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Table of Contents

1 ZOOLOGIE (généralités) 2
1.1 DEFINITION 2
1.2 LES PRINCIPALES BRANCHES DE LA ZOOLOGIE 2
1.3 APPROCHE POUR ETUDIER LA ZOOLOGIE 3
1.4 HISTOIRE DE LA ZOOLOGIE 4
1.4.1 PREHISTOIRE 4
1.4.2 ANTIQUITE 5
1.4.3 MOYEN-AGE 5
1.4.4 RENAISSANCE 5
1.4.5 XVIIE ET XVIIIE SIECLE 6
1.4.6 LE XIXeme SIECLE 9
1.4.7 LA ZOOLOGIE CONTEMPORAINE 10
1.5 LA DISTINCTION ENTRE ZOOLOGIE ET BOTANIQUE 10
1.6 IMPORTANCE DE LA ZOOLOGIE 11
1.6.1 IMPORTANCE NUMERIQUE 11
1.6.2 IMPORTANCE ENVIRONNEMENTALE ff f TTC f free f f CCF tt f gg de gg weed des
de cc ce ddd 12
1.6.3 IMPORTANCE MEDICALE 12
1.6.4 IMPORTANCE AGRICOLE 13
2 NOTIONS DE SYSTEMATIQUE 13
2.1 LA SYSTEMATIQUE (DEFINITION) 13
2.2 LES TAXA 14
2.3 RESUME DE LA CLASSIFICATION DU REGNE ANIMAL 15
2.4 NOMS SCIENTIFIQUES DE QUELQUES ANIMAUX 18
2.5 CLASSIFICATION DU MONDE VIVANT 21
3 LES PROTOZOAIRES 22
3.1 DEFINITION DES PROTOZOAIRES 23
3.2 DISTINCTION ENTRE PROTOZOAIRES ET METAZOAIRES 23
3.3 CARACTERE GENERAUX DES PROTOZOAIRES 23
3.4 DISTRIBUTION DES PROTOZOAIRES ET IMPORTANCE ECOLOGIQUE. 24
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3.5 FONCTIONS DES ORGANISMES PROTOZOAIRES 24
3.5.1 LOCOMOTION 24
3.5.2 EXCRETION E feT OSMOREGULATION 26
3.5.3 NUTRITION 26
3.5.4 REPRODUCTION 27
3.5 pas cc de cc cfd cool d.5 ENKYSTEMENT ET DEKYSTEMENT
28
3.5.6 MODE DE VIE 28
3.5.7 CLASSIFICATION DES PROTOZOAIRES 29
4 LES METAZOAIRES 32
4.1 METAZOAIRES DIPLOBLASTIQUES 33
4.1.1 EMBRANCHEMENT DES SPONGIAIRES 33
4.1.2 EMBRANCHEMENT DES CNIDAIRES 33
4.1.3 EMBRANCHEMENT DES CTENAIRES 34
4.2 METAZOAIRES TRIPLOBLASTIQUES 34
4.2.1 METAZOAIRES TRIPLOBLASTIQUES ACŒLOMATES 34
5 EMBRANCHEMENT DES VERTEBRES 40
5.1 GENERALITES SUR LES VERTEBRES 40
5.2 ÉVOLUTION 40
5.3 PHYSIOLOGIE 41
5.4 CLASSIFICATION 43
5.4.1 LA CLASSE DES MAMMIFÈRES 43
5.4.2 CLASSE DES OISEAUX (ORNITOLOGIE) 52
5.4.3 CLASSE DES POISSONS (ICHTYOLOGIE) 64
5.4.4 LA CLASSE DES AMPHIBIENS 66
5.4.5 LA CLASSE DES REPTILES 68
6 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 70

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1 ZOOLOGIE (généralités)
1.1 DEFINITION
La zoologie (des termes grecs ζoον, zoon, animal, et λόγος, logos, le discours) est la
science qui étudie les animaux. Regroupant plusieurs disciplines et utilisant de
nombreuses techniques, cette science s'est lentement élaborée au cours des siècles
depuis la préhistoire. Historiquement, les premières réflexions scientifiques concernant
la zoologie qui nous ont été transmises sont celles d'Aristote. Les tentatives de
classification des espèces animales ont été nombreuses et souvent remaniées depuis
cette époque.

1.2 LES PRINCIPALES BRANCHES DE LA ZOOLOGIE

La zoologie comprend différentes branches susceptibles d’intéresser plusieurs


catégories de professionnelles: Biologistes, Médecins, Vétérinaires, Ingénieurs
Agronomes etc.

Les principales branches sont :

 PROTOZOOLOGIE : gr. Protos=premier, zoon=animal, logos= science ; étude des


protozoaires ou animaux unicellulaires avec comme application la parasitologie :
gr. para=auprès, sitos = nourriture, science naturelle étudiant les parasites
humains

 HELMINTHOLOGIE : gr. Helminthos=ver parasite, logos=étude. Etude des vers


parasites avec comme application la parasitologie

 BATRACOLOGIE ; gr. Batracos=Amphibien, étude des batraciens ou amphibiens


avec comme application l’élevage de la grenouilles, animale très utilisé pour les
expériences de Médecine et de Biologie dont la chaire est également très
estimée.

 L'HERPÉTOLOGIE ou Erpétologie : gr. Herpeton=Reptile, logos=science, étude


des reptiles avec comme application élevage des reptiles.

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 L'ICHTYOLOGIE : gr.Ikhthus=poisson, logos=science ; étude des poissons avec
comme application la pisciculture : lat. Piscis=poisson, élevage des poissons
relevant du domaine de l’aquaculture

 LA MAMMALOGIE : lat.mamma=mamelle ou mastozoologie :


gr.Mastos=mamelle, logos=science ; étude des mammifères avec comme
application : l’élevage des animaux de laboratoire, la cuniculiculture : lat
cuniculis=lapin, colère=cultiver, l’élevage de lapins, l’élevage des ruminants bovin,
ovin, caprin)

 L'ORNITHOLOGIE, lat. Ornis, ornithos=oiseau, logos=science ; étude des oiseaux


avec comme application l’aviculture : lat avis=oiseau, colere=cultiver, élevage des
oiseaux

 LA MALACOLOGIE: gr.Malacos=mou,logos=science ;étude des mollusques ou


animaux au corps mou avec comme application la conchyliculture :
gr.konkhulion=coquillage ; élevage des coquillage avec : l’ostréiculture ou
élevage des huitres, la mytiliculture ou élevage des moules, l’héliciculture ou
élevage des escargot

 L'ARACHNOLOGIE, l'étude des arachnides

 LA MAMMALOGIE, l’étude des mammifères

 L’ENTOMOLOGIE: l’étude des insectes

 LA CARCINOLOGIE OU PLACODEOLOGIE, l'étude des crustacés

 L'ENTOMOLOGIE, l’étude des insectes

 L'OPHIOLOGIE, l'étude des serpents

1.3 APPROCHE POUR ETUDIER LA ZOOLOGIE


Des spécialistes institutionnels étaient formés pour étudier de tel groupe animal, d'en
identifier les espèces, d'en élaborer ou d'en revoir la classification…

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Aujourd'hui, ces distinctions ne sont plus aussi claires. Ces termes sont davantage
devenus la description d'un domaine de l'érudition, les spécialistes deviennent très rares.
Ceux-ci, qui utilisent les techniques et conceptuels les plus modernes (biologie
moléculaire, analyses phylogénétiques…), ne se réclament plus guère de ces
appellations. Ils seront spécialistes de taxinomie numérique, biologistes de l'évolution.

En d'autres mots, sauf exception, ce n'est plus le matériel (insecte, poisson,


champignon, oiseau…) qui sert à définir la discipline, mais les questions biologiques que
ce matériel permet de poser et éventuellement résoudre.

 ANATOMIE comparée, étude de la structure des animaux.

 LA PHYSIOLOGIE des animaux, domaine qui inclut les champs disciplinaire


comme l'anatomie et l'embryologie

 LA GÉNÉTIQUE est la science de l’hérédité (qui étudie caractères héréditaires


des ascendants aux descendants)

 L'ÉTHOLOGIE et l'étude du comportement animal.

 L'ÉCOLOGIE qui recouvre entre autres l'écologie comportementale et l'écologie


évolutive

 LA BIOLOGIE DE L'ÉVOLUTION qui étudie l'évolution, la génétique des


populations, l’hérédité, la reproduction, la sélection naturelle, l'étude de la
diversité génétique et les contraintes écologiques.

 LA SYSTÉMATIQUE, la cladistique, la phylogénétique, la phytogéographie,


biogéographie et taxonomie qui classifie les espèces et les groupes d'espèces
vivante ou disparue et les relations qui lient ces espèces.

 PALEONTOLOGIE, incluant tout ce qui concerne et qui permet de comprendre la


zoologie passée comme par exemple la Paléoclimatologie.

 PATHOLOGIE ANIMAL (du grec pathos: souffrance) qui est l’étude des maladies

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animales

 HISTOLOGIE ANIMALE: étude des tissus animaux

1.4 HISTOIRE DE LA ZOOLOGIE

L’histoire de la zoologie est divisée en plusieurs grandespériodes

 Préhistoire

 Antiquité

 Moyen-âge

 Moyen-âge

 XVIIe et XVIIIe siècle

 Le XIXe siècle

 La zoologie contemporaine

1.4.1 PREHISTOIRE

L'Homo sapiens du Paléocène supérieur a réalisé de nombreuses peintures et


sculptures rupestres. Ces représentations artistiques à dessein sans doute rituel
montrent que nos ancêtres observaient attentivement la faune, représentant des détails
qui indiquent une bonne connaissance des animaux de leur environnement, comme la
mue des bisons ou le repli cutané présent à la base de la queue des mammouths

1.4.2 ANTIQUITE

Aristote.

• Le Physiologos est un bestiaire grec remontant probablement au IIe siècle. Il traite des
propriétés des bêtes, des oiseaux et des pierres.

• Élien (v. 175-v. 235): orateur et naturaliste romain de langue grecque. Les 17 livres de

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ses Caractéristiques des animaux compilent des anecdotes sur 70 espèces de
mammifères, 109 espèces d’oiseaux, une cinquantaine de reptiles et environ 130
poissons

1.4.3 MOYEN-AGE

Animaux fabuleux et tabous bibliques. Le XIIe siècle voit la redécouverte d'Aristote et de


ses traités consacrés aux animaux, notamment par le biais des commentaires du
philosophe arabe Averroès (1126-1198) et des traductions du philosophe scholastisque
Michael Scot (v. 1175-v. 1236). Ce sera le point de départ d'un regain d'intérêt pour le
monde animal.

• Frédéric II du Saint-Empire (1194-1250) rédige un manuel de fauconnerie et


d'ornithologie illustré, le De arte venandi cum avibus, dans lequel il décrit plus de 900
espèces d'oiseaux. Il consigne de très précises observations sur le comportement des
oiseaux, très en avance sur son temps. Il n'hésite à critiquer Aristote auquel il reproche
de n'avoir qu'une connaissance théorique des oiseaux.

• Albert le Grand (v. 1200-1280) est l'auteur d'un vaste traité, le De animalibus, consacré
non seulement à la faune, mais aussi à la flore et aux minéraux

1.4.4 RENAISSANCE

Voyages d'exploration et microscopistes.

Guillaume Rondelet (1507-1566) est un médecin à Montpellier, haut lieu des sciences
françaises, principalement botanique et médecine, à la Renaissance. Il fait paraître en
1555 son Universæ aquatilium historiæ pars altera où il présente tous les animaux
aquatiques, même mythiques, qu'il connaît. Il ajoute de nombreuses observations
personnelles de grande qualité.

Pierre Belon (v. 1517-1564) est l'auteur de L'histoire naturelle des éstranges poissons
marins avec la vraie peinctvre & description du Daulphin & de plusieurs autres de son
espèce. Il a également écrit un ouvrage intitulé Histoire de la nature des oiseaux. Ses
travaux portent notamment sur l'anatomie comparée. Un oiseau paléarctique lui est

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dédié : le Tadorne de Belon.

Conrad Gessner (1516-1565) fait paraître son Historia animalium à Zurich entre 1551 et
1558. Compilateur infatigable, surnommé le Pline suisse, Gessner compile toutes les
connaissances au sujet des animaux dont il a connaissance. Il présente celles-ci,
organisées sur une base alphabétique, chaque animal étant analysé sur un modèle
identique. Gessner n'a pas pour but de juger mais de réaliser une encyclopédie aussi
exhaustive que possible. Son œuvre, richement illustrée, sera très souvent rééditée
durant plus de trois siècles.

Ulisse Aldrovandi (1522-1605) publie de 1559 à 1605 les quatre premiers volumes
d'une histoire naturelle (dont De Animalibus insectis en 1602 qui constitue en fait le
septième volume) qui en comptera quatorze, les autres étant publiés après sa mort
(dernier volume paraissant en 1668). Ce naturaliste révère encore l'Antiquité et accorde
autant de crédit à Strabon et à Pline qu'à ses propres observations.

1.4.5 XVIIE ET XVIIIE SIECLE

John Ray (1627-1705) et Francis Willughby (1635-1672) jouent un rôle essentiel tant
en botanique qu'en zoologie durant cette période. En zoologie, Ray est le premier à
proposer une classification des animaux basée sur des critères anatomiques et non
comportementaux ou environnementaux. Sa classification, notamment des oiseaux, est
la plus évoluée jusqu'à l'œuvre de Linné.

La mort prématurée de Willughby l'empêche d'achever plusieurs ouvrages que Ray


enrichira (parfois considérablement) et publiera sous le seul nom de Willughby. C'est le
cas de Ornithologia (Londres, 1676) et de De historia piscium (Oxford, 1686). Parmi les
principaux ouvrages de Ray, il faut signaler Synopsis animalium quadrupedum et
serpentini generis (Londres, 1693). Plusieurs de ses ouvrages paraissent de façon
posthume comme Historia insectorum à Londres en 1710 ou Synopsis avium et
piscium toujours à Londres en 1713.

Marcello Malpighi (1628-1694), le père de l'anatomie microscopique ou histologie, dont


le nom est aujourd'hui attaché à des dizaines de structures dans le corps humain et

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chez les insectes. Girolamo Fabrizi d'Acquapendente (1537-1619) s'intéresse
particulièrement au développement embryonnaire des animaux. Ses recherches sont
complétées par l'un de ses élèves, Hieronymus Fabricius (1537-1619), qui étudie le
développement embryonnaire des poulets. Les premiers ouvrages sur les insectes sont
datés du tout début du XVIIe siècle. Thomas Muffet (v. 1552-1604), médecin et
naturaliste anglais, fait paraître post-mortem, en 1634, le Theatrum Insectorum, livre
entièrement consacré aux insectes (terme qui désigne effectivement les insectes mais
aussi de nombreux autres invertébrés). Charls Butler (1559-1647) fait paraître en 1609
le premier livre entièrement consacré aux abeilles.

Joseph Guichard Duverney (1648-1730) fait paraître au début du XVIIIe siècle plusieurs
mémoires importants devant l'Académie des sciences de Paris sur les systèmes
circulatoires et respiratoires de vertébrés à sang froid comme les grenouilles, les
serpents, etc.[4] En 1720, Michael Bernhard Valentini (1657-1729) fait paraître une étude
où il compare l'anatomie de différents vertébrés.

En 1734, Jacob Theodor Klein (1685-1759) fait paraître Naturalis dispositio


Echinodermatum, œuvre pionnière sur les oursins. Martin Lister (v. 1638-1712) est un
médecin et naturaliste britannique dont les travaux concernent de nombreuses espèces
d'invertébrés, notamment parmi les mollusques et les araignées. Anna Maria Sibylla
Merian (1647-1717) occupe véritablement une place à part dans l'histoire de
l'entomologie. Elle appartient à une prestigieuse famille de graveur et apprend très tôt le
dessin et la peinture. Elle se passionne pour les insectes et notamment pour le
phénomène de métamorphose, qui avait déjà été l'objet des observations et des
illustrations de Jan Goedart (1620-1668). Elle découvre aux Pays-Bas plusieurs
collections de papillons provenant des Amériques. Souhaitant les observer par elle-
même, elle réalise un voyage en 1699 au Surinam. Les illustrations qu'elles réalisent
connaissent une grande popularité, elle s'attache à illustrer les différents stades de
croissance des insectes (larvaire, nymphéal et adulte). Ses images ne sont pas
accompagnées de texte, aussi son impact sur l'évolution de l'entomologie est assez
réduit, elle est remarquable surtout parce qu'elle est l'une des rares femmes naturaliste
de son temps.

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Johann Leonhard Frisch (1666-1743) démontre que le développement d'un végétal
peut être retardé par l'action de ses parasites. De 1696 à 1700, Antonio Vallisneri (1661
-1730) fait paraître ses Dialoghi sopra la curiosa Origine di molti Insetti (Dialogues sur la
curieuse origine de plusieurs insectes) dans La Galleria di Minerva. Il y expose ses
premières expériences sur la reproduction des insectes qui, avec les observations de
Francesco Redi (1626-1697) et de Marcello Malpighi (1628-1694), contribuent à
démentir la croyance en la génération spontanée. Pierre Lyonnet (1708-1789) fait
paraître ses premières observations sur l’anatomie des insectes en 1750 sous le nom
de Traité anatomique de la chenille qui ronge le bois de Saule. Bien que ses dissections
et ses illustrations soient remarquables, n'étant pas médecin, il manque des
connaissances anatomiques et ses observations s'en ressentent parfois.

Moses Harris (1731-1785), illustrateur et entomologiste britannique, est le premier à


utiliser les nervures des ailes des papillons pour leur classification.

L'entomologie obtient ses lettres de noblesses avec René-Antoine Ferchault de


Réaumur (1683-1757). Membre de l'Académie des sciences en 1708, il conduit des
expériences dans un grand nombre de sujets, les plus connus étant la mise au point
d'un thermomètre et ses travaux sur la faïence. Il fait paraître, de 1734 à 1742, les six
volumes des Mémoires pour servir à l'histoire des insectes. Il précise dans son
introduction les raisons de sa publication : « Nous ne sommes pas encore, à beaucoup
près, arrivés au temps où l'on pourra raisonnablement entreprendre une histoire
générale des insectes. Des savants de tout le pays se sont plus depuis un siècle à les
étudier. L'attention qu'ils leur ont donnée nous a valu un grand nombre d'observations
sûres et curieuses. Cependant, il s'en faut bien qu'il y en ait encore assez de
rassemblées. Le nombre des observations nécessaires pour une histoire de tant de
petits animaux passablement complète est prodigieux. »

Il fait ensuite remarquer le nombre des insectes est prodigieux. Des douze à treize mille
plantes connues à son époque, il signale que chacune entretient des centaines
d'espèces d'insectes différents, que ceux-ci sont la proie de prédateurs particuliers.
Cette analyse écologique de la biodiversité est très en avance sur son temps. Il continue

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: « L'immensité des ouvrages de la nature ne paraît mieux nulle part que dans
l'innombrable multiplicité de tant d'espèces de petits animaux. » Après avoir remarqué
que la diversité des insectes est telle qu'aucun esprit ne saurait en faire le tour, il signale
qu'il est surtout utile d'en connaître les principales formes. Il justifie aussi l'intérêt et
l'importance de l'étude des insectes : « Quoique nous resserrions beaucoup les bornes
de l'étude de l'histoire des insectes, il est des gens qui trouveront que nous lui en
laissons encore de trop étendues. Il en est de même qui regardent toutes
connaissances de cette partie de l'histoire naturelle comme inutiles, qui les traitent,
sans hésiter, d'amusements frivoles. » Réaumur fait ensuite la liste des apports que
peut réaliser ce qui ne se nomme pas encore l'entomologie : la cire et le miel apportés
par les abeilles (miel qui était la principale source sucrée de l'époque), les colorants
tirés de la cochenille, les figues dont le mûrissement dépend des insectes... Il indique
aussi que la connaissance des insectes permet de les combattre. Ses Mémoires
ressemblent souvent à des monographies. Le volume IV est entièrement dédié à trois
espèces de cigale. Il décrit l'anatomie externe, les organes buccales, l'oviposition, la
production du stridulement, la ponte, etc. Réaumur étudie particulièrement les abeilles,
qu'il baptise son cher petit peuple. Pour mieux observer le comportement des abeilles, il
est le premier à concevoir une ruche comportant un système de vitre, un volet permet
de protéger l'intérieur de la ruche de la lumière, Réaumur le levant uniquement pour faire
ses observations.

Carl von Linné (1707-1778) est un naturaliste suédois qui a jeté les bases du système
moderne de la nomenclature binomiale. Connu comme le père de la taxonomie
moderne, c'est à ce titre qu'il est important pour la zoologie, même s'il était surtout
botaniste.

Buffon (1707-1788) est un naturaliste français dont l'œuvre majeure, L'Histoire


naturelle a marqué son temps et est principalement consacrée aux animaux. Le
XVIIIe siècle est une période l'étude des ravageurs des cultures commence à émerger.
On peut citer notamment l'œuvre de l'italien Giovanni Targioni Tozzetti (1712-1783).

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eme
1.4.6 LE XIX SIECLE

Lamarck, Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire et Darwin.

Le XIXe et les XXe siècles voient, avec l'augmentation des connaissances, la zoologie
se subdiviser en de nombreuses disciplines.

John James Audubon (1785-1851) parcourt l'Amérique du Nord pendant trente-cinq


ans, du Labrador à la Louisiane. Il accumule notes, dessins et aquarelles. Ses quatre
volumes sur Les Oiseaux d'Amérique paraissent entre 1827 et 1838. Karl Ernst von Baer
(1792-1876) étudie l'embryologie des mammifères.

1.4.7 LA ZOOLOGIE CONTEMPORAINE

Apports de la génétique, cladistique. Avec le développement de la biologie et de ses


nombreuses applications dans la vie quotidienne, les disciplines naturalistes
traditionnelles paraissent désuètes. De nombreux pays restreignent pendant des
décennies les crédits affectés à celles-ci. L'attribution du Prix Nobel de physiologie ou
médecine en 1973 à trois éthologues (Karl von Frisch, Konrad Lorenz et Nikolaas
Tinbergen) donne un coup de projecteur sur les études zoologiques et va rendre un
certain crédit à ces activité

1.5 LA DISTINCTION ENTRE ZOOLOGIE ET BOTANIQUE


La frontière entre la zoologie, qui étudie les animaux, et la botanique, qui étudie les
végétaux, a été et est toujours sujet à controverses. Certains êtres vivants, considérés
comme végétaux, se sont révélés être des animaux ; le cas de certains autres est
toujours, à l'aube du XXIe siècle, sujet à discussions.

Pour ces êtres vivants atypiques, l'appartenance à l'une ou l'autre des sciences s'est
trouvée modifiée grâce aux avancées et découvertes techniques ou scientifiques (entre
autres la microscopie ou l'analyse de l'ADN).

Si la plupart des Métazoaires ont toujours été indiscutablement placés parmi les

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animaux, certains Métazoaires inférieurs étaient encore au XIXe siècle placés dans une
catégorie particulière nommée "Zoophytes" (étymologiquement : animaux-plantes).

Ce groupe comprenait traditionnellement les Spongiaires, les Cnidaires, les


Cténophores et les Bryophytes.

Carl VonLinné classait dans cette catégorie des Mollusques comme la Seiche, l'Aplysie,
l'Holothurie, mais aussi les Echinodermes (oursins et étoiles de mer)[1] . Ce n'est qu'en
1744 que Jean-André Peyssonel reconnut le corail comme un animal ; de même, les
Spongiaires ne furent reconnus comme animaux qu'en 1825[2] . Le cas des
Protozoaires est encore plus problématique. Certains d'entre eux, comme l'euglène ou
certains Péridiniens qui peuvent avoir une alimentation autotrophe ou hétérotrophe, ont
longtemps été placé à la frontière entre les deux disciplines. Les méthodes modernes
de la cladistique ont permis de distinguer la lignée verte (qui concerne indiscutablement
la botanique et à la phycologie), les opisthochontes (qui concernent la zoologie et la
mycologie), la lignée brune (phycologie) et diverses lignées dont l'appartenance à telle
ou telle discipline n'est pas toujours résolue

1.6 IMPORTANCE DE LA ZOOLOGIE

1.6.1 IMPORTANCE NUMERIQUE


Il existe actuellement 1 400 000 espèces animales dans le monde. Le nombre
d’individus par espèce est très variable (7 milliards pour l’homme) et quelques uns pour
le Lamentin (mammifères marin). La faune haïtienne est estimée a environ 2 000
espèces, dont 75 % sont endémique. D’autres espèces (environ 200) récemment
observées sur l’Ile de la Navase viendront augmenter ce nombre après leur
identification

Les embranchements les mieux connus sont :

 Les protozoaires du grec protos : premier, Zoon : animal ; plus de 30 000 espèces

 Les spongiaires sporifères ou éponges. Du latin spongia ; eponge, porus : conduit,


fere : porter, environ 5000 espèces.

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 Les cnidaires ou cnidoblastes du grec knidê : ortie, blastos : bourgeon, environ
9400 espèces (ex: coraux et méduses).

 Les cténaires ou Cténophores, du grec ctenos : peigne, pherein : porter ; environ


80 espèces (ax transparent ressemblant aux méduses)

 Les plathelminthes, du grec platus : large, helnins : ver parasite ; environ 16000
espèces

 Les nématodes, du grec nêmatodes : semblable a un fil ; environ 10 000 especes.

 Les acanthocéphales, du grec akantha : epine, Képhalê : tête ; vers non estimés
(vers parasites chez les porcs).

 Les Annélides, du latin : Annulus : anneau ; environ 17 000 espèces (Sangsue,


lombric)

 Les Mollusques, du latin mollis : mou ; environ 130 000 espèces (kalmanson)

 Les Arthropodes, du grec arthron : articulation, podos : pied ; environ 1 130 000
espèces dont les insectes ou hexapodes ( du grec hexa :6,podos : pied)
représentent au moins 1 million ; les arachnides ou octopodes, (du grec arachni:
araignée, octo : 8), environ 80 000 espèces et les crustacés ( du latin crusta :
croûte), environ 40 000 espèces.

 Les Echinodermes, du grec khinos : hérisson, derma : peau ; environ 6 000


especes (les etoiles de mer)

1.6.2 IMPORTANCE ENVIRONNEMENTALE


L’animal fait parti d’un écosystème auquel appartiennent les plantes, les microbes, les
champignons, et l’homme. Ils dépendent tous les uns des autres.

1.6.3 IMPORTANCE MEDICALE


 Beaucoup de maladies humaines sont d’origine animale.

 On appelle zoonoses, les maladies transmissibles de l’animal à l’homme et vice


versa.

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 Il existe environ 300 zoonoses parasitaires (sarcosporidiose bovine (kyste
musculaire), téniasis, toxoplasmose (chat et viande mal cuite) , amibiase (eau et
nourriture contaminée: vomissement et diarrhée avec du sang) et une
soixantaine de zoonose bactériennes et virales( charbon, rage etc..).

 Certains protozoaires, helminthes, insectes, acariens sont responsables de


maladies parasitaires graves chez l’homme.

 Dans les laboratoires, le rat, le lapin, le cobaye, la souris blanche servent à


diverses études.

 Le cobaye est l’animal de choix pour le diagnostic expérimental de certaines


maladies ; leptospirose (rongeurs), tétanos, tuberculose, charbon.

 La souris est utilisée pour étudier le pouvoir pathogène expérimental de Brucella,


des Campylobacter, du virus rabique, tandis que le lapin est l’animal de choix
pour le diagnostic biologique de la syphilis.

 Dans l’industrie pharmaceutique, les animaux sont utilisés pour la préparation de


sérum (cheval), insuline (porc, bovin), vaccin (œuf de poule).

 Les glandes et les organes internes de certains animaux sont utilisés dans la
fabrication de médicaments. L’arénicole (Arenicola marina)des pêcheurs
possède des globules rouges dont les propriétés se rapprochent de celles
globules rouges humains. Cet annélide ouvre une voie importante pour la
production industrielle de sang nécessaire à la transfusion sanguine.

1.6.4 IMPORTANCE AGRICOLE


 La chasse, la pèche, l’élevage, sont des activités générant des revenus et
fournissant des emplois a des millions d’individus. La viande et les produits
carnés, les œufs et les ovo produits, le lait et les produits laitiers constituent les
principales sources de protéines pour l’homme. Les animaux fournissent
beaucoup de produits à usage domestique : laine, plumes, cornes, miel, cire,
éponges etc.

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 Le lombric comme la fourmi interviennent dans l’oxygénation du sol tandis que
les abeilles et certains oiseaux favorisent la pollinisation des plantes.

 Les plus grands régulateurs d’insectes nuisibles à l’agriculture sont les oiseaux.

2 NOTIONS DE SYSTEMATIQUE

2.1 LA SYSTEMATIQUE (DEFINITION)


C’est l’étude théorique des bases, principes, règles et lois de la classification des
espèces du règne animal et végétal. Syn: taxonomie ou taxinomie ou zootaxie. (Le père
de la classification moderne est Carl Von Linné)

Cette discipline a pour rôle principal de retracer la phylogénie (étudier l’arbre


généalogique comportant les espèces préexistantes et actuelles). Cette discipline peut
ainsi apporter une clarté dans la reconnaissance et la classification du très grand
nombre d’organismes vivants. L’espèce, élément de base de la systématique est
l’ensemble des individus qui se ressemblent entre eux autant qu’ils ressemblent à leurs
parents (caractères morphologiques, physiologiques, biochimiques, caryolytiques,
écologiques). Les individus d’une même espèce sont interféconds alors que les
individus de 2 espèces différentes sont généralement stériles.

La systématique s’appuie sur la nomenclature binomiale (à 2 noms) adoptée par Carl


Von Linné, botaniste suédois (1707-1778). Selon cette nomenclature, les organismes
sont généralement désignés par le nom de leur genre dont la première lettre est écrite
en majuscule, suivi par le nom de leur espèce en minuscules. Les deux soulignés ou
écrits en italiques pour tout document scientifique.

2.2 LES TAXA


Pour classer les animaux, on procède par comparaison en recherchant les
ressemblances et les dissemblances entre eux. Ceux qui se ressemblent sont classes
dans une même catégorie ou taxum. Les animaux sont classes en 10 taxa et de plus il
existe des super catégories, des sous-catégories et des infra-catégories pour palier
l’insuffisance des catégories reconnues par les taxonomistes.

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Ainsi le plus grand Taxum est le règne, le plus petit est l’espèce. Le règne regroupe tous
les phyla semblables ; le phylum, toutes les classes semblables ; la classe, tous les
ordres semblables ; l’ordre, toutes les familles semblables ; la famille, tous les genres
semblables ; enfin le genre, toutes les espèces semblables.

L’espèce est un ensemble d’individus partageants plusieurs caractéristiques et qui


s’accouplent dans des conditions normales pour donner naissance a des individus
féconds. L’ensemble des individus appartenant à la même espèce et vivant dans la
même région forment la population.

Les individus appartenant à des espèces différentes ne peuvent pas s’accoupler et se


reproduire. Des croisements restent cependant possibles à l’intérieure d’une même
famille, mais les descendants hybrides sont presque toujours stériles.

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2.3 RESUME DE LA CLASSIFICATION DU REGNE ANIMAL


Règne animal

Sous règne : Protozoaires Sous règne : Métazoaires

Ascetospor
Apicomplex Microspore Labirinthomorph
Mixozoaire
Sarcomastigopho

Embranchement des invertébrés


Ciliophores

Pourvus de pattes (Emb. Arthropodes)

Embranchement des Vertébrés Insectes Arachnide Crustacés Myriapode


(6 pattes) s (10patttes) s (+ 10 p)

Sa peau est couvert de :

Dépourvu de
pattes
Poils : Mammifères Carapace et

Corps mou

Nue : Amphibiens Coquille : Mollusque


Echinodermes

Ecailles
Plumes : Oiseaux Spongiaires

Annélides
Cœlentérés

Ecailles soudées, épidermiques :


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Ecailles non soudées, dermique :

Catégorie utilisées en taxonomie ou TAXA. Exemple de classification

Catégories CAS D’UN MOUSTIQUE


taxonomiques Description ou signification classification
Règne Etre vivant organise, autonome, se Animal
nourrissants de matières organiques et doué
de sensibilité
Sous-règne Animal complexe composé de multiples Métazoaire
cellules
Embranchement Animal invertébré à corps segmente, a Arthropode
ou phyla symétrie bilatérale, portant une paire
d’appendices articulées sur chaque segment
Sous- Arthropodes ayant antenne et mandibules Mandibulate ou
embranchement antennate
Classe Mandibulate dont le corps est divise en 3 Insecte
parties (tête, thorax et abdomen) et qui porte
3 paires d’antennes et 3 paires de pattes.
Sous-classe Insecte dont la forme adulte est ailée ou Ptérygote
secondairement aptère
Infra-classe Insecte dont les ailes se replient en arrière au Néoptère
repos avec dans la partie basale des ailes
postérieures, une zone membraneuse
Super-ordre Mécoptéroïde
Ordre Insecte dont la forme adulte porte une paire Diptère

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d’ailes, complètement développée et une
transformée en balancier
Sous-ordre Diptère de forme gracile a antenne longue et Nématocère
filiformes
Super-famille Culicoidae
Famille Culicidae
Sous-famille Culicinae
Genre Culex
Espèce Culex pipiens

Exemple de classification de l’abeille

CAS D’UNE ABEILLE


Catégories Classification
Règne Animal
Sous-règne Métazoaire
Embranchement (Phylum) Arthropode
Sous-embranchement (subphylum) Trachéen
Classe Insecte
Superordre Hymenopteroidea
Ordre Hymenoptere
Sous-ordre Aculeata
Super-famille Apoidae
Famille Apidae
Sous-famille Apinae
Genre Apis
Espèce Melifica ligustica

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2.4 NOMS SCIENTIFIQUES DE QUELQUES ANIMAUX


Mammiferes

 Animaux domestiques

Boss taurus : Bœuf

Boss indicus : zebu

Capra hircus: Caprin

Ovis aries: mouton

Sus domestica: porc domestique

Equus caballus: cheval

Equus asinus: Anne

Dasipus hybridus: Mulet

Canis familiaris: chien

Felis catus: chat

 Animaux de laboratoire

Oryctolagus cuniculus: lapin

Mus musculus: souris blanche


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Cavia porcellus: cobaye ou cochon dinde

Ratus norvegicus : rat blanc

 Animaux sauvages

Ratus ratus : rat noir

Mus musculus : souris grise

Herpestes auropunctatus : mangouste

Saimiri bernensis : singe d’Hispaniola

Phyllops haitiensis : chauve souris haïtien (endémique)

Oiseaux

 Oiseaux domestiques

Gallus gallus (domesticus) : poule

Numida meleagris : pintade

Melegris gallopavo : dinde

Anas platirhynchos : canard

Columba livia : pigeon

Anser anser : oie comune

 Oiseau sauvage

Bubulcus hibis : pics-bœufs

Gallinula chloropus : poule d’eau

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Phoenicoptrus ruber : flamant

Columba scuamosa : ramier

Columba paserina : ortolan

Tyto alba : chouette

Falco sparverius : faucon

Buteo ridgwayii :malfini

Ploceus cucullatus : madan sara

Crotophaga ani : bourse tabac

Pelecanus occidentalis : pélican

Butorides viridescens : crabier

Pterodroma hasitata : petrel

Zenaida asistica : tourterelle a ailes blanche

Zenaida macroura : tourterelle a queu fine

Zenaida aurita : tourterelle rouge

Reptiles

Epicrates striatus : boa

Uromacer frenatus : coulevre madeleine

Crocodylus acritus : caïman

Anolis carolinensis: anolis

Cyclura cornuta: iguana

Rana teporaria: grenouille

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Thamnophis sp : serpent vert

Battraciens

Bufo vulgaris : crapaud

Rana temporaria : grenouille

Hyla dominicensis : rainette

Bufo marinus : crapaud geant

Poissons

Centroscillium sp : requin

Urogynnus taenuira : raie

Cyprinus carpio : carpe

Tylapia nilotica : tilapia

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2.5 CLASSIFICATION DU MONDE VIVANT


Le monde vivant se divise en 5 règnes:

 le règne animal
 le règne végétal.
 Le règne des champignons
 Le règne des protistes
 Le règne des monères

Le règne animal se divise à son tour en 2 sous-règnes :

 Les protozoaires.

 le sous-règne des métazoaires (organismes pluricellulaires)

3 LES PROTOZOAIRES
Les protozoaires sont les premiers animaux ( du grec, prôtos : premier et zôon, animal).
Ils ont été découverts à la suite de la conception des premiers microscopes par
Leeuwenhoek (1674). La protozoologie (étude des protozoaires) connu dès lors un
progrès permanent. La ‘cell doctrine’ de Schleiden & Schwann (1838) marqua la
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naissance de la biologie cellulaire en proposant que la cellule nucléée soit considérée
comme l’unité structurale et fonctionnelle des organismes végétaux et animaux.

On pu ainsi découvrir que les protozoaires sont des organismes complets du point de
vue fonctionnel et complexes par leurs nombreuses structures micro anatomiques.
Grâce à la découverte de nouvelles techniques d’analyse du monde vivant, notamment
la microscopie électronique, l’ultra structure des protozoaires fut mieux comprise,
permettant ainsi d’en préciser la morphologie. Les techniques biochimiques telles que
l’enzymologie sont actuellement exploitées pour une différenciation plus poussée des
espèces morphologiquement semblables.

3.1 DEFINITION DES PROTOZOAIRES


Il est extrêmement difficile de définir le groupe d’organismes communément appelé
protozoaires. Ils sont généralement définis comme des animaux unicellulaires. Leur
noyau contient de la chromatine de densité variable selon l’état physiologique dans
lequel ils se trouvent. Leur cytoplasme contient généralement des organites et des
vacuoles alimentaires. Plus de 64000 espèces de protozoaires sont à présent
identifiées. Ces animaux dont la moitié est constituée de fossiles se retrouvent dans
tous les milieux où la vie est présente.

3.2 DISTINCTION ENTRE PROTOZOAIRES ET METAZOAIRES


Un organisme protozoaire possède toutes les caractéristiques de base d’une cellule de
métazoaire, auxquelles s’ajoutent les organites de locomotion. Certains protozoaires
s’organisent en colonies (amas de cellules semblables issues de la multiplication
asexuée d’un individu). D’autres passent par un stade pluricellulaire au cours de leur
cycle de développement. Certains zoologistes préfèrent définir les protozoaires comme
acellulaires (organismes non subdivisés en cellules).

3.3 CARACTERE GENERAUX DES PROTOZOAIRES


1 - Ce sont des animaux unicellulaires

2 - Leur morphologie est extrêmement variable. Dans ce groupe se retrouvent des


formes très simples à cotés de formes hautement complexes.

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3 - Ils sont pour la plupart microscopiques mais leur taille varie de quelques µm
(Plasmodium) à quelques mm (grégarines).

4 - Le noyau et le cytoplasme sont également variés Ils sont uni ou plurinucléés. La


partie centrale du cytoplasme appelée endoplasme est souvent distinguée de la partie
périphérique appelée ectoplasme

5 - Divers modes de vie sont représentés: libres, parasite, commensal, mutualiste à


habitat aquatiques ou terrestres. Certains sont coloniaux et d’autres comportent des
stades pluricellulaires dans leurs cycles de développement.

6 - La locomotion est le fait de pseudopodes, cils, flagelles et mouvement cellulaires


directs

7- La reproduction est parfois asexuée par fission binaire ou par bourgeonnement. Elle
peut également être sexuée par conjugaison ou par syngamie (union d’un gamète mâle
et femelle pour former un œuf).

8 - La digestion s’effectue dans les vacuoles digestives ou phagosomes

9 - L’excrétion s’effectue grâce aux vacuoles contractiles

3.4 DISTRIBUTION DES PROTOZOAIRES ET IMPORTANCE ECOLOGIQUE.


Malgré la simplicité de leur organisation, la structure des protozoaires est réussie car la
vie protozoaire est présente sous tous les climats et dans tous les habitats.

On peut les trouver :

 A l’état libre (en milieu aqueux ou humide).

 Comme parasite (maladie).

 Comme symbiote

3.5 FONCTIONS DES ORGANISMES PROTOZOAIRES


Vu la diversité de leurs formes, mode de vie, habitat, nutrition etc, Plusieurs fonctions
sont propres au sous-règne des protozoaires :

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3.5.1 LOCOMOTION
Les organites locomoteurs sont principalement les cils, les flagelles et les pseudopodes

3.5.1.1 CILS ET FLAGELLES


Plusieurs cellules de protozoaire et de métazoaires utilisent ces structures pour la
locomotion. Elles servent également à créer un courant d’eau pour leur nutrition,
respiration, excrétion et osmorégulation, (il n’y a pas de différence morphologique entre
cils et flagelles. Ce sont des structures formées d’un axonème, cylindre de microtubules
(µT) en arrangement “9+2“ = 9 paires de µtubules périphériques et 2 µT centraux.
Toutefois, le cil est plus court et propulse l’eau parallèlement à la surface qui le porte en
effectuant des mouvements pendulaires alors que le flagelle propulse l’eau
parallèlement à son axe par des mouvements ondulatoires. L’axonème est recouvert
par la membrane plasmique. A son point de pénétration dans le cytoplasme, la paire de
tubules centraux s’interrompt et un µT s’ajoute à chaque paire périphérique pour former
le cinétosome. Le cinétosome est un tube court de 9 triplets de µT, de constitution
identique à celle des centrioles qui organisent le fuseau mitotique. Tous les cils et
flagelles de protozoaires et métazoaires possèdent à leur base un cinétosome
également appelé corpuscule basal, granule basal ou blépharoplaste.

3.5.1.2 PSEUDOPODES
Les pseudopodes (pseudo = faux, podos= pied) constituent le principal moyen de
locomotion des amibes mais sont présents chez tous les animaux. Chez l’homme par
ex, la plupart des mécanismes de défense contre les agents infectieux se fait grâce aux
mouvements amiboïdes des leucocytes (GB). Ces mouvements, comme ceux des fibres
musculaires se font grâce aux µfilaments d’actine qui confèrent sa thixotropie au
cytoplasme.

Chez les protozoaires, les pseudopodes existent sous diverses formes. –

 Les lobopodes sont des pseudopodes larges contenant ectoplasme et


endoplasme. (Genre Limax)

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 Les filipodes sont des extensions fines souvent ramifiées ne contenant que
l’ectoplasme. (G. Euglypha

 Les réticulopodes sont des pseudopodes semblables aux filipodes qui se


rejoignent pour former un réseau en forme de filet. (G. Globigerina)

 Les axopodes sont des pseudopodes constituants des filaments axiaux longs et
fins contenant des µT arrangés en spirale où se meuvent parfois des portions de
cytoplasme.

 Les axopodes peuvent s’allonger ou se rétracter, permettant à l’organisme de se


déplacer en roulant tel un ballon.

3.5.2 EXCRETION ET OSMOREGULATION


Des vacuoles contractiles qui se remplissent de liquide et se vident par intermittence,
sont de complexité variable.

Souvent appelées vésicules d’expulsion d’eau, elles jouent un rôle dans


l’osmorégulation. Chez les protozoaires vivant en eau fraîche, elles sont beaucoup plus
actives que chez les endosymbiotes pour qui le milieu extérieur est plus isosmotique (a
la même P° osmotique). L’excrétion des déchets du métabolisme se fait généralement
par diffusion.

Chez les amibes, les vacuoles contractiles se forment par fusion progressive de petites
vacuoles, puis s’accolent à la membrane plasmique pour vider leur contenu à l’extérieur.
chez certains ciliés (Paramecium), les vacuoles contractiles ont une position fixe et se
contractent par alternance.

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3.5.3 NUTRITION
Les protozoaires peuvent être classés en 2 groupes:

 Les autotrophes

 Les hétérotrophes

(Selon qu’ils synthétisent ou ne synthétisent pas leur constituant organique à partir des
substrats minéraux).

Les autotrophes se nourrissent grâce à une activité photosynthétique

Chez les hétérotrophes, on distingue les phagotrophes (se nourrissent par


phagocytose) et les osmotrophes (se nourrissent par absorption de petites molécules
dissoutes).

A) La nutrition des phagotrophes ou nutrition holozoïque.

Ici, les protozoaires capturent leurs nutriments ou leurs proies par des pseudopodes
(Amibes), par succion (Didinium) ou par action combinée de flagelles et d’une collerette
(Codosiga). Les particules à digérer sont généralement contenues dans des vacuoles
alimentaires ou phagosomes. Les lysosomes contenant des enzymes fusionnent alors
avec les phagosomes dont le volume diminue au fur et à mesure que les produits
digérés gagnent le cytoplasme. Chez certains protozoaires (ciliés, flagellés et
apicomplexa), le site de phagocytose est une structure buccale bien définie appelée
cytostome et une structure d’expulsion de déchet appelée cytopyge ou cytoprocte.

B) La nutrition des osmotrophes ou nutrition saprozoïque.

Elle se fait par pinocytose ou par diffusion (mode de nutrition des espèces
endosymbiotes). Certaines molécules importantes, telles que le glucose et les
aminoacides seraient fournies par diffusion facilitée et transport actif.

3.5.4 REPRODUCTION
Une des principales caractéristiques des protozoaires est leur grande capacité de
multiplication. On distingue 2 modes de reproduction :

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3.5.4.1 REPRODUCTION ASEXUEE
La fission binaire ou scissiparité est le processus de multiplication asexuée qui résulte
en la production de plusieurs individus. Le type le plus courant est la fission binaire qui
résulte en la production de 2 individus essentiellement identiques.

Lorsque l’individu-fils est de taille considérablement moindre que celle du parent, on


parle de bourgeonnement. (Cas de certains ciliés)

La fission multiple ou schizogonie est une division du cytoplasme (cytocinèse)


précédée par une ou plusieurs divisions nucléaires. Si la fission multiple est précédée
ou associée à la fusion de gamètes, elle est appelée sporogonie. Le processus de
division chez les protozoaires se distingue de la mitose des métazoaires par la
persistance de la membrane nucléaire à toutes les étapes. Les centrioles n’ont pas été
observés chez les ciliés où le macronoyau s’allonge simplement et se divise Ce
processus est appelé amitose

3.5.4.2 REPRODUCTION SEXUEE


La multiplication sexuée est largement représentée chez les protozoaires. C’est un
moyen de recombinaison génétique. Les gamètes, noyaux qui fusionnent pendant la
fécondation pour donner un œuf ou zygote reconstituent le nombre diploïde de
chromosomes de l’espèce.

Quand les gamètes sont semblables, il s’agit d’une isogamie. Plus fréquente est
l’anisogamie où les gamètes sont dissemblables. Si la méiose a lieu juste avant la
formation des gamètes, comme chez les métazoaires, on parle d’une méiose
gamétique (Héliozoaires, ciliés). Une méiose se déroulant directement après la
fécondation est dite méiose zygotique (Sporozoaires).

La fusion entre 2 gamètes individualisés pour former un zygote est une syngamie. Chez
certains protozoaires les noyaux gamétiques issus d’une méiose forment un zygote
dans le même organisme. C’est l’autogamie. Dans d’autres cas, les noyaux gamétiques
sont échangés entre deux individus appariés c’est un phénomène de multiplication
sexuée caractéristique des ciliés, appelé conjugaison.

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3.5.5 ENKYSTEMENT ET DEKYSTEMENT
Les protozoaires qui se rencontrent partout où la vie existe sont extrêmement aptes à
l’adaptation. Ils survivent aux conditions drastiques des habitats qu’ils occupent grâce à
leur capacité de développer des kystes, formes quiescentes recouvertes d’une coque
résistante.

Les individus enkystés se caractérisent également par leur métabolisme ralenti et la


régression de certaines organelles telles que cils et flagelles. Pour certaines espèces,
l’enkystement est cyclique et propre à des stades de développement précis. Pour
d’autres, il est la conséquence de changements environnementaux tels que la
dessiccation, l’hypoxie, le changement de pH et de température ainsi que la déficience
du milieu en éléments nutritifs

3.5.6 MODE DE VIE


Les protozoaires sont en majorité hétérotrophes libres aquatiques. Certains sont
symbiotes

La symbiose: C’est le fait que 2 êtres d’espèces différentes vivent ensembles dans une
relation intime.

• Si l’un des individus en profite sans affecter l’autre on parle de commensalisme (ex
ciliés dans la panse des ruminants).

• Quand l’association des symbiotes est à bénéfices réciproques c’est le mutualisme Ex:
Algues + champignons = Lichens

• Si l’un des individus en profite en affectant l’autre il s’agit du parasitisme Ex


Plasmodium chez l’homme. (L’un des symbiotes est le parasite et l’autre est l’hôte).

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3.5.7 CLASSIFICATION DES PROTOZOAIRES


Le sous-règne des protozoaires se divisent en 7 embranchements

 Les apicomplexes (présence d’un complexe apical)

 Les sarcomastigophores (présence de pseudopodes et flagelles)

 Les ciliophores (présence de cils vibratiles)

 Les microspores (spores unicellulaires)

 les Myxozoaires (présence de spores d’origine pluricellulaires)

 Les Ascetospores (presence de spores apparemment unicellulaire)

 Les labirinthomorphes (protozoaires saprofage ou parasite d’algues)

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3.5.7.1 LES APICOMPLEXES
Ce sont des protozoaires pourvus d’un complexe apical avec un cône tronqué formes
de fibrilles spirales. Ils sont tous des protozoaires parasites.

Ils émettent des spores flagellées pendant leur cycle reproducteur. Ils n’ont pas
d’appareil locomoteur. Ils sont généralement transmis par un vecteur. Exemple :
Plasmodium falsiparum. Dans cet embranchement se trouve une classe importante
(sporozoaire)

3.5.7.2 LES SARCOMASTIGOPHORES


Embranchement des Sarcomastigophores.

Ce sont des parasites possédants soit des flagelles, soit des pseudopodes, soit les
deux à la fois

Cet embranchement comprend :

 phytoflagellés ou phygtomastigophores

 zooflagellés ou zoomastigophores

La classe des phytoflagelles ou phygtomastigophores dont les individus sont pourvus


de pigment assimilateurs chlorofiliens

Les zooflagellés ou zoomastigophores caractérisés par l’absence chez les individus de


pigments assimilateurs chlorophylliens.

1-Sous-embranchement des Flagellés ou mastigophores :

Les Flagellés sont caractérisés par la présence d’un appareil locomoteur au moins
pendant une partie de leur vie (un ou n flagelles).

Le sous-embranchement des Flagellés est divisé en quatre classes :

 La classe des Choanoflagellés ou choanomonadés,

 la classe des Kinétoplastides,

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 la classe des Trichomonadine

 La classe des Diplomonadines.

3.5.7.3 LES CILIOPHORES


Embranchement des Ciliés (ou Ciliophores, ou Infusoires, ou Ciliata).

Le corps de ces protozoaires est recouvert de cils vibratiles à la surface de la cellule.


Leur battements sont coordonnées et ils assurent d’une part la locomotion de la cellule
et d’autre part créent des courants d’eau amenant des particules alimentaires à
l’animale. Ils présentent divers modes de vie : libre (paramécie), fixé par un pédoncule,
symbiote, parasites (peu nombreux). La classification des Ciliés repose sur la
dimension et la disposition des cils vibratiles.

Dans cet embranchement se trouve deux Classes

 Holotriches.

 Sporotriches.

3.5.7.4 LES MICROSPORES


Ils entaient classes autrefois parmi les sporozoaires, ce sont des parasites
intracellulaires dépourvus de mitochondries et de substance de réserves glucidiques et
lipidiques. Au niveau des microspores se trouve une classe importante : la classe des
microsporidies

3.5.7.5 LES MYXOZOAIRES


Embranchement des Myxozoaires ou des Cnidosporidies.

Protozoaires parasites d’invertébrés et des poissons réunis autrefois aux sporozoaires


(attaquent le système nerveux des poissons). Cet embranchement se subdivise en deux
classes :

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 les Myxosporides

 les Actinomyxides.

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4 LES METAZOAIRES
Les métazoaires ou animaux pluricellulaires sont caractérisées par une spécialisation
portant sur des groupes de cellules aboutissant à la formation de tissus puis à des
ensembles fonctionnels ou organes. Chez les métazoaires, à l'état embryonnaire les
cellules s'organisent en feuillets.

 Métazoaires diploblastiques

 Métazoaires triploblastiques

4.1 METAZOAIRES DIPLOBLASTIQUES


Chez les métazoaires diploblastiques, les cellules s'organisent en 2 feuillets; ectoderme
à rôle protecteur et endoderme à rôle digestif séparés par une couche gélatineuse ou
mésoglée. Les diploblastiques se divisent en trois embranchements :

 SPONGIAIRES

 CNIDAIRES

 CTENAIRES

4.1.1 EMBRANCHEMENT DES SPONGIAIRES


Animaux sans symétrie et sans organes définis, le corps de nature poreuse (spongiaires)
montre des apparences externes très variées, le squelette discontinu est formé de
spicules siliceux ou calcaires plus des fibres de spongine. Ce sont des animaux presque
tous marins, tous fixés (voir fig 1).

Figure 1, éponge

4.1.2 EMBRANCHEMENT DES CNIDAIRES


Métazoaires diploblastique à symétrie rayonnée possédant des cellules
caractéristiques : Cnidoblastes à rôle de défense et de nutrition. Les cnidaires montrent
une alternance de génération Polypes fixés - Méduses libres, l'une ou l'autre de ces deux
générations peut régresser ou disparaître.

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4.1.3 EMBRANCHEMENT DES CTENAIRES
Métazoaires diploblastiques à mésoglée très évoluée caractérisés par des cellules
adhésives : collobastes et par 8 lignes de palettes natatoires composées par des
cellules à soies agglutinées servant à la natation : Cténoblastes. Ce sont des animaux
marins carnivores.

4.2 METAZOAIRES TRIPLOBLASTIQUES


Comme leur nom l'indique ces animaux présentent entre l'ectoderme et l'endoderme un
3ème feuillet (remplaçant la mésoglée des cnidaires) avec apparition aussi d'une
région céphalique.

Selon la structure du mésoderme les MT se séparent en 2 groupes:

 METAZOAIRES TRIPLOBLASTIQUES ACOELOMATES

 METAZOAIRES TRIPLOBLASTIQUES COELOMATES

4.2.1 METAZOAIRES TRIPLOBLASTIQUES ACŒLOMATES


Le mésoderme forme un parenchyme compact remplissant l'espace entre ectoderme et
endoderme et participant à la formation des organes.

Ils se divisent en 2 embranchements:

 PLATHELMINTHES

 NEMATHELMINTHES

4.2.1.1 EMBRANCHEMENT DES PLATHELMINTHES


Ce son les Vers Plats présentant une symétrie bilatérale; une différenciation
antéropostérieure avec une région céphalique bien distincte, ces animaux sont
caractérisés par une grande efficacité du système génital par contre les autres
systèmes sont rudimentaires ou absents

On y distingue trois classes :

4.2.1.1.1 TURBELLARIES
Petits vers plats d’eau douce, marine ou terrestre qui nagent par mouvement des cils ou

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par ondulation du corps.

4.2.1.1.2 TREMATODES
Vers plats, tous parasites possédant un corps foliacé avec des ventouses de fixation.

Fasciola hepatica: Grande douve du foie ; vit dans le foie des ruminants et de l'homme
causant la distomatose hépatique (voir fig 2).

Figure 2 : Fasciola hepatica: Grande douve du foie

Schistosoma mansoni: à l'origine des bilharzioses intestinale et urinaire

4.2.1.1.3 CESTODES
Plathelminthes à corps allongé en forme de ruban segmenté présentant une région

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antérieure ou scolex muni de dispositif de fixation

Tenia saginata: Parasite de l'intestin de l'homme, long de 4 à 12 m anneaux mûrs, à


l'extrémité postérieure se détachant au fur et à mesure de leur maturation (voir fig 3)

Figure 3 : Tenia saginata : Tenia

4.2.1.2 EMBRANCHEMENT DES NEMATHELMINTHES


Ce sont les vers ronds (Nema = fil) présentant un corps cylindrique revêtu d'une cuticule
épaisse sans appendices locomoteurs, sans organes de sens différenciés. • Les sexes
sont généralement séparés, beaucoup sont parasites d'animaux ou végétaux.

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Dans cet embranchement, on trouve deux classes :

 Classe des nématodes

 Classe de gordiaces

4.2.1.2.1 NEMATODES
Comptent un nombre très élevé d'espèces qui prolifèrent dans tous les milieux, ils
peuvent être libres dans les eaux douces, salées, la terre humide, quelques-uns un
adoptent des habitats spéciaux comme le vinaigre ou la colle de pâte, d'autres sont
parasites d'animaux invertébrés surtout les arthropodes et vertébrés y compris
l'homme.

Les parasites vivent dans les différentes cavités du corps : intestin, rein, cœlome, soit
dans les vaisseaux sanguins soit en plein dans les tissus, la plupart vivent en
anaérobiose, les nématodes parasites de plantes sont extrêmement nombreux et vivent
dans tous les tissus de la racines aux fleurs et fruits.

Oxyures; Trichocéphales; ankylostomes; Trichines; Filiaires; Onchocerques; Anguillules :


tous responsables de maladies chez l'homme. D'autres nématodes sont parasites de
plantes : betterave; pommiers; bananier.

Oxyures

L'oxyure est le parasite le plus courant chez les enfants.

• La nuit, la femelle de l'oxyure quitte son foyer d'infection, situé dans le tube digestif
pour déposer ses œufs sur le pourtour de l'anus provoquant des démangeaisons
intenses.

• Les œufs sont transférés aux doigts, soit directement par grattage de la zone anale,
soit par l'intermédiaire des vêtements et de la literie. Ils peuvent alors être amenés à la
bouche et avalés, ou transmis à d'autres personnes par le toucher.

• L’oxyuorose peut entraîner une perte de poids, de la nervosité, de l'irritabilité et une


perte d'appétit. Dans de très rares cas, les oxyures peuvent bloquer l'appendice et

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provoquer une appendicite.

• Les médicaments ne détruisent que les vers adultes et sont sans effet sur les œufs en
incubation et sur les larves. Les médicaments les plus prescrits sont le mébendazole.

Ascaris lombricoïdes

• Ascaris lombricoïdes est le plus grand des nématodes.

• Il s’agit d’un parasite de l’intestin humain ou de carnivores, même petits, comme le


chat (voir fig 4).

Figure 4 : Ascaris lombricoïdes : Ascaris dans l’intestin humain

• Ascaris lombricoïdes est cosmopolite, mais est plus fréquent dans les zones
tropicales et subtropicales avec une hygiène inadéquate.

• Contamination humaine par ingestion d’eau ou d’aliments souillés.

• Migration tissulaire des larves.

Anguillula aceti : Anguillule du vinaigre.

Ascaris lumbricoïdes: parasite intestinal du chien.

Trichinose
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• Les symptômes peuvent être divisés en deux catégories : ceux qui sont provoqués par
les vers situés dans l'intestin, et ceux qui sont provoqués par leur dissémination dans
d’autres organes.

• Les premiers symptômes sont digestifs : douleurs abdominales, nausées, diarrhées,


vomissements.

• Surviennent ensuite des myalgies (douleurs musculaires), des maux de têtes, un


œdème du visage et un prurit (démangeaisons).

• Des complications sont possibles : atteinte du myocardique et de l’encéphale. • La


maladie est parfois mortelle si le nombre de larves ingérées a été très important.

L'éléphantiasis

• Augmentation importante du volume d'un membre.

• Fréquent dans le continent africain.

• La maladie est transmise par les moustiques.

• Les filaires s'installent dans le système lymphatique et perturbent la circulation de la


lymphe, on parle alors de filariose de Bancroft ou filariose lymphatique.

4.2.1.2.2 CLASSE DES GORDIACES


• Némathelminthes longs filiformes et cylindriques; les adultes mènent une vie libre
dans les eaux douces ou marines, les larves sont endoparasites d'arthropodes.

• Gordius : Vers longs formant des pelletons enchevêtrés dans les eaux douces (nœuds
gordiens

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5 EMBRANCHEMENT DES VERTEBRES

5.1 GENERALITES SUR LES VERTEBRES


Les Vertébrés sont des animaux à symétrie bilatérale qui possèdent un squelette
interne osseux ou cartilagineux incluant au moins une colonne vertébrale et un crâne.
Les Vertébrés sont aussi pourvus d'appendices qui permettent les mouvements et la
manipulation de l'environnement. Ces appendices prennent des formes aussi variées
que les nageoires et la queue des poissons où les mains et les bras spécialisés des
humains. Certaines espèces ont une peau lisse couverte de mucus, d'autres sont
pourvues d'une solide carapace osseuse et d'autres encore ont une couche isolante
constituée de poils ou de plumes.

5.2 ÉVOLUTION
Les premières preuves de l'existence des Vertébrés sont des fossiles fragmentaires de
deux types. Les conodontes, de minuscules structures en forme de dents,
appartiennent aux petits animaux à corps mou semblables à des vers, les
Conodontophoridés. Ces animaux faisaient probablement partie de la communauté
planctonique marine entre le Cambrien supérieur (il ya 501 à 489 millions d'années) et le
Trias supérieur (237 à 200 millions d'années). Les conodontes sont des restes de
substances semblables à de la dentine qui étaient situées dans la cavité buccale des
Conodontophoridés, probablement sur une langue protractile. Les fragments du
revêtement externe de poissons sans mâchoire datent également du Cambrien
supérieur.
Il semble que les Vertébrés n'étaient à l'origine représentés que par les poissons sans
mâchoire et qu'ils étaient rares et dispersés jusqu'à l'apparition des premiers poissons à
mâchoire, à la fin du Silurien (il y a 424 à 418 millions d'années). Au cours des 58
millions d'années qui ont suivi, durant le Dévonien, sont apparus tous les principaux

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groupes de poissons qui vivent aujourd'hui ainsi que les premiers tétrapodes
(AMPHIBIENS).Les premiers amniotes (animaux à oeuf terrestre à coquille) ont fait leur
apparition au début du Pennsylvanien (il y a environ 314 millions d'années). Ces
gisements fossiles contiennent à la fois les premiers ancêtres des REPTILES (y compris
des OISEAUX) et des modernes, espèces animales ayant chacune pris un chemin
évolutionnaire différent depuis ce temps. Les mammifères entièrement différenciés
datent de la fin du Trias (il y a 237 à 200 millions d'années). Les Oiseaux, ayant évolué
depuis les DINOSAURES, constituent le plus jeune groupe de Vertébrés terrestres.
Archéopteryx, l'oiseau le plus ancien que l'on connaisse, apparaît à la fin du Jurassique
(il y a 157 à 142 millions d'années).
Les vertébrés aquatiques semblables à des poissons comprennent cinq des neuf
lignées évolutives principales et près de 25 000 des 48 000 espèces ou plus de
Vertébrés vivants. Cela reflète probablement l'ancienneté des groupes d'animaux
semblables aux poissons et la stabilité relative des habitats marins pendant de longues
périodes comparativement aux habitats terrestres ou d'eau douce. Parmi les Vertébrés
terrestres, les reptiles, comptant environ 6200 espèces vivantes, montrent la plus
grande variété de structures corporelles et d'adaptations, mais les oiseaux comptent le
plus grand nombre d'espèces vivantes (environ 9700). Il existe environ 4800 espèces
vivantes de mammifères et plus de 4300 espèces d'amphibiens.

5.3 PHYSIOLOGIE
Une grande taille et une activité accrue ont conduit au développement de systèmes qui
permettent aux Vertébrés d'ingérer de la nourriture, de l'oxygène, de l'eau et des sels
ainsi que d'excréter les déchets métaboliques plus rapidement que ne le font les
Invertébrés. Les branchies des espèces aquatiques et les poumons des espèces
terrestres ont de grandes surfaces par lesquelles l'oxygène est absorbé et le gaz
carbonique évacué. Les reins servent de filtres qui permettent l'évacuation des déchets
métaboliques et la régulation des concentrations d'eau et de sels dans le corps.
Le système digestif a des mécanismes qui augmentent l'efficacité de l'alimentation et
de la fragmentation de la nourriture de telle façon que la digestion se fait plus
rapidement. Les parois intestinales ont de grandes surfaces par lesquelles les éléments
nutritifs peuvent être absorbés. Finalement, le système circulatoire clos à haute

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pression transporte des substances dans toutes les parties du corps. Tous ces
éléments doivent fonctionner ensemble pour réaliser une activité coordonnée
nécessaire à la survie.
Le système nerveux central assure cette coordination grâce à l'information provenant
de l'environnement et qui est véhiculée par un système sensoriel. Au cours de l'histoire
évolutive des Vertébrés, des changements d'habitats ou d'activités ont été
accompagnés de changements de structure et de fonctionnement des systèmes
corporels. Par exemple, une augmentation de la vitesse de nage chez un poisson
entraîne une augmentation de la grosseur des muscles ainsi que des os auxquels ceux-
ci sont attachés. Une plus grande activité musculaire demande cependant plus
d'éléments nutritifs et d'oxygène, ce qui affecte les systèmes digestif, respiratoire et
circulatoire. La production accrue de déchets requiert des adaptations du système
excréteur, et tous ces besoins changeants touchent les systèmes sensoriels et nerveux,
qui fournissent les informations et permettent la coordination du corps dans son
ensemble
Gnathostomes Tétrapodes Mammifères Thériens
Placentaires
Marsupiaux
Prothériens
Monotrèmes
Sauropsidés Oiseaux Archéornithes
Enantiornithes
Odontornithes
Néornithes
Paléognates
Néognates
Reptiles Reptiles fossiles
Dinosaures, etc.
Crocodiliens
Squamates
Sauriens (Lézards)

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Ophidiens(Serpents)
Amphisbéniens
Chéloniens(Tortues)
Batraciens Aspidospondyles Anoures
Amphibiens Labyrinthodontes
Phyllospondyles
Urodélomorphes Urodèles
Lépospondyles
Apodes
Poissons à Ostéichtyens Crossoptérygiens
mâchoires Poissons osseux Dipneustes
Actinoptérygiens
Téléostéens
Chondrostéens
Holostéens
Brachioptérygiens
Chondrichtyens Elasmobranches
Poissons cartilagineux Holocéphales
Agnathes Céphalaspidomorphes Petromyzontes
(poissons sans (Lamproies).
machoires) Myxinés Myxinoïdés
(Myxines).
Ptéraspidomorphes

5.4 CLASSIFICATION
L’embranchement des vertébrés comprend cinq classes :

 Classe des mammifères

 Classe des oiseaux

 Classe des poissons

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 Classe des reptiles

 Classe des batraciens

5.4.1 LA CLASSE DES MAMMIFÈRES


Caractéristiques générales des mammifères

Du latin, mamma=mamelle ; ferre=porter

 Amniotes (amnios, sac vitellin), homéotherme

 Peau avec des poils

 Glandes mammaires produisant de lait

 Diaphragme séparant la cavité thoracique de la cavité abdominale contribuant a


la ventilation pulmonaire

 Dents différenciées en incisives, canines, prémolaires et molaires selon une


formule dentaire constante suivant les espèces

 Dents diphyodontes avec une dentition lactéale et une permanente, croissance


des dents peut être de type brachyodonte (discontinu) ou hypsodonte (continu)

 Modes de déplacement très variés

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 Deux condyles occipitaux

 Fécondation interne avec œuf de type alécithe

 Squelette axiale divisé en cinq régions :

 Estomac simple chez les monogastriques, multiple chez les polygastriques ou


ruminants

5.4.1.1 CLASSIFICATION DE LA CLASSE DES MAMMIFÈRES


Cette classe se divise en 10 ordres

 L’ordre des primates

 L’ordre des arthyodactiles

 L’ordre des périssodactyles

 L’ordre des cétacés

 L’ordre des carnivores

 L’ordre des rongeurs

 L’ordre des lagomorphes

 L’ordre des chiroptères

 L’ordre des marsupiaux

 L’ordre des monotrèmes

5.4.1.1.1 L’ORDRE DES PRIMATES


Origine de l’homme. Les données de la paléontologie montrent que l’homme est apparu
sur la terre, il y a environ 1 million d’années, après les autres primates formant avec lui
l’ordre le plus évolué de la classe des mammifères.

Caractéristiques de l’ordre des primates

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Les primates sont caractérisés par la présence :

 D’un pouce opposable par rapport aux autres doigts

 Des os de l’avant bras (radius et cubitus) tournent l’un par rapport a


l’autre permettant les mouvements de pronation et de supination

 D’une clavicule (un des os de l’épaule)

 Des mamelles en position pectorale

 D’une orbite fermée

 D’hémisphères cérébraux avec de nombreuses circonvolutions

 Des membres terminés par cinq doigts avec main préhensile et


plantigrade

Cet ordre est subdivisé en deux sous ordres

 Les strepsirrhiniens ou prosimiens ; nez fendu, face velue, pourvus de


queue. Ex Lémur

 Les haplorrhyniens comprenant les tarsiers et les simiens dont les


premiers sont apparus à l’éocène moyen. C’est dans ce dernier groupe
qu’on retrouve les grands primates avec 2 familles importantes.

 La famille des pongidés (pas de queue, face nue) correspondant a ce que Linné
a appelé Homo sylvestris pour les ressemblances avec l’homme (voir fig 5).

Exemple :

Pongo pygmaeus : Orang-outan (1 m 50)

Pan troglodytes : Chimpanzé (1 m 70)

Gorilla gorilla : Gorille (1m 80)

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Figure 5 : Gorilla gorilla : Gorille

 La famille des hominidés: pas de queue, bipède a attitude verticale parfaite,


membres postérieurs plus long que les antérieurs.
Ex :

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Australopithecus afarensis ( 3,5 Ma) ; volume du crane 400-550 cc

Australopithecus africanus (3 á 2 Ma)

Homo habilis( 2 à 1.3 Ma), volume du crâne 700-800 cc

Homo erectus (1.5 à 0.1 Ma ) volume du crane 1000-1200 cc

Homo sapiens neandertalensis(0.5 à 0.03 Ma) volume du crane 1600cc

Homo sapiens sapiens (0.1 MA à aujourd’hui) volume du crane 1500 cc

5.4.1.1.2 ORDRE DES ARTHYODACTILES :


Ce sont des mammifères onguligrades ayant un nombre pair de doigts par main et par
pied.

Famille des Bovidés : Bos taurus =bœuf

Bos indicus= Zebu Ruminants , estomac multiple

Familles des ovidés : Ovis aries,= mouton

Famille des capridés : capra hircus

Familles des suidés : Sus crofa= porc

Ils appartiennent respectivement aux sous familles des Bovinés, ovinés, caprinés,
suinés

5.4.1.1.3 ORDRE DES PÉRISSODACTYLES


Ce sont des mammifères onguligrades ayant des pattes terminées par des ongles,
onglons ou sabots. Ils possèdent un nombre impair de doigt par membre.

Famille des équidés :

Equus asinus= âne, anesse

Equus caballus = Chevalt

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5.4.1.1.4 ORDRE DES CÉTACÉS
L’ordre des cétacés regroupe les mammifères aquatiques avec les membres antérieurs
transformés en nageoires.

Baleines, dauphins, morse, et marsouins appartiennent à l'ordre des cétacés (Cetacea).


Ce sont des mammifères (tout comme l'homme) appartenant au groupe
des mammifères marins (voir fig 6). Si l'on considère l'ensemble du règne animal, les
cétacés sont donc de proches "parents" des humains. Ce ne sont pas des poissons et
leur anatomie est là pour nous le rappeler.

Figure 6 : Balaenoptera musculus : baleine bleue

Ce groupe des mammifères marins inclut également :

 Les pinnipèdes (phoques, otaries et éléphants de mer),

 Les siréniens (lamantins et dugongs),

 L’ours polaire et

 Les loutres marines.

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5.4.1.1.5 L’ORDRE DES CARNIVORES
Mammifères dont le régime alimentaire de base est la chaire. Ils possèdent des pattes
munies de griffes qui leur permettent de capturer des proies car la plupart sont
prédateurs. Ils possèdent une dentition à couronne tranchante adaptée à leur régime
alimentaire

Famille des Félidés : Griffes rétractiles, 4 doigts par main et par pied.

Félis catus : chat

Félis tigris : Tigre

Félis leo : Lion

Famille des canidés : griffes non rétractiles, 5 doigts par main et par pieds

Canis familiaris : chien, animal domestique, ami fidèle de l’homme

5.4.1.1.6 ORDRE DES RONGEURS


Animal bas sur pattes ayant des incisives à croissance continue.

Familles des rattidés : Rattus rattus = Rat noir, Rattus norvegicus = rat blanc

Famille des muridés : Mus musculus = Souris

Famille des viverridés : Erpestes auropunctatus = Mangouste ou roue-longue

Famille de caviidés : Cavia cobaya, cobaye ou cochon d’Inde

5.4.1.1.7 ORDRE DES LAGOMORPHES


Lapin ; Oryctolagus cuniculus

5.4.1.1.8 ORDRE DES CHIROPTÈRES


Cet ordre regroupe des mammifères volants. Leurs membres sont reliés par des
membranes alaires. Dans leur déplacement, ils font ce qu’on appelle l’écholocation. Ils
vivent généralement dans des endroits sombres dépourvus de bruits, des bâtiments
abandonnés, les églises, les grottes

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Phillops haïtiensis : chauve souris, endémique à Haïti.

5.4.1.1.9 ORDRE DES MARSUPIAUX

Les Marsupiaux (Marsupialia), du grec marsipos « sac », forment une division


des mammifères qui regroupent des animaux comme le kangourou, le wallaby, le koala,
le wombat, l’opossum de Virginie. De nombreuses autres espèces sont moins connues,
comme le chat marsupial, et beaucoup ont disparu. Leur femelle possède une poche
abdominale, sauf exception, appelée aussi marsupium, dans laquelle elle porte son petit
après sa naissance. Le petit naît dans un état de développement très incomplet, proche
du fœtus (voir fig 7). On le nomme larve marsupiale. Il reste de longs mois dans cette
poche, attaché à une mamelle de sa mère, jusqu’à ce qu’il puisse se nourrir par lui-
même.

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Figure 7 : Macropus rufus : kangourou

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5.4.1.1.10 ORDRE DES MONOTRÈMES

Les monotrèmes (Monotremata) constituent un ordre animal défini par Charles Lucien
Bonaparte en 1838, regroupant des espèces caractérisées par le fait d'être à la
fois ovipares et mammifères : ils pondent des œufs mais allaitent leurs petits.

Comme les autres mammifères, les monotrèmes sont couverts de poils, allaitent leurs
petits et ont un cœur à 4 compartiments ; la mandibule est formée d'un seul os, et il y a
3 osselets dans l'oreille. Cependant ils pondent des œufs et possèdent une ceinture
scapulaire à quatre os. Comme les reptiles. Ils ont un cloaque, c’est-à-dire un unique
orifice pour uriner, déféquer et se reproduire, comme les lézards et les oiseaux
(monotrème signifie mono-trou).

On distingue deux familles de monotrèmes : les tachyglossidés, représentés par


les échidnés (4 espèces), et les ornithorynchidés, comprenant le seul ornithorynque
(voir fig 8).

Figure 8 : Ornithorhinchus anatinus : Ornithorhinque

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5.4.1.2 CARACTERES PHANEROPTIQUES DES MAMMIFERES

Les robes des mammifères

Robe simple

Baie Gris souris Alezan albinos noir Bleu Froment

Blanc sale, fauve

Robes composés

Pie-noir,- noir-pie - Pie fauve -fauve-charbonné -pie-fauve- Pie-fauve-charbonné

Blanc moucheté

Cas particuliers : présence de couleur blanche dans le membre ou balzane. Cette


dernière peut être chaussée (carpe, tarse), haut chaussée ( tibia, humérus jusqu’au
genou ou à l’épaule)

La couleur des poils est due à la présence d’un pigment noir appelé mélanine. Elle peut
être pure ou eu-mélanine (robe noir) ou dilué feromelanine (responsable des autres
couleurs)

5.4.2 CLASSE DES OISEAUX (ORNITOLOGIE)


DEFINITION : Or. Ornis, ornithos = oiseau, Logos =étude

C’est la partie de la zoologie qui traite des oiseaux domestiques et sauvages, elle se
distingue de l’aviculture (avis=oiseau) qui se réfère plutôt à l’élevage des oiseaux de
basse-cour. La terre héberge environ 9000 espèces d’oiseaux

5.4.2.1 CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES OISEAUX


 Métazoaires triploblastiques, coelomates, deutérostomiens, épineuriens

 Animaux à sang chaud (homéothermes)

 Le corps est recouvert de plumes

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 Ils sont parfaitement adaptés au vol

 Ils sont ovipares

 Le cœur se divise en 4 cavités (2 oreillettes et de ventricules)

 Ils respirent par des poumons

 Les os sont pneumatiques

 Le tube digestif et les uretères se déversent dans un cloaque

5.4.2.2 DIVISION DU CORPS


Le corps de l’oiseau se divise en trois parties : la tête et le cou, le tronc et les membres.
La tête porte latéralement les yeux entourés par les joues, et au-dessus des yeux, les
orifices auriculaires cachés par des plumes. Elle porte en avant le bec formé de deux
mandibules. La mandibule supérieure comprend à la base les narines. Chez certaines
espèces, les gallinacées, la tête porte des appendices charnus remarquables : Crête sur
la tête, barbillons caroncule pendant sous le bec (Gallus) (Méléagris). Oreillons au-
dessus des conduits auditifs. Les plumes de la tête forment parfois une huppe sur le
sommet du crâne. Elles peuvent encore former des favoris sous l’oreillon et la cravate
sous le menton.

La tête est reposée sur un cou mobile qui lui permet de ramasser sa nourriture et de
nettoyer avec son bec les plumes tronc.

Le tronc comprend ventralement le plastron et le ventre, dorsalement le dos, le rein et le


croupion.

Les membres antérieurs, les ailes servent au vol, ils se terminent par tris doigts.

Les membres postérieurs ou pattes servent surtout à la marche. Ils se terminent par
des doigts libres ou palmées munie de griffes au nombre de 2 à 3 exceptionnellement
chez l’autruche dont les pattes se terminent par 2 doigts. Selon le mode de vie, les
pattes peuvent être adaptées pour gratter, courir (galliformes) pour marcher dans la
fange (Echassier) Grimper (Psittacidés) percher (colombins)

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5.4.2.3 LES PLUMES CHEZ LES OISEAUX
Les plumes chez les oiseaux se divisent en :

1- Les pennes : ce sont les plumes les plus développées chez les oiseaux. Elles se
divisent en grandes plumes des ailes appelées remuges facilitant le vol ramé et
battu et les Rectrices de la queue qui servent de diriger l’oiseau dans le vol.
(Recter=diriger)

2- Les tectrices : formant sur le corps de l’oiseau une surface unie et


aérodynamique facilitant le vol.

3- Les duvets : ces plumes sont en contact avec la peau. Elles participent dans la
thermorégulation. Son rôle est plus marqué chez les jeunes.

Description des plumes des oiseaux


La mélanine et l’hypochrome (pigment coloré) sont des pigments qui déterminent la

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couleur des oiseaux
NB. L’hypochrome est à la base des couleurs : Bleu, argentée, roux, vert, jaune, et
d’autres combinaisons.

5.4.2.4 REPRODUCTION DES OISEAUX


Les oiseaux se reproduisent par des œufs tout comme les reptiles, reproduction ovipare
mais les leurs ont une coquille calcaire dure. A la différence des mammifères l’embryon
ne se développe pas dans le corps de la mère mais en dehors de celui-ci, après la ponte,
le plus souvent a la chaleur du corps des parents qui couvrent un certain temps.

La couvaison est assurée soit exclusivement par la femelle (Gallus), soit


alternativement par la femelle et par le mâle (Colomba, Zénaïda). Sa durée varie avec
les espèces. Chez les oiseaux sauvages, elle est de 12 à 13 jours pour les passereaux ;
34 a 38 jours pour les aigles. Jusqu'à 80 jours pour certains palmipèdes. Chez les
oiseaux domestiques, l’évolution de l’embryon jusqu'à l’éclosion nécessite 21 jours
chez la poule( Gallus gallus) , 28 jours chez la dinde ( Meleagris gallopavo), 27 a 28
jours chez la canne ( Anas Platyrhincos) , 30 a 33 jours chez l’oie ( Anser anser), 24-26
jours chez le faisan( Phasianus colchicus), 27 a 28 jours chez la pintade ( Numida
meleagris), 15 a 16 jours chez la caille( Coturnix coturnix), 17 -18 jours chez le
pigeon( Colomba livia) 14-15 jours chez la tourterelle ( Zenaida streptopelia)

5.4.2.5 CLASSIFICATION DES OISEAUX


Elle comprend actuellement trois sous classes :

 la sous-classe des ratites

 La sous-classe des impennes

 La sous classe des carinates

5.4.2.5.1 SOUS-CLASSE DES RATITES


Ce sont des oiseaux coureurs, dépourvus de bréchets. Leurs ailes sont impropres au vol
et leurs pattes robustes sont adaptées à la course. Ex Autruche d’afrique: Struthio
camelus. C’est le plus grand des oiseaux actuels, sa taille peut atteindre deux mètres et
le male peut peser jusqu'à 150 kg. Oiseau africain et de l’ouest asiatique, ils vivent en

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bandes dans les steppes et les déserts.

Struthio camelus : Autruche

5.4.2.5.2 SOUS-CLASSE DES IMPENNES


Elle comprend des oiseaux marins ayant des ailes régressées, transformées en
nageoires. E le manchot, veste noir, plastron blanc. Station verticale sur terre.

5.4.2.5.3 SOUS-CLASSE DES CARINATES


Elle comprend des oiseaux bon voiliers ayant un sternum caréné en bréchet, des pattes
à 3 ou 4 doigts. On y retrouve la majorité des oiseaux actuels et de nombreuses
espèces haïtiennes.

Cette sous-classe regroupe 6 super-ordres

 Super-ordre des palmipèdes

 Super-ordre des Echassiers

 Super-ordre des rapaces ou accipitriformes

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 Super-ordre des grimpeurs

 Super-ordre des passereaux

 Super-ordre des gallinacés

5.4.2.5.3.1 SUPER-ORDRE DES PALMIPEDES


Les doigts sont réunis par une palmure servant à la natation. Les plumes sont enduits
d’une substance lipidique qui les rend imperméable.

5.4.2.5.3.1.1 ORDRE DES PROCELLARIIFORMES


Oiseaux marins aux ailes très longues, bon voiliers. Ex : Diomedea exulans ; l’Albatros
hurleur ou mouton du cap 3,5 m d’envergure et pese 7 à 8 kg, pond un œuf par couvée.
En Haïti on rencontre le pétrel a coiffe noir ; Pteodroma hasitata appelé vulgairement
chanrouan lasèl. Nyctibius griseus : chanrouan ke long

5.4.2.5.3.1.2 ORDRE DES PÉLÉCANIFORMES


On les rencontre généralement au bord de la mer à Jacmel, dans les grands lacs et les
fleuves

Pelicanus occidentalus : Pelican ou grand gazié ; couleur noir avec tête et plastron blanc.

Le fou de bassan : oiseau exotique qui plonge à plus de 30 m de profondeur.

5.4.2.5.3.1.3 ORDRE DES ANSÉRIFORMES


Bec aplati horizontalement, les pattes se terminent par 4 doigts. Vol record jusqu'à 9000
m d’altitude.

5.4.2.5.3.1.3.1 FAMILLE DES ANATIDÉS


Sous famille des anserinés ; Oie commune =Anser anser

Sous famille des anatinés ; Anas platyrhynchos=canard colvert : migrateur

Especes sauvages

Dendrocygna arborea : cana siflè, pattes très longues

Anas discor : Canard sarcelle (sasèl) gris foncé, taches bleus- foncés

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Anas americana : ailes blanches

Aythia collaris : canard noir

5.4.2.5.3.1.4 ORDRE DES LARIFORMES

5.4.2.5.3.1.4.1 Famille de laridés


Thalaseus maximus ; fou a bec jaune

Sterna albifons : petit fou

Sterna hirondo: fou a bec rouge

5.4.2.5.3.2 SUPER-ORDRE DES ECHASSIERS


Oiseaux terrestres ayant des pattes longues et fines, un bec fin et pointu pouvant être
très long.

5.4.2.5.3.2.1 ORDRE DES GRUIFORMES

5.4.2.5.3.2.1.1 FAMILLE DES RALLIDES


C’est la famille des poules d’eau, on retrouve quatre espèces au niveau des étangs d’Haïti :

Gallinula chloropus : poule d’eau a tête rouge (corps noir,bec et tete rouge)

Porphyrula martinaca : poule d’eau a tête bleue

Fulica caribou : poule d’eau a tête blanche, corps noir, bec et tête blancs

Fulica americana : poule d’eau américaine ou canard marron ; corps noir avec tache
blanche sur la queue et sur les ailes, tête rouge, bec blanc avec une tache noire sur la
pointe.

Ordre des ardéiformes ou circoniiformes : quatre doigts bien développés, bec allongé,
ailes longues

5.4.2.5.3.2.1.2 FAMILLES DES PHŒNICOPTÉRIDÉS


Phoenicopterus ruber=Flament rose (Etang saumâtre, trous caïman)

Oiseau vivant en bande, couleur rose, quelques taches noires, bec allongé, aile longue.

Famille des ardéidés ou héron

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Egretta alba : aigrette blanche ou gros crabier blanc, grande taille, jambe noir et bec
jaune.

Egretta thula : taille plus petite, bec et jambe noires

Bubulcus ibis : garde bœuf, valet, krabié, pic-bœuf. Ailes réduites, couleur blanche, bec
jaune mais jambe grise verdâtre. Adorant le bœuf et les équidés, il se nourrit de tiques.

5.4.2.5.3.2.1.3 FAMILLE DES JACANIDÉS


Jacana spinosa : zwazo linmò, sinsèl. Cetolopac oiseau se rapproche des poules d’eau

5.4.2.5.3.2.1.4 FAMILLE DES SCOLOPACIDES


C’est la famille des bécassines, très nombreuses en Haiti.

Tringa melanocelanca : grosse bécassine a jambes jaunes, Etang saumâtre

5.4.2.5.3.3 SUPER-ORDRE DES RAPACES OU ACCIPITRIFORMES


Ce sont des oiseaux carnassiers, caractérisés par la présence d’un bec crochu. Ils
possèdent un bec crochu, un grand acquitté visuel et des pattes puissantes munies de
griffes transformées en serres. Ils sont prédateurs.

5.4.2.5.3.3.1 ORDRE DES FALCONIFORMES

5.4.2.5.3.3.1.1 FAMILLE DES FALCONIDÉS


Buteo jamaicensis : malfini ke rouj

Buteo ridgwayi : petit malfini de savanne ; espèce unique en Haiti.dos brun, ventre gris
avec des taches rouges sur la cuisse (espèce à protéger)

Falco sparverius : gris-gris franc ; il se nourrit de souris, d’anolis et de petits oiseaux


(espèce a proteger)

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Buteo jamaicensis: malfini ke rouj

5.4.2.5.3.3.2 ORDRE DES STRIGIFORMES


Ce sont des rapaces nocturnes. Ils ont les yeux disposés de face, ouïe tres sensible et
protegee contre des ondes sonores. Ils effectuent un vol silencieux ; voix étrange et
effrayante ; ils se nourrissent de rat et de souris (espèce à protéger)

5.4.2.5.3.3.2.1 FAMILLE DES STRIGIDÉS


Asio flameus ; hibou brachyote ; chouette de savanne

Asio stigius : chouette bois, plus noir

Speotyto cunicularia : koukou

Tyto alba : chouette effraie=frize, couleur brun clair, tête et ventre blanc

5.4.2.5.3.4 SUPER-ORDRE DES GRIMPEURS


Oiseaux percheurs et grimpeurs dont les pattes sont munies de griffes tres
développées

5.4.2.5.3.4.1 ORDRE DES PSITTACIFORMES


Oiseaux a pattes courtes et robustes adaptées pour saisir, grimper. Le premier et le
quatrième droit se dirigent en arrière. Ils ont un bec lourd et solide utilisé pour casser
aux enveloppes dures.

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5.4.2.5.3.4.1.1 FAMILLES DES PSTACIDÉS
Ex : Anatinga chloroptera : perruche, couleur verte avec une tache rouge sur l’aile,
queue courte et carrée.

Amazona ventralis : perroquet

5.4.2.5.3.4.2 ORDRE DES PICIFORMES


Les oiseaux appartenant à cet ordre ont un bec robuste et conique terminé par un
tranchant vertical en forme de ciseaux. La langue est petite adaptée a la préhension de
larves dans le bois

Ex : Melanerpes striatus, pic d’Haiti ou sepantye

5.4.2.5.3.5 SUPER-ORDRE DES PASSEREAUX


Oiseaux percheurs et chanteurs, bon voiliers, nidicoles

5.4.2.5.3.5.1 ORDRE DES APODIFORMES

5.4.2.5.3.5.1.1 FAMILLES DES TROCHILIDÉS


Melissuga minima : oiseau mouche sousaflè, ils ressemblent à ouanganegès mais le
bec est plus court, dos vert ventre gris

5.4.2.5.3.5.2 ORDRE DES CUCULIFORMES


Oiseaux à longue queue, mode de reproduction parasite, pondant dans les nids d’autres
oiseaux dont ils expulsent les œufs.

5.4.2.5.3.5.2.1 FAMILLE DES CUCULIDÉS


Crotophaga ani : Bourse de tabac, noir, queue longue, mandibule supérieure épaisse en
forme d’un nez.

Saurotheia longirostris : taco franc, oiseau endémique à Haïti

5.4.2.5.3.5.3 ORDRE DES PASSERIFORMES

5.4.2.5.3.5.3.1 FAMILLE DES HIRUNDINIDÉS


Ailes longues, insectivores dont la migrati\on annonce des mauvais jours

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Hirondo rustica : hirondelle de cheminée/

Cypseloides niger : hirondelle noire

Halochelidon euchayser : hirondelle verte

5.4.2.5.3.5.3.2 FAMILLE DES ICTERIDÉS


Icteus dominicensis : banane mure, couleur noire avec des taches jaunes

5.4.2.5.3.5.3.3 FAMILLE DES TURDIDÉS


Quiscalus niger : merle, couleur noire

5.4.2.5.3.5.3.4 FAMILLE DES CORVIDES

5.4.2.5.3.5.3.5 (Corbeau et corneille)


Corvus palmarum : petit cao, corneille

Corvus leucognafalus : cao franc

5.4.2.5.3.5.3.6 FAMILLE DES DULIDÉS


Dulus dominicus : oiseaux palmiste, esclacve, alternance de raies sombres et claires

5.4.2.5.3.5.3.7 FAMILLE DES THRAUPIDÉS


Phoenicophilus polyocephalus : 4 yeux sud, tête noire en avant avec deux taches
blanches au dessus et au dessous des yeux.

Phoenicophilus palmarum : 4 yeux nord, tête noire jusqu’en arrière

5.4.2.5.3.5.3.8 FAMILLE DES MIMIDÉS :


Mimus polyglottos, rossignol

5.4.2.5.3.5.3.9 FAMILLE DES PLACIDÉS :


c’est la famille des tisserins, originaires d’Afrique, couleur noire et jaune,250 especes.
Ex Ploceus cucullatus : tisserins des villages ou madan sara. Les nids sont serrees les
uns entre les autres suspendus aux rameaux

5.4.2.5.3.5.3.10 FAMILLES DES DENDROÏDES


120 espèces, petits oiseaux trèsabondants ( tchitchit)

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Dendoica tigrina : Tchitchit kou jòn

Dendroica discolor : Titchit zèl jòn

Dendroica strata: Titchit vant jòn

Dendroica petechia: Tchitchit fal nwa

5.4.2.5.3.6 SUPER ORDRE DES GALLINACEES


Ce sont des oiseaux à régime alimentaire granivore, 4 doigts dont trois en avant et un
en arrière.

5.4.2.5.3.6.1 ORDRE DES GALLIFORMES


Oiseaux terrestres a ailes courtes, bec court et fort. Ils sont lourds mauvais voiliers.
Pattes munies de griffes pour courir et gratter le sol.

5.4.2.5.3.6.1.1 FAMILLES DES FASIANIDES


Cette famille se divise en 4 sous familles’

1) sous famille des fasianinés :

Gallus gallus ; Gallus domesticus : poule

Coturnix coturnix : caille de blé

Coturnix japonica : caille pondeuse

Pavo cristatus : Paon bleu

Phasianus colchicus : faisan de chasse

Perdix perdix : Perdrix gris

Alectoris rufa : Perdrix rouge

2 ) sous famille de numidinés

Numida meleagris : Pintade

3) Sous famille des meleaginés

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Meleagris gallopavo : Dinde don les races adaptees en Haiti sont Bronzé
d’Amérique et Blanc de beltville( dinde blanche)

4) Sous famille des Odentophorinés

Colinus virginianus : colin=kay, oiseau de la taille d’une poule mais ayant une queue et
un bec plus courts. Couleur brune avec des taches noires et blanches. Il se nourrit de
graines de mauvaise herbe et habite les Forêts de Pins.

5.4.2.5.3.6.1.2 FAMILLE DES TETRAONIDES


Espèces exotiques

5.4.2.5.3.6.2 ORDRE DES COLOMBIFORMES


Il s’agit d’oiseaux percheurs ayant un bec membraneux allongé et renflé a la base. 4
doigts bien développées, les pattes sont courtes et faibles, les ailes longues et
puissantes, ce qui leur confère un vol rapide. Ils sont tous granivores et frugivores. Les
poussins sont nidicoles, ils sont nourris avec du ‘’lait de jabot’’ une substance épaisse
secrétée par le jabot des parents et des graines ramollies régurgitées.

Colomba livia : pigeon commun

Espèces sauvages

Colomba passerina : ortolan, couleur gris-rose, tâches noires

Columba squamosa : ramier a cou rouge

Columba leucocephala, colombe a tete blanche( a proteger)

Z énaida macroua : tourterelle a queue fine

Zenaida aziatica : tourterelle a ailes blanches

Zenaida aurita : tourterelles rouges

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5.4.3 CLASSE DES POISSONS (ICHTYOLOGIE)


Les poissons constituent plus de la moitié du nombre total des vertébrés actuels (les
zoologistes estiment à 25000 le nombre d'espèces de poissons, pour 45000 espèces de
vertébrés ; de nouvelles espèces de poissons continuent à être découvertes à un rythme
rapide et on s'attend à ce que le nombre final d'espèces connues dépasse les 30 000).
Ce sont des animaux vertébrés aquatiques possédant des nageoires et respirant par
des branchies.

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Les zoologistes du XIX° considéraient qu'il y avait une classe de poissons, aujourd'hui
ils subdivisent les poissons en deux classes :

5.4.3.1 LES POISSONS SANS MACHOIRES = AGNATHES OU CYCLOSTOMES


Qui ne sont plus représentés à l’heure actuelle que par les lamproies et les myxines. Ce
sont des poissons allongés en forme de serpents, la bouche ventrale n’a pas de
mâchoires mais est arrondie en entonnoir et fonctionne comme un suçoir.
Ordre de poissons marins dépourvus de mâchoire, au corps anguilliforme mesurant
entre 90 cm et 1,3 m et dont la plupart des espèces sont à l'état fossile. Les lamproies
et les myxines sont les derniers représentants d'un groupe autrefois très abondant. On
ne compte guère plus d'une quarantaine d'espèces de lamproies et autant de myxines.
Les agnathes sont les plus primitifs des vertébrés. (2 ordres, 4 familles, 88 espèces)

5.4.3.2 LES POISSONS A MACHOIRES = GNATHOSTOMES


Répartis en :
 Poissons cartilagineux = chondrichtyens (requins, raies et chimères),
 Poissons osseux = ostéichtyens (tous les autres poissons).

5.4.3.2.1 CHONDRICHTYENS OU POISSONS CARTILAGINEUX


Poissons dont le squelette est constitué de cartilages, par opposition à celui des
ostéichtyens ou poissons osseux. On distingue trois formes principales de poissons
cartilagineux : les requins, les raies et les holocéphales, ou chimères. Les requins
possèdent, en outre, des organes spéciaux dits ampoules de Lorenzini, situés sur le
rostre, qui leur permettent de percevoir les ondes électriques provenant de la
contraction musculaire de leurs proies.(14 ordres, 50 familles, 850 espèces)

5.4.3.2.2 OSTEICHTYENS OU POISSONS OSSEUX


Poissons à squelette osseux, par opposition à celui des chondrichtyens ou poissons
cartilagineux. La peau des ostéichtyens possède des écailles osseuses plates et des

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glandes sécrétant un mucus glissant, qui augmente l'hydrodynamisme. Les poissons
osseux possèdent quatre ou cinq paires de branchies recouvertes d'un opercule ossifié,
l'ouïe. Une vessie natatoire leur permet de flotter sans effort à la profondeur désirée.(46
ordres, 437 familles, plus ou moins 23 500espèces)

5.4.4 LA CLASSE DES AMPHIBIENS


Petits vertébrés tétrapodes à sang froid et à peau nue, généralement aquatiques. Les
amphibiens qui ne vivent pas en eau douce fréquentent des milieux très humides. Les
téguments doivent en effet toujours être humidifiés : la déshydratation serait mortelle.

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Pour cela, des cellules spéciales de la peau sécrètent un mucus qui maintient l'humidité.
Même chez les espèces terrestres ou arboricoles, une partie du cycle de vie est
aquatique. Il existe cependant quelques espèces strictement terrestres.
Il existe 3 ordres chez les amphibiens.

5.4.4.1 ANOURES:
Ordre d’amphibiens dépourvus de queue à l’état adulte, comprenant les grenouilles et
les crapauds. Leur taille varie de 1 cm, chez une espèce de Cuba, à 25 ou 30 cm chez la
grenouille Goliath ou le crapaud géant. Tous les anoures sont adaptés au saut, grâce à
des pattes postérieures très développées, très musclées et dont la longueur dépasse
souvent celle du corps.
(29 familles, 4 380 espèces).

Bufo marinus : crapaud géant

5.4.4.2 GYMNOPHIONES:

Ordre d'amphibiens terricoles, comprenant la cécilie. Ils sont aveugles et ne possèdent


pas de membres. On les retrouve en Amérique du Sud. (5 familles, 170 espèces)

5.4.4.3 URODELES:
Ordre d’amphibiens possédant une queue à l’état adulte, et comprenant, entre autres,

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les tritons et les salamandres. Le corps des urodèles est allongé, terminé par une
longue queue. Leur aspect général est celui de lézards. On les en distingue toute fois
facilement par la lenteur de leurs mouvements et par leur peau, constamment humide,
qui est nue et dépourvue des écailles qui recouvrent le corps des lézards.(10 familles,
470 espèces)

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5.4.5 LA CLASSE DES REPTILES
Nom usuel désignant les membres de la classe de vertébrés comprenant les serpents,
les lézards, les tortues, les crocodiles et de nombreuses espèces fossiles éteintes, tels
les dinosaures. On rencontre des reptiles dans toutes les régions tempérées et
tropicales du monde, mais, animaux «à sang froid», ou poïkilothermes (c’est-à-dire dont
la température corporelle dépend de la température de leur environnement), ils ne
peuvent vivre dans les régions trop froides du globe. Parmi les serpents, seule la vipère
péliade se rencontre au-delà du cercle polaire arctique. Les oiseaux et les mammifères
sont considérés comme les descendants des reptiles.

Il existe 4 ordres chez les reptiles.


 Chéloniens
 Crocodiliens
 Rhynchocéphales
 Saurophidiens ou Squamates:

5.4.5.1 CHELONIENS:
Ordre des reptiles appelés tortues. Ils sont de forme ovale, entourés d'une double
carapace osseuse et écailleuse, dont sortent une tête munie d'un bec corné, deux paires
de courtes pattes (ou nageoires selon les espèces) et une courte queue.
(11 familles, 294 espèces)

5.4.5.2 CROCODILIENS:
Ordre des grands reptiles, comprenant le crocodile, le gavial, l'alligator et le caïman. Ils
possèdent une longue gueule d'énormes mâchoires. Ils sont les plus évolués des
reptiles. (3 familles, 23 espèces)

Crocodylus gavialis : crocodile

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5.4.5.3 RHYNCHOCEPHALES
Ces animaux, qui ressemblent à des lézards, sont les derniers représentants d'un
groupe des reptiles qui prospéraient il y a plus de200 millions d'années. On le retrouve
en Nouvelle-Zélande et ils peuvent rester actifs jusqu'à -10 °C.(1 famille, 2 espèces)

5.4.5.4 SAUROPHIDIENS OU SQUAMATES:


Ordre des reptiles au corps couvert de replis écailleux comme les lézards et les
serpents. (40 familles, 7 558 espèces)

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6 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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 Manuel de zoologie

 MORIN C., 2008. État des connaissances sur cinq mammifères de milieux

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