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R

PHYSIQUE
Chimie

Tome II

MOHAMED AU EDITIONS
Collection : SIGMA
Titre : Sigma 3 / 3èml Année secondaire
■J
Section : Math - Tome II
Auteur : Abderrazak 1KAMMOUN
lère Edition 2009

' © Tous Droits réservés

CAEU Med Ali © t

Rue Med Chaabouni Sfax 3027


Tél: +216/74407440 /Fax: +216/ 74407441
Email : edition.medali@tunet.tn
Site : www.edition-medali.com

N° Editeur : 350-150/09
ISBN : 978-9973-33-251-6

------------------------------------------------------ ;-----------------------------------------------------------------

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. JL>iXI 2- ÏLjILsJIj
ChapitrelO
Cinématique d'un solide en mouvement de
rotation autour d'un axe fixe
L'essentiel du chapitre
1- Rotation d'un solide autour d'un ax« fixe
* Un solide, en mouvement par rapport ù un
référentiel (R), est en rotation autour d'un axe fixe,
si deux de ses points restent immobiles dans (k).
La droite passant par ces deux points constitue
l'axe de rotation( A ) du solide.
* Lorsqu'un solide est en rotation autour d'un axe
fixe, ses points situés sur l'axe de rotation sont
immobiles; ses autres points décrivent des cercles
centrés sur l'axe (ou des ars de cercle); leur
mouvement est alors circulaire.
2- Mouvement de rotation d'un point matériel
2-1- Grandeurs cinématiques d'un mouvement
circulaire
2-1-1- Définition
Un point mobile M est animé, relativement à un repère(O,ï, j), d'un
mouvement circulaire si sa trajectoire, dans ce repère, est un cercle ou
un arc de cercle.
2-1-2- Repérage du mobile en mouvement circulaire.
2 méthodes sont utilisées: y- k
a) repérage par l'abscisse curviligne s
• On choisit un sen positif arbitraire sur la > X \s
/ T / \
trajectoire. r /m0 x*
• Mo et M étant respectivement les positions
du mobile sur le cercle à la date t=0 et à la
date t, la mesure algébrique de l'arc M0M est
l'abscisse curviligne s du mobile à la date t: M0M = s
Quand le mobile se déplace sur sa trajectoire, son abscisse curviligne
varie avec le temps.
3
s = f(t) est l'équation ou loi horaire du mouvement.
b) Repérage par l'abscisse angulaire 0 -
• A chaque abscisse curviligne correspond une abscisse
angulaire#qui est la mesure algébrique de l'angle orienté que fait le
vecteur OM avec le vecteur OMQ : 0 = (OM[}, kZ

• L'abscisse angulaire et l'abscisse curviligne 80ht reliées par :


0 en radian (rad)
û s
0-— avec s en mètre (m) R : rayon du cercle.
R R en mètre (m) • ’*n
L'équation 0 - f (r)ést aussi une équatiotthorall'e du mouvement.
2-1-3- Vecteur vitesse; vitesse angulaire
a- Vecteur vitesse
Le mobile est en M àda date t, A
cette date, le vecteur vitesse du
mobile a les caractéristiques
suivantes:
A
- Direction: celle de la tangente à la
trajectoire au point M position du
mobile à la date t.
- Sens: celui du mouvement.
- Valeur: à cette date.

bjVitesse angulaire
• La vitesse angulaire 0 est la dérivée première par rapport au
temps de l'abscisse curviligne 0.

or 0 = - d'où 1 ÉL-X
R R dt ~ R
0 en rad.s'1
V = R.0 avec V en m.s’1
R en m
V : valeur algébrique de la vitesse.
2-1-4- Vecteur accélération - Accélération angulaire
4
aWecteur accélération:
_ dV
a =----
dt
Dans le repère de FrenetQ
M(t)
Test le vecteur unitaire porté par
la tangente en M au cercle.
<
nest le vecteur unitaire porté par
le rayon passant par M .
le vecteur accélération à deux composantes :
—- dV
- a,. =---- .T composante tangentielle qui rend compte des variations
dt
de la mesure de la vitesse. >f
— V2
- an = —.n composante normale qui rend compte du changement

d'orientation du vecteur vitesse. <

b) Accélération angulaire:
• L'accélération angulaire 0 du mobile est la dérivée première
par rapport au temps de la vitesse -angulaire (ou la dérivée
seconde de l'abscisse angulaire).

0 - ------- —-. Elle s'exprime en rad.s'2


dt dt2
• La valeur algébrique aT de la composante tangentielle du
vecteur accélération 5 et l'accélération angulaire 0 sont liées, à

chaque instant par: ctj. = R.0


• La valeur algébrique^ de la composante normale du vecteur
accélération a et la vitesse angulaire sont, liées par:

5
. 2

a„=RQ
2-2- Mouvement circulaire uniforme
2-2-1- Définition
• Le mouvement circulaire d'un point mobile 8Bl Uniforme si la
mesure algébrique de son vecteur viteilè Ht constante au
cours du temps.
V=cte
• En conséquence, la vitesse angulaire WaÛMl Constante:
• V
0 = — = cte
----- —r* J

2-2-2- loi horaire


• s = f(t) est la primitive de V lOltl
5 = v.t+50 où s0 est l'abscisse curviligne à la date l«0

• 0 - f (t) est la primitive de 0 soit:


i
0 = 0t +0O où 0O est l'abscisse angulaire à la date t=0
2-2-3- Accélération
• L'accélération angulaire 0 est nulle: 0 = 0
• L'accélération linéaire a est
_ — dV n ,
a = a„.n caraT = — = 0 => le vecteur
" T dt
accélération est constamment dirigé vers le
centre du cercle: a est centripète et vaut :

a=an=—=R.6 *
n R
2-2-4- Période et fréquence
• Le point M répète son mouvement à intervalles de temps
égaux: le mouvement est dit périodique. La durée d'un tour, ou
période T, est égale à :______________

• La fréquence N du mouvement est l'inverse de la période.

6
N ■»»»» =---
I—2—
C'est aussi le nombre de tours pM^HÔOnde. Elle s'exprime en Hertz
(Hz).

2-3- Mouvement circulaire uniformément varié


2-3-1- Définition
Le mouvement circulaire est uniformément varié si son accélération
angulaire reste constante au cours du temps.
0 = cte
A
2-3-2- Equation horaire
• La vitesse angulaire est la primitive de l'accélération angulaire
d'où:
0= + 0o | où 0o désigne la vitesse angulaire du mobile à la date t=0.
• L'abscisse angulaire est la primitive de la vitesse angulaire
dou:
0 = -0t2 +0.t + 0f, où 0O est l'abscisse angulaire à la date t=0.
2
• En éliminant t entre 0 et 0 il vient:
.2
02-0o=20(0 — 0f)
2-3-3- Mouvement accéléré - Mouvement retardé
• Un mouvement circulaire est uniformément accéléré si
0 et 0 sont de même signe donc 0.0)0
7
• Un mouvement circulaire est uniformément retardé si
0et0sont de signes contraires donc 0.0(Q
3- Mouvement de rotation d'un solide
Pour un solide en mouvement de rotation autour d'un axe fixe (A) :
- Toutes les trajectoires de ses divers points sont des cercles dont les
centres sont situés sur l'axe (A).
- Tous les points non situés sur l'axe ont, à une date t déterminée, la
même abscisse angulaire #(ils tournent tous, pendant la même durée,
d'un même angle), la même vitesse angulaire 0et la même accélération
•t
angulaire#.
#,#et#sont appelés respectivement, l'élongation, la vitesse et
l'accélération angulaire du solide.
- Le mouvement de chaque point M du solide étant circulaire, le
vecteur accélération linéaire Sexiste. Ce vecteur accélération a une
composante tangentielle ar=OM.0ct une composante normale
__ _ . 2 _____ _
an = -0 .OM
Pour une vitesse angulaire donnée, les points éloignés de l'axe vont
plus vite que ceux qui en sont proches v. =0.Rt

8
Analogie formelle entre les mouvements circulaires (ou de rotation) et
les mouvements rectilignes.
Caractéristique Mouvement rectiligne mouvement de rotation
Uniforme
Définition vecteur vitesse constant V = de vitesse angulaire constante
0 - cte
loi horaire x = vt + x0 0^3t+ Gg
Accélération a=Ô 0 = 0;ar = Ornais an Ô
donc a * Ô(« = a„)
uniformément varié
Définition a - cte accélération angulaire constante
0 = cte
Vitesse v = at + Vo 0 = 0t+0o
loi horaire 1 at 2 + vot + x(>
x=— 0 — —0t2 + 0ot + 0O
.2 .2
v2-v2 = 2a(x-x0)
0 -0O = 20(0-0O)
Sinusoïdal
loi horaire x = Xm sin ( M + (p)
Vitesse dx v . (
v= =^isin 1û)t+?+1

Accélération dv _ d2x
dt dt2
a - —co2x
a + û)2x - 0

9
Exercices

Exercicel
Un mobile ponctuel M décrit une trajectoire circulaire de rayon
r = 40cm avec une vitesse v = 4m • s-1.
1) Préciser la nature du mouvement de M.
2) Calculer pour ce mouvement :
a) la vitesse angulaire.
b) l’accélération angulaire.
c) l’accélération linéaire a.
d) la période et la fréquence.
3) Ecrire l’équation horaire du mouvement sachant qu’à la
7t
date t = Os l’élongation angulaire est a = — rad.
6
Exercicel
On étudie expérimentalement le mouvement circulaire d’un
mobile ponctuel. Pour cela on mesure la durée t mise par le mobile
pour effectuer n tours complets.
Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
n (tours) 1 2 3 4 5 6 7 8
t(s) 0,5 LO 1,49 2 2,5 2,99 3,5 4
1) Tracer la courbe n = f (t)
2) Déduire, à partir de la courbe, l’équation horaire du
mouvement du mobile. Préciser la nature du mouvement.
3) Calculer pour ce mouvement.
a) La vitesse angulaire ; l’exprimer en rad • s-1, en tours par
seconde.
b) La période T et la fréquence N.
c) Comparer les valeurs de la vitesse angulaire exprimée en
tours par seconde et la fréquence N. Conclure.

10
SX£££içe3
Un point mobile M est iinimé d’un mouvement dont la
trajectoire est plane. Ses coordonnées dans un repère g?(o,ï, j) sont à
chaque instant: x = 2cos(20îtt) et y ■ 2sin(207tt), x et y exprimés en
mètre et t en seconde. Les unités sont celles du système international.
1) Quelle est l’équation de la trajectoire ?
2) Déterminer dans le repère î,j), les coordonnées du
vecteur vitesse. Calculer le module de ce vecteur. En
déduire la nature du mouvement.
3) Ecrire la loi horaire de ce mouvement en choisissant comme
origine des temps, l’instant de passade par le point A(2,0) et
en orientant la trajectoire dans le sens du mouvement.
Exercice4
On considère un point M de la circonférence d'un disque de centre O
et de rayon R. Le disque est solidaire en O de l'axe d'un moteur
électrique. A l'instant de date to = Os, on alimente le moteur et on
coupe le courant à l'instant de date t2.
L'étude du mouvement du point M a donné le diagramme suivant,
représentant la variation de la vitesse angulaire en fonction du temps.
▲ 6 (rad.s ')

Donner la nature et l'équation horaire de chaque phase du mouvement


en prenant comme origine des temps le début de chaque phase et
comme origine d'abscisse angulaire la position de M au départ.

11
Exercice5
Un mobile est animé d'un mouvement circulaire. Le rayon de sa
trajectoire est R = 2m; sa vitesse angulaire varie en fonction du temps
suivant la loi 0 = 3t2 + 2
Sachant qu'à l'origine des dates le mobile passe par le point d'abscisse
angulaire lrad.
1- Déterminer l'équation horaire du mouvement du mobile.
2- Calculer la valeur de l'accélération angulaire à la date t = ls.
3- Déterminer, à l'instant de date t = ls, le module du vecteur
accélération.
Exerciceô
Un mobile est animé d'un mouvement circulaire. Le rayon de sa
trajectoire est R=10cm. Sa vitesse angulaire varie en fonction du
temps suivant la loi 0 = 5- 0,5t ( rad.s"1 )
1- Quelle est la nature du mouvement du mobile ?
2- Déterminer l'équation horaire de son mouvement sachant qu'à
l'origine des dates l'élongation angulaire est nulle.
3- Déterminer, à l'instant de date t = 5s.
a) le module du vecteur vitesse.
b) le module du vecteur accélération.
Exercice7
Le vecteur espace OM d'un mobile est dans le repère (o, i, j ) :
OM = 3 cos 2t.i + 3 sin 2t. j en cm
1- Montrer que le mouvement du mobile est y- k
M
circulaire.
2- Déterminer sa nature et écrire sa loi horaire
en prenant comme origine des espaces le point x ’
T /,,
0f Mox*
Mo situé sur l'axe x'ox. y’
Exercice8
Les coordonnées d'un point mobile M, par rapport à deux axes
orthonormés oxetoy sont:
x = cos t - sin t ; y = cost+sint (x et y en cm et t en secondes)

12
1 - Montrer que la trajectoire est un cercle.
2- On suppose que la trajectoire est orientée dans le sens direct, et on
choisit pour origine des arcs la position du mobile à la date t = 0.
a) Calculer la valeur du vecteur vitesse, et celle de la vitesse angulaire.
b) Écrire l'équation horaire du mouvement.
c) Calculer l'accélération et construire le vecteur accélération à
l’instant de date t.

13
Correction
Exercicel
1) La norme de la vitesse est constante : le mouvement est
circulaire uniforme.
2) a) La vitesse angulaire à est telle que
v 4
â = —= —— = 10 rd ■ s 1
R 0,4
à = 10 rd • s-1
.. dâ _
b) L'accélération angulaire a =— = 0
dt

c) Le mouvement étant circulaire, l'MOàlIratlon ©Ht normale


v2 16 ._ „.
a = a = — =-----= 40wS"’
" R 0,4

2?r
d) La période T est telle que T = — = 0,628s
à 10
T = 0,628s
10
• La fréquence N - — = — => N=l,6Hz
T In 6,28

3) Le mouvement étant uniforme a = ât + a'0n = 10t+—


0 6

Exercicel
1) La courbe n = f(t) est une droite fn(tours)
linéaire (voir tracé ci-contre)
2) L'équation de la droite est de la forme
n - a•t
a étant le coefficient directeur de la droite.
On trouve a = 2 tours • s-1 d'où n - 2t
or a = 2îtn - 4M
L'équation horaire du mouvement est a(rad)

14
Le mouvement est alors circulaire uniforme.
3) a) La vitesse angulaire est:
. da . . _i _ _i
a = — = 47trad s =2 tours-s
dt
2k 2k
b) • La période T = — = — = 0,5s
à 4k
1 1
• La fréquence N - — = — = 2Hz .
T 0,5
c) Il est clair que la valeur de la vitesse angulaire exprimée en
tours par seconde est égale à celle de la fréquence. On peut donc
exprimer la vitesse angulaire en tours par seconde.
Exercice3
1) Elevons au carré les coordonnées du mobile et ajoutons-les:
x2 =4cos2(20rct) ; y2 = 4sin2(20Kt)

x2 +y2 =4 cos2 (20tit) + cos2 (20rct) = 4


'-------------- V-------------- ‘
=1
x2 +y2 =4
C'est l'équation d'un cercle de centre O (origine du repère) et de rayon
R = 2m.
dx
2) • Vx = — - -40Ksin(20Kt)

• Vv = — - 407tcos(207tt)
y dt

V = 40k = 125,6m -s"1.


La norme du vecteur vitesse est
constante: le mouvement est circulaire
uniforme.
3) Fixons les origines:
origine des espaces (abscisses
curvilignes): A(2,0) => s0 = 0
15
y’
origine des temps: l'instant où le mobile est en A.
Dans ces conditions s = Vt + s0 = V • t ■
d'où s = 40tc • t (s en mètre et t en second?)
ou encore en utilisant l'élongation angulaire:
n . M 4()7t
oc = oct + oc0 or a0 = 0 et a = -■ —-.. = 20k
R 2
d'où oc = 20nt = 62,8t ilr
oc - 62,8t ( a en rad et t en seconde).
Exercice4
Ie phase: entre to et t|,
• Pendant cette phase la courbe 0 = f (t) est une droite passant par
l'origine d'où 0 = bd, b étant le coefficient
directeur de la droite.
Or pour t = 20s (2 carreaux) 0 = 1000 rad.s
Donc 0 = 50t

• L’accélération angulaire 0 = — = 50 rad.s 2


dt
*6 est constante: le point M est animé d'un mouvement circulaire
uniformément accéléré ^0et 0 sont positives

• L'équation horaire est: 0 = ^0t2 +0Qt +0^

D'après la courbe 0(j - 0 et d'après l'énoncé 0Q = 0 d'où

la loi horaire 0- — 0t2- 25t2


2
# = 25t2
C'est la phase de démarrage du moteur.
2e phase entre tiet t2
On prend comme origine des temps l'instant de date tj pour cette
phase.

16
La courbe 0 = /(t)est une droite parallèle à l’axe des temps. 0 est
(jonc constante. Sa valeur est celle qu'avait le point M à la date ti
pendant la Ie phase soit 0 = 1000 rad .s 1
Le mouvement de M est un mouvement circulaire uniforme.
L'équation horaire est: 0 = 0t+0o, étant l'abscisse angulaire du
mobile au début de cette phase; c'est aussi l'abscisse angulaire du
mobile à la fin de la Ie phase. On l’obtient à partir 4a (rad.s1)
de la loi horaire de la Ie phase en donnant à t la
1000 |
I
valeur ti - 20s soit I
I
I
J
0O =25x(20)2 =104rad d'où e=io3t+io4 I
O ------- 40----t (S)►
cette phase constitue le régime permanent du
moteur.
3eme phase Après t2
On prend comme origine des temps de cette phase
l'instant de date t2. Pour cette phase, la courbe
représentant 0 - f (t) est une droite affine.

d'équation : 0 = b,t +b2

pou t = 0s on a: 0 = 1000 rad s 1 => b2 = 1000 rad.s 1


pou t = 30s on a: 0 — 0=> 30bi + 1000 = 0 d'où bi=-33,33rad.s’2 et
0 = -33,33t+1000
L'accélération angulaire de M est alors:

0 = — =-33,33 rad.s ~2
dt
0 étant constante: le mouvement de M est circulaire uniformément
retardé ^0(Oet 0)0^

L'équation horaire est: 0 = — 0t2 + 0{} t + 0t,


2
D'après la courbe

17
0O est obtenue à partir de l'équation horaire de la 2cmephase en donnant
à t la valeur 40s.on trouve 0Q = 50.103 rad
d'où 0 = -16,66t2+103r + 50.103 0enrud et t en s
cette phase constitue la phase d'arrêt du moteur.
Exercice5
* ri Q
Ona0 = — = 3t2 + 2
1-
dt t.
0 étant la primitive de 0, elle est alors de la forme:
0 = t3 + 1t + C, C étant une constante qui est déterminée à partir des
conditions initiales:
à la date t = Os on a 0«l rad
d'oùC= 1 et par suito0 = t3 + 2r+1
2-
• L'accélération angulaire 0est telle que:

0 = 6f

• à la date t = ls: 0 = 6xl=6rad.s~2

0 = 6rad .s ~2
3- Le vecteur accélération a s'écrit dans le repère de Frenet:
a — an + (ij.

or: ||a„|| = —avecv = Æ.0 d'où a„|| = Æ.0


Il "Il R II "Il
soit [[n^U = R (Zt2 + 2j2

à t = ls on aura = 50m.s~2

à t = lsona 0 = ôrad.s 1
d’où I = 2x6 = 12m.s~2

18
||a|| x ^(50)2 + (12)2 = a/2644 = 5 l,4m.<2

||a|| s» 5 l,4w..v’2
Exerciceô
1- La vitesse angulaire 6* du mouvement CM une fonction affine du
temps.
• L'accélération angulaire 0est elle que:

ë = — = -0,5rad.s~2{Q
dt
elle est donc constante: le mouvement est circulaire uniformément
varié.
• àladatet = O: 0 = 5rad.s^')Qd'où0.0{Q'.
le mouvement est circulaire uniformément retardé.
2- La loi horaire du mouvement est de la forme:
0 = — 0t2 + 0n t + 0n où:
2
0 = -Q,5rads~2 ;0O =5rads~i
or à la date t = 0 0 = 0 d'où 0Ü = 0 et par suite :

0= xO, 5t2 +5t = -0,25t2 + 5t


2_______
0 = -O,25t2+5r
3- a) A chaque instant, la valeur algébrique V du vecteur vitesse V est
liée à la valeur de la vitesse angulaire par: V -R.0
• à la date t = 5s : 0 = 5-0,5x5=2,5rad.s_1
d'où V= 0,1 x 2,5 = 0,25m.s‘'
V= O^m-s71
b) Dans le repère de Frènet on a:
a = aT + an et ||a|| = \an +OJ.

orar= — = R.— ~ R. 0 = 0,1 x(-0,5) = -0,05m.<2


dt dt

19
an

Exercice7
1- Les coordonnées du vecteur espace OM sont
x = 3cos 2t et y = 3sin 2t
Elevons au carré x et y et ajoutons les:
x2 = 9cos2 2t et y2 = 9sin2 2t
x2 + y2=9(cos2t + sin2t) = 9x1 = 9
x2+y=9i
2- C'est l'équation d'un cercle, rapporté au repère (oj, de centre O
et de rayon R=3 cm
27 Les coordonnées du vecteur vitesse sont:
V = — = -6 sin 2t
x dt
V = —= 6cos2t
y dt
or la valeur du vecteur vitesse est

soit V = 6cm.s'
La norme du vecteur vitesse est donc constante: le mouvement est
alors circulaire uniforme.
• La loi horaire est telle que: s = Nt + s0 (s: abscisse curviligne)
or à t = 0 s = 0
• => 50 = 0 et par suite s = V.t = 6t s = 6t
Si on utilise l'abscisse angulaire 6 on aura:
* ** V 6
0 - 0tavec0 = — = — = 2rad.s~x
R 3
d'où \0 = 2t

20
Exercice8
1 - Elevons au carré x et y:
x2 = cos21 + sin21 - 2cos t sin t
y2 = cos21 + sin21 + 2 cos t sin t
• ajoutons membre à membre:
I——»n2

Ix\OM = x2 + y2 = 2cos2t +2sin2t = 2(cONat 4-sin2r) = 2x1 = 2


2 + y2 = 2=>||<w| = V2 = cte le mouvement est circulaire autour du

point O.
c'est l'équation d'un cercle rapporté au repère de centre O et de
rayon R = a/2 cm
2- Rapporté au repère (ox, cycles coordonnées du vecteur vitesse

V sont:
, dx
K = — = -sin t - cos t

y dt
La norme du vecteur vitesse est telle que:
• M| = # + iz,2='/2ot.j-1
V =y/2cm.s 1
La norme du vecteur vitesse est donc constante, le mouvement du
mobile M est circulaire uniforme.

0 = \rads g la vitesse angulaire est constante.

21
Chapitre XI
Dynamique du solide en rotation autour d'un
axe fixe
Relation fondamentale de la dynamique de
rotation

L'essentiel du chapitre
1- Cas d'un point matériel en rotation
Soit un point matériel A de masse m assujetti à
tourner autour d'un axe (à) fixe. Sa trajectoire
est un cercle centré sur l'axe (A) et de rayon R.
a) Moment d'inertie du point matériel
On appelle moment d'inertie du point matériel A par rapport à
l'axe (A), noté J , le produit de la masse m de A par le carré de la
/a
distance qui le sépare de l'axe de rotation. Cette distance est ici égale
au rayon du cercle.
Ja/a en kg.m2
avec m en kg
R en m
b) Relation fondamentale de la dynamique de rotation
Soit F la somme des forces appliquées au point matériel A. L'effet de
rotation de F est caractérisé par son moment 0^. par rapport à l'axe

de rotation (A).
On démontre que:
où 0 est l'accélération angulaire du mouvement.

Cette relation traduit la relation fondamentale de la dynamique de


rotation relative au point matériel A en rotation autour de l’axe
fixe (A).
Elle s'énonce ainsi:
Pour un point matériel en mouvement de rotation autour d'un
axe fixe, le moment par rapport à cet axe de toutes les forces qui lui

22
sont appliquées est égal au produit de son moment d'inertie par rapport
à l'axe de rotation et de son accélération angulaire.______________ __
2- Cas d'un solide en rotation
a) Enoncé de la R.F.D
Pour un solide en rotation autour d'un axe fixe, la somme des
moments, par rapport à cet axe, de toutes les forces extérieures qui lui
sont appliquées, est égale au produit de son moment d'inertie par
rapport à l'axe de rotation et de son accéléra ion angulaire.

b) Moment d'inertie de quelques solides homogènes de formes


géométriques simples
Solide schéma et axe Moment d'inertie
Anneau ou cylindre J = MR2
creux de masse M et de
rayon R. * son axe de révolution
Disque ou cylindre plein J = —MR2
2

son axe de révolution


sphère de masse M et de A
h J = -MR2
rayon R. 5
LP

axe confondu ivec l'un de ses


diam êtres
Tige de longueur L et de J - ML"
masse M 12
A
axe perpendicu laire à la tige et
passant pai son milieu

23
c) Moment d'inertie d'un solide par rapport à
un axe quelconque. Théorème d'huyghens
Pour calculer le moment d'inertie d'un solide par
rapport à un axe (A) quelconque ne passant pas
par le centre d'inertie G du solide, on utilise le
théorème d'Huyghens qui s’énonce ainsi:
Le moment d'inertie d'un solide (S) par rapport à
un axe quelconque (A) ne passant pas par le
centre d'inertie du solide est égale au moment
d'inertie du solide par rapport à un
axe (A') parallèle à (A) et passant par le centre d'inertie G augmenté
du produit de la masse M du solide par le carré de la distance d entre
les deux axes.
J<>j ~ Jvj + Md2
7à 7&'

Remarque : ce paragraphe ne figure pas explicitement au programme.


Toute fois, tous les solides ne tournant pas autour d’un axe passant par
leur centre d’inertie, il est impératif de savoir calculer leur moment
d’inertie par rapport à un axe quelconque.

24
Exercices
Exercice 1
On considère le système déformable (S)
représenté par le schéma ci-contre.
Il comprend:
- Une tige t homogène solidaire d'une poulie P
de rayon r mobile sans frottement autour d'un
axe horizontal (A) passant par son centre O.
Le moment d'inertie de l'ensemble par rapport à
(A)estJo. Q (C)

- Deux masselottes A et B assimilables à des points matériels de


même masse m fixées sur la tige à égale distance d de l'axe (A).
- Un fil inextensible de masse négligeable enroulé sur la poulie. A
l’extrémité de ce fil est accroché un solide(C)de masse M.
On abandonne le système sans vitesse initiale. Montrer que le
mouvement de la tige t est circulaire uniformément accéléré? Donner
l'expression de son accélération angulaire 0.
Exercice 2
Un volant assimilable à un disque de rayon R = 0,5m, de poids P,
tourne sans frottement autour de son axe de révolution (A) à raison de
600tours par minute. On lui applique une force de freinage F

d'intensité || F || =

faisant un angle
donne OA = —
2
1- Quelle est la nature du mouvement du
volant?
2- Combien de temps met-il pour s'arrêter?
3- Combien de tours effectue-t-il avant de s'arrêter?
On prendra||g|| = 10N.kg~'

25
Exercice 3
Le dispositif représenté par la figure ci-contre
comprend:
- Un solide qui tourne sans frottement autour d'un
axe (A) horizontal passant par son centre de
gravité; ce solide est formé de deux cylindres(Ci)
et (C2), solidaires et coaxiaux, de rayons respectifs (S,)|_J I
Ri=0,lm et R2=0,15m. [J(S2)
- Deux fils (fi) et (fî), inextensibles et sans masse,
enroulés en sens inverses sur les deux cylindres et supportant en leurs
extrémités deux solides (Si) et (S2)de même masse m=0,5kg.
Le système est abandonné à lui-même, sans vitesse initiale, à
l'origine des dates. A l'instant de date ti=2s, la vitesse angulaire du
solide tournant est0\ = 6,28.10"2 rad.s~l.
On prendra||g|| = 1 ON.kg
1- En appliquant la R.F.D aux solides (Si) et (S2) exprimer les
tensions ||7^|||| des deux fils (f|) et (f2) en fonction de m, Ri et R2,

||g|| et 6* (accélération angulaire du solide en rotation).

2- Exprimer l'accélération angulaire 0 du solide tournant en fonction


de m, Ri et R2, ||g||et J (moment d'inertie du solide tournant par
rapport à (A) ). Quelle est la nature de ce mouvement?

3- Calculer la valeur de 0 et en déduire la valeur de J.


4- A l'instant de date tile fil (f2) casse. Décrire, sans calcul, le
mouvement ultérieur du solide tournant.
Exercice 4
Un disque circulaire horizontal, homogène, de rayon R=30cm et de
masse M=2kg, tourne autour d'un axe vertical fixe passant par son
centre O. Il est entraîné par un moteur qui exerce sur cet axe un
ensemble de forces de moment constant = 0,09?rm.N. Les forces
de frottement sont négligeables.
1- Montrer que le mouvement de disque est uniformément varié.
26
2- Partant du repos, au bout de combien de temps aura-t-il une vitesse
de rotation 0 = lOyrrad.s~1
3- Lorsqu'il tourne à la vitesse# = 10rt,rttf/..v~l, on débranche le moteur
et on applique sur le pourtour une force de freinage tangentielle
d'intensité ||f|| = 0,3147V

a- Représenter cette force de freinage en précisant le sens de rotation


du disque.
b- Calculer le nombre de tours effectués pur le disque avant de
s'arrêter.
Exercice 5
Un cylindre homogène(C), de rayon R=0,20m et de masse M, peut
tourner sans frottement autour de son axe de révolution (A).
Le cylindre est traversé
suivant un diamètre par une
tige (t) de longeur L=lm
considérée sans masse
portant à ses extrémités A
et B deux masselottes
m=m'=100g.
Un fil (f) inextensible, de
masse négligeable est
enroulé sur le cylindre; l'autre extrémité du fil est fixée à un solide (S)
de masse M'=0,500kg pouvant glisser sans frottement sur un plan
incliné dont la ligne de plus grande pente fait un angle a = 30° avec le
plan horizontal (voir figure)
1- Déterminer l'expression du moment d'inertie de l'ensemble en
rotation, par rapport à son axe, en fonction de M.
2- On abandonne le système sans vitesse initiale.
a- Montrer que le mouvement du solide (S) est rectiligne
uniformément varié et donner l'expression de son accélération a.
b- Une étude expérimentale du mouvement donne ||a|| = 0,98m.s~2 ;
déterminer alors la masse M du cylindre.

27
3- Au bout de combien de temps, la vitesse de rotation du cylindre
sera-t-elle égale à 2 tours.s'1?
4- A la date ti=2,56s, le fil (f) se rompt. Etudier les mouvements
ultérieurs:
a- du solide (S).
b- du cylindre tournant.
on donnera l'équation horaire du mouvement du système
tournant en précisant les origines des espaces et des temps adoptées.
On prendra| g|| = 9,8m.s~2
Exercice 6
Données :
On appelle moment cinétique, noté cr, d'un système en rotation, le
produit de son moment d'inertie J par rapport à l'axe de rotation par sa
vitesse angulaire#: cr = J.0. Il s'exprime en kg.m2.rad.s''
1- a) Ecrire la R.F.D de rotation en faisant intervenir <7.
b) Montrer qu'il y a conservation du moment cinétique si le système
est isolé ou pseudo-isolé.
2- On considère le système suivant:
Deux petites boules bi et b2, de masses égales à m=500g, de
dimensions négligeables, peuvent glisser sur une tige AB, de masse
négligeable et de longueur € = 0,5m. Deux butées placées en A et B
empêchent les boules de quitter la tige. La tige AB peut tourner autour
d'un axe OO', vertical, perpendiculaire à
AB en son milieu M (voir figure)
Deux fils égaux retiennent les boules b]
et b2 à la même distance d=0,2m de l'axe
de rotation.
On lance le système; il prend alors une
vitesse angulaire égale à 10 tours.s'1. On
néglige tous les frottements.
a) Calculer le moment d'inertie du système. En déduire son moment
cinétique cr.

28
b) Montrer que le système Conserve indéfiniment sa vitesse de
rotation. A
c) Au cours de la rotation et à un Instant donné, les deux fils se
rompent.
• Que se passe-t-il alors?
• Calculer la nouvelle valeur de la vitesse angulaire du système.

29
Correction
Exercice 1
Il faut d'abord remarquer que le système (S) comprend deux parties:
- une partie tournante: poulie(P) et
tige t munie des deux masselottes
A et B
une partie animée d'un
mouvement de translation: le
solide (C)
Étudions séparément le
mouvement de ces deux parties.
a) la partie tournante:système S'
• Bilan des forces extérieures:
• Le poids P de la poulie
vertical, dirigé vers le bas et passant par le centre O de la poulie.
• Le poids P'de la tige t vertical, dirigé vers le bas et passant par le
milieu de la tige homogène qui est confondu avec le centre O de la
poulie.
• Le poids T’ de la masse ponctuelle A.
• Le poids P2 de la masse ponctuelle B.
• La tension T} du fil.
• La réaction R de l'axe de rotation.
• On applique la R.F.D de rotation: Y = J , .0
“X /a
Js,, étant le moment d'inertie de la partie tournante.
/A

P et P' et R coupent l'axe de rotation


D'otl en remplaçant dans (1) il vient:

b) pour le solide (C) en mouvement de translation


* bilan des forces extérieures:
- le poids P" du corps (C).
- la tension T2 du fil.
* on applique la R.F.D de translation : “ M .a
Dans le repère (o i ) cette relation s'écrit :
||F'||-||7;|| = M.a (3)

or:
- |t2|| -1|7] || : le fil étant inextensible et sans masse.

- Quand le corps (C) descend de x, un point de la circonférence de la


poulie se déplace d'un arc de longueur égale à x (le fil étant
inextensible) auquel correspond un angle 0 = —= —
r dt r dt
soit 0 = — .a ou a-r.0
r
La relation (3) s'écrit alors:
M ||g||-p]| = MrO (4)

En remplaçant 7] par son expression tirée de (2) on aura:

d
M llgll - Js/.— - Mr 0 ou encore
/a r

d'où

L'accélération angulaire 0 est donc une constante. Le mouvement de


la tige t est alors circulaire uniformément varié. Sa vitesse initiale
étant nulle, il est accéléré.

31
Or : JsV =J0 + 2md2
/tu

Jo : moment d’inertie de l’ensemble (poulie P, tige T}


L'accélération angulaire <9 de la tige t s’écrit alors:
s- ___
J0 + 2md2 + Mr2
Exercice 2
kR
1-
• Le volant est animé d'un mouvement X \+
K A\ 1
de rotation autour de l'axe ( A). /
(A) - 1
• Bilan des forces extérieures agissant \ °
sur le volant: X F JA
- Son poids P force verticale dirigée vers le P’’
bas et passant par son centre 0.
- La réaction R de l'axe (A).
- La force de freinage F .
•<
• Appliquons la R.F.D de rotation: = Js/ .0
'“/a /A
On a:
+g^/- J.G (J moment d'inertie du volant par
P/ R/ %
/A /A /A

rapport à l'axe de rotation (A) )


[p et R coupant l'axe

= -|f||xCW = -||F||.OAsina = R .
.— sina
2
( / est négatif car la force de freinage a tendance à faire tourner le
/A

volant dans le sens contraire à celui du sens positif choisi


arbitrairement)
iipii
or Pll=^rdoù sina
20 2
En remplaçant dans (1) on aura:
-H.-sina = J.G
20 2
32
P .Æsinar
soit 0 = -'2—^---------
40J
or J = -|a/7?2;||p|| = M||g||;P = 0,5/o/Nina = - (a = 30°)
2 2

• *4
M 114 un
il vient :0 =-------- ------ — = —
40x-MR2 40*
2
g

L'accélération angulaire est négative: le mouvement du volant est


circulaire uniformément retardé, (vitesse angulaire initiale
positive 0 o = 600/our.s. min 1 )
AN: ||g|| = 107V.kg-1 ; R=0,5m:

0 = -0,5rad.s 2

2- La vitesse angulaire 0 du volant est à chaque instant :


0 = 0t + 0o (0o étant la vitesse angulaire à la date t=0)
Si l'on prend comme origine des dates l'instant où l'on applique la
force de freinage #o=600tours par minute= 10t.s‘1=20^rad.s1

• A l'arrêt du volant 0=0 soit


-20x3,14
0 = 0t + 0o=> t = —— = 125,65
0 -0,5
Le volant s'arrête à la date t=125,6s après le freinage.
3- Appliquons la relation indépendante du temps
02-0l = 20(0-0Q}

à l'arrêt 0 = 0 ; en prenant l'origine des élongations angulaires la


position du volant à la date du freinage 0O = 0
, 2
. 2
d'où -0o = 20.0=>
20

33
6* est l'angle dont a tourné le volant avant qu'il s'arrête. Si n désigne le
. 2

0 00
nombre de tours alors 0 = 2nn soit n = —— ou encore n —------- -
$710
AN
0o = 20æ rad.s~} ; 0 = -0,5 rad.s~2
-(20fr)2 _(20)2x7r2
= 628 tours
-Q,5x$7T 2tï
n = 628 tours
Exercice 3
1-
* Le solide (Si) est soumis à deux
forces:
- Son poids ||/]||, force verticale dirigée

vers le bas.
- La tension 7] du fil (fi).
La R.F.D appliquée au mouvement de
translation de (Si) s'écrit:
Px + Tj — m.a} (a} : accélération du solide S{ j
Dans le repère (o, i ) elle s'écrit: ||ti||-||.P1||= ma\ (1)

Le fil (fi) étant inextensible on a ax = Rv0(2)


Les relations (1) et (2) donnent:
11^11 = mllgU + mRj.é?

* Le solide (S2) est soumis à deux forces:


- Son poids P2, force verticale et dirigée vers le bas.
- La tension T2 du fil fo).
La R.F.D appliquée à (S2) animé d'un mouvement de translation
s'écrit: P2 + T2 = m.a2 ( a2 : étant l ' accélération du solide S2 j.
34
Dans le repère (o,z') cette relation s'écrit:
||/’j||-||r2|| = /n<22 => (3)
«I

Le fil (fî) étant inextensible on a a2 » 7fî,6>(4)


Les relations (3) et (4) donnent:

2- * Le solide tournant est soumis aux forces


suivantes:
- Son poids P, force verticale et dirigée vers le bas
et appliquée au centre O du solide.
- La réaction R de l'axe de rotation appliquée en O.
- La tension 7] ' du fil (fi)
- La tension T2 ' du fil (f2)
* On applique la R.F.D de rotation:
©^7+©^/+©^L + o^L =J 0 (1)
À A Tÿ^
or ©^, = 0(P coupe l'axe de rotation).
/A

©^= 0 ( R coupe l'axe de rotation).


/A

©#r- = —
et = T2

= T1 •’ T2 = |T2|| (les fils étant inextensibles et sous masse)

d'où: (1) s'écrit en remplaçant j?] || e/||t"2 || par leurs expressions de la

lerequestion:

ou encore

J + m[R,+ Rl)

35
* L'accélération angulaire 0est constante positive. Le mouvement du
solide en rotation est uniformément accéléré, (vitesse initiale nulle)
3- * L'équation horaire du mouvement du solide en rotation est de la
forme:
0 = -0t2 +0ot + 0n
2 0
A l'origine des dates (t=0): 0(l ■ 0 et 0O d'où:

0 = -0t2 et 0 = 0t d'où0 = —
2 t
à ti=2s :

0i = 6,28.10"2 rad.s~l d'où:0 = — = —


t, 2

soit 0 = 3,14.1(L2 rad.s"2


* A partir de l'expression littérale de 0, on tire:

0
, m\\s\\(Ri-Rô-m(Ri +R1)0
ou encore J =-------------------------------------
0
Numériquement: J = 7,94-kg.m2
4- Quand le fil fo) casse à la date ti, le solide en rotation est soumis à
cet instant aux forces P, R et la tension 7] . Or P ,R n'ont aucun effet
sur la rotation du solide, leurs moments étant nuis puisqu'ils coupent
l'axe de rotation . Seule la tension TJ a un effet de rotation. Or son
moment par rapport à l'axe de rotation est négatif donc la
tension TJ ralentit le mouvement de rotation du solide; dans une
première phase le mouvement du solide en rotation sera uniformément
retardé; par la suite le solide s'arrête et commence à tourner dans le
sens négatif; au cours de cette nouvelle phase, son mouvement sera
uniformément accéléré.

36
E]!S££i£e4
* Considérons le système disque, Il 6Nt soumis aux
I-
forces extérieures suivantes:
- Son poids P.
- La réaction R de l'axe de rotation.
- Les forces motrices (exercées par le moteur) de
moment
* Appliquons la R.F.D de rotation:

FaaA

+ — J.0
7b 7b
or Off s/- â/= 0 (P et R coupent l 'axe de rotation )
/A /A '
1 1 •• •• Orvï/
**
et J = —MR2. D'où : otf = -MR 2 6et 3 =------7
2 2 MR2
. •' 2x0,09æ , _2
AN : 3 =----------- 7 = iïrad .s
2x(0,3)
3 = ïïrad.s 2
L'accélération étant constante, le mouvement du disque est
uniformément varié (accéléré).
2- La vitesse angulaire 3 est à chaque instant de la forme:
3 = 3t + 3o
Or à la date t=0 3 = 0 => 3t} = Oet par suite

3 -3t =>t
3
la durée nécessaire pour que le solide atteigne une vitesse an
3 = lQn:rad.s~ï est alors-.

=10s => z = 10^


7T

37
3- a) La force de freinage est tangente au disque et de
sens tel que son effet de rotation soit opposé au sens de
rotation du disque.(voir schéma)
b- * Lorsque la force de freinage est appliquée, le
disque est soumis, dans ce cas, à:
- Son poids P de moment par rapport à l'axe de rotation
nul ( P coupant l'axe)
- La réaction Rde moment également nul (/{coupant
l'axe)
- La force de frottement F de moment = -||f||.R (R : rayon de

disque)
* L'application de la R.F.D donne:
f\\.R = J.0 or J =—MR2 d'où
Il 2
2 F
0=-
AIR
Numériquement 0 = -l,Q5rad.s 2
Il est à remarquer que dans ce cas, 0 = cte et 0.0(0: le mouvement
du disque, au cours de cette phase, est uniformément retardé. Il finira
par s'arrêter.
* Appliquons la relation indépendante du temps relative au
mouvement de rotation uniformément varié:
.2 .2
e -0O = 20(0-0O)
Prenons comme origine des dates l'instant où le solide a la vitesse
0 = 10nrad.s~l = lO^raJ.5-1 et comme origine des espaces

angulaires la position du solide à cet instant (£() = 0)


.2 .2
Dans ces conditions, la relation plus haut s'écrit 0 -0o =20.0

38
A l'arrêt du cylindre 6* = 0d'où^"'“*
~, 0 étant l'abscisse angulaire
. 20
du cylindre à l'arrêt.
Numériquement 0 = *.
_ 222^ ■ 47fi, 2rad (k2 = 10)
-2x1,05 2x1,05
Si n désigne le nombre de tours qui correspond à cette abscisse
angulaire on a:
n n 0 476,2
0 = 2kh =>n = — ------- -- 7 6 tours
2k 6,28
n = 76 tours
Le cylindre aurait donc effectué 76 tours avant de s'arrêter.

or: Jr/ =—MRï-,J,/ =0 (la tige est considérée sans masse)


% 2 /a
= m.—(les masselottes sont considérées comme
4
ponctuelles)
D'où
1 Z2
Jç/ =-MR2 + 2m—
/& 2 4

39
appliquée au centre d'inertie G du solide. ! y?
- La réaction R du plan incliné, perpendiculaire à ce plan (les
frottements sont supposés négligeables) et Appliquée en I centre de la
surface de contact du solide avec le plan ine|Üldi
- La tension T du fil parallèle à la ligne dflplUM grande pente du plan
incliné et orientée comme indiqué sur le sdhdnill plus haut.
* Le solide a un mouvement de translation rectiligne. On lui applique
la R.F.D de translation:
Y^.=M'S
soit : P' + R + T = M'â
Dans le repère (tM ) on a:
||p '|| sin a+0 - ||f|| = M ' à => ||f|| - M ' (||g || sin a - a ) (1)

* Le système tournant est soumis aux forces extérieures suivantes:


- Le poids P du cylindre.
- La réaction R de l'axe (A)
- Les poids pet p' des masselottes m et m'.
- La tension T'du fil (f).
Ce système est animé d'un mouvement de rotation autour de l'axe
( A). On lui applique la R.F.D de rotation V ©-iÇ— =JS/ .0 soit:

=j.e
or = otâp, =0 ( P et R coupent l'axe de rotation)
/a /a
Q'tâp/ = —Q^pj => ©^/ + ©^y =0
/A /a /a /a

d'où en remplaçant:
||r||.«=y.ë (2)

Le fil (f) étant inextensible et sans masse ||t '|| = ||f|| et a = R.O

D'où (2) s'écrit:

40
(3)

Ell égalisant (1) et (3) on aura:


M'Il g II sin a
a =——------
J s/
M'+^~
R2

on a donc
a =------->2--||g||SillQf (4)
M'+-M+------ r
_______ 2 2R2_____________
L'accélération du mouvement du solide (S) est constante. Son
mouvement est alors rectiligne uniformément varié le long de la ligne
de plus grande pente du plan incliné.
b) La relation (4) donne:
ml2
M=2M
7
Numériquement:
M'= 0,500kg; ||g|( = 9,8m.s~2,a = 30° ;m=0,lkg; a=0,98m.s'2;^=0,5m;
R= 0,2m M=3,375kg
3- Le mouvement du cylindre est un mouvement de rotation
uniformément varié d'accélération 6 = — et de vitesse angulaire
R
variable avec le temps suivant la forme 0 = 0t + 0ç>
Le système étant abandonné, à l'origine, sans vitesse initiale 0o = 0

a
0, 2.4æ
Si 0 -2tours.s 1 = 4jrrad.s 1 t = —------ = 2,565
0,98
t - 2,56s

41
Le cylindre atteindra la vitesse 2 tours.s’'à l'instant de date t = 2,56s
comptée à partir du début de son mouvement.
4- a) Après la rupture du fil, le solide
est soumis aux forces extérieures
suivantes :
- Son poids P'
- La réaction R du plan
L'application de la R.F.D donne!
1P'+R = M 'a'
Dans le repère (oj) on a:
P' sina+0 = M '«'=> a' = ||g||sina
AN : Il g II = 9,8ms~2 a -30°
a'= 4,9ms 2
Le solide va glisser le long de la ligne de plus grande pente du plan
incliné vers le bas d'un mouvement uniformément accéléré
d'accélération a'=4,9ms'2.
b) * Après la rupture du fil, le système tournant est soumis aux forces
extérieures suivantes:
- Le poids P du cylindre.
- La réaction R de l'axe de rotation.
- Les poids pet p' des masselottes m et m'.
* Appliquons la R.F.D de rotation

=o

o+o+o-
• La vitesse angulaire du mouvement du système est donc constante.
• Après la rupture du fil,le système en rotation va conserver sa
vitesse: son mouvement est alors un mouvement de rotation uniforme
de vitesse angulaire 0 = 2 tours.s 1 celle qu'il avait à l'instant de
rupture du fil c.a.d à l'instant de date ti = 2,56s

42
• L'équation horaire de son mouvement sera de la forme:
I

9 • 00 / + 0O
SI I 'on prend l'origine des temps l'instant de rupture du fil et comme
origine des espaces la position du solide tournant à cet instant on aura:
A la date t = 0 0o - 2tours.s~l = 4n:rad,H ' et 0O - Orad
D'où l'équation horaire du mouvement de rotation du solide tournant
après la rupture :
0-47Ct
Exercice 6
1- a) La R.F.D de rotation s'écrit:
•• fi
G^-=j.e/ e=—
f-a dt
d0 1 do
or 0=—d'où
J dt J dt
La R.F.D s'écrit alors :
1 do do
oFL— =J.
J dt dt

La somme algébrique des moments des forces extérieures agissant sur


le système en rotation est égale, à chaque instant, à la dérivée première
de son moment cinétique.
b) Si le système est isolé ou pseudo-isolé Fext - 0
do
=Q=>o-cte
dt
Le moment cinétique du système est conservé.
2- a) * Calculons le moment d'inertie du système en rotation:

or Jti , = 0 (la tige étant de masse négligeable)


Va

d'où JR/ =2md2


za

43
* le moment cinétique du système est:
cr = a=2,5\kg.m2.rad.l 1

b) Le système en rotation est soumis:


-Au poids /?, de la boule bj.
- Au poids p2 de la boule b2.
- A la réaction R de l'axe 00'.
Appliquons la R.F.D de rotation écrite
sous la forme :
y f“/a dt

Or a = J 6 donc 6 ~ cte
Le système est mécaniquement isolé: il conserve donc indéfiniment
son mouvement de rotation avec la même vitesse angulaire.
c)
• Les fils tendus exercent sur les deux boules des forces centripètes;
Ces boules décrivent alors, au cours du mouvement du système, un
cercle de centre M et de rayon d: leur mouvement est circulaire
uniforme.
• Quand les fils cassent, et si l’on néglige les frottements, les boules
glissent le long de la tige et viennent buter en A et B. Sous l'effet des
forces centripètes exercées par ces butées, le mouvement des deux
boules sera alors circulaire et uniforme de rayon —

( t : longueur de la tige)
On considère les deux états suivants:
Etat l
LeN boules sont à la distance d de l'axe.
Le système a un moment d'inertie J ja2md
La vitesse de rotation est 0 = 10 tours.s"1

Le moment cinétique est (Tj = Jx 0X


Etat 2
Les boules sont en A et B.

Le moment d'inertie du système est J2 = 2,

La vitesse de rotation est: 0z (à déterminer)

Le moment cinétique est cr2 = J2.02


Pendant la rupture du fil, aucune force extérieure nouvelle n'est
intervenue, il y a donc toujours conservation du moment cinétique du
système; d'où cTj =<t2 soit Jx Ox =J2.32
On en déduit:

AN

2
02 =1,60 tours, s 1

45
Chapitre XII
L’énergie cinétique

L'essentiel du chapitre :
1- Concept énergie
• De façon générale, on dit qu’un système possède de l’énergie
lorsqu’il peut produire plus ou moins directement du travail.
2- Travail d'une force
1- Travail d’une force constante ; Travail d’une force de moment
2-
constant.
2-1-1- Travail d’une force constante
a) Expression du travail
• Force constante signifie qu’elle garde
au cours du temps :
- La même direction (cr = cte)
- La même intensité ||f|| = cte

- Le même sens

• Le travail de la force constante F lors du déplacement AB


(figure 1) est donné par l’expression :
JP(f) = F.Â2?
A—_____________

Ce produit scalaire peut s’écrire sous la forme :


w(f) = ||f| .||Âf||.cos(f,Âb) = ||F||.||ÂB||.cosa

Ou encore dans le repère (o, i, j ) orthonormé

A-^B

Le travail de la force F est indépendant du chemin suivi pour aller de


A à B : il ne dépend que des points de départ A et d’arrivée B :
w(f)=w(f)
c, c2

Ci et C2 étant deux chemins différents que peut suivre la force F pour


aller de A à B : la force F est dite conservative.
46
I b) Exemple :
Travail du poids, dans un champ de pesanteur constant (g = cte}

• En un lieu donnée (g = ctej, le poids P d’un corps de masse m est


constant P = mg. Le travail de P qui nc
déplace de A à B (figure2) est tel que :
W (p) = -||p||(zb -zA) = -m||g||(zB -zA)
A-+B

zA et zb étant respectivement les côtes des


points A et B dans le repère (o, i, k j.

* Le poids P d’un corps en un lieu donné est


une force conservative.
w(p)=w(p)
ç Q

2-1-3- Travail d’un couple de forces de moment n


fig 3
constant
Si cMc est le moment du couple par rapport
à (A), le travail du couple de forces
(pp P2 ) pour une rotation 0est : (figure 4)
Wc = Q%c.0 ( 0 en radian)
2-2- Travail d’une force variable; Travail
d’une force de moment variable
2-2-1- Travail d’une force variable : cas de la tension d’un ressort t
• Une force est dite variable si l’une, au moins, de 108
caractéristiques change au cours du temps. 1 ,
• La tension T d’un ressort est une force variable ; én effet !

47
Un solide (5)attaché à l’une des extrémité» du ressort (l’autre
extrémité étant fixée à un support fixe) est éOWté de sa position
d’équilibre puis lâché. .
Ressort vertical : figure S

X —•
*

* Seule la direction de T reste constante (vertical) UU cours du


mouvement.
* A l’instant t, la déformation étant x comptée à partir de la position
d’équilibre : T = -k(x+Al0)i (k raideur du ressort)
Ressort horizontal tfigure 6
0r4---------------------- ï

i I
I
Tl
î
t
l
l
l

à cet instant le ressort est allongé


I I
»
M------
X

S —
a. —U
l
f
I *
"
à cet instant le ressort est comprimé
n
x i «
x i x,
x2 i
M--- -—H
* Seule la direction de T reste constante (horizontale)
* A l’instant t, la déformation étant x comptée à partir de la position
d’équilibre : f = -kxi
48
Dans les deux cas :
Ad cours du mouvement de (S), la tension T du ressort varie en sens
et en intensité. Seule sa direction reste constante._________________
• Le travail de la tension d’un ressort de raideur k lorsque sa
déformation X passe de la valeur Xi à la valeur X2 est donné par
l’expression :________
w(f)=±kx; ~tx2 2
XI—>X2 ________

Le travail de la tension d’un ressort ne dépend que de la position


initiale et de la position finale : on dit que la tension est une force
conservative.
2-2-2- Travail d’une force de moment variable : cas du couple de
torsion
• Une tige métallique homogène suspendue par son centre à un fil
de torsion, écartée de sa position d’équilibre puis lâchée effectue un
mouvement de va-et-vient autour de sa position d’équilibre sous
l’effet du couple de torsion exercé par le fil et dont le moment est
=-C0 (C : constante de torsion).
Au cours du mouvement, Avarie dans le temps. Il s’en suit que le
moment est variable avec le temps, (i
• Le travail du couple de te
correspondant à une rotation de (9, à
donné par l’expression :
w(c)=icq2-l<X
g, ->e2 __________ 2

• Comme dans le cas de la tension


ressort, le travail du couple de torsion ne dépend que de la position
initiale et de la position finale. Le couple de la torsion est alors UO
couple de forces conservatives. f.r.
Remarque : le moment de la force F que l’opérateur doit
exercer pour tordre le fil d’un angle é?est o# = C.0=-&tfc. Le tr&V&il

49
fourni par l’opérateur (pour tordre le fil de 0\à02) est alors:

Wn=-Wc=-C02-~C02
oP c 2 2
3- Energie cinétique
1- Définition
3-
• Tout système en mouvement est capable de produire un travail. Un
tel système possède de l’énergie cinétique.
3-2- Energie cinétique d’un solide en translation
• Tous les points d’un solide indéformable en translation par rapport
au référentiel d’étude ont la même vitesse à la date t et la même
trajectoire par rapport au réferentiel d’étude. Il est donc possible de
parler de la vitesse du solide, que l’on identifiera à celle de son centre
de gravité G, soit VG = V cette vitesse.
• Un solide indéformable de masse M, en translation par rapport à
un référentiel donné et animé de la vitesse V à l’instant t, possède
dans ce référentiel l’énergie cinétique Ec telle que :
Ec = -MV2
c 2
3- 3- Energie cinétique d’un solide en rotation
Un solide en mouvement de rotation autour d’un axe fixe (A) par

rapport à un référentiel donné et animé de la vitesse angulaire (9 à la


date t, possède dans ce référentiel, l’énergie cinétique :

Ec =— 1 J<,/.0
c 2 /&
Jsy : moment d’inertie du solide par rapport à A.
/A

4- Théorème de ta variation de i’énergie Cinétique


4- Variation de l’énergie Cinétique
1-
L’énergie cinétique d’un solide en mouvement non uniforme est
variable au cours du temps.
On définit la variation de l’énergie cinétique (AÊ^) entre deux
instants comme étant la différence entre l’énergie cinétique finale Ecf
et l’énergie cinétique initiale Eq

50
àE(. = Ecf-ECi
Si E(f)ECi=> AEC)OEntre les instants de date tf et t, il y a
augmentation de l’énergie cinétique.
Si Ecf{ECi => Aê'c(0 '• L’énergie cinétique diminue entre les instants
de date tf et t;
La variation de l’énergie cinétique Ec est une grandeur algébrique.
4-2- Théorème de la variation de l’énergie Cinétique
La variation, pour une durée donnée, de l'énergie cinétique d’un
système matériel (déformable ou indéformable) animé d’un
mouvement quelconque relativement à un repère galiléen est égale à la
somme algébrique des travaux effectués, pendant cette durée, par
toutes les forces (intérieures et extérieures) appliquées au système.
A£c=gq-Ec,=£w(jÇ)+l¥(/Ç)

Pour un solide (système indéformable) Fiia=() donc

D'ou
5- Conservation de l’énergie cinétique
* Pour un système isolé (il n’échange pas d’énergie avec le milieu
extérieur) :
£w(f) = 0^A£c =0
Son énergie cinétique se conserve :
~ ^Ci

Pour un choc élastique entre deux solides (Au cours d’un tel choc, les
énergies associées aux forces intérieures susceptibles d’agir pendant la
durée du choc et qui conduisent, par exemple, à une dissipation de
chaleur, à des rotations ou des déformations sont négligées ; en
d’autres termes, au cours des collisions dites élastiques, les transferts
d’énergie se font uniquement sous forme d’énergie cinétique dé
translation) il y a conservation de l’énergie cinétique avant et après le
choc.

51
Exercices
Exercice 1
Une voiture de masse m=1000kg et un camion de masse M= 4000kg
sont en mouvement sur une voie rectiligne.
1- Calculer l’énergie cinétique de la voiture roulant à la
vitesse 11^1] = 45km.h^

2- En déduire l’énergie cinétique de la même voiture roulant à la


vitesse ||v21| = 2]^ || puis celle du camion qui roulerait à la vitesse ||v^ ||.

3- La voiture et le camion roulant à la même vitesse V], les deux


conducteurs freinent pour arrêter les deux véhicules. Comparer leurs
distances de freinage. Conclure.
Exercice 2
Une voiture de masse m=800kg roule à la vitesse de 90km.h’’ sur une
route rectiligne et horizontale. Sous l’action de la force de freinage
supposée constante, la voiture s’arrête après un parcours de 100m.
On néglige les forces de frottements devant la force de freinage f.
Calculer l’intensité de cette force de freinage.
Exercice 3
Dans un fusil à flèches, un enfant utilise un ressort à boudin de raideur
k=100N.m1 qu’il comprime de 10cm depuis son état initial de repos.
Le ressort se détend brusquement lorsque l’enfant appuie sur la
gâchette ; la flèche quitte le ressort quand la tension de ce dernier est
devenue nulle.
Calculer la valeur de la vitesse de départ de la flèche, de masse m=8g,
dans un tir horizontal. On néglige les forces de frottements.
Exercice 4
Le plateau d’un tourne-disque assimilable à un cylindre plat de rayon
R=12cm a une masse M=1 kg. Il est mis en mouvement par engrenage
réducteur mû par un moteur. Cet engrenage réducteur applique au
plateau un couple de moment otâ par rapport à l’axe de rotation du
plateau supposé constant pendant le démarrage.

52
Quelle doit être la valeur de pour que le plateau atteigne la vitesse
angulaire de 33tours par minutfiSU bout de 2 tours ?
On néglige toutes les forces de frottetriBnti
Exercice 5
Un disque de masse m= 547g et de rayon R«l2cin est suspendu par
son centre à un fil de torsion de constante de torsion C.
On écarte le disque de 7iradian de sa position d'équilibre et on
l’abandonne à l’instant de date ti. On mesure ensuite sa vitesse
angulaire à l’instant de date t2 lors de son passage par la position
d’équilibre. Pour cela on colle sur la périphérie du disque un morceau
de carton qui couvre un arc de largeur £-3cm. Ce carton coupe le
rayon éclairant une cellule convenablement placée juste au moment où
le disque passe par sa position d’équilibre. Un chronomètre relié à
cette cellule, donne la durée At de passage du carton devant la cellule.
1- Etablir l’expression de la vitesse angulaire Oi du disque à la date t2
en fonction de l, R et At. Calculer sa valeur pour At = 65 10“3s.
2- Calculer la valeur de la constante de torsion C du fil de torsion.
Exercice 6
Un volant, assimilable à un cylindre plein de masse M= 100kg et de
rayon R=0,5m, est lancé avec une vitesse angulaire 0 = 1000 tours/ mn
puis abandonné à lui-même. Il s’arrête sous l’effet des forces de
frottements après avoir effectué 1500 tours. On supposera constant le
moment des forces de frottements.
1- Evaluer la variation de l’énergie cinétique du volant au cours du
freinage.
2- Etablir l’expression de la somme des travaux des forces exercées
sur le volant au cours du freinage.
3- En déduire le moment des forces de frottement.
Exercice 7 :
Les forces de frottement sont négligeables.
Une petite bille de masse m = 50g est suspendue à un fil
inextensible et sans masse de longueur t, fixé à son autre extrémité à

53
un point fixe O. Le fil et la bille sont écartés de la position d’équilibre
stable d’un angle am = 60°, et lâchés sans vitesse initiale.
1) Quelle est la vitesse de la bille quand elle passe par la position
d’équilibre ?
On donne £ = 50cm.
2) Calculer la valeur de la tension T du fil à la position
d’équilibre.
On prendra j] g | = 10m • s~2.

Exercice 8 :
Un solide (S) de masse m = lkg est lâché sans vitesse initiale
d’un point A d’un plan incliné faisant un angle a = 30° avec
l’horizontale.
Au point B situé à 2 m de A le solide (S) heurte un ressort de
raideur k = 100N ■ m_l.
Sous l’effet de ce choc le ressort se comprime de a.

Calculer :
1) La vitesse du solide (S) au point B.
2) La compression a du ressort.
On néglige les forces de frottement et on prend g = 10m • s-2
Exercice 9 :
Un point matériel de masse m est maintenu à la distance
constante £ d’un point fixe O par un fil inextensible dont la masse est
négligée dans la suite.
Le système étant en équilibre stable, ce point
est lancé de Mo avec une vitesse initiale
représentée par le vecteur Vo horizontal.

54
Son vecteur vitesse est V quand il passe par la position M
définie par l’angle (OM0,OM) = 0.
1) En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, exprimer V2
en fonction de Vq .
2) Etablir les expressions de l’accélération normale aN du
mouvement en M et de la tension T du fil on fonction de cos 0 et de
V2
v° ■
3) Les calculs précédents supposent que le fil reste tendu pendant
le mouvement. Montrer que cette condition est satisfaite pour toute
V2
valeur de l’angle 6 si le rapport ppp est supérieur II line limite que
lglr
l’on calculera.
Exercice 10 :
Un solide (S) de petites dimensions, de masse m et assimilable à
un point matériel, est placé au sommet A d’une sphère de A
rayon r.
On déplace légèrement le point matériel (S) pour qu’il /
quitte la position A avec une vitesse quasiment nulle et
glisse sans frottement le long de la sphère. La position \
de (S) peut être déterminée par l’angle 0 (voir figure ci-
contre).
Situer la position où le solide quitte la sphère. Quelle est alors sa
vitesse ?
Exercice 11 :
Une petite bille de masse m, assimilable à un point matériel, est
suspendue à l’une des extrémités d’un fil inextensible et sans masse,
l’autre extrémité étant liée à un support fixe. Le fil de longueur
i restant tendu, la bille est écartée de sa position d’équilibre stable ; le
fil fait alors un angle 0] avec la verticale. La bille est ensuite
abandonnée sans vitesse initiale.
Données II g 11 = 10m -s-2 ; ^ = lm ; m = 50g ; O^ôO0.

55
1) a) Les forces de frottement dissipatives étant supposées
négligeables, donner l’expression de la vitesse de la bille en fonction
de l’angle 0 du fil tendu avec la verticale.
b) Pour quelle valeur de 0, la vitesse est-elle maximale ?
Que vaut-elle ?
2) Exprimer l’accélération normale en fonction de 0. Calculer sa
valeur pour 0 = 0.
3) Donner l’expression de la tension du fil en fonction de 0.
Calculer la valeur maximale de la tension.
4) Exprimer l’accélération tangentielle en fonction de 0.
Vérifier qu’elle s’annule lorsque la vitesse est maximale.
Exercice 12 :
La piste de lancement d’un projectile M comprend une partie
rectiligne horizontale ABC et une portion circulaire CD, centrée en O,
de rayon r = lm d’angle au centre a = 60° et telle que OC est
perpendiculaire à AC.
AJ Le projectile M assimilable à un point matériel !
de masse m = 0,5kg est lâché en A sans vitesse ! '
’r
O
initiale suivant AB = lm avec une force
—- m —” 1 a /
constante, F ne s’exerçant ~' i F I 7
d.
qu’entre A et B. A B C

On néglige les frottements.


1) Quelle intensité minimale faut-il donner à F pour que le
projectile quitte la piste en D ?
2) Avec quelle vitesse VD le projectile quitte-t-il la piste en D
quand ||f|| = 150N ?

B/ Le projectile étant initialement en D est lancé avec une vitesse


VD tangente en D à la portion circulaire CD de la piste.
1) On suppose les frottements entre le Or
projectile et la piste négligeables sur la D
portion CD. Etablir les expressions de :

A B

56
a) La vitesse | Vc|| du projectile à son passage en C en fonction de
|vD|| , |g,ret a.

b) L’action ||rc| exercée par la piste 8UFle projectile en fonction de

||vc||, m, ||g|| etr. s -

2)Entre C et A existent des forces de frottement entre la piste et le


projectile.
Elles sont assimilables à une force unique f , de Valeur constante et
colinéaire au vecteur vitesse mais de sens contraire.
Déterminer l’expression de la force de frottement sachant que
AC = 2m et que le projectile s’immobilise en A.
On prendra || g | = 10m • s-2.

Exercice 13 :
On étudie le mouvement d’un solide (S) supposé ponctuel de
masse m par rapport à un repère supposé galiléen. (S) initialement au
repos au point A est lancé sur une piste ACD en faisant agir sur lui le
long de la partie AC rectiligne une force horizontale F supposée
constante.

On pose AC = f.. La portion CD est un demi-cercle de centre O et de


rayon r. On néglige les frottements de la piste sur (S) et la résistance
de l’air.
1) Déterminer en fonction de m et £ la valeur Vc de la

vitesse de (S) au point C.

57
2) Au point M de CD défini par (OC, OM) = 6, établir en fonction
de ||f||, £,m, r, 0 et ||g|| l’expression de :

a) la vitesse ||vM|| de (S).

b) l’intensité |r | de la réaction R de la piste.

3) a) A partir de l’expression de R déduire en fonction de m,

g r et £ la valeur minimale F() de F pour que (S) atteigne le


point D.
Calculer Fo sachant que m = 0,5kg r = lm et H = 2m . g = 10m ■ s 2

b) Calculer la valeur Vo de la vitesse Vl} de (S) au point D pour

Exercice 14
Dans tout l’exercice, on prendra ||g|| = ÏON.kg~'
Un skieur de masse total m=90kg aborde une piste verglacée ABCDE

Le skieur, partant sans vitesse, est d’abord poussé par un dispositif


approprié sur le parcours horizontal AB de longueur £ = 20cm pour
acquérir au point B une vitesse VB qui lui permet d’atteindre un point
C se trouvant à un distance £'=60cm de B. Le tronçon de la piste
rectiligne BC fait un angle a=20° avec le plan horizontal.
1- Calculer la valeur de la vitesse VB que doit avoir le skieur en B
pour qu’il atteigne C avec une vitesse nulle.
2- Calculer alors la valeur, supposée constante, de la force F à exercer
sur le skieur entre A et B parallèlement à la piste pour lui
communiquer la vitesse VB .
3- Quelle est la nature du mouvement du skieur entre B et C ?
58
4- Bn arrivant en C le skieur s’aide de ses bâtons pour repartir sur la
partie de la piste CD, horizontale, et acquérir au point D une vitesse de
valeur ||vD|| = 10m.s“1avec laquelle il entame le tronçon circulaire de

rayon r =0D.
a) Exprimer
a-1) La valeur ||vs|| de la vitesse au skieur AU point K en fonction de

ll&H et de l’angle 0.
La valeur ||jR|| de la réaction exercée par ta pute HUI' IC Skieur au point

K en fonction des mêmes paramètres.


a-2) Calculer Ijv^ || et ||æ|| pour 0 = 60°.

b) Calculer la valeur de l’angle #0pour lequel le skieur décolle de la


piste.
Exercice 15
Un solide (S)de masse m est suspendu à un ressort vertical de raideur
k.
1- Quel est l’allongement du ressort à l’équilibre.
2- On écarte le solide de sa position d’équilibre en tirant vers le bas de
4cm puis on le lâche sans vitesse initiale.
Quelle est la vitesse du solide lorsqu’il repasse par sa position
d’équilibre ?
On donne m=0,4kg , k=10N.m'1 et ||g|| = 10N.kg~'
Exercice 16
Un jouet d’enfant (figure ci-contre) permet de lancer des fléchettes de
masse m=6g ; à vide, le ressort affleure l’ouverture du jouet.
Lorsqu’on enfonce la fléchette,
son extrémité se trouve à 12cm
de l’ouverture.
Lorsqu’on appuie sur la
gâchette, le ressort se détend et
propulse la fléchette qui atteint
la cible, située sur le mur à 10m

59
du pistolet, en une durée A/ = 0,70s .
On suppose le mouvement de la fléchette rectiligne et uniforme.
1- Pourquoi une telle hypothèse sur le mouvement de la fléchette est-
elle sans doute justifiée ?
2- Calculer la valeur de la vitesse V de la fléchette.
3- D’où provient l’énergie cinétique de la fléchette au moment de la
détente ? )
4- Quelle est la valeur de l’énergie cinétique de la fléchette au moment
de la détente ?
En déduire la valeur de la raideur du ressort.

60
Correction
Exercice 1
1- Pour la vitesse jVj|| = 45km.h~l a 1 2,30m"1 , l'énergie cinétique de la
1 12 1
voiture est : Ec =—Af Vj = — xlO3 x(12,3)î *
7,8.10 4 J

£Ci = 7,8.1ûV
2- * L’énergie cinétique de la voiture à la vitdNHO IKI=2Mest

=im||^||2 = im(2||v'||)2 = “41c, -4x7,8.JO4 J

Ec = 31,2.10V
H' Pour la vitesse || - \2,‘5m.s~ï, l’énergie cinétique du camion vaut :

Ec = — M |^|| orM=4md’où Ec = 4x—/n||v'l|| ■4£'(,|

Ec= 31,2.10 V
L’énergie cinétique du camion, roulant à la vitesse V, est quatre fois
plus grande que celle de la voiture roulant à la même vitesse.
3- Pour la même vitesse, l’énergie cinétique du camion est beaucoup
plus grande que celle de la voiture, ce qui nécessiterait pour l’arrêt du
camion une distance de freinage supérieure à celle de la voiture. Ce
qui explique bien la limitation de vitesses pour les véhicules qualifiées
de « poids lourds » dans les agglomérations à une valeur inférieure à
Celle imposée aux autres véhicules.
fercice 2
On applique le théorème de la variation de l’énergie cinétique au
üystème voiture entre l’instant ti où la voiture roule à la vitesse
V| ||=90km.h ‘ = 25m.5_1 et l’instant t2 de son arrêt.

Etat 1 (date tj) : ||v, II = 25m.s~' ; ECi =—m||v,||

(datet2) : IIVz^O ; ECi=Q

Bntrc C6N deux instants, la voiture est soumise à la force de freinage f


-w(7) = -||7p : W (/)est résistant
61
d : étant la distance ’à l’arrêt.
2
Il -'Il m v.
H7 II 2d

kl =8OIM25)2 = 4x625 = 2500


*
II II 2x100
||7|| = 250(W

Exercice 3
* Le système à étudier est la flèche, le repère étant supposé galiléen.
Considérons la flèche à deux dates tj et t2.
• date tj : le ressort est comprimé, la flèche est immobile.
ECi=0
• date t2 : le ressort est détendu, la flèche quitte alors le ressort à
la vitesse V .

* Evaluons le travail des forces appliquées à la flèche entre ces deux


dates. La flèche est soumise à :
- Son poids dont le travail est nul puisque le déplacement est
horizontal et la direction du poids est verticale.
1 ,
- A l’action du ressort (tensionT) dont le travail est égal à — kx :

x étant la déformation du ressort (x=10cm).


* Le théorème de la variation de l’énergie cinétique, appliqué entre les
deux dates ti et t2 à la flèche, permet d’écrire :
^-ec,=w(p)+w(t)
1 ll-ll2 1 2
-m V -Q=0+—kx
2 II II 2

ou

AN : k=100N.m'1 ; x=10cm=10'1m ; m=8.10'3kg


62
Ivll- 1Q2%iœ2
nl~\ 8.10-3 = ll,2m.s 1

----- , «L
Exercice 4
• Le moment d’inertie du plàwtfjÿtt rapport à son axe de
révolution (A) est :
®» ’
J&=^MR2 =|xlx(12.1(T2)2 = 7,2.10’*

• Le travail du couple de moment (6 angle


de rotation)
• On choisit comme sens positif, tid fOtUtlon le sens du
mouvement : O et orft sont alors podtlfi,
• L’énergie cinétique EC} du plateau .Mt AUll» ftU Clémurrage. A

la vitesse angulaire é? = 33, SSjtëNrtWV son énergie


cinétique est : ,
Ec = -J.O = -x7,2.10-3xf27rx33’3-Vai43,9aœ:tJ
2 2 2 k 60 )
• On applique le théorème de la variation de l'énergie cinétique,
sachant que le plateau a fait deux tours (0»4>rraJ) lorsque
son énergie cinétique est Ec^
EC1-Ec=W(a«)
Soit :
43,910~3-0=o#4æ
43 Q 1(T3
D’où - --3,5 10~3 N .m
4n ___________ <
q< = 3A10~3A.w

Exercice 5
1- La vitesse linéaire d’un point du disque est :
Ilvil = — (1= longueur de l’arc)
11 11 Ar

• • Ml
La vitesse angulaire du disque est à la date t : 02 — —-

63
I
(R rayon du disque) d’où 6* 2 =
AN : At = 65.10A ; 1= 3cm=3.10~2m ; R=12.10~2m
02 = 3,84raJ.5-1
2- * Calculons la variation de l’énergie cinétique du disque entre les
dates ti et t2
• date tj : le disque est lâché sans vitesse initiale
Ec,=0
• date t2 : le disque passe par la position d’équilibre avec une
vitesse 02
I 2
avec J =—M R (moment d’inertie

du disque par rapport à l’axe de rotation A )


1 2
Ecc2 = —
4 M.R2.022 = 29.10 3J
NEc=Ec?-ECi =29. RT3/
AEC =29.10 3J
* Evaluons maintenant la somme des travaux des
forces agissant sur le disque entre ti et t2.
Cette somme se limite ici au travail du couple de torsion ; le poids du
disque et la tension du fil n’effectuent aucun travail car leurs
directions sont confondues avec celle de l’axe de rotation du disque.
Le travail du couple de torsion pour une rotation de #à 0 est :
W = — C01 avec 0 = nrad
2
Soit W =-C.(^)2 =—.C = 5C J (en prenant ?r2 =10)
2 2
W = 5CJ
Appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique entre les
dates ti et t2 : NEC = W
99 in-3
On a alors : 29.10’3=5C d’où C = - - - = 5,8.10~3
___________ 5
C = 5,8.10-3 mJV.rad-1
64
Emi™ 6
I» Soit ti la date à laquelle le volant est abandonné avec la vitesse
1 -2
angulaire 0. A cette date son énergie cinétique est Ec --J.0 ; or
- > s > 1

J= MT?2 (moment d’inertie du volant par rapport à son axe de

révolution)
• Soit t2 la date à laquelle le volait s'arrête ; son énergie
cinétique à cette date est nulle Ec =« 0 j(car NB vitesse angulaire
est nulle)
• La variation de l’énergie cinétique du disque entre les dates ti
et t2 est alors :
1 •2 1 •2
AECr=Ecr2 -ELjc =0 — 2^
J.0 =—ME2.0

AEr=--MR2.02
c 4
• 62 8
AN : M=100kg ; R=0,5m ; 0 - 10G0 tours/min = ~z— - 10,46rad.A_l
6
AEC =-68,46.103J
2- * Le volant est soumis :
- à son poids
*■ qui n’effectuent aucun travail
- à la réaction de l’axe de rotation
- aux forces de frottement dont le moment est supposé constant
effectuant un travail W=&^.0 Avec 0 = 2&n
n étant le nombre de tours effectué entre ti et t2.
* La somme des travaux des forces exercées sur le volant au cours du
freinage est alors — Q^,0-2nno^l
Yw=27rno^
3- D’après le théorème de la variation de l’énergie cinétique on peut
écrire : Æc =yJL = 2nnoM
AF
D’où o# = ——
2iïn

65
AN : ATA = -68,46.103 J',n = 1500tours
rvfâ = -7,26m.N
Exercice 7: ,i
1) • La bille est soumise, à chaque instant, aux forces suivantes :
- Son poids P = m;g vertical et
dirigé vers le bas,
- La tension T du fil parallèle au
et dirigée vers leÿoint fixe O.
• Lorsque la bille CNt en
équilibre P + Tt • 0 la
tension T* est donc verticale : la position d’équilibre de la
bille correspond à celle OÙ le fil est vertical (position 2).
• La bille suit un Chemin circulaire au cours de son
mouvement.
• Appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique
entre l’instant t! où la bille est lâchée sans vitesse initiale
(Vj = 0 ; écartement am) et l’instant t2 de son passage par
sa position d’équilibre (position verticale 2).
EC2 -Ec =W(P)+W(T) ; ECj =0(Vj =o)
1—>2 1—>2

d’où - mil vj2 = W(P )+ W(T )


2 11 11 l->2 l-»2

or W(T) = 0 (T étant constamment perpendiculaire à la


l-»2

trajectoire circulaire).
W(P) = m||g||-h or
l->2 11 11

h = l -1 cos am = £(1 - cos am )

d’où

soit V2| =2|g|p(l-cosam)

66
/ _
V2 g £(i-côic(m)
AN: [Ig 11 = 10m-s 2 ; ^ = 50cm = 50 • 10"3 m ; am=60°

^2-io--11-0,5®

2) A la position d’équilibre (la vertiéàlt),


P +T2 = ma => Les vecteurs P et u
portés par la verticale.
Projetons cette relation suivant Oy :

2
V7
t2
|=m g rv»
l1- 111
£
or V 2 = 2 g ||€ (1 - cos a m )

d’où T2 = m g + 2m g (1 - cos am )

ou encore

= m g (3-2cosam)

AN: m = 50-10 3kg; g =10m-s 2;am »60°

Exercice 8 :
1) Déterminons la valeur de la vitesse
du solide (S) lorsqu’il arrive au point B.
Appliquons pour cela le théorème de J a
variation de l’énergie cinétique du solide
(S) entre l’instant t, où il est en (A) et
l’instant t2 où il arrive en B.
• Les forces agissantes sur (S) sont :
67
Son poids P , force verticale et dirigée vers le bas.
La réaction R du plan, perpendiculaire à ce dernier, les
frottements étant supposés négligeables.
|vZ||2-^m||vA|2 or

-Ec =W(P)+W(R)
A A->B A->B

or W(R)=O(R1ÂB); W(P) = P AB
A->B A-»B

2) • Lorsque le solide (S) arrive en B, il commence à comprimer


le ressort jusqu’au point C où sa vitesse s’annule et l’on a
BC = a.
• Lorsque le solide (S) est en
contact avec le ressort, il est soumis
aux forces suivantes :
- Son poids P .
- La réaction R du plan.
- La tension T du ressort.
• Appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique
entre l’instant tj où le solide (S) est en B et l’instant t2 où il est en C :
0--m|vB|2 =W(P)+W(R) + W(T)
2 I' I B—>C B^C B—>C
1 n—»||2-------- , 1 9 1 ,
soit m||vB|| =P BC + O + —kxB ~^c

68
xB et xc étant respectivement les déformations du ressort en
B et C. Choisissons le point B comme origine des espaces. Dans ces
conditions xB=0 et X(’*h. On a alors:
- —m|lvB|| =m||g lia • sina-—ka2

Soit numériquement : - x 1 • 20 = 10 • a • 0,5 - 50a2

ou encore : - 10a2 + a + 2 = 0
C’est une équation du second degré en a qui admet deux racines
l’une positive et l’autre négative. Seule la racine positive convient :
a = 0,5m .
Exercice 9 :
1) «Le point matériel est soumis, à chaque
instant, aux forces suivantes :
- Son poids P .
- La tension T du fil.
• Appliquons le théorème de la variation
de l’énergie cinétique entre l’instant t0 où le
point matériel est en Mo et l’instant
t où il est en M :
-m||v||2 --mllvÔ 2 =W(P)+ W(T)
2 II II 2 II 0 M0->M M0-»M

or * W(T ) = 0 ( T étant constamment perpendiculaire au déplacement).


M0->M

* W(P ) = -m • [lg II • h = -ml g llf (1 - cos 0)


M0-»M " II I II

1 IM
-m
1 1X7
V 2 ----m V(roll = -mllg |lf(l - cos 0)
d’où
2 II II 2 I
ou encore |v II2 - Vo = -dlg llf (1 - cos 0)
__ _ 2 n—■ 2
soit V +2 g l (cos 0-1)
II

' f:.

2) • L’accélération normale aN en M est telle que

69
Appliquons la R.F.D au point matériel, lorsqu’il est en M,
dans le repère terrestre supposé
galiléen :
P +T = m-a .
Projetons cette relation BSlon l'axe OM ,
normal à la trajecto
P cos 0 - T ■ -m

= -m aN

T = m g cos 0 + m a N

Soit en remplaçant aN par son expression

|t | = m|g | cos 0 H— ï Il + 2m g (cos 0-1)

cos 0-2m g
£
( n—il2 ■)
_ Fo
T = m g 3cos0-2 + -j
n ii
g
v 1 1r /

3) Pour que le fil reste tendu il faut que T >0 quelle que soit la

valeur de 0. et en particulier pour 0 = rc : >0

2 —. 2
Vo Vo
soit -3-2 + >0 d’où
g| £ g l

Exercice 10 :
70
Le solide (S) est soumis à chaque instant à deux forces :
- Son poids P = m g .
L’action de contact exercée par la
sphère R (réaction) perpendiculaire à la

J
trajectoire puisqu’il n’y a pas de frottement.

H
• Dans le référentiel terrestre considéré
comme étant galiléen, la R.F.D s’écrit :
P +R =ma
Dans le repère de Frenet de base ( n, t ) nous
obtenons :
—»
o dVB
- Selon t (tangente à la sphère) m g cos0 = ma, =m------ (1)
________ 1 dt
, H_i| y2
- Selon n (normale à la sphère) m||g || sin 0 - ||R || = m • aN = m —(2)

r étant le rayon de la sphère.


• L’application du théorème de la variation de l’énergie cinétique
entre l’instant t0 où le solide quitte la position A(Va = 0) et l’instant
t2 où il arrive en B(Vb *
0) donne : — m||vBl| -0 = W(P)+W(R)

*
or W(R ) = 0 ( R étant constamment perpendiculaire au déplacement).
A—>B

W(P) = m- g h avec h = r(l-sin0)


A—>B 11 "

D’où ym|vB|| = m||g ||r(l - sin 0)

soit ||vB|| = 2||g ||r(l - sin 0) (3)


De la relation (2) nous tirons l’expression de la valeur de la réaction
R en remplaçant ||vB II par son expression (3).

R = m g || (3sin 0 — 2) > 0 ,,
Lorsque le solide (S) quitte la sphère (le solide n’appuie plus sur
n_ „n 2
celle-ci) || R || = 0 soit 3 sin 0-2 = 0 et sin 0 = —. On obtient 0 41,8° .

71
En remplaçant sin 0 par sa valeur dans (3), on obtient la vitesse
V du solide lorsqu’il quitte la sphère.

Exercice 11 :
1) a) Appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique
entre l’instant tj où la bille occupe la position (1)
repérée par 0X et l’instant t2 où elle occupe la
position (2) repérée par 0 ; la bille étant soumise &
son poids P et à la tension T du fil, on a :
- m||v^||2 -- m||\q||2 = W(P)+W(T)
2 H II 2 II II i_>2 ^2
or • =° (puisque Vj ■ 0 )
W(P)=m||g||h avec
1-^2 II I!

W(P ) = mllg lk(cos 0 - cos 0 ! )


1—>2 11 11

W - = 0 ( T constamment perpendiculaire au déplacement)


1—>2

d’où -^-m||v2|j =m|g|p(cos0-cos01)

wr = 2g -^(cosQ-cosO}) et V2
___ ►
r _ ►

g ^cosO-cosOj)

AN: g = 10m-s 2 5 0] =60°

b) La vitesse V2 est maximale lorsque cos0 = l soit 0 = 0 c’est-à-


dire lorsque la bille passe par sa position d’équilibre stable la
verticale. A cet instant sa valeur est : Vmax = 7ÏÔ = 3,14m • s-1

Vv max = 3,14m s 1
2) • L’accélération normale an est telle que :

72
jaw =-y-=2 g (cosO-cosGi)

|aN| = 2O^cos0-

aN = 10m-s 2

3) Appliquons la R.F.D dans le référentiel


terrestre supposé galiléen : P + T = ma
Dans le repère de Frenet de base n et t on a :
- Selon

Selon
P Isin0 = ma. =m —
I 1 dt

d) T =m g cos0 + m a

d’où

AN: T = O,5(3cos0-l), T en N.

T atteint sa valeur maximale lorsque cos0 = 1 c’est-à-dire lorsque la

bille passe par la position verticale (position d’équilibre stable)


__ k
T = 1N
max

4) • L’expression (2) de la question précédente donne at = g sin0.

• La vitesse est maximale lorsque 0 = 0 (lere question b)


donc at = 0.
R
Exercice 12 :
AJ 1) • Pour que le projectile .___
puisse quitter la piste au point D il A
faut qu’il arrive en ce point avec une vitesse

73
• Calculons la vitesse VD

Pour cela appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique


entre l’instant tc où le projectile est en C et l’instant tD où il est en
D. Les forces agissantes sur le projectile étant son poids P et la
réaction R de la piste, on peut écrire :
-m|v^|2--m||vc?||2 =W(P) + W(R )
2 II II 2 H II c->D c->D
Or W(R ) = 0 (R étant constamment perpendiculaire il la piste).
C—>D

W(P) = -P -h avec h=r(l-cosa)


C—>D 11 I'

d’où

ou encore r(l-cosa)

or
Kl2-0 5 2 g r(l-cos a) (1)
• Calculons Vc Pour ce faire, appliquons d’abord le
théorème de la variation de l’énergie cinétique entre l’instant tA où le
projectile est en A et l’instant tB où il occupe la position B. Entre ces
deux instants, le projectile est soumis à la force F , son poids P et la
réaction R de la piste. D’où
-m|vB||2 - —ml|vA||2 =W(F) + W(P) + W(R)
2 I' 'I 2 H II A->B A-»B A->B

or W(F) = F •ÂB = |f||-||Âb||


A->B II II II I'
W(P) = W(R) = 0 (P et R étant perpendiculaires à la piste).
A—>B A—>B
I2 1 ___ ^112
d’où VB 1 -im2
va = F

• Or entre B et C le projectile n’est soumis qu’à son poids P


et la réaction R de la piste ( F ne s’exerçant qu’entre A et B) qui
sont telles que P + R = 0 : le projectile est alors animé d’un

74
mouvement rectiligne uniforme (u =0 =^> V = cte) donc
Vc = VB
1 II--- *112 1 II ' '"** 2 ll*** II*** -** 1
Onaalors: —m||Vc|| - — m||VA a||F||• ||AB|

or VA = 0 (le projectile est lancé en A HIU1N vitesse initiale)


||3 F2 • AB
d’où ym||vc|| = ||f|| • ||Ab| et Vc|| ■-
*
m
or d’après (1)

2 F • AB
d’où > 2 g r(1 - cos a)
m
u .. m* g r(l - cos a)
U

âb||

La valeur minimale que doit avoir la force F pour que le projectile


n—n m g r(l - cos a)
quitte la piste en D est alors : C —
0 _
AB

AN: m = 0,5kg; g =10m-s 2; r = lm;a = 60°; AB = lm

Fo = 2,5 N Fo =2,5 N
1

2) On a : IVD II = || Vc || - 2||g || r (1 - cos a)

2 F • AB
or Vc|2
m
2 fl’ AB
d’où vD -2g | r (1 - cos a)
u
AB
i
H r — 2||g ||r(l — cos a)
et
n
*
AN: F =150N; AB = lm ; m = 0,5kg ; ? = 10ms-2 ;r-lmia»60

75
VD = 24,3m -s-1
B/ 0 r. r
__ _ _ Lz
1) a) Pour déterminer la vitesse Vc du projectile Rcc

Q
en C appliquons le théorème de la : _ r £1n.„-V
variation de l’énergie cinétique A B yc C r_
entre l’instant où il est D et l’instant où il *
occupe la position (C). Les forces agissantes sur le projectile étant son
poids P et la réaction R de la piste, nous pouvons écrire :
— m||vr II - —m|vj~|2=w(p)+w(R)
2 II CH 2 I 1 11 D—>C 0~>C

or W(P ) = mllg || r(l - cos a)


D—>C 11 11

et W(R) = 0
D—>C

d’où — m||vc|| m||vD|| = m||g||r(l-cosa)


2 H II 2 II II II
vD 2 +2|g ||r(l- cos a)
soit
HP
2
et
IHN vD + 2 g r (1 - cos a)
b) Au point C, le poids P et la réaction Rc ont des directions
verticales et l’accélération est normale.
Dans le référentiel terrestre supposé galiléen, la R.F.D s’écrit
P + Rc =m• aN .
Projetons cette relation suivant un axe vertical ascendant il vient :

P + Rc =m aN

|r c |l = m • -—L + m ■ |)g
d’où

76
2) • Entre C et A le projectile est soumis ÜUX forces suivantes :
- Son poids P perpendiculaire à la piste. mvt
—-
- La réaction R de la piste
f. R
perpendiculaire également à la piste.
- La force de frottement f parallèle à . r . .
A P Vc C
la piste et de sens opposé au mouvement.
• Appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique
entre l’instant où le projectile est en C et l’instant où il occupe la
position A :
= W(P) + W(R)+W(f )
C—> A C—> A C—> A

or VA = 0 (le projectile est immobile en A)


W(P) = W(R) = 0
C—>A C—>A
w(f )=F-ca=-|F|-||ca||.
C->A 11 11 11 11

d’où f - CA
2
Vc
et
" 11 2 CA

AN: m = 0,5kg CA = 2m
|— 2
Vc
|7 = 8
(en N)

77
Exercice 13 :
1) • Le solide (S) est soumis, le long du trajet AC,
aux forces suivantes :
—► —* i ? , A C
- Son poids P = m g perpendiculaire à la piste
AC.
- La réaction fT de la pisté, perpendiculaire à la piste (absence de
frottement).
La force F parallèle! lt pisté,
• Appliquons le théorème de la variation de l'énergie cinétique
entre l’instant où le solide est en A (VA «"O) et l'instant où il arrive
o
*
enC (Vc ’) .
— m||vc.||2 -0 = W(P) + W(’R)+W('F)
2 1 _ a^c a\c a-c

or * W(P) = W(R) = 0 (P et R étant perpendiculaires à AC).


A->C A—>C
* W("f ) = "F • Âc = II'f II • ||âc|| = ||7|| •

1 ---- ► 2 II__ _ I 2|| F || • l


------- ► 2

d’où -mlvj => ||VC[| =J-L

et

2) a) • Le solide (S) est soumis, le long du trajet CM, aux forces


suivantes :
- Son poids P =mg .
- La réaction R de la piste,
perpendiculaire à la piste donc
portée par le rayon de la portion
circulaire CD.
• Appliquons le théorème de la
variation de l’énergie cinétique entre l’instant où le solide (S) aborde
la piste circulaire en C et l’instant où il arrive en M.
>IKÎI -|mlKÎ|2 = W(7)+ WW
2 Z C-C-»M

78
or
* W( R ) = 0 ( R étant constamment perpendiculaire à la piste).
C—>M
* WCP) = -||p | ■ h avec h = r - r cos 9

d’où |m||vM|| -|m||Vc|| ="m g r(l-CO»0)

soit ||vm| = |vc|| "2 g||r(l- cos 9)

---- , 2
VM Vc -2 g r(l-cüN0)
II
2 FR 2|F - f' K-
or ivcir -1!—-—d’où VM
m v m
■ n r(l - cos 9)
g

b) Appliquons la R.F.D au solide (S) dans le repère terrestre


supposé galiléen : P + R =m- a
Projetons cette relation dans le repère de Frenet
de base ( n , t ) :
Selon n .
-P cos9+ RM =m aN (D
Selon r .
(2)

(1)

or

et Vc
m

d’où

3) a) Pour que le solide (S) atteigne le point D il faut que R D £ 0 ;

2 FR |M,
or en D, Q = n d’où l’on a —------ 5m g >0
r II II

79
.. 5m g • r
ou encore F >—U-
II u
La valeur minimale Fo de F qu’il faut appliquer sur (S) pour

5m g •r
qu’il atteigne le point D est alors Fo 2£
AN : m = 0,5kg ; r = lm; /’ = 2m
Ml 5.0,5.10.! = 25 =
I OH n2-2o 4

b) La valeur Vo de la vitesse du solide (S) au point D lorsque

F =h
a pour expression :

(2eme question a)

r
avec 0 = n et

g r

-i

Exercice 14
1- * Appliquons le théorème de la variation
de l’énergie cinétique au skieur entre la date
te à laquelle le skieur est en B et la date tc à
laquelle il atteint le point C ; entre ces deux
dates le skieur est soumis à son poids P et à
la réaction R du plan. B

80
E,.(C)-Ec(B) = w(p)+1V(Æ)
B—>C B-tC

* La piste étant verglacée, il n’y a pas de frottements qui agissent sur


le skieur, donc la réaction F est perpendiculaire à la piste, d’où
w(f) = o
B^C

* W (jP) = —m||^|| Z’sin cr


B—>C

Or ||ïd| = 0 d'où Ec (C) = Q;EC (S)=-mKf


Il II 2
Onadonc: 0—m vJ = -m||g||l'sina

||g|| = 102V.kg-1 ;l’=60m; a = 20°


2- Appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique entre
l’instant îa où le skieur est en A sans vitesse, et l’instant ts où il est en
B avec la vitesse |[.
Entre ces deux instants, le
skieur est soumis à :
- Son poids P, vertical
- La réaction/? du plan qui
lui est perpendiculaire
puisque les frottements sont supposés nuis.
- La force F parallèle à la piste AB.
On a alors :
EC(B)-EC(A)=W,+W,+^
Or
^ = ÔdoncEc(A) = 0
w(p)=w(f) = o

w(f)=|f||.||âb||=||f||.z

D’où ec(b)=||ê||./

81
g /'sina
Or = 2||g||/ 'sina, il vient: Il cil™
II* Il l

Appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique du


skieur entre la date tu où le skieur est en B et la date tM où il est en M.
Entre ces deux instants, le skieur
est soumis à son poids P (vertical)
et à la réaction R de la piste qui lui
est perpendiculaire, les frottements
étant négligeables.
On a :
Ec(M)-Ec(B) = Wf+Wf

CX Ec(M) = ~mVl

Vm : valeur algébrique de la vitesse du skieur en M


. Bc(B)=i«nq2
- = -m||g||.xsin a
Avec x : abscisse du point M suivant l’axe Bx
- w(r}=ü
2 J II_ ,||2
D’où — nî||Vfl|| = -m||g||xsina

Dérivons par rapport au temps cette relation :


82
mVM —-^--O = -m||g||—siriff /
dt dt hJ

Or — - VM et = a (accélération du mouvement du skieur)


dt dt
Il vient donc, en simplifiant par m 8tVA
a=
-------------- i j—J*. •
—iiiqiwiW
a=cte et VM.a(0 : le mouvement dU[ I® long de BC est
rectiligne uniformément décéléré (retardé);
t

4- a) Appliquons le théorème de la VlirUt|On


de l’énergie cinétique du «kieUf entré lOB
points D et K
Entre ces deux points le skieur est SOUfflls à
son poids P et à la réaction/? de la plate qui
est constamment perpendiculaire à cette
dernière.
On a: Ec (K)-Ec (D) = Wfi +WR orWk=0 D’où :

= m||g||.7i or 7z = r-rsinP = r(l-sinP)

D’où llvjr-kll2 =2||g||r(l-sin0)

Et INN yD + 2||g||r (1- sin 6»)


b) Appliquons la R.F.D au skieur se trouvant au
point K P + R = ma
Projetons cette relation suivant l’axe (K,ü)
|p|| - ||p|| sin 6 = -m ||aN

Or ||«n D’où ||p|| = m||g||sinP-


r r
Remplaçons VJ par son expression ; il vient :

vD
SI

||p|| = m||g||(3sm0 2)-


i
1

r
AN : ||VK || = 12,5m.s_1 ; r = l sin 0 = 20,52m R = 99,7 N

83
b) Le skieur reste en contact avec la piste tant que Æ n’est pas nulle.

mliV
||î?|| = m||g||(3sin0-2)---- - ■-g - >0
1 . (p

Soit m||g]|(3sin#-2) >


m M
2
2
d’où
3 3 8 r
2
Vp
2
Il en résulte que ||æ||)0, si0)0O tel que sin 0O = — + _
■' S t
Si 0 - 6>0, ||æ|| - 0 et le skieur décolle de la piste.
* 0 =0,829 soit 3(J =56°
AN : sin6
Exercice 15
b * Le solide (S) est soumis à son poids
P-mg et la tension T du ressort toutes
deux verticales mais de sens contraires -----------j-------

Lorsque le solide (S) est à l’équilibre :


P + T = Ô=> m[|g|| = ||t||

le ressort s’allongeant

A/o -1 -l0 ,|| f|| = k.Al0 (k raideur


du ressort) d’où m||g|| = kAl0 soit

= 0,4m

2- Ecarté de sa position d’équilibre,


puis abandonné à lui-même le
84
(S) effectue des oscillations autour de cette position.
Quand il passe par sa position d’équilibre, le solide a une vj
tranNlülion V(), dans un sens ou dans l’autre et la déformation «dti
ressort est AZ0.
Appliquons le théorème de la variation de l’énergie cinétique au solide
(S) entre l’instant ti où il est tiré de x=4cm à partir de sa position
d’équilibre puis lâché sans vitesse initiale et l’instant t2 où il passe par
sa position d’équilibre. Ec? -E^ =W^P^+W{T^
l->2 l-»2

Or Ec, =O,Ec, ;H,(^ =-mll«ll«


2 l-»2 l->2 2 2

Ou encore en développant :

ou encore en remarquant que m ||g|| x = k/\lox (équilibre)


= - kx2 => k
2 II 0

Et par suite

AN : x=0,04m ; k=10N.m’’ ; m=0,4kg

= 2.1(T1m.<1

Exercice 16
1- Si la vitesse initiale de la fléchette
Vo est assez grande, et si la cible n’est pas
trop éloignée, la fléchette ne décrit pas
toute la parabole (trajectoire d’un mobile
dans le champ de pesanteur) et la portion
de la parabole est assimilable, dans la zone
hachurée, à sa tangente en O, une droite horizontale.
Si on néglige les frottements de l’air et le poids (variation d’altitude
négligeable devant le déplacement horizontal) on peut supposer le
mouvement uniforme.

85
Si la cible est dans la zone hachurée, le mouvement peut être
considéré comme réctiligne uniforme.
10
-14,3m.s 1 V = 14,3nM’~'
0,70
3- L’énergie cinétique de la fléchette provient du travail fourni par
l’enfant lorsqu’il appuie avec la fléchette pour comprimer le ressort.
4 - L’énergie cinétique de la fléchette est telle que :
Ec =|mIM|2 =y 0»06x(14,3j
* a“6

5- Appliquons le théorème de la
variation de l’énergie cinétique
entre l’instant où le ressort est
comprimé (état 1) et l’instant ou le
ressort est détendu
Date ti
Etat 1 : ErC1 =0 : le ressort est
comprimé
Date t2
1 il -n2
Etat 2: Er =— m V : le ressort est détendu

En supposant les frottements négligeables durant la détente, la


fléchette est soumise entre les instants ti et t2, à son poids dont le
travail est nul (déplacement horizontal) et à la tension T du ressort.
On a donc : A£c = EC2 - ECi = W (?)+ W (f )
1—>2 l->2

OrW(p) = 0 et w(ï) = -kx,-Q


l->2 l->2
2
1 II -II2 1 7 V
On a alors: — m V = —kx, d'où
2 11 11 2
AN : m=6 ,10'3kg ; ||v|| = 14m.s_1 ; xi=12.10'2m

6 = 6.10"3. —... x = 82 N.m~x \k = S2N.rnx


(12.10’2) ---------------

86
Chapitre XIII
Mouvement d’un solide dans un chafflU
gravitationnel
L'essentiel du chapitre
1- Mouvement du centre d'inertie d'un solide dans un champ de
pesanteur terrestre uniforme:
1-1- Chute sans frottement
• Dans le champ de pesanteur supposé uniforme le mouvement d'un
projectile en chute libre ( la seule force agissant sur le projectile est
son poids) est indépendant de sa masse et son accélération est:

F = force de gravitation exercée par la


Terre sur le projectile situé à la distance r
de son centre [ F =G^~-UOA

• Deux cas peuvent se présenter:


a- Si, à une date t quelconque, le vecteur vitesse Vodu projectile est
nul ou parallèle à son poids P, le mouvement du projectile est
rectiligne uniformément varié.
Vo = 0 : le corps est abandonné sans vitesse initiale
si s ou >
V0/l P’, le corps est lancé verticalement
=> le corps a un mouvement rectiligne uniformément varié
d'accélération a = g
b- Si, à une date t quelconque, le vecteur vitesse Vo^Ôdu projectile
n'est pas parallèle à P, le mouvement du projectile est parabolique.

si< le corps est lancé obliquement >

87
correspondant au point du lancer et l'origine des temps est l'instant du
lancer.
• Pour un tir du projectile, on définit:
* La portée du tir.c'est la distance horizontale OA parcourue par le
mobile.
—. 2

XA ~~ —sin2tz etyA=ü
g
* la flèche: c'est l'altitude maximale ys atteinte par le projectile.
2 . 2
Vo sin a
ys = , S étant le sommet de la parabole.
2 g
Remarque: il est utile de connaître le résultat suivant: un même point
peut être atteint par un tir en cloche ou un t’r tendu f a •

TT TT
Les deux angles sont reliés par a =—~a'. Pourtz = —, on a
K
a = a' = — et la portée est maximale. Sauf mention contraire, ces

résultats doivent être démontrés avant d'être utilisés.


• Caractéristiques du mouvement:
- Le mouvement du projectile est un mouvement plan: il se fait dans le
plan (xoy) d'équation z=0 qui contient g etV0.
- La projection du mouvement sur l'axe ox est un mouvement
uniforme; la valeur de la coordonnée x est proportionnelle à t.

88
En effet en l'absence de force ayant une composante horizontale, le
mouvement reste uniforme selon l'horizontale ( lere loi de Newton).
- La projection du mouvement sur l'axe vertical est un mouvement
uniformément accéléré d'accélération ||g|| , ,
/*
2-2 Chute verticale avec frottement «n
• Dans le cas général, un corps qui est animé d'un
mouvement de chute verticale dans un fluide (tel que 6------------- -,
l'air) est soumis, dans le référentielBUX trois -
forces suivantes: -7
- le poids P du corps. . _
- la poussée d'Archimède ft. ',f '
- la force de frottement f dont le sens est contraire à 1
celui du mouvement.
• On suppose qu'à l'instant auquel on lâche le corps, il y a bien
chute: la masse volumique du corps est supposée supérieure à celle du
fluide et la valeur de la poussée d'Archimède est inférieure à celle du
poids.
• La seconde loi de Newton (R.F.D) permet d'écrire:
^Fexl = maG=P+7t+f avec aG = g
en projetant sur les trois axes, il vient:
max=O; may = 0;maz =m||g||-|pr||-||7||

• Deux cas peuvent se présenter: Dans un fluide, la valeur de f est


proportionnelle
- à la vitesse si celle-ci est faible ||/|| = a||v||

- Au carré de la vitesse dans le cas où elle est élevée ||7ll = a||v||

• Dans le cas des petites vitesses, la vitesse initiale étant


nulle (vo =Ô),
on distingue deux phases dans le mouvement:
- régime initial: mouvement accéléré (a>0
donc v croit)
- régime permanent: v atteint une valeur
limite telle que :
=m|s||~W '■ on P21-16 de régime
asymptotique.
89
2-3- Mouvement des satellites Troisième loi de Kepler
2-3-1- Mouvement des satellites
terrestres ; trajectoire circulaire
• L'étude du mouvement d'un
satellite terrestre s'effectue dans le
référentiel géocentrique considéré
comme galiléen.
• Le vecteur accélération du centre
d'inertie du satellite en chaque point de
la trajectoire (cercle) est égal au
champ gravitationnel créé par la Terre.
M.:
Il est centripète et sa valeur est a-G—-^- (Mit masse de la Terre, r
r
distance du satellite au centre de la Terre : l'sR i +h avec RT rayon de la
Terre et h l'altitude à laquelle se trouve le satellite).
• Les caractéristiques du mouvement d'un satellite à trajectoire
circulaire sont les suivantes:
- Le centre de la trajectoire est confondu avec le centre de la Terre .
- Le mouvement est uniforme et la valeur de la vitesse est telle que:
— = a = G~~ (G constante de gravitation universelle).
r r

- La période est (1)


v
• Les satellites géostationnaires sont des satellites relais immobiles
par rapport à la Terre. Ils évoluent dans le plan de l'équateur terrestre
dans le même sens que la Terre. Selon la valeur de l'altitude, ils
peuvent tourner plus ou moins vite que la Terre mais ils ont la même
vitesse angulaire c.a.d la même période que la Terre soit T=86164s
(ljour sidéral) le jour sidéral étant le temps mis par la Terre pour
effectuer une rotation complète sur elle-même.
Dans le référentiel géocentrique, tous les satellites géostationnaires
évoluent sur une trajectoire circulaire située dans le plan de l'équateur,
à une altitude h=35800km environ.

90
• La relation de la période permet d'écrire:
T1 4æ2 T2 4tf2
—r =--------- ou----------- T =-------
r G.Mt g0.Rr
rj~12
Le rapport —est constant et indépendant dl la niasse du satellite.
r
Il ne dépend que de la masse Mr Ttlponiable de l'attraction
gravitationnelle. Ce résultat constitue la teÉiiàmà loi de Kepler dans
le cas particulier d'un satellite en orbltÔ dltWNtli?# 'WïtOUr de la Terre.
2-3-2- Mouvement des planètes
• Dans le référentiel héliocentrlque, 16 trajectoire d'une planète est
approximativement un cercle contenu dans le plan de l'écliptique et
centré sur le Soleil.
• Les lois du mouvement des planètes satellites du Soleil ont été
énoncées par Kepler au début du 17cl"e siècle et justifiées par Newton
un siècle plus tard:
- Première loi: dans le référentiel héliocentrique, la trajectoire d'une
planète est une ellipse dont le Soleil occupe l'un des foyers.
- Deuxième loi: le segment de droite reliant le Soleil et la planète
balaie des aires égales pendant des durées égales.
- Troisième loi: pour toutes les planètes, le rapport entre le cube du
demi-grand axe a de la trajectoire et le carré de la période de
y2
révolution est le même— = cte. Cette constante ne dépend pas de la
a
masse de la planète (de même que les mouvements)

91
Exercices
Exercice 1 :
On lâche un corps sans vitesse initiale dans l'air. Déterminer
l’ordre de grandeur de la distance parcourue
*
a) Au bout de ls ?
b) Au bout de 2s ?
c) Au bout de 3s ? i:

d) Au bout de 10s ? u
Quelles remarques vous suggèrent pe^fdluKaU ?
Exercice 2 : , i
On lance un corps verticalement VfW. Je haut avec un vecteur
vitesse Vj tel que V; = 6ms_1. ■ ■ >1 1
A quelles dates passe-t-il au point M situé à 1 mètre au-dessus
du point de lancement. r i, f f !
On prendra | g = 10m ■ s"a,

Exercice 3 :
On lance un corps verticalement vers le bas avec un vecteur
vitesse initiale Vj tel que V; = 4m ■ s~'. A quelle date passe-t-il au
point N situé à 1 mètre au-dessous du point de lancement.
On prendra g =10ms~2 .
Exercice 4 :
L’équation x = -5t2 est supposée décrire un mouvement de
chute libre d’un objet.
1) Cette équation « cache » des hypothèses. Lesquelles ?
2) Par ailleurs, sans commentaire, elle ne renseigne
aucunement sur les circonstances de ce mouvement et les conditions
de mesures.
Quelle(s) précision(s) faudrait-il ajouter pour lever toute
ambiguïté ?
Exercice 5 ;
Un jongleur dispose de trois petites balles (que l’on assimilera
à des points matériels) qu’il lance verticalement vers le haut à
intervalles réguliers de 0,7s entre deux balles consécutives. On admet
qu’il reçoit chaque balle 0,1s avant de la lancer et que ses mains sont
au même niveau lorsqu’il lance ou lorsqu’il reçoit chaque balle.
1) Combien de temps chaque balle restera-t-elle en l’air ?
92
2) Avec quelle vitesse le jtylgleur lance-t-il les balles et à
quelle hauteur s’élèvent-elles ?
3) A quelle hauteur deux balle» Consécutives se croisent-elles ?
On prendra
Exercice 6 :
D’un point O situé à 8m 7USI1ÏÙ
_ _ IMI
* du sol, on lance
MjîlKWMiifajOnctuelle vers le
verticalement, à la date t = 0, une
haut avec une vitesse, initiale V8 1|UT UV() | ■ ! 0m • s ’. On
L. i i
prendra g 10m • s"2.
1) a) Etablir l'équation horelr» du mouvement de la bille,
b) A quelle hauteur au-dessus de O ht bille monte-t-elle ?
2) a) Quelle est la durée mise par la bille pour aller de O au sol ?
b) Avec quelle vitesse elle touche le sol ?
Exercice 7 :
A la date t = 0, d’un point O, on lance verticalement vers le
haut, une bille (B J à la vitesse V! de valeur VJ =8ms~'. Une
seconde plus tard, du même point O, on lance toujours verticalement,
vers le haut une deuxième bille (B2) à la vitesse V2 de valeur
V2 = 6m • s 1. En négligeant les dimensions des billes et en
supposant les frottements négligeables et le champ de pesanteur
constant g =10ms 2, préciser où et quand les deux billes se
rencontrent.
Exercice 8 :
Dans cet exercice, le mouvement de la bille (B) est C

supposé rectiligne uniformément varié Vo


o
d’accélération a = g tel que g = 10ms-2 _r__

I i
On prendra comme repère espace, le repère hl
I
1
R(o, i ), i vertical vers le bas et comme
sol
origine des temps la date du départ de la bille
(B) du point O.
x
D’un point O situé à une hauteur h au-dessus

93
du sol, on-llïtëe In bille (B) avec une vitesse Vo verticale, vers le haut
telles que 10ms"1.
La bille (B) arrive au sol à la date tA = 5s .
(A étant un point appartenant au sol).
1) u) Ecrire la loi horaire du mouvement de la bille (B).
b) En déduire la hauteur h.
2) a) Déterminer l’abscisse du point le plus haut C atteint par
la bille (B).
b) Calculer la date tc correspondante.
3) Calculer la distance d, parcourue par la bille (B) entre les
dates tt = Os et t2 = 2s.
4) Avec quelle vitesse VD , la bille (B) passe par le point D

d’altitude h' = — h.
5
Exercice 9 :
Un projectile est lancé dans le champ de pesanteur terrestre
considéré localement comme uniforme avec un vecteur vitesse Vo de
valeur = 200m • s 1 et faisant un angle de tir a avec l’horizontale.
La portée horizontale est d = 2500m.
1) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire.
2) Calculer :
a) Les angles de tir possibles.
b) La flèche.
c) La durée du tir, l’impact se faisant sur le sol, plan
horizontal contenant le point de lancement.
d) La vitesse lors de l’impact.
e) La portée horizontale maximale.
On prendra g = 9,8m • s-2.
A x
"I--------
Exercice 10 : I
I
On étudie la chute de deux billes
11,80m
ponctuelles (B() et (B2) .La bille (B,) de I
masse m, = 10g est lancée horizontalement à
sol
partir du point O avec une vitesse V01
horizontale. Au même instant, la bille (B2) y

94
de muNse m2 = 20g est lâchée San» viteoe initiale au point A.
Les deux points O et”'A appartiennent au même plan
horizontal.
■M»
On considère le repère orthonormé (ü, i, j ) lié à la Terre et on
prend pour origine des temps l’instant OÙ lON billes quittent le plan
horizontal contenant O et A (voir figure ci-COntFC).
1) Donner, en le justifiant, l’expression de leur Vecteur accélération
dans le référentiel choisi.
2) Etablir les équations cartésiennes des trajectoires de (Bt ) et (B2).
AN: = 2ms 1 . = 10ms~2.
3) Calculer l’ordonnée y de chacune des deux billes à l’instant
t = 0,4s.
4) Calculer la durée de chute de chaque bille sachant que le plan
horizontal passant par O et A se trouve à 1,80m du sol supposé lui
aussi horizontal. Généraliser le résultat obtenu.
5) Quelle valeur minimale devrait-on donner à pour que les
deux billes se rencontrent. On donne OA = 1,80m.
Exercice 11 :
Cet exercice est relatif au service en
volley-ball.
Dans tout l’exercice, on assimilera la
balle à un point matériel.
Au volley-ball, le joueur qui
effectue le service frappe la balle à la
hauteur h du sol et à la distance L du filet. La
hauteur du filet est H = 2,43m. La ligne du
fond du camp adverse est à D = 9m du filet. Pour que le service soit
bon, il faut que la balle passe au-dessus du filet et touche le sol dans le
camp adverse entre le filet et la ligne de fond du camp adverse. Pour
simplifier, on supposera que la trajectoire de la balle est située dans le
plan de la figure (orthogonale au filet) et on négligera la résistance de
l’air.
Dans cet exercice, nous allons étudier le service. Pour cela, le
joueur saute verticalement et frappe la balle en A pour lequel
h = 3,5m et L = 12m.
La vitesse initiale de la balle est = 18ms_1 et elle fait un
angle a = 7° avec l’horizontale (voir figure).
95
1) établir : i i .
a) Lbh expressions des équations horultCH :
x « f (t) et y = g(t) de la balle.
b) L’équation cartésienne de la trajectoire de la balle dans le
repère orthonormé (o, i, j ).
On prendra l’origine des temps l’instant de la frappe de lu balle en A.
2) A quel instant la balle passe-t-elle aU-dtlNUH du filet ?
A quelle hauteur se trouve-t-elle alors
3) A quelle date touche-t-elle le Spll..Mi elle n’est pas
interceptée par le joueur adverse ? A quelle distance de O se trouve-t-
elle alors ? Le service est-t-il bon ?
Exercice 12 :
Un dispositif permet de lancer une
bille à la vitesse
part d’un point O, vers le haut, suivant
une direction faisant l’angle a avec la
verticale. On prendra
1) Déterminer les lois horaires du mouvement.
2) Quelle est l’équation de la trajectoire ?
3) a) Pendant combien de temps la bille s’élève-t-elle avant de
descendre ?
b) Quelle est sa vitesse à la fin de cette phase ascendante ?
AN : a = 50°.
4) Quelle est l’altitude maximale atteinte par la bille, comptée à
partir de son point de départ ?
5) La bille retombe sur l’axe Ox en P. Déterminer la distance
OP. Pour quelle valeur de a, est-elle maximale ?
6) Soit Q un point de Ox d’abscisse xQ = 10m.
Montrer qu’il y a deux angles de tir (Xj et a2 permettant d’atteindre
Q.
Exercicel3
Un joueur lance une balle de golf. On néglige les autres forces que le
poids de la balle. On prendra || g|| = 9,8 lm.s'-2
La vitesse initiale de la balle a pour valeur||vo||. L’angle de tir est
noté a.

96
IfVtUblIl
* leH équations horaires paramétriques du mouvement, Fft|ÿ<
Choisir un repère (o; ox, qy) et une origine des temps.
2- Btublir l'équation de la trajectoire.
3- Le joueur souhaite atteindre un trou situé à la distance XP = 425m
Quel le(s) condition(s) cela impose-t-il sur les valeurs ||vo || et a ?
4- Le joueur peut-il, à condition de donner à la balle une
vitesse Vo suffisante, lancer la balle sous n'importe quel angle?
5- Calculer la valeur de la vitesse à imprimer à la balle si l'angle a est
de 30°. Exprimer cette vitesse en km.h’1.
Exercicel4
Dans ce problème, on étudie un service de tennis; on considère la
balle comme un objet ponctuel et on néglige la résistance de l'air.
A- Pour effectuer un service, le joueur commence
par lancer la balle verticalement vers le haut à
partir d'un point A situé à 1,60m au-dessus du sol.
La balle s'élève et atteint son altitude maximale B
à 0,40m du point de lancement.
1- Etudier le mouvement vertical de la balle sur
un axe dirigé vers le haut et dont l'origine est au
niveau du sol.
2- Avec quelle vitesse ||vo|| le joueur a-t-il lancé la
balle?
3- Quel temps la balle met-elle pour aller du point de lancement à
l'altitude maximale?
On prendra ||g|| = 9,81m.s“2
B- Le joueur frappe la balle avec sa raquette quand elle atteint son
altitude maximale; celle-ci part alors avec un vecteur vitesse
horizontal. Le joueur souhaite que la balle passe 10cm au-dessus su
filet situé à 12m du point de service et dont la hauteur est de 0,90m.
1- Etudier le mouvement de la
balle dans le repère
(o;ox,oyj dessiné sur la figure ci-
contre, l'instant où la balle quitte
le point B est choisi comme
origine des temps (t=0). Quelle
est la nature de la trajectoire?
12m
97
2- Quelle doit' être la valeur||V1|| de la vitesse initiale pour que le
service Soit
* fdlissi comme le souhaite le joueur? Donner la valeur en
m.s'1 et en km.h 1
3- Quelle est la valeur ||v2|| de la vitesse de la balle à son passage au-

dessus du filet?
4- A quelle distance de O la balle frappe-t-elle le sol? Avec quelle
valeur||V3||de la vitesse?
5- Evaluer le temps approximatif dont l'adversaire dispose pour se
préparer à renvoyer la balle de service. Conclure.
Exercicel5
On donne:
- Constante de gravitation universelle □■6,67.1<rl 1 SI
- Rayon de l'orbite de Titan (Satellite de Saturne) r = 1,22.106km
période de rotation de Titan autour de Saturne: T=l,38.IO6s.
Titan est un satellite de Saturne. Cet objet céleste est le seul dans le
système solaire à posséder, comme la Terre, une dense atmosphérique
de diazote favorable à l'apparition de la vie.
Le mouvement de Titan, de masse m, est étudié dans un repère
considéré comme galiléen, ayant son origine au centre de Saturne et
ses trois axes vers trois étoiles fixes.
On suppose que Saturne et Titan ont une répartition de masse à
symétrie sphérique. Titan se déplace sur une orbite circulaire à la
distance r du centre de Saturne.
1- Faire le schéma de l'orbite de Titan et représenter la force
gravitationnelle exercée par Saturne sur Titan.
2- Montrer que le mouvement de Titan est uniforme.
3- Ecrire l'expression littérale de sa vitesse V et de sa période T en
fonction de G, r et Ms, Ms étant la masse de Saturne.
4- Calculer Ms.
Exercicel6
MétéoS at SPOT
Date de lancement 1977 1996
1981 1990
altitude (km) 35800 832
période (min) 1436 102
Champ d'observation au quasiment la moitié de la carré de3600 km2
18L surface terrestre
E
98
1- Le tableau ci-haut comporte des données relatives à deux types de
satellites artificiels de la Terre en rotation uniforme dans le référentiel
géocentrique.
a- L'un de ces satellites est dit géostfltlonnftlre.
Indiquer lequel et justifier la réponse.
b- L'autre satellite est appelé satellite à «défilement»; il évolue dans le
plan contenant l'axe des dipôles. Donner Ope explication de ce terme.
2- Connaissant l'altitude de chacune de 068 Satellites, on se propose de
vérifier par le calcul leur période de révolution.
La valeur du champ de pesanteur (attraction terrestre) à l'altitude h est

donné par: gh = g0---------- avec : intensité de la pesanteur au sol


(R + /i)
et R: rayon de la Terre.
a- En appliquant la deuxième loi de Newton (R.F.D) au mouvement
circulaire uniforme du satellite, déterminer l'expression de la vitesse
de chaque satellite.
b- Définir la période de révolution de chaque satellite et donner son
expression en fonction de g0, R et h.
c- Calculer les périodes des deux satellites connaissant leurs altitudes.
Données: R=6380km ; g{}= 9,8m.s'2.

99
CORRECTION

* Remarques préliminaires
Cet exercice est proposé dans le but de répondre à la question
suivante : La chute d’un objet lâché sans Vitesse initiale dans l’air
correspond-elle à un mouvement rectiligne Uniformément varié ?
La réponse, en général, est affirmative, du moins si l’on étudie
ce mouvement sur une distance n’excédant pas quelques mètres.
En effet dans ces conditions :
La trajectoire peut être considérée comme rectiligne verticale.
En toute rigueur, ceci n’est pas parfaitement exact à cause de
l’incidence, sur la trajectoire de chute d'un corps, de la rotation de la
Terre autour de l’axe des pôles (c’est cette rotation qui fait, d’ailleurs,
que le référentiel terrestre n’est pas parfaitement galiléen).
- Le mouvement peut être considéré comme uniformément varié
car on peut admettre que le poids de l’objet est constant, c’est-à-dire
que le champ de pesanteur est uniforme dans la petite portion de
l’espace où l’on opère ; encore faut-il que les autres forces exercées
sur le corps puissent être considérées ou comme constantes ou comme
négligeables par rapport au poids.
Ainsi en particulier :
• La poussée d’Archimède F : c’est la somme des forces
pressantes exercées au repos sur le corps par le fluide dans lequel il
baigne. C’est une force verticale, dirigée de bas en haut. Son intensité
F est égale à celle du poids d’un volume de fluide égal au volume

V du corps. Si p est la masse volumique du fluide entourant le corps,


F = pV- 7 .

F peut être négligée devant le poids du corps si la masse volumique


p du fluide est très petite devant la masse volumique p0 du corps.
• La résistance de l’air R : c’est la somme des forces liées au
déplacement relatif de l’objet par rapport au fluide dans lequel il

100
baigne ; R est une fonction croissante de lu vitesse. Par conséquent,
la résistance de l’air ne pourra être négligée devant le poids de l’objet
que si la vitesse maximale de celui-d par rapport à l’air n’est pas trop
grande. ” ’ ;
Si toutes ces approximations dont justifiées, alors on peut
écrire F ext = P soit a = g - Cté' 0t le mouvement de chute de
l’objet lâché sans vitesse initiale déHïl’alf peut alors être considéré
comme rectiligne et uniformément variéi « a
Dans ces conditions, quel 68t l’objet qui va tomber le plus
rapidement : le plus lourd ? le plus légers? Je plus gros ? le plus petit ?
La réponse est évidente : tOUN’tieN corps auront le même
mouvement de chute caractérisé par UH vecteur accélération g
vertical, dirigé vers le bas et tel que a qui dépend du lieu vaut
environ 9,81m s 2 à Tunis. Néanmoins c'est avec un corps petit et
lourd (donc très dense) que les apprc^miitions ci-dessus seront les
plus justifiées.
* Revenons à l’exercice !
Pour déterminer l’ordre de grandeur, on supposera à priori que
les approximations vues plus haut sont satisfaites et l’on prendra

Dans le référentiel terrestre, choisissons :


- L’origine O du repère d’espace au point où l’on a lâché l’objet.
- L’axe Ox confondu avec la trajectoire verticale et orienté vers
le bas (c’est le plus simple ici puisque seul le vecteur a = g est
connu dès le début et qu’il est dirigé de haut en bas).
L’origine du repère de temps à l’instant où l’on a lâché l’objet.
Ces choix conduisent à l’équation horaire x = 5t2 puisque
= 0 et x0 = 0 (x en m et t en s) alors :
a) A la date t = ls ; x = 5m : la distance parcourue depuis le
départ est x - x0 = 5m.
b) A la date t = 2s , la distance parcourue est 20m.
101
c) Au boUtde 3n, la distance parcourue est 45m.
d) Au,bOUt tl«J I Os, la distance parcourue est 500m.
i On voit bien que la distance parcourue augmente très
rapidement. Il en résulte que ces derniers résultats n’ont pas grand
senB. En effet, même si l’on arrivait à expérimenter la chute libre sur
deti distances aussi grandes, et bien que l’on puisse toujours considérer
le champ de pesanteur comme uniforme ( g diminue de

3 10'3m-s“2 de zéro à 1000m d’altitude ce qui n’influe pas sur la


valeur approchée que l’on a prise ici) on ne pouvait certainement plus
négliger la résistance de l’air devant le poids du corps.
Les calculs qui suivent vont d’ailleurs confirmer qu’on ne peut
pas considérer sans aberration un mouvement de chute libre comme
rectiligne uniformément varié lorsque la distance parcourue est trop
grande.
Déterminons pour ce faire, l’ordre de grandeur de la vitesse
atteinte par l’objet dans les différents cas envisagés précédemment.
Supposant satisfaites les mêmes approximations et choisissant
les mêmes repères d’espace et de temps on a v = lOt.
Au bout de ls on a v = 10m-s_1
de 2s on a v = 20m-s-1
de 3s on a v = 30m-s”1
de 10s on a v = 100m -s 1 soit 360km-h 1
La vitesse atteinte au bout de 10s est donc considérable. Pour
une bille sphérique, de rayon r - 1cm par exemple, la résistance
opposée par l’air est telle, dans ce domaine de vitesses, que
= 1,8-10~4v2 OÙ V est le vecteur vitesse relative du mobile par

rapport à l’air. Pour fixer les idées, supposons que cette bille pleine et
en acier de masse volumique p - 7900kg • m-3. Son poids a pour
valeur P = 33-10 2N (V volume de la bille)
On trouve pour :
v = 10m-s_l = l,8-10_2N

102
V»2()nis 1 R = 7,2-10“2N

R =16,2 10~2N

v = 100ms 1 R = 180-10’2N

Déjà après ls de chute, alors que v = 10ms ', R atteint

une valeur qui n’est pas ridiculement faible devant P puisque

5 P
supérieure à
100
Quant à considérer une durée de chute de 10s ( v = 100m ■ s-1 )
et utiliser les mêmes relations d’un mouvement rectiligne
uniformément varié, c’est totalement irréaliste.
En effet R est alors supérieure à 5 fois le poids du corps, ce

qui, non seulement n’autorise pas à négliger R devant P , mais


encore ne signifie rien. Pourquoi ? Tout simplement parce que
R > P donnerait avec les repères choisis,
R sens du
a < 0 : la bille devrait ralentir, s’arrêter, puis déplacement
(G)
remonter ! ! ! Cette conclusion est aberrante.
Alors où est l’erreur du raisonnement ? p
C’est qu’une force de frottement est
toujours opposée au déplacement. Dans notre exemple P est

constant et R augmente au cours de la chute. Donc a diminue

constamment à partir d’une valeur initiale confondue avec g et tend

vers zéro.
Ce cas limite où a = 0 signifie que la vitesse reste constante : c’est
la vitesse limite de chute. Cette notion de vitesse limite, est utilisée
fréquemment ; le parachute en offre un exemple familier.
Conclusion : Le domaine de validité de nos hypothèses est donc très
limité dans le temps.
103
Exercice 2;
Etlldff dynamique : Si les autres forces sont négligeables
devant lé poids du corps: P =ma =m - g d’où il = g : le vecteur
accélération est vertical et dirigé vers le bas.
Le mouvement est rectiligne (vertical) et uniformément varié,
puisque le vecteur V, est aussi vertical.
Etude cinématique : Dans le référentiel terrestre, choisissons
les repères suivants qui paraissent les plus simples :
- repère de temps : origine à l’instant du lancement d’où V() = V,
- repère d’espace : origine O au point de lancement, axe Ox orienté
vers le haut.
Alors : a<0 : Vo > 0 :

V0=6m s 1 ; xo=O et on cherche tM tel que


xM = lm.
1 ,
• L’équation horaire est : x=—at + Vot

x= • lOt2 + 6t => |x = -5t2 +6t


2 -----------------
• D’où au point M : l = -5t„ + 6tM => 5t^-6tM-1 = 0
On trouve les solutions t1M = 0,2s et t2M = ls.
Que signifient-elles ?
Le corps ayant été lancé à la date t = Os de la position O, il passera 2
est assez grand).
une première fois en montant (vérifier, pour t1M = 0,2s, que
V,M >0).
une deuxième fois en retombant (vérifier, pour t2M =ls, que
v2M <0).
t1M et t2M sont positifs puisque les passages en M s’effectuent
après le départ de 0.
(En orientant l’axe vers le bas, on aurait eu à trouver tM tel
que - l = 5t2- 6t, équation qui conduit, bien sûr, aux mêmes
solutions).
104
L’objet lancé verticalement vers le haut rebrousse chemin au
point le plus haut de sa trajectoire. On a alors V = 0 . On peut
V<5ri l ier que la date correspondante est t3 » 0,6s .
En effet v = —10t3 +6 = 0 => t3 - 0,6s
t +1
On constate que t3 ---- — et qilO Vt = -v2.
2
Exercice 3 :
Etude dynamique: Si les autres forces sont négligeables
——• MH) «■“*

devant le poids du corps P sa m a ■ m g d’otl a = g : le vecteur


accélération est vertical et dirigé vers le bas : le mouvement est
rectiligne (vertical) et uniformément varié puisque le vecteur V; est
également vertical.
Etude cinématique
Dans le référentiel terrestre, choisissons les repères suivants :
• Repère de temps : origine à l’instant du lancement d’où
V
*v0 = V
*’i •
• Repère d’espace : origine 0 au point du lancement et axe Ox
orienté ver le bas.
= 4ms J x0 = 0 et on cherche
Alors a > 0 vo>o
tN tel xN =1.
L’équation horaire est x = -|at2 + Vo • t => x = 5t2 + 4t.

Le temps tN est solution de l’équation 1 = 5t2 + 4t.


On trouve deux solutions t1N = -ls et t2N = 0,2s.
Or, si on lance un objet verticalement vers le bas, il ne passera qu’une
seule fois au point N, situé à 1 mètre en dessous (en éliminant tout
rebord). Le problème n’admet qu’une solution.
Quelle est donc la bonne réponse ? Que représente l’autre ?
C’est là que se distinguent les domaines de définition associés au
problème physique et au problème mathématique.

105
Le mouvement
* rectiligne uniformément varié de l’objet débute à
F instant du lancement (t = 0) et dure jusqu’à ce que l’objet percute le
sol. Donc In valeur négative t1N ne peut être retenue.
La solution est t2N = 0,2s.
Que représente donc t1N ? Ce serait une date de passage en N si le
mouvement rectiligne uniformément varié existait à toute date t
appartenant au domaine de définition mathématique.
Alors, le corps aurait un mouvement retardé de büN en haut, passerait
en N à la date t1N = -ls, puis en O. Il rebrousserait chemin et aurait
un mouvement accéléré de haut en bas, repasserait en O à la date
t = 0 (avec la vitesse Vo = 4m-s-1 ) puis en N à la date t2N =0,2s.
Cette valeur t1N = -ls est donc une solution mathématique au
problème posé, mais extérieure au domaine de définition physique.
Elle ne peut donc pas être retenue.
Conclusion : Les trois exercices précédents amènent à la conclusion
générale suivante :
Il faut toujours bien distinguer le phénomène physique (ici la chute
libre d’un objet) du modèle mathématique par lequel on le représente
pour l’étudier (ici le mouvement rectiligne uniformément varié).
1- Le modèle idéalise toujours la réalité. Ainsi on a négligé, dans
ces applications, toutes les autres forces extérieures appliquées au
corps pour ne considérer que le poids ; d’autre part, on a supposé le
référentiel terrestre parfaitement galiléen.
2- Le modèle conduit à des solutions générales qui risquent de
n’avoir aucun sens physique.
- Soit que les valeurs trouvées ne justifient pas les
approximations faites au départ.
- Soit qu’elles appartiennent à un domaine extérieur au domaine
de définition physique.
3- Il n’empêche pas moins que une fois choisi le modèle
mathématique associé à un phénomène physique donné, il faut utiliser
ce modèle avec toute la rigueur mathématique due à sa qualité (ici
précision des repères, des unités, etc).
106
Il faut vous évertuer à appliquer Cette gymnastique de réflexion
à tous vos exercices de physique : ■
1- Prise de conscience initiale dtl approximations faites (dans
l’énoncé ou par vous-mêmes) quand Olkplpa de la réalité physique au
modèle mathématique.
2- Rigueur dans le traitement de ■
3- Retour final du modèle mathémt^ÈB| MH‘ féal lté physique afin
d’apprécier la validité des hypothèlt^Sht'lU dépftft ainsi que la
signification des résultats donnés pàr4|ïîRK>dèl9 (celu VOUS permettra
également d’éviter de conserver CMt^If(téRUllatN aberrants dus à des
erreurs de calcul). ’ 111
Les premier et troisième point! de ces recommandations font
appel à votre sens expérimental | l'eNNentiel est de bien vous
imprégner du phénomène étudié, de bien l’imaginer, et de faire
preuve, tout simplement, de bon Nens. Muis il ne faut pas pour autant
négliger le deuxième point et vous estimer dispensé de rigueur et de
logique dans vos solutions, sous prétexte... qu’il s’agit d’un problème
de physique !
Exercice 4 :
1) a) L’écriture x = -5t2 correspond à un mouvement rectiligne
(car elle suppose que y et z sont constants) uniformément varié ; elle
suppose donc constante la somme des forces qui s’exercent sur l’objet.
Cela revient, à coup sûr, à ne tenir aucun compte de la résistance de
l’air, en particulier, puisque l’intensité de celle-ci dépend de la vitesse.
Cette hypothèse contient elle-même des conditions : objet de
forme aérodynamique et tombant d’une hauteur assez modeste pour
que la vitesse reste faible et que la résistance de l’air soit
effectivement négligeable devant le poids.
b) Lorsqu’on connaît l’accélération d’un mouvement de chute
libre, on est en droit de penser que les unités de longueur et de temps,
employées dans cet exemple, sont celles du système international. Il
avait été bon d’écrire : « dans le S.I. l’équation du mouvement est
x = -5t2 ».

107
2) La seule Information (sous-entendue) sur le repère est qu’on a
choisi un axe vertical et qu’on l’a orienté positivement vers le haut.
C’est peu I on N'interroge sur les origines, tant d’espace que de temps.
a) II Ne pourrait que l’objet ait été abandonné sans vitesse. Dans
ce CON à t ® (), les relations x = 0 et x = 0 supposent que l’origine du
repère d’espace coïncide avec la position (du centre d’inertie, par
exemple) à l’instant de l’abandon, cet instant étant choisi comme
origine des temps. On ne s’intéresse, alors, qu’aux événements
ultérieurs, les instants précédant le départ UO pouvant être représentés
par l’équation fournie. Il serait donc souhaitable que celle-ci soit
exprimée sous la forme x = -5t2 (S.L) avec te (0«tu) où t0 désigne
la durée, en principe finie, de cette chute (arrivée au sol, par exemple,
ou choc sur un autre objet).
b) L’objet peut fort bien avoir été lancé verticalement vers le
haut ! En effet, la même équation décrit les phases ascendante et
descendante. Mais, dans ce cas, il est évident (puisque v0 =0 et
x0 =0) que les origines d’espace et de temps sont choisies pour
coïncider avec le sommet de la trajectoire et l’instant où il est atteint.
En conséquence il faut écrire : x = -5t2 (S.I) avec te (L,t2)
où tj(< 0) représente l’instant du lancer et t2 désigne l’instant de fin
de chute. Si le mobile atteint effectivement le sommet de sa
trajectoire, on a t2 > 0 (t2 # -tj en général).
En définitive il aurait fallu écrire par exemple :
x = -5t2(S.I) avec te (0,2s) pour décrire le mouvement d’un
objet lâché sans vitesse initiale, la chute durant deux secondes ;
x = -5t2 (S.I) avec te (-1,1s) pour décrire le mouvement, pendant
2s, d’un objet lancé verticalement vers le haut à la date t = -ls.
Exercice 5 :
1) Chaque balle reste en l’air pendant 2s ; le jongleur utilisant
effectivement les trois balles, la première sera lancée à nouveau 0,7s
après la troisième, donc elle sera retombée 0,6s après le lancement de
la troisième.

108
ÿW Du n s le référentiel terrestre, on choisit pour chaque baUlîWl

repère (o, i ) : O point où la balle est lancée, i vertical ascendant et


©n choisit pour origine du repère de temps la date à laquelle la balle
est lancée. Pour la première balle, l’équation du mouvement est
x | = -5t f + votj ( v0 étant la vitesse avec laquelle la balle est lancée).
A la date t! - 2s, la balle revient à son point de départ Xj = 0
donc v0 =10ms_1. La balle s’élève à 5m au dessus de son point de
départ ( X] = 5m pour tj = ls ).
3) Pour la deuxième balle, on a x2=-5t|+10t2 avec
t2 =tj +0,7 d’où x2 =-5tj + 17tj -9,45.
Lorsque les deux balles se rencontrent x, - x2.
Cette rencontre se fait donc à la date t! = 1,35s ; l’abscisse de la
première balle est xt =4,4m (l’abscisse de la deuxième balle est
aussi 4,4m).
Exercice 6 :
Bien que l’énoncé ne le précise pas, il est sous-entendu
qu’on se place dans le cas où le champ de pesanteur est supposé
uniforme et que la bille est soumise uniquement à son poids, toutes
les autres forces étant supposées négligeables. X

1) a) Précisons les repères : Vo


• repère espace : le point O d’où la balle o
h g
est lancée, Ox vers le haut. sol
• repère temps : l’instant du lancement
de la balle fixé par l’énoncé.
Le mouvement de la bille est rectiligne (verticale) et
uniformément varié d’accélération a = g avec et Vo > 0

et xo=O. L’équation horaire du mouvement est alors

x= g t2 + Vo t soit numériquement x = -5t2 + lOt.

b) Lorsque la bille atteint son point culminant, sa vitesse est nulle.


Appliquons la relation entre les vitesses et les abscisses du mobile

109
indépendante/^ temps v2 -Vq = 2a(x-X0) entre l’instant du
lancements VInstant où la balle atteint sa hauteur maximale, n vient :
1 0-||Vo * =~2 g -h
max

2
Vo
k —
11 max
-2 g
h max =5m
2) a) Lorsque la bille arrive au sol 80Ï1 abicisse est x = -8m (le
sol est au-dessous de 0 de 8m). D’où :
-8 =-5t2+10t ou -5t2 +10t + 8-0
Cette équation admet deux solutions : tj «■ -0,68 et t2 = 2,6s
Seule la valeur t2 = 2,6s est à retenir (revoir l’exercice 3)
La bille met donc 2,6s pour percuter le sol.
b) Appliquons la relation v2 - v2 = 2a(x - x()) entre l’instant du
lancement et l’instant d’arrivée au sol. d’où : v201 = Vq - 2|| g Xsol

v2ol = 100 - 20(-8) = 100 +160 = 260


vSoi = 16,12m-s^1.
Exercice 7 :
Etablissons les équations horaires des deux billes X
(B,) et(B2). V,
Adoptons les repères suivants : v2
repère d’espace : le point O où les deux billes o (t=0)

sont lancées, Ox vers le haut. ÏÏ

- repère temps : l’instant du lancement de la bille


(B,).
Le mouvement des deux billes est rectiligne (vertical)
uniformément varié d’accélération a = g .

110
or la bille (B2) est lancée lu plus tard d’où t2 = tj +1
x2 =-5(tx +1)2 +6(t, + 1)
x2 = -5t2 -4t] +1
A la rencontre des deux billes X ( = x 2
-5tf +8t[ = -5t2 — 4tj +1

12t, =1 => t, = — = 0,08s


1 1 12
t; = 0,08s].
Cette rencontre se fait donc à la date t, = 0,08s ; A cette date

l’abscisse de la première bille est x( so^

Xj = 0,632m ; l’abscisse de la 2eme bille est aussi égal à x2 = 0,632m.


Exercice 8 :
1) a) La bille est animée d’un mouvement c
rectiligne vertical uniformément varié d’accélération v0
• o_(t=0)
a = g (il est retardé a > 0 et Vo < 0 ) T
h
g sol
Son équation horaire est de la forme:
x = ^-at2 + V0-t + x0 X

ici a = g ;v0=-v0 et x0 =0
i —
d’où x = — g t2 - Vo • t

numériquement x = 5t2 -lOt


b) Lorsque la bille atteint le sol son abscisse est x = h
d’où h=5t2 -10tA = 5-25-10-5 = 125-50
[h = 75m.
2) a) Au point culminant, la vitesse de la bille est nulle, on a :
V2 - V2 = 2a(xc -x0) x0 = 0 et Vc = 0 d’où
V
vo2
-V2 =2 g -xc soit xc
2 g
100 - -------- 7-
numeriquement xc = —— = -5m |xe = -3m

111
b) • L’'Ablbi»»e xt, du point culminant Vérifie l’équation horaire
du mouvement xoll : - 5 = 5t2 -10tc soit 5tJ —10 ttf +5 = 0
Cette équation admet une seule solution (A ■ 0) ■ Ih|
• On peut appliquer aussi vc = lOt0 •-10 • 0 tt, = ls .
3) Entre l’instant L =0s et l’instant tj «2n U bille parcourt la
dlNtuncc d = 2x5 = 10m.
h 75
4) Le point D a pour abscisse xD = +— ■ .■ +15m . On a :
5 5
Vo - V02 =2 g |l(xD - x0) ; x0«0.

Vp=V02+2 g|-x D

AN : V2 = 100 + 20(4-15) = 400 => VD = 20m • s"1


VD = 20•m • s 1
Exercice 9 :
1) Le projectile est supposé soumis à la
seule action de son poids. La R.F.D appliquée
au centre d’inertie du projectile s’écrit
P =m- g =maG => aG = g .
Précisons les conditions aux origines : l’instant X

où est propulsé le projectile avec la vitesse Vo


est choisi comme date initiale (t = 0) ; le centre d’inertie occupe alors
la position O qui constitue l’origine du repère. L’axe (z'z, k) est
choisi vertical ascendant. Le plan vertical xoz contient Vo.
'x() =z() == 0
• A t=0 J__ , Il__ _
v<)=|v0 cos ai + Vo sin oc • k

• V t ■ k .

Les coordonnées du vecteur accélération aG sont donc

112
Les coordonnées du vecteur vitesNC VG sont des primitives des
coordonnées de aG ; compte tenu des conditions initiales
X = v0 cos a
VG
z-- g t+ Vo sin a

Les coordonnées du vecteur position OG sont des primitives


des coordonnées de VG ; compte tenu deN conditions initiales, on
*

obtient les équations horaires OM-


X =
J
V„ cos(x)-t

1 -
z =—- g -t2 + Vo sina-t
„ 2
L’équation cartésienne de la trajectoire s’obtient en éliminant
le paramètre temps t entre x et z.
7t x
Pour a # — soit cos a 0 t = —► et
2 Vo cos a

g
z=- —x2 + x-tana
2 v/ cos2 a

C’est l’équation d’une parabole située dans le plan de tir et


dont la concavité est tournée vers le bas.
2) a) La portée horizontale est la distance OC du point de chute
C. Pour ce point zc = 0 d’où son
----- . 2

Vo • sin 2a Z

abscisse xc
g

O
X
d’où

AN:xc = d - 2500m, g = 9,8m-s2; Vo = 200m-s 1


. . 9,8-2500
sin 2a =-------- — = 0,6125
(200)2
d’où les solutions :
113
■37,8° => [a, = 18,9O| _
2ot3 k 7t- 2at = 142,2° => |çta'p71Jp]

b) Lg flèche est l’altitude maximale atteinte pW le projectile.


Elle représente l’ordonnée zs du sommet S de là parabole.
||«we|r
a o dz II 8 Ir
Au point S: —=0 => - -r
2 ,
■•X| + tga = O soit
dx
Vo coi’ a
2
v0 sin 2a xc
2 g 2

On obtient
---- -2
Vo sin2 a

2 g

• avec a1 =18,9° zs =hmax =214m (tir tendu: courbe (1)).


• avec a2 =71,1° zs = hmax = 1825m (tir en cloche : courbe (2)).
c) La durée du tir est représentée par la date d’arrivée tc au point
1 -
d’impact C d’ordonnée zc(t) = 0 d’où - — g t| + Vo sina-tc =0

2 V() sin a
soit tc =
g
avec a( => t(c = 13,2s.
avec a2 => t2C = 38,6s
Vc|| = or xc = Vo conq
d) o
— - g tc + V() sina = -V()o sina
zc =

2 Vo sina
(en remplaçant tc par )
g
_ I2
d’où Vc Vo cos2 a + Vo sin2 a = Vo

114
Vc = 200m-s"1
La vitesse Vc du projectile en C U même mesure que la vitesse
initiale Vo.
L’orientation de Vc est symétrique lie Vo par rapport à l’axe
(z z, k ).
2
Vn sin 2a
e) La portée horizontale 68t d ■ OC ■
g
2
Vo
d IIIIIX
Elle est maximale pour 8in 2ot ■ 1 d ' OÙ
g
(200)2
numériquement : inux = 4082m.
9,8
dmax = 4082m.
Exercice 10
1) Les deux billes sont lancées dans l’air. On supposera que :
- Le champ de pesanteur terrestre est localement uniforme
g = cte.
- Les forces de frottements sont négligeables plus
particulièrement la résistance de l’air.
- Le référentiel terrestre est galiléen.
Dans ces conditions les deux billes sont soumises, chacune, à
la seule action de leur poids Pj = m, ■ g et P2 - m2 • g .
En appliquant la R.F.D on obtient :
aj = a2 = g . Dans le repère (O,i,j) : g = g • j

= 10m s 2

.1.

115
2) • Bquntlon cartésienne de la trajlfltolr® de (B,)
f.- i- ■

i On a :
* à t=0
V V°'
0
0
OM sol
0
0
*
Vt a
g

V<>,
*
t^O V
g -t

V étant la primitive de a et en tenant compte des conditions aux


origines (t = 0)
__ „ Vo, t = x
OM
2
_2gt=y
OM étant la primitive de V et en tenant compte des conditions aux
origines.
En éliminant le paramètre temps t entre les coordonnées x et y
g
du vecteur position OM on obtient : y = T
* 1
2 Vo,
C’est l’équation d’une parabole contenue dans le plan (ox,oy)
d’axe oy et tangente en O à Vo .
AN: g = 10m s 2 = 2m ■ s 1

y = ———‘X2 = l,25x2 y = l,25x2.


2x4 -------------
Equation cartésienne de la trajectoire de B2
116
La bille B2 est lancée sans vitesse Initiale. Son mouvement est alors
rectiligne uniformément varié. Sa trajectoire est la verticale passant
MM
*
par A donc parallèle à oy. D’où son équation:
[x - OA - cte = 1,80m. ;
3) Pour les deux billes (BJ et (Ba), leur ordonnée à une date
quelconque t est y = — g t2 =5-tî.
2
à t = 0,4s y = 5 x (0,4)1 ■ 0,8m
y - 0,8m
4) Lorsque les deux billes arrivent au soi, leur ordonnée est le
même y = 1,80m. La durée de leur chute est alors :
y = 5t2 => t2 = — = -— = 0,36 d'où t = 0,6s
5 5
t = 0,6s
Les deux billes lancées au même instant, arrivent au sol au même
instant : la durée de leur chute est la même. Il est bien entendu que ce
résultat n’est valable que dans le cas où la vitesse initiale de l’une des
billes est horizontale et celle de l’autre est nulle (ou toutes les deux
nulles).
5) A la rencontre des deux billes, l’abscisse de la bille (BJ est

g 2
x = 1,80 et son ordonnée y < 1,80. or y =----- -ü • x d’où

=> Vo, > 9 et > 3m • s 1

La valeur minimale de est alors Vo, = 3m-s 1

Exercice 11
1) La balle est lancée dans l’air. En supposant, le champ de
pesanteur terrestre localement uniforme et en négligeant les forces de
frottements (résistance de l’air) la balle est soumise à la seule action
de son poids.

117
Dans le réfltitHlel terrestre, supposé galiWen, l'application de la
R.F.D donne P ■ m g = m a => a = g ,
a)tOiùu>BtabllNHons les équations horaires X • f(t) et y « g(t)
• h t =0 :
v,= Vo cos a
v =•
>

Vo sina
n
>
»

à t 5*0
_ . ax =0 Vx = Vo cos a
V t: a • —► Vj
ay=- g Vy = - g • t + V() sin a

b) L’équation cartésienne de la trajectoire de la balle s’obtient en


éliminant le paramètre temps t entre les équations paramétriques x(t)
7C
et y(t). Il vient : cos a 0, soit a .

------- et en remplaçant dans y on obtient :


V(> cos a

AN: lOm-N 2; V

5 ;,2
Y (18)2-(0,7539)2 X

y =----- — x2+0,8714x+ 3,5


182,25 *
__J ___________
soit finalement y(m) “~0,02x2 +0,87x + 3,5

118
2) • Lorsque la balle passe aU-deNNUS du filet son abscisse est :
x = L = 12m.
x L
or x = Vo cos a ■ t => t = ■__ t XL»

Vo cos a V() cos a

AN: L = 12m; Vo
12
t=------- ----- = 0,88s t = 0,88s
18-0,7539
La hauteur à laquelle se trouve la balle à cette date, est
représentée par son ordonnée y à cette date.
or y = -| g t2 + Vo sina-t + h

d’où numériquement :
y = -5r2 + 2,19r + 3,5 et en remplaçant t par sa valeur t = 0,88s on
trouve y - 1,55m.
3) Lorsque la balle touche le sol, son ordonnée est nulle y = 0
d’où -5t2+2,19t + 3,5 = 0. Cette équation admet deux solutions
r, = -0,645 à rejeter et r2 = 1,085
La balle touche alors le sol à l’instant de date t = 1,085
Calculons à cette date, l’abscisse de la balle.
x = IK0 IlCOS a ? = 13,56 • 2,6 = 19,29m
x = 19,29m
Lorsque la balle touche le sol, elle se trouve à 19,29m de O soit à une
distance du filet d = 19,29 -12 = 7,29m .
d<D : le service est alors bon.
Exercice 12
1) Etablissons les équations horaires x(t) et z(t) du mouvement de
la bille.
Nous avons, en prenant comme origine des temps l’instant où la balle
est en O, origine du repère d’espace.
119
*

vjliifla r 0
y —*H OM
V() COHtX 0

0
* vt 7=- g • k —
g
* à t*0
Vo sin a • t ■ x
et OM
cos a gt2+v0 cos a -1 = z

x(t) = Vo sin a ■ t
d’où 1 _k _ _
z(t)=- •t2 + Vo cos a • t
~2 g
2) L’équation de la trajectoire s’obtient en éliminant le paramètre
temps t entre x(t) et z(t) on a : sin a 0 soit a 0 (ou 7t).

C'est l’équation d’une portion de parabole d’axe parallèle à l’axe oz.


3) a) Lorsque la bille atteint son altitude maximale (flèche) en S
.. .
(sommet de la parabole) son vecteur vitesse V est horizontal. Donc sa
composante sur l’axe oz est nulle soit - g ts+ Vo cosa = 0 =>
—«
Vo cos a

AN:ts=l^ = ls.
10
b) A cette date sa vitesse est :

120
-I

! dz
4) L’altitude maximale est atteinte lorsque — = 0 soit :
dx

g y. Nin2a
xs+cotga = 0 => xs
—0" J2
I|v
sin a 2 ï|
C’est l’abscisse sommet de lu parabole d’où son
cos2 a
ordonnée: zs _k ----- +------ __ >
as >u------- sl.
—•

g g 2 g

AN:zs = (16)2'(;°s50)2S5,3m
20
zs = 5,3m
5) Pour le point P d’abscisse OP = xp, son ordonnée zp - 0 d’où
g
Xp +cotga - xp = 0
2 . 2
2 Vo sm a

remarquons que xp = 2xs.

7T 7T
OP = Xp est maximal si sin 2a = 1 => 2a = — => a = — = 45°
p 2 4
La portée horizontale OP est maximale pour un angle de tir égal à 45°.
6) L’ordonnée de Q est nul soit
g
— 2 . 2
Xq + cotga-xQ =0
2V0 sm a

121
xy + cotga = 0

ï xQ + cotga = 0
_. . . f 2
2 Vo sin a
-1010 , n
Soit numériquement : -------- -,----- r— + COt gCt ■ 0
2-(16)2-sin2a 9
-50 cos a • sin a
ou encore------- -— H--------- ------- = 0
256 sin a sin a
Soit------ +--------- = 0 => sm 2a =------ « 0,3906
256 2 256
ce qui donne : 2aj = 23° => aj = 11,5°
ou 2a2 =71-23 = 180-23 = 157 => a2 =78,5°.
Il existe donc deux angles de tir a| = 11,5° et a2 = 78,5° pour
lesquels xQ = 10m. H est à remarquer que ces deux angles de tir sont
complémentaires.
Exercicel3
1- On suppose qu'à l'instant initial (t=0) la
balle est en O, origine
repère ( o; ox, oy j avec ox horizontal

oy vertical.
La balle de golf est soumise à son poids P
La deuxième loi de Newton s'écrit:
P^ma^-mg
par projection sur les axes ox et oy :
vx=0+fj||oœa x=(||v0||costzj.t (1)
<
vy="Hk+R|sina >’=-^UIk2+hlsinaJ (2)

2- De l'expression (1), on tire l'expression de t et en remplaçant dans


(2) il vient :

122
x1 , ..
■V o ll^lr “f 2 1 ►A» LCII1 CA
Z con3 a
Vo

3- la balle doit passer par le point de coordonnées x=Xp et y=0


on doit donc avoir: 0 = — 1 1| g- ||.
2 jl—7“ + X p tan a
h cor»
sin a
en simplifiant par XP et remplaçant tan» par ------ il vient:
cos a
2 sin «cos a. Il v0 II = (|g(|.Xj> (3)

.XP
4- L'expression (3) s'écrit! sin 2» ■ *
Vo|

la valeur prise par doit Être inférieure ou égale à 1. Cela


M
suppose que le joueur puisse imprimer à la balle vitesse Vo de valeur
. t||2

I VU soit au moins supérieur à ||g||.Xp.

r ll-ll2 l|g|-xp 10x425 .


5- Poura= 30 on trouve v0 = —----- =---------- soit
•• " sin 2« sin 60°
Vo =70m.s’1=2,5.102km.h'1

Exercicel4
A- On étudie ici un mouvement vertical de chute
libre. On sait que le vecteur accélération a de l'objet
< B(v=0)
ponctuel s'identifie au vecteur accélération g de la
* kv0
pesanteur; mais il va falloir trouver l'accélération et la -<. A(t=0)
vitesse initiale sur l'axe oz vertical et dirigé vers le i ra = g
haut.
1- Le mouvement de la balle est uniformément varié;
les équations du mouvement sur un axe oz s'écrivent:
az =cte-vz ^at + v^

+ \t + z0

123
avec az = -||f|| v0 =+v0{vitesse initiale àt ■ 0)
z0-L"i 1,60m
d'où leséquutions:
vf «-||tf||/ + |p0|| = -9,8z + |v0||

et z =-^||g||r2+||v0||t + L

La balle s'arrête, atteint son altitude maximale B et redescend


(à moins qu'elle ne soit frappée par la raquette)
2- Calculons la valeur ||vo|| de la vitesse initiale.

Les deux équations écrites plus haut conduisent, en élimant t, à :


vf - v2 = 2az ( z - z0 ) = -21| g || ( z - Zo )
A l'altitude maximale, la vitesse de la balle s'annule. En effet, vy est
positif de A à B puis devient négatif en passant par la valeur zéro.
vz=0 et z = zb = 1,6 + 0,4 = 2m
soit 0-v2 =-2||g||(zfi -z0)^v02 =2X9,8X0,4=7,84
||v01| = ^7,84 - 2,8m..v_l

3- Utilisons la formule donnant la vitesse :


v/( = -9,8t + 2,8
—2 8
A l'arrêt de la balle vz =0 => t = —— = 0,29s
-9,8
r g 0,29s
B- On étudie maintenant un mouvement parabolique de chute libre; le
vecteur accélération tzodu centre d'inertie de la balle est égal à
l'accélération de la pesanteur g. Les axes sont imposés ainsi que
l'origine des temps. Il est commode de rassembler dans un tableau les
valeurs, sur les axes, de l'accélération, de la vitesse initiale et de
l'abscisse initiale puis d'en déduire la nature du mouvement des
projections de la balle.

124
axe ox axe oz
accélération ax=0 az=- g
vitesse initiale vz =0
\
abscisse initiale xo=O zo= 0B=2m
nature du mouvement uniforme uniformément varié
1- Mouvement sur ox
ax=0; vx=Vxo =1^11
* = V + xo=||yi|p

Mouvement sur oz
=azt + K =-9,8r=> v, = -9,8t

z = -a
2 z t2+v,7-o t + zl)
u =-4,9t2+2=>z = -4,9t2 + 2
on obtient la trajectoire en éliminant t entre x et z
f
X
x=x = IvJl.t => t = ü^ii et z = -4,9x +2
V1
7
4.9 o _
2
* +2

v,
La trajectoire est donc une parabole d'axe ozet tangente en B au
vecteur vitesse .
2- Traduisons mathématiquement le souhait du joueur: pour x=12m, z
doit être égal à lm (altitude du point C: voir figure de l'énoncé)
On reporte dans l'équation de la trajectoire.
1 = -pp x (12)2 + 2 => R2 = 4,9 x (12)2

V, = 26,6m.s 1 — 96km.h 1
3- Appliquons la relation indépendante du temps:
v22-v12=2a(z2-z1) = -211^11(^-2))
= vi2 + 2||£||(z2 ~ Zi M v2 = (26>6)2 + 2x9,8(2-!)
= 26,9/72.5 1

125
4- La balle frappe en D le sol tel que z=0. Reprenons l'équation de la
trajectoire:
+2 = 0 avec [IvJI = 26,6m.s~i
Ÿ|
s>X «±I2V2 =±17m
X ■ OD = +17m est la seule solution acceptable.
x = 17m
* Calculons la vitesse V3 en D:
Cherchons les coordonnées Vx et Vz du vecteur vitCHSe ÎZ’ en D
Pour cela il nous faut connaître la date où la balle urrive en D.
Utilisons le mouvement de la projection suivant ox
—11 X 17

1Vj t et x = X => tD = Tjzznj- -


M
— • 0,64 .V
26,6

D'où les coordonnées de :


vx =Vt - 26,6ms 1 ; vz= -9,8tl} & 6,26m. s 1
La valeur de la vitesse vÇ est alors:
|—.112
ll^ll = VHMHF
r 11
||—1|2 = 7(26,6)2 + (6,26)2 - 27,3m .s~l
X

V3 = 27,3m.s-1
5- Le temps mis par la balle pour aller de A à D a été calculé à la
question B 47: to = 0,64s
Le relanceur dispose donc d'un temps très court pour évaluer la
trajectoire suivie par la balle et préparer son geste de renvoi.
Exercicel5
1- La force gravitationnelle F qu'exerce
Saturne sur Titan est une force attractive
centripète (voir schéma).

2- La deuxième loi de Newton (R.F.D de


rotation) s'écrit :
- Msm _ „ Ms _
F = G.——ri = mil donc a = G .—7-n
r r
on a donc dans le repère de Frenet:
126
F parallèleà n : Festcentripète
*
ma, = m — = 0 d 'où aT =0 .accélération nulle
' dt
donc la vitesse est constante: le mouvement est uniforme.
3- On a:

a = — = G—v2 = G—- soit V« JG—


r r t N f
La distance correspondant à Uïl tôür complet (2tfr)est parcourue à la
vitesse constante v en un temps T (période) d'où:
2nr = T.v donc (2#r)2 ssTW d'où
•i 4ff2
Ti ■r.-r-rr-
„:i
’ G.M s
4- D'après l'expression de lu période T il vient:
,, ,4^ (1,22.10’)’x4x(3,14)2 c
Ms = r .----- 5- = ----------- -------------- -r = 5,64.10 kg
T
G. 6,67.10 "x(l,38.106)

Ms = 5,64.1026 kg
Exercicelô
1- a) Le satellite Météo S AT placé en orbite autour de la Terre à
36.000 km d'altitude est géostationnaire.
En effet, sa période donnée dans le tableau est égale au jour sidéral
[f=1436 x 60 = 86.160s
b- Dans le référentiel terrestre, le plan de la trajectoire de ce satellite
n'est pas fixe, mais tourne autour de l'axe des pôles. Ce satellite
«balaie» la surface de la Terre.
2- a) Théorème du centre d'inertie:
loi de Newton ou R.F.D)

soit P = mg = ma =>a = g
* Dans le repère de Frenet:
ar =0
‘ v2
an= — =Sh
l r
127
* A l'altitude h: r»R+h; alors g. = g„.----- —-
"(S+b)1

v»R.^
R + /i
b) Par dtf H nition:

7' = = 2^-—soit T = ~
V R ' 80
\R + h
c)
• Pour METEOSAT:
T=86200s soit 1437min.
• Pour SPOT:
T=6090s soit 102min.

128
Chapitre XIV :
DIFFERENCE DE POTENTIEL
ELECTROSTATIQUE

L'ESSENTIEL DU CHAPITRE
1) Travail d’une force électroitfrtlfM un champ
uniforme i ,
• Une charge ponctuelle q placé# a E
dans un champ électrique unlfOHTIC H*
(É = cte) subit l’action d'une force I
électrostatique F = qE constante. I
• Le travail de la force F lorsque lu \
charge q se déplace de A à B en suivant un
«• (C)
chemin (C) est WA^H ■ F• AB = q • E ■ AB
WA^q Ë~ÂB

• Le produit scalaire E AB étant indépendant du chemin


suivi par la charge au cours de son déplacement, ce travail est aussi
indépendant du chemin suivi : il ne dépend que du point de départ A et
du point d’arrivée B. (la force ^F est conservative).
2) Différence de potentiel entre deux points A et B d’un champ
électrique
• Le produit scalaire E • AB, indépendant du chemin suivi et
ne dépendant que des positions initiale et finale A et B est appelé
différence de potentiel entre A et B (d.d.p), notée VA — VB
( VA - VB ) = E • AB VA : potentiel du point A
VB : potentiel du point B.
• Le travail de la force électrostatique F s’écrit alors :
Joule (J) -> WA^B =q(VA -VB)<- volt (V)
î Coulomb ( C )
• L’unité de la d.d.p, dans le système international, est le Volt
(V).
129
• L’expression du travail précédente rente valable même pour
une force électrostatique non constante (donc champ non uniforme)
3) JlgnO de la d.d.p et sens du vecteur champ électrostatique
• [qVÔj : F et E ont même sens ; la force F est motrice et
son tl'livai I est moteur donc positif W^h > 0.
=> VA - VB > 0 : le potentiel de A est plus grand que celui de B.
A est au potentiel le plus élevé
F a même sens que AB. A F
Ê_gst dirigé vers le potentiel le plus bas
q < 0 : F et E sont de sens contraires
F est de sens contraire à AB. __ e_
F est résistante (s’oppose au -U- * ------------- •-------
B
mouvement) ; son travail est résistant donc
WA^B <0 => (VA - VB ) > 0 puisque q < 0 ; là aussi _E est dirigé
vers le potentiel le plus bas.__________________________________
Conclusion : Le vecteur champ électrostatique E est toujours dirigé
du potentiel le plus élevé vers le potentiel le moins élevé.
Il a toujours le sens des potentiels décroissants.
4) Relation entre E et ( VA - VB )
I
Dans le repère (o, i, j) :
1

AB *b “Xa
yB-yA
EAB =

d’où

or WA^B=q(VA-VB) d’où

130
et par suite or |xB-xA| = d
XB ~XA

va-vb.
d’où |e d^.

m
V.m'

5) Surfaces équlpottntMItt
* Une surface Z est dite ^(potentielle lorsque tous ses
points sont au même potentiel électrique.
VA-VA, =VA -VA» "V^-V^ «••■■O.
* Les surfaces àquipotentlelles sont perpendiculaires en
chacun de leurs points aux ligneN de champ qui passent par sesjsoints.

* Le vecteur champ
électrique en un point de
la surface équipotentielle
est perpendiculaire à cette
surface en ce point.

131
EXERCICES
Exercict 1V
électrostatique uniforme est caractérisé par un
vecüà?^himp Ê = Eok avec Eo =105V m_1 et k vecteur unitaire
Z'Z d’un repère orthonormé (o, i,j,k)
I ) Calculer les d.d.p :
VvA -V’B >• V
VA -V
VC et Vc-V„
entre les points A(0,l,0), B(l,2,3), C(l,2,-1) et D(l,4,4)
l'unité de longueur étant le cm.
2) Quelles sont les surfaces
équi potentielles ?
3) On place dans ce champ
électrostatique une charge ponctuelle
q = 10pC.
Calculer le travail de la force
électrostatique qui s’exerce sur cette
charge lorsqu’elle se déplace.
a) De A à D directement.
b) De A à D en passant successivement par B et C.
c) Conclure.
Exercice 2 :
Un pendule électrique est constitué par une sphère (S)
ponctuelle de masse m = 0,5g portant une charge
électrique q = 3,2 10“7C. La sphère (S) est suspendue à un fil isolant
de masse négligeable et de longueur £ = 10cm. Ce pendule est placé
entre deux plaques métalliques P et Q distantes de d = 20cm. On
prendra g = 10N/kg.

1) Déterminer les caractéristiques du champ électrostatique


créé entre les plaques P et Q lorsque la d.d.p entre ces deux plaques
est VQ-Vp = -1250V.

132
2) Calculer l’inclinaison a du pendule à l’équilibre. Faire un
schéma.
3) a) Calculer la d.d.p VM - VM. entre sa position d’équilibre
initiale M et sa position finale M'.
b) En déduire le travail de la force électrostatique F au
cours du déplacement de (S) de M à M'.
Exercice 3 :
On établit une tension Uaii«Va-Vh«6()() v entre deux plaques
(A) et (B) chargées de signes contraires, verticales, parallèles et
séparées d’une distance d = 12cm l’une de l’autre.
1) Donner les caractéristiques du vecteur champ électrique qui
s’établit entre les plaques (A) et (B). Représenter quelques lignes de
champ.
2) On place entre les deux plaques un objet ponctuel chargé et
portant une charge électrique q, = -5,8 ■ ICE8 C.
Déterminer les caractéristiques de la force électrique
s’exerçant sur cet objet et la représenter.
3) On considère trois points M, N et K du champ électrique. M
et N appartiennent à une même ligne de champ électrique tel que
MN = 8cm et VN > VM.
a) Calculer la d.d.p VM - VN .
b) Déduire le travail de la force électrique F s’exerçant sur la charge
électrique q4 pour un déplacement de N à M.
c) Représenter le point K sachant que WN_,K (F) = 0 . Expliquer.
d) En déduire le travail de F pour un déplacement de la charge qj de
K vers M.
4) Une petite sphère métallique (S) de masse m = lg est
suspendue à un fil de nylon de longueur l = 10cm. Elle porte une
charge électrique q2. Quand on la place entre les plaques (A) et (B) le
fil de suspension de (S) s’incline d’un angle a = 12° et le

133
déplacement de (S) s’effectue dans le même sens que le vecteur
champ électrique.
a) déterminer la valeur algébrique de lu charge q2 de (S) on
prendra g| « ION /Kg.

b) Calculer le travail effectué par le force électrique F au cours


du déplacement de (S) de sa position initiale M à SU position finale N.
En déduire la d.d.p (VM - VN).
Exercice 4 :
Une goutte d’huile électrisée, placée entre deux plaques
métalliques A et B horizontales distantes de 7 mm, reste immobile
lorsque la d.d.p appliquée entre les plaques vaut 245V, la plaque
supérieure A étant chargée positivement. Calculer la valeur de la
charge électrique de la goutte d’huile ; la comparer à celle de la charge
électrique élémentaire e.
On donne :
- Rayon de la goutte d’huile r = 0,88 • 10”6m.
- Masse volumique de l’huile p = 800kg • m“3.
4 ,
- Volume d’une sphère de rayon R V = ^HR •

- g = 9,8N/kg.

- La goutte d’huile est supposée sphérique.


- Charge élémentaire e = 1,6 • 10~19 C.
Exercice 5 :
Un plan xOy, rapporté à un repère y

orthonormé (o,i,j), est placé dans un


champ électrostatique uniforme dont le
vecteur champ E a pour valeur i

E =400V-m“' et pour direction et sens

ceux du vecteur -(i + j). On prend comme référence de potentiel


électrostatique celui du point O(Vo = 0).

134
On considère les points A(5(0) et B(5,5), l’unité des
longueurs sur les axes étant le cm<
1) Calculer le potentiel VA üll point A et le potentiel VB au
point B. 4»
2) On place dans le champdilOOtTOMtatique une charge
q = -6[iC. Calculer le travail
agissant sur cette charge lorsque

135
CORRECTION
z
Exercice 11
k
pointN d’un champ électrique :
• (Va-Vb) = E-ÂB
Y
Dans le repère (o, i,j,k) :
* E = Eo • k : E est porté par l’axeOZ,
*AB = (xb -xA)i+(yB -yA)j+ (zb -zA)-k
Remplaçons dans ( VA - VB ) :
(va -Vb) = E0[(xb -xA)k-ï + (y„ -yA)k-j + (zB-zA)k k]
or i et j sont perpendiculaire à k d’où k • i = k • j = 0
et k-k = k2 = 1 (k vecteur unitaire)
d’où |(VA-VB) = (zB -zA)-E0
AN: zB=3-10’2m ; zA=0 ; Eo=lO5V m~1
(VA - VB) = 3-10~2 -105 =3■ 103V
(VA-VB) = 3-103V
• (Va-Vc) = E-ÂC
= E0 k-[(xc -xA)i+(yc -yA)j + (zc -zA)k]

(VA -Vc) = 105(-10’2) = -103V


(Va-Vc)--IO^V
• (Vc-Vd) = E-CD
(Vc - VD) = E0 -k[(xD -Xc)i + (yD -yc)j + (zD -zc)j]
d’où |(Vc-VD) = Eq(zd-zc)
AN: zD=410_2m; zc =-10’2m Eo=10sVm'1

136
(Vc-VD) = 10J(4-10'a 410~’ ) = 5 ■ 10! V
(Vc - VD) = 5-103V ,
2) Les surfaces équipotentielles Sont ClfâN surfaces perpendiculaires aux
lignes de champ c’est-à-dire au vecteur Champ électrique. Or E est ici
porté par l’axe OZ donc il est perpendiculaire au plan xOy. Toute
surface contenue dans ce plan conitltue une surface équipotentielle.
3) a) Le travail de la force électroitfitique qui s’exerce sur la charge q
lorsque celle-ci se déplace de A à D 6N1 : WA._>D = q(VA - VD )
«MN'mmM
* ■
Or (VA - VD ) » E • AD
= Eok[(xu -xJÎXy,, -yA)j+(zD -zA)k]

ou encore

d’où VA -VD =E0(zd -za)


Remplaçons dans l’expression du travail : =qE0(zD-zA)
AN: q = 10p,C = 10~5C ; E0=105V-m_1 ;
zD =410 2m ; zA =0
WA..Æ = 10-5 • 105 • 4 • 10-2 = 4 • 10'2
WA^D = 4-10~2J~
b) Dans ce cas WA_^D = WA->B + WB_C + W(
Or
• WA_>B = q(VA — VB ) = 10 5 • 3 • 103 = 3 • 10 2 J
WA->B =3 10~2J
•WB^c=q(VB-Vc)
= q • E • BC = qE0(zc - zB) = 10“5 • 105(-10-2 - 3 ■ 10"2)
WB^c=-4-10~7
• WC^D =q(Vc-VD) = 10-5-5-103 =5 10 2J
WcJ=5-10-2j]

d’où WA^D = 3 • 10-2 - 4 • 10 2 + 5 • 10-2 = 4 ■ 10”’


wa^=4-io-2j|

137
On retrouve le même résultat que précédemment lorsque la
charge SO déplace directement de A à D sans passer par B et C.
c) LÇhtHNilll de la force électrostatique est le même pour les deux
CheftlinB différents qu’a suivi la charge électrique : le travail de la
force électrostatique est indépendant du chemin suivi. On dit que la
farce électrostatique est une force conservative.
Pftl'ailleurs WA^D = WA^B +WB_)C + WC^D s’écrit en fonction des
d.d.p.
q(VA - VD) = q(VA - VB) + q(VB - Vc) + q(Vc - VD)
ou encore en simplifiant par q
(Va-Vd) = (Va-Vb) + (Vb-Vc) + (Vc-Vd)
Les différences de potentiel s’ajoutent algébriquement.
Exercice 2 :
!)• (VQ_VP)<O=>VQ<VP
La plaque Q est au potentiel le moins élevé :
le vecteur champ électrique E est dirigé
vers cette plaque.
• Les plans des plaques constituent des X

surfaces équipotentielles ; elles sont


disposées verticalement ; le vecteur champ
électrique E, devant être perpendiculaire à
ces surfaces équipotentielles est donc horizontal.
L’intensité du vecteur champ électrique est telle que

E 1250 2 = 62,5 102Vm~1


d 20 1(T2
E = 6250V -m’1

2) La sphère (S), placée dans le champ électrique, est soumise à


l’action des forces suivantes :
* Son poids P = mg, vertical et dirigé vers le bas et d’intensité
P - m- g

138
* La force électrostatique F = q-E ayant même direction que E
(donc horizontale), même sens que B!puisque la charge que porte (S)
II**
est positive et une intensité F = q • B <
* La tension T du fil de suspension dont direction est celle du fil
et le sens est de (S) vers 0 (point de SUSpUîlUion).
Ces trois forces sont coplanairei(plan vertical), concourantes
et vérifient la relation vectorielle P 4P+T ■ 0, puisque le pendule
...» *
électrique est en équilibre. Dans le repfere orthonormé (Sj »Sy) on
peut écrire Px + Fx + Tx ■ 0 et Py + Fy + Ty - 0

= F T =- T
*FX T=
F
0 Ty = T

d’où F T sin a = 0 T sina = F (D


|+ T cosa = (2)
_r
Q E
tana = —
m g

m = O,5 1O3kg g =10N/kg.


3,2 • 10~7 • 6250 p Q
tana = E
510^10
a = 22°
0.
3) a) (Vm-Vm,) = 1-MM_. \
e
Dans le repère orthonormé (Mx,My a\<
\

et X

mm' = (xm,-xm) i +(yM.-yM) j


Or
xM =0 et yM = 0
' xM, =^sina et yM, = €-^cosa = ^(1-cosa)
139
(VM - VM.) = E ^sina

AN : E = 6250V m _1;f = 0,lm;a = 22°


(Vm-Vm,) = 6250 -0,1 -0,37
(Vm-VM'W34V
b) WM^M.=q(VM-VM.)
AN: q = 3,2-10_7C ; (VM -VM.) = 234V
=3,2-10~7 -234 = 748,8 • 10”7 J
WM. =748,8-10~7J
Exercice 3 :
1) • Le champ électrique qui s’établit entre
les deux plaques chargées est uniforme. Le
vecteur champ électrique E qui le caractérise
est constant.
• Les plaques A et B constituent des surfaces
équipotentielles. Le vecteur champ électrique
E leur est perpendiculaire ; les plaques étant
verticales E est horizontal.
• VA-VB=600V>0 d’où VA>VB: la
plaque B est au potentiel le moins élevé. Le vecteur champ électrique
E est dirigée de A vers B.
• L’intensité du vecteur champ électrique est telle que

d 12-102
E = 5-103V.m_1

• Les lignes de champ sont tangentes, en chacun de leurs points, au


vecteur champ électrique. Ce dernier étant horizontal, les lignes de
140
champ sont des droites horizontales et orientées de A vers B (même
sens que E ).
2) La force électrique F qui agit IUF lu charge q! est telle que
F = qiÊ.
• La force F a même direction que ELdpriü horizontale.
• qt < 0 : F a le sens contraire dl Cllul d# Ë donc dirigée de la
plaque B à la plaque A.
F = |q1|- E =5,8-10“ s-5’10’■ 29'10’" N

3) a) • Remarquons d'abord que N est du


côté de la plaque A et M du côté de la plaque
M*
B pour que E reste toujours dirigé du
potentiel le plus élevé vers le potentiel le
moins élevé (VN > VM d’après l’énoncé)
(VM - VN ) est alors négative.
• (VM-VN)= E -MN

Dans le repère (Nx, Ny) : i N(0,0) M(d',0) avec

d' : distance entre N et M = MN


-d'-ï]=-Ê • d'• i • i
d’où (VM-VN)=Ei
i“tj

(Vm-Vn) = - E •d'

AN : Ê = 5- 103V d'=8 10_2m


(VM - VN ) = -5 • 103 • 8 • 1(T2 = -400V
(Vm-Vn) = -400V~
b) Lorsque la charge q] se déplace de N à M sous l’effet de la force
électrostatique F, le travail effectué par cette dernière est :
WN^M = qj (VN — VM )
AN:qj =-5,8 1O’8C;

141
) = -(Vm-Vn) = 400V
= -5,8 10~8 -400 = -232-10“7J
, , ? Le travail est négatif, il est résistant.
C) W(ft»C||(VN-Vk) = O qj^O donc (VN - Vk) = 0 soit
N-»K
VN ■ VK ; N et K ont même potentiel ; ils appartiennent à la même
lùrflicc équipotentielle.
Or ici les surfaces équipotentielles sont des plans parallèles
aux plaques. Donc le point K appartient au plan vertical passant par N.
d) W(F) = qi(VK-VM) or VK=VN d’où
K^M

W(F) = qi(VN-VM) = W(F)


K—»M__________________ N-»M

W(F) = -232-10"7 J
K-»M

4) a) Remarquons d’abord que (S) effectuant


un déplacement dans le même sens que E, la
force électrique F a même sens que E ; il s’en
suit que le charge q2 est nécessairement
positive (F - q2 • E).
La sphère (S) est soumise à l’action des forces
suivantes :
- Son poids P = mg vertical et dirigé vers le
bas.
- La force électrique F = q2 ■ E horizontale.
- La tension T du fil.
La sphère (S) est en équilibre : ces trois forces
sont coplanaires, concourantes et telles que
P + F + T = Ô.
Cette dernière relation vectorielle signifie que le vecteur
somme R = F + P est directement opposé à T (figure ci-contre).
Dans le triangle rectangle SPR on a :

142
F #2 E m g
tana = _► __ »
>A
e tan a ■ ——
p m g E

AN: a = 12° ; g = ION-kg -1 9

q2 = 0,2 •—^ = 4-10“’C


H2 5 103 ______
|q3-0.4^

b). W(F) = q2(V„-VK)«q1.E'MN


M->N ■ ->!.■■? ■

Dans le repère orthonormé (Mx,My)


E= E i
MN = (xN-xM)i + (yN-yM)7
orxM=0etyM=0 xN ■ /'Ninot ;
yN = ^-^cosa ■ 4?(1 -cosa) -it=rr

d’où MN = 1 sin a i + ^(1 - cos a) j


W(F) = q2 • E i [f sin a i + ^(1 - cos a) j ]
M—>N
W(F) = <72||.£'||-€sina i ■T+«2||ë||«i- cos a)
1 0

finalement W(F)m^n — q2 E sin oc

AN:q2=4 •10’7C; E = 5 •103Vm -1;a = 12°; f = 10cm

W(F) = 410-7 • 5• 103 10"1 -0,2 = 4-10'5J


M—>N ____________________

W(F)
M—»N
• W(F) = q2(VM - VN) d’où (VM-VN) =
M—»N q2
soit encore (VM - VN ) = E sin oc

143
(Vm-Vn) = 100V

A............. ..... ............................


• Lll goutte d’huile électrisée et + ♦ + + + + + + + + + + + + + + +7
placée dans le champ électrique
uniforme régnant entre les plaques
A et B est soumise aux forces
suivantes :
- son poids P = mg force verticale et dirigée vers le bas.
—*
- la force électrique F = qE q étant lu charge électrique
portée par la goutte d’huile.
• La goutte d’huile est immobile dans le champ ; donc F + P = 0 les
deux forces F et P sont directement opposées : la force électrique F
est donc verticale et dirigée vers le haut c-à-d vers la plaque positive
A. Elle est donc de sens contraire à celui du vecteur champ électrique
E. La charge q de la goutte d’huile est alors négative.
D’autre m étant la masse de la goutte d’huile.
-*
__ mg
or F = |q| E d’où kl E = m- g et | q| = -
E
or m=p•V : p masse volumique de l’huile et V : volume de la
sphère V =^LIr3

d étant la distance séparant les plaques A et B.

d’où l’expression littérale de la valeur de la charge :


4pJl -d-n-r3
q = 3Va-Vb
AN • lq| _4-8402-9,8-740:;(0,m0:^ = 2-10-C
141 3-245
|q| = 2-10’,9C et q a-2-IO~I9C
Il est clair q = -e (e charge électrique élémentaire).
Exercice 5 :
1) • Calculons (VA-VO) :
(Va-Vo) = EÂO. y

B(5,5)
Dans le repère (o,i, j) A
X1
Z 1
Ex E cosoc
E !
Ey E sina ___ i
t j yq_________________ [A(5,0)
X
X0 XA T x
AO
y0-yA
d’où
(VA -Vo) = -E cosa-(xo -xA)- E sina(yo-yA)
or xo=0 yo=0 et Vo=0

VA = ExAcosa + E yAsinoc-= E (xA cosa +yA sina)


Le vecteur champ électrique ayant pour direction et sens du
. V2
vecteur - (i + j) a = 45°. cosa=sina = —.

D’autre part yA=0.


d’où E xA cosa
il

AN : Ê = 400Vm_l ; x A = 5 ■ 10 2 m ;

VA = 14,14V
145
Calculons (Vu-V0)

(Vl(-Vo) = EBO ; or BO XO“Xli “• - E cos a


et Lw
VI F
yo-yB - E sin a
d'où (Vb-Vo) = -E cosa(x0-x0)-||Ê|sina(y„-yB)

cos a = sin a (a = 45°) xo=0 et y()-0 et V()=0


VB = ExBcosa+ E sina-yB = Ê[cosa(X|( +y„)

VB = E cosa(xB +yu)

AN: E = 4102Vm-1 ; cos a « 0,707 ;


xb =yB =510~2m
VB = 4 • 102 • 0,707 • 10-W2 = 28,28V
VB = 28,28V
2) W(F) = q(VA — VB )
A—>B

AN:
W(F) = -6 • 10~6 (14,14 - 28,28) = 14,14 ■ 6 • 10-6 = 84,84 • 10^
A—»B ________

W(F) ~ 84,8 • 10~6 J


A->B

146
Chapitre XV
Mouvement d'une particule chargée dans
un champ électrique uniforme
L'essentiel du chapitre
• La particule chargée est supposée Soumise uniquement à la
force électrique f = qË (la poids de la particule est
négligeable devant cette force), ,
f
• Sous l'effet de cette force, sotl accélérai Ion est a - —, m étant
m
sa masse.
• Deux cas peuvent se présenter:
a) Si la particule entre dans le champ électrique en un point O sans
vitesse initiale ou avec une vitesse initiale Vü parallèle à Ë (donc à f ),
son mouvement est rectiligne uniformément varié.
'^ = Ô~
■ la particule chargée a un mouvement rectiligne uniformément accéléré (q>0)

il Ë

11 11 d
U = tension (d.d.p) entre les plaques
(Pi) et (P2) chargées.
d = distance entre les plaques.

* Si la particule entre dans le champ en O avec Vo , sa vitesse, à la


date t, est :
Ë
V = (q- ■>+
m
2^ ,
Elle sort en O' avec la vitesse:
m

147
Le champ dMptrique, créé entre les deux plaques, accélère la particule
chargderPOUr une particule donnée, la vitesse h la sortie ne dépend
que d* Ift tension U entre les deux plaques appelée tension
«oodWrtrtrlce.
Application : Canon à électrons
fe) SI 1« particule entre dans le champ en un point O avec une vitesse
Initiale ï<, ^Onon parallèle à Ê son mouvement est parabolique.

Application: oscilloscopes

148
Exercices
Exercice!
Un électron sort d’un CUhOn
F
h électrons à la vitesse
= 30.000km • s-1 et pénètre dàM UDI région de l’espace où règne

un champ électrique uniforme créé Ptf dWX électrodes A et B


distantes de 10cm.
1) Quel doit être le signe de UA(1|L1!QI1 >
veut que le mouvement de l’électron i
retardé entre les deux électrodes ? I( 8 -. .............
2) Donner la valeur de U afin qui
‘ ■ A
l’électron arrive au voisinage de B avec UM
vitesse nulle. Dans ce cas, que va faire l'éllCUOII ?
3) On impose Uab = 100V .
a) Donner F équation horaire x(t) de l'éllCtron.
b) Avec quelle vitesse VB l’électron arrive-1"il en B ?
c) Quelle est la durée du trajet AB,
Exercice!
Deux plaques d’un condensateur plan, P| et P2,
sont percées de deux trous Oj et O2. Entre les plaques
règne un champ électrique uniforme E, p-
parallèle à l’axe (y y, j) (figure).
1) Une particule a (He2+) traverse le
Pi
condensateur. Calculer la force électrique à
laquelle elle est soumise. Montrer que le poids P de la
particule est négligeable devant cette force.
AN : e = 1,6 • 10’19 C ; ma = 6,64 • 10’27 kg.

g|j = 10m-s 2.

2) La particule pénètre en O, avec la vitesse Vo = Vo • j (Vo > 0).


Le champ électrique est E = E • j (E > 0).
a) Donner les caractéristiques du mouvement de la particule entre
les plaques et l’équation horaire de son mouvement.
149
b) Calculer la vitesse de la particule en Oa.
c) Calculer lu durée du trajet OjOj .
On donne : O|O2 = lOcm = 10.000km • b"1 E = lO’VnT1.

On étudie la trajectoire d’un électron


entre les plaques d’un condensateur
n
plan. A l’entrée du condensateur "iX. T
x' I 0 X

située à mi-distance des plaques,


arrivent des électrons homocinétiques
de vitesse Vo = Vo • i (figure).
Soit Uj la tension entre les plaques distantes de d.
1) Etablir l’équation de la trajectoire d’un électron entre les
plaques du condensateur.
AN: / = 0,lm ; d = 0,lm ; U, = 2000V ; |î^|| = 6• 107m• s"1.

me = 9,110“31kg ; e = l,6 10"19C.


2) Calculer l’angle que fait à la sortie du condensateur le vecteur
vitesse avec l’axe (xx, i).
3) On reçoit les électrons sur un écran E perpendiculaire à (x x, i ) et
situé à la distance D = 0,2m des extrémités des plaques.
A quelle distance d' de l’axe (x'x, i) les électrons rencontrent-t-ils
l’écran ?

Deux plaqucN planes et a


J-A
--.J
horizontales sont disposées
symétriquement par rapport à un B

axe (A). La plaque supérieure A est 4

chargée positivement, l’autre B négativement.


Il existe une d.d.p. de 100V entre elles.
Un paquet d’électrons arrive en I avec un vecteur-vitesse V;
non parallèle à (A) et tel que y = 12.000km • s~‘. L’angle a de V;

150
avec l’axe (A) et la longueur £ des plaques sont tels que les électrons
ressortent en J. On suppose qu’il* IM Subissent l’action du champ
électrostatique que pendant le temps dl VOl entre les plaques A et B, et
*
que les distances aux plaques A et B lOOtll mômes pour I et J.
1) a) Etablir les équations horaires düJflBUVament d’un électron.
b) En déduire la forme de la trajectoiîtfd’un éUctron entre I et J. La
représenter schématiquement. ,
c) Calculer la valeur de l’angle Oli
2) a) Quelle est la valeur de U d'UB électron en J ?
b) Est-il accéléré sur son parcours tnt» I et J ? Justifier la réponse.
c) Calculer la déviation d' que Subit IMIOOtron h lu sortie du champ
électrostatique sur un écran E dlipOlé perpendiculairement à (A) et
placé à une distance D ■ 0,1m *de extrémités des plaques A et B.
On donne : me = 9,1 • 10“31 kg J d ■ 2cm ; £ = 10cm ; e = 1,6 • 10“19 C.
Exercice5
Dans le tube électronique d’un oscillographe, les électrons
émis par le canon avec la vitesse Vo sont déviés par deux paires de
plaques XX' et YY' planes, rectangulaires et parallèles à Vo (voir
figure).

Les plaques de chaque paire sont distantes entre elles de d et


leur côté parallèle à Vo a une longueur £. Le champ électrique créé
par chaque paire de plaques est supposé uniforme et limité à l’espace
entre les plaques.
L’écran fluorescent, de largeur L = 10cm et de hauteur
h = 8cm, est quadrillé sur toute sa surface (carreaux de 1cm x lem ).
151
BnxMbnco de champs électriques, le pinceau électronique
frapptMlin Cil son centre O. Les différences de potentiel appliquées
reSptoOtiveinent aux plaques XX' et YY' sont notées Ux = Vx -Vx,
et Uy ■ Vv - vr.

1) Les plaques XX' ne sont soumises à aucune tension et l’on


applique aux plaques YY' une tension positive Uy.

U) Etablir l’équation de la trajectoire des électrons entre les


plaques YY' en fonction de Uy, d, e (charge élémentaire) et me
(masse de l’électron). Préciser le plan de la trajectoire et les axes
choisis pour repérer cette trajectoire.
b) Montrer que la déviation Y observée sur l’écran est
proportionnelle à Uy et s’écrit Y = k! -Uy. Exprimer k; et préciser
le sens de déviation en fonction du signe de Uy.
2) a) Dans le cas où Ux =0 et Uy = 8V, la déviation du spot est
Y = 2cm sur l’écran fluorescent. Calculer k] et préciser l’unité et
graduer en volts l’axe y y de l’écran.
b) Dans le cas où Ux =10V et Uy =0, la déviation X du spot
est 2cm. Calculer k2 tel que X = k2 Ux et graduer en volts l’axe
X'X de l’écran.
3) Entre les plaques XX' est appliquée maintenant la tension de
balayage Ux (t) en dents de scie représentée sur la figure ci-contre.

a) Qu’observe-t-on sur l’écran lorsque Uy = 0 ?


b) On applique aux plaques YY' une tension alternative Uy(t).
Qu’observe-t-on sur l’écran de l’oscilloscope ?

152
Exerciceô
1) On se propose de montrer j d’tbord, les limites d’utilisation,
en tension, d’un oscillographe, et les moyen» de remédier.
Pour cela, on s’intéressera uniqUéffienl à la partie responsable
du balayage vertical : un condensateur ï formé de deux plaques
conductrices horizontales P| et P2, Supposons appliquée entre ces
plaques une tension continue U m V^- Vp,, De» électrons pénètrent
alors dans ce condensateur en un point O équidistant deN armatures.
Leur vecteur vitesse V„,
horizontal, est tel que d
VT0 = 16106ms-1 (voir figure

ci-contre). Ils donnent sur l’écran (E)


un spot : en So quand U = 0, en S lorsque U 0.
a) Montrer que S0S = 3,75 ■ 10-4) U | si l -
D = 27cm. U étant mesuré en volts et S0S en mètre (charge massique

de l’électron — = 17,78 • 1010SI ).


m
b) La partie « utile » de l’écran implique S0S < 4,5cm.
Quelle est la valeur maximale de IUI permettant l’observation du
spot ?
Assurez-vous qu’alors les dimensions des plaques permettent aux
électrons de sortir effectivement du condensateur.
c) Comment peut-on « visualiser » une tension continue
appliquée entre les bornes d’entrée de l’oscillographe, de valeur
200V ? 0,4V ?
2) Limite d’utilisation en fréquence. Les tensions à visualiser sont
en général des tensions u périodiques, de fréquence f.
On n’obtient des résultats satisfaisants qu’à condition que f ne
soit pas trop grand. Pourquoi ? Donner un ordre de grandeur de la
fréquence maximale admissible.

153
Exercice7
Deux plaques métalliques verticales (A) et (B) sont placées
dans le vide à une distance d l’une de l’autre et sont soumises à une
tension U Al| - VA - VB positive. La hauteur deN plaques est L. Entre
les plaques, se superposent deux
Champs : le champ de pesanteur
Supposé uniforme, caractérisé par g
et un champ électrique uniforme
caractérisé par E (voir figure).
Une petite sphère M ponctuelle,
de masse m, pesante, portant une
charge électrique q positive est abandonnée sans vitesse initiale à
l'instant t = 0 en un point Mo dont les coordonnées dans le système

d’axe xox, yoy sont : x0 = — et y0 =L.

On ne peut pas négliger l’action de la pesanteur.


1) Trouver les deux forces qui agissent sur la sphère. Montrer que
cette dernière reste dans le plan (oxy).
2) En déduire les composantes sur les axes Ox et Oy du vecteur
accélération a du mouvement de la sphère.
3) Déterminer en fonction du temps, les coordonnées du vecteur
vitesse V ainsi que celles du vecteur position OM. Ecrire l’équation
de la trajectoire. Quelle est sa nature ?
4) Calculer la date d’arrivée de la sphère dans le plan horizontal
passant par O,
5) Quelle valeur dont-on donner à UAfl pour que la trajectoire de
la sphère passe par le point P de coordonnées (d, 0).
On donne d = 4cm ; L = lm ; — = 10 6C• kg 1 ; g = 10ms 2
m
Exercice8
1) La cathode (C) d’un oscillographe émet des électrons dont la
vitesse à la sortie du métal est supposée nulle. Les électrons arrivent
154
ensuite sur l’anode (P) et la traverse pM
l’ouverture Oj avec une vitesse ‘ {P (J’)

Vo horizontale (voir figure). •: 5 j


X

On applique une d.d.p.


Uo = Vp - Vc entre l’anode et la
cathode.
On néglige l’effet du poids lUttoffiOUVimint.
a) Etudier le mouvement dej 4Moni entra (C) et (P) et déduire
la valeur de Uo sachant que ltt valeur de V() est

Vo = 1,875 107m-s“'.
b) Quelle est la nature du mouvement au-delà de (P) ?
2) A leur sortie en O|, les électrons pénètrent en O entre les
armatures (A) et (B) d’un condensateur plan ; les armatures, de
longueur L, sont distantes de d = 2cm et disposées horizontalement.
On établit entre (A) et (B) une tension U = VA - VB positive et
réglable. Le mouvement des électrons est étudié dans le repère
(o, i, j ) orthonormé supposé galiléen tel que i et Vo aient même
direction et même sens.
On néglige toujours l’effet du poids.
a) Indiquer le sens du champ électrique maintenu entre A et B et
établir l’équation cartésienne de la trajectoire des électrons dans le
champ électrique puis représenter son allure.
b) Soit Vs le vecteur vitesse des électrons à la sortie du
condensateur. Calculer sa norme.
c) Déterminer l’angle a que fait le vecteur vitesse Vs avec l’axe
xx.
3) Quelle condition doit remplir la tension U pour que les électrons
sortent du condensateur ?

155
4) Le pinceau d’électrons arrive ensuite sur un écran fluorescent (E)
situé à la distance L, du centre de symétrie I des plaques. Calculer le
déplacement y du spot sur l’écran.
On donne: lIo=lOOOV ; U = 100V ; masse de l’électron
W, ■9,110 "kg ; charge élémentaire e = 1,6-10 luC ; d = 2cm;
L ■ 6cm et L[ = 12cm.

156
Correction

Exercice 1
1) • Le champ électrique B 88t E

parallèle à Vo : le mouvement de À1.. 1' «


i Vo X
0 q<0
l’électron dans le champ électriqUfl Utllfori
A B
E est rectiligne uniformément ‘ i

• On veut que ce mOUVIfiMflt doit retardé donc Vo et


l’accélération a sont de Sent FO, (il * Vo < 0).
• La force électrique *F ■ m • 7 tt môme direction et même sens

que a (m > 0). D’autre part F ■ q Ë q < 0 donc F et E sont de

sens contraire : le champ électrique E est dirigé de A vers B. Le

potentiel de A est donc plus élevé que celui de B.


■ U A - U |, est alors positive UAB > 0
Uab
2) VB-VA =2a(xl(-XA) or VB=OetVA=Voeta = ^

u =-^
UAB o
________ 2q
; q = -l,610"l9C

= 2560V.

Arrivé en B avec une vitesse nulle, l’électron rebrousse chemin.


3) a) * Equation horaire
Précisons les conditions aux origines : (repère o, i ).
- Origine d’espace : le point O d’où pénètre l’électron dans le
champ.

157
OriHWôM temps : l’instant où l’électron pénètre en O dans le
champ vitesse Vo.
BMI 0«l «militions x(t) = |at2 + Vot.

or ftBSÈ = ÆAB) d,où x(t)= qEA^.t2+Vo.t


m m•d 2m • d
AN :q = ~l,610“19C ; = 102V ; m = 9,110~31kg ; d = 10_1m ;
V„ = 3107ms-1.
l,6 10~19 102
x(t) = - • t2 +3-107t
2 • 9,1 • 10-31 • 10'1
x(t) =-88-1012t2 + 3-107 - t

b) Ona : VB-VA =2a(xB —xA) or a = —=


m md
V2=V02 et xB-xA=d
d’où V2 - V2 = ^Uab • d =
md m
VB2 = V,’+SL» et vB = Jv,J+SL»
m V m
AN:V0 =3107m-s~1 ;q = -l,610"19C ;UAB =100V
m = 9,ll(T31kg.
vbJ9.10“ 2xW Hr'9 •102
9,1 •10’31

= i9 10
" 14 -^SLÉ.io
9,1 - 14

VB = 107 79-0,3516 = 107 78,6484

c) Ona: VB=a-tB+V0 => tB =


a
+ _(VB-V0)-m d
avec a = — = d’où — TT
m md q ■ Uab

158
(2,94 107-3 107) 9,l-10"31 4P"1
AN: t„ =
—1,6 • 10-19 -102
6x9,1 1O-10
= 3440”10s
R9 . ....................................................

1,6
tB = 34 40"’*’#
Exercice 2
I) • La particule a de charge positive est soumise, dans le
champ électrique E , à la force êlwtrlquo F telle que : F=qE,
q>0 F et E ont même direction et même sens d'où y
F = q-E- j d’où F «q E , |}__ oa
7
a ^i>o
E__
F = 3,240~19 407 =3,2 10’12N Pf
Oi

F = 3,240~12N.

Le poids de la particule a est telle que :


P = ma- g = 6,64 10 10 = 6,64 10-26 N.

3,2-10'2 P
= 48-1012 = 5-1013 F = 5-1013
6,64 10‘26

Il est clair que le poids de la particule a est 50 milles de


milliards plus petit que la force électrostatique !
Ce résultat n’est pas particulier à l’application numérique
proposée. Il en sera toujours ainsi dans les cas étudiés où une particule
chargée sera soumise à l’action d’un champ électrostatique uniforme.
Mais il sera souhaitable de le justifier à partir des valeurs numériques
données dans l’énoncé.
2) a) * Nature du mouvement de la particule a
• La particule a est soumise, dans le champ E , à la force

F = q • E = ma • a d’où a = = cte : le mouvement de la

159
particule Ofcllt rectiligne uniformément varié et comme a et Vo sont
deffifnie 8WN II est uniformément accéléré (a • Vo > 0).

*
La VftleUl (le l’accélération est

AN ! q = 2e = 3,2 • 10~19 C ; E = 107 V • m~1 ma - 6,64 10 27 kg


» -|| 3,2-10~19-107
I U 11“ 6,64-10'27 = 0,48-1015wr2.

a = 48-1013m-s"2

* Equation horaire du mouvement


Précisons les conditions aux origines :
Origine des espaces : la position de la particule en O,.
Origine des temps : l’instant où la particule pénètre dans le
champ en Ol avec la vitesse Vo.
Dans ces conditions, dans le repère (O,, j ) :
y = —1 at 2 + Vo • t soit numériquement :

y(m) = 24-1013 -t2 +107 -t


b) La vitesse VÛ2 de la particule en O2 est telle que :
vo2 “Vo" =2a(y2-yi) or y2-y1=O1O2
d’où Vo2 = Vo2 + 2a • O,O2 soit numériquement
V2 = (107)2 +2-48-1013 101 =1014 +96-1012
vo22 = 196 1012 => V02 =14-106m-s~'
V

v03 = 14.000km s’1.


c) On a: V02 =V0] +at, t désignant la date d’arrivée en O2.
Elle représente aussi la durée du trajet OjO2.
_ Vq2 -Vq, _ 14 106 -10 106 4-106
d’où 83-10~'° s
a 48 1013 48 1013
t=83-10~10s.

160
'TT Nous abordons dans cet exercice le mouvement parabolique
d’illW particule chargée (ici l’électron) dans un champ électrique
Uniforme. Il est bon d’expliciter et justifier les hypothèses
simplificatrices d’étude (avant la résolution) à savoir :
- La particule est soumise pratiquement à la seule force
électrostatique ; en particulier, son poids peut être négligé devant cette
force électrostatique (se rapporter à l’exercice 2).
- La valeur maximale de la vitesse de la particule reste faible
devant la célérité c de la lumière dans le vide de façon à pouvoir
utiliser les lois de la mécanique classique.
Dans ces conditions, l’étude du mouvement de la E

particule chargée arrivant avec une vitesse Vo dans une


A
zone où règne un champ électrostatique uniforme de
vecteur E est identique, dans le
cas où Vo n’est pas parallèle à
O
E , à l’étude du mouvement Vo

parabolique d’un projectile dans


un champ de pesanteur uniforme.
Illustrons ceci par l’exemple très classique suivant :
Le vecteur Vo est orthogonal à E qui représente le champ
électrostatique supposé uniforme régnant entre les armatures d’un
condensateur : la particule suit une trajectoire parabolique. Puis
n’étant plus soumise à partir du point M à aucun champ
électrostatique, la particule est alors animée d’un mouvement
rectiligne selon la tangente à la parabole en M. On étudie, dans ces
conditions, la position A du point d’impact de la particule sur un
écran E.
Ce type d’énoncé appelle les remarques suivantes :
1- La réalisation d’un champ électrostatique à peu près
uniforme entre les armatures nécessite que celles-ci aient des
161
dimensions impOl'Iünles par rapport à la distance qui les sépare
(armatur.©l>:)ÔngllPS et rapprochées). Il faut donc toujours s’assurer, à
fortiori .dftns CCN conditions, que la trajectoire parabolique n’est pas
inî^Q^ptdo pur line armature, autrement dit que la particule n’est pas
Oftptdb malw Nort bien du condensateur..
De plus, nous négligeons les « effets de bords » c’est-à-dire
nous supposons que le champ électrostatique s’annule brutalement à
l'extérieur du condensateur.
2- Entre les armatures, on vérifiera que le poids est bien
négligeable devant la force électrostatique (nous l’avons fait sur un
exemple de l’exercice 2 précédent). A signaler que même si la
particule se déplace dans un vide poussé (pou éviter les collisions) son
poids existe ! Mais ce poids, que l’on a négligé à juste titre sur le trajet
OM, on n’en parle plus, généralement, sur le trajet MA : or, entre M et
A, comment le négliger puisque l’on suppose que c’est la force
appliquée à la particule ?
En fait ce n’est pas le poids que l’on néglige entre M et A,
mais ses effets sur la trajectoire suivie. Pour fixer les idées, prenons
= 20.000km • s 1 a = 15°, d = 20cm. On trouve que le point
d’impact réel B est distant de A d’environ 10 15m, distance de l’ordre
de grandeur des dimensions d’un noyau atomique !
Ce sont ces ordres de grandeurs qu’il faut garder présents à
l’esprit pour comprendre ici combien
il serait aberrant de vouloir utiliser
sur le trajet MA l’équation de la
trajectoire parabolique d’un
projectile dans un champ de
pesanteur.

Ces précisions étant apportées, abordons l’exercice proposé.


I) Dans le champ électrique E , l’électron de charge q = -eest
Noumis à la force électrostatique F = -e E , elle est verticale et de
liens contraire à E .

162
D’autre part F = me • a don© ü est porté par l’axe (yy', j)

=>
(
Ainsi V t : a 0,
mfl
k ,<
Précisons les conditions AUX oHginOI I
Origine des espaces : le point O d'où pénètre l'électron dans le
champ.
Origine des temps : l’instant où l’électron entre dans le champ
en O avec la vitesse Vo.
Ainsi :
0 = ax
X
a t=0 etVt a e|E

Vo t =

Ie E

En éliminant le paramètre t entre x(t) et y(t) [équations horaires] on a :

et

e E ,x*
e-Uj 2
y- 2 X y - 2
2me Vo 2me • v0 ■d

C’est l’équation d’une parabole d’axe oy. Or 0 < x < L : il


s’agit donc d’une branche de parabole.
AN: e = 1,6 ■10’19C;U1 = 200V ;me =9,1-10"31 kg ;
= 6-106m-s' d = 0,1m.

163
. . 1.6-l()“,y-2 102 2 __ 2
*""
y ■ TTT ... "71----Z------- vj------ Fx = 0,5 X
■■■ ‘ 2x9,1 ■I0"31 -36-1012 -1er1
0,5xj avec 0<x<^.
2) A lu sortie du champ électrostatique, entre M et A, l’électron
NO ddpluce selon la tangente en M à la parabole, n'étant plus soumis au
Champ électrostatique. Cette tangente est la direction du vecteur
vitesse V avec laquelle l’électron sort du champ et qui fait l’angle a

avec l’axe (x x, i ) tel que tga =


<dxA-/
C’est le coefficient directeur de la tangente en M à la
parabole.
tga = (2x0,5x)x=, = 2x0,5x0,1 = 0,1
a = 5,71°.
3) Désignons par H l’impact sur l’écran E du pinceau d’électrons
en l’absence du champ. La déviation HA = d'est égale à la valeur de
l’ordonnée yA du point A d’impact des électrons sur l’écran à la
sortie du champ. HA = d' = yA .
Deux méthodes peuvent être utilisées au choix, pour calculer la
déviation HA = d'.
* Admettre que le prolongement de MA coupe Ox en un point
z -f
O' tel que x0, = — (propriété de la parabole). On a alors
<<

dv £
I
>

oX o

— = £ avecxA -£ + D xn. =—y'=0


II

LdxJx=£ 2
I
x
>

d’où yA =(xA -x0,)-f


= ^ + D-| -£ = ^ + D^-£

y a = ^~-+ 0,2^ • 0,1 = 0,025m

y A = 25mm .
* Calculer l’ordonnée du point M de la parabole :
yM=(0.5x2)XDf=0,5-f2.

164
Puis écrire :
Al d'oï
y A =^(xA-xM) + yM
XA~XM \dXA=«

yA=^ + D-€) + 0,5^ f i!(>


yA =£-D + 0,5£2 = 0,1 0$2 +04
* (0,1) *
I
yA = 25 • 10~3m = 25mm r;
d’où |h = dz = 25mrnL
Exercice 4
1) a) Précisons les condffillH trfftow i
Origine des espaces ! lÔÏÏflt 1 OÙ pMlN l’électron dans le
champ. ( r,f.,
Origine des temps : l'Instant où 1* électronentre dans le champ
i
en I avec V, .

avec

q < 0 donc a et E ont même direction mais sont de sens contraire.


Dans le repère (I, i, j ) on a :

* Vt a a • j = —— d’où
d

md

165
Vj cos a
V
V; sina

* pour t>0 V
t- V| sina

V; cosa-t
et IM 11 q I ' UAB 2 *y .
--—1------- 1 - Y sinat
2 md 1
Les équations horaires du mouvement de l’électron sont alors :

b) Pour trouver l’équation de la trajectoire de l’électron dans le


champ électrostatique, il faut éliminer le paramètre temps t entre x(t)
TC
et y(t). cos a 0 => a * —.
2
X
On a : t = -_z7 ------ et en portant dans y(t) il vient :
Vj cos a

# 'Uab x2
■? = 2-mds —2 2 -tantrx
Vt cos a
C’est l’équation d’une parabole d’axe (A') la médiatrice de U
dont la concavité est tournée vers A. Comme 0 < x < / il s’agit d’une
branche de parabole.
Ce dernier résultat aurait pu être trouvé en remarquant que
l’électron est repoussé par l’armature B (chargée négativement).
Numériquement: ]q| = 1,6-10~19C ; UAB AB =100V ;

m = 9,1 • IO~3lkg ; d = 210~2m ; y = 12106ms"1.


_____l,6 10~19102 x2
y 2 • 9, i • i o-31 • 2-1 o-2 - (12 ■ io6)2 — ------ tan a ■ x
cos a

166
y =---- -— x2 - tan a • x avec 0 £ x < o,im.
cos a
c) Le point J(£,0) appartient à U parabole d’où :
3 3
0=——^-tanæ^ ouenoor * ——^ = tana-
cosa co» a
Soit cos2 a • tan a = ou GQ|ta ' üin (X « 3i?.
or cos a • sin a = d’otb lifl 201 ■ M ■ 6 X 0,1 = 0,6
2 ?>■ ,
sin 2a = 0,6 => 2CX| «36,87 s> (Xt« 18,43°
ou rc-2àj «3637 S> à3*71,57e.
Il existe donc deux valeur» de a complémentaires pour que
l’électron sorte en J du champ électrostatique.
2) a) Calculons l'instant t} d’arrivée de l’électron en J. A cet
instant l’ordonnée de J est nul d’où
0_ i |q|-uAB
t2 - V; sina-tj
2 md
j, v 11 q | ■ UAB
tj = V; sin a et par suite
2 m-d
2- Vj sina m d

A cet instant le vecteur vitesse Vj aura les composantes suivantes :


V; cos a
V, 2 V, sin a • md
1

- V, sin a
1
Iql^
—►
Vj cos a j 2 _k 2 _2
Vj v/ = V; cos2 a + y sin2 a = y
Vs sin a
p;—;-------
d’où = V; = 12.000km -s"1
r
Ce résultat très particulier est dû au fait que I et J sont à la
même distance de chacune des deux plaques A et B. Dans le cas
général Vj V, .

167
b) On a VU précédemment que a était parallèle à (A') et orienté
de B vefB Al Lit projection du mouvement d’un électron sur (A) est un
mouveffiant rectiligne uniforme (pas de composante du vecteur
accélération suivant A).
Pltr contre la projection du mouvement sur A' est un
mouvement uniformément varié : retardé de I à S, sommet de la
parabole (vitesse initiale suivant A' de sens contraire à a ) puis
ttccéléré de S à J.
On aurait pu répondre à cette question en calculant la norme du
vecteur vitesse Vs. On trouve
c) La déviation d' est l’ordonnée yM du point d’impact M de
l’électron sur l’écran E.
yM -yj fdy>
xM-x5 ldxjx=f
dy 6 _6£_
• — = —5— x - tan a et -tan a
dx cos a cos2 a
Xj = € d’où

soit

6x0,1 0,6
numériquement yM =0,1 = 0,1 -tancr
cos2 a cos2 a /

Pour a = a, = 18,43° 0,33


J
yM = 0,034m = 34mm yM =34mm
• Pour a = a,= — -a,=^>
2
f 0,6 t "l
yM = o,i. —------ cotga,
l^sin a, )
" 0,6 ------
yM = o,i -3 = 5,7m yM =5,7m.
.0,01 7
168
Exercice 5
y
I) a) * Equation horaire du M

mouvement d’un électron -JS


O
entre les plaques yy'.
L’électron est soumis à la seule action de
la force électrostatique F = -e E = mc ■ a (son E

poids étant pratiquement négligeable) d’où


7 = -— ÏÏ or ÏÏ =-iE • j •
me

_ e E Uy - eUy -
d’où a =----- • j comme E a =-----—■ J
me d med
a,=0
Ainsi V t a
aay - ,
me d
Précisons les conditions aux origines :
- Origine des espaces : le point O' où pénètre l’électron dans
le champ des deux plaques y et y'.
- Origine des temps : l’instant d’entrée de l’électron entre les
plaques y et y'.
Vz = cte = Vo
* Ainsi à t = 0 V
Vy=0

* à t>0 *

en intégrant a et compte tenu des conditions aux origines ■


t2

en intégrant V et compte tenu des conditions aux Ôtàflfiiï ■


Les équations horaires du mouvement de l'électron lOnt ttlOl'N :

169
"Wrl ' ><!?■
* {KqUiltlon cartésienne de la trajectoire,
Pour trouver cette équation il suffit d’éliminer le paramètre
.. . eUy
tompu entre z et y. On trouve : • • t-i
V
2me d vo2

C’est l’équation d’une parabole contenue duiiN le plan zO'y de


sommet O' et d’axe O y. Comme 0 < z £ la trajectoire se réduit à
une portion de parabole.
b) * Le champ électrique s’annule en N d’abscisse zN = t ; au-
delà le mouvement des électrons devient rectiligne uniforme (vitesse
acquise en N) jusqu’au point d’impact M sur l’écran. La déviation du
pinceau électronique, sur l’écran est alors Y = OM - D, • tga avec tga
(pente de la tangente en N à la parabole),
tel que tga = f—
\dzjz=^ me-d-V02
et D] distance séparant le milieu P des plaques à l’écran E.
.. . __ eUy Dj-l ______ _ k _ e-Dj-t
d’où 1 — en posant k; = 2
me d- Vo me • d ■ V o
on a : Y = k1Uy
La déviation du spot lumineux sur l’écran est donc bien
proportionnelle à la tension Uy appliquée entre les plaques Y et Y'
horizontales.
* Précisons le sens de déviation du spot.
• Si Uy >0 c’est-à-dire Vy > Vy-, le champ électrique E est
orienté de la plaque Y à la plaque Y', E étant toujours dirigé vers le
potentiel décroissant; la force électrique F =-eE s’exerçant sur
l’électron est orientée de Y' vers Y : la déviation Y est alors vers le
haut.
• Inversement si Uy < 0 la déviation y sera vers le bas.
170
2) a) k, = — = - = 0,25cmV"'
Uy 8
Cela signifie que chaque graduation de 1cm sur l’écran,
suivant la verticale y y correspond à une tension électrique de 4V
entre les plaques horizontales Y et Yz. La hauteur de l’écran étant
égale à 8cm elle permet donc de mesurer une tension de 32V c’est-à-
dire de -16V à +16V.
b) On peut établir de la même manière que la déviation X du spot
lumineux sur l’écran fluorescent lorsque Uy =0 et Ux / O est telle
X 2
queX = K2U„ => kj«—• = — = 0,2cm • V-1.
2 x 2 Ux 10

Cela signifie que chaque graduation de 1cm sur l’écran suivant


l’axe xx correspond à une tension de 5V entre les plaques verticales
X et X'. La largeur de l’écran étant de 10cm, elle permet de mesurer
une tension de 50V c’est-à-dire de -25V à +25V.
3) a) Si on applique entre les plaques XX' une tension Ux
variable en dents de scie et une tension Uy = 0 entre les plaques
YY', le spot décrit l’axe x'x de gauche à droite avec une vitesse
constante. Comme T' est très faible, du fait de la persistance des
impressions lumineuses sur l’écran, on observe sur ce dernier un trait
lumineux horizontal.
b) Lorsqu’on applique aux plaques verticales XX' une tension
Ux en dents de scie et aux plaques horizontales YY' une tension
Uy (t) alternative, le spot lumineux aura :
- Un mouvement horizontal uniforme suivant x'x
(x = k;Ux =kH)
- et un mouvement vertical non uniforme suivant y y
(y = k2-uy).
Le spot trace alors la courbe u = f (t) de la tension appliquée
aux plaques verticales YY'.Si la tension Uy est sinusoïdale on
observe sur l’écran une sinusoïde.

171
Exercice 6
Cet exercice est relatif aux limites d'utilisation d’un
oscillographe.
De.elül
1) a) Lu déviation verticale est S0S =------- L—J— (Etablie dans
m.-V0’-d
Pixerclce précédent).
AN : S0S = 3,75 • 10"41U | en U.S.I..
b) S0S<4,5cm => |U|<120V.

Les électrons sortent du condensateur si [y M | < ~

e|U l^2
or yM = —— (voir développement des exemples précédents).
2m • V2 • d

On en tire pour | U | = 120V, | y M | = 0,33cm alors que = 1cm donc

c’est bien la largeur de l’écran qui limite ici la tension à appliquer


entre les plaques.
c) • Au-delà de 120V, la tension d’entrée doit être « divisée »
avant d’être appliquée entre les plaques. Pour cela on utilise un
atténuateur réglable placé dans le circuit de déviation verticale.
• Si |U| = O,4V ; S0S = 0,15mm : le déplacement du spot est
imperceptible. Dans ce cas, on amplifie la tension d’entrée avant de
l’appliquer entre les plaques.
C’est le bouton de « sensibilité verticale » qui permet de régler
le gain de façon à obtenir une déviation verticale mesurable.
2) Il s’agit d’obtenir sur l’écran de l’oscillographe le tracé de
U = f (t) à un facteur d’amplification près. Outre un choix convenable
des conditions de balayage horizontal, il faut être assuré que le
déplacement du spot est à tout instant proportionnel à U. Cette
proportionnalité a été établie dans le cas d’une tension U continue, les
calculs effectués supposant U = cte au cours de la traversée du
condensateur. Que se passe-t-il si u varie ?

172
Les calculs faits pour U= constante restent valables si,
la durée de transit des électrons dans le condensateur, u ne varie pas
de façon appréciable. Si 0 désigne cette durée, on doit donc avoir
T
0 « T (période de u). Si l’on choisit 0 =---- au maximum on en
F 100
1001
déduit T > 1000 soit T >

Avec les valeurs numériques précédentes, on trouve


T > 2,5 • 10-7s soit la limitation en fréquence f < 4 • 106Hz .
Exercice 7
1) La sphère est soumise aux forces extérieures suivantes :
- Son poids P = m • g .
- La force électrique F = q E .

Dans le référentiel terrestre supposé


galiléen, l’application de la RFD
à la sphère donne :mg+qE=ma
d’où a = g + —• E
m
or q et m sont des constantes et g et E sont des champs
uniformes donc a est un vecteur constant dans un plan parallèle à
xoy.
Comme la sphère est abandonnée sans vitesse initiale dans le
plan xoy, son mouvement est rectiligne uniformément varié dans le
plan xoy.
173
2) La protection du vecteur accélération sur les axes Ox et
q|Ël|
ax
Oy du repère donne V t a m •
ay=-ï

3) Précisons les conditions aux origines :


'«■ Origine des espaces : le point O.
- Origine des dates : l’instant où la sphère pénètre dans le champ
en M().
Ainsi à t = 0 la sphère est en M0^,L^ avec une vitesse

Vo = O.
• Dans ces conditions le vecteur vitesse V à t > 0 a les
composantes suivantes :

V Vx=q m •t en intégrant a et compte tenu des conditions


vy=-g -t

aux origines.
• Le vecteur espace OM, a les composantes suivantes, en
intégrant V et compte tenu des conditions initiales.

x = —q—M + —
OM 2 m 2
y=4RH2+L

L'équation de la trajectoire s’obtient en éliminant le paramètre


( d^| 2m /T x 2
temps t entre x(t) et y(t). On t2 = x — -=qi = (L-y)- —
l 2
q e g
m g m g d
d’où y---- x + ---- —+ L
q ÏÏ 2q E

C’est l’équation d’une droite : la trajectoire est rectiligne.


174
4) Lorsque la sphère arrive dans le plan horizontal passant par O,
son ordonnée est nulle : d’où
1 — 7 2L . Ï2L
O = — g t +L soit t et t «
2 g g

5) Les coordonnées de P(d,0) doivent vérifier l’équation de la


ï|d
m g ■d m
trajectoire. D’où O - ----- “ip l . J. +L
q 1 2q

m g d m g •d
Soit E
2q Ë 2qL

AN: d = 410~2m ; — = 106 g = 10ms"2 L = lm


q
v 106 10-16 10 _ = g 1q3 y = 8KV KV = vok = 1q3
21

Uab=8KV
Exercice 8
1) a) Entre l’anode et la cathode, l’électron de charge q = -e est
soumis à la seule action de la force électrostatique F = -e • Eo (son
poids étant pratiquement négligeable). Cette force est horizontale et
dirigée de (C) vers (P).
L’application de la R.F.D donne -eE0=m a d’où

a = —— • Eo ; le vecteur accélération est constant et différent de


m
zéro : le mouvement de l’électron entre (C) et (P) est rectiligne
uniformément accéléré puisqu’il est abandonné sans vitesse initiale BU
niveau de la cathode (C).
On a alors V2 -V| =2a(xp -xc).
175
or Vc ■ ’ 0 ,
m
2e —►
vl) Eo or (Xp — xc) — Uo
m
2
Ol par suite Vo

AN : m = 9,110“31kg ; Vo C
9,1 10~31 • (1,875-107)2

Uo =103V.
b) Entre et O les électrons ne sont soumis qu’à leur poids dont
l’action est négligeable. Leur mouvement est alors rectiligne uniforme
avec le vecteur vitesse Vo.
2) a) L’électron n’est soumis qu’à l’action de la force
électrostatique F = -e E , son poids étant négligé. Cette force F est
verticale et dirigée vers le haut, E étant dirigé vers le bas puisque
U = VA - VB > 0 ( E est toujours dirigé vers le potentiel décroissant).
L’application de la RFD à l’électron donne : - e E = m • a
d ou a =---- E .
m
Ainsi, dans le repère (O, i, j ) et quelque soit t on a :

a e U
md
Précisons les conditions aux origines :
- Origine des espaces : le point O position de l’électron à
l’entrée dans le champ E .
- Origine des temps : l’instant d’entrée de l’électron dans le
champ en 0 avec la vitesse Vo.
Dans ces conditions :

176
V
V x = VV0 x- Vo -t
pour t > 0 V et 1 eU 2
V =— y =--------- 12
y . 2 md
L’équation cartésienne de la tl^jectolrc de l’électron s’obtient
en éliminant le paramètre temps t entra X(t) Ot y(t) soit
eU
y - 2 A
2md Vo

C’est l’équation d’une parabole.


Comme 0 X£L ! la
trajectoire se réduit à une branche
parabolique de sommet O et d’axe
yy-

b) Au point de sortie (S) des électrons du champ électrostatique


on a :
eU
VxS = V
V Vo( et V s=---- -ts avec xs - Vo • ts = L
md
eUL
d’où VxS = v0 et VyS =
m • d Vo
( V
eUL
or Vs2=Vx2s+Vy2=V02 +
md V,o
k
2
f
e-U •L
et Vs V
vo2 + I—Hl
md- IVOI
V
AN: Vo

\2
' 1,6 10~19 100 0,06
^9,1 -10~31 •2-10~2l,875-107;

177
2

Vg « 1,892-1()7 ms 1

C)

AN:

d’où
3) Pour que l’électron sorte du condensateur, il faut que sa
trajectoire ne coupe pas l’armature supérieure c’est-à-dire que pour
x = TL,y<r d

eUL2 d
Pour le point S de sortie : ys = —2 <2
2md Vo

2e ,, . UL2 d
or Vo2 =---- Un d ou --------- < — soit
m 4d-U0 2
AN: P
(6-10’2)2 36
U<222V
4) Dans le vide, les électrons ne sont soumis à aucune force, leur
poids étant négligeable. Après sortie du champ électrostatique leur
mouvement est alors rectiligne uniforme avec le vecteur Vs. La
direction de la trajectoire est donnée par celle de la tangente à la
parabole au point de sortie S. Cette tangente passe par I. On a :
= “ IO' = L,etIS04etSS.=ys

d’où Y =
L

178
eUL2
or ys = -------- (à partir de l'équation de la parabole).
2md- Vo
e'U'L-L.
d’où le déplacement du spot Y ■ . ..... 12'

2eU0
or
m
finalement
2dU0
100 0,06 •0,12
AN: Y = ■ 0,018m
2 0,02 1000
Y « 18mm

179
Chapitre XVI
Mouvement d'une particule chargée dans
un champ magnétique uniforme

L'WttniMdu chapitre
/• Action d'un champ magnétique uniforme sur une particule
Chargée en mouvement: force de Lorentz
M*
Une particule de charge q animée d'une vitesse V et placée dans un
champ magnétique uniforme de vecteur B est soumise à une force
F ayant les caractéristiques suivantes:
- Sa direction est orthogonale à celles de V et
B donc perpendiculaire au plan (V, B).

- Son sens est tel que le trièdre [qV,B,F^est direct

si q>0 et indirect si q<0.


Son intensité est:
F = |#|. V . B sin(v,B)

Le sens de F est défini par la progression


d'un tire-bouchon que l'on tourne en
amenant q V sur B .
Cette force est appelée force de Lorentz.
2- Mouvement de la particule chargée dans le champ
magnétique uniforme
• En négligeant le poids de la particule, celle-ci est soumise
uniquement à la force magnétique de Lorentz constamment
perpendiculaire à BetV, donc le vecteur accélération
F - -
3 = — est perpendiculaire à B et V .
m
• On en déduit que:
* La trajectoire est dans le plan formé par aetV ; ce plan est
perpendiculaire à B.

180
* La composante tangentielle de l'accélération est nulle aT s» 9 donc
V est constant: le mouvement est uniforme.
* La composante normale de l'accélération est telle que:
V2 |p|| |4||v||.||B||sina
d’où
R m m
m V
D—
"kl- B .sincr
le rayon R de la trajectoire est constant: la trajectoire est circulaire.
Conclusion:
Le mouvement de la particule est circulaire uniforme dans le plan
perpendiculaire à B et contenant!/ .
3- Applications
• De la même façon que l'on utilise la déviation d'un pinceau
d'électrons par un champ électrique dans un oscillographe
cathodique, la déviation d'un pinceau d'électrons par un champ
magnétique est utilisée en particulier dans les tubes
cathodiques des récepteurs de télévision. Celle des ions par un
champ magnétique est à la base du principe des spectrographes
de masse.
• A la vitesse constante V correspond une vitesse angulaire

Z? constante et une période de révolution T telle que:

R m 11 11 g (û

si la vitesse est orthogonale au champ magnétique B, sin a = 1 et B


ldi 11 -11 2ïï.m
prend la valeur m = Oc =—. B et T = |r_|.
m I4n

Cette vitesse angulaire ne dépend que du rapport — et de la mesure de


m
B

181
En mécaniqiltt^ewhmienne, elle est indépendante de la vitesse
*
d'éjectiqç^
Cette propriété CNl mise à profit dans le cyclotron,
â)eMt appelée: pulsation-cyclotron; la fréquence Nc =^Test appelée

MqUtnuc cyclotron.

182
Exercices

On réalise le montage dit « Bobines de Helmholtz » alimenté


en courant continu. Entre les bobines une enceinte de verre contient un
gaz raréfié qui permet de visualiser la trajectoire des électrons. A
l’intérieur de cette enceinte, on dispose d’une source d’électrons ;
ceux-ci sont émis dans la région de champ magnétique uniforme de
vecteur B orthogonalement à l’axe des bobines donc orthogonalement
à lï.
1) A partir de l’expression de la force exercée sur une particule
chargée en mouvement dans un champ magnétique uniforme, déduire
la nature du mouvement des électrons dans l’expérience proposée ci-
dessus.
2) Les données expérimentales sont les suivantes :
- Tension accélératrice des électrons créés sans vitesse initiale
appréciable U = 140V.
- Diamètre du cercle décrit par les électrons D = 9,5cm.
En déduire la valeur du champ magnétique.
On donne e = 1,6 ■ 10-19 C ; masse de l’électron me = 9 • 10”31 kg .
Exercice 2 :
On considère un appareil à pinceau d’électrons où, grâce à un
filtre de vitesse (voir exercice 28) tous les électrons de masse m et de
charge -e sortent du canon à électrons avec le même vecteur vitesse
V . Ces électrons sont alors soumis à l’action d’un champ
magnétique uniforme de vecteur B produit par le dispositif des
bobines de Helmholtz. On suppose que est très petit devant C

célérité de la lumière dans le vide.


1) Cas où V est orthogonal à B .
a) Montrer que les électrons ont un mouvement circulaire uniforme.
b) Calculer le temps T mis par un électron pour décrire la
circonférence.

183
c) L’énWgle cinétique d’un électron varie-t-elle au cours du
mouvement ? L'énergie cinétique Ec d’une particule de masse m et
aniiÀiillî’une vitesse V est telle que Ec = —mV .
'<i Hr 2
d) ' Que devient le rayon de la trajectoire si l’énergie cinétique de
l’ÜlôCti'on est multipliée par deux ?
ô) Que se produisait-il si les électrons avaient des vecteurs
Vitesses de normes différentes à leur entrée dans le champ
magnétique ?
2) Cas où V est parallèle à B : quelle est la nature du
mouvement des électrons ?
3) Cas où la direction de V est quelconque (cas général). Quelle
est la trajectoire des électrons ?
Exercice 3 :
Dans un téléviseur, un canon à électrons produit un faisceau
homocinétique de vecteur V horizontal.
Ce faisceau est dévié par deux
champs magnétiques de vecteur B!
et B 2 supposés uniformes, et
agissant entre deux plans (Pj ) et (P2)
distants de d = 4cm ; B[ et B2 , de même
que (Pj ) et (P2 ), sont perpendiculaires à V .
A la distance D = 21cm de (P2), un écran vertical arrête le faisceau.
Une fluorescence se produit au point d’impact du faisceau sur l’écran,
et une petite tâche lumineuse, appelée « spot » apparaît. Le tout est
placé dans un tube (tube cathodique) à l’intérieur duquel la pression
de gaz résiduel est très faible, tube protégé de toute influence
électrique et magnétique extérieure.
1) Quelle est la nature du mouvement de l’électron entre les deux
plans (PJ et (P2) d’une part, entre (P2) et l’écran d’autre part,
lorsque l’un seulement des deux champs agit ?
184
2) Lorsque Bj = B2 = 0 , le spot est au milieu O de l’écran. Ce
point sera pris comme origine d’un repère (O, i, j ) lié à l’écran avec
i horizontal et j vertical. Déterminer la direction et le sens.de B,
pour que la déviation soit horizontale et positive lorsque B2 = 0 .
Déterminer la direction et le sens de B3 pour que la déviation soit
MH» NMk ■
verticale et positive lorsque Bt •» 0 .
’ ' ll** fll** ll*****
3) Quelles valeurs faut-il donner h B, et B2 pour que le spot

soit en un point S tel que OS = 12 i + 4 j (distances exprimées en


cm). AN; = 10.000km s ■'.

Exercice 4 :
* Cet exercice et ceux qui suivent sont relatifs au mouvement
d’une particule chargée soumise à l’action simultanée d’un champ
électrostatique et d’un champ magnétique uniformes.
* Une particule de charge positive q, de masse m, se déplace
avec un vecteur vitesse V, . Elle est soumise, sur une longueur
^parallèle à V,, à un champ uniforme qui peut être un champ
électrostatique ou un champ magnétique, de vecteur E ou B
orthogonal à V) .
Elle décrit, dans le plan de la figure, dans le premier cas (fig.l)
une portion AB de parabole, dans le second cas (fig.2), un arc de
cercle CD. A V,
On demande dans chaque cas :
1) La nature (électrostatique ou magnétique),
B
la direction et le sens du vecteur champ ;

2) De définir le vecteur représentant la force


responsable de la déviation (direction, sens et
intensité).
fig.2
3) De comparer, les valeurs de la vitesse à l’entrée et

185
Exercice 5
Pour obtenir, à l’entrée d’un spectrographe de masse, par des
exemples, des particules chargées ayant un même vecteur vitesse, on
place avant la chambre de déviation du spectrographe un «sélecteur
de vitesse pour particules chargées » (filtre de Wien).
Le principe du filtre est le
Suivant. Des particules * o' X

v
chargées positivement, par
exemple, sont projetées en un point O
dans l’appareil suivant l’axe xx (voir figure ci-contre).
Elles sont alors soumises à l’action d’un champ électrostatique
uniforme E , grâce à la tension U appliquée entre deux plaques
parallèles distantes de d, et à l’action d’un champ magnétique
uniforme de vecteur B orthogonal à E et à l’axe xx.
Les sens de E et B sont ceux indiqués sur la figure.
1) Montrer que les particules arrivant en O avec un vecteur
E
vitesse V de norme ne sont pas déviés par les deux
B

champs et sortiront du filtre par l’ouverture O'.


2) Décrire sans calcul comment seront déviées les particules pour
lesquelles V > V, et celles pour lesquelles V < Vj .

3) Calculer V! dans le cas où B = O,1T, d = 0,5cm et


U = 50V.
Exercice 6 :
Dans un tube où l’on a fait le vide, un filament chauffé F émet
des électrons avec une vitesse de valeur négligeable devant celles
obtenues par la suite. Ce filament est fixé en O d’une grille plane G
placée verticalement. On établit un tension UGG< entre cette grille G et
une grille G' identique placée parallèlement à G.
186
La distance entre G et G' est d = 8mm, et on suppose que
dans cet espace règne un champ électrostatique
uniforme de vecteur E .
Dans ces conditions, un pinceau
d’électrons sort de G' en O' avec un vecteur
vitesse Vo,, perpendiculaire à la grille G' et tel
que = 16.000km s Dès la sortie de la

grille G', les électrons pénètrent dans une région où règne un champ
magnétique uniforme de vecteur B parallèle aux grilles et horizontal,
tel que II B = O,1T.

D Déterminer U GG' ’ ainsi que la valeur du champ

électrostatique entre les deux grilles.


2) Indiquer la trajectoire des électrons à partir de O'. Montrer que
le pinceau d’électrons revient sur la grille G' en un point A dont on
déterminera la distance à O'.
3) Quel est le mouvement du pinceau d’électrons après A ?
Revient-il sur G ? sur G' ? Si oui, en quel point et avec quel vecteur
vitesse ?
Décrire rapidement le mouvement ultérieur du pinceau jusqu’à sa
sortie de la région où régnent les champs électrostatique et
magnétique.
4) Montrer que la projection du mouvement des électrons sur un
axe horizontal perpendiculaire aux grilles est périodique. Calculer la
période T.
N.B. : On supposera que les grilles ne gênent pas le mouvement des
électrons et qu’il règne entre ces grilles un champ électrostatique
uniforme identique à celui qu’on obtiendrait entre deux plaques de
même forme.
On donne :charge de l’électron q = -1,6 • 1(T19C.
masse de l’électron m = 9,1 • 10-31 kg.
187
Correction
Exerçât! _
1) j XJne particule de charge q, animée d'un vecteur vitesse V et
plftClh dllUN un champ magnétique de vecteur champ B , est soumise à
lino force magnétique F et à son poids P . Mais

généralement négligeable devant F .

Cette force magnétique est constamment orthogonale à B donc

le vecteur accélération en un point quelconque est


k
m
orthogonal à B .
Le champ magnétique uniforme créé entre les bobines de
Helmholtez est tel que B est parallèle à l’axe des bobines. Or le texte
précise que le vecteur vitesse V des électrons est orthogonal à l’axe
des bobines : on a bien VLB.
Les composantes de a et V sur un axe parallèle à B sont
donc nulles et par suite il n’y a pas de mouvement parallèlement à B .
La trajectoire sera donc dans le plan formé par a et V . Ce
plan est perpendiculaire à B puisque a L B et VLB.
* La force magnétique F est aussi perpendiculaire à V donc

a = — est perpendiculaire à V ; V étant porté à chaque instant


m
par la tangente à la trajectoire, la composante tangentielle du vecteur
accélération est donc nulle : aT = 0 est

constant : le mouvement est uniforme.


*
L’accélération normale vaut :

R : rayon de courbure de la trajectoire,


or, ici, a =aN ;

188
F
a = aN d’où aT = V = 0
m m
Puisque l’angle ( V , B ) est tel que ( V , B ) =

On en déduit R = puisque, m, | q |, V et B sont

constants.
La trajectoire est circulaire.
Conclusion : L’électron a donc un mouvement circulaire uniforme
dans le plan perpendiculaire à B et contenant V .
2) * Déterminons d’abord, la vitesse V des électrons à l’entrée
dans le champ B .
Les électrons sont créés sans vitesse initiale appréciable et sont
placés dans un champ électrique E . Ils sont donc animés d’un
mouvement rectiligne uniformément varié d’accélération
—■ q'Ë'
a =----- = ------- .
m m
2lq|E
Onaalors V2 -V„ = 2-a(xB -xA) = -L-— (xB -xA)
m
or E(xb -xA) = U (tension accélératrice)
, 2|q|U 2q -U
et Vn =0 d’où V2 = —!—!—
m V m
AN: |q| = 1,6 10",9C ; U = 140V ; m = 9-l(T3,kg
V = 7106ms-1

m V „ m- V
* De R = -----==r on tire B
q • B
9 10~31 - 7-106
AN: B
1,6 -KT19 • 4,75-1 CT2

189
Exercice 2
1) fl) Voir l'exercice 1 précédent. Le rayon de la trajectoire
m V m V
circulaire est R
|q|- B e- b
_ 2trR 27tm
b) représente la période du mouvement
v1 e B

circulaire uniforme.
c) 1 I—-II1
L’énergie cinétique est Ec = -^
hh V . est constant

puisque V est constant.


donne R = S
d) V , m et e (masse et valeur
e- B

absolue de la charge d’un électron) sont fixes ainsi que B . Donc, si

Ec est multipliée par 2, R est multiplié par V2 .


e) R est proportionnel à V : les électrons les plus rapides

décrivent un cercle de rayon plus grand.


2) Si V est parallèle à B , la force magnétique F = 0 . Le
vecteur accélération a est donc nul, le mouvement des électrons est
rectiligne uniforme. Leur trajectoire est la droite qui porte V ; elle
est donc parallèle à B .
3) Si la direction du vecteur vitesse V est quelconque, on peut

considérer que ce vecteur possède :


Une composante orthogonale à B responsable d’un
mouvement circulaire uniforme dans un plan perpendiculaire à B .

190
- Une composante parallèle à B responsable d’un mouvement
rectiligne uniforme selon une droite parallèle à B.

La composition de ces deux mouvements détermine, pour la


particule, une trajectoire hélicoïdal.
Exercice 3
1) * Le mouvement est circulaire uniforme entre les deux plans
(PJ et (P2) car V est orthogonal au vecteur champ magnétique (B[
ou B2 ).
* Entre (P2) et l’écran, l’électron n’est plus soumis à aucune

force, mis à part son poids dont les effets sont négligeables : le
mouvement est rectiligne et uniforme.
* Il est à remarquer que nous avons supposé ici que le champ
magnétique s’annulait brutalement au delà de (P2) ce qui revient à

négliger les effets de bords éventuels de la source de champ


magnétique.
2) • Si B2 = 0 le faisceau doit être dévié suivant i . Son
vecteur vitesse initial V a la direction de k , vecteur unitaire dans la
direction de l’axe du tube et de même sens que V ; la trajectoire de
l’électron est dans le plan contenant O, i , k . Or, le plan du cercle
décrit par un électron dans un champ magnétique de vecteur B, est
perpendiculaire à B] ; donc B] est perpendiculaire au plan contenant
(O, i, k) ; B! a la direction de j . Son sens va être déterminé par
celui du vecteur F, représentant la force qui s’exerce sur l’électron à
son arrivée sur (PJ ; F] doit avoir la direction et le sens de i . Or Fj,

191
q V et B^fiMÉIOnl lin trièdre direct, q V a le sens de - k , donc B]

ale sens de J .
• Un raisonnement analogue montre que B2 a la direction et le
sens de - T.
3) * Sous l’action de B] seul, le
Spot doit venir en S, tel que OS] = x (ici
12cm).
Sous l’action de B2 seul, le spot doit
venir en S2 tel que OS2 = y (ici 4cm).

Sous l’action combinée de B] et B2 le spot vient

en S tel que OS = OS] + OS2 = 12 i + 4 j .

Appelons respectivement O] et O2 les points où l’axe du tube coupe


(Pi) et (P2) et supposons que B2 agisse seul. La trajectoire est alors
dans le plan contenant O, j , k (figure ci-contre).
De O] à A, la trajectoire est un arc de cercle de centre C et de rayon
m V
R= (démonstration dans l’exercice 21). De A en S2 elle est
|q| B2

rectiligne. Le prolongement de AS2 coupe 0,0 en un point I très


voisin du milieu de 0]02. Ceci se vérifie d’autant mieux que l’écart
A
angulaire S2IO est plus petit. Or vous pouvez contrôler, en calculant
A
sa tangente que déjà l’angle S2O2O <11°.
A A
Les angles géométriques S2IO et O]CA sont égaux (angles à
côtés perpendiculaires). Appelons a leur valeur cc.nmune.

192
Dans le triangle rectangle ACA' ( A', projection orthogonale de A sur
CO, ) on a :
d-|q|- B2
AA' d _
sin a =----- = — avec R =
CA R m- V
os2 y
Dans le triangle rectangle OS2I, on a : tga = = ———
01 D+-
2
Si a est assez petit (hypothèse déjà justifiée),
m V •| y|
tgassina d’où b2
ql.d(D+g

L’application numérique donne B2 s2,45-10_4T.


m V • x
* Un raisonnement analogue conduirait à : B!

Il est commode de remarquer que :


B?
d’où B i = b2
b2 y
* Néanmoins la validité de l’expression de B, est beaucoup
A
plus discutable que celle de B2 car l’écart angulaire a' = SIO est

environ trois fois plus grand que a et les approximations faites ci-
dessus sont bien moins justifiées. fi
„ îf
Remarques :
1- Il est à noter que la déviation provoquée par un ch&CM
magnétique uniforme est proportionnelle à l’intensité de ce derhïlr
dans la limite où les approximations faites sont acceptables.
Ainsi, ci-dessus I y I = k • B2 si la déviation angulaire a reste falbl®.

193
m V
2- La rfifitkm B2 =----------------- , par exemple, donne

■ i i y i 2) q
» ...... - ,------ - : des particules de rapport -—-1 différents et

do môme vecteur vitesse initiale seront donc déviées verticalement par


le même champ magnétique en un point S2 distinct de S2.
C’est ainsi que l’on peut procéder à la séparation des particules
chargées par un champ magnétique (principe de certains
spectrographes de masse).
3- Vous avez certainement remarqué que dans tous les dispositifs
où l’on utilise des faisceaux d’électrons (ou d’autres particules
chargées), on est amené à préciser qu’un vide poussé a été réalisé.
C’est pour éviter au maximum toute modification de l’énergie de ces
particules à la suite des chocs avec les molécules du gaz présent. La
réalisation de ce vide pose des problèmes techniques très ardus
lorsque le dispositif est de dimensions importantes (accélérateurs, par
exemple). Dans le cas du tube d’un récepteur de télévision, la
différence de pression entre l’extérieur et l’intérieur peut être
responsable, en cas de défaut d’étanchéité, de la destruction du tube
par implosion.
Exercice 4
Cet exercice est une récapitulation des propriétés des
déviations électrostatique et magnétique.
1) • Sur la figure (1), la trajectoire est une portion
de parabole : la particule est donc dans un champ
électrostatique uniforme de vecteur E a v»___

orthogonal à V] et parallèle au plan de la figure,


et orienté vers la concavité de la trajectoire. E

fig.i
194
• Sur la figure (2), la trajectoire est un arc de cercle : la particule
est dans un champ magnétique de vecteur B perpendiculaire au plan
de la figure et orienté de l’arrière vers l’avant du plan de la figure.
2) * Voir figure ci-contre (1) : en tout point, le vecteur force
électrostatique Fe = q ■ E est orthogonal à V, car parallèle à E ; Fe
et E ont même sens car q est positif.
* Voir figure ci-contre (2) : en tout point, le
vecteur force magnétique Fm est orthogonal au
vecteur vitesse V en ce point ; il est donc
normal à la trajectoire et Ftn = q • V •

Les deux vecteurs forces Fe et Fm sont


dirigés vers la concavité de la trajectoire.
3) Figure 1 : la composante du vecteur vitesse sur un axe parallèle
à V! reste constante tandis que la composante normale Vn de ce
même vecteur sur un axe perpendiculaire à V] est telle que Vn

croit.
2
la valeur de la vitesse

a augmenté ( Vn représente la composante Vn à la sortie du champ


électrostatique).
Figure 2 : le mouvement de la particule est circulaire et uniforme
V2 = v
\F V1 •

Exercice 5
1) • Sous l’effet du champ électrostatique, la particule est
soumise à chaque instant, à une force de vecteur Fe = q • E de même
direction et de même sens que E ( q > 0 ici), telle que Fe = q- E .

• Sous l’effet du champ magnétique, la particule est soumise à


chaque instant à une force de vecteur Fm telle que

195
Fm ~Q' Vw®pin(V,B) orthogonale à la fois à V et B et
' _* _►
dont le aeni tut Ici le que le trièdre ( q V , B et Fm ) soit direct.
^ifaithdcmeiit, lors de l’arrivée de la particule en O dans le filtre,
****(,« 'u i —►
Fip & JA direction et le sens de - E et on a Fm = q- V • B

pUhc|UtJ V est orthogonal à B .


La somme des forces exercées est représentée par
F = Fc + Fm . En O, Fe et Fm ont même direction et sont de sens
contraires.

soit et la particule

conserve le même vecteur vitesse V, . Par suite, le raisonnement


précédent peut être appliqué de proche en proche. Il en résulte que
cette particule n’est pas déviée et arrive en O' avec une vitesse de

valeur

Remarque : Dans ce dispositif, il faut bien choisir les sens de


E et B pour qu’en O, Fe et Fmm soient de sens contraires. Les
valeurs de E et de B permettent alors de sélectionner la valeur

Vj désirée.

2) Fc ne dépend pas de la vitesse de la particule ; par contre,

Fm augmente avec V .

Si V > V) , on a en O Fm > Fc et F = Fe + Fm aura le sens de

Fm c’est-à-dire le sens de - E et les particules seront déviées vers le


bas.
Un raisonnement analogue permet de montrer que les particules seront
déviées vers le haut si V < Vj .

196
E U 50 50 = 105ms_1.
3) =
b d- B 0,5 ■10"î .0,1 ~ 5-10 4

Vt = 100km •s-1
Remarque : un tel filtre de vitesse équipe, par exemple, les
spectrographes de masse du type Bain bridge. Des ions, généralement
positifs, créés dans une chambre d’ionisation C et accélérés par une
tension UA, traversent tout d’abord une série de diaphragmes dont les
centres sont alignés ; sont ainsi sélectionnés ceux dont le vecteur
vitesse a une direction bien précise. Ces ions pénètrent alors dans le
filtre de vitesse ; à la sortie ils possèdent donc tous le même vecteur
vitesse V] . Ils sont alors soumis à l’action d’un champ magnétique
séparateur, uniforme, de vecteur Bs orthogonal à Vj, de façon à
décrire une trajectoire semi-circulaire avant de laisser une trace
d’impact M (voir figure ci-contre).
m- v.
Le rayon de ce demi-cercle est R =
|q|-

Deux impacts voisins correspondent alors à


des ions de même charge, mais de masses
voisines que l’on peut ainsi séparer. (En i
ZZTZ_
effet, si deux ions de même masse portaient I

des charges respectives +e et +2e, par filtre de vitesse

exemple, les rayons de leurs trajectoires M|M;

seraient dans le rapport 2 et les impacts ne


seraient pas voisins).
Prenons un exemple : considérons deux ions de charge +e, le
premier provenant de l’isotope 16O de l’oxygène, le deuxième étant
inconnu, dont les traces d’impact sont situés respectivement en M( et
M2 (figure ci-contre). La mesure de MjM2 donne 0,69cm.
Déterminer la masse molaire atomique de l’ion inconnu, sachant que

197
le vecteur vitlIIG V, des ions à la sortie du filtre de vitesse est tel que
V. s lpÔkm ’ M 1 cl que l’intensité du champ magnétique séparateur

*
est Bj'h 0«3T (c’est une intensité assez importante).

De l’expression du rayon R de la trajectoire circulaire de


ChttqilC particule on tire MjM2 = 2(R, -R2) soit
2(mt - m2) • V!
M,M2 = d’où m]-m2 =1,656 10 27kg.
e- Bs

Il s’agit de la différence des masses de deux ions. C’est aussi la


différence des masses des deux atomes correspondants (les ions ont la
même charge +e, donc proviennent de la perte d’un électron et, de
toute façon, la masse des électrons peut être négligée devant celle du
noyau).
Pour passer aux masses molaires atomiques Aj et A2, il faut
considérer une mole d’atomes. D’où Aj - A2 = 6 ■ 1023 (mj - m2 ) = lg.
La masse molaire atomique de l’ion inconnu est donc
A2 =A1-l = 16-l = 15g.
Il s’agit vraisemblablement de l’isotope 15 de l’azote.
Exercice 6
I) • Entre les grilles G et Gz, le mouvement des électrons est
rectiligne uniformément varié (la vitesse initiale des électrons étant
nulle).
On a alors :
VG, -Vq = 2a(xG- -xG) or a = —et xG-xG-=d
m

m GG' 2q

198
9,l-10~31 -(16-106)2
= -720V.
2x1,6 10"19
U(V = -720V
Le champ électrique est :
720
= 9-104 V • m"’
8 10”3
= 90.000V m"1.

2) La trajectoire est circulaire à partir de 0 X


O' dans un plan perpendiculaire à B , donc
vertical. Ce plan contient V()< ; il est
O
v.
perpendiculaire aux grilles.
En tout point de la trajectoire circulaire,
G G’
la perpendiculaire à V passe par le centre du
cercle ; ceci est vrai en particulier en O' : le centre du cercle se trouve
donc sur G'.
Après avoir décrit un demi-cercle, l’électron reviendra en A
sur G'. On a O'A = 2R .
m V0'
Le rayon R étant donné par R =
9 B

2m Vo-

|q|- b
On trouve O'A = 1,8mm.
3) En A l’électron arrive dans le champ électrostatique avec une
vitesse VA perpendiculaire à la grille G' et tel que

Il est alors freiné et subit en sens inverse entre G' et G la


même variation d’énergie cinétique qu’à l’aller entre O et O'. Il arrive
sur G avec une vitesse nulle et recommence un mouvement analogue
au précédent.
- Départ de G avec une vitesse nulle.
199
G
G' en A avec une vitesse égale à lô.OOOkms/1.
Demi-tour
ÉüktOUr suivant un cercle de 1,8mm de diamètre ramenant
l’éleçWfi lUr (I avec une vitesse toujours égale à lô.OOOkms, mais
un pÜmdlülnnl maintenant de 3,6mm de O'.
« Ffelnnge entre G' et G et arrivée en G avec une vitesse nulle.
■m Nouveau départ etc.
4) Durée du trajet OO' : 10~9s (mouvement rectiligne
uniformément accéléré avec un vecteur accélération a tel que

1 2tcR
Durée du trajet O'A : 0,18 10 9s (c’est: )

Durée du retour de A en G : 10 9 s .
D’où la période T = 2,18-10“9 s.
Remarque : c’est aussi l’application consécutive d’un champ
électrostatique et d’un champ magnétique qui est à la base du
fonctionnement des accélérateurs de particules appelés cyclotrons.
Mais dans ceux-ci on inverse la tension UGG,, chaque fois que
la particule fait demi-tour, de telle façon qu’elle soit accélérée à
chaque passage dans l’espace compris entre les grilles G et G'.
Un deuxième champ magnétique situé en deçà de G permet en
effet de ramener la particule sur G !

200
Chapitre XVII
Les lentilles sphériques minces

L'esrentieldu chapitre
A - Image d’un objet à travers UB iptème optique
/) Images d’un objet réel :
• Considérons un système optique S (sUCCONNion de milieux
transparents séparés par des dioptres et pouvant
contenir ou non des miroirs) qui reçoit d’un point (S)

lumineux A (source ponctuelle) un faisceau * système


optique^y
lumineux (faisceau incident)
A joue le rôle d’objet réel pour le
système optique S.
• Si après traversée du système optique, les rayons issus de A
ou leurs prolongements passent par un
point A’, ce point est appelé image de A
à travers le système optique S.
Deux cas peuvent se présenter :
* Les rayons émergents
convergent en A’
Dans ce cas A’ est
l’image réelle de A : elle peut être
reçue sur un écran placé en A’.
* Les rayons émergents
divergent et leurs prolongements
passent par le point A’ :
Dans ce cas l’image A’
est virtuelle : elle ne peut pas être recueillie
sur un écran.
2) Images d’un objet virtuel
• Si un système optique (S) rencontre
un faisceau lumineux qui converge en A, ce

201
point A est un objet virtuel pour le syst Üque (S).
A joue le rôle d’objet virtuel par rapp
rapport au systeme optique S
• Le système optique (S) donne K;
A une image A’.
Deux cas peuvent se présenter :
Les rayons émergents converge^ ,
en A’:
A’ est une image réelle. ... M
Le système optique donne de l'ahjri ’
virtuel A une image réelle A’
Les rayons émergent!
divergent et leurs prolongement!
passent par A’ : A’ est une imilge
virtuelle.
Le système optique donne de l'objet
virtuel A, une image virtuelle A’.
B/ Les lentilles sphériques
minces
1) Les deux types de lentilles
a) • Une lentille est un milieu transparent limité par deux
dioptres dont l’un au moins est sphérique, l’autre pouvant être plan ou
sphérique.
b) • Une lentille est dite convergente lorsqu’elle fait converger
les rayons lumineux.
------- >-----
Après traversée de la lentille
faisceau incident
le faisceau parallèle incident parallèle
------- ►----- faisceau de sortie
converge en A’. convergent
L.C
Après traversée de la lentille le
faisceau divergent incident A
faisceau incident faisceau de sortie
converge en A’. divergent L.C
convergent

c) • ünsi-lsntilie est dite


divergente : si elle fuit diverger les rayons lumineux.

202
faisceu faisceau (la faisceau
À' de sortie
incident sortie
cylindrique divergent divergent

L.D \ :W
Les deux faisceaux incidents divergOîlt fiprta traversée de la lentille
divergente L.D. ’
à
d) • On appelle ax? lentille la droite
perpendiculaire au plan de la lehliul tn ion milieu 0 appelé centre
optique de la lentille.
• Toute droite passant par le centre optique O uutre que l’axe
principal est appelé axe optique secondaire de la lentille.
Axe Ntscondnlie Axe secondaire

axe optique Axe optique


principal centre centre princiapl
optique optique

.C

2) Marche des rayons lumineux à travers une lentille


a) Le rayon incident passe par le centre optique de la lentille
L.C

203
• Le rayon émergent (ou son prolongement) pusse par un point
F’ situé sur l’axe principal : F’ est principal image de la
lentille. ]
• F’ est réel pour une L.C et virtuel^jOUf Une L.D : c’est l’image
d’un objet réel situé à l’infini.
• Le symétrique F de F’ par rapport RU (281111'0 optique O de la
lentille est appelé foyer principal objet C|
* Il lentille.
c) Lg_rayon_ incident (ou soa„..^|iipg||p|ï PUB par le foyer
principal objet i

L.C

Le rayon émergent est parallèle à l’axe principal optique.


d) Le rayon incident est parallèle à un axe secondaire quelconque (A)

Sens de propagation
de la lumière
Le rayon émergent (ou son prolongement) passe par le point
d’intersection de l’axe (A) avec le plan focal image (plan
perpendiculaire à l’axe principal en F’)
3) Image donnée par une lentille
Pour construire l’image d’un objet AB perpendiculaire à l’axe
optique principal donnée par une lentille convergente ou divergente, il
suffit de tracer la marche de deux rayons lumineux parmi les trois
suivants issus de B (A étant placé sur l’axe optique). Leur intersection
donne l’image B’ de B (l’image A’ de A se trouvant sur l’axe optique,
204
il suffit de mener à partir de B’, la perpendiculaire à l’axe optique
principal qui le coupe en A’).
- Un rayon lumineux parallèle à l’axe optique émerge en
passant par le foyer principal image F dtt la lentille.
- Un rayon lumineux passant par le centre optique n’est pas
dévié.
- Un rayon lumineux pMIMt par le foyer principal objet
émerge parallèlement à l’axe Optique principal.

4) Positions de l’image et de l’objet : formule de conjugaison


♦ Cas d’une lentille convergente
Dans le repère (O, i, j),
i ayant le sens de propagation
de la lumière on a : Sens de
propagation de là
lumière

• p = OA est négative :
distance de l’objet au centre
optique O de la lentille.
• p'=OA' est positive : distance de
l’image au centre optique O de la lentille.
♦ Cas d’une lentille divergente
• p = OA
___ sont toutes les deux négatives
• p'=OA'
Pour les deux types de lentilles on a :
1 1 1
= -
p p OF'
avec OF' = +f (f distance focale) pour une lentille convergente
OF = -f (valeur négative) pour une lentille divergente
205
igjtggfe.

5) Signes dep etp’ et nature de l'objet et


etde
del’l'image
image
Pour une lentille L quelcon^Utt^d^lFginte ou divergente)
p < 0 <=> objet réel I «wo- p' <0 * Imtlge virtuelle
**p' > 0
p > 0 <=> objet virtuel < WgM&h image réelle
6) Grandissement d’une lentille
Onappellegrandissement d'Uflê IsntlllOi le rapport
_ A'B' p'
7 ÂB ~ p

- si y < 0 AB et A'B' sont de lignes contraires l’image


est renversée par rapport à l’objet
- si 7 > 0 AB et A'B' sont de même signe l’image est
droite par rapport à l’objet
7) Vergence d’une lentille
c. _ ... IZ~Î
C’est par définition C« — f : distance focale de la lentille
‘ ........."14/
dioptrie (ô) mètre
C>0 Pour une lentille convergente (f > 0)
C<0 Pour une lentille divergente (f < 0)
8- Détermination de la distance focale d’une lentille
convergente :Focométrie
a) Méthode de l'objet à l'infini
On recherche le plan focal image de la lentille convergente en
formant, sur un verre dépoli, l'image d'un objet à l'infini (lointain). On
mesure ensuite la distance de ce verre dépoli à la lentille. Cette
distance est la distance focale de la lentille convergente d = f.
h) Méthode de Silbermann
Elle consiste à obtenir sur un écran E, une image égale à l'objet. H en
est ainsi quand, objet et image, tous deux réels, sont à la même
distance de la lentille: p = p' = 2f.
La distance AA' de l'objet à l'image est égale à 4 fois la distance
focale. De la mesure de AA', on en déduit la distance focale cherchée:

206
c) Méthode de Bessel < i. ( p

On place un objet réel à une distance D d'Ull écran E.


On montre que si D}4f on peut ObUttlf UtlC image nette de l'objet
pour deux positions de la lentille MM»- egales diNtances du milieu de
l'intervalle objet-écran. - * i
Si d est la distance séparant les doux pOlitiOfll de le lentille:
f = ——— avec d a O|Oj et
4D .
9) Critères d'obtention d'une image de qualité
* L'appréciation de la qualité de l'image dépend du récepteur.
Par exemple, si un système optique donne d'un point objet une image
qui est une petite tache, l'image peut cependant être considérée comme
de bonne qualité si le récepteur est composé de pixels dont la taille, est
supérieure à celle de la tache image: l'effet sur le récepteur sera le
même que si l'image était ponctuelle.
* Conditions de Gauss
On constate généralement que l'image donnée par un système optique
est de qualité lorsque ce système n'est traversé que par des rayons
faisant un angle faible avec l'axe du système. De tels rayons sont
appelés: rayons paraximaux.
En pratique, cela implique:
- que l'objet est proche de l'axe optique et de petite taille;
- que les rayons sont peu inclinés sur l'axe optique;
- que les rayons passent au voisinage du centre optique ;
- ces conditions sont les conditions de Gauss.
10-L'œil
a) Fonctionnement de l'œil
• Dans la formation de l'image, l'ensemble des milieux
transparents de l'œil se comporte pratiquement comme une lentille
mince convergente L, plus ou moins diaphragmée , ayant ses faces en
contact avec l'air et dont la distance au fond de l'œil est de l'ordre de
15mm.
• L'ensemble formé par la lentille et l'écran sensible qui
constitue la rétine s'appelle l'œil réduit .Le centre optique O et l'axe
207
principal e la lentille L constituent le OÏntfO optique et l'axe optique
de l'œil réduit. * AdJ
• Un objet n'est vu nettement que il'1011 image se forme sur une
petite portion de la rétine, la tache iaunt^liluéa uu voisinage de l'axe
optique, là où les cellules visuelles sont pftrtlOUllàrement nombreuses.
Cette condition entraîne deux autres :
- L'objet doit être situé au voisinage C|0 1'6X8
optique de l'œil et avoir un faible diimètTO
A’
apparent.
B’
- Quelle que soit la distance OA de l'objet à
l'œil, la distance OA' de son image ftU centre Rétine
optique ne doit pas varier.
Pour que cette seconde condition soit satisfaite, il faut évidemment
que la distance focale de l'œil réduit varie avec la position de l'objet.
• Le plan focal image de l'œil au repos coïncide avec la rétine
lorsque l’objet AB n'est pas lointain (n'est plus à l'infini), son image
A'B’ se forme derrière la rétine. L'œil diminue sa distance focale OF'
pour que cette image soit ramenée sur la rétine: on dit qu'elle
accomode et l'accomodation augmente la vergence de l'œil. Cet effort
d'accomodation est possible grâce à l'élasticité du cristallin qui se
bombe sous l'action du muscle ciliaire.
Cette déformation du cristallin a une limite.

Le point PP de l'axe optique que l'œil voit nettement en accomodant


au maximum est appelé le ponctum proximum de l'œil; sa distance dm
à l'œil est la distance minimale de vision distincte; placé en de ça de
cette distance, tout objet parait flou.
La distance minimale de vision distincte augmente avec l'âge du fait
de la diminution progressive de l'élasticité du cristallin. L'effort

208
d’accomodation entraîne une fatigue de l'œil et l’on ne servait observer
longtemps un objet placé à la distance minimale de vision distincte.
b) Les principaux défauts de l'ailt
• La myopie s
• L'œil myope est trop ‘
convergent: même s'il est SU
repos, sur plan focal image; Mt< t*
avant la rétine. Il ne peut dont! "
pas voir nettement les obJetN
éloignés puisque leurs images cnI uvant de la rétine, il ne peut donc
voir nettement les objets éloignés puisque leurs images se forment
dans ce plan focal.
• On corrige la myopie en plaçant devant l'œil une lentille
divergente.
* L'hypermétropie
• L'œil hypermétrope (on dit
aussi hypérope) n'est pas assez
convergent: au repos, son plan focal
image est derrière la rétine et par suite un œil hypermétrope ne peut
voir nettement aucun objet réel sans accomoder.
• On corrige l'hypermétropie en plaçant devant l'œil une lentille
convergente.
* La presbytie
La presbytie est la diminution de la faculté d’accomodation due au
vieillissement de l'œil. Elle affecte progressivement tous les yeux
qu'ils soient normaux, ou myopes ou hypermétropes; elle se traduit par
un éloignement du punctum proximum.
Un œil normal devenu presbyte, voit encore nettement les objets
éloignés, mais pour voir de prés, pour lire par exemple, il doit
compenser cette insuffisance d’accomodation par l'emploi de lunettes
munies de lentilles convergentes

209
11- La lunette astronomique
• Elle est destinée à l'observation des astres (situés à
l'infini).Comme le microscope, la lunette peut être, en
première approximation, assimilée à l’association d'un objectif
et d'un oculaire. L'objectif est une lentille de grande distance
focale (de l'ordre du mètre);
L'oculaire est une lentille de courte distance focale (de l'ordre du
millimètre ou du centimètre)
• Pour faciliter l'observation, on forme l'image intermédiaire
dan» le plan focal objet de l'oculaire. Dans ce cas la lunette est
dite afocale,
ooulalra

210
Exercices

Exercice 1
Construire, dans les trois CAI Suivants, le rayon manquant
(incident ou divergent)

Exercice 2
Un rayon lumineux tombe sur une lentille convergente L, de
distance focale f] = 8cm parallèlement à son axe principal.
1) Où faut-il placer une deuxième lentille L!

convergente L2 de distance focale f2 = 5cm S r *1

pour que le rayon émergent du système 0

optique formé par les deux lentilles reste parallèle à


l’axe principal ?
2) Même question si la lentille L2 de distance focale f2 = 5cm est
divergente.
Exercice 3
Construire, dans les cas suivants, l’image A'B' de l’objet AB.
Préciser la nature de l’objet et celle de l’image obtenue.
B

F’ F A

211
Exercice 4
Les schémas ci-dessous repréâWlltlIrit Itl marche d’un rayon
lumineux à travers les deux lentilles Lt r
Pour chaque lentille détermine^
- sa nature
- son foyer objet
- son foyer image
Exercice 5
1) Le centre optique
lentille convergente Lj de distance foCttlfl «Scmest placé à une
distance d du centre optique0ad'une lentille convergente L2 de
distance focale f2 = 10cm. Tracer en choisissant une échelle, la
marche d’un rayon incident AB ft travers le système des deux lentilles
L, Lz
dans les deux cas suivants :
A . b‘ k
a) d = 20cm
b) d = 12cm 01 02

f ’

2) Faire le même travail en considérant que L2 est une lentille


divergente.
Exercice 6
Un objet réel AB de 2mm de hauteur est placé à 15 cm d’une
lentille L perpendiculairement à son axe optique principal. La lentille
donne de AB une image réelle A'B' située à 10 cm du centre optique
O de la lentille.
I) Préciser la nature de la lentille L
2) Construire l’image A'B' et préciser ses caractéristiques
3) L’objet AB est maintenant placé à 5 cm du centre optique de L.
a) Donner la nature, la hauteur et la position de l’image
A' B' obtenue. Faire la construction correspondante.
b) Quel est l’intérêt pratique d’une telle utilisation de la
lentille L ?

212
EXMpi™ 7
La distance entre un objet et SOfl Imuge donnée par une lentille
L est d = 15cm ; le grandissement de H lentille est 7 = 0,25.
1) L'image obtenue étant réelle, Ontfimflllde:
a) la nature et la position dbfpbjlt
b) le type de la lentille L, IJLduUDee fQCttle et sa vergence.
c) la construction de l'image.
2) Reprendre la môme question ÜHM le QHS OÙ l'image est
virtuelle.
Exercice 8
L'objectif d'un appareil de projection est assimilé à une lentille
convergente L.
1) Quelle doit être sa distance focale, si on veut obtenir sur un
écran situé à 2m, l'image d'une diapositive de dimension 24 x 36mm ?
La distance entre la diapositive et le centre optique de L est d - 10cm.
2) Quelles sont les dimensions de l'image?
Exercice 9
Une lentille convergente donne d'un objet réel une image 3 fois
plus grande. La distance focale de cette lentille et f = 30cm
Déterminer les positions de l'objet et de l'image dans les cas
suivants:
1) l'image est virtuelle
2) l'image est réelle
Exercice 10
Un objet réel est placé à une distance D d'un écran E; une
lentille convergente de distance focale f est placée entre l'objet et
l'écran.
1) Montrer que si D > 4f on peut obtenir une image nette de
l'objet sur l'écran pour deux positions de la lentille, à égales distances
du milieu de l'intervalle objet-écran.
2) Exprimer la distance focale f en fonction de D et de la distance
d qui sépare ces 2 positions. A quoi correspond le cas D = 4f ?
AN: Calculer f sachant que les mesures de D et d sont 2m et 0,8m.
213
Exercice 11
Un objet virtuel AB, de lcm 4l;llMlt0lir, est situé sur l'axe
principal d'une lentille divergente de dilUltlcc focale, à 3cm du
centre optique de cette lentille. ,
1) Construire l'image A'B' de AB •tyréülNOl' ses propriétés.
2) Tracer la marche d'un pinoéMuÙufflllWlIX qui convergerait
en B (point le plus haut de ii la lentille n'existait pas.
Exercice 12
1) Une source lumineuse ponctuait S flUt placée h Im sur l'axe
principal d'une lentille convergente dt 2ÜCI11 de dlNtunce locale. Où
se trouve l'image S'de S donnée par la lentille?
2) A 20cm de I^on place une lentille divergente L2de 5cm de
distance focale ayant même axe principal que L, ; que devient l'image
de S? Tracer la marche d'un fuluceau de rayons lumineux issus de S et
couvrant la lentille L,
Exercice 13
Devant une lentille L est placée une petite droite lumineuse AB
de longueur 5cm, perpendiculaire à son axe principal. Sa distance à la
lentille est 75cm; l'image réelle A'B' est située à 1,5m de la lentille.
1) Calculer la vergence de la lentille. De quel type est la lentille?
Quelle est la grandeur de l'image A'B'?
2) On dispose une lentille divergente L' de distance focale 0,8m,
placée perpendiculairement à l'axe principal de L, à lm de L du côté
opposé à l'objet.
a) Construire l'image fournie par le système des deux lentilles.
b) Indiquer la nature, la position, le sens et la grandeur de l'image
définitive.
Exercice 14
Un microscope est constitué, du point de vue optique, par deux
groupes de lentilles formant, d'une part l'objectif et d'autre part
l'oculaire. Chacun d'eux est assimilable à une lentille convergente.
L'objectif L,, au voisinage duquel on place l'objet AB, est de distance
focale f, = 1cm ; l'oculaire L2 est de distance focale f2 = 2cm. Les
axes optiques des deux lentilles sont confondus et la distance séparant
les centres optiques est fixe ( d = O;O2 =19cm).
214
1) Faire le schéma de principe du microscope en plaçant les
lentilles et leurs foyers.
2) a) Déterminer l'image A'0
* donnée par le microscope d'un
objet AB de longueur 0,2mm (00 donnera toutes les caractéristiques
de cette image: position, grandeur, ntllurc) placé à 1,06cm de L,.
A'B'
b) Calculer le grandissement du inlerONCOpe: y =------
AB
3) Construire la marche d'un faisceau lumineux issu de l'extrémité
B de l'objet non situé sur l'axe du système.
Exercice 15
On considère deux lentilles L| divergente et L2 convergente de
distances focales respectives fj =!5cm et f2 =20cm et de centres
optiques respectives O, et O2.
1) Un objet AB réel de hauteur 2cm est placé à 10 cm de la
lentille divergente L!. AB est perpendiculaire à l'axe principal et A
est sur cet axe.
a) Déterminer par le calcul la position, la nature, le sens et la
grandeur de l'image A'B' donnée par L,.
b) Vérifier par une construction graphique.
2) L'objet lumineux AB, la lentille convergente L2 et un écran (E)
sont placés dans cet ordre perpendiculairement à une droite x'x.
On donne:
* distance objet-lentille L2 : 40cm
* distance lentille-écran (E): 50cm
a) L'objet AB et la lentille L2 restant fixes, dans quel sens et de
combien faut-il déplacer l'écran (E) pour avoir sur ce dernier une
image nette?
Indiquer dans ce cas la nature, la grandeur et le sens de cette image.
b) La lentille L2 et l'écran (E) sont maintenus fixes ; de combien
et dans quel sens faut-il déplacer l'objet AB pour avoir une image
nette sur l'écran?

215
3) Les lentilles L] et L2 sont disposées de façon que leurs axes
principaux soient confondus et que I II lentille L2 soit placée avant la
lentille divergente L! tel que O(Oj « 30cm. L'objet AB est
maintenant placé à 40cm de la lentille (LJ.
Déterminer graphiquement et par le OftlfiUl lu nature, la position et la
grandeur de l'image définitive A"B" de AB donnée par l'ensemble des
deux lentilles ( Lj ) et ( L2 ).
Exercice 16
1) Un objet lumineux AB est plüûd à 60cm d'une lentille
convergente (LJ perpendiculairement à l'ûXC principal. La lentille
(LJ donne de AB une image réelle A(B( 2 fois plus grande.
Trouver la vergence de L,.
2) On place entre L( et l'image AjB, une autre lentille
L2 divergente de distance focale 40cm de manière que les axes
principaux de L, et L2 coincident. L'image A1B1ne se forme plus
mais le système (L,LJ donne une image réelle A2B2située à 40cm
de L2.
a) A quelle distance de AjBj a-ton placé L2 ?
b) Trouver le grandissement du système (L! + L2 ).
3) Construire la marche d'un faisceau lumineux issu de AB à
travers le système ( L, + L2 ).
Exercice 17
On se propose d'étudier quelques B
I
propriétés d'une lentille mince L.
1) Sachant que L est plus épaisse au A 0 A'

niveau du centre optique que sur les bords. L Ecran Fig.


Quelle est la nature de L?
2) On réalise l'expérience suivante:
Pour différentes valeurs de AO, on déplace l'écran de façon à obtenir
l'image A'B' la plus nette possible.
a) En donnant un argument (explication) expérimental,
peut-on confirmer la nature de L?
216
b)î; fi: Avec les différentes valeurs expérimentales de OA et les
vnleurN correspondantes de OA', on trace la courbe représentant
(figure 2)

Déterminer l'équation de cette courbe. Montrer qu'elle vérifie la


formule de conjugaison des lentilles.
c) En déduire la vergence et la distance focale de la
lentille L.
Le résultat obtenu est-il en accord avec le nombre +8 inscrit sur la
lentille?
3) On place l'objet AB à 7cm de la lentille L étudiée
précédemment.
a) Construire géométriquement l'image A'B' de l'objet AB.
b) Expliquer pourquoi une telle mesure
ne peut pas apparaître dans l'étude
expérimentale pour construire la courbe?
c) Donner l'expression du
grandissement de la lentille. Calculer sa
valeur à partir de la construction.
Quel est alors l'intérêt pratique et le rôle de
la lentille dans ces conditions?
Exercice 18 :
On modélise un œil par une lentille; la rétine est située à 17mm du
centre optique O. Cette distance reste constante lorsque l'œil
accomode
1- Quelles sont les parties de l'œil qui jouent le rôle de
- lentille?
- d'écran?
- de diaphragme?
2- a) Pourquoi un œil doit-il accomoder?
b) Comment cela est-il réalisé?
c) Un œil observe un objet qui se rapproche. Sa distance focale
augmente-t-elle, diminue-t-elle ou reste-t-elle constante?

217
3- On considère un œil normal dontri
* *PP (ponctum proximum
PP:limite de la distance minimale de villOJi diutlncte) se situe à 15cm.
Entre quelles limites varient:
- la distance focale?
- la vergence?
4- Cet œil observe les caractères d'un journal situé à
25cm.
a) Calculer la distance focale de l'œil,
b) schématiser la situation en COnStTUilBïlt l'IlTiagC (oïl ne respectera
*
pas les distances).On notera AB l'objtt, A'B l'image,F’ le foyer image.
c) Cette image est-elle droite OU >TfltVende? Quel est le rôle du
cerveau?
d) Un caractère d'imprimerie méüure 4mm d'hauteur. Quelle est la
hauteur de son image sur la rétine?
5- a) Un œil myope est-il plus ou moins convergent qu'un œil normal?
b) Entre quelles limites varient la distance focale et la vergence d'un
œil myope cité dans l'énoncé?
6- Citer d'autres défauts de l'œil.
Exercice 19 :
Dans un œil normal, la rétine est à 15mm du centre optique du
cristallin. L'œil normal nous permet de voir nettement les objets situés
à l'infini.
1- Quelle est la vergence de cet œil au repos?
2- Quelle est la vergence de cet œil lorsqu'il observe à la distance
minimale de vision distincte, soit 25cm? On admettra que la distance
du centre optique à la rétine ne varie pas.
Exercice 20 :
Une lunette astronomique peut-être assimilée à un système de deux
lentilles convergentes de même axe optique. La première lentille Li
donne d'un objet AB très éloignés (cratère lunaire par exemple) une
image A]B| qui est pratiquement située dans son plan focale image. La
seconde lentille L2 joue le rôle d'une loupe et donne de A1B1 une
image A'B'. On donne les distances focales fi=20cm et f2=2cm.
La distance Oj O2 est réglable.
218
1- Faire un schéma illustrant le principe de lu lunette.
2- L'observateur, pour ne pas devoir k ICCOmoder, règle la lunette de
manière à ce que l'image A'B' soit k l'infini. Quelle est alors la
distance Oi O2?
Exercice21:
--------------------- . '-V-Wl f ' ’;;'
Une lunette astronomique se compoit dl dlUX lintilloN minces (Lj) et
(L2) de centres optiques Oi et Qa IVHIt !• fflôfflC axe optique
principal.
1- l'objectif (L2) est une lentille convergente de distance focale
fi=0,5m.
La lunette est utilisée pour observer un objet vertical de hauteur
AB=2m situé à la distance D"500 m de l'observateur.
Déterminer la position et la grandeur de l'image A1B1 fournie par
l'objectif.
2- L'objectif (L2) est une lentille convergente de distance focale
f2=0,04m dont on peut faire varier la distance à l'objectif pour obtenir
une image définitive A'B'.
Cette image virtuelle, se forme à 30cm devant l'oculaire.
a) Déterminer la position A1B1 par rapport à l'oculaire et la longueur
1= O1O2 de la lunette.
b) Déterminer la grandeur de l'image et son sens par rapport à l'objet
AB.
c) Calculer le grossissement G de l'instrument c'est-à-dire le rapport
0’
G = — de l'angle 0' est vue l'image A'B' et l'angle 0 sous lequel est
0
vu l'objet AB à l'œil nu. L'œil est placé à la distance d=2cm derrière
l'oculaire.
3- L'œil voyant sans fatigue les objets à l'infini, on règle la lunette de
manière à rejeter l'image A'B' à l'infini. Pourquoi la lunette ainsi
réglée est-elle dite «afocale»

219
CORRECTION

Exercice 1
Cas a :
• Le rayon incident (1) est parallfcl# à l'ttXC principal
de la lentille. 'uol J* (i)
Il émerge en passant par le foyer princlpÀl
image F’.
• Le rayon incident (2) est
plan focal
parallèle à l’axe secondaire A. Il I image

émerge en passant par l’interseçtlpp.M do


A et du plan focal image.
Cas b :
• On construit le foyer principal
image F’ de la lentille : il est
symétrique du foyer principal objet F par
rapport au centre optique O de la lentille.
• Le rayon incident est parallèle à
l’axe secondaire A.
• Le rayon émergent passe par le
point d’intersection M du plan focal image et
l’axe secondaire A.
Cas c ;
• Le plongement du rayon incident x/
(D
( 1 ) passe par le foyer principal objet F de la >
lentille ; le rayon émergent correspondant
T~
p X O F
est donc parallèle à l’axe principal r X
’K

optique. --------

• Le rayon émergent (2) passe par le foyer zk (2)

principal image F’ ; le rayon incident correspondant est donc parallèle


à l’axe principal de la lentille.

220
2
1) «Le rayon incident SI est parallèle à l’axe principal de la
lentille Lr II émerge en passant par le foyer principal image Ff de
L,.
• Pour que ce rayon émergent sort,
après traversée de la lentille L2,
parallèlement à l’axe principal, il faut qu’il
passe par le foyer objet F2 de la lentille L2. Ce foyer principal objet
F2 doit être confondu avec le foyer principal image Fde la lentille
Lr
La lentille L2doit donc être placée à une distance d = O,O2 de la
lentille L! telle que
d = f j + f 2 = 8 + 5 = 13cm.
2) • Pour que le rayon émergent
définitif soit parallèle à l’axe
principal des deux lentilles Lj et L2 il
faut que le foyer objet F2 de -------
la lentille L2soit confondu avec le
foyer image F*, de la lentille Lj.
• La lentille L2doit être placée à une distance d = OtO2 de la
lentille L! telle que d = f, — f2 = 8 - 5 = 3cm.
Exercice 3
Cas a :
* L’objet AB est réel
* L’image A’B’ est
virtuelle, droite par rapport à
l’objet et plus grande que lui.
Cas b :
• L’objet AB est virtuel. —
Son image A’B’ est réelle droite par
rapport à l’objet et plus petite
que lui.
221
sens de propugution de lu lumière
Cas c :
L’objet AB est réel. r
L’image A’B’ est virtuell *!
droite par rapport à l’objet et plus petit
*
que l’objet.
Cas d : UUlUlon de la lumière

L’objet AB est virtuel.


L’image A’B’ est réelle
droite par rapport à
l’objet et plus petite que
lui.
Cas e :
L’objet AB est virtuel.
L’image A’B’ est
renversée par rapport à l’objet.
Casf ;
L’objet AB est virtuel. sens de prmtfgation de
L’image A’B’ est réelle, droite
par rapport à l’objet et plus grande
que lui.
Exercice 4
• Le lentille L1, transformant
sens de prc iagaüon de la lumière
un faisceau divergent en un faisceau
convergent (à l’infini) est une
lentille convergente. Son —
foyer principal objet F est à
l’intersection des rayons incidents.
sens de propagation de la lumière
Son foyer principal image F’ est le
symétrique de son foyer principal objet F par rapport à son centre
optique O.

222
• La lentille L2, transformant le
faisceau cylindrique incident en un faisceau
divergent est une lentille
divergente. Son foyer principal """ *
image F’ est à l’intersection de
* ------
prolongements des rayons émergent
*.
Son foyer principal' Ôbjet F est
symétrique de F’ par rapport au centre optique O.
Exercice 5
1) a) La distance qui sépare les centres optiques des deux lentilles
est d = 20cm

O2F2 = 10cm La construction est faite à


l’échelle Fa.
O,O2 - 20cm
F; F2 = 5cm
Le rayon incident AB est parallèle à l’axe optique de la lentille
Lj ; il traverse la lentille Lj en passant par son foyer principal imagé
F/. Ce rayon rencontre la lentille L2 en B’. H traverse la lentille
L2en passant par le point d’intersection I du plan focal image de
et l’axe secondaire (A) parallèle àBB'. L’intersection du rayon B'I
avec l’axe principal représente l’image de F/ par rapport 6 L| OU
l’image définitive d’un objet à l’infini donnée par les dOUX lOftwll
*.
Cette image est réelle.

223
Dans ce cas le prolongement; düJTiyon émergent B'I coupe
l’axe optique en un point qui reprélMtl l’image virtuelle de F/
donnée par la lentille L2ou l’image virtuelle donnée par l’ensemble
des deux lentilles d’un objet rejeté & 1
2) La lentille L2est
divergente.
a) d - 20cm
• Le rayon AB traverse la
lentille L, en passant par son
foyer principal image F,’.
• Ce rayon émergent
rencontre la lentille divergente L2
en B’. Il traverse la lentille L2 en passant par l’intersection I du plan
focal image (plan perpendiculaire en F2 foyer image de la lentille
L2à l’axe principal) et l’axe secondaire (A) parallèle au rayon
incident BB’.
• Le rayon émergent B'R coupe l’axe principal en K : K est
l’image virtuelle de l’objet réel F/ donnée par la lentille divergente
La OU encore c’est l’image virtuelle définitive donnée par les deux
lentilles d'un objet réel rejeté à l’infini.

224
Exercice 6
1) • L’objet AB est réel ; sa
position par rapport au centre optique
O de la lentille est 1 (loin O
1 A’
10cm
.

p = 0A = -15cm ------------ >


«m lia propHgUÜon de la lumière
• L’image A'B' est réelle ; sa pôNltlon par
rapport au centre optique O est OA' ss p'» +10cm.
• Appliquons la formule de conjugaison :
111
----- 1— = — f valeur algébrique de la distance focale.
P P' f
1 1_ i1 .. U 5 f 30 ,
= - d où - = — => f = — = 6cm
15 10 f ” ' f 30 5
f > 0 donc la lentille est convergente. Sa vergence est
C = - =__ i__ - = 152 = 16,6 C = 16,6 dioptries
f 6 10-2 6
2) Pour construire l’image A'B' de
AB on utilise deux rayons
incidents parmi les trois suivants
issus de B (l’image A'de A se trouvant
sur l’axe principal).
Un rayon parallèle à l’axe principal traverse la lentille en
passant par le foyer principal image F'.
Un rayon passant par le foyer principal objet sort parallèlement à l’axe
optique.
Un rayon passant par le centre optique n’est pas dévié.
Ces trois rayons se coupent en B' image de B.
D’après cette construction l’image A'B'est réelle, renversée par
rapport à l’objet et plus petite que l’objet.
Les caractéristiques de cette image sont alors :
Nature : réelle (p'> 0) c’est une donnée de l’énoncé
Position : p'= OA'= 10cm c’est une donnée de l’énoncé
Calculons sa grandeur A'B' qui est telle que :

225
A'B_ = É = _
y = ^=
AB p

L’image est plus petite que l’objet. ,


D’autre part 7 < 0 : l’image est renversé® pw rapport à l’objet.
3) a) Déterminons la position PuÇlél'ilïlRS® A'B'. Elle est telle
que _i+?=ïavec p=_5cm et f= 6cm

. 1 1 1
d ou — = — + — => P'=P±
P' f P P+f
A.N p'=——— = -30cm
-5 + 6
p'« -30cm
• p'<0: l’image A'B' ©Ht donc virtuelle et située à 30 cm à
gauche du centre optique O de la lentille OA' = -30cm (sens opposé
de celui de la propagation de la lumière).
• Le grandissement y = — = —— l’image est droite
P -5
par rapport à l’objet et 6 fois plus
grande que l’objet
, ÆK p', ___
AB p
A'B'=6AB = 6x2 = 12mm
A'B'=12mm
D’où la construction géométrique de l’image A'B'.
b) La lentille L donne de l’objet réel AB placé entre son centre
optique O et son foyer principal objet F, une image virtuelle A'B'
plus grande. Utilisée dans ces conditions la lentille permet d’agrandir
un objet petit presque invisible à l’œil nu (non normal) : elle permet
donc de le rendre visible : c’est le principe d’une loupe.
Exercice 7
1) a) Nature et position de l’objet :
Le grandissement de la lentille 7 > 0 (y =

226
• y= or l’image est réelle donc p'> 0.
P
n’
Comme — > 0 on en déduit que p est positif
P
p > 0 : l’objet est virtuel ;
L’objet et l’image sont du même côté p = OA > 0, p'= OA' > 0
d’autre part y = —= — => p = 4p
P 4
0 A' A
donc l’image est plus
rapprochée de la lentille que l’objet. sens de propagation de la lumière
A'A = A'O + OA =-p'+p
or A'A = d
d’oùd = p-p' or p'=^ d’où

p 3 J
d=p-—=—p et p = —d
4 4 3
AN : p = = 20cm
3
p = 20cm et p'= 5cm
Conclusion : L’objet est virtuel, situé à 20 cm du centre optique de la
lentille ; l’image est réelle située à 5cm du centre optique de la lentille
et du même côté (à droite de la lentille) que l’objet.
b) Type de la lentille L :
— =-----1— =----- + — -— d ou f = +— = +6,66cm
f p p' 20 5 20 3
f = +6,66cm
f > 0 : la lentille est convergente.
1 3
Sa vergence est C = j = — ■ 102 = +15dioptries

227
2) a) __
L’image est virtuelle donc OA' ■ p’cO
•n’ 1 .
• y = —= +— >0 donc p = OA^ ^èhlet est réel

• p = 4p': l’objet et l’image se trouVtnt àtf côté (à gauche

A A'
À! -

• AA'= AO + OA'
AA' = -p + p'=

or AA' = d d’où d = —p et p
4F
4
p =-----15 = -20cm p = -20cm
3
p'= -5cm

b)
• La distance focale f de la lentille est telle que
3 20
= -6,66cm
f _ p p' ~ 20 5 ~ 20 3
f = -6,66cm f < 0 : la lentille est divergente.
• La vergence de la lentille est telle que :
C » — = —— ■ 102 = -15dioptries.
f 20__________
C = -15dioptries
c) Construction de l’image
Exercice 8
1) • L’objet qui est la
diapositive est réel. Cette dernière
est située à d = 10cm du centre optique de la lentille p = -10cm.

228
• L’image de la diapositive est reçue Nur un écran : elle est donc
réelle p'= +2m = +200cm.
• La distance focale f de la lentille objectif de l’appareil de
projection est telle que
1 1 t 1 = 1 , 1 = 21
f ” p p' “ 10 200 200
d’où f = 222. = 9,52cm
J 21
2) Désignons par AB et A’B'respectivement la diapositive et son
image. On = £ = — = _2o d’où A’B'- 20AB
AB p -10
L’image de la diapositive est 20 fois plus grande que la
diapositive.
Les dimensions de l’image sont donc
(24 x 20) x 36(20) = 480 x 720mm
Exercice 9
1) • L’image est virtuelle donc p'< 0
• La lentille est convergente f > 0
• L’objet est réel p < 0
Atgt A’B’ *
D
=3 = — > 0 : l’image est droite par rapport à l’objet.
AB--------- AB p
1 + Â-_1 +J_
— = +3 ; d'autre part —
P f P P' P 3p
d’où - = —— <=> p = --f et p'=-2f
f 3p F 3

AN: f = +30cm ;

p = -20cm
2) L’image est réelle p’> 0
L’objet est réel p < 0
P
* d'
donc y = — < 0 d'où — = -3 => p'= -3p
P P

229
1 1111
---- 1----- _-------- 1---------
or -
f P P' P ~3p P 3p 3p

d’où p’=3p = 4f

AN : f = +30cm ; 30 ■ -4Oom p = -40cm

p'=4f =4x30 = 120cm lÿi^riocm"


Exercice 10
1) • La lentille est convergente f > 0
• L’objet est réel p = OA < 0 li

• L’image est réelle p'= OA' > 0 --------------


; p«> 0 p'>0
On a : 1
1
1-1,1 _~P'+P D
f p p’ pp'
or AA' = AO + OA' = -p + p'= D d’oùp'=D + p
1 -D-p+p -D
et par suite — =------- - —- =---------- ou encore
f P(D + P) p(D + p)
p2 +D p + f • D = 0
c’est une équation du second degré en p.
si A = D2 -4fD > 0 => D2 > 4fD ou D > 4f
cette équation admet deux racines :
-D + 7D2-4fD -D-a/d2-41D
Pi =----------- --------- et p2=---------------------
2
Si donc D > 4f il existe deux d Ecran
P> D/2
positions de la lentille pour M
Oi 02
lesquelles on obtient une image sur
P2
l’écran. Il est clair que ces deux
positions sont symétriques par rapport au milieu M de l’intervalle
objet écran,
2) • On a O|O2 =O,A + AO2 or O1A = p1 et AO2=-p2,
OjOj =d

230
d’où d = -+— + = VÂ = Æ2-4fD
2 2
ou encore d2 = D2 - 4f • D => 4fD
*
D 2-d2 et
f D2-df

4P
f„ a 4-64-10'2 4-0,64
~ =----------
AN : D = 2m d = 0,8m = 0,42m
4x2 8
f = 42cm
• Si D = 4f alors A = D2 -4tD = 0, il existe une seule position
de la lentille (p =---- ) pour laquelle on obtient une image sur

l’écran : le milieu M de la distance qui sépare l’objet à l’écran.


Exercice 11
1) • L’objet est virtuel OA = p > 0 p = +3cm
• La lentille est divergente f < 0 f = -5cm
• La formule de conjugaison s’écrit
i__l À 1-1+1-_1+1=A
f P P' p' f p 5 3 15
p'= +7,5cm
p'> 0 : donc l’image est réelle et située à 7,5 cm du centre optique de
la lentille.
A'B'
7=
AB
7>0 : l’image est droite par rapport à l’objet

donc p < 0 p = -lm


• La lentille L, est convergente f > 0 f = +20cm

231
•X
• La formule de conjugaison s’écrit^
j_ l = JL+l = _i____ 1 -*4
f P p' p' f p 20 100'10©
d’où p'= — = 25cm.
4
p'>0: l’image est réelle et
située sur l’axe principal
à 25 cm du centre optique O
de la lentille.
Le rayon incident SI émerge de la lentille en plissant pur le point
d’intersection M de l’axe secondaire à purallèle à SI et le plan focal
image A' de la lentille (A' est perpendiculaire en F’, foyer principal
image, à l’axe principal). Ce rayon émergent coupe l’axe principal en
S' l’image de S. r u
M o

2) I

• Le centre optique O2 de ___ _ Fi o^xF2

la lentille divergente L2 est s O1


Ks’
confondu avec le foyer
principal image Fj ' de la
k
lentille Lt (0^'= 20cm).
• S' joue le rôle d’objet virtuel par rapport à la lentille L2.
Il est situé à 5cm du centre optique O2 de la lentille L2 : il est donc
au foyer principal objet F2 de la lentille L2.
Son image est alors rejetée à l’infini : le rayon II' qui, en
l’absence de L2, irait converger en S' émerge, après traversée de la
lentille Lj, parallèlement à l’axe
optique principal commun des
deux lentilles.
• L'image de S donnée par
l’ensemble des deux lentilles est
donc une image réelle rejetée à
l’infini.
232
Exercice 13
1) • L’objet est réel donc OA ■ p < 0 p = -75cm
• L’image est réelle donc OA'■ p'> 0 p = +150cm
• La formule de conjugaison s’écrit :
1 11 1 1 3 J
f pp' 0,75 1,5 1,5 4
C = +2dioptries
• La vergence C de la lentille ÔRt positive ! la lentille est
convergente.
• La distance focale f est égale à : = 0,5m
C 2
f = 50cm
=£= = 2 => A'B'= 2AB = 2x5 = 10cm.
AB p 75
A'B'=10cm
2) a) La lentille L' est placée derrière la lentille L à une distance
égale à 2f du centre optique O de la lentille L.

• L’image A'B' de l’objet AB donnée par la lentille L se trouve


derrière la lentille L’entre son centre optique O2 et son foyer principal
objet F2 (OA'= 1,5m ; OO'= lm
donc O'A'=50cm et O'F2=80cm).
• A'B' joue le rôle d’objet virtuel par rapport à la lentille L’ qui
en donne une image réelle A"B", droite par rapport à A'B' (donc
renversée par rapport à AB et plus grande que A'B').
b) • La lentille L’ est divergente donc f' < 0 :
f'=-80cm.
• L’objet A'B' est virtuel donc p > 0 : p = 50cm
233
• L’application de la formule de conjugal NOH donne
>U+ULl+L-±+l#>Æ
f' P P' P' f P 80 50..;, 3
=> p'= 133,3cm
p'> 0 : l’image est réelle et située à l,33ff^ du CODlI'O optique O'
de la lentille divergente L'; donç à 2,33m de la lentille
convergente L. L <
• A” B"
y =----- — = p—
’ =400 8 . lu , . s '
------- = —
A’B' p 3x50 3
7 > 0 : l’image A"B" est droite par rapport h l'objet A' B' donc
renversée par rapport à AB puisque A'B' est renversée par
rapport à AB.
• Sa grandeur est telle que :
A"B"= - • A'B'= - • 10 = 26,6cm A"B"= 26,6cm
3 3
Conclusion :
Le système optique constitué par l’ensemble des deux lentilles
L et L' donne de l’objet réel AB, une image A"B" possédant les
caractéristiques suivantes :
- nature : l’image A "B" est réelle.
- position :elle se trouve à 2,33m de la lentille L
- grandeur : elle a une longueur de 26,6cm
- sens : elle est renversée par rapport à l’objet AB.
tofcice 14
1)
Li L2

Fj Ij' E F'
r2
O1 O2

objectif oculaire

2) a) * Déterminons l’image AjBj donnée par la lentille L, de


l’objet AB.
• L’objet AB est réel donc OjA = p <0 : p = -1,06cm
234
La lentille L, est convergente donc f, > 0 :fx = +lcm
La formule de conjugaison s’écrit :
2 1 1 - P,fL
— + — => Pi =°iAi
f. P Pi li+ P
AN: p,' = -~1-0-1-« 17,67cm |p '■17,67cm
1 1-1,06 LLL----- —J
P]'>0: l’image A^ est réelle. Elle se forme entre F2 et O2
puisque = 19cm et O,F2 =19-2 = 17cm.

-16,67
AB P -1,06
y, <0: A,B! est renversée.
La longueur est
AiBj = 16,67 • AB = 16,67 • 0,2 = 3,33mm
A,Bi ~ 3,33mm
Conclusion : La lentille Lj donne de l’objet réel AB une
image AjBj réelle, renversée, de longueur 3,33mm et placée entre le
foyer principal objet F2 et le centre optique O2 de la lentille L2 et à
une distance égale à 19-17,67 = 1,33cm du centre optique O2 de la
lentille L2.
* AjB, joue le rôle d’objet réel par rapport à la lentille L2 qui
en donne une image A'B' qui est aussi l’image de AB donnée par
le système des deux lentilles L( et L2.
Déterminons alors les caractéristiques de A'B' :
• AiBi est objet réel donc O2Aj =p2 =-1,33cm
• La lentille L2 est convergente donc f2 = +2cm.
• L’application de la formule de conjugaison donne :
— =------ 1— avec p = O2A
f2 P2 P'
-1,33-2 2,66
~ -4cm
-1,33 + 2 0^67
p'= -4cm p'<0: l’image définitive A’B' est virtuelle.
• Le grandissement de L2 est :

235
y = AX= Pl = ^£.+f
2 AB. -1,33 ,,,
y2 > 0 : A'B' est droite par rappOî^ Aj0|.
Or A,Bj est renversée par rapport h AB donc A'B' est
renversée par rapport à AB.
• L’image A'B' aura alors une longueur
A'B^SA.B, «10mm,
Conclusion :
L’image définitive A'B' donnée par le Nystème des deux
lentilles de l’objet réel AB est virtuelle, renversée par rapport à l’objet
AB et de longueur 10mm environ,
A B
b) • Pour Lj le grandissement cnI y( = - _==- = -16,67

A'B'
• Pour L2 le grandissement est y2 = ■== = +3
AiBj

• Le grandissement du microscope est y =------qui peut

A'B' AjBj
s’écrire : Y= A ‘ =Ï2-Ïi => 7-ï1’Ï2
AjBj AB
AN: y = -16,67-3«-50 y = -50
d’où l’intérêt pratique du
microscope : il permet de donner
de l’objet qu’on place devant
l'objectif une image 50 fois plus
grande.
3)
Exersi££j^
D a)
• La lentille L! est divergente donc fj = -15cm.
• L’objet AB est réel donc OjA = Pj = -10cm (l’objet est placé
entre le centre optique O, et le foyer principal image F/ de LJ.
• L’application de la formule de conjugaison donne :
236
_ss----- + — avec Oj A' = p, (position de F image)
fi Pi Pi'
-15(-10) = 15-10
d’où = -6cm
-15-10 ~ -25
p] '< 0 : l’image est virtuelle. Elle est située ù 6cm du centre optique
de la lentille L, et du même côté que l'objet AB.
• Le grandissement de la lentille est tel que !
P’^ -6
p -10
est positif donc l’image A'B' est droite par rapport à l’objet AB.
Sa longueur est telle que A'B'= 0,6AB = 0,6 • 2 = 1,2cm.
L’image est plus petite que l’objet,
b) Construction de l’image
L’image A'B' est virtuelle, droite
par rapport à l’objet AB, plus petite
que lui et plus rapprochée du centre
optique Oj de L! que l’objet AB.
2) a) (E)
B
• L’objet AB réel et la 1
lentille L2 sont fixes ; donc A 02
50cm
p2 - O2A = -40cm 40cm

• La lentille L2 est convergente donc


f 2 = +20cm
• Cherchons la position de l’image de AB
on a O2A' - p2 qui est telle que
1 11 1 1 1 f2+p2
— =----- + — => — = —+ — = ——— c
f2 P2 P2 P2 f2 P2 f2 ' P2
f2Pz 20(-40) _ -20x40
= 40cm
f2 +P2 20-40 ~ -20
p 2 = 40cm p2 > 0 : image réelle

237
L’image qui est réelle est située à 40cm,.du Centre optique de la lentille
L2, derrière la lentille L2. H faut rapprocher l'écran (E) de la lentille
de 10cm.
• Le grandissement de la lentille L/tyrf tel que l
_/CB'_p2 _ 40 1
Ï2 ~ ÆB ~ p2 _-40~
y2 < 0 : l’image est renversée par rapport! F Objet.
Sa grandeur est A' B' = AB = 2cm
Conclusion :
L’image A'B' donnée par la lentille Lj possède les caractéristiques
suivantes :
- Nature : elle est réelle
- Position : elle est située à 40 cm derrière la lentille
- Sens : elle est renversée par rapport à l’objet
- Grandeur : elle a même longueur que l’objet : 2cm.
(en effet : l’objet est situé à 2f2 )
b) Dans ce cas l’image est réelle et placée à une distance de la
lentille telle que O2A' = p2 = 50cm
Cherchons la position de l’objet O2A = p2. On a :
J__ J_ + _L 1 _ J___ 1 __ f2~P2

i?î Pî Pi P2 Pi f2 f2-Pi
_____ f4 pj 20 50 20-50 100
Hî f3-p; 20-50 -30 3

pa ■ -33,3cm
Il faut donc rapprocher la lentille L2 d’une
l'objet de
distance d ■ 40-33,3 ■ 6,7cm pour pouvoir recevoir son image sur

238
par L, joue le rôle d’objet virtuel par rapport à L,.
A.Bj = AB = 2cm
• L’image définitive A'B'est réelle
• Elle est droite par rapport à l’objet AB
• Elle est située à 30 cm de O 2
• Sa longueur est A'B'= 6cm
Vérifions ces résultats par le calcul
• Déterminons d’abord l’image A,0, de l'objet AB réel donnée
par la lentille L2. On a :
• AB objet réel donc O2A = p2 = -40cm = -2f2
• La lentille L2 est convergente donc f2 = +20cm
d’où—= ——+ —L avec p^ =0^!
f2 P2 P2
J_= 1 | 1 _Jf2+Pi = f2 'Pi 20(-40)
P2 f2 p2 f2 • P1 2 f2+Pi 20-40
p2 = 40cm > 0
L’image AjB] est réelle et située à 40cm de la lentille L2 et derrière
L2.
• Le grandissement de la lentille L2 est :
= AA = P2 40 _ x
2 AB p2 -40
y2 < 0 : A^j est renversée et sa longueur A1B1 = AB = 2cm.
• Déterminons l’image A'B' définitive
• AjB] joue le rôle d’objet virtuel par rapport à Lj.
CommeOjO2 =30cm, AjB, est situé à 10cm du centre optique Oj
de Ljdonc pt =O1?X1 =+10cm
• La lentille L! est divergente donc f j = -15cm

d’où — = —— + — avec pj =O(A'


fi Pi Pi
1 1 1 Pi+fi , Pi’fi
p; Pi pi-fi Pi+fi

239
10(-15) 10x15
AN: p =----------- =----------- = 30ctft
1 10-15 -5
p,' = +30cm > 0 : l’image A’B’ est 01 Située à 30cm de la
lentille L, et derrière Lj soit à une distt^|^||Ü0 b 21',.
• Le grandissement de la lentille 011 < > ?
_ A'B'_ p; _30_3
' ' B. p. >0 v,
y, est positif donc A'B' est droite par tftppoi't & A(B| et par suite
renversée par rapport à AB.
Sa longueur est A'B'= SAjBj = 3 • AB • 6cm
On retrouve ainsi les mêmes résultats obtenus à partir de la
construction graphique à l’échelle.
Exercice 16
1) • L’objet est réel d’où O(A - p, = -60cm
• L’image est réelle donc O, A' = pj > 0
AB d’
• Le grandissement de la lentille est y1 = -=L=l - — < 0
AB Pi

donc — = -2 d’où pî = -2pj


Pi
• La formule de conjugaison s’écrit :
+ L_ 1 ____ 3_ -3 3
Pi Pi Pi 2pj 2 2-(-0,60) 2x0,6
d’où Cj = +2,5 dioptries et f j - +40cm
2) a) f2=-40cm; A2B2 est l’image réelle de l’objet virtuel
A|B( donnée par la lentille L2; d’où p2’=O2A2 =+40cm(l’image
AjBj se forme au plan focal objet de L2 ).
—— + — avecp2=O2A1 d’où
On a :
P2 P2
1=,1+£e1+1=â=1
P2 Vp/40 40 “ 40 ~ 20
d’où p2 = 20cm .

240
La lentille L2 est placée à 20cm de A|B, soit à lm de la lentille Lp
A|Bj étant située à 120cm de Lj.
b) Le grandissement du système Optique formé par les deux
A’B'
lentilles L, et L2 est y = qui peut s’derlre
AB
A'B' A.B.
Y = = ’^=k
A1BI AB
A'B'
or = = y2 (grandissement de la lentille divergente L2)
AjB]
_ 21- — -+2
p2 20
AB
J—1 =y, (grandissement de la lentille convergente L,)=-2

d’où y = Yj -y2 =-2x2 = ■4


y = -4
Cela signifie que l’ensemble des
deux lentilles donne de l’objet
AB réel une image réelle 4 fois
plus grande mais renversée.
3)
Exercice 17
1) La lentille L est
convergente.
2) a) L’image donnée par la lentille L peut être obtenue sur un
écran : elle est donc réelle : la lentille L est alors convergente.
b) La courbe = f| | est une droite affine. Son équation
OA' IoaJ

est de la forme =a• +b


OA' OA
• b est l’ordonnée à l’origine de la droite b = 8m_1

241
• a est le coefficient directeur <1& droite a = — - +1 d’où
+8
5X
de la droite.
1 1 + 8 (1)
= +=
OA' OA
— = +1 + 8
OA' = p' OA = p (1) s’écrit
P' P
o 1 1 1
ou encore 8 ----- 1— en posant 8«T Oïl a bien la formule de
P P'
. . 1 1 1
conjugaison — =---- 1—
f P P'
• 1=8 => la vergence C ■ y ■ 8 dioptries
c)
C = 8dioptries

La distance focale est f = — = - = 0,125m


C 8
f = 12,5cm
L’indication +8 inscrit sur la lentille représente la vergence
de cette lentille.
3) a) Construction de l’image A'B'
Pour cela, on trace deux rayons
parmi les trois suivants :
un rayon parallèle à l’axe
principal traverse la lentille et
émerge en passant par le foyer
principal image de la lentille.
un rayon passant par le
centre Optique n’est pas dévié.
un rayon passant par le foyer principal objet sort
parallèlement à l’axe principal.
L'image est virtuelle, droite par rapport à l’objet et plus
grande que l’objet (il s’agit ici du principe d’une loupe)
b) L’image étant virtuelle, elle ne peut être reçue sur l’écran (E).
242
A’B’ d*
c) Le grandissement de la lentille est 7 =------= —.
AB p
p = OA = -7cm p = -7 10”2m
Calculons p'= OA'. On a:
1 1 1 . 1 1 1 0 1 u 100 . , 7
P =----- m
f p p’ p' f p 7 *10 4 7 E 44

p <0: l image est virtuelle => 7 =---- >0


44
l’image est bien droite par rapport à l’objet 7 = +2,25
Pour calculer sa valeur à partir de la construction il faut faire
cette dernière à l’échelle. Mesurer alors AB et A'B' et calculer
A'B'
7 =------.
AB
Il s’agit ici d’une loupe : une loupe est une lentille convergente de
petite distance focale (ici f = 12,5cm et généralement entre 2 et
10cm).
En plaçant l’objet entre la loupe et son plan focal objet (ce qui
est le cas ici) on obtient une image virtuelle, droite, agrandie que l’œil
peut observer en se plaçant sur le trajet de la lumière émergente.
L’emploi d’une loupe, qui permet de substituer à l’observation
directe d’un petit objet celle d’une image de cet objet présente le
double avantage de faire voir le petit objet sous un angle plus grand
qu’à l’œil nu et de diminuer, souvent même de supprimer, l’effort
d’accommodation.
Exercice 18 :
1- Le cristallin joue le rôle de Rél ine
II
lentille convergente. axe optique
La rétine joue le rôle d'écran. O
17 mm r
L'iris joue le rôle de diaphragme
diaphragme 12
2- a) Lorsque l'objet se
rapproche, son image s'éloigne < se forme derrière la rétine. L'œil
diminue sa distance focale pour 1e cette image soit ramenée sur la
rétine: l'œil accomode.
243
b) Lorsque l'objet se rapproche de RlUSClcs augmentent la
courbure du cristallin de telle sorte que rlffllgfi »0 forme toujours sur
la rétine. Le cristallin est donc une lentitffct dllttnce locale variable
tout comme un "zoum". Mais si l'objlt tfbN près (moins d'une
dizaine de centimètres), l'œil ne peut plut MComodcr, l'image se
forme en arrière de la rétine, l'objet est VU OOUi > s
Un œil normal voit donc nettement dei Qbjltl litUàM entre "l'infini" et
une distance minimale de vision distinct® (ppipOlICtUm proximum)
c) Lorsque l'objet se rapproche, l'ail diminue MU distance focale. En
1 “1 I
effet, d'après la formule de conjugaison — •—p'= cte si p
f P P'
diminue (l'objet se rapproche) — augmente donc— augmente
P f
également et parsuite f diminue (la vergence augmente)
3- Lorsque l'objet est lointain(à l'infini), son image se forme sur la
rétine soit à 17mm du centre optique de la lentille. Dans ce cas la
rétine représente le plan focal image de la lentille. Sa distance au
centre optique O de la lentille est la distance focale de l'œil: fi=17mm
Lorsque l'objet est au ponctum proximum, on peut écrire, l'image se
formant toujours sur la rétine(p'= 1,7cm)
1 1 1 . c 15x1,7 25,5
= 1,52cm
f2 15 1,7 2 15 + 1,7 16,7
La distance focale varie donc entre 1,7cm et 1,52cm
1,52cm <f < 1,7cm

Par définition la vergence C est telle que C=y. On a donc

-----—-
l,7.1O”2 L52.102
Soit 58,8<J £ C £ 65,78^
4- a) On a !
1 _ 1 b 1 mJ 1 __ 26,7_ 42,5
f p P' *25 1,7 42,5 — 1,6cm
26,7
f = 1,6cm

244
c) L'image est réelle et renversée. Le OerVIAU doit travailler pour que
l'œil voit l'objet droit.
d) On a ^ = 4 = -^ si AB^.AB-^4-0,272mm
AB p2 25 25 25
A'B' = 0,272mm
5- a) L'œil myope est très convergent; même s'il est au repos, son plan
focal image est en avant de la rétine. Il ne peut donc voir nettement les
objets éloignés puisque leurs images se forment sur le plan focal.
b) le plan focal image d'un œil myope est situé avant la rétine donc la
distance focale f est ici telle que f < 17mm et C = — doncC)—-—
f 17.1O~3
soit C)58,8<?
6- On peut citer :
- L'hypermétropie : au repos le plan focal image est derrière la rétine.
- La presbytie: due a la diminution de la faculté d'accomodation de
l'œil qui veillit.
Exercice 19 :
1- Lorsque l'objet est lointain (à L Rétine

l'infini) son image se forme sur la ---------------- » . ...


rétine. o
------------------ ►------ (
»
La distance qui sépare le centre , 1

optique de la lentille et la rétine


représente la distance focale f=15mm. La vergence C = — est alors

C =------- r =------ = 66,6 dioptries


15.10 15
C = 66,65
2- p=25 cm
245
La formule de conjugaison donne :
c 1 _ 1 ! 1 102 ( 103
4+W70.6
~f_25xl(T2 15.10'3 “ 25 15

Exercice 20

AB donnée par l’objectif soit située au plan focal objet F2 de l'oculaire.


Dans ces conditions le foyer principal image Fx de l'objectif et le foyer
principal objet F2 de l'oculaire sont confondus. La distance O1O2 est
alors telle que :
O1O2 = fi + f2 = 20+2 = 22cm
0102 = 22cm
Exercice 21
I - Position de l'image A1B1
On a:
—I—r =— avec px = 0}A = -500m; p} = O[Al et /j=+0,5m
Pi Pi fx
d'ou p\ =
= 5m
p, + f -500 + 0,5
Approximativement (à 0,5mm près) l'image
A1B1 se forme dans le plan focal image de
l'objectif (L|). Ce résultat est d'ailleurs
général pour les lunettes qui sont destinées à
observer des objets très éloignés.
Grandeur de cette image:

246
Numériquement AlBi - -0,002m = -2mm
L'image A1B1 est renversée par rapport à l'objet et de hauteur 2mm.
2- a) Position de AiBj par rapport à l'oculaire.

——+A- =— avec p2 = O2Ai;p2 = 02A'=-0,3m et f2=02F2=0,04m


Pi Pi f2

p^ _ ( 0,3)x0,04 Q353w
d'où p2 =
fl-P2 0,04 + 0,3
O2Ax =-O,O353m
L'image AiBi donnée par (Li) est située entre le foyer principal objet
F2 et le centre optique O2 de l'oculaire (L2) et à une distance égale à
0,0353m du centre optique O2. L
Longueur de la lunette
l — OrO2 = OjAj + A1O2= O| A| - O2A|
Numériquement l=0,536m
b) Le grandissement de L2 est:
/ =^=^- = —=> A'B’ = = -0,ui/m = -t imm
AlBl p2 p2

L'image A'B' est donc renversée par rapport à l'objet et de hauteur


17mm (8,5 fois plus grande que l'objet AB) L
c) L'image A'B' est vue à travers l'oculaire
A ’ A
sous l'angle 0' tel que tan#' =------ ----- r
6 OA' 1
Or A'B' = 17mm et OA' = OO2 + O2A' = }
2+30 = 32cm B’
17
tan6
*' =---- = 5,313.1O~2;0'est petit on peut confondre tg0'avec
320
0 ' exprimé en rad.

247
D’où 0' = tg0' = 5,313.1(TW
L'objet AB, vu à l'œil nu supposé placé 8Bt VU nous l'angle# tel
que: tan# = ^^- = 4.10“3
AB
D'où # = tan 0 = 4.10~3 rad
Le grossissement de la lunette
alors:
c = ^ = 5,3.3.10-^ 8
0 4.10”3
L'image A'B' est vue dans la
lunette sous un angle 13fois plus
grand que celui sous le quel est vue l'objet AB à l'œil nu.
3- L'image A'B' donnée par l'oculüire est rejetée à l'infini si l'objet
AiBi est dans le plan focal objet de l'oculaire. Le plan focal image de
l'objet coïncide donc avec le plan focal objet de l'oculaire ; c'est la
raison pour laquelle la lunette est dite «afocale»
La lunette donne alors d'un faisceau lumineux incident parallèle un
faisceaux émergent également parallèle comme l'indique le schémas
ci-dessous.

248
CHIMIE
CHAPITRE VIII
Détermination d’une quantité de matière
par mesure d’une grandeur physique

L'essentiel du chapitre
Deux cas peuvent être envisagés pour déterminer une quantité
de matière (ou la concentration) par mesure d'UHC grandeur physique.
t°/A partir des grandeurs physique tIHttt, V9hmt, «NKMtratlon
Lorsqu’on demande de déterminer la quantité de matière n
d’un réactif A, il faut d'abord connaître l’état physique (liquide,
solide, gaz ou soluté) dans lequel se trouve A.
* Si A est un liquide ou solide, les données sont soit la masse, soit le
volume.
• Quand on connaît la masse m, il est facile de trouver la
quantité de matière à partir de la masse molaire M de A :

• Quand on connaît le volume V, il faut faire intervenir la masse


grâce à la masse volumique p ou la densité d :
m = pV = peau .d.V avec peau = \g.mU'

M
* Si A est un soluté, on trouve la quantité de matière à partir de la
concentration molaire [ A] et du volume V de la solution :
n = [A].V
* Si A est un gaz, la donnée est en général le volume. On trouve la
quantité de matière de deux manières différentes :
• Si le volume molaire Vm est connu :
V
n- —
_ kJ
• Si la pression p et la température T sont données, on utilise la
loi des gaz parfaits :
251
n = -pV
— R : constante des gaz parfaits
^
*
R.T
Ce cas sera étudié avec un peu pl(l|dlt détails au chapitrel 1 .
REMARQUE : Lorsque la matière n' ©Ht pus précisée on parle
de quantité de matière. Lorsque la matière ©Ht précède (dioxygène,
eau...) on parle de quantité tout cours (quantité tic dioxygène, quantité
d’eau,...)
2°/ par conductimétrie
L’objectif est la détermination d’une quantité de matière en
utilisant une méthode physique impliquant un étalonnage préalable.
En effet, en solution aqueuse, les grandeurs physiques : masse,
volume, pression, ne conviennent pus toujours pour déterminer des
quantités de matière. La conductance d’une portion de solution
électrolytique (grandeur notée G) peut permettre la détermination de
quantités de matière d’espèces ioniques par une méthode d’étalonnage
qui impose qu’aucune transformation chimique n’ait lieu entre les
espèces en solution (la concentration ne doit dépendre que de la
dilution).
La conductimétrie illustre en outre, au niveau microscopique,
l’un des modes de conduction de l’électricité : la conduction ionique
dans une solution, celle-ci dépendant de la nature des ions et de leur
concentration.
2-1 / Conductance d’une solution ionique
a) Définition et influence des paramètres géométriques
• La conductimétrie est une méthode électrique basée sur la mesure
de la variation de la résistance électrique d’un milieu ionique, tel
qu’une solution aqueuse d’acide et/ou de base, une solution oxydante
et/ou réductrice.
• La mesure se fait à l’aide d’une sonde, constituée de deux
plaquettes de platine platinée, de surface vis-à-vis s et espacées de
longueur^ .Cette sonde est plongée complètement, au niveau de ses

252
deux plaquettes, dans la solution à étudier ; le dipôle constitué par les
deux plaquettes et la solution est appelé eellule conductimétrique .
• La résistance R de la solution, est alors proportionnelle à l et
inversement proportionnelle à s tellquc/?■/?<-, p étant la résistivité

de la solution qui est exprimée en Q .111 !> .


si R est en Q , en m et s en m2 (
• On utilise souvent, au lieu de la réNlaUnce R, Mon inverse, appelé
conductance, notée G, d’unités le Siemens, de symbole S lorsque R est
exprimée en Q : G = 1
R
£
Le rapport — est désigné par K, appelé constante de la cellule.
.v
Si H est en m et s en m2, alors K est en m1. Il caractérise la forme
intrinsèque de la cellule de mesure.
b) Influence des caractéristiques de la solution
• La conductance d’une solution ionique :
- augmente quand la concentration molaire en solution apporté croit.
- augmente quand la température croît.
- dépend de la nature des ions présents.
• Pour des solutions peu concentrées à température constante et pour
une cellule de géométrie donnée, la conductance G d’une portion de
solution ionique est proportionnelle à la concentration molaire en
solution apporté,C : |G=k.C
La constante k dépend du montage utilisé (dimensions de la cellule)
de la nature du soluté et de la température.
• La courbe G=f(C) est une droite linéaire (elle passe par l’origine
des coordonnées).
• Pour une cellule bien déterminée et dans des conditions
d’utilisation choisies (température et nature du soluté fixées) cette
courbe est appelée courbe d’étalonnage de la cellule.Cette courbe
peut être utilisée pour déterminer la concentration inconnue d’une
solution de même nature que celle utilisée pour tracer la courbe
253
d’étalonnage, à condition de respecter les conditions d’utilisation, en
particulier la température.
• Pour les gammes de concentrations C<10“* mol.L'1 , il n’est pas
nécessaire de tracer la courbe d’étalonnage : il suffit de disposer d’une
seule solution étalon, dont la concentration en soluté apporté Cet est
connue. Après avoir vérifié que les deux solutions sont à la même
température, on mesure avec le même montage, la conductance des
deux solutions soit Get et G________
G C
On a alors : — = —- => C=(—).G
Get Cet Get
La concentration C est proportionnelle à la grandeur physique
conductance G.
2-2 Dosage acido-basique par conductimétrie
a) Evolution de la conductance au cours de Vaddition d’une base
forte sur un acide fort.
Exemple : dosage de l’acide chlorhydrique par la soude.
• On verse progressivement la solution de base forte ( de
concentration Cb connue) dans un volume Va de solution d’acide de
concentration CA inconnue, et on mesure à chaque addition la
conductance G de la portion d’électrolyte située entre les lames de la
cellule en utilisant un conductimètre ( il est indispensable de bien
agiter). On trace la courbe G=f(VB) où VB désigne le volume de la
solution basique ajouté.
• La courbe G=f(VB) est constituée de deux portions de droite EA et
EB qui se coupent au point E dont l’abscisse représente le volume Vbe
de la solution basique versé à
l’équivalence.
On obtient la concentration, CA de
la solution d'acide fort à partir de
la relation : ___________

*A

254
• Avant l’équivalence (Vb< Vbh) la Conductance de l’électrolyte
décroît au fur et à mesure qu’on verse la base (portion de droite AE).
Après l’équivalence (Vb>Vbe) U COndllCtance de l’électrolyte
augmente par addition de la solution (partie de droite EB). Ce
changement de pente est mis à profit pour déterminer graphiquement
le point d’équivalence E avec préolllon. -
b) Evolution de la conductance ttU COUH de l’addition d’une base
forte sur un acide faible.
Exemple ; dosage de l'acide éthanoYque par la soude.
• On utilise la même méthode décrite précédemment dans le
paragraphe a).
• A un volume Va de la solution d’acide de concentration inconnue
Ca, on ajoute progressivement la solution basique de concentration Cb
connue et on mesure à chaque addition la conductance G.
• On trace la courbe G=f(Vfi) ; la courbe est constituée de deux
parties sensiblement rectilignes
bien distinctes : AE et EB qui se
coupent en E dont l’abscisse
représente le volume Vbe de la
solution basique versé à
l’équivalence. On calcule la
concentration Ca de la solution VB(cm3)
acide à partir de la relation
CaVa = CbVbe.
• Avant l’équivalence (Vb< VBe) la conductance de l’électrolyte croît
lentement au fur et à mesure que l’on verse lasolution basique (portion
de droite AE)
• Après l’équivalence (Vb>VBe) la conductance augmente beaucoup
plus rapidement mais toujours de façon linéaire ( portion de droite
EB) La variation brutale de la pente permet la détermination précise
du point d’équivalence E .

255
3>,1 Dosage rédox par conductimétrie
• Lors de ce dosage conductimétrique, on procède de la même
manière que le dosage acido-basique ; on mesure la conductance de la
solution au fur et à mesure de l’addition d’un des deux réactifs.
• La COUrbe G— f( Vréactif versé)
est formée de deux segments de
droite dont l’intersection permet
de repérer l’équivalence E
L’équivalence est atteinte
lorsqu’on a réalisé un mélange
stoéchiométrique des deux
réactifs. Elle correspond à un changement de la nature du réactif
limitant :
-Avant l’équivalence, c’est le réactif versé qui est le réactif limitant.
-Après l’équivalence, c’est le réactif introduit initialement dans
l’erlenmeyer ou le bêcher.
Exemple : Oxydation des ions
fer II Fe2+ par les ions
permanganate MnCT
Al’équivalence :
COx Vox=CRed. VRed

256
EXERCICES
Exerciel
On fait réagir 2g de poudre dô fer HUr 2()mL de solution d’acide
chlorhydrique de concentration C«2tS fflOl.L1. On récupère le gaz
formé.Une petite quantité de ce gazprélflnté à la flamme produit une
légère détonnation. ,4 '
1°-Ecrire l’équation de la réaction.
2°- Calculer les quantités de matière des réactifs et en déduire le
réactif limitant.
3°- Quelle est la quantité de matière de gaz formée ?
4° Etablir un tableau d’avancement de la réaction du fer avec l’acide.
5° Quel volume de gaz récupéré-t-on dans les conditions de pression
et de température où le volume molaire Vm= 24 L.moF1 ?
On donne M(Fe) =55,8 g.mol1
Exercice2
On fait réagir 2 moles d’ions chromate CrO%~ avec 3 moles d’ions
argent Ag+.
On obtient un précipité rouge-brun de chromate d’argent Ag2CrÛ4
1°-Ecrire l’équation de la réaction chimique.
2°- Quel est le réactif limitant ?
3°- Dresser un tableau d’avancement avec une ligne pour l’état initial,
une ligne pour le système pendant la transformation et une ligne pour
l’état final.
Exercice 3
L’eau de javel est le produit de la réaction du chlore avec lui-
même en solution aqueuse basique.
1°- Ecrire l’équation de la réaction d’oxydo-réduction correspondante
sachant que les couples rédox intervenant sont C1%2 et •

2°- Pour préparer un berlingot d’eau de javel de 250mL, on dissout


12L de gaz dichlore dans une solution d’hydroxyde de sodium.

257
Quelles sont les concentrations en ions Cl" et Cl O" dans le berlingot
Mieluint que la réaction est totale et que le volume molaire du dichlore
est Vm= 22,4L.mor] dans les conditions de l'expérience ?
Exercice 4
On souhaite doser une solution de diiode par une solution de
thiosulfate de sodium 2Na++S20j' de concentration CnF 0,05 mol.L1
La solution de diiode est jaune. 30mL de solution de diiode se
décolorent lorsqu’on verse un volume V=25,5 mL de thiosulfate de

1 Donner l’équation de la réaction de dosage.


2°- Comment s’appelle usuellement V ?
3°- Déterminer la concentration de la solution de diiode.
Exercice 5
La vitamine C est un réducteur qu’on peut noter Red. La demi-
équation associée à ce couple est :

Ox+2H + + 2e —> Re d
On dose la vitamine C dans un jus d’orange par une solution de diiode
déconcentration C.l2 = 5.10’2 mol.L1.
1 Ecrire l’équation de la réaction de dosage.
2°- Le volume de jus d’orange filtré dosé est Vrc(1= 10 mL.
Le volume de diiode versé à l’équivalence est = 6,3 mL.
Quelle est la concentration en vitamine du jus d’orange dans le
système chimique ?
3°- Quelles sont les concentrations des entités Red, Ox et F lorsqu’on
a ajouté V|a= 3,15 mLde diiode ?

On se propose de doser par conductimétrie le chlorure de sodium


contenu dans le sérum physiologique.
On dispose d’une solution mère de chlorure de sodium de
concentration molaire 10'2 mol.L1. On prépare, à partir de cette

258
solution mère, une série de solutions
* filles »diluées de concentrations
variant de 9.10'3 à 10‘3 mol.L1 .On mesure alors la conductance de
chacune de ces solutions filles.
I0/ Donner le schéma du montage expérimental et décrire le mode
opératoire.
27 Les résultats des mesures sont ilWilquéi dans le tab eau suivant :
Cfmmol1) 0 1 2 3 7 8 9 10
G(mS) 0 0,22 0,43 0,6S 1,49 1,70 1,91 2,11
Tracer la courbe d’étalonnage O"f (C)
37 La solution de sérum injectable étant trop concentrée, on la dilue
20 fois.
a) Pourquoi procède -t - on la dilution ?
b) On mesure alors la conductance de cette solution diluée ; on trouve
1,67 mS
En déduire la concentration molaire C’ de la solution mère de sérum
physiologique. Quelle est la concentration massique correspondante ?
c) L’étiquette du produit donne 9g. L1. Quel est l’ordre en % de
l’écart relatif entre la mesure et la valeur annoncée ?
A quoi peut -on attribuer cet écart ?
4) Dans l’eau de mer peut-on déterminer la teneur en chlorure de
sodium en utilisant cette méthode ?
Exercice 7
L’hypokaliémie désigne une carence de l’organisme en élément
potassium ; pour compenser rapidement cette carence, on peut utiliser
une solution de chlorure de potassium, injectable par voie
intraveineuse : le chlorure de potassium Lavoisier, par exemple, est
proposé en ampoules de 20mL contenant m(g) de KC1.
Pour déterminer cette masse m, on dispose d’une solution étalon de
chlorure de potassium Se à lOmmol.L1 (ÎO.IO-3 mol.L1) et d’un
montage conductimétrique.

259
I Pour étalonner la cellule conductimétrique, OU prépare à partir de
la solution étalon Se, cinq solutions filles S| de volume V=50mL et de
concentrations respectives : 8 ; 6 ; 4 ; 2 et Immol.L"1
Tracer le graphe G=f(C) à l’aide des données du tableau ci-
dessous. Conclure
C(mmc>r!) 1 2 4 6 8 10
G(mS) 0,28 0,56 V 2,28 178
2°/ a) On mesure, avec le même montage et à la même température, la
conductance de la solution de l’ampoule. On obtient Gu= 293 mS ;
peut-on déterminer directement la concentration en chlorure de
potassium de l’ampoule injectable grâce à cette courbe ? Justifier la
réponse.
b) Compte - tenu des valeurs de Ge= 2,78 mS et Ga= 293 mS, quel est
le facteur minimal de dilution à utiliser ?
3°/ Le contenu de l’ampoule a été dilué 200 fois. La mesure de sa
conductance donne Gd=l,89 mS. En déduire la valeur de la
concentration Ca de la solution diluée, puis celle de la solution de
l’ampoule. Calculer la masse m.
4°/ Aurait-on pu déterminer la concentration en chlorure de potassium
de l’ampoule injectable à partir des seules mesures de Ge et Ga ?
Justifier soigneusement la réponse.
Ëxacsi^ 8
On se propose de doser, par conductimétrie,
UM solution d’acide chlorhydrique, par une
solution d'hydroxyde de sodium.
On réalise pour cela le montage représenté à la
figure cl-contre.
On introduit dans le bêcher, Va= 100 mL d’une
solution d'acide chlorhydrique de concentration
Ca- On règle la tension à IV, on mesure
l’intensité I et on détermine la valeur de la

260
conductance Go correspondante soit Go® 23,8 mS.
On introduit alors, à la burette et tout en agitant, un volume VB= lmL
d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
CB=O,1 mol.L'1
On détermine de la même façon la conductance Gi de la solution
obtenue. Soit Gi=22,l mS.
1°/ Pourquoi la conductance diminue-t-elle lors de cette addition ?
La dilution, qui a lieu lorsqu’on introduit le volume V»« IrnL peut-
elle expliquer la valeur de G i ?
27 Tout en agitant, on continue à introduire, millilitre par millilitre, la
solution d’hydroxyde de sodium de concentration CB= 0,1 mol.L1.
On détermine de la même façon, la conductance G après chaque ajout.
On obtient les résultats suivants :
Vb(mL) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
G(mS) 24,2 22 20,4 18,8 17,4 15,8 13,6 12 10 8,8 7,4
Vb 11 12 13 14 15 16 17
G 8 9,2 10,4 11,2 12,8 14 15,2
a) La conductance de la solution diminue-t-elle toujours lors du
dosage ? Expliquer.
b) Tracer le graphe G=f(VB)
c) Exploiter le graphe pour déterminer la concentration CA de la
solution d’acide chlorhydrique. Interpréter.
Exercice 9
On se propose de déterminer, grâce à l’évolution de la conductance du
système lors de l’addition d’un réactif titrant, la concentration en
hydroxyde de sodium d’un liquide déboucheur.
La solution commerciale contient de F hydroxyde de sodium à une
concentration élevée. On la dilue 500 fois.Soit S’la solution diluée.
On introduit, dans un becher de 250mL, un volume VB=100 mL de la
solution diluée S’. On y ajoute une solution d’acide chlorhydrique de
concentration CA= 0,099 mol.L'1 et on mesure, après chaque ajout, la

261
conductance G correspondant aux différiÉtâM fflMUres, On obtient les
résultats consignés dans e tableau I

VA(ml= 2 4 6 8 10 2R II 1718 19
U(v) 6,43 6,45 6,47 6,49 6,50 Ht AU... M7 6,50 6,48
I(mA) 61,2 56,5 52 46,7 40,7 ML 78,2 87 94,1
I °- Quel est la réaction du dosage ? EortNiOtt équation.
2°- Etablir un tableau décrivant l’éVdlUtlondU lyitème au cours du
dosage.Définir l’équivalence de ce dOIAgli
3°- a) Déterminer la conductance G pOUF chaque valeur de Va.
b) Tracer la courbe G=f(VA)
c) Déterminer le volume VAsq d'acide versé à l’équivalence. En
déduire la quantité d’ions hydroxyde dosé, leur concentration CB dans
la solution diluée S’ puis la concentration Cb dans la solution
commerciale.
Exercice 10
On veut déterminer la
concentration Cb d’une
solution d’hydroxyde de
sodium. On dose
VB=100mL de la solution à
l’aide d’une solution
d’acide chlorhydrique de
concentration
CA«0»099mol.L’1.
La détermination de la
conductance de la solution
au cours du dosage permet
d’établir le graphe ci-contre.
1- Ecrire l'équation de la
réaction de dosage.
2- Justifier qualitativement

262
révolution de la conductance au cours du dosage. Quel est le réactif
limitant avant et après l’équivalence. Le déterminer.
3°- En déduire la concentration Cg.
Exercice 11
On veut déterminer la concentration en acide chlorhydrique d’un
détartrant. Pour cela, on dilue ce détartrant 200 lois. On prélève
VA=100mL de la solution diluée S obtenue ; on ajoute
progressivement, tout en agitant, une solution d’hydroxyde de sodium
de concentration Cb=0,096 ml.L’1.
On mesure la conductance de la solution obtenue et on obtient le
graphe ci-après.

2°/ Quelle est la réaction du dosage ? Ecrire son équation.


37 Justifier qualitativement l’évolution de la conductance au cours du
dosage.
4°/ Comment déterminer le volume versé à l’équivalence ? le
déterminer.
5°/ En déduire la concentration des ions oxonium dans S, puis la
concentration en acide chlorhydrique du détartrant.

263
Exercice 12
L’hydroxyde de sodium solide fixe facilement lu vapeur d’eau
présente dans l’air ; on dit pour cela qu’il-.Bit hygroscopique. Toute
solution préparée par dissolution de NaOH Nolldc doit donc être
étalonnée, puis ajustée à la concentration voulue, Dans une fiole
Jaugée de 250 mL, on dissout 1,10g d’hydroxyde de sodium solide
contenu dans un flacon laissé à l’air libre et on complète jusqu’au trait
de jauge avec l’eau distillée.
1°_ Quelle serait la concentration molaire C de la solution S ainsi
préparée si le produit utilisé était pur ?
2°- Pour connaître précisément C, on veut doser S. Pour cela on dilue
10 fois la solution S : Soit S’ la solution obtenue. On prélève
V=100mL de S’ et on les introduit dans un bêcher. On rince la fiole
jaugée et on récupère les eaux de rinçage dans le bêcher.
a) Faire un schéma annoté du dispositif expérimental à utiliser pour
réaliser un dosage conductimétrique de S’.
b) Le réactif titrant utilisé est une solution d’acide chlorhydrique de
concentration CA=0,100 mol.L'1. Ecrire l’équation de la réaction de
dosage.
c) Les résultats expérimentaux permettent d’obtenir le graphe
donnant l’évolution de la conductance de la portion de solution
comprise entre les électrodes en fonction du volume ajouté de la

En déduire la concentration C’ de la solution S’ puis celle de S.

264
3°- On veut préparer Vo=lOO mL de solution d’hydroxyde de sodium,
ou soude, de concentration Co= 0,100mol,L"l.Quel volume de S faut-il
utiliser ? Comment réaliser pratiquement cette préparation ?
Exercice 13
Dans le laboratoire d’un lycée, on dispose d'Utl flacon d’une solution
d’acide chlorhydrique concentrée où est notée sur l’étiquette,
l’indication suivante : 33% minimum en masse d'acide chlorhydrique.
On appellera cette solution So.
On veut connaître la concentration molaire Co de cette solution.
Première étape
On dilue 1000 fois la solution So. On obtient alors une solution Si de
concentration Ci.
Deuxième étape
On prélève précisément un volume Vi= lOOmL de la solution S,. On
dose par conductimétrie de la solution Si par une solution titrante
d’hydroxyde de sodium de concentration Cb=1.10‘1 mol.L'1. La
représentation graphique de la conductance de la solution en fonction
du volume V de solution titrante versé est la suivante :
Conductance(nS)
3000

2500

2000

13UU

1000

O î J 1 5 7 8 ) 10 11 12 13 14 15 16 t7 18 19 2 0 V(mlJ

1- On ajoute la solution d’hydroxyde de sodium pour doser la solution


Si. Ecrire l’équation de la réaction acido-basique.
2- Déterminer graphiquement, le volume versé Ve à l’équivalence.

265
3- A l’équivalence, écrire la relation exiltIM intfO Ci, C», Ve et V] et
calculer la concentration molaire QH’dt U solution d’acide
chlorhydrique diluée Si.
4°- En déduire la concentration FHOlftlr# C() de la solution
chlorhydrique concentrée So.
5°- Calculer la masse mo d’acide chlorhydrique HCl ÜIhnous dans un
litre de solution.
On donne la masse molaire de l'aoidl chlorhydrique M(HC1)=
36,5g.mol_1
6° La solution So a une masse volumique I lôOg.L1
Le pourcentage massique de la solution So représente la niasse d’acide
chlorhydrique dissous dans 100g de solution.
a) Quelle est la masse m d’un litre de solution So ?
b) Calculer le pourcentage massique de la solution So.
L’indication de l’étiquette du flacon de solution d’acide chlorhydrique
concentrée est-elle correcte ?

266
CORRECTION
EXERCICE1
1°- L’équation de la réaction chimique est lit suivante :
Fe + 2H3O+ H, + Fe" + 2H2O
27 n(Fe) = -^4 = ~-3)5il(ramo/
v ’ M(Fe) 56

n(H3<X)=[

n(H3O+\ n(Fe)
Dans les proportions stoechiométriques :----- -------- --------
1
n(H3O+) 5 10’2
Or — ------- - =------- = 2,5.10 mol. On constate que
2 2
n(H3CF\

Le fer est donc en excès et le réactif limitant est l’acide.


3°/ le gaz dégagé est le dihydrogéne H2. La quantité de matière de ce
n(HAf , n(H30+)
gaz est telle que : ■ - - v ^^car H3O+ est le réactif

limitant.____________ ,
soit h(H2)formés= 2,5.10'2 mol
4°/ Le tableau d’avancement de la réaction entre le fer et l’acide est le
suivant :
Equation Fe + 2HSO+ H?+Fe2+ + 21H,0
Etat initial 3,5.10'2mol 5.10'2mol 0 0 0

Au cours de la (3,5.10_2-x )mol (5.10'2-2x) mol x mol x mol 2 x mol

réaction
Etat final 3,5.10‘2-2,5.10‘2 5.10'2-5.10'2=0 2,5.10'2mol 2,5.10’2 5.1O’2

=1.10’2mol mol
5°/ Le volume de dihydrogéne récupéré est :
V= n(H2) x Vm= 2,5.10'2x 24= 0,6L
V=0,6 L

267
Exercice 2
1°/ L’équation de la réaction est :
CrOr +2Ag+-ïAgi&Oi ’
2°/ Si les réactifs étaient dans les proportion! Itoechlométriques, on
, _ n(CrOf) n(Ag+)
écrivait: —-------- - = — -------
1 2
Ce qui se produit lorsque n(Ag+) = 3mol et )«■“■ = \,5mol.
*
Or ici n{CrOl } = 2mol
Les ions chromate sont donc en excès et Ioh ions argent sont limitants.
37 Le tableau d’avancement de la réaction est le suivant :
Equation *
CrO + 2Ag' -> Ag2CrO.
Etat initial 2mol 3mol Omol

Au cours de la réaction 2-x 3-2x x


Etat final 2-xmM=2-l, 5=0,5 3-2xmax=0 Xmax""lî5
Exercice3
1 °- Les deux demi-équations sont : 2C1O +4H+ +2e —> Cl2 +2H2O
or on est en milieu basique donc l’on a :
2C1O +4H2O+2e —> C12+2H2O+4OH
soit finalement
2C10+2H20+2e' —» C12+4OH'
L'autre demi-équation s’écrit : Cl2+2e‘ —» 2Cf
On en déduit l’équation : C12+2OH’ —> C1+C1O +H2O
2°- Lu quantité du dichlore qui a réagi est :
n(Cl2> -~- = 0,53 mol
22,4
Il se forme donc :
n = n(CL) ■ n(C10‘) = 0,53 mol d’ions Cl’ et CIO'
Les concentrations demandées sont donc :
ICI' 1 - FC 101 = 2,12mol.L~l
L J L J y o,25O

288
Exercice 4
10 - L’équation est déterminée à partir dW demi-équations d’oxydo-
réduction :
I2+2e’-+2r et 2S2C>32_ —> S4(?2-+ 2f“
Soit I2 + 2S2O^ *~
S4O + 2I~
2° Le volume V est appelé volume à l’équivalOHC®,
3°- A l’équivalence :
V _ V,A (^rsé à T équivalence) xClh
1 2

Exercice 5
1°- La demi-équation du couple est : I2 + 2e —> 21
L’équation de titrage est donc : Red +I2 —> 0x + 2H+ + 21

2°- On a à l’équivalence :
n(Red) = n(I2) or n(Red)= Cred x Vred et n(I2) = C,2 x

numériquement : Cred =—-------- — = 3,15.10 2 mol.L 1

3° Lorsqu’on a ajouté 3,15 mL de solution de diode, on a ajouté


moitié moins de L qu’il n’y a de Red.
C xV
La moitié de Red est donc consommée nRed = ————
2

Donc =—-—-—
2[Vred + VlJ + 26,30
[Red] =l,2.10’W.r'
On a créé autant de Ox : [Ox]= l,2.10'2mol.L’

269
On a créé deux fois plus de L : [l']= 2,4. K) ’ m<>l I

Il ne reste plus de I2, qui est entièrement consomme


Exercice 6
I- Le dispositif expérimental est
le suivant : à défaut de
conductimètre, on utilise un
ampèremètre, un voltmètre et
un générateur basse fréquence
(G.B.F) disposés comme
l’indique la figure ci-contre :
*La démarche expérimentale
comprend les étapes suivantes
• On prépaie des solutions • filles - de concentrations molaires
décroissantes ù partir de la solution mère.
• Pour chaque solution, en commençant par la solution la plus
diluée pour 11e pas perturber les mesures ( en cas de rinçage insuffisant
de la cellule conductimétrique) et sans changer la disposition de la
cellule dans la solution ( il importe que la même surface de plaque soit
immergée dans le bêcher), on ajuste la valeur de la tension efficace U
à IV. On mesure la valeur efficace du courant I en mA ; On calcule
alors G = — = — | loi d'ohm : U=RI => — = G - —
R U < R U
• On construit la courbe d’étalonnage G= f ( C )
• On utilise cette courbe d’étalonnage et la valeur de la
conductance de la solution de sérum physiologique pour en déduire la
concentration molaire en chlorure de sodium de cette solution.
2- Les données du tableau permettent de construire la courbe
d’étalonnage ci-après :

270
I1 G(mS)

La courbe est linéaire : c’est une droite qui passe par l’origine. La
conductance de la solution est proportionnelle à la concentration
apportée en soluté. Cela peut se concevoir au niveau microscopique
puisque plus une solution est concentrée, plus la quantité d’ions
qu’elle contient est élevée ; or, ce sont ces ions qui sont porteurs de
charges responsables de la conduction.
3- a) La solution de sérum est trop concentrée pour que sa
conductance puisse être déterminée grâce à la courbe d’étalonnage
tracée plus haut. On doit réaliser la dilution adéquate pour que lû
conductance de sérum dilué soit incluse dans la plage de conductance
de l’étalonnage. , '
La méthode d’étalonnage ne nécessite pas nécessairement}]W^|||jjilon
linéaire entre deux grandeurs, ici G et C. Le choix dOJWfadlÉriir I®

271
domaine dg çppcentration où il y a une relation linéaire entre les deux
grandeursjllflplliiuc ici de diluer la solution de sérum physiologique.
b) Lft(J|OlUtion de sérum injectable diluée vingt fois a une conductance
G- 1,67 RIS. On déduit de la courbe d’étalonnage sa concentration
C
molüll'e O— =7,85 mol.L1, C’étant la concentration de la solution
20
mfere soit C’= 20C = 20x7,85.1O'3 = 0,157 mol.L-1
C’ =0,157 moLÎ?
La concentration massique est telle que :
C"=M(Na Cl).C' = 58,5xO,157 = 9,18g.L-1
C"= 9,18g.L~‘
• c )L’écart relatif entre la mesure et la valeur annoncée est de
l’ordre de 2%
"AC = 9,18-9 = 0,18g.L’' =0,2g.L_p
soit — = £2 = 0,02 = 2%
l C 10 J
• L’écart à la valeur annoncée peut avoir diverses origines liées
à la méthode de mesure, à la préparation des solutions, etc...
4- L’eau de mer ne contient pas exclusivemnt du chlorure de sodium
dissous mais aussi un grand nombre d’autres espèces chimiques
ioniques (K+,Br, I‘ ,etc..) qui participent aussi à la conduction .
On peut faire aisément l’expérience suivante :
• Préparer une solution de concentration apporté en chlorure de
sodium.
• Mesurer sa conductance.
• Introduire quelques grains de bromure de potassium.
• Observer l’évolution de la condutance.
Les résultats de cette expérience permettent de conclure que la
conductance augmente ; elle évolue au fait de la présence d’autres
ions.il est donc impossible d’utiliser cette technique pour mesurer
la quantité de chlorure de sodium dissous dans l’eau de mer. Il est

272
nécessaire de faire préalablement une analyse qualitative de ht
solution avant de décider la technique d’analyse quantitative.
Exercice 7
1°/ La courbe d’étalonnage ci-après montre que dans le domaine
étalonné, la conductance est proportionnelle à la concentration C en
chlorure de potassium ( la courbe est une droite passant par l’origine :
droite linéaire)
I I G(mS)

Cd=6,7
2°- a) La valeur de Ga est extérieure à la zone d’étalonnage ; il est
donc nécessaire de diluer la solution à doser.
b) Ga est pratiquement 100 fois plus grande que Ge. Un facteur
dilution au moins égal à 100 du contenu de l’ampoule doit permettre
d’obtenir une solution dont la conductance appartient à la Zone
étalonnée.

273
37 En reportint HUI’ la courbe la valeur de Gd on lit Cd= 6,7 mmol.L1
on en tirHC
* ■ 200 Cd = 1,34 mol.L1, soit Ca= l,3 mol.L-1
La Hïttïthl contenue dans une ampoule de volume V= 20 mL est :
ihteCiiV.MCKCl) = 1,34 x 20.103 x 74,6 = 2g
tn=2g
*W ’’ Lit solution étudiée est concentrée. Or, pour des solutions
concentrées, la conductance G et la concentration C ne sont pas
proportionnelles : il n’est donc pas possible de calculer la
concentration Ca de l’ampoule injectable à partir des seules mesures
de Ge et Ga.
Seule une méthode d’étalonnage est alors utilisable.
Exercice 8
1-a) et b)
Comparons la variation relative de la conductance à la variation
relative du volume lors de l’addition de lmL de soude à lOOmL de
solution d’acide chlorhydrique
---- -— =---- soit environ 1%
101
G0~Gl 23,8-22,1 nrr7
------------- — 0,07 soit 7 %
Go 23,8
• Or la variation relative, attendue pour la conductance, du fait de
la dilution, doit être de l’ordre de la variation relative du volume de la
solution. En effet :
AG Go — G{ kCo — kC} Co — Cj
Go Go kC0 Co

K v
àG AV
d'où = Vo

• La variation observée pour la conductance est donc trop


importante pour pouvoir être expliquée par la dilution.
274
• Lors de cette addition, le système contient, avant toute
transformation chimique éventuelle, des ions oxonium H3Ü+ et des
ions chlorure Cl', présents dans la solution d’acide chlorhydrique, et
des ions sodium Na+ et hydroxyde OH apportés par la solution
d’hydroxyde de sodium.
L’acide ion oxonium réagit avec la base ion hydroxyde selon
l’équation H2O+ + OH~ -4 2HtO
Etablissons un tableau décrivant l’évolution correspondante du
système ; pour Vb= lmL, les quantités de réactifs mis enjeu, valent :
n{H3O+\ = CAVA = 1.102xl00.10“3 = 1.10“3moZ
\ 3 'initial A A

n(OH~\ =CNVR = 0, lxl. 1(T3 = 1.10^ mol


\ /verni " B

Equation H 3O+ + OH ’ -4 2H,O


Etat initial 1.103 1.104 beaucoup
Au cours de la réaction 1.10‘3-x 1.10‘4-x beaucoup
Etat final 1.10‘3-xmax 1.10'4-xmax beaucoup
Déterminons l’avancement xmax atteint :
Si 1.10'3-XAmax =0 alors XAmax = 10’3mol
Si I.IO^-Xb^O alors xBmax = lO^moKx^
les ions hydroxyde, qui constituent le réactif limitant, sont totalement
consommés: xmax=10’4mol
• Les quantités finales s’en déduisent :
n(H,0+\ =10 3-10 4 = 9.10_4moZ
\ J > final

n(OH~\ =0
' ' final

o La conductance de la solution dépendant de toutes les espèces


ioniques présentes dans le système, déterminons, aussi, les quantités
des ions inertes :
n(Cr) = CAVA= 10’3 mol.
n(Na+) = Cb VB = 10’4mol.
Une partie des ions H3O+ contenus dans le bêcher est donc remplacée
par des ions Na+ en même quantité, égale à CB VB.
275
La conductanôl 0 de la solution diminue notablement car la
conductivité'molaire ionique des ions sodium Na+ est très inférieure à
celle ion» oxonium H3O+.
*
jüte ________
n(OII
X
) = i AIT4 mol
f versé
Burette
n(Na) =1.MT4mol
' ' versé

n(H.O+] = lAQ~3mol
' * ' initial
Bêcher
n(cr) = \A0~3mol
\ ' initial

Transformation chimique

n(OH~\ =0
\ ! final

n^Na+^ = lAQ^mol
becher
n(H3O+) =9 AZT4 mol
\ i /final

n(cr) =1.103 mol


' ' final

276
2°/

La courbe obtenue est formée de deux portions de droites qui se


coupent au point d’abscisse VBe =10 mL
Etablissons un tableau d’avancement décrivant l’évolution du système
Equation H 3O+ + OH - -» 2H 2O ions inertes

Quantité de matière n(H3O+) n(OH-) n(H2O) n(Na+) n(cr)

Etat initial cAvA CbVb beaucoup CB.VB cAvA


Etat finalpour VB < VBE CaV A“Xmax CBVB-xmax=0 beaucoup Cb.Vb CA .VA

Etat final pour VB =VBe CAVA-xe(1=0 CBV BE xea=0 beaucoup Cb-Vbe cAvA
Etat final pour VB >VBE CAVA-xea=0 CBVB-xeo>0 beaucoup CB.VB cAvA
Ainsi a 1 équivalence : n (H3O )initial — n(OH )versé à l’équivalence
Soit CAVA = CB Vbe avec VBe = 10mL ( d’après la courbe)
Si l’on représente l’évolution des quantités des constituants du
système en fonction de la quantité d’ions hydroxyde ajouté on obtient
les courbes suivantes.

277
La courbe expérimentale G=f(VB) et la courbe donnant l’évolution des
quantités finales ds ions du système en fonction de n( CW ~) versé
présentent deux parties distinctes
* Dans la première partie, les ions OH~, totalement consommés,
constituent le réactif limitant. La quantité d’ions H3O+diminue lorsque
la quantité d’ions OH" ajoutés, et consommés, augmente alors que la
quantité d’ions Na+ augmente .Les ions H3CC sont remplacés par les
ions Na+ de conductivité molaire ionique inférieure, ce qui explique la
diminution de la conductance observée.
* Dans la seconde partie, les ions HsO+, totalement consommés, sont
devenus le réactif limitant. Les quantités d’ions H3O+ et d’ions Na+
augmentent puisqu’ils sont ajoutés et ne sont pas, ou plus,
consommés. Cette augmentation explique la croissance de la
conductance.
* Le changement de pente observé pour la courbe G=f(VB) traduit un
changement de réactif limitant, caractéristique de l’équivalence du
dosage. L’intersection des deux segments obtenus permet de repérer
l’équivalence et déterminer graphiquement Vbe = 10mL
c)A l’équivalence acido-basique :
CAA -VAa - H Kl. =>CAA= 1()0 = 0, OlmoZ.r1

CA =10~2 mol.L’1

278
Exercice 9
1 7 L’équation de la réaction du dosage acido-basique est :
H3O+ + OH^2H2O
27 Etablissons un tableau d’avancement décrivant l’évolution du
système au cours du dosage.
Equation H,O+ +OH~
Quantité de matière n(H3O+) n(OH~) n(H2O)
(mol)

Etat initial CAVA C


'-'B V
’B beaucoup

Au cours de la n(H3O+) -x n(0H~\ -x beaucoup


X / initial
transformation

Etat final n(OH~) -xmax beaucoup


\ /initial max

1er Cas : Au début du titrage (volume de solution d’acide


chlorhydrique versé faible) les ions oxonium H3O+ sont le réactif
limitant :
n(H3O+) -xmm=Q et n(OH~) -xmax)0
\ 3 'versé ' * t 'initial max
soit n(H3O'\ = xmax et n(OH~) )n(H3O+\
\ 3 /versé max x /initial \ 3 'versé
ainsi n(lï,O+) =0 et n(0H~\ = n(OH~} -n(H3O+)
X 3 / final X / final 'initial \ 'versé

2eCas : Quand le volume de la solution d’acide versé est suffisant les


ions hydroxyde OH~ deviennent le réactif limitant.
n(OH-) -xma =0 et n(H3O+) -* max)0
\ /initial m“x V 3 'versé max/
soit n(OH~) =% et n(H30+)
n(0H~] =0 et n(H3O+} =n(H3O+) -n(Oir]

L’équivalence, définie comme le changement de réactif limitant est


telle que :

soit n(OH~} =n(H30+)


X /initial x /versé

cbvb = cavae

279
Il est possibl® d'utiliser directement le tableau descriptif de l’évolution
du systfemi pour relier l’observable ( la conductance G) au bilan de
matitalrll Mmble néanmoins plus facile de tracer tout d’abord l’allure
delioburho d' évolution des quantités d’ions H3O+et OH~ contenues
| lo bêcher au cours du titrage en fonction de la quantité d’ions
Î )* versée
iKH’OU
1 A n(OH)final

3°/ a) La conductance G de la portion d’électrolyte entre les plaques


de la cellule est telle que :
G= —or U = RI (loi d'ohm) soit — = — d'où G = —
R RU U
On a alors le tableau de mesures:
VA(mL) 2 4 6 8 10 12 14 16 17 18 19
G(mS) 9,52 8,76 8,04 7,23 6,27 5,53 8,27 10,88 12,08 13,38 14,52
b) le graphe G= f(VA) est représenté ci dessous.

280
G(mS)

c) Le graphe G= f(VA) comporte deux segments de droite AE et EB.


Ces deux segments se coupent en E dont l’abscisse représente le
volume Vae d’acide versé à l’équivalence Vae= 11,8 mL
• A l’équivalence : n(H3O+^ = CAVA£ =0,099x11,8.10”3
n{H.O+\ =\,V.WF3mol
x J / versé

281
La construction,CÀ on ions OH de la solution diluée S’est alors :
CB= l,2il£^fînol>L1 • La solution commerciale S est diluée 500 fois.
Sa conaihtfatlon Ch en ion OH~ est alors:
C'B « 1,2.10~2 x500 = 6mol.U'
C# a» ÎOOC
Cb = 6mol.U'
toitslwio
I°/ L'équation de la réaction du dosage est :
H3O+ + OH~ -+2H2O
2"! Caractéristique de la courbe
La courbe G=f(VA) comprend deux parties sensiblement rectilignes,
dont l’intersection détermine le point d’équivalence E : Væ=10 mL
o Avant l’équivalence VA<10mL, la conductance de l’électrolyte
décroît au fur et à mesure qu’on verse l’acide (portion de la droite
AE).
o Après l’équivalence VA>10 mL, la conductance augmente par
addition d’acide (partie de droite EB).
Interprétation
Sans entrer dans la théorie du phénomène, il est facile de comprendre
que le transport du courant électrique dans un électrolyte est d’autant
plus facile que les ions ( ce sont les porteurs de charges) y sont plus
nombreux et peuvent s’y mouvoir plus rapidement. H y a donc deux
facteurs à prendre en compte : la concentration des ions et leur
mobilité (qu’on caractérise par la vitesse avec laquelle ils se déplacent
lorsqu’ils sont soumis à un champ électrique).
La conductance d’une portion d’électrolyte doit donc augmenter
quand celui-ci possède des ions plus nombreux et plus mobiles.
Or, l’expérience montre que la mobilité d’un ion dépend de sa taille et
de sa charge. Cependant en solution aqueuse, sachez que le cation le
plus mobile est l’ion oxonium H3O+ et que l’anion le plus mobile est
l’ion hydroxyde OH~.

282
*Allure de la partie AE :
Nous sommes avant l’équivalence. L’acide versé apporte des ions Cl’
et H3CL ; Ces derniers réagissant immédiatement avec les ions OH'
de la soude pour former de l’eau, selon le bilan Classique :
Na+ + OH' + H.0+ + Cl~ 2H,0 + Na * + Cf,
Si------------------ v-------------------' ' *
iiyMM

avant tlpriH

On constate que l’acide a pour effet de remplacer les ions OH' par
des ions Cl , La concentration de» autres ions restant pur ailleurs
inchangée ( à condition qu’on puloe négliger les variations de
volume ). Les ions OH', très mobiles, sont donc progressivement
remplacés par des ions CI", moins mobiles, et ce, tant que
l’équivalence n’est pas atteinte.
On observe donc une diminution de la conductance : c’est bien que
l’on voit sur la partie AE. Les ions H3O+constituent le réactif limitant.
'■ Allure de la partie EB
Nous sommes désormais au- delà de l’équivalence. Chaque nouvelle
mole d’acide versée reste en solution sans réagir, car il y a
pratiquement plus d’ions H3O+ depuis E. Il y a donc augmentation
progressive de la concentration en acide (HsO++ Cl' ) ; cela se traduit
par un accroissement de la conductance d’où la pente positive de la
partie EB.
Les ions OH constituent le réactif limitant.
D’après la courbe l’abscisse du point d’équivalence est Vae= 10 mL
L’équivalence acido-basique a donc lieu lorsqu’on a versé un volume
d’acide égal à 10 mL.
3°/ A l’équivalence on a :
CB.VB =CAVA£ =>CB = = 0’099 10 = 0,099.10’1 mol.E1
B B A AE B VB 100
CB = 99.10"4 mol.L'1
Exercice 11
1- Désignons par Co la concentration molaire en acide chlorhydrique
du détartrant.
283
La quantité n0 d'acide chlorhydrique contenu dans un volume Vo du
détartrant est n0= CoVo •
• On dilue la solution commerciale So du détartrant 200 fois, en
Roulant au volume Vo un volume VflBU d'eau distillée.
On obtient alors une solution S de concentration C telle que C=Co/2OO
Soit Veau le volume d’eau ajouté au volume Vo. On a donc no=Co Vo=
C(Vo+V«.u)
Soit 200C% = C(V0+VeflH)=>Ve(lu = 199V0
• Pratiquement : on prélève un volume Vodc la solution
commerciale Vo= 1 mL (par exemple) qu’on met dans une
burette graduée de 250mL et on y ajoute un volume d’eau
distillée : V9hU ■ 199 mL
2* La réaction du dosage est la suivante :
H,()' +OH^2H.p
3- La justification qualitative de l’évolution de la conductance : voir
exercice précédent.
4- L’abscisse du point d’intersection des deux portions de droite
représente le volume de base versé à l’équivalence Vbe= 11 mL
5°/ * A l’équivalence :
C4 -Va = CsVBE ^CA= = Q-’09-6-1-1 = 1,056.102
A A B BE A VA 100
CA =1,06.10-2 moljj'
• La concentration des ions H3O+ dans la solution diluée est
alors :
[H3O+] =Ca= l,06.10'2 mol.L1

• La concentration en acide chlorhydrique du détartrant est alors


C=200 CA « 200 x 1,06.10'2 = 2,12 mol.L1
[HC1]=C= 2,12.mol.L1
Exercice 12
1- Calculons la quantité d’hydroxyde de sodium contenu dans un
volume V= 250 mL de solution.
284
m 1,10
— ---------- =----- = 0, QUlSmole
M(NaOH) 40
La concentration de la solution S esl alors
0,0275
= 11.10~2/noZ.L 1
250.10’3
C = 11.10‘2/no/.L 1
2- a) Le dispositif expérimental est le suivant :
------------- ~-----r-®-1

b) L’équation de la réaction du dosage est :


H.O+ +OH~ ->2H2O
c) * L’intersection des deux portions de droite, constituant le graphe
G= f(VA) représente le point d’équivalence E dont l’abscisse est le
volume de la solution d’acide chlorhydrique versé à l’équivalence
acido-basique Vae = 10,6 mL.
* A l’équivalence :
CAVAE = C'V => C' = = °’lx10-’-6-
A AE VB 100
C =10,6.10“3moZ.L 1
* La solution S est diluée 10 fois. Sa concentration C est telle que
C= 10C’= 10,6.10'2 mol.L1 C= 10,6 .10'2 mol.L'1
3- * La quantité d’hydroxyde de soduim contenu dans Vo = 100 ml de
solution de soude de concentration Co= 0,1 mol. L'1 est telle que:
n0= Co V0=0,1x100x10'3= 10’2 mol

285
* Cette quantité d’hydroxyde de sodium doit être présente dans un
volume V de la Holution S de concentration C.
n «CV U V- = 0,0943L
0 C 10,6.10'2
vwImX mij
liiMwewmnMiiii' F ---J

torche 13
17 L'équation de la réaction acido-basique est :
///;' +OH~ ->2H2O
27 Le graphe G= f (V) est constitué par deux portions droites dont
l’intersection E représente le point d’équivalence. L’abscisse de E
représente le volume VE de la solution titrante d’hydroxyde de sodium
versé à l'équivalence. On lit VE= 11,5 mL.
37 A l’équivalence acido-basique , on a :
cy,=cBvE^c,=^= KT’xll.S
100
C, = ll,5.10’3moZ.L"1
4°/ La concentration Co de la solution commerciale est telle que :
Co = 10000, => Co = 103xll,5.10“3moZ.L“1
Co = ll,5mol.L~l
5°/ Le nombre de moles de HCl contenu dans un litre de solution So
est : no=Co.V=ll,5x1=1 l,5moles
La masse mo de no moles est :
m() = «().M (HCl ) = 11,5x36,5 = 419,15g
67 a) m = p0V = 1160x1 = 1160g
Le pourcentage massique est :
419,75
= 36%
1160
L’indication de l’étiquette est 33% ; l’écart relatif étant très petit, on
peut considérer que l’indication de l’étiquette est correcte.

286
CHAPITRE IX
Détermination d’une quantité de matière à
l’aide d’une réaction acido-basique
titrage colorimétrique

L'essentiel du chapitre
1-gênéralltéi ;
1 Notion de dosage
1-
* Doser revient à déterminer le nombre de moles d’une
substance chimique présente en solution.
* Pour y parvenir, on fait réagir totalement cette espèce
chimique selon une réaction, dite réaction de dosage, d’équation
connue, avec une autre espèce, dite réactif titrant, introduite en
quantité connue.
* Lorsque les deux réactifs ont été mélangés en proportions
stoechiométriques, on dit que l’on a atteint l’équivalence du dosage.
L’équivalence est repérée par le suivi d’une grandeur physique,
appelée observable, par exemple par un changement de couleur de la
solution titrée (titrage colorimétrique : l’équivalence est repérée par le
virage d’un indicateur coloré convenablement choisi, introduit en
petite quantité dans la prise d’essai).
La quantité de réactif titrant, alors introduite, permet de
calculer celle initialement présente du réactif à doser.
* Pour qu’une réaction puisse servir à faire un dosage, il faut
qu’elle présente certaines caractéristiques :______________________
Une réaction de dosage doit être unique, totale
suffisamment rapide. -------------- — "

• Unique, car s'il y a plusieurs réactions possibles dans les


conditions de l’expérience, on ne pourra pas trouver de
relation simple entre les quantités de réactifs mis en jeu.
• Totale, car tous les réactifs doivent être intégralement
consommés lorsqu’ils sont introduits en proportions
stoechiométriques.
287
* À l’équivalence, les quantités des réactifs à l’équilibre sont
très faibles,$5 peuvent être considérées comme nulles. Le volume de
solution .•titrante ajouté alors est appelé volume équivalent et sera noté
Véq(ÔuVa).
1-2 Exploitation d’un dosage.
* On réalise le dosage (ou titrage) de l'espèce chimique A par
l’espèce chimique B. Le volume de la prise d'essai est Va. On
considère que les concentrations effectives de A et B dans leurs
solutions respectives sont égales aux concentrations de soluté apporté
Ca et Cg.
*Après chaque ajout du réactif titrant, le système atteint un
nouvel état d’équilibre. L’évolution du système peut être décrite par le
tableau descriptif suivant :
Equation chimique aA + bB —» cC + dD
Etat su système x (mol) Quantité de matière
Etat initial 0 n(A)i n(B) versé 0 0
Etat final X(<q n(A)i- axéq n(B)versé- bxéq CXgq dxéq
On note Vb le volume de solution de B versé, on a :
n(A)i= CA Va et n(B)versé= CB VB
A l’équivalence, les quantités de matière du réactif titré A et du réactif
titrant B sont considérés comme nulles :
n(A)i - axeq =0 et n(B) versé bXeq — 0
, n(B)versé CsVeq . a _
On a donc : xeq =------------ =--------- soit n(A)i = — CuVeq
b b ___________ b
n(A)i a Veq ~ ~ a Veq ~
D où I on tire Ca =------- = —.——.Cb Ca = —x—— xCs
Va b Va b Va
2e Réaction de titrage addo-basique (dosage acido-basique)
2-
1 Dosage des acides
* (Jn acide en solution aqueuse sera titré par une solution
d’hydroxyde métallique MOH dont la dissolution dans l’eau est totale
et fournit des ions hydroxyde HO~ (base forte).
L’équation de la dissolution de MOH dans l’eau s’écrit :
MOH M+ +OH~
*L’espèce basique dans la solution titrante sera donc OH'.
288
*L’hydroxyde MOH peut être la soude NaOH, ou la potasse KOH qui
se dissocient totalement dans l’eau en ions Mz+ou K+ et OH".
a) Titrage d'un tUldf AH réagissant totalement avec Veau (acide fort)
* On considère un acide AH réagissant avec l’eau selon une
transformation totale, modélisée par la réaction d’équation :
AH + Ho.O—> A +HtO *
* L’acide effectivement présent dans la solution est l’ion oxonium
HiO
.
* <
* Lors du titMge d’une solution aqueuse d’un acide AH réagissant
totalement avec l'eau, l’espèce titrée est l’acide HiO'. Cette espèce
réagit aV60 la base OH" de la solution titrante suivant l’équation :
Hity + HCr —>2HzO
* A l’équivalence :
n( OH" ) ^OUtés il l’équivalence = n( HiO+ ) initialement présents,
soit iÇa-Vai, ■CaVa|: Vbe étant le volume de la base ajouté à
l’équivalence.
* Les autres ions n’interviennent pas dans la réaction. Ils sont dits
spectateurs ( tels que les ions Na et Ci" lors du dosage de l’acide
chlorhydrique HCi par la soude).
b) Titrage d’un acide réagissant de façon limitée avec Veau (acide faible)
* On considère un acide AH réagissant avec l’eau selon une
transformation limitée, modélisée par la réaction d’équation :
AH + H2Û^A~ + HiO+
* Une solution aqueuse de cet acide contient les espèces chimiques
AH, A" et HiO'. Lors du titrage de cette solution aqueuse, on
considère que le seul acide présent est AH ; sa concentration initiale
dans la solution titrée est donc égale à la concentration de soluté
apporté Ca.
* Lors du titrage d’une solution aqueuse d’un acide réagissant de
façon limitée avec l’eau, l’espèce titrée est l’acide AH. Cette espèce
réagit avec la base HO" de la solution titrante, selon l’équation :
AH+ OH" A" + H2O
c’est le cas, par exemple, du titrage de l’acide acétique CHiCOOH
par une solution de soude.
289
* D y a équivalence acido-basique pour un mélange d’acide faible et
de base fofti'll le nombre d’ions OH~ apportés par la base est égal au
nomhflteflHonii Hi()' que fournirait l’acide s’il était totalement ionisé.
fwlhle) = n( OH ) introduit à l’équivalence
' t Soit Ca Va = Cb V be
C’iBl Itl môme relation ,que pour un acide fort.
Dosage des bases
* Le comportement des acides peut être généralisé aux cas des bases.
Une base en solution aqueuse sera titrée par une solution aqueuse d’un
acide AH ayant réagi avec l’eau selon une transformation totale.
L’équation de la réaction de AH avec l’eau s'écrit :
AH + HAJ-+ A'+ HAJ'
L’espèce acide dans la solution titrante sera donc H AJ .
a) Cas des bases fortes
* Considérons une base B réagissant avec l’eau selon une
transformation totale ( base forte), modélisée par l’équation.
B + HA)^BH' +OH
* Lors du titrage d’une solution aqueuse de B, l’espèce titrée est alors
la base OH~ qui réagit avec l’acide H AJ * de la solution titrante
suivant l’équation : OH~ + HAJ+ —» 2HAJ
A l’équivalence : Ca Vae = Cb V b
b) Cas des bases faibles
* Si B réagit avec l’eau selon une transformation limitée, on
considérera que seule la base B est en solution. La réaction de titrage
d’une solution aqueuse de base B par les ions oxonium aura donc pour
équation : B + H3O+ -> BH+ + HiO
* Il y a équivalence acido-basique pour un mélange de base faible et
d’acide fort si le nombre d’ions HJX apportés par l’acide est égal au
nombre d’ions OH-que fournirait la base si elle était totalement
ionisée.
no(base faible) = n(H3O+) introduit à l'équivalence
CbVB = CaVaE
C’est la même relation que pour une base forte.

290
EXERCISES
Exercice 1
Soit la réaction entre une solution d’acide chlorhydrique et une
solution de soude.
1° - Ecrire l’équation bilan de cette réaction.
2°- Définir l’équivalence de cette réaction. Quelle relation vérifient
alors les concentrations et les volumes ?
3°- Comment peut - on repérer cette équivalence ?
4°- Que signifie l’expression : « Doser une solution Sa d’acide
chlorhydrique par une solution Sb de soude » ?
5°- Lors du dosage d’une solution de soude S’B par une solution
d’acide chlorhydrique S’a, la solution S’a doit-elle être
nécessairement dans la burette ?
Exercice 2
Répondre : vrai ou faux. A chaque question peuvent correspondre
aucune, une ou plusieurs propositions correctes :
1- Lors d’un dosage (ou titrage) :
a) Le volume de la prise d’essai est mesuré avec une éprouvette
graduée ;
b) La prise d’essai contient la solution titrante ;
c) Le volume de la prise d’essai est mesuré avec de la verrerie
jaugée ;
d) La concentration du réactif titrant est connue ;
2- Au cours d’un titrage acido-basique :
a) Le réactif à titrer a entièrement disparu à l’équivalence ;
b) Le réactif à titrer a entièrement disparu après l’équivalence ;
c) Le réactif limitant est toujours le réactif titrant ;
3- La réaction de titrage :
a) doit être totale ;
b) doit être limitée ;
c) peut être lente ;
4- Au cours du dosage acido-basique, l’indicateur coloré :
a) doit être approprié ;

291
b) doit virer lors de l’ajout d’une seule goutte de solution
titrante il l’équivalence ;
c) igçloit être versé en grande quantité ;
ÊaÉÉEdita
On réalise le titrage d’un volume Va"20 mL de solution
aqUBUSC A d’acide nitrique de concentration en ions oxonium
1 ] 4 = 0,9. KT'mo/.Z;1, par une solution aqueuse B de soude, de
concentration en ions hydroxyde [#0"] » ■ 1,2.10’1 mol.U'. On

précise que l’acide nitrique est fort c'est-à-dire qu’il réagit avec l’eau
par une transformation totale.
1°- Ecrire l’équation chimique de la réaction de titrage.
2° Déterminer le volume de soude verNé à l'équivalence.
Exercice 4
L’ammoniac NH3 réagit de façon limitée avec l’eau. On réalise le
titrage d’un volume Vu=l()mL d’une solution aqueuse d’ammoniac,
de concentration de soluté apporté CB = l,5.10”2moZ.L_1, par une
solution d’acide chlorhydrique A, de concentration en ions oxonium
[h3O+]4 = 2.10 2mol.U'.
1°- Ecrire l’équation chimique de la réaction de titrage. Quels sont les
couples acide/base intervenant dans cette réaction ?
2°- Déterminer le volume d’acide chlorhydrique versé à l’équivalence.
Exercice 5
Un produit nettoyant pour WC contient de l’acide chlorhydrique . On
le dilue cent fois et l’on dose VA=10mL de la solution diluée par une
solution d’hydroxyde de sodium de concentration Cb=10'2 mol.L-1.
L’équivalence est obtenue pour Vbe=13,1 mL.
1°- Ecrire l’équation de la réaction de dosage.
2°- Déterminer la concentration molaire Ca de la solution diluée.
3°- En déduire les concentrations molaire et massique du produit
nettoyant.

292
ExttSiBiâ
Offrir-propose de déterminer le pourcentage massique en acide
chlorhydrique dans un détergent destiné au nettoyage des toilettes et
comparer la valeur trouvée à celle indiquée par le fabricant.
Le détergent étudié contient en masse 4,75% d’acide chlorhydrique
HCf dissous.
I°- La solution étant concentrée, on la dilue dix foix. Expliquer
comment faut-il opérer. La solution diluée obtenue est notée Sa.
2°- On prélève un volume VA=10 mL de la solution Sa et on y ajoute
quelques gouttes de bleu de bromothymol qui sert d’indicateur de fin
de réaction. On y ajoute une solution Su d'hydroxyde de sodium de
concentration Cs^lmoLL'1 jusqu’au virage au vert de la
solution.Soit Vbe = 13,1 mL le volume versé lorsque la solution SB
verdit. En déduire la concentration CA de lü solution diluée Sa-
3°- On pèse une fiole jaugée de volume Vo=50mL soit mi=34,83 g sa
masse ; On la remplit jusqu’au trait de jauge avec le détergent étudié
non dilué. On pèse l’ensemble, soit iri2=85,53g. En déduire le
pourcentage massique d’acide chlorhydrique contenu dans
le détergent. La valeur trouvée est-elle en accord avec l’indication de
l’étiquette ?
Exercice 7
On se propose de déterminer le pourcentage massique en hydroxyde
de sodium dans un produit utilisé pour déboucher les éviers et
comparer la valeur trouvée avec celle indiquée par le fabriquant.
Le déboucheur pour évier est une solution d’hydroxyde de sodium
contenant 20% en masse de NaOH dissous.
1- La solution commerciale S’o de concentration C’o en
hydroxyde de sodium étant très concentrée, on la dilue vingt fois.
Expliquer comment faut-il opérer. La solution obtenue est
notée S’b-
2- On dose V’B=5 mL de S’B, allongé de 20mL d’eau distillée,
par une solution d’acide chlorhydrique de concentration
C’a= 0,1 mol.L1, le bleu de branthymol servant d’incateur de fin de
réaction. L’équivalence est obtenue pour un volume V’ae = 15,3 mL
293
En déduire lu concentration C’b de la solution S’r.
3- L» masse de V’o = 50 mL du produit commercial non dilué
mesuré-avec une fiole jaugée est m’o=59,9g
Bfl déduire le pourcentage massique d’hydroxyde
de sodium contenu dans le produit pour déboucher les éviers. La
valeur trouvée est-elle en accord avec celle indiquée par le fabricant ?
JËxerc/ce 8
|r’/ On prépare une solution aqueuse d’acide chlorhydrique (S) en
dissolvant 50 mL de chlorure d’hydrogène gazeux dans de l’eau pure.
La solution obtenue a un volume égal à 250mL. Calculer sa
concentration C ;
On donne : volume molaire d’un gaz Vni(gaz)=25 L.mol'1.
2°/ Pour contrôler la concentration de la solution(S), on dose 20 mL
de (S) avec une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
10’2 moLL1.
L’équivalence est obtenue pour 14,6mL de solution d’hydroxyde de
sodium versée.
Calculer la concentration de (S) et comparer le résultat obtenu à celui
trouvé en 1°.
Exercice 9
On prépare 250 mL d’une solution S en dissolvant, dans de l’eau
distillée m=l,48g d’acide propanoïqueCHiCH7.COOH .
I Déterminer la concentration C que devrait avoir la solution S.
2°~ Pour vérifier la concentration de S, on en dose lOmL avec une
solution de soude de concentration Cb= 0,1 mol.L1.
L’équivalence est obtenue pour V be= 7,8 mL
a) Ecrire l’équation -bilan de la réaction du dosage.
b) Définir l’équivalence de ce dosage. Comment le repère-t-on
expérimentalement ? Quelle relation peut-on écrire à l’équivalence ?
c) Déduire du dosage la concentration réelle C’ de S.
Exercice 10
L’étiquette d’un médicament étudié indique 200mg d’ibuprofène par
gélule. On se propose de vérifier cette information par un titrage

294
colorimétrique. L’ibuprofène, noté AH, est un acide carboxylique
réagissant avec l’eau par une transformation limitée.
Après avoir éliminé l’excipient, on ajoute à l’ibuprofène solide un
volume VB=200mL de solution aqueuse d’hydroxyde de sodium, de
concentration molaire en ions
Dans la réaction qui a lieu, le réactif limitant CHl l’ibuprofène, On
obtient un volume V=200 mL d’une solution S limpide.
1°- Construire le tableau descriptif de la transformation chimique
entre l’ibuprofène (AH) et les ions hydroxyde. Cette transformation
est totale. L’avancement sera noté x et la quantité de matière
d’ibuprofène introduite n(AH)i.
2°- On réalise le titrage colorimétrique de l’excès d’ions hydroxyde
contenus dans la totalité de la solution S par une solution A d’acide
chlorhydrique, de concentration en ions
oxonium = 5.10~2moZ.L“‘. L’équivalence est repérée par un
volume d’acide versé Veq= 16,8 mL.
a) Construire le tableau descriptif de l’évolution du système lors
du titrage. L’avancement sera noté x’ . Calculer x’eq à
l’équivalence puis xccl. En déduire n(AH);.
b) Calculer la valeur expérimentale de la masse d’ibuprofène
présente dans la gélule.
Donnée : masse molaire de l’ibuprofène : M(AH) = 206 g.mof1
Exercice 11
L’étiquette d’une bouteille de vinaigre indique huit degrés. Le degré
d’acidité exprime la masse, en gramme, d’acide acétique pur contenu
dans 100 g de vinaigre. On considère le vinaigre comme une solution
aqueuse d’acide acétique. On prépare lOOmL de solution S en diluant
lOfois la solution commerciale ; on prélève VA=10mL de S que l’on
dose avec une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
Cb=0,1 mol.L1.
1°- Ecrire l’équation-bilan de la réaction de dosage.
2°- Déterminer la concentration CA de S, puis celle C du vinaigre
étudié.
295
3°- En déduire lô degré du vinaigre analysé, en assimilant sa masse
volumique & Cille de l’eau pem = lg.cm~3. Le résultat obtenu concorde-
t-il avéO’de qui est indiqué sur l’étiquette de la bouteille de vinaigre ?
Extreietl2
L'acide ascorbique, ou vitamine C, est souvent vendu en pharmacie
10^1 l’appellation commerciale de vitascorbol 500. Il a pour formule
BruteCdiwOi. Sans entrer dans le détail de sa structure, on pourra,
pour simplifier, le noter AH. Il réagit de façon limitée avec l’eau.
I"- Ecrire l’équation-bilan de sa réaction avec l'eau.
2°- On dissout un comprimé d’acide ascorbique dans un peu d’eau
distillée et on complète pour obtenir une solution S, de volume
Vs=200mL. On prélève alors un volume VA=10mL de solution S, que
l’on titre avec une solution aqueuse B d’hydroxyde de sodium, de
concentration en ion OH~~\B = l,5AO~2mol.L~i en

présence d’un indicateur approprié, le rouge de crésol.


L’équivalence est obtenue pour un volume de soude versée
Veq = 9,5mL.
a) Ecrire l’équation chimique de la réaction de titrage.
b) Déterminer la concentration Ca en acide ascorbique de la
solution S.
c) En déduire la masse d’acide ascorbique contenu dans un
comprimé. Justifier le nombre figurant dans l’appellation
commerciale.

296
CORRECTION
Exercice 1
• I0/ L’acide chlorhydrique HC£ est un acide fort. Il s’ionise
complètement dans l’eau selon le schéma :
HCI + HiO +CI'
• La solution aqueuse d’acide chlorhydrique contient donc les
ions ÔXOnhim HiO+ et les ions chlorures CC
• La SOUde est une base forte. Elle s’ionise complètement dans
l'eau suivant le schéma :
NaOH eau Na+ +OH~
La solution aqueuse de soude contient les ions Na+ et OH'
• Lorsqu’on mélange les deux solutions, les ions oxonium HiO+ de
la solution d'acide chlorhydrique réagissent avec les ions hydroxyde
OH'de la solution aqueuse de soude selon l’équation :
H \0' +0H~^2Hi0
Acide base
2°/ L’équivalence de cette réaction sera atteinte lorsque le nombre de
moles d’ions f-hO' est égal au nombre de moles d’ions 0H~ :
n(tt3O+)= n(OH )
soit Ca.Va = Ch. Vu
3°/ L’équivalence peut être repérée par le virage d’un indicateur
coloré tel que le bromothymol qui vire du bleu au jaune.
4°/ Doser une solution acide (ou basique) consiste à déterminer le
nombre de moles de protons qu’elle peut libérer (ou capter) par litre
de solution.
5°/ La base à doser (ou l’acide) peut être placée indifféremment dans
la burette ou le bêcher. Les résultats du dosage ne changent pas pour
autant.
Exercice 2
1°/ a : faux : le volume de la prise d’essai est mesuré à l’aide d’un
pipette jaugée.
b : faux : la prise d’essai contient la solution titrée celle dont on veut
déterminer la concentration.

297
c : Vrai
d : Vrai
2° / a,-j,Vral
b: faux
c ; faux
3.V a ! vrai
b : l'uiix
u : vrai
4'7 a : vrai
b : vrai
c : faux.
Exercice 3
17 L’équation de la réaction de titrage est, l’acide et la base étant
forts: H3O+ +OH ^2H2Û
2°/ A l’équivalence on a :
r\(H3O+)=n(OH)
ÏHiO^A
soit H3O+ .Va-— oh .Vb => Vb = >------ ±-Va
A

Numériquement : Vb = —r x20 = 15mL


2.10 ’
1,
VB = \5mL
Exercice 4
I 7 L’équation de la réaction de titrage est, la base NHi étant faible et
1* acide chlorhydrique fort :
NHi + HiO
* -^NHa++HiO
Le» couples acide/base intervenant dans cette réaction sont :
NHS /NHi et HiO+ /H2O
27 A l’équivalence on a :
n(NHS) = n(H>0+)
CbVb
CbVb = H O+ .Vau => Vae =
3 A H O+
L 3 JA
298
Numériquement : Vae = - ~2~ — = 7> 5mL Vau - 7,5mL

Exercice 5
1°/ L’équation-bilan de la réaction du dosage est :
HiO+ +OH~ -^2HiO
2°/ A l’équivalence, on peut écrire :
n(/7jO+) initialement présent = n(OH) ajoutés à l'équivalence

soit CtV^GAW’où Q = =
Va 10
Ca = },3ÂQ2 mol.L'1
3°/ La solution initiale ayant été diluée lOOfois sa concentration est
C=100 CA soit |C= 1,3 mol.L4
La concentration massique C’ s’en déduit par la relation :
C ’ = C.M (HCC) = ],3 A0~2x36,5 soit C ’ = 47.10'2g.r)
Exercice 6
1°/ Dans un bêcher de 50 mL, on verse environ 15 mL du produit à
doser de concentration Co en acide chlorhydrique. A l’aide d’une
pipette de 10 mL, munie d’une propipette ou d’un pipeteur, on prélève
10 mL du produit et on les introduit dans une fiole jaugée de 100 mL
contenant déjà 20 mL d’eau distillée. On complète à 100 mL et on
homogénéisé le mélange. La solution Sa ainsi obtenue a une
concentration Ca telle que : Ca= Co/10
2°/ A l’équivalence, repérée par le virage du bleue de bromothymol,
on peut écrire :
n ( HzO+ ) = n( OH ) ajoutés
soit CaVa = CbVbe d’où Ca = ^ °’1'13’- = 0,13 lrnoZ-r1
Va 10
Ca = 0,13 lmol.IX
3°/ La concentration Co de la solution commerciale est telle que :
Co = 10CA= 1,31 mol.L’1
Le volume Vo du détergent a une masse mo=m2-mi et contient une
masse d’acide chlorhydrique m(HC£ ) telle que :
m(HC£ ) = Vo Co M(HC£ ) ; M(HC£ ) : masse molaire moléculaire
de HCl.
299
Le pourcentage massique d’acide chlorhydrique contenu
dans le détergent est donc :
« 100." = 100.C°'M —C —
mo m2 - mi

Soit numériquement :
1,31x36,5x50.10~3
WW/) = 100. = 4,71%
50,70
Valeur en accord avec l’indication de l’étiquette,
Exercice 7
17 Dans un bêcher de 50 mL, on verse environ K) mL du produit à
doser de concentration C’o en hydroxyde de sodium. A l’aide d’une
pipette de 5 mL, munie d’une pipette ou d’un pipeteur, on prélève
5 mL du produit et on les introduit dans une fiole jaugée de 100 mL
contenant environ 20 mL d’eau distillée. On complète à 100 mL et on
homogénéise le mélange. La solution S’b ainsi obtenue a une
concentration C’b = C’o/20 en hydroxyde de sodium.
2°/ A l’équivalence acido-basique, repérée par le virage du bleu de
bromothymol, on peut écrire :
C'a.V'ae 0,1x15,3
C'b.V b = C'aV’ae^C'b =
V'a 5
C’b=0,31 molJL1
3°/ La concentration C’o de la solution commerciale est telle que :
C =20 C’B = 0,31 x 20 = 6,2 mol.L’1
• Le volume V’o de masse m0 contient une masse d’hydroxyde
de sodium m(NaOH) telle que :
m(NaOH) = V'o.C'oM (NaOH)
• Le pourcentage massique ^V(NaOH) d’hydroxyde de sodium
contenu dans le produit pour déboucher les éviers est donc :

m'o
Soit numériquement : .V(NaOH) = 100. 6M5BA0- =n%

Valeur en bon accord avec celle indiquée par le fabriquant.

300
Exercice 8
1°/ Par définition de la concentration :
_ JJjJ n(HCl)dissous
MHH'1 n n—— —. '
V(HCl)
' — -------------

Vsolution Vm(gaz).Vsolution

soit numériquement : C =---------------- = 8.10’3mol.L'


25x250.10
C = 8.10'3 mol.L'
27 A l’équivalence acido-basique on a :
n( OH~ ) versés = n( H iO+) initialement présents
Cb.Vbe 10~2x16,4
soit Cii.Viik * C4.V4 => Ca =
Va 20
CA = 8,2.10 3mo/.r'
Cette valeur trouvée est en accord avec celle trouvée en 1°
Exercice 9
17 Par définition de la concentration :
C = niCH^CHiCOOH) ___________ m_________ = 1,48 8.10’2
Vsolution ’ M (CH *CH ïCOOH)Vsol 74x250xl0’3’
C = 8.1()2W.LI
27 a) L’acide propanoïque est un acide faible ; la soude est une base
forte. L’équation de la réaction du dosage est :
CHCHCOOH + OH -> CHLHiCOO + HiO
b) L’équivalence acido-basique est obtenue lorsque :
no{CH 3CH 2COOH) = n(OHA
soit Ca Va — Cb Vbe
L’équivalence peut être repérée par l’utilisation d’un indicateur coloré
approprié (dosage colorimétrique).
CbVbe 0,1x7,8 2 , T-i
c) On a: C =Ca =------- =-----------= 7,8.10 mol.L
Va 10
C’ = 7,8.10’2mo/.r1
Valeur très proche de celle trouvée à la lere question.

301
Exercice 10
1°/ Le tableau descriptif est le suivant :
Equation chimique AH + O H * -> A + H O

Etat du Avancement Quantités de matière (mol)


système (mol)
Etui O n(AH)i [oir .v« O En
initial ,, .,L ; excès
K «
n(AH)t-Xeg = Q xeq
Etat final xeq
oh" .,
y»-
*
En
J# excès
27 a) Le tableau descriptif est le iUlVftnt !
Equation chimique 2 H 2O
Etat du Avancement Quantités de matière (mol)
système (mol)
Etat initial O [//30'Ja.Va —

Etat final x’eq [(JW /f.V/Z Xrq X eq


[H3O+~\A.VA-X'eq

A L’équivalence on a :

H O+
On a donc : x'eq .Va = 5.10“2x16,8.10~3 = 84.10“5moZ
3
H O+
On en déduit : xeq = OH .Vb-
- B 3
Soit numériquement :
Xe? = 9.10’3 x200.10“3 -5.10’2 x 16,8xl03 =9,60.10~4 moZ
Xeq = 9,60.10_4moZ
n(AH)i - xeq =0 Car le transformation entre l’ibuprofène et les ions
hydroxyde est totale et AH est limitant._____________
n(AH)i = xeq = 9,60.10^mol ; n(AH)Z = 9,60.10~4znoZ
b) On a: m(AH) = n(AH)i.M (AH) = 9,6.10"4x 206 = 0,198g
m(AH) = 0,198g
L’indication portée sur l’étiquette est donc exacte.
302
Exercice 11
b L’acide acétique a pour formule : CHsCOOH . C’est un acide
faible. L’équation-bilan de la réaction de dosage est :
CHsCOOH + OH~ CHCOO +H2O
2- A l’équivalence acido-basique on a :
n»{CH \COOH) = n(OH~) ajoutés à l’équivalence,
soit CaVa = CbVbe

Va 10
Ca = Q,134mol.L 1
• Pour le vinaigre :
C = 10G = l,34mo/.L"’
C = 1,34mol.L1
3- Dans un volume V= 100 mL de vinaigre, soit une masse
m = /LiV = 100g la masse d’acide acétique m0 vaut :
m> = V .C.M (CH iCOOH)
soit mo = 0,1x1,34x60 = 8,04g
Ainsi donc 100 g de vinaigre contiennent 8,04 g d’acide acétique. Le
vinaigre analysé est donc effectivement à 8 degrés.
Exercicel2
1- L’équation de la réaction de dissolution de l’acide ascorbique dans
l’eau s’écrit :
CôttioCh + H2O CtHsOC + HzO+
les couples acide/base mis en jeu sont :
CbHkOiICaHsOC tlHiO'IHiO
27 a) L’équation de la réaction de dosage est :
CsHioOv + OH ’ CtHtO-T + H2O
b) A l’équivalence acido-basique on a :

soit CaVa = Cb.Vbæ — OH .Vbe


B

OH Vbe
D’OÙ Ca —
10
303
c) La quantité lie matière d’acide ascorbique contenu dans la
solution S Ht'!
n(AHr^K Ca Vk * 14,25.10“3 x 200 x 10“3 mol
m(XAT) »28,5.IO 'mol
•Lu masse d’acide ascorbique contenu dans un comprimé
d'acide ascorbique est :
m * h(AH).M(AH) = 28,5.10^x194 = 0,553g
m = 0,553g
Le nombre 500 représente ainsi la masse d’acide ascorbique contenu
dans un comprimé de vitamine C.

304
CHAPITRE X
Détermination d’une quantité de matière à
l’aide d’une réaction redox. Titrage
colorimétrique

L’essentiel du chapitre
1° Définitions (rappel)
* Doser, ou titrer, une espèce chimique en NOllltion, c'est déterminer
sa concentration molaire dans la solution.
* Pour cela, on fait réagir un volume connu de la solution contenant le
réactif à titrer avec une autre espèce, dite réactif titrant, introduite en
quantité connue. La réaction mise en jeu, d’équation connue, est
appelée réaction de dosage, ou de titrage.
* L’équivalence du dosage est atteinte lorsqu’on a réalisé un mélange
stoechiométrique de ces deux réactifs qui sont alors totalement
consommés. Elle correspond à un changement de la nature du réactif
limitant.
* Les réactions d’oxydo-réduction peuvent être utilisées pour doser
des espèces chimiques présentes en solution. Ainsi dans les couples
MnOF i Mn* et CrïOi2~/Croies ions MnOF et CnO2~ peuvent
oxyder de nombreuses espèces chimiques en milieu acide, étant des
oxydants très puissants.
L’ion MnOF peut être utilisé pour doser en particulier des solutions
aqueuses d’ion fer II Fe2+, l’acide oxalique HiCiOi ....
L’ensemble des dosages mettant en jeu le couple MnOi /Mn2+
constitue la manganimétrie.
De même l’ensemble des dosages mettant en jeu le coupleH/F
constitue l’iodométrie.
2) Ecriture d’une équation rédox en solution aqueuse.
On obtient l’équation d’une réaction rédox en ajoutant membre à
membre les demi-équations d’oxydo - réduction en solution aqueuse
dont l’écriture se fait de la manière et selon les étapes suivantes :
* Ecrire la forme oxydée et la forme réduite du couple étudié.
a-
305
b-
* ajuster la, Stoechiométrie des éléments chimiques autres que
l’oxygène l’hydrogène en mettant un nombre devant la forme
oxydéï^f/ OU la forme réduite.A partir de cette étape, on ne modifiera
pluSOSR nombres, même s’ils sont égaux à 1.
* Ajuster la stoechiométrie de l’élément O (s’il y a en a ) en ajoutant
C-
ftUttnt de fois H2O qu’il faut du côté où c’est nécessaire.
d** Ajuster la stoechiométrie de l’élément chimique H (s’il y a en a )
611 ajoutant autant d’ions H+ qu’il faut du côté où c’est nécessaire.
e-,|( Ajuster les charges en ajoutant des électrons qui seront notés e~.
On ajoute les électrons dans le même membre de la demi-équation que
celui de la forme oxydée du couple.Si ce n’est pas le cas, c’est qu’une
erreur a été commise dans les étapes précédentes.
* Dans la plupart des cas, on s’arrête à l’étape e. Si le système
f-
chimique est en milieu basique, il faut alors ajouter des deux côtés
autant d’ions OH qu’il y a d’ions H+ .Les ions H+ et OH~ sont
remplacés par H 2O.
* On simplifie alors l’équation pour avoir les plus petits nombres
g-
stoechiométriques entiers possibles.
3) Exploitation de l'équivalence lors d'un titrage
Soit le titrage de l’entité A (couple rédox 1 ) par l’entité B (couple
redox 2 ). L’équation de titrage (équation rédox ) s’écrit :
aA + bB —cC + dD
A l’équivalence (repérée par un changement de couleur : colorimétrie)
les réactifs ont été introduits dans les proportions stochiométriques.
nA(initialement présent) _ nb(versé à l'équivalence)
a b
On exprime cette relation avec les volumes et les concentrations
généralement donnés dans l’énoncé.
VA(initial)xCA _ Vb(versé à l'équivalence) xCb
a b
On connaît le volume initial de solution à titrer VA(initial) et la
concentration de la solution titrante Cb ; le volume de solution titrante
versé à l’équivalence Vb( versé à l’équivalence) est déterminé lors du
titrage. On en déduit la concentration de l’entité titrée A.
306
Vinversé à l 'équivalence)xCaa
C'A —----------------------------------------■-----------------------------------------
VA(initial) x b
4“ Exemples
1)
4- Dosage d'une solution de fer H par manganimétrie
• On dispose d’une solution aqueuse de ferll Fe2+ de molarité
inconnue Cred-
• On prend Vred de cette solution. Le dosage (titrage) consiste à
déterminer la quantité de matière Fe (nwi) présente dans cette
prise d’essai Vred et d’en déduire la molarité de la solution
réductrice Cred..
• On utilise pour cela une solution de permanganate de
potassium de concentration molaire connue Cox qu’on verse
progressivement sur la prise d’essai Vred acidifiée par H2SO4
jusqu’à persistance de la coloration rose. Soit Vox le volume de
la solution de permanganate de potassium versé à
l’équivalence.
• La réaction du dosage est :
MnOF + 5Fe2' + 8ff3O+ -+Mn + + 5Fe3++12H1O
•Au point d’équivalence (persistance de la coloration rose), le
nombre de moles de Fe2+ est cinq fois plus grand que celui des
ions MnOF.
n(Fe2+) = 5n(Afno4_)
or n(Fe2+ ) = C™/ x Vred et n(MnoF ) = Cox.Kr
d’où CredxVred = 5CoxVox et par suite_____
5C7ox.Vox
C^red —
Vred

4-2 Dosage de Facide oxalique par manganimétrie


• Les couples rédox mis en jeu sont MnOt !Mn et
CO2/H2C2O4
• Le couple MnOF / Mn2+ et plus oxydant que le couple
CO2//72C2O4
• La réaction du dosage a pour équation :
2MnOF + 5/f 2C2O4 + 6/LO+ -> 2Mn + + IOCO2 + ]AFFO

307
• A l’équivalence le nombre de moles de H2C2O4 oxydé est 2,5
fois pllIN grand que celui de MnOf réduit. On a donc à
l’équivalence :
Cm X Vwrf • 2»
. . _2,5C<Æu
\^red — . .....
Vred

4*3) Dosage du dioxyde de soufre par manganimétrie


• La réaction du dosage du dioxyde de soufre par les ions
permanganate a pour équation-bilan :
2Mn0f + 5SO2 + 6H2O —> 2Mn2+ + 5SO) + 4W >0 "
A l’équivalence du dosage, on peut écrire :
5 xCxVqm
Co =
2Vo
Co : Concentration de la solution de dioxyde de soufre dosée (solution réductrice)
C : Concentration du réactif titrant (ions permanganate)
Veq : volume de réactif titrant versé à l’équivalence.
V 0 : Volume de solution à doser prélevé pour le dosage.
4-4) Dosage des ions iodure par les ions permanganate
• Les couples rédox mis enjeu sont MnOi/Mn et Z2/Z”
• La réaction du dosage à pour équation-bilan :
2Mn0f + 10Z’ + 16H3O+ 512 + 2Mn+ + 2AH.0
• A l’équivalence du dosage :
n(Z') = 5n(Mn<94~

4-5) Dosage des ions iodure par l'eau oxygégnée.


Les couples rédox mis en jeu sont : ZZ2O2/ZZ2O etlzir

• Le couple HiOiiHiO et plus oxydant que le couple Z2/Z"
• L’équivalence est repérée par le changement de couleur de la
solution : la solution initialement incolore, se colore en brun ;
la coloration brune est due au diiode L qui se forme.
• La réaction du dosage a pour équation-bilan :
ZZ2O2 + 2H3O* + 2Z -> 4Z/2Û +12
• A l’équivalence du dosage :
308
n(F) = 2n(H2O2)
2Cx.K
Cr'pii X Vieil —• soit Vred

4-6) Réaction entre les ions Fe3+ et les ions iodure t


Les deux couples mis en jeu sont Feu / Feu et I2I F

Le couple Fe+ / Fe2* et plus oxydant que le couple ht I~.

L’équation de la réaction rédox est :

+h
2Fe + +2F ->2Fe
*
* Les ions Fe2+sont identifiés par une solution de soude : un précipite
verdâtre se forme selon l’équation : Fer' 20H~ —> Fe(OH)i
* L’iode est identifié par ajout du cyclohexane incolore à la solution.
On obtient deux phrases qui se séparent progressivement :
-la phase supérieure est la phase organique ; elle se teinte de rose
indiquant ainsi la présence de diiode.
-La phase aqueuse inférieure est presque incolore à laquelle on ajoute,
après l’avoir séparée de la première phase, une solution de soude pour
identifier les ions fer II Fe2*.
• A l’équivalence rédox : n(Fe3+) = n(I )

Von

4-7) Dosage du diiode par les ions thiosulfate


_ 2_ 2—
• Les couples rédox mis en jeu sont I2I I et SnÛ6 / S2O3 .
2__ 2-
• Le couple I2 / F est plus oxydant que le couple S 4Û6 / S 2O3
• L’équation de la réaction de dosage est :
F + 2S10F 2F + S
• L’équivalence est repérée par un changement de teinte de la
solution. Les solutions aqueuses de diiode sont brunes, alors
que celles d’ions iodure I~ réducteur conjugué de l’oxydant I2
sont incolores. L’emploi d’amidon donne avec le diiode un
produit très coloré.
A l’équivalence : = 2n(l2)imnai

Cred X Vred — 2Cru.Vru D OU

Con : concentration en diiode de la solution titrée.


309
EXERCICES
Exercice n9 11
Peut-on doSCl' une solution de chlorure de fer II pur munganimétrie en
milieu acide ? .1 ustifier la réponse.
EXttSiSin02:
On préptire une solution aqueuse (S) de sulfate do fer II en faisant
agir une solution aqueuse diluée d'acide sulfurique de concentration
molaire 0,5 M sur 3,5 g de fer.
1. a- Ecrire l'équation de la réaction.
b- Montrer qu'il s'agit d'une réaction rédox, préciser les
couples rédox mis en jeu.
c- Calculer le volume de la solution d'acide sulfurique
nécessaire à la disparition totale du fer utilisé.
d- En déduire la concentration molaire de la solution (S)
2. On dose 8cm3 d'une solution aqueuse de permanganate de
potassium par la solution (S) de sulfate de fer II. Sachant que le point
d'équivalence est atteint pour un volume de (S) Vred = 20cm ,
écrire les équations des demi-réactions rédox ainsi que l'équation bilan
de la réaction qui a eu lieu.
Calculer la concentration molaire Cox de la solution de permanganate
de potassium. On donne : M(Fe) ~ 56 g.moF' .
Exercice tt° 3 :
Pour déterminer la molarité Cjdes ions bichromate (cr2Of~)d'une
solution aqueuse (Sj ) de bichromate de potassium, on procède de la
manière suivante :
1. On mélange un volume Vl = 10cm3 de cette solution (Sj avec un
volume V = 25cm3 d'une solution aqueuse (S) de sulfate de fer II de
concentration molaire en ions Fe2+ égale à C = Q,2mol.L~l en milieu
acide. On obtient une solution S2 ■
a- Quels sont les couples rédox qui interviennent dans cette
réaction ?
b- Ecrire les équations des demi-réactions et déduire l'équation bilan
de la réaction qui a eu lieu.
310
c- Les ions Fc2+ne sont pas tous consommés. Montrer que le
nombre de mole d'ions Fc2+restant est donné par la relation :
n(Fc2l) = CV-6C1V1 (1)
reslunt .

2. On prend la solution (S2 ) obtenue dans la question I / et on dose les


ions Fe2+ restants par une solution aqueuse (S3 ) d© permanganate de
potassium de concentration molaire Cj ■ . Pour obtenir
l'équivalence, il a fallu verser un VOlUffl© V) «■ 16tW? d© la solution
(S3 ) de permanganate de potassium
a- Ecrire les équations des demi-réactions et l'équation bilan de la
réaction qui a eu lieu.
b- Montrer que le nombre de mole d'ions Fe2+ présents dans la
solution (S2) est donné par la relation : n (Fe2+=5CV
) as
(2)
v ’

Des relations trouvées ( I ) et (2) déterminer la concentration molaire


C, de la solution (>Sj ) de bichromate de potassium.
Exercice n° 4:
On se propose de doser une solution de bichromate de potassium
K2Cr2O-] par une solution de sulfate de fer II à 0,02mo/.L_1.
1. a- Ecrire les demi-équations des couples mis en jeu Cr2O2 /Cr3+
et Fe3+/Fe2+en milieu acide.
b- Ecrire l'équation bilan de la réaction qui a eu lieu sachant que le
couple Cr2(?2 /Cr3+ est plus fort que le couple Fe3+/Fe2+ .
2. Il n'est pas possible de procéder à un dosage simple, car les ions
Cr2(?2- sont orangés, Cr3+ verts et Fe3+ rouilles. On ne verrait aucun
changement de couleur à l'équivalence. On procède alors de la
manière suivante :
Dans 65 mL de la solution titrée de sulfate de fer H, on verse 10 mL
de la solution de bichromate de potassium. On admettra que les ions
Fc2+ sont en excès par rapport aux ions Cr2O2~. U suffit alors de
doser les ions Fe2+restant par une solution de permanganate de
potassium à 0,01moZ.L-1. La teinte violette persiste pour un volume
versé de cette solution de 20cm3 .
311
a- Ecrire les demi-équations des couples rédox mis en jeu
MnO^/Mn1* et /'F" /Fc2+ en milieu acide. En déduire l'équation
bilan de»!
* réfaction qui a eu lieu.
b- ?,C#10lller le nombre de moles d'ions MnO'^ verNéN il l'équivalence.
C- Calculer le nombre de moles d'ions Fe
** oxydés par MnO^.
d« Calculer le nombre de moles d'ions Fe
** contenus dans 65 mL
dll prélèvement initial.
c- Quel est le nombre de moles d'ions Fe
** oxydés par Cr2O2~ 1
I- En déduire la concentration molaire C de la solution de
bichromate de potassium.
Exercice n° 5 :
On considère la réaction rédox faisant intervenir les couples
SOI"/HSO~ et MnO~/Mn1+. On réalise un dosage en milieu acide
d'une solution de HSO2 de volume V, = 20cm3 et de molarité C\
inconnue par une solution de permanganate de potassium de
concentration molaire C2 = Q,2mol.L~l.
La coloration rose persistante est obtenue lorsqu'on a versé un volume
V2 = 8cm3 de la solution de permanganate.
1. a- Ecrire les équations de demi-réaction des deux couples
rédox mis enjeu.
b- Sachant que MnO^ oxyde HSO2 , en déduire l'équation
bilan de la réaction qui a eu lieu.
2. Calculer la concentration Cj.
Exercice n° 6:
Pour doser une solution (Sj ) d'eau oxygénée H2O2, on place un
volume Vi = 10mL de cette solution dans un bêcher ; on y ajoute
progressivement une solution (S2 ) de permanganate de potassium de
concentration molaire C2 = 0,02moZ.L_1 ; l'équivalence est obtenue
lorsqu'on a versé un volume V2 = 19,6cm3 de cette solution.
Sachant que la réaction se fait en milieu acide et que dans cette
réaction l'eau oxygénée H2O2 donne lieu à un dégagement de
dioxygène O2,

312
1. a- Quels sont les couples rédox mis en jeu ?
b- Quels sont les équations de demi-réaction de ces couples?
c- En déduire l'équation-bilan de la réaction qui a eu lieu.
2. Calculer la concentration molaire Cjde la solution (sJ d'eau
oxygénée.
Exercice n° 7 :
On dose en milieu acide un volume V d'une solution de SO2 de
concentration molaire C = 0,08mol.L~1 par une solution de
permanganate de potassium de concentration molaire
C' -0,04mol.L~l. Le volume de la solution de permanganate de
potassium qui permet d'obtenir la coloration rose persistante est
V=16cm3.
1. a- Ecrire les demi-équations d'oxydation et de réduction, les
couples rédox mis enjeu étant MnO^/Mn2+ et SO}~ / SO2.
b- En déduire l'équation bilan de la réaction qui a eu lieu
sachant que MnO^ oxyde SO2.
2. Calculer le volume V de la solution de SO2.
Exercice n° 8 :
1. On dissout 3,78 g d'acide oxalique de formule H2C2O^,
2H2O dans 600c/n3 d'eau pure. Calculer la concentration molaire Cj
de la solution (Sj ) d'acide oxalique obtenue.
2. On dose V1 = 10cm3 de cette solution par une solution (S2)de
permanganate de potassium de concentration molaire
C2 = 0,01mol.L~x.
a- Ecrire l'équation de la réaction rédox mettant en jeu les couples
rédox MnOl/Mn2+ et CO2/C2O2~ sachant que MnO^ oxyde
c2o42-.
b- Calculer le volume V2 de la solution de permanganate de
potassium qu'il faut ajouter pour obtenir une coloration rose
persistante.
On donne M(C) = 12g.mol~l ; M(O) = 16g.morï ; M(H) = lg.moF'

313
Exercice 9 :
On ajoute des paillettes de diiode en excès à de l’eau distillée
et on agite longuement. On obtient une solution jaunâtre et des
pailleitei de diiode non dissoutes.On filtre; on prélève V=20mL de
filtrat l|U l'on dose par une solution de thiosulfate de sodium de
concentration molaire C’=2.10’3mol.L’1. Le volume versé à
l’équivalence vaut V’=10,4 mL
16 Ecrire l’équation de la réaction de dosage.
2° Qu’observe-t-on lors de l’addition des ionsSîO32” ? Comment
améliorer le repérage de l’équivalence.
3° Déterminer la quantité de diiode dosé. En déduire la concentration
C de la solution de diiode.
Exercice 10 :
La teneur massique maximale légale en soufre dans le fioul est
de 0,3%. Afin de déterminer la teneur en soufre d’un fioul, on en
prélève m=100g que l’on brûle complètement. Les gaz de combustion,
uniquement constitués de dioxyde de carbone, de dioxyde de soufre et
d’eau, barbotent dans Vo=5OOmL d’eau. On admet que tout le dioxyde
de soufre formé est dissous dans la solution.
On prélève V=10mL de cette solution que l’on dose avec une solution
de permanganate de potassium de concentration C' = 5.10-3wo/.L_1.
On admet que seul le dioxyde de soufre est alors dosé.On
obtientV'é?<7 = 12,5mL. Les couples mis en jeu lors du dosage sont
SOS / SO2 et MnOi /Mn +.
1/ Etablir l’équation de la réaction de dosage.Quel est le rôle joué par
SOî?
2° Déterminer la concentration C du dioxyde de soufre dans la
solution.
3° Quelle est la quantité de soufre qui s’est dissoute dans Vo ?
4° En déduire le pourcentage massique en soufre du fioul.Est-il
conforme à la législation ?

314
Exercice 11 :
A V=25mL de solution de diiode I2 de concentration
C s’0,02mo/.U1, on ajoute progressivement un volume V’ d’une
solution de thiosulfate de sodium 2Afa++ S2O32'de concentration
C’» 4C.
I0/ Ecrire les demi-équations d’oxydo réduction des deux couples
rédox mis enjeu. En déduire l’équation-bilan de la réaction qui a lieu.
2°/ Etablir un tableau d’avancement décrivant l'évolution du système
pour V’ égal à :a) 5mL ; b) 10 mL ; c) 12,5 mL ; d) 15 mL.
3°Quel est le réactif limitant dans chacun des cas envisagés ?
Que remarque -t-on pour V’c ? A quoi correspond le mélange
correspondant ?
Exercice 12
Un engrais de formule 16.21.27 (N.P.K) contient l’élément
azote sous forme de nitrate d’ammonium NH^+NOF. On prélève
lg de cet engrais que l’on dissout pour préparer V=100mL de solution
de concentration Ci en ion nitrate. A Vo = 50mL d’une solution
acidifiée de sulfate de fer II à Co = 0,1 mol.L'1, on ajoute Vi=10mL de
solution d’engrais. Un gaz incolore, qui devient roux à l’air, se
dégage.Une fois le dégagement gazeux terminé, on dose les ions fer II
restants par une solution de permanganate de potassium
àC2 = Q,Q5mol.Ux. L’équivalence est obtenue pourVcwnoU) = 13,2mL.
On donne: le couple MnOF / Mn1+ est plus oxydant que le
couple NOF / NO qui est plus oxydant que le couple Fei+ / Fe2*
1°/ Ecrire F équation-bilan de la première réaction. Exprimer en
fonction de Ci et Vi, la quantité d’ions fer II consommée par cette
réaction.
27 Ecrire l’équation-bilan de la réaction de dosage.Exprimer, en
fonction de C2 et V2, la quantité de fer (II) consommée par cette
réaction.
37 Etablir la relation liant Co,Vo,Ci,Vi,C2,V2. En déduire Ci, puis la
quantité de nitrate d’ammonium présent dans lg d’engrais et, en fin, le
pourcentage massique en azote de l’engrais.

315
CORRECTION
Exercice n91 î
Lorsqu'on màlunge une solution de chlorure de fer II et une solution
de permanganate de potassium, trois couples rédox sont en présence :
MnO;/ .
/Mn1' ’
f^/
/Fe^Qt
2/
et ci/cV
L® couple 2+ est plus oxydant que les couples y^2+

et donc les ions MnO\ oxyde à la Ibis F«?2+en Fe^ et


f i
CF en C/2.
Le dosage sera donc faussé et par suite on ne peut pas doser une
solution de chlorure de fer II FeCl2 par manganimétrie.
Exercice n° 2 :
1. a- Le fer étant plus électropositif (plus réducteur) que l'hydrogène,
l'acide sulfurique dilué attaque le fer avec un dégagement de
dihydrogène selon l'équation : 2HiO+ + Fe Fe2+ + H2 + 2H2O (1)
b- Au cours de cette réaction :
- Le fer cède des électrons Fe—axydatlon ->Fe2+ + 2ë
- L'hydrogène capte des électrons
2HiO+ + 2ê—H2 + 2H2O
Il y a transfert d'électrons du fer (réducteur) à l'ion oxonium FFO+
(oxydant) : c'est donc une réaction rédox.
Les couples mis en jeu sont ; le couple

étant plus oxydant que le couple

C- D'après l'équation de la réaction (1) , le nombre de mole


d'ions est le double de celui du fer.
n(fhO'' ) = 2n(Fe) or = = 625-10-4mol.

d’où n(H:>0+) = 625 • 10^x2mol = 125.10‘3mol.


or H2S(\ + 2HïO 2HiO+ + SOf
n(H30+)
doù => «(ff2so4) - = 625 1 CT4 mole
2
316
n(H2.so4) = C -V =>V = =-25^-.- =625 x 2.10'4L=125.10’3L

V = 125cm3
d- D'après l'équation de la réaction (1)
n^Fe21' ) = n(Fe) = 625 • 10-4 mole
Lu concentration molaire C de la solution (S)cn ion Fe2+ de volume
V (volume de la solution d'acide sulfurique Utilisé) est alors :
2+1 rcfe2+) 625 10-4
Fe + ] = -i------ = ---------- —— = 0,5mol.L 1
V 625-10-4-2
or FeSO4 -+ Fe2+ + 5O42" d’où [FeSO4]= [fc2+]
[FeSO4] = 0,5mo/.L 1
2. a- Les couples rédox mis en jeu sont : MnO^/ et Fe /
1 / Mn / Fe
Leurs schémas de définition s'écrivent :
MnO; + 8W iO ' + 5ê Mn2+ +12H2O
Fe3+ + Fe2+

Le couple est plus oxydant que le couple 5

l'équation bilan de la réaction entre les deux couples est:


MnO; + 5Fe2+ + 8H3O+-^ Mn2+ + 5Fe3+ + 12H2O
b- A l'équivalence on a : n (Fe2+) = 5 n (MiW) soit:
C -V — S. C -V
'"'red * red ~ 3 COX v OX
C
^ox~
— Cred/Vred„
OX
' • 0,5 ’ 20 „ _ - 7 r-1
numériquement Cox =-------- = 0,25moz.L
5 • 8____________
Cox = 0,25mc/.Z71
Exercice n° 3:
1. a- Les couples rédox mis en jeu dans la solution (S2 ) sont :
c- L'équation de la réaction de dosage est :
Cr2O2~ + 6$
* + I4HiO+—> 2Cr3+ + 6Ffi3+ + 2l/f2O
• nombre de mole de Fe2+ consommé: n|(Ftfî+) = 6n^ °2_^

= C|Vi d'où n^Fe2*


) = ôCfVj
or ”(^4 )

• ’ Le nombre de mole d'ions Fe2+ initial contenu dans la


solution (Sjest n2(Fe2+) = CV

• Le nombre de mole Fe2+ restant (non consommée) dans la


solution (52)est : tî(F(?2+) = n2 -ny = CV - 6Cj V|

2. a- Les couples rédox mis en jeu sont et

Fe3 / dont les schémas de définition sont :


/ Fe2
MnO; + 8H3O++5ë^ Mn2++WH2O ; Fe3+ + Fe2+
• Le couple / étant plus oxydant que le couple
/ Mn
y/p 2+ ’ les i°ns MrtO^ (oxydant le plus fort) oxydent les ions

Fe2+ (réducteur le plus fort). L'équation de la réaction rédox qui a


lieu est :
MnO;+5Fe2++8Fh.O+ Mn2+ +5Fe3+ + 12H2O
b- D'après l'équation de réaction :
n (Fe2+ ) = 5n(MnO; ) = 5 • C3V3 n (Fe2+) = 5C3V3 (2)
C- Egalisons (1) et (2) :
CV-5CV
cv-ôc^ =5c3v3 d'où cy=-----

CV-5C3V3
et C|
6-V|
0,2-25-5-0,025 16
numériquement
6-10
Cj - 0,05mol.L 1

318
Extraite ne4 :
L il" Cr2O2~ + 14HiO+ + 6ë^ 2Cr3++ 21H2O
Fe3+ + ë Fe2+
b- Cr2O2~ + 6Fe2++ 14HiO+^ 2Cr3+ + 6Fe3+ + 21H2O

2< u- MnO;+8H3O++5ë^ Mn2++12H2O


Fe3++ë^ Fe2+
L'équation bilan :
MnO; + SFf
* + 8H3O+ -> Mn2+ + 5Fe3+ + 12H2O (2)
b-n,
°x -V°x = 2 10”2-0,01 = 2.10“4 mol
ImbOï\] = COX

c- D'après l'équation (2)


n(Fe
\
2+)) = 5n,[MnOï]. =5-2-10~4 =10~W

consommé oxydé par MnO^


n(Fe2+) = 10 3mol
d- n(fe2+)contenu dans 65 mL de la solution de sulfate de fer II de
concentration molaire 0,02 mol .L~x :
n(Fe2+ ) = 65 • 10~3 • 0,02 = 1,3 • 10’3 mol
total

e- nombre de mole de Fe2+ oxydé par Cr2O2


Fatal ' - WW3-10~3 =O,31O-3
n(Fe2+} 2 = 0,310“3 mol
' 'oxydé par Cr2O,>2-

f- D'après l'équation (1)

n 2 =0,5 UT4 mole


(Cri&j-)

Le volume de la solution de bichromate étant V = lOmL = 10.10"3 L


319
\cr2O2~ ]= =^L5J21 = 0,5.10-2 mol.E"'
L 2 7 J y 10”
Or 2K 1 + Cr2O2
[XlOiOj]- k>2072-]= C____________
C = 5M~3mol.L''

I. a- Equations de demi-réactions des deux couples rédox :


• MnO; + 87Z3<?+ +5ê ** Mn2+ + 12H2O
• SOI +3H4T+2ê * HSO3 + 4H2O
b- L'ion permanganate MnO^ oxyde l'ion hyposulfite

HSO~3 : le couple 2+ est a'ors P'us oxydant que

le couple _ d'où
/ HS03
MnO~ +8HiO+ + 5ë—> Mn2+ + 12H2<9 (1)
HSO;+ 4H2O—+ SO2~ + 3HiO++ 2ê (2)
• L'équation de la réaction bilan s'obtient en multipliant (1) par 2
et (2) par 5 et en ajoutant membre à membre :
On a alors après simplification des ions H3O+ et les molécules d'eau :
2MnO; + H,O+ + 5HSO; -> 2Mn2+ + 55O42- + 4H2O
2. D'après l'équation de la réaction rédox, l'équivalence est
f \
obtenue lorsque : n HSO 2,5n(MnOi )
k 3 J

or n (MnO$) = C22 V22 et n,\HSO-)\=C,.V


1 1

2,5-CV
d'où C,Vj =2,5-C2V2 => Ci =--------
Vi
/ • ’ "9^ 'O a a 1 r-1
numériquement Q =---- —---- ~ 0,2moLL

Cj = 0,2mol.L 1
Exercice n° 6:
MnO^/
1. a- Les couples rédox sont : /Mn2* et
320
b- Mn0'4 +8/MT+5ë> Mn2' + 127/2O
O2 + 2HiO+ + 2Î * H2()2 + 2/AO
c- MnOy/M 2+ est p'us oxydant que : l'ion

MnO^ (oxydant le plus fort) oxyde H2O2 (réducteur le


plus fort) : MnO;+ÜH iD1 + 5ê^ Mn2+ + 12H2O (1)
2LhO + H2O2^ O2+ 2H3O++ 2ê (2)
On multiplie (1 ) par 2 et (2) par 5 puis on ajoute membre à membre.
On obtient l'équation de la réaction bilan après simplification des ions
A/.Oet des molécules d’eau H2O : ___________________
2MnO; + 5H2O2+6HiO+ 2Mn1+ + 502 +14H2O
D'après l'équation de la réaction :
n, n '= 2,5ty \ or „/ x = C2V2 et
W fMwOÏ J 2 2
d’où CM=2,5C2-V2
2,5-C2V2
et par suite Ct -

numériquement : Ct
= 2H0W = Q Q9Smol £-i
__ 10
Cj = 0fi9Smol.LT1
Exercice n° 7 :
1. a- Equations des demi-réactions des couples mis enjeu :
MnO; + SHiO++5ë^ Mn2+ + Ï2H2O : MnCFJMn^
SO2~ + 4HsO++2F^ SO2+6H2O : SO%~ /SO2
Equation de la réaction bilan :

MnO 4 oxyde SO2 donc le couple 2+ est P'us f°rt clue

couple d'où

MnO; + SH,O+ + 5ë—► Mn2+ + 12H2O (1)


SO2 +6H2O—> SOÏ~ + 4H?O + 2ê (2)
On multiplie (1) par 2 et (2) par 5 puis on ajoute membre à membre.

321
2MnOï + \6H>0' + 10c—> 2Mn2+ + 24H.O
*------ —,
at 5S0, + 30ff9O -** 5S0j~ + 20H1Q' +1Oc________
2MnO;+SSO1 +16H3O+ + 1QH2O^ 2Mn2+ + 5SO}~ + 20 H >O+ 8H2O
soit finalement en simplifiant les ions HiO+et les molécules d'eau
liiô _______________________________
2MnO4 + 5SO2 + 6H2O -» 2Mn2+ + 5SO2~ + 4H3(9+
2. D'après l'équation de la réaction, on a à l'équivalence :
n(SO2) = 2,5n(MnO^) or n(SO2) = CV
et n(MnOy) = CV'd'où
2,5-CV'
CV = 2,5 c'v' =>
C
soit numériquement V =--------------- = 20cm
0,08
V = 20cm3
Exercice n° 8:
1. Masse molaire moléculaire de l'acide oxalique :
M =2 + 24 + 64 + 2x18 = 126g.mol~l
• concentration molaire Cj de la solution (Sj ) d'acide oxalique :
nombre de mole d'acide oxalique n = — = 3— = 3 • 10-2 mol
M 126
c - n - 3'10~2
Cj = 0,05mol.L 1
1 ~ V ~ 600-10~3
2. Les équations des demi-réactions des deux couples mis en jeu
sont :
MnO; + 8H3O+ +5ë Mn2+ + 12H2O
2CO2 + 2c C2O%

Le couple 2+ est plus oxydant que le couple O2~


2U4

MnO;+8HiO+ +5c Mn2+ + 127/2O (1)


C2O42"-> 2CO2+2e (2)
L'équation bilan s'obtient en multipliant (1) par 2 et (2) par 5 et en
ajoutant membre à membre.
Finalement :
322
Exercice 9 :
17 Les couples rédox mis enjeu sont : I2/1 et SiOè2' / SïOi2' qui
est le couple le moins oxydant ; L’équation de la réaction de dosage
est alors : 2S2O32' + li -» 27“ + S-tCL2"
2°/ Il est d’habitude d’ajouter à la solution de diiode quelques gouttes
d’empoi d’amidon qui donne avec le diiode un produit très coloré
(bleu foncé). Lorsqu’on ajoute à la solution de diiode des ions
thiosulfates S2O2 la coloration devient plus claire jusqu’à disparaître
lorsque l’équivalence rédox est atteinte.
27 A l’équivalence
■> z „ zrs n(S2O32’) C'V'
* nÇSiOi )versé = 2n(Z2) => nlh) =------------ = —-—
2 2
2.10'3 xl0,4.10’3
soit numériquement : n\I2) =---------------------------------
^7^10,4.10^
. zr\ z--t, n(/2) 10,4.10“6 - in-4 , J.-1
* n(/2) = C.V => C =------ =----------t- = 5,2.10 mol.L
V 20.10
C = 5,2.10~4moZ.Z71
4°/ La quantité de dioxyde de soufre déterminée est celle provenant de
la combustion de la masse m=100g de combustible.
Exercice 10 :
17 Ecrivons les demi-équations d’oxydo-réduction des couples mis en
jeu:
SO<2~ + 4H+ + 2e" SO2 + 2H2O
ou bien SOt" + 4HiO+ + 2e" -» SO2 + 6H2O
MnOd + 8H+ + 5e~ -> Mn + + 4H1O
ou bien MnO 4’ + SH 3(9 + + 5e ~ + 5e ~ » Mn2+ +12H 2O

323
• Leur combinaison linéaire, écrite avec les réactifs SO2 et MnCh
de façon à ce que les électrons n’apparaissent pas dans le bilan,
permet décrire l'équation de la réaction de dosage.
+.1SÏL + 6H1O 2Mn + +5SOS~+4H
0"'
*
• Le dioxyde de soufre cède des électrons ! c'e»t le réducteur.
27 A l'équivalence, les réactifs ont été mélangé» dan» les proportions
Stoechiométriques dans l’équation de la réaction de dosage :
n(Mno\ ) _ n(SCL)
"”2 ~ 5
soit avec «(A/nOL) = C'V'eg et n(SOï) = CV
5C'V'eg 5x5.10“3 xl2,5 , in,2 , ,
C =---------- =---------------- — = 1,56.10 2 mol.L
2V 2x10________________
C = 1,56.10~2 wo/.L1
3°/ Puisque le dioxyde de soufre s’est totalement dissous dans l’eau, la
quantité de dioxyde de soufre présent dans la solution vaut :
nto,(SOi) = C.Vo = 1,56.10~2 x 0,5 = 7,80.10’3 mol
ïkoiÇSOi) = 7,80.10~3 mol
Tous les atomes de soufre présents dans le fioul se retrouvant dans le
dioxyde de soufre :
n™(S) = hmiÇSOï) = 1,80.10-3 mol
La masse m(S) de soufre correspondant vaut :
m(S) = n,0,(S) x M (S) = 7,80.10’3 x 32,1 - 0,250g
Le pourcentage massique en soufre du fioul s’en déduit :
.^(S) = = 2125 = 0,25%
m 100
.'^(5) <0,3% : le fioul est donc conforme aux normes en vigueur.
Exercice 11 :
17 Les deux couples mis enjeu sont : litI~ et SïOe2" !Si(h2~
le couple / 2 / / est plus oxydant que le couple SiO62~ / S2O32-
Z 2 oxyde S1O2
On a donc les demi-équation rédox :
I2 + 2e —> 21
2S2Û32~ S4O01' + 2e'

324
Pour avoir l’équation-bilan de la réaction entre les deux couples, on
ajoute membre à membre les demi-équations précédentes On aura :
+ IS1O32 —>2/
2°/ et 3°/ Le tableau d’avancement décrivant l’évolution de la réaction
rédox précédente pour un volume V’ de la solution de thiosulfate de
concentration □ *est le suivant :
I2+2S2O2- -^2r+S4O62~
Etat du /z(/2) n(S2Ü32') n(S4Û62~)

système
Etat X«() /i(/2), = CV n(S2O32~)l = CV' 0 0
initial
Au X
n(/2)/-x n(S2O2~)i~2x 2x x
cours
de la
réaction
/I ( 12) i X max ïl(^S2O3 2Xmax
Etat 2xmax Xmax
final
L’avancement est maximal lorsque le réactif limitant est
complètement consommé. Si les réactifs avaient été introduits dans les
proportions stoechiométriques, les quantités de matière des réactifs
auraient été nulles à l’état final.
L’état final représenté dans le tableau d’avancement est l’état dans
lequel au moins un des réactifs a disparu. Cet état est atteint si la
réaction est totale.
a) V’=5mL = 5.10'3 L
Dans ce cas l’on a :
H (Zï)i Xl max = 25.10 .2.10 Xl max — 5.10 Xl max

n(S2O32~)/-2X2max =C’V 2X2 max = 4.10^ - 2X2 max


si 5.10-4 - Xl max = 0 => Xl max = 5.10’4 mOl.L' < X2 max
Si 4.10 2X max — 0 —/ X2 max — 2.10 l'Ylol.Lt < X2 max
X2 max < Xl max les ions thiosulfate constituent le réactif limitai^

sont totalement consommés et xmax=2.10’4 mol.


On a donc : après transformation :

325
n(I2) = 5. UT4-2.10'4 =3.10^ mol
n(S2O3) = 0mol
n(JF) = 4.10"4 mol
2.104 mol
b) V’»10mL= 10.10'3L=10’2L
Dans ce eus l’on a :
«(/j)/-Ximax =5.10 Xi max
n(SiO2 )z —2x2 max = 8.10 — 2x2 m«x
Si 5.10~4 -Xl_ = 0^> Xlmax =5.10_4mo/
Si 8.10”4 - 2X2 max = 0 => X2 max = 4. 10
** Hî()l < Xl I1UIX
Les ions thiosulfate constituent là encore le réuctif limitant et ils sont
totalement consommés ; alors xmax ■ 4.10”4 mol.
c) V’=12,5 mol = 12,5.10’3 mol
On a :
n(Z2)z - xi mox = 5.10”4 - Xi n»
n^SïOï )Z2X2 IIIIIK ® 8. 1 0 Xl2,5.10 2X2 max =10 — 2X2 max \

Sin(/2)z-Xi niiix 5=1 0 Xi miix — 5 AIT mol


Si n(5,2<??")/-2x2 nmx —- 0 -—S %2 max = 5.10 *mol
les deux réactifs sont complètement consommés.La
Xl nmx — X2 mux

réaction est totale ; dans ce cas il y a équivalence rédox.


d) V’=15mL = 15.10'3 L
On a 7î(Z2)Z X1 max = 5.10 X1 max

n(SïON)l — 2X2 max — 8.1O~2X15.1O~3 -2X2max =12.10~4 - 2X2 max


Si 5.104-ximax = 0=>ximax- 5 AOT4 mol
Si 12.10"4-2x2 max — 0 —/ X2 max = 6.10"
* mol > xi max
L’iode est le réactif limitant ; il est totalement consommé.
Exercice 12 :
17 Le couple NO A / NO est plus oxydant que le couple Fe3+ ! Fe2+.
La forme oxydée NOF agit sur la forme réduite Fe2+du couple
Fe‘+ / Feï+ selon l’équation :
NOF + 3Fe2+ + 4HiO+ —> NO + 3Fe3+ +6H2O
Chaque ion nitrate réagit avec 3 ions Fe(II) d’où :
n(Fe2+ )consominé=3n(NO3_ )=3C 1V1
326
27 Le couple MnOF / Mn2+ est plus oxydant que le couple
Fe3+ / Fe2+. Sa forme oxydée MnOF agit sur la forme réduite
Fe2+ du couple Fe3+ / Fe2+ selon l’équation :
MnO F + SFe ” + 8H O+ Mn2+ + 5Fe3++12H ?O
Chaque ion permanganate réagit avec 5 ions fer (II) d’où :
n(Fe2+)^ = 5n(MnOF) = 5C2V2
37 Les ions fer (II) sont oxydés soit par les ions nitrate NOF, soit
par les ions permanganate MnOF d’ou :
no(F(? — )oxydé par NO3 n(JF€ )oxydé par MrlOi
soit CWv = 3(FV' + 5CiV2
C0VO-5C2V2 0,1x50-5x0,05x13,2
d ou Ci — ----------------- =------------------------------
3V> _________ 3x10
Ci-5,7.1(F2 mol.U'
La quantité totale de nitrate d’ammonium NH4NO3 utilisé est
donc :
n(NHdNO0 = C1V1 = 5,7.10~3 mol
Le pourcentage massique en azote ^( N ) vaut alors :
^(JV) = 1()0 =1QOx215,7.10-x14=16
m 1
La formule d’un N.P.K. donne en premier chiffre le pourcentage
massique en élément azote soit 16% ce que confirme le dosage.
Comment déterminer le réactif limitant ?
La détermination du réactif limitant d’une réaction est possible
de la manière suivante :
a- Ecrire l’équation de la réaction étudiée (on vérifie que sa
stoechiométrie est ajustée).
b- Déterminer la quantité de matière initiale des réactifs
introduits.
m
c- Comparer les valeurs — où ni est la quantité de matière de
ai
l’espèce chimique I et ai est le nombre stoechiométrique de I.
ni
Le réactif limitant est l’entité I de plus petit rapport—.
ai

327
CHAPITRE XI
Détermination d’une quantité de matière
par utilisation de la loi des gaz parfaits

L'tisentlel du chapitre
** Variable! d’état d’un gaz
1
• Pour une masse donnée (donc pour une quantité de matière
donnée) d’un corps à l’état gazeux, les trois grandeurs
pression, volume et température sont étroitement liées. On dit
que se sont les trois variables qui définissent l’état du gaz, ou
variables d’état.
2° Loi! relative! aux gaz
• L’étude des propriétés des gaz devra donc être fragmentée en
trois problèmes particuliers ; dans chacun de ces problèmes,
une variable étant maintenue fixe, on étudiera comment sont
liées les deux autres. Il faut donc envisager trois cas :
1er Cas : Evolution de la pression quand la quantité de matière et la
température du gaz sont maintenues constantes.
L’étude de ce cas a conduit à la loi de Mariotte qui s’énonce :

Pour une même masse de gaz, maintenue à température


constante, le produit des nombres qui mesurent le volume et la
pression est un nombre constant.
P.V =constante T et n constantes

2° Cas : Evolution de la pression en fonction de la température


lorsque la quantité de matière et le volume du gaz restent constants.
L’étude de ce cas a conduit à la loi de Gay-Lussac qui s’énonce :

328
Pour une masse donnée d’un gaz, prise à volume constant, la
PffllMon du gaz est directement proportionnelle à sa température
absolue T.
n et V constants |P= k.T k étant une constante de
proportionnalité ; T= t°C + 273

3° Cas : Evolution du volume en fonction de la température lorsque la


quantité de matière et la pression du gaz restent constantes.
L’étude de ce cas conduit à la loi de Charles qui s’intitule :

Pour une masse donnée d’un gaz, prise à pression constante, le


volume V du gaz est directement proportionnel à sa température
absolue T.
n et P constantes V=k’.T k’ étant une constante de proportionnalité.

4° Cas : Evolution du volume en fonction de la quantité de matière


lorsque la pression et la température restent constantes.
L’étude de ce cas a conduit à la loi d’Avogadro- Ampère qui
s’énonce :
A température et à pression donnée, le volume occupé par une
mole de gaz est indépendant de la nature de ce gaz. C’est le volume
molaire Vm.
Dans les conditions normales de température et de pression
(C.N.T.P. : t°=O°C et P=l,013.105 Pa ou 76 cm de Hg ) le volume
molaire d’un gaz vaut Vm=22,4L.morI.
Il s’en suit que le volume V d’un gaz dont la quantité de
matère est n vaut :
V=n.Vm : le volume d’un gaz à pression et température constantes, est
proportionnel à sa quantité de matière.

329
3° Equation cattittMltlque des gaz parfaits
3-ft Définition d’un gaz parfait :
• 6Nl dit parfait quand il obéit aux conditions suivantes :
Volume des molécules est négligeable par rapport à celui du
récipient qui le contient.
« Les forces intermoléculaires sont supposées nulles.
• Les lois déjà énoncées sont approchées et ne sont applicables que
dans le cas où le gaz est parfait. On peut donc définir un gaz
parfait un gaz qui suivrait rigoureusement les lois de Mariotte,
Gay Lussac et Charles.
• Aucun gaz n’est parfait ; par opposition, on dit que les gaz
manipulés et étudiés sont des gaz réels. L’état parfait est un état
idéal qu’on peut concevoir, mais non réaliser. Cependant, un gaz
se rapproche d’autant plus de l’état parfait qu’il est plus éloigné
de ses conditions de liquéfaction.
3-2 Equation des gaz parfaits
• L’état d’un gaz est défini par les variables : pression, volume
température et nombre de moles.
• Quand une même masse de gaz parfait (donc nombre de moles
n constant) passe par plusieurs états, les trois variables
pression P, volume V, température absolue T, peuvent subir
des changements simultanés. Elles restent liées par la
condition :
PV PV PV
= constante
T
•*1 T2 T
PV
On dit que le rapport -y-est, pour cette quantité de matière n, un

invariant.
Les trois lois des gaz parfaits peuvent donc se résumer simplement :
PV
---- invariant pour une même quantité de matière de gaz

330
• C’était pour une masse ou un nombre de moles constants. Or
d'après la loi d’Avogadro le volume d’un gaz est proportionnel
h son nombre de moles n (P et T restants constantes) On a
donc les trois relations.
p
V ■ -J- (Boyle Mariotte)

V«K2. T (Charles)
V«i K311 (Loi d’Avogadro-Ampère)
Par Combinaison on aura :
ya en posant K=Ki.K2.K3

K ©Si, dans ce cas, désignée par R appelée constante des gaz parfaits
fP en Pa
V en m3
Soit en définitif : PV = n.RT avec ■ n en mol
R en J.mol ’.K1
T en K
R= 8,3 IJ. mol1. K1
Cette relation permet de déterminer la quantité de matière d’un gaz
supposé parfait si la pression P, la température T et le volume V sont
donnés :
PV
n =----
RT

331
EXERCICES
Exercice! !
Uft gaz supposé parfait occupe un volume de 8,752 L à 47°C et
108 cm de Hg : trouver son volume à T.P.N (température et pression
normale) et déduire son nombre de moles.
Volume molaire Vm=22,4 L.moF1 ; R=O,O82 atm.L.mol '.K'1

Une certaine masse m d’azote gazeux supposé parfait occupe


un volume de 3,18 L à 45°C et 95 cm de Hg. Déterminer le nombre de
moles de ce gaz et déduire la valeur de m.
On donne M(N2)= 28g.mor1 ; R=0,082 atm.L.mol '.K’1
Exercice 3
Sachant que la pression atmosphérique du moment est 72 cm
de mercure, quelle est la quantité de dioxyde de soufre recueilli dans

En déduire la masse de dioxyde de soufre.


On donne M(S)=32g.moF1 ; M(O)= lôg.mol1
Exercice 4
L’eau oxygénée H2O2 se décompose lentement en dioxygène
gazeux et en eau.
1- Ecrire l’équation de la réaction de décomposition.
2- Un flacon, de volume Vo=250 mL, hermétiquement bouché
contient un volume V= 80mL de solution d’eau oxygénée de
concentration molaire C= lmol.L1.

332
Déterminer la quantité de dioxygène formé lorsque la
décomposition de l’eau oxygénée est terminée.
3- En déduire la pression du dioxygène dans le flacon.
On donne : température t= 20°C ; R= 8,314 unité SI
Exercice 5
L’oxylithe, solide de formule Na2Û2, réagit avec l’eau et
permet d’obtenir au laboratoire du gaz. dioxygène. Lors de cette
réaction, il se forme également des ions sodium et hydroxyde.
L’équation de la réac4on s’écrit :
2Na2O2 + 2H2O O2 + 4Na+ + 40/7“
Dans le flacon schématisé sur le
dispositif ci-contre, on verse 30mL d’eau,
puis on ajoute 1 g d’oxylithe, et on bouche
le flacon.
1- Déterminer les quantités des réactifs
dans l’état initial.
2- A l’aide d’un tableau d’évolution, déterminer l’avancement
maximal, le réactif limitant et la composition, en quantités du matière
du système dans l’état final.
3- En déduire la pression du dioxygène et la pression lue sur le
manomètre.
Données : pression initiale 1020 h Pa ; volume V occupé par le gaz :
1,1 L ; Température T= 293 K ; R= 8,314 unités SI.
Exercice 6
Une solution d’acide chlorhydrique réagit avec du carbonate de
calcium ou calcaire CaCCh. L’un des produits formés est gazeux. La
mesure de la pression de ce gaz permet de déterminer, la température
et le volume étant connus, la quantité de matière correspondante, ainsi
que celles des réactifs et des autres produits.
Dans le montage ci-contre, le système initial est constitué d’une mas .<
m=0,80g de carbonate de calcium et d’un volume V= 40mL do

333
solution d’acidc chlorhydrique de concentration molaire
C=0,5() mol I '
Dans les < auditions de l’expérience, le
volume V' occupé par le gaz formé est de
1,11 la température T vaut 293 K et la
pression initiale de l’air dans le flacon
est l’(air) vaut 1020 hPa.
Au cours de la réaction, la pression P I !!3g|
manomètre
augmente. La variation de pression P solution ou
d’acide pressiomètre
l’(air) est égale à la pression du dioxyde
de carbone formé PCCCh) = P -P(air).
Dans l’état final, lorsque le dégagement cesse, le manomètre indique
une pression finale Pf= 1195 hPa.
1- Ecrire l’équation de la réaction.
2- A l’aide d’un tableau de l’évolution déterminer :
• l’avancement maximal et le réactif limitant.
• La composition du système à l’état final.
3- Déterminer la pression du dioxyde formé ; est-elle en accord avec
la valeur expérimentale ?
Exercice 7

concentration molaire C= 0,50 mol.L1

334
1- Ecrire l’équation de la réaction sachant qu’il se forme également de
l’eau.
2- On mesure, à l’aide d’un manomètre, la pression P dans le flacon
lorsque le dégagement cesse, pour différentes masses d’hydrogéno-
carbonate de sodium.
La pression initiale de l’air dans le flacon vaut P(air)= 1020 hPa. Le
volume occupé par le mélange gazeux vaut 1,1 L et la température
ambiante est 20°C.
Compléter le tableau suivant :

m(g) 0,70 0,90 1,10 1,30 1,50 1,70


P(hPa) 1200 1250 1300 1350 1340 1345
P(CO2)(hPa)
n(CC>2)moi
3- Tracer le graphe représentant la quantité de dioxyde de carbone
formé en fonction de la masse m. Interpréter les deux parties du
graphe obtenu.
4- A l’aide d’un tableau d’évolution, déterminer la composition en
quantités de matière du système dans l’état final pour m= 0,90 g puis
pour m= 1,50 g
Les quantités de matière de CO2 obtenues sont-elles en accord avec
les valeurs déterminées à la question 2 ?
On donne R= 8,314 unité SI

335
CORRECTION

étant supposé parfait, il répond à la loi -y- =cte.

On i donc pour ce gaz les deux états :


Etat I Etat 2( C.N.P.T)
Vi=8,752L V 2=?
P,=108cm deHg P2=76 cm de Hg
Ti= 47°C + 273 = 320K T2= 0°C =273 K
On peut écrire :

î. T2 2 7] ‘ P2
Numériquement :
T7 273 108 o
V, =---- x----- x8,752 = 10,61L
2 320 76
V2= 10,61 L
• Si n est la quantité de matière on a :
V2 = nV = = 0, ^Imol
Vm 22,4
n= 0,47 mol
PV
• On peut appliquer la loi des gaz parfaits PV= n R.T soit n =----
RT
Exercice2
PV
On applique la loi des gaz parfaits PV=n RT d’où n-----
RT
Numériquement : P= 95 cm de Hg=95.10’2. 13, 6.10'3 1 06 x 9,81 N/m2
R= 0,082 atm.L.mol’1 K1 ; T= 45°C +273 = 318 K
n= 0,152 mol
La masse de cette quantité de matière d’azote est :
m= n.M(N) = 0,152 x 28 = 4,26 g
m= 4,26 g

336
Exerclce3
• Calculons la pression du gaz en appliquant la relation
fondamentale de l’hydrostatique :
Pb~Pa = BmdeHg)
D’où pA = pB-h or
pB = pression atmosphérique H= 72 cm
de Hg
D’où pA =72-14 = 58cmde Hg
La pression de gaz est donc P = pA= 58cm de Hg
• Calculons la quantité de dioxyde de soufre en appliquant la loi
des gaz parfaits.
PV
PV = nRT => n =----
RT
Numériquement : P= 58.10'2 x 13,6. 103. 106 x 9,81 N/m2
R= 0,082 atm.L.mol1. K1
T= 27 + 273 = 300 K
n = 62.10'3 mol
• La masse du dioxyde de soufre recueilli est :
m = n .M(SO2) = 62. 10’5 x 64 = 0,04 g
m = 0,04 g
Exercice 4
1°/ L’équation de la réaction de décomposition de l’eau oxygénée est :
2H2O2-> O2 + 2H2O
27 D’après l’équation de réaction
n(H2O2) = 2n(O2)^n(O2) = ^^

or m(H2O2) = C.V = lx80.10"3 =8.10'2moZ


d’où n(O2) = 4.10 2 mol
3°/ On applique la loi des gaz parfaits pour le dioxygène supposé
parfait.
nRT
PV=nRT=>P-
V

337
Si toute l’eau oxygénée est décomposée en dioxygéne V=V0= 250 mL
4. IO“2x8,314.293 oon n
On a donc «--------------------- = 3S9.Pa

Eattto?
lr Les réactifs sont :
- L’oxylithe Na2Û2
n. ( Na,O, ) = —---- - = ——- = 0,01282 mol
2 27 M(Mz2O2) ligMOÏ'
nt ( Na2O2 ) = 0,01282 mol
L’eau H2O
• /tt z->\ m Pmu.Vmu 1x30 . ,
ni ( H iO ) - — ------ - = —-------- =------ = 1,ftàmol
v 7 M(HzO) 18 18

m (H2O) = 1,66 mol


2- Le tableau d’évolution permet de déterminer l’état final du système

Equation de la 2Na2O2 + 2H2O ~^O2+ 4Na+ + 4OH


réaction
Quantité de n^Na2O2) n(H2O) n(O2) n(Na+^ n(0H~)
matière (mol)
Etat initial 0,01282 1,66 0 0 0
En cours de 0,01282-2x l,66-2x X 4x 4x
transformation
Etat final 0,01282-2xmax l,66-2xmax ^max 4xmax 4xmax
• Les valeurs, xa et Xb, annulant les quantités des réactifs sont :
0 01282
Xa = ’ = 0,00641 mol pour Na2O2

et xb ~ ~~~ = 83?noZ pour H2O

xmax vaut donc 6,41.10'3 mol.


L’oxylithe constitue le réactif limitant.
• On en déduit la composition du système dans l’état final :
338
nf (^àjo2)-o
( H fl ) = 1,66 - 0,01282 = 1,64718mol
(O2) = 6,41.10~3mol
nf (Na+) = nf (OH~) = 4x6,41.10"3 = 25,64.10~3mol

3- L’équation des gaz parfaits permet de déterminer la pression du


dioxygéne.
/> (Q^ (°4RT = 6.41.1018^14.293 = 14195pa
1,1. iœ3
pf (O2) = 14195Ptz
• La pression finale Pf = Pf(O2) + P(air) vaut donc
Pf= 14195 + 102.000= 116.195 Pa
Pf= 116 195 Pa
C’est la pression lue sur le manomètre.
Exercice 6
1°/ L’équation de la réaction est :
Ca CO3 + 2H3O+ CO2 + 3H2O + Ca2+
2°/ * Dans l’état initial, les quantités de matière de réactifs sont égales
à:
m(CaC03) _ 0,80
n(. (CaCO3) = = 8.10 3mol = 8mmol
M(CaCO3) ”100,1
n(. (H+) = CV = 0,50x40.10~3 = 20mmol
* Le tableau d’évolution permet de déterminer l’état final du
système
Equation de la réaction Ca CO3 + 2HiO+ CO2 + 3H2O + Ca2+
Quantité de matière dans l’état 8 20 0 beaucoup 0
initial (m mol)

Quantité de matière en cours de 8-x 20-2x X beaucoup X

transformation (m mol)

Quantité de matière dans l’état 8-xmax 20-2xmax Xmax beaucoup Xmax


final (m mol)

339
* Les valeurs, Xtt et X|„ annulant les quantités des réactifs sont :
xa= 8 mmol pour CaCO3 et xb=10 mmol pour thO+
Xmax vaut donc 8 mmol. Le calcaire est le réactif limitant.
^Qnen décltiI( Ia composition du système dans l’état final :__________
nrfCaCOX)
nf(HaO+ ) = 20-2xmax = 4mmol
Of (CO2) = xmax = 8 mmol
nr (C’a21 ) = xmax = 8 mmol._________ __________________________
y/
• L’équation des gaz parfaits permet de déterminer la pression
du dioxyde de carbone formé en utilisant les unités SI :

M 27 v________ ij.io3
Pf (CO2) = 1,8.102hPa (\hPa = \tfPa)

• La pression finale Pf = PjfCCh) + P(air) vaut donc


Pf=l,8. 102+ 1020= 1200 hPa
Pf= 1200hPa
Ce résultat est en accord avec la valeur expérimentale ( Pf=l 195 hPa)
Exercice 7
1- Na HCO3 + H iO+ CO2 + Na+ + 2H2O
2- P(CO2) = P - P(air) = P -1020 hPa
P(CO2).V _ (P-1020).l,1.10-3 _(P-1020)102xl,l.l(T3
« (CO2 ) - — - 8>314 (20 + 273)
2436
^^^(£-1020)10^2
2436
d’où le tableau :
m(g) 0,70 0,90 1,10 1,30 1,50 1,70
P(hPa) 1200 1250 1300 1350 1340 1345
P(CO2)(hPa) 180 230 280 330 320 325
n(CO2)mol 8.10’3 10.103 12,6.10’3 14,8.103 14,4.10'3 14,8.10'3

340
Le graphe n(CO2) = f(m) comporte deux parties rectilignes :
La quantité de CO2 augmente lorsque la masse m d’hydrogèno
carbonate de sodium augmente. Cette quantité atteint sa valeur
maximale n(CO2)= 15.10~3 mol pour m=l,3g et reste constante ensuite
quelque soit la masse m. En effet pour m<l,3 g l’hydrogéno carbonate
de sodium est le réactif limitant et pour m>l,3 g ce sont les ions
HiO+ qui sont le réactif limitant. Or le nombre de moles d’ion fLO
*
est n(H3O+)=C.V= 0,5x30.10'3 = 15.10’3 mole.
Lorsque tous les ions HiO+ sont consommés, la quantité de CO2
dégagé est d’après l’équation de la réaction n(CO2) = n(Z/3(7+) =
IS/lO^mol c’est ce que traduit la partie horizontale du graphe.
4- * pour m= 0,90 g
m
} n1(NaHCO3)= —= 10,7.10~3 mol
M(NaHCO3) 84
■CV«0,5x30.10‘3 =15.10 3mol

341
Equation de la Na HCO3 + H3O+ -» CO2 + 2H2O + Na+
réaction 1
n(CO2 n(H2O) n(Na+)
Quantité de »(NaHCO3 n(H3O+)
matière (mol)
Etat Initial 10,7.10’3 15.10"3 ' 0 0 0

En cours de 10,7.10’3-x 15.103 -x X X X

traM formation
Bllll final 10,7.10’3-xmax 15.10 -Xmnx __ 2x.|nwx Xmax
Les valeurs ,xi et x2, annulant les réactifs sont :
Pour Na HCO3 : 10,7.10'3 - ximax= 0 => X|m(lx=10,7.10'3mol
Pour H3O+: 15.10‘3--x2inax= 0 => Xîmux-lS.lO^mol
ximax < x2max Donc xmax= 10,7.10‘3 mol et c’est Na HCO3 qui est le
réactif limitant.
On en déduit la composition du système dans l’état final :
n<Na HCO3) = 0; nf(H3O+)=4,3.10'3 mol; nf (CO2) = nf(Na+) =
10,7.10’3 mol
nf(H2O) = 2xmax = 2.10,7 . 10’3 = 21,4.10‘3 mol
Pour m= 1,50 g

n, (Na HCO,) =— = 18.10’3mol


1 3 84
n;(H30+) = 15. 10’3 mol
On a alors le tableau de l’évolution su système suivant :
Equation de la Na HCO3 + H3O+ -> CO2 + 2H2O + Na+
réaction
Quantité de n(NaHCO3) n(H3O+) n(CO2) n(Na+^
matière (mol)
Etat initial 18.1O’3 15.1O’3 0 0 0
En cours de 18.10’3-x 15.10’3-x X X X
transformation
Etat final 18.10'3-xmax 15.10'3-xmax 2xmax
Xmax Xmax
Les deux valeurs xi et x2 qui annulent les réactifs sont :
Pour Na HCO3 : 18.10‘3 - X]max= 0 => Ximax=18.10'3rnol
342
Pour HiO+ : 15.10’3- x2max= 0 => x2max=15.10'3mol
X2 Unix < Xjmax donc xmax = x2 æax= 15. 10 mol et ce sont les ions H3O
qui sont le réactif limitant.
On en déduit la composition du système dans l'état final.
ni(H;,O+)=0 ; nf(Na HCO3)= 3. W3 mol intfCOî^ nf (H2O) = nXNa+)
= 15.10’3 mol ; nf(H2O) = 2xnwx ■ 2 , 1,5 , 10“3 mol ■ 30.10‘3 mol
Les valeurs trouvées des quantités de CO2 pour m»(),90g et m= 1,50 g
sont assez proches de celles trouvées dans la question 2.
L’écart entre la valeur théorique et la valeur expérimentale est de
l’ordre de 4% ; cet écart peut être attribué aux erreurs commises au
cours de la mesure de la masse m et de la pression.

343
Table des matières
Titre RC Ex Co
Cinématique d'un solide en
mouvement de
3 10 14
rotation autour d'un axe fixe
Dynamique du solide en rotation
autour d'un axe fixe
22 25 30
Relation fondamentale de la
dynamique de rotation
L'énergie cinétique 46 52 61
Mouvement d'un solide dans un 87 92 100
champ gravitationnel
Différence de potentiel électrostatique 129 132 136
Mou vement d'une particule chargée 147 149 157
dans
un champ électrique uniforme
Mouvement d'une particule chargée 180 183 188
dans
un champ magnétique uniforme
Les lentilles sphériques minces 201 211 220

CHIMIE
Détermination d'une quantité de 251 257 267
matière par mesure d'une grandeur
physique
Détermination d'une quantité de
matière à l'aide d'une réaction acido-
basique 287 291 297
titrage colorimétrique
Détermination d'une quantité de 305 310 316
matière à l'aide d'une réaction redox.
Titrage colorimétrique
Détermination d'une quantité de 328 332 336
matière par utilisation de la loi des gaz
parfaits
i

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