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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
FRAME Cadre de contrôle préalable de la FAO pour l’évaluation et la gestion des risques dans la
collaboration avec le secteur privé et d’autres acteurs non étatiques
IBRMP Plan relatif à l’évaluation des effets et des avantages et à l’atténuation et la gestion des risques
PSR Division de la mobilisation de ressources et des partenariats avec le secteur privé de la FAO
PSU Division des partenariats et de la collaboration au sein du système des Nations Unies de la FAO
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Avant-propos
J’ai le plaisir de partager avec tous mes collègues de formel signé. Bon nombre de nos interactions personnelles
l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation au jour le jour peuvent produire des évolutions positives et
et l’agriculture (FAO) ce nouveau guide consacré à la stimuler l’action, sans pour autant exiger la mise en place d’un
collaboration avec le secteur privé. Vous y trouverez des partenariat formel.
informations pratiques sur les moyens de renforcer les travaux
de la FAO grâce à la mobilisation du secteur privé, la Stratégie Le présent guide décrit une approche permettant de
de la FAO relative à la mobilisation du secteur privé 2021-2025 travailler de façon fructueuse avec un large éventail
offrant à cet égard un guide utile pour encourager et édifier d’acteurs du secteur privé, des agriculteurs (petits
des collaborations actives et de vaste portée. exploitants et agriculteurs familiaux, exploitants forestiers,
éleveurs, pêcheurs) aux microentreprises et petites et
Toutes les formes de collaboration et de partenariat moyennes entreprises (MPME), grandes entreprises,
sont un moteur essentiel de la réalisation des ambitieux institutions financières, associations sectorielles et
objectifs de développement durable (ODD). La mobilisation professionnelles, consortiums et fondations philanthropiques.
des capacités et ressources du secteur privé est indispensable Il vise à appuyer l’action de la FAO avec le secteur privé à tous
pour transformer les systèmes alimentaires et agricoles les niveaux (pays, région et Siège), sur l’ensemble de ses axes
en profondeur, de manière à les rendre plus efficaces, plus de travail, divisions et unités, au service d’un développement
inclusifs, plus résilients et plus durables. Les entités du secteur durable commun. Si la collaboration avec le secteur privé
privé sont des partenaires indispensables, à même de faire ne va pas sans présenter un certain nombre de risques, ce
progresser de nombreuses composantes de ces systèmes guide fournit également un mode d’emploi pour mieux s’y
au moyen d’innovations, de ressources, de connaissances et retrouver dans le maillage de nos processus et étapes (y
de technologies. C’est une donnée d’autant plus pertinente compris les vérifications préalables), l’objectif étant d’établir
dans le contexte des défis mondiaux que sont l’accroissement des partenariats fructueux et mutuellement bénéfiques tout
des inégalités, la crise climatique et les répercussions de la en maintenant le principe d’impartialité fermement ancré dans
pandémie mondiale, qui tous sont susceptibles d’exacerber l’ensemble de notre action.
l’insécurité alimentaire et la malnutrition. La FAO ne peut pas
atteindre ses objectifs en travaillant en vase clos. C’est Je tiens à préciser que ce guide est un document évolutif. Il
pourquoi nous devons impérativement identifier, examiner constitue une première étape d’un processus itératif au cours
et renforcer les compétences requises pour nous engager de duquel nous allons continuer à rationaliser nos procédures et à
façon volontariste auprès d’un ensemble diversifié de parties intégrer des éléments qui amélioreront notre fonctionnement,
prenantes. à commencer par un système de gestion des relations clients
(CRM) – une première pour la FAO! Il s’inscrit également dans
Notre collaboration avec le secteur privé doit susciter un un processus collaboratif – notre collaboration avec le secteur
changement en profondeur ainsi qu’un impact durable privé se construira sous votre impulsion à tous.
mesurable et des avantages à plusieurs niveaux pour
appuyer le Cadre stratégique de la FAO 2022-2031, de manière Je suis persuadée que ce guide vous procurera un appui et
à apporter des améliorations en matière de production, de des éclairages au long court et qu’il complétera le portail
nutrition, d’environnement et de conditions de vie, en ne CONNECT, le guichet unique récemment mis en place pour
laissant personne de côté. Par ailleurs, nos collaborations toutes les collaborations de la FAO avec le secteur privé. La
doivent être axées sur les résultats et sur les pays, ce qui Division des partenariats et de la collaboration au sein du
suppose d’œuvrer à l’obtention de résultats conjoints par le système des Nations Unies de la FAO (PSU), avec la Division
biais des initiatives régionales et des cadres de programmation de la mobilisation des ressources et des partenariats avec
par pays (CPP) de la FAO, et d’être «Unis dans l’action» sous le secteur privé de la FAO (PSR), ainsi que nos collègues
l’égide du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le de la Division de l’appui aux projets (PSS), du Bureau de la
développement durable. communication (OCC), du Bureau juridique (LEG) et des
bureaux régionaux sont à vos côtés pour vous soutenir dans
Nous devons élargir notre collaboration avec le secteur privé vos efforts pour mobiliser le secteur privé. Nous vous invitons
d’une façon qui permette d’accroître l’impact de nos efforts à utiliser le portail CONNECT, de même que la panoplie de
en stimulant l’innovation, en encourageant le partage et la plus en plus riche d’outils de développement des capacités qui
diffusion des données et en augmentant les investissements seront mis à disposition au cours des prochains mois.
congruents aux ODD dans les secteurs de l’alimentation
et de l’agriculture. Qu’il s’agisse d’inviter le secteur privé à Je suis impatiente de travailler avec chacun d’entre vous afin
participer à la présentation d’un groupe d’étude ou à s’investir de renforcer notre collaboration avec le secteur privé. Nous
dans un projet commun à part entière, nos collaborations comptons sur vos retours pour nous aider à améliorer toujours
doivent être conçues de manière intelligente et stratégique davantage nos méthodes de travail. Poursuivons sans relâche
et favoriser l’établissement de relations novatrices et nos échanges sincères, productifs et constructifs – ils font de
productrices d’effets. nous une meilleure Organisation et un meilleur partenaire!
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
•
mobilisation du secteur privé 2021-2025;
les éléments à prendre en compte avant de
Outil d’appui clé –
commencer;
Le portail CONNECT de la FAO
• des explications et des instructions pas à pas sur le
Avant d’entrer plus avant dans le processus pratique
processus, par type de collaboration;
détaillé dans ce guide, il est important de présenter le
• des documents d’appui et des études de cas; et portail CONNECT, qui apporte un appui essentiel aux
collaborations avec le secteur privé. Plateforme en ligne
• une information sur les outils permettant d’appliquer
faisant office de guichet unique pour les collaborations
les conseils proposés.
entre la FAO et le secteur privé, le portail offre:
• une vitrine présentant les opportunités de
Le présent guide s’adresse à l’ensemble des employés de • des indications pratiques détaillées et des outils
la FAO déjà engagés dans une collaboration avec le secteur sur la collaboration avec le secteur privé (dans le
privé, ou qui en envisagent une. Chacun peut reconnaître cadre du présent dispositif de renforcement des
un besoin ou une occasion de collaborer avec une entité capacités);
du secteur privé. Les bureaux décentralisés ont un rôle
particulièrement déterminant à jouer dans l’édification • un accès à une base de données d’accords formels
de partenariats avec le secteur privé sur le terrain, tandis passés avec le secteur privé.
que les employés du Siège bénéficient d’un point de vue
Conçue pour apporter un éclairage transparent sur
unique sur les collaborations mondiales stratégiques
les modalités et les responsabilités dans le contexte
le long des grandes lignes d’intérêt thématique. Dans
des collaborations entre la FAO et le secteur privé,
un contexte où différentes unités de la FAO participent
la plateforme propose actuellement deux niveaux
au processus de collaboration avec le secteur privé,
d’information selon que l’utilisateur appartient ou non à
le présent guide met spécifiquement l’accent sur les
l’Organisation (voir figure 1):
processus faisant intervenir:
• la personne à l’initiative du contact – tout employé • Accessible aux utilisateurs extérieurs (le public),
de la FAO, ci-après désigné sous l’appellation le niveau 1 fournit une information actualisée sur
responsable contact, puis éventuellement les opportunités et les événements en lien avec les
responsable partenariat (pour les collaborations partenariats entre la FAO et le secteur privé, une
formalisées); présentation générale sur les différentes méthodes
pour nouer un partenariat et sur les cycles de
• la personne supervisant la collaboration/le collaboration, des données détaillées sur les accords
partenariat – le chef du bureau 1, du centre ou de la formels de partenariat de la FAO avec le secteur
division 2 à l’origine de la proposition, qui supervise la privé (protocoles d’accord, lettres d’intention), des
collaboration/le partenariat et à qui rend compte le exemples de collaborations fructueuses, et des
responsable contact/responsable partenariat, et qui ressources à consulter.
travaille en étroite collaboration avec le fonctionnaire
1 Chefs des bureaux décentralisés, à savoir les sous-directeurs généraux/représentants régionaux et représentants de la FAO.
2 Si la collaboration intervient dans le contexte de la formulation d’un projet, alors la définition de «responsable de la formulation du projet, responsable technique
principal et responsable du budget», telle qu’elle est formulée dans le cadre du cycle du projet, s’applique. Voir le Manuel de la FAO sur le cycle des projets.
3 Les chefs des bureaux de liaison et les coordonnateurs sous-régionaux ne peuvent pas être chefs de l’unité proposante/responsable de la formulation pour les
collaborations avec le secteur privé.
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Comment collaborer avec le secteur privé?
• Accessible sur demande aux utilisateurs internes • Le portail CONNECT a été enrichi avec un niveau 3, qui
(employés de la FAO) ou aux Membres de la FAO comprend un système de gestion des relations avec les
enregistrés sur le Portail des Membres de la clients (CRM) permettant aux employés de la FAO de suivre
FAO, le niveau 2 apporte une information plus tous les aspects du processus de gestion de la collaboration
approfondie sur les accords formels de la FAO avec le secteur privé et d’accéder aux informations collectées
(accords contractuels détaillés, plans de travail et par la FAO dans le cadre du processus participatif, aux
coordonnées des personnes à contacter, accessibles formulaires automatisés, aux circuits d’approbation guidés,
via les profils des partenaires), ainsi que des modèles aux rapports et aux tableaux de bord en temps réel. Les
et conseils que les membres du personnel de la FAO informations collectées dans le système CRM peuvent
peuvent appliquer dans leurs collaborations avec le être vues par les acteurs du processus de collaboration, les
secteur privé. Pour accéder au niveau 2, connectez- autorisations d’accès étant accordées en fonction de leurs
vous au portail CONNECT et suivez les instructions. rôles et responsabilités. Grâce au système CRM, les employés
Pour plus d’informations et pour demander un accès de la FAO bénéficient également des enseignements tirés de
au niveau 2, contactez FAO-Connect@fao.org. l’expérience et des pratiques optimales qui ont été enregistrés
dans le système. Pour plus d’informations, veuillez vous
référer à la note sur le système de gestion des relations avec
les clients (CRM) et au manuel de l’utilisateur du système.
Rôles et responsabilités
Même si les instructions données dans ce guide concernent essentiellement les obligations et interventions des
personnes à l’initiative d’un contact (responsable contact/responsable partenariat), il est à noter qu’un grand nombre
d’unités et d’employés de la FAO prennent part au processus. Le tableau 1 ci-après donne une présentation générale
de leurs rôles et responsabilités.
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Comment collaborer avec le secteur privé?
TABLEAU 1. RÔLES ET RESPONSABILITÉS DANS LE CYCLE D’UNE COLLABORATION AVEC LE SECTEUR PRIVÉ
Rôle dans une
collaboration avec le Applicable aux Exécutable par Responsabilités
secteur privé
Partenariats informels Tout employé de la FAO rattaché à Le responsable contact est subordonné au chef de l’unité
proposante, avec lequel il travaille en étroite collaboration au
et formels l’unité proposant le partenariat développement du partenariat. Le responsable contact est
chargé de:
• prospecter et proposer des collaborations;
• assurer le développement et la gestion de la mise
en œuvre de la collaboration, et établir les rapports
correspondants.
Si une collaboration débouche sur un partenariat formel,
le responsable contact peut être désigné responsable
partenariat.
Si la collaboration est identifiée dans le cadre d’une proposition
de projet, il est à noter que le Guide du cycle des projets de la FAO
s’applique également.
Partenariats formels Tout employé de la FAO – Dans le contexte d’un partenariat formel, un responsable
partenariat est nommé par le chef de l’unité proposante.
généralement, la personne qui
Le responsable partenariat est un membre du personnel de la
a agi en tant que Responsable FAO qui agit en tant que responsable contact et qui est chargé:
contact • des aspects techniques de la collaboration;
• des activités courantes prévues par l’accord:
avancement des processus, exécution, suivi et
établissement de rapports sur la collaboration,
appui au chef de l’unité proposante/responsable
de la formulation, gestion de la collaboration.
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Comment collaborer avec le secteur privé?
Les sous-directeurs généraux/représentants régionaux supervisent le travail des bureaux décentralisés dans leurs
Sous-directeurs généraux/ régions respectives. Ils confirment la pertinence programmatique de la collaboration proposée, sont chargés de
représentants régionaux demander l’évaluation des risques et les vérifications préalables pour la préparation de l’IBRMP, s’il y a lieu, et
d’autoriser les accords pilotés par les bureaux décentralisés.
PSU fournit un appui technique et des services de facilitation dans la création de partenariats avec le secteur privé
Fonctionnaires chargés des sur l’ensemble du cycle de collaboration, notamment en faisant connaître les bonnes pratiques et en apportant des
partenariats, Division des conseils sur les modalités des collaborations avec le secteur privé. En outre, PSR s’assure de la conformité générale
du portefeuille d’activités du secteur privé avec la Stratégie de la FAO relative à la mobilisation du secteur privé,
partenariats et de la puis communique ses conclusions aux organes directeurs de la FAO.
collaboration au sein du système
des Nations Unies (PSU) N. B.: Veuillez vous référer directement au PSR pour les accords de contribution financière et les accords de
contribution en nature impliquant des fondations philanthropiques..
Les fonctionnaires régionaux chargés des partenariats conseillent, soutiennent et facilitent la formulation des
Fonctionnaires régionaux collaborations avec le secteur privé aux niveaux régional et national. Ils représentent le premier point de contact
chargés des partenariats pour tous les employés de la FAO qui entament une collaboration avec le secteur privé dans leurs régions
respectives. Ils travaillent en liaison étroite avec PSU et PSS.
PSS effectue les vérifications préalables et l’évaluation des risques en vue des collaborations avec le secteur privé
Division de l’appui aux projets (et d’autres acteurs non étatiques), est l’unité responsable du cadre FRAME (Cadre de contrôle préalable pour
(PSS) l’évaluation et la gestion des risques dans la collaboration avec le secteur privé et d’autres acteurs non étatiques)
et fait office de Secrétariat du Comité des collaborations et des partenariats (EPC).
Politique et directives relatives au logotype de la FAO, OCC donne les orientations voulues sur l’utilisation du
logotype de la FAO dans le contexte de collaborations informelles et de partenariats formels impliquant une
Office of Communications (OCC) certaine visibilité de la marque. Il prodigue également des conseils sur d’autres questions relevant de son champ
de compétences, telles que les clauses des accords relatives au droit d’auteur et à la propriété intellectuelle, ainsi
que les partenariat ayant pour objectif premier la communication ou le plaidoyer.
Composé de l’équipe de direction centrale de la FAO et d’autres membres clés du personnel, qui siègent en qualité
d’observateurs, le Comité des collaborations et des partenariats est l’organe de décision. Il examine tous les cas
Comité des collaborations et dont le risque est faible (à titre provisoire), moyen et élevé en évaluant la clarté de l’intention de la collaboration
des partenariats (EPC) potentielle, ses éventuels avantages et effets et le plan d’atténuation des risques au regard des risques recensés et
évalués dans le rapport sur les vérifications préalables, et donne des orientations sur les politiques conformément
à la circulaire administrative 2021/07.
Dans le contexte du présent guide, le chargé de liaison pour le financement apporte ses conseils et son appui aux
collaborations avec le secteur privé impliquant une contribution financière. Il s’assure de la bonne conformité
Chargé de liaison pour le de l’ensemble de la documentation avec les prescriptions de l’Organisation et des partenaires fournisseurs de
financement (FLO) ressources. Pour de plus amples précisions sur le rôle du chargé de liaison pour le financement, veuillez consulter
le Guide de la FAO sur le cycle des projets. Les chargés de liaison pour le financement sont le plus souvent des
fonctionnaires chargés des partenariats relevant de PSR, du Bureau des urgences et de la résilience (OER), du
Bureau du changement climatique, de la biodiversité et de l’environnement (OCB), du Fonds pour l’environnement
mondial (FEM) ou du Fonds vert pour le climat (FVC).
Le Bureau juridique est chargé d’examiner et d’approuver les accords juridiques et peut être consulté par un
fonctionnaire de ligne hiérarchique A ou un sous-Directeur général/représentant régional lorsqu’une question se
Bureau juridique (LEG) pose dans le cadre d’une proposition de participation de la FAO à une manifestation. Le rôle du Bureau juridique
dans les étapes du cycle des projets qui concernent les accords de financement est décrit dans le Guide de la FAO
sur le cycle des projets.
CSF apporte son appui aux opérations et aux politiques relatives à l’ensemble des fonctions financières, des
fonctions comptables et des fonctions d’établissement de rapports, pour le personnel de la FAO au Siège et dans
Division des finances (CSF) tous les bureaux décentralisés. L’autorisation donnée par la Division des finances relève des autorisations du cycle
des projets requises pour recevoir des contributions financières du secteur privé.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Section I.
Stratégie et justification de la
mobilisation du secteur privé
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Comment collaborer avec le secteur privé?
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Comment collaborer avec le secteur privé?
PSS s’occupe des vérifications préalables et de TABLEAU 3: LA FAO TIRE PARTI DE SA COLLABORATION AVEC LE SECTEUR PRIVÉ
l’évaluation/gestion des risques en vue des collaborations
avec le secteur privé (et d’autres acteurs non étatiques), • Soutenir et intensifier l’innovation
sur la base du nouveau cadre FRAME. L’ensemble des Innovation • Mobiliser l’expertise scientifique
opérations de traitement, d’examen et d’approbation reposant sur l’étude des faits
relevant des vérifications préalables et de la gestion des
risques s’applique de la même façon à tous les acteurs • Contribuer à l’évolution des
non étatiques. pratiques des entreprises en
matière de sécurité alimentaire et
d’agriculture
1.3 Pourquoi collaborer avec le secteur privé? Investissement • Encourager l’investissement dans les
systèmes alimentaires et agricoles
De plus en plus, les entités du secteur privé s’impliquent • Combler les principaux déficits
de financement qui empêchent la
pour faire coïncider leurs approches et pratiques avec les
réalisation des ODD
valeurs et objectifs du Programme 2030. Nombre d’entre
elles citent la théorie du «triple bilan», selon laquelle plutôt
• Contribuer au développement des
qu’une seule ligne de résultat – le profit – il faut en prévoir Renforcement des capacités des petits exploitants
trois – le profit, les personnes et la planète. On parle aussi capacités agricoles et des MPME
de création de valeur partagée. En l’espèce, il s’agit de
créer de la valeur économique tout en créant de la valeur • Produire des données pouvant
pour la société en répondant à ses besoins et aux défis qui contribuer à accélérer l’innovation,
se posent à elle. Partage des données la prise de décision reposant sur des
données factuelles et le suivi des
La FAO reconnaît le rôle unique du secteur privé en ODD
matière d’innovation, de commerce, de financement et
d’investissement, de même que sa capacité à influer
• Adopter des priorités et stratégies
sur les systèmes alimentaires et être le moteur de commerciales qui intègrent et
leur transformation. La FAO entend s’assurer que ses encouragent les pratiques durables
collaborations avec le secteur privé contribuent à plusieurs Objectifs de • Reconnaître la contribution
de ses objectifs, tels que décrits dans le tableau 3. développement du secteur privé à la sécurité
durable conjoints alimentaire et nutritionnelle de
la population par des formes de
production durables qui minimisent
l’impact sur l’environnement
Dans le contexte du cadre FRAME, le rôle de PSS consiste à Enfin, il faut s’appuyer sur les compétences relationnelles.
garantir les conditions d’un processus décisionnel éclairé Dans la phase d’élaboration d’une collaboration, il convient
et une structure appropriée de gestion/atténuation des de traiter l’entité avec les égards et la considération dus
risques; il ne lui revient pas d’autoriser les collaborations à client ou un partenaire respecté. Les négociations
proposées. nécessitent toujours une bonne dose d’intelligence
émotionnelle. Dans ce contexte, savoir communiquer est
La nécessité de procéder à des vérifications préalables, essentiel. Mieux vaut faire le point à intervalles réguliers
et le niveau requis pour celles-ci, dépendent du type de que se manifester quand un problème survient. Établir une
collaboration envisagé. Le présent guide développe et relation, c’est parler des succès autant que des obstacles
précise le processus des vérifications préalables dans sa et des défis, dès le début du projet, en développant une
Section 3, en particulier le processus relevant de l’étape 2 écoute active pour veiller à ce que toutes les parties
(Vérifications préalables et évaluation des risques). prenantes s’expriment sur leurs contributions et soient
encouragées à faire des compromis, le cas échéant.
1.5 Comment travailler avec le secteur La plateforme You@FAO propose plusieurs formations
aux compétences relationnelles et d’encadrement. Pour
privé? Bon sens, réflexion stratégique et plus d’informations, veuillez cliquer sur un cours dans
l’encadré ci-dessous. Les superviseurs/chefs de bureau,
compétences relationnelles centre ou division peuvent vous apporter des conseils en
la matière ou vous mettre en contact avec des employés
S’engager avec le secteur privé est l’occasion de mobiliser de la FAO qui ont eux-mêmes acquis ces compétences.
de nouvelles compétences, de découvrir d’autres façons
de travailler et d’explorer des initiatives originales
susceptibles de contribuer à l’amélioration des systèmes
alimentaires et agricoles à tous les niveaux. Négocier des
collaborations et partenariats nécessite de faire appel
tout à la fois au bon sens, à la réflexion stratégique et aux
compétences relationnelles.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Section II.
Avant de commencer –
Questions à prendre en
compte en amont d’une
collaboration
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
2.1 De quoi faut-il tenir compte avant de Toutes les collaborations actuelles avec des entités du
secteur privé contribuent à au moins un ODD relevant
commencer? de la FAO: ODD 1 – Réduction de la pauvreté rurale,
ODD 2 – Faim zéro, ou ODD 12 – Consommation et
production responsables. Les domaines de collaboration
Au moment d’envisager une collaboration avec une entité
sont variés, les plus représentés étant le renforcement
privée, il est essentiel d’examiner les points ayant une
des capacités, le développement de chaînes de valeur
incidence sur la faisabilité, la valeur et la durabilité de la
et les pertes et gaspillage alimentaires. La promotion
collaboration proposée (voir figure 3). de l’investissement, la technologie et l’innovation, les
données et les collaborations liées à l’Initiative Main dans
FIGURE 3. POINTS À EXAMINER
la main sont de nouveaux domaines de collaboration.
Au moment de la rédaction du présent document, les Il est crucial que toute personne à l’initiative d’une
collaborations de la FAO avec le secteur privé font la part collaboration avec le secteur privé, sous le contrôle de
belle aux entités et associations du secteur privé, aux son chef de bureau, centre ou division, détermine en quoi
multinationales et aux grandes entreprises situées en la collaboration envisagée est clairement en adéquation
Europe. Si le nombre des MPME est en progression, celles- avec le Programme (voir figure 4).
ci ne représentent qu’une petite fraction de l’ensemble
des participations du secteur privé.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Pour connaître les priorités et initiatives par région, • Initiatives régionales pour l’Afrique (RAF)
consultez les sites Web des bureaux régionaux:
• Initiatives régionales pour le Proche-Orient et
• Initiatives régionales pour l’Europe et l’Asie centrale (REU) l’Afrique du Nord (RNE)
FIGURE 4: ALIGNEMENT STRATÉGIQUE AVEC LES DOMAINES PROGRAMMATIQUES ET LES PRIORITÉS RÉGIONALES ET NATIONALES
S’assurer de l’alignement stratégique avec les domaines programmatiques
à l’échelle de la FAO, ainsi qu’avec les cadres régionaux et nationaux
Domaines programmatiques
Innovation pour une production Alimentation saine pour tous Systèmes agroalimentaires Égalité des genres et autonomisation
agricole durable contribuant à atténuer le des femmes rurales
Nutrition au bénéfice des plus changement climatique et
Transformation bleue vulnérables Transformation rurale inclusive
adaptés à ses effets
Une seule santé Aliments salubres pour tous Situations d’urgence agricoles et
La bioéconomie au service d’une
alimentaires
Accès équitable aux ressources pour Réduction des pertes et du alimentation et d’une agriculture
les petits producteurs gaspillage alimentaires durables Systèmes agroalimentaires résilients
Transformation numérique de Transparence des marchés et Biodiversité et services des Initiative Main dans la main
l’agriculture des échanges commerciaux écosystèmes pour l’alimentation
Accroissement des investissements
et l’agriculture
Mise en place de systèmes
alimentaires urbains durables
Priorités régionales et
Priorités régionales
Initiatives régionales pour l’Europe et l’Asie centrale (REU);
nationales
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Le processus des vérifications préalables de la FAO principes avant et pendant la collaboration, de façon à
examine ces éléments plus en détail. Pour plus de s’assurer qu’ils sont respectés tout au long du processus.
précisions sur le processus des vérifications préalables, Les principes du Pacte mondial des Nations Unies sont
veuillez vous reporter cadre FRAME et aux dix principes présentés dans la figure 6.
du Pacte mondial des Nations Unies. Ces principes,
présentés dans la figure 5, doivent être dûment examinés
pour vérifier qu’ils sont bien mis en application par
l’entité proposée. Il convient de prendre en compte ces
4 La liste des fournisseurs non admissibles est un fichier central hébergé et tenu à jour de façon confidentielle sur le Portail mondial pour les fournisseurs des organ-
ismes des Nations Unies (UNGM), sous la forme d’un document électronique protégé agrégeant les informations transmises par l’ensemble des entités, y compris
la FAO. Les fournisseurs qui font l’objet de sanctions ayant pour effet de les priver de leur admissibilité, en vertu des procédures de sanction, doivent être inscrits sur
la liste pour une durée allant de la notification de la décision jusqu’au moment où ils sont jugés dûment réhabilités. Soumise à un accès restreint, cette liste ne doit
être ni publiée ni diffusée de quelque manière que ce soit.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
ENVIRONNEMENT
Appliquer le principe de précaution face aux problèmes
touchant l’environnement.
Section 2
Entreprendre des initiatives tendant à promouvoir une
plus grande responsabilité en matière d’environnement.
Récapitulatif
Le responsable contact, sous le contrôle direct
Encourager le développement et la diffusion de
technologies écologiques. de son chef de bureau, centre ou division, peut
aller de l’avant avec le contact du secteur privé
LUTTE CONTRE LA CORRUPTION si l’entité et la collaboration envisagée ont été dûment évaluées
Agir contre la corruption sous toutes ses formes, y dans les domaines clés à prendre en compte.
compris l’extorsion de fonds et les pots-de-vin.
Avant de poursuivre les contacts, le responsable contact est
encouragé à valider toute collaboration avec le chef de bureau,
centre ou division compétent, pour s’assurer qu’un fonctionnaire
chargé des partenariats au sein de PSU ou au niveau régional est
dûment averti de cette collaboration potentielle.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Section III.
Comment aborder le cycle de
collaboration avec le secteur
privé
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Adéquation avec la
Stratégie relative à
la mobilisation du
secteur privé
Adéquation
Impact avec le
Programme
Principes en Modalités de
matière de collaboration
collaboration
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
grandes catégories, du simple contact au partenaire collaborations par catégorie et identifier les processus
à part entière. Il est demandé aux employés de la FAO correspondants à mettre en œuvre.
de se référer au diagramme ci-après pour classer leurs
Discussions informelles
Adéquation
Impact avec le
PARTICIPANT/ Programme
COORGANISATEUR
Principes en Modalités de
(pour la FAO comme pour matière de collaboration
le secteur privé)* collaboration
PARTENAIRE
Participation à des POTENTIEL
événements Type d’accord:
Coédition** Lettre d'Intention (LOI) PARTENAIRE
Coorganisation Partenaire
Type d’accord:
d’événements Protocole d’accord et autres accords
comparables
Coparrainage
Consortium
Type d’accord:
Accords adaptés à la constitution d’un
consortium
Partenaire d’exécution
Type d’accord:
Accord d’exécution/coopération
FOURNISSEUR Processus distinct, voir le Guide administratif de la FAO *Dans le cadre, ou non, d’un partenariat formel.
**Cette activité implique généralement un accord signé, mais elle
OPIM Manuel sur la modalité de mise en œuvre des partenariats reste distincte d’un partenariat.
opérationnels - Section 701
Si un accord de partenariat formel a déjà été mis en place avec l’entité privée, les étapes décrites ci après ne s’appliquent
pas nécessairement, les interactions avec l’entité étant déjà potentiellement couvertes par le processus de contrôle
préalable et dispositions de l’accord. Veuillez vous rapprocher de PSU ou du fonctionnaire chargé des partenariats au
plan régional pour vérifier ce point.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Définition et mise en Vérifications préalables et Négociations et Autorisations et Mise en œuvre, Établissement de rapports et
route d’un projet de évaluation/gestion des élaboration d'accords approbations suivi et communication des résultats
collaboration risques* informels évaluation
• Prise de contact
• Notification au fonctionnaire
Contacts
PARTICIPANT DE LA FAO
• Prise de contact
• Demande et obtention de
(aucune utilisation de la marque/du
l’approbation du chef de
PARTICIPANTS/Co-organisateur
PARTICIPANT DU
SECTEUR PRIVÉ
• Prise de contact
• Demande et obtention de
l’approbation de l’organisateur
FAO de l’évènement
logotype)
• Notification au fonctionnaire
chargé des partenariats de PSU
pour le Siège, ou au niveau
régional pour les bureaux
régionaux et de pays, par
message électronique
* Pour les collaborations informelles, l’évaluation des risques découlant du processus de contrôle préalable et l’évaluation simple des risques d’atteinte à la réputation
sont requises uniquement si la collaboration implique une visibilité de la FAO (utilisation de la marque ou du logotype).
des informations
vérifications préalables dûment
• Demande et obtention des
• Demande et obtention renseigné, pour une évaluation simple autorisations voulues auprès de PSU
• Application du processus
actualisées sur le
du risque d'atteinte à la réputation,
de confirmation par et d’OCC (via le PWS, conformément
avec copie à PSU d’OCC pour les coéditions aux Politique et directives relatives au
PSU de l’adéquation logotype de la FAO - positionnement
avec la Stratégie
• Notification à PSU
• Demande et réception des résultats de
(Politique et directives du logotype) portail CONNECT
relatives au logotype de la
relative à la
mobilisation du secteur
l’évaluation simple du risque d’atteinte
à la réputation auprès de PSS FAO - positionnement du via PSU
• Application du processus d’OCC pour logotype)
privé les coéditions (Politique et directives
relatives au logotype de la FAO -
positionnement du logotype)
* L’organisation et le parrainage
* L’organisation et le parrainage conjoints d’événementsconjoints d’événements
avec les organisations cadres représententavec les organisations
des collaborations cadres
formelles et doivent suivre représentent
la procédure prévue par FRAME.des collaborations formelles et doivent suivre la procédure prévue
parVeuillez-vous
FRAME. reporter à l'encadré explicatif sur les organisations cadres sous l’Étape 2 : Vérifications préalables et évaluation/gestion des risques.
Veuillez-vous reporter à l’encadré explicatif sur les organisations cadres sous l’Étape 2 : Vérifications préalables et évaluation/gestion des risques.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Étape 1 Participants
Définition et mise en route d’un projet de
collaboration Participant FAO
La FAO participe à titre informel à un événement, une
Les tâches de l’étape 1 sont minimales, mais elles plateforme multipartite ou une présentation.
varient selon le type de collaboration informelle:
contact, participant, utilisation ou non du logotype ou Rôles intervenant à cette étape:
réalisation ou non d’une coédition, présence ou non d’un
coorganisateur ou coparrain. Elles offrent au responsable
le moyen de réfléchir avec son supérieur, chef de bureau,
centre ou division, à l’éventualité d’une collaboration, puis
d’en informer le fonctionnaire chargé des partenariats au
sein de PSU ou au niveau régional.
Contact
Une entreprise du secteur privé basée en Corée a sollicité un entretien avec Chris, un membre du personnel local de la FAO, afin de discuter avec lui
des possibilités d’un partenariat avec l’Organisation. Chris a informé la Représentante de la FAO de cette occasion potentielle, et celle-ci n’a émis
aucune objection, l’entreprise opérant dans un domaine intéressant la FAO. Par message électronique, Chris informe de ce contact le fonctionnaire
régional chargé des partenariats pour le Bureau régional pour l’Asie et le Pacifique. Chris poursuit en organisant une première réunion avec l’entité
pour cerner son intérêt et sa motivation à collaborer avec la FAO.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Toutes les coéditions doivent être approuvées par ressources financières. Pour décrire une telle coopération,
OCC avant leur diffusion publique. La validation des les mentions suivantes peuvent être utilisées: «avec la
publications est un processus distinct qui s’ajoute au coopération technique de» ou «avec l’appui technique
processus d’examen propre à la collaboration proposée. de». L’emploi du mot «technique» est particulièrement
Toutes les publications de la FAO doivent être enregistrées recommandé quand il s’agit de coopérer avec des
dans le système de gestion des flux de travaux (PWS) par participants du secteur privé.
le responsable contact. Le PWS est un outil d’entreprise
qui permet de fluidifier la planification, la production
et la diffusion des publications, qui sont dûment
Étape 2
approuvées par OCC et versées in fine dans les archives Vérifications préalables et évaluation/gestion des
documentaires de la FAO. Un accord de coédition peut
aussi être requis pour certaines publications importantes risques
(les notes d’information, dépliants, brochures, etc., en
étant exemptés). Par ailleurs, la FAO doit conserver le droit Pour une collaboration informelle, PSS procède à une
d’auteur sur les articles publiés par des membres de son évaluation simple du risque d’atteinte à la réputation
personnel dans des revues scientifiques, au moins quand que pourrait présenter l’entité privée considérée
les employés concernés sont les auteurs principaux ou et uniquement quand une certaine visibilité est
auteurs correspondants. envisagée (utilisation de la marque/du logotype),
cette situation pouvant donner à penser qu’il existe une
En cas de coorganisation/coparrainage forme d’association entre la FAO et le secteur privé et
donc entraîner un risque d’atteinte à la réputation.
Rôles intervenant à cette étape:
Aucune tâche n’est requise au titre de l’étape 2 pour les
contacts ni les participants, y compris les participants
de la FAO et les participants du secteur privé, si aucune
visibilité n’est prévue (aucune utilisation de la
marque/du logotype). Le responsable contact peut
passer directement à l’Étape 6: Établissement de rapports
et communication des résultats.
Actions à cette étape:
En plus des étapes décrites ci-avant, demande
Participants
et obtention de confirmation par PSU de
l’adéquation avec la Stratégie En cas d’utilisation du logotype
Rôles intervenant à cette étape:
La coorganisation
et le coparrainage
impliquent que la FAO participe activement à l’événement
et en assume la responsabilité. La FAO peut parrainer
conjointement avec des partenaires extérieurs des
réunions, des conférences, des séminaires, des cours de
formation, des expositions et d’autres événements. Actions à cette étape:
Le chef de l’unité proposante soumet à PSS un
formulaire de vérifications préalables dûment
Coorganisation renseigné, pour une évaluation simple du risque
La FAO a apporté un appui technique à l’entreprise d’atteinte à la réputation, avec copie à PSU.
chinoise de commerce en ligne Pinduoduo pour la
coorganisation du Concours de l’agriculture intelligente
2020 portant sur l’application des technologies de Réception des résultats de l’évaluation simple du
l’intelligence artificielle (IA) à la culture des fraises. Les risque d’atteinte à la réputation.
supports de communication de cet évènement affichaient
les logotypes de toutes les parties prenantes.
Le responsable contact agit selon les
recommandations formulées dans les résultats.
Dans les cas où la FAO souhaite limiter sa participation,
l’Organisation peut néanmoins coopérer avec les
organisateurs d’événements dans son domaine
d’expertise technique, normalement sans engager de
20
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
6 La vérification par PSS n’est pas requise pour les coéditeurs privés reconnus, tels que Springer ou Elsevier (insérer source).
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Étape 3 Participants
Négociations et élaboration d’accords informels Participant du secteur privé
Pour toutes les collaborations informelles autres Rôles intervenant à cette étape:
qu’une coédition, aucune tâche n’est requise à l’étape
3. Le responsable contact peut passer à l’étape 4:
Autorisations et approbations.
Participants
En cas de coédition Actions à cette étape:
Demande et obtention de l’approbation finale
Rôles intervenant à cette étape: du chef de l’unité proposante
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Veuillez noter que les collaborations nouées dans le contexte de projets doivent suivre les étapes et dispositions du
cycle des projets (voir le Guide de la FAO sur le cycle des projets).
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Définition et mise en Vérifications préalables Négociations et Autorisations et Mise en œuvre, Établissement de rapports et
route d’un projet de et évaluation/gestion élaboration d’accords approbations suivi et évaluation communication des résultats
collaboration des risques formels
• Soumission d’un
formulaire de demande • Demande et
de vérifications obtention de
• Prise de contact préalables à PSS avec l’autorisation du
copie à PSU chef de l’unité
• Élaboration d’un proposante/
projet de note • Réception des résultats responsable de
conceptuelle des vérifications • Concertation avec le la formulation
préalables et de
PARTENAIRES
fonctionnaire chargé
POTENTIELS
Définition et mise Vérifications préalables Négociations et Autorisations et Mise en œuvre, Établissement de rapports
en route d’un projet et évaluation/gestion élaboration d’accords approbations suivi et évaluation et communication des
de collaboration des risques formels résultats
• Soumission d’un
formulaire de demande
• Prise de contact de vérifications préalables • Demande et
à PSS avec copie à PSU obtention de
• Élaboration d’un l’autorisation du
projet de note • Réception des résultats chef de l’unité
conceptuelle des vérifications proposante/
• Demande et
préalables et de
l’évaluation des risques,
responsable de la
formulation Mesure de
PARTENAIRES
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Définition et mise Vérifications préalables et Négociations et Autorisations et Mise en œuvre, suivi Établissement de rapports et
en route d’un projet évaluation/gestion des élaboration d’accords approbations et évaluation communication des résultats
de collaboration risques formels
Définition et mise en Vérifications préalables et Négociations et Autorisations et Mise en œuvre, Établissement de rapports et
route d’un projet de évaluation/gestion des élaboration d’accords approbations suivi et évaluation communication des résultats
collaboration risques formels
note conceptuelle de demande de vérifications de la note conceptuelle l’unité proposante/ opérations, mise en dispositions sur
• Demande et obtention de préalables à PSS avec responsable de la l’établissement de
dans le FPMIS œuvre et suivi
copie à PSR formulation
Si partenaires fournisseurs de ressources
proposante/responsable
l’approbation de la note • Si le risque est moyen à élevé, partenariats au sein de PSR de la formulation • Suivi de la mise en
conceptuelle par le chef de élaboration d’un IBRMP ou au niveau régional • Demande et obtention des œuvre de l’accord • Communication des
l’unité proposante/ soumis par PSS autorisations auprès des de contribution mises à jour sur le
responsable de la à l’EPC pour • Négociation et élaboration divisions concernées, selon que portail CONNECT
d’un accord de contribution de besoin
formulation examen/décision via PSU
avec l’appui du • Réception de l’autorisation
• Demande et obtention de
fonctionnaire chargé voulue auprès de LEG
confirmation par PSR de • Réception via PSS de la des partenariats au sein de • Une fois les autorisations
l’adéquation avec la décision finale de l’EPC et PSR ou au niveau régional obtenues, signature de l’accord
Stratégie mise en œuvre des mesures de contribution par le directeur
• Désignation du idoines général adjoint (DDG) chargé de
responsable partenariat l’axe Partenariats et diffusion
N. B.: Veuillez vous référer directement au PSR pour les accords de contribution financière et les accords de contribution en nature impliquant des fondations philanthropiques.
Étude de cas
Transformer une interaction avec le secteur privé en collaboration potentielle
Chargé de programme auprès du bureau de la FAO au Kenya, John participe à un événement consacré à l’agriculture
durable, à la faveur duquel il entre en contact avec une entreprise du secteur privé qui propose des prêts financiers
aux agriculteurs ruraux du Kenya. Le soutien aux agriculteurs via des opportunités d’investissement étant
précisément l’une des priorités du projet sur lequel John travaille, à l’issue de l’événement, il élabore un projet de
note conceptuelle dans lequel il propose une collaboration avec l’entreprise, dont il discute avec le Représentant de la FAO et le
fonctionnaire régional chargé des partenariats du Bureau régional de la FAO pour l’Afrique. Ils conviennent d’organiser une réunion
avec l’entreprise pour cerner plus précisément les possibilités de collaboration. Il en ressort que plusieurs projets et domaines
d’intérêt peuvent être envisagés pour une collaboration avec l’entreprise, conformément au Cadre stratégique et aux DPP associés,
et qu’un protocole d’accord pourrait donc être justifié. En tant que responsable contact, John se met en rapport avec PSU pour
confirmer l’adéquation du projet avec la Stratégie. Le Représentant de la FAO du Kenya nomme John responsable partenariat pour
cet accord de partenariat potentiel, qui prend la forme d’un protocole d’accord dans ce cas précis.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Veuillez noter que dans les cas où une note conceptuelle Si partenaire d’exécution
a déjà été préparée au moment de la demande de
vérifications préalables, cette note, qui intègre une Rôles intervenant à cette étape:
approbation programmatique par le chef de l’unité
proposante/responsable de la formulation,sert également
de confirmation de la pertinence programmatique aux
fins des vérifications préalables, ce qui évite d’avoir à
fournir des documents supplémentaires.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
un modèle d’accord de consortium. Si l’accord juridique est Si le consortium intègre d’autres acteurs non étatiques,
établi par un ou plusieurs partenaires du consortium, PSU tels que des organisations non gouvernementales ou
consulte LEG sur l’utilisation du modèle d’accord fourni. des institutions de recherche, il convient de consulter
Parallèlement, le fonctionnaire chargé des partenariats au PSU. Si le consortium prévoit l’octroi d’une contribution
sein de PSU ou au niveau régional conseille le responsable financière d’un ou plusieurs membres du consortium
partenariat sur les autorisations requises au terme à la FAO, il y a lieu de suivre également le processus
des étapes 1 et 2. Pour le consortiums qui ne sont pas relatif aux accords financiers (voir le processus pour
composés uniquement de partenaires du secteur privé, il les partenaires fournisseurs de ressources avec une
est également nécessaire de consulter PSU. contribution financière). La FAO ne peut pas participer à
des consortiums dans lesquels sont envisagés l’allocation
et/ou le versement de fonds de la FAO à des entités du
secteur privé membres du consortium.
Lorsque le responsable partenariat a bouclé l’étape 1
Étude de cas du processus, il peut passer à l’étape 2: Vérifications
préalables et évaluation/gestion des risques.
Soumettre une
proposition Si partenaire fournisseur de ressources avec
une contribution financière
Mahmoud est le Représentant de la FAO au Soudan du
Sud. À ce titre, il a été approché par une entreprise privée, Rôles intervenant à cette étape:
Equatoria Teak Company (ETC), active dans la production
de café dans le pays, qui souhaiterait que la FAO rejoigne
un consortium comprenant ETC, ICCO Cooperation
et Humming Action for Peace and Development pour
mettre en œuvre un projet visant à offrir des emplois et
des moyens d’existence aux jeunes et aux femmes via la
production de café.
des projets. Le chargé de liaison partage également Quand PSR identifie une contribution en nature pendant
le modèle d’accord approprié. En outre, il apporte des l’examen d’une proposition, le fonctionnaire chargé
conseils sur les conditions dans lesquelles doit être des partenariats au sein de PSR ou au niveau régional
reçue une contribution financière du secteur privé, et les communique au responsable contact/responsable
risques potentiellement associés. Aucun partenariat ne partenariat le modèle approprié d’accord avec un
peut poursuivre sa phase de développement sans faire donateur. Aucun partenariat ne peut poursuivre sa phase
l’objet d’un cycle complet de vérifications préalables de développement sans faire l’objet d’un cycle complet
(étape 2). Le responsable partenariat doit parfaitement de vérifications préalables. Le fonctionnaire chargé
maîtriser les conditions particulières qui s’appliquent aux des partenariats au sein de PSR ou au niveau régional
contributions financières. conseille le responsable partenariat sur les autorisations
requises suite aux étapes 1 et 2. Pour que le processus
Si un projet répond aux critères d’une urgence, PSR d’approbation soit dûment achevé, l’autorisation de LEG
informe le responsable partenariat que c’est le bureau est toujours requise.
des urgences et de la résilience (OER) qui agira en tant
que chargé de liaison pour le financement. Si le partenariat avec contribution en nature répond
aux critères d’une urgence, PSR informe le responsable
Veuillez noter que dans les cas où une note conceptuelle partenariat que le bureau des urgences et de la résilience
a déjà été préparée au moment de la demande de doit être associé au processus et qu’il y a lieu de suivre la
vérifications préalables, cette note, qui intègre une procédure d’urgence accélérée.
approbation programmatique par le chef de l’unité
proposante/responsable de la formulation, sert également Veuillez noter que dans les cas où une note
de confirmation de la pertinence programmatique aux conceptuelle a déjà été préparée au moment de la
fins des vérifications préalables, ce qui évite d’avoir à demande de vérifications préalables, cette note,
fournir des documents supplémentaires. qui intègre une approbation programmatique par
le chef de l’unité proposante/responsable de la
Si la note conceptuelle n’est pas requise, ou si elle n’est formulation, sert également de confirmation de la
pas encore disponible au moment de la demande de pertinence programmatique aux fins des vérifications
vérifications préalables (étape 2), la confirmation de préalables, ce qui évite d’avoir à fournir des documents
la pertinence programmatique doit être transmise par supplémentaires.
écrit par le chef de l’unité proposante/responsable de la
formulation, pour que puisse démarrer le processus des Si la note conceptuelle n’est pas requise, ou si elle n’est
vérifications préalables de l’étape 2. pas encore disponible au moment de la demande de
vérifications préalables (étape 2), la confirmation de
Lorsque le responsable partenariat a bouclé l’étape 1 la pertinence programmatique doit être transmise par
du processus, il peut passer à l’étape 2: Vérifications écrit par le chef de l’unité proposante/responsable de la
préalables et évaluation/gestion des risques. formulation, pour que puisse démarrer le processus des
vérifications préalables de l’étape 2.
Si partenaire fournisseur de ressources avec
une contribution en nature Lorsque le responsable partenariat a bouclé l’étape 1
du processus, il peut passer à l’étape 2: Vérifications
préalables et évaluation/gestion des risques.
Rôles intervenant à cette étape:
.
Partenaire fournisseur
de ressources avec une
contribution en nature
Actions à cette étape: La FAO et la fondation Kühne se sont associées en 2014
pour améliorer la logistique humanitaire (les processus de
Prise de contact formation, planification, mise en œuvre et contrôle des flux
et du stockage économiques des biens et matériels) et pour
améliorer la préparation et la logistique en cas de situations
Demande et obtention de l’approbation de
d’urgence de niveau 3 (qui impliquent la mobilisation du
la note conceptuelle par le chef de l’unité
soutien sur l’ensemble du système humanitaire).
proposante/responsable de la formulation
N. B.: Veuillez vous référer directement au PSR pour les accords
de contribution financière et les accords de contribution en
Demande et obtention de confirmation par
nature impliquant des fondations philanthropiques.
PSR de l’adéquation avec la Stratégie
32
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Étape 2
Vérifications préalables et évaluation/gestion des Les conclusions des contrôles
préalables et des évaluations des
risques risques sont valables pour une
durée de trois (3) ans. Il n’est pas
nécessaire de procéder à de nouveaux
Rôles intervenant à cette étape: contrôles si la portée et la nature de
la collaboration demeurent inchangées et si la
nouvelle collaboration proposée ne consiste qu’à
poursuivre les travaux menés dans les domaines
prévus au départ.
33
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
FIGURE 12: CHAMP D’APPLICATION DES VÉRIFICATIONS PRÉALABLES ET GESTION/ÉVALUATION DES RISQUES
• Les partenaires opérationnels potentiels de la FAO • Les établissements universitaires et les instituts de
relevant de la Section 701 du Manuel (MS701) recherche intégralement financés sur fonds publics
• Les personnes privées
La modalité de mise en œuvre des partenariats opérationnels au titre de la Section 701 du Manuel (MS701) suit un processus simplifié de vérifications préalables et
évaluation des risques, sans examen de l’EPC:
• L’unité requérante soumet la demande complète de vérifications préalables au titre de la modalité de mise en œuvre des partenariats opérationnels,
accompagnée d’une déclaration du partenaire opérationnel (MS701, Annexe 7), à PSS à FAO-Engagements@fao.org.
• PSS envoie les résultats des vérifications préalables et de l’évaluation des risques à l’unité requérante, avec copie à l’équipe de la modalité de mise en
œuvre des partenariats opérationnels.
• Il n’y a pas d’examen de la part de l’EPC, cette opération faisant l’objet d’un processus distinct, conformément à la MS701.
Le positionnement du logotype sur les produits associés doit être conforme aux Politique et directives relatives au logotype de la FAO.
La figure 13 présente les principaux éléments du L’examen des vérifications préalables établit une
déroulement des vérifications préalables, dans l’ordre classification des entités examinées du point de vue de
chronologique. Contrairement à ce qui passe dans les leur niveau perçu de risque d’atteinte à la réputation –
autres étapes, les différentes tâches à mener dans minimal, faible, moyen ou élevé –, après quoi le processus
l’étape 2 pour les collaborations formelles sont les mêmes des vérifications préalables suit les tâches requises pour
pour tous les types de collaboration (voir la liste des chaque niveau de risque.
actions pour l’étape 2 ci-avant), mais il y a un processus
distinct pour les partenaires opérationnels potentiels Le processus des vérifications préalables et évaluation/
relevant de la Section 701 du Manuel (voir l’encadré sur gestion des risques comprend une phase de pré-examen
la modalité de mise en œuvre des partenariats formels (réalisée au préalable à l’étape 1) visant à garantir
relevant de la Section 701 du Manuel). la pertinence programmatique des collaborations
proposées, leur alignement avec la Stratégie, et leur
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
capacité à produire des effets. La confirmation de la • L’EPC examine le cas; éventuellement, il peut
pertinence programmatique est prononcée par le chef être demandé au chef de l’unité proposante/
de l’unité proposante/responsable de la formulation responsable de la formulation de faire une
conformément au paragraphe 7 de la circulaire présentation de trois à quatre minutes à
administrative 2022/01, alors que l’alignement avec la l’EPC; l’EPC prend une décision.
Stratégie de mobilisation du secteur privé et la capacité • PSS notifie la décision de l’EPC au chef
à produire des effets sont confirmés par le fonctionnaire de l’unité proposante/responsable de la
chargé des partenariats de PSU avant soumission aux formulation, avec copie au directeur de PSU/
vérifications préalables. directeur de PSR.
Après la phase de pré-examen et avant toute collaboration Note: Le cas échéant, PSS peut contacter le chef de
avec une entité du secteur privé (ou autres acteurs non l’unité proposante/responsable de la formulation ou
étatiques), le chef de l’unité proposante/responsable de la le fonctionnaire chargé des partenariats au sein de
formulation, assisté du responsable partenariat nommé, PSU ou PSR ou au niveau régional pour demander des
doit soumettre à PSS, le cas échéant, le formulaire de éclaircissements sur la configuration envisagée pour la
demande des vérifications préalables, avec copie au collaboration et/ou des informations supplémentaires
directeur de PSU/directeur de PSR. pour achever l’examen.
À ce stade, PSS procède aux vérifications préalables sur Participation de l’EPC: pour les cas présentant un
l’entité dans le contexte de la collaboration proposée, puis niveau de risque faible (à titre provisoire), moyen ou
un code couleur correspondant au niveau de risque est élevé, l’EPC prend part à l’évaluation et à la décision.
attribué à la proposition: vert = risque minimal; jaune = Les décisions de l’EPC sont adoptées par consensus.
risque faible; orange = risque moyen; rouge = risque élevé Au terme du processus, l’EPC peut: i) approuver; ii) ne
– après examen et analyse en fonction d’un ensemble pas approuver; iii) approuver avec des conditions (par
spécifique de critères. exemple, l’intégration des éléments d’atténuation des
risques de l’IBRMP dans l’instrument juridique, ou la
Comme indiqué précédemment, c’est le niveau de risque limitation de la portée géographique de la collaboration,
qui détermine le déroulement des opérations suivantes. ou la clarification des rôles ou de la palette des activités
devant être menées); ou iv) transmettre la question au
Risque minimal Directeur général.
• PSS transmet le résultat des vérifications
préalables et de l’évaluation des risques au Le plan relatif à l’évaluation des effets et des
chef de l’unité proposante/responsable de la avantages et à l’atténuation et la gestion des risques
formulation, avec copie à PSU/PSR.
(IBRMP): pour les cas présentant un niveau de risque
• Le chef de l’unité proposante/responsable moyen ou élevé l’IBRMP représente un élément important
de la formulation, assisté du responsable du processus des vérifications préalables et évaluation/
partenariat, peut alors passer à l’étape 3. gestion des risques. Il s’agit d’un document bref et
Risque faible structuré qui éclaire et précise les avantages et l’impact
• PSS transmet par message électronique le attendus de la proposition, tout en détaillant les mesures
résultat des vérifications préalables et de d’atténuation des risques pour chaque grand risque
l’évaluation des risques à l’EPC, pour examen identifié dans le processus des vérifications préalables,
et décision (à titre provisoire). ainsi que la structure de gestion proposée pour garantir
• PSS notifie la décision de l’EPC au chef la bonne gestion des risques pendant la mise en œuvre.
de l’unité proposante/responsable de la C’est au chef de l’unité proposante/responsable de la
formulation, avec copie à PSU/PSR. formulation (avec l’assistance du responsable partenariat
s’il y a lieu) qu’il appartient de préparer l’IBRMP, avec le
Risque moyen ou élevé soutien de PSU/PSR.
• PSS demande au chef de l’unité proposante/
responsable de la formulation d’élaborer un L’IBRMP comporte deux grandes sections (voir figure 14):
IBRMP. • La première a pour objectif de faire ressortir
la valeur ajoutée de la proposition (les effets
• Le chef de l’unité proposante/responsable de et avantages escomptés, avec les indicateurs
la formulation élabore l’IBRMP, avec l’aide du pertinents).
responsable partenariat et de PSU/PSR, puis
le transmet à PSS. • La seconde met l’accent sur les actions
effectives d’atténuation et de gestion des
• PSS transmet le résultat des vérifications risques au regard de ceux identifiés dans
préalables et de l’évaluation des risques, l’évaluation menée par le directeur de PSS
ainsi que l’IBRMP, à l’EPC, pour examen et dans la phase d’examen. Pour des exemples de
décision. risques courants et de mesures d’atténuation
pertinentes, reportez-vous à la figure 15.
35
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Après examen par PSS, Juan reçoit les résultats qui font • Mise en exergue dans l’accord des rôles et responsabilités clairement et
distinctement définis
ressortir un niveau de risque faible pour cette entité. Il ne
lui est pas demandé de préparer un IBRMP, mais il doit
néanmoins attendre la décision de l’EPC au sujet de cette • Attribution des responsabilités du responsable partenariat; Système mondial
de gestion des ressources (GRMS); mécanismes permettant de faire remonter
collaboration avant de pouvoir poursuivre le projet ou de
négocier avec l’entité. Dès qu’il est informé de la décision l’information sur les risques
de l’EPC, Juan peut passer à l’étape 3 et continuer à
développer la collaboration proposée. Risques liés à l’utilisation de données (personnelles) et de droits de propriété intellectu-
elle
FIGURE 14: STRUCTURE DE L’IBRMP • Intégration dans le contrat de clauses de protection des données et droits de
propriété intellectuelle
SECTION I SECTION II
Mise en évidence de la valeur Mesures effectives d’atténuation et de • Limitation du champ d’application et pilotage
ajoutée gestion des risques • Diffusion publique des informations générées dans le cadre du projet, pour
empêcher qu’une quelconque partie prenante ait un accès exclusif à des données
Nom complet de l’entité Principaux risques identifiés essentielles
Effets et avantages Plan d’atténuation des risques proposé
Effets attendus Structure de gestion des risques proposée • Attribution des responsabilités du responsable partenariat; Système mondial
de gestion des ressources (GRMS); mécanismes permettant de faire remonter
Avantages Calendrier du suivi et de l’établissement des
rapports l’information sur les risques
Indicateurs
Entités opérant dans des secteurs à haut risques et risques environnementaux, sociaux
et de gouvernance
36
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
L’IBRMP est examiné par l’EPC, en même temps Note: Les divisions PSU/PSR et PSS doivent
que les vérifications préalables et l’évaluation des systématiquement être consultées avant toute
risques, pour s’assurer que les avantages l’emportent prolongation ou modification d’un accord existant,
sur les risques atténués. Si l’EPC valide un projet de de façon à déterminer s’il y a lieu d’entreprendre
collaboration, les éléments contenus dans l’IBRMP, un nouveau processus de vérifications préalables,
ainsi que les éventuelles conditions/recommandations conformément au cadre FRAME et à la circulaire
supplémentaires formulées par l’EPC, sont intégrés administrative 2022/01. S’il est procédé à de nouvelles
dans les documents juridiques et autres documents vérifications et que le profil de risque du partenaire qui
formalisant la collaboration. en découle impose de soumettre la proposition à l’EPC,
et que celui-ci propose d’assortir la collaboration de
Le chef de l’unité proposante/responsable de la conditions, ces conditions seront traitées comme une
formulation, avec l’appui du responsable partenariat, modification (voir section sur les prolongations et les
ne peut passer à l’étape 3 qu’après avoir bouclé avec amendements).
succès le processus des vérifications préalables et
d’évaluation/gestion des risques, avec l’autorisation de
l’EPC pour les projets à risque faible (à titre provisoire),
moyen et élevé.
Étude de cas
L’importance d’un IBRMP mûrement réfléchi
Chargé de programme au sein de la division technique au Siège de la FAO, Joshua travaille sur une proposition de
projet intervenant dans le cadre d’un consortium avec une organisation mondiale de recherche et d’autres acteurs non
étatiques. L’organisation mondiale de recherche est le donateur du projet chargé d’acheminer les fonds de l’Agence des États-Unis pour
le développement international (USAID).
Nommé responsable partenariat par le directeur de sa division, Joshua suit les étapes indiquées dans ce guide et soumet la demande
de vérifications préalables à PSS par l’intermédiaire du bureau de son directeur. Pendant l’examen, PSS relève un manque de clarté
dans la structure de la proposition, ainsi que du point de vue de la participation des différentes entités dans le consortium.
Joshua et le directeur de sa division fournissent des informations supplémentaires et PSS mène à bien les vérifications préalables et
l’évaluation des risques. Cet examen fait ressortir un niveau de risque très élevé pour deux des entités du secteur privé proposées pour
la collaboration au sein du consortium (l’une d’elles est même signalée comme étant en infraction avec les principes du Pacte mondial
des Nations Unies); en revanche, les risques associés à l’entité principale recevant les fonds sont moins graves. En conséquence, PSS
attribue à la proposition un niveau de risque élevé, en se fondant sur les critères décrits dans le cadre FRAME.
À la lumière de ces résultats, et dans le but d’apporter des mesures d’atténuation, Joshua et son équipe contactent PSS pour un retour
d’information, puis décident de revoir la proposition et les plans de travail du projet, afin d’y intégrer les mesures d’atténuation efficaces
et éprouvées décrites dans l’IBRMP.
• La FAO se limite à collaborer directement avec le donateur du projet (l’organisation de recherche), dont l’unique responsabilité est
de diriger le consortium et la collaboration avec les entités du secteur privé.
• La FAO a un rôle technique distinct, sans relation fiduciaire aucune avec ces acteurs.
• La FAO garantit que l’accord stipulera clairement que ni le donateur du projet ni aucune des entités mentionnées n’auront le droit
de donner accès à des structures décisionnelles de la FAO ou d’influer sur ses politiques ou sa position sur telle ou telle question
scientifique ou technique.
• S’agissant des procédures de achat de la FAO, le projet proposé ne confère aucun avantage déloyal, ni aucune relation privilégiée,
à l’une ou l’autre des entités du consortium.
Le projet de collaboration est ensuite soumis à l’EPC, avec les vérifications préalables et évaluation des risques ainsi que l’IBRMP,
pour examen et décision. Le directeur de la division de Joshua est invité à exposer brièvement à l’EPC la situation et les mesures
d’atténuation des risques proposées dans le plan, puis à répondre aux demandes de clarification des membres de l’EPC. Au cours
de l’entretien, les membres saluent les mesures judicieuses élaborées pour atténuer les risques identifiés au cours les vérifications
préalables. Ils suggèrent de renforcer certaines des mesures proposées, puis de consulter LEG pour s’assurer que les mesures et les
recommandations de l’EPC sont dûment retranscrites dans l’accord final.
Joshua peut alors passer à la finalisation de la collaboration proposée, en suivant les processus habituels (étapes 3 à 6).
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Si partenaire d’exécution
Rôles intervenant à cette étape:
même nature) existant. Leur durée ne peut excéder celle Si partenaire fournisseur de ressources avec
du projet, du programme ou de l’accord dans le cadre
duquel ils s’inscrivent, et ils ne doivent entraîner aucune
une contribution financière7
obligation financière pour l’Organisation. Ces accords
sont exclus du champ d’application de la circulaire Rôles intervenant à cette étape:
administrative 2022/01.
Si consortium
Rôles intervenant à cette étape:
Actions à cette étape:
Constitution de l’équipe spéciale du projet et
saisie de la note conceptuelle dans le FPMIS9
Étude de cas
Transformer une interaction avec le secteur privé en collaboration potentielle
Responsable partenariat nommée pour un projet de partenariat avec Zubair SEC à Oman, Mirna a bouclé les étapes 1 et 2.
À ce stade, elle a donc l’approbation du chef de son unité proposante/responsable de la formulation, la confirmation écrite
par PSU de l’alignement du projet avec la Stratégie, et l’approbation sans conditions de l’EPC. Elle peut à présent passer aux
négociations et commencer à élaborer un protocole d’accord et un plan de travail.
Compte tenu de la nature des activités proposées et des domaines d’intérêt thématiques, Mirna consulte les fonctionnaires
techniques spécialisés de la FAO Oman, du Bureau régional pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord (RNE) et du Siège pour
leur éclairage technique, en les faisant participer aux discussions avec Zubair SEC. Le fonctionnaire chargé des partenariats
de RNE prend pleinement part au processus, après avoir reçu toutes les indications nécessaires. Les activités et le calendrier
de la collaboration sont fixés au cours des discussions, et des projets de protocole d’accord et de plan de travail sont rédigés,
sur la base des modèles fournis par PSU. Après discussion et examen en interne, les deux documents sont transmis à Zubair
SEC pour examen.
Mirna a reçu et examiné les contributions de Zubair SEC sur les projets de protocole d’accord et de plan de travail et, sur la
base de la recommandation du fonctionnaire chargé des partenariats au sein de PSU ou au niveau régional, elle peut passer
à l’étape 4.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Étape 4
Partenaire effectif
Autorisations et approbations
La FAO a signé un protocole d’accord avec Paradise Foods, une
grande entreprise de transformation de produits alimentaires de
Partenaire potentiel Papouasie-Nouvelle-Guinée, pour collaborer à l’élaboration de
programmes de certification à destination des petits producteurs
de cacao et améliorer les produits à base de cacao, avec pour
Rôles intervenant à cette étape: objectif de créer de nouveaux débouchés rémunérateurs pour les
petits producteurs et de réduire la pauvreté rurale.
9 L’autorisation d’ODG est uniquement requise pour les lettres d’intention complexes et présentant un caractère sensible, en fonction du champ d’application de la
collaboration envisagée et des attentes que peut éventuellement susciter ladite lettre d’intention.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
42
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Si partenaire fournisseur de ressources avec FIGURE 16. CONDITIONS PARTICULIÈRES POUR RECEVOIR DES CONTRIBUTIONS
une contribution en nature DU SECTEUR PRIVÉ
Actions à cette étape:
Note
Conditions particulières pour
recevoir des contributions du
secteur privé
La FAO ne peut recevoir des fonds d’une entité du secteur
Actions involved at this step: privé ou d’un acteur non étatique qu’en vertu d’un accord
de fonds fiduciaire. Cet accord intègre des dispositions
Demande et obtention de l’autorisation du contractuelles types reconnaissant les privilèges et
chef de l’unité proposante/responsable de la immunités de la FAO, ainsi que d’autres conditions
formulation importantes garantissant que la FAO n’encoure aucun
risque financier ou fiduciaire. Tous les accords de fonds
Demande et obtention des autorisations auprès fiduciaire sont signés au nom de la FAO par le DDG chargé
des divisions concernées, selon que de besoin de l’axe Partenariats et diffusion, ou ceux à qui le DDG
délègue l’autorité ad hoc pour signer. La FAO a un format
Obtention de l’autorisation voulue auprès de d’accord de contribution type pour les partenaires du
LEG secteur privé, qui doit être utilisé pour tous ces accords.
contribution en nature Avant d’aller plus loin dans les discussions au sujet de la
contribution d’un partenaire, il est donc judicieux que le
responsable partenariat s’assure que le partenaire est
NaturaSi a signé un accord avec la FAO pour l’installation d’une
disposé à utiliser le format d’accord type de la FAO, sans y
ferme biologique urbaine modulaire mobile dans les locaux de la
apporter de modification.
FAO. Le jardin modulaire, installé sur un toit terrasse, est composé
de 14 modules triangulaires préfabriqués équipés de capteurs
PSR recommande de poursuivre une telle négociation
capables de détecter en temps réel le stress subi par la végétation.
uniquement si le partenaire est disposé à utiliser le format
d’accord type de la FAO, sans y apporter de modification.
S’il s’avère nécessaire de négocier des modifications ou un
nouveau format d’accord et que le montant est faible (par
exemple, inférieur à 1 million d’USD), alors le chef de l’unité
proposante/responsable de la formulation doit être prêt à
défrayer les unités de la FAO concernées du temps de travail
du personnel engagé dans la négociation.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
Si consortium
Surveillance des risques Rôles intervenant à cette étape:
inopinés, non-respect
des dispositions et
désengagement
Suivre de près la mise en œuvre d’une collaboration
a aussi son importance pour repérer et gérer les
risques inopinés et le non-respect des dispositions. Actions à cette étape:
Si de tels risques venaient à être identifiés pendant
la mise en œuvre, le responsable partenariat devrait Mesure de l’avancement par rapport à des
immédiatement les signaler à sa hiérarchie pour indicateurs et un plan de travail convenus
que des mesures soient prises.
Suivi de la mise en oeuvre de l’accord de
La FAO peut se retirer d’un partenariat en cas de consortium
défaut persistant de collaboration active avec
le partenaire, ou si le partenaire ne respecte pas
ses obligations, qu’elles soient financières ou
programmatiques. Si partenaire fournisseur de ressources avec
une contribution financière
Le non-respect peut se manifester en l’espèce par
un comportement sanctionnable par les critères
d’exclusion de la FAO; l’utilisation de la collaboration Rôles intervenant à cette étape:
avec la FAO à des fins autres que le soutien à
l’exécution du mandat de l’Organisation, par
exemple des fins commerciales, promotionnelles,
de marketing ou de publicité; l’utilisation abusive
du nom ou de l’emblème de la FAO; et tous actes
du partenaire susceptibles d’avoir une incidence
négative sur l’intégrité, l’indépendance, la
crédibilité, la réputation ou le mandat de la FAO. Actions à cette étape:
Les partenariats existants seront interrompus si, Lancement des opérations, mise en œuvre
lors de la mise en œuvre, des éléments montrent
et suivi conformément aux dispositions du
que le critère d’exclusion s’applique (la Stratégie,
paragraphe 57). fonds fiduciaire et au Guide de la FAO sur
le cycle des projets
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
11 Pour de plus amples informations, veuillez consulter: FAO (2017) Les publications à la FAO. Stratégie et recommandations.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
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Section IV.
Où trouver d’autres ressources?
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
L’une des pièces d’un vaste FIGURE 17: MODULE DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
EN MATIÈRE DE COLLABORATION AVEC LE SECTEUR PRIVÉ
dispositif de renforcement des
capacités
Le présent guide n’est qu’une partie d’un vaste dispositif de
renforcement des capacités, comprenant des webinaires,
des vidéos et des modules en ligne, conçu pour orienter
les employés de la FAO dans le processus de collaboration
avec le secteur privé. Il s’articule avec d’autres ressources
dans le cadre d’un module mixte d’apprentissage, mais
aussi avec des supports de la FAO et des ressources de
PSU éprouvés de longue date, comme indiqué ci-après.
Explication:
ÉLEVÉE
G
F Très approprié, l’entité se prête à
un partenariat
I D
L’entité pourrait se prêter à un
partenariat mais des recherches plus
Valeur ajoutée pour la FAO
C E
Faisabilité
A
FAIBLE
H Faible Éléve
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Section V.
Annexe
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?
• Protocole d’accord
• Annexe au protocole d’accord (plan de
travail)
Étape 6
• Formulaire exemples de réussite
Établissement de rapports et CONNECT
communication des résultats
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Decembre 2023