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BB03 Generalite Armement CT1
BB03 Generalite Armement CT1
ECOLE SUPERIEURE
ET D’APPLICATION
Identification du document : BB 03 Indice : a
DU MATERIEL
Direction générale de la
formation
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Date : 1 Date :
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1 Préhistoire et histoire
D’abord pour survivre et se défendre, l’homme a eu besoin dès la préhistoire, d’utiliser des armes
afin de compenser ses attributs. Sans griffes ni crocs, ces moyens rudimentaires comme le furent
sans doute les bâtons et les pierres, lui permirent de pallier cet état de fait. Cependant, la limite de
leur utilisation était la force humaine nécessaire à leur propulsion.
Une étape fut franchit avec la propulsion et l’utilisation de la fronde et de l’arc. Ces dernières
permirent d’augmenter non seulement la portée, mais également la précision et la force d’impacte.
Plus tard, des systèmes mécaniques augmentèrent encore la puissance avec l’apparition des
arbalètes.
C’est au cours du début du XIVème siècle en Europe, que la révolution dans le domaine de la
propulsion a lieu avec l’apparition de la poudre noire…
La poudre noire est un mélange de salpêtre, de soufre et de charbon de bois, qui fut inventée par les
Chinois avant le XIIIème siècle, servant au lancement et à l’amorçage des feux d’artifice.
En Europe, c’est au cours de la bataille de Crécy qui en 1346 oppose Anglais et Français,
qu’apparaissent les premières armes à feu. La poudre noire est utilisée par les Anglais afin de servir
d’agent balistique (propulseur) pour lancer des projectiles à l’aide d’une bouche à feu.
Les Armes individuelles utilisant le même procédé n’apparaissent qu’un siècle plus tard, vers le
début du XVème siècle, ce sont les arquebuses.
Ce type d’arme ne cessera d’évoluer avec l’apparition de mécanisme comme la platine à serpentin,
puis à rouet.
Au XVIème siècle, l’invention de la cartouche combustible (poudre propulsive, bourre, et projectile
sont enfermés dans une enveloppe de papier appelée « calepin »), est une amélioration très
importante dans le chargement des armes.
Au XVIIIème siècle, la platine à silex puis au début du XIXème siècle de la platine à amorce sont les
dernières étapes de l’évolution des armes anciennes à chargement simple par la bouche, avant
l’invention du chargement par la culasse. Ces dernières, d’abord à chargement simple, seront
munies de magasins.
C’est à la fin du XIXème siècle que l’utilisation de l’énergie développée par les gaz permettra
l’automatisation des systèmes, donnant naissance aux armes semi-automatiques et automatiques.
2 Poudres et explosifs
Les poudres modernes dites « sans fumée » produisent, par inflammation et en un temps très court,
une quantité de gaz à hautes températures. A l’air libre ces poudres se consument à la vitesse de
quelques cm/s. Dans une enceinte qui ne permet pas la libre détente des gaz, la combustion de ces
poudres s’accélère et atteint une vitesse de l’ordre du m/s. On dit que ces poudres déflagrent.
Les poudres ne sont pas des explosifs. Ces derniers se décomposent en éléments gazeux en un
temps pratiquement nul. On dit que les explosifs détonent. La vitesse de propagation de la
détonation est de l’ordre de plusieurs km/s.
3 Amorçage
Les poudres peuvent être allumées avec une simple flamme. Dans les armes de petit calibre, on
utilise généralement un amorçage fait avec une très petite quantité d’explosif sensible au choc.
2. GÉNÉRALITÉS
1 Désignation
Les armes se désignent par :
- Leur genre, ex : fusil, mortier
- Leur calibre exprimé en millimètres, ex : 7.62 mm
- Leur modèle qui est généralement l’année d’adoption et complétée par l’année de modification.
Ex : modèle 1924 M 29
- Eventuellement un ou plusieurs renseignements complémentaires, ex : RTF1 Rayé Tracté
modèle F1
Nota :
Depuis l’année 1964, la lettre F remplace l’année d’adoption. Cette lettre est suivie du numéro
d’ordre dans le genre, ex : FR F2. La lettre G est utilisée pour les armes destinées à
l’exportation (ex : FAMAS G2).
2 Classification
Les armes sont classifiées en fonction de:
• Leur destination au combat
• L’énergie de leur système moteur
• La manière dont s’effectue le mode de tir et de chargement.
3. LE CANON
1 Introduction
Le canon des armes légères comporte un vide intérieur qui constitue l’âme du canon. Il comprend :
• La chambre qui reçoit et positionne la cartouche,
• La partie rayée ou lisse en avant de la chambre.
2 La chambre
La chambre présente les formes générales de la cartouche. Elle reçoit, positionne et encaisse la
pression des gaz au départ du coup, maintenant l'étui dans sa forme originelle.
Elle se compose :
• Du corps de la chambre,
• De la sortie de chambre.
Le corps de la chambre :
La plupart des étuis actuels ont un corps de forme cylindrique ou tronconique.
3 La partie rayée
3.1 Les rayures :
Les rayures sont des rainures inclinées, creusées dans la paroi du canon. Elles ont pour but de
communiquer au projectile un mouvement de rotation autour de son axe, afin d’assurer sa
stabilité au départ du coup et sur sa trajectoire.
Une rayure comporte un fond raccordé par 2 flancs (1 flanc de tir et 1 flanc de chargement) à la
paroi normale de l’âme qui forme entre 2 rayures consécutives une saillie appelée cloison
Pas
3.3.4 Le nombre :
Le nombre de rayures doit être tel que l’ensemble des tenons découpés dans le métal soit
assez résistant pour assurer la rotation du projectile.
3.3.5 Le profil :
Le profil est établi de façon à rendre très difficile le franchissement des rayures.
4. SYSTEMES DE FERMETURE
2 Système de fermeture
La plupart des armes modernes comportent une culasse. Cette dernière peut-être :
2.1 Fixe :
Montée à demeure sur le canon, c’est le cas des armes à tir courbe. Ex mortier de 120 mm RT
F1.
2.2 Mobile :
On distingue 2 catégories de culasses mobiles :
• Les culasses calées
• Les culasses non calées
3 Culasse calée
Une culasse est dite « calée » lorsque celle-ci, étant appliquée sur la face postérieure du canon,
un dispositif quelconque lui interdit tout mouvement suivant l’axe du canon. Ce dispositif
s’appelle verrou.
On distingue deux catégories de verrous :
• A verrou fixe :
La culasse à verrou fixe est animée d’un mouvement de translation suivant l’axe du canon pour
assurer la fermeture et d’un mouvement de rotation pour effectuer le verrouillage.
• A verrou mobile :
Le verrou mobile est indépendant de la culasse, celle-ci est amenée au contact de la tranche
postérieure du canon par un seul mouvement de translation suivant l’axe du canon. Il est
commandé par une pièce de manœuvre (levier, rampe…).
Verrouillage
Canon
Glissière
Boîte de culasse
Verrou
Came de verrouillage
Déverrouillage
Culasse
Béquilles
Bonhomme de déverrouillage
Rampe de déverrouillage
Glissière
Canon
Verrou
Rampe de verrouillage
Carcasse
5 Culasse particulière
Culasse non calée à retard à l'ouverture par galets mobiles. Ex : HK G36, HK MP5
Galets
6 La feuillure
Dans les armes à culasse calée, on appelle feuillure la distance qui sépare le fond de la cuvette
de tir, point d’appui du culot de la cartouche, de la surface d’appui dans la chambre (surface
qui limite le mouvement de l’étui vers l’avant) lorsque le verrouillage est effectué.
La feuillure d’une arme par suite de l’usure des pièces canon culasse verrou, va en augmentant avec
le nombre de coups tirés. Quand la feuillure devient trop grande (nommée couramment « excès de
feuillure »), il y à risque de rupture d’étui.
Les mitrailleuses BROWNING de par leur organisation sont susceptibles de variations de feuillure
à tout moment suivant que le canon est plus ou moins vissé. Il y a donc lieu de régler correctement
la feuillure avant l’exécution des tirs. Un « défaut de feuillure »suite à un canon trop vissé, peut
également engendrer des ruptures d’étui.
7 Profondeur de chambre
Dans les culasses non calées, on appelle profondeur de chambre la distance qui sépare le fond
de la cuvette de tir, point d’appui du culot de la cartouche, de la surface d’appui de l’étui dans
la chambre, lorsque la fermeture est réalisée.
Nota:
La figure ci-dessus représente une profondeur de chambre pour une culasse non calée.
Ex : UZI 9mm.
Cette même figure pourrait représenter une feuillure s'il s'agissait d'une culasse calée.
Ex: PA 9mm Mle50
Notez que cela s'applique également à la figure représentant la feuillure.
NOTA: La feuillure et la profondeur de chambre sont contrôlées à l'aide de vérificateurs
spécifiques pour chaque arme
5. SYSTEMES MOTEUR
Les sources d’énergie actuellement utilisées pour le fonctionnement d’une arme sont :
• Le travail musculaire du tireur (arme non automatique).
• Le travail de la veine gazeuse résultant de la déflagration des poudres (arme semi-automatique
et arme automatique)
Le travail de la veine gazeuse peut agir :
• Soit directement sur la culasse, on parle alors d’une action directe des gaz.
• Soit indirectement par l’intermédiaire d’une pièce de manœuvre, on parle alors d’une action
indirecte des gaz.
Évent Culasse mobile
Tuyauterie
1.2 Action directe des gaz sur une culasse non calée particulière:
Culasse non calée à retard à l'ouverture par galets mobiles :
Le canon est fixe et ne recul pas au moment du tir. Les gaz de combustion propulsent la balle
dans le canon et exercent en même temps une pression sur l'étui. L'énergie résultante, qui agit sur
la cuvette de la culasse mobile est transmise en partie à la boîte de culasse (par les rouleaux) et
en partie à la pièce de manœuvre (par la pièce de commande), les angles de la pièce de
commande et de la pièce de verrouillage étant calculés de façon à ce qu'il en résulte un
mouvement de recul retardé de la culasse mobile.
La culasse mobile ferme par conséquent le canon, jusqu'à ce que la balle soit sortie du canon.
Lorsque les rouleaux sont complètement rentrés dans la culasse mobile, l'ensemble mobile peut
continuer son mouvement de recul.
2.1.3 A impulsion
3 Course de garde
Que ce soit dans le début du mouvement arrière ou à la fin du mouvement avant des parties
mobiles, la culasse étant immobile et verrouillée, la pièce de manœuvre accomplira une
certaine course appelée course de garde.
La course de garde est indispensable :
1 Les amorces
Les amorces se répartissent en trois catégories:
• A percussion centrale qui sont les plus répandues
• A percussion périphérique (5,5 mm)
• Électrique (roquette antichar)
2 Mécanisme de percussion
2.1 Mode de percussion
Le mode de percussion est déterminé par le mouvement général de la masse percutante. Il existe
3 modes de percussion :
2.3.2 Une masse percutante dont le rôle est de venir frapper le percuteur :
• Dans une percussion circulaire, c’est le marteau,
• Dans une percussion rectiligne, c’est la masse additionnelle.
• Le percuteur peut être indépendant de la masse percutante ou en faire partie.
• Dans ce cas, pour une percussion circulaire il s’agit d’un chien.(Revolver 1892)
• Pour une percussion rectiligne, le percuteur est dit solidaire de la culasse (PM MAT 49) ou
de la pièce de manœuvre (FM 24-29).
• Il existe également des percuteurs indépendants, faisant masse percutante et constitués
d’une pointe, un corps et un talon qui porte le cran d’armé. Il reçoit directement la poussée
du ressort de percussion qui a son point fixe dans la culasse ou la boite de culasse (MIT 50
M2HB, FR F2)
2.3.3 Un ressort de percussion dont le rôle est de lancer la masse percutante en avant en se
décomprimant.
Rappel :
Dans une percussion rectiligne à armé culasse ouverte, le rôle du ressort de percussion est
assuré par le ressort récupérateur. Ex : AANF1, PM MAT49, MINIMI 5,56 F1
Percuteur
Arrêtoir de culasse
Marteau
3 Mécanismes de détente
Le mécanisme de détente a pour but d’accrocher et de maintenir en position armé la masse
percutante ou les partie mobiles tant que le tireur ne donne pas l’ordre de feu. Son rôle est
donc de transmettre ce dernier au mécanisme de percussion.
Un mécanisme de détente est composé de 3 éléments essentiels :
- Une détente dont le rôle est de transmettre l’ordre de mise de feu du tireur
- Une gâchette ayant pour rôle de maintenir l’accrochage de la masse percutante
- Un ressort de gâchette qui permet le retour de cette dernière dans la position initiale.
Mentonnet à échappement :
Il s’agit d’une détente sur laquelle est axé un mentonnet.
Ex : FM 24-29.
Echappement de gâchette :
Ex : Carabine M1 et M2
3.3.1 Un seul mécanisme de détente à sélecteur de mode de tir (coup par coup, rafale) à
tringle de liaison, assurant l'échappement de la gâchette commandée pour le mode de tir en
rafales.
Ex : FAMAS 5,56mm F1.
Percuteur
Marteau Tringle de liaison
Sélecteur de
tir
Gâchette automatique
Ressort de (cachée)
percussion et
sa tige guide
Gâchette commandée
Entraîneur de gâchette
commandée Détente
3.3.2 Double mécanisme de détente :
Deux mécanismes indépendants :
• Le premier réalise un armé culasse ouverte
• Le second réalise un armé culasse fermée.
Deux mécanismes de détente avec gâchette commune.
Ex : FM 24-29.
Ex : FR F2
4 Les sécurités
Dispositif enrayant le système de mise de feu durant la course des parties mobiles agissant à
l’insu du tireur. Leur action cesse dès qu’est assuré la fermeture ou le verrouillage.
Gâchette automatique
Marteau
Commande de gâchette automatique
4.1.4 Séparateur :
Il désolidarise le contact barrette gâchette durant le mouvement de la glissière sur le PA 9mm
Mle50.
5 Les sûretés
Mécanisme enrayant le système de mise de feu, quand l’arme est au repos et que celle-ci soit
chargée ou non.
Elles sont mises en œuvre :
- Soit par une action volontaire du tireur, ce sont les sûretés non automatiques.
- Soit par une action involontaire du tireur à la suite de la fin de l’action du doigt sur la
détente, de l’abandon de la poignée, l’enlèvement du magasin etc. ; ce sont les sûretés
automatiques.
Butée de déclencheur
Déclencheur
Cran d'armé de
sécurité
De la détente.
Ex : FAMAS 5,56 mm F1
5.2 Automatiques :
Elles entraînent directement l’immobilisation du mécanisme de mise de feu sous l’action
involontaire du tireur.
Sûreté de détente
7. SYSTEMES D’ALIMENTATION
Alimenter une arme, c’est lui fournir dans des conditions susceptibles d’assurer son
fonctionnement normal, les munitions qu’elle doit tirer, et assurer l’évacuation des résidus de
tir (étuis).
En général, l’alimentation comporte :
• La manutention des munitions en vue d’assurer le chargement de l’arme. C’est à dire, la mise
en place successive dans la chambre du canon de chacune des cartouches à tirer.
• L’évacuation de l’étui de chaque cartouche tirée de manière à permettre la mise en place d’une
nouvelle cartouche.
• Extracteur à translation ;
Ex : AA NF1
A action forcée
• L'extracteur BERDAN
• L'extracteur ENT
A rainures de culasse
2.2 L’éjection
L’éjection est l’opération qui consiste à évacuer l’étui extrait hors de la boite de culasse.
Classification des éjecteurs:
A pivotement de la cartouche
Ex: P 90
Galet de pivotement
de la cartouche
Rampes de
pivotement
Fausse cartouche
(Etui) Couvercle tournant
rappelé par ressort en spirale
AA NF1
Barrette
Détente
8. APPAREILS DE POINTAGE
On rencontre 2 types de pointage :
• Le pointage direct,
• Le pointage indirect.
1 Pointage direct
Le pointage direct utilise essentiellement la ligne de visée entre du but et l’œil du tireur.
Le projectile pesant, même s'il est stabilisé par rotation, ne suivra jamais une ligne parfaitement
droite. Il y a lieu, même dans l’hypothèse de la rigidité de trajectoire qu’admettent toutes les armes
légères à tir tendu, de modifier, grâce à une hausse, la direction de l’axe du canon par rapport à la
ligne de visée suivant l’angle AOB et éventuellement par une correction de dérivation suivant
l’angle BOC.
Ces 2 corrections se font l’une dans le plan vertical, l’autre dans le plan horizontal. Elles sont
complétées par une autre correction, dans chacune des 2 plans, destinées à tenir compte des
caractéristiques permanentes de l’arme, éventuellement du tireur, de la mobilité de la cible, des
répercussions dues aux conditions atmosphériques du moment.
2 Tir indirect
Le pointage indirect, plus long et plus difficile que le pointage direct, est rarement employé dans les
armes d’infanterie. L’emploi du pointage indirect est cependant normal dans les mortiers que leur
tir vertical fait placer de telle façon que le pointeur ne peut qu’exceptionnellement voir l’objectif.
3 La ligne de lire
La ligne de mire est une droite fictive de l’arme, dans le prolongement de laquelle se place
l’œil du tireur et que ce dernier dirige sur le but, en tir direct ou, sur le point de pointage en
tir indirect.
On rencontre 3 types de ligne de mire :
• La plus simple est formée de 2 points : le plus proche de l’œil est un cran de mire ou un
œilleton, le plus éloigné est le guidon,
• Le collimateur, composé d’un repère lumineux (par transparence), observé à l’aide d’une
simple lentille. Le collimateur n’est utilisé que pour le tir indirect ;
• La lunette de pointage qui est la solution la plus soignée, mais aussi la plus fragile et la plus
chère.
3.1.1 Le guidon :
• Les guidons rectangulaires sont peu sensibles aux chocs mais ils se prêtent à une visée
moins précise que les guidons circulaires.
• Les guidons circulaires dits à « grain d’orge » sont extrêmement fragiles.
• Les guidons en V renversé ont les avantages et les inconvénients intermédiaires.
3.1.3 L’œilleton :
Quand l’encoche (cran de mire) est un simple trou rond de diamètre
compris entre 1,8 mm et 5 mm, elle prend le nom d’œilleton.
Cette modification de forme est plus qu’un détail.
La véritable différence vient de ce que, dans le cas de l’encoche, l’œil du
tireur se tient à environ 30 cm du cran de mire et essaie d’examiner
l’ensemble cran de mire - guidon - objectif. Dans le cas présent, l’œil du
tireur se rapproche à 8 ou 10 cm de l’œilleton et essaie de voir non pas ce dernier mais
seulement le guidon et le but.
Point de pointage
Collimateur
6.1 La précision :
Elle vient du type et de la fixité de l’appareil de pointage de l’arme, de la longueur de la ligne de
mire ou des qualités de la lunette (grossissement, champ de vision, netteté...).
• Le guidon: Généralement il est monté par queue d’aronde, vis ou soudure sur le canon si
celui-ci est fixe. Si le canon est mobile (exemple : MIT 50 M2HB), le guidon est monté soit
sur la partie antérieure de la glissière ou de la boîte de culasse.
• La hausse: Généralement elle est montée par queue d’aronde, vis, rivetage ou soudure sur
des pièces fixes pendant le tir : la boîte de culasse, le boîtier d’alimentation, le couvre -
culasse...
Cependant, il existe quelques armes où les organes de visée sont montés sur des parties mobiles :
c’est le cas de la quasi-totalité des PA où le cran de mire et le guidon sont montés sur la glissière.
Quant aux lunettes, elles sont fixées à la boîte de culasse par l’intermédiaire d’un support monté
à queue d’aronde, immobilisé par un verrou, une vis...
6.2 Le réglage :
Suivant les caractéristiques techniques de l’arme, le réglage en direction et en hauteur est
effectué en agissant sur le guidon et/ou le cran de mire ou l’œilleton.
2 Le refroidissement
Le but du refroidissement est d’organiser l’évacuation de l’excès de chaleur, afin de maintenir une
température admissible pour conserver une capacité de tir appréciable. On rencontre :
• Canon étoffé : Long à chauffer mais également lent à refroidir. Ex : MIT 50 M2HB
• Manchon à circulation d’air. Ex : PM MAT49
• Echange rapide du canon.
Ex : AANF1
• Usinage particulier.
Ex : ailette sur la longueur du tube assurant une mise en contact avec l’air d’une plus grande
superficie de matière.
3 La cadence
Les constructeurs de certaines armes ont voulu améliorer la cadence de tir de ces dernières. Ils se
sont attachés à atténuer les frottements dus à l’extraction ou simplement au contact des mécanismes
mobiles.
4 Facilités d’approvisionnement
Ces facilités ont pour but de diminuer le temps et les opérations de réapprovisionnement d’une
arme.
• Capacité du magasin plus grande
• Maintien de l’armé en fin du magasin par un arrêtoir porté :
- Par le magasin lui-même. Ex : FM 24-29
- Par la boite de culasse.
Ex : PA 9mm Mle50
Arrêtoir de glissière
Frein de
bouche