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Day Trading - L'art du trading, avec un trader reconnu en guest !

L'une des règles la plus importante du Day Trading est la suivante : Vous devez TOUJOURSentrer un ordre "Stop Loss" immédiatement après
l'ouverture de toute nouvelle position...

C'est bien la le principe le plus important du Monde du Day Trading (de même que celui de toujours fermer vos positions le jour-même où vous les
avez ouvertes mais nous reparlerons de ce sujet dans une future colonne).

Un ordre " STOP LOSS " est, en français, un ordre à " SEUIL DE DECLENCHEMENT ". C'est un ordre qui se déclenchera automatiquement au
cours que vous aurez spécifié.
Ce type d'ordre peut être utilisé pour RENTRER sur des trades " long " (à la hausse) mais il sera en général surtout utilisé pour PROTEGER VOS
POSITIONS.

Très IMPORTANT !...


Il est tout à fait essentiel pour moi que vous n'utilisiez que des ordres " MARKET " (à tout prix) pour vos ordres " STOP LOSS " et non pas des
ordres " LIMIT ".

Un ordre " STOP LIMIT " pourra en effet très bien ne PAS être exécuté si votre " limite " est trop serrée ou/et que votre cours chute ou grimpe trop
rapidement au moment où votre cours de déclenchement sera atteint...

Il est donc tout a fait essentiel, pour vous " garantir " de vraiment protéger votre position et votre capital, de n'utiliser que des BUY STOP MARKET
et SELL STOP MARKET (si vous êtes intéressé(e) pour que j'écrive un jour une colonne détaillée sur comment utiliser exactement tous ces types
d'ordres, n'hésitez pas à m'envoyer un e-mail pour me le faire savoir … mon but en écrivant ces colonnes et en partageant ainsi mon expérience
du Trading avec vous est de tout simplement parler de ce qui VOUS intéresse le plus...).

Si vous utilisez un ordre STOP LIMIT c'est un peu comme si vous conduisiez en pensant que votre vie est protégée par votre ceinture de sécurité
mais que vous n'êtes pas vraiment sûr que celle ci fonctionnera parce que vous avez décidé d'utiliser un modèle qui a la réputation, dans
certaines situations, de ne pas fonctionner !

Il est donc aussi tout à fait indispensable et vital que vous définissiez toujours le montant maximum de vos PERTES éventuelles AVANT même de
rentrer sur un trade.

AVANT même d'entrer votre ordre d'achat (ou de vente à découvert) sur le logiciel de votre courtier, il faut que vous ayez défini le COURS / PRIX
auquel vous serez prêt à " prendrez votre perte " si ce trade ne va pas dans le sens que vous souhaitiez.

Ce point/cours " clé " doit bien sûr être non pas un montant fixe comme trop de traders ont le tort de le définir ( genre " à -1/2 point je sort de tous
mes trades... ") mais bien au contraire un point très précis, très logique, basé sur la " vie " et sur le " comportement et l'humeur " de votre titre ce
jour là et les jours précédents. Vous devez étudier ses résistances, ses supports, intraday, journaliers, ses points de retournements, les chiffres
entiers dans les parages auxquels ils pourrait se retourner ainsi bien sur que de nombreux autres critères. Ce sera le seul moyen de limiter au
maximum les chances que votre ordre STOP LOSS soit déclenché tout en limitant aussi le montant de votre perte, dans le cas où celle-ci devra
être prise...

Ce sera donc un point/cours auquel vous aurez le minimum de chances de voir votre " STOP " être touché... mais aussi un point auquel, lorsque
votre " STOP " sera déclenché, votre perte restera minimale et tout à fait " raisonnable ".

Il y a ENORMEMENT de détails à apprendre pour optimiser l'utilisation des ordres MARKET, LIMIT et STOP et il est vraiment vital à votre "survie"
dans les marchés boursiers que vous les utilisiez très efficacement...

Quel type d'ordre " STOP " utiliser ?...


Si vous tradez à la HAUSSE (" long " en anglais), dès que l'achat de vos titre est confirmé par votre courtier, entrez alors immédiatement un
"SELL STOP MARKET" (VENTE A SEUIL DE DECLENCHEMENT) à un point précis AU-DESSOUS de votre prix d'achat. Cela protégera votre
position au cas où cette action se retournerait contre vous.

Si vous tradez à la BAISSE (" SHORT " en anglais), dés que l'exécution de votre "SHORT SELL" (VENTE A DECOUVERT) sera confirmée par
votre courtier, entrez alors immédiatement un "BUY STOP MARKET" (ACHAT A SEUIL DE DECLENCHEMENT) à un point précis AU-DESSUS
de votre prix d'entrée (prix de VENTE de la position " SHORT " que vous venez d'ouvrir) pour protéger cette position au cas où cette action se
retournerait contre vous.

Il est aussi TRES IMPORTANT de noter que vous devrez absolument demander au COURTIER que vous considèrerez utiliser si les ordres "
STOP " sont bien sauvegardés sur LEURS SERVEURS/LOGICIELS ou pas. Si ce n'est pas le cas, cela signifie que si votre ordinateur crash par
exemple juste après que vous ayez entré votre ordre STOP ou que vous perdez votre connexion Internet ou tout autre " cata " du même genre...
VOTRE POSITION ET VOTRE CAPITAL NE SERONT PAS PROTEGES COMME ILS LE DEVRAIENT !...

Par contre, si vous tradez avec un courtier digne de ce nom (et des commissions que vous lui payerez...), il CONSERVERA vos ordres STOP sur
ses serveurs et donc, dès que votre ordre sera entré et confirmé par leur logiciel comme valide, VOUS SEREZ ALORS PROTEGE, QUEL QUE
SOIT CE QUI SE PASSERA sur votre ordinateur, sur votre liaison Internet, si votre fille de 4 ans débranche tout d'un coup votre ordinateur
(comme la mienne me le fait régulièrement " pour s'amuser " !!!)), si votre maison s'écroule ou tout autre " imprévu " de la vie. Votre CAPITAL
SERA QUAND MEME PROTEGE et c'est bien sûr là l'essentiel !!!
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Exemple chiffré...
Supposons maintenant par exemple que vous veniez d'acheter 500 actions de INTEL au cours de $48.
Votre SEULE PRIORITE, dans les SECONDES qui suivront la confirmation de votre ordre d'achat, devra alors être d'entrer immédiatement un
ordre "VENDRE 500 INTC au seuil de déclenchement $47,3 (par exemple)".
Dès que cet ordre sera entré, vous pourrez alors vous relaxer(ce qui est tout à fait primordial dans mon style personnel de Day Trading...
contrairement aux traditionnels day traders " fous " et super stressés que l'on connaît généralement !) sachant que, dans le PIRE des cas, vous ne
perdrez sur ce trade qu'un maximum d'à peu près $0,7 (soit 1.4%), selon le " slippage " que vous subirez.
La majeure partie de votre capital sera ainsi PROTEGEE et c'est bien là votre principal règle de survie dans le Monde du Trading. Sans
l'application de cette règle, tout progrès sera impossible ou voué de toutes façon à l'échec un jour ou l'autre...

L'ordre " STOP LOSS " vous apporte donc une tranquillité d'esprit tout à fait essentielle pour moi et qui vous permettra d'éliminer le facteur " stress
" trop souvent lié au Trading. Il ne tient qu'à vous de l'utiliser et de l'utiliser efficacement.

Pour illustrer ce point, je vais vous parler d'une petite anecdote qui m'est arrivée une année, en vacances de Noël, au soleil de la Jamaïque...

Après quelques jours d'un farniente acharné, je ne "tenais plus" et il devenait urgent que je trouve un moyen de faire au moins un trade.
N'ayant pas mon portable avec moi, la seule personne aux alentours ayant un accès à l'Internet était le directeur de notre hôtel. Après quelques
bavardages autour d'un " strawberry Daiquiri ", il me donna son accord pour utiliser son ordinateur...
Un rapide coup d'oeil au marché me permet alors d'identifier un signal d'entrée "P2 (tm)" sur l'une de mes actions préférées (le " P2 (tm) " est un
signal d'entrée que j'utilise régulièrement ainsi que toutes celles et ceux qui se sont formés à mes techniques).
En l'espace de quelques secondes, j'achète donc 560 YAHOO...
Dans la seconde qui suit la confirmation d'exécution de mon ordre d'achat, je rentre bien sûr par réflexe un ordre " Stop Loss " pour protéger cette
position.

Tout d'un coup, moins d'une minute plus tard, BOUM !!!! L'ordinateur s'éteint, toutes les lumières s'éteignent, la musique s'éteint, tout l'hôtel
s'éteint! Coupure générale d'électricité!!!! Aie Aie Aie !
Je court immédiatement voir le directeur (qui était en train de finir de siroter le nième Daiquiri que je lui avait offert pour l'amadouer... ) en lui
demandant ce qu'il se passe.
Je lui explique que je viens d'acheter, à travers son ordinateur, pour un gros paquet de dollars d'un titre sur les marchés USA et cela le panique
alors bien sûr immédiatement! (si, par contre, je n'avais pas entré mon " Stop Loss ", ce serait bien sûr MOI qui serait alors le plus paniqué des
deux !!! CQFD)

Quelques instants plus tard, le courant est rétabli. Je me reconnecte et constate alors que mon Stop Loss n'a pas été déclenché. Parfait ! Mieux
encore, la qualité de mon signal d'entrée est confirmée puisque quelques minutes plus tard je suis en mesure de prendre un profit de 1,5% sur ce
trade(en moins de 9 minutes). Sans hésiter, je prends ces quelques FF12000. Je rejoins alors ma famille et le reste des estivants à la plage, un
grand sourire aux lèvres... ils ne sauront bien sûr jamais le grand plaisir " intellectuel " que je viens d'avoir en plus de la satisfaction financière
d'avoir gagné en quelques minutes de quoi rester quelques jours de plus à la Jamaïque!

Donc, s'il vous plait, promettez moi de TOUJOURS entrer un ordre Stop Loss pour protéger chacune de vos positions... car vous ne savez jamais
ce qui pourrait un jour vous "couper" du marché et du contrôle de votre capital! (et n'oubliez jamais bien sûr d'annuler votre ordre STOP LOSS si
vous êtes sorti d'un Trade avec un profit et que votre ordre STOP n'a donc jamais été déclenché!)

La deuxième règle la plus importante en Day Trading : vous devez TOUJOURS fermer toutes vos positions avant la FIN de la journée !
Voici POURQUOI...

La deuxième (qui pourrait tout aussi bien être une " première ex-aequo "...) règle d'or du Day Trading est donc la suivante : vous
devez TOUJOURS fermer toute position ouverte en tant que " Day Trade " AVANT LA FERMETURE OFFICIELLE des marchés, LE JOUR
MEME où cette position aura été ouverte.

Il n'y a AUCUNE EXCEPTION à cette règle... et à chaque fois que vous déciderez de l'outrepasser, vous ferez encourir des risques énormes à
votre capital. Vous donnerez " de facto " le contrôle de votre argent à des éléments qui seront totalement extérieurs à votre champ d'action et
d'intervention et qui seront aussi totalement IMPREVISIBLES !!!

Quelle est la justification de cette règle ? Tout simplement qu'elle vous permettra de totalement contrôler le montant de vos pertes sur
chacune de vos positions et ce à " l'intérieur " (intraday) d'un même jour et au cours d'une même séance boursière.

En revanche, dès lors que vous déciderez de garder une position jusqu'à une seule seconde " juste après " la fermeture d'une séance boursière,
vous exposerez alors votre capital aux RISQUES ENORMES que présentent les fameux " GAPS (1) " d'ouverture des titres qui sont si fréquents
de nos jours.

Soyons plus précis... Supposons par exemple que vous ayez acheté 1000 titres de MICROSOFT à 10h42 un beau matin, au cours de $60 et que,
ce jour là, MICROSOFT ait décidé de couler de 10 points (peu importe les raisons). La chute de MICROSOFT à l'INTERIEUR de cette journée va
se faire PROGRESSIVEMENT. MICROSOFT va passer de 60 à 50 en vous offrant une chance de prendre votre perte tant qu'elle sera encore "
petite et acceptable ", à 59,9, à 59,8, à 59,7, à 59... et bien sur aussi à 58, 57, 56 etc. VOUS aurez donc la POSSIBILITE bien réelle de
DEFINIR et DECIDER DE VOTRE PERTE (en ayant bien sûr aussi A L'AVANCE, décidé du montant MAXIMAL ACCEPTABLE pour vous). Les
cours, à l'intérieur d'une même séance boursière, évoluent donc PROGRESSIVEMENT.
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En revanche, dés lors que vous déciderez de garder une position juste après la fermeture des marchés, vous exposez alors tout votre capital au
risque énorme de voir une très mauvaise nouvelle (sur votre titre, sur un autre titre du même secteur ou sur l'économie en général(nationale ou
internationale)) être publiée entre la fermeture OFFICIELLE au jour X et la réouverture au jour X+1. Une telle mauvaise nouvelle pourra très bien
alors faire CHUTER D'UN COUP le cours de votre titre et créer ainsi un cours d'ouverture très INFERIEUR au cours de la fermeture précédente.
Dans ce cas, le concept d'évolution PROGRESSIVE des cours ne sera plus du tout présent. MICROSOFT pourra très bien fermer un lundi soir a
60 pour réouvrir le mardi matin à 50 et il n'y aura alors ABSOLUMENT RIEN que vous puissiez faire pour " limiter " votre perte sur cette position.
Vous vous retrouverez avec une perte nette de 10 points sur cette position (soit 16%) sans avoir jamais eu la moindre chance de prendre
cette perte lorsqu'elle était plus faible!

Voilà donc toute la différence entre le CONTROLE BIEN REEL DE VOS PERTES que vous avez sur une position de DAY TRADING et la
PERTE TOTALE DE CONTROLE de votre capital à laquelle vous serez exposé avec TOUTES les autres formes de trading (swing T rading, long
terme etc...) ou d'investissements traditionnels. Il est aussi à noter qu'en Day Trading, nous prenons souvent des positions qui représentent la
totalité de notre capital de trading (voire même le double ou plus en " margin " / effet de levier) et il est donc d'autant plus essentiel de contrôler à
chaque instant le montant de nos pertes et leur incidence sur notre capital total.

Le passé des marchés boursiers est riche en exemples de " gap down " où des titres soit disant aussi solides que APPLE, INTEL, XEROX, IBM
etc. ont été l'objet de gaps down de 10, 20 et même 50%!

Donc pour ceux qui avaient des positions importantes sur ces titres, ils se sont réveillés en ayant perdu des sommes monstrueuses en l'espace
d'UNE NUIT, et ce sans qu'ils n'aient jamais pu faire quoi que ce soit pour limiter ces pertes ou les contrôler !

C'est l'une (il y en a beaucoup d'autres !) des raisons pour laquelle je trouve le day trading tellement fantastique et moins risqué que d'autres
formes de trading et d'investissement (quant au contrôle de notre argent que nous avons à chaque instant)...

On dort aussi tellement mieux chaque soir lorsque tout notre capital est en "cash"!

Peu importe pour nous ce que vont faire les " futures " en " pré marché " avant l'ouverture, ce que va faire le marché à l'ouverture etc... Tout ce "
stress " et toute cette incertitude ne font plus partie de notre Monde... Plutôt agréable comme situation non ?

A très bientôt,

GLT

(1) GAPS : un " gap " (différence de cours) est constitué par la DIFFERENCE entre le cours d'ouverture d'un titre au jour X et son cours de
fermeture au jour X-1. Ce gap peut être " up "(haussier) si le cours d'ouverture est supérieur à celui de fermeture... ou il peut être " down "
(baissier) dans le cas inverse

Note 1: dans la réalité des marchés il est possible de trader après la fermeture officielle des marchés mais les risques posés par des " gaps "
soudains restent bien sûr alors 100% PRESENTS durant cette période. Lorsque je parle de toujours fermer vos trades " AVANT la fermeture des
marchés ..." je veux bien sûr parler de AVANT la fermeture OFFICIELLE des marchés (16h heure, heure de New York pour les marchés USA) et
non pas AVANT la fin de ce que l'on appelle le " after hours " (qui lui s'étend de 16h à 18h30) qui présente bien sûr toujours tous les risques
expliqués ci-dessus puisque la majorité des communiqués de presse aux conséquences parfois catastrophiques sont souvent publiés dans ces
heures là, à 16h01, 16h05, 16h30 etc...
Ils sont aussi parfois publiés juste AVANT l'ouverture du marché officiel le matin dans cette période appelée " pré market ", entre 8h et 9h30 heure
de New York.

Note 2: il existe un cas très rare où la cotation d'un titre peut être interrompue durant une même séance boursière. Cela s'appelle le " halting " et
cela pourrait alors s'apparenter à un " gap " intraday mais comme de toutes façons RIEN ne nous permet d'éviter ce problème là, il faut donc faire
avec... Cela ne m'est arrivé qu'une seule fois dans ma " carrière " de Trader et sur des milliers de trades. C'était sur Apple Computer, et le titre a
en fait réouvert un peu plus tard, presque là où il avait été " halted " (interrompu).

Note 3 : Notez bien que tout ce que j'explique ici s'applique bien sur aussi si vous tradez à la baisse, en " shorting " (vente à découvert) et qu'un
titre " gap UP " (ouvre très à la hausse) sur votre position...

Il est absolument vital que vous appreniez à Trader à la BAISSE … tout autant qu'à la HAUSSE et ce sans aucune opinion préconçue !

L'action de spéculer à la BAISSE est connue dans le Monde anglophone sous le terme de faire des Trades « SHORT ». En Français,
l'appellation la plus courante pour ce type de spéculation est « Vente à Découvert » (VAD).

J'utiliserai dans cette colonne le terme « SHORT »(ou « shorter ») plutôt que celui de « VAD » ou de « Vente à Découvert » pour la simple raison
que c'est celui que j'utilise constamment à mon « aire de jeu » favorite... le NASDAQ. C'est aussi le terme le plus couramment utilisé par les
Traders de tous pays qui sont actifs sur le NASDAQ.

Le contexte du marché de ces dernières années est tout à fait idéal pour illustrer et rappeler la nécessité ABSOLUE d'apprendre à Trader à la
BAISSE si vous voulez vraiment vous donner toutes les chances de gagner le maximum d'argent dans les marchés... et si vous êtes
vraiment prêt(e) à vous lancer sérieusement et dans les meilleures conditions possibles dans cet Art fascinant et aux potentiels de profits illimités
qu'est celui du Trading.

Beaucoup d'entre-vous m'ont envoyé des e-mails au cours de ces dernières semaines avec des questions sur ce sujet qui intimide
malheureusement trop souvent les débutants, les amateurs Traders et toutes celles et ceux qui n'arrivent pas à progresser (bien que, sans raison
valable, puisqu'il est tout aussi facile de Trader à la baisse qu'à la hausse... comme pour beaucoup de choses, ce n'est qu'une question
d'apprendre à le faire).
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Je vous recommande bien sûr vivement d'étudier tous les DETAILS des techniques et de l'approche psychologique du « Shorting » dans un cours
ou ouvrage de qualité (difficile à trouver au milieu de tout ce qui est publié depuis quelques temps … mais pas impossible ;-) ) avant de vous
lancer dans votre tout premier trade « short ».

Les « généralités » sur le sujet du « shorting » que je vais décrire ci-après ne sont bien sûr que des... généralités! Elle ne sauraient en aucune
manière remplacer une étude complète et détaillée de ce sujet.
Le contexte de cette colonne est toujours avant tout informatif et initiatique, du à l'espace limité disponible.

Mon but principal dans le cadre de cette colonne sera donc de vous décrire le contexte et le fonctionnement génériques du « Shorting » et
surtout de vous convaincre, je l'espère, de la NECESSITE ABSOLUE d'apprendre le plus rapidement possible à maîtriser cette technique et à
l'appliquer à chaque fois que le marché vous indiquera clairement que, à un instant donné, le meilleur moyen de gagner de l'argent est de
spéculer à la baisse !

Pour dissiper tout doute que vous pourriez avoir, sachez qu'il est vraiment tout aussi facile de Trader « short » que de Trader à la hausse et il n'y
donc vraiment aucune excuse pour « laisser aux autres » le plaisir de profiter égoïstement de ces jours où « tout coule »… et où seule une
minorité de Traders s'en met plein les poches, aux dépends de tous les autres intervenants.

Il ne tient donc vraiment qu'à VOUS MEME de décider d'avoir le plaisir de faire enfin partie de cette « minorité »

Clarifions tout d'abord les termes couramment utilisés...

Lorsque vous allez «LONG» sur un titre, cela signifie que vous commencez par l'ACHETERavec l'espoir de pouvoir ensuite le revendre plus tard
à un cours plus élevé et dégager ainsi un PROFIT du à la différence entre votre PRIX DE VENTE... et votre PRIX D'ACHAT.

Lorsque vous initiez un trade «SHORT», vous commencez tout simplement cette fois par VENDRE ce titre... pour ensuite le
RACHETER plus tard, à un cours plus bas (si tout se passe bien) et dégager ainsi aussi un PROFIT du à la même différence entre votre PRIX DE
VENTE... et votre PRIX D'ACHAT.

Quiconque est actif dans les marchés et se refuse à pratiquer la VAD / SHORTING (ou ne sait pas le faire) est exactement comme quelqu'un qui
viendrait de s'offrir une toute nouvelle Porsche mais qui déciderait de ne jamais prendre des virages que … à DROITE !!!
L'heureux propriétaire de ce beau joujou déciderait donc, par peur ou par simple manque de connaissance, de ne JAMAIS de prendre de virage à
gauche !. Vous imaginez la situation… !!!
Ce « demi » conducteur pourra bien sûr très bien conduire « un peu » son nouveau jouet mais vous pouvez facilement imaginer le nombre TRES
LIMITE d'endroits sympas qu'il lui sera donné de visiter !!!

Donc, pour moi, une personne qui se dit ou qui se veut « trader actif / sérieux » et qui veut « vraiment se donner toutes les chances de réussir »
mais qui ne spécule qu'à la HAUSSE est exactement dans la même situation !!!

«Shorter» une action est donc tout simplement l'acte de spéculer sur le fait que le cours de cette action va BAISSER, ni plus, ni moins… Pas
besoin de chercher midi a quatorze heures…
Si vous voyez ou si vous êtes persuadé (basé sur une stratégie très précise bien sûr) que l'un de vos titres est en train de couler … il n'y a bien
sûr qu'une seule chose à faire pour en profiter allègrement, « SHORTER » !

Je suis sûr que vous savez très bien de quoi je veux parler … vous savez, ces jours où même votre fils de 7 ans qui regarde les graphes sur votre
écran pourrait vous dire « … Ouh la la Papa (ou Maman ;-) ), TOUT COULE !!! tout est dans le rouge… ».
Ces jours là, 98% des intervenants en Bourse se contenteront généralement de seulement OBSERVER PASSIVEMENT ce qui se passe… soit
en se lamentant sur leurs positions « longues » (à la hausse) qui diminuent de valeur à vitesse grand V, soit en jouant au jeu si suicidaire de
« … ça coule, alors je vais en acheter encore plus… c'est encore moins cher, non ?… et puis, ça peut vraiment pas descendre beaucoup plus bas
à ce prix là !… » (parlez de ça à toutes celles et ceux qui ont joué à ce jeux suicidaire sur les 2 dernières années « …Oh ! CISCO est tellement
moins cher à ce cours… et YAHOO… il était à $120 et il est aujourd'hui à $60… quelle « solde » .. je vais en prendre 500 de plus !… » etc.).

2 ou 3% des intervenants eux, par contre, sont on ne peut plus ACTIFS dans de telles situations et ils sont surtout très OBJECTIFS quand à la
direction des marchés.
Après avoir acquis les connaissances nécessaires pour PROFITER financièrement de ce genre de baisse, ils sont toujours les premiers à
« gagner de l'argent pendant que tous les autres en perdent ! » … Il ne tient donc toujours vraiment qu'à VOUS MEME de décider de passer du
groupe hyper majoritaire des 98% qui se refusent à spéculer à la baisse … à celui minoritaire de ces 2% !

En bourse, il ne faut surtout pas se leurrer … chaque jour, une MINORITE de Traders empochent ce que la MAJORITE des autres, moins
compétents, se plaisent à leur donner (de par leur manque de connaissance, expérience et discipline).

Parlons un peu maintenant de l'aspect purement « pratique » du Shorting…

Lorsque vous « SHORTEZ », votre courtier s'occupe bien sûr automatiquement de TOUT pour vous… Tout ce que vous avez à faire pour
« Shorter 100 titres de MSFT » est d'en donner l'ordre à votre courtier en appuyant sur le bon bouton sur votre logiciel de Trading et vous vous
retrouverez ainsi avec une position de « -100 MSFT ».

Vous passerez ensuite plus tard un ordre d'ACHAT pour couvrir cette position et vous retrouver alors avec un profit/perte égal au « prix de vente –
prix d'achat », tout simplement (peu importe que vous ayez VENDU avant d'ACHETER … ou fait l'inverse).

Donc si vous Shortez 1000 MSFT à $80 et les rachetez 2 heures plus tard à $78, vous aurez gagné $2000 (à peu près 2000 euros), tout
simplement.

Si votre courtier ne vous offre pas l'option de « shorter », comme certains le font malheureusement encore, changez tout simplement de courtier
pour en trouver un qui vous offre tous les outils nécessaires et surtout aussi, les plus performants (vous pouvez cliquer sur le bouton « Courtier »
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dans le menu de mon site web pour plus d'informations sur les courtiers que j'utilise personnellement) … Il va sans dire que le choix d'un courtier
de qualité est bien sûr tout à fait critique pour votre Trading.

Il est aussi important de mentionner la fameuse règle du « uptick » qui s'applique sur le NASDAQ et qui ne vous autorise à entrer sur une position
« short » que lors d'un mouvement/sursaut de hausse « intraday », même si celui-ci ne dure que quelques secondes…

Là aussi, l'étude d'un ouvrage technique de qualité sur ce sujet vous donnera tous les détails de cette règle qui est en fait très facile à comprendre
et à gérer (sachez par exemple, et contrairement à ce que pensent trop de Traders, que vous pouvez quand même très bien entrer un Trade
« SHORT » sur un « downtick » … dès lors que vous le faites avec un ordre « LIMIT » un centième (ou plus) au-dessus du cours actuel).

En comparaison d'un trade «LONG», vous lirez aussi souvent qu'un trade «SHORT» comporte une part de risque « illimité » en ce qui concerne
votre capital (dans la mesure bien sûr où vous n'avez pas la discipline de prendre vos pertes tant qu'elles sont encore « petites »).

Pourquoi le risque est-il ainsi théoriquement « illimité» ?… tout simplement pour la raison suivante.
Lorsque vous tradez «LONG», vous achetez par exemple 100 titres de XYZ à 50$. Votre position totale est alors de 5000$.
Le scénario le « pire » qui puisse vous arriver … c'est que le cours de votre titre commence à descendre et que vous ne preniez pas votre perte
(même si vous deviez bien sûr la prendre, comme vous le savez, à travers un ordre « Stop Loss » et tant qu'elle était encore très faible…) ou
même carrément qu'une « faillite » fasse chuter le cours de ce titre … à 0. La perte totale et « maximale » sur cet investissement sera alors bien
sûr vos 5000$ (en supposant que vous n'ayez utilisé aucun « effet de levier / margin »).

Par contre, lorsque vous tradez «SHORT», vous commencez par VENDRE 100 actions de XYZ à 50$, tout en spéculant que le cours de XYZ va
aller à la BAISSE et que vous serez donc en mesure de racheter ces 100 actions à un moment plus avancé de la journée ou dans les jours ou
mois à venir, à un cours PLUS BAS.
Si ce titre commence alors à MONTER, il n'y a en fait aucune « limite » à ce qu'il monte « indéfiniment » (ce qui est bien sur la logique « très
long terme » des marchés boursiers, sur plusieurs années, pour des titres de qualité) ... et il n'y a bien sûr alors aucune « limite » non plus à ce
que vous pourriez théoriquement perdre sur cette position (contrairement donc à la baisse d'un trade «LONG» où le cours de l'action ne peut bien
sûr pas descendre plus bas que ZERO).

En d'autres termes, si vous vendez «SHORT» Microsoft à 80$ et que vous décidez par exemple (contre toutes les règles de base du day trading
bien sûr) de garder cette position «OVERNIGHT» et de la garder ensuite plusieurs mois ou plusieurs années sans jamais avoir la discipline de
«prendre votre perte»... si 3 ans plus tard Microsoft est à 300$, vous aurez alors PERDU 220 $ par action (80$ - $300) alors que votre
« investissement initial » était de seulement $80 par action. Et rien ne dit bien sûr que MSFT ne continuera pas de monter « indéfiniment »… (en
réalité, dans une telle situation, votre courtier vous aura généralement contacté bien avant d'arriver à une situation pour y couper court).

Sur notre exemple de Microsoft, si vous aviez par exemple initialement vendu «SHORT» 100 actions à 80$ (soit une position totale et un capital
utilisé de 8000$) et que vous ayez besoin de racheter ces actions à 300$, vous aurez donc perdu 220$ x 100 actions = 22000$... sur une position
initiale/investissement initial de «seulement» 8000$ (mais la aussi, comme expliqué ci-dessus, votre courtier vous aura généralement contacté
bien avant que MSFT atteigne le cours de $300 !!!).

Voilà donc ce que signifie ce concept de «pertes illimitées» sur des positions «SHORT» que vous aviez peut-être déjà lu ou remarqué dans des
articles…

Pour cet exemple de Microsoft, j'ai utilisé une échelle de temps de plusieurs années pour être réaliste mais quiconque serait suffisamment
« indiscipliné » pour ne pas couvrir un trade «SHORT» (ou tout autre type de trade) sur une période aussi longue et prendre sa perte comme
il/elle le devrait, BIEN PLUT TOT, les probabilités sont très fortes que cette personne ne soit de toutes façons vraiment pas fait(e) pour être un(e)
Trader…

Il est aussi important de noter que en ce qui concerne le « day trading » pur, cette situation ne devrait jamais* vous arriver et ce concept de
« perte illimitée » ne devrait pas s'appliquer à vos positions dès lors que vous appliquerez rigoureusement toutes les règles VITALES de base du
« day trading » (entrer un « STOP LOSS »(voir mes rubriques précédentes) sur toute position, fermer toutes vos positions avant la fermeture des
marchés officiels etc…).

C'est donc pourquoi, de même que sur toute position «LONG», il est absolument VITAL que vous entriez vos ordres « Stop Loss » pour protéger
vos positions «SHORT» afin d'éviter que l'une d'entre elle ne tourne au cauchemar.

Un « Stop Loss » pour une position «SHORT» sera bien sûr un «BUY STOP MARKET» (ordre d'achat à seuil de déclenchement) positionné
intelligemment en fonction de critères très précis et bien sûr au-dessus de votre prix d'entrée.

Il est aussi absolument VITAL que vous clôturiez toujours vos positions SHORT à la fin de la journée afin de ne pas exposer votre capital aux
éventualités toujours possibles d'un «GAP» haussier à l'ouverture le matin suivant (GAP qui peut aussi arriver en « after hours market » après 16h
(heure New York) si vous tradez le NASDAQ).

Si vous avez un «SHORT» sur XYZ à 80$ aujourd'hui et que, dû à de très bonnes nouvelles publiées pendant la nuit, XYZ ouvre le lendemain à
110$, vous vous retrouverez alors à perdre votre chemise sans que vous ne puissiez rien y faire et vous n'aurez bien sûr jamais eu l'option de
prendre votre perte et de couvrir votre position à 85, 90 ou à 100 puisque sur un «GAP», le cours ne sera jamais passé par ces prix!

Dans un pur «DAY TRADE», si vous vendez «SHORT» à, par exemple, 100$ et que le cours monte aux environs de 101$, votre Stop Loss
devrait alors être déclenché et, même sur un mouvement rapide, vous devriez alors être sorti de ce trade très rapidement et ce avec une perte
« limitée » et d'un montant tout à fait acceptable.

Même s'il y a beaucoup de «décalage/slippage » (=différence entre le cours auquel votre ordre est exécuté et le cours auquel était le titre au
moment de l'entrée de votre ordre) et même si votre «BUY STOP MARKET» est seulement exécuté à 101,5 ou 102 (dans le cas extrême d'une
action qui monte vraiment à pleine vitesse), vous serez au moins « sorti » de ce mauvais trade et la grande majorité partie de votre capital aura
quand même été protégée et c'est bien sûr toujours là l'essentiel.
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Bien sûr, si vous n'entrez pas votre Stop Loss comme vous auriez du le faire et/ou si vous ne prenez pas votre perte là où vous devriez la prendre
et/ou si vous décidez, totalement en opposition avec la règle No.1 du DAY TRADING, de garder une position «SHORT OVERNIGHT»(après la
fermeture des marchés le jour où vous l'avez ouverte, exposant ainsi votre capital aux «GAPS» d'ouverture du marché) … et bien dans toutes ces
situations, le concept de «risque illimité» s'appliquera bien sûr alors à votre position … mais, comme toujours, il ne tiendra qu'à VOUS MEME et à
votre DISCIPLINE que cela n'arrive jamais.

Pour être parfaitement clair, n'oubliez jamais aussi qu'un « Stop Loss » ne protégera jamais vos positions «OVERNIGHT / SWING» (comme
vous le savez si vous avez lu ma colonne précédente), et c'est pourquoi, une fois de plus, il est essentiel que vous réalisiez et acceptiez le fait
que le plus IMPORTANT pour votre survie en tant que «Day Trader» est que vous fermiez bien toutes vos positions ouvertes AVANT la
fermeture du marché officiel, le jour même où vous les aurez ouvertes.

Trader est une activité pour « adultes matures et responsables » et il n'y a que DEUX façons de trader: «LONG» et «SHORT». Si vous décidez de
trader seulement «LONG», vous raterez donc de très nombreuses opportunités de gagner de l'argent. La décision ultime de le faire ou pas … est
bien sûr toujours entre vos mains.

Que vous soyez sur un marché «Bull»(à la hausse), sur un marché «Bear» (à la baisse), ou sur un marché sans tendance, il y aura bien sûr
TOUJOURS des opportunités de «SHORTING».

Rappelez-vous que chaque fois que le marché et/ou que les actions que vous suivez couleront à la baisse de manière très claire la SEULE
FACON de continuer efficacement à gagner de l'argent en les tradant sera bien sûr en le faisant «SHORT» !... Si dans une telle situation vous
décidez, envers et contre tout, de trader quand même uniquement «LONG» dans un tel marché à la baisse, vous ferez alors ce que l'on appelle
du «BOTTOM FISHING» (concept d'essayer de deviner (consciemment ou pas !) les points les plus bas des mouvements, juste avant les
retournements à la hausse et donc … d'ACHETER lorsque tout descend !!!! … et croyez-moi, ce concept en a ruiné plus d'un avant vous !).

Réfléchissez un moment à l'exemple suivant: supposons que vous arriviez sur un champ de courses et que dès votre arrivée vous réalisez que ce
jour-là, neuf chevaux sur dix courent dans le sens des aiguilles d'une montre et un seul court en sens inverse; allez-vous quand-même miser
vos 10000$ sur le seul cheval qui court en sens inverse des autres? Bien sûr que non! Et bien pourtant c'est exactement ce que font tous les
investisseurs et traders qui s'astreignent à vouloir acheter des actions dans un marché qui coule … en se disant qu'ils sont meilleurs que les
autres et que eux savent que « le marché va s'arrêter de couler … juste ici ! ».

Voici quelques autres réflexions pour illustrer plus avant combien il est vital que vous appreniez à «SHORTER»…

1) Cela va accroître à 100% vos chances de gagner de l'argent sur de forts mouvements à la baisse que vous auriez autrement ignorés et ratés si
la seule situation que vous étudiez et recherchiez était des mouvements à la hausse.

2) Les actions chutent habituellement beaucoup plus vite qu'elles ne montent, donc les «shorts» permettent plus souvent des profits plus
importants et plus rapides que les trades à la hausse…
Est-ce que cela est simplement dû au phénomène de gravité qui s'exerce sur notre belle planète ?… ou tout simplement à l'effet de panique
auquel sont facilement sujet les homo sapiens qui la peuple ?… je vous en laisserai seul juge ;-)

3) Il y aura toujours des périodes dans le futur où il y aura beaucoup plus d'argent à gagner à la baisse qu'à la hausse…

4) Nous aurons aussi bien sur droit à nouveau dans le futur à des « bear market » (marchés en baisse très nette) qui pourront très bien durer des
mois voire des années…

Il y a quelque temps j'avais calculé que, sur une série de presque 300 trades que j'avais effectués sur l'un de mes comptes de trading, environ
52% étaient des «LONG» et 48% étaient des «SHORT». Ce n'était bien sûr pas parce que le marché était particulièrement à la baisse à cette
période ou parce que j'avais décidé de «SHORTER» plus souvent que d'ordinaire ... c'était tout simplement dû au fait que beaucoup des signaux
que j'utilise m'indiquaient de trader «SHORT». a doit toujours être le marché et les titres que vous suivez qui DECIDENT de la direction dans
laquelle vous devriez trader, JAMAIS VOUS ! Si je m'étais par exemple « refusé » à faire des « short » sur cette série de Trades, j'aurais bien
évidemment ignoré et raté de très nombreuses opportunités de trader et de gagner de l'argent.

Mon expérience de conférencier et les milliers de e-mails que je reçois des 4 coins du Monde m'ont révélés qu'une des réalités du monde du
Trading restait quand même que … très peu de personnes font des trades «SHORT». Pourquoi ?…
Les réponses habituelles sont généralement qu'ils manquent de connaissances pour le faire efficacement … ou qu'ils trouvent cela « illogique » …
ou qu'ils ont tout simplement « peur » de le faire et qu'ils ont été « conditionnés » pendant des décennies par les médias de la finance et les
« dinosaures » et l'establishment de Wall Street et des mondes financiers qui leur répétaient à tour de bras combien il était vraiment dangereux
pour eux de shorter (alors que ces mêmes sociétés ont des Traders générant des centaines de millions de dollars pour eux en pratiquant
justement quotidiennement et à tour de bras sur leurs capitaux privés … le trading « short »!!!).
N'avez-vous aussi jamais remarqué que les « analystes » aux salaires démesurés de ces mêmes sociétés ne publient quasiment jamais des
« recommandations de VENTE» sur des titres ... Pourquoi ? Simplement parce qu'ils ont un plaisir extrême (et Oh combien égoïste ;-) ) à gagner
de gros paquets d'argent pour eux-mêmes en manipulant les opinions des marchés autant qu'ils le peuvent et en essayant de nous manipuler,
VOUS ET MOI, les « petits » traders.
S'ils osaient publier une recommandation de «VENTE» sur l'action XYZ dont ils avaient recommandé l'acquisition (ou qu'ils avaient rendue
publique / IPO) il y a seulement quelques semaines ou quelques mois auparavant, cela ferait bien sûr très mauvais effet.
Ils le font parfois lorsqu'ils n'ont vraiment plus le choix (exemple récent sur AMZN) mais c'est bien sur extrêmement rare !.

Personnellement j'ai commencé à «shorter» dès mes débuts dans le monde du trading car il me semblait vraiment évident que je devais le faire et
qu'il me fallait apprendre aussi vite que possible comment le faire d'une façon efficace et profitable. Lorsque le marché, globalement, DESCEND,
pourquoi devrais-je diminuer de façon considérable mes chances d'entrer dans des trades profitables en allant contre lui et en cherchant
péniblement les quelques seules actions qui pourraient peut-être aller à la hausse dans un tel marché en baisse? J'ai donc rapidement réalisé
qu'il serait vraiment suicidaire d'agir ainsi, et pourtant une majorité d'amateurs et d'investisseurs continuent à trader ou à investir de cette
manière...

Contrairement au grand public, l'immense majorité des Traders que j'ai eu le grand plaisir de former ou qui se sont formés au travers de mon
cours écrit pratiquent bien sûr constamment le « shorting ». Je peux vous assurer que la toute première fois qu'ils font un trade « short » et en
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tirent un profit devient un moment de plaisir et de satisfaction extrême qui reste à jamais gravé dans leur mémoire. Tous les e-mails ou coups de
téléphones que je reçoit de ces Traders qui me font le plaisir de « partager leur plaisir avec moi ce jour là… » est toujours une grande joie pour
moi…
En voici un exemple parmi tant d'autres:

"Bonsoir Pascal,
J'ai fait mon premier trade aujourd'hui , un vrai trade comme je ne pouvais pas l'imaginer il y a seulement moins de 6 mois. En effet (et cela va
peut-être te surprendre) je boursicote depuis 6 ou 7 ans et je ne pouvais pas m'imaginer qu'un jour je pourrais vendre et acheter dans la même
journée, et en plus je ne pouvais imaginer que je pourrais d'abord vendre et puis ensuite acheter ce que je venais de vendre 2 heures
avant....!!!!

J'ai fait 2 trades et 2 trades positifs:


NOKIA : - vendu à 166,10 euro - acheté à 160
ERICSON : - vendu à 60,25 euro - acheté à 58,40
Cela doit faire 3,8 % dans le premier cas et 2,9 % dans le deuxième cas...
Je vais noter scrupuleusement comme tu le conseilles un condensé de la séance et puis je vais continuer la lecture passionnante de tes cours !!!
G. - Paris, FRANCE "

Pour en terminer avec ce sujet et bien insister une toute dernière fois (si à ce stade vous n'êtes toujours pas convaincu … j'abandonne ;-) ),
laissez-moi vous poser une toute dernière question sur ce sujet si important …

Dans un marché EN PLEINE HAUSSE, chercheriez-vous par exemple des actions allant à la BAISSE ?… Bien sûr que NON !
Et pourtant, malgré cette évidence que, j'en suis sûr, vous accepterez sans hésiter, dans n'importe quel marché A LA BAISSE, vous trouverez
toujours une infinité de traders et investisseurs qui continueront eux, inconsciemment ou pas, à chercher des titres à ACHETER !
CQFD cette fois j'espère ;-)

Donc s'il vous plait, ne luttez plus jamais au grand jamais contre les VERITABLES tendances des marchés et des titres que vous tradez mais
apprenez plutôt à toujours SUIVRE LE SENS DE LA MAREE … qui sera toujours la plus forte de toutes façons !

J'attend impatiemment un e-mail de votre part avec VOTRE tout premier Trade « short » ;-)

* sauf dans le cas extrême et excessivement rare où un titre est ce que l'on appelle « halted » en milieu de séance c'est à dire que les cotations
sont soudainement interrompues due à quelque chose d'extraordinaire (par exemple, si Bill Gates meurt dans un accident d'avion en milieu de
journée, il y a de grandes chances que les cotations sur MSFT seront soudainement interrompues et ce pour éviter que les intervenants ne cèdent
à la panique et leur laisser un peu de temps pour reprendre leurs esprits…); il n'y a alors bien sûr aucun moyen de prévoir quand et à quel cours
ce titre réouvrira et vos « stop loss » ne vous protègeront malheureusement alors plus comme en temps normal.
Il est toutefois à noter que sur des milliers de trades, cette situation ne m'est arrivée qu'une seule fois, sur AAPL (Apple Computer) et le cours à
réouvert moins de 2 heures plus tard, en fait quasiment au même cours…
Cela fait donc partie des choses totalement inévitables en Trading et il convient donc soit de l'accepter … soit de ne pas Trader et se lancer dans
la poterie ou le crochet ;-)

" N'hésitez jamais à " RETOURNER " vos positions si nécessaire... et laissez toujours votre ego au placard "

Lexique pour ce graphe:

"SHORT" = Vente à découvert

"BUY to cover" = Achat pour fermer une position SHORT

"BUY" = Achat pour ouvrir une position à la hausse

"SOLD" = Vente pour fermer une position à la hausse

Le but de l'exemple que j'ai choisi pour cette nouvelle colonne est de vous montrer comment il est souvent essentiel d'apprendre à vous
« retourner » pour suivre ce que le marché vous indique … et ce même dans le cas douloureux où un titre aura commencé la journée en vous
mettant une « petite claque » sous la forme d'une perte.
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J'ai aussi choisi cet exemple qui m'est arrivé il y a quelques mois car il présentait l'avantage d'inclure plusieurs Trades perdants et on en apprend
bien sûr souvent plus et on progresse souvent beaucoup mieux en étudiant nos Trades perdants … que nos gagnants.

Il est tout à fait essentiel d'apprendre dans votre Trading à vous « détacher » totalement au niveau émotionnel des titres que vous Tradez ainsi
que de la direction qu'ils prennent à chaque instant…

En Trading, il n'y a jamais de « j'ai tort, j'ai raison, le titre a tort, le marché a tort, ça devrait faire ceci ou cela etc… ».

Il y a une seule réalité dans les marchés et un seul et unique « Maître » et ce sont les COURS des titres que l'on Trade.

Il ne faut jamais oublier la force omniprésente et infiniment puissante que représentent les marchés et tout notre « Art » (puisqu'il s'agit beaucoup
plus d'un Art que d'une science) consiste à IDENTIFIER le plus précisément et le plus harmonieusement possible la DIRECTION et les
CHANGEMENTS DE DIRECTION de cette force.

Si votre état d'esprit est différent de cette approche, que ce soit à votre Trade No. 6, ou à celui No. 48, l'un d'eux vous fera tôt ou tard perdre
énormément d'argent … voire même tout votre capital.

Ce qui m'est donc arrivé ce vendredi là sur le titre CIEN (Ciena Corporation) est que j'ai commencé par entrer une position « Short » (vente à
découvert) de 500 titres au cours de $94.

J'ai fait là une erreur énorme puisque je suis entré sur ce trade on ne peut plus « prématurément », AVANT que le signal de la technique que
j'utilisais à ce moment là (appelée « P2™ » ; Cf. mon Cours ou Séminaires) ne soit déclenché. Peu importe bien sûr la technique que vous
utilisez, le concept et l'aspect éducatif reste le même et c'est en l'occurrence celui de rentrer « trop tôt » sur votre Trade, AVANT que le signal
que vous utilisez ne soit VRAIMENT déclenché…

Vous vous demanderez bien sûr sans doute POURQUOI je suis ainsi entré quelques secondes ou quelques minutes trop tôt … alors que je
savais très bien que le signal ne s'était pas encore déclenché ! ! !… et qu'en plus dans mon cas personnel c'était sur une technique que j'ai créée,
que j'enseigne et que j'ai utilisée sur des milliers de Trades ? ? ?

Je vous répondrai tout simplement par une équation qui est malheureusement trop souvent vraie : « être humain = être parfois
faible émotionnellement».

Cela veut tout simplement dire qu'en tant qu'humain, nous avons tous (moi en tous les cas !… je ne me permettrais pas de parler pour vous ou
pour les autres ;-) ) des moments de faiblesse et de stupidité…

Nous SAVONS parfois très bien que nous ne DEVRIONS PAS faire ceci ou cela et pourtant… nous le faisons quand même.
La traduction de ces moments de « faiblesse » dans le domaine du trading est encore plus drastique que dans notre vie quotidienne puisqu'elle
est toujours révélée très rapidement et se traduit aussi toujours immédiatement par des chiffres négatifs, tout rouges, pas beaux du tout ; -)

Dans le monde « normal » (notre « société », si on peut vraiment la qualifier de « normale » ;-) ), il est souvent facile de « masquer » de telles
faiblesses ou de trouver mille raisons pour blâmer quelqu'un d'autre ou quelque chose d'autre pour nos actions… pas en Trading où les seuls
intervenants actifs sont soit-même et … soit même !
Toutes les choses bien faites vont directement à notre crédit … de même que les erreurs et les faiblesses.

J'aime beaucoup, au cours de mes séminaires ou dans mes colonnes, utiliser de temps en temps de tels exemples afin que mes lecteurs et
participants soient bien conscients que TOUT LE MONDE fait des âneries de temps à autres et lors de moments de faiblesse… et je ne suis
sûrement pas l'exception à la règle (et si vous connaissez Mr. ou Mme. « Exception », présentez-le/la moi ok ? je lui dédierai avec grand plaisir
une page sur mon website ;-) ).

Par contre, là où vous pourrez (et devrez) faire une DIFFERENCE sera dans la MANIERE de « gérer » ces erreurs et d'en limiter les
dégâts… et c'est pourquoi vous allez voir pourquoi cette série de trades est un parfait exemple de cette situation. J'espère que ces quelques
explications vous intéresseront et vous aideront à progresser...
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Revenons donc à cet exemple…


Je commence donc très fort sur ce trade en entrant SHORT sur CIEN BIEN TROP TOT et en voyant ma bêtise immédiatement sanctionnée par
un retournement violent à la hausse…
Comme on dit entre Traders, j'ai « vendu au cours le plus BAS de la journée »…

C'est un « talent » qui peut très vite vous conduire à la ruine… et qui, en tous les cas, est toujours très douloureux pour l'ego ;-)

Je SHORT donc 500 titres de CIEN à 94.

En quelques minutes, CIEN est à 98 !!! Je suis donc déjà en MOINS VALUE de 4 x 500 = $2000… Un peu douloureux comme situation même si
ce n'est certainement pas une catastrophe (basée en % sur le capital total du compte de Trading que j'utilisais ce jour là).

Ma réaction émotionnelle « d'humain » (ou de trader débutant ou amateur) serait bien sûr de me dire « Mais c'est pas possible!… ça va bien
redescendre… c'est arrivé trop vite, etc…» mais il est évident que toutes ces salades et « opinions » diverses n'ont absolument rien à faire dans
l'esprit d'un Trader efficace qui garde son sang froid.

Donc, après avoir ouvert le feu avec une ânerie (entrée prématurée), je me remets très vite dans un état d'esprit le plus efficace possible et,
faisant ni une ni deux, je FERME IMMEDIATEMENT la MOITIEE de ma position (relisez certaines de mes anciennes colonnes pour comprendre
tous les avantages de fermer uniquement une FRACTION de vos positions).

Après avoir annulé le « STOP LOSS » initial (Cf. aussi mes colonnes précédentes sur ce sujet) qui protégait ma position, j'ai donc pris une
première perte sur 250 titres en faisant un « achat » (pour couvrir) à 98,3125.

Immédiatement, j'entre alors un nouveau « BUY STOP » (ordre à seuil de déclenchement) pour protéger la deuxième moitié de mes titres
(déclenchement à 100,5). Ce BUY STOP étant bien sûr mon « STOP LOSS » pour la moitiée des titres restante.

Plusieurs heures se passent alors pendant lesquelles je m'adonne à de nombreuses autres occupations dont celle de Trader sur plusieurs de mes
autres comptes vu la « lenteur » avec laquelle le Sieur CIEN semble évoluer ce jour là… Passer des heures à attendre qu'un Trade se décide à
faire quelque chose n'entre pas du tout dans la catégorie « plaisirs » pour moi.

Tant que mon STOP LOSS n'est toujours pas déclenché ou que l'ALERTE que j'ai entrée dans le cas où le Trade se mettrait à bouger en territoire
profitable ne se déclenche pas non plus … il n'y a alors rien de plus à faire pour le moment sur ce Trade là.

Après un copieux déjeuner avec un ami (mais si, mais si, on peut super bien manger aux « States », il suffit de savoir où ;-) ), je me remets alors à
mon « tableau de bord » car une ALERTE m'informe que CIEN est en train de continuer à monter et que mon deuxième STOP LOSS est donc sur
le point d'être déclenché.

Vers 15h00, il est effectivement touché et je prends donc une autre perte sur la moitié restante de mes titres(250). Cette position est fermée par
un ACHAT exécuté à 100,87 …

Il n'est bien sûr jamais très agréable de prendre ainsi une perte d'à peu près $2800 (à peu près 2,8%) sur un Trade mais ainsi va la vie dans le
monde du Trading… et prendre parfois des pertes fait simplement partie de notre Monde. C'est aussi, il ne faut jamais l'oublier, le SEUL moyen
de progresser et de pouvoir, globalement, faire des profits.

J'analyse alors presque immédiatement par différentes techniques (notamment à nouveau avec le P2) qu'un signal « LONG » (à la HAUSSE cette
fois) est en train de se déclencher cette fois au même moment sur CIEN.

Au lieu de me lamenter et de râler sur le fait que je viens de perdre presque $3000 sur ce titre, je reste toujours dans un état d'esprit de trader
efficace et j'initie immédiatement une nouvelle position (légèrement plus importante) et cette fois, à la HAUSSE. En quelques secondes, j'achète
650 titres de CIEN à un prix moyen de 100,98.

J'ai cette fois vu juste et je suis enfin entré sur un signal qui en était vraiment un…

(Note : ce genre de situation où l'on est prêt à se « retourner » sur un trade sur un MEME TITRE, juste après avoir pris une perte est la seule
exception à ma « Règle des 15 MINUTES™ » qui est décrite dans mon Cours pour celles et ceux d'entre vous qui l'avez étudié - la rapidité
nécessaire pour ouvrir une position dans un sens alors que l'on en ferme une autre dans l'autre sens ne nous permet tout simplement pas
d'attendre nos 15 minutes habituelles ; si le mouvement est déclenché et est en train de courir, il faut bien sûr y entrer le plus vite possible).

Quelques 10 minutes plus tard, le titre se fatigue et d'autres paramètres m'indiquent qu'il est temps de partir en courant avec mes profits ce que je
fais en revendant ces 650 titres à 103,375 pour un profit d'à peu près $1500.

Quelques secondes plus tard, un nouveau signal se déclenche, cette fois à la baisse… et comme je ne veux jamais jouer les « difficiles » avec
« Mister Marché », c'est avec grand plaisir que je suis à la lettre ce que ce titre veut bien me dire (et c'est bien sûr toujours là le plus important,
d' « écouter » ce qu'un titre vous dit et vous montre et de le suivre le plus docilement possible pour en exploiter le momentum) et j'initie donc à
nouveau une position SHORT.

Je « SHORT » donc 500 titres à 103,06.

Quelques minutes plus tard je COUVRE cette position en ACHETANT 500 titres au cours 101,81 et je décide alors d'arrêter de Trader ce compte
là pour la journée…
Mon profit sur ce SHORT de quelques minutes est d'à peu près $600.
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Les points les plus importants à souligner dans cet exemple et qui ont un intérêt éducatif sont que :

1/ j'ai bien pris mes pertes comme nécessaire sur ma première position sans essayer de « justifier » ou de « contredire » émotionnellement
ce qu'il se passait ou sans me mettre en mode « espoir » que tout redescende…

2/ je n'ai pas hésité à repartir en SENS inverse de ma première position puisque ce titre m'indiquait très clairement que c'était la meilleure
chose à faire à ce moment là… C'est infiniment mieux que de passer le reste de la journée à me lamenter, à « râler » contre ce titre et à rester
impassible et inactif en remettant mon sort aux aléas et aux humeurs des marchés!

3/ Après être sorti de ma deuxième position, j'ai sauté sans hésiter sur le 3ème signal, bien qu'il soit encore en sens inverse du précédent…
Encore une fois, j'ai SUIVI ce que le titre me disait plutôt que de me laisser aller à des émotions de rancune et autres…

J'ai donc fini la journée, sur ce titre et sur ce compte particulier (je trade en parallèle plusieurs comptes de Trading), avec une perte d'à peu près
$700 ce qui est 4 fois moins que ma perte initiale de $2800 sur le premier Trade.

Ce fut un très bon « exercice » d'application de plusieurs principes fondamentaux de Trading et j'espère que cet exemple vous aidera dans votre
propre Trading…

Au plaisir de vous retrouver dans ma prochaine colonne…

J'ai décidé de conserver pour l'instant le format habituel de cette colonne.

Ce format est en effet très proche de celui des e-mails informatifs et éducatifs que j'envoie plusieurs fois par semaine à tous les Traders (dans
plus de 35 pays à ce jour) qui se sont formés à mes techniques et qui sont Membres de PM Traders, notre groupe de Traders.

J'espère que ces articles vous aideront, vous aussi, à débuter ou à progresser dans ce Monde fascinant et au potentiel de profits quasiment
illimités qu'est celui du Trading et plus particulièrement du DAY TRADING tel que je le pratique et l'enseigne.

Faisons tout d'abord le point du marché tel qu'il est aujourd'hui. Trouver un titre pour cette colonne a été, pour une fois, d'une facilité
déconcertante. Les mots qui me sont instantanément venus à l'esprit en cherchant ce titre ont été les suivants :

« Le marché boursier actuel est vraiment un marché de RÊVE !!!… »

J'entends déjà certains d'entre vous murmurer « … depuis 15 ans qu'il vit aux USA, Pascal a un peu trop forcé sur le Coca Cola et il a perdu les
pédales !!!… » … mais pas du tout !
Ce marché actuel est effectivement bien un « marché de rêve » … à partir du moment bien sûr où vous savez comment en exploiter la volatilité et
en tirer profit, à la hausse comme à la baisse!.
Si vous l'abordez avec une approche « traditionnelle » et des méthodes et techniques « traditionnelles », vous serez bien sûr logés exactement à
la même enseigne que l'immense majorité des autres traders et investisseurs et vous passerez votre temps à souffrir, pleurer et vous lamenter sur
ce « foutu marché » !

Comme toute chose dans la vie, tout cela n'est qu'une question de comment vous aborderez le problème et il ne tient bien sûr qu'à chacun de
nous de le faire avec la philosophie appropriée.

Le but le plus important de cet article va être de vous faire réaliser que oui, pour des milliers de « traders » efficaces et armés des outils,
connaissances et règles psychologiques appropriés, ce marché, comme d'ailleurs TOUT type de marché, est effectivement bien, chaque jour,
un MARCHÉ de RÊVE !….

Je pense qu'il sera tout d'abord intéressant de commencer par parler un peu de la réalité des marchés, de ce qui est possible … et de ce qui ne
l'est pas.

Les faits, à ce jour (fin septembre 2002), sont les suivants :


· Le NASDAQ a aujourd'hui perdu plus de 75% depuis son cours le plus haut de Mars 2000 …
· Le CAC 40 a perdu lui plus de 58% …
· Les statistiques que l'on peut lire dans la presse financière sont que plus de la moitié des « investisseurs » ou intervenants en bourse ont perdu
PLUS DE 50% de leur argent au cours de cette période ! ! !
Et en fait, je suis même certain que la « réalité » est bien pire que cela !. Surtout pour toutes celles et ceux qui utilisaient un effet de levier trop
important (ce qui est bien sûr une erreur suicidaire en investissement/swing trading, et beaucoup l'ont maintenant appris, mais trop tard…).

Comme je l'ai déjà mentionné, une autre « réalité » de ces marchés est qu'une minorité d'intervenants/traders eux, par contre, continuent
de trouver chaque jour de superbes opportunités de gagner de l'argent dans ce marché de « rêve ».

Pour eux, peu importe que le NASDAQ soit à 5000, à 3000 ou à 1000 comme ce sera peut-être le cas un jour, peu importe que le marché monte
ou baisse … leurs opportunités seront toujours présentes, chaque jour, chaque heure.

Même situation pour toutes celles et ceux qui Tradent le marché Français ... que le CAC 40 soit à 7000, à 4000 ou à 1000, leurs opportunités de
tirer quotidiennement de l'argent des marchés seront aussi toujours présentes!

Cette catégorie minoritaire d'intervenants sont des « Day Traders » ... mais des Day Traders d'un style tout à fait particulier (très différent des «
day traders » traditionnels qui eux encombrent aujourd'hui les cimetières de Wall Street dû à leur approche très inefficace).

Ces Day Traders représentent donc la minorité de toutes celles et ceux qui se moquent totalement de la DIRECTION du marché (qu'il soit
haussier, baisser ou plat … voire même en crack). Ils se moquent aussi totalement de tous les communiqués de presse, rapports économiques,
nouvelles politiques ou catastrophes économiques qui sont annoncées juste après la fermeture des marchés ou juste avant leur ouverture et qui
peuvent créer des écarts de prix très importants et tout à fait incontrôlables dans les titres qu'ils suivent. Ils sont en effet 100% « cash » tous les
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jours avant la fermeture officielle des marchés (16h heure New York – 22h heure Paris) et ils ne gardent jamais de positions « overnight »
(aucunes positions de « swing/overnight » trading) qui exposeraient bien sûr leur capital à de nombreux risques tout aussi aléatoires que
considérables.

Chaque jour, chaque heure, chaque minute est pour eux une « nouvelle vie ».

Chaque jour leur offre un nombre considérable d'opportunités de gagner de l'argent et de générer des profits, à la hausse comme à la
baisse (voir mes colonnes précédentes sur le « shorting/vente à découvert » concernant les possibilités de spéculer à la baisse).Et tout cela est
bien sûr tellement reposant, tellement efficace, tellement logique… et aussi tellement différent de toutes les approches traditionnelles !

Encore une fois, je ne parle bien sûr pas de pratiquer le « day trading » comme c'était la mode il y a quelques années aux USA avec tous ces «
fous » qui s'agglutinaient à 100 dans des salles ressemblant aux centres de contrôles nucléaires du Pentagone, avec des écrans dans tous les
sens et à se retrouver à faire 100 à 200 trades par jour ! Bien sûr que non.

L'immense majorité de ces individus ô combien naifs dans leur recherche d'argent « facile » sont bien sûr « morts et enterrés » depuis très
longtemps comme je l'ai déjà mentionné. Le contexte mathématique, statistique et psychologique de ce qu'ils faisaient ne pouvait de toutes façons
pas marcher et leur « mission » était suicidaire depuis le début. Elle était certainement très « excitante » à passer tous ces ordres en se laissant
hypnotiser par des écrans bourrés de chiffres de toutes les couleurs mais tout cela était tellement loin d'un contexte de Trading « pur et dur » qui
est lui tout sauf « excitant » (dans son exécution … mais pas dans ses résultats monétaires bien sûr !).

Un Trading excessivement « efficace » (et profitable), est effectivement en général dénué de toutes émotions…

Pas d'excitation quand on gagne et pas de douleurs, stress ou regrets quand on perd…

Un Trading ultimement efficace est simplement une série d'actions très précises et de « sang froid » où tout ce qui peut arriver est clairement
défini à l'avance et où on n'entre jamais en mode « émotionnel » ou « réactif ».

Tous les axiomes de base du « day trading » tels que « toujours fermer ses positions avant la fermeture des marchés », « toujours entrer un ordre
STOP MARKET pour protéger vos positions durant la journée », « suivre ce que le marché nous MONTRE et non pas nos propres opinions », «
spéculer à la hausse comme à la baisse », « Trader sur des FAITS et jamais sur des OPINIONS » etc…, gardent bien sûr eux par contre une
valeur tout à fait inestimable comme l'ont prouvé plus que jamais ces derniers mois et les marchés actuels !

Outrepassez la moindre de ces règles (et bien d'autres encore) et que ce soit sur votre trade No. 7 … ou sur le No. 34… vous serez garanti de
prendre une grosse claque tant au niveau émotif que financier.
La force de cette claque pourra aussi parfois être telle que vous ne vous en relèverez pas et perdrez jusqu'à vos derniers centimes… voire plus si
vous utilisez un effet de levier trop important.

Comme je l'explique toujours aux Traders que j'ai le plaisir de former, il faut bien sûr être très réaliste et les « claques » et les malheurs des uns …
font toujours le bonheur des autres !
A chaque fois qu'un Day Trader efficace gagne 1000 euros sur une position en quelques minutes ou en quelques heures, il faut bien
que quelqu'un d'autre, quelque part, les ai PERDU, tout aussi rapidement ! Telle est la réalité des marchés qui n'ont aucune pitié pour ceux
donc les connaissances et/ou la discipline sont trop limités.

Comme je le mentionne aussi souvent avec un grand sourire, nous « adorons » bien sûr tous ces Traders et investisseurs inefficaces qui sont
actifs dans les marchés mais qui n'ont absolument pas les connaissances et la formation nécessaire pour le faire … ce sont eux qui nous
tendent grand ouvert leurs poches et leurs portefeuilles afin de nous permettre de nous y « servir » quotidiennement ;-)
Toutes celles et ceux qui « perdent » en bourse le font en général à cause de trois raisons … soit par leur manque de formation, soit par leur
manque de connaissance, soit par leur manque de discipline … soit souvent aussi par un cumul de plusieurs de ces critères.

La réalité des marchés est donc bien qu'une MINORITE de Traders efficaces passent leur temps à GAGNER ce que perdent la MAJORITE
des autres.

Il existe bien sûr aussi de nombreuses autres règles que celles que j'ai mentionnées ci-dessus et qui sont tout aussi vitales à appliquer en plus
des règles de base et ce afin de pouvoir évoluer dans un contexte de Trading qui puisse lui être PROFITABLE.
Une des « additions » que je trouve les plus importantes à ce niveau est l'approche que j'ai choisie à mes débuts, il y a de cela de nombreuses
années, et qui est de ne faire que TRES PEU DE TRADES et d ‘être TRES SELECTIF dans le choix des trades que vous faites…
J'ai donc créé de nombreux outils, règles et techniques permettant d'arriver à cela…

Une bonne « moyenne » pour moi sera de ne faire par exemple que 1 à 3 trades par jour … et c'est tout. Après cela, j'aurai alors la discipline de
GARDER les profits que j'aurai pris aux marchés plutôt que de lui laisser la moindre chance de me les reprendre… (ou de « limiter »
rigoureusement le montant de mes pertes si c'est un jour perdant comme cela arrive bien sûr aussi parfois).

Il est donc pour moi hors de question de « tirer » à tout va et dans tous les sens comme ces « day traders » fous des années 2000. Mon pistolet
personnel n'a que 6 coups et la majorité des jours je n'en utilise que 1 ou 2 cartouches…

Une autre réalité des marchés actuels est que les Traders qui se sont formés à mes techniques m'ont sans doute envoyés encore plus
d'exemples de leurs trades gagnants au cours de ces derniers temps que jamais auparavant. Il savent eux bien sûr parfaitement comment
« profiter » un maximum de tous les outils fantastiques offerts par un trading efficace et qui transforment chaque jour en un « marché de rêve ».
Leurs commentaires enthousiastes sont toujours une joie à lire pour moi et ils sont tellement représentatifs de ce qui est possible dans ce «
marché de rêve »…
L'esprit de ces commentaires est en général dans le style de :
« … j'ai pris 1,8% à la baisse aujourd'hui sur ALCATEL alors que le marché a coulé et qu'ils sont tous en train de pleurer pendant que nous, on
s'en met plein les poches … »,

Voici donc quelques exemples typiques parmi la multitude que je reçois régulièrement…
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« Bonsoir Pascal,
J'ai fait mon premier trade aujourd'hui , un vrai trade comme je ne pouvais pas l'imaginer il y a seulement moins de 6 mois.
En effet (et cela va peut être te surprendre) je boursicote depuis 6 ou 7 ans , et je ne pouvais pas m'imaginer qu'un jour je pourrais vendre et
acheter dans la même journée, et en plus je ne pouvais imaginer que je pourrais d'abord vendre et puis ensuite acheter ce que je venais de
vendre 2 heures avant....!!!! »

« Bonjour Pascal,
Un grand merci pour ton enseignement.
J'ai 5 trades sur 6 GAGNANTS, plutôt short que long comme tu t'en doutes. Sur EBAY, j'ai pris le P2 à $48 ce matin et me suis "gavé" jusqu'à $45
(Note de Pascal: ce qui fait un profit de 6.2% sans aucun effet de levier ... soit 1550% annualisé).
Pareil sur CIENA.
Une stat "rigolote" de mon activité:
P Trade => 90% de GAGNANTS (même sur le CAC)
Pas P Trade => 80% de PERDANTS
(note de PM Traders : le "P Trade™" et le « P2™ » sont des concepts et techniques enseignés dans mon cours de Day Trading) »

« Mon cher Pascal,


Je voulais te remercier de m'avoir appris à Trader…
Aujourd'hui je suis euphorique, mes gains dépassent 70% !!! en 3 heures!!! Et en plus, dans un marché qui s'effondre...
Il y a quelques mois , j'aurais regardé , impuissant, mes actions couler... aujourd'hui je rigole, le marché (français) vient de clôturer, mes positions
sont bien sûr fermées et je vais passer un week-end super...
Je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu m'as appris.
Bien cordialement »
(note de PM Traders: un tel profit a été réalisé en utilisant des « calls » en spéculation à la baisse et n'est pas du tout « représentatif » de la
moyenne des profits que l'on peut réaliser de façon régulier mais mentionner ainsi des profits « exceptionnels » permet aussi de savoir ce qui est
parfois « possible » et tellement excitant en pratiquant un Trading très efficace).

« Il n'y a que vous qui parlez dans un langage sincère et honnête et osez nous dire la vérité en face: la bourse est extrêmement dangereuse pour
les débutants et un cours comme votre "PRIVATE DAY TRADING Start up COURSE" est vraiment indispensable pour survivre. Je trouve vos
cours très clairs, simple à comprendre et vos techniques sont vraiment efficaces.
Bilan, j'ai fait mon tout premier trade avec 2% de gain net aujourd'hui sur
une valeur du SRD Français: Business Objects.
Tout cela en 40 minutes environ!!
Jamais je n'aurais osé faire cela un jour... »

J'ai aussi inclu dans la suite de cette colonne, à titre informatif et éducatif, un exemple d'un Trade récent réalisé par l'un des Traders de notre
groupe.

Vous commencez donc à comprendre comment toute cette volatilité qui est perçue par le public comme une source constante de stress est en
fait un véritable paradis pour certains d'entre nous…

Il est bien sûr évident que les médias financiers n'aiment par particulièrement parler de cette minorité de « mercenaires » qui se plaisent à tirer
quotidiennement des profits de ce marché puisque de leur côté, tous les « conseils » d'achats de titres qu'ils donnent chaque jour ou chaque mois
à leurs lecteurs, auditeurs et abonnés, se transforment en quasi totalité en gamelles monstrueuses, faisant perdre beaucoup d'argent à toutes
celles et ceux qui ont le malheur de les suivre…
Il est évident que dans un marché qui est en descente quasi constante depuis 2 ans, les conseils d'ACHAT de titres ne peuvent que se solder par
des pertes financières importantes, beaucoup de cheveux arrachés et de nombreuses nuits sans sommeil !
Ne pas savoir « shorter » (pratiquer la vente à découvert) dans un tel marché revient vraiment à parier au tiercé sur le seul cheval qui a deux
pates cassées ! Vous partez super perdant dès le départ ! Mais cela non plus, la majorité des média n'aiment bien sûr pas non plus en parler…

Tout cela pour dire et pour bien vous faire comprendre que seuls celles et ceux qui ont l'intelligence et les connaissances nécessaires pour
EXPLOITER ces marchés dans un contexte qui PEUT leur permettre d'en tirer des profits CHAQUE JOUR, quelles qu'en soient les conditions,
peuvent être gagnants et pourront l'être pour les 20 ou 30 ans à venir sans se soucier une minute de « … mais où va ce marché ?… », « …mais
où cette baisse va t'elle s'arrêter ? … », « …mais quand est-ce que tout va enfin remonter ?… » etc.

Comme vous le savez maintenant, il y a donc des styles très différents de « day trading »…
D'un côté des approches qui vous donnent toutes les règles psychologiques et techniques ainsi que le contexte mathématique et statistique
nécessaires pour pouvoir « extraire » chaque jour des marchés dans des conditions optimales entre 0,5 et 3% (ce qui, sur une base annuelle,
représente 125% a 650% et plus, avant tout effet de levier) … et de l'autre côté de nombreuses autres approches qui, si vous les étudiez et «
back testez » vraiment objectivement, vous feront réaliser rapidement qu'elles ne vous permettront en fait jamais de progresser et encore moins
de réussir. Beaucoup de ces approches sont infiniment trop théoriques au lieu d'être basées, comme elles le devraient pourtant, sur l'expérience
réelle de milliers de Trades exécutés par ceux qui les enseignent.

Une autre des réalités indiscutables des marchés est que, dans un marché en BAISSE ou SANS TENDANCE comme c'est le cas aujourd'hui, les
« investisseurs traditionnels » (et « swing Traders » à la hausse) n'ont bien sûr quasiment aucun moyen de gagner de l'argent. Leur capital, leur
ego et leurs émotions deviennent alors ni plus ni moins que les esclaves des humeurs du marché. Et c'est une situation bien sûr tout aussi
coûteuse que douloureuse !

Je tenais donc simplement à vous rappeler ces quelques généralités pour celles et ceux d'entre vous qui ne les connaîtriez pas… ou qui les
auraient oubliées ;-)

Comme vous le comprenez maintenant, un marché tel que celui que nous avons aujourd'hui et qui est généralement décrit par les média comme
un véritable casse-tête et une source de chaque instant de déceptions et de douleurs, peut aussi être un véritable « marché de rêve » … si et
seulement si (souvenirs de math. Sup. ;-) ) vous avez la sagesse et les connaissances nécessaires pour l'approcher et l'exploiter avec les outils
appropriés.

Comme pour tant de choses dans la vie, il ne tient en général qu'à nous-même de faire les bons choix pour nous permettre d'atteindre nos
objectifs et de transformer nos rêves … en des réalités !

Day Trading - Le Trade exemple

" Le Trade Exemple " - cette rubrique explique un Trade récent effectué par GLT et présentant une valeur éducative
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Le Trade que je vais décrire dans cette rubrique est un Trade très récent que je viens de faire sur INTEL CORPORATION (symbole: INTC).

Ce Trade est assez typique du genre de Trade que vous pouvez faire en Day Trading... Il ne tient bien sûr qu'à vous-même d'en faire un ou deux
par jour ou de décider d'y consacrer plus de temps et d'en faire plusieurs chaque jour et d'en cumuler ainsi les profits.

En ce jeudi matin, le 6 septembre, je me suis levé un peu plus tard que prévu (après avoir profité des plaisirs de la vie nocturne locale...) et je n'ai
donc pas eu l'opportunité de commencer à Trader l'ouverture des marchés, à 9 h 30, heure de New York. Cela arrive parfois et n'est pas du tout
gênant car des opportunités de trades sont bien sur présentes tout au long de la journée...

Lorsque j'ai commencé ce jour là, vers 10 h, à ouvrir mes écrans de graphiques en temps réel (qui est le principal outil que j'utilise pour mon style
de Trading), après la montée que INTC avait faite à l'ouverture et son retour aux alentours de $27.20, aucun signal ne se présentait comme
réellement attirant...

Comme je l'enseigne et le rappelle le plus souvent possible aux Traders que j'ai eu le plaisir de former, l"Art de ne PAS Trader"... Est tout aussi
important que celui de Trader. Il est en effet tout à fait vital d'être très sélectif dans les Trades que vous avez décidé de faire ou de ne pas faire.
Soit vous décidez d'être dans la catégorie de ce que j'appelle les "Day Traders FOUS" qui font de 30 à 150 Trades par jour et qui garantissent
d'énormes profits à principalement une seule personne: leur courtier! ... Et à ce moment-là, vous êtes effectivement prêt à tirer sur tout ce qui
bouge... Soit vous décidez de trader avec une approche radicalement différente (qui est celle que je préfère bien sûr) et qui est d'être le plus
sélectif possible et d'avoir la PATIENCE de " refuser " beaucoup de signaux qui ne sont en fait que des " à peu près "...

Mon état d'esprit lorsque je Trade est le suivant : j'observe ce qui se passe dans les marchés et sur les quelques titres que je suit et je me dis le
plus souvent possible, lorsque quelque chose est attirant ," Celui-là, non!... Celui-ci, non! Celui-là, non plus!...".

J'élimine donc intentionnellement le maximum de Trades possible qui ne seraient que des " à peu près " pour pouvoir ainsi garder mon capital et
mon énergie pour LE Trade idéal qui lui, aura vraiment le maximum de chance de m'offrir un profit.

Cet " Art de ne PAS Trader " et d'avoir beaucoup de patience est donc tout à fait primordial en Day Trading et c'est vraiment pour moi le seul
moyen d'obtenir un pourcentage de Trade profitable le plus élevé possible... Donc, pour en revenir à ce Trade de INTC en particulier, vers 10 h,
rien ne "sentait vraiment bon"...

Vers 10 h08 par contre, utilisant l'une des techniques que j'utilise très fréquemment, additionnée au fait que les indices ainsi que d'autres
paramètres étaient prêts à supporter ce mouvement à la hausse, je décide de prendre une position de 1000 titres sur INTC. J'utilise un ordre BUY
LIMIT au ASK actuel (afin d'augmenter mes chances de rentrer le plus vite possible dans ce mouvement; si j'avais disposé d'un peu plus de
temps j'aurais peut-être essayé de grappiller quelques centièmes de point en essayant de rentrer un peu plus bas, mais sur un tel mouvement que
je soupçonne de pouvoir être déclenché à tout moment, je préfère assurer mon entrée). J'obtiens en quelques secondes une exécution à $27.11.

Comme je l'ai expliqué dans la rubrique éducative ci-dessus, vous savez maintenant aussi bien que moi quelle est mon étape suivante... Rentrer
immédiatement un STOP LOSS pour protéger ma position et mon capital.

Dans le cas présent je rentre mon ordre au cours situé juste au-dessous du support de 27 qui a été touché plusieurs fois et qui représente aussi
un nombre entier (autre résistance/support possible).

J'entre donc, dans les secondes qui suivent la confirmation de mon exécution d'entrée, un ordre " SELL STOP 1000 INTC 26,98 ".

Maintenant, même si je perds ma connexion avec mon courtier, avec Internet, si ma maison prend feu, si Stéphanie, ma fille de quatre ans,
s'amuse, comme elle le fait parfois, à "éteindre le ti bouton vert..." (celui qui éteint complètement mon ordinateur principal et ma connexion
Internet...) ou toute autre surprise du genre, mon capital et ma position seront protégés!
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En quelques secondes, j'ai la chance de voir la qualité de mon entrée sur ce Trade être confirmée par un mouvement assez rapide du titre à la
hausse. Moins de trois minutes plus tard, le titre est déjà aux alentours de 27.45. Il se rapproche rapidement et dangereusement du cours le plus
haut du jour et il se rapproche aussi du cours de 27.50, qui peut toujours être aussi une légère résistance potentielle.

Une sortie dans cette zone se traduisant par un profit de déjà plus de 1 %, cela accumulé par d'autres paramètres qui me font envisager un
retournement à la baisse possible à n'importe quel instant, font que je rentre alors immédiatement un ordre de sortie et de prise de profit: " SELL
LIMIT 1000 INTC 27.49 ".

En quelques secondes, mon ordre est exécuté. Je n'ai bien sûr pas "attrapé" le point ultime de ce mouvement, qui se situait vers 27.55 mais, je
suis sorti de ce Trade pendant que je le "pouvais" et non, ce qui est généralement très coûteux, une fois qu'ils aient déjà commencé à revendre et
à redescendre.

Ce Trade se conclut finalement par un profit de 1,3 % ce qui, en trois minutes, est tout à fait appréciable (et ce qui, représente sur un effet de
levier de 2 que j'utilise généralement, un profit de 2,6 % sur mon capital).

Je suis alors prêt à chercher ma prochaine cible et mon prochain Trade... (sans oublier, bien sûr, d'annuler mon ordre "STOP LOSS" qui était à
26,98 et qui n'a pas été déclenché !!!!).

Tout le concept du Day Trading, est bien sûr de " construire notre château une pierre à la fois " et d'être assez réaliste pour apprécier le fait que
des profits par trade ou quotidiens de 1 % et plus, se traduisent par des profits annuels de 200 à 500 % et plus et ce, quelles que soient les
conditions des marchés, à la hausse, à la baisse, plat, voire même en crack.

J'espère que la description sommaire de ce Trade et de quelques aspects éducatifs qu'il présente, vous aidera à mieux comprendre et
appréhender ce que peut être le " Day Trading " dans un style assez " différent " du Day Trading " traditionnel "...

" Le Trade Exemple " - cette rubrique explique un Trade effectué par GLT et présentant une valeur éducative.

Le Trade que je vais décrire aujourd'hui est un Trade récent que j'ai fait sur APPLIED MATERIALS (symbole: AMAT).

J'ai décidé de choisir ce Trade pour cette colonne en repensant à la question de notre lecteur, Michel L., dont vous pouvez lire la réponse dans
cette même rubrique. Le fait que ce trade soit un « short » est aussi idéal pour illustrer plus avant la rubrique sur ce sujet.

De même que l'on peut parfois « regretter » de prendre une perte sur un Trade qui, si on avait "attendu un tout petit peu plus", serait devenu un
Trade gagnant... une situation totalement similaire peut se présenter lorsque si vous aviez justement « attendu un peu trop longtemps », une
position gagnante se serait elle transformée ... en Trade perdant.

Dans les deux cas et comme je l'ai expliqué dans ma réponse à la question de Michel, personne ne peut prédire le futur de manière constante et
garantie (et si vous connaissez quelqu'un qui le peut, surtout contactez moi ;-)) ). La seule attitude « intelligente » à avoir est donc en fait de se
protéger contre TOUS les Trades. Il est tout à fait essentiel dans une telle situation de s'en tenir à des règles personnelles et à des paramètres
de prise de pertes et de profits qui soient des plus cohérents.

Donc dans le cas de ce Trade où je suis entré "SHORT" à $44,65, il s'est trouvé que, seulement quelques minutes plus tard, ce titre a chuté de
plus d'un quart de point.
Juste après cette chute, une consolidation s'est créée, ralentissant puis interrompant rapidement ce mouvement de baisse.

Cette situation, cumulée à plusieurs autres critères, a fait que j'ai donc décidé immédiatement de "prendre" ces 0.6% (1.2% en levier 2 que j'utilise
constamment) qui m'avaient été "offerts" en l'espace de seulement quelques minutes et surtout « tant que ces profits étaient encore les
miens !!!... ».
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J'ai donc ainsi décidé, dans cette situation particulière, de ne pas donner la moindre chance aux marchés de me les reprendre et le seul moyen
de faire cela était bien sûr de fermer ce Trade, ce que j'ai donc fait en RACHETANT ces titres à $44,38.

Les quelques minutes qui ont suivi ma sortie ont alors confirmé la validité de cette décision puisque, comme on peut l'observer, une montée
brusque et encore plus importante(en amplitude) que la baisse précédente s'est alors déclenchée.

Cette montée jusqu'au cours de 45,40 m'aurait bien évidemment forcé à prendre une PERTE sur ce Trade alors que seulement quelques minutes
auparavant, il m'était offert sur un plateau de prendre et de garder ces profits … et comme toujours en tel cas, il ne tenait qu'à moi de le faire.

Le principe "d'attendre un peu plus longtemps..." peut donc être parfois tout aussi bénéfique qu'il peut se révéler "coûteux".

Dans les 2 cas, la seule marche à suivre est donc de TOUJOURS respecter rigoureusement vos critères et paramètres d'entrée et de
sortie de vos trades.

"PRENDRE vos pertes tant qu'elles sont encore faibles ... et PRENDRE vos profits tant qu'ils sont encore les votres" !

Les quelques $500 que j'ai ainsi "pris" en quelques minutes à m'amuser sur ce titre sont donc bel et bien restés « à moi » comme le dirait un
enfant de son jouet ;-) ... et ce sans laisser la moindre chance aux humeurs "oscillantes" des marchés de me les reprendre.

Apres avoir savouré un bon Panaché(mais si mais si ! bien sûr que l'on peut trouver des Panachés chez les « cow-boys » ;-) et bien d'autres
bonnes choses encore !), je n'avais plus alors qu'à me remettre en chasse pour identifier ma prochaine proie...

Dès que vous êtes sorti(e) d'un tel Trade, votre capital est alors à nouveau PRET à être appliqué à votre prochain Trade et à rechercher ainsi
plusieurs profits dans une même heure ou même journée. Profits qui, si ils peuvent paraître "faibles" en valeur entière et dans leur unicité, ont
bien sûr pour objectif de se cumuler progressivement sur une année pour atteindre des profits « annules » totaux de 200%, 300% et plus.
Tel est donc le concept du "Day Trading" où votre objectif est toujours de « construire votre château une pierre à la fois ».

PS: je suis bien conscient que plusieurs "inconvénients" sont présents sur le marché Français pour faire ce genre de "Day Trading" mais il est
important que vous sachiez qu'il est aujourd'hui très facile de Trader directement sur le NASDAQ au travers de courtiers Français ou
Européens(exactement comme si vous tradiez le marché français). De plus, le fait de Trader sur le NASDAQ vous permet alors de considérer
comme de réels « PROFITS » des mouvements aussi faibles que 0,3 - 0,5 - 0,8% etc... et ce sans vois les « impôts de bourse » et autres
« inconvénients » vous piquer une part trop importante de vos profits!

Donc là encore, il ne tient bien sûr qu'à vous-même de décider ou pas d'être actif sur un marché où vos chances de réussir et vos potentiels de
profits sont maximums (et les inconvénients et handicaps minimum) …

Beaucoup des Traders que j'ai eu le plaisir de former appliquent bien sûr quand même mes techniques sur le marché français mais il convient
alors d'ajuster plusieurs paramètres dans leur Trading afin d'évoluer dans un contexte qui soit « cohérent » en ce qui concerne le montant de leurs
prises de pertes et de profits.

" Le Trade Exemple " - cette rubrique explique un Trade effectué par GLT et présentant une valeur éducative.

Le Trade que je vais décrire aujourd'hui est un Trade récent que j'ai fait sur APPLIED MATERIALS (symbole: AMAT).

AMAT est un titre que, depuis plusieurs mois, je trade quasiment tous les jours et parfois en exclusivité sans même toucher à un autre titre sur
une même journée.
Attention toutefois car c'est un titre très « rapide » et dont les changements de direction peuvent être tout aussi violents que drastiques. Je ne le
recommanderai donc absolument pas à des débutants et je l'utilise ici uniquement pour l'aspect exemple et éducatif de ce Trade.
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Mon retour sur ce Trade a été de 0.8% net (soit 1.6% avec un effet de levier de 2:1 qui est ce que j'utilise en général).
Comme vous le savez peut-être déjà, tout le concept du Day Trading tel que je l'approche et l'utilise est bien sûr de “construire son château une
brique à la fois”, c'est-à-dire d'obtenir des retours ANNUELS de 100%, 200% et plus en CUMULANT des Trades de 0,5% à 2% de profit par
jour… et cela tout en n'exposant jamais son capital à tous les risques des positions de « Swing/Overnight » Trading gardées elles pour 2 ou
plusieurs jours (cet aspect du Day Trading est bien sûr tout aussi essentiel qu'attirant) et ce dû à tous les “gaps” si risqués qui peuvent arriver de
nos jours à n'importe quel titre …

Un retour de 0,8%, tel que le Trade exemple ci-dessous, représente des retours de 200% et plus sur une base annuelle et cela avec
seulement quelques minutes/heures de « travail » dans les marchés et aussi et surtout sans jamais perdre le contrôle de votre
capital puisqu'en Day Trading on se met en 100% « cash » (liquide) tous les soirs avant la fermeture des marchés officiels (contrairement là aussi
au « swing » trading où l'on expose son capital à tous les risques considérables de changement radicaux des cours entre la fermeture des
marchés un soir et sa réouverture le lendemain matin et qui en plus vous oblige à « diversifier » considérablement votre capital pour limiter vos
risques).

Ce Trade est très intéressant de par son aspect très “logique”… Il est assez facile et logique de voir (et de le mesurer et l'identifier plus clairement
en utilisant les techniques appropriées) qu'après une montée de presque 1 point dans la première demi heure, AMAT a commencé alors à
“fatiguer”…

Après un premier “sursaut” entre 10h30 et 10h45, potentiellement créé par des « market makers » de poids qui se font toujours un plaisir de
“vendre/short” des titres le plus haut possible juste avant un petit plongeon (et ce pendant que tous les “amateurs” sont eux en train d'acheter
pensant que le prochain mouvement se fera à la hausse!!!), AMAT commence alors à perdre son momentum et j'ouvre donc une position “short” à
10h52, au cours de $44,48.

Quelques 18 minutes plus tard (ce qui est un peu plus long que la majorité de mes Trades qui eux durent plutôt entre 2 et 10 minutes), un profit de
0,8% m'est déjà offert.

Basé sur plusieurs critères dont le support/rebondissement possible à $44, je décide de sortir du Trade au premier signe de
ralentissement (en effet, AMAT peut remonter de 0,10 à 0,20 en l'espace de quelques secondes) et je sort donc à 11h10, au cours de $44,101
(cette sortie étant groupée avec d'autres Trades).

Rappelez-vous toujours qu'en Day Trading il est très important de sortir sur le mouvement dans la direction de votre Trade donc de
sortir pendant que “vous le pouvez” et non quand le mouvement s'est déjà retourné contre vous et que vous êtes alors en situation “forcée” et
passive ce qui rend donc votre sortie tout aussi inefficace que coûteuse et stressante

Day Trading - Trading Mantra

Toute grosse perte a commencé par en être une petite. il ne tient toujours qu'à vous de la prendre lorsqu'elle est encore... Petite !

S'il vous plait, réfléchissez bien à cette phrase et exploitez en au maximum la puissance et la véracité...

Petite question clin d'oeil pour vous... Si vous pouviez, sur vos 50 derniers trades, FAIRE DISPARAITRE " comme par magie " vos 3 plus grosses
pertes, quelle serait l'incidence de cette action sur votre résultat global ? Après avoir lu ces rubriques, vous savez maintenant exactement
comment devenir ce " magicien " pour vos trades futurs...

Vous devez toujours définir le montant de votre PERTE MAXIMALE, AVANT même de rentrer sur votre trade !

Définissez-vous toujours le montant MAXIMUM de vos pertes (" Stop Loss " ; Cf. ma colonne précédente) AVANT même de rentrer sur chacun de
vos trades ? Si ce n'est pas le cas, vous n'êtes alors plus en " contrôle " de votre capital et vous vous retrouverez trop souvent forcé de " réagir " à
ce qui vous arrivera lorsque les marchés se retourneront contre votre position.

Vous serez alors en mode " réaction " ce qui vous poussera la majorité du temps à prendre des décisions tout aussi inefficaces que dénuées de
toute objectivité.

Comme je le répète le plus souvent possible à tous les traders que j'ai le plaisir de former, si vous n'avez pas de " game plan ", de " stratégie " très
claire et très pré-définie AVANT de mettre le moindre $ dans une position, vous ne pourrez jamais trader efficacement. Vous deviendrez alors,
comme des milliers d'autres amateurs, débutants ou traders qui n'arrivent pas à progresser, une simple " marionnette " dans cette " machine à
laver les émotions " gigantesque que sont les marchés. Ces mêmes marchés qui auront pour conséquence première de manipuler vos émotions
dans des conditions au delà de ce que vous auriez jamais pu imaginer !!! Et une des parties intégrante de tout " game plan " est bien sûr de PRE
DEFINIR le montant maximum de vos pertes, un " point de sortie " précis où prendre votre perte si ce trade se retourne contre vous.

Donc, pour en revenir à ce Mantra, si vous n'avez pas encore fait votre pratique quotidienne de DEFINIR VOTRE PERTE MAXIMALE AVANT de
rentrer sur toute nouvelle position, je serais prêt à parier une douzaine d'éclairs au chocolat que vous devez prendre, malheureusement assez
souvent, quelques " belles gamelles ", n'est ce pas ?... (pour vous rassurer, j'ai aussi eu bien sûr, comme tout le monde, plus que ma part de ces "
gamelles " dans ma carrière de trader... ces " gamelles " que seules une connaissance appropriée des règles vitales du Trading et une discipline
très stricte peuvent éviter).

Vous savez certainement ce dont je veux parler... ces trades qui se retournent immédiatement contre vous et qui vous mettent en position de
perte de 1 ou 2% dés les premières minutes. Vous vous retrouvez alors immédiatement et instinctivement en mode " réaction " et " émotion "... les
pires pour un Trader !.

Ces pertes que vous ne prenez donc PAS (alors que vous auriez bien sûr du le faire immédiatement) et que vous laissez alors devenir des pertes
de 3, 4 voire 5% en l'espace de quelques heures, toujours sans les prendre...

Vers la fin de la journée vous vous dites quelque chose dans le genre de " ... allez si je le garde un jour de plus, ça va bien remonter non ?...bien
sur que ça devrait remonter ! Moi, le grand Maître des Marchés Boursiers, je viens d'en acheter... ".
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Le soir de votre " crime contre l'indisciplinité "(ce mot n'existe bien sûr pas mais il représente très bien l'analogie et la réalité que j'aimerai vous
faire comprendre en l'utilisant) un communiqué de presse très négatif publié par cette société fait plonger son cours encore plus bas et son titre
ouvre le lendemain à ... -15% !!!
Ouch ! Ca commence à être vraiment très douloureux... beaucoup plus douloureux que prévu !!!

Votre raisonnement devient alors quelque chose dans le genre de " -15% en 2 jours! Ouaou !!! C'est pas possible ! Les marchés ne se rendent
pas compte d'à quel point ils ont tort ! Ce titre est béton !!! Bien sûr que ça va remonter, il suffit simplement que je le garde quelques jours de
plus... je me le sens vraiment bien et en plus, la nièce du neveu du cousin de ma concierge en a parlé à mon frère et lui a confirmé que cette
action, c'était du béton... alors on va la garder quelques jours de plus... ".
Ce que je décris et la manière dont je le décrit vous fait peut-être rire jaune à ce stade, mais la réalité et la dérision que l'on peut appliquer à ce
genre de situation ont parfois cet effet !

Quelques semaines plus tard et quelques milliers de cheveux en moins, votre position est maintenant à -40% et là, vous venez de gagner une
carte de Membre permanent dans le Club très répandu des " Traders Autruches " ...ceux qui refusent de prendre leurs pertes et qui refusent
encore plus les réalités du Monde boursier.
Ceux qui tradent ou investissent basé sur des " espoirs "...
Ceux qui croient toujours avoir raison, ceux qui veulent jouent les " héros " dans les marchés (en achetant par exemple dans des tendances
baissières, pendant que les Traders efficaces sont eux en train de vendre à découvert ) etc... tous ceux (et celles) qui commettent donc
régulièrement ce genre d'erreur fatale, laissant parler leur ego et leur fierté, au lieu de rester humble face au pouvoir des marchés et de
simplement apprendre à exploiter toutes les opportunités qu'il nous offre de gagner beaucoup d'argent.

Je voulais donc tout simplement vous conter cette petite histoire, ce petit " cauchemar des milles et une nuits... blanches, passées à stresser sur
cette position ! ", qui nous est bien sur arrivé à tous à un moment ou à un autre (ou qui vous attend au coin de votre prochain trade !), pour vous
rappeler combien il est donc VITAL de PRE DEFINIR le COURS EXACT auquel vous serez prêt à prendre une perte, sur chacun de vos trades, si
besoin est, dans le cas où ils se retourneront contre vous.
Le marché a TOUJOURS RAISON !!!! Et il éliminera toujours des mondes financiers, que ce soit progressivement ou en quelques trades,
quiconque osera essayer de lui prouver le contraire !!! Que ce soit dans 2 semaines ou dans 2 ans, ils n'y échapperont pas !

C'est donc pour éviter à tout prix ce genre de situation qu'il est tout à fait vital à votre survie et à votre succès en Trading que vous ayez donc une
STRATEGIE TRES PRECISE, des techniques, des règles et des concepts qui vous permettront de controler parfaitement et à chaque instant vos
positions ainsi que, surtout, vos propres émotions.
Sans cela, que vous soyez un investisseur, un trader à court terme, un swing trader ou un day trader, vous achèterez vous aussi un jour cette
action " fatale " XYZ qui vous coûtera vos profits de plusieurs mois voire de plusieurs années en suivant et en vivant pas à pas toutes les étapes
du " cauchemar " que j'ai décrit ci-dessus...

Soyons bien sûr très positif et n'oublions jamais non plus que nous avons déjà TOUS LES OUTILS nécessaires pour EVITER ce genre de
catastrophe. Il ne tient toujours donc qu'à VOUS-MEME de les mettre en pratique quotidiennement et d'apprendre à les utiliser le plus
efficacement possible !
Il ne tiendra toujours qu'à vous-même de ne JAMAIS laisser une telle catastrophe arriver et de contrôler à chaque instant le montant maximum de
vos pertes.

Je partagerai avec vous la réflexion suivante que je répète aussi souvent à mes membres et élèves...
" Prendre une perte " de temps en temps est tout simplement le " prix à payer "... pour avoir le droit de continuer à trader et le plaisir d'avoir accès
à tous les trades GAGNANTS qui vous attendent après celui-là...

Il y a bien sûr de nombreuses autres subtilités, approches psychologiques et autres règles à appliquer concernant vos prises de perte et elles
seraient beaucoup trop longues à décrire dans le cadre de cette rubrique mais vous aurez au moins maintenant, je l'espère, une approche de
base de cet aspect critique de votre trading.

Donc s'il vous plait, ne vous dites surtout jamais " ça n'arrive qu'aux autres "
Cela arrive tous les jours, et cela arrivera encore pour les 100 ans à venir.

Voici quelques exemples de titres que j'ai personnellement tradés dans le passé et dont les changements de cours aideront à illustrer ce
concept...

Red HAT
cours janvier 2000: $144
cours actuel: $4

BOSTON CHICKEN
cours fin 1996 : $40
cours actuel: $0...l'action n'est plus côtée

MARKET WATCH
cours début 1999: $100
cours actuel: $2

En territoires encore plus " tristement célèbres "

YAHOO
Janvier 2000 : $220
Cours actuel : $11

AMAZON
Décembre 1999 : $110
Cours actuel : $6

CISCO
Mars 2000 : $80
Cours actuel : $16
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LUCENT
Décembre 1999 : $80
Cours actuel : $6

CQFD...

Surtout donc, s'il vous plait, rappelez-vous toujours que cela n'arrive pas qu'aux autres !

Vous avez donc maintenant cette première approche des connaissances nécessaires pour ne JAMAIS subir ce cauchemar (avec les règles de
cette colonne ainsi que de la précédente) donc, UTILISEZ LES !

Day Trading - Questions fréquentes

Retrouvez sur cette page quelques questions envoyées par des traders

Question envoyée par M.L. :

Bonjour,

Savoir prendre ses pertes, d'accord … mais lorsque l'on voit que des actions baissent parfois de 3% pour remonter et terminer à +6% ne risque-t-
on pas de concrétiser des pertes qui ne peuvent être que passagères? On risque d'être systématiquement vendu 1 ou 2% en dessous de son
cours d'achat et de ne plus rien avoir à vendre lorsque la valeur remonte?…

Merci

Michel L. »

Réponse de GLT :

Cher ami Trader,

Merci beaucoup pour votre question tout à fait pertinente.

Soyons on ne peut plus clair, le concept de « prendre ses pertes » est la règle la plus importante du monde du Day Trading ainsi que du
Trading en général (Swing Trading etc...).

Dans le Monde du Trading, il n'y a pas de « juste » ou de « faux », de « tort » ou de « raison » en ce qui concerne la DIRECTION d'un titre...
Qu'il monte ou qu'il descende, un titre a lui, toujours « raison ». Votre seul objectif est d'être le plus souvent possible en accord et en harmonie
avec cette « raison » !

Les marchés sont en mouvement perpétuel et ne répondent qu'à un seul élément, l'offre et la demande. Basé sur cette situation, la seule chose
qui compte pour arriver à évoluer dans ce contexte et à en tirer avantage, c'est d'appliquer avec une rigueur et une discipline extrême, des règles
de base incontournables. Et l'une de ces règles est donc le concept de « prendre ses pertes »...

Dans les marchés, personne, et je dis bien personne ne peut prédire à 100% dans quelle direction un titre va évoluer et à quel cours il va
changer de direction.
Personne ne sait quel est LE TRADE qui va continuer de couler de 30% de plus contre vous.
On SAIT que cela arrivera à un moment ou à un autre … mais on ne sait bien sûr JAMAIS à l'avance QUEL va être ce trade potentiellement fatal!

Basé sur ce précepte, il est donc impossible de décider lesquels de vos Trades vont effectivement repartir dans la bonne direction pour vous,
après vous avoir mis en situation négative pour 1,2 ou 3 % … et lequel est celui qui va potentiellement vous ruiner si vous y restez dedans !

Basé sur tout cela, il est donc alors VITAL de se PROTEGER contre TOUS les Trades !!!

Votre capital est votre denrée la plus précieuse et il est donc vital de le protéger à tout prix et par tous les moyens possibles, sans jamais hésiter.
Prendre une perte de 1/2, 1, voire 2 % est tout à fait « normal » en Trading et sera récupéré très rapidement si vous tradez efficacement.
Par contre, une perte de 10 ou 20 % aura elle des conséquences considérables tant sur votre capital que sur votre moral et sur vos capacités
intellectuelles et émotionnelles à récupérer une telle perte et trader à nouveau efficacement.
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Votre objectif premier est donc de ne JAMAIS laisser aucune perte (qui est par définition toujours « petite » à ses débuts) en devenir une «
énorme ».

C'est donc pour cela qu'il faut, en fonction bien sûr de critères très précis, que vous décidiez toujours à l'avance quelle sera la perte maximale que
vous accepterez sur tous vos Trades et respecter ce maximum à tout prix.

Votre but premier est donc bien toujours de vous protéger contre des pertes catastrophiques et cela en toute priorité, bien avant d'essayer
d'identifier lesquels de vos "perdants" pourrait en fait être devenu des "gagnants".

Il est donc essentiel d'approcher le problème dans ce sens et non pas dans le sens inverse avec la notion de "regret".

Si je puis me permettre une suggestion, à chaque fois que vous prendrez une perte de 2 % qui, un peu plus tard, serait devenue un gain de 1 %,
ne le voyez pas du tout sous cet angle mais dites-vous plutôt "j'ai coupé court cette perte à 2 % alors que ce titre allait peut-être plonger très
prochainement de 10, 20 voire 50% ... Ce qui m'aurait peut-être carrément éliminé du monde du Trading...".

Cela vous mettre dans un état d'esprit tout aussi bénéfique que positif.

Je suis constamment exposé dans mon Trading personnel à des Trades sur lesquels je prends une perte alors que, si j'avais attendu seulement
quelques minutes, quelques heures ou quelques jours de plus, ils seraient devenus des gagnants. Mais il ne faut bien sûr jamais le voir ainsi...
Tout ce qui compte c'est de limiter la taille de vos pertes, de les prendre dès que c'est nécessaire et de libérer ainsi votre capital et votre esprit
pour vous mettre à la recherche de votre prochain Trade qui lui, sera sans doute un trade gagnant.

Et, plus que tout, vous vous mettrez ainsi dans une situation où vous ne pourrez JAMAIS subir une perte importante ce qui est encore une fois
l'essentiel pour pouvoir continuer à Trader, progresser et réussir.

Retrouvez sur cette page quelques questions envoyées par des traders

Question envoyée par Frédéric C. :

" Bonjour Mr. MONMOINE,

J'aimerais, si cela est possible, que vous développiez prochainement dans votre colonne les différents ordres STOP. Je vous en serais très
reconnaissant.

Merci d'avance.

Cordialement.

Frédéric C. "

Réponse de GLT :

Cher Frédéric,

Merci beaucoup de votre question sur ce sujet " technique " qui est des plus important …

La maîtrise des ordres " STOP " (aussi appelés parfois " ordres à seuil de déclenchement ") est effectivement tout à fait essentielle…

Voici tout d'abord la correspondance FRANÇAIS/ANGLAIS des termes de base des ordres STOP ( les noms donnés à ces ordres peuvent varier
selon votre courtier donc merci de le consulter pour plus de précisions à ce sujet) :

"Buy/Sell Market order" = Ordre d'achat/vente "A tout prix" "Buy/Sell Limit order" = Ordre d'achat/vente "A cours limité" "Buy/Sell Stop Market
order" = Ordre d'achat/vente "A seuil/plage de déclenchement automatique" "Buy/Sell Stop Limit order" = Ordre d'achat/vente "A seuil/plage de
déclenchement" OU " Ordre d'achat/vente LIMITE à seuil de déclenchement automatique "

Le principe de base des ordres "STOP " est qu'ils sont utilisés pour acheter et vendre des actions " SI ET SEULEMENT SI " (cette formule vous
rappellera peut-être des souvenirs de math sup. ;-) ) une action atteint un prix spécifique (le prix "STOP" que vous aurez spécifié) qui est AU-
DESSUS du prix actuel (pour un "Buy STOP ") ou AU-DESSOUS du prix actuel (pour un "Sell STOP ").

Les "STOP orders" sont habituellement (confirmez ce point avec votre courtier selon celui que vous utilisez car il peut y avoir des différences à ce
niveau) déclenchés par le "Bid" en ce qui concerne les "SELL STOP orders" et par le "Ask" en ce qui concerne les "BUY STOP orders".

Il y a principalement 2 types d'ordres " STOP ", les " STOP LIMIT " et les " STOP MARKET " (il existe aussi ce que l'on appelle des " TRAILING
STOP " qui " suivent " l'évolution de votre position en % ou en valeur numérique, au fur et à meure de l'évolution des cours du titre mais ce sujet
est trop spécifique pour en parler ici).
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Dès que l'un de vos "STOP orders" sera activé(car votre "STOP price" aura été atteint), un ordre classique "MARKET" ou "LIMIT" sera alors entré
sur les marchés automatiquement par l'ordinateur de votre courtier, sans que vous ayez quoi que ce soit à faire.

- Un "STOP MARKET order" à seulement un composant : le cours "STOP " (STOP price). Un "STOP market order" vous demandera donc
toujours de spécifier et d'entrer ce "STOP price", aussi appelé "activation price" (seuil de déclenchement). Un "STOP market" sera déclenché au
"STOP price" (prix déclencheur) et sera instantanément et automatiquement transformé en "MARKET order". Votre ordre pourra bien sûr être
exécuté légèrement plus haut ou légèrement plus bas que votre "STOP price" car, une fois que le "STOP order" aura été déclenché, il deviendra
un "market order" qui, comme vous le savez sans doute, pourra être exécuté à n'IMPORTE QUEL PRIX.

- Un "STOP LIMIT order" sera activé, comme un "STOP market", au "STOP price" que vous avez spécifié mais il sera lui immédiatement
transformé en un "LIMIT order" (contrairement au "STOP market", qui sera transformé en "MARKET order"). Étant donné que ce "STOP LIMIT
order" va se transformer en "LIMIT order", vous devrez bien sûr spécifier aussi un "LIMIT price" lorsque vous entrerez cet ordre, en plus de votre
prix " STOP " de " déclenchement ". Un "STOP LIMIT order", une fois activé, sera automatiquement transformé par l'ordinateur de votre courtier
en un "LIMIT order". Donc, comme pour les "STOP MARKET order", un "STOP LIMIT order" ne se déclenchera que si le prix monte au "STOP
price" (pour un "BUY STOP limit") ou si le prix descend au "STOP price" (pour un "SELL STOP limit"). Il deviendra alors un "LIMIT order"
classique, exactement comme si vous l'aviez manuellement entré à cet instant.

- Les "SELL STOP" (market ou limit) seront principalement utilisés pour PROTEGER votre position et prendre vos pertes sur des Trades "LONG"
(à la hausse).

- Les "BUY STOP market orders" sont ce qu'il y a de mieux pour protéger les positions " SHORT ". Si une action se retourne contre vous et que
votre "BUY STOP market" est atteint, il deviendra un "BUY market order" qui devra être exécuté par votre courtier aussi vite que possible pour
vous sortir de cette position qui sent le brûlé...

- Les "BUY STOP limit"(ou " market ") pourront aussi être utilisés pour entrer AUTOMATIQUEMENTsur des trades "long".

Je vous laisserai avec ces quelques pensées génériques… La maitrise des ordres " STOP " est tout à fait essentielle pour Trader efficacement…
Que ce soit au niveau des ordres " STOP " ou à sur tout autre sujet, lorsque vous êtes dans les marchés, il faut bien que vous réalisiez que vous
êtes en face de milliers d'autres Traders. Certains de ces Traders (la majorité), n'ont qu'une expérience et une connaissance très limitées de ces
ordres et de tous les autres éléments du Trading. Un autre groupe de Traders (une minorité), maitrisent eux parfaitement ces ordres et peuvent
entrer, changer, annuler ou modifier un ordre sur leur clavier en moins d'une seconde (notamment en utilisant des fonctions d'assignation d'ordres
aux touches de leur clavier comme je le fais).

La réalité des marchés est bien sûr que cette " majorité " passe ses journées à perdre l'argent que la " minorité " se fait un plaisir d'empocher !
Comme je l'explique et le rappelle toujours à tous les Traders que j'ai le plaisir de former, il faut être TRES REALISTE sur cette situation et ces
réalités.

La différence entre les Traders de ces 2 groupes réside essentiellement dans 3 éléments : la qualité de leur formation, leur expérience dans les
marchés et leurs aptitudes personnelles. Dans la vie, nous avons tous des choix... et il ne tient bien sûr qu'à chacun d'aquérir le premier de ces
éléments, de développer le deuxième et d'optimiser l'utilisation du troisième…

Merci encore à Frédéric C. pour cette question.

A Très bientot,

Question envoyée par M.R :

" Bonjour,
J'ai eu connaissance de tous vos précieux leçons et conseils à propos du day trading et je vous en remercie.. ma question est la suivante :

Est-ce qu'il y a des périodes (heures ou parties) dans la journée où les cours où indices sont susceptibles de monter ou de baisser au dépend des
indicateurs techniques?

Merci. "

Réponse de GLT :

Cher Lecteur,

Merci beaucoup de votre intérêt pour mes colonnes et merci pour cette question ...

Pour y répondre précisément je dirai qu'il n'y a pas vraiment, à ma connaissance, de moments particuliers de la journée où les indices sont
susceptibles de suivre des indicateurs ou des titres plus qu'à tout autre moment...

Par contre, et si je peux me permettre d'élaborer un peu sur ce sujet en espérant que cela répondra aussi indirectement à votre question, il se
passe souvent les "mêmes choses" aux "mêmes moments" au cours d'une journée boursière...
On ne peut “prédire” dans quel “direction” un mouvement arrivera mais l'état d'esprit et la “structure” de ce mouvement peuvent eux avoir une
fréquence répétitive assez régulière…

Pour être plus précis, la MENTALITE de tous les intervenants semble agir en symbiose et être légèrement plus "prédictible" à certains moments
ou dans certaines plages horaires alors qu'à d'autres moments tout est en général très aléatoire.

Ce n'est bien sûr jamais des choses aussi simples que "…vers 10h les mardis, tout monte... “… ou “…après le déjeuner, tout descend pendant
1/2 heure..." etc...
Ce genre de "technique” dans l'esprit de “je peux prédire le futur…" relève plus des domaines du "rêve" et de "l'espoir" que de la réalité des
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marchés.
En bourse comme ailleurs, il n'y a jamais d'argent "gratuit" ou "facile"...

En Bourse par contre et contrairement à toutes les autres activités que je connais, il n'y a vraiment aucune limite à ce que vous pouvez gagner et
les conditions dans lesquelles vous pouvez le faire sont vraiment des conditions de rêve par rapport à tout autre business ou profession!

Donc, pour en revenir à la question du "temps", voici quelques exemples (merci de bien noter que ces exemples sont valides sur le NASDAQ et le
sont au moment où j'écris ces lignes - les conditions des marchés peuvent bien sûr varier considérablement dans le temps et rendre donc ces
exemples obsolètes mais leur valeur à titre d'exemple vous permettra sans doute d'apprendre à identifier de vous-même ceux qui seront présents
à l'époque où vous lirez ces lignes):

-En "pré-market" (soit de 8h du matin à 9h30 du matin, heure New York – 14h à 15h30 heure de Paris), donc en “trading avant l'ouverture officielle
des marchés”, plus on se rapprochera de 9h30 et plus il sera possible de commencer à identifier des tendances mais toujours bien sûr en se
méfiant énormément du Trading en "pré-market" car il est très souvent beaucoup plus "coûteux" (spreads importants, peu de liquidités etc..) et
risqué (impossible d'entrer des STOP LOSS pour protéger vos positions, etc...) que dans la journée normale de Trading…

-A l'ouverture, à 9h30 heure de New York, les mouvements seront souvent violents pendant quelques minutes avec des volumes très importants
rendant souvent difficile un bon contrôle de votre prix d'entrée...
Trader à ce moment là peut vous permettre de gagner gros et très vite... ou bien sûr aussi de perdre tout aussi rapidement.
Ce moment de démarrage peut bien sûr aussi vous permettre d'enfourcher de très beaux mouvements qui vous permettrons de gagner en un jour
des sommes telles que la majorité de la population devra, elle, travailler laborieusement pendant une semaine entière ou un mois pour en gagner
l'équivalent en salaire!... (cela n'étant bien sûr possible que si vous avez les connaissances et aptitudes techniques et psychologiques
nécessaires pour “surfer” ces mouvements jusqu'à leur dernière goutte).
Cette plage horaire de quelques minutes sera donc souvent excellente pour celles et ceux qui auront les connaissances, outils et aptitudes
nécessaires pour évoluer dans un environnement où tout se passera “très vite” et elle sera aussi très dangereuse et déconseillée pour les
débutants.

-Le milieu de la matinée sera lui en général assez aléatoire...

-La période “déjeuner de Wall Street” qui s'étend de 12h a 13h30 sera elle généralement très calme sans déclenchement de mouvements
importants…

-La période qui commence vers 13h30 - 13h45 sera elle par contre souvent tout à fait critique... soit "ils" commenceront à créer un faux
mouvement qui sera violemment retourné vers 14h -14h15... soit ils commenceront un mouvement qui aura lui des chances de se poursuivre
dans la même direction pendant une bonne partie de l'après-midi…

-Autre période critique, les 15 à 30 minutes avant la fermeture de 16h où là aussi les mouvements pourront être très rapides ("short squeeze" sur
un jour en baisse, "profit taking" sur un jour de hausse, spéculation juste avant la publication de résultat d'un titre important etc...)

Voila donc quelques exemples pour vous aider à identifier de vous-même ceux que vous considérerez importants...

Surtout faites bien attention à ne leur accorder qu'une valeur purement "informative" et à ne surtout jamais "Trader" aveuglement basé sur ceci ou
cela... ce serait aller au suicide à court et à moyen terme. Trader est une activité infiniment plus complexe et sophistiqués que le fait de se baser
simplement sur des statistiques de créneaux horaires...
Mais ce genre de choses est toujours intéressant à connaître et à étudier pour RAJOUTER à la trousse de tous vos autres outils de Trading et
d'aide à la décision...

Merci encore pour votre question.

Money management, gestion et risques

Gestion de portefeuille et analyse du risque

Les différents aspects de la gestion de portefeuille sont abordés dans cette rubrique, des modèles théoriques de base jusqu'aux différents styles
de gestion en passant par l'analyse du risque et de la performance.

Les modèles financiers

En premier lieu, il convient d'exposer les modèles financiers de base qui sont à l'origine de la finance moderne, et qui ont permis aux gérants de
portefeuille d'appréhender les notions d'évaluation d'actifs financiers, de diversification et de couple risque/rendement.

Le plus fameux d'entre eux étant la théorie moderne du portefeuille, qui a servi de base au modèle du CAPM, concurrencé ensuite par le modèle
APT. Nous abordons également la notion de finance comportementale, principale théorie alternative à l'hypothèse d'efficience des marchés :

La théorie moderne du portefeuille


Le CAPM

La méthode APT
La finance comportementale

Les indicateurs de performance

Que ce soit au niveau des fonds d'investissements ou des portefeuilles-titres, il existe différentes méthodes pour analyser et mesurer la
performance au delà du simple calcul du rendement.
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Les plus connues et utilisées de ces méthodes sont les ratios de Sharpe, de Treynor et la mesure de l'alpha de Jensen, qui permettent d'évaluer
les rendements de fonds en fonction de leur volatilité ou de leur risque. Ces derniers sont exposés dans cette rubrique :

Le ratio de Sharpe
Le ratio de Treynor
L'alpha de Jensen

Les outils de gestion du risque

Ces dernières années, les opérateurs financiers doivent composer avec des instruments financiers toujours plus complexes, des marchés à forte
volatilité et des réglementations de plus en plus strictes.

Dans ce contexte, l'utilisation d'outils de mesure du risque est devenu systématique et les professionnels ont développé des instruments très
sophistiqués. Néanmoins, il existe bon nombre d'outils constituant la base de la gestion du risque, à la portée de tous les investisseurs et ayant
démontré leur efficacité. Nous abordons ici les plus célèbres et utilisés d'entre eux :

La volatilité et l'écart-type
La covariance et la variance
La corrélation
Le Beta
La VAR (value at risk)

Les différents modes de gestion

Le développement des marchés financiers et de la diversité de ses acteurs et produits a conduit à une multitude de modes de gestion de
portefeuille différents. Néanmoins, ils peuvent être segmentés en différentes catégories. On peut retenir la segmentation en gestion active ou
passive, ou bien en gestion traditionnelle ou alternative. Ces différents styles sont abordés dans les fiches suivantes, illustrés d'exemples divers :

La gestion active et passive


La gestion traditionnelle et alternative
Exemples de gestion traditionnelle : approches "bottom up" et "top down"
Les principales stratégies de gestion alternative

Outils de "money management"

Enfin, une composante importante de la gestion de portefeuille réside dans la notion de "money management" qui consiste à gérer ses prévisions
de gains et de pertes ainsi que la taille de ses positions de manière optimale. Nous approfondissons ici une des plus célèbres méthodes
d'allocation d'actifs : celle de la formule de Kelly.

La formule de kelly, un outil de "money management"

La théorie moderne du portefeuille

La théorie moderne du portefeuille, développée par Harry Markowitz dans les années 1950, définit le processus de sélection de titres pour
créer le portefeuille le plus efficient possible, c'est à dire qui possède la rentabilité maximum pour un niveau de risque minimum.

Le concept de diversification est à la base de la théorie. En effet, Markowitz pense que les différents titres composant un portefeuille ne peuvent
être sélectionnés individuellement et doivent au contraire être choisi selon la corrélation de leurs variations à celles du reste des actifs du
portefeuille.

Ce mode de sélection permet de minimiser le risque pour un niveau de rendement choisi.

Analysons les différents composants du modèle :

Makowitz présuppose que les investisseurs sont rationnels et averses au risque et que le marché est efficient. Ainsi, les seuls éléments à prendre
en compte sont le risque et le rendement des titres, car les investisseurs achèteront toujours l'actif qui présente un rendement optimal par
rapport à son niveau de risque. Aucun investisseur purement rationnel n'achèterait en effet un actif A plus risqué qu'un actif B mais offrant un
rendement inférieur.

Dans le modèle, le rendement d'un portefeuille consistera en la somme des rendements des actifs qui le composent, pondérés par leur poids.
Soit :
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Le risque est défini par la volatilité du portefeuille qui correspond à son écart-type :

avec la variance que l'on calcule de la manière suivante, pour un portefeuille composé de deux actifs :

avec :
: covariance entre les deux actifs que l'on peut exprimer en

: la variance de l'actif
et la corrélation entre les deux actifs

Avec ces éléments en main, on peut tester différentes combinaisons d'actifs avec des pondérations diverses pour calculer le risque et la rentabilité
espérée d'un portefeuille. La diversification par la sélection d'actifs plus ou moins corrélés permettra d'optimiser cette relation rendement/volatilité.

La frontière efficiente

En définissant les titres par leur rendement et leur niveau de risque, et en illustrant ce rapport sur un graphique, on peut déterminer une frontière
efficiente sur laquelle se situent les portefeuilles composés de titres individuels offrant le meilleur rendement pour un certain niveau de risque.

Le portefeuille situé sur la frontière efficiente offre l'espérance de rendement maximale que l'on peut obtenir en pondérant l'investissement
effectué dans les différents titres.

Ainsi, seuls les portefeuilles situés sur cette ligne devraient logiquement intéresser les investisseurs rationnels.
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L'actif sans risque et la ligne d'allocation des actifs

L'actif sans risque correspond aux obligations étatiques supposées sans risque, qui payent donc le taux minimal. C'est actif a par définition une
variance égale à 0 et son rendement n'est pas corrélé aux autres actifs. Ainsi, les différentes combinaisons de l'actif sans risque avec un autre
actif donneront une différence de rendement linéaire selon le risque choisi.

On peut représenter l'introduction de l'actif sans risque dans le portefeuille par une demi-droite tangente à l'hyperbole formée par la frontière
efficiente. L'extrémité gauche de la demi-droite représente un portefeuille composé uniquement d'actif sans risque. Plus on remonte, plus la
proportion en actif sans risque dans le portefeuille diminue et celle en actifs risqués optimum augmente. Au niveau du point de tangence, le
portefeuille optimal est composé à 100% d'actifs risqués, et au delà, l'actif sans risque est cette fois emprunté et le portefeuille possède donc un
effet de levier.

Ainsi, l'investisseur devra choisir un portefeuille sur cette droite de tendance selon le risque choisi : moins risqué en y intégrant de l'actif sans
risque, ou plus risqué avec un effet de levier.

Cette méthode de sélection des actifs est-elle optimale ?

De nombreuses critiques se sont élevées à l'encontre de la méthode de Markowitz, notamment portées par le fait que le modèle est basé sur une
distribution gaussienne des rendements des titres, ce qui est empiriquement faux, et que la corrélation entre les actifs d'un portefeuille,
présupposée stable dans le modèle est en fait en variation constante dans la réalité.

La théorie présuppose également un monde parfait constitué d'investisseurs purement rationnels opérant dans un marché efficient, ce qui est bien
entendu illusoire.

Néanmoins, la théorie moderne du portefeuille a constitué une avancée importante dans la modélisation mathématique financière, et Markowitz a
reçu le prix Nobel en sciences économiques pour ses travaux en 1990.

Le modèle CAPM
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Le "Capital Asset Pricing Model" (CAPM) ou Modèle d'évaluation des actifs financiers (MEDAF) est le modèle d'évaluation le plus célèbre et
le plus utilisé malgré le fait que sa pertinence empirique soit très discutée.

Créé par Sharpe, Lintner et Mossin dans les années 60 et basé sur des études réalisées par Markowitz en 1952 (la théorie moderne du
portefeuille), cet outil décrit la relation entre le risque d'un actif financier et la rentabilité espérée de cet actif.

L'idée générale sur laquelle le modèle CAPM est basée est la suivante : les investisseurs sont rémunérés par la valeur temps de l'argent et par le
risque. La valeur temps de l'argent est représentée par le taux sans risque, qui correspond généralement au taux de placement le plus faible mais
le moins risqué, type livret A.

Le risque est représenté par le Beta, rapport historique entre la volatilité de l'actif et celle du marché.

Voici la formule de base du modèle :

avec :

: rentabilité espérée de l'actif financier

: taux sans risque

: Beta de l'actif financier

: rentabilité espérée du marché

Ainsi le CAPM décrit la rentabilité de l'actif comme la rentabilité de l'actif sans risque additionnée à une prime de risque marché (rentabilité du
marché moins rentabilité de l'actif sans risque) pondérée par le beta de l'actif.

Voyons comment calculer les composants de la formule :

: comme dit précédemment, le taux sans risque représente le taux de placement le plus faible mais le moins risqué type "livret A". Nul besoin
de le calculer donc.

: la rentabilité espérée du marché : on prend la rentabilité historique du marché de référence (par exemple l'indice correspondant à la
valeur) sur une certaine période (2 ans, 5 ans, 10 ans...).

: Le Beta de l'actif financier se définit comme le rapport de la covariance de la rentabilité de l'actif avec celle du marché à la variance de la
rentabilité du marché.

on a ainsi la formule suivante : Beta = Covariance (R.actif, R.marché) / Variance (R.marché).

La manière la plus simple de calculer un Beta est la méthode historique. Ainsi, "R.actif" sera la rentabilité historique de l'actif, de même que
"R.marché" sera la rentabilité historique du marché.

De manière pratique, plus le Beta sera proche de 1, plus les variations du marché seront suivies de manière équivalente par l'actif.

Pour déterminer si un actif offre une opportunité d'investissement, il faudra comparer l'espérance de rendement calculée avec le CAPM au
rendement prévu sur la valeur, calculé par exemple de manière fondamentale à partir du PER ou autres techniques d'évaluations. On peut ainsi
déterminer si le prix actuel de l'actif est à un niveau bas ou élevé.

L'univers du CAPM doit obéir à certaines règles bien précises pour que la formule de la rentabilité de l'actif fonctionne. Voici les différentes
hypothèses de bases, tirées principalement des travaux de Markowitz sur la théorie moderne du portefeuille :

- il n'y a pas de coûts de transactions ou de taxes


- la vente à découvert ou l'achat d'un titre n'a aucune incidence sur son prix
- les investisseurs sont averses au risque et rationnels
- tous les investisseurs ont le même horizon d'investissement
- les investisseurs contrôlent le risque de leur portefeuille par la diversification
- le marché est entièrement libre et tous les actifs peuvent y être échangés.
- les investisseurs peuvent emprunter et prêter des montants illimités au taux sans risque
- toutes les informations sur le marché sont disponibles pour tous les investisseurs
- la concurrence sur les marchés et parfaite et non faussée
- tous les actifs financiers peuvent être divisés en actifs de plus petite taille
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Vous l'aurez compris, l'univers du CAPM est parfait et ne peut consister qu'en une approximation grossière du monde réel. C'est pourquoi le
modèle du CAPM est tant controversé et a fait l'objet d'attaques virulentes de la part de nombreux théoriciens de la finance.

Voici certaines anomalies relevées au fil du temps après des résultats empiriques concernant le modèle du CAPM :

- il est impossible de calculer avec exactitude la rentabilité espérée du marché, ce qui fausse le résultat final.

- L'effet taille ou PER n'est pas pris en compte dans le modèle. En effet, il a été mis en évidence que les titres à faible capitalisation et/ou à faible
PER avaient des rentabilités supérieures aux titres à forte capitalisation et/ou PER élevé.

De nombreuses autres critiques ont été émises à l'encontre du CAPM. Malgré cela, ce modèle demeure un grand classique et reste l'une des
théories les plus utilisés dans la finance moderne.

L'APT ou Arbitrage pricing theory

Présentation de l'APT

Créé par Stephen Ross, le modèle APT (Arbitrage pricing theory) est l'un des plus célèbres modèles d'évaluation d'actifs financiers. C'est en
quelque sorte le principal concurrent du modèle CAPM.

L'APT est fondé sur l'idée de base qu'il n'existe pas d'opportunités d'arbitrages qui durent dans le temps. En effet, un actif A aussi risqué
qu'un actif B, mais plus rentable, verrait sa demande augmenter rapidement, jusqu'à ce que sa rentabilité redevienne égale à celle de l'actif B,
annulant ainsi toute opportunité d'arbitrage.

L'autre hypothèse de base de l'APT repose dans le fait que l'on peut modéliser la rentabilité espérée d'une action par une fonction linéaire
de différents facteurs macro-économiques ou propres au secteur de la valeur, pondérés selon leur impact sur l'action par un coefficient
beta spécifique.

Ces facteurs sont divers et variés et peuvent aller des cours du pétrole au PIB des Etats-Unis en passant par les taux directeurs européens ou le
taux de change d'une paire de devises. Ce sont tous des facteurs susceptibles d'influer le cours de l'actif étudié.

Ainsi, pour un actif j on aura :

avec :

E(rj) = le rendement espéré de l'actif i


rf = le rendement de l'actif sans risque
RPn = la valeur de la prime de risque associée au nième facteur systématique influençant le cours de l'actif (ces primes sont supposées avoir une
moyenne nulle)
bjn = le Beta qui représente la sensibilité de l'actif au facteur RPn

L'APT en pratique
D'après le modèle, on obtient le rendement espéré de l'actif en additionnant le rendement de l'actif sans risque (obligations d'Etat) à une série de
facteurs systématiques pondérés selon la sensibilité de l'actif à ces derniers.

Pour ce faire, nous devons procéder en trois étapes :

1. Identifier les facteurs qui influencent le rendement de l'actif


2. Mesurer l'impact de ces facteurs sur l'actif (Beta)
3. Estimer la valeur de la prime de risque associée à ces facteurs

1. Les facteurs ne sont pas spécifiés dans la théorie de Ross, ils sont déterminés empiriquement au cas par cas et doivent obéir à certaines
règles spécifiques :

- leur impact sur les prix de l'actif se manifeste dans des mouvements inattendus de ces derniers.
- l'influence de ces facteurs devrait être non-diversifiable, c'est à dire plus globale que spécifique à une seule entreprise.
- des informations précises et datées doivent être disponibles sur ces facteurs
- la relation entre ces facteurs et l'actif devrait pouvoir être prouvée sur des bases économiques. On évite par cela tous les facteurs farfelus du
type position des astres dans le ciel.

Voici certains facteurs macro-économiques qui influent de manière récurrente sur le prix des actifs financiers :
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- variations de la croissance du PIB d'un Etat


- variations de l'inflation
- variations des prix des matières premières (pétrole, métaux...)
- variations de la courbe des taux des obligations d'état
- variations du spread de crédit des obligations corporate, c'est à dire la variation du risque de crédit associé aux entreprises
- ...

Ces facteurs peuvent être représentés par des indices (PIB, inflation) ou prix sur les marchés de futures (matières premières)...

2. On peut quantifier l'impact de ces facteurs (Beta) sur l'actif par une régression linéaire des rendements passés de l'actif par rapport à
l'évolution des facteurs choisis.

3. La prime de risque associée à chaque facteur est égale à la différence entre le rendement apporté par le facteur à l'actif dans le modèle et le
rendement de l'actif sans risque.

Une fois toutes ces étapes réalisées, on peut enfin calculer le rendement espéré de l'actif.

Bien sûr, l'APT n'est pas un modèle parfait et l'on peut lui opposer nombre de critiques, notamment le fait que les facteurs ne soient pas
évoqués dans le modèle et qu'il faille les déterminer empiriquement, ce qui impose de lourds calculs. De même, l'estimation d'un Beta pour
chaque facteur rend la tâche encore plus difficile, et il n'est pas dit que les facteurs et leur influence sur l'actif restent fixes au cours du temps.

Néanmoins, l'APT est peut-être un modèle plus réaliste que celui du CAPM car il considère un nombre illimité de facteurs systématiques
influant sur le rendement de l'actif, contre un seul facteur (le marché) et un seul beta pour le CAPM.

C'est pour cette même raison que l'APT est bien moins utilisé que son concurrent dans le monde de la finance, car il est beaucoup plus
complexe à mettre en oeuvre que le CAPM.

La finance comportementale

Définition

La finance comportementale est l'un des secteurs de la nouvelle "économie comportementale" qui consiste à appliquer la psychologie à la
finance. Née il y a une trentaine d'années, cette théorie a été reconnue officiellement en 2002 avec la remise du prix Nobel d'Economie à ses
deux pères qui sont Daniel Kahneman et Vernon Smith. Son étude porte principalement sur le comportement des investisseurs lors de leurs
prises de décisions.

Par opposition à l'hypothèse de base des marchés efficients, cette théorie va chercher à mettre en avant les situations lors desquelles, les
marchés ne sont pas rationnels et essayera d'en expliquer les causes par la psychologie des investisseurs. En d'autres termes, elle va recenser
les travers des comportements humains ainsi que leurs effets sur les marchés afin de les utiliser lors de stratégies d'investissement.

Selon la théorie financière standard, les marchés financiers aboutissent aux équilibres les plus efficaces économiquement comme s'ils obéissaient
à des règles purement rationnelles. Le postulat de la finance comportementale est totalement différent.

Il considère en effet que l'investisseur n'est pas toujours rationnel et que ses sentiments sont soumis à des erreurs de jugements systématiques
(appelées "biais cognitifs") ou à des facteurs émotionnels comme la peur ou l'excès de confiance, qui interfèrent lors de sa prise de décisions.

L'expérience de Kahneman et Smith

Afin de mettre en évidence ce manque de rationalité, les fondateurs de cette théorie sont partis d'une expérience relativement simple.

Prenons par exemple un jeu de loterie dans lequel deux tables sont à votre disposition. A la première, le jeu est relativement simple... Vous
gagnez 1 million d'euros à chaque fois! A la deuxième table, c'est un peu différent, vous avez 10% de chance de gagner 2,5 millions d'euros, 89%
de chance de gagner 1 million d'euros et enfin dans 1% des cas, vous repartez les mains vides! A quelle table irez vous jouer?

La réponse à cette question est propre à chacun d'entre nous. Néanmoins, la solution rationnelle serait d'aller à la table numéro 2, car l'espérance
de gain y est de 1,14 million d'euros et donc plus élevée que l'espérance de la table 1 qui n'est que de 1 million d'euros.

Pourtant, quelques uns d'entre vous préfèrerons jouer à la table 1 afin de s'assurer un gain. Ceci peut s'expliquer par une aversion aux pertes de
la part de certains investisseurs qui peut être plus ou moins marquée selon la personne et selon le risque.

L'expérience et l'étude du comportement des investisseurs montrent que si l'on gagne 1000 euros, on aura tendance à les retirer rapidement car
on pourrait tout reperdre le lendemain. A l'inverse si l'on perd 1000 euros lors d'une journée, on aura tendance à tenir ses positions en espérant
"se refaire" lors des prochaines séances au risque de creuser ses pertes. C'est le vieux dicton du "pas vendu, pas perdu" qui peut parfois se
révéler fatal et qui s'explique par la psychologie des investisseurs.
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Quelques axes d'étude en finance comportementale

1) Les différents travers comportementaux

Au sein des principaux biais cognitifs remarqués sur le marché on peut citer l'ancrage mental qui consiste à se fier à la première impression, le
cadrage qui repose sur le fait de ne voir qu'un aspect du problème, ou encore les habitudes dites heuristiques qui consistent à prendre des
raccourcis de raisonnement.

On pourra également donner des exemples de biais émotionnels tel que les craintes d'un investisseur qui vient d'enchaîner une série de plusieurs
échecs et qui aura tendance à craindre de plus en plus les valeurs risquées (et inversement pour un excès de confiance après une série de
bonnes transactions où l'investisseur aura tendance à sous-estimer les risques).

2) Les anomalies de marché

Parmi les plus connues il y a les anomalies calendaires ou encore météorologiques. On peut également citer les sous-réactions, les sur-réactions
ou encore une volatilité exagérée des marchés en réaction à une information ou à un indicateur ainsi qu'au phénomène de mimétisme. Toutes ces
anomalies entrainent des conséquences plus ou moins importantes sur le marché qui ne sont pas toujours prises en compte dans la théorie
financière classique.

Conclusion

Les phénomènes constatés dans cette théorie sont purement de l'ordre psychologique et rapprochent la finance comportementale à l'économie
comportementale en général.

De plus en plus utilisée lors des crises financières ou simplement lors de périodes à forte volatilité, la finance comportementale s'intéresse aux
déséquilibres engendrés par le comportement des investisseurs. Très appréciée par différents fonds d'investissements, elle permet d'élargir son
horizon de placement et donc de s'assurer de meilleurs rendements.

Le ratio de Sharpe

Mis en place en 1966 par William Forsyth Sharpe, un économiste américain, le ratio de Sharpe permet de mesurer la rentabilité d’un portefeuille
en fonction du risque pris. En effet, pour lui, la moyenne des rentabilités ne suffit pas à effectuer une mesure exacte de la performance.

Le graphique ci-dessus montre que pour deux portefeuilles A et B, et pour une même volatilité, le portefeuille A possède un rendement plus élevé
que le portefeuille B. On peut également dire que pour un même rendement, le portefeuille B est plus volatile que le portefeuille A.
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Le but de ce ratio étant à terme de pourvoir constituer le portefeuille possédant le plus faible taux possible de risque, pour un rendement
maximum, son application repose sur plusieurs hypothèses sous-jacentes:

- Un unique portefeuille risqué ne peut être comparé à la fois qu’à un unique portefeuille sans risque.

- Aversion totale au risque de la part de l’investisseur.

- Distribution selon une loi normale des rendements dans le cadre moyenne-variance.

Le ratio de Sharpe est le quotient de l’excès de rentabilité par rapport au taux sans risque divisé par le risque total du portefeuille. En d’autres
termes, il permet de calculer la performance d’un investissement par rapport à celle d’un placement sans risque.

La formule nécessaire au calcul est donc :

Avec :

De ce résultat ressort que :

-Si le ratio est négatif, on en conclut que le portefeuille sous performe un placement sans risque et donc il n’est pas logique d’investir dans un tel
portefeuille.

-Si le ratio est compris entre 0 et 1, cela signifie que l’excédent de rendement par rapport au taux sans risque est plus faible que le risque pris.

-Si le ratio est supérieur à 1, alors le portefeuille surperforme un placement sans risque et donc il génère une plus forte rentabilité.

Ainsi, on en conclut que plus le ratio est élevé et plus le portefeuille est performant.

Apprécié des investisseurs, il reste néanmoins limité lorsqu’il s’agit de comparer un portefeuille d’actions, dont la rentabilité est exprimée en
pourcentage, à un indice boursier.

Le ratio de Treynor

Ce ratio fut créé par l'économiste Jack Treynor en 1965. A l'instar des ratios de Sharpe et deJensen, il permet d'évaluer la rentabilité d'un
portefeuille par rapport au risque engagé.

Voici la formule qui permet de le calculer :

Avec RTp le ratio de Treynor, Rp la rentabilité du portefeuille p, Rf le taux sans risque (rémunération d'une obligation d'état), et Bp le beta du
portefeuille p.

Plus le ratio de Treynor est élevé, plus le portefeuille présente une rentabilité intéressante par rapport au risque encouru.

En effet, basé sur le modèle du CAPM (MEDAF), ce ratio représente le rapport entre l'excès de rendement du portefeuille vis-à vis marché et son
Beta. Il correspond donc à la prime de rendement du portefeuille par rapport à celui d'un investissement dans l'actif sans risque, par unité de
risque de marché.
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On remarque que le ratio de Treynor ressemble beaucoup à celui de Sharpe, exception faite qu'il utilise le Beta du portefeuille comme
dénominateur au lieu de l'écart-type.

Ainsi, ce ratio analyse la volatilité relative du portefeuille vis-à-vis de l'indice de référence, et non pas uniquement la volatilité du
portefeuille. Le ratio de Treynor est donc adapté dans le cadre d'un portefeuille bien diversifié par rapport à son marché de référence.

L'alpha de Jensen

L'alpha de Jensen, proposé par Michael C. Jensen en 1968 sert à évaluer la performance d'un fond ou portefeuille d'actifs financiers, à
l'instar des ratios de Sharpe ou de Treynor.

Basée sur le CAPM (MEDAF), cette méthode d'évaluation compare le portefeuille à analyser à une combinaison de l'actif sans risque et du
portefeuille de marché (voir fiche sur le CAPM).

L'alpha de Jensen mesure donc la surperformance d'un portefeuille par rapport à sa performance théorique dans le modèle du CAPM.

Voici la formule qui permet d'obtenir l'alpha:

avec :

: l'alpha de Jensen

: la rentabilité espérée du portefeuille

: le taux sans risque

: le Beta du portefeuille

: la rentabilité espérée du marché, de l'actif

Si l'alpha de Jensen est supérieur à 0, cela signifie que le portefeuille bat son marché de référence.

S'il est inférieur à 0, le portefeuille fait moins bien que ce qui est prévu dans le modèle du CAPM.

La volatilité dans la mesure du risque

Définitions et caractéristiques

Considérée en finance comme la base de la mesure du risque, la volatilité est par définition une mesure des amplitudes des variations du cours
d’un actif financier.

Ainsi, plus la volatilité d’un actif est élevée et plus l’investissement dans cet actif sera considéré comme risqué et par conséquent plus l’espérance
de gain (ou risque de perte) sera important.

A l’inverse, un actif sans risque ou très peu risqué (par exemple les Bons du Trésor ) aura une volatilité très faible car son remboursement est
quasiment certain. En réalité la volatilité d’une obligation correspond à l’évolution du cours suite à une variation de 1% des taux d’intérêt.

Couramment utilisée pour désigner les oscillations à court terme d’un actif financier, la notion de volatilité concerne tous les horizons (court,
moyen et long terme) et ne se soucis pas du sens du mouvement (seule l‘amplitude des mouvements est pris en compte).
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Alors que cette notion tient aujourd’hui une place primordiale dans l’étude des marchés, elle est également énormément utilisée pour diversifier
les portefeuilles, gérer le risque, calculer les prix des options ou encore des warrants.

Les périodes de forte volatilité se traduisent souvent par des cours relativement bas ce qui permet aux investisseurs d’anticiper une rentabilité
plus élevée.

Différentes données économiques peuvent intervenir dans la détermination du niveau de volatilité :

- Rumeurs d’OPA
- "Profit warning"
- Endettement de la société
- Annonce de résultats
-…

On distingue deux types de volatilité

- La volatilité historique basée sur les variations historiques que le cours d’un titre à connu. Elle peut être calculé sur différents horizon de temps
suivant l’analyse désirée. La seule limite à cette méthode et non des moindres, repose sur le fait qu’il est difficile de se baser sur des données
historiques pour prédire les variations futures.

Cette volatilité est la plus simple à calculer car elle ne nécessite que très peu d’outils mathématiques. Elle est déterminée par l’écart type dont on
rappele la formule dans le paragraphe suivant.

- La volatilité implicite correspondant au prix du risque d’une option. Elle représente la volatilité anticipée par les acteurs du marché pour la
durée de vie de l’option et transparaît dans la prime de l’option. Ainsi plus la volatilité implicite est élevé et plus la prime de l’option sera élevée et
inversement.
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Trois facteurs influent sur cette volatilité. Il s’agit du prix de l’option, de sa maturité et du niveau du taux sans risque. Son calcul se base sur le
modèle de Black & Scholes et sur l’algorithme de Newton-Raphson. Bien que présentant d’importantes limites, notamment celle de surestimer la
volatilité, le modèle de Black & Scholes reste le modèle le plus apprécié et le plus fiable à l’heure actuelle pour déterminer cette volatilité implicite.

Calcul de l’écart type

Utilisé pour calculer la volatilité d’un actif, l’écart type est relativement simple à comprendre et à appliquer. Il s'obtient en calculant la racine carré
de la variance. La variance étant calculée en faisant la moyenne des écarts à la moyenne, le tout au carré.

Ainsi après avoir récupéré l’historique des variations d’un actif, le calcul de l’écart type peut se décomposer en plusieurs étapes :

- On calcule la moyenne des variations de cet actif sur la durée totale de l’historique,
- puis, pour chaque période, on détermine la différence entre le cours de clôture et cette moyenne que l’on met au carré,
- on somme tous ces résultats que l’on divise pas le nombre de périodes,
- et enfin on calcule la racine carrée de la valeur obtenue à l’étape précédente.

Mathématiquement l’écart type se traduit par la formule suivante :

avec :

Variance et covariance

En statistiques comme en finance la variance et la covariance sont deux des principales mesures utilisées pour mener à bien une étude.

Manipulés par l'ensemble des acteurs financiers, ces deux instruments sont considérés comme la base de toute étude de risque qu'il faut
connaitre à tout prix avant même d'entreprendre de manipuler un portefeuille d'actif.

Nous allons donc reprendre ces fondamentaux en rappelant les formules mathématiques et leurs propriétés tout en illustrant avec des exemples
concrets.

La variance

La variance est, selon la définition classique, la moyenne des carrés des écarts par rapport à la moyenne. En termes plus mathématiques elle
peut être considérée comme une mesure servant à caractériser la dispersion d’une distribution ou d’un échantillon.

La formule de la variance est la suivante :


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Grossièrement on peut la voir comme la moyenne des carrés moins le carré des moyennes. Cette formule intègre des carrés dans le but d’éviter
que les écarts positifs et les écarts négatifs par rapport à la moyenne ne s’annulent.

La dimension de cette mesure étant le carré de la dimension de la moyenne, on utilise plus souvent l’écart-type qui n’est rien d’autre que la racine
de la variance.

La dimension de cette mesure étant la dimension du carré de la moyenne, on utilise plus souvent l’écart-type qui n’est rien d’autre que la racine
de la variance.

La variance possède différentes propriétés

- Etant calculée comme l’espérance d’un nombre au carré, la variance est toujours positive ou nulle.

- Si la variance est nulle, cela signifie que la moyenne des carrés des écarts par rapport à la moyenne est nulle et donc que la variable aléatoire
est une constante.

- V(aX+b)=a²V(X)
- V(X+Y)=V(X-Y)=V(X)+V(Y)

Prenons un exemple pour illustrer le calcul d’une variance en finance.

Exemple sur un actif

Soit l'actif Société Générale dont on a téléchargé ses cotations de clôture à chaque fin de mois durant une année.
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La moyenne des variations est de -0,4775%.

Sa variance est donc: Var (Soc. G.)= (-0,517+0,004775)²+(0,1587+0,004775)²+(0,2477+0,004775)²+…+(-0,1324+0,004775)²/12=0,01837

Comme la variance est proche de 0 cela signifie que le cours de l’actif ne s’écarte pas énormément de sa moyenne et donc que les variations ne
sont pas trop importantes.

Ainsi on dit que la variance traduit la notion d’incertitude. Plus la variance est élevée et plus le cours de l’actif est susceptible de s’éloigner de sa
moyenne.

La covariance

La covariance est légèrement différente. Si la variance permet d’étudier les variations d’une variable par rapport à elle-même, la covariance va
permettre d’étudier les variations simultanées de deux variables par rapport à leur moyenne respective.

En finance, cette notion permet de mesurer le degré de liaison des fluctuations de deux titres entres eux, ou encore d’un titre avec un indice.

La covariance peut être vue comme le produit des valeurs de deux variables moins le produit des deux moyennes. Mathématiquement, la formule
est la suivante :

Du résultat obtenu par cette mesure on en déduit que plus la covariance est faible et plus les séries sont indépendantes et inversement plus
elle est élevée et plus les séries sont liées. Une covariance nulle correspondant à deux variables totalement indépendantes.

Exemple concret sur le marché

Prenons un exemple pour illustrer le calcul d’une covariance en finance. Il s'agira ici de comparer deux actions : Air France et Société Générale,
dont nous avons récupéré les variations historiques mensuelles.
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Appliquons la formule de la variance énoncée plus haut, soit :

Cov (Société G.; Air France) = [(-0,0517+0,004775)*(-0,1897+0,000808)+(0,1587+0,004775)*(-0,0297+0,000808)+…+(-0,1324+0,004775)*(-


0,1706+0,000808)]/12= 0,00074

Avec un résultat très faible (0,00074) on peut en conclure que ces deux actifs sont quasiment indépendants car le résultat obtenu est très proche
de 0.

La variance d'un portefeuille

A partir de la covariance entre plusieurs actifs ont peut estimer la variance d’un portefeuille de plusieurs actifs. Ainsi la variance d’un portefeuille
constitué de N actifs est donnée par la formule suivante :

On obtient donc que la variance d’un portefeuille constitué de N actifs est la somme des covariances de tous les actifs qui le compose, pondérées
par la proportion de chacun d’entre eux dans le portefeuille.

Afin de pouvoir appliquer cette formule on doit avant tout calculer la matrice de variance-covariance du portefeuille que l’on détient.

Avec les mêmes notations que pour la formule précédente on obtient la matrice suivante :
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Exemple avec un portefeuille boursier

Soit un portefeuille constitué de 3 actifs dans les proportions suivantes :

- Société Générale 20%


- Air France 30%
- Total 50%

Voici les variations mensuelles de ces trois titres entre juin 2009 et mai 2010:

En utilisant désormais vos connaissances et les résultats des exemples précédents vous obtenez les variances (V) et les covariances (COV)
suivantes :

Cov (Société Générale; Air France) = 0,000738


Cov (Air France; Total) = 0,000794
Cov (Société Générale; Total) = 0,000197
V(Société Générale) = 0,01837
V(Air France) = 0,02137
V(Total) = 0,00258

Avec ces éléments on peut construire la matrice de Variance Covariance de notre portefeuille.
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En faisant la somme des sous totaux on obtient la variance du portefeuille. Ici, la variance du portefeuille est de 0,00366926.

Son écart type mensuel est obtenu en faisant la racine carré de la variance. Il est donc de : 0,06057442

Et enfin, si l'on veut obtenir l’écart type annuel du portefeuille il suffit de multiplier l’écart type mensuel par racine carré de 12. Ainsi on obtient le
pourcentage de risque attendu avec ce portefeuille qui est ici de : 0,2098 soit 20,98%.

Ainsi notre portefeuille présente un risque de 20,98%.

En conclusion on peut dire que chacun de ces outils pris indépendamment l’un de l’autre ne sert pas à grand-chose dans la gestion d’un
portefeuille. Néanmoins la totalité de ces instruments statistiques reste indispensable afin de pouvoir gérer un portefeuille et abaisser au
maximum les risques que l’on prend.

La corrélation, un outil de gestion du risque

Définition

La corrélation entre deux actifs financiers, ou plus généralement entre deux variables aléatoires, est l'intensité de la liaison qu'il existe entre ces
deux variables.

Afin de déterminer cette liaison il suffit de calculer le coefficient de corrélation par la formule suivante :

L'interprétation du résultat est relativement simple. Il est tout toujours compris entre +1 et -1.
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Plus le coefficient est proche des extrémités et plus les variables sont corrélées, c'est à dire dépendantes linéairement l'une par rapport à l'autre.

Un corrélation égale à +1 (respectivement -1) implique qu'il existe une relation linéaire positive (respectivement négative) entre les variables

comme le montre le schéma ci dessous. Ceci se traduit par l'existence de 2 réels a et b tels que

Si on dit que les deux variables sont dé-corrélées. C'est à dire qu'il n'existe pas de relation linéaire entre elles (mais il peut très bien en
exister une non linéaire).

En revanche on ne doit pas confondre dé-corrélées avec indépendantes. En effet, deux variables indépendantes sont obligatoirement dé-
corrélées, mais deux variables dé-corrélées ne sont pas forcément indépendantes. Il se peut qu'il existe une relation non linéaire entre les deux
variables.

Plus on se rapproche de (respectivement ) et plus les variables sont corrélées (respectivement anti-corrélées c'est à dire
corrélées négativement).

Propriétés

Voici les propriétés du coefficient de corrélation :


 Si X=Y, alors le coefficient de corrélation est égal à +1.

 le coefficient de corrélation est symétrique. C'est a dire que

Exemple

Nous allons calculer le coefficient de corrélation entre deux actifs financiers. Nous prendrons les actions Société Générale et Total. Nous
étudierons leur corrélation suivant leurs variations mensuelles durant la période juin 2009 à mai 2010.
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Dans une première étape on calcule la variance de ces deux valeurs, ainsi que leur covariance (pour des explications sur ces notions, voir la fiche
Variance/Covariance).

Variance(Société Générale) = (-0,0517+0,004775)²+(0,1587+0,004775)²+(0,2477+0,004775)²+ ... +(-0,1324+0,004775)²/12= 0,016935

De la même manière Variance(Total) = 0,002466

Covariance (Société Générale ; Total) = [(-0,0517+0,004775)*(-0,0557+0,005217)+(0,1587+0,004775)*(-0,0112+0,005217)+ ... +(-


0,1324+0,004775)*(-0,0791+0,005217)]/12= 0,004217

D'après la formule énoncée au début de cette fiche, le coefficient de corrélation entre les actions Société Générale et Total est de :

Le coefficient de corrélation entre les deux titres étant assez proche de 1, on peut en conclure que les deux actifs possèdent une relation linéaire
entre eux et sont donc relativement corrélés. Les deux valeurs appartenant à l'indice CAC 40, ce n'est au final pas une surprise car il y a un
phénomène de groupe dans l'indice.

Remarques

 Le coefficient de corrélation n'est pas sensible aux unités de chacune des variables. Cela signifie que, par exemple, si on étudie la
corrélation entre le poids et l'âge d'un individu, le résultat obtenu sera le même si l'on considère l'âge en semaine, en mois ou encore
en année.
 Ce coefficient est extrêmement sensible aux valeurs aberrantes ou très éloignées de majorité des autres. Dans ce cas, ces valeurs
doivent être retirées des données initiales (on pourra les remplacer par la moyenne de la série.)

Conclusion

Cet outil très simple à manier est régulièrement utilisé en probabilités, en statistique ou encore en finance. En revanche il ne faut jamais perdre de
vue que ce n'est pas parce que l'on a obtenu un coefficient de corrélation élevé qu'il existe une relation de cause à effet entre les variables.

Par exemple, malgré la forte corrélation entre le nombre de lunettes de soleil vendues en été avec le nombre de coups de soleil, aucune de ces
deux variables n'est la cause de l'autre. Il y a certes un lien, mais on ne peut pas dire de quelle nature.
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C'est pourquoi l'utilisateur doit faire un travail supplémentaire sur les données afin de vérifier si le lien n'est pas faussé par une variable extérieure.
Ainsi, même s'il est continuellement utilisé et qu'on obtient facilement un résultat, le calcul du coefficient de corrélation devra à chaque fois vérifier
la pertinence de ce dernier.

Le Beta

Le Beta est un outil de mesure du risque d'un actif notamment utilisé dans le modèle d'évaluation du CAPM.

Cet outil compare les mouvements effectués par un actif par rapport à son marché de référence, ce qui permet de déterminer son niveau de
risque par rapport aux autres actifs de référence. La mesure est effectuée en comparant la rentabilité de l'actif à celle du marché.

Mathématiquement, le Beta de l'actif financier se définit comme le rapport de la covariance de la rentabilité de l'actif avec celle du marché à la
variance de la rentabilité du marché.

La manière la plus simple de calculer un Beta est la méthode historique. On comparera donc les données de rentabilité historique de l'actif à
celles du marché.

avec rp : rentabilité de l'actif et rm : rentabilité du marché

Concrètement, prenons l'exemple d'une action du CAC 40 qui possède un beta de 1,8 : si le CAC 40 varie de 10%, l'action devrait théoriquement
varier de 18%, elle amplifiera donc les mouvements du marché.

A l'inverse, si l'action a un beta de 0,7, elle variera moins violemment que son marché de référence : si le CAC 40 varie de 10%, elle devrait
effectuer un mouvement de 7%.

La Value At Risk (VAR)

Naissance de la Value At Risk

Utilisée pour la première fois dans les années 1980 par la banque Bankers Trust sur les marchés financiers américains, la notion de Value-At-
Risk (ou VAR) a principalement été démocratisée par la banque JP Morgan dans les années 1990 grâce à son système de RiskMetrics.

Jusqu’alors, les méthodes utilisées pour détecter et gérer les risques de marché ne permettaient pas de comparer les mesures de risque entre les
différentes activités de marché.

L’accroissement de la volatilité des marchés financiers, le développement des produits dérivés et surtout une série de faillites et de krachs
boursiers ont poussé les institutions financières à mettre en place un indicateur commun et synthétique des risques financiers.

Il faudra attendre 1995 et les accords de Bâle, pour voir la concrétisation et l’émergence de ce nouvel indicateur considéré très rapidement
comme un standard dans l’évaluation des risques financiers.

Définition

La Value-At-Risk représente la perte potentielle maximale d’un investisseur sur la valeur d’un actif ou d’un portefeuille d’actifs financiers qui ne
devrait être atteinte qu’avec une probabilité donnée sur un horizon donné.

Elle est, en d'autres termes, la pire perte attendue sur un horizon de temps donné pour un certain niveau de confiance.

La VAR peut être considérée comme un quantile de la distribution de pertes et profits associée à la détention d’un actif ou d’un portefeuille d’actifs
sur une période donnée.

Si l’on considère un taux de couverture de a% (souvent 95% ou 99%), la VAR à un jour correspond au quantile de niveau a% de la distribution de
pertes et profits sur la période de détention d’un actif.

La Value-At-Risk dépend en réalité de trois éléments

1) La distribution des pertes et profits du portefeuille valable pour une certaine période de détention et dont les différentes méthodes de calcul
seront expliquées un peu plus loin dans cette fiche.
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2) Le niveau de confiance. Compris entre 0 et 1, il permet de contrôler la probabilité que l’on obtienne un rendement supérieur ou égal à la VAR.

Supposons par exemple que la distribution des pertes et profits associée à la détention d’un actif sur une période corresponde à une distribution
normale standard.

La VAR au seuil de confiance de 95% à 1 jour notée VAR(95%, 1Jour), égale à 1 million d’euros signifie qu’il y a 95% de chances pour que la
perte associée à la détention de l’actif n’excède pas 1 million d’euros.

Graphiquement, la VAR un jour avec un indice de confiance de 95% peut être représentée par le graphique ci-dessous:

D'après ce graphique, la VAR(95%, 1Jour) correspond à une perte approximative de 1,65 million d’euros.

3) La période de détention de l’actif ou du portefeuille d’actifs.

Le calcul de la VAR doit être ajusté de façon à tenir compte de la composition des rendements. Même si la période de détention est propre à
chacun, les autorités de régulation exigent des horizons communs dans le cadre des procédures de validation de la Value-At-Risk.

A qui cette mesure est-elle destinée ?

Utilisée principalement par les banques, cette mesure de risque est destinée avant tout :

- Aux professionnels de marchés tels que les opérateurs de marché, gestionnaires de fonds privés ou encore gestionnaires de fonds
institutionnels.

- Aux Risk Managers (responsables de la gestion des risques et du contrôle de la gestion des risques).

- Aux comptables ou aux clients institutionnels.

Hypothèses nécessaires au calcul de la VAR

La détermination de la Value-At-Risk repose principalement sur trois hypothèses:

- La première hypothèse, et non des moindres, concerne la normalité des distributions considérées. On suppose généralement que le prix d’un
instrument financier suit une loi log-normale.

- La deuxième hypothèse concerne le lien entre une VAR à N jours et une VAR à 1 jour. En effet on considère que la VAR à N jours est égale à la
racine carré de N multipliée par la VAR 1 jour.

- Enfin, la dernière hypothèse est que le rendement moyen d’un actif financier est nul pour la période considérée. (Si l’on s’attend à un rendement
annuel moyen de 15% pour un certain actif, le rendement journalier moyen est de 15/252=0,06%, 252 correspondant au nombre de jours où la
bourse est ouverte. Ainsi faire l’hypothèse d’un rendement journalier nul n’est donc pas restrictif).
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Les différentes méthodes d’estimation de la distribution de pertes (calcul de la VAR)

- La méthode historique nécessite seulement de connaître la valeur de la position dans le passé (par exemple historique des prix pour un
indice). Pour un portefeuille, il faudra reconstituer sa valeur passée à partir du prix des différents actifs et de la composition actuelle du
portefeuille. Après avoir identifié les facteurs de risque significatifs pour le portefeuille, on utilise l'historique des données collectées afin d'en
déduire un montant de perte.

Exemple: Soit un portefeuille composé de plusieurs actifs. Afin de calculer la VAR historique à un jour sur ce portefeuille il faut relever l'ensemble
des gains et des pertes quotidiennes réalisées sur les 1 000 derniers jours (par exemple). Une fois toutes ces données obtenues, il faut les
classer par ordre croissant. Si l'on souhaite obtenir la VAR à 99%, il suffira de trouver la 10ème (1000*(100%-99%)) valeur obtenue.

Avantages et inconvénients de cette méthode :

Cette méthode est très peu coûteuse en calcul et en technique. De plus aucune hypothèse préalable sur la forme de la distribution n’est requise.

En revanche, cette simplicité de mise en place, engendre de nombreuses limites. Et ce qui peut être considéré comme un avantage peut
rapidement se retourner en inconvénient. En effet, l’historique doit être suffisamment grand comparé à l’horizon de la VAR et à son niveau de
confiance, mais pas trop pour s’assurer que la loi de probabilité n’a pas trop changé sur la période. Autre point négatif, et non des moindres, cette
méthode est inadaptée aux produits dérivés.

- La deuxième méthode de calcul de la VAR est la méthode analytique ou paramétrique. Basée sur des calculs statistiques elle consiste avant
tout à définir une formule décrivant la distribution des pertes et des profits.

Cette méthode repose sur plusieurs hypothèses:

1) Les variations des facteurs de risques suivent une loi normale.


2) La relation entre les variations des valeurs du portefeuille et les variations des valeurs du marché est linéaire.
3) Les produits dérivés sont linéaires et les obligations peuvent être ramenées à des pay-offs linéaires. La seule exception à cette condition étant
les options.

Exemple

Soit deux portefeuilles de 1 million d'euros et de 5 millions d'euros constitués respectivement d'actions Peugeot, de volatilité annuelle
20%, et d'actions Société Générale de volatilité annuelle 10%.

La volatilité quotidienne du portefeuille A est :

où 252 est le nombre de jours où la bourse française est ouverte.

Ainsi la Var à 99% à une journée est alors :

La volatilité quotidienne du portefeuille B est :

Et la Var à 99% à une journée est donc :

Afin d'obtenir la Var à 10 jours il suffit d'appliquer la formule :

Ainsi :

Un investisseur possédant ces deux actifs dans un même portefeuille, doit prendre en compte la corrélation entre les variations du titre Société
Générale et les variations du titre Peugeot.

Considérons que le coefficient de corrélation entre les deux actifs est ρ=0,6.

On peut alors obtenir la Var par la formule suivante :


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Dans notre exemple

Ainsi on peut remarquer que cette Value at Risk est inférieure à la somme des deux VAR calculées précédemment. Ceci est dû aux gains de
diversification.

Remarque: La même logique devra être appliquée à un portefeuille constitué de N actifs (en prenant en compte la corrélation entre chacun
d'entre eux).

Avantages et inconvénients de cette méthode

Le principal point fort de cette méthode repose sur la rapidité et la simplicité des calculs qui nécessitent seulement une matrice de variance-
covariance entre les différents actifs présents dans le portefeuille.

Mais elle reste inadaptée aux portefeuilles non linéaires (instruments optionnels) et aux distributions non-normales des rendements.

- La dernière méthode n'est autre qu'une méthode de simulation par Monte Carlo et n'est utilisée que lorsque les autres méthodes ne s'appliquent
pas. Après avoir identifier les facteurs de risque du portefeuille d'actifs (taux de change, cours d'une action...), il suffit de simuler un grand nombre
de fois les valeurs futures possibles de ces facteurs par Monte Carlo, puis de calculer le montant des pertes ou des gains associés à ces
simulations.

Exemple

Prenons un exemple relativement simple. Un opérateur souhaite investir sur une action aujourd'hui et la revendre dans un an (espérant ainsi la
revendre plus cher qu'il ne l'a acheté). Mais durant ce laps de temps, l'action est soumise à des fluctuations. L'opérateur souhaitant ainsi
déterminer la VAR de cette action va simuler par Monte Carlo, 10 000 variations possibles (par exemple), puis calculer les pertes ou les gains
réalisés dans chacune de ces simulations.

Si l'opérateur souhaite obtenir une VAR à 99%, il lui suffira de repérer la 100ème pire perte afin de pouvoir affirmer avec 99% de chances que la
perte qu'il réalisera sur cette opération ne dépassera pas ce montant.

Avantages et inconvénients de cette méthode

Cette méthode permet dans la plupart des cas de calculer la VAR lorsque les autres méthodes ne le permettent pas. Elle convient à tous les types
d'instruments y compris les produits optionnels.

En revanche la mise en œuvre de cette méthode de simulation est très lourde et nécessite d'énormes calculs. Ainsi le principal défaut de cette
méthode repose sur le temps de calcul nécessaire pour générer un grand nombre de scénarios.

Quels sont les limites de la Value At Risk ?

On vient de voir que la Value At Risk pouvait être considérée comme la perte potentielle maximale. Mais son évaluation repose sur des
imprécisions parfois plus ou moins importantes qui peuvent influencer le résultat final.

- La première limite réside dans l'hypothèse de normalité des variations des prix des différents actifs. En effet, la loi normale sous-estime bien
souvent les grandes variations de marché et néglige ainsi le caractère leptokurtique des queues de distributions (longues queues de distributions).

- La seconde limite concerne la fiabilité du résultat obtenu lorsque, pour anticiper l'évolution d'un actif dans un avenir plus ou moins proche, on
utilise son évolution passée.

- Le calcul de la Value At Risk nécessite un horizon fixe. C'est à dire que l'on considère le marché liquide et que l'on puisse ainsi couper nos
positions à l'horizon choisi.

- Enfin la dernière limite de la VAR vient du fait que l'on utilise énormément d'approximations et de simulations. Et malgré la puissance croissante
des machines, la volonté de mise en œuvre rapide impose l'utilisation d'approximations.

Conscient des limites que présentent les différents modèles de la VAR, un backtesting et un stresstesting ont été rendu obligatoire afin de vérifier
les résultats obtenus. Le système de backtesting consiste à déterminer le nombre de fois où la perte obtenue a été supérieure à la VAR. Si ce
nombre est trop important, il faut revoir le modèle utilisé pour le calcul.
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Parallèlement à ces backtesting, le comité de Bâle impose également des stress tests, durant lesquels les portefeuilles seront soumis à des
conditions extrêmes de marchés (par exemple variation de 100 points de base à la hausse ou à la baisse des taux, augmentation subite de 20%
de la volatilité...) afin de scruter leur comportement face à des scénarios fortement négatifs.

Conclusion

Aujourd'hui, pour de nombreux investisseurs, gérer le risque de position se limite à déterminer des stops de sécurité qui leur permettraient ainsi de
limiter les pertes. En réalité cette méthode ne permet pas une mesure du risque mais seulement une décision face au risque. Et même si la Value
At Risk n'est pas un vrai instrument de prévision, elle permet néanmoins d'obtenir une mesure quantitative du risque.

Utilisée par la plupart des grandes banques mondiales, la VAR tente depuis de nombreuses années de s'imposer comme un outil universel de
mesure du risque. Mais les crises financières de ces dernières années sont venues mettre à mal son image. En effet, de nombreuses institutions
ont dû revoir leur modèle de calcul de la Value At Risk suite à des pertes colossales dans leurs activités de trading notamment en 2008 lors de la
crise des subprimes.

Ainsi de nouveaux modèles plus solides et mieux adaptés aux grosses variations de marchés devront être mis en place durant les prochaines
années afin que la VAR puisse enfin s'imposer comme instrument mondial de mesure du risque.

Gestion active et gestion passive

La gestion active

La gestion active a pour objectif de surperformer le marché de référence (appelé "benchmark") du portefeuille géré. Le gestionnaire, à l'aide de
divers outils d'analyse, va sélectionner de manière discrétionnaire les produits, titres ou secteurs les plus susceptibles de croître plus vite que le
marché.

Ce mode de gestion, en opposition à celui de gestion passive, concerne donc tous les fonds et portefeuilles qui ne visent pas à reproduire la
performance d'un marché de référence, mais à faire mieux que ce dernier. La majorité des fonds utilisent ce mode de gestion.

Au sein même de la gestion active, il existe différents styles que l'on peut classer selon le niveau de risque, la répartition géographique ou
sectorielle des portefeuilles, le type de produits utilisés ou l'horizon de temps des investissements.

Ces fonds peuvent tout aussi bien être gérés de manière "traditionnelle" ou "alternative", sur des critères fondamentaux ou quantitatifs.
Généralement, beaucoup de transactions sont réalisées dans ce type de fond et les frais de gestions en deviennent donc relativement élevés.

La gestion passive ou indicielle

A l'inverse, la gestion passive ou indicielle a pour objectif de répliquer fidèlement les performances d'un marché de référence (par exemple un
indice tel que le CAC 40 ou le Dow Jones). La méthode utilisée consiste généralement à répliquer en miniature l'indice de référence : par exemple
un fonds CAC 40 sera constitué des 40 valeurs de l'indice, pondérées selon la taille de leur capitalisation.

Ce type de gestion nécessite nettement moins de travail de recherche pour le gérant, elle est souvent partiellement automatisée. De plus, les frais
sont généralement moins élevés en raison d'un nombre moins important de transactions réalisées pour sa gestion.

Il existe trois méthodes principales de réplication d'indices utilisées dans la gestion passive. On peut citer :

- la réplication pure : méthode citée plus haut, la plus utilisée et qui consiste à acheter tous les composants d'un indice et à les pondérer selon la
taille de leur capitalisation. Il faut réajuster le poids de chaque action dynamiquement pour s'adapter aux variations des titres composant l'indice.
Le désavantage de cette méthode est donc le nombre de transactions élevées, nécessaires au réajustement dynamique du portefeuille.

- la réplication synthétique : cette méthode utilise des produits dérivés sur indice, principalement des futures (contrats à terme) ou des asset-
swap (contrat d'échange conclu de gré-à-gré). Cette technique permet de réduire les frais de gestion en ne détenant pas physiquement les titres.

- la réplication statistique (par approximation) : ce type de réplication consiste à se rapprocher le plus possible de la performance de l'indice
(tracking error la plus faible possible) tout en minimisant les coûts. Pour se faire, il existe deux méthodes : La première est la stratification, qui
consiste à sélectionner seulement les plus grosses capitalisations d'un indice, en faisant varier leur pondération au sein du portefeuille pour
s'adapter aux mouvements de l'indice. Cette méthode est moyennement précise et il est difficile d'optimiser au maximum la tracking error du
portefeuille.

La seconde stratégie est la méthode par optimisation. Cette dernière consiste à déterminer le portefeuille de titres ayant la tracking error la plus
faible par rapport à l'indice de référence. Le gérant va tester différentes combinaisons en se basant sur la corrélation des différentes valeurs à
l'indice. Cette méthode ne prendra pas en compte la pondération des différentes valeurs. Elle est cependant plus fiable que la méthode par
stratification.
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Il existe de nombreuses SICAV et FCP proposant des portefeuilles de gestion indicielle. Cependant, il existe également un autre produit,
l'ETF (Exchange Traded Funds ou Tracker), dont le développement a été permis par des montages juridiques particuliers. L'ETF est coté en
bourse comme une action simple, réplique un indice de référence et a une liquidité garantie par la banque qui l'émet.

La gestion traditionnelle et le modèle alternatif

La gestion traditionnelle

L'appellation "gestion traditionnelle" regroupe les types de gestion "benchmarkés", c'est à dire visant à investir dans un type d'actif financier
défini et à comparer la performance du fond à un actif de référence tel qu'un indice.

L'orientation du marché de référence jouera donc un rôle prépondérant dans de tels fonds, qu'ils soient gérés de manière "passive" ou indicielle,
ou bien de manière "active" à travers des stratégies de stock picking par exemple.

Les fonds de gestion traditionnelle peuvent être investis en actions, obligations ou titres monétaires et l'on peut dégager quatre grandes familles
de fonds de ce type de gestion :

1) Les fonds actions : investis en action, comme leur nom l'indique, ces fonds peuvent être spécialisés sur les grosses capitalisations, les "small
caps" ou encore sur des zones géographiques (émergents, Europe, Asie-Pacifique...) ou encore des secteurs (nouvelles technologies, santé...).
Leur benchmark correspond donc généralement à un indice de référence (par exemple CAC 40 pour un fonds investi en actions françaises).

2) Les fonds obligataires : ces fonds principalement investis en obligations "corporate" peuvent offrir différents niveaux de risque/rendement
selon la proportion de leurs placements en obligation "junk" ou "senior". Il peuvent également être spécialisés sur certaines zones géographiques
ou devises de référence.

3) Les fonds monétaires : ces fonds qui présentent un risque nul (mis à part le risque de change) sont investis principalement en obligations
d'état . Ils offrent donc un rendement proche du taux minimal d'un pays et servent principalement aux entreprises et aux particuliers pour placer
leur trésorerie à court terme. Leur benchmark correspond généralement au taux de référence d'un pays ou devise, par exemple l'EONIA ou
EURIBOR pour la zone euro.

4) Les fonds diversifiés : les fonds de ce type sont investis dans les différentes classes d'actifs citées ci-dessus. Leur risque/rendement variera
donc selon la proportion des différentes classe d'actifs au sein du portefeuille du gérant.

Gestion alternative

La gestion alternative, contrairement à la gestion traditionnelle, est décorrélée des marchés financiers et vise un objectif de performance
"absolue", et non relative à un benchmark. L'investisseur n'est donc plus exposé à l'orientation du marché, mais directement à la performance
du gérant du fonds.

Ce dernier a pour but d'exploiter l'inefficience des marchés pour améliorer les performances de son portefeuille, grâce à des stratégies
d'arbitrages mais également à un éventail de produits financiers plus importants qu'en gestion traditionnelle. Un fonds alternatif pourra ainsi
utiliser tous types de produits dérivés à effet de levier mais également la vente à découvert.

Ce type de gestion ne peut intégrer des catégories traditionnelles de fonds OPCVM / SICAV et être enregistré en tant que tel. La structure
adaptée à la gestion alternative est celle du Hedge Fund.

Selon la définition de la SEC (l'organisme de régulation financière américain), un Hedge Fund est un "type privé et non inscrit de fonds commun
de placement qui utilise des techniques sophistiquées de protection et d’arbitrage pour traiter sur le marché des fonds".

Ces fonds sont basés pour la plus part en off-shore (îles Cayman, Delaware...) pour contourner les réglementations imposées aux véhicules de
gestion traditionnelle.

La gestion alternative peut également être indirecte, c'est à dire qu'un fonds peut élaborer des stratégies d'investissement dans d'autres fonds.
Ces Hedge Funds sont appelés "fonds de fonds" et pratiquent la multigestion alternative.

Parmi les stratégies de gestion alternatives les plus connues, on peut citer les stratégies Global Macro, Long-short equities, events driven,
arbitrages d'actions, arbitrages de taux, arbitrages d'obligations convertibles, trading de futures ou pays émergents. Ces stratégies font
l'objet d'une fiche séparée.

Stratégies bottom up et top down

De la famille des modes de gestion traditionnelle active, le "bottom-up" et le "top-down" sont deux modes de gestion opposés. Les gestionnaires
gèrent leur portefeuille en fonction de l'une ou de l'autre de ces approches. Nous allons ici expliquer ces deux méthodes afin que vous puissiez
avoir un exemple de gestion de portefeuille.
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Gestion "Bottom-Up"

La gestion "Bottom-Up", également appelée "stock picking" ou encore méthode ascendante, est un mode de gestion de portefeuille qui consiste à
investir dans une société dont on estime le cours du titre sous évalué par le marché malgré un fort potentiel de rendement.

En d'autres termes, elle privilégie avant tout les caractéristiques des titres avant celles du secteur de la société ou de la conjoncture économique.

Plébiscitée par des grands noms de la finance comme Warren Buffet ou Peter Lynch, cette méthode consiste à acheter des titres de compagnies
autonomes face à leur environnement économique et dont la capacité à s'auto-développer par leurs propres moyens est importante.

Gestion "Top-Down"

Ce mode de gestion également appelé méthode descendante, est radicalement opposé à la gestion "bottom-up". Ainsi cette approche consiste
tout d'abord à faire une analyse macro-économique et géographique de l'ensemble des secteurs afin d'en extraire les secteurs qui présentent le
plus fort potentiel de hausse.

Une fois cette analyse faite, l'investisseur doit affiner son étude afin de sélectionner les titres possédant le plus fort rendement selon ses
prévisions. Ce mode de gestion s'appelle le mode "top-down". Les partisans de cette gestion pensent que la conjoncture économique générale
ainsi que la dynamique d'un secteur influent énormément sur le rendement d'un titre.

Une fois évaluées les perspectives économiques futures, l'investisseur décide des investissements par pays ou région, puis il détermine quelles
industries sont les mieux à même de bénéficier d'une optique économique favorable avant de partager ses investissements entre les différents
secteurs retenus en y choisissant les titres avec les plus forts rendements.

Conclusion

Ces deux modes de gestion peuvent aussi bien s'appliquer à une analyse technique qu'à une analyse fondamentale. A titre de comparaison, une
analyse technique top-down consistera à analyser le marché général et à en extraire les secteurs proposant un aspect plus "positif" que les
autres. Ensuite on en extrait les titres qui donnent les plus forts signaux haussiers pour les prochaines semaines ou les prochains mois.

A l'inverse, l'approche bottom-up consistera à focaliser son attention sur les graphiques boursiers des compagnies.

La plus part des investisseurs, peut-être vous en premier, aura généralement une approche de type top-down. En effet, nombreux sont ceux qui
orientent leurs investissements selon les recommandations des courtiers. Ces personnes sont alors appelées des "investisseurs top-down".

Les connaissances, l'expérience, ainsi que les qualifications requises pour ces deux modes de gestion étant totalement différentes, c'est à chacun
d'entre vous de se forger sa propre opinion sur sa volonté d'investissement ainsi que sur son mode de gestion active.

Alors vous êtes plutôt "bottom-up" ou "top-down"?

Principales stratégies des hedge funds

La gestion alternative a subi d'importantes évolutions depuis la création du premier hedge fund, de type long-short Equity a la fin des années 1940
par Alfred Winslow Jones. Au fil des années, de nouvelles techniques de gestion sont apparues grâce à la création de nouveaux supports
d'investissements et l'émergence de nombreux marchés aux quatre coins du globe.

Nous allons exposer ici les principales stratégies alternatives utilisées au sein des hedge funds. Ces derniers utilisent souvent des combinaisons
ou variantes de ces différentes stratégies mais peuvent également être spécialisés sur l'une d'elle.

Long-Short Equity

Cette stratégie, la plus répandue au sein des hedge funds, consiste à prendre des positions acheteuses sur des titres considérés sous-évalués et
des positions vendeuses sur des titres surévalués. Le gérant cherche ainsi à arbitrer les anomalies de marché et peut gagner en tendance
baissière comme en tendance haussière.

De plus, cette stratégie permet de bénéficier d'un double effet de levier (effet double alpha). Les stratégies de long-short equity peuvent être
directionnelles ou "biaisées" selon la proportion de positions "short" par rapport aux positions "long" dans le fonds. Ainsi un fonds peu
être Dedicate Short s'il n'est composé que de positions "short", ou bien Long Biaised si le montant de ses positions "long" excède celui des
positions "short".
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Un fonds peut également ne pas être directionnel mais "Market Neutral", c'est à dire que le montant de ses ventes à découvert couvre le montant
de ses positions "long", ce qui implique de rebasculer en permanence les proportions d'actifs "long" et "short" pour s'adapter aux fluctuations des
titres. Ce type de stratégie long-short Equity est adapté en cas de forte volatilité des marchés.

Global Macro
Ce terme regroupe toutes les stratégies directionnelles consistant à prendre des positions en suivant les tendances de marché, et en se basant
sur des anticipations macro-économiques telles que la croissance des PIB, taux d'intérêts, taux de change ou encore des prix des matières
premières. Par exemple, si le gérant anticipe une baisse du PIB des Etats-Unis et une hausse de la production mondiale de pétrole, il pourra
spéculer sur la baisse de cet actif.

Pays émergents
Ce type de fonds est spécialisé dans les investissements sur les marchés émergents. Cette stratégie présente généralement un risque
considérable, les indices et actions sous-jacents étant généralement très volatils au vu de l'important risque-pays, et les outils de couverture étant
traditionnellement peu développés dans les pays émergents.

Arbitrage de taux
C'est une stratégie qui consiste à arbitrer les déformations et mouvements de la courbe des taux (analyse comparée des taux longs et taux
courts) à travers des véhicules tels que les obligations d'Etat, les swaps ou futures de taux. Par exemple, une telle stratégie peut consister à jouer
sur un retour à la moyenne d'un écart de rendement de la courbe des taux lors d'une déformation anormale de cette dernière.

Arbitrage d'obligations convertibles


Ce mode de gestion consiste le plus souvent à prendre une position "long" sur l'obligation convertible et "short" sur l'action sous-jacente, tout en
éliminant le risque de taux lié à l'obligation par un swap. Les convertibles sont généralement sélectionnées grâce à des outils de modélisation
complexes qui vont déceler une opportunité d'arbitrage. Le gain étant relativement faible sur chaque arbitrage, les gérants utilisent un important
effet de levier.

Events driven ou "événementielles"


Le terme "Events driven" regroupe différentes stratégies qui consistent à prendre position sur des titres afin de tirer partie d'anomalies de prix lors
de situations spéciales telles que les fusions-acquisitions (merger arbitrage) ou restructuration de dettes de sociétés en faillite (distressed). Le
gérant d'un fonds à stratégie "events driven" va par exemple spéculer sur l'écart entre le prix annoncé par l'acquéreur lors d'une OPA et le prix
réel auquel se déroule ensuite l'opération sur le marché.

Managed futures (contrats à terme gérés)

Ce type de stratégie est en règle générale entièrement informatisé et repose sur des algorithmes destinés à prendre des positions spéculatives
"long" ou "short" sur des contrats futures sur tout type de support (indices, matières premières...). Ces stratégies sont généralement basés sur de
l'analyse technique de type "trend following" (suivi de tendance) dont le gérant va tirer des signaux d'achat ou de vente (par exemple croisement
de moyenne mobile...) afin de systématiser son système de trading qui gérera ensuite le fond de manière quasi-autonome en suivant les signaux.

Le graphique ci-dessous donne une idée de l'importance de chacune de ces stratégies au sein des hedge funds.
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La formule de Kelly

Le terme de "Money management" appliqué à la bourse englobe toutes les techniques visant à une gestion optimisée des placements et de
leur risque. Les bases essentielles du money management sont l'allocation du capital et la gestion des gains et des pertes.

1) L'allocation des actifs est l'un des principes fondamentaux de la gestion de portefeuille. Il consiste à déterminer la quantité de chaque actif à
allouer à son portefeuille, afin qu'il soit diversifié de manière optimale. Cette décision doit être prise en fonction du montant du capital investi, mais
également de l'aversion au risque de l'investisseur, de ses objectifs et horizons de temps souhaités.

Ainsi, l'investisseur devra organiser son portefeuille entre des actifs plus ou moins risqués : actions, obligations, liquidités, afin de l'adapter à la
rentabilité et au risque désiré. Plus l'investisseur est averse au risque, plus la part de liquidités et d'obligations doit être importante, moins son
aversion au risque est importante est plus la part d'action doit être prédominante.

Au niveau d'un portefeuille composé à 100% d'actions, le money management joue également un rôle important. L'investisseur doit
sélectionner les titres selon leur rentabilité espérée et la perte maximale qu'il est prêt à subir. Il doit allouer ces titres à son portefeuille dans des
proportions déterminés, selon le risque souhaité.

Chaque investisseur doit déterminer un style de money management adapté à son profil personnel et à ses objectifs. Cependant, il existe
certaines règles générales que l'on peut suivre où dont l'on peut s'inspirer. L'une d'entre elles est la Formule de Kelly.

La formule de Kelly

La formule de Kelly a été développée par John Kelly dans les années 1950, alors qu'il travaillait sur les signaux de transmission téléphonique à
longue distance. Cette formule a été rapidement récupéré par des parieurs afin d'optimiser leurs gains dans les paris sur les courses de chevaux.
Ce type de "money management" a ensuite été adapté pour la bourse et est utilisé par de nombreux investisseurs.

Cette formule permet de déterminer le % de capital qu'un investisseur devrait allouer à chacun des titres qui composent son
portefeuille.

Voici la formule :

Kelly % = W - (1-W)/R

avec
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Kelly% = % du capital à investir dans le titre


W = Probabilité de faire un gain
R = Ratio gains/pertes

Utilisation pratique

On peut calculer la probabilité de faire un gain en prenant par exemple les 50 dernières transactions (trades) que l'on a effectué et en divisant le
nombre de trades gagnants effectués par le nombre de trades perdants. On obtient alors le W de notre formule.

Pour calculer le ratio gains/pertes R, on divise le gain moyen réalisé sur les trades positifs par la perte moyenne. Si ce chiffre ressort inférieur à 1,
cela indique que les gains moyens sont plus faibles que les pertes moyennes; il faut donc réaliser beaucoup de trades gagnants pour compenser,
sinon l'investisseur est toujours perdant sur le long terme (et le % de Kelly ressortira négatif et sera donc inutilisable).

Une fois les composants de la formule calculés, on peut obtenir le pourcentage de Kelly et interpréter le résultat. Ce dernier représente le %
de capital à allouer à chaque titre détenu au sein du portefeuille qui va permettre de maximiser les gains sur le long terme. Il indique en
quelque sorte le degré de diversification nécessaire du portefeuille entre les différents titres.

Par exemple, si on a une probabilité de gain de 0.55 avec un ratio gains/pertes de 1.05, le Kelly% ressortira à environ 0,12.

Pour maximiser ses gains sur le long terme, il faudra donc investir sur des lignes d'un montant de 12% du capital total du portefeuille. Il faudra
alors posséder idéalement 8 titres en portefeuille.

2. Une bonne allocation des actifs ne suffit pas pour un money management optimal, il faut également gérer ses gains et ses pertes de manière
rationnelle.

Ainsi, pour un bon money management, il est nécessaire de déterminer avant chaque trade son objectif de gain et la perte maximale que l'on va
pouvoir supporter, ces deux paramètres pouvant varier fortement selon le profil de l'investisseur et la stratégie utilisée.

Certains pratiquent le buy and hold (j'achète et je conserve) sur un horizon long terme, et n'auront donc pas tendance à placer de stop serré et ne
fixeront pas d'objectif de cours particulier, alors que d'autres investisseurs vont limiter leurs pertes à 2-3% maximum par trade, avec des objectifs
de gains de 5 à 10%. Pour les day-traders, les pertes maximales et gains espérés seront encore plus faibles.

C'est à chacun de déterminer sa stratégie selon son style de gestion et ses objectifs. Néanmoins, une bonne maîtrise des ordres stop-loss est
nécessaire. Une fiche est dédiée à cette méthode de gestion des pertes.

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