces équipotentielles Sont ClfâN surfaces perpendiculaires aux
lignes de champ c’est-à-dire au vecteur Champ électrique. Or E est ici
porté par l’axe OZ donc il est perpendiculaire au plan xOy. Toute
surface contenue dans ce plan conitltue une surface équipotentielle.
3) a) Le travail de la force électroitfitique qui s’exerce sur la charge q
lorsque celle-ci se déplace de A à D 6N1 : WA._>D = q(VA - VD )
«MN'mmM
* ■
Or (VA - VD ) » E • AD
= Eok[(xu -xJÎXy,, -yA)j+(zD -zA)k]
ou encore
137
On retrouve le même résultat que précédemment lorsque la
charge SO déplace directement de A à D sans passer par B et C.
c) LÇhtHNilll de la force électrostatique est le même pour les deux
CheftlinB différents qu’a suivi la charge électrique : le travail de la
force électrostatique est indépendant du chemin suivi. On dit que la
farce électrostatique est une force conservative.
Pftl'ailleurs WA^D = WA^B +WB_)C + WC^D s’écrit en fonction des
d.d.p.
q(VA - VD) = q(VA - VB) + q(VB - Vc) + q(Vc - VD)
ou encore en simplifiant par q
(Va-Vd) = (Va-Vb) + (Vb-Vc) + (Vc-Vd)
Les différences de potentiel s’ajoutent algébriquement.
Exercice 2 :
!)• (VQ_VP)<O=>VQ<VP
La plaque Q est au potentiel le moins élevé :
le vecteur champ électrique E est dirigé
vers cette plaque.
• Les plans des plaques constituent des X
138
* La force électrostatique F = q-E ayant même direction que E
(donc horizontale), même sens que B!puisque la charge que porte (S)
II**
est positive et une intensité F = q • B <
* La tension T du fil de suspension dont direction est celle du fil
et le sens est de (S) vers 0 (point de SUSpUîlUion).
Ces trois forces sont coplanairei(plan vertical), concourantes
et vérifient la relation vectorielle P 4P+T ■ 0, puisque le pendule
...» *
électrique est en équilibre. Dans le repfere orthonormé (Sj »Sy) on
peut écrire Px + Fx + Tx ■ 0 et Py + Fy + Ty - 0
= F T =- T
*FX T=
F
0 Ty = T
et X
d 12-102
E = 5-103V.m_1
(Vm-Vn) = - E •d'
141
) = -(Vm-Vn) = 400V
= -5,8 10~8 -400 = -232-10“7J
, , ? Le travail est négatif, il est résistant.
C) W(ft»C||(VN-Vk) = O qj^O donc (VN - Vk) = 0 soit
N-»K
VN ■ VK ; N et K ont même potentiel ; ils appartiennent à la même
lùrflicc équipotentielle.
Or ici les surfaces équipotentielles sont des plans parallèles
aux plaques. Donc le point K appartient au plan vertical passant par N.
d) W(F) = qi(VK-VM) or VK=VN d’où
K^M
W(F) = -232-10"7 J
K-»M
142
F #2 E m g
tana = _► __ »
>A
e tan a ■ ——
p m g E
W(F)
M—»N
• W(F) = q2(VM - VN) d’où (VM-VN) =
M—»N q2
soit encore (VM - VN ) = E sin oc
143
(Vm-Vn) = 100V
B(5,5)
Dans le repère (o,i, j) A
X1
Z 1
Ex E cosoc
E !
Ey E sina ___ i
t j yq_________________ [A(5,0)
X
X0 XA T x
AO
y0-yA
d’où
(VA -Vo) = -E cosa-(xo -xA)- E sina(yo-yA)
or xo=0 yo=0 et Vo=0
AN : Ê = 400Vm_l ; x A = 5 ■ 10 2 m ;
VA = 14,14V
145
Calculons (Vu-V0)
VB = E cosa(xB +yu)
AN:
W(F) = -6 • 10~6 (14,14 - 28,28) = 14,14 ■ 6 • 10-6 = 84,84 • 10^
A—»B ________
146
Chapitre XV
Mouvement d'une particule chargée dans
un champ électrique uniforme
L'essentiel du chapitre
• La particule chargée est supposée Soumise uniquement à la
force électrique f = qË (la poids de la particule est
négligeable devant cette force), ,
f
• Sous l'effet de cette force, sotl accélérai Ion est a - —, m étant
m
sa masse.
• Deux cas peuvent se présenter:
a) Si la particule entre dans le champ électrique en un point O sans
vitesse initiale ou avec une vitesse initiale Vü parallèle à Ë (donc à f ),
son mouvement est rectiligne uniformément varié.
'^ = Ô~
■ la particule chargée a un mouvement rectiligne uniformément accéléré (q>0)
il Ë
11 11 d
U = tension (d.d.p) entre les plaques
(Pi) et (P2) chargées.
d = distance entre les plaques.
147
Le champ dMptrique, créé entre les deux plaques, accélère la particule
chargderPOUr une particule donnée, la vitesse h la sortie ne dépend
que d* Ift tension U entre les deux plaques appelée tension
«oodWrtrtrlce.
Application : Canon à électrons
fe) SI 1« particule entre dans le champ en un point O avec une vitesse
Initiale ï<, ^Onon parallèle à Ê son mouvement est parabolique.
Application: oscilloscopes
148
Exercices
Exercice!
Un électron sort d’un CUhOn
F
h électrons à la vitesse
= 30.000km • s-1 et pénètre dàM UDI région de l’espace où règne
g|j = 10m-s 2.
150
avec l’axe (A) et la longueur £ des plaques sont tels que les électrons
ressortent en J. On suppose qu’il* IM Subissent l’action du champ
électrostatique que pendant le temps dl VOl entre les plaques A et B, et
*
que les distances aux plaques A et B lOOtll mômes pour I et J.
1) a) Etablir les équations horaires düJflBUVament d’un électron.
b) En déduire la forme de la trajectoiîtfd’un éUctron entre I et J. La
représenter schématiquement. ,
c) Calculer la valeur de l’angle Oli
2) a) Quelle est la valeur de U d'UB électron en J ?
b) Est-il accéléré sur son parcours tnt» I et J ? Justifier la réponse.
c) Calculer la déviation d' que Subit IMIOOtron h lu sortie du champ
électrostatique sur un écran E dlipOlé perpendiculairement à (A) et
placé à une distance D ■ 0,1m *de extrémités des plaques A et B.
On donne : me = 9,1 • 10“31 kg J d ■ 2cm ; £ = 10cm ; e = 1,6 • 10“19 C.
Exercice5
Dans le tube électronique d’un oscillographe, les électrons
émis par le canon avec la vitesse Vo sont déviés par deux paires de
plaques XX' et YY' planes, rectangulaires et parallèles à Vo (voir
figure).
152
Exerciceô
1) On se propose de montrer j d’tbord, les limites d’utilisation,
en tension, d’un oscillographe, et les moyen» de remédier.
Pour cela, on s’intéressera uniqUéffienl à la partie responsable
du balayage vertical : un condensateur ï formé de deux plaques
conductrices horizontales P| et P2, Supposons appliquée entre ces
plaques une tension continue U m V^- Vp,, De» électrons pénètrent
alors dans ce condensateur en un point O équidistant deN armatures.
Leur vecteur vitesse V„,
horizontal, est tel que d
VT0 = 16106ms-1 (voir figure
153
Exercice7
Deux plaques métalliques verticales (A) et (B) sont placées
dans le vide à une distance d l’une de l’autre et sont soumises à une
tension U Al| - VA - VB positive. La hauteur deN plaques est L. Entre
les plaques, se superposent deux
Champs : le champ de pesanteur
Supposé uniforme, caractérisé par g
et un champ électrique uniforme
caractérisé par E (voir figure).
Une petite sphère M ponctuelle,
de masse m, pesante, portant une
charge électrique q positive est abandonnée sans vitesse initiale à
l'instant t = 0 en un point Mo dont les coordonnées dans le système
Vo = 1,875 107m-s“'.
b) Quelle est la nature du mouvement au-delà de (P) ?
2) A leur sortie en O|, les électrons pénètrent en O entre les
armatures (A) et (B) d’un condensateur plan ; les armatures, de
longueur L, sont distantes de d = 2cm et disposées horizontalement.
On établit entre (A) et (B) une tension U = VA - VB positive et
réglable. Le mouvement des électrons est étudié dans le repère
(o, i, j ) orthonormé supposé galiléen tel que i et Vo aient même
direction et même sens.
On néglige toujours l’effet du poids.
a) Indiquer le sens du champ électrique maintenu entre A et B et
établir l’équation cartésienne de la trajectoire des électrons dans le
champ électrique puis représenter son allure.
b) Soit Vs le vecteur vitesse des électrons à la sortie du
condensateur. Calculer sa norme.
c) Déterminer l’angle a que fait le vecteur vitesse Vs avec l’axe
xx.
3) Quelle condition doit remplir la tension U pour que les électrons
sortent du condensateur ?
155
4) Le pinceau d’électrons arrive ensuite sur un écran fluorescent (E)
situé à la distance L, du centre de symétrie I des plaques. Calculer le
déplacement y du spot sur l’écran.
On donne: lIo=lOOOV ; U = 100V ; masse de l’électron
W, ■9,110 "kg ; charge élémentaire e = 1,6-10 luC ; d = 2cm;
L ■ 6cm et L[ = 12cm.
156
Correction
Exercice 1
1) • Le champ électrique B 88t E
u =-^
UAB o
________ 2q
; q = -l,610"l9C
= 2560V.
157
OriHWôM temps : l’instant où l’électron pénètre en O dans le
champ vitesse Vo.
BMI 0«l «militions x(t) = |at2 + Vot.
= i9 10
" 14 -^SLÉ.io
9,1 - 14
158
(2,94 107-3 107) 9,l-10"31 4P"1
AN: t„ =
—1,6 • 10-19 -102
6x9,1 1O-10
= 3440”10s
R9 . ....................................................
1,6
tB = 34 40"’*’#
Exercice 2
I) • La particule a de charge positive est soumise, dans le
champ électrique E , à la force êlwtrlquo F telle que : F=qE,
q>0 F et E ont même direction et même sens d'où y
F = q-E- j d’où F «q E , |}__ oa
7
a ^i>o
E__
F = 3,240~19 407 =3,2 10’12N Pf
Oi
F = 3,240~12N.
3,2-10'2 P
= 48-1012 = 5-1013 F = 5-1013
6,64 10‘26
159
particule Ofcllt rectiligne uniformément varié et comme a et Vo sont
deffifnie 8WN II est uniformément accéléré (a • Vo > 0).
*
La VftleUl (le l’accélération est
a = 48-1013m-s"2
160
'TT Nous abordons dans cet exercice le mouvement parabolique
d’illW particule chargée (ici l’électron) dans un champ électrique
Uniforme. Il est bon d’expliciter et justifier les hypothèses
simplificatrices d’étude (avant la résolution) à savoir :
- La particule est soumise pratiquement à la seule force
électrostatique ; en particulier, son poids peut être négligé devant cette
force électrostatique (se rapporter à l’exercice 2).
- La valeur maximale de la vitesse de la particule reste faible
devant la célérité c de la lumière dans le vide de façon à pouvoir
utiliser les lois de la mécanique classique.
Dans ces conditions, l’étude du mouvement de la E
162
D’autre part F = me • a don© ü est porté par l’axe (yy', j)
=>
(
Ainsi V t : a 0,
mfl
k ,<
Précisons les conditions AUX oHginOI I
Origine des espaces : le point O d'où pénètre l'électron dans le
champ.
Origine des temps : l’instant où l’électron entre dans le champ
en O avec la vitesse Vo.
Ainsi :
0 = ax
X
a t=0 etVt a e|E
Vo t =
Ie E
et
e E ,x*
e-Uj 2
y- 2 X y - 2
2me Vo 2me • v0 ■d
163
. . 1.6-l()“,y-2 102 2 __ 2
*""
y ■ TTT ... "71----Z------- vj------ Fx = 0,5 X
■■■ ‘ 2x9,1 ■I0"31 -36-1012 -1er1
0,5xj avec 0<x<^.
2) A lu sortie du champ électrostatique, entre M et A, l’électron
NO ddpluce selon la tangente en M à la parabole, n'étant plus soumis au
Champ électrostatique. Cette tangente est la direction du vecteur
vitesse V avec laquelle l’électron sort du champ et qui fait l’angle a
dv £
I
>
oX o
LdxJx=£ 2
I
x
>
y A = 25mm .
* Calculer l’ordonnée du point M de la parabole :
yM=(0.5x2)XDf=0,5-f2.
164
Puis écrire :
Al d'oï
y A =^(xA-xM) + yM
XA~XM \dXA=«
avec
* Vt a a • j = —— d’où
d
md
165
Vj cos a
V
V; sina
* pour t>0 V
t- V| sina
V; cosa-t
et IM 11 q I ' UAB 2 *y .
--—1------- 1 - Y sinat
2 md 1
Les équations horaires du mouvement de l’électron sont alors :
# 'Uab x2
■? = 2-mds —2 2 -tantrx
Vt cos a
C’est l’équation d’une parabole d’axe (A') la médiatrice de U
dont la concavité est tournée vers A. Comme 0 < x < / il s’agit d’une
branche de parabole.
Ce dernier résultat aurait pu être trouvé en remarquant que
l’électron est repoussé par l’armature B (chargée négativement).
Numériquement: ]q| = 1,6-10~19C ; UAB AB =100V ;
166
y =---- -— x2 - tan a • x avec 0 £ x < o,im.
cos a
c) Le point J(£,0) appartient à U parabole d’où :
3 3
0=——^-tanæ^ ouenoor * ——^ = tana-
cosa co» a
Soit cos2 a • tan a = ou GQ|ta ' üin (X « 3i?.
or cos a • sin a = d’otb lifl 201 ■ M ■ 6 X 0,1 = 0,6
2 ?>■ ,
sin 2a = 0,6 => 2CX| «36,87 s> (Xt« 18,43°
ou rc-2àj «3637 S> à3*71,57e.
Il existe donc deux valeur» de a complémentaires pour que
l’électron sorte en J du champ électrostatique.
2) a) Calculons l'instant t} d’arrivée de l’électron en J. A cet
instant l’ordonnée de J est nul d’où
0_ i |q|-uAB
t2 - V; sina-tj
2 md
j, v 11 q | ■ UAB
tj = V; sin a et par suite
2 m-d
2- Vj sina m d
- V, sin a
1
Iql^
—►
Vj cos a j 2 _k 2 _2
Vj v/ = V; cos2 a + y sin2 a = y
Vs sin a
p;—;-------
d’où = V; = 12.000km -s"1
r
Ce résultat très particulier est dû au fait que I et J sont à la
même distance de chacune des deux plaques A et B. Dans le cas
général Vj V, .
167
b) On a VU précédemment que a était parallèle à (A') et orienté
de B vefB Al Lit projection du mouvement d’un électron sur (A) est un
mouveffiant rectiligne uniforme (pas de composante du vecteur
accélération suivant A).
Pltr contre la projection du mouvement sur A' est un
mouvement uniformément varié : retardé de I à S, sommet de la
parabole (vitesse initiale suivant A' de sens contraire à a ) puis
ttccéléré de S à J.
On aurait pu répondre à cette question en calculant la norme du
vecteur vitesse Vs. On trouve
c) La déviation d' est l’ordonnée yM du point d’impact M de
l’électron sur l’écran E.
yM -yj fdy>
xM-x5 ldxjx=f
dy 6 _6£_
• — = —5— x - tan a et -tan a
dx cos a cos2 a
Xj = € d’où
soit
6x0,1 0,6
numériquement yM =0,1 = 0,1 -tancr
cos2 a cos2 a /
_ e E Uy - eUy -
d’où a =----- • j comme E a =-----—■ J
me d med
a,=0
Ainsi V t a
aay - ,
me d
Précisons les conditions aux origines :
- Origine des espaces : le point O' où pénètre l’électron dans
le champ des deux plaques y et y'.
- Origine des temps : l’instant d’entrée de l’électron entre les
plaques y et y'.
Vz = cte = Vo
* Ainsi à t = 0 V
Vy=0
* à t>0 *
t2
169
"Wrl ' ><!?■
* {KqUiltlon cartésienne de la trajectoire,
Pour trouver cette équation il suffit d’éliminer le paramètre
.. . eUy
tompu entre z et y. On trouve : • • t-i
V
2me d vo2
171
Exercice 6
Cet exercice est relatif aux limites d'utilisation d’un
oscillographe.
De.elül
1) a) Lu déviation verticale est S0S =------- L—J— (Etablie dans
m.-V0’-d
Pixerclce précédent).
AN : S0S = 3,75 • 10"41U | en U.S.I..
b) S0S<4,5cm => |U|<120V.
e|U l^2
or yM = —— (voir développement des exemples précédents).
2m • V2 • d
172
Les calculs faits pour U= constante restent valables si,
la durée de transit des électrons dans le condensateur, u ne varie pas
de façon appréciable. Si 0 désigne cette durée, on doit donc avoir
T
0 « T (période de u). Si l’on choisit 0 =---- au maximum on en
F 100
1001
déduit T > 1000 soit T >
Vo = O.
• Dans ces conditions le vecteur vitesse V à t > 0 a les
composantes suivantes :
aux origines.
• Le vecteur espace OM, a les composantes suivantes, en
intégrant V et compte tenu des conditions initiales.
x = —q—M + —
OM 2 m 2
y=4RH2+L
m g d m g •d
Soit E
2q Ë 2qL
Uab=8KV
Exercice 8
1) a) Entre l’anode et la cathode, l’électron de charge q = -e est
soumis à la seule action de la force électrostatique F = -e • Eo (son
poids étant pratiquement négligeable). Cette force est horizontale et
dirigée de (C) vers (P).
L’application de la R.F.D donne -eE0=m a d’où
AN : m = 9,110“31kg ; Vo C
9,1 10~31 • (1,875-107)2
Uo =103V.
b) Entre et O les électrons ne sont soumis qu’à leur poids dont
l’action est négligeable. Leur mouvement est alors rectiligne uniforme
avec le vecteur vitesse Vo.
2) a) L’électron n’est soumis qu’à l’action de la force
électrostatique F = -e E , son poids étant négligé. Cette force F est
verticale et dirigée vers le haut, E étant dirigé vers le bas puisque
U = VA - VB > 0 ( E est toujours dirigé vers le potentiel décroissant).
L’application de la RFD à l’électron donne : - e E = m • a
d ou a =---- E .
m
Ainsi, dans le repère (O, i, j ) et quelque soit t on a :
a e U
md
Précisons les conditions aux origines :
- Origine des espaces : le point O position de l’électron à
l’entrée dans le champ E .
- Origine des temps : l’instant d’entrée de l’électron dans le
champ en 0 avec la vitesse Vo.
Dans ces conditions :
176
V
V x = VV0 x- Vo -t
pour t > 0 V et 1 eU 2
V =— y =--------- 12
y . 2 md
L’équation cartésienne de la tl^jectolrc de l’électron s’obtient
en éliminant le paramètre temps t entra X(t) Ot y(t) soit
eU
y - 2 A
2md Vo
\2
' 1,6 10~19 100 0,06
^9,1 -10~31 •2-10~2l,875-107;
177
2
Vg « 1,892-1()7 ms 1
C)
AN:
d’où
3) Pour que l’électron sorte du condensateur, il faut que sa
trajectoire ne coupe pas l’armature supérieure c’est-à-dire que pour
x = TL,y<r d
eUL2 d
Pour le point S de sortie : ys = —2 <2
2md Vo
2e ,, . UL2 d
or Vo2 =---- Un d ou --------- < — soit
m 4d-U0 2
AN: P
(6-10’2)2 36
U<222V
4) Dans le vide, les électrons ne sont soumis à aucune force, leur
poids étant négligeable. Après sortie du champ électrostatique leur
mouvement est alors rectiligne uniforme avec le vecteur Vs. La
direction de la trajectoire est donnée par celle de la tangente à la
parabole au point de sortie S. Cette tangente passe par I. On a :
= “ IO' = L,etIS04etSS.=ys
d’où Y =
L
178
eUL2
or ys = -------- (à partir de l'équation de la parabole).
2md- Vo
e'U'L-L.
d’où le déplacement du spot Y ■ . ..... 12'
2eU0
or
m
finalement
2dU0
100 0,06 •0,12
AN: Y = ■ 0,018m
2 0,02 1000
Y « 18mm
179
Chapitre XVI
Mouvement d'une particule chargée dans
un champ magnétique uniforme
L'WttniMdu chapitre
/• Action d'un champ magnétique uniforme sur une particule
Chargée en mouvement: force de Lorentz
M*
Une particule de charge q animée d'une vitesse V et placée dans un
champ magnétique uniforme de vecteur B est soumise à une force
F ayant les caractéristiques suivantes:
- Sa direction est orthogonale à celles de V et
B donc perpendiculaire au plan (V, B).
180
* La composante tangentielle de l'accélération est nulle aT s» 9 donc
V est constant: le mouvement est uniforme.
* La composante normale de l'accélération est telle que:
V2 |p|| |4||v||.||B||sina
d’où
R m m
m V
D—
"kl- B .sincr
le rayon R de la trajectoire est constant: la trajectoire est circulaire.
Conclusion:
Le mouvement de la particule est circulaire uniforme dans le plan
perpendiculaire à B et contenant!/ .
3- Applications
• De la même façon que l'on utilise la déviation d'un pinceau
d'électrons par un champ électrique dans un oscillographe
cathodique, la déviation d'un pinceau d'électrons par un champ
magnétique est utilisée en particulier dans les tubes
cathodiques des récepteurs de télévision. Celle des ions par un
champ magnétique est à la base du principe des spectrographes
de masse.
• A la vitesse constante V correspond une vitesse angulaire
R m 11 11 g (û
181
En mécaniqiltt^ewhmienne, elle est indépendante de la vitesse
*
d'éjectiqç^
Cette propriété CNl mise à profit dans le cyclotron,
â)eMt appelée: pulsation-cyclotron; la fréquence Nc =^Test appelée
MqUtnuc cyclotron.
182
Exercices
183
c) L’énWgle cinétique d’un électron varie-t-elle au cours du
mouvement ? L'énergie cinétique Ec d’une particule de masse m et
aniiÀiillî’une vitesse V est telle que Ec = —mV .
'<i Hr 2
d) ' Que devient le rayon de la trajectoire si l’énergie cinétique de
l’ÜlôCti'on est multipliée par deux ?
ô) Que se produisait-il si les électrons avaient des vecteurs
Vitesses de normes différentes à leur entrée dans le champ
magnétique ?
2) Cas où V est parallèle à B : quelle est la nature du
mouvement des électrons ?
3) Cas où la direction de V est quelconque (cas général). Quelle
est la trajectoire des électrons ?
Exercice 3 :
Dans un téléviseur, un canon à électrons produit un faisceau
homocinétique de vecteur V horizontal.
Ce faisceau est dévié par deux
champs magnétiques de vecteur B!
et B 2 supposés uniformes, et
agissant entre deux plans (Pj ) et (P2)
distants de d = 4cm ; B[ et B2 , de même
que (Pj ) et (P2 ), sont perpendiculaires à V .
A la distance D = 21cm de (P2), un écran vertical arrête le faisceau.
Une fluorescence se produit au point d’impact du faisceau sur l’écran,
et une petite tâche lumineuse, appelée « spot » apparaît. Le tout est
placé dans un tube (tube cathodique) à l’intérieur duquel la pression
de gaz résiduel est très faible, tube protégé de toute influence
électrique et magnétique extérieure.
1) Quelle est la nature du mouvement de l’électron entre les deux
plans (PJ et (P2) d’une part, entre (P2) et l’écran d’autre part,
lorsque l’un seulement des deux champs agit ?
184
2) Lorsque Bj = B2 = 0 , le spot est au milieu O de l’écran. Ce
point sera pris comme origine d’un repère (O, i, j ) lié à l’écran avec
i horizontal et j vertical. Déterminer la direction et le sens.de B,
pour que la déviation soit horizontale et positive lorsque B2 = 0 .
Déterminer la direction et le sens de B3 pour que la déviation soit
MH» NMk ■
verticale et positive lorsque Bt •» 0 .
’ ' ll** fll** ll*****
3) Quelles valeurs faut-il donner h B, et B2 pour que le spot
Exercice 4 :
* Cet exercice et ceux qui suivent sont relatifs au mouvement
d’une particule chargée soumise à l’action simultanée d’un champ
électrostatique et d’un champ magnétique uniformes.
* Une particule de charge positive q, de masse m, se déplace
avec un vecteur vitesse V, . Elle est soumise, sur une longueur
^parallèle à V,, à un champ uniforme qui peut être un champ
électrostatique ou un champ magnétique, de vecteur E ou B
orthogonal à V) .
Elle décrit, dans le plan de la figure, dans le premier cas (fig.l)
une portion AB de parabole, dans le second cas (fig.2), un arc de
cercle CD. A V,
On demande dans chaque cas :
1) La nature (électrostatique ou magnétique),
B
la direction et le sens du vecteur champ ;
185
Exercice 5
Pour obtenir, à l’entrée d’un spectrographe de masse, par des
exemples, des particules chargées ayant un même vecteur vitesse, on
place avant la chambre de déviation du spectrographe un «sélecteur
de vitesse pour particules chargées » (filtre de Wien).
Le principe du filtre est le
Suivant. Des particules * o' X
v
chargées positivement, par
exemple, sont projetées en un point O
dans l’appareil suivant l’axe xx (voir figure ci-contre).
Elles sont alors soumises à l’action d’un champ électrostatique
uniforme E , grâce à la tension U appliquée entre deux plaques
parallèles distantes de d, et à l’action d’un champ magnétique
uniforme de vecteur B orthogonal à E et à l’axe xx.
Les sens de E et B sont ceux indiqués sur la figure.
1) Montrer que les particules arrivant en O avec un vecteur
E
vitesse V de norme ne sont pas déviés par les deux
B
grille G', les électrons pénètrent dans une région où règne un champ
magnétique uniforme de vecteur B parallèle aux grilles et horizontal,
tel que II B = O,1T.
188
F
a = aN d’où aT = V = 0
m m
Puisque l’angle ( V , B ) est tel que ( V , B ) =
constants.
La trajectoire est circulaire.
Conclusion : L’électron a donc un mouvement circulaire uniforme
dans le plan perpendiculaire à B et contenant V .
2) * Déterminons d’abord, la vitesse V des électrons à l’entrée
dans le champ B .
Les électrons sont créés sans vitesse initiale appréciable et sont
placés dans un champ électrique E . Ils sont donc animés d’un
mouvement rectiligne uniformément varié d’accélération
—■ q'Ë'
a =----- = ------- .
m m
2lq|E
Onaalors V2 -V„ = 2-a(xB -xA) = -L-— (xB -xA)
m
or E(xb -xA) = U (tension accélératrice)
, 2|q|U 2q -U
et Vn =0 d’où V2 = —!—!—
m V m
AN: |q| = 1,6 10",9C ; U = 140V ; m = 9-l(T3,kg
V = 7106ms-1
m V „ m- V
* De R = -----==r on tire B
q • B
9 10~31 - 7-106
AN: B
1,6 -KT19 • 4,75-1 CT2
189
Exercice 2
1) fl) Voir l'exercice 1 précédent. Le rayon de la trajectoire
m V m V
circulaire est R
|q|- B e- b
_ 2trR 27tm
b) représente la période du mouvement
v1 e B
circulaire uniforme.
c) 1 I—-II1
L’énergie cinétique est Ec = -^
hh V . est constant
190
- Une composante parallèle à B responsable d’un mouvement
rectiligne uniforme selon une droite parallèle à B.
force, mis à part son poids dont les effets sont négligeables : le
mouvement est rectiligne et uniforme.
* Il est à remarquer que nous avons supposé ici que le champ
magnétique s’annulait brutalement au delà de (P2) ce qui revient à
191
q V et B^fiMÉIOnl lin trièdre direct, q V a le sens de - k , donc B]
ale sens de J .
• Un raisonnement analogue montre que B2 a la direction et le
sens de - T.
3) * Sous l’action de B] seul, le
Spot doit venir en S, tel que OS] = x (ici
12cm).
Sous l’action de B2 seul, le spot doit
venir en S2 tel que OS2 = y (ici 4cm).
192
Dans le triangle rectangle ACA' ( A', projection orthogonale de A sur
CO, ) on a :
d-|q|- B2
AA' d _
sin a =----- = — avec R =
CA R m- V
os2 y
Dans le triangle rectangle OS2I, on a : tga = = ———
01 D+-
2
Si a est assez petit (hypothèse déjà justifiée),
m V •| y|
tgassina d’où b2
ql.d(D+g
environ trois fois plus grand que a et les approximations faites ci-
dessus sont bien moins justifiées. fi
„ îf
Remarques :
1- Il est à noter que la déviation provoquée par un ch&CM
magnétique uniforme est proportionnelle à l’intensité de ce derhïlr
dans la limite où les approximations faites sont acceptables.
Ainsi, ci-dessus I y I = k • B2 si la déviation angulaire a reste falbl®.
193
m V
2- La rfifitkm B2 =----------------- , par exemple, donne
■ i i y i 2) q
» ...... - ,------ - : des particules de rapport -—-1 différents et
fig.i
194
• Sur la figure (2), la trajectoire est un arc de cercle : la particule
est dans un champ magnétique de vecteur B perpendiculaire au plan
de la figure et orienté de l’arrière vers l’avant du plan de la figure.
2) * Voir figure ci-contre (1) : en tout point, le vecteur force
électrostatique Fe = q ■ E est orthogonal à V, car parallèle à E ; Fe
et E ont même sens car q est positif.
* Voir figure ci-contre (2) : en tout point, le
vecteur force magnétique Fm est orthogonal au
vecteur vitesse V en ce point ; il est donc
normal à la trajectoire et Ftn = q • V •
croit.
2
la valeur de la vitesse
Exercice 5
1) • Sous l’effet du champ électrostatique, la particule est
soumise à chaque instant, à une force de vecteur Fe = q • E de même
direction et de même sens que E ( q > 0 ici), telle que Fe = q- E .
195
Fm ~Q' Vw®pin(V,B) orthogonale à la fois à V et B et
' _* _►
dont le aeni tut Ici le que le trièdre ( q V , B et Fm ) soit direct.
^ifaithdcmeiit, lors de l’arrivée de la particule en O dans le filtre,
****(,« 'u i —►
Fip & JA direction et le sens de - E et on a Fm = q- V • B
soit et la particule
valeur
Vj désirée.
Fm augmente avec V .
196
E U 50 50 = 105ms_1.
3) =
b d- B 0,5 ■10"î .0,1 ~ 5-10 4
Vt = 100km •s-1
Remarque : un tel filtre de vitesse équipe, par exemple, les
spectrographes de masse du type Bain bridge. Des ions, généralement
positifs, créés dans une chambre d’ionisation C et accélérés par une
tension UA, traversent tout d’abord une série de diaphragmes dont les
centres sont alignés ; sont ainsi sélectionnés ceux dont le vecteur
vitesse a une direction bien précise. Ces ions pénètrent alors dans le
filtre de vitesse ; à la sortie ils possèdent donc tous le même vecteur
vitesse V] . Ils sont alors soumis à l’action d’un champ magnétique
séparateur, uniforme, de vecteur Bs orthogonal à Vj, de façon à
décrire une trajectoire semi-circulaire avant de laisser une trace
d’impact M (voir figure ci-contre).
m- v.
Le rayon de ce demi-cercle est R =
|q|-
197
le vecteur vitlIIG V, des ions à la sortie du filtre de vitesse est tel que
V. s lpÔkm ’ M 1 cl que l’intensité du champ magnétique séparateur
*
est Bj'h 0«3T (c’est une intensité assez importante).
m GG' 2q
198
9,l-10~31 -(16-106)2
= -720V.
2x1,6 10"19
U(V = -720V
Le champ électrique est :
720
= 9-104 V • m"’
8 10”3
= 90.000V m"1.
2m Vo-
|q|- b
On trouve O'A = 1,8mm.
3) En A l’électron arrive dans le champ électrostatique avec une
vitesse VA perpendiculaire à la grille G' et tel que
1 2tcR
Durée du trajet O'A : 0,18 10 9s (c’est: )
Durée du retour de A en G : 10 9 s .
D’où la période T = 2,18-10“9 s.
Remarque : c’est aussi l’application consécutive d’un champ
électrostatique et d’un champ magnétique qui est à la base du
fonctionnement des accélérateurs de particules appelés cyclotrons.
Mais dans ceux-ci on inverse la tension UGG,, chaque fois que
la particule fait demi-tour, de telle façon qu’elle soit accélérée à
chaque passage dans l’espace compris entre les grilles G et G'.
Un deuxième champ magnétique situé en deçà de G permet en
effet de ramener la particule sur G !
200
Chapitre XVII
Les lentilles sphériques minces
L'esrentieldu chapitre
A - Image d’un objet à travers UB iptème optique
/) Images d’un objet réel :
• Considérons un système optique S (sUCCONNion de milieux
transparents séparés par des dioptres et pouvant
contenir ou non des miroirs) qui reçoit d’un point (S)
201
point A est un objet virtuel pour le syst Üque (S).
A joue le rôle d’objet virtuel par rapp
rapport au systeme optique S
• Le système optique (S) donne K;
A une image A’.
Deux cas peuvent se présenter :
Les rayons émergents converge^ ,
en A’:
A’ est une image réelle. ... M
Le système optique donne de l'ahjri ’
virtuel A une image réelle A’
Les rayons émergent!
divergent et leurs prolongement!
passent par A’ : A’ est une imilge
virtuelle.
Le système optique donne de l'objet
virtuel A, une image virtuelle A’.
B/ Les lentilles sphériques
minces
1) Les deux types de lentilles
a) • Une lentille est un milieu transparent limité par deux
dioptres dont l’un au moins est sphérique, l’autre pouvant être plan ou
sphérique.
b) • Une lentille est dite convergente lorsqu’elle fait converger
les rayons lumineux.
------- >-----
Après traversée de la lentille
faisceau incident
le faisceau parallèle incident parallèle
------- ►----- faisceau de sortie
converge en A’. convergent
L.C
Après traversée de la lentille le
faisceau divergent incident A
faisceau incident faisceau de sortie
converge en A’. divergent L.C
convergent
202
faisceu faisceau (la faisceau
À' de sortie
incident sortie
cylindrique divergent divergent
L.D \ :W
Les deux faisceaux incidents divergOîlt fiprta traversée de la lentille
divergente L.D. ’
à
d) • On appelle ax? lentille la droite
perpendiculaire au plan de la lehliul tn ion milieu 0 appelé centre
optique de la lentille.
• Toute droite passant par le centre optique O uutre que l’axe
principal est appelé axe optique secondaire de la lentille.
Axe Ntscondnlie Axe secondaire
.C
203
• Le rayon émergent (ou son prolongement) pusse par un point
F’ situé sur l’axe principal : F’ est principal image de la
lentille. ]
• F’ est réel pour une L.C et virtuel^jOUf Une L.D : c’est l’image
d’un objet réel situé à l’infini.
• Le symétrique F de F’ par rapport RU (281111'0 optique O de la
lentille est appelé foyer principal objet C|
* Il lentille.
c) Lg_rayon_ incident (ou soa„..^|iipg||p|ï PUB par le foyer
principal objet i
L.C
Sens de propagation
de la lumière
Le rayon émergent (ou son prolongement) passe par le point
d’intersection de l’axe (A) avec le plan focal image (plan
perpendiculaire à l’axe principal en F’)
3) Image donnée par une lentille
Pour construire l’image d’un objet AB perpendiculaire à l’axe
optique principal donnée par une lentille convergente ou divergente, il
suffit de tracer la marche de deux rayons lumineux parmi les trois
suivants issus de B (A étant placé sur l’axe optique). Leur intersection
donne l’image B’ de B (l’image A’ de A se trouvant sur l’axe optique,
204
il suffit de mener à partir de B’, la perpendiculaire à l’axe optique
principal qui le coupe en A’).
- Un rayon lumineux parallèle à l’axe optique émerge en
passant par le foyer principal image F dtt la lentille.
- Un rayon lumineux passant par le centre optique n’est pas
dévié.
- Un rayon lumineux pMIMt par le foyer principal objet
émerge parallèlement à l’axe Optique principal.
• p = OA est négative :
distance de l’objet au centre
optique O de la lentille.
• p'=OA' est positive : distance de
l’image au centre optique O de la lentille.
♦ Cas d’une lentille divergente
• p = OA
___ sont toutes les deux négatives
• p'=OA'
Pour les deux types de lentilles on a :
1 1 1
= -
p p OF'
avec OF' = +f (f distance focale) pour une lentille convergente
OF = -f (valeur négative) pour une lentille divergente
205
igjtggfe.
206
c) Méthode de Bessel < i. ( p
208
d’accomodation entraîne une fatigue de l'œil et l’on ne servait observer
longtemps un objet placé à la distance minimale de vision distincte.
b) Les principaux défauts de l'ailt
• La myopie s
• L'œil myope est trop ‘
convergent: même s'il est SU
repos, sur plan focal image; Mt< t*
avant la rétine. Il ne peut dont! "
pas voir nettement les obJetN
éloignés puisque leurs images cnI uvant de la rétine, il ne peut donc
voir nettement les objets éloignés puisque leurs images se forment
dans ce plan focal.
• On corrige la myopie en plaçant devant l'œil une lentille
divergente.
* L'hypermétropie
• L'œil hypermétrope (on dit
aussi hypérope) n'est pas assez
convergent: au repos, son plan focal
image est derrière la rétine et par suite un œil hypermétrope ne peut
voir nettement aucun objet réel sans accomoder.
• On corrige l'hypermétropie en plaçant devant l'œil une lentille
convergente.
* La presbytie
La presbytie est la diminution de la faculté d’accomodation due au
vieillissement de l'œil. Elle affecte progressivement tous les yeux
qu'ils soient normaux, ou myopes ou hypermétropes; elle se traduit par
un éloignement du punctum proximum.
Un œil normal devenu presbyte, voit encore nettement les objets
éloignés, mais pour voir de prés, pour lire par exemple, il doit
compenser cette insuffisance d’accomodation par l'emploi de lunettes
munies de lentilles convergentes
209
11- La lunette astronomique
• Elle est destinée à l'observation des astres (situés à
l'infini).Comme le microscope, la lunette peut être, en
première approximation, assimilée à l’association d'un objectif
et d'un oculaire. L'objectif est une lentille de grande distance
focale (de l'ordre du mètre);
L'oculaire est une lentille de courte distance focale (de l'ordre du
millimètre ou du centimètre)
• Pour faciliter l'observation, on forme l'image intermédiaire
dan» le plan focal objet de l'oculaire. Dans ce cas la lunette est
dite afocale,
ooulalra
210
Exercices
Exercice 1
Construire, dans les trois CAI Suivants, le rayon manquant
(incident ou divergent)
Exercice 2
Un rayon lumineux tombe sur une lentille convergente L, de
distance focale f] = 8cm parallèlement à son axe principal.
1) Où faut-il placer une deuxième lentille L!
F’ F A
211
Exercice 4
Les schémas ci-dessous repréâWlltlIrit Itl marche d’un rayon
lumineux à travers les deux lentilles Lt r
Pour chaque lentille détermine^
- sa nature
- son foyer objet
- son foyer image
Exercice 5
1) Le centre optique
lentille convergente Lj de distance foCttlfl «Scmest placé à une
distance d du centre optique0ad'une lentille convergente L2 de
distance focale f2 = 10cm. Tracer en choisissant une échelle, la
marche d’un rayon incident AB ft travers le système des deux lentilles
L, Lz
dans les deux cas suivants :
A . b‘ k
a) d = 20cm
b) d = 12cm 01 02
f ’
212
EXMpi™ 7
La distance entre un objet et SOfl Imuge donnée par une lentille
L est d = 15cm ; le grandissement de H lentille est 7 = 0,25.
1) L'image obtenue étant réelle, Ontfimflllde:
a) la nature et la position dbfpbjlt
b) le type de la lentille L, IJLduUDee fQCttle et sa vergence.
c) la construction de l'image.
2) Reprendre la môme question ÜHM le QHS OÙ l'image est
virtuelle.
Exercice 8
L'objectif d'un appareil de projection est assimilé à une lentille
convergente L.
1) Quelle doit être sa distance focale, si on veut obtenir sur un
écran situé à 2m, l'image d'une diapositive de dimension 24 x 36mm ?
La distance entre la diapositive et le centre optique de L est d - 10cm.
2) Quelles sont les dimensions de l'image?
Exercice 9
Une lentille convergente donne d'un objet réel une image 3 fois
plus grande. La distance focale de cette lentille et f = 30cm
Déterminer les positions de l'objet et de l'image dans les cas
suivants:
1) l'image est virtuelle
2) l'image est réelle
Exercice 10
Un objet réel est placé à une distance D d'un écran E; une
lentille convergente de distance focale f est placée entre l'objet et
l'écran.
1) Montrer que si D > 4f on peut obtenir une image nette de
l'objet sur l'écran pour deux positions de la lentille, à égales distances
du milieu de l'intervalle objet-écran.
2) Exprimer la distance focale f en fonction de D et de la distance
d qui sépare ces 2 positions. A quoi correspond le cas D = 4f ?
AN: Calculer f sachant que les mesures de D et d sont 2m et 0,8m.
213
Exercice 11
Un objet virtuel AB, de lcm 4l;llMlt0lir, est situé sur l'axe
principal d'une lentille divergente de dilUltlcc focale, à 3cm du
centre optique de cette lentille. ,
1) Construire l'image A'B' de AB •tyréülNOl' ses propriétés.
2) Tracer la marche d'un pinoéMuÙufflllWlIX qui convergerait
en B (point le plus haut de ii la lentille n'existait pas.
Exercice 12
1) Une source lumineuse ponctuait S flUt placée h Im sur l'axe
principal d'une lentille convergente dt 2ÜCI11 de dlNtunce locale. Où
se trouve l'image S'de S donnée par la lentille?
2) A 20cm de I^on place une lentille divergente L2de 5cm de
distance focale ayant même axe principal que L, ; que devient l'image
de S? Tracer la marche d'un fuluceau de rayons lumineux issus de S et
couvrant la lentille L,
Exercice 13
Devant une lentille L est placée une petite droite lumineuse AB
de longueur 5cm, perpendiculaire à son axe principal. Sa distance à la
lentille est 75cm; l'image réelle A'B' est située à 1,5m de la lentille.
1) Calculer la vergence de la lentille. De quel type est la lentille?
Quelle est la grandeur de l'image A'B'?
2) On dispose une lentille divergente L' de distance focale 0,8m,
placée perpendiculairement à l'axe principal de L, à lm de L du côté
opposé à l'objet.
a) Construire l'image fournie par le système des deux lentilles.
b) Indiquer la nature, la position, le sens et la grandeur de l'image
définitive.
Exercice 14
Un microscope est constitué, du point de vue optique, par deux
groupes de lentilles formant, d'une part l'objectif et d'autre part
l'oculaire. Chacun d'eux est assimilable à une lentille convergente.
L'objectif L,, au voisinage duquel on place l'objet AB, est de distance
focale f, = 1cm ; l'oculaire L2 est de distance focale f2 = 2cm. Les
axes optiques des deux lentilles sont confondus et la distance séparant
les centres optiques est fixe ( d = O;O2 =19cm).
214
1) Faire le schéma de principe du microscope en plaçant les
lentilles et leurs foyers.
2) a) Déterminer l'image A'0
* donnée par le microscope d'un
objet AB de longueur 0,2mm (00 donnera toutes les caractéristiques
de cette image: position, grandeur, ntllurc) placé à 1,06cm de L,.
A'B'
b) Calculer le grandissement du inlerONCOpe: y =------
AB
3) Construire la marche d'un faisceau lumineux issu de l'extrémité
B de l'objet non situé sur l'axe du système.
Exercice 15
On considère deux lentilles L| divergente et L2 convergente de
distances focales respectives fj =!5cm et f2 =20cm et de centres
optiques respectives O, et O2.
1) Un objet AB réel de hauteur 2cm est placé à 10 cm de la
lentille divergente L!. AB est perpendiculaire à l'axe principal et A
est sur cet axe.
a) Déterminer par le calcul la position, la nature, le sens et la
grandeur de l'image A'B' donnée par L,.
b) Vérifier par une construction graphique.
2) L'objet lumineux AB, la lentille convergente L2 et un écran (E)
sont placés dans cet ordre perpendiculairement à une droite x'x.
On donne:
* distance objet-lentille L2 : 40cm
* distance lentille-écran (E): 50cm
a) L'objet AB et la lentille L2 restant fixes, dans quel sens et de
combien faut-il déplacer l'écran (E) pour avoir sur ce dernier une
image nette?
Indiquer dans ce cas la nature, la grandeur et le sens de cette image.
b) La lentille L2 et l'écran (E) sont maintenus fixes ; de combien
et dans quel sens faut-il déplacer l'objet AB pour avoir une image
nette sur l'écran?
215
3) Les lentilles L] et L2 sont disposées de façon que leurs axes
principaux soient confondus et que I II lentille L2 soit placée avant la
lentille divergente L! tel que O(Oj « 30cm. L'objet AB est
maintenant placé à 40cm de la lentille (LJ.
Déterminer graphiquement et par le OftlfiUl lu nature, la position et la
grandeur de l'image définitive A"B" de AB donnée par l'ensemble des
deux lentilles ( Lj ) et ( L2 ).
Exercice 16
1) Un objet lumineux AB est plüûd à 60cm d'une lentille
convergente (LJ perpendiculairement à l'ûXC principal. La lentille
(LJ donne de AB une image réelle A(B( 2 fois plus grande.
Trouver la vergence de L,.
2) On place entre L( et l'image AjB, une autre lentille
L2 divergente de distance focale 40cm de manière que les axes
principaux de L, et L2 coincident. L'image A1B1ne se forme plus
mais le système (L,LJ donne une image réelle A2B2située à 40cm
de L2.
a) A quelle distance de AjBj a-ton placé L2 ?
b) Trouver le grandissement du système (L! + L2 ).
3) Construire la marche d'un faisceau lumineux issu de AB à
travers le système ( L, + L2 ).
Exercice 17
On se propose d'étudier quelques B
I
propriétés d'une lentille mince L.
1) Sachant que L est plus épaisse au A 0 A'
217
3- On considère un œil normal dontri
* *PP (ponctum proximum
PP:limite de la distance minimale de villOJi diutlncte) se situe à 15cm.
Entre quelles limites varient:
- la distance focale?
- la vergence?
4- Cet œil observe les caractères d'un journal situé à
25cm.
a) Calculer la distance focale de l'œil,
b) schématiser la situation en COnStTUilBïlt l'IlTiagC (oïl ne respectera
*
pas les distances).On notera AB l'objtt, A'B l'image,F’ le foyer image.
c) Cette image est-elle droite OU >TfltVende? Quel est le rôle du
cerveau?
d) Un caractère d'imprimerie méüure 4mm d'hauteur. Quelle est la
hauteur de son image sur la rétine?
5- a) Un œil myope est-il plus ou moins convergent qu'un œil normal?
b) Entre quelles limites varient la distance focale et la vergence d'un
œil myope cité dans l'énoncé?
6- Citer d'autres défauts de l'œil.
Exercice 19 :
Dans un œil normal, la rétine est à 15mm du centre optique du
cristallin. L'œil normal nous permet de voir nettement les objets situés
à l'infini.
1- Quelle est la vergence de cet œil au repos?
2- Quelle est la vergence de cet œil lorsqu'il observe à la distance
minimale de vision distincte, soit 25cm? On admettra que la distance
du centre optique à la rétine ne varie pas.
Exercice 20 :
Une lunette astronomique peut-être assimilée à un système de deux
lentilles convergentes de même axe optique. La première lentille Li
donne d'un objet AB très éloignés (cratère lunaire par exemple) une
image A]B| qui est pratiquement située dans son plan focale image. La
seconde lentille L2 joue le rôle d'une loupe et donne de A1B1 une
image A'B'. On donne les distances focales fi=20cm et f2=2cm.
La distance Oj O2 est réglable.
218
1- Faire un schéma illustrant le principe de lu lunette.
2- L'observateur, pour ne pas devoir k ICCOmoder, règle la lunette de
manière à ce que l'image A'B' soit k l'infini. Quelle est alors la
distance Oi O2?
Exercice21:
--------------------- . '-V-Wl f ' ’;;'
Une lunette astronomique se compoit dl dlUX lintilloN minces (Lj) et
(L2) de centres optiques Oi et Qa IVHIt !• fflôfflC axe optique
principal.
1- l'objectif (L2) est une lentille convergente de distance focale
fi=0,5m.
La lunette est utilisée pour observer un objet vertical de hauteur
AB=2m situé à la distance D"500 m de l'observateur.
Déterminer la position et la grandeur de l'image A1B1 fournie par
l'objectif.
2- L'objectif (L2) est une lentille convergente de distance focale
f2=0,04m dont on peut faire varier la distance à l'objectif pour obtenir
une image définitive A'B'.
Cette image virtuelle, se forme à 30cm devant l'oculaire.
a) Déterminer la position A1B1 par rapport à l'oculaire et la longueur
1= O1O2 de la lunette.
b) Déterminer la grandeur de l'image et son sens par rapport à l'objet
AB.
c) Calculer le grossissement G de l'instrument c'est-à-dire le rapport
0’
G = — de l'angle 0' est vue l'image A'B' et l'angle 0 sous lequel est
0
vu l'objet AB à l'œil nu. L'œil est placé à la distance d=2cm derrière
l'oculaire.
3- L'œil voyant sans fatigue les objets à l'infini, on règle la lunette de
manière à rejeter l'image A'B' à l'infini. Pourquoi la lunette ainsi
réglée est-elle dite «afocale»
219
CORRECTION
Exercice 1
Cas a :
• Le rayon incident (1) est parallfcl# à l'ttXC principal
de la lentille. 'uol J* (i)
Il émerge en passant par le foyer princlpÀl
image F’.
• Le rayon incident (2) est
plan focal
parallèle à l’axe secondaire A. Il I image
optique. --------
220
2
1) «Le rayon incident SI est parallèle à l’axe principal de la
lentille Lr II émerge en passant par le foyer principal image Ff de
L,.
• Pour que ce rayon émergent sort,
après traversée de la lentille L2,
parallèlement à l’axe principal, il faut qu’il
passe par le foyer objet F2 de la lentille L2. Ce foyer principal objet
F2 doit être confondu avec le foyer principal image Fde la lentille
Lr
La lentille L2doit donc être placée à une distance d = O,O2 de la
lentille L! telle que
d = f j + f 2 = 8 + 5 = 13cm.
2) • Pour que le rayon émergent
définitif soit parallèle à l’axe
principal des deux lentilles Lj et L2 il
faut que le foyer objet F2 de -------
la lentille L2soit confondu avec le
foyer image F*, de la lentille Lj.
• La lentille L2doit être placée à une distance d = OtO2 de la
lentille L! telle que d = f, — f2 = 8 - 5 = 3cm.
Exercice 3
Cas a :
* L’objet AB est réel
* L’image A’B’ est
virtuelle, droite par rapport à
l’objet et plus grande que lui.
Cas b :
• L’objet AB est virtuel. —
Son image A’B’ est réelle droite par
rapport à l’objet et plus petite
que lui.
221
sens de propugution de lu lumière
Cas c :
L’objet AB est réel. r
L’image A’B’ est virtuell *!
droite par rapport à l’objet et plus petit
*
que l’objet.
Cas d : UUlUlon de la lumière
222
• La lentille L2, transformant le
faisceau cylindrique incident en un faisceau
divergent est une lentille
divergente. Son foyer principal """ *
image F’ est à l’intersection de
* ------
prolongements des rayons émergent
*.
Son foyer principal' Ôbjet F est
symétrique de F’ par rapport au centre optique O.
Exercice 5
1) a) La distance qui sépare les centres optiques des deux lentilles
est d = 20cm
223
Dans ce cas le prolongement; düJTiyon émergent B'I coupe
l’axe optique en un point qui reprélMtl l’image virtuelle de F/
donnée par la lentille L2ou l’image virtuelle donnée par l’ensemble
des deux lentilles d’un objet rejeté & 1
2) La lentille L2est
divergente.
a) d - 20cm
• Le rayon AB traverse la
lentille L, en passant par son
foyer principal image F,’.
• Ce rayon émergent
rencontre la lentille divergente L2
en B’. Il traverse la lentille L2 en passant par l’intersection I du plan
focal image (plan perpendiculaire en F2 foyer image de la lentille
L2à l’axe principal) et l’axe secondaire (A) parallèle au rayon
incident BB’.
• Le rayon émergent B'R coupe l’axe principal en K : K est
l’image virtuelle de l’objet réel F/ donnée par la lentille divergente
La OU encore c’est l’image virtuelle définitive donnée par les deux
lentilles d'un objet réel rejeté à l’infini.
224
Exercice 6
1) • L’objet AB est réel ; sa
position par rapport au centre optique
O de la lentille est 1 (loin O
1 A’
10cm
.
225
A'B_ = É = _
y = ^=
AB p
. 1 1 1
d ou — = — + — => P'=P±
P' f P P+f
A.N p'=——— = -30cm
-5 + 6
p'« -30cm
• p'<0: l’image A'B' ©Ht donc virtuelle et située à 30 cm à
gauche du centre optique O de la lentille OA' = -30cm (sens opposé
de celui de la propagation de la lumière).
• Le grandissement y = — = —— l’image est droite
P -5
par rapport à l’objet et 6 fois plus
grande que l’objet
, ÆK p', ___
AB p
A'B'=6AB = 6x2 = 12mm
A'B'=12mm
D’où la construction géométrique de l’image A'B'.
b) La lentille L donne de l’objet réel AB placé entre son centre
optique O et son foyer principal objet F, une image virtuelle A'B'
plus grande. Utilisée dans ces conditions la lentille permet d’agrandir
un objet petit presque invisible à l’œil nu (non normal) : elle permet
donc de le rendre visible : c’est le principe d’une loupe.
Exercice 7
1) a) Nature et position de l’objet :
Le grandissement de la lentille 7 > 0 (y =
226
• y= or l’image est réelle donc p'> 0.
P
n’
Comme — > 0 on en déduit que p est positif
P
p > 0 : l’objet est virtuel ;
L’objet et l’image sont du même côté p = OA > 0, p'= OA' > 0
d’autre part y = —= — => p = 4p
P 4
0 A' A
donc l’image est plus
rapprochée de la lentille que l’objet. sens de propagation de la lumière
A'A = A'O + OA =-p'+p
or A'A = d
d’oùd = p-p' or p'=^ d’où
p 3 J
d=p-—=—p et p = —d
4 4 3
AN : p = = 20cm
3
p = 20cm et p'= 5cm
Conclusion : L’objet est virtuel, situé à 20 cm du centre optique de la
lentille ; l’image est réelle située à 5cm du centre optique de la lentille
et du même côté (à droite de la lentille) que l’objet.
b) Type de la lentille L :
— =-----1— =----- + — -— d ou f = +— = +6,66cm
f p p' 20 5 20 3
f = +6,66cm
f > 0 : la lentille est convergente.
1 3
Sa vergence est C = j = — ■ 102 = +15dioptries
227
2) a) __
L’image est virtuelle donc OA' ■ p’cO
•n’ 1 .
• y = —= +— >0 donc p = OA^ ^èhlet est réel
A A'
À! -
• AA'= AO + OA'
AA' = -p + p'=
or AA' = d d’où d = —p et p
4F
4
p =-----15 = -20cm p = -20cm
3
p'= -5cm
b)
• La distance focale f de la lentille est telle que
3 20
= -6,66cm
f _ p p' ~ 20 5 ~ 20 3
f = -6,66cm f < 0 : la lentille est divergente.
• La vergence de la lentille est telle que :
C » — = —— ■ 102 = -15dioptries.
f 20__________
C = -15dioptries
c) Construction de l’image
Exercice 8
1) • L’objet qui est la
diapositive est réel. Cette dernière
est située à d = 10cm du centre optique de la lentille p = -10cm.
228
• L’image de la diapositive est reçue Nur un écran : elle est donc
réelle p'= +2m = +200cm.
• La distance focale f de la lentille objectif de l’appareil de
projection est telle que
1 1 t 1 = 1 , 1 = 21
f ” p p' “ 10 200 200
d’où f = 222. = 9,52cm
J 21
2) Désignons par AB et A’B'respectivement la diapositive et son
image. On = £ = — = _2o d’où A’B'- 20AB
AB p -10
L’image de la diapositive est 20 fois plus grande que la
diapositive.
Les dimensions de l’image sont donc
(24 x 20) x 36(20) = 480 x 720mm
Exercice 9
1) • L’image est virtuelle donc p'< 0
• La lentille est convergente f > 0
• L’objet est réel p < 0
Atgt A’B’ *
D
=3 = — > 0 : l’image est droite par rapport à l’objet.
AB--------- AB p
1 + Â-_1 +J_
— = +3 ; d'autre part —
P f P P' P 3p
d’où - = —— <=> p = --f et p'=-2f
f 3p F 3
AN: f = +30cm ;
p = -20cm
2) L’image est réelle p’> 0
L’objet est réel p < 0
P
* d'
donc y = — < 0 d'où — = -3 => p'= -3p
P P
229
1 1111
---- 1----- _-------- 1---------
or -
f P P' P ~3p P 3p 3p
d’où p’=3p = 4f
230
d’où d = -+— + = VÂ = Æ2-4fD
2 2
ou encore d2 = D2 - 4f • D => 4fD
*
D 2-d2 et
f D2-df
4P
f„ a 4-64-10'2 4-0,64
~ =----------
AN : D = 2m d = 0,8m = 0,42m
4x2 8
f = 42cm
• Si D = 4f alors A = D2 -4tD = 0, il existe une seule position
de la lentille (p =---- ) pour laquelle on obtient une image sur
231
•X
• La formule de conjugaison s’écrit^
j_ l = JL+l = _i____ 1 -*4
f P p' p' f p 20 100'10©
d’où p'= — = 25cm.
4
p'>0: l’image est réelle et
située sur l’axe principal
à 25 cm du centre optique O
de la lentille.
Le rayon incident SI émerge de la lentille en plissant pur le point
d’intersection M de l’axe secondaire à purallèle à SI et le plan focal
image A' de la lentille (A' est perpendiculaire en F’, foyer principal
image, à l’axe principal). Ce rayon émergent coupe l’axe principal en
S' l’image de S. r u
M o
2) I
Fj Ij' E F'
r2
O1 O2
objectif oculaire
-16,67
AB P -1,06
y, <0: A,B! est renversée.
La longueur est
AiBj = 16,67 • AB = 16,67 • 0,2 = 3,33mm
A,Bi ~ 3,33mm
Conclusion : La lentille Lj donne de l’objet réel AB une
image AjBj réelle, renversée, de longueur 3,33mm et placée entre le
foyer principal objet F2 et le centre optique O2 de la lentille L2 et à
une distance égale à 19-17,67 = 1,33cm du centre optique O2 de la
lentille L2.
* AjB, joue le rôle d’objet réel par rapport à la lentille L2 qui
en donne une image A'B' qui est aussi l’image de AB donnée par
le système des deux lentilles L( et L2.
Déterminons alors les caractéristiques de A'B' :
• AiBi est objet réel donc O2Aj =p2 =-1,33cm
• La lentille L2 est convergente donc f2 = +2cm.
• L’application de la formule de conjugaison donne :
— =------ 1— avec p = O2A
f2 P2 P'
-1,33-2 2,66
~ -4cm
-1,33 + 2 0^67
p'= -4cm p'<0: l’image définitive A’B' est virtuelle.
• Le grandissement de L2 est :
235
y = AX= Pl = ^£.+f
2 AB. -1,33 ,,,
y2 > 0 : A'B' est droite par rappOî^ Aj0|.
Or A,Bj est renversée par rapport h AB donc A'B' est
renversée par rapport à AB.
• L’image A'B' aura alors une longueur
A'B^SA.B, «10mm,
Conclusion :
L’image définitive A'B' donnée par le Nystème des deux
lentilles de l’objet réel AB est virtuelle, renversée par rapport à l’objet
AB et de longueur 10mm environ,
A B
b) • Pour Lj le grandissement cnI y( = - _==- = -16,67
A'B'
• Pour L2 le grandissement est y2 = ■== = +3
AiBj
A'B' AjBj
s’écrire : Y= A ‘ =Ï2-Ïi => 7-ï1’Ï2
AjBj AB
AN: y = -16,67-3«-50 y = -50
d’où l’intérêt pratique du
microscope : il permet de donner
de l’objet qu’on place devant
l'objectif une image 50 fois plus
grande.
3)
Exersi££j^
D a)
• La lentille L! est divergente donc fj = -15cm.
• L’objet AB est réel donc OjA = Pj = -10cm (l’objet est placé
entre le centre optique O, et le foyer principal image F/ de LJ.
• L’application de la formule de conjugaison donne :
236
_ss----- + — avec Oj A' = p, (position de F image)
fi Pi Pi'
-15(-10) = 15-10
d’où = -6cm
-15-10 ~ -25
p] '< 0 : l’image est virtuelle. Elle est située ù 6cm du centre optique
de la lentille L, et du même côté que l'objet AB.
• Le grandissement de la lentille est tel que !
P’^ -6
p -10
est positif donc l’image A'B' est droite par rapport à l’objet AB.
Sa longueur est telle que A'B'= 0,6AB = 0,6 • 2 = 1,2cm.
L’image est plus petite que l’objet,
b) Construction de l’image
L’image A'B' est virtuelle, droite
par rapport à l’objet AB, plus petite
que lui et plus rapprochée du centre
optique Oj de L! que l’objet AB.
2) a) (E)
B
• L’objet AB réel et la 1
lentille L2 sont fixes ; donc A 02
50cm
p2 - O2A = -40cm 40cm
237
L’image qui est réelle est située à 40cm,.du Centre optique de la lentille
L2, derrière la lentille L2. H faut rapprocher l'écran (E) de la lentille
de 10cm.
• Le grandissement de la lentille L/tyrf tel que l
_/CB'_p2 _ 40 1
Ï2 ~ ÆB ~ p2 _-40~
y2 < 0 : l’image est renversée par rapport! F Objet.
Sa grandeur est A' B' = AB = 2cm
Conclusion :
L’image A'B' donnée par la lentille Lj possède les caractéristiques
suivantes :
- Nature : elle est réelle
- Position : elle est située à 40 cm derrière la lentille
- Sens : elle est renversée par rapport à l’objet
- Grandeur : elle a même longueur que l’objet : 2cm.
(en effet : l’objet est situé à 2f2 )
b) Dans ce cas l’image est réelle et placée à une distance de la
lentille telle que O2A' = p2 = 50cm
Cherchons la position de l’objet O2A = p2. On a :
J__ J_ + _L 1 _ J___ 1 __ f2~P2
i?î Pî Pi P2 Pi f2 f2-Pi
_____ f4 pj 20 50 20-50 100
Hî f3-p; 20-50 -30 3
pa ■ -33,3cm
Il faut donc rapprocher la lentille L2 d’une
l'objet de
distance d ■ 40-33,3 ■ 6,7cm pour pouvoir recevoir son image sur
238
par L, joue le rôle d’objet virtuel par rapport à L,.
A.Bj = AB = 2cm
• L’image définitive A'B'est réelle
• Elle est droite par rapport à l’objet AB
• Elle est située à 30 cm de O 2
• Sa longueur est A'B'= 6cm
Vérifions ces résultats par le calcul
• Déterminons d’abord l’image A,0, de l'objet AB réel donnée
par la lentille L2. On a :
• AB objet réel donc O2A = p2 = -40cm = -2f2
• La lentille L2 est convergente donc f2 = +20cm
d’où—= ——+ —L avec p^ =0^!
f2 P2 P2
J_= 1 | 1 _Jf2+Pi = f2 'Pi 20(-40)
P2 f2 p2 f2 • P1 2 f2+Pi 20-40
p2 = 40cm > 0
L’image AjB] est réelle et située à 40cm de la lentille L2 et derrière
L2.
• Le grandissement de la lentille L2 est :
= AA = P2 40 _ x
2 AB p2 -40
y2 < 0 : A^j est renversée et sa longueur A1B1 = AB = 2cm.
• Déterminons l’image A'B' définitive
• AjB] joue le rôle d’objet virtuel par rapport à Lj.
CommeOjO2 =30cm, AjB, est situé à 10cm du centre optique Oj
de Ljdonc pt =O1?X1 =+10cm
• La lentille L! est divergente donc f j = -15cm
239
10(-15) 10x15
AN: p =----------- =----------- = 30ctft
1 10-15 -5
p,' = +30cm > 0 : l’image A’B’ est 01 Située à 30cm de la
lentille L, et derrière Lj soit à une distt^|^||Ü0 b 21',.
• Le grandissement de la lentille 011 < > ?
_ A'B'_ p; _30_3
' ' B. p. >0 v,
y, est positif donc A'B' est droite par tftppoi't & A(B| et par suite
renversée par rapport à AB.
Sa longueur est A'B'= SAjBj = 3 • AB • 6cm
On retrouve ainsi les mêmes résultats obtenus à partir de la
construction graphique à l’échelle.
Exercice 16
1) • L’objet est réel d’où O(A - p, = -60cm
• L’image est réelle donc O, A' = pj > 0
AB d’
• Le grandissement de la lentille est y1 = -=L=l - — < 0
AB Pi
240
La lentille L2 est placée à 20cm de A|B, soit à lm de la lentille Lp
A|Bj étant située à 120cm de Lj.
b) Le grandissement du système Optique formé par les deux
A’B'
lentilles L, et L2 est y = qui peut s’derlre
AB
A'B' A.B.
Y = = ’^=k
A1BI AB
A'B'
or = = y2 (grandissement de la lentille divergente L2)
AjB]
_ 21- — -+2
p2 20
AB
J—1 =y, (grandissement de la lentille convergente L,)=-2
241
• a est le coefficient directeur <1& droite a = — - +1 d’où
+8
5X
de la droite.
1 1 + 8 (1)
= +=
OA' OA
— = +1 + 8
OA' = p' OA = p (1) s’écrit
P' P
o 1 1 1
ou encore 8 ----- 1— en posant 8«T Oïl a bien la formule de
P P'
. . 1 1 1
conjugaison — =---- 1—
f P P'
• 1=8 => la vergence C ■ y ■ 8 dioptries
c)
C = 8dioptries
-----—-
l,7.1O”2 L52.102
Soit 58,8<J £ C £ 65,78^
4- a) On a !
1 _ 1 b 1 mJ 1 __ 26,7_ 42,5
f p P' *25 1,7 42,5 — 1,6cm
26,7
f = 1,6cm
244
c) L'image est réelle et renversée. Le OerVIAU doit travailler pour que
l'œil voit l'objet droit.
d) On a ^ = 4 = -^ si AB^.AB-^4-0,272mm
AB p2 25 25 25
A'B' = 0,272mm
5- a) L'œil myope est très convergent; même s'il est au repos, son plan
focal image est en avant de la rétine. Il ne peut donc voir nettement les
objets éloignés puisque leurs images se forment sur le plan focal.
b) le plan focal image d'un œil myope est situé avant la rétine donc la
distance focale f est ici telle que f < 17mm et C = — doncC)—-—
f 17.1O~3
soit C)58,8<?
6- On peut citer :
- L'hypermétropie : au repos le plan focal image est derrière la rétine.
- La presbytie: due a la diminution de la faculté d'accomodation de
l'œil qui veillit.
Exercice 19 :
1- Lorsque l'objet est lointain (à L Rétine
Exercice 20
246
Numériquement AlBi - -0,002m = -2mm
L'image A1B1 est renversée par rapport à l'objet et de hauteur 2mm.
2- a) Position de AiBj par rapport à l'oculaire.
p^ _ ( 0,3)x0,04 Q353w
d'où p2 =
fl-P2 0,04 + 0,3
O2Ax =-O,O353m
L'image AiBi donnée par (Li) est située entre le foyer principal objet
F2 et le centre optique O2 de l'oculaire (L2) et à une distance égale à
0,0353m du centre optique O2. L
Longueur de la lunette
l — OrO2 = OjAj + A1O2= O| A| - O2A|
Numériquement l=0,536m
b) Le grandissement de L2 est:
/ =^=^- = —=> A'B’ = = -0,ui/m = -t imm
AlBl p2 p2
247
D’où 0' = tg0' = 5,313.1(TW
L'objet AB, vu à l'œil nu supposé placé 8Bt VU nous l'angle# tel
que: tan# = ^^- = 4.10“3
AB
D'où # = tan 0 = 4.10~3 rad
Le grossissement de la lunette
alors:
c = ^ = 5,3.3.10-^ 8
0 4.10”3
L'image A'B' est vue dans la
lunette sous un angle 13fois plus
grand que celui sous le quel est vue l'objet AB à l'œil nu.
3- L'image A'B' donnée par l'oculüire est rejetée à l'infini si l'objet
AiBi est dans le plan focal objet de l'oculaire. Le plan focal image de
l'objet coïncide donc avec le plan focal objet de l'oculaire ; c'est la
raison pour laquelle la lunette est dite «afocale»
La lunette donne alors d'un faisceau lumineux incident parallèle un
faisceaux émergent également parallèle comme l'indique le schémas
ci-dessous.
248
CHIMIE
CHAPITRE VIII
Détermination d’une quantité de matière
par mesure d’une grandeur physique
L'essentiel du chapitre
Deux cas peuvent être envisagés pour déterminer une quantité
de matière (ou la concentration) par mesure d'UHC grandeur physique.
t°/A partir des grandeurs physique tIHttt, V9hmt, «NKMtratlon
Lorsqu’on demande de déterminer la quantité de matière n
d’un réactif A, il faut d'abord connaître l’état physique (liquide,
solide, gaz ou soluté) dans lequel se trouve A.
* Si A est un liquide ou solide, les données sont soit la masse, soit le
volume.
• Quand on connaît la masse m, il est facile de trouver la
quantité de matière à partir de la masse molaire M de A :
M
* Si A est un soluté, on trouve la quantité de matière à partir de la
concentration molaire [ A] et du volume V de la solution :
n = [A].V
* Si A est un gaz, la donnée est en général le volume. On trouve la
quantité de matière de deux manières différentes :
• Si le volume molaire Vm est connu :
V
n- —
_ kJ
• Si la pression p et la température T sont données, on utilise la
loi des gaz parfaits :
251
n = -pV
— R : constante des gaz parfaits
^
*
R.T
Ce cas sera étudié avec un peu pl(l|dlt détails au chapitrel 1 .
REMARQUE : Lorsque la matière n' ©Ht pus précisée on parle
de quantité de matière. Lorsque la matière ©Ht précède (dioxygène,
eau...) on parle de quantité tout cours (quantité tic dioxygène, quantité
d’eau,...)
2°/ par conductimétrie
L’objectif est la détermination d’une quantité de matière en
utilisant une méthode physique impliquant un étalonnage préalable.
En effet, en solution aqueuse, les grandeurs physiques : masse,
volume, pression, ne conviennent pus toujours pour déterminer des
quantités de matière. La conductance d’une portion de solution
électrolytique (grandeur notée G) peut permettre la détermination de
quantités de matière d’espèces ioniques par une méthode d’étalonnage
qui impose qu’aucune transformation chimique n’ait lieu entre les
espèces en solution (la concentration ne doit dépendre que de la
dilution).
La conductimétrie illustre en outre, au niveau microscopique,
l’un des modes de conduction de l’électricité : la conduction ionique
dans une solution, celle-ci dépendant de la nature des ions et de leur
concentration.
2-1 / Conductance d’une solution ionique
a) Définition et influence des paramètres géométriques
• La conductimétrie est une méthode électrique basée sur la mesure
de la variation de la résistance électrique d’un milieu ionique, tel
qu’une solution aqueuse d’acide et/ou de base, une solution oxydante
et/ou réductrice.
• La mesure se fait à l’aide d’une sonde, constituée de deux
plaquettes de platine platinée, de surface vis-à-vis s et espacées de
longueur^ .Cette sonde est plongée complètement, au niveau de ses
252
deux plaquettes, dans la solution à étudier ; le dipôle constitué par les
deux plaquettes et la solution est appelé eellule conductimétrique .
• La résistance R de la solution, est alors proportionnelle à l et
inversement proportionnelle à s tellquc/?■/?<-, p étant la résistivité
*A
254
• Avant l’équivalence (Vb< Vbh) la Conductance de l’électrolyte
décroît au fur et à mesure qu’on verse la base (portion de droite AE).
Après l’équivalence (Vb>Vbe) U COndllCtance de l’électrolyte
augmente par addition de la solution (partie de droite EB). Ce
changement de pente est mis à profit pour déterminer graphiquement
le point d’équivalence E avec préolllon. -
b) Evolution de la conductance ttU COUH de l’addition d’une base
forte sur un acide faible.
Exemple ; dosage de l'acide éthanoYque par la soude.
• On utilise la même méthode décrite précédemment dans le
paragraphe a).
• A un volume Va de la solution d’acide de concentration inconnue
Ca, on ajoute progressivement la solution basique de concentration Cb
connue et on mesure à chaque addition la conductance G.
• On trace la courbe G=f(Vfi) ; la courbe est constituée de deux
parties sensiblement rectilignes
bien distinctes : AE et EB qui se
coupent en E dont l’abscisse
représente le volume Vbe de la
solution basique versé à
l’équivalence. On calcule la
concentration Ca de la solution VB(cm3)
acide à partir de la relation
CaVa = CbVbe.
• Avant l’équivalence (Vb< VBe) la conductance de l’électrolyte croît
lentement au fur et à mesure que l’on verse lasolution basique (portion
de droite AE)
• Après l’équivalence (Vb>VBe) la conductance augmente beaucoup
plus rapidement mais toujours de façon linéaire ( portion de droite
EB) La variation brutale de la pente permet la détermination précise
du point d’équivalence E .
255
3>,1 Dosage rédox par conductimétrie
• Lors de ce dosage conductimétrique, on procède de la même
manière que le dosage acido-basique ; on mesure la conductance de la
solution au fur et à mesure de l’addition d’un des deux réactifs.
• La COUrbe G— f( Vréactif versé)
est formée de deux segments de
droite dont l’intersection permet
de repérer l’équivalence E
L’équivalence est atteinte
lorsqu’on a réalisé un mélange
stoéchiométrique des deux
réactifs. Elle correspond à un changement de la nature du réactif
limitant :
-Avant l’équivalence, c’est le réactif versé qui est le réactif limitant.
-Après l’équivalence, c’est le réactif introduit initialement dans
l’erlenmeyer ou le bêcher.
Exemple : Oxydation des ions
fer II Fe2+ par les ions
permanganate MnCT
Al’équivalence :
COx Vox=CRed. VRed
256
EXERCICES
Exerciel
On fait réagir 2g de poudre dô fer HUr 2()mL de solution d’acide
chlorhydrique de concentration C«2tS fflOl.L1. On récupère le gaz
formé.Une petite quantité de ce gazprélflnté à la flamme produit une
légère détonnation. ,4 '
1°-Ecrire l’équation de la réaction.
2°- Calculer les quantités de matière des réactifs et en déduire le
réactif limitant.
3°- Quelle est la quantité de matière de gaz formée ?
4° Etablir un tableau d’avancement de la réaction du fer avec l’acide.
5° Quel volume de gaz récupéré-t-on dans les conditions de pression
et de température où le volume molaire Vm= 24 L.moF1 ?
On donne M(Fe) =55,8 g.mol1
Exercice2
On fait réagir 2 moles d’ions chromate CrO%~ avec 3 moles d’ions
argent Ag+.
On obtient un précipité rouge-brun de chromate d’argent Ag2CrÛ4
1°-Ecrire l’équation de la réaction chimique.
2°- Quel est le réactif limitant ?
3°- Dresser un tableau d’avancement avec une ligne pour l’état initial,
une ligne pour le système pendant la transformation et une ligne pour
l’état final.
Exercice 3
L’eau de javel est le produit de la réaction du chlore avec lui-
même en solution aqueuse basique.
1°- Ecrire l’équation de la réaction d’oxydo-réduction correspondante
sachant que les couples rédox intervenant sont C1%2 et •
257
Quelles sont les concentrations en ions Cl" et Cl O" dans le berlingot
Mieluint que la réaction est totale et que le volume molaire du dichlore
est Vm= 22,4L.mor] dans les conditions de l'expérience ?
Exercice 4
On souhaite doser une solution de diiode par une solution de
thiosulfate de sodium 2Na++S20j' de concentration CnF 0,05 mol.L1
La solution de diiode est jaune. 30mL de solution de diiode se
décolorent lorsqu’on verse un volume V=25,5 mL de thiosulfate de
Ox+2H + + 2e —> Re d
On dose la vitamine C dans un jus d’orange par une solution de diiode
déconcentration C.l2 = 5.10’2 mol.L1.
1 Ecrire l’équation de la réaction de dosage.
2°- Le volume de jus d’orange filtré dosé est Vrc(1= 10 mL.
Le volume de diiode versé à l’équivalence est = 6,3 mL.
Quelle est la concentration en vitamine du jus d’orange dans le
système chimique ?
3°- Quelles sont les concentrations des entités Red, Ox et F lorsqu’on
a ajouté V|a= 3,15 mLde diiode ?
258
solution mère, une série de solutions
* filles »diluées de concentrations
variant de 9.10'3 à 10‘3 mol.L1 .On mesure alors la conductance de
chacune de ces solutions filles.
I0/ Donner le schéma du montage expérimental et décrire le mode
opératoire.
27 Les résultats des mesures sont ilWilquéi dans le tab eau suivant :
Cfmmol1) 0 1 2 3 7 8 9 10
G(mS) 0 0,22 0,43 0,6S 1,49 1,70 1,91 2,11
Tracer la courbe d’étalonnage O"f (C)
37 La solution de sérum injectable étant trop concentrée, on la dilue
20 fois.
a) Pourquoi procède -t - on la dilution ?
b) On mesure alors la conductance de cette solution diluée ; on trouve
1,67 mS
En déduire la concentration molaire C’ de la solution mère de sérum
physiologique. Quelle est la concentration massique correspondante ?
c) L’étiquette du produit donne 9g. L1. Quel est l’ordre en % de
l’écart relatif entre la mesure et la valeur annoncée ?
A quoi peut -on attribuer cet écart ?
4) Dans l’eau de mer peut-on déterminer la teneur en chlorure de
sodium en utilisant cette méthode ?
Exercice 7
L’hypokaliémie désigne une carence de l’organisme en élément
potassium ; pour compenser rapidement cette carence, on peut utiliser
une solution de chlorure de potassium, injectable par voie
intraveineuse : le chlorure de potassium Lavoisier, par exemple, est
proposé en ampoules de 20mL contenant m(g) de KC1.
Pour déterminer cette masse m, on dispose d’une solution étalon de
chlorure de potassium Se à lOmmol.L1 (ÎO.IO-3 mol.L1) et d’un
montage conductimétrique.
259
I Pour étalonner la cellule conductimétrique, OU prépare à partir de
la solution étalon Se, cinq solutions filles S| de volume V=50mL et de
concentrations respectives : 8 ; 6 ; 4 ; 2 et Immol.L"1
Tracer le graphe G=f(C) à l’aide des données du tableau ci-
dessous. Conclure
C(mmc>r!) 1 2 4 6 8 10
G(mS) 0,28 0,56 V 2,28 178
2°/ a) On mesure, avec le même montage et à la même température, la
conductance de la solution de l’ampoule. On obtient Gu= 293 mS ;
peut-on déterminer directement la concentration en chlorure de
potassium de l’ampoule injectable grâce à cette courbe ? Justifier la
réponse.
b) Compte - tenu des valeurs de Ge= 2,78 mS et Ga= 293 mS, quel est
le facteur minimal de dilution à utiliser ?
3°/ Le contenu de l’ampoule a été dilué 200 fois. La mesure de sa
conductance donne Gd=l,89 mS. En déduire la valeur de la
concentration Ca de la solution diluée, puis celle de la solution de
l’ampoule. Calculer la masse m.
4°/ Aurait-on pu déterminer la concentration en chlorure de potassium
de l’ampoule injectable à partir des seules mesures de Ge et Ga ?
Justifier soigneusement la réponse.
Ëxacsi^ 8
On se propose de doser, par conductimétrie,
UM solution d’acide chlorhydrique, par une
solution d'hydroxyde de sodium.
On réalise pour cela le montage représenté à la
figure cl-contre.
On introduit dans le bêcher, Va= 100 mL d’une
solution d'acide chlorhydrique de concentration
Ca- On règle la tension à IV, on mesure
l’intensité I et on détermine la valeur de la
260
conductance Go correspondante soit Go® 23,8 mS.
On introduit alors, à la burette et tout en agitant, un volume VB= lmL
d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
CB=O,1 mol.L'1
On détermine de la même façon la conductance Gi de la solution
obtenue. Soit Gi=22,l mS.
1°/ Pourquoi la conductance diminue-t-elle lors de cette addition ?
La dilution, qui a lieu lorsqu’on introduit le volume V»« IrnL peut-
elle expliquer la valeur de G i ?
27 Tout en agitant, on continue à introduire, millilitre par millilitre, la
solution d’hydroxyde de sodium de concentration CB= 0,1 mol.L1.
On détermine de la même façon, la conductance G après chaque ajout.
On obtient les résultats suivants :
Vb(mL) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
G(mS) 24,2 22 20,4 18,8 17,4 15,8 13,6 12 10 8,8 7,4
Vb 11 12 13 14 15 16 17
G 8 9,2 10,4 11,2 12,8 14 15,2
a) La conductance de la solution diminue-t-elle toujours lors du
dosage ? Expliquer.
b) Tracer le graphe G=f(VB)
c) Exploiter le graphe pour déterminer la concentration CA de la
solution d’acide chlorhydrique. Interpréter.
Exercice 9
On se propose de déterminer, grâce à l’évolution de la conductance du
système lors de l’addition d’un réactif titrant, la concentration en
hydroxyde de sodium d’un liquide déboucheur.
La solution commerciale contient de F hydroxyde de sodium à une
concentration élevée. On la dilue 500 fois.Soit S’la solution diluée.
On introduit, dans un becher de 250mL, un volume VB=100 mL de la
solution diluée S’. On y ajoute une solution d’acide chlorhydrique de
concentration CA= 0,099 mol.L'1 et on mesure, après chaque ajout, la
261
conductance G correspondant aux différiÉtâM fflMUres, On obtient les
résultats consignés dans e tableau I
VA(ml= 2 4 6 8 10 2R II 1718 19
U(v) 6,43 6,45 6,47 6,49 6,50 Ht AU... M7 6,50 6,48
I(mA) 61,2 56,5 52 46,7 40,7 ML 78,2 87 94,1
I °- Quel est la réaction du dosage ? EortNiOtt équation.
2°- Etablir un tableau décrivant l’éVdlUtlondU lyitème au cours du
dosage.Définir l’équivalence de ce dOIAgli
3°- a) Déterminer la conductance G pOUF chaque valeur de Va.
b) Tracer la courbe G=f(VA)
c) Déterminer le volume VAsq d'acide versé à l’équivalence. En
déduire la quantité d’ions hydroxyde dosé, leur concentration CB dans
la solution diluée S’ puis la concentration Cb dans la solution
commerciale.
Exercice 10
On veut déterminer la
concentration Cb d’une
solution d’hydroxyde de
sodium. On dose
VB=100mL de la solution à
l’aide d’une solution
d’acide chlorhydrique de
concentration
CA«0»099mol.L’1.
La détermination de la
conductance de la solution
au cours du dosage permet
d’établir le graphe ci-contre.
1- Ecrire l'équation de la
réaction de dosage.
2- Justifier qualitativement
262
révolution de la conductance au cours du dosage. Quel est le réactif
limitant avant et après l’équivalence. Le déterminer.
3°- En déduire la concentration Cg.
Exercice 11
On veut déterminer la concentration en acide chlorhydrique d’un
détartrant. Pour cela, on dilue ce détartrant 200 lois. On prélève
VA=100mL de la solution diluée S obtenue ; on ajoute
progressivement, tout en agitant, une solution d’hydroxyde de sodium
de concentration Cb=0,096 ml.L’1.
On mesure la conductance de la solution obtenue et on obtient le
graphe ci-après.
263
Exercice 12
L’hydroxyde de sodium solide fixe facilement lu vapeur d’eau
présente dans l’air ; on dit pour cela qu’il-.Bit hygroscopique. Toute
solution préparée par dissolution de NaOH Nolldc doit donc être
étalonnée, puis ajustée à la concentration voulue, Dans une fiole
Jaugée de 250 mL, on dissout 1,10g d’hydroxyde de sodium solide
contenu dans un flacon laissé à l’air libre et on complète jusqu’au trait
de jauge avec l’eau distillée.
1°_ Quelle serait la concentration molaire C de la solution S ainsi
préparée si le produit utilisé était pur ?
2°- Pour connaître précisément C, on veut doser S. Pour cela on dilue
10 fois la solution S : Soit S’ la solution obtenue. On prélève
V=100mL de S’ et on les introduit dans un bêcher. On rince la fiole
jaugée et on récupère les eaux de rinçage dans le bêcher.
a) Faire un schéma annoté du dispositif expérimental à utiliser pour
réaliser un dosage conductimétrique de S’.
b) Le réactif titrant utilisé est une solution d’acide chlorhydrique de
concentration CA=0,100 mol.L'1. Ecrire l’équation de la réaction de
dosage.
c) Les résultats expérimentaux permettent d’obtenir le graphe
donnant l’évolution de la conductance de la portion de solution
comprise entre les électrodes en fonction du volume ajouté de la
264
3°- On veut préparer Vo=lOO mL de solution d’hydroxyde de sodium,
ou soude, de concentration Co= 0,100mol,L"l.Quel volume de S faut-il
utiliser ? Comment réaliser pratiquement cette préparation ?
Exercice 13
Dans le laboratoire d’un lycée, on dispose d'Utl flacon d’une solution
d’acide chlorhydrique concentrée où est notée sur l’étiquette,
l’indication suivante : 33% minimum en masse d'acide chlorhydrique.
On appellera cette solution So.
On veut connaître la concentration molaire Co de cette solution.
Première étape
On dilue 1000 fois la solution So. On obtient alors une solution Si de
concentration Ci.
Deuxième étape
On prélève précisément un volume Vi= lOOmL de la solution S,. On
dose par conductimétrie de la solution Si par une solution titrante
d’hydroxyde de sodium de concentration Cb=1.10‘1 mol.L'1. La
représentation graphique de la conductance de la solution en fonction
du volume V de solution titrante versé est la suivante :
Conductance(nS)
3000
2500
2000
13UU
1000
O î J 1 5 7 8 ) 10 11 12 13 14 15 16 t7 18 19 2 0 V(mlJ
265
3- A l’équivalence, écrire la relation exiltIM intfO Ci, C», Ve et V] et
calculer la concentration molaire QH’dt U solution d’acide
chlorhydrique diluée Si.
4°- En déduire la concentration FHOlftlr# C() de la solution
chlorhydrique concentrée So.
5°- Calculer la masse mo d’acide chlorhydrique HCl ÜIhnous dans un
litre de solution.
On donne la masse molaire de l'aoidl chlorhydrique M(HC1)=
36,5g.mol_1
6° La solution So a une masse volumique I lôOg.L1
Le pourcentage massique de la solution So représente la niasse d’acide
chlorhydrique dissous dans 100g de solution.
a) Quelle est la masse m d’un litre de solution So ?
b) Calculer le pourcentage massique de la solution So.
L’indication de l’étiquette du flacon de solution d’acide chlorhydrique
concentrée est-elle correcte ?
266
CORRECTION
EXERCICE1
1°- L’équation de la réaction chimique est lit suivante :
Fe + 2H3O+ H, + Fe" + 2H2O
27 n(Fe) = -^4 = ~-3)5il(ramo/
v ’ M(Fe) 56
n(H3<X)=[
n(H3O+\ n(Fe)
Dans les proportions stoechiométriques :----- -------- --------
1
n(H3O+) 5 10’2
Or — ------- - =------- = 2,5.10 mol. On constate que
2 2
n(H3CF\
limitant.____________ ,
soit h(H2)formés= 2,5.10'2 mol
4°/ Le tableau d’avancement de la réaction entre le fer et l’acide est le
suivant :
Equation Fe + 2HSO+ H?+Fe2+ + 21H,0
Etat initial 3,5.10'2mol 5.10'2mol 0 0 0
réaction
Etat final 3,5.10‘2-2,5.10‘2 5.10'2-5.10'2=0 2,5.10'2mol 2,5.10’2 5.1O’2
=1.10’2mol mol
5°/ Le volume de dihydrogéne récupéré est :
V= n(H2) x Vm= 2,5.10'2x 24= 0,6L
V=0,6 L
267
Exercice 2
1°/ L’équation de la réaction est :
CrOr +2Ag+-ïAgi&Oi ’
2°/ Si les réactifs étaient dans les proportion! Itoechlométriques, on
, _ n(CrOf) n(Ag+)
écrivait: —-------- - = — -------
1 2
Ce qui se produit lorsque n(Ag+) = 3mol et )«■“■ = \,5mol.
*
Or ici n{CrOl } = 2mol
Les ions chromate sont donc en excès et Ioh ions argent sont limitants.
37 Le tableau d’avancement de la réaction est le suivant :
Equation *
CrO + 2Ag' -> Ag2CrO.
Etat initial 2mol 3mol Omol
288
Exercice 4
10 - L’équation est déterminée à partir dW demi-équations d’oxydo-
réduction :
I2+2e’-+2r et 2S2C>32_ —> S4(?2-+ 2f“
Soit I2 + 2S2O^ *~
S4O + 2I~
2° Le volume V est appelé volume à l’équivalOHC®,
3°- A l’équivalence :
V _ V,A (^rsé à T équivalence) xClh
1 2
Exercice 5
1°- La demi-équation du couple est : I2 + 2e —> 21
L’équation de titrage est donc : Red +I2 —> 0x + 2H+ + 21
2°- On a à l’équivalence :
n(Red) = n(I2) or n(Red)= Cred x Vred et n(I2) = C,2 x
Donc =—-—-—
2[Vred + VlJ + 26,30
[Red] =l,2.10’W.r'
On a créé autant de Ox : [Ox]= l,2.10'2mol.L’
269
On a créé deux fois plus de L : [l']= 2,4. K) ’ m<>l I
270
I1 G(mS)
La courbe est linéaire : c’est une droite qui passe par l’origine. La
conductance de la solution est proportionnelle à la concentration
apportée en soluté. Cela peut se concevoir au niveau microscopique
puisque plus une solution est concentrée, plus la quantité d’ions
qu’elle contient est élevée ; or, ce sont ces ions qui sont porteurs de
charges responsables de la conduction.
3- a) La solution de sérum est trop concentrée pour que sa
conductance puisse être déterminée grâce à la courbe d’étalonnage
tracée plus haut. On doit réaliser la dilution adéquate pour que lû
conductance de sérum dilué soit incluse dans la plage de conductance
de l’étalonnage. , '
La méthode d’étalonnage ne nécessite pas nécessairement}]W^|||jjilon
linéaire entre deux grandeurs, ici G et C. Le choix dOJWfadlÉriir I®
271
domaine dg çppcentration où il y a une relation linéaire entre les deux
grandeursjllflplliiuc ici de diluer la solution de sérum physiologique.
b) Lft(J|OlUtion de sérum injectable diluée vingt fois a une conductance
G- 1,67 RIS. On déduit de la courbe d’étalonnage sa concentration
C
molüll'e O— =7,85 mol.L1, C’étant la concentration de la solution
20
mfere soit C’= 20C = 20x7,85.1O'3 = 0,157 mol.L-1
C’ =0,157 moLÎ?
La concentration massique est telle que :
C"=M(Na Cl).C' = 58,5xO,157 = 9,18g.L-1
C"= 9,18g.L~‘
• c )L’écart relatif entre la mesure et la valeur annoncée est de
l’ordre de 2%
"AC = 9,18-9 = 0,18g.L’' =0,2g.L_p
soit — = £2 = 0,02 = 2%
l C 10 J
• L’écart à la valeur annoncée peut avoir diverses origines liées
à la méthode de mesure, à la préparation des solutions, etc...
4- L’eau de mer ne contient pas exclusivemnt du chlorure de sodium
dissous mais aussi un grand nombre d’autres espèces chimiques
ioniques (K+,Br, I‘ ,etc..) qui participent aussi à la conduction .
On peut faire aisément l’expérience suivante :
• Préparer une solution de concentration apporté en chlorure de
sodium.
• Mesurer sa conductance.
• Introduire quelques grains de bromure de potassium.
• Observer l’évolution de la condutance.
Les résultats de cette expérience permettent de conclure que la
conductance augmente ; elle évolue au fait de la présence d’autres
ions.il est donc impossible d’utiliser cette technique pour mesurer
la quantité de chlorure de sodium dissous dans l’eau de mer. Il est
272
nécessaire de faire préalablement une analyse qualitative de ht
solution avant de décider la technique d’analyse quantitative.
Exercice 7
1°/ La courbe d’étalonnage ci-après montre que dans le domaine
étalonné, la conductance est proportionnelle à la concentration C en
chlorure de potassium ( la courbe est une droite passant par l’origine :
droite linéaire)
I I G(mS)
Cd=6,7
2°- a) La valeur de Ga est extérieure à la zone d’étalonnage ; il est
donc nécessaire de diluer la solution à doser.
b) Ga est pratiquement 100 fois plus grande que Ge. Un facteur
dilution au moins égal à 100 du contenu de l’ampoule doit permettre
d’obtenir une solution dont la conductance appartient à la Zone
étalonnée.
273
37 En reportint HUI’ la courbe la valeur de Gd on lit Cd= 6,7 mmol.L1
on en tirHC
* ■ 200 Cd = 1,34 mol.L1, soit Ca= l,3 mol.L-1
La Hïttïthl contenue dans une ampoule de volume V= 20 mL est :
ihteCiiV.MCKCl) = 1,34 x 20.103 x 74,6 = 2g
tn=2g
*W ’’ Lit solution étudiée est concentrée. Or, pour des solutions
concentrées, la conductance G et la concentration C ne sont pas
proportionnelles : il n’est donc pas possible de calculer la
concentration Ca de l’ampoule injectable à partir des seules mesures
de Ge et Ga.
Seule une méthode d’étalonnage est alors utilisable.
Exercice 8
1-a) et b)
Comparons la variation relative de la conductance à la variation
relative du volume lors de l’addition de lmL de soude à lOOmL de
solution d’acide chlorhydrique
---- -— =---- soit environ 1%
101
G0~Gl 23,8-22,1 nrr7
------------- — 0,07 soit 7 %
Go 23,8
• Or la variation relative, attendue pour la conductance, du fait de
la dilution, doit être de l’ordre de la variation relative du volume de la
solution. En effet :
AG Go — G{ kCo — kC} Co — Cj
Go Go kC0 Co
K v
àG AV
d'où = Vo
n(OH~\ =0
' ' final
n(H.O+] = lAQ~3mol
' * ' initial
Bêcher
n(cr) = \A0~3mol
\ ' initial
Transformation chimique
n(OH~\ =0
\ ! final
n^Na+^ = lAQ^mol
becher
n(H3O+) =9 AZT4 mol
\ i /final
276
2°/
Etat final pour VB =VBe CAVA-xe(1=0 CBV BE xea=0 beaucoup Cb-Vbe cAvA
Etat final pour VB >VBE CAVA-xea=0 CBVB-xeo>0 beaucoup CB.VB cAvA
Ainsi a 1 équivalence : n (H3O )initial — n(OH )versé à l’équivalence
Soit CAVA = CB Vbe avec VBe = 10mL ( d’après la courbe)
Si l’on représente l’évolution des quantités des constituants du
système en fonction de la quantité d’ions hydroxyde ajouté on obtient
les courbes suivantes.
277
La courbe expérimentale G=f(VB) et la courbe donnant l’évolution des
quantités finales ds ions du système en fonction de n( CW ~) versé
présentent deux parties distinctes
* Dans la première partie, les ions OH~, totalement consommés,
constituent le réactif limitant. La quantité d’ions H3O+diminue lorsque
la quantité d’ions OH" ajoutés, et consommés, augmente alors que la
quantité d’ions Na+ augmente .Les ions H3CC sont remplacés par les
ions Na+ de conductivité molaire ionique inférieure, ce qui explique la
diminution de la conductance observée.
* Dans la seconde partie, les ions HsO+, totalement consommés, sont
devenus le réactif limitant. Les quantités d’ions H3O+ et d’ions Na+
augmentent puisqu’ils sont ajoutés et ne sont pas, ou plus,
consommés. Cette augmentation explique la croissance de la
conductance.
* Le changement de pente observé pour la courbe G=f(VB) traduit un
changement de réactif limitant, caractéristique de l’équivalence du
dosage. L’intersection des deux segments obtenus permet de repérer
l’équivalence et déterminer graphiquement Vbe = 10mL
c)A l’équivalence acido-basique :
CAA -VAa - H Kl. =>CAA= 1()0 = 0, OlmoZ.r1
CA =10~2 mol.L’1
278
Exercice 9
1 7 L’équation de la réaction du dosage acido-basique est :
H3O+ + OH^2H2O
27 Etablissons un tableau d’avancement décrivant l’évolution du
système au cours du dosage.
Equation H,O+ +OH~
Quantité de matière n(H3O+) n(OH~) n(H2O)
(mol)
cbvb = cavae
279
Il est possibl® d'utiliser directement le tableau descriptif de l’évolution
du systfemi pour relier l’observable ( la conductance G) au bilan de
matitalrll Mmble néanmoins plus facile de tracer tout d’abord l’allure
delioburho d' évolution des quantités d’ions H3O+et OH~ contenues
| lo bêcher au cours du titrage en fonction de la quantité d’ions
Î )* versée
iKH’OU
1 A n(OH)final
280
G(mS)
281
La construction,CÀ on ions OH de la solution diluée S’est alors :
CB= l,2il£^fînol>L1 • La solution commerciale S est diluée 500 fois.
Sa conaihtfatlon Ch en ion OH~ est alors:
C'B « 1,2.10~2 x500 = 6mol.U'
C# a» ÎOOC
Cb = 6mol.U'
toitslwio
I°/ L'équation de la réaction du dosage est :
H3O+ + OH~ -+2H2O
2"! Caractéristique de la courbe
La courbe G=f(VA) comprend deux parties sensiblement rectilignes,
dont l’intersection détermine le point d’équivalence E : Væ=10 mL
o Avant l’équivalence VA<10mL, la conductance de l’électrolyte
décroît au fur et à mesure qu’on verse l’acide (portion de la droite
AE).
o Après l’équivalence VA>10 mL, la conductance augmente par
addition d’acide (partie de droite EB).
Interprétation
Sans entrer dans la théorie du phénomène, il est facile de comprendre
que le transport du courant électrique dans un électrolyte est d’autant
plus facile que les ions ( ce sont les porteurs de charges) y sont plus
nombreux et peuvent s’y mouvoir plus rapidement. H y a donc deux
facteurs à prendre en compte : la concentration des ions et leur
mobilité (qu’on caractérise par la vitesse avec laquelle ils se déplacent
lorsqu’ils sont soumis à un champ électrique).
La conductance d’une portion d’électrolyte doit donc augmenter
quand celui-ci possède des ions plus nombreux et plus mobiles.
Or, l’expérience montre que la mobilité d’un ion dépend de sa taille et
de sa charge. Cependant en solution aqueuse, sachez que le cation le
plus mobile est l’ion oxonium H3O+ et que l’anion le plus mobile est
l’ion hydroxyde OH~.
282
*Allure de la partie AE :
Nous sommes avant l’équivalence. L’acide versé apporte des ions Cl’
et H3CL ; Ces derniers réagissant immédiatement avec les ions OH'
de la soude pour former de l’eau, selon le bilan Classique :
Na+ + OH' + H.0+ + Cl~ 2H,0 + Na * + Cf,
Si------------------ v-------------------' ' *
iiyMM
avant tlpriH
On constate que l’acide a pour effet de remplacer les ions OH' par
des ions Cl , La concentration de» autres ions restant pur ailleurs
inchangée ( à condition qu’on puloe négliger les variations de
volume ). Les ions OH', très mobiles, sont donc progressivement
remplacés par des ions CI", moins mobiles, et ce, tant que
l’équivalence n’est pas atteinte.
On observe donc une diminution de la conductance : c’est bien que
l’on voit sur la partie AE. Les ions H3O+constituent le réactif limitant.
'■ Allure de la partie EB
Nous sommes désormais au- delà de l’équivalence. Chaque nouvelle
mole d’acide versée reste en solution sans réagir, car il y a
pratiquement plus d’ions H3O+ depuis E. Il y a donc augmentation
progressive de la concentration en acide (HsO++ Cl' ) ; cela se traduit
par un accroissement de la conductance d’où la pente positive de la
partie EB.
Les ions OH constituent le réactif limitant.
D’après la courbe l’abscisse du point d’équivalence est Vae= 10 mL
L’équivalence acido-basique a donc lieu lorsqu’on a versé un volume
d’acide égal à 10 mL.
3°/ A l’équivalence on a :
CB.VB =CAVA£ =>CB = = 0’099 10 = 0,099.10’1 mol.E1
B B A AE B VB 100
CB = 99.10"4 mol.L'1
Exercice 11
1- Désignons par Co la concentration molaire en acide chlorhydrique
du détartrant.
283
La quantité n0 d'acide chlorhydrique contenu dans un volume Vo du
détartrant est n0= CoVo •
• On dilue la solution commerciale So du détartrant 200 fois, en
Roulant au volume Vo un volume VflBU d'eau distillée.
On obtient alors une solution S de concentration C telle que C=Co/2OO
Soit Veau le volume d’eau ajouté au volume Vo. On a donc no=Co Vo=
C(Vo+V«.u)
Soit 200C% = C(V0+VeflH)=>Ve(lu = 199V0
• Pratiquement : on prélève un volume Vodc la solution
commerciale Vo= 1 mL (par exemple) qu’on met dans une
burette graduée de 250mL et on y ajoute un volume d’eau
distillée : V9hU ■ 199 mL
2* La réaction du dosage est la suivante :
H,()' +OH^2H.p
3- La justification qualitative de l’évolution de la conductance : voir
exercice précédent.
4- L’abscisse du point d’intersection des deux portions de droite
représente le volume de base versé à l’équivalence Vbe= 11 mL
5°/ * A l’équivalence :
C4 -Va = CsVBE ^CA= = Q-’09-6-1-1 = 1,056.102
A A B BE A VA 100
CA =1,06.10-2 moljj'
• La concentration des ions H3O+ dans la solution diluée est
alors :
[H3O+] =Ca= l,06.10'2 mol.L1
285
* Cette quantité d’hydroxyde de sodium doit être présente dans un
volume V de la Holution S de concentration C.
n «CV U V- = 0,0943L
0 C 10,6.10'2
vwImX mij
liiMwewmnMiiii' F ---J
torche 13
17 L'équation de la réaction acido-basique est :
///;' +OH~ ->2H2O
27 Le graphe G= f (V) est constitué par deux portions droites dont
l’intersection E représente le point d’équivalence. L’abscisse de E
représente le volume VE de la solution titrante d’hydroxyde de sodium
versé à l'équivalence. On lit VE= 11,5 mL.
37 A l’équivalence acido-basique , on a :
cy,=cBvE^c,=^= KT’xll.S
100
C, = ll,5.10’3moZ.L"1
4°/ La concentration Co de la solution commerciale est telle que :
Co = 10000, => Co = 103xll,5.10“3moZ.L“1
Co = ll,5mol.L~l
5°/ Le nombre de moles de HCl contenu dans un litre de solution So
est : no=Co.V=ll,5x1=1 l,5moles
La masse mo de no moles est :
m() = «().M (HCl ) = 11,5x36,5 = 419,15g
67 a) m = p0V = 1160x1 = 1160g
Le pourcentage massique est :
419,75
= 36%
1160
L’indication de l’étiquette est 33% ; l’écart relatif étant très petit, on
peut considérer que l’indication de l’étiquette est correcte.
286
CHAPITRE IX
Détermination d’une quantité de matière à
l’aide d’une réaction acido-basique
titrage colorimétrique
L'essentiel du chapitre
1-gênéralltéi ;
1 Notion de dosage
1-
* Doser revient à déterminer le nombre de moles d’une
substance chimique présente en solution.
* Pour y parvenir, on fait réagir totalement cette espèce
chimique selon une réaction, dite réaction de dosage, d’équation
connue, avec une autre espèce, dite réactif titrant, introduite en
quantité connue.
* Lorsque les deux réactifs ont été mélangés en proportions
stoechiométriques, on dit que l’on a atteint l’équivalence du dosage.
L’équivalence est repérée par le suivi d’une grandeur physique,
appelée observable, par exemple par un changement de couleur de la
solution titrée (titrage colorimétrique : l’équivalence est repérée par le
virage d’un indicateur coloré convenablement choisi, introduit en
petite quantité dans la prise d’essai).
La quantité de réactif titrant, alors introduite, permet de
calculer celle initialement présente du réactif à doser.
* Pour qu’une réaction puisse servir à faire un dosage, il faut
qu’elle présente certaines caractéristiques :______________________
Une réaction de dosage doit être unique, totale
suffisamment rapide. -------------- — "
290
EXERCISES
Exercice 1
Soit la réaction entre une solution d’acide chlorhydrique et une
solution de soude.
1° - Ecrire l’équation bilan de cette réaction.
2°- Définir l’équivalence de cette réaction. Quelle relation vérifient
alors les concentrations et les volumes ?
3°- Comment peut - on repérer cette équivalence ?
4°- Que signifie l’expression : « Doser une solution Sa d’acide
chlorhydrique par une solution Sb de soude » ?
5°- Lors du dosage d’une solution de soude S’B par une solution
d’acide chlorhydrique S’a, la solution S’a doit-elle être
nécessairement dans la burette ?
Exercice 2
Répondre : vrai ou faux. A chaque question peuvent correspondre
aucune, une ou plusieurs propositions correctes :
1- Lors d’un dosage (ou titrage) :
a) Le volume de la prise d’essai est mesuré avec une éprouvette
graduée ;
b) La prise d’essai contient la solution titrante ;
c) Le volume de la prise d’essai est mesuré avec de la verrerie
jaugée ;
d) La concentration du réactif titrant est connue ;
2- Au cours d’un titrage acido-basique :
a) Le réactif à titrer a entièrement disparu à l’équivalence ;
b) Le réactif à titrer a entièrement disparu après l’équivalence ;
c) Le réactif limitant est toujours le réactif titrant ;
3- La réaction de titrage :
a) doit être totale ;
b) doit être limitée ;
c) peut être lente ;
4- Au cours du dosage acido-basique, l’indicateur coloré :
a) doit être approprié ;
291
b) doit virer lors de l’ajout d’une seule goutte de solution
titrante il l’équivalence ;
c) igçloit être versé en grande quantité ;
ÊaÉÉEdita
On réalise le titrage d’un volume Va"20 mL de solution
aqUBUSC A d’acide nitrique de concentration en ions oxonium
1 ] 4 = 0,9. KT'mo/.Z;1, par une solution aqueuse B de soude, de
concentration en ions hydroxyde [#0"] » ■ 1,2.10’1 mol.U'. On
précise que l’acide nitrique est fort c'est-à-dire qu’il réagit avec l’eau
par une transformation totale.
1°- Ecrire l’équation chimique de la réaction de titrage.
2° Déterminer le volume de soude verNé à l'équivalence.
Exercice 4
L’ammoniac NH3 réagit de façon limitée avec l’eau. On réalise le
titrage d’un volume Vu=l()mL d’une solution aqueuse d’ammoniac,
de concentration de soluté apporté CB = l,5.10”2moZ.L_1, par une
solution d’acide chlorhydrique A, de concentration en ions oxonium
[h3O+]4 = 2.10 2mol.U'.
1°- Ecrire l’équation chimique de la réaction de titrage. Quels sont les
couples acide/base intervenant dans cette réaction ?
2°- Déterminer le volume d’acide chlorhydrique versé à l’équivalence.
Exercice 5
Un produit nettoyant pour WC contient de l’acide chlorhydrique . On
le dilue cent fois et l’on dose VA=10mL de la solution diluée par une
solution d’hydroxyde de sodium de concentration Cb=10'2 mol.L-1.
L’équivalence est obtenue pour Vbe=13,1 mL.
1°- Ecrire l’équation de la réaction de dosage.
2°- Déterminer la concentration molaire Ca de la solution diluée.
3°- En déduire les concentrations molaire et massique du produit
nettoyant.
292
ExttSiBiâ
Offrir-propose de déterminer le pourcentage massique en acide
chlorhydrique dans un détergent destiné au nettoyage des toilettes et
comparer la valeur trouvée à celle indiquée par le fabricant.
Le détergent étudié contient en masse 4,75% d’acide chlorhydrique
HCf dissous.
I°- La solution étant concentrée, on la dilue dix foix. Expliquer
comment faut-il opérer. La solution diluée obtenue est notée Sa.
2°- On prélève un volume VA=10 mL de la solution Sa et on y ajoute
quelques gouttes de bleu de bromothymol qui sert d’indicateur de fin
de réaction. On y ajoute une solution Su d'hydroxyde de sodium de
concentration Cs^lmoLL'1 jusqu’au virage au vert de la
solution.Soit Vbe = 13,1 mL le volume versé lorsque la solution SB
verdit. En déduire la concentration CA de lü solution diluée Sa-
3°- On pèse une fiole jaugée de volume Vo=50mL soit mi=34,83 g sa
masse ; On la remplit jusqu’au trait de jauge avec le détergent étudié
non dilué. On pèse l’ensemble, soit iri2=85,53g. En déduire le
pourcentage massique d’acide chlorhydrique contenu dans
le détergent. La valeur trouvée est-elle en accord avec l’indication de
l’étiquette ?
Exercice 7
On se propose de déterminer le pourcentage massique en hydroxyde
de sodium dans un produit utilisé pour déboucher les éviers et
comparer la valeur trouvée avec celle indiquée par le fabriquant.
Le déboucheur pour évier est une solution d’hydroxyde de sodium
contenant 20% en masse de NaOH dissous.
1- La solution commerciale S’o de concentration C’o en
hydroxyde de sodium étant très concentrée, on la dilue vingt fois.
Expliquer comment faut-il opérer. La solution obtenue est
notée S’b-
2- On dose V’B=5 mL de S’B, allongé de 20mL d’eau distillée,
par une solution d’acide chlorhydrique de concentration
C’a= 0,1 mol.L1, le bleu de branthymol servant d’incateur de fin de
réaction. L’équivalence est obtenue pour un volume V’ae = 15,3 mL
293
En déduire lu concentration C’b de la solution S’r.
3- L» masse de V’o = 50 mL du produit commercial non dilué
mesuré-avec une fiole jaugée est m’o=59,9g
Bfl déduire le pourcentage massique d’hydroxyde
de sodium contenu dans le produit pour déboucher les éviers. La
valeur trouvée est-elle en accord avec celle indiquée par le fabricant ?
JËxerc/ce 8
|r’/ On prépare une solution aqueuse d’acide chlorhydrique (S) en
dissolvant 50 mL de chlorure d’hydrogène gazeux dans de l’eau pure.
La solution obtenue a un volume égal à 250mL. Calculer sa
concentration C ;
On donne : volume molaire d’un gaz Vni(gaz)=25 L.mol'1.
2°/ Pour contrôler la concentration de la solution(S), on dose 20 mL
de (S) avec une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
10’2 moLL1.
L’équivalence est obtenue pour 14,6mL de solution d’hydroxyde de
sodium versée.
Calculer la concentration de (S) et comparer le résultat obtenu à celui
trouvé en 1°.
Exercice 9
On prépare 250 mL d’une solution S en dissolvant, dans de l’eau
distillée m=l,48g d’acide propanoïqueCHiCH7.COOH .
I Déterminer la concentration C que devrait avoir la solution S.
2°~ Pour vérifier la concentration de S, on en dose lOmL avec une
solution de soude de concentration Cb= 0,1 mol.L1.
L’équivalence est obtenue pour V be= 7,8 mL
a) Ecrire l’équation -bilan de la réaction du dosage.
b) Définir l’équivalence de ce dosage. Comment le repère-t-on
expérimentalement ? Quelle relation peut-on écrire à l’équivalence ?
c) Déduire du dosage la concentration réelle C’ de S.
Exercice 10
L’étiquette d’un médicament étudié indique 200mg d’ibuprofène par
gélule. On se propose de vérifier cette information par un titrage
294
colorimétrique. L’ibuprofène, noté AH, est un acide carboxylique
réagissant avec l’eau par une transformation limitée.
Après avoir éliminé l’excipient, on ajoute à l’ibuprofène solide un
volume VB=200mL de solution aqueuse d’hydroxyde de sodium, de
concentration molaire en ions
Dans la réaction qui a lieu, le réactif limitant CHl l’ibuprofène, On
obtient un volume V=200 mL d’une solution S limpide.
1°- Construire le tableau descriptif de la transformation chimique
entre l’ibuprofène (AH) et les ions hydroxyde. Cette transformation
est totale. L’avancement sera noté x et la quantité de matière
d’ibuprofène introduite n(AH)i.
2°- On réalise le titrage colorimétrique de l’excès d’ions hydroxyde
contenus dans la totalité de la solution S par une solution A d’acide
chlorhydrique, de concentration en ions
oxonium = 5.10~2moZ.L“‘. L’équivalence est repérée par un
volume d’acide versé Veq= 16,8 mL.
a) Construire le tableau descriptif de l’évolution du système lors
du titrage. L’avancement sera noté x’ . Calculer x’eq à
l’équivalence puis xccl. En déduire n(AH);.
b) Calculer la valeur expérimentale de la masse d’ibuprofène
présente dans la gélule.
Donnée : masse molaire de l’ibuprofène : M(AH) = 206 g.mof1
Exercice 11
L’étiquette d’une bouteille de vinaigre indique huit degrés. Le degré
d’acidité exprime la masse, en gramme, d’acide acétique pur contenu
dans 100 g de vinaigre. On considère le vinaigre comme une solution
aqueuse d’acide acétique. On prépare lOOmL de solution S en diluant
lOfois la solution commerciale ; on prélève VA=10mL de S que l’on
dose avec une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
Cb=0,1 mol.L1.
1°- Ecrire l’équation-bilan de la réaction de dosage.
2°- Déterminer la concentration CA de S, puis celle C du vinaigre
étudié.
295
3°- En déduire lô degré du vinaigre analysé, en assimilant sa masse
volumique & Cille de l’eau pem = lg.cm~3. Le résultat obtenu concorde-
t-il avéO’de qui est indiqué sur l’étiquette de la bouteille de vinaigre ?
Extreietl2
L'acide ascorbique, ou vitamine C, est souvent vendu en pharmacie
10^1 l’appellation commerciale de vitascorbol 500. Il a pour formule
BruteCdiwOi. Sans entrer dans le détail de sa structure, on pourra,
pour simplifier, le noter AH. Il réagit de façon limitée avec l’eau.
I"- Ecrire l’équation-bilan de sa réaction avec l'eau.
2°- On dissout un comprimé d’acide ascorbique dans un peu d’eau
distillée et on complète pour obtenir une solution S, de volume
Vs=200mL. On prélève alors un volume VA=10mL de solution S, que
l’on titre avec une solution aqueuse B d’hydroxyde de sodium, de
concentration en ion OH~~\B = l,5AO~2mol.L~i en
296
CORRECTION
Exercice 1
• I0/ L’acide chlorhydrique HC£ est un acide fort. Il s’ionise
complètement dans l’eau selon le schéma :
HCI + HiO +CI'
• La solution aqueuse d’acide chlorhydrique contient donc les
ions ÔXOnhim HiO+ et les ions chlorures CC
• La SOUde est une base forte. Elle s’ionise complètement dans
l'eau suivant le schéma :
NaOH eau Na+ +OH~
La solution aqueuse de soude contient les ions Na+ et OH'
• Lorsqu’on mélange les deux solutions, les ions oxonium HiO+ de
la solution d'acide chlorhydrique réagissent avec les ions hydroxyde
OH'de la solution aqueuse de soude selon l’équation :
H \0' +0H~^2Hi0
Acide base
2°/ L’équivalence de cette réaction sera atteinte lorsque le nombre de
moles d’ions f-hO' est égal au nombre de moles d’ions 0H~ :
n(tt3O+)= n(OH )
soit Ca.Va = Ch. Vu
3°/ L’équivalence peut être repérée par le virage d’un indicateur
coloré tel que le bromothymol qui vire du bleu au jaune.
4°/ Doser une solution acide (ou basique) consiste à déterminer le
nombre de moles de protons qu’elle peut libérer (ou capter) par litre
de solution.
5°/ La base à doser (ou l’acide) peut être placée indifféremment dans
la burette ou le bêcher. Les résultats du dosage ne changent pas pour
autant.
Exercice 2
1°/ a : faux : le volume de la prise d’essai est mesuré à l’aide d’un
pipette jaugée.
b : faux : la prise d’essai contient la solution titrée celle dont on veut
déterminer la concentration.
297
c : Vrai
d : Vrai
2° / a,-j,Vral
b: faux
c ; faux
3.V a ! vrai
b : l'uiix
u : vrai
4'7 a : vrai
b : vrai
c : faux.
Exercice 3
17 L’équation de la réaction de titrage est, l’acide et la base étant
forts: H3O+ +OH ^2H2Û
2°/ A l’équivalence on a :
r\(H3O+)=n(OH)
ÏHiO^A
soit H3O+ .Va-— oh .Vb => Vb = >------ ±-Va
A
Exercice 5
1°/ L’équation-bilan de la réaction du dosage est :
HiO+ +OH~ -^2HiO
2°/ A l’équivalence, on peut écrire :
n(/7jO+) initialement présent = n(OH) ajoutés à l'équivalence
soit CtV^GAW’où Q = =
Va 10
Ca = },3ÂQ2 mol.L'1
3°/ La solution initiale ayant été diluée lOOfois sa concentration est
C=100 CA soit |C= 1,3 mol.L4
La concentration massique C’ s’en déduit par la relation :
C ’ = C.M (HCC) = ],3 A0~2x36,5 soit C ’ = 47.10'2g.r)
Exercice 6
1°/ Dans un bêcher de 50 mL, on verse environ 15 mL du produit à
doser de concentration Co en acide chlorhydrique. A l’aide d’une
pipette de 10 mL, munie d’une propipette ou d’un pipeteur, on prélève
10 mL du produit et on les introduit dans une fiole jaugée de 100 mL
contenant déjà 20 mL d’eau distillée. On complète à 100 mL et on
homogénéisé le mélange. La solution Sa ainsi obtenue a une
concentration Ca telle que : Ca= Co/10
2°/ A l’équivalence, repérée par le virage du bleue de bromothymol,
on peut écrire :
n ( HzO+ ) = n( OH ) ajoutés
soit CaVa = CbVbe d’où Ca = ^ °’1'13’- = 0,13 lrnoZ-r1
Va 10
Ca = 0,13 lmol.IX
3°/ La concentration Co de la solution commerciale est telle que :
Co = 10CA= 1,31 mol.L’1
Le volume Vo du détergent a une masse mo=m2-mi et contient une
masse d’acide chlorhydrique m(HC£ ) telle que :
m(HC£ ) = Vo Co M(HC£ ) ; M(HC£ ) : masse molaire moléculaire
de HCl.
299
Le pourcentage massique d’acide chlorhydrique contenu
dans le détergent est donc :
« 100." = 100.C°'M —C —
mo m2 - mi
Soit numériquement :
1,31x36,5x50.10~3
WW/) = 100. = 4,71%
50,70
Valeur en accord avec l’indication de l’étiquette,
Exercice 7
17 Dans un bêcher de 50 mL, on verse environ K) mL du produit à
doser de concentration C’o en hydroxyde de sodium. A l’aide d’une
pipette de 5 mL, munie d’une pipette ou d’un pipeteur, on prélève
5 mL du produit et on les introduit dans une fiole jaugée de 100 mL
contenant environ 20 mL d’eau distillée. On complète à 100 mL et on
homogénéise le mélange. La solution S’b ainsi obtenue a une
concentration C’b = C’o/20 en hydroxyde de sodium.
2°/ A l’équivalence acido-basique, repérée par le virage du bleu de
bromothymol, on peut écrire :
C'a.V'ae 0,1x15,3
C'b.V b = C'aV’ae^C'b =
V'a 5
C’b=0,31 molJL1
3°/ La concentration C’o de la solution commerciale est telle que :
C =20 C’B = 0,31 x 20 = 6,2 mol.L’1
• Le volume V’o de masse m0 contient une masse d’hydroxyde
de sodium m(NaOH) telle que :
m(NaOH) = V'o.C'oM (NaOH)
• Le pourcentage massique ^V(NaOH) d’hydroxyde de sodium
contenu dans le produit pour déboucher les éviers est donc :
m'o
Soit numériquement : .V(NaOH) = 100. 6M5BA0- =n%
300
Exercice 8
1°/ Par définition de la concentration :
_ JJjJ n(HCl)dissous
MHH'1 n n—— —. '
V(HCl)
' — -------------
Vsolution Vm(gaz).Vsolution
301
Exercice 10
1°/ Le tableau descriptif est le suivant :
Equation chimique AH + O H * -> A + H O
J»
H O+
On a donc : x'eq .Va = 5.10“2x16,8.10~3 = 84.10“5moZ
3
H O+
On en déduit : xeq = OH .Vb-
- B 3
Soit numériquement :
Xe? = 9.10’3 x200.10“3 -5.10’2 x 16,8xl03 =9,60.10~4 moZ
Xeq = 9,60.10_4moZ
n(AH)i - xeq =0 Car le transformation entre l’ibuprofène et les ions
hydroxyde est totale et AH est limitant._____________
n(AH)i = xeq = 9,60.10^mol ; n(AH)Z = 9,60.10~4znoZ
b) On a: m(AH) = n(AH)i.M (AH) = 9,6.10"4x 206 = 0,198g
m(AH) = 0,198g
L’indication portée sur l’étiquette est donc exacte.
302
Exercice 11
b L’acide acétique a pour formule : CHsCOOH . C’est un acide
faible. L’équation-bilan de la réaction de dosage est :
CHsCOOH + OH~ CHCOO +H2O
2- A l’équivalence acido-basique on a :
n»{CH \COOH) = n(OH~) ajoutés à l’équivalence,
soit CaVa = CbVbe
Va 10
Ca = Q,134mol.L 1
• Pour le vinaigre :
C = 10G = l,34mo/.L"’
C = 1,34mol.L1
3- Dans un volume V= 100 mL de vinaigre, soit une masse
m = /LiV = 100g la masse d’acide acétique m0 vaut :
m> = V .C.M (CH iCOOH)
soit mo = 0,1x1,34x60 = 8,04g
Ainsi donc 100 g de vinaigre contiennent 8,04 g d’acide acétique. Le
vinaigre analysé est donc effectivement à 8 degrés.
Exercicel2
1- L’équation de la réaction de dissolution de l’acide ascorbique dans
l’eau s’écrit :
CôttioCh + H2O CtHsOC + HzO+
les couples acide/base mis en jeu sont :
CbHkOiICaHsOC tlHiO'IHiO
27 a) L’équation de la réaction de dosage est :
CsHioOv + OH ’ CtHtO-T + H2O
b) A l’équivalence acido-basique on a :
OH Vbe
D’OÙ Ca —
10
303
c) La quantité lie matière d’acide ascorbique contenu dans la
solution S Ht'!
n(AHr^K Ca Vk * 14,25.10“3 x 200 x 10“3 mol
m(XAT) »28,5.IO 'mol
•Lu masse d’acide ascorbique contenu dans un comprimé
d'acide ascorbique est :
m * h(AH).M(AH) = 28,5.10^x194 = 0,553g
m = 0,553g
Le nombre 500 représente ainsi la masse d’acide ascorbique contenu
dans un comprimé de vitamine C.
304
CHAPITRE X
Détermination d’une quantité de matière à
l’aide d’une réaction redox. Titrage
colorimétrique
L’essentiel du chapitre
1° Définitions (rappel)
* Doser, ou titrer, une espèce chimique en NOllltion, c'est déterminer
sa concentration molaire dans la solution.
* Pour cela, on fait réagir un volume connu de la solution contenant le
réactif à titrer avec une autre espèce, dite réactif titrant, introduite en
quantité connue. La réaction mise en jeu, d’équation connue, est
appelée réaction de dosage, ou de titrage.
* L’équivalence du dosage est atteinte lorsqu’on a réalisé un mélange
stoechiométrique de ces deux réactifs qui sont alors totalement
consommés. Elle correspond à un changement de la nature du réactif
limitant.
* Les réactions d’oxydo-réduction peuvent être utilisées pour doser
des espèces chimiques présentes en solution. Ainsi dans les couples
MnOF i Mn* et CrïOi2~/Croies ions MnOF et CnO2~ peuvent
oxyder de nombreuses espèces chimiques en milieu acide, étant des
oxydants très puissants.
L’ion MnOF peut être utilisé pour doser en particulier des solutions
aqueuses d’ion fer II Fe2+, l’acide oxalique HiCiOi ....
L’ensemble des dosages mettant en jeu le couple MnOi /Mn2+
constitue la manganimétrie.
De même l’ensemble des dosages mettant en jeu le coupleH/F
constitue l’iodométrie.
2) Ecriture d’une équation rédox en solution aqueuse.
On obtient l’équation d’une réaction rédox en ajoutant membre à
membre les demi-équations d’oxydo - réduction en solution aqueuse
dont l’écriture se fait de la manière et selon les étapes suivantes :
* Ecrire la forme oxydée et la forme réduite du couple étudié.
a-
305
b-
* ajuster la, Stoechiométrie des éléments chimiques autres que
l’oxygène l’hydrogène en mettant un nombre devant la forme
oxydéï^f/ OU la forme réduite.A partir de cette étape, on ne modifiera
pluSOSR nombres, même s’ils sont égaux à 1.
* Ajuster la stoechiométrie de l’élément O (s’il y a en a ) en ajoutant
C-
ftUttnt de fois H2O qu’il faut du côté où c’est nécessaire.
d** Ajuster la stoechiométrie de l’élément chimique H (s’il y a en a )
611 ajoutant autant d’ions H+ qu’il faut du côté où c’est nécessaire.
e-,|( Ajuster les charges en ajoutant des électrons qui seront notés e~.
On ajoute les électrons dans le même membre de la demi-équation que
celui de la forme oxydée du couple.Si ce n’est pas le cas, c’est qu’une
erreur a été commise dans les étapes précédentes.
* Dans la plupart des cas, on s’arrête à l’étape e. Si le système
f-
chimique est en milieu basique, il faut alors ajouter des deux côtés
autant d’ions OH qu’il y a d’ions H+ .Les ions H+ et OH~ sont
remplacés par H 2O.
* On simplifie alors l’équation pour avoir les plus petits nombres
g-
stoechiométriques entiers possibles.
3) Exploitation de l'équivalence lors d'un titrage
Soit le titrage de l’entité A (couple rédox 1 ) par l’entité B (couple
redox 2 ). L’équation de titrage (équation rédox ) s’écrit :
aA + bB —cC + dD
A l’équivalence (repérée par un changement de couleur : colorimétrie)
les réactifs ont été introduits dans les proportions stochiométriques.
nA(initialement présent) _ nb(versé à l'équivalence)
a b
On exprime cette relation avec les volumes et les concentrations
généralement donnés dans l’énoncé.
VA(initial)xCA _ Vb(versé à l'équivalence) xCb
a b
On connaît le volume initial de solution à titrer VA(initial) et la
concentration de la solution titrante Cb ; le volume de solution titrante
versé à l’équivalence Vb( versé à l’équivalence) est déterminé lors du
titrage. On en déduit la concentration de l’entité titrée A.
306
Vinversé à l 'équivalence)xCaa
C'A —----------------------------------------■-----------------------------------------
VA(initial) x b
4“ Exemples
1)
4- Dosage d'une solution de fer H par manganimétrie
• On dispose d’une solution aqueuse de ferll Fe2+ de molarité
inconnue Cred-
• On prend Vred de cette solution. Le dosage (titrage) consiste à
déterminer la quantité de matière Fe (nwi) présente dans cette
prise d’essai Vred et d’en déduire la molarité de la solution
réductrice Cred..
• On utilise pour cela une solution de permanganate de
potassium de concentration molaire connue Cox qu’on verse
progressivement sur la prise d’essai Vred acidifiée par H2SO4
jusqu’à persistance de la coloration rose. Soit Vox le volume de
la solution de permanganate de potassium versé à
l’équivalence.
• La réaction du dosage est :
MnOF + 5Fe2' + 8ff3O+ -+Mn + + 5Fe3++12H1O
•Au point d’équivalence (persistance de la coloration rose), le
nombre de moles de Fe2+ est cinq fois plus grand que celui des
ions MnOF.
n(Fe2+) = 5n(Afno4_)
or n(Fe2+ ) = C™/ x Vred et n(MnoF ) = Cox.Kr
d’où CredxVred = 5CoxVox et par suite_____
5C7ox.Vox
C^red —
Vred
307
• A l’équivalence le nombre de moles de H2C2O4 oxydé est 2,5
fois pllIN grand que celui de MnOf réduit. On a donc à
l’équivalence :
Cm X Vwrf • 2»
. . _2,5C<Æu
\^red — . .....
Vred
Von
312
1. a- Quels sont les couples rédox mis en jeu ?
b- Quels sont les équations de demi-réaction de ces couples?
c- En déduire l'équation-bilan de la réaction qui a eu lieu.
2. Calculer la concentration molaire Cjde la solution (sJ d'eau
oxygénée.
Exercice n° 7 :
On dose en milieu acide un volume V d'une solution de SO2 de
concentration molaire C = 0,08mol.L~1 par une solution de
permanganate de potassium de concentration molaire
C' -0,04mol.L~l. Le volume de la solution de permanganate de
potassium qui permet d'obtenir la coloration rose persistante est
V=16cm3.
1. a- Ecrire les demi-équations d'oxydation et de réduction, les
couples rédox mis enjeu étant MnO^/Mn2+ et SO}~ / SO2.
b- En déduire l'équation bilan de la réaction qui a eu lieu
sachant que MnO^ oxyde SO2.
2. Calculer le volume V de la solution de SO2.
Exercice n° 8 :
1. On dissout 3,78 g d'acide oxalique de formule H2C2O^,
2H2O dans 600c/n3 d'eau pure. Calculer la concentration molaire Cj
de la solution (Sj ) d'acide oxalique obtenue.
2. On dose V1 = 10cm3 de cette solution par une solution (S2)de
permanganate de potassium de concentration molaire
C2 = 0,01mol.L~x.
a- Ecrire l'équation de la réaction rédox mettant en jeu les couples
rédox MnOl/Mn2+ et CO2/C2O2~ sachant que MnO^ oxyde
c2o42-.
b- Calculer le volume V2 de la solution de permanganate de
potassium qu'il faut ajouter pour obtenir une coloration rose
persistante.
On donne M(C) = 12g.mol~l ; M(O) = 16g.morï ; M(H) = lg.moF'
313
Exercice 9 :
On ajoute des paillettes de diiode en excès à de l’eau distillée
et on agite longuement. On obtient une solution jaunâtre et des
pailleitei de diiode non dissoutes.On filtre; on prélève V=20mL de
filtrat l|U l'on dose par une solution de thiosulfate de sodium de
concentration molaire C’=2.10’3mol.L’1. Le volume versé à
l’équivalence vaut V’=10,4 mL
16 Ecrire l’équation de la réaction de dosage.
2° Qu’observe-t-on lors de l’addition des ionsSîO32” ? Comment
améliorer le repérage de l’équivalence.
3° Déterminer la quantité de diiode dosé. En déduire la concentration
C de la solution de diiode.
Exercice 10 :
La teneur massique maximale légale en soufre dans le fioul est
de 0,3%. Afin de déterminer la teneur en soufre d’un fioul, on en
prélève m=100g que l’on brûle complètement. Les gaz de combustion,
uniquement constitués de dioxyde de carbone, de dioxyde de soufre et
d’eau, barbotent dans Vo=5OOmL d’eau. On admet que tout le dioxyde
de soufre formé est dissous dans la solution.
On prélève V=10mL de cette solution que l’on dose avec une solution
de permanganate de potassium de concentration C' = 5.10-3wo/.L_1.
On admet que seul le dioxyde de soufre est alors dosé.On
obtientV'é?<7 = 12,5mL. Les couples mis en jeu lors du dosage sont
SOS / SO2 et MnOi /Mn +.
1/ Etablir l’équation de la réaction de dosage.Quel est le rôle joué par
SOî?
2° Déterminer la concentration C du dioxyde de soufre dans la
solution.
3° Quelle est la quantité de soufre qui s’est dissoute dans Vo ?
4° En déduire le pourcentage massique en soufre du fioul.Est-il
conforme à la législation ?
314
Exercice 11 :
A V=25mL de solution de diiode I2 de concentration
C s’0,02mo/.U1, on ajoute progressivement un volume V’ d’une
solution de thiosulfate de sodium 2Afa++ S2O32'de concentration
C’» 4C.
I0/ Ecrire les demi-équations d’oxydo réduction des deux couples
rédox mis enjeu. En déduire l’équation-bilan de la réaction qui a lieu.
2°/ Etablir un tableau d’avancement décrivant l'évolution du système
pour V’ égal à :a) 5mL ; b) 10 mL ; c) 12,5 mL ; d) 15 mL.
3°Quel est le réactif limitant dans chacun des cas envisagés ?
Que remarque -t-on pour V’c ? A quoi correspond le mélange
correspondant ?
Exercice 12
Un engrais de formule 16.21.27 (N.P.K) contient l’élément
azote sous forme de nitrate d’ammonium NH^+NOF. On prélève
lg de cet engrais que l’on dissout pour préparer V=100mL de solution
de concentration Ci en ion nitrate. A Vo = 50mL d’une solution
acidifiée de sulfate de fer II à Co = 0,1 mol.L'1, on ajoute Vi=10mL de
solution d’engrais. Un gaz incolore, qui devient roux à l’air, se
dégage.Une fois le dégagement gazeux terminé, on dose les ions fer II
restants par une solution de permanganate de potassium
àC2 = Q,Q5mol.Ux. L’équivalence est obtenue pourVcwnoU) = 13,2mL.
On donne: le couple MnOF / Mn1+ est plus oxydant que le
couple NOF / NO qui est plus oxydant que le couple Fei+ / Fe2*
1°/ Ecrire F équation-bilan de la première réaction. Exprimer en
fonction de Ci et Vi, la quantité d’ions fer II consommée par cette
réaction.
27 Ecrire l’équation-bilan de la réaction de dosage.Exprimer, en
fonction de C2 et V2, la quantité de fer (II) consommée par cette
réaction.
37 Etablir la relation liant Co,Vo,Ci,Vi,C2,V2. En déduire Ci, puis la
quantité de nitrate d’ammonium présent dans lg d’engrais et, en fin, le
pourcentage massique en azote de l’engrais.
315
CORRECTION
Exercice n91 î
Lorsqu'on màlunge une solution de chlorure de fer II et une solution
de permanganate de potassium, trois couples rédox sont en présence :
MnO;/ .
/Mn1' ’
f^/
/Fe^Qt
2/
et ci/cV
L® couple 2+ est plus oxydant que les couples y^2+
V = 125cm3
d- D'après l'équation de la réaction (1)
n^Fe21' ) = n(Fe) = 625 • 10-4 mole
Lu concentration molaire C de la solution (S)cn ion Fe2+ de volume
V (volume de la solution d'acide sulfurique Utilisé) est alors :
2+1 rcfe2+) 625 10-4
Fe + ] = -i------ = ---------- —— = 0,5mol.L 1
V 625-10-4-2
or FeSO4 -+ Fe2+ + 5O42" d’où [FeSO4]= [fc2+]
[FeSO4] = 0,5mo/.L 1
2. a- Les couples rédox mis en jeu sont : MnO^/ et Fe /
1 / Mn / Fe
Leurs schémas de définition s'écrivent :
MnO; + 8W iO ' + 5ê Mn2+ +12H2O
Fe3+ + Fe2+
CV-5C3V3
et C|
6-V|
0,2-25-5-0,025 16
numériquement
6-10
Cj - 0,05mol.L 1
318
Extraite ne4 :
L il" Cr2O2~ + 14HiO+ + 6ë^ 2Cr3++ 21H2O
Fe3+ + ë Fe2+
b- Cr2O2~ + 6Fe2++ 14HiO+^ 2Cr3+ + 6Fe3+ + 21H2O
le couple _ d'où
/ HS03
MnO~ +8HiO+ + 5ë—> Mn2+ + 12H2<9 (1)
HSO;+ 4H2O—+ SO2~ + 3HiO++ 2ê (2)
• L'équation de la réaction bilan s'obtient en multipliant (1) par 2
et (2) par 5 et en ajoutant membre à membre :
On a alors après simplification des ions H3O+ et les molécules d'eau :
2MnO; + H,O+ + 5HSO; -> 2Mn2+ + 55O42- + 4H2O
2. D'après l'équation de la réaction rédox, l'équivalence est
f \
obtenue lorsque : n HSO 2,5n(MnOi )
k 3 J
2,5-CV
d'où C,Vj =2,5-C2V2 => Ci =--------
Vi
/ • ’ "9^ 'O a a 1 r-1
numériquement Q =---- —---- ~ 0,2moLL
Cj = 0,2mol.L 1
Exercice n° 6:
MnO^/
1. a- Les couples rédox sont : /Mn2* et
320
b- Mn0'4 +8/MT+5ë> Mn2' + 127/2O
O2 + 2HiO+ + 2Î * H2()2 + 2/AO
c- MnOy/M 2+ est p'us oxydant que : l'ion
numériquement : Ct
= 2H0W = Q Q9Smol £-i
__ 10
Cj = 0fi9Smol.LT1
Exercice n° 7 :
1. a- Equations des demi-réactions des couples mis enjeu :
MnO; + SHiO++5ë^ Mn2+ + Ï2H2O : MnCFJMn^
SO2~ + 4HsO++2F^ SO2+6H2O : SO%~ /SO2
Equation de la réaction bilan :
couple d'où
321
2MnOï + \6H>0' + 10c—> 2Mn2+ + 24H.O
*------ —,
at 5S0, + 30ff9O -** 5S0j~ + 20H1Q' +1Oc________
2MnO;+SSO1 +16H3O+ + 1QH2O^ 2Mn2+ + 5SO}~ + 20 H >O+ 8H2O
soit finalement en simplifiant les ions HiO+et les molécules d'eau
liiô _______________________________
2MnO4 + 5SO2 + 6H2O -» 2Mn2+ + 5SO2~ + 4H3(9+
2. D'après l'équation de la réaction, on a à l'équivalence :
n(SO2) = 2,5n(MnO^) or n(SO2) = CV
et n(MnOy) = CV'd'où
2,5-CV'
CV = 2,5 c'v' =>
C
soit numériquement V =--------------- = 20cm
0,08
V = 20cm3
Exercice n° 8:
1. Masse molaire moléculaire de l'acide oxalique :
M =2 + 24 + 64 + 2x18 = 126g.mol~l
• concentration molaire Cj de la solution (Sj ) d'acide oxalique :
nombre de mole d'acide oxalique n = — = 3— = 3 • 10-2 mol
M 126
c - n - 3'10~2
Cj = 0,05mol.L 1
1 ~ V ~ 600-10~3
2. Les équations des demi-réactions des deux couples mis en jeu
sont :
MnO; + 8H3O+ +5ë Mn2+ + 12H2O
2CO2 + 2c C2O%
323
• Leur combinaison linéaire, écrite avec les réactifs SO2 et MnCh
de façon à ce que les électrons n’apparaissent pas dans le bilan,
permet décrire l'équation de la réaction de dosage.
+.1SÏL + 6H1O 2Mn + +5SOS~+4H
0"'
*
• Le dioxyde de soufre cède des électrons ! c'e»t le réducteur.
27 A l'équivalence, les réactifs ont été mélangé» dan» les proportions
Stoechiométriques dans l’équation de la réaction de dosage :
n(Mno\ ) _ n(SCL)
"”2 ~ 5
soit avec «(A/nOL) = C'V'eg et n(SOï) = CV
5C'V'eg 5x5.10“3 xl2,5 , in,2 , ,
C =---------- =---------------- — = 1,56.10 2 mol.L
2V 2x10________________
C = 1,56.10~2 wo/.L1
3°/ Puisque le dioxyde de soufre s’est totalement dissous dans l’eau, la
quantité de dioxyde de soufre présent dans la solution vaut :
nto,(SOi) = C.Vo = 1,56.10~2 x 0,5 = 7,80.10’3 mol
ïkoiÇSOi) = 7,80.10~3 mol
Tous les atomes de soufre présents dans le fioul se retrouvant dans le
dioxyde de soufre :
n™(S) = hmiÇSOï) = 1,80.10-3 mol
La masse m(S) de soufre correspondant vaut :
m(S) = n,0,(S) x M (S) = 7,80.10’3 x 32,1 - 0,250g
Le pourcentage massique en soufre du fioul s’en déduit :
.^(S) = = 2125 = 0,25%
m 100
.'^(5) <0,3% : le fioul est donc conforme aux normes en vigueur.
Exercice 11 :
17 Les deux couples mis enjeu sont : litI~ et SïOe2" !Si(h2~
le couple / 2 / / est plus oxydant que le couple SiO62~ / S2O32-
Z 2 oxyde S1O2
On a donc les demi-équation rédox :
I2 + 2e —> 21
2S2Û32~ S4O01' + 2e'
324
Pour avoir l’équation-bilan de la réaction entre les deux couples, on
ajoute membre à membre les demi-équations précédentes On aura :
+ IS1O32 —>2/
2°/ et 3°/ Le tableau d’avancement décrivant l’évolution de la réaction
rédox précédente pour un volume V’ de la solution de thiosulfate de
concentration □ *est le suivant :
I2+2S2O2- -^2r+S4O62~
Etat du /z(/2) n(S2Ü32') n(S4Û62~)
système
Etat X«() /i(/2), = CV n(S2O32~)l = CV' 0 0
initial
Au X
n(/2)/-x n(S2O2~)i~2x 2x x
cours
de la
réaction
/I ( 12) i X max ïl(^S2O3 2Xmax
Etat 2xmax Xmax
final
L’avancement est maximal lorsque le réactif limitant est
complètement consommé. Si les réactifs avaient été introduits dans les
proportions stoechiométriques, les quantités de matière des réactifs
auraient été nulles à l’état final.
L’état final représenté dans le tableau d’avancement est l’état dans
lequel au moins un des réactifs a disparu. Cet état est atteint si la
réaction est totale.
a) V’=5mL = 5.10'3 L
Dans ce cas l’on a :
H (Zï)i Xl max = 25.10 .2.10 Xl max — 5.10 Xl max
325
n(I2) = 5. UT4-2.10'4 =3.10^ mol
n(S2O3) = 0mol
n(JF) = 4.10"4 mol
2.104 mol
b) V’»10mL= 10.10'3L=10’2L
Dans ce eus l’on a :
«(/j)/-Ximax =5.10 Xi max
n(SiO2 )z —2x2 max = 8.10 — 2x2 m«x
Si 5.10~4 -Xl_ = 0^> Xlmax =5.10_4mo/
Si 8.10”4 - 2X2 max = 0 => X2 max = 4. 10
** Hî()l < Xl I1UIX
Les ions thiosulfate constituent là encore le réuctif limitant et ils sont
totalement consommés ; alors xmax ■ 4.10”4 mol.
c) V’=12,5 mol = 12,5.10’3 mol
On a :
n(Z2)z - xi mox = 5.10”4 - Xi n»
n^SïOï )Z2X2 IIIIIK ® 8. 1 0 Xl2,5.10 2X2 max =10 — 2X2 max \
327
CHAPITRE XI
Détermination d’une quantité de matière
par utilisation de la loi des gaz parfaits
L'tisentlel du chapitre
** Variable! d’état d’un gaz
1
• Pour une masse donnée (donc pour une quantité de matière
donnée) d’un corps à l’état gazeux, les trois grandeurs
pression, volume et température sont étroitement liées. On dit
que se sont les trois variables qui définissent l’état du gaz, ou
variables d’état.
2° Loi! relative! aux gaz
• L’étude des propriétés des gaz devra donc être fragmentée en
trois problèmes particuliers ; dans chacun de ces problèmes,
une variable étant maintenue fixe, on étudiera comment sont
liées les deux autres. Il faut donc envisager trois cas :
1er Cas : Evolution de la pression quand la quantité de matière et la
température du gaz sont maintenues constantes.
L’étude de ce cas a conduit à la loi de Mariotte qui s’énonce :
328
Pour une masse donnée d’un gaz, prise à volume constant, la
PffllMon du gaz est directement proportionnelle à sa température
absolue T.
n et V constants |P= k.T k étant une constante de
proportionnalité ; T= t°C + 273
329
3° Equation cattittMltlque des gaz parfaits
3-ft Définition d’un gaz parfait :
• 6Nl dit parfait quand il obéit aux conditions suivantes :
Volume des molécules est négligeable par rapport à celui du
récipient qui le contient.
« Les forces intermoléculaires sont supposées nulles.
• Les lois déjà énoncées sont approchées et ne sont applicables que
dans le cas où le gaz est parfait. On peut donc définir un gaz
parfait un gaz qui suivrait rigoureusement les lois de Mariotte,
Gay Lussac et Charles.
• Aucun gaz n’est parfait ; par opposition, on dit que les gaz
manipulés et étudiés sont des gaz réels. L’état parfait est un état
idéal qu’on peut concevoir, mais non réaliser. Cependant, un gaz
se rapproche d’autant plus de l’état parfait qu’il est plus éloigné
de ses conditions de liquéfaction.
3-2 Equation des gaz parfaits
• L’état d’un gaz est défini par les variables : pression, volume
température et nombre de moles.
• Quand une même masse de gaz parfait (donc nombre de moles
n constant) passe par plusieurs états, les trois variables
pression P, volume V, température absolue T, peuvent subir
des changements simultanés. Elles restent liées par la
condition :
PV PV PV
= constante
T
•*1 T2 T
PV
On dit que le rapport -y-est, pour cette quantité de matière n, un
invariant.
Les trois lois des gaz parfaits peuvent donc se résumer simplement :
PV
---- invariant pour une même quantité de matière de gaz
330
• C’était pour une masse ou un nombre de moles constants. Or
d'après la loi d’Avogadro le volume d’un gaz est proportionnel
h son nombre de moles n (P et T restants constantes) On a
donc les trois relations.
p
V ■ -J- (Boyle Mariotte)
V«K2. T (Charles)
V«i K311 (Loi d’Avogadro-Ampère)
Par Combinaison on aura :
ya en posant K=Ki.K2.K3
K ©Si, dans ce cas, désignée par R appelée constante des gaz parfaits
fP en Pa
V en m3
Soit en définitif : PV = n.RT avec ■ n en mol
R en J.mol ’.K1
T en K
R= 8,3 IJ. mol1. K1
Cette relation permet de déterminer la quantité de matière d’un gaz
supposé parfait si la pression P, la température T et le volume V sont
donnés :
PV
n =----
RT
331
EXERCICES
Exercice! !
Uft gaz supposé parfait occupe un volume de 8,752 L à 47°C et
108 cm de Hg : trouver son volume à T.P.N (température et pression
normale) et déduire son nombre de moles.
Volume molaire Vm=22,4 L.moF1 ; R=O,O82 atm.L.mol '.K'1
332
Déterminer la quantité de dioxygène formé lorsque la
décomposition de l’eau oxygénée est terminée.
3- En déduire la pression du dioxygène dans le flacon.
On donne : température t= 20°C ; R= 8,314 unité SI
Exercice 5
L’oxylithe, solide de formule Na2Û2, réagit avec l’eau et
permet d’obtenir au laboratoire du gaz. dioxygène. Lors de cette
réaction, il se forme également des ions sodium et hydroxyde.
L’équation de la réac4on s’écrit :
2Na2O2 + 2H2O O2 + 4Na+ + 40/7“
Dans le flacon schématisé sur le
dispositif ci-contre, on verse 30mL d’eau,
puis on ajoute 1 g d’oxylithe, et on bouche
le flacon.
1- Déterminer les quantités des réactifs
dans l’état initial.
2- A l’aide d’un tableau d’évolution, déterminer l’avancement
maximal, le réactif limitant et la composition, en quantités du matière
du système dans l’état final.
3- En déduire la pression du dioxygène et la pression lue sur le
manomètre.
Données : pression initiale 1020 h Pa ; volume V occupé par le gaz :
1,1 L ; Température T= 293 K ; R= 8,314 unités SI.
Exercice 6
Une solution d’acide chlorhydrique réagit avec du carbonate de
calcium ou calcaire CaCCh. L’un des produits formés est gazeux. La
mesure de la pression de ce gaz permet de déterminer, la température
et le volume étant connus, la quantité de matière correspondante, ainsi
que celles des réactifs et des autres produits.
Dans le montage ci-contre, le système initial est constitué d’une mas .<
m=0,80g de carbonate de calcium et d’un volume V= 40mL do
333
solution d’acidc chlorhydrique de concentration molaire
C=0,5() mol I '
Dans les < auditions de l’expérience, le
volume V' occupé par le gaz formé est de
1,11 la température T vaut 293 K et la
pression initiale de l’air dans le flacon
est l’(air) vaut 1020 hPa.
Au cours de la réaction, la pression P I !!3g|
manomètre
augmente. La variation de pression P solution ou
d’acide pressiomètre
l’(air) est égale à la pression du dioxyde
de carbone formé PCCCh) = P -P(air).
Dans l’état final, lorsque le dégagement cesse, le manomètre indique
une pression finale Pf= 1195 hPa.
1- Ecrire l’équation de la réaction.
2- A l’aide d’un tableau de l’évolution déterminer :
• l’avancement maximal et le réactif limitant.
• La composition du système à l’état final.
3- Déterminer la pression du dioxyde formé ; est-elle en accord avec
la valeur expérimentale ?
Exercice 7
334
1- Ecrire l’équation de la réaction sachant qu’il se forme également de
l’eau.
2- On mesure, à l’aide d’un manomètre, la pression P dans le flacon
lorsque le dégagement cesse, pour différentes masses d’hydrogéno-
carbonate de sodium.
La pression initiale de l’air dans le flacon vaut P(air)= 1020 hPa. Le
volume occupé par le mélange gazeux vaut 1,1 L et la température
ambiante est 20°C.
Compléter le tableau suivant :
335
CORRECTION
î. T2 2 7] ‘ P2
Numériquement :
T7 273 108 o
V, =---- x----- x8,752 = 10,61L
2 320 76
V2= 10,61 L
• Si n est la quantité de matière on a :
V2 = nV = = 0, ^Imol
Vm 22,4
n= 0,47 mol
PV
• On peut appliquer la loi des gaz parfaits PV= n R.T soit n =----
RT
Exercice2
PV
On applique la loi des gaz parfaits PV=n RT d’où n-----
RT
Numériquement : P= 95 cm de Hg=95.10’2. 13, 6.10'3 1 06 x 9,81 N/m2
R= 0,082 atm.L.mol’1 K1 ; T= 45°C +273 = 318 K
n= 0,152 mol
La masse de cette quantité de matière d’azote est :
m= n.M(N) = 0,152 x 28 = 4,26 g
m= 4,26 g
336
Exerclce3
• Calculons la pression du gaz en appliquant la relation
fondamentale de l’hydrostatique :
Pb~Pa = BmdeHg)
D’où pA = pB-h or
pB = pression atmosphérique H= 72 cm
de Hg
D’où pA =72-14 = 58cmde Hg
La pression de gaz est donc P = pA= 58cm de Hg
• Calculons la quantité de dioxyde de soufre en appliquant la loi
des gaz parfaits.
PV
PV = nRT => n =----
RT
Numériquement : P= 58.10'2 x 13,6. 103. 106 x 9,81 N/m2
R= 0,082 atm.L.mol1. K1
T= 27 + 273 = 300 K
n = 62.10'3 mol
• La masse du dioxyde de soufre recueilli est :
m = n .M(SO2) = 62. 10’5 x 64 = 0,04 g
m = 0,04 g
Exercice 4
1°/ L’équation de la réaction de décomposition de l’eau oxygénée est :
2H2O2-> O2 + 2H2O
27 D’après l’équation de réaction
n(H2O2) = 2n(O2)^n(O2) = ^^
337
Si toute l’eau oxygénée est décomposée en dioxygéne V=V0= 250 mL
4. IO“2x8,314.293 oon n
On a donc «--------------------- = 3S9.Pa
Eattto?
lr Les réactifs sont :
- L’oxylithe Na2Û2
n. ( Na,O, ) = —---- - = ——- = 0,01282 mol
2 27 M(Mz2O2) ligMOÏ'
nt ( Na2O2 ) = 0,01282 mol
L’eau H2O
• /tt z->\ m Pmu.Vmu 1x30 . ,
ni ( H iO ) - — ------ - = —-------- =------ = 1,ftàmol
v 7 M(HzO) 18 18
transformation (m mol)
339
* Les valeurs, Xtt et X|„ annulant les quantités des réactifs sont :
xa= 8 mmol pour CaCO3 et xb=10 mmol pour thO+
Xmax vaut donc 8 mmol. Le calcaire est le réactif limitant.
^Qnen décltiI( Ia composition du système dans l’état final :__________
nrfCaCOX)
nf(HaO+ ) = 20-2xmax = 4mmol
Of (CO2) = xmax = 8 mmol
nr (C’a21 ) = xmax = 8 mmol._________ __________________________
y/
• L’équation des gaz parfaits permet de déterminer la pression
du dioxyde de carbone formé en utilisant les unités SI :
M 27 v________ ij.io3
Pf (CO2) = 1,8.102hPa (\hPa = \tfPa)
340
Le graphe n(CO2) = f(m) comporte deux parties rectilignes :
La quantité de CO2 augmente lorsque la masse m d’hydrogèno
carbonate de sodium augmente. Cette quantité atteint sa valeur
maximale n(CO2)= 15.10~3 mol pour m=l,3g et reste constante ensuite
quelque soit la masse m. En effet pour m<l,3 g l’hydrogéno carbonate
de sodium est le réactif limitant et pour m>l,3 g ce sont les ions
HiO+ qui sont le réactif limitant. Or le nombre de moles d’ion fLO
*
est n(H3O+)=C.V= 0,5x30.10'3 = 15.10’3 mole.
Lorsque tous les ions HiO+ sont consommés, la quantité de CO2
dégagé est d’après l’équation de la réaction n(CO2) = n(Z/3(7+) =
IS/lO^mol c’est ce que traduit la partie horizontale du graphe.
4- * pour m= 0,90 g
m
} n1(NaHCO3)= —= 10,7.10~3 mol
M(NaHCO3) 84
■CV«0,5x30.10‘3 =15.10 3mol
341
Equation de la Na HCO3 + H3O+ -» CO2 + 2H2O + Na+
réaction 1
n(CO2 n(H2O) n(Na+)
Quantité de »(NaHCO3 n(H3O+)
matière (mol)
Etat Initial 10,7.10’3 15.10"3 ' 0 0 0
traM formation
Bllll final 10,7.10’3-xmax 15.10 -Xmnx __ 2x.|nwx Xmax
Les valeurs ,xi et x2, annulant les réactifs sont :
Pour Na HCO3 : 10,7.10'3 - ximax= 0 => X|m(lx=10,7.10'3mol
Pour H3O+: 15.10‘3--x2inax= 0 => Xîmux-lS.lO^mol
ximax < x2max Donc xmax= 10,7.10‘3 mol et c’est Na HCO3 qui est le
réactif limitant.
On en déduit la composition du système dans l’état final :
n<Na HCO3) = 0; nf(H3O+)=4,3.10'3 mol; nf (CO2) = nf(Na+) =
10,7.10’3 mol
nf(H2O) = 2xmax = 2.10,7 . 10’3 = 21,4.10‘3 mol
Pour m= 1,50 g
343
Table des matières
Titre RC Ex Co
Cinématique d'un solide en
mouvement de
3 10 14
rotation autour d'un axe fixe
Dynamique du solide en rotation
autour d'un axe fixe
22 25 30
Relation fondamentale de la
dynamique de rotation
L'énergie cinétique 46 52 61
Mouvement d'un solide dans un 87 92 100
champ gravitationnel
Différence de potentiel électrostatique 129 132 136
Mou vement d'une particule chargée 147 149 157
dans
un champ électrique uniforme
Mouvement d'une particule chargée 180 183 188
dans
un champ magnétique uniforme
Les lentilles sphériques minces 201 211 220
CHIMIE
Détermination d'une quantité de 251 257 267
matière par mesure d'une grandeur
physique
Détermination d'une quantité de
matière à l'aide d'une réaction acido-
basique 287 291 297
titrage colorimétrique
Détermination d'une quantité de 305 310 316
matière à l'aide d'une réaction redox.
Titrage colorimétrique
Détermination d'une quantité de 328 332 336
matière par utilisation de la loi des gaz
parfaits
i