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Livre de Zoologie PDF
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1 ZOOLOGIE (généralités) 2
1.1 DEFINITION 2
1.2 LES PRINCIPALES BRANCHES DE LA ZOOLOGIE 2
1.3 APPROCHE POUR ETUDIER LA ZOOLOGIE 3
1.4 HISTOIRE DE LA ZOOLOGIE 4
1.4.1 PREHISTOIRE 4
1.4.2 ANTIQUITE 5
1.4.3 MOYEN-AGE 5
1.4.4 RENAISSANCE 5
1.4.5 XVIIE ET XVIIIE SIECLE 6
1.4.6 LE XIXeme SIECLE 9
1.4.7 LA ZOOLOGIE CONTEMPORAINE 10
1.5 LA DISTINCTION ENTRE ZOOLOGIE ET BOTANIQUE 10
1.6 IMPORTANCE DE LA ZOOLOGIE 11
1.6.1 IMPORTANCE NUMERIQUE 11
1.6.2 IMPORTANCE ENVIRONNEMENTALE ff f TTC f free f f CCF tt f gg de gg weed des
de cc ce ddd 12
1.6.3 IMPORTANCE MEDICALE 12
1.6.4 IMPORTANCE AGRICOLE 13
2 NOTIONS DE SYSTEMATIQUE 13
2.1 LA SYSTEMATIQUE (DEFINITION) 13
2.2 LES TAXA 14
2.3 RESUME DE LA CLASSIFICATION DU REGNE ANIMAL 15
2.4 NOMS SCIENTIFIQUES DE QUELQUES ANIMAUX 18
2.5 CLASSIFICATION DU MONDE VIVANT 21
3 LES PROTOZOAIRES 22
3.1 DEFINITION DES PROTOZOAIRES 23
3.2 DISTINCTION ENTRE PROTOZOAIRES ET METAZOAIRES 23
3.3 CARACTERE GENERAUX DES PROTOZOAIRES 23
3.4 DISTRIBUTION DES PROTOZOAIRES ET IMPORTANCE ECOLOGIQUE. 24
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3.5 FONCTIONS DES ORGANISMES PROTOZOAIRES 24
3.5.1 LOCOMOTION 24
3.5.2 EXCRETION E feT OSMOREGULATION 26
3.5.3 NUTRITION 26
3.5.4 REPRODUCTION 27
3.5 pas cc de cc cfd cool d.5 ENKYSTEMENT ET DEKYSTEMENT
28
3.5.6 MODE DE VIE 28
3.5.7 CLASSIFICATION DES PROTOZOAIRES 29
4 LES METAZOAIRES 32
4.1 METAZOAIRES DIPLOBLASTIQUES 33
4.1.1 EMBRANCHEMENT DES SPONGIAIRES 33
4.1.2 EMBRANCHEMENT DES CNIDAIRES 33
4.1.3 EMBRANCHEMENT DES CTENAIRES 34
4.2 METAZOAIRES TRIPLOBLASTIQUES 34
4.2.1 METAZOAIRES TRIPLOBLASTIQUES ACŒLOMATES 34
5 EMBRANCHEMENT DES VERTEBRES 40
5.1 GENERALITES SUR LES VERTEBRES 40
5.2 ÉVOLUTION 40
5.3 PHYSIOLOGIE 41
5.4 CLASSIFICATION 43
5.4.1 LA CLASSE DES MAMMIFÈRES 43
5.4.2 CLASSE DES OISEAUX (ORNITOLOGIE) 52
5.4.3 CLASSE DES POISSONS (ICHTYOLOGIE) 64
5.4.4 LA CLASSE DES AMPHIBIENS 66
5.4.5 LA CLASSE DES REPTILES 68
6 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 70
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1 ZOOLOGIE (généralités)
1.1 DEFINITION
La zoologie (des termes grecs ζoον, zoon, animal, et λόγος, logos, le discours) est la
science qui étudie les animaux. Regroupant plusieurs disciplines et utilisant de
nombreuses techniques, cette science s'est lentement élaborée au cours des siècles
depuis la préhistoire. Historiquement, les premières réflexions scientifiques concernant
la zoologie qui nous ont été transmises sont celles d'Aristote. Les tentatives de
classification des espèces animales ont été nombreuses et souvent remaniées depuis
cette époque.
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L'ICHTYOLOGIE : gr.Ikhthus=poisson, logos=science ; étude des poissons avec
comme application la pisciculture : lat. Piscis=poisson, élevage des poissons
relevant du domaine de l’aquaculture
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Aujourd'hui, ces distinctions ne sont plus aussi claires. Ces termes sont davantage
devenus la description d'un domaine de l'érudition, les spécialistes deviennent très rares.
Ceux-ci, qui utilisent les techniques et conceptuels les plus modernes (biologie
moléculaire, analyses phylogénétiques…), ne se réclament plus guère de ces
appellations. Ils seront spécialistes de taxinomie numérique, biologistes de l'évolution.
PATHOLOGIE ANIMAL (du grec pathos: souffrance) qui est l’étude des maladies
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animales
Préhistoire
Antiquité
Moyen-âge
Moyen-âge
Le XIXe siècle
La zoologie contemporaine
1.4.1 PREHISTOIRE
1.4.2 ANTIQUITE
Aristote.
• Le Physiologos est un bestiaire grec remontant probablement au IIe siècle. Il traite des
propriétés des bêtes, des oiseaux et des pierres.
• Élien (v. 175-v. 235): orateur et naturaliste romain de langue grecque. Les 17 livres de
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ses Caractéristiques des animaux compilent des anecdotes sur 70 espèces de
mammifères, 109 espèces d’oiseaux, une cinquantaine de reptiles et environ 130
poissons
1.4.3 MOYEN-AGE
• Albert le Grand (v. 1200-1280) est l'auteur d'un vaste traité, le De animalibus, consacré
non seulement à la faune, mais aussi à la flore et aux minéraux
1.4.4 RENAISSANCE
Guillaume Rondelet (1507-1566) est un médecin à Montpellier, haut lieu des sciences
françaises, principalement botanique et médecine, à la Renaissance. Il fait paraître en
1555 son Universæ aquatilium historiæ pars altera où il présente tous les animaux
aquatiques, même mythiques, qu'il connaît. Il ajoute de nombreuses observations
personnelles de grande qualité.
Pierre Belon (v. 1517-1564) est l'auteur de L'histoire naturelle des éstranges poissons
marins avec la vraie peinctvre & description du Daulphin & de plusieurs autres de son
espèce. Il a également écrit un ouvrage intitulé Histoire de la nature des oiseaux. Ses
travaux portent notamment sur l'anatomie comparée. Un oiseau paléarctique lui est
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dédié : le Tadorne de Belon.
Conrad Gessner (1516-1565) fait paraître son Historia animalium à Zurich entre 1551 et
1558. Compilateur infatigable, surnommé le Pline suisse, Gessner compile toutes les
connaissances au sujet des animaux dont il a connaissance. Il présente celles-ci,
organisées sur une base alphabétique, chaque animal étant analysé sur un modèle
identique. Gessner n'a pas pour but de juger mais de réaliser une encyclopédie aussi
exhaustive que possible. Son œuvre, richement illustrée, sera très souvent rééditée
durant plus de trois siècles.
Ulisse Aldrovandi (1522-1605) publie de 1559 à 1605 les quatre premiers volumes
d'une histoire naturelle (dont De Animalibus insectis en 1602 qui constitue en fait le
septième volume) qui en comptera quatorze, les autres étant publiés après sa mort
(dernier volume paraissant en 1668). Ce naturaliste révère encore l'Antiquité et accorde
autant de crédit à Strabon et à Pline qu'à ses propres observations.
John Ray (1627-1705) et Francis Willughby (1635-1672) jouent un rôle essentiel tant
en botanique qu'en zoologie durant cette période. En zoologie, Ray est le premier à
proposer une classification des animaux basée sur des critères anatomiques et non
comportementaux ou environnementaux. Sa classification, notamment des oiseaux, est
la plus évoluée jusqu'à l'œuvre de Linné.
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chez les insectes. Girolamo Fabrizi d'Acquapendente (1537-1619) s'intéresse
particulièrement au développement embryonnaire des animaux. Ses recherches sont
complétées par l'un de ses élèves, Hieronymus Fabricius (1537-1619), qui étudie le
développement embryonnaire des poulets. Les premiers ouvrages sur les insectes sont
datés du tout début du XVIIe siècle. Thomas Muffet (v. 1552-1604), médecin et
naturaliste anglais, fait paraître post-mortem, en 1634, le Theatrum Insectorum, livre
entièrement consacré aux insectes (terme qui désigne effectivement les insectes mais
aussi de nombreux autres invertébrés). Charls Butler (1559-1647) fait paraître en 1609
le premier livre entièrement consacré aux abeilles.
Joseph Guichard Duverney (1648-1730) fait paraître au début du XVIIIe siècle plusieurs
mémoires importants devant l'Académie des sciences de Paris sur les systèmes
circulatoires et respiratoires de vertébrés à sang froid comme les grenouilles, les
serpents, etc.[4] En 1720, Michael Bernhard Valentini (1657-1729) fait paraître une étude
où il compare l'anatomie de différents vertébrés.
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Johann Leonhard Frisch (1666-1743) démontre que le développement d'un végétal
peut être retardé par l'action de ses parasites. De 1696 à 1700, Antonio Vallisneri (1661
-1730) fait paraître ses Dialoghi sopra la curiosa Origine di molti Insetti (Dialogues sur la
curieuse origine de plusieurs insectes) dans La Galleria di Minerva. Il y expose ses
premières expériences sur la reproduction des insectes qui, avec les observations de
Francesco Redi (1626-1697) et de Marcello Malpighi (1628-1694), contribuent à
démentir la croyance en la génération spontanée. Pierre Lyonnet (1708-1789) fait
paraître ses premières observations sur l’anatomie des insectes en 1750 sous le nom
de Traité anatomique de la chenille qui ronge le bois de Saule. Bien que ses dissections
et ses illustrations soient remarquables, n'étant pas médecin, il manque des
connaissances anatomiques et ses observations s'en ressentent parfois.
Il fait ensuite remarquer le nombre des insectes est prodigieux. Des douze à treize mille
plantes connues à son époque, il signale que chacune entretient des centaines
d'espèces d'insectes différents, que ceux-ci sont la proie de prédateurs particuliers.
Cette analyse écologique de la biodiversité est très en avance sur son temps. Il continue
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: « L'immensité des ouvrages de la nature ne paraît mieux nulle part que dans
l'innombrable multiplicité de tant d'espèces de petits animaux. » Après avoir remarqué
que la diversité des insectes est telle qu'aucun esprit ne saurait en faire le tour, il signale
qu'il est surtout utile d'en connaître les principales formes. Il justifie aussi l'intérêt et
l'importance de l'étude des insectes : « Quoique nous resserrions beaucoup les bornes
de l'étude de l'histoire des insectes, il est des gens qui trouveront que nous lui en
laissons encore de trop étendues. Il en est de même qui regardent toutes
connaissances de cette partie de l'histoire naturelle comme inutiles, qui les traitent,
sans hésiter, d'amusements frivoles. » Réaumur fait ensuite la liste des apports que
peut réaliser ce qui ne se nomme pas encore l'entomologie : la cire et le miel apportés
par les abeilles (miel qui était la principale source sucrée de l'époque), les colorants
tirés de la cochenille, les figues dont le mûrissement dépend des insectes... Il indique
aussi que la connaissance des insectes permet de les combattre. Ses Mémoires
ressemblent souvent à des monographies. Le volume IV est entièrement dédié à trois
espèces de cigale. Il décrit l'anatomie externe, les organes buccales, l'oviposition, la
production du stridulement, la ponte, etc. Réaumur étudie particulièrement les abeilles,
qu'il baptise son cher petit peuple. Pour mieux observer le comportement des abeilles, il
est le premier à concevoir une ruche comportant un système de vitre, un volet permet
de protéger l'intérieur de la ruche de la lumière, Réaumur le levant uniquement pour faire
ses observations.
Carl von Linné (1707-1778) est un naturaliste suédois qui a jeté les bases du système
moderne de la nomenclature binomiale. Connu comme le père de la taxonomie
moderne, c'est à ce titre qu'il est important pour la zoologie, même s'il était surtout
botaniste.
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eme
1.4.6 LE XIX SIECLE
Le XIXe et les XXe siècles voient, avec l'augmentation des connaissances, la zoologie
se subdiviser en de nombreuses disciplines.
Pour ces êtres vivants atypiques, l'appartenance à l'une ou l'autre des sciences s'est
trouvée modifiée grâce aux avancées et découvertes techniques ou scientifiques (entre
autres la microscopie ou l'analyse de l'ADN).
Si la plupart des Métazoaires ont toujours été indiscutablement placés parmi les
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animaux, certains Métazoaires inférieurs étaient encore au XIXe siècle placés dans une
catégorie particulière nommée "Zoophytes" (étymologiquement : animaux-plantes).
Carl VonLinné classait dans cette catégorie des Mollusques comme la Seiche, l'Aplysie,
l'Holothurie, mais aussi les Echinodermes (oursins et étoiles de mer)[1] . Ce n'est qu'en
1744 que Jean-André Peyssonel reconnut le corail comme un animal ; de même, les
Spongiaires ne furent reconnus comme animaux qu'en 1825[2] . Le cas des
Protozoaires est encore plus problématique. Certains d'entre eux, comme l'euglène ou
certains Péridiniens qui peuvent avoir une alimentation autotrophe ou hétérotrophe, ont
longtemps été placé à la frontière entre les deux disciplines. Les méthodes modernes
de la cladistique ont permis de distinguer la lignée verte (qui concerne indiscutablement
la botanique et à la phycologie), les opisthochontes (qui concernent la zoologie et la
mycologie), la lignée brune (phycologie) et diverses lignées dont l'appartenance à telle
ou telle discipline n'est pas toujours résolue
Les protozoaires du grec protos : premier, Zoon : animal ; plus de 30 000 espèces
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Les cnidaires ou cnidoblastes du grec knidê : ortie, blastos : bourgeon, environ
9400 espèces (ex: coraux et méduses).
Les plathelminthes, du grec platus : large, helnins : ver parasite ; environ 16000
espèces
Les acanthocéphales, du grec akantha : epine, Képhalê : tête ; vers non estimés
(vers parasites chez les porcs).
Les Mollusques, du latin mollis : mou ; environ 130 000 espèces (kalmanson)
Les Arthropodes, du grec arthron : articulation, podos : pied ; environ 1 130 000
espèces dont les insectes ou hexapodes ( du grec hexa :6,podos : pied)
représentent au moins 1 million ; les arachnides ou octopodes, (du grec arachni:
araignée, octo : 8), environ 80 000 espèces et les crustacés ( du latin crusta :
croûte), environ 40 000 espèces.
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Il existe environ 300 zoonoses parasitaires (sarcosporidiose bovine (kyste
musculaire), téniasis, toxoplasmose (chat et viande mal cuite) , amibiase (eau et
nourriture contaminée: vomissement et diarrhée avec du sang) et une
soixantaine de zoonose bactériennes et virales( charbon, rage etc..).
Les glandes et les organes internes de certains animaux sont utilisés dans la
fabrication de médicaments. L’arénicole (Arenicola marina)des pêcheurs
possède des globules rouges dont les propriétés se rapprochent de celles
globules rouges humains. Cet annélide ouvre une voie importante pour la
production industrielle de sang nécessaire à la transfusion sanguine.
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Le lombric comme la fourmi interviennent dans l’oxygénation du sol tandis que
les abeilles et certains oiseaux favorisent la pollinisation des plantes.
Les plus grands régulateurs d’insectes nuisibles à l’agriculture sont les oiseaux.
2 NOTIONS DE SYSTEMATIQUE
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Ainsi le plus grand Taxum est le règne, le plus petit est l’espèce. Le règne regroupe tous
les phyla semblables ; le phylum, toutes les classes semblables ; la classe, tous les
ordres semblables ; l’ordre, toutes les familles semblables ; la famille, tous les genres
semblables ; enfin le genre, toutes les espèces semblables.
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Ascetospor
Apicomplex Microspore Labirinthomorph
Mixozoaire
Sarcomastigopho
Dépourvu de
pattes
Poils : Mammifères Carapace et
Corps mou
Ecailles
Plumes : Oiseaux Spongiaires
Annélides
Cœlentérés
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d’ailes, complètement développée et une
transformée en balancier
Sous-ordre Diptère de forme gracile a antenne longue et Nématocère
filiformes
Super-famille Culicoidae
Famille Culicidae
Sous-famille Culicinae
Genre Culex
Espèce Culex pipiens
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Animaux domestiques
Animaux de laboratoire
Animaux sauvages
Oiseaux
Oiseaux domestiques
Oiseau sauvage
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Phoenicoptrus ruber : flamant
Reptiles
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Thamnophis sp : serpent vert
Battraciens
Poissons
Centroscillium sp : requin
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le règne animal
le règne végétal.
Le règne des champignons
Le règne des protistes
Le règne des monères
Les protozoaires.
3 LES PROTOZOAIRES
Les protozoaires sont les premiers animaux ( du grec, prôtos : premier et zôon, animal).
Ils ont été découverts à la suite de la conception des premiers microscopes par
Leeuwenhoek (1674). La protozoologie (étude des protozoaires) connu dès lors un
progrès permanent. La ‘cell doctrine’ de Schleiden & Schwann (1838) marqua la
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naissance de la biologie cellulaire en proposant que la cellule nucléée soit considérée
comme l’unité structurale et fonctionnelle des organismes végétaux et animaux.
On pu ainsi découvrir que les protozoaires sont des organismes complets du point de
vue fonctionnel et complexes par leurs nombreuses structures micro anatomiques.
Grâce à la découverte de nouvelles techniques d’analyse du monde vivant, notamment
la microscopie électronique, l’ultra structure des protozoaires fut mieux comprise,
permettant ainsi d’en préciser la morphologie. Les techniques biochimiques telles que
l’enzymologie sont actuellement exploitées pour une différenciation plus poussée des
espèces morphologiquement semblables.
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3 - Ils sont pour la plupart microscopiques mais leur taille varie de quelques µm
(Plasmodium) à quelques mm (grégarines).
7- La reproduction est parfois asexuée par fission binaire ou par bourgeonnement. Elle
peut également être sexuée par conjugaison ou par syngamie (union d’un gamète mâle
et femelle pour former un œuf).
Comme symbiote
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3.5.1 LOCOMOTION
Les organites locomoteurs sont principalement les cils, les flagelles et les pseudopodes
3.5.1.2 PSEUDOPODES
Les pseudopodes (pseudo = faux, podos= pied) constituent le principal moyen de
locomotion des amibes mais sont présents chez tous les animaux. Chez l’homme par
ex, la plupart des mécanismes de défense contre les agents infectieux se fait grâce aux
mouvements amiboïdes des leucocytes (GB). Ces mouvements, comme ceux des fibres
musculaires se font grâce aux µfilaments d’actine qui confèrent sa thixotropie au
cytoplasme.
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Les filipodes sont des extensions fines souvent ramifiées ne contenant que
l’ectoplasme. (G. Euglypha
Les axopodes sont des pseudopodes constituants des filaments axiaux longs et
fins contenant des µT arrangés en spirale où se meuvent parfois des portions de
cytoplasme.
Chez les amibes, les vacuoles contractiles se forment par fusion progressive de petites
vacuoles, puis s’accolent à la membrane plasmique pour vider leur contenu à l’extérieur.
chez certains ciliés (Paramecium), les vacuoles contractiles ont une position fixe et se
contractent par alternance.
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3.5.3 NUTRITION
Les protozoaires peuvent être classés en 2 groupes:
Les autotrophes
Les hétérotrophes
(Selon qu’ils synthétisent ou ne synthétisent pas leur constituant organique à partir des
substrats minéraux).
Ici, les protozoaires capturent leurs nutriments ou leurs proies par des pseudopodes
(Amibes), par succion (Didinium) ou par action combinée de flagelles et d’une collerette
(Codosiga). Les particules à digérer sont généralement contenues dans des vacuoles
alimentaires ou phagosomes. Les lysosomes contenant des enzymes fusionnent alors
avec les phagosomes dont le volume diminue au fur et à mesure que les produits
digérés gagnent le cytoplasme. Chez certains protozoaires (ciliés, flagellés et
apicomplexa), le site de phagocytose est une structure buccale bien définie appelée
cytostome et une structure d’expulsion de déchet appelée cytopyge ou cytoprocte.
Elle se fait par pinocytose ou par diffusion (mode de nutrition des espèces
endosymbiotes). Certaines molécules importantes, telles que le glucose et les
aminoacides seraient fournies par diffusion facilitée et transport actif.
3.5.4 REPRODUCTION
Une des principales caractéristiques des protozoaires est leur grande capacité de
multiplication. On distingue 2 modes de reproduction :
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3.5.4.1 REPRODUCTION ASEXUEE
La fission binaire ou scissiparité est le processus de multiplication asexuée qui résulte
en la production de plusieurs individus. Le type le plus courant est la fission binaire qui
résulte en la production de 2 individus essentiellement identiques.
Quand les gamètes sont semblables, il s’agit d’une isogamie. Plus fréquente est
l’anisogamie où les gamètes sont dissemblables. Si la méiose a lieu juste avant la
formation des gamètes, comme chez les métazoaires, on parle d’une méiose
gamétique (Héliozoaires, ciliés). Une méiose se déroulant directement après la
fécondation est dite méiose zygotique (Sporozoaires).
La fusion entre 2 gamètes individualisés pour former un zygote est une syngamie. Chez
certains protozoaires les noyaux gamétiques issus d’une méiose forment un zygote
dans le même organisme. C’est l’autogamie. Dans d’autres cas, les noyaux gamétiques
sont échangés entre deux individus appariés c’est un phénomène de multiplication
sexuée caractéristique des ciliés, appelé conjugaison.
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3.5.5 ENKYSTEMENT ET DEKYSTEMENT
Les protozoaires qui se rencontrent partout où la vie existe sont extrêmement aptes à
l’adaptation. Ils survivent aux conditions drastiques des habitats qu’ils occupent grâce à
leur capacité de développer des kystes, formes quiescentes recouvertes d’une coque
résistante.
La symbiose: C’est le fait que 2 êtres d’espèces différentes vivent ensembles dans une
relation intime.
• Si l’un des individus en profite sans affecter l’autre on parle de commensalisme (ex
ciliés dans la panse des ruminants).
• Quand l’association des symbiotes est à bénéfices réciproques c’est le mutualisme Ex:
Algues + champignons = Lichens
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3.5.7.1 LES APICOMPLEXES
Ce sont des protozoaires pourvus d’un complexe apical avec un cône tronqué formes
de fibrilles spirales. Ils sont tous des protozoaires parasites.
Ils émettent des spores flagellées pendant leur cycle reproducteur. Ils n’ont pas
d’appareil locomoteur. Ils sont généralement transmis par un vecteur. Exemple :
Plasmodium falsiparum. Dans cet embranchement se trouve une classe importante
(sporozoaire)
Ce sont des parasites possédants soit des flagelles, soit des pseudopodes, soit les
deux à la fois
phytoflagellés ou phygtomastigophores
zooflagellés ou zoomastigophores
Les Flagellés sont caractérisés par la présence d’un appareil locomoteur au moins
pendant une partie de leur vie (un ou n flagelles).
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la classe des Trichomonadine
Holotriches.
Sporotriches.
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les Myxosporides
les Actinomyxides.
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4 LES METAZOAIRES
Les métazoaires ou animaux pluricellulaires sont caractérisées par une spécialisation
portant sur des groupes de cellules aboutissant à la formation de tissus puis à des
ensembles fonctionnels ou organes. Chez les métazoaires, à l'état embryonnaire les
cellules s'organisent en feuillets.
Métazoaires diploblastiques
Métazoaires triploblastiques
SPONGIAIRES
CNIDAIRES
CTENAIRES
Figure 1, éponge
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4.1.3 EMBRANCHEMENT DES CTENAIRES
Métazoaires diploblastiques à mésoglée très évoluée caractérisés par des cellules
adhésives : collobastes et par 8 lignes de palettes natatoires composées par des
cellules à soies agglutinées servant à la natation : Cténoblastes. Ce sont des animaux
marins carnivores.
PLATHELMINTHES
NEMATHELMINTHES
4.2.1.1.1 TURBELLARIES
Petits vers plats d’eau douce, marine ou terrestre qui nagent par mouvement des cils ou
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par ondulation du corps.
4.2.1.1.2 TREMATODES
Vers plats, tous parasites possédant un corps foliacé avec des ventouses de fixation.
Fasciola hepatica: Grande douve du foie ; vit dans le foie des ruminants et de l'homme
causant la distomatose hépatique (voir fig 2).
4.2.1.1.3 CESTODES
Plathelminthes à corps allongé en forme de ruban segmenté présentant une région
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antérieure ou scolex muni de dispositif de fixation
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Dans cet embranchement, on trouve deux classes :
Classe de gordiaces
4.2.1.2.1 NEMATODES
Comptent un nombre très élevé d'espèces qui prolifèrent dans tous les milieux, ils
peuvent être libres dans les eaux douces, salées, la terre humide, quelques-uns un
adoptent des habitats spéciaux comme le vinaigre ou la colle de pâte, d'autres sont
parasites d'animaux invertébrés surtout les arthropodes et vertébrés y compris
l'homme.
Les parasites vivent dans les différentes cavités du corps : intestin, rein, cœlome, soit
dans les vaisseaux sanguins soit en plein dans les tissus, la plupart vivent en
anaérobiose, les nématodes parasites de plantes sont extrêmement nombreux et vivent
dans tous les tissus de la racines aux fleurs et fruits.
Oxyures
• La nuit, la femelle de l'oxyure quitte son foyer d'infection, situé dans le tube digestif
pour déposer ses œufs sur le pourtour de l'anus provoquant des démangeaisons
intenses.
• Les œufs sont transférés aux doigts, soit directement par grattage de la zone anale,
soit par l'intermédiaire des vêtements et de la literie. Ils peuvent alors être amenés à la
bouche et avalés, ou transmis à d'autres personnes par le toucher.
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provoquer une appendicite.
• Les médicaments ne détruisent que les vers adultes et sont sans effet sur les œufs en
incubation et sur les larves. Les médicaments les plus prescrits sont le mébendazole.
Ascaris lombricoïdes
• Ascaris lombricoïdes est cosmopolite, mais est plus fréquent dans les zones
tropicales et subtropicales avec une hygiène inadéquate.
Trichinose
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• Les symptômes peuvent être divisés en deux catégories : ceux qui sont provoqués par
les vers situés dans l'intestin, et ceux qui sont provoqués par leur dissémination dans
d’autres organes.
L'éléphantiasis
• Gordius : Vers longs formant des pelletons enchevêtrés dans les eaux douces (nœuds
gordiens
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5.2 ÉVOLUTION
Les premières preuves de l'existence des Vertébrés sont des fossiles fragmentaires de
deux types. Les conodontes, de minuscules structures en forme de dents,
appartiennent aux petits animaux à corps mou semblables à des vers, les
Conodontophoridés. Ces animaux faisaient probablement partie de la communauté
planctonique marine entre le Cambrien supérieur (il ya 501 à 489 millions d'années) et le
Trias supérieur (237 à 200 millions d'années). Les conodontes sont des restes de
substances semblables à de la dentine qui étaient situées dans la cavité buccale des
Conodontophoridés, probablement sur une langue protractile. Les fragments du
revêtement externe de poissons sans mâchoire datent également du Cambrien
supérieur.
Il semble que les Vertébrés n'étaient à l'origine représentés que par les poissons sans
mâchoire et qu'ils étaient rares et dispersés jusqu'à l'apparition des premiers poissons à
mâchoire, à la fin du Silurien (il y a 424 à 418 millions d'années). Au cours des 58
millions d'années qui ont suivi, durant le Dévonien, sont apparus tous les principaux
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groupes de poissons qui vivent aujourd'hui ainsi que les premiers tétrapodes
(AMPHIBIENS).Les premiers amniotes (animaux à oeuf terrestre à coquille) ont fait leur
apparition au début du Pennsylvanien (il y a environ 314 millions d'années). Ces
gisements fossiles contiennent à la fois les premiers ancêtres des REPTILES (y compris
des OISEAUX) et des modernes, espèces animales ayant chacune pris un chemin
évolutionnaire différent depuis ce temps. Les mammifères entièrement différenciés
datent de la fin du Trias (il y a 237 à 200 millions d'années). Les Oiseaux, ayant évolué
depuis les DINOSAURES, constituent le plus jeune groupe de Vertébrés terrestres.
Archéopteryx, l'oiseau le plus ancien que l'on connaisse, apparaît à la fin du Jurassique
(il y a 157 à 142 millions d'années).
Les vertébrés aquatiques semblables à des poissons comprennent cinq des neuf
lignées évolutives principales et près de 25 000 des 48 000 espèces ou plus de
Vertébrés vivants. Cela reflète probablement l'ancienneté des groupes d'animaux
semblables aux poissons et la stabilité relative des habitats marins pendant de longues
périodes comparativement aux habitats terrestres ou d'eau douce. Parmi les Vertébrés
terrestres, les reptiles, comptant environ 6200 espèces vivantes, montrent la plus
grande variété de structures corporelles et d'adaptations, mais les oiseaux comptent le
plus grand nombre d'espèces vivantes (environ 9700). Il existe environ 4800 espèces
vivantes de mammifères et plus de 4300 espèces d'amphibiens.
5.3 PHYSIOLOGIE
Une grande taille et une activité accrue ont conduit au développement de systèmes qui
permettent aux Vertébrés d'ingérer de la nourriture, de l'oxygène, de l'eau et des sels
ainsi que d'excréter les déchets métaboliques plus rapidement que ne le font les
Invertébrés. Les branchies des espèces aquatiques et les poumons des espèces
terrestres ont de grandes surfaces par lesquelles l'oxygène est absorbé et le gaz
carbonique évacué. Les reins servent de filtres qui permettent l'évacuation des déchets
métaboliques et la régulation des concentrations d'eau et de sels dans le corps.
Le système digestif a des mécanismes qui augmentent l'efficacité de l'alimentation et
de la fragmentation de la nourriture de telle façon que la digestion se fait plus
rapidement. Les parois intestinales ont de grandes surfaces par lesquelles les éléments
nutritifs peuvent être absorbés. Finalement, le système circulatoire clos à haute
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pression transporte des substances dans toutes les parties du corps. Tous ces
éléments doivent fonctionner ensemble pour réaliser une activité coordonnée
nécessaire à la survie.
Le système nerveux central assure cette coordination grâce à l'information provenant
de l'environnement et qui est véhiculée par un système sensoriel. Au cours de l'histoire
évolutive des Vertébrés, des changements d'habitats ou d'activités ont été
accompagnés de changements de structure et de fonctionnement des systèmes
corporels. Par exemple, une augmentation de la vitesse de nage chez un poisson
entraîne une augmentation de la grosseur des muscles ainsi que des os auxquels ceux-
ci sont attachés. Une plus grande activité musculaire demande cependant plus
d'éléments nutritifs et d'oxygène, ce qui affecte les systèmes digestif, respiratoire et
circulatoire. La production accrue de déchets requiert des adaptations du système
excréteur, et tous ces besoins changeants touchent les systèmes sensoriels et nerveux,
qui fournissent les informations et permettent la coordination du corps dans son
ensemble
Gnathostomes Tétrapodes Mammifères Thériens
Placentaires
Marsupiaux
Prothériens
Monotrèmes
Sauropsidés Oiseaux Archéornithes
Enantiornithes
Odontornithes
Néornithes
Paléognates
Néognates
Reptiles Reptiles fossiles
Dinosaures, etc.
Crocodiliens
Squamates
Sauriens (Lézards)
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Ophidiens(Serpents)
Amphisbéniens
Chéloniens(Tortues)
Batraciens Aspidospondyles Anoures
Amphibiens Labyrinthodontes
Phyllospondyles
Urodélomorphes Urodèles
Lépospondyles
Apodes
Poissons à Ostéichtyens Crossoptérygiens
mâchoires Poissons osseux Dipneustes
Actinoptérygiens
Téléostéens
Chondrostéens
Holostéens
Brachioptérygiens
Chondrichtyens Elasmobranches
Poissons cartilagineux Holocéphales
Agnathes Céphalaspidomorphes Petromyzontes
(poissons sans (Lamproies).
machoires) Myxinés Myxinoïdés
(Myxines).
Ptéraspidomorphes
5.4 CLASSIFICATION
L’embranchement des vertébrés comprend cinq classes :
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Classe des reptiles
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Deux condyles occipitaux
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Les primates sont caractérisés par la présence :
La famille des pongidés (pas de queue, face nue) correspondant a ce que Linné
a appelé Homo sylvestris pour les ressemblances avec l’homme (voir fig 5).
Exemple :
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Australopithecus afarensis ( 3,5 Ma) ; volume du crane 400-550 cc
Ils appartiennent respectivement aux sous familles des Bovinés, ovinés, caprinés,
suinés
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5.4.1.1.4 ORDRE DES CÉTACÉS
L’ordre des cétacés regroupe les mammifères aquatiques avec les membres antérieurs
transformés en nageoires.
L’ours polaire et
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5.4.1.1.5 L’ORDRE DES CARNIVORES
Mammifères dont le régime alimentaire de base est la chaire. Ils possèdent des pattes
munies de griffes qui leur permettent de capturer des proies car la plupart sont
prédateurs. Ils possèdent une dentition à couronne tranchante adaptée à leur régime
alimentaire
Famille des Félidés : Griffes rétractiles, 4 doigts par main et par pied.
Famille des canidés : griffes non rétractiles, 5 doigts par main et par pieds
Familles des rattidés : Rattus rattus = Rat noir, Rattus norvegicus = rat blanc
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Phillops haïtiensis : chauve souris, endémique à Haïti.
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5.4.1.1.10 ORDRE DES MONOTRÈMES
Les monotrèmes (Monotremata) constituent un ordre animal défini par Charles Lucien
Bonaparte en 1838, regroupant des espèces caractérisées par le fait d'être à la
fois ovipares et mammifères : ils pondent des œufs mais allaitent leurs petits.
Comme les autres mammifères, les monotrèmes sont couverts de poils, allaitent leurs
petits et ont un cœur à 4 compartiments ; la mandibule est formée d'un seul os, et il y a
3 osselets dans l'oreille. Cependant ils pondent des œufs et possèdent une ceinture
scapulaire à quatre os. Comme les reptiles. Ils ont un cloaque, c’est-à-dire un unique
orifice pour uriner, déféquer et se reproduire, comme les lézards et les oiseaux
(monotrème signifie mono-trou).
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5.4.1.2 CARACTERES PHANEROPTIQUES DES MAMMIFERES
Robe simple
Robes composés
Blanc moucheté
La couleur des poils est due à la présence d’un pigment noir appelé mélanine. Elle peut
être pure ou eu-mélanine (robe noir) ou dilué feromelanine (responsable des autres
couleurs)
C’est la partie de la zoologie qui traite des oiseaux domestiques et sauvages, elle se
distingue de l’aviculture (avis=oiseau) qui se réfère plutôt à l’élevage des oiseaux de
basse-cour. La terre héberge environ 9000 espèces d’oiseaux
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Ils sont parfaitement adaptés au vol
La tête est reposée sur un cou mobile qui lui permet de ramasser sa nourriture et de
nettoyer avec son bec les plumes tronc.
Les membres antérieurs, les ailes servent au vol, ils se terminent par tris doigts.
Les membres postérieurs ou pattes servent surtout à la marche. Ils se terminent par
des doigts libres ou palmées munie de griffes au nombre de 2 à 3 exceptionnellement
chez l’autruche dont les pattes se terminent par 2 doigts. Selon le mode de vie, les
pattes peuvent être adaptées pour gratter, courir (galliformes) pour marcher dans la
fange (Echassier) Grimper (Psittacidés) percher (colombins)
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5.4.2.3 LES PLUMES CHEZ LES OISEAUX
Les plumes chez les oiseaux se divisent en :
1- Les pennes : ce sont les plumes les plus développées chez les oiseaux. Elles se
divisent en grandes plumes des ailes appelées remuges facilitant le vol ramé et
battu et les Rectrices de la queue qui servent de diriger l’oiseau dans le vol.
(Recter=diriger)
3- Les duvets : ces plumes sont en contact avec la peau. Elles participent dans la
thermorégulation. Son rôle est plus marqué chez les jeunes.
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couleur des oiseaux
NB. L’hypochrome est à la base des couleurs : Bleu, argentée, roux, vert, jaune, et
d’autres combinaisons.
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bandes dans les steppes et les déserts.
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Super-ordre des grimpeurs
Pelicanus occidentalus : Pelican ou grand gazié ; couleur noir avec tête et plastron blanc.
Especes sauvages
Anas discor : Canard sarcelle (sasèl) gris foncé, taches bleus- foncés
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Anas americana : ailes blanches
Gallinula chloropus : poule d’eau a tête rouge (corps noir,bec et tete rouge)
Fulica caribou : poule d’eau a tête blanche, corps noir, bec et tête blancs
Fulica americana : poule d’eau américaine ou canard marron ; corps noir avec tache
blanche sur la queue et sur les ailes, tête rouge, bec blanc avec une tache noire sur la
pointe.
Ordre des ardéiformes ou circoniiformes : quatre doigts bien développés, bec allongé,
ailes longues
Oiseau vivant en bande, couleur rose, quelques taches noires, bec allongé, aile longue.
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Egretta alba : aigrette blanche ou gros crabier blanc, grande taille, jambe noir et bec
jaune.
Bubulcus ibis : garde bœuf, valet, krabié, pic-bœuf. Ailes réduites, couleur blanche, bec
jaune mais jambe grise verdâtre. Adorant le bœuf et les équidés, il se nourrit de tiques.
Buteo ridgwayi : petit malfini de savanne ; espèce unique en Haiti.dos brun, ventre gris
avec des taches rouges sur la cuisse (espèce à protéger)
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Tyto alba : chouette effraie=frize, couleur brun clair, tête et ventre blanc
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5.4.2.5.3.4.1.1 FAMILLES DES PSTACIDÉS
Ex : Anatinga chloroptera : perruche, couleur verte avec une tache rouge sur l’aile,
queue courte et carrée.
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Hirondo rustica : hirondelle de cheminée/
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Dendoica tigrina : Tchitchit kou jòn
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Meleagris gallopavo : Dinde don les races adaptees en Haiti sont Bronzé
d’Amérique et Blanc de beltville( dinde blanche)
Colinus virginianus : colin=kay, oiseau de la taille d’une poule mais ayant une queue et
un bec plus courts. Couleur brune avec des taches noires et blanches. Il se nourrit de
graines de mauvaise herbe et habite les Forêts de Pins.
Espèces sauvages
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Les zoologistes du XIX° considéraient qu'il y avait une classe de poissons, aujourd'hui
ils subdivisent les poissons en deux classes :
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glandes sécrétant un mucus glissant, qui augmente l'hydrodynamisme. Les poissons
osseux possèdent quatre ou cinq paires de branchies recouvertes d'un opercule ossifié,
l'ouïe. Une vessie natatoire leur permet de flotter sans effort à la profondeur désirée.(46
ordres, 437 familles, plus ou moins 23 500espèces)
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Pour cela, des cellules spéciales de la peau sécrètent un mucus qui maintient l'humidité.
Même chez les espèces terrestres ou arboricoles, une partie du cycle de vie est
aquatique. Il existe cependant quelques espèces strictement terrestres.
Il existe 3 ordres chez les amphibiens.
5.4.4.1 ANOURES:
Ordre d’amphibiens dépourvus de queue à l’état adulte, comprenant les grenouilles et
les crapauds. Leur taille varie de 1 cm, chez une espèce de Cuba, à 25 ou 30 cm chez la
grenouille Goliath ou le crapaud géant. Tous les anoures sont adaptés au saut, grâce à
des pattes postérieures très développées, très musclées et dont la longueur dépasse
souvent celle du corps.
(29 familles, 4 380 espèces).
5.4.4.2 GYMNOPHIONES:
5.4.4.3 URODELES:
Ordre d’amphibiens possédant une queue à l’état adulte, et comprenant, entre autres,
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les tritons et les salamandres. Le corps des urodèles est allongé, terminé par une
longue queue. Leur aspect général est celui de lézards. On les en distingue toute fois
facilement par la lenteur de leurs mouvements et par leur peau, constamment humide,
qui est nue et dépourvue des écailles qui recouvrent le corps des lézards.(10 familles,
470 espèces)
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5.4.5 LA CLASSE DES REPTILES
Nom usuel désignant les membres de la classe de vertébrés comprenant les serpents,
les lézards, les tortues, les crocodiles et de nombreuses espèces fossiles éteintes, tels
les dinosaures. On rencontre des reptiles dans toutes les régions tempérées et
tropicales du monde, mais, animaux «à sang froid», ou poïkilothermes (c’est-à-dire dont
la température corporelle dépend de la température de leur environnement), ils ne
peuvent vivre dans les régions trop froides du globe. Parmi les serpents, seule la vipère
péliade se rencontre au-delà du cercle polaire arctique. Les oiseaux et les mammifères
sont considérés comme les descendants des reptiles.
5.4.5.1 CHELONIENS:
Ordre des reptiles appelés tortues. Ils sont de forme ovale, entourés d'une double
carapace osseuse et écailleuse, dont sortent une tête munie d'un bec corné, deux paires
de courtes pattes (ou nageoires selon les espèces) et une courte queue.
(11 familles, 294 espèces)
5.4.5.2 CROCODILIENS:
Ordre des grands reptiles, comprenant le crocodile, le gavial, l'alligator et le caïman. Ils
possèdent une longue gueule d'énormes mâchoires. Ils sont les plus évolués des
reptiles. (3 familles, 23 espèces)
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5.4.5.3 RHYNCHOCEPHALES
Ces animaux, qui ressemblent à des lézards, sont les derniers représentants d'un
groupe des reptiles qui prospéraient il y a plus de200 millions d'années. On le retrouve
en Nouvelle-Zélande et ils peuvent rester actifs jusqu'à -10 °C.(1 famille, 2 espèces)
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6 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Manuel de zoologie
MORIN C., 2008. État des connaissances sur cinq mammifères de milieux
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aquatiques et intérêt de leur prise en compte dans le Plan régional d'actions en
faveur des tourbières (PRAT). Conservatoire régional des espaces naturels de
Franche-Comté, Ligue pour la protection des oiseaux Franche-Comté, 16 p.
RUSSO D., JONES G. & MIGLIOZZI A., 2002. Habitat selection by the
Mediterranean horseshoe bat, Rhinolophus euryale (Chiroptera: Rhinolophidae) in
a rural area of southern Italy and implications for conservation. Biological
conservation, 107 : 71-81.
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