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Guide Pratique

Comment collaborer avec


le secteur privé?
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Table des matières


Liste des abréviations iii
Avant-propos iv
Introduction 1
Public/utilisateurs 1
Outil d’appui clé – Le portail CONNECT de la FAO 1
Rôles et responsabilités 2
Section I. Stratégie et justification de la mobilisation du secteur privé 5
1.1 Introduction 6
1.2 Qu’entend-on par secteur privé? 6
1.3 Pourquoi collaborer avec le secteur privé? 7
1.4 Pourquoi des vérifications préalables? 7
1.5 Comment travailler avec le secteur privé? Bon sens, réflexion stratégique et compétences relationnelles 8
Section II. Avant de commencer – Questions à prendre en compte en amont d’une collaboration 9
2.1 De quoi faut-il tenir compte avant de commencer? 10
2.2 Adéquation avec la Stratégie de la FAO relative à la mobilisation du secteur privé 10
2.3 Adéquation avec le Programme 10
2.4 Modalités/types de collaboration 11
2.5 Principes en matière de collaboration 11
2.6 Impact 13
Section III. Comment aborder le cycle de collaboration avec le secteur privé 14
3.1 Introduction 15
3.2 Présentation générale du cycle de collaboration de la FAO avec le secteur privé 15
3.2.1 Identification du type de collaboration 15
3.2.2 Éventail des collaborations avec le secteur privé 15
3.3 Le cycle de collaboration pas à pas 16
3.3.1 Collaboration informelle 16
Étape 1: Définition et mise en route d’un projet de collaboration 18
Étape 2: Vérifications préalables et évaluation/gestion des risques 20
Étape 3: Négociations et élaboration d’accords informels 23
Étape 4: Autorisations et approbations 23
Étape 5: Mise en œuvre, suivi et évaluation 24
Étape 6: Établissement de rapports et communication des résultats 24
3.3.2 Collaboration formelle 25
Étape 1: Définition et mise en route d’un projet de collaboration 28
Étape 2: Vérifications préalables et évaluation/gestion des risques 33
Étape 3: Négociation et élaboration d’accords formels 38
Étape 4: Autorisations et approbations 41
Étape 5: Mise en œuvre, suivi et évaluation 44
Étape 6: Établissement de rapports et communication des résultats 47
Section IV. Où trouver d’autres ressources? 49
Section V. Annexe 51

ii
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Liste des abréviations


CPP Cadre de programmation par pays

CRM Gestion des relations clients

CSF Division des finances de la FAO

DDG Directeur général adjoint de la FAO

DPP Domaines prioritaires du Programme

EPC Comité des mobilisations et des partenariats

FAO Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

FLO Chargé de liaison pour le financement

FPMIS Système d’information sur la gestion du Programme de terrain

FRAME Cadre de contrôle préalable de la FAO pour l’évaluation et la gestion des risques dans la
collaboration avec le secteur privé et d’autres acteurs non étatiques

IBRMP Plan relatif à l’évaluation des effets et des avantages et à l’atténuation et la gestion des risques

LEG Bureau juridique de la FAO

MPME Microentreprises et petites et moyennes entreprises

OCC Bureau de la communication de la FAO

ODD Objectif de développement durable

ODG Bureau du Directeur général de la FAO

PSR Division de la mobilisation de ressources et des partenariats avec le secteur privé de la FAO

PSS Division de l’appui aux projets de la FAO

PSU Division des partenariats et de la collaboration au sein du système des Nations Unies de la FAO

PWS Système de gestion des flux de travaux

iii
Avant-propos
J’ai le plaisir de partager avec tous mes collègues de formel signé. Bon nombre de nos interactions personnelles
l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation au jour le jour peuvent produire des évolutions positives et
et l’agriculture (FAO) ce nouveau guide consacré à la stimuler l’action, sans pour autant exiger la mise en place d’un
collaboration avec le secteur privé. Vous y trouverez des partenariat formel.
informations pratiques sur les moyens de renforcer les travaux
de la FAO grâce à la mobilisation du secteur privé, la Stratégie Le présent guide décrit une approche permettant de
de la FAO relative à la mobilisation du secteur privé 2021-2025 travailler de façon fructueuse avec un large éventail
offrant à cet égard un guide utile pour encourager et édifier d’acteurs du secteur privé, des agriculteurs (petits
des collaborations actives et de vaste portée. exploitants et agriculteurs familiaux, exploitants forestiers,
éleveurs, pêcheurs) aux microentreprises et petites et
Toutes les formes de collaboration et de partenariat moyennes entreprises (MPME), grandes entreprises,
sont un moteur essentiel de la réalisation des ambitieux institutions financières, associations sectorielles et
objectifs de développement durable (ODD). La mobilisation professionnelles, consortiums et fondations philanthropiques.
des capacités et ressources du secteur privé est indispensable Il vise à appuyer l’action de la FAO avec le secteur privé à tous
pour transformer les systèmes alimentaires et agricoles les niveaux (pays, région et Siège), sur l’ensemble de ses axes
en profondeur, de manière à les rendre plus efficaces, plus de travail, divisions et unités, au service d’un développement
inclusifs, plus résilients et plus durables. Les entités du secteur durable commun. Si la collaboration avec le secteur privé
privé sont des partenaires indispensables, à même de faire ne va pas sans présenter un certain nombre de risques, ce
progresser de nombreuses composantes de ces systèmes guide fournit également un mode d’emploi pour mieux s’y
au moyen d’innovations, de ressources, de connaissances et retrouver dans le maillage de nos processus et étapes (y
de technologies. C’est une donnée d’autant plus pertinente compris les vérifications préalables), l’objectif étant d’établir
dans le contexte des défis mondiaux que sont l’accroissement des partenariats fructueux et mutuellement bénéfiques tout
des inégalités, la crise climatique et les répercussions de la en maintenant le principe d’impartialité fermement ancré dans
pandémie mondiale, qui tous sont susceptibles d’exacerber l’ensemble de notre action.
l’insécurité alimentaire et la malnutrition. La FAO ne peut pas
atteindre ses objectifs en travaillant en vase clos. C’est Je tiens à préciser que ce guide est un document évolutif. Il
pourquoi nous devons impérativement identifier, examiner constitue une première étape d’un processus itératif au cours
et renforcer les compétences requises pour nous engager de duquel nous allons continuer à rationaliser nos procédures et à
façon volontariste auprès d’un ensemble diversifié de parties intégrer des éléments qui amélioreront notre fonctionnement,
prenantes. à commencer par un système de gestion des relations clients
(CRM) – une première pour la FAO! Il s’inscrit également dans
Notre collaboration avec le secteur privé doit susciter un un processus collaboratif – notre collaboration avec le secteur
changement en profondeur ainsi qu’un impact durable privé se construira sous votre impulsion à tous.
mesurable et des avantages à plusieurs niveaux pour
appuyer le Cadre stratégique de la FAO 2022-2031, de manière Je suis persuadée que ce guide vous procurera un appui et
à apporter des améliorations en matière de production, de des éclairages au long court et qu’il complétera le portail
nutrition, d’environnement et de conditions de vie, en ne CONNECT, le guichet unique récemment mis en place pour
laissant personne de côté. Par ailleurs, nos collaborations toutes les collaborations de la FAO avec le secteur privé. La
doivent être axées sur les résultats et sur les pays, ce qui Division des partenariats et de la collaboration au sein du
suppose d’œuvrer à l’obtention de résultats conjoints par le système des Nations Unies de la FAO (PSU), avec la Division
biais des initiatives régionales et des cadres de programmation de la mobilisation des ressources et des partenariats avec
par pays (CPP) de la FAO, et d’être «Unis dans l’action» sous le secteur privé de la FAO (PSR), ainsi que nos collègues
l’égide du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le de la Division de l’appui aux projets (PSS), du Bureau de la
développement durable. communication (OCC), du Bureau juridique (LEG) et des
bureaux régionaux sont à vos côtés pour vous soutenir dans
Nous devons élargir notre collaboration avec le secteur privé vos efforts pour mobiliser le secteur privé. Nous vous invitons
d’une façon qui permette d’accroître l’impact de nos efforts à utiliser le portail CONNECT, de même que la panoplie de
en stimulant l’innovation, en encourageant le partage et la plus en plus riche d’outils de développement des capacités qui
diffusion des données et en augmentant les investissements seront mis à disposition au cours des prochains mois.
congruents aux ODD dans les secteurs de l’alimentation
et de l’agriculture. Qu’il s’agisse d’inviter le secteur privé à Je suis impatiente de travailler avec chacun d’entre vous afin
participer à la présentation d’un groupe d’étude ou à s’investir de renforcer notre collaboration avec le secteur privé. Nous
dans un projet commun à part entière, nos collaborations comptons sur vos retours pour nous aider à améliorer toujours
doivent être conçues de manière intelligente et stratégique davantage nos méthodes de travail. Poursuivons sans relâche
et favoriser l’établissement de relations novatrices et nos échanges sincères, productifs et constructifs – ils font de
productrices d’effets. nous une meilleure Organisation et un meilleur partenaire!

Nous devons être ouverts à un large éventail de formes de


collaboration, aussi bien formelles qu’informelles. Il est
d’ailleurs important de déterminer si une collaboration avec
Beth Bechdol
le secteur privé doit nécessairement être assortie d’un accord
Deputy Director-General

iv
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Introduction chargé des partenariats au sein de la Division des


partenariats et de la collaboration au sein du système
des Nations Unies (PSU) ou au niveau régional. Avec
Ce guide pratique a pour objectif d’accompagner les l’avancement de la collaboration, le chef du bureau,
personnels de la FAO dans la mise en œuvre du processus du centre ou de la division deviendra le chef de
de collaboration avec le secteur privé. Au titre de la l’unité proposante/responsable de la formulation3.
Stratégie de la FAO relative à la mobilisation du secteur Superviser la collaboration/le partenariat implique
privé 2021-2025, le personnel de la FAO du Siège et des de suivre au plus près les étapes clés du Cycle de la
bureaux décentralisés est encouragé à collaborer de FAO pour la collaboration avec le secteur privé tel que
manière volontariste avec le secteur privé (voir figure 2). décrit dans ce guide, depuis la mise en route et les
Conçu pour inciter les membres du personnel de la FAO à vérifications préalables jusqu’à la finalisation, la mise
identifier et exploiter les occasions de servir le mandat de en œuvre, l’évaluation des risques et l’établissement
la FAO, le présent guide fournit: de rapports.
• la raison d’être de la collaboration avec le secteur
privé, fondée sur la Stratégie de la FAO relative à la


mobilisation du secteur privé 2021-2025;
les éléments à prendre en compte avant de
Outil d’appui clé –
commencer;
Le portail CONNECT de la FAO
• des explications et des instructions pas à pas sur le
Avant d’entrer plus avant dans le processus pratique
processus, par type de collaboration;
détaillé dans ce guide, il est important de présenter le
• des documents d’appui et des études de cas; et portail CONNECT, qui apporte un appui essentiel aux
collaborations avec le secteur privé. Plateforme en ligne
• une information sur les outils permettant d’appliquer
faisant office de guichet unique pour les collaborations
les conseils proposés.
entre la FAO et le secteur privé, le portail offre:
• une vitrine présentant les opportunités de

Public/utilisateurs collaboration avec le secteur privé et les résultats


obtenus;

Le présent guide s’adresse à l’ensemble des employés de • des indications pratiques détaillées et des outils
la FAO déjà engagés dans une collaboration avec le secteur sur la collaboration avec le secteur privé (dans le
privé, ou qui en envisagent une. Chacun peut reconnaître cadre du présent dispositif de renforcement des
un besoin ou une occasion de collaborer avec une entité capacités);
du secteur privé. Les bureaux décentralisés ont un rôle
particulièrement déterminant à jouer dans l’édification • un accès à une base de données d’accords formels
de partenariats avec le secteur privé sur le terrain, tandis passés avec le secteur privé.
que les employés du Siège bénéficient d’un point de vue
Conçue pour apporter un éclairage transparent sur
unique sur les collaborations mondiales stratégiques
les modalités et les responsabilités dans le contexte
le long des grandes lignes d’intérêt thématique. Dans
des collaborations entre la FAO et le secteur privé,
un contexte où différentes unités de la FAO participent
la plateforme propose actuellement deux niveaux
au processus de collaboration avec le secteur privé,
d’information selon que l’utilisateur appartient ou non à
le présent guide met spécifiquement l’accent sur les
l’Organisation (voir figure 1):
processus faisant intervenir:

• la personne à l’initiative du contact – tout employé • Accessible aux utilisateurs extérieurs (le public),
de la FAO, ci-après désigné sous l’appellation le niveau 1 fournit une information actualisée sur
responsable contact, puis éventuellement les opportunités et les événements en lien avec les
responsable partenariat (pour les collaborations partenariats entre la FAO et le secteur privé, une
formalisées); présentation générale sur les différentes méthodes
pour nouer un partenariat et sur les cycles de
• la personne supervisant la collaboration/le collaboration, des données détaillées sur les accords
partenariat – le chef du bureau 1, du centre ou de la formels de partenariat de la FAO avec le secteur
division 2 à l’origine de la proposition, qui supervise la privé (protocoles d’accord, lettres d’intention), des
collaboration/le partenariat et à qui rend compte le exemples de collaborations fructueuses, et des
responsable contact/responsable partenariat, et qui ressources à consulter.
travaille en étroite collaboration avec le fonctionnaire

1 Chefs des bureaux décentralisés, à savoir les sous-directeurs généraux/représentants régionaux et représentants de la FAO.
2 Si la collaboration intervient dans le contexte de la formulation d’un projet, alors la définition de «responsable de la formulation du projet, responsable technique
principal et responsable du budget», telle qu’elle est formulée dans le cadre du cycle du projet, s’applique. Voir le Manuel de la FAO sur le cycle des projets.
3 Les chefs des bureaux de liaison et les coordonnateurs sous-régionaux ne peuvent pas être chefs de l’unité proposante/responsable de la formulation pour les
collaborations avec le secteur privé.
1
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

• Accessible sur demande aux utilisateurs internes • Le portail CONNECT a été enrichi avec un niveau 3, qui
(employés de la FAO) ou aux Membres de la FAO comprend un système de gestion des relations avec les
enregistrés sur le Portail des Membres de la clients (CRM) permettant aux employés de la FAO de suivre
FAO, le niveau 2 apporte une information plus tous les aspects du processus de gestion de la collaboration
approfondie sur les accords formels de la FAO avec le secteur privé et d’accéder aux informations collectées
(accords contractuels détaillés, plans de travail et par la FAO dans le cadre du processus participatif, aux
coordonnées des personnes à contacter, accessibles formulaires automatisés, aux circuits d’approbation guidés,
via les profils des partenaires), ainsi que des modèles aux rapports et aux tableaux de bord en temps réel. Les
et conseils que les membres du personnel de la FAO informations collectées dans le système CRM peuvent
peuvent appliquer dans leurs collaborations avec le être vues par les acteurs du processus de collaboration, les
secteur privé. Pour accéder au niveau 2, connectez- autorisations d’accès étant accordées en fonction de leurs
vous au portail CONNECT et suivez les instructions. rôles et responsabilités. Grâce au système CRM, les employés
Pour plus d’informations et pour demander un accès de la FAO bénéficient également des enseignements tirés de
au niveau 2, contactez FAO-Connect@fao.org. l’expérience et des pratiques optimales qui ont été enregistrés
dans le système. Pour plus d’informations, veuillez vous
référer à la note sur le système de gestion des relations avec
les clients (CRM) et au manuel de l’utilisateur du système.

FIGURE 1. LES DIFFÉRENTS NIVEAUX DU PORTAIL CONNECT

Rôles et responsabilités
Même si les instructions données dans ce guide concernent essentiellement les obligations et interventions des
personnes à l’initiative d’un contact (responsable contact/responsable partenariat), il est à noter qu’un grand nombre
d’unités et d’employés de la FAO prennent part au processus. Le tableau 1 ci-après donne une présentation générale
de leurs rôles et responsabilités.

2
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

TABLEAU 1. RÔLES ET RESPONSABILITÉS DANS LE CYCLE D’UNE COLLABORATION AVEC LE SECTEUR PRIVÉ
Rôle dans une
collaboration avec le Applicable aux Exécutable par Responsabilités
secteur privé
Partenariats informels Tout employé de la FAO rattaché à Le responsable contact est subordonné au chef de l’unité
proposante, avec lequel il travaille en étroite collaboration au
et formels l’unité proposant le partenariat développement du partenariat. Le responsable contact est
chargé de:
• prospecter et proposer des collaborations;
• assurer le développement et la gestion de la mise
en œuvre de la collaboration, et établir les rapports
correspondants.
Si une collaboration débouche sur un partenariat formel,
le responsable contact peut être désigné responsable
partenariat.
Si la collaboration est identifiée dans le cadre d’une proposition
de projet, il est à noter que le Guide du cycle des projets de la FAO
s’applique également.

Partenariats informels Au Siège: Le chef de l’unité proposante/responsable de la


chefs de bureau, centre ou division formulation supervise le développement, la gestion et la mise
en œuvre de la collaboration ou du partenariat, avec l’appui du
responsable contact/responsable partenariat et de PSU.
Le chef de l’unité proposante/responsable de la formulation
Partenariats formels a aussi pour mission de veiller à la bonne observation des
Dans les bureaux
procédures, conformément au cadre FRAME et au cycle de
décentralisés: collaboration avec le secteur privé, décrit dans le présent guide.
Il appartient au chef de l’unité proposante/responsable de la
• sous-directeurs généraux/ formulation de:
représentants régionaux • déterminer, par une évaluation du point de vue
pour les collaborations stratégique, si la collaboration proposée est dans
régionales; l’intérêt de la FAO dans son ensemble, avant
d’entamer toute négociation;
• coordonnateurs sous- • nommer un responsable partenariat pour la
collaboration proposée;
régionaux pour les
• confirmer la pertinence programmatique de la
collaborations sous- collaboration proposée et veiller à ce que les
régionales; bureaux techniques compétents soient consultés,
s’il y a lieu;
• représentants de la FAO pour • soumettre la note conceptuelle relative à la
des collaborations au niveau collaboration proposée à PSU pour examen;

des pays • demander l’évaluation des risques et les


vérifications préalables à PSS, s’il y a lieu;
• préparer le plan relatif à l’évaluation des effets et
des avantages et à l’atténuation et la gestion des
risques (IBRMP), s’il y a lieu;
• examiner et autoriser un projet d’accord, une
fois celui-ci accepté par l’autre partie, en tenant
dûment compte des intérêts de l’Organisation,
notamment en intégrant les protections juridiques
appropriées.

Partenariats formels Tout employé de la FAO – Dans le contexte d’un partenariat formel, un responsable
partenariat est nommé par le chef de l’unité proposante.
généralement, la personne qui
Le responsable partenariat est un membre du personnel de la
a agi en tant que Responsable FAO qui agit en tant que responsable contact et qui est chargé:
contact • des aspects techniques de la collaboration;
• des activités courantes prévues par l’accord:
avancement des processus, exécution, suivi et
établissement de rapports sur la collaboration,
appui au chef de l’unité proposante/responsable
de la formulation, gestion de la collaboration.
3
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

TABLEAU 2. RÔLES ET RESPONSABILITÉS


Rôle Responsabilité
Il appartient aux membres de l’équipe de direction centrale de lignes hiérarchiques A et B de fournir les autorisations
Membres de l’équipe de écrites sur les accords avec le secteur privé, conformément aux termes de la circulaire administrative 2022/01 sur
direction centrale (lignes les procédures à suivre pour la préparation, l’autorisation, la signature et l’archivage des accords, avant soumission
hiérarchiques A et B) finale au Bureau juridique (LEG). La liste des membres de l’équipe de direction centrale de lignes hiérarchiques A et
B et des lignes hiérarchiques figure dans la circulaire administrative 2021/11.

Les sous-directeurs généraux/représentants régionaux supervisent le travail des bureaux décentralisés dans leurs
Sous-directeurs généraux/ régions respectives. Ils confirment la pertinence programmatique de la collaboration proposée, sont chargés de
représentants régionaux demander l’évaluation des risques et les vérifications préalables pour la préparation de l’IBRMP, s’il y a lieu, et
d’autoriser les accords pilotés par les bureaux décentralisés.

PSU fournit un appui technique et des services de facilitation dans la création de partenariats avec le secteur privé
Fonctionnaires chargés des sur l’ensemble du cycle de collaboration, notamment en faisant connaître les bonnes pratiques et en apportant des
partenariats, Division des conseils sur les modalités des collaborations avec le secteur privé. En outre, PSR s’assure de la conformité générale
du portefeuille d’activités du secteur privé avec la Stratégie de la FAO relative à la mobilisation du secteur privé,
partenariats et de la puis communique ses conclusions aux organes directeurs de la FAO.
collaboration au sein du système
des Nations Unies (PSU) N. B.: Veuillez vous référer directement au PSR pour les accords de contribution financière et les accords de
contribution en nature impliquant des fondations philanthropiques..

Les fonctionnaires régionaux chargés des partenariats conseillent, soutiennent et facilitent la formulation des
Fonctionnaires régionaux collaborations avec le secteur privé aux niveaux régional et national. Ils représentent le premier point de contact
chargés des partenariats pour tous les employés de la FAO qui entament une collaboration avec le secteur privé dans leurs régions
respectives. Ils travaillent en liaison étroite avec PSU et PSS.
PSS effectue les vérifications préalables et l’évaluation des risques en vue des collaborations avec le secteur privé
Division de l’appui aux projets (et d’autres acteurs non étatiques), est l’unité responsable du cadre FRAME (Cadre de contrôle préalable pour
(PSS) l’évaluation et la gestion des risques dans la collaboration avec le secteur privé et d’autres acteurs non étatiques)
et fait office de Secrétariat du Comité des collaborations et des partenariats (EPC).
Politique et directives relatives au logotype de la FAO, OCC donne les orientations voulues sur l’utilisation du
logotype de la FAO dans le contexte de collaborations informelles et de partenariats formels impliquant une
Office of Communications (OCC) certaine visibilité de la marque. Il prodigue également des conseils sur d’autres questions relevant de son champ
de compétences, telles que les clauses des accords relatives au droit d’auteur et à la propriété intellectuelle, ainsi
que les partenariat ayant pour objectif premier la communication ou le plaidoyer.
Composé de l’équipe de direction centrale de la FAO et d’autres membres clés du personnel, qui siègent en qualité
d’observateurs, le Comité des collaborations et des partenariats est l’organe de décision. Il examine tous les cas
Comité des collaborations et dont le risque est faible (à titre provisoire), moyen et élevé en évaluant la clarté de l’intention de la collaboration
des partenariats (EPC) potentielle, ses éventuels avantages et effets et le plan d’atténuation des risques au regard des risques recensés et
évalués dans le rapport sur les vérifications préalables, et donne des orientations sur les politiques conformément
à la circulaire administrative 2021/07.
Dans le contexte du présent guide, le chargé de liaison pour le financement apporte ses conseils et son appui aux
collaborations avec le secteur privé impliquant une contribution financière. Il s’assure de la bonne conformité
Chargé de liaison pour le de l’ensemble de la documentation avec les prescriptions de l’Organisation et des partenaires fournisseurs de
financement (FLO) ressources. Pour de plus amples précisions sur le rôle du chargé de liaison pour le financement, veuillez consulter
le Guide de la FAO sur le cycle des projets. Les chargés de liaison pour le financement sont le plus souvent des
fonctionnaires chargés des partenariats relevant de PSR, du Bureau des urgences et de la résilience (OER), du
Bureau du changement climatique, de la biodiversité et de l’environnement (OCB), du Fonds pour l’environnement
mondial (FEM) ou du Fonds vert pour le climat (FVC).
Le Bureau juridique est chargé d’examiner et d’approuver les accords juridiques et peut être consulté par un
fonctionnaire de ligne hiérarchique A ou un sous-Directeur général/représentant régional lorsqu’une question se
Bureau juridique (LEG) pose dans le cadre d’une proposition de participation de la FAO à une manifestation. Le rôle du Bureau juridique
dans les étapes du cycle des projets qui concernent les accords de financement est décrit dans le Guide de la FAO
sur le cycle des projets.
CSF apporte son appui aux opérations et aux politiques relatives à l’ensemble des fonctions financières, des
fonctions comptables et des fonctions d’établissement de rapports, pour le personnel de la FAO au Siège et dans
Division des finances (CSF) tous les bureaux décentralisés. L’autorisation donnée par la Division des finances relève des autorisations du cycle
des projets requises pour recevoir des contributions financières du secteur privé.

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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Section I.
Stratégie et justification de la
mobilisation du secteur privé

5
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

1.1 Introduction politiques et procédures opérationnelles spécifiquement


destinées aux acteurs non étatiques. Si certaines sont
identiques pour tous les groupes, d’autres ne le sont pas.
La nouvelle Stratégie de la FAO relative à la mobilisation Il y a lieu de suivre à la fois le cadre général et la politique
du secteur privé 2021-2025 définit une vision en faveur propre au type de collaboration envisagée avec un acteur
d’un engagement volontariste permettant de tirer parti non étatique.
des atouts du secteur privé afin de contribuer au Cadre
stratégique 2022-2031 de la FAO pour «des systèmes Le présent guide traite uniquement des collaborations
agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus avec le secteur privé.
résilients et plus durables, qui permettent d’apporter
des améliorations en matière de production, de nutrition,
d’environnement et de conditions de vie, en ne laissant
personne de côté». La FAO cherche à maximiser les FIGURE 2: ENTITÉS DU SECTEUR PRIVÉ
collaborations avec le secteur privé à l’appui des
domaines prioritaires du Programme (DPP), des initiatives
régionales et des cadres de programmation par pays Qu’entend-on par secteur privé
(CPP) dans le contexte du Plan-cadre de coopération des
Nations Unies pour le développement durable.
dans la Stratégie relative à la
mobilisation du secteur privé?
Qu’il soit petit ou grand, d’échelon local ou mondial, le
secteur privé est vu comme un allié essentiel dans la lutte
Le secteur privé est un sous-ensemble des
mondiale contre l’insécurité alimentaire, la malnutrition acteurs non étatiques.
et la pauvreté. Pour atteindre les ODD, l’ambitieux
Programme de développement durable à l’horizon
2030 nécessite que l’on recoure à toutes les formes de
partenariats et de mobilisation des ressources.

Cette section présente un bref aperçu des raisons d’être


de la Stratégie de la FAO relative à la mobilisation du
Agriculteurs
g et Organisations
g et
secteur privé. Elle explique ce qu’est le secteur privé, organisations d’agriculteurs coopératives de producteurs
l’importance pour les travaux de la FAO des collaborations
menées avec lui, et le caractère crucial du processus de
contrôle préalable. Enfin, elle souligne les compétences
clés attendues des membres du personnel de la FAO.

1.2 Qu’entend-on par secteur privé? Microentreprises


p et petites
p p
Grandes entreprises
et moyennes entreprises (y compris
mpris les multinationa
multinationales et
La FAO considère que le secteur privé englobe sept les entreprises d’État)
typesd’entités, des agriculteurs et associations
d’agriculteurs aux fondations philanthropiques et
sociétés multinationales, comme le montre la figure 2. Le
secteur privé comprend également les associations
sectorielles et professionnelles et les consortiums
représentant les intérêts privés. Tout consortium,
organisation ou fondation largement financé ou Associations sectorielles et
administré par des entités privées sera considéré comme Institutions financières pprofessionnelles, et
appartenant au secteur privé, de même que les entreprises consortiums du secteur privé
d’État. En effet, compte tenu du niveau des coûts de
transaction induits par des collaborations avec un large
éventail d’entités, la FAO invite à envisager l’établissement
de relations avec des associations ou consortiums, cette
approche permettant de réduire les risques que ne soit
perçu un biais en faveur d’une entreprise ou une autre.
Fondations philanthropiques
Le secteur privé est l’un des trois groupes qui représentent
les acteurs non étatiques: i) la société civile; ii) les
universités et instituts de recherche; et iii) le secteur
privé. Les acteurs non étatiques sont définis et désignés
collectivement dans la Stratégie de partenariat de la
FAO. Ce cadre général définit également des stratégies,

6
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

PSS s’occupe des vérifications préalables et de TABLEAU 3: LA FAO TIRE PARTI DE SA COLLABORATION AVEC LE SECTEUR PRIVÉ
l’évaluation/gestion des risques en vue des collaborations
avec le secteur privé (et d’autres acteurs non étatiques), • Soutenir et intensifier l’innovation
sur la base du nouveau cadre FRAME. L’ensemble des Innovation • Mobiliser l’expertise scientifique
opérations de traitement, d’examen et d’approbation reposant sur l’étude des faits
relevant des vérifications préalables et de la gestion des
risques s’applique de la même façon à tous les acteurs • Contribuer à l’évolution des
non étatiques. pratiques des entreprises en
matière de sécurité alimentaire et
d’agriculture

1.3 Pourquoi collaborer avec le secteur privé? Investissement • Encourager l’investissement dans les
systèmes alimentaires et agricoles

De plus en plus, les entités du secteur privé s’impliquent • Combler les principaux déficits
de financement qui empêchent la
pour faire coïncider leurs approches et pratiques avec les
réalisation des ODD
valeurs et objectifs du Programme 2030. Nombre d’entre
elles citent la théorie du «triple bilan», selon laquelle plutôt
• Contribuer au développement des
qu’une seule ligne de résultat – le profit – il faut en prévoir Renforcement des capacités des petits exploitants
trois – le profit, les personnes et la planète. On parle aussi capacités agricoles et des MPME
de création de valeur partagée. En l’espèce, il s’agit de
créer de la valeur économique tout en créant de la valeur • Produire des données pouvant
pour la société en répondant à ses besoins et aux défis qui contribuer à accélérer l’innovation,
se posent à elle. Partage des données la prise de décision reposant sur des
données factuelles et le suivi des
La FAO reconnaît le rôle unique du secteur privé en ODD
matière d’innovation, de commerce, de financement et
d’investissement, de même que sa capacité à influer
• Adopter des priorités et stratégies
sur les systèmes alimentaires et être le moteur de commerciales qui intègrent et
leur transformation. La FAO entend s’assurer que ses encouragent les pratiques durables
collaborations avec le secteur privé contribuent à plusieurs Objectifs de • Reconnaître la contribution
de ses objectifs, tels que décrits dans le tableau 3. développement du secteur privé à la sécurité
durable conjoints alimentaire et nutritionnelle de
la population par des formes de
production durables qui minimisent
l’impact sur l’environnement

1.4 Pourquoi des vérifications préalables?


Dans l’examen des propositions soumises à vérification
Les vérifications préalables font référence à un ensemble préalable et évaluation des risques, PSS doit:
de critères, paramètres et pratiques d’analyse utilisées
pour évaluer le type et le niveau des risques d’atteinte i. établir le profil des partenaires potentiels
à la réputation au regard des avantages auxquels une du secteur privé/acteurs non étatiques,
organisation du système des Nations Unies pourrait être afin d’obtenir des éléments probants qui
exposée dans le cadre d’une interaction ou association donnent des informations sur les possibilités
avec le secteur privé ou un acteur non étatique. Les et les risques potentiels, en commençant par
évaluations des risques et les recommandations découlant passer les entités au crible d’un ensemble
du processus de contrôle préalable font partie intégrante de critères définis permettant d’évaluer le
de la prospection, de la prise de décision et des systèmes niveau de risque;
de gestion des risques en matière de partenariats.
ii. définir des mesures d’atténuation des
Le Cadre de contrôle préalable pour l’évaluation et la risques, afin d’éviter, minimiser et/ou gérer
gestion des risques dans la collaboration avec le secteur les risques; et
privé et d’autres acteurs non étatiques (FRAME) adopte
l’ensemble des principes directeurs de la Stratégie de iii. examiner les risques et les avantages
mobilisation du secteur privé. Les principes mettent potentiels de la collaboration proposée, afin
l’accent sur les valeurs des Nations Unies que sont la de s’assurer que la décision de collaborer
neutralité, l’intégrité et l’indépendance, la transparence avec une entité du secteur public/un acteur
et la prévention des conflits d’intérêts. non étatique et les modalités de cette
collaboration sont fondées sur une évaluation
adéquate des avantages, de l’impact et des
risques potentiels.
7
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Dans le contexte du cadre FRAME, le rôle de PSS consiste à Enfin, il faut s’appuyer sur les compétences relationnelles.
garantir les conditions d’un processus décisionnel éclairé Dans la phase d’élaboration d’une collaboration, il convient
et une structure appropriée de gestion/atténuation des de traiter l’entité avec les égards et la considération dus
risques; il ne lui revient pas d’autoriser les collaborations à client ou un partenaire respecté. Les négociations
proposées. nécessitent toujours une bonne dose d’intelligence
émotionnelle. Dans ce contexte, savoir communiquer est
La nécessité de procéder à des vérifications préalables, essentiel. Mieux vaut faire le point à intervalles réguliers
et le niveau requis pour celles-ci, dépendent du type de que se manifester quand un problème survient. Établir une
collaboration envisagé. Le présent guide développe et relation, c’est parler des succès autant que des obstacles
précise le processus des vérifications préalables dans sa et des défis, dès le début du projet, en développant une
Section 3, en particulier le processus relevant de l’étape 2 écoute active pour veiller à ce que toutes les parties
(Vérifications préalables et évaluation des risques). prenantes s’expriment sur leurs contributions et soient
encouragées à faire des compromis, le cas échéant.

1.5 Comment travailler avec le secteur La plateforme You@FAO propose plusieurs formations
aux compétences relationnelles et d’encadrement. Pour
privé? Bon sens, réflexion stratégique et plus d’informations, veuillez cliquer sur un cours dans
l’encadré ci-dessous. Les superviseurs/chefs de bureau,
compétences relationnelles centre ou division peuvent vous apporter des conseils en
la matière ou vous mettre en contact avec des employés
S’engager avec le secteur privé est l’occasion de mobiliser de la FAO qui ont eux-mêmes acquis ces compétences.
de nouvelles compétences, de découvrir d’autres façons
de travailler et d’explorer des initiatives originales
susceptibles de contribuer à l’amélioration des systèmes
alimentaires et agricoles à tous les niveaux. Négocier des
collaborations et partenariats nécessite de faire appel
tout à la fois au bon sens, à la réflexion stratégique et aux
compétences relationnelles.

Faire preuve de bon sens sur l’ensemble du cycle de


la collaboration en se référant aux sections 1 et 2 de
ce guide revient à s’assurer en permanence qu’un
engagement envisagé est bien en phase avec les principes
et objectifs de la FAO et qu’il justifie les avances investies • Perfectionnement des compétences en matière
et autres coûts de transaction. Il est essentiel d’indiquer d’encadrement: Conseils pratiques
précisément à la fois ce que la FAO peut et ne peut pas • Quatre conseils pour une utilisation optimale de la boîte à
offrir, tout en soulignant les avantages que l’entité privée outils de la FAO pour la gestion des risques
peut retirer de la collaboration, afin de l’encourager à y
investir.
• Communication de l’Organisation, sensibilisation et réseaux
sociaux
Explorer des idées créatives et des interactions hors • Définir des objectifs «SMART»
des sentiers battus, ou mettre en œuvre une approche
stratégique en amont peuvent aussi apporter une
• Mener des réunions individuelles fructueuses
valeur ajoutée. Les interactions informelles, telles que • Perfectionnement des compétences clés: Conseils pratiques
les conversations spontanées autour d’un café pendant
une conférence, peuvent être l’occasion de mieux cerner
les besoins et les attentes des entités du secteur privé.
Garder l’esprit ouvert et sortir des sentiers battus peut
même contribuer à remettre en question la vision que l’on
peut avoir du secteur privé ‒ en montrant qu’il ne fait pas
nécessairement partie du problème mais potentiellement
de la solution. Le cas échéant, il faut aussi savoir adopter
de nouvelles manières de travailler et rester ouvert aux
nouvelles activités, les entités du secteur privé travaillant
parfois à d’autres cadences et avec une mentalité
d’entreprise commerciale.

8
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Section II.
Avant de commencer –
Questions à prendre en
compte en amont d’une
collaboration

9
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

2.1 De quoi faut-il tenir compte avant de Toutes les collaborations actuelles avec des entités du
secteur privé contribuent à au moins un ODD relevant
commencer? de la FAO: ODD 1 – Réduction de la pauvreté rurale,
ODD 2 – Faim zéro, ou ODD 12 – Consommation et
production responsables. Les domaines de collaboration
Au moment d’envisager une collaboration avec une entité
sont variés, les plus représentés étant le renforcement
privée, il est essentiel d’examiner les points ayant une
des capacités, le développement de chaînes de valeur
incidence sur la faisabilité, la valeur et la durabilité de la
et les pertes et gaspillage alimentaires. La promotion
collaboration proposée (voir figure 3). de l’investissement, la technologie et l’innovation, les
données et les collaborations liées à l’Initiative Main dans
FIGURE 3. POINTS À EXAMINER
la main sont de nouveaux domaines de collaboration.

Alignement avec la Stratégie de la FAO


Les statistiques font également apparaître une hausse
relative à la mobilisation du secteur privé importante des demandes d’examen de propositions
de collaboration formelle de la part des bureaux
décentralisés, ce qui traduit l’engagement de la FAO
en faveur de partenariats plus actifs, stratégiques et
Résultats mesurables Alignement avec le Cadre porteurs de transformation, mais aussi plus équilibrés en
en matière de stratégique de la FAO, les
initiatives régionales et termes de couverture géographique et de types d’entités
développement
les cadres de
programmation par pays
du secteur privé.

À l’avenir, il sera également nécessaire de mettre


davantage l’accent sur les collaborations avec le secteur
privé dans les petits États insulaires en développement
Adhésion de l’entité
(PEID) et par le biais de l’Initiative Main dans la main,
Pertinence stratégique
aux valeurs de l’activité proposée dans le droit fil de la Stratégie relative à la mobilisation
fondamentales de la
FAO et des Nations du secteur privé, mais aussi de nouer des partenariats
Unies
qui contribuent plus nettement au Cadre stratégique
2022-2031 de la FAO et aux domaines prioritaires du
Programme (DPP). La sous-section ci-après met en
évidence ces besoins spécifiques.

Pour plus d’informations et des statistiques actualisées


2.2 Adéquation avec la Stratégie de la FAO sur le secteur privé, connectez-vous au portail CONNECT.

relative à la mobilisation du secteur privé


Les collaborations doivent être en phase avec la vision, 2.3 Adéquation avec le Programme
les objectifs et l’approche générale de la FAO à l’égard du
secteur privé, tels qu’ils sont définis dans la Stratégie de la Toutes les collaborations doivent être conformes et
FAO relative à la mobilisation du secteur privé 2021-2025. favorables au Cadre stratégique de la FAO, aux initiatives
régionales, aux CPP et au Plan-cadre de coopération
Dans la phase d’élaboration d’une collaboration, il y a lieu des Nations Unies pour le développement durable.
de prendre en compte les domaines prioritaires motivant Elles doivent être reliées aux DPP au titre des «quatre
un partenariat avec le secteur privé, ainsi que les nouvelles améliorations» (voir figure 4) et contribuer à la réalisation
structures accueillant la mobilisation, telles que l’innovation, des priorités régionales et nationales, ainsi qu’à celle des
le partage et la diffusion des données, le soutien aux ODD. Si ce guide est conçu comme une présentation
financements et aux investissements, la congruence avec générale embrassant tous les cas possibles (dans le cadre
les ODD et la promotion des ODD. ou non d’un projet), il convient de noter que s’agissant
des projets, les procédures décrites dans le Guide de la
Paysage des collaborations de la FAO avec le secteur privé FAO sur le cycle des projets doivent être appliquées.

Au moment de la rédaction du présent document, les Il est crucial que toute personne à l’initiative d’une
collaborations de la FAO avec le secteur privé font la part collaboration avec le secteur privé, sous le contrôle de
belle aux entités et associations du secteur privé, aux son chef de bureau, centre ou division, détermine en quoi
multinationales et aux grandes entreprises situées en la collaboration envisagée est clairement en adéquation
Europe. Si le nombre des MPME est en progression, celles- avec le Programme (voir figure 4).
ci ne représentent qu’une petite fraction de l’ensemble
des participations du secteur privé.

10
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Pour connaître les priorités et initiatives par région, • Initiatives régionales pour l’Afrique (RAF)
consultez les sites Web des bureaux régionaux:
• Initiatives régionales pour le Proche-Orient et
• Initiatives régionales pour l’Europe et l’Asie centrale (REU) l’Afrique du Nord (RNE)

• Initiatives régionales pour l’Asie et le Pacifique (RAP)

• Initiatives régionales pour l’Amérique latine et les


Caraïbes (RLC)

FIGURE 4: ALIGNEMENT STRATÉGIQUE AVEC LES DOMAINES PROGRAMMATIQUES ET LES PRIORITÉS RÉGIONALES ET NATIONALES
S’assurer de l’alignement stratégique avec les domaines programmatiques
à l’échelle de la FAO, ainsi qu’avec les cadres régionaux et nationaux
Domaines programmatiques

Amélioration en Amélioration en Amélioration en Amélioration en


à l’échelle de la FAO

matière de matière de matière matière de


production nutrition d’environnement conditions de vie

Innovation pour une production Alimentation saine pour tous Systèmes agroalimentaires Égalité des genres et autonomisation
agricole durable contribuant à atténuer le des femmes rurales
Nutrition au bénéfice des plus changement climatique et
Transformation bleue vulnérables Transformation rurale inclusive
adaptés à ses effets
Une seule santé Aliments salubres pour tous Situations d’urgence agricoles et
La bioéconomie au service d’une
alimentaires
Accès équitable aux ressources pour Réduction des pertes et du alimentation et d’une agriculture
les petits producteurs gaspillage alimentaires durables Systèmes agroalimentaires résilients
Transformation numérique de Transparence des marchés et Biodiversité et services des Initiative Main dans la main
l’agriculture des échanges commerciaux écosystèmes pour l’alimentation
Accroissement des investissements
et l’agriculture
Mise en place de systèmes
alimentaires urbains durables
Priorités régionales et

Priorités régionales
Initiatives régionales pour l’Europe et l’Asie centrale (REU);
nationales

Initiatives régionales pour l’Asie et le Pacifique (RAP);


Initiatives régionales pour l’Amérique latine et les Caraïbes (RLC);
Initiatives régionales pour l’Afrique (RAF);
Initiatives régionales pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord (RNE)

Cadre de programmation par pays


Worldwide Offices | FAO | Food and Agriculture Organization of the United Nations

2.4 Modalités/types de collaboration 2.5 Principes en matière de collaboration


Les collaborations peuvent être formelles ou informelles; La collaboration de la FAO avec des partenaires du secteur
la FAO encourage un large éventail de type de privé doit être guidée par une adhésion aux valeurs de la
collaboration qui n’imposent pas nécessairement une FAO et des Nations Unies, comme indiqué en détail dans
formalisation. Pour plus d’informations sur les différents la Section 3: Principes présidant à la collaboration avec le
types de collaboration possibles, veuillez vous reporter à secteur privé.
la Section 3.2.2.
Même si le processus des vérifications préalables de la FAO examine
ces éléments plus en détail, il est fondamental que les responsables
contact appliquent les principes de l’Organisation en matière de
collaboration, les domaines frappés d’exclusion et secteurs à haut
risque de la FAO dans un contexte opérationnel (critères communs)
et les dix principes du Pacte mondial des Nations Unies.

11
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Le processus des vérifications préalables de la FAO principes avant et pendant la collaboration, de façon à
examine ces éléments plus en détail. Pour plus de s’assurer qu’ils sont respectés tout au long du processus.
précisions sur le processus des vérifications préalables, Les principes du Pacte mondial des Nations Unies sont
veuillez vous reporter cadre FRAME et aux dix principes présentés dans la figure 6.
du Pacte mondial des Nations Unies. Ces principes,
présentés dans la figure 5, doivent être dûment examinés
pour vérifier qu’ils sont bien mis en application par
l’entité proposée. Il convient de prendre en compte ces

FIGURE 5: PRINCIPES EN MATIÈRE DE COLLABORATION

À faire À ne pas faire


Principes en matière de collaboration: La FAO ne collabore pas avec des entités qui:
• apporter la preuve d’une contribution nette à la réalisation
des ODD; • tirent l’essentiel de leur revenu des produits du tabac,
des jeux de hasard (à l’exception des loteries) ou de la
• respecter les valeurs de la FAO et des Nations Unies; pornographie;
• sont complices de violations des droits de l’homme, tolèrent
• ne pas compromettre (ou ne pas être susceptible de
le travail forcé ou obligatoire ou le recours au travail des
compromettre) la neutralité, l’impartialité, l’intégrité,
enfants;
l’indépendance, la crédibilité ni la réputation de la FAO;
• montrent une incapacité systématique à respecter les
• être gérées efficacement et éviter tout conflit d’intérêt ou principes des Nations Unies;
autre risque pour la FAO;
• sont concernées par les critères d’exclusion énoncés dans le
• apporter la preuve d’une contribution au mandat, aux Pacte mondial des Nations Usnies (y compris les entreprises
objectifs et à la mission de la FAO; visées par des sanctions de l’ONU; figurant sur la Liste des
fournisseurs non admissibles des Nations Unies4; tirant des
• respecter la nature intergouvernementale de la FAO et le revenus de la production, de la vente et/ou du transfert de
pouvoir de décision de ses Membres, tel qu’il est défini dans mines antipersonnel ou de bombes à sous-munitions).
l’acte constitutif de la FAO;
La FAO peut collaborer avec des entreprises des secteurs
• appuyer et améliorer, sans compromis, l’approche suivants, mais au prix de risques élevés:
scientifique neutre, indépendante et fondée sur des éléments
factuels qui sous-tend le travail de la FAO; • pétrole et gaz, métaux et extraction minière
• agriculture et pêche à grande échelle
• protéger la FAO de toute influence indue, en particulier dans • grandes infrastructures, services collectifs
les travaux de définition et d’application des politiques et des
normes et autres instruments prescriptifs; • alcool, restauration rapide et boissons contenant du sucre
ajouté
• être menées dans la transparence, l’ouverture, le souci • produits chimiques, organismes génétiquement modifiés.
d’intégration, la responsabilisation, l’intégrité et le respect
mutuel;

• maximiser l’impact du développement au niveau local et sur


les bénéficiaires, en particulier les petits exploitants agricoles
et leurs associations ainsi que les jeunes et les femmes, en
respectant les principes de «ne laisser personne de côté» et
de «ne pas nuire».

4 La liste des fournisseurs non admissibles est un fichier central hébergé et tenu à jour de façon confidentielle sur le Portail mondial pour les fournisseurs des organ-
ismes des Nations Unies (UNGM), sous la forme d’un document électronique protégé agrégeant les informations transmises par l’ensemble des entités, y compris
la FAO. Les fournisseurs qui font l’objet de sanctions ayant pour effet de les priver de leur admissibilité, en vertu des procédures de sanction, doivent être inscrits sur
la liste pour une durée allant de la notification de la décision jusqu’au moment où ils sont jugés dûment réhabilités. Soumise à un accès restreint, cette liste ne doit
être ni publiée ni diffusée de quelque manière que ce soit.

12
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

FIGURE 6: PRINCIPES DU PACTE MONDIAL DES NATIONS UNIES 2.6 Impact


Les entreprises sont invitées à:
L’objectif de la collaboration de la FAO avec le secteur
DROITS HUMAINS privé est de susciter un changement en profondeur et
Promouvoir et respecter la protection du droit des innovations et de produire des effets et des bénéfices
international relatif aux droits humains. durables et mesurables. Les collaborations avec le secteur
S’assurer qu’elles ne se rendent pas complices de privé doivent être en mesure de produire des résultats
violations des droits de l’homme.
probants susceptibles d’être portés à plus grande échelle
TRAVAIL dans les pays, les régions et le monde entier. La FAO
Respecter la liberté d’association et à reconnaître le droit de donne la priorité aux collaborations favorables aux petits
négociation collective. exploitants agricoles, aux MPME, aux femmes et aux
Contribuer à l’élimination de toutes les formes de travail jeunes. Le rôle central des partenariats fondés sur des
forcé ou obligatoire. principes et animés d’une finalité précise est énoncé dans
Contribuer à l’abolition effective du travail des enfants. l’ODD 17: Partenariats pour la réalisation des objectifs.
Contribuer à l’élimination de la discrimination en matière
d’emploi et de profession.

ENVIRONNEMENT
Appliquer le principe de précaution face aux problèmes
touchant l’environnement.
Section 2
Entreprendre des initiatives tendant à promouvoir une
plus grande responsabilité en matière d’environnement.
Récapitulatif
Le responsable contact, sous le contrôle direct
Encourager le développement et la diffusion de
technologies écologiques. de son chef de bureau, centre ou division, peut
aller de l’avant avec le contact du secteur privé
LUTTE CONTRE LA CORRUPTION si l’entité et la collaboration envisagée ont été dûment évaluées
Agir contre la corruption sous toutes ses formes, y dans les domaines clés à prendre en compte.
compris l’extorsion de fonds et les pots-de-vin.
Avant de poursuivre les contacts, le responsable contact est
encouragé à valider toute collaboration avec le chef de bureau,
centre ou division compétent, pour s’assurer qu’un fonctionnaire
chargé des partenariats au sein de PSU ou au niveau régional est
dûment averti de cette collaboration potentielle.

13
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Section III.
Comment aborder le cycle de
collaboration avec le secteur
privé

14
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

3.1 Introduction 3.2 Présentation générale du cycle de


Consacrée aux six étapes du cycle de collaboration collaboration de la FAO avec le secteur privé
avec le secteur privé, la présente section débute par
une présentation générale des différents types de Ce guide présente tout un éventail de formes de
collaboration et des parcours correspondants pour la collaboration. Une fois le type de collaboration
personne à l’origine du contact, à savoir le responsable sélectionné, l’utilisateur est guidé pas à pas sur l’ensemble
contact. Ce dernier doit travailler en liaison étroite avec du processus à suivre. La figure 7 présente les six étapes
son chef de bureau, centre ou division. Par la suite, du cycle de collaboration de la FAO avec le secteur privé.
lorsque la collaboration est formalisée par un accord de
partenariat, le responsable contact peut être nommé Il convient de noter que le cycle décrit fournit des
responsable partenariat à part entière. Par ailleurs, indications générales sur les collaborations formelles
selon le niveau et le type de collaboration envisagé, le et informelles. S’agissant d’une collaboration dans le
responsable contact est amené à travailler en étroite contexte d’un projet de la FAO, toutes les étapes du cycle
collaboration avec d’autres acteurs de la FAO (PSU, des projets (voir Guide de la FAO sur le cycle des projets)
PSS, OCC, LEG, référents régionaux, etc.) associés au doivent être suivies elles aussi.
processus.

Les tâches requises et leur ampleur varient en fonction


des caractéristiques de la collaboration. Pour des
raisons pratiques, le présent guide classe les types
de collaboration en deux grands parcours, formels et
informels, de façon à décrire au plus près les besoins
pour chacun d’eux.
FIGURE 7. PRÉSENTATION DU CYCLE DE COLLABORATION DE LA FAO AVEC LE SECTEUR PRIVÉ

Adéquation avec la
Stratégie relative à
la mobilisation du
secteur privé

Adéquation
Impact avec le
Programme

Principes en Modalités de
matière de collaboration
collaboration

Étape Étape Étape Étape Étape Étape


1 2 3 4 5 6
Définition et mise Vérifications Négociation et Autorisations et Mise en œuvre, Établissement de
en route d’un préalables et élaboration approbations suivi et évaluation rapports et
projet de évaluation/gestion d’accords communication des
collaboration des risques résultats

3.2.1 Identification du type de collaboration 3.2.2 Éventail des collaborations avec le


Les occasions de nouer une collaboration peuvent se secteur privé
présenter dans de nombreux contextes différents. Elles
peuvent survenir de façon inopinée, par exemple à la De façon générale, toutes les collaborations commencent
faveur d’un événement de réseau, ou dans le cadre d’une de façon informelle (par exemple, par une conversation,
action ciblée, par exemple par le biais d’une demande une discussion ou un échange de messages
officielle émanant d’une entité intéressée du secteur électroniques), et elles peuvent tout à fait rester dans
privé. Quoi qu’il en soit, si une occasion se présente, il ce cadre. Néanmoins, au fil de l’avancement d’une
est important que le responsable contact maîtrise les collaboration, les caractéristiques de celle-ci peuvent
différents types de collaboration que la FAO peut mener être amenées à évoluer. C’est au responsable contact
avec le secteur privé, de façon à identifier la voie la mieux qu’il appartient de reconnaître à quel moment il y a lieu
adaptée à la situation donnée. C’est la caractérisation de changer de catégorie une collaboration.
du type de collaboration qui détermine la séquence des
tâches et actions à mener tout au long du processus. La figure 8 présente l’éventail des collaborations
envisageables, informelles ou formelles, et nomme les

15
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

grandes catégories, du simple contact au partenaire collaborations par catégorie et identifier les processus
à part entière. Il est demandé aux employés de la FAO correspondants à mettre en œuvre.
de se référer au diagramme ci-après pour classer leurs

FIGURE 8. ÉVENTAIL DES COLLABORATIONS AVEC LE SECTEUR PRIVÉ


Adéquation avec la
CONTACT Stratégie relative à
la mobilisation du
secteur privé

Discussions informelles
Adéquation
Impact avec le
PARTICIPANT/ Programme

COORGANISATEUR
Principes en Modalités de
(pour la FAO comme pour matière de collaboration
le secteur privé)* collaboration
PARTENAIRE
Participation à des POTENTIEL
événements Type d’accord:
Coédition** Lettre d'Intention (LOI) PARTENAIRE
Coorganisation Partenaire
Type d’accord:
d’événements Protocole d’accord et autres accords
comparables
Coparrainage
Consortium
Type d’accord:
Accords adaptés à la constitution d’un
consortium
Partenaire d’exécution
Type d’accord:
Accord d’exécution/coopération

Éventail des Partenaire fournisseur de


ressources
collaborations Apportant une contribution
financière
CADRE CADRE Type d’accord:
Accord de contribution

INFORMEL FORMEL Apportant une contribution


en nature
Type d’accord:
Accord de contribution en nature

FOURNISSEUR Processus distinct, voir le Guide administratif de la FAO *Dans le cadre, ou non, d’un partenariat formel.
**Cette activité implique généralement un accord signé, mais elle
OPIM Manuel sur la modalité de mise en œuvre des partenariats reste distincte d’un partenariat.
opérationnels - Section 701

Fournisseur Modalité de mise en œuvre des partenariats


opérationnels
Pour nouer une collaboration avec un fournisseur,
veuillez suivre les procedures d’achat décrites dans Pour nouer une relation via la modalité de mise en
la section correspondante du Guide administratif de oeuvre des partenariats operationnels, veuillez suivre
la FAO. les procédures d’achat décrites dans la section
correspondante du Guide administratif de la FAO et du
Manuel du cycle des projets de la FAO.

3.3 Le cycle de collaboration pas à pas

3.3.1 Collaboration informelle


Toutes les collaborations avec le secteur privé débutent de façon informelle et bon nombre d’entre elles restent dans
ce cadre, c’est-à-dire sans jamais devenir des partenariats formels. Quatre-vingt-dix pour cent des collaborations
actuelles de la FAO avec le secteur privé sont considérées comme informelles: il peut s’agir par exemple de discussions,
de la coorganisation d’événements, de la participation à des réunions et webinaires, etc. En règle générale, ces types
de collaboration informelle ne donnent pas lieu à la signature d’un contrat formel ou d’un accord juridique entre la FAO
et une entité privée. Pour autant, ces collaborations sont tout aussi utiles à l’action de la FAO et peuvent produire un
impact aussi important.

Si un accord de partenariat formel a déjà été mis en place avec l’entité privée, les étapes décrites ci après ne s’appliquent
pas nécessairement, les interactions avec l’entité étant déjà potentiellement couvertes par le processus de contrôle
préalable et dispositions de l’accord. Veuillez vous rapprocher de PSU ou du fonctionnaire chargé des partenariats au
plan régional pour vérifier ce point.
16
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Les catégories sont les suivantes: Contact


Contact À une réception, Tanvi fait la connaissance de la conseillère
en durabilité d’une entreprise locale d’énergie renouvelable.
Cette dernière évoque les travaux de l’entreprise en matière
engagement initial faisant suite à une rencontre informelle d’utilisation et de transformation des déchets agricoles fournis
ou une manifestation d’intérêt de la part d’une entité du par les petits exploitants locaux, qui constituent à la fois
secteur privé. une source d’énergie et de revenus. Tanvi trouve ces efforts
intéressants et juge qu’il y aurait matière à creuser le sujet. Les
Participants deux femmes échangent leurs cartes de visite. Par la suite, Tanvi
donne un bref exposé de cet entretien à ses collègues concernés
par la question et informe le fonctionnaire régional chargé des
personne prenant part à un événement tel qu’une réunion, partenariats par courrier électronique.
une présentation, une plateforme multipartite, un
séminaire, un atelier de travail technique ou spécialisé.
Un participant peut appartenir à la FAO ou au secteur privé5. Le premier cas implique que la FAO prend part
à des événements extérieurs auxquels le secteur privé est présent lui aussi, le second que le secteur privé
participe à un événement organisé par la FAO. Des étapes supplémentaires sont prévues en cas d’utilisation
du logotype, comme décrit ci-après, ou de coédition.

FIGURE 9. LES COLLABORATIONS INFORMELLES EN UN COUP D’ŒIL

Définition et mise en Vérifications préalables et Négociations et Autorisations et Mise en œuvre, Établissement de rapports et
route d’un projet de évaluation/gestion des élaboration d'accords approbations suivi et communication des résultats
collaboration risques* informels évaluation

• Prise de contact
• Notification au fonctionnaire
Contacts

chargé des partenariats au sein


de PSU pour le Siège, ou au
niveau régional pour les
CONTACT

bureaux régionaux et de pays,


par message électronique

PARTICIPANT DE LA FAO
• Prise de contact
• Demande et obtention de
(aucune utilisation de la marque/du

l’approbation du chef de
PARTICIPANTS/Co-organisateur

bureau, centre ou division


• Demande et obtention Communication
• Notification au fonctionnaire
chargé des partenariats de PSU de l’approbation finale des informations
du chef de l’unité
pour le Siège, ou au niveau
régional pour les bureaux proposante actualisées sur le
régionaux et de pays, par
message électronique
portail CONNECT
via PSU
PARTICIPANT

PARTICIPANT DU
SECTEUR PRIVÉ
• Prise de contact
• Demande et obtention de
l’approbation de l’organisateur
FAO de l’évènement
logotype)

• Notification au fonctionnaire
chargé des partenariats de PSU
pour le Siège, ou au niveau
régional pour les bureaux
régionaux et de pays, par
message électronique

* Pour les collaborations informelles, l’évaluation des risques découlant du processus de contrôle préalable et l’évaluation simple des risques d’atteinte à la réputation
sont requises uniquement si la collaboration implique une visibilité de la FAO (utilisation de la marque ou du logotype).

Définition et mise Vérifications préalables et Négociations et Mise en oeuvre, Établissement de


Autorisations et
en route d’un projet évaluation/gestion des élaboration d'accords suivi et rapports et communication
approbations
de collaboration risques informels évaluation des résultats

• Demande et obtention auprès d’OCC


d’utilisation du

• Soumission à PSS d’un formulaire de


• Demande et obtention vérifications préalables dûment des instructions voulues, conformes
aux Politique et directives relatives au
logotype

renseigné, pour une évaluation simple


de confirmation par
En cas

logotype de la FAO - positionnement


du risque d'atteinte à la réputation, du logotype
PSU de l’adéquation avec copie à PSU
• Le cas échéant, demande et
avec la Stratégie • Réception des résultats de l’évaluation obtention auprès de LEG des
relative à la simple du risque d'atteinte à la autorisations voulues
réputation
mobilisation du secteur • Application des recommandations
privé formulées dans les résultats

• Soumission à PSS d’un formulaire de Communication


En cas de coédition

des informations
vérifications préalables dûment
• Demande et obtention des
• Demande et obtention renseigné, pour une évaluation simple autorisations voulues auprès de PSU
• Application du processus
actualisées sur le
du risque d'atteinte à la réputation,
de confirmation par et d’OCC (via le PWS, conformément
avec copie à PSU d’OCC pour les coéditions aux Politique et directives relatives au
PSU de l’adéquation logotype de la FAO - positionnement
avec la Stratégie
• Notification à PSU
• Demande et réception des résultats de
(Politique et directives du logotype) portail CONNECT
relatives au logotype de la
relative à la
mobilisation du secteur
l’évaluation simple du risque d’atteinte
à la réputation auprès de PSS FAO - positionnement du via PSU
• Application du processus d’OCC pour logotype)
privé les coéditions (Politique et directives
relatives au logotype de la FAO -
positionnement du logotype)

• Soumission à PSS d’un formulaire de


• Demande et obtention
coorganisation

vérifications préalables dûment


coparrainage*

de confirmation par renseigné, pour une évaluation simple


En cas de

PSU de l’adéquation du risque d'atteinte à la réputation, • Demande et obtention des


avec copie à PSU autorisations voulues
avec la Stratégie
• Réception des résultats de l’évaluation • Application des Politique et directives
relative à la simple du risque d’atteinte à la réputation relatives au logotype de la FAO -
mobilisation du secteur • Demander et obtenir l’approbation positionnement du logotype
privé du ligne hiérarchique A ou le
sous-directeur général/représentant
régional pour les bureaux de pays

* L’organisation et le parrainage
* L’organisation et le parrainage conjoints d’événementsconjoints d’événements
avec les organisations cadres représententavec les organisations
des collaborations cadres
formelles et doivent suivre représentent
la procédure prévue par FRAME.des collaborations formelles et doivent suivre la procédure prévue
parVeuillez-vous
FRAME. reporter à l'encadré explicatif sur les organisations cadres sous l’Étape 2 : Vérifications préalables et évaluation/gestion des risques.
Veuillez-vous reporter à l’encadré explicatif sur les organisations cadres sous l’Étape 2 : Vérifications préalables et évaluation/gestion des risques.

Pour un visuel présentant l’intégralité du processus, veuillez cliquer sur ce lien.


5 La participation/coorganisation, que ce soit du côté de la FAO ou du secteur privé, peut intervenir dans le cadre ou à l’extérieur d’un partenariat formel.

17
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Étape 1 Participants
Définition et mise en route d’un projet de
collaboration Participant FAO
La FAO participe à titre informel à un événement, une
Les tâches de l’étape 1 sont minimales, mais elles plateforme multipartite ou une présentation.
varient selon le type de collaboration informelle:
contact, participant, utilisation ou non du logotype ou Rôles intervenant à cette étape:
réalisation ou non d’une coédition, présence ou non d’un
coorganisateur ou coparrain. Elles offrent au responsable
le moyen de réfléchir avec son supérieur, chef de bureau,
centre ou division, à l’éventualité d’une collaboration, puis
d’en informer le fonctionnaire chargé des partenariats au
sein de PSU ou au niveau régional.

Contact Actions à cette étape:


Prise de contact
Rôles intervenant à cette étape:
Obtention de l’approbation du chef de bureau,
centre ou division

Notification au fonctionnaire chargé des


partenariats de PSU pour le Siège, ou au
fonctionnaire régional chargé des partenariats
pour les bureaux régionaux et de pays
Actions à cette étape:
Prise de contact
Participant FAO
Notification au fonctionnaire chargé des
partenariats de PSU pour le Siège, ou au Spécialiste des agro-industries pour la
fonctionnaire régional chargé des partenariats FAO au Chili, Tarik a été invité à participer
au nom de la FAO à une série d’entretiens
pour les bureaux régionaux et de pays
virtuels organisés par une association
professionnelle chilienne. Il a également
Tout responsable contact doit obtenir le feu vert de son été invité à s’exprimer au cours d’une des
séances.
supérieur, généralement son chef de bureau, centre ou
division. Une fois ce feu vert obtenu, les contacts Avant de confirmer sa participation, Tarik
peuvent être poursuivis avec l’entité pressentie par le demande l’approbation de son chef de
biais de discussions, réunions, communications et bureau. Une fois celle-ci reçue, il informe
dialogues informels pour explorer les possibilités d’une par message électronique la fonctionnaire
collaboration. régionale chargée des partenariats pour le
Bureau régional pour l’Amérique latine et
Il est important que tous les échanges menés avec les Caraïbes de l’invitation qui lui a été faite
l’entité privée au cours de cette étape affirment de prendre la parole au cours d’une série
sans ambiguïté que les contacts sont strictement d’entretiens. La fonctionnaire régionale
exploratoires, sans engagement de la part de la FAO de chargée des partenariats ne trouve rien à
poursuivre la collaboration envisagée. redire et, comme le chef de bureau a déjà
approuvé la participation de Tarik, celui-ci
Si l’engagement n’est rien de plus qu’un contact initial, prend part à l’événement et s’y exprime.
le responsable contact peut passer à l’étape 2. Il est
à noter que la FAO ne peut en aucune circonstance
octroyer son patronage à des entités commerciales.

Contact
Une entreprise du secteur privé basée en Corée a sollicité un entretien avec Chris, un membre du personnel local de la FAO, afin de discuter avec lui
des possibilités d’un partenariat avec l’Organisation. Chris a informé la Représentante de la FAO de cette occasion potentielle, et celle-ci n’a émis
aucune objection, l’entreprise opérant dans un domaine intéressant la FAO. Par message électronique, Chris informe de ce contact le fonctionnaire
régional chargé des partenariats pour le Bureau régional pour l’Asie et le Pacifique. Chris poursuit en organisant une première réunion avec l’entité
pour cerner son intérêt et sa motivation à collaborer avec la FAO.
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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Participant secteur privé En cas d’utilisation du logotype


Une entité du secteur privé prend part à un Rôles intervenant à cette étape:
événement, une plateforme multipartite ou une
présentation de la FAO, sans avoir signé d’accord
formel.

Rôles intervenant à cette étape:

Actions à cette étape:


En plus des étapes décrites ci-avant, demande
et obtention de confirmation par PSU de
l’adéquation avec la Stratégie
Actions à cette étape:
Prise de contact L’utilisation du logotype de la FAO (ou de son nom ou
sa marque) signifie ou peut donner à penser que la FAO
Demande et obtention de l’approbation de apporte d’une façon ou d’une autre son soutien à l’entité
l’organisateur FAO de l’événement privée, ses produits ou ses activités. Avant toute utilisation
du logotype de la FAO dans le cadre de collaborations
Notification au fonctionnaire chargé des informelles, une proposition en ce sens doit être soumise
partenariats de PSU pour le Siège, ou au à l’examen d’autres acteurs de la FAO, en se conformant
fonctionnaire régional chargé des partenariats aux indications des Politique et directives relatives au
pour les bureaux régionaux et de pays logotype de la FAO d’OCC. Les partenaires établis peuvent
utiliser le logotype de façon autonome, mais quand cette
utilisation est demandée dans le cadre d’une première
Participant du collaboration, le responsable contact doit également
secteur privé suivre les dispositions relatives au positionnement du
logotype. La seule exemption à ces règles est le cas où
le logotype est utilisé uniquement dans une présentation
La division de Jorge organise une conférence mondiale
PowerPoint par des employés de la FAO. Dans tous
multipartite consacrée au Code de conduite international
sur l’utilisation et la gestion durables des engrais. les autres cas, le responsable contact doit remplir le
formulaire d’évaluation d’OCC, y compris la confirmation
Jorge a établi une proposition de liste de participants et de l’adéquation avec la Stratégie. Pour tout conseil sur
intervenants, parmi lesquels figurent un certain nombre les procédures d’utilisation du logotype, les membres
d’entités opérant dans le secteur des engrais, un domaine du personnel de la FAO peuvent contacter Logo@fao.
sensible pour la FAO. Le directeur de la division de Jorge org, conformément à la version révisée des Politique et
n’émet aucune objection à la liste proposée, ce qu’il directives relatives au logotype de la FAO.
confirme par écrit. Jorge en informe PSU. Étant donné
que certains des participants et intervenants opèrent
dans un domaine sensible pour la FAO, PSU recommande En cas de coédition
une évaluation du risque d’atteinte à la réputation. Jorge
envoie immédiatement un message électronique à FAO- Rôles intervenant à cette étape:
engagements@fao.org, avec copie à PSU-director@fao.
org, pour demander que soit procédé à l’évaluation. Dès
réception des résultats, Jorge informe le directeur de sa
division pour approbation finale et autorisation de l’envoi
des invitations.

Remarque: en raison du caractère multipartite de la


conférence et de son axe thématique, le directeur de la
division de Jorge peut choisir de lancer les invitations et Actions à cette étape:
maintenir la liste des participants même si l’évaluation du
risque d’atteinte à la réputation a fait ressortir un niveau En plus des étapes décrites ci-avant, demande
de risque élevé. Jorge devra mettre en œuvre des mesures et obtention de confirmation par PSU de
d’atténuation si les risques d’atteinte à la réputation sont l’adéquation avec la Stratégie
jugés modérés à élevés.

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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Toutes les coéditions doivent être approuvées par ressources financières. Pour décrire une telle coopération,
OCC avant leur diffusion publique. La validation des les mentions suivantes peuvent être utilisées: «avec la
publications est un processus distinct qui s’ajoute au coopération technique de» ou «avec l’appui technique
processus d’examen propre à la collaboration proposée. de». L’emploi du mot «technique» est particulièrement
Toutes les publications de la FAO doivent être enregistrées recommandé quand il s’agit de coopérer avec des
dans le système de gestion des flux de travaux (PWS) par participants du secteur privé.
le responsable contact. Le PWS est un outil d’entreprise
qui permet de fluidifier la planification, la production
et la diffusion des publications, qui sont dûment
Étape 2
approuvées par OCC et versées in fine dans les archives Vérifications préalables et évaluation/gestion des
documentaires de la FAO. Un accord de coédition peut
aussi être requis pour certaines publications importantes risques
(les notes d’information, dépliants, brochures, etc., en
étant exemptés). Par ailleurs, la FAO doit conserver le droit Pour une collaboration informelle, PSS procède à une
d’auteur sur les articles publiés par des membres de son évaluation simple du risque d’atteinte à la réputation
personnel dans des revues scientifiques, au moins quand que pourrait présenter l’entité privée considérée
les employés concernés sont les auteurs principaux ou et uniquement quand une certaine visibilité est
auteurs correspondants. envisagée (utilisation de la marque/du logotype),
cette situation pouvant donner à penser qu’il existe une
En cas de coorganisation/coparrainage forme d’association entre la FAO et le secteur privé et
donc entraîner un risque d’atteinte à la réputation.
Rôles intervenant à cette étape:
Aucune tâche n’est requise au titre de l’étape 2 pour les
contacts ni les participants, y compris les participants
de la FAO et les participants du secteur privé, si aucune
visibilité n’est prévue (aucune utilisation de la
marque/du logotype). Le responsable contact peut
passer directement à l’Étape 6: Établissement de rapports
et communication des résultats.
Actions à cette étape:
En plus des étapes décrites ci-avant, demande
Participants
et obtention de confirmation par PSU de
l’adéquation avec la Stratégie En cas d’utilisation du logotype
Rôles intervenant à cette étape:
La coorganisation
et le coparrainage
impliquent que la FAO participe activement à l’événement
et en assume la responsabilité. La FAO peut parrainer
conjointement avec des partenaires extérieurs des
réunions, des conférences, des séminaires, des cours de
formation, des expositions et d’autres événements. Actions à cette étape:
Le chef de l’unité proposante soumet à PSS un
formulaire de vérifications préalables dûment
Coorganisation renseigné, pour une évaluation simple du risque
La FAO a apporté un appui technique à l’entreprise d’atteinte à la réputation, avec copie à PSU.
chinoise de commerce en ligne Pinduoduo pour la
coorganisation du Concours de l’agriculture intelligente
2020 portant sur l’application des technologies de Réception des résultats de l’évaluation simple du
l’intelligence artificielle (IA) à la culture des fraises. Les risque d’atteinte à la réputation.
supports de communication de cet évènement affichaient
les logotypes de toutes les parties prenantes.
Le responsable contact agit selon les
recommandations formulées dans les résultats.
Dans les cas où la FAO souhaite limiter sa participation,
l’Organisation peut néanmoins coopérer avec les
organisateurs d’événements dans son domaine
d’expertise technique, normalement sans engager de

20
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

En cas de coédition En cas de coorganisation/coparrainage


Rôles intervenant à cette étape: Rôles intervenant à cette étape:

Actions à cette étape: Actions à cette étape:


Le chef de l’unité proposante soumet à PSS un Le chef de l’unité proposante soumet à PSS un
formulaire de vérifications préalables dûment formulaire de vérifications préalables dûment
renseigné, pour une évaluation simple du risque renseigné, pour une évaluation simple du risque
d’atteinte à la réputation, avec copie à PSU. d’atteinte à la réputation, avec copie à PSU.

Le responsable contact informe PSU. Réception des résultats de l’évaluation simple du


risque d’atteinte à la réputation.
Le chef de l’unité proposante demande et reçoit
de PSS les résultats de l’évaluation simple du Demande et obtention de l’approbation auprès
risque d’atteinte à la réputation. de la ligne hiérarchique A, ou du sous-directeur
général/représentant régional dans le cas des
Le responsable contact suit le processus bureaux de pays.
d’OCC pour les coéditions (Politique et
directives relatives au logotype de la FAO -
positionnement du logotype).
Comme cela a déjà été souligné, le positionnement du
logotype sur les documents et supports promotionnels
doit être conforme aux prescriptions des Politique et
La première étape dans l’exécution d’un accord de directives relatives au logotype de la FAO.
coédition consiste à créer un enregistrement dans le
PWS. Celui-ci est alors examiné par OCC. Si un accord de
coédition est requis, le responsable contact et le chef de
l’unité proposante en sont informés par le PWS dans un
message précisant les étapes à suivre.

Les accords de licence pour les articles publiés dans des


revues scientifiques sont gérés séparément sans passer
par le PWS. Le responsable contact doit envoyer un
message électronique à Copyright@fao.org.

Pour toute collaboration sur une publication de la FAO, le


responsable contact doit consulter PSS sur la nécessité
de procéder à une vérification rigoureuse de l’entité pour
évaluer les risques6. Au nom du chef de l’unité proposante,
il appartient au responsable contact d’enregistrer les
résultats de cette vérification dans le PWS, pour validation
de la publication par OCC.

6 La vérification par PSS n’est pas requise pour les coéditeurs privés reconnus, tels que Springer ou Elsevier (insérer source).

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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

ÉTUDE DE CAS VEUILLEZ NOTER


Coorganisation d’une • Le formulaire de demande d’utilisation de
la marque/du logo doit être adressé un
manifestation avec le secteur privé mois avant la date de l’événement.
Yasmine, qui est Chargée de programme au Bureau
de la FAO au Maroc a été contactée par une grande • Le formulaire de demande doit clairement
indiquer les coordonnées des entités
entreprises alimentaire, «Good Food», en vue d’une
concernées du secteur privé.
collaboration dans le domaine de la réduction des
pertes et du gaspillage alimentaires. L’entreprise a
Politique et directives relatives au
indiqué qu’elle souhaiterait coorganiser avec la FAO
logotype de la FAO, p. 13
une manifestation qui contribuerait à sensibiliser à
l’importance de la réduction des pertes et du gaspillage
alimentaires. Yasmine pense que c’est une excellente
occasion de collaborer avec le secteur privé et que cela
permettra de s’adresser à de multiples parties prenantes Coorganisation et coparrainage
et de promouvoir des pratiques plus durables.
de manifestations avec des
En premier lieu, Yasmine s’adresse au chef de son Bureau
(le Bureau du Représentant de la FAO au Maroc) et obtient
organisations cadres qui
son approbation écrite pour cette collaboration. Ensuite, collaborent avec le secteur privé
afin de demander confirmation de l’adéquation avec la
Stratégie, Yasmine remplit le formulaire d’évaluation en
précisant l’objectif de la manifestation, les rôles et les Selon la circulaire administrative AC 2022/11, les
responsabilités de la FAO et de l’entreprise, ainsi que manifestations coorganisées ou (co)parrainées avec une
le public visé par la manifestation. Comme Yasmine organisation cadre servant les intérêts communs de ses
souhaiterait produire avec l’entreprise du matériel différents membres associés, y compris les entités du
de promotion commun sur les pertes et le gaspillage secteur privé, sont considérées comme des engagements
alimentaires et le distribuer pendant la manifestation, formels et devront donc suivre le processus du Cadre de
elle indique également dans le formulaire que le logotype contrôle préalable pour l’évaluation des risques et la gestion
de la FAO et celui de l’entreprise figureraient dans le des engagements (FRAME) et faire l’objet d’un examen et
matériel de promotion. Le Bureau de la FAO au Maroc d’une décision de la part du Comité des collaborations et des
transmet le formulaire d’évaluation à la Division des partenariats (EPC), le cas échéant.
partenariats et de la collaboration au sein du système
des Nations Unies (PSU), qui l’examine et confirme Les organisations cadres sont les associations/coalitions/
l’adéquation avec la Stratégie. réseaux/alliances multipartites d’entités, y compris
du secteur privé, qui coordonnent les activités de leurs
Après avoir reçu la confirmation de l’adéquation avec organisations membres afin de protéger ou de promouvoir
la Stratégie de la part de PSU, Yasmine complète le leurs intérêts communs.
formulaire de demande d’évaluation simple des risques
d’atteinte à la réputation (environnementaux, sociaux Lorsque l’on prévoit de coorganiser ou de coparrainer des
et liés à la gouvernance), que le Bureau de la FAO au manifestations complexes avec des organisations cadres, les
Maroc envoie à la Division d’appui aux projets (PSS). procédures de vérification d’usage s’appliquent. La complexité
Une fois reçus les résultats de la vérification de PSS d’une collaboration de la FAO avec des entités du secteur privé
indiquant les risques d’atteinte à la réputation qui ont qui sont sous l’égide d’organisations cadres, en particulier dans
été recensés, le Bureau de la FAO au Maroc les envoie, le cadre de manifestations ayant une forte visibilité et dans le
ainsi que le formulaire d’évaluation, au Sous-Directeur cadre desquelles le logotype de la FAO serait au premier plan
général/Représentant régional pour le Proche-Orient et l’Organisation jouerait un rôle prépondérant, peut justifier
et l’Afrique du Nord, qui doit donner l’approbation finale. le fait que l’on considère ces manifestations comme étant des
Après avoir examiné les risques et les avantages de cette engagements formels. Les collaborations peuvent également
collaboration, le Sous-Directeur général/Représentant comporter des risques d’atteinte à la réputation qui justifient
régional approuve la coorganisation de la manifestation des vérifications préalables exhaustives. Le processus ordinaire
et communique sa décision finale au Bureau de la FAO du cadre FRAME doit donc être suivi dans son intégralité.
au Maroc, en mettant en copie le Directeur de Cabinet.

Yasmine et le Bureau de la FAO au Maroc peuvent


désormais commencer à organiser la manifestation
avec l’entreprise, tout en veillant à ce que la politique
et les directives relatives au logotype de la FAO soient
suivies lors de l’utilisation du logotype de la FAO dans le
matériel de promotion de la manifestation.

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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Étape 3 Participants
Négociations et élaboration d’accords informels Participant du secteur privé
Pour toutes les collaborations informelles autres Rôles intervenant à cette étape:
qu’une coédition, aucune tâche n’est requise à l’étape
3. Le responsable contact peut passer à l’étape 4:
Autorisations et approbations.

Participants
En cas de coédition Actions à cette étape:
Demande et obtention de l’approbation finale
Rôles intervenant à cette étape: du chef de l’unité proposante

Concernant la présence de participants du secteur


privé à un événement de la FAO, c’est le chef de l’unité
proposante qui prend la décision finale, en se fondant sur
les données transmises par PSU et PSS.

Actions à cette étape: En cas d’utilisation du logotype


Suivi du processus d’OCC pour les coéditions
(Politique et directives relatives au logotype de Rôles intervenant à cette étape:
la FAO - positionnement du logotype)

Les termes d’un accord de coédition (y compris


l’utilisation du logotype) ne valent que pour les
publications répertoriées dans l’accord.

Actions à cette étape:


Étape 4
Demande et obtention auprès d’OCC des
Autorisations et approbations instructions voulues, conformes aux Politique
et directives relatives au logotype de la FAO -
Le responsable contact doit exécuter les tâches positionnement du logotype
décrites dans l’étape 4 concernant la participation à des
événements, l’utilisation du logotype, les coéditions, la Le cas échéant, demande et obtention auprès de
coorganisation et le coparrainage. En l’espèce, il s’agit LEG des autorisations voulues
d’obtenir les autorisations et approbations nécessaires
de la part des entités de la FAO compétentes, de sorte
que le responsable contact puisse ensuite poursuivre la
mise en place de la collaboration.

Il convient de noter que, ici aussi, le positionnement du


logotype doit être conforme aux Politique et directives
relatives au logotype de la FAO.

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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

En cas de coédition Étape 6


Rôles intervenant à cette étape: Établissement de rapports et communication des
résultats
Rôles intervenant à cette étape:

Actions à cette étape:


Demande et obtention auprès de PSU et d’OCC des
autorisations voulues (via le PWS, conformément
aux Politique et directives relatives au logotype de Actions à cette étape:
la FAO - positionnement du logotype
Communication des informations actualisées
sur le portail CONNECT via PSU
En cas de coorganisation/coparrainage
Le responsable contact doit faire état de toutes les
Rôles intervenant à cette étape: activités menées et placer tous les éléments étayant les
résultats sur le portail CONNECT. Comme cela a été noté,
le portail CONNECT fait office de répertoire centralisant
tous les aspects des opérations de la FAO avec le secteur
privé. Enregistrer le détail des collaborations informelles
permet de mettre à disposition des autres employés de la
FAO un historique des interactions de l’Organisation avec
les entités du secteur privé, les enseignements et les
Actions à cette étape: bonnes pratiques tirés des collaborations antérieures,
pour une plus grande efficacité de la FAO dans ses
Demande et obtention des autorisations voulues nouvelles collaborations avec le secteur privé. Les
fonctionnalités permettant de documenter les contacts
Application des Politique et directives relatives informels avec le secteur privé sur le portail CONNECT
au logotype de la FAO - positionnement du seront pleinement opérationnelles une fois le système
logotype CRM en place. Donner des exemples de collaborations
informelles réussies est tout aussi essentiel.

Le Directeur de Cabinet (Director-of-Cabinet@fao. En matière de collaborations informelles avec des


org) doit être mis en copie dans le courriel indiquant contacts et participants, le responsable contact est
l’approbation finale de toutes les manifestations qui encouragé à faire remonter à son chef de bureau, centre
relèvent de la circulaire administrative 2022/11. ou division toutes les suites éventuellement données,
ainsi que les résultats obtenus et les enseignements tirés
pour aider à apprécier en continu l’intérêt de la relation.
Étape 5
Mise en œuvre, suivi et évaluation
Les collaborations de type informel ne nécessitent la
réalisation d’aucune tâche à l’étape 5. Le responsable
contact peut passer à l’étape 6: Établissement de
rapports et communication des résultats.

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Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

3.3.2 Collaboration formelle


Comme on l’a souligné, 90 pour cent des collaborations de la FAO sont de nature informelle, et avant toute formalisation
d’un partenariat, il est essentiel de bien peser les coûts et avantages de l’opération. Toute collaboration formelle donne
lieu à un accord juridique, tel qu’un protocole d’accord ou un type d’accord analogue. Les collaborations formelles
sont prévues pour une durée déterminée (le plus souvent entre trois et cinq ans) et bénéficient généralement d’une
visibilité élevée. Les risques d’atteinte à la réputation sont soigneusement évalués via le processus des vérifications
préalables de la FAO (cadre FRAME) et des plans d’atténuation des risques sont mis en place. Toutes les collaborations
formelles impliquent la mise en œuvre de la totalité des six étapes du processus de collaboration avec le secteur privé,
avec quelques variations selon le type de collaboration: partenaire potentiel ou partenaire effectif. En règle générale,
un partenariat avec le secteur privé représente une collaboration formalisée de long terme entre la FAO et une entité
du secteur privé à la fois pour servir un objectif commun dans un ou plusieurs domaines thématiques d’intérêt mutuel
et pour partager les responsabilités, ressources, compétences et avantages. En fonction de l’instrument juridique
retenu, la FAO s’engage avec différents types de partenaires, tels que des partenaires d’exécution, des consortiums et
des partenaires fournisseurs de ressources, avec une contribution financière ou en nature.

Veuillez noter que les collaborations nouées dans le contexte de projets doivent suivre les étapes et dispositions du
cycle des projets (voir le Guide de la FAO sur le cycle des projets).

Les catégories sont les suivantes:

Partenaire potentiel Partenaire potentiel


Entité qui manifeste son intention de collaborer avec la FAO, La FAO a signé une déclaration d’intention avec le
mais sans avoir encore identifié d’activités concrètes. La lettre Forum économique mondial afin de réfléchir à une
d’intention est l’instrument approprié pour formaliser ces collaboration dans plusieurs domaines d’intérêt
collaborations potentielles. Un partenaire potentiel se rapproche commun, notamment le renforcement du dialogue
de la FAO pour explorer les perspectives de collaboration sur public-privé aux fins de l’accroissement des
plusieurs grands domaines thématiques d’intérêt mutuel, dans investissements, la participation à une coalition
la perspective de signer par la suite un instrument juridique plus sur les données et le numérique et sa direction, et
complet. la promotion d’activités visant à mettre en place
des systèmes agroalimentaires inclusifs, efficaces,
Les déclarations d’intention ne devraient être signées qu’à durables et salubres.
titre exceptionnel, par exemple pour poser les jalons d’un
partenariat à fort potentiel si les démarches à accomplir pour Cette lettre d’intention ayant facilité les échanges
le formaliser promettent d’être très longues. L’objectif général au sujet des possibilités de collaboration plus
d’une déclaration d’intention est de prendre acte de l’intention concrètes, notamment dans le cadre d’initiatives de
numérisation et d’alliances portant sur les données
de collaborer dans un ou plusieurs domaines d’intérêt commun
numériques, la FAO réfléchit à l’éventualité de
et de faciliter les échanges visant à dégager des possibilités de conclure un protocole d’accord avec le Forum
collaboration et à en déterminer les modalités. économique mondial dans un proche avenir.
Les déclarations d’intention ne créent d’obligations juridiques,
financières ou autres pour aucune des parties. Par conséquent,
les activités conjointes, telles que l’exécution d’un projet,
ne devraient en aucun cas être menées sur la base de la seule
déclaration d’intention.
Si les échanges au sujet des domaines d’intérêt commun recensés dans la déclaration d’intention
progressent bien et que les deux parties sont déterminées à se lancer dans des activités concrètes, un
accord juridiquement contraignant, tel qu’un protocole d’accord, un accord de contribution financière ou
un instrument juridique similaire, devrait être négocié et conclu avant que de telles activités ne puissent
commencer.
La déclaration d’intention devrait définir la période durant laquelle les échanges au sujet de domaines de
collaboration possibles devraient avoir lieu. Si les échanges se poursuivent au-delà de cette période, la
déclaration d’intention est considérée comme caduque.

25
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Partenaire effectif Partenaire effectif


Entité qui s’engage dans un accord de En partenariat avec la Federación Latinoamericana de Mercados de
partenariat formel avec la FAO et signe un Abastecimiento (FLAMA), la FAO œuvre à renforcer les modèles de gestion des
accord-cadre général, tel qu’un protocole marchés de gros en Amérique latine en élaborant et diffusant des pratiques
exemplaires dans les domaines du commerce inclusif et de la lutte contre les pertes
d’accord, convenant de mettre en œuvre
et gaspillages de nourriture. Ce partenariat est formalisé par un protocole d’accord
des activités conjointes spécifiques dans
qui définit un cadre général pour la collaboration FAO-FLAMA dans divers domaines
un ou plusieurs grands domaines d’intérêt d’intérêt dans les pays d’Amérique latine et des Caraïbes. L’accord comprend
commun (précisées dans un plan de travail). également un plan de travail, dans lequel sont définis les rôles, responsabilités,
Il existe diverses formes de partenariats, activités conjointes et calendriers pour la mise en œuvre de l’accord.
conclus avec des partenaires de collaboration
ou d’exécution, des consortiums ou des
partenaires fournisseurs de ressources (avec des contributions financières ou en nature), et dont certains
peuvent être mis en œuvre dans le cadre de projets en cours d’exécution ou de nouveaux projets.

FIGURE 10. LES COLLABORATIONS POTENTIELLES EN UN COUP D’ŒIL

Définition et mise en Vérifications préalables Négociations et Autorisations et Mise en œuvre, Établissement de rapports et
route d’un projet de et évaluation/gestion élaboration d’accords approbations suivi et évaluation communication des résultats
collaboration des risques formels

• Soumission d’un
formulaire de demande • Demande et
de vérifications obtention de
• Prise de contact préalables à PSS avec l’autorisation du
copie à PSU chef de l’unité
• Élaboration d’un proposante/
projet de note • Réception des résultats responsable de
conceptuelle des vérifications • Concertation avec le la formulation
préalables et de
PARTENAIRES

fonctionnaire chargé
POTENTIELS

• Demande et l’évaluation des risques, des partenariats au sein • Demande et Communication


obtention de
l’approbation du
transmis par PSS de PSU ou au niveau obtention des
autorisations voulues
Mesure de des mises à jour
régional
chef de l’unité
proposante/
• Si le risque est minimal,
passage à l’étape 3
de: PSU, lignes l’avancement sur le portail
hiérarchiques A et B
responsable de la
• Si le risque est faible,
• Négociation et de la CONNECT
formulation élaboration d’une lettre • Demande et
demande à PSS de d’intention obtention de collaboration via PSU
• Demande et soumission à l’EPC pour l’autorisation de LEG
obtention de examen/décision et, le cas échéant, de
confirmation par l’autorisation d’ODG
PSU de l’adéquation • Si le risque est moyen à
avec la Stratégie élevé, élaboration d’un • Une fois les
IBRMP soumis par PSS à autorisations
• Désignation du l’EPC pour obtenues, passer à la
responsable examen/décision signature de la lettre
partenariat d’intention
• Réception via PSS de la
décision finale de l’EPC
et mise en œuvre des
mesures idoines

FIGURE 11. LES COLLABORATIONS FORMELLES EN UN COUP D’OEIL

Définition et mise Vérifications préalables Négociations et Autorisations et Mise en œuvre, Établissement de rapports
en route d’un projet et évaluation/gestion élaboration d’accords approbations suivi et évaluation et communication des
de collaboration des risques formels résultats

• Soumission d’un
formulaire de demande
• Prise de contact de vérifications préalables • Demande et
à PSS avec copie à PSU obtention de
• Élaboration d’un l’autorisation du
projet de note • Réception des résultats chef de l’unité
conceptuelle des vérifications proposante/

• Demande et
préalables et de
l’évaluation des risques,
responsable de la
formulation Mesure de
PARTENAIRES

obtention de transmis par PSS • Concertation avec le


l’avancement Communication
EFFECTIFS

fonctionnaire chargé • Demande et


l’approbation du
chef de l’unité • Si le risque est minimal, des partenariats au obtention des par rapport à des mises à jour
proposante/ passage à l’étape 3 sein de PSU ou au autorisations sur le portail
responsable de la niveau régional voulues de: PSU, des indicateurs
• Si le risque est faible, lignes hiérarchiques CONNECT
formulation
demande à PSS de
• Négociation et A et B et un plan de via PSU
soumission à l’EPC pour
• Demande et
obtention de examen/décision élaboration d’un • Demande et travail
accord et d’un plan
confirmation
• Si le risque est moyen de travail conjoint
obtention des
autorisations de
convenus
par PSU de
à élevé, élaboration d’un LEG et d’ODG
l’adéquation avec la
IBRMP soumis par PSS
Stratégie
à l’EPC pour • Une fois les
• Désignation du examen/décision autorisations
responsable obtenues, passer
• Réception via PSS de la à la signature
partenariat
décision finale de l’EPC
et mise en œuvre des
mesures idoines

26
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Définition et mise Vérifications préalables et Négociations et Autorisations et Mise en œuvre, suivi Établissement de rapports et
en route d’un projet évaluation/gestion des élaboration d’accords approbations et évaluation communication des résultats
de collaboration risques formels

• Prise de contact • Soumission d’un


Si partenaire d'exécution

• Demande et obtention de formulaire de demande • Demande et obtention de


la confirmation par le chef de vérifications • Concertation avec le l’autorisation du chef de
préalables à PSS avec fonctionnaire chargé l’unité proposante/
de l’unité proposante/
copie à PSU responsable de la • Mesure de
responsable de la des partenariats au
formulation l’avancement par
formulation de la pertinence sein de PSU ou au
programmatique • Réception des résultats • Demande et obtention rapport à des
niveau régional auprès de PSU de
des vérifications indicateurs et un plan
• Demande et obtention de • Négociation et l’autorisation voulue
confirmation par PSU de préalables et de de travail convenus
l’évaluation des risques, élaboration d’un • Obtention de l’autorisation
l’adéquation avec la accord d’exécution/
transmis par PSS de LEG, si requis
Stratégie coopération • Une fois les autorisations Communication
• Désignation du responsable
partenariat
• Si le risque est minimal,
passage à l’étape 3
obtenues, passer à la
signature de l’accord
des mises à jour
d’exécution/coopération sur le portail
• Si le risque est faible,
• Prise de contact
demande à PSS de CONNECT
• Élaboration d’un projet de
note conceptuelle
soumission à l’EPC pour • Demande et obtention de via PSU
examen/décision • Concertation avec le l’autorisation du chef de • Mesure de
• Demande et obtention de
l’unité proposante/ l’avancement par
Si consortium

l’approbation de la note • Si le risque est moyen à fonctionnaire chargé


responsable de la formulation rapport à des
conceptuelle par le chef de élevé, élaboration d’un des partenariats au • Demande et obtention des
l’unité proposante/ IBRMP soumis par PSS à sein de PSU ou au indicateurs et un plan
autorisations voulues de:
responsable de la l’EPC pour niveau régional PSR, lignes hiérarchiques
de travail convenus
formulation examen/décision • Négociation et A et B • Suivi de la mise en
• Demande et obtention de
élaboration d’un • Réception de l’autorisation œuvre de l’accord
confirmation par PSU de • Réception via PSS de la accord de consortium voulue auprès de LEG de consortium
l’adéquation avec la décision finale de l’EPC • Une fois les autorisations
Stratégie et mise en œuvre des obtenues, passer à la
• Désignation du responsable mesures idoines signature de l’accord de
partenariat
consortium

Définition et mise en Vérifications préalables et Négociations et Autorisations et Mise en œuvre, Établissement de rapports et
route d’un projet de évaluation/gestion des élaboration d’accords approbations suivi et évaluation communication des résultats
collaboration risques formels

• Prise de contact • Constitution de l’équipe • Demande et obtention de


• Élaboration d’un projet de • Soumission d’un formulaire spéciale du projet et saisie l’autorisation du chef de • Lancement des • Application des
Contribution financière

note conceptuelle de demande de vérifications de la note conceptuelle l’unité proposante/ opérations, mise en dispositions sur
• Demande et obtention de préalables à PSS avec responsable de la l’établissement de
dans le FPMIS œuvre et suivi
copie à PSR formulation
Si partenaires fournisseurs de ressources

confirmation par PSR de conformément aux rapports conformes au


l’adéquation avec la • Concertation avec le FLO • Obtention des autorisations
voulues conformément au dispositions du fonds Guide de la FAO sur le
Stratégie
• Réception des résultats des Guide de la FAO sur le cycle fiduciaire et au Guide de cycle des projets
• Désignation du • Négociation et élaboration
responsable partenariat vérifications préalables et de des projets la FAO sur le cycle des et communication des
d’un accord de contribution
• Demande et réception de l’évaluation des risques, • Une fois les autorisations mises à jour sur
projets
l’avis du FLO transmis par PSS • Élaboration de documents obtenues, signature de
le portail
de projet conformes au l’accord de contribution par
le directeur général adjoint CONNECT via PSU
• Si le risque est minimal, Guide de la FAO sur le
cycle des projets (DDG) chargé de l’axe
passage à l’étape 3
Partenariats et diffusion

• Si le risque est faible,


demande à PSS de soumission
à l’EPC pour examen/décision • Demande et obtention de
• Prise de contact • Concertation avec le l’autorisation du chef de l’unité
• Demande et obtention de fonctionnaire chargé des
Contribution en nature

proposante/responsable
l’approbation de la note • Si le risque est moyen à élevé, partenariats au sein de PSR de la formulation • Suivi de la mise en
conceptuelle par le chef de élaboration d’un IBRMP ou au niveau régional • Demande et obtention des œuvre de l’accord • Communication des
l’unité proposante/ soumis par PSS autorisations auprès des de contribution mises à jour sur le
responsable de la à l’EPC pour • Négociation et élaboration divisions concernées, selon que portail CONNECT
d’un accord de contribution de besoin
formulation examen/décision via PSU
avec l’appui du • Réception de l’autorisation
• Demande et obtention de
fonctionnaire chargé voulue auprès de LEG
confirmation par PSR de • Réception via PSS de la des partenariats au sein de • Une fois les autorisations
l’adéquation avec la décision finale de l’EPC et PSR ou au niveau régional obtenues, signature de l’accord
Stratégie mise en œuvre des mesures de contribution par le directeur
• Désignation du idoines général adjoint (DDG) chargé de
responsable partenariat l’axe Partenariats et diffusion

N. B.: Veuillez vous référer directement au PSR pour les accords de contribution financière et les accords de contribution en nature impliquant des fondations philanthropiques.

Pour un visuel présentant l’intégralité du processus, veuillez cliquer sur ce lien.

Étude de cas
Transformer une interaction avec le secteur privé en collaboration potentielle
Chargé de programme auprès du bureau de la FAO au Kenya, John participe à un événement consacré à l’agriculture
durable, à la faveur duquel il entre en contact avec une entreprise du secteur privé qui propose des prêts financiers
aux agriculteurs ruraux du Kenya. Le soutien aux agriculteurs via des opportunités d’investissement étant
précisément l’une des priorités du projet sur lequel John travaille, à l’issue de l’événement, il élabore un projet de
note conceptuelle dans lequel il propose une collaboration avec l’entreprise, dont il discute avec le Représentant de la FAO et le
fonctionnaire régional chargé des partenariats du Bureau régional de la FAO pour l’Afrique. Ils conviennent d’organiser une réunion
avec l’entreprise pour cerner plus précisément les possibilités de collaboration. Il en ressort que plusieurs projets et domaines
d’intérêt peuvent être envisagés pour une collaboration avec l’entreprise, conformément au Cadre stratégique et aux DPP associés,
et qu’un protocole d’accord pourrait donc être justifié. En tant que responsable contact, John se met en rapport avec PSU pour
confirmer l’adéquation du projet avec la Stratégie. Le Représentant de la FAO du Kenya nomme John responsable partenariat pour
cet accord de partenariat potentiel, qui prend la forme d’un protocole d’accord dans ce cas précis.

27
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Étape 1 de PSU chargé des partenariats; celles dirigées par un


bureau décentralisé sont attribuées à un fonctionnaire
Définition et mise en route d’un projet de régional chargé des partenariats. Le responsable
partenariat est incité à consulter le fonctionnaire chargé
collaboration des partenariats qui lui a été affecté (au sein de PSU ou
au niveau régional) pour obtenir des orientations sur les
Rôles intervenant à cette étape: processus et approches. Le responsable partenariat est
chargé de déterminer, avec PSU, l’instrument formel (le
type d’accord) le plus adapté à la collaboration proposée
(voir étape 3 pour plus de précisions), en prenant en
considération son importance stratégique, sa durée
et sa portée, la nature de ses activités, son impact et la
présence éventuelle d’une contribution financière ou en
nature.
Actions à cette étape:
Lorsque le responsable partenariat et le fonctionnaire
Prise de contact chargé des partenariats (au sein de PSU ou au niveau
régional) ont été désignés, ils épaulent le chef de l’unité
Élaboration d’un projet de note conceptuelle proposante/responsable de la formulation pour obtenir
confirmation de la pertinence programmatique.
Demande et obtention de l’approbation du
chef de l’unité proposante/responsable de la
formulation

Demande et obtention de confirmation par Adéquation avec la


PSU de l’adéquation avec la Stratégie
Stratégie
Désignation du responsable partenariat
La confirmation de l’adéquation avec la Stratégie relative
à la mobilisation du secteur privé est un critère important
En règle générale, l’étape 1 commence par une discussion s’appliquant à toutes les propositions de collaboration formelle
dans laquelle le responsable contact expose à son chef avec le secteur privé, notamment les protocoles d’accord, les
de bureau, centre ou division son intérêt pour une déclarations d’intention, les accords de contribution financière
et tout autre type d’accord.
collaboration éventuelle, suivie de la préparation
d’un projet de note conceptuelle, conformément aux L’examen de l’adéquation avec la Stratégie est effectué par
exigences définies dans la circulaire administrative le jury établi à cette fin par la Division des partenariats et de
2022/01. Dans la note conceptuelle, le responsable la collaboration au sein du système des Nations Unies (PSU),
contact doit clairement exposer les domaines d’intérêt lequel est présidé par le Directeur/la Directrice de la Division.
mutuel, les avantages potentiels et la valeur ajoutée de la La mission du jury est d’examiner les éléments pertinents de
collaboration envisagée. l’accord proposé et d’évaluer son adéquation globale avec la
Stratégie de la FAO relative à la mobilisation du secteur privé.
Ensuite, le responsable contact confirme auprès de son
Le jury se réunit chaque semaine pour évaluer toutes les
chef de bureau, centre ou division l’intérêt qu’il peut y
propositions de collaboration avec le secteur privé qui ont été
avoir à développer et mettre en œuvre la collaboration, reçues, en se fondant sur une liste de critères établie à cette
ainsi que la disponibilité des ressources nécessaires à fin, laquelle comprend par exemple l’étendue géographique
cette fin. Il y a également lieu de consulter sans délai PSU, de la collaboration envisagée ainsi que son impact et ses
qui éventuellement demandera au responsable contact bénéficiaires. Une note est attribuée pour chaque critère, et la
de remplir un formulaire d’adéquation avec la Stratégie note finale de la proposition correspond à la moyenne pondérée
pour déterminer la conformité de la proposition avec la calculée en fonction de coefficients prédéfinis.
Stratégie de la FAO relative à la mobilisation du secteur
Le jury accorde une attention particulière aux liens entre la
privé 2021-2025. proposition et le Cadre stratégique de la FAO, notamment
Une fois que PSU a confirmé la pertinence stratégique, le les quatre améliorations et les priorités établies à l’échelle
responsable contact est habituellement nommé responsable régionale et nationale. Il donne la priorité aux propositions dont
les résultats pour les petits exploitants et d’autres bénéficiaires
partenariat par le chef de l’unité proposante/responsable
sont transposables à grande échelle et qui comprennent
de la formulation. Le responsable partenariat assure une des activités devant être menées dans les pays ayant le plus
coordination au jour le jour du partenariat proposé. besoin de l’appui de la FAO. Seules les propositions recevant
une note supérieure ou égale à la note seuil peuvent donner
Dans la phase jusqu’au partenariat formel, PSU confie
lieu à un accord formel. Une fois l’adéquation avec la Stratégie
à l’un de ses fonctionnaires ou à un fonctionnaire
confirmée par PSU, le responsable de la formulation peut
régional chargé des partenariats la mission d’assister contacter la Division d’appui aux projets (PSS) pour que celle‑ci
le responsable partenariat. Les collaborations pilotées procède aux contrôles nécessaires.
par le Siège de la FAO sont attribuées à un fonctionnaire

28
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Veuillez noter que dans les cas où une note conceptuelle Si partenaire d’exécution
a déjà été préparée au moment de la demande de
vérifications préalables, cette note, qui intègre une Rôles intervenant à cette étape:
approbation programmatique par le chef de l’unité
proposante/responsable de la formulation,sert également
de confirmation de la pertinence programmatique aux
fins des vérifications préalables, ce qui évite d’avoir à
fournir des documents supplémentaires.

Si la note conceptuelle n’est pas requise, ou si elle n’est


pas encore disponible au moment de la demande de Actions à cette étape:
vérifications préalables (étape 2), la confirmation de
la pertinence programmatique par le chef de l’unité Prise de contact
proposante/responsable de la formulation doit être
transmise par écrit à PSS (conformément au paragraphe Demande et obtention de la confirmation
7 de la circulaire administrative 2022/01). par le chef de l’unité proposante/
responsable de la formulation de la
Lorsque le responsable partenariat a bouclé l’étape 1 pertinence programmatique
du processus, il peut passer à l’étape 2: Vérifications
Demande et obtention de confirmation par
préalables et évaluation/gestion des risques.
PSU de l’adéquation avec la Stratégie
Lorsque la procédure de recherche de fonds de Désignation du responsable partenariat
formulation est utilisée, cliquez sur ce lien et contactez la
messagerie du cycle des projets pour obtenir des conseils
et indications. Un partenaire d’exécution est une entité avec laquelle
un engagement implique des activités de mise en
œuvre de projet. Un accord de mise en œuvre est
Partenaire effectif signé pour la mise en œuvre/concertation conjointe
des activités respectives des parties dans le cadre
Manon voudrait proposer un partenariat stratégique de projets existants, sans transfert de fonds. Il peut
d’une durée de trois à cinq ans entre la FAO et une également servir “d’accord complémentaire» pour la
institution financière, dans le but de promouvoir les mise en œuvre d’activités entrant dans le cadre de la
investissements dans les petites et moyennes entreprises coopération tel que prévu par un protocole d’accord
et leur accès aux financements. Après quelques années (MoU) signé entre les parties.
de collaboration informelle avec cette entité, Manon
estime que la FAO a établi une relation solide fondée sur La pertinence stratégique d’un accord d’exécution est
la confiance. L’institution financière est très intéressée définie par les besoins du projet, du programme ou de
par une collaboration avec la FAO dans le domaine l’initiative considéré.
proposé, ainsi que par la possibilité d’explorer d’autres
Lorsque le responsable partenariat a bouclé l’étape 1
perspectives de travail collaboratif dans les domaines de
la lutte contre les risques liés au changement climatique
du processus, il peut passer à l’étape 2: Vérifications
et de la promotion des chaînes de valeur tenant compte préalables et évaluation/gestion des risques.
de la nutrition auprès de PME cibles. Convaincue que
cela pourrait être une excellente opportunité pour la FAO,
Manon envisage de formaliser cette collaboration par
Partenaire d’exécution
un protocole d’accord, l’exploration de domaines aussi Janani est une représentante de la FAO et son bureau met en
larges courant généralement sur au moins trois années. œuvre un projet visant à réduire le gaspillage alimentaire à
l’échelle du pays. La FAO souhaiterait faire participer un certain
En tant que responsable contact de la FAO et cheffe de
nombre d’acteurs locaux du secteur privé à la mise en œuvre
l’unité proposante à l’origine du projet de collaboration
conjointe d’activités spécifiques de plaidoyer prévues dans un
avec une entité du secteur privé, Manon contacte PSU et
horizon d’une année. Aucune contribution financière n’est prévue
demande confirmation de l’adéquation avec la Stratégie.
et à ce stade, il n’y a encore eu aucune discussion pour une
Dès réception de cette confirmation, elle affecte un
contribution plus large ou à plus long terme.
fonctionnaire à la fonction de responsable partenariat
technique chargé de suivre la collaboration. Après avoir pris contact avec une entreprise locale et confirmé
l’intérêt de celle-ci pour une participation active dans le projet,
Janani se met en relation avec PSU et demande confirmation
de l’adéquation avec la Stratégie. Dès réception de cette
confirmation, en tant que Représentante de la FAO et cheffe de
l’unité proposante/responsable de la formulation, elle affecte un
fonctionnaire à la fonction de responsable partenariat chargé
de suivre la collaboration. De même, en tant que représentante
de la FAO, elle confirme la pertinence programmatique. Janani a
bouclé cette étape.

29
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Si consortium Une association ou une


Rôles intervenant à cette étape: fédération du secteur privé
a pour membres des entreprises du secteur privé, mais
son statut juridique est celui d’une entité à but non lucratif.
Les associations sectorielles et professionnelles, les
fédérations et autres organisations cadres représentant
les intérêts du secteur privé peuvent jouer un rôle majeur
en encourageant l’adoption de pratiques durables au sein
Actions à cette étape: des entreprises et en orientant les stratégies, pratiques
et investissements qui contribuent à la réalisation des
Prise de contact ODD. Dans le secteur de l’agroalimentaire en particulier,
elles peuvent avoir un poids prépondérant dans l’action
collective en renforçant l’engagement de l’industrie en
Élaboration d’un projet de note
faveur de la réalisation des objectifs communs et en
conceptuelle maximisant l’échelle et l’impact des actions. La FAO,
qui collabore de longue date avec ces organisations
Demande et obtention de l’approbation de cadres du secteur privé, souhaite augmenter le nombre
la note conceptuelle par le chef de l’unité de ces collaborations dans la mesure où le risque que
proposante/responsable de la formulation l’Organisation confère une exclusivité ou un avantage indu
à certains des membres est considérablement atténué par
Demande et obtention de confirmation par rapport aux cas de figure impliquant une entité individuelle.
PSU de l’adéquation avec la Stratégie
Le processus menant à une collaboration avec des
Désignation du responsable partenariat associations professionnelles, fédérations et autres
organisations cadres est le même que pour une entité
individuelle du secteur privé. Le processus de sélection et
les vérifications préalables sont menés pour l’organisation
La FAO peut collaborer dans le cadre d’un consortium
cadre toute entière, mais il n’est pas exclu qu’un examen
(sans privilège aucun pour un quelconque membre du approfondi puisse faire ressortir un risque spécifique à
consortium). Un consortium est composé d’au moins collaborer avec un membre particulier. S’agissant des
deux entités commerciales, personnes ou organisations obligations contractuelles, les accords formels signés avec
– auxquelles peuvent s’ajouter d’autres acteurs étatiques des associations et autres organisations cadres doivent
ou non étatiques, le cas échéant – qui mutualisent leurs intégrer une clause établissant que l’accord avec la FAO
ressources, capacités et connaissances pour atteindre est passé uniquement avec l’organisation cadre et non pas
un objectif commun. Dans le cadre d’un partenariat avec ses membres à titre individuel, et que si la FAO devait
fondé sur un consortium, il est toujours entendu que les envisager une collaboration avec un membre particulier, un
parties ont signé un accord pour constituer celui ci. processus distinct de vérifications préalables serait lancé
et un accord séparé conclu entre la FAO et ce membre.
Par ailleurs, l’association/fédération du secteur privé
Accord de consortium doit veiller à ce que les objectifs et réalisations attendues
fixés dans les domaines de collaboration mutuellement
La FAO a établi un consortium avec le Conseil danois de l’agriculture convenus soient exécutés exclusivement par des membres
et de l’alimentation (DFAC) et Agriterra pour soutenir le en conformité avec la mission et le mandat de la FAO.
Gouvernement kényan dans l’élaboration d’une note conceptuelle
et d’une proposition de projet destinées à être présentées au Dans les cas où certaines activités spécifiques de la
Fonds vert pour le climat. La note conceptuelle et la proposition collaboration avec la FAO sont menées individuellement
de projet seront élaborées sur la base d’une note d’idée de projet par un membre d’une association professionnelle, ou
rédigée par la FAO en collaboration avec Agriterra, et approuvée bien lorsqu’un tel membre représente l’organisation
par l’autorité nationale désignée au Kenya du Fonds vert pour le de coordination dans son ensemble et qu’une certaine
climat. Enregistré dans le Système d’information sur la gestion du visibilité s’impose, il sera toujours fait référence à
Programme de terrain (FPMIS), conformément au Guide de la FAO l’organisation cadre.
sur le cycle des projets, le consortium prévoit des contributions à
un objectif et un projet communs. Des contributions financières
de la part des deux entités (le DFAC et Agriterra) sont prévues,
raison pour laquelle des accords de contribution ont été signés
avec chacune des entités. Le descriptif du projet et le mandat
donnés en annexe exposent clairement les rôles et responsabilités
Le fonctionnaire chargé des partenariats au sein de
de chacun des partenaires. En l’espèce, chacun d’eux assume la PSU ou au niveau régional apporte des conseils sur
charge de ses propres tâches et responsabilités conformément à les conditions d’une collaboration dans le cadre d’un
ses compétences, en plus des dispositions arrêtées bilatéralement consortium, ainsi que sur les risques potentiels d’une
dans l’accord de contribution. telle approche. En consultation avec LEG, PSU fournit

30
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

un modèle d’accord de consortium. Si l’accord juridique est Si le consortium intègre d’autres acteurs non étatiques,
établi par un ou plusieurs partenaires du consortium, PSU tels que des organisations non gouvernementales ou
consulte LEG sur l’utilisation du modèle d’accord fourni. des institutions de recherche, il convient de consulter
Parallèlement, le fonctionnaire chargé des partenariats au PSU. Si le consortium prévoit l’octroi d’une contribution
sein de PSU ou au niveau régional conseille le responsable financière d’un ou plusieurs membres du consortium
partenariat sur les autorisations requises au terme à la FAO, il y a lieu de suivre également le processus
des étapes 1 et 2. Pour le consortiums qui ne sont pas relatif aux accords financiers (voir le processus pour
composés uniquement de partenaires du secteur privé, il les partenaires fournisseurs de ressources avec une
est également nécessaire de consulter PSU. contribution financière). La FAO ne peut pas participer à
des consortiums dans lesquels sont envisagés l’allocation
et/ou le versement de fonds de la FAO à des entités du
secteur privé membres du consortium.
Lorsque le responsable partenariat a bouclé l’étape 1
Étude de cas du processus, il peut passer à l’étape 2: Vérifications
préalables et évaluation/gestion des risques.
Soumettre une
proposition Si partenaire fournisseur de ressources avec
une contribution financière
Mahmoud est le Représentant de la FAO au Soudan du
Sud. À ce titre, il a été approché par une entreprise privée, Rôles intervenant à cette étape:
Equatoria Teak Company (ETC), active dans la production
de café dans le pays, qui souhaiterait que la FAO rejoigne
un consortium comprenant ETC, ICCO Cooperation
et Humming Action for Peace and Development pour
mettre en œuvre un projet visant à offrir des emplois et
des moyens d’existence aux jeunes et aux femmes via la
production de café.

Le projet doit bénéficier du soutien de l’ambassade des Actions à cette étape:


Pays-Bas par l’intermédiaire de la Netherlands Enterprise
Agency (Agence néerlandaise pour l’entreprise), qui a Prise de contact
fourni un modèle d’accord à l’intention des partenaires du
consortium. Mahmoud prépare une note conceptuelle et Élaboration d’un projet de note conceptuelle
discute de la proposition avec le sous-directeur général
régional pour l’Afrique, abordant notamment les objectifs Demande et obtention de confirmation par
du projet, les domaines d’intérêt et le rôle potentiel de la PSR de l’adéquation avec la Stratégie
FAO, ainsi que ses responsabilités et obligations juridiques
au regard des autres partenaires du consortium. La Désignation du responsable partenariat
proposition ne prévoit la réception d’aucune contribution
financière par la FAO. Tous deux conviennent que cette Demande et réception de l’avis du chargé
collaboration constitue une excellente occasion compte de liaison pour le financement (FLO)
tenu de la pertinence des axes d’action proposés et de
leur concordance avec les travaux de la FAO dans le pays.

En tant que responsable contact, Mahmoud demande


Si partenaire fournisseur
que le sous-directeur général régional pour l’Afrique,
en tant que chef de l’unité proposante/responsable
de ressources avec une
de la formulation, confirme par écrit la pertinence contribution financière
programmatique de la collaboration proposée. Une
fois cette confirmation reçue, il soumet la proposition, La fondation Bill et Melinda Gates a fait une donation de
accompagnée du formulaire d’adéquation avec la 10 millions d’USD à la FAO pour soutenir la lutte contre
Stratégie, à PSU pour confirmation de sa conformité la recrudescence du criquet pèlerin en Afrique de l’Est.
à la Stratégie de la FAO relative à la mobilisation du Cette initiative a donné lieu à la signature d’un accord de
secteur privé. Après obtention de cette confirmation, contribution.
une demande d’examen du modèle d’accord proposé N. B.: Veuillez vous référer directement au PSR pour les accords
par la Netherlands Enterprise Agency est soumise à LEG de contribution financière et les accords de contribution en
pour confirmation du caractère acceptable pour la FAO nature impliquant des fondations philanthropiques.
des obligations juridiques proposées. Compte tenu de
l’importance et de l’impact potentiel de la collaboration,
Mahmoud décide d’endosser le rôle de responsable Quand PSR examine une proposition faisant mention
partenariat. Mahmoud a bouclé l’étape 1 et peut donc d’une contribution financière associée, un chargé de
passer à l’étape 2: Vérifications préalables et évaluation/ liaison pour le financement (FLO) de PSR conseille le
gestion des risques. responsable partenariat sur les modalités d’utilisation
des fonds fiduciaires et les obligations au regard du cycle
31
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

des projets. Le chargé de liaison partage également Quand PSR identifie une contribution en nature pendant
le modèle d’accord approprié. En outre, il apporte des l’examen d’une proposition, le fonctionnaire chargé
conseils sur les conditions dans lesquelles doit être des partenariats au sein de PSR ou au niveau régional
reçue une contribution financière du secteur privé, et les communique au responsable contact/responsable
risques potentiellement associés. Aucun partenariat ne partenariat le modèle approprié d’accord avec un
peut poursuivre sa phase de développement sans faire donateur. Aucun partenariat ne peut poursuivre sa phase
l’objet d’un cycle complet de vérifications préalables de développement sans faire l’objet d’un cycle complet
(étape 2). Le responsable partenariat doit parfaitement de vérifications préalables. Le fonctionnaire chargé
maîtriser les conditions particulières qui s’appliquent aux des partenariats au sein de PSR ou au niveau régional
contributions financières. conseille le responsable partenariat sur les autorisations
requises suite aux étapes 1 et 2. Pour que le processus
Si un projet répond aux critères d’une urgence, PSR d’approbation soit dûment achevé, l’autorisation de LEG
informe le responsable partenariat que c’est le bureau est toujours requise.
des urgences et de la résilience (OER) qui agira en tant
que chargé de liaison pour le financement. Si le partenariat avec contribution en nature répond
aux critères d’une urgence, PSR informe le responsable
Veuillez noter que dans les cas où une note conceptuelle partenariat que le bureau des urgences et de la résilience
a déjà été préparée au moment de la demande de doit être associé au processus et qu’il y a lieu de suivre la
vérifications préalables, cette note, qui intègre une procédure d’urgence accélérée.
approbation programmatique par le chef de l’unité
proposante/responsable de la formulation, sert également Veuillez noter que dans les cas où une note
de confirmation de la pertinence programmatique aux conceptuelle a déjà été préparée au moment de la
fins des vérifications préalables, ce qui évite d’avoir à demande de vérifications préalables, cette note,
fournir des documents supplémentaires. qui intègre une approbation programmatique par
le chef de l’unité proposante/responsable de la
Si la note conceptuelle n’est pas requise, ou si elle n’est formulation, sert également de confirmation de la
pas encore disponible au moment de la demande de pertinence programmatique aux fins des vérifications
vérifications préalables (étape 2), la confirmation de préalables, ce qui évite d’avoir à fournir des documents
la pertinence programmatique doit être transmise par supplémentaires.
écrit par le chef de l’unité proposante/responsable de la
formulation, pour que puisse démarrer le processus des Si la note conceptuelle n’est pas requise, ou si elle n’est
vérifications préalables de l’étape 2. pas encore disponible au moment de la demande de
vérifications préalables (étape 2), la confirmation de
Lorsque le responsable partenariat a bouclé l’étape 1 la pertinence programmatique doit être transmise par
du processus, il peut passer à l’étape 2: Vérifications écrit par le chef de l’unité proposante/responsable de la
préalables et évaluation/gestion des risques. formulation, pour que puisse démarrer le processus des
vérifications préalables de l’étape 2.
Si partenaire fournisseur de ressources avec
une contribution en nature Lorsque le responsable partenariat a bouclé l’étape 1
du processus, il peut passer à l’étape 2: Vérifications
préalables et évaluation/gestion des risques.
Rôles intervenant à cette étape:
.
Partenaire fournisseur
de ressources avec une
contribution en nature
Actions à cette étape: La FAO et la fondation Kühne se sont associées en 2014
pour améliorer la logistique humanitaire (les processus de
Prise de contact formation, planification, mise en œuvre et contrôle des flux
et du stockage économiques des biens et matériels) et pour
améliorer la préparation et la logistique en cas de situations
Demande et obtention de l’approbation de
d’urgence de niveau 3 (qui impliquent la mobilisation du
la note conceptuelle par le chef de l’unité
soutien sur l’ensemble du système humanitaire).
proposante/responsable de la formulation
N. B.: Veuillez vous référer directement au PSR pour les accords
de contribution financière et les accords de contribution en
Demande et obtention de confirmation par
nature impliquant des fondations philanthropiques.
PSR de l’adéquation avec la Stratégie

Désignation du responsable partenariat

32
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Détachements Le chef de l’unité proposante/responsable de la


formulation, appuyé par le responsable partenariat
Tant que cela ne donne lieu à aucun conflit d’intérêt, désigné, ne peut passer à l’étape 2 du processus de
les acteurs du secteur privé peuvent apporter leurs collaboration avec le secteur privé qu’après avoir
compétences et un soutien en nature, y compris des entièrement achevé l’étape 1, notamment en s’assurant
détachements au Siège et sur le terrain, dans des de la clarté du champ d’application, de l’alignement
domaines de collaboration choisis d’un commun accord stratégique et de la pertinence programmatique de la
et avec des objectifs et délais de réalisation clairement collaboration proposée. Les vérifications préalables
établis. En règle générale, les détachements sont opérés et évaluation/gestion des risques sont menées par
dans le cadre d’un accord de partenariat déjà existant. PSS, dont le rôle est d’aider les responsables à prendre
des décisions éclairées. La figure 12 montre le champ
Les procédures administratives relatives aux d’application du processus des vérifications préalables et
détachements doivent être suivies conformément aux évaluation/gestion des risques mené pour les projets de
instructions décrites dans la circulaire administrative collaborations avec le secteur privé (et autres acteurs non
2019/05 (AC2019/05) sur les accords pour le prêt à étatiques) dans leurs phases initiales. Avant de s’engager
la FAO de fonctionnaires et d’experts. Pour la signature dans une collaboration avec le secteur privé (et autres
de ces accords, veuillez consulter PSR et la Division des acteurs non étatiques), le chef de l’unité proposante/
ressources humaines (CSH). responsable de la formulation doit se rapprocher de PSS
pour lancer les vérifications préalables.

Étape 2
Vérifications préalables et évaluation/gestion des Les conclusions des contrôles
préalables et des évaluations des
risques risques sont valables pour une
durée de trois (3) ans. Il n’est pas
nécessaire de procéder à de nouveaux
Rôles intervenant à cette étape: contrôles si la portée et la nature de
la collaboration demeurent inchangées et si la
nouvelle collaboration proposée ne consiste qu’à
poursuivre les travaux menés dans les domaines
prévus au départ.

Actions à cette étape:


Envoi à PSS du formulaire de demande de
vérifications préalables, avec copie à PSU/PSR

Réception des résultats des vérifications


préalables et de l’évaluation des risques,
transmis par PSS

Si le risque est minimal, passage à l’étape 3

Si le risque est faible, demande à PSS de


soumission au Comité des collaborations et des
partenariats (EPC) pour examen/décision

Si le risque est moyen à élevé, élaboration


d’un plan relatif à l’évaluation des effets et des
avantages et à l’atténuation et la gestion des
risques (IBRMP), soumis par PSS à l’EPC pour
examen/décision

Réception via PSS de la décision finale de l’EPC


et mise en œuvre des mesures idoines

33
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

FIGURE 12: CHAMP D’APPLICATION DES VÉRIFICATIONS PRÉALABLES ET GESTION/ÉVALUATION DES RISQUES

LE PROCESSUS EST REQUIS POUR LE PROCESSUS N’EST PAS REQUIS POUR


• Toutes les collaborations potentielles avec le secteur Tout ce qui n’a pas été cité dans l’autre colonne, notamment:
privé et autres acteurs non étatiques
• Les membres du personnel de la FAO participant à des
• Toute nouvelle participation majeure à une collaboration événements, des comités, etc., dans l’exercice de leur
existante fonction, sans utilisation du logotype de la FAO
• Le renouvellement d’une collaboration arrivée à • Les fournisseurs de la FAO relevant de la Section 502 du
expiration lorsque les vérifications préalables n’ont pas Manuel (MS502)
été menées ou ont été menées avant la mise en place de
la nouvelle approche définie dans le cadre FRAME • Les prestataires de services de la FAO relevant de la Section
507 du Manuel (MS507) (protocoles d’accord)
• Le traitement de tout problème survenant au sujet d’une
collaboration en cours • Les acteurs étatiques

• Les partenaires opérationnels potentiels de la FAO • Les établissements universitaires et les instituts de
relevant de la Section 701 du Manuel (MS701) recherche intégralement financés sur fonds publics
• Les personnes privées

La modalité de mise en œuvre des partenariats opérationnels au titre de la Section 701 du Manuel (MS701) suit un processus simplifié de vérifications préalables et
évaluation des risques, sans examen de l’EPC:
• L’unité requérante soumet la demande complète de vérifications préalables au titre de la modalité de mise en œuvre des partenariats opérationnels,
accompagnée d’une déclaration du partenaire opérationnel (MS701, Annexe 7), à PSS à FAO-Engagements@fao.org.
• PSS envoie les résultats des vérifications préalables et de l’évaluation des risques à l’unité requérante, avec copie à l’équipe de la modalité de mise en
œuvre des partenariats opérationnels.
• Il n’y a pas d’examen de la part de l’EPC, cette opération faisant l’objet d’un processus distinct, conformément à la MS701.

Le positionnement du logotype sur les produits associés doit être conforme aux Politique et directives relatives au logotype de la FAO.

FIGURE 13. PRINCIPAUX ÉLÉMENTS DU DÉROULEMENT DES VÉRIFICATIONS PRÉALABLES

La figure 13 présente les principaux éléments du L’examen des vérifications préalables établit une
déroulement des vérifications préalables, dans l’ordre classification des entités examinées du point de vue de
chronologique. Contrairement à ce qui passe dans les leur niveau perçu de risque d’atteinte à la réputation –
autres étapes, les différentes tâches à mener dans minimal, faible, moyen ou élevé –, après quoi le processus
l’étape 2 pour les collaborations formelles sont les mêmes des vérifications préalables suit les tâches requises pour
pour tous les types de collaboration (voir la liste des chaque niveau de risque.
actions pour l’étape 2 ci-avant), mais il y a un processus
distinct pour les partenaires opérationnels potentiels Le processus des vérifications préalables et évaluation/
relevant de la Section 701 du Manuel (voir l’encadré sur gestion des risques comprend une phase de pré-examen
la modalité de mise en œuvre des partenariats formels (réalisée au préalable à l’étape 1) visant à garantir
relevant de la Section 701 du Manuel). la pertinence programmatique des collaborations
proposées, leur alignement avec la Stratégie, et leur

34
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

capacité à produire des effets. La confirmation de la • L’EPC examine le cas; éventuellement, il peut
pertinence programmatique est prononcée par le chef être demandé au chef de l’unité proposante/
de l’unité proposante/responsable de la formulation responsable de la formulation de faire une
conformément au paragraphe 7 de la circulaire présentation de trois à quatre minutes à
administrative 2022/01, alors que l’alignement avec la l’EPC; l’EPC prend une décision.
Stratégie de mobilisation du secteur privé et la capacité • PSS notifie la décision de l’EPC au chef
à produire des effets sont confirmés par le fonctionnaire de l’unité proposante/responsable de la
chargé des partenariats de PSU avant soumission aux formulation, avec copie au directeur de PSU/
vérifications préalables. directeur de PSR.

Après la phase de pré-examen et avant toute collaboration Note: Le cas échéant, PSS peut contacter le chef de
avec une entité du secteur privé (ou autres acteurs non l’unité proposante/responsable de la formulation ou
étatiques), le chef de l’unité proposante/responsable de la le fonctionnaire chargé des partenariats au sein de
formulation, assisté du responsable partenariat nommé, PSU ou PSR ou au niveau régional pour demander des
doit soumettre à PSS, le cas échéant, le formulaire de éclaircissements sur la configuration envisagée pour la
demande des vérifications préalables, avec copie au collaboration et/ou des informations supplémentaires
directeur de PSU/directeur de PSR. pour achever l’examen.

À ce stade, PSS procède aux vérifications préalables sur Participation de l’EPC: pour les cas présentant un
l’entité dans le contexte de la collaboration proposée, puis niveau de risque faible (à titre provisoire), moyen ou
un code couleur correspondant au niveau de risque est élevé, l’EPC prend part à l’évaluation et à la décision.
attribué à la proposition: vert = risque minimal; jaune = Les décisions de l’EPC sont adoptées par consensus.
risque faible; orange = risque moyen; rouge = risque élevé Au terme du processus, l’EPC peut: i) approuver; ii) ne
– après examen et analyse en fonction d’un ensemble pas approuver; iii) approuver avec des conditions (par
spécifique de critères. exemple, l’intégration des éléments d’atténuation des
risques de l’IBRMP dans l’instrument juridique, ou la
Comme indiqué précédemment, c’est le niveau de risque limitation de la portée géographique de la collaboration,
qui détermine le déroulement des opérations suivantes. ou la clarification des rôles ou de la palette des activités
devant être menées); ou iv) transmettre la question au
Risque minimal Directeur général.
• PSS transmet le résultat des vérifications
préalables et de l’évaluation des risques au Le plan relatif à l’évaluation des effets et des
chef de l’unité proposante/responsable de la avantages et à l’atténuation et la gestion des risques
formulation, avec copie à PSU/PSR.
(IBRMP): pour les cas présentant un niveau de risque
• Le chef de l’unité proposante/responsable moyen ou élevé l’IBRMP représente un élément important
de la formulation, assisté du responsable du processus des vérifications préalables et évaluation/
partenariat, peut alors passer à l’étape 3. gestion des risques. Il s’agit d’un document bref et
Risque faible structuré qui éclaire et précise les avantages et l’impact
• PSS transmet par message électronique le attendus de la proposition, tout en détaillant les mesures
résultat des vérifications préalables et de d’atténuation des risques pour chaque grand risque
l’évaluation des risques à l’EPC, pour examen identifié dans le processus des vérifications préalables,
et décision (à titre provisoire). ainsi que la structure de gestion proposée pour garantir
• PSS notifie la décision de l’EPC au chef la bonne gestion des risques pendant la mise en œuvre.
de l’unité proposante/responsable de la C’est au chef de l’unité proposante/responsable de la
formulation, avec copie à PSU/PSR. formulation (avec l’assistance du responsable partenariat
s’il y a lieu) qu’il appartient de préparer l’IBRMP, avec le
Risque moyen ou élevé soutien de PSU/PSR.
• PSS demande au chef de l’unité proposante/
responsable de la formulation d’élaborer un L’IBRMP comporte deux grandes sections (voir figure 14):
IBRMP. • La première a pour objectif de faire ressortir
la valeur ajoutée de la proposition (les effets
• Le chef de l’unité proposante/responsable de et avantages escomptés, avec les indicateurs
la formulation élabore l’IBRMP, avec l’aide du pertinents).
responsable partenariat et de PSU/PSR, puis
le transmet à PSS. • La seconde met l’accent sur les actions
effectives d’atténuation et de gestion des
• PSS transmet le résultat des vérifications risques au regard de ceux identifiés dans
préalables et de l’évaluation des risques, l’évaluation menée par le directeur de PSS
ainsi que l’IBRMP, à l’EPC, pour examen et dans la phase d’examen. Pour des exemples de
décision. risques courants et de mesures d’atténuation
pertinentes, reportez-vous à la figure 15.

35
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

FIGURE 15: EXEMPLES DES RISQUES ET MESURES D’ATTÉNUATION FRÉQUEMMENT


Étude de cas RELEVÉS DANS LES IBRMP

Vérifications préalables, Définition insuffisante/champ d’application trop large


évaluation des risques et le
Comité des collaborations et
des partenariats (EPC) Avantage déloyal/exclusivité
Juan est le Représentant de la FAO également responsable
contact d’une proposition de collaboration avec une
• Accord non exclusif
entité du secteur privé en République dominicaine. Il a • Appel à manifestation d’intérêt
bouclé l’étape 1 pour un projet de collaboration avec une
jeune entreprise prometteuse qui a imaginé des solutions • Diffusion publique des informations générées, pour empêcher qu’une quelconque
partie prenante ait un accès exclusif à des données essentielles
innovantes pour l’emploi des jeunes dans l’agriculture à
l’échelle de tout le pays. Il s’agit d’un projet tout à fait en
phase avec le CPP et parfaitement aligné avec les DPP • Mesures pour s’assurer que les supports de communication et documents
commerciaux ne donnent pas l’impression que la FAO soutient l’entité, ses produits
du Cadre stratégique. Par ailleurs, Juan a reçu de PSU ou ses services
confirmation de l’alignement avec la Stratégie, assortie
du conseil de soumettre à PSS une demande d’examen
de l’entité. En tant que Représentant de la FAO et chef de
• Attribution des responsabilités du responsable partenariat; Système mondial
de gestion des ressources (GRMS); mécanismes permettant de faire remonter
l’unité proposante/responsable de la formulation, Juan l’information sur les risques
décide d’endosser le rôle de responsable partenariat
compte tenu de l’importance de cette collaboration.
Influence indésirable
Juan procède donc aux vérifications préalables
et à l’évaluation des risques, avec le soutien du • Mesures pour s’assurer que le partenaire potentiel n’obtient pas un pouvoir de
décision sur certaines initiatives, ou qu’il n’influence pas les orientations ou la
fonctionnaire régional chargé des partenariats, avant position de la FAO sur des questions scientifiques ou techniques
de soumettre le formulaire dûment renseigné à PSS, à
FAO-Engagements@fao.org, avec copie à PSU, à PSU-
Director@fao.org.
• Limitation de la collaboration aux seuls objectifs des domaines de coopération
définis

Après examen par PSS, Juan reçoit les résultats qui font • Mise en exergue dans l’accord des rôles et responsabilités clairement et
distinctement définis
ressortir un niveau de risque faible pour cette entité. Il ne
lui est pas demandé de préparer un IBRMP, mais il doit
néanmoins attendre la décision de l’EPC au sujet de cette • Attribution des responsabilités du responsable partenariat; Système mondial
de gestion des ressources (GRMS); mécanismes permettant de faire remonter
collaboration avant de pouvoir poursuivre le projet ou de
négocier avec l’entité. Dès qu’il est informé de la décision l’information sur les risques
de l’EPC, Juan peut passer à l’étape 3 et continuer à
développer la collaboration proposée. Risques liés à l’utilisation de données (personnelles) et de droits de propriété intellectu-
elle

FIGURE 14: STRUCTURE DE L’IBRMP • Intégration dans le contrat de clauses de protection des données et droits de
propriété intellectuelle
SECTION I SECTION II
Mise en évidence de la valeur Mesures effectives d’atténuation et de • Limitation du champ d’application et pilotage
ajoutée gestion des risques • Diffusion publique des informations générées dans le cadre du projet, pour
empêcher qu’une quelconque partie prenante ait un accès exclusif à des données
Nom complet de l’entité Principaux risques identifiés essentielles
Effets et avantages Plan d’atténuation des risques proposé
Effets attendus Structure de gestion des risques proposée • Attribution des responsabilités du responsable partenariat; Système mondial
de gestion des ressources (GRMS); mécanismes permettant de faire remonter
Avantages Calendrier du suivi et de l’établissement des
rapports l’information sur les risques
Indicateurs
Entités opérant dans des secteurs à haut risques et risques environnementaux, sociaux
et de gouvernance

• Mise en œuvre d’une combinaison des mesures ci-avant

• Attribution des responsabilités du responsable partenariat; Système mondial


de gestion des ressources (GRMS); mécanismes permettant de faire remonter
l’information sur les risques

36
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

L’IBRMP est examiné par l’EPC, en même temps Note: Les divisions PSU/PSR et PSS doivent
que les vérifications préalables et l’évaluation des systématiquement être consultées avant toute
risques, pour s’assurer que les avantages l’emportent prolongation ou modification d’un accord existant,
sur les risques atténués. Si l’EPC valide un projet de de façon à déterminer s’il y a lieu d’entreprendre
collaboration, les éléments contenus dans l’IBRMP, un nouveau processus de vérifications préalables,
ainsi que les éventuelles conditions/recommandations conformément au cadre FRAME et à la circulaire
supplémentaires formulées par l’EPC, sont intégrés administrative 2022/01. S’il est procédé à de nouvelles
dans les documents juridiques et autres documents vérifications et que le profil de risque du partenaire qui
formalisant la collaboration. en découle impose de soumettre la proposition à l’EPC,
et que celui-ci propose d’assortir la collaboration de
Le chef de l’unité proposante/responsable de la conditions, ces conditions seront traitées comme une
formulation, avec l’appui du responsable partenariat, modification (voir section sur les prolongations et les
ne peut passer à l’étape 3 qu’après avoir bouclé avec amendements).
succès le processus des vérifications préalables et
d’évaluation/gestion des risques, avec l’autorisation de
l’EPC pour les projets à risque faible (à titre provisoire),
moyen et élevé.

Étude de cas
L’importance d’un IBRMP mûrement réfléchi
Chargé de programme au sein de la division technique au Siège de la FAO, Joshua travaille sur une proposition de
projet intervenant dans le cadre d’un consortium avec une organisation mondiale de recherche et d’autres acteurs non
étatiques. L’organisation mondiale de recherche est le donateur du projet chargé d’acheminer les fonds de l’Agence des États-Unis pour
le développement international (USAID).

Nommé responsable partenariat par le directeur de sa division, Joshua suit les étapes indiquées dans ce guide et soumet la demande
de vérifications préalables à PSS par l’intermédiaire du bureau de son directeur. Pendant l’examen, PSS relève un manque de clarté
dans la structure de la proposition, ainsi que du point de vue de la participation des différentes entités dans le consortium.

Joshua et le directeur de sa division fournissent des informations supplémentaires et PSS mène à bien les vérifications préalables et
l’évaluation des risques. Cet examen fait ressortir un niveau de risque très élevé pour deux des entités du secteur privé proposées pour
la collaboration au sein du consortium (l’une d’elles est même signalée comme étant en infraction avec les principes du Pacte mondial
des Nations Unies); en revanche, les risques associés à l’entité principale recevant les fonds sont moins graves. En conséquence, PSS
attribue à la proposition un niveau de risque élevé, en se fondant sur les critères décrits dans le cadre FRAME.

À la lumière de ces résultats, et dans le but d’apporter des mesures d’atténuation, Joshua et son équipe contactent PSS pour un retour
d’information, puis décident de revoir la proposition et les plans de travail du projet, afin d’y intégrer les mesures d’atténuation efficaces
et éprouvées décrites dans l’IBRMP.

Dans l’architecture révisée de la proposition et les mesures d’atténuation du plan:

• La FAO se limite à collaborer directement avec le donateur du projet (l’organisation de recherche), dont l’unique responsabilité est
de diriger le consortium et la collaboration avec les entités du secteur privé.

• La FAO a un rôle technique distinct, sans relation fiduciaire aucune avec ces acteurs.

• La FAO garantit que l’accord stipulera clairement que ni le donateur du projet ni aucune des entités mentionnées n’auront le droit
de donner accès à des structures décisionnelles de la FAO ou d’influer sur ses politiques ou sa position sur telle ou telle question
scientifique ou technique.

• S’agissant des procédures de achat de la FAO, le projet proposé ne confère aucun avantage déloyal, ni aucune relation privilégiée,
à l’une ou l’autre des entités du consortium.
Le projet de collaboration est ensuite soumis à l’EPC, avec les vérifications préalables et évaluation des risques ainsi que l’IBRMP,
pour examen et décision. Le directeur de la division de Joshua est invité à exposer brièvement à l’EPC la situation et les mesures
d’atténuation des risques proposées dans le plan, puis à répondre aux demandes de clarification des membres de l’EPC. Au cours
de l’entretien, les membres saluent les mesures judicieuses élaborées pour atténuer les risques identifiés au cours les vérifications
préalables. Ils suggèrent de renforcer certaines des mesures proposées, puis de consulter LEG pour s’assurer que les mesures et les
recommandations de l’EPC sont dûment retranscrites dans l’accord final.

Joshua peut alors passer à la finalisation de la collaboration proposée, en suivant les processus habituels (étapes 3 à 6).

37
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Étape 3 Partenaire effectif


Négociation et élaboration d’accords formels
Rôles intervenant à cette étape:
Une fois les vérifications préalables terminées et
conformément à l’approbation, le chef de l’unité
proposante/responsable de la formulation, avec le
soutien du responsable partenariat, peut entamer l’étape
3 – négociation et élaboration d’accords formels. Dans
cette étape, le chef de l’unité proposante/responsable
de la formulation, avec le soutien du responsable
partenariat, travaille avec les entités concernées pour Actions à cette étape:
déterminer l’instrument approprié pour la collaboration
envisagée. En règle générale, cette pratique débouche Concertation avec le fonctionnaire chargé
sur une phase de négociation à laquelle participent le des partenariats au sein de PSU ou au niveau
partenaire potentiel ou effectif et la FAO. Pour veiller à ce régional
que rien ne soit omis ou négligé, il est important que le
fonctionnaire chargé des partenariats au sein de PSU ou Négociation et élaboration d’un accord et d’un
au niveau régional prenne part aux négociations. plan de travail conjoint

Le responsable partenariat reçoit le soutien du


fonctionnaire chargé des partenariats au sein de PSU ou À l’étape 3, toutes les collaborations formelles avec
au niveau régional pour élaborer l’accord adapté. Il existe des partenaires effectifs nécessitent la négociation et
quatre grands types d’accord pour les collaborations l’élaboration d’un protocole d’accord ou d’un accord
formelles sans contribution financière ou en nature: lettre de même nature. Juridiquement contraignants pour
d’intention, protocole d’accord, accord d’exécution/ les parties, les protocoles d’accord établissent un
coopération, accord de consortium. Les collaborations cadre général dans lequel s’inscrit la collaboration.
formelles avec contribution financière ou en nature Ils sont généralement accompagnés d’un plan de
donnent lieu à la signature d’accords de contribution. travail annuel détaillé. Ils ne peuvent entraîner aucun
engagement financier de la part de l’Organisation.
Partenaire potentiel Veuillez vous référer à la circulaire administrative
2022/01 consacrée aux procédures relatives à la
préparation, l’autorisation, la signature et l’archivage
Rôles intervenant à cette étape: de ces accords.

Si partenaire d’exécution
Rôles intervenant à cette étape:

Actions à cette étape:


Concertation avec le fonctionnaire chargé des
partenariats au sein de PSU ou au niveau régional
Actions à cette étape:
Négociation et élaboration d’une lettre
d’intention
Concertation avec le fonctionnaire chargé
des partenariats au sein de PSU ou au
À l’étape 3, toutes les collaborations formelles niveau régional
avec des partenaires potentiels nécessitent la
Négociation et élaboration d’un accord
négociation et l’élaboration d’une lettre d’intention.
d’exécution/coopération
Les lettres d’intention actent la volonté des parties de
concrétiser une collaboration future. Cet instrument
ne peut contenir aucune disposition traduisant un À l’étape 3, toutes les collaborations formelles avec
engagement contraignant faisant obligation aux parties des partenaires d’exécution nécessitent la négociation
d’entreprendre des activités spécifiques. Si les parties et l’élaboration d’un accord d’exécution/coopération.
décident de collaborer, un autre type d’accord doit être Ces instruments peuvent être utilisés pour mener des
conclu, généralement un protocole d’accord. activités dans le cadre d’un projet ou programme existant,
ou dans le cadre d’un protocole d’accord (ou accord de
38
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

même nature) existant. Leur durée ne peut excéder celle Si partenaire fournisseur de ressources avec
du projet, du programme ou de l’accord dans le cadre
duquel ils s’inscrivent, et ils ne doivent entraîner aucune
une contribution financière7
obligation financière pour l’Organisation. Ces accords
sont exclus du champ d’application de la circulaire Rôles intervenant à cette étape:
administrative 2022/01.

Si consortium
Rôles intervenant à cette étape:
Actions à cette étape:
Constitution de l’équipe spéciale du projet et
saisie de la note conceptuelle dans le FPMIS9

Concertation avec le chargé de liaison pour le


Actions à cette étape: financement (FLO)

Concertation avec fonctionnaire chargé des Négociation et élaboration d’un accord de


partenariats au sein de PSU ou au niveau contribution
régional
Élaboration de documents de projet conformes
Négociation et élaboration d’un accord de au Guide de la FAO sur le cycle des projets
consortium

À l’étape 3, si la collaboration a été approuvée par le


À l’étape 3, toutes les collaborations formelles formalisant Comité des collaborations et des partenariats (EPC), le
un consortium nécessitent la négociation et l’élaboration chef de l’unité à l’origine de la proposition/le responsable
d’un accord de consortium. Si l’utilisation d’un modèle de la formulation doit constituer l’équipe spéciale du
extérieur à la FAO est proposée par l’un des partenaires, projet et saisir la note conceptuelle dans le Système
ou si celle-ci constitue une condition imposée par un d’information sur la gestion du Programme de terrain
donateur potentiel, il est nécessaire que l’accord/ (FPMIS) en vue de l’approbation du processus. Toutes
instrument proposé soit examiné par LEG. Les rôles et les collaborations formelles avec contribution financière
responsabilités de toutes les parties, et en particulier de de partenaires fournisseurs de ressources nécessitent la
la FAO, doivent être clairement précisés dans l’accord. La négociation et l’élaboration d’un accord de contribution.
durée de l’accord doit être limitée à celle de l’activité ou Un chargé de liaison pour le financement (FLO)
du projet commun, et dûment stipulée dans le document. spécifiquement nommé apporte son appui au processus.
Les différentes étapes pour la définition, la formulation
Par ailleurs, si un consortium doit recevoir une contribution et l’évaluation des documents de projet et de l’accord de
financière de l’un des partenaires ou donateurs, un contribution sont décrites dans le Guide de la FAO sur le
accord de contribution doit être négocié, conformément cycle des projets et sont obligatoires pour tous les projets
au processus applicable aux partenaires fournisseurs de (le présent guide n’annulant ni ne remplaçant le Guide de
ressources, abordé ci-après. la FAO sur le cycle des projets).

Pour les accords avec contribution financière, il est


nécessaire d’élaborer et évaluer le document du projet
et l’accord de contribution conformément à la procédure
détaillée dans le Guide de la FAO sur le cycle des projets.
La FAO ne peut recevoir des fonds d’une entité du
secteur privé ou d’un acteur non étatique qu’en vertu
d’un accord de fonds fiduciaire. Comme pour toutes les
autres contributions de fonds fiduciaires, une proposition
de projet (note conceptuelle) doit être préparée
conformément au Guide de la FAO sur le cycle des projets.

7 Veuillez vous reporter au Guide de la FAO sur le cycle des projet.


8 Cette étape est décrite dans la phase 1 du Manuel sur le cycle des projets dans le Guide de la FAO sur le cycle des projets, qui indique à qui il revient de donner
l’ap-probation.
39
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Si partenaire fournisseur de ressources avec


une contribution en nature
Rôles intervenant à cette étape:
Étude de cas
Collaboration formelle
avec une contribution
financière
Avec le soutien d’une entreprise de technologie,
Actions à cette étape: l’unité de gestion forestière travaille sur un projet
visant à développer des systèmes nationaux de
Concertation avec le fonctionnaire chargé
surveillance au sein du Bureau régional pour l’Europe
des partenariats au sein de PSR ou au
et l’Asie centrale (REU). L’entité s’est engagée à
niveau régional
contribuer au projet à hauteur de 2 millions d’USD.
Pour ce projet, Viktor est nommé responsable
Négociation et élaboration d’un accord de
partenariat. Viktor prépare une note conceptuelle
contribution avec l’appui du fonctionnaire
qu’il transmet au chef de son unité proposante/
chargé des partenariats au sein de PSU ou
responsable de la formulation; ensuite, avec le feu
au niveau régional
vert de celui-ci, il travaille avec le fonctionnaire
chargé des partenariats de PSR/REU pour obtenir
À l’étape 3, toutes les collaborations formelles avec des l’autorisation de PSS sur les vérifications préalables.
partenaires fournisseurs de ressources nécessitent la Une fois la proposition de collaboration approuvée,
négociation et l’élaboration d’un accord de contribution. Viktor constitue l’équipe spéciale du projet, saisit
Cet accord intègre des dispositions contractuelles types la note conceptuelle dans le FPMIS et élabore, avec
reconnaissant les privilèges et immunités de la FAO, ainsi le chargé de liaison pour les questions financières,
que d’autres conditions importantes garantissant que l’accord de contribution financière et les documents
la FAO n’encourt aucun risque financier ou fiduciaire. La relatifs au projet.
FAO a un format d’accord de contribution type pour les
partenaires du secteur privé, qui doit en principe être
utilisé pour tous ces accords (voir figure 16). Pour chaque
cas, une concertation doit être menée avec PSR et LEG
pour déterminer l’instrument le plus approprié.

Étude de cas
Transformer une interaction avec le secteur privé en collaboration potentielle

Responsable partenariat nommée pour un projet de partenariat avec Zubair SEC à Oman, Mirna a bouclé les étapes 1 et 2.
À ce stade, elle a donc l’approbation du chef de son unité proposante/responsable de la formulation, la confirmation écrite
par PSU de l’alignement du projet avec la Stratégie, et l’approbation sans conditions de l’EPC. Elle peut à présent passer aux
négociations et commencer à élaborer un protocole d’accord et un plan de travail.

Compte tenu de la nature des activités proposées et des domaines d’intérêt thématiques, Mirna consulte les fonctionnaires
techniques spécialisés de la FAO Oman, du Bureau régional pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord (RNE) et du Siège pour
leur éclairage technique, en les faisant participer aux discussions avec Zubair SEC. Le fonctionnaire chargé des partenariats
de RNE prend pleinement part au processus, après avoir reçu toutes les indications nécessaires. Les activités et le calendrier
de la collaboration sont fixés au cours des discussions, et des projets de protocole d’accord et de plan de travail sont rédigés,
sur la base des modèles fournis par PSU. Après discussion et examen en interne, les deux documents sont transmis à Zubair
SEC pour examen.

Mirna a reçu et examiné les contributions de Zubair SEC sur les projets de protocole d’accord et de plan de travail et, sur la
base de la recommandation du fonctionnaire chargé des partenariats au sein de PSU ou au niveau régional, elle peut passer
à l’étape 4.

40
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Étape 4
Partenaire effectif
Autorisations et approbations
La FAO a signé un protocole d’accord avec Paradise Foods, une
grande entreprise de transformation de produits alimentaires de
Partenaire potentiel Papouasie-Nouvelle-Guinée, pour collaborer à l’élaboration de
programmes de certification à destination des petits producteurs
de cacao et améliorer les produits à base de cacao, avec pour
Rôles intervenant à cette étape: objectif de créer de nouveaux débouchés rémunérateurs pour les
petits producteurs et de réduire la pauvreté rurale.

Signature par le Directeur général, mais ce dernier peut


déléguer la signature directement au chef d’axe de travail
ou à toute autre autorité appropriée.
Actions à cette étape:
Une fois la collaboration approuvée par l’EPC, l’accord de
Demande et obtention de l’approbation du partenariat doit obtenir d’autres autorisations internes,
chef de l’unité proposante/responsable de la conformément à la circulaire administrative 2022/01 sur
formulation les procédures relatives à la préparation, l’autorisation, la
signature et l’archivage des accords. Pour les contributions
Demande et obtention des autorisations financières, il y a lieu de suivre les indications du Guide de
voulues de: PSU, lignes hiérarchiques A et B la FAO sur le cycle des projets.
Demande et obtention de l’autorisation de
Pour les accords formels sans contributions financières
LEG et, le cas échéant, de l’autorisation
d’ODG9 ou en nature entrant dans le champ de la circulaire
administrative 2022/01, les membres de l’équipe de
Une fois les autorisations obtenues, les direction centrale de lignes hiérarchiques A et B ou sous-
parties peuvent passer à la signature de la directeurs généraux/responsables régionaux et LEG
lettre d’intention doivent donner leur autorisation. Si le chef de l’unité
proposante/responsable de la formulation est au Siège,
des autorisations écrites des membres de l’équipe
Signature par le Directeur général, mais ce dernier peut de direction centrale de lignes hiérarchiques A et B
déléguer la signature directement au chef d’axe de travail doivent être obtenues. Si le chef de l’unité proposante/
ou à toute autre autorité appropriée. responsable de la formulation est un bureau sous-régional
ou un bureau de pays, une autorisation écrite du sous-
directeur général/responsable régional doit être obtenue.
Partenaire effectif
Par l’intermédiaire du responsable contact, le protocole
Rôles intervenant à cette étape: d’accord, le plan de travail et autres documents d’appui
proposés sont soumis au directeur de PSU pour
transmission à LEG en vue de leur autorisation. Le cas
échéant, OCC examine les clauses relatives à la propriété
intellectuelle et la visibilité contenues dans ces accords,
si des modifications sont requises par rapport aux
clauses standard (transmettre les demandes à OCCP-
Clearance@fao.org). LEG fait suivre le projet d’accord à
Actions à cette étape: ODG pour approbation finale et, s’il y a lieu, délégation de
pouvoir pour signature au nom de l’Organisation. Après
Demande et obtention de l’autorisation du signature, le responsable partenariat doit soumettre
chef de l’unité proposante/responsable de la
l’accord aux archives et fonds documentaires appropriés,
formulation
notamment FAO-CONNECT@fao.org, LEG-Registry@fao.
Demande et obtention des autorisations voulues org et Signed-Agreements@fao.org, puis passer à la suite
de: PSU, lignes hiérarchiques A et B des activités de la collaboration.

Demande et obtention des autorisations de LEG


et d’ODG

Une fois les autorisations obtenues, les parties


peuvent passer à la signature

9 L’autorisation d’ODG est uniquement requise pour les lettres d’intention complexes et présentant un caractère sensible, en fonction du champ d’application de la
collaboration envisagée et des attentes que peut éventuellement susciter ladite lettre d’intention.

41
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Si partenaire d’exécution Si partenaire fournisseur de ressources avec


une contribution financière
Rôles intervenant à cette étape:
Rôles intervenant à cette étape:

Actions à cette étape:


Actions à cette étape:
Demande et obtention de l’autorisation du
chef de l’unité proposante/responsable de la Demande et obtention de l’approbation du
formulation chef de l’unité proposante/responsable de la
formulation
Demande et obtention des autorisations
voulues auprès de PSU Obtention des autorisations voulues
conformément au Guide de la FAO sur le cycle
Demande et obtention des autorisations des projets
auprès de LEG, si requis
Une fois les autorisations obtenues, signature
Une fois les autorisations obtenues, les parties de l’accord de contribution par le Directeur
peuvent passer à la signature de l’accord général adjoint (DDG) chargé de l’axe
d’exécution/coopération Partenariats et diffusion

Pour les accords avec contribution financière, il est


Si partenaire d’éxecution: Veuillez noter que l’approbation
nécessaire d’élaborer et évaluer le document du projet
du LEG n’est nécessaire que s’il y a des modifications
et l’accord de contribution conformément à la procédure
proposées au modèle standard de l’accord de mise en
détaillée dans le Guide de la FAO sur le cycle des projets.
œuvre.
La FAO ne peut recevoir des fonds d’une entité du
secteur privé ou d’un acteur non étatique qu’en vertu
Si consortium d’un accord de fonds fiduciaire. Comme pour toutes les
autres contributions de fonds fiduciaires, une proposition
Actions à cette étape: de projet (note conceptuelle) doit être préparée
conformément au Guide de la FAO sur le cycle des projets.

Actions à cette étape:


Demande et obtention de l’autorisation du
chef de l’unité proposante/responsable de la
formulation

Demande et obtention des autorisations


voulues de: PSU, lignes hiérarchiques A et B

Obtention de l’autorisation voulue auprès de


LEG 10

Une fois les autorisations obtenues, les


parties peuvent passer à la signature de
l’accord de consortium

10 Si le champ d’application du consortium va au-delà d’un projet, l’autorisation d’ODG s’applique.

42
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Si partenaire fournisseur de ressources avec FIGURE 16. CONDITIONS PARTICULIÈRES POUR RECEVOIR DES CONTRIBUTIONS
une contribution en nature DU SECTEUR PRIVÉ
Actions à cette étape:
Note
Conditions particulières pour
recevoir des contributions du
secteur privé
La FAO ne peut recevoir des fonds d’une entité du secteur
Actions involved at this step: privé ou d’un acteur non étatique qu’en vertu d’un accord
de fonds fiduciaire. Cet accord intègre des dispositions
Demande et obtention de l’autorisation du contractuelles types reconnaissant les privilèges et
chef de l’unité proposante/responsable de la immunités de la FAO, ainsi que d’autres conditions
formulation importantes garantissant que la FAO n’encoure aucun
risque financier ou fiduciaire. Tous les accords de fonds
Demande et obtention des autorisations auprès fiduciaire sont signés au nom de la FAO par le DDG chargé
des divisions concernées, selon que de besoin de l’axe Partenariats et diffusion, ou ceux à qui le DDG
délègue l’autorité ad hoc pour signer. La FAO a un format
Obtention de l’autorisation voulue auprès de d’accord de contribution type pour les partenaires du
LEG secteur privé, qui doit être utilisé pour tous ces accords.

Les entités du secteur privé proposent souvent des


Une fois les autorisations obtenues, signature
modifications au modèle type, voire l’utilisation de
de l’accord de contribution par le Directeur leurs propres formats contractuels. Or, ces instruments
général adjoint (DDG) chargé de l’axe présentent le risque d’exposer la FAO à des dispositions
Partenariats et diffusion juridiques nationales spécifiques, imposant la conduite
d’audits et d’autres conditions inacceptables pour une
Pour les contributions en nature, une fois obtenue organisation multilatérale telle que la FAO. Cette situation
l’autorisation du chef de l’unité proposante/responsable impose bien souvent d’interminables négociations pour
protéger le statut d’agence spécialisée des Nations
de la formulation, des autorisations supplémentaires
Unies de la FAO, et garantir sa conformité avec les textes
d’autres divisions sont éventuellement requises. Il y a fondamentaux de la FAO.
lieu de consulter PSR pour savoir quelles divisions sont
concernées. L’autorisation de l’instrument juridique par Dans ces situations, le fardeau n’échoit pas à l’unité
LEG est toujours requise. requérante, mais à PSR, LEG, CSF et d’autres divisions
encore. Il est important de garder à l’esprit que pour
les petites contributions, le coût en temps de travail du
Partenaire fournisseur personnel, qui n’est pas remboursé aux unités, excède
de ressources avec une souvent la valeur de la contribution elle-même.

contribution en nature Avant d’aller plus loin dans les discussions au sujet de la
contribution d’un partenaire, il est donc judicieux que le
responsable partenariat s’assure que le partenaire est
NaturaSi a signé un accord avec la FAO pour l’installation d’une
disposé à utiliser le format d’accord type de la FAO, sans y
ferme biologique urbaine modulaire mobile dans les locaux de la
apporter de modification.
FAO. Le jardin modulaire, installé sur un toit terrasse, est composé
de 14 modules triangulaires préfabriqués équipés de capteurs
PSR recommande de poursuivre une telle négociation
capables de détecter en temps réel le stress subi par la végétation.
uniquement si le partenaire est disposé à utiliser le format
d’accord type de la FAO, sans y apporter de modification.
S’il s’avère nécessaire de négocier des modifications ou un
nouveau format d’accord et que le montant est faible (par
exemple, inférieur à 1 million d’USD), alors le chef de l’unité
proposante/responsable de la formulation doit être prêt à
défrayer les unités de la FAO concernées du temps de travail
du personnel engagé dans la négociation.

43
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

cas à chaque fois qu’une proposition de modification


est soumise par le responsable partenariat. Toutes les
Étude de cas procédures doivent suivre la circulaire administrative
Autorisations 2022/01. Il faut toujours consulter LEG en cas de
proposition de modification des clauses juridiques. Il est
nécessaire de consulter systématiquement PSU et PSS
Fonctionnaire chargée de la sécurité sanitaire des aliments avant toute modification d’un accord existant, de façon
et responsable partenariat, Florence a bouclé avec succès à déterminer s’il y a lieu d’entreprendre un nouveau
les étapes 1 à 4. Le protocole d’accord et le plan de travail processus de vérifications préalables, conformément au
proposés ont été examinés et acceptés par l’entité, et le cadre FRAME. Si de telles vérifications sont effectuées
fonctionnaire chargé des partenariats au sein de PSU qui et que le profil de risque du partenaire qui en découle
appuie Florence a confirmé que l’accord est prêt à recevoir impose de soumettre la proposition à l’EPC, et que celui-
l’autorisation de LEG et d’ODG. ci propose d’assortir la collaboration de conditions, ces
conditions seront traitées comme une modification, de
Par l’intermédiaire du directeur de la Division des systèmes même que la prolongation, conformément à la circulaire
alimentaires et de la sécurité sanitaire des aliments administrative 2022/01. Si des modifications sont
(ESF) – le chef de l’unité proposante/responsable de la apportées au champ d’application et/ou aux activités
formulation –, le protocole d’accord et le plan de travail d’un accord, le responsable partenariat doit consulter
proposés, ainsi que les documents d’appui (résultat des les bureaux et unités concernés au sein de l’Organisation
examens, approbation de l’EPC, autorisations des lignes (y compris les bureaux décentralisés), ainsi que les
hiérarchiques A et B) sont soumis au directeur de PSU pour bureaux et unités auxquels il peut être fait appel pour
transmission à LEG pour autorisation, puis à ODG pour appuyer la mise en application de ces modifications.
approbation finale.
Étape 5
Mise en œuvre, suivi et évaluation
Prolongation des accords signés
Partenaire potentiel
Les accords expirent automatiquement à la date fixée à
l’origine, sauf s’ils ont fait l’objet d’une prolongation avant
leur expiration. Il appartient au responsable partenariat Rôles intervenant à cette étape:
de suivre et surveiller la date d’expiration d’un accord. S’il
n’est pas proposé d’apporter de changements à l’accord
signé autres que la prolongation de sa durée ou la mise à
jour du calendrier des activités figurant en annexe pour
tenir compte de cette prolongation, et que la nature de
la coopération demeure essentiellement inchangée, alors
il n’est pas nécessaire d’obtenir l’autorisation de LEG.
Il convient de toujours consulter PSU et PSS avant de
Actions à cette étape:
prolonger un accord, afin de déterminer s’il est nécessaire
d’entreprendre d’autres vérifications préalables Mesure de l’avancement de la collaboration
conformément au cadre FRAME et à la circulaire
administrative 2022/01. Si de telles vérifications sont
effectuées et que le profil de risque du partenaire qui
en découle impose de soumettre la proposition de Partenaire effectif
prolongation à l’EPC, et que celui ci propose d’assortir
la collaboration de conditions, ces conditions seront
traitées comme une modification et la prolongation devra Rôles intervenant à cette étape:
être traitée comme telle conformément à la circulaire
administrative 2022/01.

Modifications des accords signés


Lorsque des modifications à un accord signé entraînent
une transformation significative de la portée et du type Actions à cette étape:
de collaboration, il peut se révéler nécessaire d’appliquer
à celles-ci la même procédure que pour une nouvelle Mesure de l’avancement par rapport à des
proposition de collaboration. Il appartient donc au chef indicateurs et un plan de travail convenus
de l’unité proposante/responsable de la formulation,
en consultation avec PSU, de déterminer si tel est le
44
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

L’étape 5 du processus vise deux grands objectifs:


assurer une mise en œuvre sans heurt de la collaboration
et suivre et évaluer les résultats. Les documents créés au
cours des étapes précédentes (tels que l’accord et le plan Étude de cas
de travail associé) intègrent des indicateurs et d’autres Lettre d’intention avec
outils d’orientation sur la façon de mener la collaboration.
Ils comprennent également des directives indiquant à
CropLife International (CLI)
quels moments il y a lieu de mesurer l’avancement de la
collaboration par rapport à des indicateurs spécifiques.
La FAO collabore de manière informelle avec CropLife
La nouvelle Stratégie de la FAO relative à la mobilisation International (CLI) depuis plus de dix ans, notamment sur
du secteur privé met l’accent sur le suivi et l’évaluation de l’élimination des stocks obsolètes de pesticides. En 2020,
résultats plus durables et offrant une force d’impact plus la FAO et CLI ont signé une lettre d’intention exprimant leur
grande. Cruciale pour le maintien de bonnes relations intérêt pour la conduite de consultations et la coordination
avec un partenaire du secteur privé, l’étape 5 est la clé d’actions en faveur d’une gestion saine des pesticides dans
pour un flux permanent de partenariats et de ressources. l’objectif de réduire les risques le plus possible, ainsi que
Il est essentiel que la collaboration soit bien menée et que dans d’autres domaines d’intérêt mutuel.
les résultats soient communiqués en temps utile.
CLI étant la plus grande association mondiale représentant
En plus d’être des outils clés pour planifier les projets des entreprises du secteur de l’agrochimie, la lettre
et les transposer à plus grande échelle, le suivi de d’intention a fait l’objet d’un certain nombre de critiques
l’avancement des collaborations avec le secteur privé et de la part d’organisations de la société civile et d’autres
la communication des résultats contribuent à soutenir la parties prenantes. Cette collaboration revêt donc un
qualité et la valeur ajoutée des collaborations. Ils jouent caractère sensible et pourrait avoir une incidence sur
aussi un rôle majeur dans la diffusion des expériences l’opinion publique à l’égard de la FAO. En conséquence,
réussies et des enseignements tirés, pour apporter le responsable partenariat technique doit consulter PSU
toujours plus d’éléments utiles aux collaborations. avant la mise en œuvre de toute activité conjointe avec
CLI visible par le public, comme par exemple des ateliers
Pour tous les types de partenariat, il est recommandé au conjoints ou la participation de CLI ou ses membres à des
responsable partenariat de: événements de la FAO. PSU recommande ensuite s’il y a
• programmer des réunions régulières avec le lieu de demander l’avis d’OCC, PSS et LEG. Chaque cas fait
partenaire du secteur privé ainsi qu’avec les unités de l’objet d’une évaluation attentive et des discussions sont
la FAO qui mettent en œuvre une activité conjointe, menées sur la meilleure façon de procéder. Par exemple,
de façon à suivre l’avancement par rapport au plan de quand le responsable partenariat technique organise un
travail et aux objectifs; et atelier dans lequel intervient CLI, d’autres parties prenantes
sont invitées au débat, y compris des représentants des
• suivre la mise en application de l’IBRMP, si la
pouvoirs publics et de la société civile, de façon à créer un
collaboration est un partenariat à risque moyen ou
espace de dialogue entre toutes les parties, et éviter ainsi
élevé..
de donner l’impression d’accorder un avantage déloyal à
Par ailleurs, chaque année, en concertation avec les unités CLI.
de la FAO participant au projet, le responsable partenariat
doit: Dans le cas de la collaboration entre la FAO et CLI, ou
1. pour les partenaires effectifs (protocole d’autres collaborations sensibles susceptibles de retentir
d’accord) – préparer un rapport dans l’opinion publique, il est important que le responsable
d’avancement annuel (formulaire) et le partenariat technique collabore également avec PSU et
transmettre à FAO-CONNECT@fao.org; OCC pour élaborer une campagne de communication
appropriée qui mette en lumière les raisons pour lesquelles
2. pour les partenaires potentiels (lettre il est important de collaborer avec le secteur privé dans un
d’intention) – préparer un rapport descriptif secteur particulier ainsi que les méthodes employées pour
informel sur les discussions en cours et le atténuer les risques, tout en faisant preuve d’ouverture sur
transmettre à FAO-CONNECT@fao.org; le contenu de l’accord.
3. pour les partenaires fournisseurs de
ressources financières – suivre le calendrier
et les procédures du cycle des projets en
matière de suivi et d’établissement de
rapports.
Enfin, six mois avant la date d’achèvement d’un accord,
le responsable partenariat, en concertation étroite avec
PSU, doit examiner s’il y a lieu de prolonger celui-ci et
arrêter un plan en conséquence.
45
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Si consortium
Surveillance des risques Rôles intervenant à cette étape:
inopinés, non-respect
des dispositions et
désengagement
Suivre de près la mise en œuvre d’une collaboration
a aussi son importance pour repérer et gérer les
risques inopinés et le non-respect des dispositions. Actions à cette étape:
Si de tels risques venaient à être identifiés pendant
la mise en œuvre, le responsable partenariat devrait Mesure de l’avancement par rapport à des
immédiatement les signaler à sa hiérarchie pour indicateurs et un plan de travail convenus
que des mesures soient prises.
Suivi de la mise en oeuvre de l’accord de
La FAO peut se retirer d’un partenariat en cas de consortium
défaut persistant de collaboration active avec
le partenaire, ou si le partenaire ne respecte pas
ses obligations, qu’elles soient financières ou
programmatiques. Si partenaire fournisseur de ressources avec
une contribution financière
Le non-respect peut se manifester en l’espèce par
un comportement sanctionnable par les critères
d’exclusion de la FAO; l’utilisation de la collaboration Rôles intervenant à cette étape:
avec la FAO à des fins autres que le soutien à
l’exécution du mandat de l’Organisation, par
exemple des fins commerciales, promotionnelles,
de marketing ou de publicité; l’utilisation abusive
du nom ou de l’emblème de la FAO; et tous actes
du partenaire susceptibles d’avoir une incidence
négative sur l’intégrité, l’indépendance, la
crédibilité, la réputation ou le mandat de la FAO. Actions à cette étape:
Les partenariats existants seront interrompus si, Lancement des opérations, mise en œuvre
lors de la mise en œuvre, des éléments montrent
et suivi conformément aux dispositions du
que le critère d’exclusion s’applique (la Stratégie,
paragraphe 57). fonds fiduciaire et au Guide de la FAO sur
le cycle des projets

Toutes les collaborations formelles avec des partenaires


Si partenaire d’exécution fournisseurs de ressources apportant une contribution
financière suivent un processus distinct de suivi et
d’évaluation conforme aux conditions de mise en œuvre
Rôles intervenant à cette étape: du partenariat, aux documents de projet, aux accords et
plans de gestion des risques. Par ailleurs, il appartient au
responsable partenariat de suivre la mise en œuvre de la
collaboration conformément aux dispositions du fonds
fiduciaire et au Guide de la FAO sur le cycle des projets.

Actions à cette étape:

Mesure de l’avancement par rapport à des


indicateurs et un plan de travail convenus

46
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

Si partenaire fournisseur de ressources avec En matière de communication, il convient de clarifier


systématiquement les attentes et les approches au
une contribution en nature début d’un partenariat, en faisant en sorte que la FAO et
le partenaire potentiel ou effectif du secteur privé soient
Rôles intervenant à cette étape: chacun pleinement conscients des besoins, objectifs,
politiques et procédures de l’autre. Une communication
cohérente et ouverte permet à la fois d’éviter les
malentendus entre les deux partenaires et de renforcer
l’appui du public en faveur du partenariat.

Communication des résultats: besoins de la


Actions à cette étape: FAO
Suivi de la mise en œuvre de l’accord de Pour les protocoles d’accord, le responsable partenaire
contribution est tenu de préparer un rapport annuel d’avancement,
au nom du responsable contact, détaillant les activités
du partenariat ainsi que leur contribution aux priorités
stratégiques, notamment celles de la FAO, aux priorités
Étape 6 des pays où s’opèrent les activités, et à la réalisation des
Établissement de rapports et communication des ODD. Pour les lettres d’intention, des rapports descriptifs
informels sur les discussions en cours doivent être
résultats présentés chaque année par le responsable contact/
responsable partenariat, de façon à informer PSU de la
Rôles intervenant à cette étape: situation. Pour tous les types de collaboration avec le
secteur privé, les résultats doivent être fréquemment
affichés sur le portail CONNECT. Pour tous les accords de
projet, comme indiqué, il faut suivre les prescriptions du
Guide de la FAO sur le cycle des projets.

Maximisation de la visibilité des


Actions à cette étape:
partenariats: communication des résultats
Communiquer sur l’avancement d’un partenariat est
Communication des mises à jour sur le portail une condition essentielle de l’accomplissement de
CONNECT via PSU ses buts et objectifs. Il est important d’avoir une idée
précise des publics ciblés et de la portée des canaux de
communication utilisables pour les atteindre. L’équipe
Si partenaire fournisseur de ressources avec du portail CONNECT est disponible pour contribuer
une contribution financière à l’élaboration de plans de communication pour les
collaborations formelles, qui tiennent dûment compte
Rôles intervenant à cette étape: des besoins respectifs de la FAO et du partenaire.

La communication doit toujours mettre en exergue les


avantages que le partenariat peut apporter au public,
tout en soulignant en quoi il appuie le mandat de la FAO et
contribue à la réalisation des ODD. De nombreux canaux
permettent de diffuser un message, que ce soient les outils
numériques (réseaux sociaux, communication audio et
Actions à cette étape: vidéo, internet), ou les supports imprimés (brochures,
prospectus, affiches). Présenter un partenariat à un
Application des dispositions sur événement, en personne ou par visioconférence, est
l’établissement de rapports conformes au aussi un excellent moyen pour lui donner de la visibilité 11.
Guide de la FAO sur le cycle des projets, et
communication des mises à jour sur le portail Une fois que le public et les canaux de communication ont
CONNECT via PSU été identifiés, le contenu approprié peut être élaboré. Les
contenus postés sur fao.org ou depuis des comptes de la
FAO sur les réseaux sociaux doivent toujours respecter
les lignes directrices en matière d’image de la FAO, pour

11 Pour de plus amples informations, veuillez consulter: FAO (2017) Les publications à la FAO. Stratégie et recommandations.

47
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

les rendre facilement identifiables en tant que travaux


de la FAO. Les partenaires peuvent avoir leurs propres
exigences en matière d’image; il y a lieu de se renseigner Étude de cas
sur la question avant de commencer à communiquer
publiquement au sujet d’un partenariat.
Élaboration d’un plan de
communication pour un
partenariat
La FAO a récemment formalisé une nouvelle
collaboration avec une entreprise du secteur privé.
Fonctionnaire chargée de programme au bureau
de la FAO en Colombie et responsable partenariat,
Alejandra a à cœur de faire prendre pleinement
conscience au public, au sein de la FAO comme à
l’extérieur, de l’existence de ce partenariat et de
RESSOURCES UTILES son impact. Elle rencontre son homologue au sein
Politique et directives relatives de l’entreprise partenaire pour cerner ses attentes
au logotype de la FAO - au regard de la visibilité du partenariat, mais aussi
pour voir si l’entreprise a des directives spécifiques
positionnement du logotype
en matière de communication et d’exposition de la
Réseaux sociaux : Politique et lignes directrices en marque dont elle doit être informée.
matière d’image
Ensemble, ils s’accordent sur les principaux
Publications: Directives éditoriales de la FAO messages qui formeront la base de toute leur
communication autour du partenariat, puis discutent
Les publications à la FAO de diverses occasions à venir pour mettre en lumière
Formulaire exemples de réussite CONNECT leur collaboration. Sur la base de cette conversation,
Alejandra renseigne le modèle pour l’établissement
Modèle de récits à dimension humaine (veuillez d’un plan de communication, puis finalise le projet
contacter fao-connect@fao.org) en y intégrant les retours et commentaires des
spécialistes de la communication de son bureau et
du Bureau régional de la FAO pour l’Amérique latine
Les expériences concluantes, les actualités, les et les Caraïbes (RLC). Ensuite, elle communique ce
événements et les ressources en lien avec les partenariats plan avec l’équipe chargée du secteur privé à PSU,
doivent également être présentés sur le portail CONNECT. de façon à ce que ses collègues aux niveaux local,
Le portail vise à offrir une vue générale des travaux de la régional et du Siège puissent l’aider à promouvoir
FAO avec le secteur privé dans toutes les régions et tous son travail.
les domaines de collaboration. C’est un outil majeur pour
montrer la diversité et l’ampleur des collaborations de
la FAO avec le secteur privé, en mettant en valeur des
exemples issus de toutes les régions et tous les domaines
de collaboration. Au niveau 2 du portail CONNECT, un
formulaire de soumission d’exemples de partenariats
positifs aux résultats fructueux peut être téléchargé.
Une fois dûment renseigné, celui-ci est à soumettre à
FAO-CONNECT@fao.org pour examen, finalisation et
publication.

DOCUMENT ÉCHANTILLON: MODÈLE POUR UN PLAN DE COMMUNICATION


Pour accéder à un modèle pour l’élaboration d’un plan
de communication, veuillez vous connecter au niveau 2
du portail CONNECT. Pour plus d’informations et pour
demander l’accès au niveau 2, veuillez contacter FAO-
CONNECT@fao.org.

48
Section IV.
Où trouver d’autres ressources?
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

L’une des pièces d’un vaste FIGURE 17: MODULE DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
EN MATIÈRE DE COLLABORATION AVEC LE SECTEUR PRIVÉ
dispositif de renforcement des
capacités
Le présent guide n’est qu’une partie d’un vaste dispositif de
renforcement des capacités, comprenant des webinaires,
des vidéos et des modules en ligne, conçu pour orienter
les employés de la FAO dans le processus de collaboration
avec le secteur privé. Il s’articule avec d’autres ressources
dans le cadre d’un module mixte d’apprentissage, mais
aussi avec des supports de la FAO et des ressources de
PSU éprouvés de longue date, comme indiqué ci-après.

Le portail CONNECT permet d’accéder à de nombreux


outils, qui s’inscrivent dans un parcours d’apprentissage
accessible à you@fao.

L’outil FAO de cartographie du secteur privé


Vous êtes à la recherche de nouvelles possibilités de partenariats stratégiques? L’outil FAO de cartographie du secteur privé est là pour vous aider!
Cet outil facile d’utilisation vous permet de déterminer quelles entités du secteur privé recèlent le plus fort potentiel en tant que partenaires
éventuels, aussi bien du point de vue de la valeur ajoutée pour la FAO que du plan de mise en œuvre et de la faisabilité. Une série de questions
prédéfinies concernant la complémentarité, les pratiques en matière de durabilité et l’adéquation avec les objectifs de la FAO permet à l’utilisateur
d’effectuer une évaluation très simple en étant guidé pas à pas. Les entités du secteur privé analysées sont ensuite automatiquement réparties
entre quatre quadrants, comme indiqué dans le schéma ci-dessous. L’outil de cartographie propose une approche intelligente, fondée sur des
données factuelles, afin d’aider la FAO à élargir son réseau de partenaires et à accéder à de nouvelles sources de connaissances spécialisées,
l’objectif étant de renforcer la mobilisation du secteur privé en vue d’appuyer le mandat de la FAO et d’accroître son impact sur le terrain.

Explication:
ÉLEVÉE

G
F Très approprié, l’entité se prête à
un partenariat
I D
L’entité pourrait se prêter à un
partenariat mais des recherches plus
Valeur ajoutée pour la FAO

poussées sont nécessaires


B
L’entité ne se prête pas à un
partenariat

C E
Faisabilité
A
FAIBLE

H Faible Éléve

FRAGILE Plan de mise en œuvre ROBUSTE

50
Section V.
Annexe
Guide Pratique
Comment collaborer avec le secteur privé?

FORMULAIRES ET MODÈLES POUR LA COLLABORATION AVEC LE SECTEUR PRIVÉ


Tout le matériel répertorié ci-dessous est disponible sur le portail CONNECT, dans la section consacrée au personnel
de la FAO. L’accès à cette section n’est autorisé que sur demande. Pour faire une demande d’accès, veuillez écrire à
l’adresse FAO-Connect@fao.org en indiquant votre nom d’utilisateur à la FAO (celui que vous utilisez sur GRMS) et le
domaine (FAODOMAIN ou FIELD).

Étapes du cycle des Formulaire Modèle associé d’accord formel


collaboration
Étape 1 • Modèle de la note conceptuelle/
Définition et mise en route d’un formulaire d’adéquation avec la Stratégie
projet de collaboration • Questionnaire sur les événements et la
visibilité (pour plus d’informations sur
ce formulaire, veuillez contacter
FAO-CONNECT@fao.org)
• Formulaire d’évaluation d’OCC

Étape 2 • Formulaire de demande de vérifications


Vérifications préalables et préalables
évaluation/gestion des risques • Formulaire d’évaluation marque/logotype

• Plan relatif à l’évaluation des effets et des


avantages et à l’atténuation et la gestion
des risques (IBRMP) (à remettre par PSS/
l’équipe des vérifications préalables)

Étape 3 • Lettre d’intention


Négociations et élaboration
d’accords • Accord d’exécution/coopération

• Protocole d’accord
• Annexe au protocole d’accord (plan de
travail)

• Accord de consortium (pour plus


d’informations sur ce modèle, veuillez
contacter FAO-CONNECT@fao.org)

• Accord de contribution entre la FAO et un


partenaire fournisseur de ressources non
étatique

Étape 5 • Rapport d’avancement annuel


Mise en œuvre, suivi et évaluation (enquête partenariat) (protocole
d’accord)

Étape 6
• Formulaire exemples de réussite
Établissement de rapports et CONNECT
communication des résultats

Prolongation et modification des • Modèle de lettre pour le renouvellement


accords signés des protocoles d’accord/des lettres
d’intention
• Modèle d’extension temporaire des
protocoles d’accord
• Modèle de lettre pour les modifications à
apporter aux protocoles d’accord

52
Decembre 2023

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