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TTA 150
édition 2018
TITRE XVIII
_
MAINTENANCE ET ENTRETIEN DES ÉQUIPEMENTS
- MISE EN ŒUVRE DES MATÉRIELS AUTOMOBILES
Experts de domaine :
École du Matériel (EcoMat)
École du Train et de la Logistique Opérationnelle (ETLO)
AVANT-PROPOS ......................................................................................... 5
Section II - MAINTENANCE ET ENTRETIEN DES MATÉRIELS
AUTOMOBILES ........................................................................................... 7
Chapitre 1 MAINTENANCE ............................................................................................... 8
1 - La politique des parcs « au contact » ................................................................................. 8
2 - Organisation du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (MCO-T) ... 9
3 - Le MCO au sein du régiment ............................................................................................ 12
Chapitre 2 ENTRETIEN ................................................................................................... 23
1 - Formation complémentaire en régiment ........................................................................... 23
2 - Entretien en cours d'utilisation .......................................................................................... 23
3 - Entretien en magasin ....................................................................................................... 26
4 - Entretien en opération ...................................................................................................... 26
AVANT-PROPOS
La mission se fait avec des hommes et des matériels aptes à faire campagne. A ce titre,
l'entretien n'est pas une priorité mais une nécessité !
Chapitre 1
MAINTENANCE
Avant-propos :
« On ne sert correctement et on n'utilise bien que ce que l'on comprend et qu'on maîtrise
parfaitement » .
Fort de cette maxime, chaque utilisateur a le devoir de lire, de comprendre et de maîtriser la
documentation technique utilisateur du matériel et des équipements dont il fera usage.
Pour mettre en évidence le contenu de ce chapitre, le lecteur s'orientera vers son officier chargé
des matériels de l'unité élémentaire (OCMUEOCMUE) -cf 3.3.c afin de se faire guider vers les
différentes cellules liées à la maintenance, l'entretien et la mise en œuvre du matériel automobile
au sein de son régiment.
Il s'agira plus particulièrement d'une visite du bureau maintenance et logistique (BMLBML) et de
ses ateliers, de la cellule gestion des parcs et de la cellule programmation du bureau opération
instruction (BOIBOI).
La politique des parcs au contact (PACPAC) remplace la politique d'emploi et de gestion des
parcs (PEGPPEGP) et précède la future politique des parcs SCORPION.
Cette PEGP mise en œuvre à partir 2010, s'est traduite par une réduction de la ressource
en matériel au niveau régimentaire qui a conduit à la gestion centralisée de la ressource à
travers la mise en pool.
Les 5 principes de la PEGP demeurent :
répartition des équipements en parcs
; rotation des engins entre ces parcs ;
distribution adaptée à la nature de chaque parc ;
régulation en conduite du nombre d'équipements à des fins d'alignement, de
remplacement et de renforcement ;
souci de la préservation des équipements.
La PAC s'articule autour de deux parcs :
le PEOPEO (parc en exploitation opérationnelle ou matériel opérationnel affecté dans
les forces) ;
le PITPIT (parc en immobilisation technique ou matériel en soutien industriel et non
affecté dans les forces).
Le conducteur, les servants ou l'équipage du véhicule réalisent les actes d'entretien de leur
niveau décrits dans la documentation technique utilisateur selon les prescriptions définies.
Pour ce faire, ils disposent du lot de bord ou du lot d'exploitation du matériel.
Cet entretien est réalisé durant toute la période d'utilisation du véhicule, de sa perception à
sa réintégration.
Hors Europe, la fréquence de ces actes devra être adaptée aux conditions
climatiques sur conseils des spécialistes des ateliers (ex : dépoussiérer le filtre à air à
chaque halte en milieu désertique, contrôler le niveau des batteries tous les jours sous
haute température, etc.).
Lors des périodes de remise en condition du matériel ou lors des séances d'entretien
programmées, le conducteur, les servants ou l'équipage du véhicule réalisent les actes
d'entretien, un peu plus approfondis que le 1er niveau, décrits dans la documentation
technique utilisateur selon les prescriptions
définies.
Cet entretien s'effectue avec les moyens techniques de la station (aire de lavage, pont de
visite, dispositif de graissage pneumatique, dispositif de vidange et ingrédients nécessaires,
etc.).
Le personnel spécialiste affecté à la station est présent pour conseiller les utilisateurs et
contrôler la bonne exécution de l'entretien.
Les actes de maintenance dont l'exécution n'est pas dévolue à la section de maintenance
régimentaire du bureau maintenance et logistique du corps sont réalisés par l'organisme de
soutien de rattachement (OSROSR) (régiment du Matériel - RMATRMAT) auquel est abonné le
corps.
Principe :
La maintenance est organisée sur la base d'une structure à trois niveaux techniques
d'intervention établie en fonction de critères économiques, logistiques et opérationnels.
On distingue ainsi le premier niveau technique d'intervention (NTI 1), le deuxième niveau
technique d'intervention (NTI 2) et le troisième niveau technique d'intervention (NTI 3).
Le contenu physique de chacun d'eux croît proportionnellement avec les degrés de
compétence et d'équipements nécessaires, ainsi qu'avec la durée d'intervention et le
volume de rechanges nécessaires.
2.2.a. Le NTI 1
2.2.b. Le NTI 2
2.2.c. Le NTI 3
Désigné par le CDC, le personnel est spécialisé dans les domaines de l'utilisation et de la
sécurité de l'emploi de chaque type d'équipement grâce à des stages nationaux ou
régionaux. Il dépend du BOI pour ce qui concerne l'utilisation méthodique. Son nombre peut
varier en fonction de la nature et de l'importance des parcs de matériels de la formation
considérée. Conseiller du commandement pour ce qui concerne l'emploi des matériels
relevant de sa spécialité, il est responsable de la sécurité, de l'instruction dans son
domaine. Il n'intervient pas ou peu dans les opérations techniques d'entretien et de
maintenance, mais conseille le BML pour les questions d'instruction, de mise en œuvre et
d'entretien spécifiques du matériel relevant de sa spécialité.
Désigné par le détenteur de bien (le CDC pour mémoire), le responsable de la gestion
logistique des biens (RGLRGL) est chargé du suivi et de l'affectation des matériels au sein du
régiment.
Il dispose du système d'information logistique (SILSIL) " SIM@TSIM@T " (système
d'information de la maintenance des matériels terrestres).
Le RGL a en charge d'assurer :
l'exécution des ordres logistiques centraux et de la saisie des données locales ;
la certification des pièces justificatives dont il assure la conservation et le suivi ;
la fiabilisation de l'inventaire permanent ;
l'exécution des recensements selon les modalités définies par les instructions
particulières.
Placée sous l'autorité directe de l'officier de maintenance (adjoint au chef du BML), l' ECMECM
assure le pilotage et la conduite de la maintenance (CDMCDM) au sein du régiment. Elle est
en mesure de renseigner le commandement sur la situation technique et de mettre en
œuvre les priorités fixées pour l'atteinte des objectifs.
Elle a notamment pour attribution :
de planifier les différentes visites techniques et visites périodiques
; de convoquer les équipements ;
de participer à l'instruction technique du personnel.
Du fait des spécificités propres à chaque régiment, la gestion centralisée ne peut pas
être réalisée de façon identique dans toutes les formations. Il appartient donc aux
chefs de corps, en fonction des moyens humains, matériels et de l'infrastructure
dont ils disposent, de mettre en œuvre une organisation s'approchant au mieux de la
description qui suit.
La gestion centralisée doit permettre de renforcer l'entretien des équipements en
développant la formation des utilisateurs et en systématisant les contrôles. Cette cellule est
en relation avec la cellule « PEGP » positionnée au BOI.
Le regroupement des équipements du parc régimentaire (usuellement nommée « pooling
») au sein d'un pool unique est la prolongation naturelle pour le régiment de la mise en
œuvre de la PAC.
Tout le matériel en dotation dans le corps (véhicules légers, poids-lourds, blindés,
transmissions, optique, etc.) peut être géré de manière centralisée et physiquement
regroupé.
La « cellule gestion centralisée des matériels tactiques » composée de plusieurs équipes
est chargée de la gestion du parc regroupé ainsi que de la mise à disposition aux unités
élémentaires des matériels qui leur sont alloués temporairement. Une note de service
régimentaire est alors éditée afin d'officialiser son principe de fonctionnement.
Une fois perçu, le matériel, qu'il soit centralisé ou non, est sous la responsabilité de
son utilisateur jusqu'à sa réintégration.
Toute détérioration fait l'objet d'un procès-verbal signé du CDUCDU de l'unité utilisatrice du
matériel au moment des faits. Dès qu'un défaut d'entretien particulièrement anormal ou
qu'une détérioration particulièrement grave est constaté, le chef du BML établit un compte-
rendu immédiat au chef de corps en mettant en le CDU de l'unité concernée.
a ) La station-service
Placée sous l'autorité directe de l'officier de maintenance, la station-service est le point
de passage obligé pour la remise en condition des véhicules en fin de mission mais
également lors des visites d'entretien utilisateur.
Elle organise le passage des unités à l'aire de lavage et dans ses travées.
Le chef de la station-service ordonne l'envoi des matériels à la cellule RDC en cas de
problèmes techniques détectés. Dans le cycle de fonctionnement du "pooling", elle donne
l'autorisation de remisage.
Ces séances d'entretien sont inscrites sur un registre détenu par le chef de la station qui
juge la qualité de l'entretien réalisé par l'unité.
L'unité élémentaire encadre les opérations d'entretien effectuées par son personnel et
contrôle la qualité de cet entretien. Elle peut demander assistance et conseil auprès du
personnel de la station-service.
Placée sous l'autorité de la conduite de la maintenance, cette cellule est chargée des
opérations de :
Réception :
prendre en compte le véhicule après exécution des opérations d'entretien du niveau
utilisateur (à la station-service) ;
vérifier et contrôler les documents de bord ;
vérifier le carnet de matériel (MAT 10 004) et du SIM@T afin de rationaliser le
passage en atelier en regroupant les éventuelles modifications ou visites à effectuer
sur le véhicule en question ;
ouvrir le dossier de travail.
Diagnostic :
vérifier le bien-fondé de la demande d'intervention ;
analyser l'origine des causes d'intervention (humaine, technique ou cas fortuit (usure
normale)) ;
établir un diagnostic afin d'orienter le véhicule vers l'atelier idoine ;
diriger le véhicule vers l'atelier qualifié pour exécuter les interventions techniques
prescrites.
Contrôle :
contrôler la qualité des réparations ;
contrôler la capacité du véhicule à être utilisé en toute sécurité en effectuant
systématiquement un contrôle des organes de sécurité (COSCOS) ;
clôturer le dossier de travail ;
mettre à jour le carnet de matériel et le SIM@T.
La cellule RDC assure la mise en réparation ainsi que la récupération et le contrôle des
véhicules soutenus par l'industrie privée (RTDRTD, IVECO, etc.) mais également par
l'organisme de soutien de rattachement.
Cette section couvre le spectre logistique du BML et du régiment. Elle a en charge les flux
logistiques nécessaires : ravitaillement en carburant, transport de matériel, de munitions,
etc.
La SRTSRT n'est pas décrite dans ce chapitre.
Le CDU est désigné "utilisateur" des matériels en service dans son unité par le détenteur
de bien (le CDC).
Il est à ce titre responsable de la conservation et du bon usage de ces matériels.
De ce fait, dans le but de faire acquérir par les utilisateurs, les savoir-faire en matière
d'entretien du matériel, il veille à programmer dans l'emploi du temps de son unité :
des séances d'instruction à l'entretien et à la mise en œuvre des équipements
utilisables par son unité (qu'ils soient détenus par l'unité ou mis en pool) ;
des périodes d'entretien des équipements utilisables par son unité ;
en liaison avec le BML, des phases de remise en condition adossées à toute
utilisation de matériel.
Il vérifie hebdomadairement ses dotations en matériel sensible (armement, optique de nuit,
optronique, etc.) par l'exécution d'un contrôle quantitatif.
En cas d'absence prolongée, le CDU désigne auprès du RGL un mandataire à qui il
délègue l'administration du matériel.
L'utilisateur est le premier responsable de la préservation du matériel qui lui est confié.
Cette préservation concourt à la capacité collective de sa cellule d'appartenance à remplir la
mission confiée mais également les suivantes.
Il doit en particulier :
contrôler l'état de son matériel et rendre compte à son chef d'anomalies rencontrées ;
utiliser le matériel confié d'une façon conforme aux manuels utilisateurs ;
rendre-compte immédiatement de tout incident ou de tout dysfonctionnement ;
effectuer le contrôle formel des matériels avant les départs, en cours et en fin de
mission ;
rédiger les comptes rendus de fin de mission sous la responsabilité des chefs de section
/peloton ou de cellule ;
effectuer l'entretien conformément aux directives données sous le contrôle de son
encadrement (cadres de contact, SOCMUE, personnel spécialisé) lors des séances
d'entretien programmées et/ou en vue des réintégrations.
Il est responsable dès lors qu'il a suivi une formation adéquate et que le commandement
s'est assuré que cette formation est bien assimilée.
L'ENTRETIEN DE SON EQUIPEMENT EST LE PREMIER ACTE
REFLEXE DU COMBATTANT.
Chapitre 2
ENTRETIEN
Les vérifications sont effectuées par les conducteurs, sous le contrôle de leur encadrement
qui les guide et les conseille.
Pour faciliter l'exécution de ces vérifications on peut appliquer une méthode commune à
tous les véhicules en service, à savoir :
face au véhicule (1) ;
côté gauche (côté conducteur) (2) ;
arrière du véhicule (et chargement) (3) ;
côté droit (côté passager) (4) ;
sous le capot (5) ;
au poste de conduite (6) ;
sous le véhicule (tâche de carburant, d'huile, etc.).
Ce contrôle est effectué par le conducteur qui utilise ses SENS pour « vivre » avec son
véhicule :
par l'ouïe : il écoute son véhicule, détecte les bruits anormaux
; par l'odorat : il s'inquiète des odeurs suspectes ;
par le toucher : il contrôle le bon fonctionnement des leviers et commandes et ressent
les vibrations anormales ;
par la vue : il surveille les voyants, manomètres, et indicateurs ainsi que les
émissions de fumées.
Le chef de bord participe évidement lui aussi à ce contrôle, il en est aussi responsable.
Cette visite est destinée à s'assurer qu'au cours du déplacement le chargement ne s'est
pas déplacé, que les pneus, moyeux ne chauffent pas exagérément, que les éclairages
fonctionnent, que les bâches sont correctement attachées, etc.
Par temps de pluie ou sur route boueuse, les gradés veilleront à faire nettoyer les phares,
feux, catadioptres et plaques minéralogiques.
Les opérations de contrôle et de remise en état sont aussi importantes que la visite avant le
départ.
Elles sont définies dans la documentation technique utilisateur.
Le compte rendu de fin d'utilisation qui en découle est ESSENTIEL.
Grâce à celui-ci :
la chaîne technique traitera plus rapidement les faits techniques ;
l'encadrement sera alerté sur les éventuels défauts d'utilisation et pourra y remédier
par des séances d'instruction.
Ce compte rendu d'utilisation, dont un exemple est proposé en annexe 2 (compte rendu de
fin de mission), devient obligatoire lorsque les véhicules ne sont pas affectés en
permanence à un même conducteur.
Dans ce cas, le rôle des gradés est déterminant et leur présence au retour de mission devient
impérative pour une exploitation immédiate de ce compte rendu.
3 - Entretien en magasin
En dehors des phases d'utilisation, les véhicules font l'objet d'opérations de contrôle et de
suivi. Il appartient au détenteur de ces matériels de veiller à l'exécution de ces opérations.
Pour les véhicules détenus par les unités élémentaires, ceci est un effort du niveau de
l'unité. En revanche, pour les véhicules mis en pool, l'effort sera fourni par l'ensemble du
régiment et non pas uniquement par le personnel affecté à ces pools.
4 - Entretien en opération
Les DTU sont élaborées pour un emploi des véhicules en centre-Europe. En cas de
projection extérieure, la fréquence des opérations d'entretien peut être modifiée en fonction
des conditions climatiques (chaleur, humidité, poussière, etc.). Ainsi le contrôle du niveau
des batteries d'accumulateur peut être nécessaire tous les jours. De même, le
dépoussiérage du filtre à air peut nécessiter d'être effectué à chaque halte technique et non
pas une fois par semaine. L'adaptation de ces fréquences se fera sur recommandation du
personnel spécialiste des ateliers de réparation.
RÉFÉRENCES
INSTRUCTION N°2000/DEF/EMA/SC_SOUTIEN/BPSO du 29/11/2012 relative aux règles d'emploi
et de circulation des véhicules au sein du ministère de la défense.
DIRECTIVE N° I-12- 005246/DEF/EMA/SC6SOUTIEN/BPSO complémentaire de
l'instruction ministérielle 2000 relative aux règles d'emploi et de circulation des véhicules au
sein du ministère de la défense du 21 novembre 2012.
TTA 303 édition 2015 n° 514762/DEF/EMAT/PP/BSOUT/MTT approuvé le 10/12/2015 règlement
sur la formation des conducteurs et des pilotes des véhicules militaires.
STANAG 2454 : Règles et procédures applicables aux mouvements par voie routière et
identification des personnels et des organismes responsables des organismes responsables
de l'organisation des mouvements et du contrôle de la circulation.
AMovP-1(A) relatif aux règles et procédures concernant les mouvements par voie routière et
des organismes responsables de l'organisation des mouvements et du contrôle de la
circulation.
MAT 2636 approuvé le 29 octobre 2013 sous le n° 13-12818-D/DEF/SIMMT/DP/PPB,
Instruction technique sur les marquages et le camouflage des matériels.
INSTRUCTION N° 2982/DEF/EMAT/LOG/MTT/REG-VR du 29/12/2000, Modifiée du 22
/02/2008 relative aux mouvements par voie routière en temps de paix.
Chapitre 1
DOCUMENTS RELATIFS AUX VÉHICULES ET PERSONNELS
Les documents réglementaires concernant le personnel militaire sont dans tous les cas :
le permis de conduire et/ou le brevet de conduite militaire en cours de validité selon le
cas ;
la carte d'identité militaire ;
le carnet de bord (nom du conducteur) ;
une qualification particulière pour les véhicules spécifiques.
Pour le personnel civil, les documents sont identiques à ceux exigés pour les conducteurs
militaires, mais la carte d'identité militaire est remplacée par une pièce d'identité civile.
Chapitre 2
RÈGLES DE CIRCULATION
Les usagers de la route sont soumis aux règles de circulation d'ordre général et d'ordre particulier.
En temps de paix, les règles générales à appliquer au sein du ministère des armées sont
identiques à celles du droit commun. A ce titre, les déplacements des véhicules des armées
s'effectuent dans le respect des dispositions du code de la route.
Les règles particulières de la circulation sont celles fixées par des consignes de circulation et la
signalisation routière militaire mise en place par les personnels des formations de circulation qui
ont pour mission d'en faire assurer l'application.
Une bonne circulation exige la collaboration des usagers de la route. Cette collaboration se traduit
par une discipline stricte et une obéissance absolue aux consignes de circulation et aux
indications données par la signalisation routière ou par les agents de circulation.
1 - RÈGLES DE CIRCULATION
Cadre général
En temps de paix, les règles générales à appliquer au sein du ministère des armées sont
identiques à celles du droit commun. A ce titre, les déplacements des véhicules des
armées s'effectuent dans le respect des dispositions du code de la route.
Lorsqu'un véhicule doit prendre la route en période de restriction ou d'interdiction de
circulation, il appartient à l'autorité qui prescrit la mission de se reporter à l'instruction
traitant des mouvements par voie routière en temps de paix pour vérifier les conditions
autorisant ces mouvements durant ces périodes.
Conformément au code la route, les mesures antipollution s'appliquent aux véhicules du
ministère des armées, à l'exception des seuls véhicules de la gamme tactique dont les
caractéristiques techniques de fabrication ou d'emploi sont incompatibles.
Un trajet est considéré comme une grande liaison dès lors que le déplacement va au-delà
des limites d'un département limitrophe au département de stationnement. Dans le cas
particulier de la région Île de France, l'ensemble des départements Paris (75), Hauts-de-
Seine (92), Seine-Saint-Denis (93) et Val-de-Marne (94) est à considérer comme un seul
département.
Les modalités d'utilisation d'un véhicule de liaison pour une mission qui nécessite un trajet
de grande liaison sont définies dans l'IM 2000 relative aux règles d'emploi et de circulation
des véhicules au sein du ministère des armées.
Forces de souveraineté.
Les prescriptions contenues ci-après sont applicables aux forces de souveraineté.
Éléments français stationnés à l'étranger.
Les prescriptions sont applicables aux forces de présence, aux forces françaises et à
l'élément civil stationnés en Allemagne (FFECSA), aux représentations militaires à
l'étranger (personnel inséré dans les organisations internationales) et aux missions de
défense dans le respect des règles de circulation locales.
Les véhicules mis en place à l'étranger au profit des éléments français stationnés à
l'étranger, cités supra, peuvent circuler sans autorisation particulière (hormis le carnet
de bord signé) dans la limite du territoire national du ou des pays considérés. Pour les
déplacements à l'intérieur de pays de l'Alliance Atlantique ou de l'Organisation du
traité de l'Atlantique nord (OTAN), les conditions de circulation sont réglementées par
les procédures mouvements alliées.
Déplacement vers l'étranger.
Une demande d'autorisation de circuler et de stationner à l'étranger est
systématiquement exprimée, selon les modalités (délais et conformité) décrites dans
l'instruction traitant des mouvements par voie routière en temps de paix .
Règles de circulation des véhicules de transport en commun.
La circulation des véhicules de transport en commun du ministère des armées obéit
aux mêmes règles que celle des véhicules civils de transport en commun.
Règles de circulation des véhicules de la gamme tactique transportant des militaires.
Les véhicules de la gamme tactique à roues, chenillés, blindés ou non, des armées
sont conçus et aménagés pour un usage militaire. Ces véhicules sont susceptibles
d'être utilisés pour le transport de militaires dans le cadre de l'exécution de tâches
spécifiquement militaires et des missions opérationnelles y compris d'instruction et
d'entraînement. A ce titre, dans le cadre des dispositions prévues au code de la route,
ces véhicules peuvent être utilisés pour transporter du personnel en dehors des
trajets de grandes liaisons.
La capacité de transport des véhicules est prescrite dans leur fiche technique.
Règles de circulation des véhicules exceptionnels.
La circulation des véhicules exceptionnels est soumise à l'obtention d'un crédit de
mouvement. Les modalités d'obtention de crédits de mouvements sont décrites dans
l'instruction n° 2982/DEF/EMAT/LOG/MTT/REG-VR du 29 décembre 2000, traitant
des mouvements par voie routière en temps de paix.
Chapitre 3
GUIDAGE D'UN VÉHICULE
De nombreux accidents surviennent lors de manœuvres, notamment lorsqu'un véhicule recule.
Quel que soit la manœuvre qui peut être délicate et parfois dangereuse, le chef de bord ou tout
autre personnel disponible, doit aider le conducteur et signaler la manœuvre aux usagers de la
route. Cette manœuvre est impérativement inscrite au programme de l'ICC. Le conducteur est
toujours responsable de la manœuvre de son véhicule.
1 - GUIDAGE NORMAL
Gestes de guidage
La remorque est reliée au crochet arrière du porteur par un attelage rigide, complété parfois
par des chaînes de sécurité et toujours par un dispositif de freinage automatique en cas de
rupture des flexibles d'alimentation en air et d'un cordon d'alimentation en électricité. Le
conducteur doit être exercé à atteler et dételer la remorque. Toutefois, il doit être aidé, si
possible, par un guide chaque fois que nécessaire lors des manœuvres. Celui-ci se place
de façon à voir constamment le dispositif d'attelage.
Cette manœuvre, qui doit être précise, est exécutée à vitesse très réduite afin de permettre
au guide de corriger à tout moment la direction du tracteur.
2.1. Attelage
2.2. Dételage
Chapitre 4
CONDUITE D'UN VÉHICULE AVEC REMORQUE
La conduite de l'ensemble s'exécute suivant les mêmes principes généraux que la conduite
d'un véhicule isolé.
Cependant il importe de :
prendre les virages en s'écartant du bord de l'accotement et de surveiller le passage
de la remorque : celle-ci, ne suit pas exactement la même trajectoire que le porteur,
en particulier dans les virages très serrés ;
freiner progressivement afin que la remorque ne pousse pas le porteur et ne se mette
pas en travers ;
utiliser le plus souvent possible les rapports de la boîte de vitesses ;
accomplir les manœuvres, en étant, dans la mesure du possible, guidé et protégé.
La marche arrière ne doit être effectuée qu'en cas de nécessité et sur une distance restreinte.
Lorsque la mission l'exige, tout conducteur peut être amené à effectuer le remorquage d'un
véhicule militaire d'un tonnage inférieur à celui de son propre véhicule. (Attention au respect
du code de la route pour la longueur et le poids de l'ensemble).
Le transport de personnel dans le véhicule remorqué est interdit.
Un véhicule dont la direction est en état de fonctionner, doit être remorqué au moyen
d'un dispositif rigide réglementaires. Le remorquage par attelage souple est
interdit sur route.
Un véhicule dont la direction n'est pas en état de fonctionner ne peut être remorqué
que si l'essieu avant est soulevé. L'opération nécessite donc l'emploi d'un véhicule
spécialisé avec dispositif de levage.
La présence du conducteur est obligatoire dans un véhicule remorqué par une
barre de traction. Elle est interdite dans tous les autres cas.
ATTENTION :
Le véhicule tracteur et le véhicule remorqué doivent être signalés selon les
prescriptions du code de la route.
Ne jamais effectuer de remorquage de véhicules lourds à l'aide de moyens non
rigides comme les cordes et les câbles.
Chapitre 5
CONDUITE À TENIR EN CAS D'ACCIDENT
En cas d'accident
Véhicules accidentés
1 - DISPOSITIONS À PRENDRE
Afin de limiter les conséquences d'un accident routier, tout équipage circulant dans un
véhicule du ministère des Armées doit être en mesure de mettre en œuvre tout ou partie
des mesures ci-après, à son profit ou au profit d'un tiers dès lors que les services de
secours ne sont pas présents sur les lieux.
• Prendre les mesures réglementaires pour signaler l'accident aux usagers de la route.
• Alerter les moyens de secours.
• Secourir en fonction de la situation ; des gestes de premiers secours peuvent être
entrepris, selon les capacités et la formation reçu par le personnel présent sur les lieux de
l'accident.
• Remplir le constat amiable d'accident le plus exactement possible (lieux, état des
véhicules, personnes accidentées etc ...).
• Demander l'établissement d'un constat à un agent de l'autorité (gendarme ou agent de
police), si possible dans le cas d'un accident matériel, obligatoirement dans le cas d'un
accident corporel.
Lorsque les véhicules accidentés gênent la circulation, ils doivent être dégagés de la
chaussée après que leur position ait été soigneusement repérée sur le sol.
Dès le retour à son organisme :
• rendre compte au commandant d'unité et remettre le constat amiable d'accident et
éventuellement le duplicata de constat de police afin d'établir le message 24h.
• remplir le compte-rendu d'accident modèle 123*1.
• le constat amiable d'accident et le compte rendu modèle 123*1 sont des pièces à
transmettre systématiquement au Service Local Contentieux de rattachement.
En cas d'accident corporel, les services de police ou de la gendarmerie doivent être prévenus
obligatoirement.
Les services de police ou de la gendarmerie doivent être prévenus également dans les cas
suivants :
accidents matériels dans lesquels sont impliqués des véhicules ou des militaires des
forces alliées ;
lorsque les dégâts causés ne se limitent pas aux véhicules impliqués dans les
accidents : dommages causés au domaine public, dégradation de ligne téléphonique,
dégradation de signalisation, dégradation des voies ferrées ;
accident survenu à l'occasion du transport de matières dangereuses ou infectieuses
ayant entraîné des dommages matériels importants ou une pollution ;
accident ayant causé la mort ou des blessures aux animaux domestiques.
Chapitre 6
LES DÉPLACEMENTS
1 - MOUVEMENT ET TRANSPORT
2 - DÉFINITIONS
itinéraire surveillé : itinéraires sur lequel un contrôle limité est exercé au moyen de
postes et de patrouilles de circulation. Un crédit de mouvement est nécessaire pour
son utilisation par une colonne de 20 véhicules ou plus et par tout véhicule de
dimension ou de poids exceptionnel ;
itinéraire gardé : itinéraire sur lequel s'exerce un contrôle complet, à la fois en ce qui
concerne les priorités d'utilisation et la réglementation de la circulation dans le temps
et dans l'espace. Un crédit de mouvement est nécessaire pour l'utilisation par tout
véhicule isolé ou groupe de véhicules ;
itinéraire réservé : itinéraire dont l'utilisation est réservée exclusivement à une autorité
ou à une formation déterminée ;
itinéraires spécialisés : itinéraires dont l'utilisation est destinée à satisfaire un besoin
déterminé ;
itinéraire à sens unique : itinéraire sur lequel les véhicules ne sont autorisés à circuler
que dans un seul sens, à un moment déterminé ;
itinéraire interdit : itinéraire dont l'accès n'est pas autorisé à la circulation. Un
itinéraire peut être interdit dans sa totalité ou en partie.
Jalonnage : mise en place, pour l'usage exclusif d'une colonne, de personnels chargés
d'indiquer aux véhicules de cette colonne, la direction à suivre.
Logistique : ensemble des activités qui visent, en toutes circonstances, à :
donner aux forces armées, au moment et à l'endroit voulus, en quantité et en qualité
nécessaires, les moyens de vivre, de combattre et de se déplacer ;
assurer la mise en place des moyens nécessaires à la prise en charge médicale et au
soutien santé ;
assurer la maintenance des matériels.
La logistique comprend les composantes fonctionnelles suivantes :
Gestion - approvisionnement - stockage et distribution des ressources - maintien en
condition des matériels et munitions - récupération et évacuation - éliminations -
surveillance administrative et technique des matériels.
En temps de paix, les phares (feux de croisement) de tous les véhicules se déplaçant en
colonne seront allumés en permanence.
Les véhicules des autorités responsables des colonnes sont signalés par des fanions ( qui
mesureront approximativement 30 cm de haut x 45 cm de long de couleur sur le côté avant
gauche du véhicule ) :
commandant de colonne : fanion noir et blanc ;
guide de colonne : fanion bleu; ou lumière bleue
; serre-file : fanion vert ou lumière verte.
Le conducteur d'un véhicule en panne enlèvera le fanion (s'il y en a un) et, s'il a besoin
d'une assistance technique, fixera un fanion jaune pour être vu des autres véhicules.
Chapitre 7
SYMBOLE DE RECONNAISSANCE TACTIQUE
Les véhicules militaires sont tous immatriculés en série militaire et portent une plaque
d'immatriculation militaire, à l'exception :
des véhicules de fonction ;
de certains véhicules affectés ou de contingent qui, par mesure de sûreté, reçoivent,
par décision du ministre des armées, une immatriculation civile.
Les numéros d'immatriculation sont attribués par :
la Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle des Matériels Terrestres
pour les véhicules de l'armée de Terre, des directions et services étrangers aux trois
armées et des services communs ;
l'armée de l'air, la marine nationale et la gendarmerie nationale pour leurs propres
véhicules.
L'immatriculation des véhicules tactiques, pour des raisons de discrétion, est constituée de
caractères blancs qui peuvent être, soit peints sur fond noir, soit emboutis sur une plaque
noire (STANAG 2454 et AmovP-1).
Les véhicules de la gamme commerciale à immatriculation militaire, conformément aux
directives de la note , doivent être équipés de plaques réflectorisées.
Cette disposition s'applique aux véhicules en dotation postérieurement à juin 1993, les
autres conservant les plaques noires.
En outre, les plaques d'immatriculation des véhicules à immatriculation militaire doivent
comporter une bande tricolore (STANAG 2454 et AmovP-1) qui peut intégrer des insignes
particuliers d'armées, d'armes ou de services
Ex : Plaque rectangulaire
réflectorisée
Tout véhicule mis en circulation après le 1er janvier 1980 reçoit un numéro à 8 chiffres.
Les caractères ont la signification suivante :
le 1er chiffre identifie l'armée, la direction ou le service à laquelle appartient le
véhicule;
le 2e chiffre, jusqu'en 1979, puis les 2e et 3e chiffres depuis 1980 fixent l'année de
fabrication ou de reconstruction du véhicule ;
le chiffre suivant identifie la catégorie du véhicule ;
les quatre derniers chiffres (numéro d'ordre dans l'année) sont attribués à l'intérieur
de chaque grande famille de véhicules.
Nota. — Tout numéro non utilisé dans l'année de sa délivrance ne peut en aucun cas
être réutilisé ultérieurement en raison, précisément, de sa signification
2 - SIGNES TACTIQUES
IDENTIFICATION DES MATERIELS DE COMBAT.
EXEMPLE DE SYMBOLE DE
RECONNAISSANCE TACTIQUE
Chapitre 8
LA FORMATION DES CONDUCTEURS
1 - LA FORMATION
Pour le personnel militaire non-titulaire d'un permis de conduire civil, la formation débute par
une Instruction Élémentaire de Conduite dans un Centre d'Instruction Élémentaire de
Conduite (CIEC) ou dans une Cellule d'Instruction Élémentaire de Conduite Agréée
(CIECA), pour toutes catégories de brevet militaire de conduite.
Ce stage est sanctionné par les résultats obtenus au contrôle continu dans les CIEC ou à
l'examen dans les CIECA.
Il est sanctionné par une attestation de conduite signée par le chef de centre (ou
commandant de la formation administrative de rattachement pour une CIECA) dont la
durée de validité est de six mois.
Au-delà des six mois, le candidat doit refaire le stage d'IEC correspondant.
L'Instruction Complémentaire de Conduite (ICC) consiste à donner une expérience de la
conduite suffisante pour assurer seul, la conduite et la mise en œuvre d'un véhicule.
A cet effet, au terme de l'ICC, le conducteur doit être capable, de circuler en toute sécurité,
de jour comme de nuit, au volant de son véhicule de dotation, quels que soient le réseau
routier emprunté et les conditions de circulation, en gérant seul l'environnement. Il doit
savoir assurer l'entretien du premier échelon de son véhicule et en servir les équipements.
L'ICC est assurée par le corps ou l'unité d'affectation sous l'autorité du commandant de
formation administrative (CFA) ou de l'autorité assimilée et doit être obligatoirement
effectuée et délivrée dans les six mois qui suivent l'obtention de l'attestation d'IEC.
Le CFA sanctionne la réussite au contrôle de fin d'ICC en confirmant et délivrant le BMC.
La conduite est effectuée sur le réseau routier ouvert à la circulation publique, sur des
parcours définis, reconnus, adaptés et validés par le commandement, dont une partie de
nuit avec un véhicule correspondant à la catégorie au titre de laquelle l'attestation est
délivrée, si possible le véhicule de dotation. Dans le cas d'un véhicule de dotation tout
terrain, l'ICC peut être effectuée sur des véhicules de la gamme civile équivalent à
l'attestation, mais devra être complétée par une formation "tout terrain" sur véhicule
spécifique.
Tous les véhicules circulant au titre de l'ICC doivent êtres signalés par des panneaux «
véhicules-écoles » ou « auto-école » visibles de l'avant et de l'arrière.
Dans le cadre de l'ICC moto, chaque élève conducteur doit obligatoirement être équipé d'un
gilet de sécurité portant la mention « MOTO ÉCOLE » nettement visible de l'avant et de
l'arrière, ainsi que dans le cas d'une instruction en circulation, d'un dispositif radio de type
homologué permettant une liaison permanente et obligatoire entre chaque élève et
l'enseignant.
Distances minimales à parcourir dans le cadre de l'ICC.
VL : 200 kilomètres ;
PL : 300 kilomètres ;
SPL, TC, Moto : 400 kilomètres ;
Attestations d'IEC VL, PL, SPL, TC, Moto ( permis A ), obtenues par équivalence du
permis civil : 100 kilomètres ;
Attestation d'IEC Moto obtenue par équivalence du permis civil A2 : 400 kilomètres.
Au terme de l'ICC, la non maîtrise du véhicule considéré peut entraîner l'inaptitude à la
conduite et la non délivrance du Brevet Militaire de conduite (BMC) en appliquant la
procédure d'annulation d'attestation d'IEC.
LA FORMATION DE LA CONDUITE
Le contrôle
Assurée par le corps ou l'unité d'affectation dans un délai maximum de six mois après la
délivrance de l'attestation, l'ICC est un stage interne de formation sanctionné par
l'attribution du BMC au terme d'un contrôle passé avec succès.
Ce contrôle s'articule en deux épreuves :
une épreuve théorique sous forme d'un questionnaire portant sur le programme
théorique de l'ICC tel que la mise en œuvre et l'entretien du véhicule, la rédaction
d'un constat amiable, la lecture d'une carte, la sécurité...
une épreuve pratique comportant obligatoirement la visite avant départ, la réalisation
d'une manœuvre en marche arrière et la conduite en circulation sur un circuit varié
(agglomération et/ou zone industrielle, rase campagne).
Cette épreuve est contrôlée au minimum par un sous-officier ou un MDR titulaire
d'un CT1 ou diplôme équivalent (CQTS, BSEP...) répondant aux critères suivants :
être titulaire depuis au moins deux ans du permis de conduire civil ou du BMC
correspondant à la catégorie du véhicule utilisé ;
posséder le niveau d'expérience requis ;
ne pas avoir été l'accompagnateur de l'élève conducteur contrôlé.
Une fiche de suivi du conducteur, est ouverte dès le début de l'ICC. Elle suivra le
conducteur jusqu'à l'acquisition du BMC puis sera insérée dans son dossier.
2 - LA VALIDATION
4 - SUSPENSION DU BMC
5 - ANNULATION DU BMC
Chapitre 9
LES INFRACTIONS AU CODE DE LA ROUTE
1 - LES INFRACTIONS