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(CCTP)
S.I.A.A.P.
2 RUE JULES CESAR
75589 PARIS CEDEX 12
_________________________________________________________________________
REFONTE DE L’USINE DES EAUX USEES DE CLICHY
Lot 8 – Équipements des procédés industriels de traitement des eaux
_________________________________________________________________________
(CCTP)
S.I.A.A.P.
2 RUE JULES CESAR
75589 PARIS CEDEX 12
_________________________________________________________________________
REFONTE DE L’USINE DES EAUX USEES DE CLICHY
Tous Lots Équipements
_________________________________________________________________________
I. PREAMBULE ..................................................................................................................................... 5
La prise en compte des éléments des Fascicules et CCTP par les Titulaires des lots
“Équipements” doit se traduire explicitement dans le mémoire technique à réaliser
conformément au Cadre du Mémoire Technique fourni dans les DCE.
I.1. Intervenants
SIAAP
Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne
2, rue Jules César
75589 PARIS CEDEX 12
I.1.5. Architecte
Une coordination en matière de sécurité et de santé est organisée, aux fins de prévenir les
risques résultant des interventions simultanées ou successives des entreprises et de prévoir,
lorsqu'elles s'imposent, l'utilisation des moyens communs tels que les infrastructures, les
moyens logistiques et les protections collectives.
Suite à la résiliation du marché de conception réalisation, il est demandé au CSPS de
poursuivre sa mission au-delà du 6 novembre 2018 et de faire porter sa mission sur la remise
en service des liaisons Licorne et de l’ouvrage d’alimentation du prétraitement neuf du site
amont R60.
Cette mission de catégorie 1 est confiée, tant en phase de conception qu'en phase de
réalisation, à :
ECIAG COSSEC
16, rue de la maison rouge
77185 LOGNES
Cette mission prendra fin en février 2022 sur les marchés en cours et avec la rédaction du
PGC des nouvelles consultations.
Une nouvelle consultation permettra de désigner un CSPS pour la reprise des travaux de la
refonte de l’usine sous allotissement, qui seront conduits par le Maître d’œuvre et sous
assistance à Maîtrise d’œuvre.
La reprise des travaux sous Maîtrise d’Œuvre génère la création de différents lots de travaux
pour réaliser la refonte de l'usine de Clichy. Ces lots sont répartis selon leur thématique et
leur intervention géographique sur le site.
La liste des lots du projet est la suivante :
• Optimisation des possibilités d’évacuation vers l’aval par temps de pluie (15 m 3/s au
maximum vers le CAB avec mise en pression de la tête du CAB limitée à la cote 27 m
NGF) ce qui permet un gain notable (~ 30 000 m3) sur le volume nécessaire à stocker
sur site ;
• Pompage depuis l’usine de Clichy vers l’EGN d’un débit max de 5,4 m 3/s en temps sec
et 9 m3/s en temps de pluie (max si SPID à l’arrêt).
D) Modernisation de l’usine élévatoire :
Le présent document a pour objet de définir les données du projet, les besoins à satisfaire,
les contraintes et exigences à respecter. Il précise les orientations à respecter concernant
la conception générale des installations.
Ce document est commun à l'ensemble des différents lots concourant à la refonte globale
du site de Clichy et permet aux Titulaires des différents lot d'avoir une vision globale du
projet et de mieux appréhender l'organisation générale des différents travaux.
La volonté du Maître d’Ouvrage pour cette opération est la refonte de l’usine de Clichy (92)
la plus économique possible, tant en termes d’investissement que de fonctionnement, tout
en respectant scrupuleusement les contraintes, les performances et les exigences définies
dans les différents Marchés.
La solution proposée par les Titulaires devra répondre notamment à l’ensemble des objectifs
suivants :
• Le respect des contraintes, performances et exigences requises dans l'ensemble des
fascicules du Marché et ses annexes ;
• Le respect des exigences d’ergonomie et des conditions de travail des agents
d’exploitation ;
• Le respect des exigences en termes de sûreté de fonctionnement et de sécurité
industrielle ;
• La contribution au développement durable au stade de la conception, de la construction
et de l’exploitation ;
• La qualité de la composition architecturale.
En outre, le Titulaire notera bien que l’ensemble des études complémentaires qu’il jugera
nécessaire de réaliser pour compléter la réalisation des études et travaux pendant la durée
du marché est totalement et intégralement à sa charge.
Le Maître d’Ouvrage attire l’attention des Titulaires sur la forte contrainte induite par
la situation des ouvrages dans un contexte urbain dense (difficulté d’accès,
nuisances sonores, olfactives et visuelles à éviter, coactivité, proximité immédiate
des riverains, autres chantiers limitrophes, etc...).
Le Maître d’Ouvrage attire l’attention des Titulaires sur la forte contrainte et
l’obligation des Titulaires de garantir en permanence le maintien de la continuité de
service du site.
• Refonte de l’ouvrage des portes à flots avec mise en place de vannes secteurs.
Zone B :
• Réhabilitation et modernisation du dégrillage et dessablage existant ;
• Création d’un traitement des refus du site B et d’une nouvelle unité de traitement des
sables de l’usine commune aux deux sites ;
• Optimisation des liaisons hydrauliques ;
• Réalisation des liaisons hydrauliques depuis l’ouvrage de prise situé en zone amont
jusqu’aux bassins de stockage-restitution situés en zone aval ;
• Création du bassin de stockage-restitution (70 000 m3 de volume utile) ;
• Réhabilitation et modernisation de l’usine élévatoire ;
• Couverture, ventilation et désodorisation des ouvrages et bâtiments ;
• Réaménagement global du site de la zone aval (VRD et plan de circulation et de
stationnement optimisé) ;
• Réhabilitation et remise à niveau du système de pompage d’eau industrielle à partir de
la Seine ;
• Libération d’une emprise libre minimale de 120 m x 90 m sur le site aval en bordure de
l’ancienne fourrière ;
• Construction d’un local gardiennage.
Zone C (située au 10 rue Fournier et au 2/4 rue du Port) :
Le devenir de cette zone, actuellement occupée par une base-vie pour l’opération de Refonte
de l’Usine de Clichy, sera précisé par le SIAAP.
Dans le cadre de cette opération, les Titulaires des différents lots doivent intégrer la mise en
place de conditions d’exploitation et de maintenance conformes aux exigences du SIAAP et
suivant les règles d’Ergonomie et de Prévention des risques professionnels associées.
Les dossiers relatifs aux demandes réglementaires pour la refonte de l’usine ont abouti à
l’autorisation de construire les ouvrages de la refonte dans la continuité de l’exploitation de
l’usine. Il s’agit des dossiers suivants :
L’ensemble de ce réseau est régulé en temps réel via une gestion dynamique des flux
MAGES (Modèle d’Aide à une Gestion des effluents du SIAAP) afin notamment de gérer la
répartition des flux par temps sec pour optimiser le traitement sur les différentes usines par
temps sec ou de petites pluies et d’optimiser les stockages/déstockages par temps de pluie
pour éviter au maximum les déversements au milieu récepteur.
Des installations de prétraitement sont installées en tête des émissaires en vue d’améliorer
les conditions hydrauliques de ceux-ci en effectuant un dégrillage et un dessablage des
effluents avant transfert sur les usines d’épuration. Les principales installations existantes
sont :
• En amont des usines Seine aval et Seine Grésillons : les bassins de Clichy à Clichy-sur-
Seine (installation concernée par le CCTP) et les bassins de La Briche à Epinay-sur-
Seine ;
• En amont de l’usine Seine amont : l’usine de Charenton à Charenton-le-Pont.
• Seine aval, située à Achères avec un débit de référence de : 2 300 000 m3/j ;
• Seine amont, située à Valenton avec un débit de référence de : 800 000 m3/j ;
• Seine centre, située à Colombes avec un débit de référence de : 240 000 m3/j ;
• Marne aval, située à Noisy-le-Grand avec un débit de référence de : 100 000 m3/j ;
• Seine Grésillons, située à Triel-sur-Seine, avec un débit de référence de : 300 000 m3/j ;
• Seine Morée, située au Blanc-Mesnil, avec un débit de référence de : 75 000 m3/j.
Afin de lutter contre les déversements des eaux excédentaires de temps de pluie, le SIAAP
a construit des ouvrages de stockage. Ce système compte actuellement 8 bassins et 3
tunnels réservoirs pour une capacité totale de 833 200 m3. En y associant les grands
émissaires de transport, le SIAAP peut stocker ponctuellement près de 1 833 000 m3.
• Les bassins de stockage SIAAP :
La DCE engage les États membres de l’union européenne dans une politique de reconquête
de la qualité des eaux et des milieux aquatiques, avec des objectifs de résultats à atteindre
dans un calendrier fixé. Elle demande d’établir, à l’échelle du bassin versant hydrographique,
un plan de gestion qui fixe les objectifs et les moyens – administratifs, réglementaires,
financiers – de leur mise en œuvre.
Sur chacun des 6 grands bassins versants hydrographiques français, un schéma directeur
d’aménagement et de gestion des eaux a été arrêté pour la période 2010-2015 et constitue
le plan de gestion demandé par la DCE. Conformément à la directive, le SDAGE est
accompagné d’un programme de mesures qui décrit les actions à mener pour atteindre les
objectifs fixés.
Le SDAGE du bassin Seine-Normandie et son programme de mesures (2010-2015) ont été
votés le 29 octobre 2009 par le comité de Bassin et arrêtés par le Préfet coordonnateur du
bassin le 20 novembre 2009.
Les objectifs environnementaux fixés par la DCE et déclinés dans le SDAGE sont le retour
des masses d'eau au bon état en 2015 et la non-dégradation de l’existant. Des possibilités
de report du délai d’atteinte du bon état sont prévues par la DCE en 2021 ou 2027 sous
réserve de justification dans la limite des critères définis dans la directive. Certaines masses
d’eau peuvent être identifiées comme « fortement modifiées » par le SDAGE, si leurs
caractéristiques hydromorphologiques ont été fondamentalement modifiées du fait des
activités humaines et que la reconquête du bon état ne peut se faire sans remettre en cause
les usages (navigation, protection contre les inondations, production d’électricité, …). Ces
masses d’eau ont un objectif adapté d’atteinte du bon potentiel.
Le SDAGE fixe les orientations fondamentales de la gestion équilibrée de la ressource en
eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux – cf. L212-2 du code de
l’environnement. Il s’impose par un lien de compatibilité aux décisions administratives du
domaine de l’eau et à certains schémas de planification (documents d’urbanisme, …). Son
programme de mesures détaille les actions clés identifiées par l’État et ses établissements
publics pour atteindre les objectifs fixés.
La Seine, compte tenu de son faible débit d’étiage, est sensible aux effets des rejets
intermittents de temps de pluie. Ces rejets polluants se traduisent par le déversement de flux
parfois importants de matières organiques et d’azote réduit. La dégradation de ces polluants
s’accompagne d’une consommation brutale d’oxygène dissous pouvant conduire à des
déficits importants de ce paramètre. Ces déficits peuvent conduire à des mortalités piscicoles
parfois importantes comme ce fut le cas au cours des années 1990. Pour limiter les effets de
ces pollutions, le SIAAP a mis en place des zones artificielles d’oxygénation sur certains des
secteurs les plus critiques. La maîtrise de ces pollutions brutales de la Seine constitue un
enjeu important, c’est dans ce cadre que la refonte de l’usine de Clichy s’inscrit.
Tableau 2 : Liste des masses d'eau sur le territoire du SIAAP et objectifs DCE associés
L’usine de Clichy est située au Nord-Ouest de la commune de Clichy (92). D’un point de vue
géographique, le site occupe une surface de 6,6 ha, il est divisé en 3 zones
(zones A, B et C) séparées par le franchissement de la rue Fournier et la rue du Port.
Figure 6 : Arrivée des collecteurs Clichy et Marceau (avec mise en place des déconnexions aérauliques)
Les cotes de niveau seront toujours indiquées en NGF (Altitudes normales) et les
coordonnées seront rattachées au système RGF93 CC49 conformément au plan
topographique. Il appartient au Titulaire de faire les conversions nécessaires pour adapter
en conséquence certains plans existants transmis dans d’autres référentiels.
Cette usine traite actuellement les eaux issues de quatre collecteurs parisiens de la rive
droite puis assure leur renvoi après prétraitement aux usines de traitement Seine aval et
Seine Centre via les émissaires CAB et CAA, Seine centre et Seine Grésillons via l’émissaire
général. En période de pluie, les débits excédentaires sont évacués en Seine.
L’usine de Clichy comprend 2 parties séparées par la rue Fournier (cf. plan de l’usine et
synoptique ci-après) :
• La parcelle au Nord de la rue Fournier (zone A), comprenant les ouvrages hydrauliques
suivants :
o Le canal de banalisation amont, qui reprend les effluents bruts en provenance de
la liaison Nord-Est et des collecteurs parisiens Chasses, Marceau, Clichy et
Asnières. À noter que la partie du canal de banalisation amont, située entre la
liaison Nord-Est et le collecteur Clichy, est dénommée garage à bateaux car elle
est utilisée par la Ville de Paris pour sortir les bateaux-vannes servant au curage
du collecteur Clichy ;
o La fosse à bâtards principale, alimentée par surverse à partir du canal de
banalisation amont, par l’intermédiaire d’un grand seuil et de 4 batardeaux, qui
servait autrefois au réceptacle des produits de curage des collecteurs parisiens ;
o Le canal de fuite, alimenté par la fosse à bâtard principale (via un seuil) et le canal
de banalisation amont (via 2 siphons régulés S4 et S5), qui permet de déverser
les flux excédentaires de temps de pluie vers la Seine ;
o Le canal de navigation parallèle au canal de fuite, qui servait autrefois à l’entrée
de péniches dans l’usine et relié au canal de fuite via des batardeaux ;
o Les 2 liaisons en siphon sous les canaux de fuite et de navigation et le canal de
retour vers la liaison LICORNE, qui permet de renvoyer les eaux prétraitées vers
la chambre de vannes en tête de l’émissaire CAA (CAA32) ;
o La fosse à bâtards du Nord-Est, qui servait autrefois au stockage des produits de
curage de l’émissaire Nord-Est.
• La parcelle au Sud de la rue Fournier (zone B), comprenant les ouvrages hydrauliques
suivants :
o Les ouvrages de prétraitement : 6 canaux de dégrillage, un canal de banalisation
intermédiaire et 5 bassins de dessablement ;
o Le canal de banalisation aval de l’usine, qui reprend les effluents prétraités ;
o Le canal vers la liaison Clichy-La-Briche (CLB) et l’émissaire Clichy Asnières
branche de Bezons (CAB), alimenté à partir du canal de banalisation aval ;
o L’usine élévatoire, qui permet de relever les effluents en provenance du canal de
banalisation aval vers l’Émissaire Général (EGN), le CAB ou la Seine.
1
À l'exception, bien sûr, des déversoirs d'orage, le réseau parisien étant du type unitaire.
2
Rappelons que les émissaires sont conçus avec de très faibles pentes en long et ne peuvent, de ce fait, recevoir que des eaux
préalablement dessablées.
3
Ces bassins assuraient une décantation des sables et d'une partie des boues organiques
• 1859 à 1867 : le terrain est acheté par la Compagnie du Gaz de Paris. Il est limité au
Nord par le chemin de halage en bordure de Seine, à l’Est par la rue du Port (actuelle
rue Fournier), au Sud par le chemin des Chasses (actuelle rue Bérégovoy) et à l’Ouest
par la rue du Bac d’Asnières et les voies de chemin de fer.
Les terrains sont alors surélevés par rapport au niveau de la rue grâce à la mise en place
d’un remblai. Les matériaux utilisés proviendraient des déblais dégagés par la
construction Haussmann des grandes avenues parisiennes.
• 1880 : construction de l’usine à gaz.
• 1907 : la société du gaz de Paris succède à la Compagnie Parisienne pour l’alimentation
en gaz de Paris.
• 1910 : une conduite de gaz est construite pour relier l’usine à gaz de Clichy à celle du
Landy à Saint-Denis. Cette même année, l’usine à gaz est partiellement submergée par
les eaux de la Seine.
• 1927 : modernisation de l’usine à gaz : remplacement des cornues horizontales par des
batteries de fours à chambres verticales.
• 1939-1945 : l’usine subit des dommages de guerre, notamment au niveau des ateliers
de distillation de la houille.
• 1960 : extinction des fours au mois d’avril.
• 1963-1965 : démolition des ateliers de distillation (actuelle zone du lotissement) et
démolition de la zone d’épuration du gaz.
• 1966-1967 : démolition des cheminées des fours, les terrains libérés servent de fourrière
et de stockage de véhicules. Une partie des terrains sont récupérés par le SIAAP (zone
lotissement et zone industrielle).
• 1973 - 1978 : travaux de modernisation de l’usine SIAAP :
o La zone des ateliers de distillation de l’ancienne usine à Gaz, est surélevée (de 5
m environ) et est transformée en zone pavillonnaire du SIAAP ;
o L’ancienne aire de stockage de coke de l’ancienne usine à Gaz est reconvertie en
zone industrielle du SIAAP et accueille notamment l’atelier, les bureaux, le garage,
et les locaux sociaux de l’usine du SIAAP.
II.2.3.1. Rôle de l’usine de Clichy dans le système de collecte des effluents du SIAAP
L’usine permet d’évacuer vers les émissaires en aval un débit maximal d’environ 22 m3/s.
Au-delà, le débit est évacué en Seine depuis le canal de banalisation amont vers le canal de
fuite en communication avec la Seine ou par pompage vers l’exutoire de crue suivant le
niveau de Seine.
Les effluents arrivent dans le canal de banalisation amont de l’usine par l’intermédiaire des
ouvrages suivants (cf. synoptique ci-après) :
• La galerie de liaison aller avec la chambre CAA 32 (véhiculant les effluents du CNL et
de l’ENE) et les collecteurs parisiens Clichy, Marceau et Chasses à l‘Est du canal de
banalisation ;
• Le collecteur parisien Asnières à l’Ouest du canal de banalisation.
Les seuils fixes L1 et L2 en amont des départs actuels vers le CAB et le CAA fixent une cote
de plan d’eau minimale de 23,98 m NGF dans l’usine de Clichy et donc dans le canal de
banalisation amont, afin d’éviter le désamorçage des pompes de l’usine élévatoire et de
permettre l’exploitation des ouvrages de dégrillage (cote fil d’eau des grilles de 23,17 m NGF)
et des collecteurs parisiens en amont de l’usine (cotes fil d’eau comprises entre 22,53 et
23,30 m NGF). À noter que la nouvelle galerie de liaison aller avec la chambre CAA 32 mise
en service à l’été 2012 est calée à la cote 22,14 m NGF, soit environ 2 m sous le plan d’eau
actuel du canal de banalisation amont de l’usine de Clichy par temps sec. Le plan d’eau de
l’usine de Clichy induit ainsi un fort ralentissement des écoulements dans la galerie de liaison
aller avec la chambre CAA 32 et par conséquent à l’aval de l’ENE, par rapport à la situation
antérieure où les effluents de l’ENE étaient repris directement par l’émissaire CAA.
La vanne murale V40 permet de fermer la liaison avec l’ENE côté usine de Clichy.
Les effluents de temps sec et de petite pluie du canal de banalisation amont de l’usine sont
repris par 6 pertuis vers les installations de prétraitement situées à l’aval de la rue Fournier.
Les vannes murales V1 à V6 (cf. tableau ci-après) en tête de ces pertuis permettent de gérer
la répartition du débit entre les 6 files de dégrillage et d’assurer la permutation entre les files
de dégrillage puisque, par temps sec, seules 3 files de dégrillage sont normalement ouvertes.
Les principales
caractéristiques des
Date mise en Dimensions
vannes des
service et utiles Centrale
ouvrages d’arrivée Nom Type Commande
dernière indicatives hydraulique
sont récapitulées
rénovation (L X H)
dans le tableau ci-
après : Zone
Vanne
Garage à bateaux V40 2012 4 m x 3,6 m Hydraulique V40
murale
Vanne
V1 3,2 m x 3 m Hydraulique CH01
murale
Vanne
V2 3,2 m x 3 m Hydraulique CH01
murale
1978, mise en
Vanne
Pertuis vers V3 place 3,2 m x 3 m Hydraulique CH01
murale
prétraitement actionneur
Vanne
V4 hydraulique 3,2 m x 3 m Hydraulique CH02
murale
en 2003
Vanne
V5 3,2 m x 3 m Hydraulique CH02
murale
Vanne
V6 3,2 m x 3 m Hydraulique CH02
murale
Tableau 3 : Caractéristiques des vannes de la zone des ouvrages d’arrivée et de déversement
Les effluents excédentaires de temps de pluie sont déversés vers le canal de fuite, par
l’intermédiaire des ouvrages suivants :
• Deux siphons de régulation « ponsar » S4 et S5 (cf. explication page suivante), qui
régulent les cotes respectives de 25,63 m NGF et 25,68 m NGF dans le canal de
banalisation amont de l’usine de Clichy ;
• Un seuil L3 calé à la cote 25,73 m NGF et d’une longueur de 42 m, composé d’un seuil
en béton de 38 m et d’un batardeau d’une longueur de 5 m, entre le canal de banalisation
amont et la fosse à bâtards principale ;
• Trois batardeaux B1, B2 et B3 calés à la cote 26,33 m NGF et d’une longueur unitaire
de 5 m (soit une longueur globale de 15 m), situés en face de l’arrivée de chacun des
collecteurs Clichy, Marceau et Asnières, entre le canal de banalisation amont et la fosse
à bâtards principale ;
• Un seuil en béton L4 calé à la cote 24,83 m NGF et d’une longueur de 42 m, situé entre
la fosse à bâtards principale et le canal de fuite, qui permet le déversement dans le canal
de fuite une fois la fosse à bâtards principale remplie.
Le tableau ci-après récapitule les principales caractéristiques des siphons S4 et S5. La notice
de fonctionnement et d’entretien des siphons régulés donne leurs caractéristiques
complètes :
Le débit dans les siphons est régulé en introduisant une quantité variable d’air à la partie
haute du siphon (hotte). Le réglage du plan d’eau à l’amont des siphons, fonction du débit
transité, est assuré par une mise à l’air libre plus ou moins importante de cette hotte. Cette
hotte est raccordée à une pompe à vide qui assure l’amorçage et est pourvue d’une soupape
réglable, qui assure une chute plus ou moins importante de la dépression interne y régnant.
Les derniers travaux de rénovation en 2005 ont consisté en un sablage, une remise en
peinture, au remplacement des boiseries d’étanchéité et au remplacement du système de
manœuvre par des vérins hydrauliques.
En cas de mise à sec de la partie aval du canal de fuite, par exemple en cas d’intervention
sur la porte de flots du canal de fuite, 6 batardeaux situés entre les canaux de fuite et de
navigation peuvent être relevés pour renvoyer les effluents déversés vers le canal de
navigation, qui permet ainsi de by-passer la partie aval du canal de fuite. Par ailleurs, chaque
porte de flot peut être isolée coté usine et coté Seine au moyen de batardeaux. Coté Seine,
les batardeaux sont mis en place à l’aide d’un bateau-grue.
Les effluents prétraités sont repris par un canal de banalisation aval, situé à l’aval des 5
bassins de dessablement et qui est en liaison directe avec la bâche d’aspiration de l’usine
élévatoire.
Les effluents prétraités peuvent être évacués gravitairement vers les émissaires CAB et
CAA ou la liaison CLB, qui peut fonctionner dans les 2 sens.
L’évacuation gravitaire des effluents vers l’émissaire CAB est régulée par l’intermédiaire
des ouvrages suivants :
• Le seuil L1 d’une longueur de 43 ml calé à la cote 23,98 m NGF puis la vanne de
régulation V30 ;
• Les siphons de régulation S2 ou S3, utilisés en période de Seine haute ou de crue de
la Seine.
L’évacuation des effluents vers la liaison CLB est régulée par l’intermédiaire du seuil L1
et de la vanne de régulation du CLB7. L’évacuation des effluents vers l’émissaire CAA est
régulée par l’intermédiaire de 2 vannes V41 et V42, situées en amont des siphons Ø2200
passant sous les canaux de fuite et de navigation, puis par le seuil L2, d’une longueur de
17 ml calé à la cote 23,98 m NGF.
Date de Dimensions
Centrale
Zone Nom mise en Type utiles indicatives Commande
hydraulique
service (L X H)
1978 Vanne
V30 4,2 m x 4,1 m Hydraulique V30
murale
Canal banalisation aval
1997 Vanne
CLB7 2,6 m x 2,6 m Hydraulique CLB7
murale
1978 Vanne
V41 3,3 m x 4,1 m Hydraulique CH03
murale
Amont siphons sous
canal de fuite
1978 Vanne
V42 3,3 m x 4,1 m Hydraulique CH03
murale
Le tableau ci-après récapitule les principales caractéristiques des siphons S2 et S3. La notice
de fonctionnement et d’entretien des siphons régulés donne leurs caractéristiques complètes :
26,83 m NGF (si Seine > 27,33 m entre 27,08 m NGF (débit nul) et
Cote de régulation amont (m NGF)
NGF) 27,33 m NGF (débit de 12 m3/s)
Cote crête (m NGF) 27,08 27,08
Longueur crête (m) 6 4
La galerie d’aspiration est directement reliée au sud au canal de banalisation aval de l’usine
de prétraitement et au nord avec la liaison vers le CAA passant sous la rue Fournier.
Les conduits d’aspiration des divers groupes de pompage, ménagés dans l’épaisseur du
radier du bâtiment de l’usine, s’ouvrent perpendiculairement dans la paroi de la galerie
d’aspiration.
Des emplacements pour batardeau permettent d’isoler la galerie en 4 points, ainsi que
l’aspiration de chaque pompe.
Les banquettes de la galerie d’aspiration pouvant être inondées par temps de pluie, elles se
salissent rapidement et peuvent être nettoyées manuellement par jet d’eau sous pression.
L’atmosphère de la galerie, bien qu’il y ait une communication avec l’extérieur au droit de
l’arrivée des effluents, est relativement confinée, humide et très malodorante.
La galerie et ses équipements sont en mauvais état.
On note en particulier :
• Quelques fissures au niveau de certaines poutres sous voûte avec du ferraillage
Apparent ;
• Un soulèvement du radier de la dalle au droit d’un des emplacements à batardeau
Transversaux ;
• Le pont roulant est hors d’usage et les garde-corps sont détériorés.
Sous-sol :
L’usine comprend 10 groupes d’électropompes en cale sèche au sous-sol (R-1 et R-2) du
bâtiment et 4 groupes de motopompes DIESEL, dont les volutes sont coffrées dans la masse
de béton constituant le radier de l’usine.
À titre indicatif, les caractéristiques de ces groupes sont récapitulées dans le tableau ci-
après. Ils permettent de relever les effluents de la bâche d’aspiration vers la bâche de
refoulement, sur une hauteur géométrique d’environ 4 m hors période de crue de la Seine et
pouvant varier entre 1 et 2 m environ en période de crue de la Seine.
Depuis 2008, la maintenance préventive sur les pompes consiste notamment en un
graissage des paliers deux fois par an et en une vidange des réducteurs une fois par an.
La salle des électropompes aux niveaux R-1 (25,42 m NGF) et R-2 (travée de Gennevilliers)
comprend principalement :
• Les parties hydrauliques des 10 électropompes (volutes, roues, canalisations de
refoulement) ;
• Les arbres de transmission des électropompes jusqu’aux moteurs installés au RDC ;
• Le circuit d’amorçage des pompes, qui est connecté sur la volute de chaque pompe et
permet de maintenir en permanence les volutes en dépression puisque les pompes sont
Les tuyaux de refoulement débouchent dans la bâche de refoulement, leur axe étant
légèrement incliné vers la tête de l’Émissaire Général (EGN), qui constitue l’exutoire normal
des effluents pompés.
La bâche de refoulement comporte trois débouchés :
• Un débouché qui déverse vers le siphon de l’Émissaire Général, via les vannes clapet
V22 et V23,
• Un débouché vers l’Émissaire CAB, via la vanne murale V20 et le siphon S1 qui a été
déséquipé,
• Un débouché vers la Seine, via la vanne clapet V21.
Le canal en amont de la vanne V22 permet de réaliser des travaux sur la vanne V23 sans
arrêter l’alimentation de l’EGN.
Des seuils bétons calés à la cote 27,55 m NGF et situés en amont du siphon de l’Émissaire
Général permettent d’éviter le dénoyage des conduites de refoulement des pompes et tout
risque de désamorçage des pompes. Avec un radier moyen de la bâche de refoulement à
24,95 m NGF, la hauteur d’eau minimale dans la bâche de refoulement s’élève donc à 2,6 m
à débit nul, hors période de crue.
L’exutoire de crue en Seine comprend également un seuil calé à la cote 27,13 m NGF mais
c’est le niveau de la Seine qui impose une cote minimale dans la bâche de refoulement.
Les vannes V20 et V21 sont à commande électrique alors que les vannes V22 et V23 sont
des vannes clapet à commande hydraulique (une centrale hydraulique pour les deux).
La vanne V20 a été remplacée et remise en service en 2020 (Marché SIAAP N°2018-18206).
La centrale hydraulique existante ETHYWAG, antérieure au marché, a été conservée.
Un clapet permet en outre de fermer la tête du siphon de l’émissaire Général à l’aval des
vannes V22 et V23. Il est commandé par une crémaillère à motorisation électrique.
Date de
Dimensions
Nom mise en type Commande Centrale hydraulique
approximatives (L X H)
service
V20 2020 Vanne murale 4,2 m x 4,1 m Hydraulique V20
Caractéristique Siphon S1
Débit théorique maximal (m3/s) 15
Cote crête (m NGF) 28,33
Longueur crête (m) 7
Section aval (m2) 7,7
Tableau 10 : Caractéristiques du siphon S1 (source : notice de fonctionnement Degrémont)
Le siphon S1 avait été conçu pour forcer le débit de l’émissaire CAB jusqu’à un débit de
15 m3/s en cas de chômage de l’émissaire CAA (après fermeture de la vanne V30). Il
permettait historiquement de réguler un plan d’eau constant en amont et d’évacuer vers
l’émissaire CAB le débit ne pouvant être repris par l’Émissaire Général. Ayant été déséquipé,
il ne peut actuellement fonctionner que comme un seuil dénoyé ou comme un siphon en
charge, en fonction du niveau d’eau amont.
La vanne V20 est ponctuellement ouverte pour délester la bâche de refoulement vers
l’émissaire CAB, lorsque l’exploitant fait tourner les grosses pompes DIESEL alors que le
débit demandé par l’usine Seine Centre est inférieur au débit nominal de ces pompes.
L’usine de Clichy est actuellement gérée selon 3 modes en fonction du niveau de la Seine :
• Seine basse, inférieure à 25,63 m NGF ;
• Seine haute, comprise entre 25,63 et 27,33 m NGF. Ce mode de gestion a été appliqué
en moyenne 28 jours par an sur la période 1999-2008 (0 à 80 jours par an selon les
années) ;
• Seine en crue, au-dessus de 27,33 m NGF. Ce mode de gestion n’a été appliqué que 4
jours en 1999 et 4 jours en 2001 sur la période 1999-2011.
En Seine basse, le départ des effluents est assuré gravitairement vers le CAB via la vanne
V30, vers le CAA via les vannes V41 et V42, vers le CLB via la vanne du CLB7 et vers
l’Émissaire Général par relèvement.
Jusqu’à la mise en service des nouvelles galeries de liaison avec la chambre CAA 32, à l’été
2012, les effluents prétraités étaient évacués prioritairement vers l’Émissaire Général, puis
l’émissaire CAB et enfin l’émissaire CAA.
Les vannes étaient manœuvrées par l’exploitant selon les consignes ci-après :
• Ouverture par paliers par l’exploitant lorsque le niveau dans le canal de banalisation
amont est supérieur à 24,33 m NGF, jusqu’à s’ouvrir complètement pour un niveau
supérieur à 24,83 m NGF ;
• Ouverture progressive de la vanne V41 pour un niveau dans le canal de banalisation
amont supérieur à 25,13 m NGF et fermeture pour un niveau dans le canal de
banalisation amont inférieur 24,83 m NGF ;
• Ouverture progressive de la vanne V42 pour un niveau dans le canal de banalisation
amont supérieur à 25,18 m NGF et fermeture pour un niveau dans le canal de
banalisation amont inférieur 24,88 m NGF.
Le SIAAP a défini en 2012 un nouveau mode de gestion des vannes V30 (vers le CAB) et
V41 V42 (vers le CAA), afin de favoriser l’alimentation du CAA et de simplifier la régulation
du plan d’eau de l’usine : vannes V41 et V42 maintenues en permanence ouvertes et
utilisation de la vanne V30 (fermée la nuit) pour réguler le plan d’eau de l’usine en pointe
d’apport. Ce mode de gestion a été testé une première fois en août 2012 mais a induit des
nuisances olfactives à l’aval du CAB. Il doit faire l’objet d’un nouveau test.
Actuellement, la consigne des vannes seuil VS3 et VS6 de la chambre du CAA32 est fixée à
la cote 25,55 m NGF, afin de limiter le débit de temps de pluie de l’ENE et du CNL envoyé
vers le prétraitement de l’usine de Clichy et limiter ainsi les déversements en Seine. À
l’horizon de la refonte avec la nouvelle unité de prétraitement en service et donc une capacité
de prétraitement plus importante, cette consigne sera remontée à 26,55 m NGF, afin de
permettre le prétraitement des flux de l’ENE et du CNL pour la pluie 16 mm.
Les siphons S4 et S5 de l’usine de Clichy sont automatiquement sollicités pour déverser les
eaux excédentaires de temps de pluie et réguler une cote de 25,63 m NGF en amont. Le
seuil béton L3 calé à la cote 25,73 m NGF assure également le déversement en Seine des
eaux excédentaires.
En Seine haute, les portes de flots de l’usine sont ouvertes et le niveau dans l’usine est relié
au niveau de Seine. La communication entre le CAA32 et l’usine de Clichy est fermée en
mode de gestion afin d’éviter les intrusions d’eau de Seine dans le CAA. Le mode de gestion
des équipements est le suivant :
• La vanne V30 est fermée ;
• Les vannes V41 et V42 sont normalement fermées, sauf en cas de chômage du CAA,
afin d’éviter tout risque d’envoi d’eau de Seine vers le CAA ;
• Le siphon S2 est utilisé pour alimenter gravitairement le CAB, en fonction du sens
d’écoulement dans le canal de fuite, afin d’éviter l’entrée d’eau de Seine dans l’usine ;
• La vanne du CLB7 est fermée ;
• Les siphons S4 et S5 sont arrêtés ;
• Sur le site du CAA 32, les vannes V2 et V9 (ou VC2 et VC9) se ferment, les vannes de
régulation VS3 et VS6 sont ouvertes ; les effluents en provenance de l’ENE et du CNL
sont dirigés vers le CAA.
Les effluents bruts sont banalisés dans un canal dit « canal de banalisation » avant de subir
les différentes étapes de prétraitement suivantes :
• Dégrillage grossier,
• Dégrillage fin,
Dimensions
Équipements Nombre Nom
LxH
Vannes murales 6 V1 à V6 3,2m x 3m
Tableau 11 : Vannes murales des canaux de dégrillage
À ces trois étapes, il convient d’ajouter les ateliers de transfert et de stockage des refus ainsi
que celui du traitement et stockage des sables.
II.2.4.1. Dégrilleurs
Le renouvellement des dégrilleurs fait l’objet d’un marché indépendant : Marché SIAAP
AXEAU N°2020-20079.
L’étape de dégrillage s’opère sur deux étages successifs :
• Dégrillage fin : un champ de six dégrilleurs grossiers AXEAU de maille 50 mm ;
• Dégrillage fin : un champ de six dégrilleurs fins AXEAU de maille 25 mm.
II.2.4.2. Dessableurs
En sortie des six canaux de dégrillage, les effluents sont banalisés dans une bâche dite
« bâche intermédiaire » afin de répartir le flux vers les cinq dessableurs. Chaque
dessableur peut être isolé en tête par l’intermédiaire d’une vanne murale.
Dimensions
Équipements Nombre Nom
LxH
Vannes murales 5 V11 à V15 3.5m x 3.15m
Ces ouvrages sont à l’extérieur, les plans d’eau sont à l’air libre.
Chaque dessableur mesure environ 35.0 m de long sur 5.0 m de large ; le fond dispose
d’une largeur réduite à 1,1 m. La surface unitaire est de l’ordre de 165 m2 par ouvrage.
En sortie du dessablage, les effluents rejoignent un canal de banalisation aval relié aux
différents émissaires.
Actuellement, le traitement provisoire des sables est en fonctionnement afin de traiter les
sables des dessableurs existants.
Les pompes et les vannes des ouvrages d’arrivée et de restitution gravitaire sont pilotées
depuis la salle des commandes. Les vannes de la bâche de refoulement sont théoriquement
également pilotables à distance (V21, V22, V23 et clapet EGN), néanmoins compte tenu de
leur faible fréquence d’utilisation, l’exploitant préfère les manœuvrer localement.
A ce jour, le poste de livraison HT existant de l’usine élévatoire est toujours alimenté par trois
liaisons 15 kV et maintient l’alimentation des équipements de l’usine de Clichy. Ce dernier
est relié au poste HT secours des groupes électrogènes ainsi qu’au poste HT Bassin.
Parallèlement à cela, a été réalisé :
• Le nouveau poste de livraison H80 actuellement alimenté depuis trois sources ENEDIS ;
• Le nouveau Tableau général haute tension E80 de l’usine élévatoire (raccordements
non finalisés) ainsi que ses deux transformateurs 2000 kVA ;
• Les liaisons basse tension entre les deux nouveaux transformateurs 2000 kVA et les
TGBT existants de l’usine élévatoire ;
• Les installations basse tension bâtiments N & O (Atelier et exploitation) actuellement
alimentés par un tarif jaune (TJ).
L’architecture électrique actuelle du site de Clichy est composée comme suit :
• D’un poste de livraison (PDL) et de transformation « CY 8P NH 21100 » équipé :
o D'un tableau général haute tension (TGHT),
o De deux transformateurs « T1 et T2 » de 160 kVA pour le TGBT de la salle des
machines,
La supervision du site s’effectue dans un local spécifique (PCC) situé dans les locaux
techniques du bâtiment de prétraitements.
Le local est composé de plusieurs PC avec vues de supervision, et d’armoires baies de
supervision et serveur. Seul l’arrière des armoires est climatisé.
II.2.6.2.2. Architecture
L’architecture est de type automate supervisé. Elle s’articule autour de réseaux de différents
niveaux :
• Réseau Ethernet Productique : niveau serveurs ;
• Réseau Ethernet Industriel : niveau automates (par fille), alarmes, histogrammes ;
• Réseaux Modbus de liaison inter-automates et automates/équipements (variateurs,
démarreurs notamment).
La communication avec les sites de Colombes et de la Briche se fait par ADSL.
Les automates sont de marque Allen Bradley, de versions différentes selon les files process.
Ci-après l’architecture de contrôle commande existante qui est également jointe en annexe :
Il existe sur le site, à l’angle du canal de banalisation aval, un stockage de chlorure ferreux.
Ce réactif est utilisé pour conditionner les émissaires CAB et EGN. Il sert à précipiter les
sulfures, ce qui permet de prévenir les émanations d’hydrogène sulfuré (H2S) et de manière
générale de composés d’éléments soufrés.
L’injection du chlorure ferreux peut-être réalisée en tête du CAB, de l’EGN pour les
collecteurs d’évacuation et au niveau du puits P3 en amont de l’usine.
Les équipements existants sont à démolir et évacuer. Les nouvelles installations liées au
dépotage, au stockage et à l’injection seront implantées sur le site Amont.
II.2.7.1.1. L’exploitation
Cette activité compte 32 personnes ventilées en équipe de quart et équipe de jour de la façon
suivante :
Pour l’encadrement :
• 1 responsable exploitation des unités Clichy et La Briche ;
• 1 adjoint au responsable exploitation des unités Clichy et La Briche ;
II.2.7.1.3. Le magasin
II.2.7.1.4. La Logistique
▪ Après-midi : 13h30 – 21 h
▪ 3 encadrants
▪ De jour
▪ 1 agent administratif
▪ Magasiniers : 1 encadrant + 2
▪ De jour : 7h30-16h
personnes
▪ 1 chargé de travaux
Autres :
▪ 1 chargé d’hygiène et de
3 agents ▪ De jour
sécurité
▪ 1 agent RH
II.2.8.1. Une gestion mutualisée des unités du site Seine Centre (SEC)
L’arrivée des eaux est influencée par les éléments météorologiques et par l’activité humaine
urbaine qui dessine une pointe le matin entre 7h et 9h et une courbe plus étalée le soir.
Cette variabilité, anticipable en partie, détermine plus ou moins les activités du site. Les fortes
pluies augmentent les interventions sur les équipements, le rythme des évacuations des
bennes, requièrent la vigilance des équipes de conduite, modifient le plan de charge de la
maintenance pour répondre aux casses de matériel. À l’inverse en période sèche, les
équipes peuvent retrouver une planification hebdomadaire de contrôle des équipements ou
des travaux de maintenance.
À l’arrivée des collecteurs parisiens, les effluents peuvent faire transiter des déchets
hétéroclites et encombrants tels que des déchets de chantier : madriers de grande longueur,
bastaings, palettes, fûts mais également des fourreaux TPC, conduite en PEHD, …
Compte tenu de la nature des effluents, de nombreuses filasses se fixent sur les conduites
et les fourreaux formant ainsi des « torches » ; le poids de ces déchets devenant alors très
important.
De façon occasionnelle, des déchets de type « encombrants » comme des objets
encombrants (réfrigérateur, vélos, caddies…).
Ces objets viennent alors s’accumuler dans les pertuis, dans les dégrilleurs.
Ces refus de type « macrodéchets » sont enlevés avec un grappin à l’aide du pont roulant
sur les ouvrages d’arrivée. Dans le bâtiment des dégrilleurs, l’extraction se fait manuellement
ou à l’aide du pont.
L’arrivée de ces refus coïncide avec l’occasion de fortes pluies après une période sèche
(orages). Si ces macrodéchets ne sont pas détectés à temps par l’exploitation, cela engendre
des pannes ou casses de matériel et induit des interventions en urgence des agents
d’exploitation et de maintenance.
Certaines zones exigent des interventions plus fréquentes, elles sont le lieu de problèmes
récurrents d’équipements sujets à la casse ou/et de nécessité de fonctionnement. Sans être
exhaustif, il faut noter :
• La visite avec intervention ou non sur les dégrilleurs, les tapis, le broyeur ;
Le site de Clichy est apprécié, par les exploitants, pour la simplicité des équipements et la
fiabilité de leur fonctionnement (exemple des chaînes racleuses pour les bassins de
dessablement).
En préventif, un bassin de dessablage est vidé chaque année pour réaliser la refonte
complète du système de raclage : cette intervention lourde nécessite le montage d’un
échafaudage inversé afin d’accéder au système de raclage. Cette mise en cale sèche peut
s’étaler dans le temps car des interventions d’urgence viennent interrompre le cours de la
rénovation. D’autres opérations du même type sont programmées à échéance régulière. Des
Entreprises extérieures, sous-traitantes peuvent également intervenir en renfort de la
maintenance.
S’il existe encore un atelier menuiserie, son activité est réduite à la fabrication des racles
pour les dessableurs (ou autres étagères sur mesure). Un atelier plomberie n’est plus en
usage, a contrario de l’atelier peinture. L’utilisation de l’outil informatique dont l’usage est
déjà effectif pour les électriciens, tend à se développer (GMAO, intranet) pour l’ensemble de
la maintenance.
Enfin, l’encadrement a connu des changements récents avec en particulier l’arrivée d’un
nouveau responsable.
Comme sur tous les sites du SIAAP, l’exigence en matière de sécurité est élevée. Au-delà
des EPI de rigueur dans ce milieu professionnel, une règle d’interdiction de travailler de façon
isolée (au minimum 2 personnes) conditionne l’organisation du travail.
L’organisation du travail sur le site de Clichy repose à la fois sur une planification à l’avance
des tâches, réfléchie en amont par l’encadrement et sur un échange d’informations en direct.
Les rondes des agents d’exploitation, les réunions quotidiennes de l’encadrement des
services et les passations de consigne sont des moments clé qui permettent une cohérence
des activités de chacun des salariés.
II.2.9.1.2. Risques de dépôts à l’aval de L’ENE et dans la liaison entre l’ENE et l’usine de Clichy
II.2.9.1.3. Mauvaise répartition du débit entre les files de dégrillage par temps de pluie
4
Modélisation tridimensionnelle du déversoir d’orage de Clichy en vue d’une amélioration de son instrumentation
(ENGEES - IRH Environnement – 2004)
Figure 22 : Évolution du champ de vitesse au niveau de la surface libre du déversoir pour un débit entrant
de 70 m3/s (source : Modélisation tridimensionnelle du déversoir d'orage de Clichy)
L’analyse des mesures de débit dans les bassins de dessablement n’a toutefois pas permis
de confirmer une telle dissymétrie d’alimentation des files de dégrillage par temps de pluie
puisque le centile 99% des débits prétraités est relativement proche sur les 5 bassins de
dessablement : entre 4,8 à 5,3 m3/s selon les bassins.
En cas de déversement par le grand seuil (au-delà d’une cote de 25,73 m NGF dans le canal
de banalisation amont), les flottants se déversent actuellement dans la fosse à bâtards
principale puis dans le canal de fuite. Le barrage flottant existant dans le canal de fuite ne
retient pas bien les flottants qui sont donc rejetés en Seine.
II.2.9.1.5. Surestimation des débits déversés en Seine pour les débits exceptionnels
Lors des forts déversements, comme lors de la pluie du 14 juillet 2010, les seuils L3 et L4
sont complètement noyés. Les lois de calcul du débit déversé par une loi de seuil dénoyé ne
sont plus applicables et les débits déversés calculés sont donc surestimés.
Conformément aux conclusions de l’étude 4, l’instrumentation devrait donc prendre en
compte non seulement la hauteur d’eau dans le déversoir mais aussi celle dans la fosse à
bâtards, afin de pouvoir estimer le débit déversé par une loi de seuil noyé.
Les pompes de l’usine élévatoire refoulant dans une bâche commune, il n’est actuellement
pas possible de réguler à la fois un débit vers l’Émissaire Général et un débit vers l’émissaire
CAB. De ce fait, le forçage de débit vers le CAB nécessite la fermeture des vannes V22 et
V23 en amont de l’Émissaire Général.
Sur le site de Clichy, en raison de sa position à l’extrémité des émissaires parisiens, les refus
peuvent avoir des caractéristiques très variables tant par leurs dimensions que leurs poids.
Deux types de déchets particuliers sont à mettre en évidence :
• Des macrodéchets : déchets de taille importante par la taille ou le poids comme des fûts
d’huiles, des préleveurs, arrivées soudaines de flottants, madriers, bastaings, palettes,
etc. ;
• Des torches formées par un support de type tuyaux flexiblex en PEHD, de fourreaux de
type TPC, … ; servant de supports à de nombreuses filasses, etc.
Ces refus particuliers ne pouvant être transportés par les tapis (ou même ne pouvant être
relevés par les poches des dégrilleurs), sont alors repris à l’aide du pont roulant et du grappin
pour être stockés dans une benne.
La principale difficulté de l’exploitant est liée à l’évacuation de ces déchets en dehors du
bâtiment. En effet, les équipements et les moyens de manutention en place actuellement ne
permettent pas d’évacuer ces déchets aisément.
• Quantité de refus :
Sur les trois dernières années 2009 à 2011, la production moyenne de refus de
dégrillage évacués est de l’ordre de 8 500 kg refus par jour.
Figure 24 : Centile des quantités des refus de dégrillage évacuées entre 2009 et 2011
Si l’on recoupe avec la moyenne des débits ayant transités par les prétraitements
existants sur ces trois dernières années (7.32 m3/s), le ratio moyen est de l’ordre de
13,4 g/m3 de refus de dégrillage (non compactés).
Cependant, il convient de souligner la variation importante de production de refus
notamment en raison des évolutions de débits. : un coefficient de pointe par rapport à la
moyenne de l’ordre de 5 est observé.
Sur les trois dernières années 2009 à 2011, la production moyenne de sables est de l’ordre
de 10°000 kg par jour.
Figure 25 : Centile des quantités des sables évacuées entre 2009 et 2011
Si l’on recoupe avec la moyenne des débits sur ces trois dernières années (7.32 m3/s) on
trouve un ratio moyen de 15,8g/m3.
Le coefficient de pointe observé par rapport à la moyenne de l’ordre de 5.
Les contraintes hydrauliques à prendre en compte pour ce projet de refonte, sont de plusieurs
ordres :
• Les débits d’apport à l’usine de Clichy par temps sec et temps de pluie ;
• Les contraintes de niveaux à maintenir dans l’usine de Clichy pour limiter les
phénomènes d’influence aval sur le fonctionnement des réseaux amont (ensablement,
déversements par les déversoirs des collecteurs départementaux) et pour protéger les
réseaux amont des crues de la Seine tout en assurant leur stabilité vis-à-vis des sous-
pressions hydrostatiques ;
• Les contraintes de niveaux en tête des émissaires aval à ne pas dépasser pour limiter
leur mise en charge à des niveaux n’ayant pas d’incidence sur le fonctionnement des
réseaux afférents ;
• Les contraintes de niveaux de Seine.
Les débits d’apport de temps sec à prendre en compte sont ceux de l’émissaire Nord-Est
(ENE), du Collecteur Nord-Latéral (CNL) et ceux des collecteurs parisiens Asnières, Clichy,
Marceau et Chasses. Il n’existe pas de point de mesure sur ces ouvrages à l’amont immédiat
de l’usine. Les débits indicatifs d’apports de temps sec des différents ouvrages d’apport sont
ceux calculés par le modèle INFOWORKS CS, calé dans le cadre de l’étude d’impact de
plusieurs scénarios de refonte de l’usine de Clichy (cf. tableau ci-après).
Mini 1.6
Collecteur CLICHY Maxi 4.0
Moyen 2.9
Mini 1.6
Collecteur ASNIERES Maxi 3.5
Moyen 2.6
Mini 0.2
Collecteur MARCEAU Maxi 1.6
Moyen 1.0
Mini 0.2
Collecteur CHASSES Maxi 0.7
Moyen 0.6
Mini 0.2
Sans pompage Charenton Maxi 1.6
Moyen 1.0
Galerie aller CAA 32 (ENE + CNL)
Mini 0.6
Avec pompage Charenton Maxi 4.1
Moyen 2.7
Mini 4.4
Sans pompage Charenton Maxi 10.8
Moyen 8.1
TOTAL
Mini 4.7
Avec pompage Charenton Maxi 12.6
Moyen 9.8
Figure 26 : Répartition des débits d’apport à l’usine de Clichy calculés par temps sec
Les débits d’apport de temps de pluie à prendre en compte sont ceux de l’émissaire Nord-
Est (ENE), du Collecteur Nord-Latéral (CNL) et ceux des collecteurs parisiens Asnières,
Clichy, Marceau et Chasses.
Il n’existe pas de point de mesure sur ces ouvrages à l’amont immédiat de l’usine. Les débits
indicatifs d’apports de temps de pluie des différents ouvrages d’apport sont ceux calculés par
le modèle INFOWORKS CS, calé dans le cadre de l’étude d’impact de plusieurs scénarios
de refonte de l’usine de Clichy (cf. tableau ci-après). Les hypothèses de projet suivantes ont
été considérées pour les simulations :
• Une consigne de niveau d’eau de 26,55 m NGF est régulée à l’aval de l’ENE et du CNL
dans la chambre du CAA32, afin de renvoyer sur le site de l’usine de Clichy tout le débit
pour la pluie 16 mm.
Il a été supposé que la pointe des apports de temps sec est concomitante avec la
pointe des apports de temps de pluie et que l’usine de Charenton n’alimente pas l’ENE.
Les ouvrages à l’aval de l’usine de Clichy sont les émissaires CAB, l’émissaire Général, la
galerie de retour vers l’émissaire CAA et la liaison CLB.
Sur l’ensemble de son parcours, l’EGN reprend plus de 400 branchements communaux ou
particuliers entre Clichy et Colombes. La mise en charge de l’EGN à l’aval du siphon sous la
Seine n’est pas envisageable, afin d’éviter tout risque de reflux de l’EGN vers les réseaux,
voire des risques de débordement sur les réseaux amont par temps de pluie. Pour respecter
cette contrainte, le niveau liquide en tête du siphon de l’EGN doit être limité à 30 m NGF,
correspondant à un débit de pompage maximal de l’ordre de 9 m3/s.
Les niveaux actuels en tête du CAB varient entre 23,3 et 25,9 m NGF.
L’émissaire CAB reprend des réseaux départementaux et communaux à l’aval de l’usine de
Clichy. Afin d’éviter toute influence hydraulique aval sur ces réseaux et une forte mise en
charge de l’émissaire par temps de pluie, la cote piézométrique en tête du CAB doit être
limitée à 27 m NGF.
À l’aval de l’usine de Clichy, la galerie de retour vers le CAA rejoint directement la chambre
du CAA32, sans reprendre aucun réseau et ne comprend aucun regard de visite
intermédiaire. L’émissaire CAA reprend lui des réseaux départementaux des Hauts de Seine
et des apports de syndicats extérieurs dans les Yvelines et le Val d’Oise.
Le niveau d’eau en tête du CAA est limité hors période de crue de la Seine par un déversoir
d’orage au niveau de la chambre CAA32. Les vannes de ce déversoir régulent une consigne
de niveau de 25,50 m NGF en amont.
Selon les simulations hydrauliques réalisées dans les études préliminaires, les niveaux d’eau
au CAA32 varient de 22,43 à 24,24 m NGF par temps sec. Le niveau s’élève à 25,16 m NGF
en pointe pour la pluie 16 mm et à 26,56 m NGF en pointe pour la pluie décennale d’été.
Dans les conditions et sous les contraintes définies dans les différents CCTP, les installations
de prétraitement existantes au moment des travaux devront être maintenues en exploitation,
en tout ou en partie, pendant toute la durée des travaux.
De plus, les travaux du prétraitement existant ou nouveau vont être concomitants avec les
autres travaux de la refonte du site. Les modifications qui en découlent nécessaires au niveau
du prétraitement seront prises en charge par les Titulaires qui réaliseront le prétraitement et
planifiées de telle sorte que le phasage global des travaux ne s’en trouve pas affecté. Le
prétraitement devra fonctionner en permanence pendant les travaux à hauteur de 15 m3/s.
Les Titulaires devront se conformer aux prescriptions de l’exploitant et du CSPS en termes
de procédures et d’autorisations d’intervention (cf. PGC).
Les Titulaires devront prendre en compte ces éléments dans l’élaboration de leurs
propositions et du déroulement du projet et ne pourront élever aucune réclamation à ce sujet.
III.3.1. Vidange et nettoyage des ouvrages existants lors des mises à disposition
Les Titulaires des lots GC 1 et 2 ont à leur charge la vidange et le nettoyage des ouvrages
existants.
Durant les travaux, la continuité de l’alimentation de l’usine à partir des collecteurs parisiens
Asnières, Clichy, Chasses, Marceau et à partir de la liaison avec l’Émissaire Nord Est devra
être maintenue, sans rehausser les lignes d‘eau actuelles dans ces ouvrages.
Néanmoins, afin de faciliter le phasage des travaux, les Titulaires pourront envisager,
ponctuellement, la réduction des apports à l’usine de Clichy en concertation avec les
gestionnaires des réseaux concernés.
Les apports de l’ENE et du CNL pourront être orientés vers le CAA, sous réserve de
possibilité de mise en chômage de SPID.
Pendant les travaux, la capacité de déversement actuelle en Seine de l’usine de Clichy via
les canaux de fuite ou de navigation sera maintenue avec une cote de premier déversement
à 25,63 m NGF et ce sans augmenter les niveaux de pointe actuels dans le canal de
banalisation amont par temps de pluie.
Durant les travaux, la capacité d’évacuation gravitaire des effluents prétraités de l’usine vers
l’émissaire CAB et la liaison de retour vers l’émissaire CAA devra être maintenue. Des
interruptions temporaires de l’alimentation des émissaires CAB et CAA d’une durée
maximale de 6 mois seront autorisées pour des opérations ponctuelles sur les équipements
hydrauliques en amont des émissaires (vannes, batardeaux…). Les interruptions de
l’alimentation des émissaires CAB et CAA ne devront pas être concomitantes entre elles ni
avec l’interruption de l’alimentation de l’EGN.
Le candidat intègrera dans son offre les dispositions de vidange du siphon sous la Seine en
tête de l’émissaire CAB éventuellement nécessaires, afin d’éviter les risques de fermentation
des effluents dans le siphon du CAB.
En période de crue de la Seine, c’est-à-dire entre les mois de novembre et avril inclus, la
continuité de fonctionnement des portes de flots devra être assurée.
La fonction débouchée des bateaux de curage de la SAP doit être maintenu pendant tout la
durée des travaux.
Les travaux devront se dérouler dans le cadre d’un planning pré-établi. L’Entrepreneur est
invité à prendre connaissance des documents annexés suivants concernant son lot :
• Planning de synthèse du lot ;
• Planning du lot ;
• 52-MBO-PPH-GEN-0001 - Carnet de phasage hydraulique.
Le principe de chômage des ouvrages dans le cadre d’une maintenance courante (donc hors
travaux de réhabilitation programmés), est une mise en chômage tous les 10 ans pour
inspection, et curage simultané si besoin. Sauf constatation ou événement exceptionnels
imprévus qui nécessiteraient une intervention à court ou moyen termes.
La programmation prévisionnelle est connue pour les ouvrages suivants :
• Chômage EGN : un chômage de l'EGN a été demandé sur les mois d'octobre et
novembre 2022 ;
• Chômage ENE : un chômage de l’ENE a été demandé pour l’hiver 2023-2024 (à partir
de début octobre jusqu'à fin février). Une mise en chômage des 2 liaisons aller et retour
LICORNE est demandée ;
• Chômage CAB : un chômage du CAB a été demandé sur l’hiver 2024-2025.
III.4.1. Sismicité
Selon les décrets du 1er mai 2011 n°2010-1254 et du 22 Octobre 2010 n°2010-1255 portants
sur la délimitation des zones de sismicité du territoire français, le département des Hauts de
Seine (92) est en zone de sismicité « très faible ».
Les études historiques, menées sur l’usine de Clichy indiquent que le site a fait l’objet
d’occupations anthropiques successives dans son histoire, essentiellement de nature
industrielle.
• Le rapport ANTEA A53263 Version A d’avril 2009 résume en pages 19 et 20a l’historique
du site comme suit :
« Les éléments historiques sont tirés de la notice « Modernisation des bassins de Clichy
» par Y.LEFRENE et de la consultation des photos aériennes de l’IGN :
o 1856 : Création du site de Clichy en même temps que le réseau d’égout
parisien ;
o 1895 : Modifications sur les installations de Clichy afin de pouvoir alimenter
les champs d’épandage nouvellement créés ;
o 1936 : Création de l’usine de relèvement du SIAAP sur la parcelle n°1[…] ;
o 1973 : Le site occupe les parcelles n°1 et n°3 […] ».
Dans le cadre du présent projet, se référer aux études réglementaires réalisées au cours de
la Conception-Réalisation de la refonte. En cas de modifications substantielles, le Titulaire
doit fournir les éléments justificatifs auprès du SIAAP.
III.7.2. Air
Les sites suivants sont identifiés dans la région d’étude pour le caractère sensible de leurs
espaces naturels ; ils sont toutefois suffisamment proches du site étudié pour être pris en
compte dans le cadre de sa refonte :
• L’île de la Jatte ;
• Les berges de Seine à Gennevilliers en amont de Villeneuve la Garenne.
Les sites suivants sont identifiés dans la région d’étude de l’usine de Clichy pour le caractère
« exceptionnel » de leurs espaces naturels ; ils sont toutefois suffisamment proches du site
étudié pour être pris en compte dans le cadre de sa refonte :
• Le parc du château de Bécon à Courbevoie ;
• Le cimetière des chiens et le parc de l’ile Robinson.
Les études hydrogéologiques réalisées (cf. annexe 16- Rapport Technosol/BG 2013) ont
relevé la présence des deux nappes cohérentes au droit du site :
• La nappe des alluvions de La Seine, libre et en communication avec le fleuve La Seine
qui influence par drainage son sens d’écoulement local, lequel est globalement orienté
au droit du site en direction du Nord ;
• La nappe de l’Eocène, captive sous les marnes et caillasses, et considérée comme peu
vulnérable (nappe profonde et protégée par les marnes sus-jacentes), sa sensibilité
n’étant pas abordée au sein des rapports d’étude consultés.
Compte-tenu de l’inertie considérable des effluents dans les siphons sous la Seine et dans
les émissaires à surface libre à l’aval, il sera nécessaire de prévoir des temporisations
adaptées pour la manœuvre de vannes ou des changements de régime des pompes
d’alimentation des émissaires aval, afin d’éviter les phénomènes transitoires d’oscillations en
masse et les dépressions et surpressions préjudiciables aux ouvrages. La justification des
temporisations des manœuvres des vannes ou des changements de régime des pompes est
due par les Titulaires des lots équipements concernés.
Le mode d’alimentation à débit constant des usines Seine Centre et Seine Grésillons
implique un régime d’écoulement stabilisé dans l’Émissaire Général (EGN) et donc une
maîtrise des débits pompés en tête de celui-ci. Compte tenu du temps de transit entre Clichy
et Colombes, de l’ordre de 45 minutes selon l’exploitant, tout changement de régime de
l’usine Seine Centre (passage en configuration temps de pluie par exemple) devra pouvoir
être en outre anticipé à l’usine de Clichy.
L’usine doit alimenter les émissaires en aval, après prétraitement des effluents, et permettre
l’évacuation gravitaire des flux excédentaires de temps de pluie, vers les ouvrages de
stockage ou la Seine.
L’émissaire CAB sera alimenté gravitairement via la vanne V30 en fonction du niveau d’eau
dans l’usine comme en situation actuelle.
L’Émissaire Général (EGN) sera alimenté à partir de l’usine élévatoire comme en situation
actuelle. Le débit de pompage vers l’EGN sera fixé en fonction de la capacité de traitement
future des usines SEC et SEG (a priori 5,8 m3/s par temps sec et 9,2 m3/s par temps de
pluie à l’horizon 2013), du débit d’apport en route à l’EGN entre Clichy et Colombes et du
débit de SPID (a priori 1,45 m3/s par temps sec et 2 m3/s par temps de pluie à l’horizon de
la refonte de l’usine de Clichy). Les plages de variation des débits de pompage vers l’EGN
sont récapitulées dans le chapitre concernant les exigences hydrauliques relatives à l’usine
élévatoire.
En mode de gestion « Seine Basse », les débits à considérer dans l’EGN sont indiqués ci-
dessous :
• Pompage d’un débit de 2,25 m3/s par temps sec et de 7 m3/s par temps de pluie depuis
l’usine de Clichy vers l’EGN ;
La géométrie du canal de banalisation amont sera améliorée selon les plans prévus au DCE
afin de :
• Minimiser les perturbations hydrauliques dans le canal de banalisation amont ;
• Favoriser une bonne équi-répartition du débit dans les 6 canaux de dégrillage ;
• Favoriser un bon entonnement des flottants dans les canaux de dégrillage.
La recherche de l’auto curage de l’ENE est un des objectifs de cette opération. Les
aménagements doivent ainsi permettre d’abaisser le plan d’eau à l’aval de l’ENE par temps
sec, afin d’assurer une vitesse de pointe de temps sec dans la partie aval de l’ENE supérieure
à 0,4 m/s.
Par temps sec, le niveau liquide dans les files de la nouvelle unité de prétraitement devra
ainsi être déconnecté du niveau liquide dans le canal de banalisation amont de l’usine, afin
d’assurer un niveau liquide dans l’ENE le plus proche possible de celui en tête de l’émissaire
CAA.
Par temps de pluie, les effluents arrivant dans le canal de banalisation amont de l’usine se
répartiront entre l’unité de prétraitement actuelle modernisée et, via un équipement de
déversement, vers la nouvelle unité de prétraitement. Cette dernière sera donc alimentée à
la fois par les effluents en provenance de l’ENE et du CNL mais également par une partie de
ceux en provenance du canal de banalisation amont de l’usine.
Les ouvrages de déversement vers le bassin et la Seine assureront les fonctions principales
suivantes :
• Contrôler les débits de déversement ;
• Retenir les flottants afin d’éviter leur entrainement vers le bassin de stockage et la
Seine ;
• Éviter l’entraînement de macrodéchets dits « monstres » dans le bassin de stockage et
la Seine ;
Hors période de crue de la Seine (Seine < 27,33 m NGF), les deux unités de prétraitement
devront pouvoir prétraiter l’intégralité des apports de la pluie 16 mm incluant ceux de l’ENE
et du CNL, ce qui correspond à une capacité globale maximale de 35 m3/s avant
déversement vers le bassin de stockage, soit pour un niveau liquide dans le canal de
banalisation amont de l’usine maximum de 25,63 m NGF.
En période de crue de la Seine, les deux unités de prétraitements devront avoir une capacité
hydraulique de 53 m³/s, correspondant à la capacité cumulée de l’usine élévatoire et des
émissaires CAB et CAA par temps de pluie.
Ces capacités de prétraitement devront être satisfaites avec une file quelconque de
dégrillage à l’arrêt et un colmatage de 30 %.
En mode de gestion « Seine basse », l’usine élévatoire devra alimenter l’Émissaire Général
à un débit variable, compris entre 0,6 et 5,4 m3/s par temps sec et entre 4 m3/s et 9 m3/s par
temps de pluie selon les consignes de débit de la station SPID.
En mode de gestion « Seine en crue », l’usine élévatoire devra évacuer en Seine les flux
excédentaires de temps de pluie ne pouvant pas être évacués vers les émissaires CAA et
CAB ni stockés dans les bassins de stockage. Les pompes devront permettre d’évacuer en
Seine un débit minimum de 40,8 m³/s (débit de pompage avec la totalité des pompes en
fonctionnement) pour un niveau d’eau dans la bâche d’aspiration variant entre 26,93 et 27,13
m NGF et un niveau de Seine variant entre 27,33 et 29,50 m NGF.
Dans la configuration « Seine en crue », la priorité doit être donnée à la protection de l’usine
de Clichy contre les inondations. Le premier niveau critique à ne pas dépasser dans l’usine
est le niveau 27,65 m NGF qui correspond à la cote de la banquette des bassins de
dessablement actuels. Si la ligne d’eau dépasse cette cote, les ateliers de dégrillage et
dessablage ne peuvent plus fonctionner car certains équipements électromécaniques sont
noyés. Les études hydrauliques ont montré que la régulation du niveau d’eau dans le canal
de banalisation amont entre les cotes 26,93 m NGF et 27,13 m NGF (qui est la cote de
premier déversement vers le bassin de stockage) à l’aide des pompes de l’usine élévatoire
permettait de réduire significativement le risque d’inondation lors d’un évènement pluvieux
important. En revanche, dans le cas où les pompes seraient démarrées plus tardivement, le
niveau d’inondation atteint dans l’usine serait nettement supérieur pour la pluie décennale
d’hiver.
Les débits caractéristiques de l’usine sont résumés au tableau suivant. Ces débits sont très
variables et les équipements de pompage à installer devront pouvoir couvrir une grande
plage de fonctionnement (0,6 m3/s à 40,8 m3/s au minimum) :
Débit Minimum
Débit Maximum
Situation SPID en Débit Minimum Débit Maximum
SPID à l’arrêt
fonctionnement
Temps de
4 9 0 0
pluie
Crue de
0 0 0 41
Seine
III.11.6. Modélisations
L’attention des Titulaires est attirée sur les contraintes particulières au chantier du fait :
• De la présence dans le sous-sol et en aérien, de réseaux de conduites, canalisations et
câbles existants et en service, appartenant au SIAAP ou à des concessionnaires, et des
précautions à prendre pour en assurer la conservation ;
• Du risque permanent de rencontrer des câbles ou conduites enterrées en service ou
non, non signalés sur les plans ou dont le parcours ne correspond pas au tracé figuré
sur les plans et ne présentant pas de grillage avertisseur.
Les Titulaires devront étudier les différents dévoiements nécessaires au regard des
méthodes d’exécution et des réseaux situés dans l’emprise des travaux. Les consignations
de réseaux et les raccordements doivent se faire en coordination avec l’exploitant de l’usine
de Clichy et les concessionnaires.
Les Titulaires devront tenir compte des réseaux souterrains présents sur le site, et
notamment d’eau potable, télécommunication, assainissement, électricité, fibre optique et
éclairage public (aériens et enterrés). Il devra, en outre, prendre contact et obtenir toutes les
autorisations nécessaires à la bonne réalisation des travaux.
Les Titulaires devront prévenir avant tout commencement d'exécution des travaux les services
publics conformément :
• Aux dispositions des articles R554-24 et suivants du code de l’environnement
concernant les demandes d’intention de commencement de travaux (DICT)
• Aux instructions auxquelles il est tenu de se conformer tant pour la sécurité que pour
éviter des troubles dans le fonctionnement de ces services. Les DICT sont à la charge
du titulaire et devront être envoyées dans les 15 jours suivant l’ordre de service de
démarrage de la période de préparation. Une copie sera adressée au Conducteur
d’opération, au MOE et à l’AMOE. Le cas échéant, les Titulaires organiseront en début
de chantier une réunion de concertation en présence de l’ensemble des
concessionnaires et du Conducteur d’opération, du MOE et de l’AMOE.
Suivant l’impact du projet sur les réseaux souterrains, il pourra être nécessaire de réaliser
des études complémentaires à charge des Titulaires avant d'en finaliser la conception. La
découverte de réseaux non indiqués sur les plans ne pourra donner lieu à une réclamation
du Titulaire. Dans ce sens, avant tout démarrage de travaux sur une zone, les Titulaires
devront s'assurer par des inspections adéquates, de l'absence de réseau sous-jacent.
L'attention des Titulaires est attirée sur le maintien en fonctionnement de ces réseaux, et sur
l'intérêt d'en assurer la continuité d'exploitation dès le début du chantier.
Certains ouvrages pourront être partiellement réutilisés, selon les spécifications qui s’y
appliquent, sans porter atteinte au fonctionnement actuel.
Ces réutilisations seront spécifiquement et explicitement étudiées et précisées dans le projet
du Titulaire, et tiendront compte des contraintes de raccordement prescrites, par ailleurs,
dans le présent programme (réseaux d’utilités, réseau incendie, etc.).
L’usine de Clichy est implantée dans la ville même et est soumise aux contraintes inhérentes
à cet environnement urbain : une route très passagère divise le site en 2 parties, générant
des circulations parfois dangereuses et des contraintes d’espace sur chacune des zones.
Le site compte 6 entrées dont 2 sont fermées (l’accès quai de Clichy qui est uniquement
utilisée par les personnes du SERO et l’accès rue Médéric) et 1 utilisée pour des opérations
exceptionnelles de manutention et de dépotage (rue Fournier, au niveau de l’arrivée des
eaux). Il n’existe pas de zone de stationnement de véhicules et poids lourds en amont du
portail d’entrée et les zones de parking voitures sont réparties entre l’entrée et le reste de
l’usine.
Se référer aux documents d’exécution de la Conception Réalisation pour le cheminement
des flux routiers et piétons.
En ce qui concerne les flux, plusieurs difficultés sont identifiées en raison des caractéristiques
et de l’aménagement du site :
1- Il n’existe pas de circulation sécurisée entre la zone amont et la zone aval de l’usine :
Les chariots élévateurs circulent dans la rue, ce qui est interdit en théorie. La rue du Port
est en sens unique et les agents n’ont pas d’autre choix que de prendre le sens interdit
pour retourner en zone aval depuis la zone amont.
Les circulations des agents entre la zone amont et la zone aval se font principalement
via un passage souterrain avec des descentes et montées d’escaliers, donc non
compatibles avec l’usage d’engins d’aide à la manutention.
2- Pour chacune des zones du site, chaque point d’entrée sert également de point de sortie,
induisant :
• Des croisements de flux inévitables, notamment sur la zone aval ;
• Des manœuvres difficiles des véhicules, notamment sur la zone amont :
À titre indicatif, il est indiqué que les Titulaires se réfèreront utilement aux documents officiels.
À titre indicatif, on compte plusieurs sites inscrits ou classés aux monuments historiques sur
l’aire d’étude. La servitude associée impose un périmètre de 500 mètres autour d’un
monument, pouvant à titre exceptionnel être étendu à plus de 500 mètres et dans lequel tout
travail de réparation, restauration ou de modification de déplacement ou de destruction est
soumis à autorisation pour avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France.
Le site étudié se trouve au sein de telles zones de servitudes : il s’agit de celles relatives à
l’inscription de l’Église Saint Médard, situé au 94 boulevard Jean Jaurès, à l’inventaire des
monuments historiques, et à l’inscription à l’inventaire des monuments historiques de la
façade du 53 avenue Maurice Bokanowski et de l’Église Sainte Geneviève, toutes deux
situées sur la commune d’Asnières.
Le contenu des servitudes concernées sera à prendre en compte pour le projet de refonte,
mais aucune contrainte majeure n’est identifiée à ce stade.
La façade de l’usine élévatoire du SIAAP sur le site étudié fait par ailleurs partie de l’inventaire
municipal (numéro 25) et se voit appliquer des préconisations particulières en cas de travaux
de modifications.
À titre indicatif, cette servitude concerne notamment une canalisation qui se trouve sous les
voies du Bac d’Asnières puis Pierre Bérégovoy et RD1. Cette servitude oblige les
propriétaires de réserver le libre passage et l’accès aux agents de l'entreprise exploitante
pour la pose, l’entretien et la surveillance des installations. Les propriétaires dont les terrains
sont traversés par une canalisation de transport de gaz (servitude de passage) conservent
le droit de les clore ou d’y élever des immeubles à condition toutefois d’en avertir l’exploitant.
En ce qui concerne plus particulièrement les travaux de terrassement, de fouilles, de forage
ou d’enfoncement susceptibles de causer des dommages à des conduites de transport, leur
exécution ne peut être effectuée que conformément aux dispositions d’un arrêté-type pris par
le Ministre de l’Industrie.
Tous travaux envisagés sur les terrains intéressés par le passage des canalisations
souterraines des transports d’électricité ne pourront être réalisés qu’après consultation du
Ministère de l’industrie.
Il s’agit de servitudes liées à la présence de la Seine instituées par les articles 15,16 et 28
du Code du domaine public fluvial et de la navigation intérieure. Elles imposent une servitude
de marchepied de 3,25 mètres sur la totalité des berges.
Le secteur étudié est par ailleurs concerné par la servitude liée à la protection des centres
de réception contre les perturbations électromagnétiques. Cette servitude est relative aux
transmissions radioélectriques concernant la protection du Centre de réception Paris Bichat
(075-022-012) contre les protections électromagnétiques (décret du 5 Novembre 1991) et
couvre un rayon de protection de 3 000 m.
À titre indicatif, le Conseil Général des Hauts-de-Seine (CD 92) a déclaré, en 2009, un projet
d’aménagement de la route départementale n° 1 entre la rue Jules Guesde à Levallois Perret
et la rue Médéric à Clichy-la- Garenne et ses échanges avec la voirie locale et la Seine. Ce
projet d’aménagement, d’une longueur de 1,2 km, concerne l’élargissement de la RD1, les
berges de Seine sous le Pont d’Asnières et les espaces publics attenants (trottoirs, pistes
cyclables, éclairage public, espace libéré au droit du cimetière de Levallois-Perret…).
Figure 34 : Vue sur l’ouvrage de franchissement du canal du SIAAP depuis le quai bas
À titre indicatif, la démarche d’insertion du projet dans la ville nous amène à nous préoccuper
des projets d’aménagements en cours dans la ville et particulièrement aux environs du site
de l’usine.
Le projet d’aménagement de la ZAC du Bac d’Asnières sera directement concerné par notre
projet.
Figure 35 : Plan de situation de la ZAC du Bac d'Asnières (source : OBRAS Architectes Urbanistes -
SEM92)
Armoires de gestion
Armoires API
Armoires MCC, TGBT, TG…
Onduleurs TG ondulé Coffrets de centralisation GTC
Armoire/baie SCC (Contrôle
d'accès, vidéosurveillance,
vidéophonie, SSI)
TGHT
TGBT
Armoires MCC
TGBT
Chargeurs 48 Vcc TG 48 Vcc
TG
Transformateur
Calculateurs
Armoires équipements Equipements
Armoires MCC Coffrets équipements Equipements
Coffrets de centralisation Equipements, instrumentation
Armoires équipement Equipements
Armoires de gestion Equipements
Coffrets équipements Equipements
Les spécifications relatives aux études et travaux d’électricité sont précisées dans le
document « Guide des Schémas et Spécifications des Etudes et Travaux d’Electricité et
d’automatisme » joint en annexe.
Ce document de référence a pour objet de préciser la rédaction des schémas électriques et
d’automatisme, ainsi que les règles générales pour la confection des tableaux, armoires et
coffrets électriques des équipements
Il représente également pour le personnel du SIAAP, un guide d’interprétation et d’utilisation
des documents relatifs à la partie électricité et automatismes.
Le Titulaire devra notamment s’appuyer sur ce guide pour :
• Ses études d’exécution,
• La réalisation des schémas électriques,
• Le choix des matériels,
• La composition des armoires et coffrets pour les équipements,
• Les règles de câblage et de distribution électrique,
• …
(CCTP)
S.I.A.A.P.
2 RUE JULES CESAR
75589 PARIS CEDEX 12
_________________________________________________________________________
REFONTE DE L’USINE DES EAUX USEES DE CLICHY
Lot 8 – Équipements des procédés industriels de traitement des eaux
_________________________________________________________________________
1. PREAMBULE ...................................................................................................................................... 7
2. OBJECTIFS ET PERIMETRE DU PRESENT FASCICULE ........................................................... 8
3. CONTEXTE ....................................................................................................................................... 12
3.1. GENERALITES .................................................................................................................................. 12
3.2. INSCRIPTION DU PRESENT LOT DANS L'OPERATION GLOBALE DE REFONTE DE L'USINE DES EAUX
USEES DE CLICHY ............................................................................................................................ 12
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 2 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
5.8. LIMITES DE PRESTATIONS................................................................................................................ 46
5.8.1. Voirie et Réseaux Divers ............................................................................................... 46
5.8.2. Réservations et scellements ......................................................................................... 47
5.8.3. Massifs bétons ................................................................................................................ 47
5.8.4. Métallerie - serrurerie ..................................................................................................... 47
5.8.5. Utilités ............................................................................................................................... 48
5.8.6. Couvertures des ouvrages ............................................................................................ 48
5.8.7. Réseau d’air neuf et d’air vicié ...................................................................................... 48
5.8.8. Électricité .......................................................................................................................... 49
5.9. MISES À DISPOSITION ...................................................................................................................... 49
6. EXIGENCES GENERALES RELATIVES AUX EQUIPEMENTS DU LOT ............................ 50
6.1. NORMES, REGLEMENTS APPLICABLES ET SIGNALETIQUE ............................................................... 50
6.1.1. Normes et règlements concernant les équipements hydrauliques ......................... 50
6.1.2. Normalisation des équipements ................................................................................... 50
6.1.3. Brevets ............................................................................................................................. 51
6.1.4. Signalétique – Signalisation .......................................................................................... 51
6.1.4.1. Principes généraux ........................................................................................... 51
6.1.4.2. Sur les équipements électromécaniques .......................................................... 51
6.1.4.3. Sur les vannes, clapets et accessoires hydrauliques ........................................ 51
6.1.4.4. Sur les canalisations ......................................................................................... 51
6.1.4.5. En façades des armoires et coffrets électriques................................................ 52
6.1.4.6. Sur les câbles électriques ................................................................................. 52
6.1.4.7. Étiquetage de sécurité ...................................................................................... 52
6.1.4.8. Marquage au sol ............................................................................................... 52
6.1.5. Instrumentation ............................................................................................................... 52
6.1.6. Manutention ..................................................................................................................... 53
7. EXIGENCES RELATIVES AUX EQUIPEMENTS DES PRETRAITEMENTS PAR ZONE
GEOGRAPHIQUE............................................................................................................................. 54
7.1. GENERALITES .................................................................................................................................. 54
7.2. ARRIVEES DES EFFLUENTS – CANAL DE BANALISATION AMONT (R00) ......................................... 54
7.2.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 55
7.2.2. Localisation ...................................................................................................................... 56
7.2.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 56
7.2.3.1. Canal de Banalisation Amont ............................................................................ 56
7.2.3.2. Fosse à bâtards ................................................................................................ 57
7.2.3.3. Canaux de rejet en Seine (R25) ........................................................................ 57
7.2.3.4. Instrumentation ................................................................................................. 58
7.2.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 58
7.3. ARRIVEES DES EFFLUENTS VIA EMISSAIRE NORD-EST (OUVRAGES M10 ET R60) ....................... 59
7.3.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 59
7.3.2. Localisation ...................................................................................................................... 60
7.3.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 60
7.3.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 60
7.4. INSTALLATIONS DES NOUVEAUX PRETRAITEMENTS (BATIMENT B10) ............................................ 61
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 3 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.4.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 61
7.4.2. Localisation ...................................................................................................................... 63
7.4.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 63
7.4.3.1. Grappinage ....................................................................................................... 63
7.4.3.2. Benne de stockage ........................................................................................... 63
7.4.3.3. Transfert des refus de dégrillage....................................................................... 63
7.4.3.4. Instrumentation ................................................................................................. 64
7.4.3.5. Manutention ...................................................................................................... 64
7.4.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 64
7.5. DESSABLAGE NEUF (B20) ............................................................................................................... 66
7.5.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 66
7.5.2. Localisation ...................................................................................................................... 67
7.5.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 67
7.5.3.1. Raclage des sables ........................................................................................... 67
7.5.3.2. Extraction des eaux sableuses.......................................................................... 67
7.5.3.3. Evacuation des égouttures galerie des sables .................................................. 68
7.5.3.4. Manutention ...................................................................................................... 68
7.5.3.5. Accès en fond d’ouvrage et maintenance des racleurs ..................................... 68
7.5.3.6. Débitmètres à cordes ........................................................................................ 69
7.5.3.7. Système de prélèvements des effluents vers LICORNE ................................... 69
7.5.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 70
7.6. AIRE DE DEPOTAGE DU CHLORURE FERREUX (B70) ...................................................................... 71
7.6.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 71
7.6.2. Localisation ...................................................................................................................... 71
7.6.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 72
7.6.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 72
7.7. STOCKAGE ET INJECTION DU CHLORURE FERREUX (B60) ............................................................. 73
7.7.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 73
7.7.2. Localisation ...................................................................................................................... 74
7.7.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 74
7.7.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 76
7.8. TRAITEMENT DES REFUS DE DEGRILLAGE (BATIMENT B30)........................................................... 77
7.8.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 77
7.8.2. Localisation ...................................................................................................................... 78
7.8.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 78
7.8.3.1. Fosse de stockage ............................................................................................ 78
7.8.3.2. Grappin ............................................................................................................. 79
7.8.3.3. Compacteurs ..................................................................................................... 79
7.8.3.4. Bennes compactrices ........................................................................................ 79
7.8.3.5. Instrumentation ................................................................................................. 79
7.8.3.6. Manutention ...................................................................................................... 79
7.8.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 79
7.1. SORTIE DES EAUX – SITE AMONT (P40 ET P60) ............................................................................ 81
7.1.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 81
7.1.2. Localisation ...................................................................................................................... 81
7.1.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 81
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 4 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.1.3.1. Instrumentation ................................................................................................. 81
7.1.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 81
7.1.5. Données dimensionnantes ............................................................................................ 82
7.1.6. Localisation ...................................................................................................................... 83
7.1.7. Spécifications techniques particulières........................................................................ 83
7.1.7.1. Transfert des refus de dégrillage....................................................................... 83
7.1.7.2. Instrumentation ................................................................................................. 84
7.1.7.3. Manutention ...................................................................................................... 84
7.1.8. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 84
7.1. DESSABLAGE EXISTANT (A20) ........................................................................................................ 85
7.1.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 85
7.1.2. Localisation ...................................................................................................................... 86
7.1.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 86
7.1.3.1. Raclage des sables ........................................................................................... 86
7.1.3.2. Extraction des eaux sableuses.......................................................................... 86
7.1.3.3. Evacuation des égouttures galerie des sables .................................................. 87
7.1.3.4. Manutention ...................................................................................................... 87
7.1.3.5. Accès en fond d’ouvrage et maintenance des racleurs ..................................... 87
7.1.3.6. Débitmètres à cordes ........................................................................................ 88
7.1.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 88
7.2. TRAITEMENT DES REFUS DE DEGRILLAGE (BATIMENT A50)........................................................... 89
7.2.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 89
7.2.2. Localisation ...................................................................................................................... 91
7.2.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 91
7.2.3.1. Fosse de stockage ............................................................................................ 91
7.2.3.2. Grappin ............................................................................................................. 91
7.2.3.3. Compacteurs ..................................................................................................... 91
7.2.3.4. Bennes compactrices ........................................................................................ 92
7.2.3.5. Instrumentation ................................................................................................. 92
7.2.3.6. Manutention ...................................................................................................... 92
7.2.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 92
7.3. TRAITEMENT DES SABLES COMMUN (BATIMENT A60) .................................................................... 93
7.3.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 93
7.3.2. Localisation ...................................................................................................................... 94
7.3.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 94
7.3.3.1. Généralités ........................................................................................................ 94
7.3.3.2. Criblage des sables........................................................................................... 94
7.3.3.3. Concentrateurs et suppresseurs ....................................................................... 95
7.3.3.4. Laveurs ............................................................................................................. 95
7.3.3.5. Transporteurs à sables ..................................................................................... 96
7.3.3.6. Silo et benne de secours ................................................................................... 96
7.3.3.7. Instrumentation ................................................................................................. 96
7.3.3.8. Manutention ...................................................................................................... 96
7.3.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre ....................................................................... 96
7.4. SORTIES DES EAUX – SITE AVAL (A30 - P20 – P50) ..................................................................... 98
7.4.1. Données dimensionnantes ............................................................................................ 98
7.4.2. Localisation ...................................................................................................................... 98
7.4.3. Spécifications techniques particulières........................................................................ 98
7.4.3.1. Exutoire de crue (P50) et autosurveillance ....................................................... 98
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 5 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.4.3.2. Pompes de prélèvement dans le local DDR .................................................... 100
7.4.3.3. Instrumentation ............................................................................................... 100
7.4.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre .....................................................................100
7.5. CHAUFFAGE PROVISOIRE PENDANT LES TRAVAUX (AVANT TRAVAUX DU LOT 11) .......................100
8. EXIGENCES RELATIVES AUX EQUIPEMENTS DES UTILITES ............................................. 102
9. MODELISATION ACOUSTIQUE................................................................................................... 103
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 6 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
1. PREAMBULE
Le Titulaire du présent lot doit, pour chaque ouvrage présenté, vérifier qu'il est strictement
conforme aux prescriptions techniques générales présentées dans les cahiers dédiés,
complétées des demandes spécifiques rencontrées dans le présent fascicule. Chaque
prescription renseignée dans ce fascicule est un minimal à respecter, complété par les
prescriptions générales.
Le Titulaire doit prévoir des prestations et des fournitures complètes et fonctionnelles selon
les règles de l'art de façon à assurer le parfait achèvement de ses installations quand bien
même elles ne seraient pas expressément décrites dans le présent fascicule.
Le Titulaire du lot 8 assure la cohérence et la synthèse des études et travaux de son lot. Il
participe également à la synthèse de ses besoins avec l'ensemble des lots concernés.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 7 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
2. OBJECTIFS ET PERIMETRE DU PRESENT FASCICULE
Le présent cahier des prescriptions techniques particulières porte sur les équipements process
des prétraitements de l’usine de CLICHY ainsi que les procédés liés au traitement des sous-
produits dans le cadre du présent Marché Industriel. Cela concerne les installations suivantes :
• La récupération et le traitement des sous-produits (refus de grilles et sables) des sites
A et B ;
• Le dépotage et le stockage du chlorure ferreux sur le site A ;
• La mise en place des utilités (eau potable, eau industrielle, air de service et gestion
des égouttures) – cf. fascicule 1.2.2 ;
• L'instrumentation associée aux équipements process et de manutention ;
• Les moyens de manutention nécessaires pour les équipements mis en place ;
• Les essais de l’ensemble des installations mentionnées précédemment.
Les prestations prévues dans le cadre du présent lot 8 sont les suivantes :
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 8 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
• La fourniture, la pose et les essais des canalisations dans les locaux process
(refoulement et égouttures), y compris robinetterie et instrumentation ;
• La fourniture, la pose et les essais du raclage des sables et de l’extraction des sables
par pompage (sites amont et aval), y compris robinetterie et instrumentation ;
• La fourniture, la pose et les essais des installations de traitement des sables commun
aux deux sites, y compris accessoires et instrumentation ;
• La fourniture, la pose et les essais des équipements hydrauliques associés de la
banalisation amont R00 et de l’ouvrage P20, y compris réseaux aériens, robinetterie,
accessoires et instrumentation ;
• La fourniture, la pose et les essais des postes toutes eaux des différents locaux
process (sites amont et aval), y compris robinetterie et instrumentation ;
• La fourniture, la pose et les essais des canalisations d'alimentation des points d'eau
de lavage, cheminant dans les locaux process, y compris raccords pompiers et
vannes associées, y compris supports ;
• La fourniture, la pose et les essais du réseau de distribution d'eau dans les locaux
techniques en PEHD, y compris compteur d'eau, stabilisateur de pression, vannes et
autres équipements de robinetterie associés ;
• La fourniture, la pose et les essais du réseau d'eau industrielle dans les locaux
techniques en PEHD, y compris vannes et autres équipements de robinetterie
associés ;
• La fourniture, la pose et les essais de production d’air comprimé et le réseau associé
pour les besoins d’air de service pour l’ensemble des équipements, y sécheurs,
stabilisateurs de pression, vannes et autres équipements de robinetterie associés,
• La fourniture, la pose et les essais de l’ensemble des équipements de manutention
nécessaires pour l’évacuation des équipements du présent lot ;
• La fourniture, la pose et les essais de l'instrumentation nécessaire pour le bon
fonctionnement des installations de traitement de l’eau, y compris tube de mesure et
supports,
• La fourniture, la pose et les essais des équipements liés à l’autosurveillance
(préleveurs et instrumentation) ainsi que les mesures de débit dans les dessableurs
des sites A et B,
• La mise en service des installations, la réception partielle et la mise à disposition des
installations du présent lot y compris la formation (cf. Pièce « Etudes et essais »
annexe CCTP) ;
• La mise en place d’un système de chauffage provisoire pour les bâtiments de la
banalisation amont (R00), des prétraitements existants (A10) et du traitement des
refus et des sables (A50/A60);
• Repli du chantier (installations propres au lot 8).
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 9 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
• Les études et travaux des couvertures légères des différents ouvrages (dessableurs
sites A (B20) et B (A20), garage à bateaux (R30), ouvrages de sortie (A30 et P20) ne
font pas partie du présent lot. Ces prestations sont comprises dans le lot n°6
« Couvertures composites » ;
• Les études et travaux des installations de prise d’eau en Seine et de conduite
d’alimentation du site de Clichy en eau industrielle ne font pas partie du présent lot.
Ces prestations sont comprises dans le lot n°7 « Conduite d’alimentation en eau
industrielle et prise d’eau en Seine » ;
• Les études et travaux des installations de ventilation et de désodorisation des
ouvrages et locaux ne font pas partie du présent lot. Ces prestations sont comprises
dans le lot n°9 « Équipements des procédés industriels de traitement de l’air de la
désodorisation » ;
• Les études et travaux du bassin de stockage T30 et de l’usine élévatoire ne font pas
partie du présent lot. Ces prestations sont comprises dans le lot n°3 « Réalisation du
génie-civil, poteaux et dalle de couverture du bassin de stockage et de restitution», le
lot n°10a « Equipements des procédés industriels de pompage du bassin de stockage
et de restitution et équipements associés » et lot n°10b « Travaux suite aux
diagnostics des pompes de l’usine élévatoire »;
• Les études et travaux des installations de la conduite d’alimentation récupération de
chaleur et de chauffage des locaux ne font pas partie du présent lot. Ces prestations
sont comprises dans le lot n°11 « Équipements des procédés industriels d’échange
de chaleur et équipements associés »;
• Les études et travaux des installations de récupération de chaleur et de chauffage
des locaux ne font pas partie du présent lot. Ces prestations sont comprises dans le
lot n°11 « Équipements des procédés industriels d’échange de chaleur et
équipements associés »;
• Les études et travaux pour la fourniture et pose des vannes d’isolement, des vannes
secteur, des portes à flots et des batardeaux des ouvrages hydrauliques ne font pas
partie du présent lot. Ces travaux sont compris dans le lot n°12 « Vannes et portes
de flots » ;
• Les études et travaux d’électricité et de contrôle commande ne font pas partie du
présent lot. Ces prestations sont comprises dans le lot n°13 « Electricité, automatisme
et supervision » ;
• La pose des réseaux enterrés ne fait pas partie du présent lot ; Cette prestation est
comprise dans le lot n°14 " Voiries Réseaux Divers (réseaux enterrés, aménagements
paysagers)".
Les manchettes avec collerettes et autres pièces spécifiques de raccordement au niveau des
traversées de parois des locaux et des ouvrages hydrauliques depuis l'extérieur sont fournies
et calées par le présent lot. Le scellement de ces pièces sera réalisé par les lots n°1
« Réalisation des ouvrages de génie civil et corps d’états secondaires du site amont » et 2
« Réalisation des ouvrages de génie civil et corps d’états secondaires du site aval » sous le
contrôle du présent lot 8.
Les réseaux à l'intérieur des ouvrages, depuis les manchettes ou autres pièces de
raccordement, sont à la charge du présent lot (la limite de prestation d'un point de vue de la
pose des réseaux est à 1 m de l’extérieur de l’ouvrage). Les manchettes de traversées de
paroi à l'intérieur des ouvrages seront scellées par les lots n°1 et 2.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 10 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Si aucune pièce de raccordement n'est nécessaire et que la pénétration des réseaux se fait
directement au travers du bâti sans interruption dudit réseau, les réseaux sont posés à 1 m à
l’extérieur du bâtiment par le lot 14. Le présent lot 8 reprend ensuite à sa charge le
raccordement et la poursuite des réseaux à l'intérieur de l'ouvrage.
Les réservations permettant le cheminement des réseaux depuis l'extérieur puis à l'intérieur
des ouvrages sont à la charge des lots n°1 et 2. Le positionnement de ces réservations sera
réalisé selon les plans guide GC établis par le Titulaire du présent lot et fournis aux titulaires
des lots n°1 et 2. Toutes modifications de ces réservations seront de la responsabilité du
Titulaire du lot ayant modifié les réservations.
L'ensemble du système de manutention pour les équipements du présent lot sera fourni et
posé par le titulaire du présent lot (y compris les moyens de manutention des équipements
spécifiques mentionnés ci-après).
Le lot n°13 "Électricité Automatismes et Supervision" prend en charge tous les coffrets de
raccordement, notamment les coffrets de raccordement des équipements, ainsi que la
viabilisation des locaux en termes d'éclairage et de coffrets de prise de courant. Le Titulaire
du présent lot établit les études d'exécution afin de définir l'implantation des éclairages et des
coffrets de prise de courant. La mise en œuvre est réalisée par le lot 13. Le tirage des câbles
depuis les équipements jusqu'aux coffrets et les raccordements électriques sont réalisés par
le titulaire du présent lot. Les chemins de câbles sont fournis et posés par le lot n°13.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 11 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
3. CONTEXTE
3.1. Généralités
L’usine de Clichy-la-Garenne (92), prétraite les eaux issues de collecteurs parisiens et des
Hauts de Seine (Neuilly sur Seine, Levallois et Clichy) puis assure leur renvoi aux usines de
traitement de Seine aval et de Seine Centre via les émissaires CAB et CAA, Seine centre et
Seine Grésillons via l’émissaire général. En période de pluie, les débits excédentaires sont
évacués en Seine.
Le site de l’usine est divisé en trois, le site A (ou site amont), point de convergence des
collecteurs parisiens, le site B (ou site aval), situé de l’autre côté de la rue Fournier, et le site
C, à l’angle de la rue du Port et de la rue Fournier.
A la résiliation, certains ouvrages projetés dans le cadre de ce marché de refonte ont été initiés
ou achevés, d’autres ont été partiellement réalisés. Certains ouvrages n’ont pas été initiés.
D’autres ont fait l’objet de travaux d’urgence impérieuse (exclus des prestations du présent
marché).
3.2. Inscription du présent lot dans l'opération globale de refonte de l'usine des eaux
usées de Clichy
La reprise des travaux sous Maîtrise d’Œuvre génère des commandes de travaux auprès de
multiples prestataires et entrepreneurs tout au long de la durée de l’opération. Des interfaces
sont à prévoir entre les différents lots, répartis géographiquement sur le site, à des périodes
différentes.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 12 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
De ce fait, le titulaire du présent marché devra répondre aux sollicitations des autres
intervenants dans les sujets de coordination des travaux et d’interface entre les différents lots.
Lot n°1 : Réalisation des ouvrages de génie civil et corps d’états secondaires du site amont
Lot n°2 : Réalisation des ouvrages de génie civil et corps d’états secondaires du site aval
Lot n°10b : Travaux suite aux diagnostics des pompes de l’usine élévatoire
Lot n°11 : Équipements des procédés industriels d’échange de chaleur et équipements associés
Tableau 1 : Récapitulatif des différents lots composant la refonte de l'usine des eaux usées
de Clichy
3.3. Intervenants
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 13 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
4. DONNÉES D'ENTRÉE
L’usine de Clichy est située au Nord-Ouest de la commune de Clichy (92). D’un point de vue
géographique, le site occupe une surface de 6,6 ha, il est divisé en 3 zones
(zones A, B et C) séparées par le franchissement de la rue Fournier et la rue du Port.
Cette usine traite actuellement les eaux issues de quatre collecteurs parisiens de la rive droite
puis assure leur renvoi après prétraitement aux usines de traitement Seine aval et Seine
Centre via les émissaires CAB et CAA, Seine centre et Seine Grésillons via l’émissaire
général. En période de pluie, les débits excédentaires sont évacués en Seine.
L’usine de Clichy comprend 2 parties séparées par la rue Fournier (cf. plan de l’usine et
synoptique ci-après) :
• La parcelle au Nord de la rue Fournier (zone A), comprenant les ouvrages hydrauliques
suivants :
- Le canal de banalisation amont, qui reprend les effluents bruts en provenance de
la liaison Nord-Est et des collecteurs parisiens Chasses, Marceau, Clichy et
Asnières. A noter que la partie du canal de banalisation amont située entre la
liaison Nord-Est et le collecteur Clichy est dénommée garage à bateaux car elle
est utilisée par la Ville de Paris pour sortir les bateaux-vannes servant au curage
du collecteur Clichy ;
- La fosse à bâtards principale, alimentée par surverse à partir du canal de
banalisation amont, par l’intermédiaire d’un grand seuil et de 4 batardeaux, qui
servait autrefois au réceptacle des produits de curage des collecteurs parisiens ;
- Le canal de fuite, alimenté par la fosse à bâtard principale (via un seuil) et le canal
de banalisation amont (via 2 siphons régulés S4 et S5), qui permet de déverser
les flux excédentaires de temps de pluie vers la Seine ;
- Le canal de navigation parallèle au canal de fuite, qui servait autrefois à l’entrée
de péniches dans l’usine et relié au canal de fuite via des batardeaux ;
- Les 2 liaisons en siphon sous les canaux de fuite et de navigation et le canal de
retour vers la liaison LICORNE, qui permet de renvoyer les eaux prétraitées vers
la chambre de vannes en tête de l’émissaire CAA (CAA32).
• La parcelle au Sud de la rue Fournier (zone B), comprenant les ouvrages hydrauliques
suivants :
- Les ouvrages de prétraitement : 6 canaux de dégrillage, un canal de banalisation
intermédiaire et 5 bassins de dessablement ;
- Le canal de banalisation aval de l’usine, qui reprend les effluents prétraités ;
- Le canal vers la liaison Clichy-La-Briche (CLB) et l’émissaire Clichy Asnières
branche de Bezons (CAB), alimenté à partir du canal de banalisation aval ;
- L’usine élévatoire, qui permet de relever les effluents en provenance du canal de
banalisation aval vers l’Emissaire Général (EGN), le CAB ou la Seine.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 14 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Hydrauliquement, les 2 parties de l’usine sont reliées par :
• 6 pertuis 1 passant sous la rue Fournier entre le canal de banalisation amont de l’usine
et les installations de prétraitement ;
• Une liaison sous la rue Fournier entre la bâche d’aspiration de l’usine élévatoire et les 2
liaisons passant sous les canaux de fuite et de navigation.
Les effluents excédentaires de temps de pluie sont déversés vers le canal de fuite, par
l’intermédiaire des ouvrages suivants (cf. Figure ci-avant) :
• Deux siphons de régulation « Ponsar » S4 et S5, qui régulent les cotes respectives
de 25,63 m NGF et 25,68 m NGF dans le canal de banalisation amont de l’usine de
Clichy ;
• Un seuil L3 calé à la cote 25,73 m NGF et d’une longueur de 42 m, composé d’un seuil
en béton de 38 m et d’un batardeau d’une longueur de 5 m, entre le canal de banalisation
amont et la fosse à bâtards principale ;
• Trois batardeaux B1 B2 et B3 calés à la cote 26,33 m NGF et d’une longueur unitaire
de 5 m (soit une longueur globale de 15 m), situés en face de l’arrivée de chacun des
collecteurs Clichy, Marceau et Asnières, entre le canal de banalisation amont et la fosse
à bâtards principale ;
• Un seuil en béton L4 calé à la cote 24,83 m NGF et d’une longueur de 42 m, situé entre
la fosse à bâtards principale et le canal de fuite, qui permet le déversement dans le canal
de fuite une fois la fosse à bâtards principale remplie.
Les effluents prétraités sont repris par un canal de banalisation aval, situé à l’aval des 5
bassins de dessablement et qui est en liaison directe avec la bâche d’aspiration de l’usine
élévatoire.
Les effluents prétraités peuvent être évacués gravitairement vers les émissaires CAB et CAA
ou la liaison CLB, qui peut fonctionner dans les 2 sens.
L’évacuation gravitaire des effluents vers l’émissaire CAB est régulée par l’intermédiaire des
ouvrages suivants :
• Le seuil L1 d’une longueur de 43 ml calé à la cote 23,98 m NGF puis la vanne de
régulation V30 ;
• Les siphons de régulation S2 ou S3, utilisés en période de Seine haute ou de crue de la
Seine.
L’évacuation des effluents vers la liaison CLB est régulée par l’intermédiaire du seuil L1 et de
la vanne de régulation du CLB7. L’évacuation des effluents vers l’émissaire CAA est régulée
par l’intermédiaire de 2 vannes V41 et V42, situées en amont des siphons Ø2200 passant
sous les canaux de fuite et de navigation, puis par le seuil L2, d’une longueur de 17 ml calé à
la cote 23,98 m NGF.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 15 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Tableau 1 : Caractéristiques des vannes de la zone de reprise et de restitution gravitaire
des effluents prétraités
Date de Dimensions
Centrale
Zone Nom mise en Type utiles indicatives Commande
hydraulique
service (L X H)
1978 Vanne
V30 4,2 m x 4,1 m Hydraulique V30
murale
Canal banalisation
aval
1997 Vanne
CLB7 2,6 m x 2,6 m Hydraulique CLB7
murale
1978 Vanne
V41 3,3 m x 4,1 m Hydraulique CH03
murale
Amont siphons sous
canal de fuite
1978 Vanne
V42 3,3 m x 4,1 m Hydraulique CH03
murale
Le tableau ci-après récapitule les principales caractéristiques des siphons S2 et S3. La notice
de fonctionnement et d’entretien des siphons régulés donne leurs caractéristiques complètes.
Le siphon S2 est utilisé pour une cote de Seine comprise entre 25,63 m NGF et 27,83 m NGF.
Son débit est régulé par un régleur d’air hydropneumatique selon 2 modes alternatifs de
régulation :
• Un mode de régulation asservi à un détecteur du sens d’écoulement dans le canal de
fuite, mesuré par une bouée flottante tirant plus ou moins sur un balancier à axe vertical,
rappelé par ressort. Ce mode est utilisé lorsque la cote de seine est comprise entre
25,63 m NGF et 27,33 m NGF ;
• Un mode de régulation asservi au niveau d’eau amont, mesuré par une canne de
palpage à bullage d’air comme pour les siphons s4 et s5. Ce mode est utilisé pour
abaisser le plan d’eau de l’usine à 26,83 m NGF lorsque la cote de seine est comprise
entre 27,33 m NGF et 27,83 m NGF, afin d’assurer une bonne fermeture des portes de
flots.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 16 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Le siphon S3 est utilisé pour une cote de Seine supérieure à 27,33 m NGF. Il dispose d’un
dispositif hydropneumatique d’amorçage et de régulation comme le siphon S2 mais peut être
automatiquement amorcé puisque le niveau du plan d’eau est autorisé à dépasser
sensiblement la crête du siphon (27,08 m NGF).
L’usine de Clichy est actuellement gérée selon 3 modes en fonction du niveau de la Seine :
• Seine basse, inférieure à 25,63 m NGF ;
• Seine haute, comprise entre 25,63 et 27,33 m NGF. Ce mode de gestion a été appliqué
en moyenne 28 jours par an sur la période 1999-2008 (0 à 80 jours par an selon les
années) ;
• Seine en crue, au-dessus de 27,33 m NGF. Ce mode de gestion n’a été appliqué que 4
jours en 1999 et 4 jours en 2001 sur la période 1999-2011.
En Seine basse, le départ des effluents est assuré gravitairement vers le CAB via la vanne
V30, vers le CAA via les vannes V41 et V42, vers le CLB via la vanne du CLB7 et vers
l’Emissaire Général par relèvement.
Jusqu’à la mise en service des nouvelles galeries de liaison avec la chambre CAA 32, à l’été
2012, les effluents prétraités étaient évacués prioritairement vers l’Emissaire Général, puis
l’émissaire CAB et enfin l’émissaire CAA.
Les vannes étaient manœuvrées par l’exploitant selon les consignes ci-après :
• Ouverture par paliers par l’exploitant lorsque le niveau dans le canal de banalisation
amont est supérieur à 24,33 m NGF, jusqu’à s’ouvrir complètement pour un niveau
supérieur à 24,83 m NGF ;
• Ouverture progressive de la vanne V41 pour un niveau dans le canal de banalisation
amont supérieur à 25,13 m NGF et fermeture pour un niveau dans le canal de
banalisation amont inférieur 24,83 m NGF ;
• Ouverture progressive de la vanne V42 pour un niveau dans le canal de banalisation
amont supérieur à 25,18 m NGF et fermeture pour un niveau dans le canal de
banalisation amont inférieur 24,88 m NGF.
Le SIAAP a défini en 2012 un nouveau mode de gestion des vannes V30 (vers le CAB) et V41
V42 (vers le CAA), afin de favoriser l’alimentation du CAA et de simplifier la régulation du plan
d’eau de l’usine : vannes V41 et V42 maintenues en permanence ouvertes et utilisation de la
vanne V30 (fermée la nuit) pour réguler le plan d’eau de l’usine en pointe d’apport. Ce mode
de gestion a été testé une première fois en août 2012 mais a induit des nuisances olfactives
à l’aval du CAB. Il doit faire l’objet d’un nouveau test.
Actuellement, la consigne des vannes seuil VS3 et VS6 de la chambre du CAA32 est fixée à
la cote 25,55 m NGF, afin de limiter le débit de temps de pluie de l’ENE et du CNL envoyé
vers le prétraitement de l’usine de Clichy et limiter ainsi les déversements en Seine. A l’horizon
de la refonte avec la nouvelle unité de prétraitement en service et donc une capacité de
prétraitement plus importante, cette consigne sera remontée à 26,55 m NGF, afin de permettre
le prétraitement des flux de l’ENE et du CNL pour la pluie 16 mm.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Les siphons S4 et S5 de l’usine de Clichy sont automatiquement sollicités pour déverser les
eaux excédentaires de temps de pluie et réguler une cote de 25,63 m NGF en amont. Le seuil
béton L3 calé à la cote 25,73 m NGF assure également le déversement en Seine des eaux
excédentaires.
La vanne CLB7 est ouverte afin d’utiliser la liaison CLB comme ouvrage de stockage :
ouverture progressive de 30 cm pour un niveau dans le canal de banalisation amont supérieur
à 25,70 m NGF et fermeture pour un niveau inférieur à 25,60 m NGF.
En Seine haute, les portes de flots de l’usine sont ouvertes et le niveau dans l’usine est relié
au niveau de Seine. La communication entre le CAA32 et l’usine de Clichy est fermée en mode
de gestion afin d’éviter les intrusions d’eau de Seine dans le CAA. Le mode de gestion des
équipements est le suivant :
• La vanne V30 est fermée ;
• Les vannes V41 et V42 sont normalement fermées, sauf en cas de chômage du CAA,
afin d’éviter tout risque d’envoi d’eau de Seine vers le CAA ;
• Le siphon S2 est utilisé pour alimenter gravitairement le CAB, en fonction du sens
d’écoulement dans le canal de fuite, afin d’éviter l’entrée d’eau de Seine dans l’usine ;
• La vanne du CLB7 est fermée ;
• Les siphons S4 et S5 sont arrêtés ;
• Sur le site du CAA 32, les vannes V2 et V9 (ou VC2 et VC9) se ferment, les vannes de
régulation VS3 et VS6 sont ouvertes ; les effluents en provenance de l’ENE et du CNL
sont dirigés vers le CAA.
Des précisions supplémentaires sont fournies dans la fiche descriptive des consignes de crue
en situation actuelle jointe en annexe 20.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 18 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Par ailleurs, la communication entre l’usine de Clichy et le CAA 32 est rétablie en mode de
gestion « Seine en crue ». Des précisions supplémentaires sont fournies dans la fiche
descriptive des consignes de crue en situation actuelle jointe en annexe 20.
Les effluents bruts sont banalisés dans un canal dit « canal de banalisation » avant de subir
les différentes étapes de prétraitement suivantes :
• Dégrillage grossier,
• Dégrillage fin,
• Dessablage.
Des canaux de dégrillage dits « pertuis », au nombre de six, partent du canal de banalisation
en zone A passent sous la rue Fournier puis arrivent en zone B à l’intérieur du bâtiment des
grilles : ces canaux s’étendent sur une longueur de 25.00 m pour 3.20 m de large.
Chaque pertuis peut être isolé par l’intermédiaire d’une vanne murale (soit 6 au total)
débouchant chacune sur un canal de dégrillage.
Dimensions
Équipements Nombre Nom
LxH
Vannes murales 6 V1 à V6 3,2m x 3m
A ces trois étapes, il convient d’ajouter les ateliers de transfert et de stockage des refus ainsi
que celui du traitement et stockage des sables.
sensiblement la crête du siphon (27,08 m NGF).
4.2.3.1. Dégrilleurs
En sortie de l’étape de dégrillage fins, les effluents rejoignent un canal de banalisation dit
« bâche intermédiaire ».
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Figure 2 : Salle des grilles
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Figure 4 : Rangée de dégrilleurs fins et tapis associés
Légende :
Effluents
Déchets
Effluent depuis canal de
banalisation
Dégrilleur grossier Dégrilleur grossier Dégrilleur grossier Dégrilleur grossier Dégrilleur grossier Dégrilleur grossier
(80mm) (80mm) (80mm) (80mm) (80mm) (80mm)
Dysfonctionnement
Dégrilleur fin Dégrilleur fin Dégrilleur fin Dégrilleur fin Dégrilleur fin Dégrilleur fin
(25mm) (25mm) (25mm) (25mm) (25mm) (25mm)
Dysfonctionnement
canal de banalisation
benne
intermédiare vers
compactrice
traitement des sables
benne benne
de de
stocka stocka
ge ge
Ainsi, chaque file de dégrillage dispose d’un tapis de transfert à double sens de rotation. :
un pour le fonctionnement « normal » de gestion des refus de grille, l’autre pour le mode
« secours » correspondant à un mode dégradé de gestion de ces refus.
• Mode de fonctionnement « normal » :
En mode normal, les refus grossiers sont acheminés sur un broyeur à couteaux avant
de rejoindre une vis de transfert. Cette vis inclinée reçoit également directement les refus
des dégrilleurs fins.
Les refus sont alors stockés dans une benne de type benne compactrice mais génère
d’importantes contraintes d’exploitation.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 21 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Figure 6 : Benne compactrice type Pressor en mode normal
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Figure 8 : Local des deux Bennes de stockage du mode secours
La conduite de l’engin se fait par télécommande. Les éléments défectueux peuvent être
évacués par les portes sectionnelles situées à l’entrée du bâtiment.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
4.2.3.3. Dessableurs
Dimensions
Équipements Nombre Nom
LxH
Vannes murales 5 V11 à V15 3.5m x 3.15m
• Dessableurs
Ces ouvrages sont à l’extérieur, les plans d’eau sont à l’air libre.
Chaque dessableur mesure environ 35.0 m de long sur 5.0 m de large ; le fond dispose
d’une largeur réduite à 1,1 m. La surface unitaire est de l’ordre de 165 m2 par ouvrage.
La vitesse de dimensionnement au débit de pointe est de l’ordre de 100m3/h par m 2 de
surface.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Pour la reprise des
Figure 11 : Dessableurs – Vues d’ensemble sables, ces ouvrages sont
équipés d’un racleur à
chaine. Chaque système
se compose d’un moto-
réducteur (positionné sur
la dalle en tête de
l’ouvrage), d’une chaîne
motrice, d’un arbre situé
en pleine eau et d’un
ensemble de raclage
constitué de deux chaines
supportant des racleurs
espacés de 2,40 m en
bois (hêtre) glissant sur un
bâti métallique immergé).
Les racleurs avancent le long de l’ouvrage par un système de chaines placées au fond et
acheminent tous les sables vers une fosse de stockage d’eaux sableuses située en tête de
chaque ouvrage.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Figure 12 : Vues en coupe d’un dessableur (extrait de plan)
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Figure 14 : Intérieur d’un dessableur lors d’une maintenance sur le système de raclage des sables
Racleur
Les eaux sableuses sont ensuite reprises par des pompes en cale sèche (une pompe par
dessableur). Ces équipements se situent en dessous des dessableurs dans une galerie
technique.
Ces pompes refoulent les eaux sableuses via une canalisation DN250 vers le traitement des
sables (situé sur la zone A).
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 27 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Tableau 6 : Caractéristiques des pompes des bassins dessableurs
En cas d’intervention sur une file, un portique (équipé d’un treuil) peut être mis en place. Il
circule sur une bande de roulement constituée d’un rail situé à même le sol présent de part de
d’autre de chaque ouvrage.
En sortie des dessableurs, les effluents rejoignent un canal de banalisation aval relié aux
différents émissaires.
Les eaux sableuses sont envoyées vers le traitement des sables provisoire. En sortie de
classificateur, les sables lavés sont stockés dans une benne (installation du traitement
provisoire sur une dalle béton en extérieur).
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Figure 16 : Vue d’ensemble du traitement provisoire des sables (G00)
Il existe sur le site, à l’angle du canal de banalisation aval, un stockage de chlorure ferreux.
Ce réactif est utilisé pour conditionner les émissaires CAB et EGN. Il sert à précipiter les
sulfures, ce qui permet de prévenir les émanations d’hydrogène sulfuré (H2S) et de manière
générale de composés d’éléments soufrés.
L’injection du chlorure ferreux peut-être réalisée en tête du CAB, de l’EGN pour les
collecteurs d’évacuation et au niveau du puits P3 en amont de l’usine.
Les équipements existants sont à démolir et évacuer. Les nouvelles installations liées au
dépotage, au stockage et à l’injection seront implantées sur le site Amont (présent Lot).
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Des travaux ont été réalisés récemment pour augmenter la capacité de stockage par
adjonction d’une cuve supplémentaire de 30 m3 (27 m3 utile) et pour permettre d’injecter ce
réactif en amont de l’usine au droit du puits P3 sur la liaison LICORNE. Actuellement, le
système d’injection au puits P3 est en service.
Actuellement, l'usine de Clichy ne dispose pas d'ouvrage pour le stockage des effluents. Les
eaux de temps de pluie excédentaires sont déversées en Seine via le canal de fuite, par le
seuil L4 situé dans la fosse à bâtards. À noter que ce seuil fait l'objet d'une réhausse dans le
cadre de la refonte, de la cote 24,83 m NGF à la cote 25 m NGF.
Figure 18 : État initial des ouvrages avant la refonte de l'usine – Zone banalisation amont
et canaux de rejet en Seine
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
4.2.4.1. Aménagement en cours
Le bassin T30 est situé dans le site B de l'usine de Clichy et fait partie de l'ensemble
d'ouvrages codifié T00, qui est composé des éléments suivants :
• Le chenal d'alimentation du puits de chute depuis la fosse à bâtards, équipé d'un
système de prise d'eau au niveau du site amont avec grilles de protection et vannes
d'isolement,
• Le puits de chute T10, composé d'un ensemble de paliers pour dissipation de
l'énergie jusqu'au radier,
• Le tunnel d'alimentation T20, galerie de liaison enterrée permettant le transit des
effluents de la zone amont vers la zone aval,
• Le bassin de stockage T30,
• La bâche de rejet des eaux décantées T35,
• La bâche de rejet des eaux chargées T36.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Figure 20 : Extrait du modèle 3D fosse à bâtards
Avant de déverser en Seine, l'usine disposera donc d'un stockage de 70 000 m3 par le bassin
T30.
Les effluents se dirigeront vers le bassin de stockage en déversant par le seuil L3 puis par le
seuil L5, dans le chenal d'alimentation équipé de 2 vannes VMBS, dont le radier se situe à
21.70 m NGF.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 32 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Un système de grilles est prévu sur le seuil L5, pour assurer un dégrillage des effluents à
130mm avant l'écoulement vers les ouvrages T00. Cet équipement et son système de
manutention fait partie du lot n°12 et il est décrit dans le CCTP correspondant.
Suite à cette résiliation, les marchés caractérisés « sous l’urgence impérieuse » qui ont été
contractés par le SIAAP sont les suivants :
• La remise en service de la liaison « Licorne » ;
• La remise en service de la vanne « V20 », y compris fourniture et pose.
Le SIAAP a également lancé les marchés de travaux et marchés industriels suivants afin de
sécuriser les ouvrages dont la construction avait débuté :
• Réalisation du tunnel « T20 » ainsi que la réalisation de la poutre de couronnement,
des terrassements, des fondations et du radier du bassin de stockage et de restitution
« T30 » ;
• Réalisation des travaux de génie civil des infrastructures du prétraitement neuf « B00 »
du site amont jusqu’au niveau + 30,10 m NGF ;
• Fourniture et pose des dégrilleurs de l’usine des eaux usées de Clichy ;
• Fourniture et pose du portique de la banalisation amont du site amont de l’usine.
• Dalle pour bennes R00.
L’intégralité des études produites dans le cadre de ces marchés (en plus des documents
fournis à la consultation) pourront être consultées uniquement par le Titulaire à l’issue de la
notification de ses prestations.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Les fondations et le Génie civil jusqu’à la côte moyenne 30,10 m NGF seront entièrement
réalisés par le Titulaire RAZEL BEC avant le démarrage des travaux du présent Lot. Ces
travaux concernent les ouvrages R60, B10, B20, P60 et B92.
La fin des travaux du Marché SIAAP RAZEL-BEC est prévue en juin 2022.
Les études d’exécution sur les étapes de dégrillage (des 2 sites) étaient validées lors de la
résiliation. La fourniture et pose des deux étapes de dégrillage (entrefer 50 mm et 25 mm) des
deux sites font l’objet d’un autre marché indépendant (urgence impérieuse) avec la Société
AXEAU. Les travaux de pose sont en cours de réalisation. Cependant, le marché précité
concerne uniquement les dégrilleurs et les équipements inhérents à ces machines et non
l’ensemble des équipements liés à la gestion des refus de dégrillage.
Dans le cadre de la reprise de l'opération de la refonte de Clichy, ces équipements qui étaient
en grande partie commencés, voire pour certains achevés à l’assemblage au moment de la
résiliation, doivent être finis d’installer tels que prévus dans le projet de la refonte. Un marché
industriel a ainsi été passé avec l’entreprise AXEAU. À partir des éléments déjà fabriqués et
stockés en usine, l’entreprise AXEAU finalisera la fabrication et l’assemblage des équipements
de dégrillage, assurera l’acheminement et la pose sur site. La mise en service des
équipements et l’assistance à l’exploitant pendant la période de garantie de parfait
achèvement sont également dus au marché.
La finalisation des études d’exécution et la fin de la construction des dégrilleurs est en cours.
Pour les sites A et B (zones géographiques A10 et B10) Dégrilleurs grossiers (9u) et fins (9u)
y compris centrales hydrauliques (18 u) et passerellage.
A la résiliation, plusieurs batardeaux et glissières ont été fabriqués. Ces batardeaux ont été
livrés sur site courant 2021.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
5. PRESTATIONS À PRÉVOIR DANS LE CADRE DU PRÉSENT
MARCHÉ
5.1. Préambule
Les études et essais sont menés par le Titulaire conformément aux prescriptions de
l’annexe du CCTP N°2 Organisation, Etudes et essais.
Les études sont réalisées à partir des données du Marché. Le Titulaire prévoit toutes les
investigations complémentaires nécessaires à la bonne compréhension du projet et de ses
points singuliers.
La formation du personnel aux équipements mis en place est également incluse dans ce
lot.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 35 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
o Protocoles liés à la gestion de la coactivité sur la zone de chantier pendant les
travaux et PPSPS des entreprises présentes sur le chantier ;
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
▪ Les PV d'essai attestant la Charge Maximale Utile des équipements de
manutention ;
▪ Tous documents utiles à l'approbation des ouvrages par le bureau de
contrôle ;
▪ L'indication des dispositions particulières concernant le passage du
matériel pendant le chantier ;
o Plans généraux de cheminement (exploitation, évacuation en cas d'incendie,
accès véhicules et piétons) et de sécurité (notamment sécurité aux incendies
et aux risques chimiques) ;
o Plans guide génie civil : la solution industrielle du Titulaire doit s'inscrire dans
l'enveloppe disponible réalisée par les lots de génie civil. Les volumes des
locaux ainsi que les niveaux d'exploitation sont intangibles. En revanche, les
réservations, les massifs supports des équipements, l'implantation des
éléments à sceller dans le béton, etc. sont dépendants de la solution industrielle
du Titulaire, aussi le Titulaire fournit les plans guides génie civil au Titulaire du
lot concerné pour ses études d'exécution. Les plans guides doivent figurer à
minima les cotes fonctionnelles, l'implantation et le dimensionnement des
massifs et réservations dans les voiles et les dalles, l'ensemble des descentes
de charges, surcharges statiques et dynamiques à prendre en compte ;
o Spécifications techniques détaillées et fiches d'agrément de fourniture de tous
les équipements, matériels et instrumentation. Les spécifications techniques
sont produites en deux temps :
▪ 1 : établissement des cahiers des charges pour consultation des
fournisseurs ;
▪ 2 : remise à jour et complément pour le dossier d'exploitation
(documentation des fournisseurs retenus) ;
Pour chaque matériel, avant toute commande, le Titulaire soumet au visa du
Maître d'œuvre une fiche détaillée indiquant le rôle du matériel, ses principales
caractéristiques, sa constitution, sa protection, les essais à subir, les
procédures particulières à mettre en œuvre. Tous les justificatifs, procès-
verbaux, certificats et schémas nécessaires sont joints aux spécifications ;
o Spécifications générales de tuyauterie et de montage (conforme à l’annexe
CCTP) ;
o Notices de fonctionnement et analyses fonctionnelle du process ;
o Plans et notes de calculs des équipements et structures provisoires nécessaires
à la réalisation des travaux ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 37 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
• Documents d'études ergonomiques spécifiques à l'exploitation et la maintenance
respectant les prescriptions de l’annexe au CCTP Ergonomie installations :
o Tableau complet des équipements de manutention, fixes et mobiles, reprenant
la localisation de l'équipement à manutentionner, ses caractéristiques
techniques (poids notamment), l'accessibilité à l'équipement, le type
d'intervention, les équipements de manutention effectivement mis en place,
ainsi que leurs caractéristiques (type, charge, codification, nombre, etc.) ;
o Cinématiques de maintenance ;
o Grilles d'analyses de l'activité selon les modèles fournis en annexe du cahier
relatif aux exigences ergonomiques ;
o Analyse ergonomique et préconisations relatives à l'accessibilité au site et aux
postes de travail pour les personnes en situation de handicap (moteurs,
sensoriel, psychique) répondant à la réglementation en vigueur ;
o Analyse ergonomique spécifique des tâches réalisées par les agents en
situation de handicap ayant une RQTH (présents en amont et en aval du projet)
et les préconisations particulières associées ;
• Documents de maintenance :
o Protocoles d'intervention et modes opératoires sur la maintenance des
équipements ;
o Liste des pièces de rechange stockées sur le site avec leur nombre et
localisation. Cette liste contient l'ensemble des pièces utiles que le Titulaire juge
utile pour assurer un fonctionnement continu des installations ;
o Plans de maintenance correctives et préventives ;
o Documents nécessaires à la mise à jour de la GMAO existante du site de l'usine
de Clichy ;
• Dossier des ouvrages exécutés (DOE). Les documents et la maquette BIM AVEVA à
remettre au titre du DOE sont définis par le CCAP et son annexe BIM.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
o L'implantation des traversées de paroi ;
o La charge des équipements de levage sur les dalles et voiles.
5.2.2. Essais
La présente partie définit les modalités techniques des essais et contrôles en cours de
travaux ainsi que des essais préalables au constat de fin de travaux.
Important : Pour des raisons de sécurité, tous les réseaux destinés au transport de réactifs
sont préalablement testés avec de l'eau y compris la double enveloppe ;
• Contrôle d'étanchéité des réseaux utilités (eau industrielle, eau potable, eau adoucie,
etc.) ;
• Contrôle de l'étanchéité des réseaux aérauliques ;
• Contrôle des équipements de levage et manutention ;
• Essais relatifs aux installations de pompage (vitesses de rotation, d'oscillations,
débits, hauteurs, rendements, nuisances sonores, etc.) ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 39 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
• Essais relatifs aux installations de raclage (vitesses de rotation, d'oscillations,
rendements, nuisances sonores, etc.) ;
• Essais relatifs à l’instrumentation ;
• Essais relatifs aux installations de ventilation (étanchéité, débits, pressions,
nuisances olfactives, nuisances sonores, etc.) ;
• Contrôle de la conformité des ouvrages et équipements vis-à-vis des impositions
réglementaires et de la sécurité industrielle ;
• Essais de fonctionnement pendant les phases de mise au point et mise en régime.
Le Titulaire doit réaliser, à ses frais, toutes les analyses nécessaires à la vérification
du fonctionnement global des installations et à une fréquence suffisante pour qu'elles
soient représentatives de la situation réelle. Les résultats de ces analyses sont
communiqués systématiquement au Maître d'œuvre. Sont testés à minima :
o Les installations de pompage ;
o Les installations de traitement des refus et des sables ;
o Les installations de ventilation ;
o Les by-pass hydrauliques, les équipements de mesure des débits et niveaux
liquide ;
o Les équipements d'autosurveillance et d'autocontrôle ;
o Les niveaux vibratoires des machines ;
• Essais pendant la phase d'observation. Les analyses nécessaires à la vérification du
fonctionnement global des installations, initiées en période de mise en régime, sont
poursuivies par le Titulaire en respectant les mêmes modalités. Sont contrôlés :
o Les garanties de performances renseignées dans le Cahier des Garanties en
terme de qualité de refus et de sables, de consommations électriques, de
niveaux sonores et conditions thermiques dans les locaux ;
o La mise en route du dépotage routier du chlorure ferreux ;
o La mise en route du dosage du chlorure ferreux ;
o La mise en route du traitement des refus de dégrillage (sites A et B) ;
o La mise en route du raclage des sables (sites A et B) ;
o La mise en route du traitement des sables (site B) ;
o La mise en route du pompage des eaux sableuses et des égouttures (sites A et
B) ;
o Les réglages et mise en œuvre de l'instrumentation ;
o Autres, selon les besoins identifiés par le Titulaire ;
• A la mise à jour de l’étude ATEX pour les équipements du présent Lot en cas de
modifications ;
• A la fourniture des éléments modificatifs du Traitement des Eaux ayant un impact sur
les dossiers réglementaires (mise à jour éventuelle des études d’impact, ICPE,
Dossier Loi sur l’Eau...) ;
• Aux mises à dispositions entre Exploitant, Lots et autres Marchés de travaux ;
• Aux points d'arrêt et visites de chantier du Maître d'œuvre et de ses représentants ;
• À toutes les réunions nécessaires lors des phases "préparation de chantier", "études
d'exécution", "synthèse BIM", "travaux", "préparation des OPR", "formation de
l'Exploitant" et "réception des installations".
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
• La mise en œuvre des travaux et des équipements,
• Les différents essais conformément aux documents réglementaires et normés en
vigueur,
• Les opérations de réception et la reprise des réserves associée y compris formation.
5.3. AMDEC
Les tableaux AMDEC sont communiqués à titre informatif en annexe du présent lot.
Ces tableaux reprennent l'ensemble des équipements du présent lot. Le Titulaire devra
remettre à jour les tableaux si nécessaire selon ses adaptations de process ou les
compléments d'information qui lui seront donnés lors des retours fournisseurs sur les divers
équipements (appareil de mesure, de contrôle, d'asservissement etc…).
Ces documents reprennent l'ensemble des équipements du présent lot. Le Titulaire devra
remettre à jour les documents si nécessaire selon les prescriptions d'ergonomie et des
indications du présent Lot (mise à jour éventuelle des documents d’ergonomie de la
Conception réalisation). Les sujets saillants sont entre autres les suivants :
• Accès en fond de dessableurs ;
• Accès, entretien, maintenance et l’évacuation des racleurs ;
• Accès, entretien, maintenance et l’évacuation du système de protection anti-bélier du
réseau d’eaux sableuses ;
• Accès, entretien, maintenance et l’évacuation des trommels ;
• Accès, entretien, maintenance et l’évacuation des laveurs.
• Gestion des torches, bastaings, …
Le TSMA des principaux équipements du présent Lot est à fournir au stade de l’offre.
Le travail au contact des effluents bruts, de refus de dégrillage est un facteur primordial de
difficultés rencontrées par l’exploitant.
Les opérations de nettoyage viennent illustrer ce contact quotidien avec les effluents, les
refus, les égouttures des refus, les sables :
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 41 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
• Le nettoyage des tapis, des dégrilleurs et du sol du local grilles : le nettoyage au jet
n’est pas suffisant et une reprise manuelle des refus au sol est fréquemment
nécessaire (à l’aide de fourches par exemple) ;
• Le nettoyage des bennes à sables et la zone des sables : le tapis convoyeur des
sables entre laveur et les bennes se déplace latéralement mais ne permet pas un
ajustement en profondeur pour répartir le sable dans la benne. Cette opération est
réalisée à l’aide du pont dans le meilleur des cas ou par le déplacement de la benne
par le chauffeur mais l’intervention s’avère souvent manuelle.
Bon nombre d’opérations sont très exigeantes du point de vue physique : exercer une force
pour désengager un bastaing, se plier en 2 pour travailler sur les moteurs du broyeur, porter
un « monstre » et le déposer dans une benne, atteindre une pièce en se mettant sur la
pointe des pieds, guider le transfert d’une poche, ...
• L’évacuation des torches, des « monstres » des dégrilleurs : des amas de câbles,
filins se prennent dans les grilles est une difficulté importante. Ces opérations
nécessitent des interventions manuelles avec l’aide du pont roulant en accédant à
l’arrière des dégrilleurs ; après reprise de charge, ils sont déposés sur un chariot.
D’une façon générale, Il n’y a pas de recul suffisant devant/derrière les dégrilleurs ;
• Lors d’un défaut sur le transfert des refus, les grilles se colmatent progressivement
ce qui engendre des dysfonctionnements comme une accumulation de refus et des
débordements de refus au sol… ;
• Le nettoyage lié au débordement de refus au droit des tapis en cas de pluie dans un
environnement glissant et encombré, il s’agit de ramasser les refus à la pelle et de
les évacuer dans des petites bennes.
Ces tâches résultent parfois de conception inadaptée comme par exemple les angles entre
le tapis et le convoyeur, propices au bourrage.
L’exigüité et le confinement des locaux ressortent comme les points durs des interventions
en maintenance. Sont citées spécifiquement :
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 42 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
• La maintenance des dégrilleurs où le décrochage et la dépose de la poche se font
avec le pont roulant mais sans permettre l’évacuation directe à l’extérieur du bâtiment.
La poche est déposée au sol et est reprise par un engin de manutention avec un
passage à peine suffisant au niveau du bâtiment. Des problèmes de sécurité se
posent aussi pour l’accès à la poche sur le dégrilleur. Les techniciens ont fabriqué un
cadre « maison » avec des palettes en bois s’appuyant sur les rambardes et les bords
de la machine pour décrocher et déposer la poche ;
• Espaces réduits dans l’atelier des grilles, les locaux disposant de vis ;
• Accès aux dessableurs très contraignant : la pente actuelle et l’angle vif ne permettant
pas aux chariots élévateurs un accès sécurisé ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 43 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Dans un même ordre d’idées, sont rapportés des accès difficiles en hauteur et peu
compatibles avec la mise en place de plateforme individuelle roulante : les points lumineux
(photo dans le couloir qui longe le tapis de secours vers les bennes C1 et C2), l’accès aux
parties électriques des pompes (usine élévatoire) génèrent des problèmes. Nombreux sont
les cas, où le respect de la consigne de sécurité rend impossible l’opération de
maintenance.
Des besoins de surface sous évalués : ici ou là, des besoins émergent en matière
d’espaces et entraînent des usages qui empiètent sur d’autres espaces. De manière
générale, le stockage des pièces, des matières premières est sous dimensionné et vient
causer des problèmes de flux. Les espaces prévus sont insuffisants (plusieurs magasins
annexes dans des locaux désaffectés) voire non prévus dans certains cas (stock de bennes
compactrices vides, stocks de déchets, …).
• Le stockage des bennes vides qui sont stockées sur la chaussée ou dans la zone
longeant l’atelier de maintenance et le prétraitement ;
• Le stockage d’équipements le long des bassins de dessablage, des ouvrages
d’arrivée et sur les trottoirs (tuyaux de pompes, échelles, bennettes…) ;
• Le stockage de batardeaux en amont / en aval.
Certaines voies d’évolutions sont trop étroites et obligent à des manœuvres difficiles pour
les tâches comme la mise en place ou le retrait des batardeaux : le recul manque pour se
placer dans un alignement nécessaire à la conduite de l’action. Même chose à l’intérieur du
bâtiment des dégrilleurs.
Plus localement, certains flux de matières et de déchets ne disposent pas d’espace pour
leur approvisionnement et leur évacuation :
• L’acheminement des futs de graisse à la salle des électropompes semble ne pas avoir
été anticipé dans la conception du bâtiment (passage par l’escalier) ;
• Le local broyeur et le local des pompes à sable sont enterrés : l’évacuation des refus
et des sables à l’aide d’une petite benne pose actuellement des difficultés et génère
des risques d’accident du travail ;
• Les pièces – rebuts sont stockés le long du bâtiment de la maintenance.
Les périmètres d’activité, bien que différents, ont toujours une zone de chevauchement qui
amènent les équipes à travailler ensemble. Ces situations sont parfois sources de tension
entre des équipes d’autant plus lorsque des organisations évoluent, entraînant des
changements au sein des métiers, modifiant les équilibres. C’est le cas ici, entre
maintenance et exploitation, entre maintenance électrique et mécanique, entre équipe de
quart et équipe de jour. Les façons de voir peuvent diverger sans pour autant bénéficier de
conditions structurantes aux échanges.
Par temps sec, les échanges avec l’exploitant montrent que le système de dégrillage et de
transfert de refus fonctionne de façon satisfaisante. Cependant, l’exploitant observe des
arrivées soudaines de refus pouvant générer une intervention voire le basculement en
mode secours.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Par temps de pluie, quelques fortes arrivées de refus peuvent provoquer des débordements
de refus sur les tapis mais ces événements sont également peu courants.
Le feutrage correspondant à un colmatage des grilles n’est, a priori, pas observé sur le site
de Clichy. Mais, l’exploitant constate des défauts récurrents sur le transfert des refus ; ce
qui provoque l’arrêt de fonctionnement des dégrilleurs. Ainsi, les grilles se colmatent peu à
peu.
À l’origine de ces défauts de transfert, il faut citer les deux points ci-dessous :
• Le broyeur à couteaux peut se mettre en défaut car il n’est pas conçu pour fonctionner
sur des déchets volumineux ou trop durs (dans ce cas, le mode « secours » est
activé) ;
• Des refus en quantité importante pouvant générer des débordements au droit des
tapis dans la salle de dégrilleurs (générant l’arrêt du transfert et des dégrilleurs).
Le bâtiment des grilles (A10) est assez étroit. L’espace entre les deux rangées de
dégrilleurs est trop restreint. Ainsi, la maintenance au niveau des tapis et des grilles est
difficile.
D’autre part, les opérations d’exploitation liées à la gestion des macrodéchets et des
torches sont délicates. Par exemple, l’exploitant ne peut utiliser un chargeur afin de sortir
les « torches » : cette opération doit être faite manuellement.
Ces dossiers devront être constitués progressivement au cours du chantier et selon les
phasages. Les plans seront réalisés conformément à la classe de précision de la
réglementation AIPR, obligatoire depuis le 01/01/2018, en l'occurrence catégorie A.
Le dossier de récolement comprend les documents suivants :
• Les documents listés au C 2.3.3 de la norme NF EN 1090-2+A1, pour les parties
métalliques,
• Le programme et le calendrier réel d'exécution des travaux,
• Les comptes rendus d'incidents et les calculs éventuels les accompagnants,
• Le Plan d’Assurance Qualité accompagné de tous les résultats des contrôles,
épreuves et essais divers,
• Les plans et notes de calculs mis à jour et conformes à l'exécution.
Le Titulaire du présent lot est réputé avoir pleine connaissance des données techniques de
l’affaire par le moyen des plans et documents mis à disposition en annexe du CCTP. La visite
des sites est obligatoire pour prendre en compte toutes les contraintes. Dans le cadre du
marché industriel, le Titulaire doit répondre aux exigences en terme d’équipements. Les plans
fournis au DCE sont à titre indicatif : possibilité d’installer plus d’équipements pour un bon
fonctionnement, un équipement différent répondant à la même fonction requise…
Il lui appartient de s’enquérir auprès des organismes compétents afin d’obtenir tous les
renseignements qui lui semblent utiles.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 45 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
De même, le Titulaire devra effectuer tous les sondages et autres opérations lui apparaissant
nécessaires pour mener à bien les travaux.
Les caractéristiques des matériels et matériaux de sa fourniture, définies dans les diverses
pièces ou dessins du présent dossier n’ont qu’une valeur indicative et indique une qualité
minimum.
Le Titulaire sera tenu de décrire et de justifier les caractéristiques des matériels et matériaux
de sa fourniture, pour que le fonctionnement de l’ensemble et des parties soit cohérent et
homogène.
Le Titulaire doit prévoir tous les travaux de sa profession utiles à l'exécution convenable et
complète des installations de façon à ce que leur achèvement, dans les règles de l'art, ne
donne lieu à aucune réserve.
L’ensemble des prestations des différents lots de la Refonte de l’Usine de CLICHY est joint
en annexe du CCTP (Tableau des limites de prestations - 52-MOO-ADM-GEN-5009).
Le Titulaire du lot 8 fournit et pose les réseaux de son périmètre jusqu'à 1 m en dehors des
ouvrages GC dans des tranchées réalisées par le Lot 14. La fourniture, la pose et le calage
de pièces de canalisations dans les traversées de voiles sont à la charge du Titulaire du lot
8. Le Titulaire du lot 8 prévoit également la fourniture et la pose des pièces de
raccordement, ou de mise en attente pour raccordement suivant le phasage des travaux,
aux réseaux enterrés posés par le Titulaire du Lot 14. Il prévoit également le cas échéant
les protections des canalisations posées par lui et destinées à être remblayées.
• Les réseaux enterrés sont amenés jusqu'à 1 m en dehors des ouvrages GC par le
Titulaire du Lot 14 VRD ;
• Les réseaux sous dalles sont à la charge du Titulaire du Lot 1 – génie civil du site
amont et charge du Titulaire du Lot 2 – génie civil du site aval ;
• Le raccordement des utilisateurs finaux process (douche de sécurité notamment) est
à la charge du Titulaire du Lot 8 ;
• Le raccordement des utilisateurs finaux sanitaires (WC, lavabo, etc.) est à la charge
du Titulaire du Lot 1 et du Lot 2 selon les sites ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 46 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
• La fourniture et la pose des réseaux dans les caniveaux process sont à la charge du
Titulaire du lot 8 ;
• La fourniture et la pose des gaines de ventilation des différents locaux et ouvrages
sont à la charge du Titulaire du Lot 9 – Ventilation-Désodorisation ;
• Le raccordement des ventilateurs d'extraction à la gaine principale est à la charge du
Titulaire du Lot 9. Le Titulaire du Lot 9 doit également la fourniture et la pose des
gaines d'extraction d'air vicié, y compris tous ses accessoires.
De manière générale, les études VRD sont coordonnées entre les différents lots sur les
points de raccordement et le calage des réseaux en X, Y, Z notamment.
Les réservations permettant le cheminement des réseaux au travers des parois des
ouvrages et des locaux sont à la charge du Lot 1 ou 2. Le positionnement de ces
réservations est réalisé selon les plans guide GC établis par le Titulaire du présent Lot en
étude d'exécution et fournis aux Titulaires des lots GC. Toutes modifications de ces
réservations sont de la responsabilité du Titulaire du lot ayant modifié les réservations. Les
réservations de passage libres inférieures à 150 mm de diamètre ou de côté, lorsqu'elles
n'ont pas été définies lors des études d'exécution par le Titulaire du Lot 8, sont à la charge
du Titulaire du Lot 8. Celles-ci peuvent être réalisées par carottage dans les dalles et les
voiles.
Les traversées de murs et de sols béton intérieurs sont réalisées avec rebouchage des
réservations par demi-plaques d'aluminium de chaque côté des murs, avec bourrage par
laine de roche par le Titulaire du présent Lot.
Par ailleurs, la fourniture, le calage, la pose et les contrôles dimensionnels des équipements
à sceller dans le béton (trous d'homme, rails de manutention, etc.) sont à la charge du
Titulaire du Lot 8, suivi d'une intervention des Lots 1 ou 2 qui réalisent les scellements.
Les massifs bétons supports des équipements sont réalisés par les Titulaires des lots GC,
en première phase (avant calage des équipements) ou en seconde phase (après calage
des équipements) selon les données transmises par le Titulaire du Lot 8 lors des études
d'exécution (charge, dimensions).
La fourniture et la pose des trappes sont à la charge des Titulaires des lots GC, selon les
données transmises en étude d'exécution par le Titulaire du Lot 8 (dimensions et
caractéristiques spécifiques).
L'ensemble des garde-corps permettant la viabilité du bâtiment ainsi que les escaliers
d'accès aux différents niveaux d'exploitation sont à la charge des Titulaires des lots GC.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 47 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Les escaliers d'accès ainsi que les garde-corps et plateformes spécifiques aux
équipements sont à la charge du Titulaire du présent Marché.
5.8.5. Utilités
Le Titulaire du Lot 8 met à jour les études d'exécution sur les capacités de production des
utilisateurs finaux en eau potable, eau industrielle et air de service selon la transmission
des besoins de consommation des différents Titulaires (Lot 9, 10a, 10b, 11 et 12).
La fourniture et la pose des douches de sécurité et des ballons d'eau chaude associés sont
à la charge du Titulaire du Lot 8, ainsi que le raccordement des équipements process au
réseau eau potable.
Les utilités et leurs raccordements aux équipements process seront portées par le lot 8 à
l’exception :
Afin de réduire drastiquement les nuisances olfactives, il est prévu que les ouvrages et
locaux soient couverts et désodorisés.
Hormis la banalisation aval, l’accès aux équipements de ces ouvrages nécessite la mise en
place de couvertures mobiles ou avec des éléments amovibles : facilement manipulables.
L’attention du titulaire du lot 8 est attirée sur les interfaces des couvertures amovibles et les
systèmes de raclage des sables des 2 sites (A20 et B20).
La fourniture et la pose de l’ensemble du réseau d’air vicié ainsi que de l’apport d’air neuf
(via les CTA) est à la charge du Titulaire du Lot 9.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 48 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
L’apport d’air neuf naturel via des grilles en façades est à la charge des lots GC des sites
amont et aval (1 et 2).
La détection de gaz est également à la charge du Lot 9. Les équipements liés à la détection
gaz prévus par le Titulaire du Lot 9 sont représentés sur les PID. Si la solution industrielle
du présent Lot implique de nouveaux besoins, le Titulaire du présent Lot informe le Titulaire
du Lot 9 pour qu’il puisse l’intégrer dans ses études.
5.8.8. Électricité
Les coffrets de raccordement électriques des équipements sont prévus par le Titulaire du lot
n°13, lot électricité, à l'exception des coffrets fournisseurs spécifiques à certains équipements
qui sont à la charge du Titulaire du présent lot, le cas échéant. Les coffrets fournisseurs
respectent les prescriptions générales du site de Clichy afin de garantir une homogénéité entre
les coffrets.
Le raccordement à la terre des équipements est prévu par le Titulaire du présent lot.
Compte tenu du phasage des travaux, les installations du présent seront mises en route au
fur et à mesure des travaux. C’est pourquoi, le Constat d’Achèvement des Travaux, les mises
en service et les réceptions seront dissociées par zone géographique et/ou ateliers
conformément aux stipulations du CCAP et les annexes au CCTP.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
6. EXIGENCES GÉNÉRALES RELATIVES AUX ÉQUIPEMENTS
DU LOT
La conception des installations sera conforme aux dispositions des fascicules du CCTG
applicables aux Marchés Publics, en particulier :
• Fascicule 81 Titre I : Construction d’installations de pompage pour le relèvement ou
le refoulement d’eaux usées domestiques, d’effluents industriels ou d’eau de
ruissellement et de surface,
• Fascicule 70 : Ouvrages d'assainissement, titres 1 et 2, comprenant l’ensemble des
normes et fascicules énumérés en annexe,
• Fascicule 71 : Fourniture et pose de conduites d’adduction et de distribution d’eau,
comprenant l’ensemble des normes et fascicules énumérés en annexe,
• Recommandation n°T1-2000 aux Maîtres d'Ouvrage publics pour l'application du
fascicule 81 Titre II,
• NF E44.165 : Pompes industrielles - Pompes centrifuges, hélico-centrifuges et hélices
- Niveau de vibrations mécaniques acceptable,
• NF EN ISO 5198 et 5199 : Spécifications techniques pour pompes centrifuges –
Classe II,
• NF EN ISO 9906 : Pompes roto dynamiques - Essais de fonctionnement hydraulique
pour la réception – Niveaux 1 et 2.
Le Titulaire devra prévoir si besoin les dispositifs acoustiques adéquats sur les équipements
ou sur le bâtiment pour parvenir aux valeurs réglementaires et normatives.
Tous les matériaux, matériels, machines, appareils, outillage et fournitures employés pour
l'exécution des travaux, doivent être neufs, de fabrication récente, de construction soignée et
être agréés par le Maître d'œuvre. L'utilisation de tous matériaux et matériels de réemploi est
interdite, sauf prescriptions contraires du présent document.
Ils devront avoir l'agrément de la communauté européenne et, à ce titre avoir reçu le marquage
normalisé CE pour tout appareil électromécanique.
Le Titulaire, à cet effet, indique l'origine et le lieu de fabrication, de ces matériels, etc. le Maître
d'œuvre se réserve le droit, soit d'exercer une vérification sur la fabrication en usine de ces
matériaux ou appareils, soit d'exiger la production des factures et certificats attestant leur
origine.
Le Titulaire doit, dans ses conventions avec les producteurs de matériels et de matériaux, au
besoin par l'intermédiaire de ses fournisseurs, inscrire toutes les obligations résultant du
présent marché.
L'homogénéité des matériels proposés devra conduire à une maintenance simple et rapide
avec un stock de pièces détachées limité.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 50 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Aucun changement de marque, de type, de modèle ou de construction des équipements ne
pourra être apporté en cours d'exécution des travaux du marché sans autorisation du Maître
d'œuvre. Les frais résultants de changements non autorisés, ainsi que tout travail
supplémentaire exécuté sans ordre écrit, resteront à la charge du Titulaire.
6.1.3. Brevets
Pour des raisons de cohérence entre les installations, les principes généraux de la signalétique
à mettre en œuvre sont ceux utilisés sur le site.
Avant l'achèvement des travaux, le Titulaire procède à l'étiquetage des conduites, des vannes,
des clapets, des équipements hydrauliques et des coffrets, ainsi qu'au fléchage des sens
d'écoulement, au moyen d'étiquetages pérennes, clairement visibles et respectant les normes
en vigueur.
Tous les éléments constituant les installations seront munis chacun d'une plaque signalétique
comportant notamment le nom du Constructeur, l'année, le numéro de fabrication et les
caractéristiques techniques essentielles (les éléments sous-traités devront conserver leurs
plaques signalétiques d'origine). Une deuxième plaque signalétique supplémentaire sera fixée
sur l'élément (à côté de la première). Elle mentionnera le nom d'identification de l'élément
concerné, ainsi que son numéro de code, afin de pouvoir le localiser par rapport aux
documents d'étude, d'entretien et d'exploitation.
Ces deux plaques seront réalisées dans une matière inaltérable. Les inscriptions qui y seront
portées devront demeurer lisibles même après nettoyage de l'équipement.
Les plaques signalétiques seront normalisées et fixées sur support appropriés sur l'élément et
disposées à un endroit favorable (collage interdit).
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
6.1.4.5. En façades des armoires et coffrets électriques
Chaque équipement sera repéré par une étiquette dilophane gravée, collée et rivetée (texte et
couleur soumis à l'approbation du Maître d'ouvrage avant gravure). Les désignations des
noms de voyants, de boutons, de sélecteurs…seront soumises à l'approbation du Maître
d'œuvre.
Chaque câble électrique de l'installation devra être repéré de manière visible et ne pas nuire
à l'esthétique.
L'affichage devra être implanté judicieusement, être pérenne, résister aux ambiances de travail
et être bien visible de l'exploitant.
Des marquages au sol sont prévus au niveau des zones de dépose des équipements, le circuit
de visite (le cas échéant). Dans le cas d’une grande surface peinte, une résine antidérapante
est appliquée.
Le repérage de chacune des portes des différents locaux est prévu (intérieur et extérieur).
Le Titulaire prévoit l’ensemble de la signalétique sécurité et notamment :
• Plan d’évacuation,
• Plan et panneau de circulation,
• Fiche produits sur les coffrets de dépotage et de dosage,
• Signalétique des risques (électrique, Atex, espace confiné…),
• Moyen de manutention (Charge Maximale Utile et vignette de test),
• Lutte contre incendie (repérage des extincteurs…).
6.1.5. Instrumentation
Les prescriptions techniques générales sur les équipements et les matériaux à employer sont
décrites dans les fascicules 2 et 3. Le Titulaire sera conforme à ces prescriptions, sauf
demandes spécifiques rencontrées dans les paragraphes suivants.
Les équipements proposés devront impérativement être en accord avec le fluide transporté
afin que la pérennité des matériels soit respectée.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
L'ensemble du supportage lié à l'instrumentation (poteaux, platines de fixations,) est à la
charge du Titulaire et compris dans les prix liés à l'instrumentation.
Pour les capteurs nécessitant des piquages (non en ligne), le Titulaire a également à sa charge
les tuyauteries en acier inoxydable depuis le piquage sur les tuyauteries principales, les
vannes d'isolement et de démontage, manifolds, vannes d'isolement avec prise étalon, etc…
L'ensemble de ce type d'instrumentation devra être isolable du réseau en charge.
Les équipements seront systématiquement implantés de telle manière que l'exploitant puisse
y avoir accès sans que cela engendre de difficultés particulières.
Les afficheurs locaux devront être disposés de manière à être visibles et lisibles sans
équipement particulier (échelles, …).
Les instruments de mesure prévus sont indiqués sur les PID joints au DCE (instrumentation a
minima à respecter). Si le Titulaire du Lot juge le nombre insuffisant pour le bon
fonctionnement des installations ou la nécessité d’ajouter différents types de mesures, celui-
ci prévoit le nombre d’équipements requis dans son offre.
6.1.6. Manutention
L’ensemble des équipements installés dans ce présent Lot doit pouvoir être évacué via des
équipements de manutention fixes. Le Titulaire prévoit, décrit de manière détaillée et fournit
tous les moyens manutention ainsi que les cinématiques afférentes pour l’ensemble des
équipements. Il respectera à minima ceux indiqué dans les documents ergonomie.
Il est possible de prévoir des moyens de manutention mobiles dans les cas de figures
suivants :
• Implantation de nouveaux équipements dans des ouvrages existants avec des
espaces très restreints (à justifier à l’aide d’extraits de plans et d’une note) ;
• Implantation des équipements au niveau de la voirie existante ;
• Fréquence d’évacuation exceptionnelle (supérieure à 5 ans).
De plus, des équipements de manutention sont prévus dans le présent marché pour des
équipements hors lot. Le Titulaire du présent lot prévoit la fourniture et pose des ponts roulants
à installer dans les locaux de dégrillage (B10 et A10) associés à la manutention de l’ensemble
des équipements du local (batardeaux, tapis, élément de dégrilleur…). Se référer aux
documents d’exécution du Marché AXEAU, aux spécifications techniques des batardeaux du
Titulaire du Lot 12 et équipements du présent lot pour le dimensionnement de ces ponts
roulants.
Les appareils de levage et de manutention sont de fourniture lot 8 et devront être pourvus
d’indicateurs de charge.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7. EXIGENCES RELATIVES AUX ÉQUIPEMENTS DES
PRÉTRAITEMENTS PAR ZONE GEOGRAPHIQUE
7.1. Généralités
Les prescriptions techniques générales sur les équipements et les matériaux à employer sont
décrites dans les fascicules 2 et 3. Le Titulaire sera conforme à ces prescriptions, sauf
demandes spécifiques rencontrées dans les paragraphes suivants.
Les données de base avec la description de l’usine actuelle, implantée sur les sites Amont et
Aval, sont détaillées dans le fascicule 1.1 du présent CCTP.
Les prescriptions techniques générales sur les équipements et les matériaux à employer sont
décrites dans l’annexe du CCTP "Cahier des exigences relatives aux équipements". Les
prescriptions présentées dans le corps du présent fascicule sont complémentaires et
spécifiques au Marché. Le Titulaire est conforme aux prescriptions générales du cahier et aux
prescriptions spécifiques rencontrées dans les paragraphes suivants. En cas de contradiction
entre les deux pièces, la décision définitive revient au Maître d'œuvre.
Le canal de banalisation amont est conçu pour recevoir les effluents en provenance des
collecteurs parisiens de Clichy, Chasses et Marceau au sud, et d’Asnières au Nord. Il
homogénéise les lignes d’eau et répartit ces effluents vers les 6 filières de prétraitements
existants du site aval (A00). Une injection de chlorure ferreux au niveau de chaque collecteur
de la banalisation est à prévoir. Chaque collecteur dispose d’une injection de chlorure ferreux
pour des problématiques H2S.
Lors des épisodes pluvieux, lorsque le niveau d’eau dans le canal dépasse 25.63 mNGF, une
partie des effluents est déversée dans la fosse à bâtard (R10) via :
• Le seuil fixe L3 calé à la cote 25,63 m NGF ;
• Le siphon S1, siphon inversé calé à la cote 25,63 NGF.
L’objectif de la fosse à bâtards est de piéger les macrodéchets des flux excédentaires avant
de les envoyer vers le bassin de stockage (T30), via le puits de chute T10 et le tunnel de liaison
T20 via le seuil déversant L5, ou de les déverser en Seine.
Les flux excédentaires en temps de pluie sont envoyés vers le canal de fuite via :
• Le seuil fixe L4 rehaussé à la cote 25,00 m NGF en cas de saturation ou
d’indisponibilité du bassin T30 ;
• Le siphon S4 existant est conservé, ayant une capacité nominale de 20 m³/s, en
complément du seuil L4 (chômage du bassin T30).
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
La rétention des flottants sera assurée par la cloison siphoïde immergée située à l’aval du seuil
L3 et du siphon S1. Afin de ne pas envoyer les macrodéchets au bassin de stockage T30, une
grille fixe avec un entrefer de 130 mm est installée en amont du seuil déversant L5.
Le fonctionnement de la fosse à bâtards est régulé à niveau constant.
Le radier de la fosse à bâtards sera pourvu d’une pente pour optimiser la collecte des
macrodéchets.
Le rejet en Seine est assuré via un seul canal de rejet avec deux exutoires (redondance des
équipements). Les portes à flots sont à déplacer afin de pouvoir équiper chaque rejet en Seine
d’une vanne secteur et de batardeaux (Lot 12). Ces vannes permettront la régulation du débit
envoyé à la Seine en fonction du niveau du fleuve.
Le tableau représente les débits maxi en entrée d’usine et sur le seuil L3.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.2.2. Localisation
Dans le cadre d’autres lots, les vannes et batardeaux sont renouvelés et le génie civil existant
fait l’objet d’adaptations.
Ce renouvellement sera à réaliser en plusieurs phases selon les chômages des collecteurs
(cf. annexes du CCTP carnet de phasage hydraulique et carnet de phasage des travaux).
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.2.3.2. Fosse à bâtards
Les niveaux d’eau dans l’ensemble des ouvrages hydrauliques de la banalisation (ouvrages
R00 en totalité) sont à suivre en continu. L’instrumentation nécessaire est prévue dans le
présent lot.
Le grappinage de la fosse à bâtards est assuré via un pont roulant et grappin associé
réceptionnés dans le cadre du Marché SIAAP REEL MC LEVAGE.
Deux préleveurs et leurs pompes d’alimentation le cas échéant (a minima 1 par canal de rejet)
sont également à installer dans le bâtiment d’exploitation N20. Le Titulaire du présent Lot décrit
les moyens de manutention et d’évacuation des préleveurs.
Une attention particulière est portée sur l’accessibilité des instruments à entretenir. Dans le
cadre du présent lot, le Titulaire présente une étude d’implantation de ce système de mesures
dans l’objectif d’optimiser le nombre et le type de cordes. Cette étude doit présenter à minima
les éléments suivants :
• Les dispositifs de cordes retenus doivent répondre à la norme NF EN ISO 6416 Mesure
du débit par la méthode du temps de transit ultrasonique – Novembre 2017 ;
• La Mise à jour de l’étude « Autosurveillance R25 rejet gravitaire en Seine – Etude
hydraulique » EGIS révision A du 05/03/2018 fournie dans les annexes du DCE du lot
8 et participation aux réunions de présentation à l’AESN ;
• La prise en compte des contraintes existantes (glissières de batardeaux existantes,
travaux en milieu immergé le cas échéant, …) ;
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
• La justification du choix retenu pour l’installation des capteurs (scellés ou sur rails) et
la faisabilité d’une bonne mise en œuvre (bon alignement des cordes) ;
• La justification d’une maintenance aisée sur les différents équipements à entretenir et
renouveler ;
Les études GEMMA à produire pour le présent Lot doivent intégrer le fonctionnement en mode
dégradé de ces mesures de débit.
7.2.3.4. Instrumentation
Le Titulaire prévoit et décrit dans son offre de manière détaillée toute l’instrumentation mise
en œuvre en respectant a minima celle figurant sur le document 52-ESO-PID-R00-0001-D et
52-ESO-PID-R00-0002-D.
La solution retenue est représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements
joints à la présente consultation. Certains de ces plans sont annotés afin de représenter
l’évolution des études entre la résiliation de la Conception-Réalisation et la reprise des études
avant consultation par lots. Le Titulaire est invité à consulter l’ensemble des études (notes et
plans) concernant son Lot.
Deux points particuliers de cet ensemble d’ouvrages ont fait l’objet de reprises d’études
(vinage de la fosse à bâtards et dispositions d’autosurveillance des canaux de rejet).
La vidange et le nettoyage de la fosse à bâtards est prévue par les dispositifs suivants :
• La mise en place d’un poste de pompage avec 1+1 pompes immergées pour vidanger
la fosse à proximité du siphon S4 avec l’ensemble de l’instrumentation et la
manutention fixe associées ;
• la mise en place d’une conduite installée sur le voile du seuil L4 afin d’apporter de l’Eau
de Seine à l’opposé du poste de vidange et assurer le rinçage de la fosse à bâtards.
Cette conduite dispose d’une vanne murale et d’une vanne d’isolement afin de
sécuriser la communication entre fosse à bâtards et la Seine.
Pour les points A1 des canaux de rejet, la technologie retenue pour la mesure de débit est de
type cordes de vitesse croisées sont recommandées. L’étude réalisée dans le cadre de la
Conception-Réalisation prévoyait :
• 6 niveaux de cordes dans l’ancien canal de navigation ;
• 5 niveaux de cordes dans l’ancien canal de fuite.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.3. Arrivées des effluents via Emissaire Nord-Est (ouvrages M10 et R60)
L’ouvrage M10 est un puits appelé P3 recevant les effluents bruts provenant de ’Emissaire
Nord Est (ENE). Une injection de chlorure ferreux est prévue dans ce puits. Le système
d’injection au puits P3 est en service (préalablement au marché de Conception Réalisation).
L’ouvrage M10 est actuellement composé d’un coude d’une section de 4 m de diamètre, d’une
trappe d’accès avec une échelle ainsi que d’une trappe instrumentation (nouvelles trappes à
créer). Cet ouvrage est couvert et sera à raccorder à la désodorisation (Lot 9).
L’Emissaire Nord-Est doit pouvoir alimenter en effluents bruts les prétraitements ainsi que le
site aval. Il est raccordé aux prétraitements neufs via l’ouvrage R60 faisant office de répartition
des effluents bruts sur les différentes files de prétraitements neufs. L’ouvrage R60 est
connecté à l’arrivée d’ENE provenant de M10, à la banalisation amont du site amont R00 via
le garage à bateaux R30 et aux files de dégrillage B10. Afin de pouvoir isoler les différentes
arrivées et départs de cet ouvrage, 5 glissières de batardeaux sont prévues (hors lot) :
• Arrivée ENE ;
• Liaison avec banalisation amont via le garage à bateaux R30 ;
• Alimentation des 3 files des nouveaux prétraitements B00.
L’arrivée de l’ENE doit disposer d’une déconnexion aéraulique afin que l’ouvrage de répartition
R60 ne soit pas concerné par un zonage ATEX. Des mesures de niveau sont à prévoir dans
le présent Lot.
Les débits entrant sur M10 provenant de la galerie aller de l’Emissaire Nord-Est (ENE) sont
donc les suivants :
Les débits instantanés sont atteints uniquement dans les dernières minutes du front montant
temps de pluie. D’après l’étude hydraulique réalisée dans le cadre de la Conception-
Réalisation, les débits maximaux instantanés envoyés sur les prétraitements amont
(provenant de l’ENE) sont inférieurs à 15 m3/s (> 99% du temps).
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.3.2. Localisation
Le Titulaire du présent Lot prévoit et décrit dans son offre de manière détaillée l’instrumentation
liée aux ouvrages de M10 et R60, en respectant a minima celle figurant sur le document 52-
ESO-PID-B10-0001-D :
• Les mesures de niveau dans l’ouvrage M10 ;
• Les mesures de niveau dans l’ouvrage R60.
La solution retenue est représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements
joints à la présente consultation. Certains de ces plans sont annotés afin de représenter
l’évolution des études entre la résiliation de la Conception-Réalisation et la reprise des études
avant consultation par lots. Le Titulaire est invité à consulter l’ensemble des études (notes et
plans) concernant son Lot.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 60 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.4. Installations des nouveaux prétraitements (Bâtiment B10)
La zone de grappinage est divisée en 3 fosses indépendantes afin de piéger les sables et les
macrodéchets. Elle est équipée d’un grappin pour récupérer les déchets déposés en fond de
fosses (un grappin commun pour les 3 fosses) et les achemine vers une benne située à l’entrée
du bâtiment B10. Chaque fosse est isolable par vanne murale permettant de solliciter le
nombre de files nécessaire selon le débit à traiter (vantellerie hors lot). Par temps sec, les
prétraitements du site amont sont uniquement alimentés par les effluents provenant de la
liaison ENE/CNL. Par temps de pluie, les effluents se répartissent entre les prétraitements
réhabilités (A00 – site aval) et les prétraitements neufs (B00 – site amont).
Par temps de pluie, la capacité hydraulique maximale des nouveaux prétraitements (B00) est
de 15 m³/s. Le débit maximal admissible sur les nouveaux prétraitements, correspondant à
une pluie décennale estivale, est de 26 m³/s avec une file en secours.
Les 3 fosses sont prolongées en canaux (largeur plus restreinte pour les canaux). Ces canaux
disposent de deux étapes de dégrillage grossier (entrefer 50 mm) et fin (entrefer 25 mm).
Chaque étape de dégrillage est composée également de 3 files indépendantes. La largeur des
canaux de dégrillage est de 3,0 m. Les effluents pré-dégrillés sont dirigés dans un canal de
banalisation intermédiaire (amont dessableurs B20). Un système de râteau permet de
remonter les déchets cumulés sur les grilles et de les déverser dans une trémie.
Les dégrilleurs mis en place sont de type grille droite à nettoyage automatique, mécanisés par
l’amont (Marché SIAAP AXEAU). Les dégrilleurs sont équipés de passerelles d’accès pour
l’exploitation et la maintenance sans utilisation d’autres appareils.
Pour chaque dégrilleur, un point d’eau industrielle sera prévu à proximité immédiate afin de
permettre un nettoyage à l’aide d’une lance.
Les dégrilleurs sont isolables par canal afin de permettre leur entretien. Les dégrilleurs sont
actionnés par des moteurs hydrauliques (une centrale par machine) et non par des moteurs
électriques.
Données de bases
Débit journalier eau brute m3/j 86 400 115 500 482 900
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Qmoyen tous Qmoyen pluie 16
Unités Qmoyen temps sec
temps confondus mm
Dégrillage grossier
Dégrillage fin
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.4.2. Localisation
7.4.3.1. Grappinage
Le Titulaire prévoit l’installation du grappin permettant la reprise des déchets dans la fosse à
bâtards situé avant l’étape de dégrillage sur B10. Le grappin devra à minima :
• Etre capable de soulever une charge de 5 000 kg,
• Avoir une hauteur de levage de 13 m.
Le système assurant le déplacement du grappin doit être accessible pour intervenir sur les
parties sensibles ou pièces d’usure.
Le fonctionnement du grappin doit être automatique et ne peut se faire en cas de présence du
personnel dans ce local.
La benne de stockage dédiée au grappinage, comme pour toutes les diverses bennes de
stockage, est de fourniture Lot 8 (voir annexe 13 Limites de prestations)
Les étapes de dégrillage sont chacune associée à deux tapis de convoyage des refus (1 en
fonctionnement et 1 en secours). Le système de d’éjection des refus permet de solliciter l’un,
l’autre ou les 2 tapis. Les refus de dégrillage sont transportés depuis les trémies vers les fosses
de stockage via des tapis de convoyage. Chaque étape de dégrillage est équipée de deux
transporteurs à bande double sens de rotation (1 +1 en secours) de capacité unitaire de 100
TMB/h.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 63 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Afin de pouvoir évacuer les déchets lors des pointes horaires maximales, la capacité de
transfert unitaire des tapis pour chaque étape de dégrillage est de 100 t/h de matières brutes.
Le système de transfert doit pouvoir fonctionner dans les deux sens de rotation. A l’opposé
des fosses de stockage, des bennes mobiles seront mises en place (fonctionnement dégradé).
Les tapis doivent être ignifugés et être équipés d’un volant de manœuvre.
Un Retour d’expérience sur les tapis mis en place aux prétraitements d’Achères est joint en
annexe du CCTP. Le titulaire du Lot 8 devra en tenir compte dans ses études d’exécutions y
compris dans la définition des équipements proposés.
7.4.3.4. Instrumentation
Le Titulaire prévoit et décrit dans son offre de manière détaillée toute l’instrumentation mise
en œuvre en respectant a minima celle figurant sur le document 52-ESO-PID-B10-0001-C à
l’exception de celle mise en place dans le cadre du marché des dégrilleurs AXEAU.
7.4.3.5. Manutention
Le Titulaire du présent lot prévoit un système de manutention type pont roulant dans le local
des grilles afin de pouvoir manipuler et évacuer l’ensemble des équipements (y compris hors
Lot).
Des dispositions constructives sont aussi prévues pour intervenir sur d’éventuels bastaings,
madriers, torches, … à plusieurs niveaux :
• 1er niveau - poche en amont du champ de grille : outil de sciage / préhension embarqué
sur le pont roulant de la salle ;
• 2ème niveau – système de passerelle de maintenance escamotable pour intervention :
introduction d’un outil de découpe (marché AXEAU) ;
• 3ème niveau - trémie d’éjection : outil de sciage / préhension embarqué sur le pont
roulant de la salle ;
• 4ème niveau - convoyeurs à bandes : outil de sciage / préhension embarqué sur le pont
roulant de la salle.
Les ponts roulants des salles de dégrillage B10 seront équipés d’une pince coupeuse pour
découper les torches et bastaings.
La solution retenue est représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements
joints à la présente consultation. Certains de ces plans sont annotés afin de représenter
l’évolution des études entre la résiliation de la Conception-Réalisation et la reprise des études
avant consultation par lots. Le Titulaire est invité à consulter l’ensemble des études (notes et
plans) concernant son Lot.
Dans ce local, les équipements prévus pour assurer le transfert des refus des deux étapes de
dégrillage sont les suivants :
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Équipement Fonction Caractéristiques principales
Nombre : 1+1 secours en magasin en
Evacuer les encombrants
commun avec les grappins des refus
accumulés dans les fosses
Grappin de dégrillage
à bâtards en amont des
Volume : 1 000 Litres
dégrilleurs AXEAU
Masse : 1 500 kg
Nombre : 1
Déplacer le grappin d’une
Monorail associé au Palan électrique avec chariot (gestion
fosse à l’autre vers la
Grappin automatique entre la fosse et la benne)
benne de déchets
CMU : 3 T
Transporter le refus de
dégrillage grossier vers la
Tapis de convoyage à Nombre : 1+1 secours
fosse de stockage
bande double sens de Débit unitaire : 100 T MB/h
intermédiaire B30 (+
rotation Largeur de bande : 800 mm
bennettes à l’opposé des
tapis en mode secours)
Transporter le refus de
dégrillage fin vers la fosse
Tapis de convoyage à Nombre : 1+1 secours
de stockage intermédiaire
bande double sens de Débit unitaire : 100 T MB/h
B30 (+ bennettes à
rotation Largeur de bande : 800 mm
l’opposé des tapis en mode
secours)
Manutentionner l’ensemble Nombre : 1
Pont roulant des équipements dans le Palan électrique avec chariot
local B10 CMU : 5 T
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.5. Dessablage neuf (B20)
Dans ce présent Lot, les équipements liés à la récupération des sables et la mesure de débit
sont à prévoir. Afin de pouvoir caractériser les effluents envoyés vers la liaison LICORNE, un
dispositif de prélèvements dans la galerie de pompage des sables est prévu.
Qmax Qmax
Dimensionnement des Q pointe
Unité Qmin Pluie 16 instantané
dessableurs Temps sec
mm Pluie 16 mm
Débit à traiter
Débit eau dégrillée m3/s 0,1 1,6 12,5 16,3
Dessableur
Nombre de dessableurs u 3 3 3 3
Nombre de dessableurs en
u 1 1 3 3
fonctionnement
Largeur de l'ouvrage m 5,0 5,0 5,0 5,0
Longueur de l'ouvrage 36,1
m 36,15 36,15 36,15
5
Radier dessableurs mNGF 18,6 18,6 18,6 18,6
Niveau liquide aval 22,8
mNGF 23,17 25,75 25,75
dessableurs 1
Hauteur d'eau m 4,2 4,6 7,2 7,2
Largeur fond horizontal m 1,1 1,1 1,1 1,1
Longueur fond horizontal 28,1
m 28,15 28,15 28,15
5
Hauteur fond incliné m 3,3 3,3 3,3 3,3
Volume incliné m3 332 332 332 332
Volume d'un dessableur m3 497 562 1 028 1 028
Débit par dessableur m3/s 0,1 1,6 4,2 5,4
Surface de l'ouvrage 180,
m2 180,8 180,8 180,8
8
Vitesse superficielle m/h 2 32 83 108
Reprise des sables
Nombre de pompes installées u 3 3 3 3
Nombre de pompes en
u 1 1 3 3
fonctionnement
Débit par pompes m3/h 150 150 150 150
Débit total envoyé vers l'unité
m3/h 150 150 450 450
de traitement des sables
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.5.2. Localisation
Le Titulaire du Lot prévoit la fourniture et la pose du système de raclage des dessableurs neufs
ainsi que la manutention nécessaire pour l’entretenir (manutention entièrement dédiée aux
racleurs). Le Titulaire prend en connaissance des plans de récolement du marché de RAZEL
BEC des infrastructures enterrées des prétraitements neufs afin d’élaborer un système adapté
au génie civil.
Comme pour les dessableurs existants du site aval, l’extraction des sables est assurée via une
pompe dédiée à un dessableur. Le Titulaire prévoit la fourniture et pose de pompes de débit
unitaire de 150 m³/h alimentant l’unité de traitement des sables commune aux deux sites A50.
Le Titulaire prendra connaissance du tracé du réseau enterré des eaux sableuses (entre B20
et le Hall de la banalisation Amont – R00) réalisé dans le cadre du Lot 14 VRD de la Refonte
de l’Usine de CLICHY afin de pouvoir dimensionner le pompage avec les contraintes des
différents lots et prévoir des dispositifs de prévention vis-à-vis des coups de bélier et de
bouchage des canalisations.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Les pompes seront obligatoirement installées en fosse sèche. La roue sera du type Vortex et
aura un passage libre d’au moins 100 mm. Les vitesses de rotation seront inférieures à
800 tr/min.
Les dispositifs doivent être mis en œuvre pour réduire le colmatage des conduites d’eaux
sableuses, en particulier à l’aspiration des pompes.
L’instrumentation nécessaire pour le bon fonctionnement de l’extraction est à prévoir dans ce
Lot.
Il est demandé au titulaire du lot 8 de fiabiliser au maximum le poste d’extraction des sables.
En effet, une défaillance du pompage peut entraîner rapidement un ensablement de la trémie
de récupération des sables. L’exploitant devra pouvoir être alerté rapidement de toute
défaillance (débitmètre au refoulement des pompes, remontée des températures, …).
7.5.3.4. Manutention
Le Titulaire prévoit, décrit de manière détaillée et fournit tous les moyens de manutention
nécessaires à cette étape de traitement ainsi que les cinématiques afférentes pour l’ensemble
des équipements.
La nacelle permet de descendre le personnel au plus proche lieu d’intervention (sur toute la
longueur du dessableur). Afin de ne pas mutualiser les fonctions à un même dispositif de
manutention, il est prévu de mettre en place un portique de manutention et un portique d’accès.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Dans le cadre de ses études d’exécution, le Titulaire du présent Lot 8 fournira un mode
opératoire spécifique pour l’accès et les interventions en fond de dessableurs.
La conception des moyens d’accès et des systèmes de levage sera visée par l’ergonome de
l’AMOE et par l’ergonome du MOE.
L’attention du titulaire est attirée aussi sur les interfaces avec les couvertures amovibles
prévues sur les bassins B20 (études, fourniture et pose lot 6 couvertures, y compris garde-
corps process).
Le Titulaire prévoit la mise en place de débitmètres à cordes dans les canaux de dessablage
afin d’estimer les effluents prétraités sur B00.
Une attention particulière est portée sur l’accessibilité des instruments à entretenir.
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Le point de prélèvement s’effectue au niveau de la banalisation intermédiaire entre les étapes
de dégrillage B10 et de dessablage B20. Une réservation dans cette banalisation a été réalisée
dans le cadre du marché de Travaux d’infrastructures B00 (RAZEL) pour la mise en place
d’une conduite alimentant le groupe de pompage de prélèvements prévu dans la galerie des
sables.
La conception du raclage des sables par l’ancien groupement de conception réalisation est
représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements joints à la présente
consultation. Elle permettait de voir les racles émergées en surface sans avoir à vidanger
l’ouvrage. Néanmoins cette conception n’est pas retenue car elle présente de nombreux
inconvénients (voir Retour d’expériences usine sur les dessableurs d’Alfortville N°52-MMO-
ERG-GEN-9010-A). Le titulaire du Lot N°8 devra concevoir de nouveaux racleurs analogues
à ceux existants sur le site aval, à savoir équipés de racles immergées sur chaînes de raclage
et de chaînes motrices.
Les racleurs devront s’inscrire dans le génie-civil existant pour le site amont et pour le site
aval. Si des travaux de génie-civil étaient cependant nécessaires, le Lot N°8 en aura la
définition et la réalisation le cas échéant. Scellements à la charge du Lot N°8.
Pour l’ensemble de cet ouvrage, les équipements prévus pour le dessablage neuf sont les
suivants :
(*).
Pour mémoire, chaque dessableur est équipé :
- De batardeaux amont et aval (définition, fourniture et pose Lot 12)
- De vannes murales autiques amont ET aval (définition, fourniture et pose Lot 12)
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.6. Aire de dépotage du chlorure ferreux (B70)
Une aire de dépotage pour les nouvelles installations de stockage et de dosage de chlorure
ferreux est à prévoir. La livraison de chlorure ferreux sur l’Usine de CLICHY est effectuée en
vrac via des camions citernes.
La zone géographique B70 concerne le dépotage du chlorure ferreux.
Les données concernant la livraison de chlorure ferreux sur l’Usine de CLICHY sont les
suivantes :
Unité Valeurs
7.6.2. Localisation
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.6.3. Spécifications techniques particulières
L’aire de dépotage du chlorure ferreux est conçue de manière à limiter toute interférence avec
l’exploitation du reste de l’usine ainsi que d’assurer de bonnes conditions d’exploitation au
chauffeur et à l’équipe d’exploitation (implantation d’un local). Elle sera donc réalisée sur une
zone bien identifiée (marquages au sol, panneaux de signalisation, bordure de séparation) au
niveau du site amont (site A), entre le bâtiment de la banalisation amont (R00) et celui du
traitement des refus de dégrillage (B30).
L’aire de dépotage doit être compatible avec des camions de livraison de 14 m de longueur et
de volume de 20 m³. Elle est composée de :
• Une zone de stationnement du camion (résinée) avec formes de pente vers un
puisard ;
• Un local dépotage (B93) permettant d’abriter le chauffeur et le personnel exploitant des
intempéries lors du dépotage ;
• Une armoire de dépotage avec une pompe de débit de soutirage de 30 m³/h avec une
douche de sécurité à proximité et d’une chambre à vannes permettant d’orienter les
égouttures vers le réseau pluvial ou la fosse de rétention ;
• Une fosse de rétention de 30 m³, implantée sous l’aire de dépotage avec 1+1 pompes
de vidange de 30 m³/h. la vidange de la fosse est renvoyée à l’aval des dégrilleurs fins
du site amont.
Une fosse de rétention enterrée, d’une capacité totale de 30 m3, est réalisée sous l’aire de
dépotage. Elle vise à recueillir les égouttures de produit déversées à chaque dépotage ainsi
que les déversements accidentels.
La fosse de rétention est équipée pour sa vidange de deux pompes en matériau adapté à la
corrosivité du produit transporté. Chaque pompe fonctionne à un débit fixe de 30 m3/h. Les
effluents sont retournés à l’aval des dégrilleurs 25 mm du site amont (B10).
Les eaux pluviales sont à gérer distinctement des égouttures de chlorure ferreux. En l’absence
de dépotage, un ensemble de vannes installées dans une chambre dédiée (la fosse de
répartition) permet de diriger sélectivement les eaux de ruissellement vers le réseau pluvial.
L’aire devra disposer d’une douche de sécurité à eau tempérée, installée à proximité de la
pompe de dépotage.
Le dépotage doit être déclenché depuis un coffret électrique installé dans le local de dépotage.
La solution retenue est représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements
joints à la présente consultation. Certains de ces plans sont annotés afin de représenter
l’évolution des études entre la résiliation de la Conception-Réalisation et la reprise des études
avant consultation par lots. Le Titulaire est invité à consulter l’ensemble des études (notes et
plans) concernant son Lot.
Pour les installations de dépotage, les équipements prévus de la solution MOE sont les
suivants :
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Équipement Fonction Caractéristiques principales
Nombre : 1+1 secours
Alimenter les cuves de stockage
Pompe de dépotage Débit unitaire : 30 m³/h
de chlorure ferreux
HMT : 7 mCE
Douche de sécurité Secourir le personnel en cas de Nombre : 1
avec lave œil projection de réactif
Nombre : 1
Type : ouvrage en béton enterré protégé
Fosse de rétention Collecter les fuites accidentelles
par une résine (Lot 1)
(réalisée par Lot 1) de réactif sur l’aire de dépotage
Type :
Volume = 30 m³
Vidanger la rétention vers les
Nombre : 1+1 secours
Pompes de vidange de prétraitements neufs
Débit unitaire : 30 m³/h
rétention (banalisation intermédiaire
HMT : 10 mCE
B10/B20)
Le présent Lot prévoit la fourniture et l’installation d’un dispositif de stockage de capacité totale
de 120 m³ avec le système d’injection associé. Le stockage doit être composé de 2 cuves
minimum. Le chlorure ferreux doit pouvoir être injecté de manière indépendante sur les points
suivants :
• Au niveau du puits P3 (objectif de protection du site) ;
• En tête du CAB (pour rémanence jusqu’à la Frette);
• Au niveau du siphon de l’EGN;
• Au niveau du collecteur de Clichy (objectif de protection du site) ;
• Au niveau du collecteur d’Asnières (objectif de protection du site).
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Les valeurs dimensionnantes pour le stockage des installatiosn de chlorure ferreux
(communes aux aux 2 sites) :
Unité Valeurs
7.7.2. Localisation
Les cuves double peau sont proscrites. Le volume de rétention de chaque cuve de stockage
doit être au minimum égal à celui de la cuve.
Il est notamment prévu une coupure automatique du dépotage par détection de niveau très
haut dans la cuve. Les équipements et instruments installés sur le dôme de chaque cuve sont
rendus aisément accessibles par la mise en place de passerelles accessibles via un escalier.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 74 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Chaque cuve dispose d’un trop plein et d’un évent qui est raccordé à un pot de neutralisation
alimenté en eau de service. Les équipements présents dans la rétention sont les suivants :
• Vanne de purge ;
• Vanne d’isolement sur le circuit d’aspiration ;
• Détecteur de fuite dans la rétention.
La manœuvre des vannes sera facilitée par des systèmes déportés permettant d’opérer depuis
la plateforme. Le détecteur de fuite sera accessible pour inspection et remplacement depuis
la plateforme.
La conception des armoires de dosage de chlorure ferreux est notamment établie sur les
préconisations INRS (sur les dispositions à appliquer pour la consignation/déconsignation
d’équipements). Chaque file de dosage est composée à minima :
• De deux pompes doseuses (l’une au secours de l’autre avec un possible ajustement
du débit en marche par variation de fréquence) montées en un coffret cloisonné avec
portes translucides et trous de poings ;
• De deux soupapes de décharge, les égouttures étant ramenées vers la rétention des
cuves de chlorure ferreux ;
• D’un clapet de maintien de pression et d’’un ballon amortisseur de pulsation ;
• D’un pot d’étalonnage et d’une mesure de débit par débitmètre électromagnétique.
Pour chaque ligne de dosage, des vannes de consignation sont installées en nombre suffisant
pour permettre les différentes opérations de maintenance des équipements et instruments
sans interrompre la continuité de service. Des points de purge et de rinçage sont également
prévus pour prévenir tout risque de blessure par projection de réactif sous pression.
Chaque coffret est équipé d’une détection de fuite et d’une purge avec vanne de vidange,
canalisée vers les rétentions des cuves de stockage.
Pour en faciliter l’entretien et sécuriser la pose, le tracé est essentiellement aérien, réalisé soit
à l’intérieur des différents bâtiments des sites A et B, soit en caniveaux techniques sous voirie.
Le passage du site A vers le site B est effectué à travers la galerie existante reliant le site aval
à la banalisation amont.
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7.7.4. Solution retenue par le Maître d’Œuvre
La solution retenue est représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements
joints à la présente consultation. Certains de ces plans sont annotés afin de représenter
l’évolution des études entre la résiliation de la Conception-Réalisation et la reprise des études
avant consultation par lots. Le Titulaire est invité à consulter l’ensemble des études (notes et
plans) concernant son Lot.
Dans ce local, les équipements prévus pour assurer le transfert des refus des deux étapes de
dégrillage sont les suivants :
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Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.8. Traitement des refus de dégrillage (Bâtiment B30)
Les refus générés par les nouveaux dégrilleurs du site Amont sont transférés vers le nouveau
traitement des refus (B30). Ce bâtiment est composé des installations suivantes :
• Deux fosses de stockage intermédiaires ;
• Une étape de compactage alimentée par grappinage ;
• Un stockage des refus compactés.
Les caractéristiques des refus envoyés dans les fosses de stockage intermédiaires ont les
suivantes :
• Une densité de 0,75 ;
• Une siccité de 17%.
Dégrillage grossier
Volume journalier de déchets dégrillés m3/j 0,8 1,0 13,8
Nombre de fosses u 1 1 1
Volume des fosses m3 30 30 30
Autonomie de stockage
jours 38,9 29,1 2,2
correspondante
Dégrillage fin
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 77 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Q moyen Temps Q moyen tous Q moyen pluie 16
Unités
sec temps confondus mm
Stockage des refus après compactage
7.8.2. Localisation
Deux fosses de stockage intermédiaire sont associées à la réception des refus. Ces fosses (1
fosse par étape de dégrillage) sont implantées dans le bâtiment B30 et récupèrent
gravitairement les refus acheminés par les tapis de convoyage.
Le volume unitaire des fosses est de 30 m³ et dispose de forme de pente. En fond d’ouvrage,
une tôle en acier est à installer (hors lot 8) afin de protéger ces fosses er le béton du grappin
reprenant les refus. Lors du stockage, les refus peuvent s’égoutter. C’est pourquoi, un réseau
d’égouttures en fond de fosse équipé d’une grille permet d’évacuer les jus vers un poste toutes
eaux (commun aux deux fosses). Chaque grille dispose d’une arrivée d’air de service et d’eau
industrielle afin de pouvoir automatiser son décolmatage.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 78 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.8.3.2. Grappin
7.8.3.3. Compacteurs
L’objectif de traitement de cette étape de compactage est d’obtenir des refus ayant une siccité
de 40% et une densité de 0,9.
Les bennes des refus de dégrillage sont de type chargeuse (avec centrales hydrauliques et
chargeurs fixes) d’un volume de 15 m3. Un camion de PTAC 26 tonnes sera utilisé pour
l’enlèvement.
Le compactage est réalisé avant la mise en benne par des compacteurs installés à demeure
dans le bâtiment B30. Les bennes peuvent également recevoir les refus non compactés en
cas d’indisponibilité du compacteur.
7.8.3.5. Instrumentation
Le Titulaire prévoit et décrit dans son offre de manière détaillée toute l’instrumentation mise
en œuvre sur le transfert des refus de dégrillage en respectant a minima celle figurant sur le
PID 52-ESO-PID-B30-0001-E et celle listées dans les listes des équipements et de
l’instrumentation liée à ces équipements, spécifiées dans le cahier annexe joint au présent
CCTP.
7.8.3.6. Manutention
Le Titulaire prévoit, décrit de manière détaillée et fournit tous les moyens de manutention ainsi
que les cinématiques afférentes pour l’ensemble des équipements.
La solution retenue est représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements
joints à la présente consultation. Certains de ces plans sont annotés afin de représenter
l’évolution des études entre la résiliation de la Conception-Réalisation et la reprise des études
avant consultation par lots. Le Titulaire est invité à consulter l’ensemble des études (notes et
plans) concernant son Lot.
Pour les installations de traitement des refus, les équipements prévus de la solution MOE sont
les suivants :
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 79 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Équipement Fonction Caractéristiques principales
Nombre : 1+1 secours
Type : dilacératrice
Débit unitaire : 10 m³/h
Pompes de vidange Evacuer les égouttures en fond
HMT : 7 mCE
des fosses de fosses de stockage
Grille de protection d’entrefer 20 mm sur
intermédiaires intermédiaires
l’aspiration des pompes avec système de
nettoyage automatique à l’air de service
et à l’eau industrielle
Nombre : 1 + 1 secours magasin
Transférer les refus stockés
commun avec l’atelier A50
dans chacune des fosses
Volume : 500 Litres
intermédiaires vers le
Grappin CUM : 5 T
compacteur ou les bennes
Capacité de transfert : 3 m³/h
compactrices (fonctionnement en
Fonctionnement automatique (cycle de
secours)
10 min)
Nombre : 1
Trémie associée : 8 m³
Type : à piston
Compacteur Compacter les refus
Débit unitaire : 11 m³/h
Capacité massique : 8 250 kgMB/h
Avec centrale hydraulique
Transférer les refus compactés Panneau articulé actionné par un vérin
Volet sélecteur vers l’une des bennes électrique et contrôlé par deux détecteurs
compactrices inductifs
Vidanger la rétention vers les
prétraitements neufs Nombre : 2
Bennes
(banalisation intermédiaire Volume : 15 m³
B10/B20)
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 80 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.1. Sortie des eaux – Site Amont (P40 et P60)
Sans objet.
7.1.2. Localisation
7.1.3.1. Instrumentation
Le Titulaire prévoit et décrit dans son offre de manière détaillée toute l’instrumentation mise
en œuvre sur les zones P40 et P60 en respectant a minima celle figurant sur le PID 52-ESO-
PID-E00-0001-A.
La solution retenue est représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements
joints à la présente consultation. Certains de ces plans sont annotés afin de représenter
l’évolution des études entre la résiliation de la Conception-Réalisation et la reprise des études
avant consultation par lots. Le Titulaire est invité à consulter l’ensemble des études (notes et
plans) concernant son Lot.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 81 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.1.5. Données dimensionnantes
Q moyen
Q moyen Q moyen Q max pluie
Unités tous temps
Temps sec pluie 16 mm 16mm + crue
confondus
Données de bases
Débit journalier eau brute m3/j 609 120 627 584 777 600 3 827 520
Débit horaire eau brute m3/s 7,1 7,3 9,0 44,3
Ratio de refus g/m3 13,4 13,4 43,0 43,0
Quantité de refus
kgMB/j 8 162 8 410 33 437 164 583
journalière à évacuer
Densité estimée des refus - 0,75 0,75 0,75 0,75
Volume de refus journalier m3/j 10,9 11,2 45 219
Siccité estimée de déchets
% 17 17 17 17
dégrillés
Quantité de refus
kgMS/j 1 388 1 430 5 684 27 979
journalière à évacuer
Dégrillage grossier
Pourcentage de déchets %
50 50 50 50
retenus
Quantité de refus kgMB/j
4 081 4 205 16 718 82 292
journalière
Volume de refus journalier m3/j 5,4 5,6 22,3 109,7
Dégrillage fin
Pourcentage de déchets
% 50 50 50 50
retenus
Quantité de refus
kgMB/j 4081 4205 16718 82292
journalière
Volume de refus journalier m3/j 5,4 5,6 22,3 109,7
Caractéristiques des tapis de convoyage
Tapis du dégrillage grossier
Nombre de tapis en
u 1 1 1 1
fonctionnement
Nombre de tapis en
u 1 1 1 1
secours
Flux horaire moyen de
kgMB/h 170 175 697 3 429
refus
Coefficient de pointe
u 10 10 10 10
horaire
Flux horaire maximal de
kgMB/h 1 700 1 752 6 966 34 288
refus
Capacité de convoyage
maximale de chacun des m3/h 2,3 2,3 9,3 45,7
tapis
Capacité maximale de
transfert des convoyeurs T MB/h 100 100 100 100
sélectionnés
Tapis du Dégrillage fin
Nombre de tapis en
u 1 1 1 1
fonctionnement
Nombre de tapis en
u 1 1 1 1
secours
Flux horaire moyen de
kgMB/h 170 175 697 3 429
refus
Coefficient de pointe
u 10 10 10 10
horaire
Flux horaire maximal de
kgMB/h 1 700 1 752 6 966 34 288
refus
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 82 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Q moyen
Q moyen Q moyen Q max pluie
Unités tous temps
Temps sec pluie 16 mm 16mm + crue
confondus
Flux horaire maximal de
m3/h 2,3 2,3 9,3 45,7
refus
Capacité maximale de
transfert des convoyeurs T MB/h 100 100 100 100
sélectionnés
7.1.6. Localisation
Les étapes de dégrillage sont chacune associée à deux tapis de convoyage des refus (1 en
fonctionnement et 1 en secours). Le système de d’éjection des refus permet de solliciter l’un,
l’autre ou les 2 tapis. Les refus de dégrillage sont transportés depuis les trémies vers les fosses
de stockage via des tapis de convoyage. Chaque étape de dégrillage est équipée de deux
transporteurs à bande double sens de rotation (1 +1 en secours) de capacité unitaire de 100
TMB/h.
Afin de pouvoir évacuer les déchets lors des pointes horaires maximales, la capacité de
transfert unitaire des tapis pour chaque étape de dégrillage est de 100 t/h de matières brutes.
Le système de transfert doit pouvoir fonctionner dans les deux sens de rotation. A l’opposé
des fosses de stockage, des bennes mobiles seront mises en place (fonctionnement dégradé).
Les tapis doivent être ignifugés et être équipés d’un volant de manœuvre.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 83 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Un Retour d’expérience sur les tapis mis en place aux prétraitements d’Achères est joint en
annexe du CCTP. Le titulaire du Lot 8 devra en tenir compte dans ses études d’exécutions, y
compris dans la définition des équipements proposés.
7.1.7.2. Instrumentation
Le Titulaire prévoit et décrit dans son offre de manière détaillée toute l’instrumentation mise
en œuvre en respectant a minima celle figurant sur le document 52-ESO-PID-B10-0001-C.
7.1.7.3. Manutention
Le Titulaire du présent lot prévoit un système de manutention type pont roulant dans le local
des grilles afin de pouvoir manipuler et évacuer l’ensemble des équipements (y compris hors
Lot). Des dispositions constructives sont aussi prévues pour intervenir sur d’éventuels
bastaings, madriers, torches, … à plusieurs niveaux :
• 1er niveau - poche en amont du champ de grille : outil de sciage / préhension embarqué
sur le pont roulant de la salle ;
• 2ème niveau – système de passerelle de maintenance escamotable pour intervention :
introduction d’un outil de découpe (marché SIAAP AXEAU) ;
• 3ème niveau - trémie d’éjection : outil de sciage / préhension embarqué sur le pont
roulant de la salle ;
• 4ème niveau - convoyeurs à bandes : outil de sciage / préhension embarqué sur le pont
roulant de la salle.
Les ponts roulants des salles de dégrillage A10 seront équipés d’une pince coupeuse pour
découper les torches et bastaings.
La solution retenue est représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements
joints à la présente consultation. Certains de ces plans sont annotés afin de représenter
l’évolution des études entre la résiliation de la Conception-Réalisation et la reprise des études
avant consultation par lots. Le Titulaire est invité à consulter l’ensemble des études (notes et
plans) concernant son Lot.
Dans ce local, les équipements prévus pour assurer le transfert des refus des deux étapes de
dégrillage sont les suivants :
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 84 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.1. Dessablage existant (A20)
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 85 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.1.2. Localisation
Le Titulaire prévoit le renouvellement des pompes à sables existantes de débit unitaire de 150
m³/h alimentant l’unité de traitement des sables commune aux deux sites.
Les pompes seront obligatoirement installées en fosse sèche. La roue sera du type Vortex et
aura un passage libre d’au moins 100 mm. Les vitesses de rotation seront inférieures à
800 tr/min.
Les dispositifs doivent être mis en œuvre pour réduire le colmatage des conduites d’eaux
sableuses, en particulier à l’aspiration des pompes.
L’instrumentation nécessaire pour le bon fonctionnement de l’extraction est à prévoir dans ce
Lot.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 86 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Il est demandé au titulaire du lot 8 de fiabiliser au maximum le poste d’extraction des sables.
En effet, une défaillance du pompage peut entraîner rapidement un ensablement de la trémie
de récupération des sables. L’exploitant devra pouvoir être alerté rapidement de toute
défaillance (débitmètre au refoulement des pompes, remontée des températures, …).
7.1.3.4. Manutention
Le Titulaire prévoit, décrit de manière détaillée et fournit tous les moyens de manutention
nécessaires à cette étape de traitement ainsi que les cinématiques afférentes pour l’ensemble
des équipements.
Le titulaire du Lot décrira dans son offre l’assistance à la descente et le justifiera dans une
cinématique lors des études d’exécution.
La nacelle permet de descendre le personnel au plus proche lieu d’intervention (sur toute la
longueur du dessableur). Afin de ne pas mutualiser les fonctions à un même dispositif de
manutention, il est prévu de mettre en place un portique de manutention et un portique d’accès.
Dans le cadre de ses études d’exécution, le Titulaire du présent Lot fournira un mode
opératoire spécifique pour l’accès et les interventions en fond de dessableurs.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 87 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
- La nécessité pour l’exploitant de pouvoir accéder en partie haute des rails pour
remplacer des maillons de la chaîne de raclage par exemple.
- L’enroulement - déroulement des câbles électriques.
Comme pour le site amont (B20), La conception des moyens d’accès et des systèmes de
levage du site aval sera visée par l’ergonome de l’AMOE et par l’ergonome du MOE.
L’attention du titulaire du Lot 8 est attirée aussi sur les interfaces avec les couvertures
amovibles prévues sur les bassins A20 (études, fourniture et pose lot 6, y compris garde-corps
process).
La conception du raclage des sables par l’ancien groupement de conception réalisation est
représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements joints à la présente
consultation. Elle permettait de voir les racles émergées en surface sans avoir à vidanger
l’ouvrage. Néanmoins cette conception n’est pas retenue car elle présente de nombreux
inconvénients (voir Retour d’expériences usine sur les dessableurs d’Alfortville N°52-MMO-
ERG-GEN-9010-A). Le titulaire du Lot N°8 devra concevoir de nouveaux racleurs analogues
à ceux existants sur le site aval, à savoir équipés de racles immergées sur chaînes de raclage
et de chaînes motrices.
Les racleurs devront s’inscrire dans le génie-civil existant pour le site amont et pour le site
aval. Si des travaux de génie-civil étaient cependant nécessaires, le Lot N°8 en aura la
définition et la réalisation le cas échéant. Scellements à la charge du Lot N°8.
Pour l’ensemble de cet ouvrage, les équipements prévus de la solution MOE sont les suivants :
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 88 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Équipement Fonction Caractéristiques principales
Nombre : 1 + 1 secours installé
Envoyer les égouttures et eau
Pompes poste Type : immergée
de lavage de la galerie des
toutes eaux (galerie Débit unitaire : 15 m³/h
sables vers la banalisation
des sables) HMT : 10,5 mCE
intermédiaire
Vitesse de rotation : < 1 500 tr/min
Nombre de fosse u 1 1 1
Dégrillage fin
Nombre de fosse u 1 1 1
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 89 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Qmoyen Temps Qmoyen tous Qmoyen pluie
Unités
sec temps confondus 16 mm
traitement des sables (refus trommel)
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 90 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.2.2. Localisation
Deux fosses de stockage intermédiaire sont associées à la réception des refus. Ces fosses (1
fosse par étape de dégrillage) sont implantées dans le bâtiment A50 et récupèrent
gravitairement les refus acheminés par les tapis de convoyage.
Le volume unitaire des fosses est de 30 m³ et dispose de forme de pente. En fond d’ouvrage,
une tôle en acier est à installer afin de protéger ces fosses er le béton du grappin reprenant
les refus. Lors du stockage, les refus peuvent s’égoutter. C’est pourquoi, un réseau
d’égouttures en fond de fosse équipé d’une grille permet d’évacuer les jus vers un poste toutes
eaux (commun aux deux fosses). Chaque grille dispose d’une arrivée d’air de service et d’eau
industrielle afin de pouvoir automatiser son décolmatage.
7.2.3.2. Grappin
7.2.3.3. Compacteurs
L’objectif de traitement de cette étape de compactage est d’obtenir des refus ayant une siccité
de 40% et une densité de 0,9.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 91 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.2.3.4. Bennes compactrices
Les bennes des refus de dégrillage sont de type chargeuse (avec centrales hydrauliques et
chargeurs fixes) d’un volume de 15 m3. Un camion de PTAC 26 tonnes sera utilisé pour
l’enlèvement.
Le compactage est réalisé avant la mise en benne par des compacteurs installés à demeure
dans le bâtiment A50. Les bennes peuvent également recevoir les refus non compactés en
cas d’indisponibilité du compacteur.
7.2.3.5. Instrumentation
Le Titulaire prévoit et décrit dans son offre de manière détaillée toute l’instrumentation mise
en œuvre sur le transfert des refus de dégrillage en respectant a minima celle figurant sur le
PID 52-ESO-PID-A50-0001-B et celle listées dans les listes des équipements et de
l’instrumentation liée à ces équipements, spécifiées dans le cahier annexe joint au présent
CCTP.
7.2.3.6. Manutention
Le Titulaire prévoit, décrit de manière détaillée et fournit tous les moyens de manutention ainsi
que les cinématiques afférentes pour l’ensemble des équipements.
La solution retenue est représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements
joints à la présente consultation. Certains de ces plans sont annotés afin de représenter
l’évolution des études entre la résiliation de la Conception-Réalisation et la reprise des études
avant consultation par lots. Le Titulaire est invité à consulter l’ensemble des études (notes et
plans) concernant son Lot.
Pour les installations de traitement des refus, les équipements prévus de la solution MOE sont
les suivants :
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 92 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Équipement Fonction Caractéristiques principales
Transférer les refus compactés Panneau articulé actionné par un vérin
Volet sélecteur vers l’une des bennes électrique et contrôlé par deux détecteurs
compactrices inductifs
Vidanger la rétention vers les
Nombre : 2
Bennes prétraitements neufs (banalisation
Volume : 15 m³
intermédiaire B10/B20)
Néanmoins, nous convenons que si un dessableur est isolé, la pompe à sable qui lui est dédiée
fonctionnera jusqu'à extraction totale du sable. Quelques soit le nombre de pompes en
fonctionnement en temps sec, le cas dimensionnant retenu est 8 pompes en temps de pluie.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 93 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Tous Temps Temps de Pluie Temps de Pluie
Sites A et B Unité Temps Sec
Confondus 7 dessableurs 8 dessableurs
7.3.2. Localisation
7.3.3.1. Généralités
Les prescriptions techniques générales sur les équipements et les matériaux à employer sont
décrites dans l’annexe du CCTP Exigences générales équipements. Le Titulaire sera
conforme à ces prescriptions, sauf demandes spécifiques rencontrées dans les paragraphes
suivants.
Le Titulaire prévoit et installe les trommels permettant de séparer les sables des microdéchets.
Les caractéristiques principales à respecter sont les suivantes :
• Diamètre du tambour ≥ 1,5 m ;
• Rampe de lavage fixe au centre du tambour (sur toute la longueur du tambour) ;
• Hauteur sous plafond suffisante pour manutention des éléments des trommels ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 94 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
• Accessibilité du trommel sur 3 faces minimum et à l’ensemble des équipements
nécessaires à l’entretien.
L’évacuation de l’équipement entier est prévue via la toiture (toiture démontable réalisée par
le Lot 2).
En sortie des trommels, les sables sont envoyés gravitairement dans des concentrateurs.
Le Titulaire prévoit et fournit l’installation des concentrateurs.
Les équipements des concentrateurs seront construits en inox 316 L.
Toutes les parties sujettes à usure seront renforcées afin de leur conférer une haute résistance
à l’abrasion.
7.3.3.4. Laveurs
Le Titulaire précisera 2+1 laveurs de débit unitaire de 50 m³/h avec une charge maximale de
83 kgMS/h au total.
La siccité des sables lavés doit être au minimum de 80%. Le taux maximal de matière
organique est de 5% de la masse sèche.
Toutes les parties sujettes à usure seront renforcées afin de leur conférer une haute résistance
à l’abrasion.
L’évacuation de l’équipement entier est prévue via la toiture (toiture démontable réalisée par
le Lot 2).
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 95 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.3.3.5. Transporteurs à sables
Le Titulaire prévoit l’installation d’un système d’acheminement des sables lavés vers un silo
de stockage. Ce dispositif est équipé d’un secours installé. La capacité d’évacuation de ces
installations doit être de 420 kg/h et de 210 L/h.
Le Titulaire prévoit la mise en place d’un silo de stockage de volume utile de 15 m³. Il devra
être alimenter directement depuis l’étape de lavage des sables et disposer des éléments
suivants :
• Trou de visite de diamètre 800 mm minimum en partie inférieure du silo ;
• Trou de visite de diamètre 800 mm minimum en partie supérieure du silo ;
• Dispositif à demeure pour assurer les éventuels détassages nécessaires
• Vidangeable par camion.
7.3.3.7. Instrumentation
Le Titulaire prévoit et décrit dans son offre de manière détaillée toute l’instrumentation mise
en œuvre sur le traitement des sables en respectant à minima celle figurant sur le PID 52-
ESO-PID-A60-0001-D et 52-ESO-PID-A60-0002-D.
7.3.3.8. Manutention
Le Titulaire prévoit, décrit de manière détaillée et fournit tous les moyens de manutention, ainsi
que les cinématiques afférentes pour l’ensemble des équipements.
La solution retenue est représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements
joints à la présente consultation. Certains de ces plans sont annotés afin de représenter
l’évolution des études entre la résiliation de la Conception-Réalisation et la reprise des études
avant consultation par lots. Le Titulaire est invité à consulter l’ensemble des études (notes et
plans) concernant son Lot.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 96 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Pour les installations de traitement des sables, les équipements prévus de la solution MOE
sont les suivants :
Nombre : 2+2
Transférer les sables des
Pompes de reprise des Type : horizontale en fosse sèche
concentrateurs vers le lavage des
sables Débit unitaire : 50 m³/h
sables
HMT : 20 Mce
Nombre : 2 + 1 secours
Débit unitaire : 50 m³/h
Traiter les sables afin d’obtenir les
Laveurs à sables Débit massique unitaire : 0,4 T/h
objectifs de performance
Capacité de transfert : 3 m³/h
Fonctionnement automatique (cycle de 10 min)
Nombre : 1+1
Type : transporteurs à bande
Convoyage des sables Transférer les sables lavés vers le
Débit unitaire : 2 m³/h
lavés stockage en silo ou en benne
Longueur totale : 22 m
Largeur totale : 500 mm
Nombre : 1
Stocker les sables lavés avant
Silo de stockage Type : à fond conique
évacuation hors site
Volume : 15 m³
Nombre : 1
Stocker les sables lavés en cas
Benne Volume : 15 m³
d’indisponibilité du silo
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 97 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
7.4. Sorties des eaux – Site Aval (A30 - P20 – P50)
Sans objet.
7.4.2. Localisation
P50
V21
Dans la banalisation aval (A30), il est prévu la mise en place de pompes immergées pour
pouvoir alimenter le bâtiment de réseau de chaleur (C00). Cette prestation est assurée par le
Titulaire du Lot 11.
L’exutoire de crue a pour fonction d’évacuer vers la Seine l’excédent d’eau qui ne peut être
évacué par le collecteur.
Il se matérialise en tête par une vanne d’isolement appelé V21 au niveau 26.40mNGF
prolongée par un canal à section variable qui se divise en deux sections identiques (canal 1
et canal 2) jusqu’à son débouché dans la Seine au niveau 21.50mNGF.
Le débit pouvant transité par ce canal est de 40.8 m3/s.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 98 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Quand le niveau de la Seine dépasse le 27,33 mNGF, la vanne V21 d’isolement vers l’exutoire
de crue est ouverte.
Si le débit entrant à l’usine est tel que l’évacuation gravitaire vers le CAB n’est plus suffisante,
l’usine élévatoire démarre et le débit excédentaire la capacité du CAB est pompé vers la Seine.
Le débit maximal pompes vers l’exutoire de crue sera de 40,8 m3/s.
Caractéristique de l'ouvrage
• d'un débitmètre à cordes dans chacun des canaux de l'exutoire de crue, soit deux au
total ;
• d'une sonde de niveau hydrostatique fixée directement sur le radier de chacun des
canaux de l'exutoire, soit deux au total (avec les éléments nécessaires pour assurer
sa protection).
Une attention particulière est portée sur l’accessibilité des instruments à entretenir. Dans le
cadre du présent lot, le Titulaire présente une étude d’implantation de ce système de mesures
dans l’objectif d’optimiser le nombre et le type de cordes. Cette étude doit présenter à minima
les éléments suivants :
• Les dispositifs de cordes retenus doivent répondre à la norme NF EN ISO 6416 Mesure
du débit par la méthode du temps de transit ultrasonique – Novembre 2017 ;
• La prise en compte des contraintes existantes (glissières de batardeaux existantes,
travaux en milieu immergé le cas échéant, …) ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 99 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
• La justification du choix retenu pour l’installation des capteurs (scellés ou sur rails) et
la faisabilité d’une bonne mise en œuvre (bon alignement des cordes) ;
• La justification d’une maintenance aisée sur les différents équipements à entretenir et
renouveler ;
Les études GEMMA à produire pour le présent Lot doivent intégrer le fonctionnement en mode
dégradé de ces mesures de débit.
Des pompes de prélèvement en amont des siphons de P20 et sorties d’eau associées ainsi
qu’en amont de la bâche d’aspiration de l’Usine Elévatoire permettent de quantifier les flux de
pollution sortant du site aval de l’Usine de CLICHY.
Le titulaire prévoit dans le cadre du présent Lot le renouvellement des pompes de prélèvement
(1 en fonctionnement et 1 en secours) avec l’instrumentation, la robinetterie associée et le
refoulement vers le local préleveur (actuellement présent dans le bungalow DSAR). Les
installations du local provisoire sont à intégrer dans le bâtiment de Désodorisation (D00) dont
le local dédié est nommé DDR.
Le local préleveur DDR permet de réaliser des analyses sur les effluents transitant sur les
prétraitements réhabilités. Ainsi, couplés à la mesure des débits des canaux de dessablage,
les flux de pollution envoyés sur l’Usine Elévatoire, l’Emissaire Général et le C.A.B sont
quantifiables.
7.4.3.3. Instrumentation
Le Titulaire prévoit et décrit dans son offre de manière détaillée toute l’instrumentation mise
en œuvre sur les zones A30, A70 et P20 en respectant a minima celle figurant sur le PID 52-
ESO-PID-E00-0001-A et celle listées dans les listes des équipements et de l’instrumentation
liée à ces équipements, spécifiées dans le cahier annexe joint au présent CCTP.
La solution retenue est représentée sur les PID, plans guide génie civil et plans d’équipements
joints à la présente consultation. Certains de ces plans sont annotés afin de représenter
l’évolution des études entre la résiliation de la Conception-Réalisation et la reprise des études
avant consultation par lots. Le Titulaire est invité à consulter l’ensemble des études (notes et
plans) concernant son Lot.
7.5. Chauffage provisoire pendant les travaux (avant travaux du Lot 11)
Les bâtiments des nouveaux prétraitements (B00) sont prévus d’être chauffés via des
Centrales de Traitement de l’Air (local B50 au N+1 de B10).
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 100 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
Pour le hall de la banalisation Amont et les bâtiments des prétraitements existants (A10) et
traitement es refus et sables (A50-A60), le chauffage est assuré via des aérothermes
alimentés par la boucle d’eau chaude (Lot 11).
Le Titulaire prévoit les installations pour assurer le chauffage provisoire des locaux process.
Ce chauffage consiste à maintenir hors gel les locaux techniques, soit 5°C. la liste des locaux
concernés est la suivante :
• Hall de la banalisation (R00) ;
• Local dégrilleurs réhabilités A10 ;
• Bâtiment de traitement des refus et des sables (A50-A60)
• Atelier de maintenance N20.
Le chauffage définitif de l’usine de Clichy projetée étant assurée par une boucle d’eau chaude
(études, fourniture et travaux lot 11) dont la mise en œuvre est prévue seulement en 2025, le
titulaire du lot 8 doit assurer le chauffage provisoire électrique des locaux.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 101 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
8. EXIGENCES RELATIVES AUX ÉQUIPEMENTS DES UTILITÉS
Les prescriptions techniques générales sur les équipements et les matériaux à employer sont
décrites dans les fascicules 2 et 3.
Le Titulaire sera conforme à ces prescriptions, sauf demandes spécifiques rencontrées dans
les paragraphes suivants.
Cf. fascicule 1.2.2.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 102 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
9. MODELISATION ACOUSTIQUE
Conformément à la Notice Acoustique en annexe du CCTP, le titulaire du lot 8 doit la
modélisation acoustique pour l’ensemble de l’usine de Clichy.
Pour ce faire, il devra collecter l’ensemble des données acoustiques et vibratoires liées aux
équipements de sa fourniture et aussi des autres lots.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°1.2.1 Page 103 sur 103
Lot 8 – Equipements des procédés industriels de traitement des eaux
MARCHÉ PUBLIC INDUSTRIEL
(CCTP)
Fascicule N°1.2.2 – Description des prestations et des aménagements à réaliser pour les
utilités de l’usine
S.I.A.A.P.
2 RUE JULES CESAR
75589 PARIS CEDEX 12
_________________________________________________________________________
REFONTE DE L’USINE DES EAUX USEES DE CLICHY
Lot 8 – Équipements des procédés industriels de traitement des eaux
_________________________________________________________________________
I. PREAMBULE ....................................................................................................................................... 4
III.1. PRESENTATION GENERALE DE LA DISTRIBUTION D'EAU POTABLE SUR L'USINE ACTUELLE ..................... 10
III.2. PRESENTATION A PREVOIR DANS LE CADRE DU PRESENT MARCHE ..................................................... 10
III.2.1. Étude d'exécution et essais ................................................................................................. 10
III.2.2. Travaux à prévoir .............................................................................................................. 10
III.3. LISTE DES CONSOMMATEURS ET BESOIN EN EAU POTABLE ................................................................ 11
III.4. DESCRIPTION DES INSTALLATIONS D'EAU POTABLE .......................................................................... 13
III.4.1. Localisation de la zone ...................................................................................................... 13
III.4.2. Caractéristique des équipements......................................................................................... 13
III.4.3. Identification des réseaux et des points d'entrées dans les bâtiments ...................................... 14
III.5. DESCRIPTION DES RESEAUX DE DISTRIBUTION ................................................................................. 16
III.5.1. Plans équipements et PID .................................................................................................. 16
III.6. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES POUR CERTAINS UTILISATEURS FINAUX ............................................. 16
III.6.1. Généralité......................................................................................................................... 16
III.6.2. Douches de sécurité et rince œil ......................................................................................... 16
III.6.3. Point de nettoyage ............................................................................................................. 17
Le Titulaire du présent lot doit, pour chaque ouvrage présenté, vérifier qu'il est strictement
conforme aux prescriptions techniques générales présentées dans les cahiers dédiés,
complétées des demandes spécifiques rencontrées dans le présent fascicule.
Le Titulaire doit prévoir des prestations et des fournitures complètes et fonctionnelles selon les
règles de l'art de façon à assurer le parfait achèvement de ses installations quand bien même
elles ne seraient pas expressément décrites dans le présent fascicule.
Une justification systématique des dimensionnements et des calculs amenant au matériel
proposé est à fournir par le Titulaire du Marché Industriel du lot 8.
Le Titulaire du Lot 8 assure la cohérence et la synthèse des études et travaux de son lot. Il
participe également à la synthèse de ses besoins avec l'ensemble des lots concernés.
II.1.1. Généralité
Le présent fascicule porte sur les prestations d'études, fabrication, fourniture, mise en place et
mise en service des installations et équipements portant sur les utilités (air process, eau potable
et eau industrielle) dans le cadre du présent Marché Industriel. Cela concerne donc :
• L'ensemble des réseaux aérien de distribution d'eau industrielle, d'eau potable et air
comprimé cheminant à l'extérieur des bâtiments (pour relier l'ensemble des bâtiments aux
équipements de production) ;
Les prestations qui ne sont pas comprise dans ce lot sont notamment :
• L'ensemble des réseaux aérien de distribution à l'intérieur des bâtiments non concernés
par le lot 8, soit les bâtiments :
o C00 : lot 11
o D00 : lot 9
o E00 : lot 10b
• L'ensemble des raccordements des réseaux utilités laissés en attente par le lot VRD (lot
12) ou le lot GC (lot 2) pour les bâtiments non concernés par le lot 8.
• Les études de génie civil des Lots 1 et 2 (Génie civil site Amont et Génie civil site Aval
respectivement) en termes d'emprise disponible, de réservations, de massif, de
raccordement des utilités etc… ;
• Les études de VRD du Lot 14 (Voirie et Réseaux Divers) pour les raccordements des
utilités ;
• Les études des Lot 9 et Lot 10b (respectivement ventilation – désodorisation et Usine
Élévatoire) pour la confirmation des besoins en utilité.
Les prestations et sujétions liées à la coordination technique et la gestion des sujets en interface
avec les autres Lots sont réputées incluses dans le prix global et forfaitaire convenu au lot 8.
Tous les travaux d'équipement nécessaire au bon fonctionnement du process sont à la charge
du Titulaire du présent Lot, mêmes s'ils ne figurent pas sur les pièces graphiques annexées au
présent CCTP. Le prix est global et forfaitaire et le Titulaire doit signaler et estimer le coût des
travaux qui pourraient avoir été omis au dossier ou qui pourraient provenir de sa méthodologie.
Il ne pourra jamais prétexter des erreurs ou omissions pour se dispenser d'exécuter tous les
travaux objets de sa profession ou pour réclamer des suppléments de prix.
Le présent fascicule indique les données d'entrée du projet, les besoins à satisfaire les
exigences à respecter. Il précise la conception générale des installations et les travaux à réaliser
en découlant.
Le Titulaire du lot 8 fournit et pose les réseaux de son périmètre jusqu'à 1 m en dehors des
ouvrages GC dans des tranchées réalisées par le Lot 14. La fourniture, la pose et le calage de
pièces de canalisations dans les traversées de voiles sont à la charge du Titulaire du lot 8 ; le
Titulaire du lot 8 prévoit également la fourniture et la pose des pièces de raccordement, et de
mise en attente pour raccordement suivant le phasage des travaux, aux réseaux enterrés posés
par le Titulaire du Lot 14. Il prévoit également le cas échéant les protections des canalisations
posées par lui et destinées à être remblayées. Les coupes de principe des limites de prestation
entre le Lot 14 et le lot 8 sont présentées ci-dessous :
De manière générale, les études VRD sont coordonnées entre les différents lots sur les points
de raccordement et le calage des réseaux en X, Y, Z notamment.
Les réservations permettant le cheminement des réseaux au travers des parois des ouvrages
et des locaux sont à la charge du Lot 1 ou 2. Le positionnement de ces réservations est réalisé
selon les plans guide GC établis par le Titulaire du présent Lot en étude d'exécution et fournis
aux Titulaires des lots GC. Toutes modifications de ces réservations sont de la responsabilité
du Titulaire du lot ayant modifié les réservations. Les réservations de passage libres inférieures
à 150 mm de diamètre ou de côté, lorsqu'elles n'ont pas été définies lors des études d'exécution
par le Titulaire du Lot 8, sont à la charge du Titulaire du Lot 8. Celles-ci peuvent être réalisées
en seconde phase par carottage dans les dalles et les voiles.
Les manchettes avec collerettes et autres pièces spécifiques de raccordement au niveau des
traversées de parois nécessitant un scellement béton sont fournies et calées par le Titulaire du
présent lot. Le scellement de ces pièces est réalisé par le Titulaire du Lot 1 ou 2, lots génie civil
des sites amont et aval, sous le contrôle du Titulaire du présent marché. Des constats
contradictoires de mise à disposition entre les différentes Entreprises sont prévus, sous
coordination du MOE et de son OPC, avant et après les opérations de scellement.
Les traversées de murs et de sols béton intérieurs sont réalisées avec rebouchage des
réservations par demi-plaques d'aluminium de chaque côté des murs, avec bourrage par laine
de roche par le Titulaire du présent Lot.
Par ailleurs, la fourniture, le calage, la pose et les contrôles dimensionnels des équipements à
sceller dans le béton (trous d'homme, rails de manutention, etc.) sont à la charge du Titulaire
du Lot 8, suivi d'une mise à disposition aux Lot 1 ou Lot 2 qui réalisent les scellements.
Les massifs bétons supports des équipements (aérien ou posé au sol) sont réalisés par les
Titulaires des Lot 1 et Lot 2, en première phase (avant calage des équipements) ou en seconde
phase (après calage des équipements) selon les données transmises par le Titulaire du Lot 8
lors des études d'exécution (quantité, dimension).
La fourniture et la pose des trappes sont à la charge des Titulaires des lots GC, selon les
données transmises en étude d'exécution par le Titulaire du Lot 8 (dimensions et
caractéristiques spécifiques).
L'ensemble des garde-corps permettant la viabilité du bâtiment ainsi que les escaliers d'accès
aux différents niveaux d'exploitation sont à la charge du Titulaire du Lot 2. Les escaliers d'accès
ainsi que les garde-corps et plateformes spécifiques aux équipements sont à la charge du
Titulaire du présent Marché.
Le lot 8 n'est pas responsable des utilisateurs finaux de l'ensemble de l'usine mais doit leur
raccordement aux réseaux de distribution (hors bâtiments D00, C00 et E00). Ce raccordement
se fera en coordination avec le lot ayant posé les équipements afin de s'assurer que l'ensemble
des sujétions pour réaliser ce raccordement sont réunies.
Les coffrets de raccordement électriques des équipements sont prévus par le Titulaire du lot
n°13, lot électricité, à l'exception des coffrets fournisseurs spécifiques à certains équipements
qui sont à la charge du Titulaire du présent lot, le cas échéant. Les coffrets fournisseurs
respectent les prescriptions générales du site de Clichy afin de garantir une homogénéité entre
les coffrets.
Le raccordement à la terre des équipements est prévu par le Titulaire du présent lot.
Se référer au paragraphe 6 du fascicule 1.2.1 " Équipements des procédés industriels de traitement
des eaux"
Le réseau d'eau potable est raccordé au réseau concessionnaire de la ville de Clichy et dessert
pratiquement tous les bâtiments des sites amont et aval de l'usine de Clichy.
En plus des études et essais décrits dans le PTG "études et essais" et celles au paragraphes
V.2 du fascicule 1.2.1 du présent lot, le Titulaire du Marché Industriel devra au titre des études
d'exécution vérifier l'ensemble des notes de calcul et autres documents déjà produits liés à la
mise en œuvre de la distribution d'eau potable (process et incendie) afin de s'assurer de la
cohérence avec sa solution industrielle (volume de consommations, utilisateurs finaux à
desservir, diamètres, production d'eau chaude, cheminements des réseaux etc.).
Les études sont réalisées à partir des données du Marché. Le Titulaire prévoit toutes les
investigations complémentaires nécessaires à la bonne compréhension du projet et de ses
points singuliers.
Les études de sûreté de fonctionnement sont à mettre à jour si nécessaire (tableau AMDEC
notamment) selon la solution industrielle du Titulaire en plus de l'établissement des documents
décrit dans le fascicule 1.1 "disposition générale" et l'annexe "Cahier des exigences relatives à
la sûreté de fonctionnement".
Les travaux prévus dans le cadre du Marché Industriel sont les suivants :
• Approvisionnement sur chantier de tout le matériel et appareillage nécessaire à la
réalisation et au montage des installations ;
• Démarches administratives auprès du concessionnaire du réseau d'eau potable pour la
réalisation du branchement de l'usine de Clichy sur le réseau public ;
• Fourniture et mise en œuvre des disconnecteurs entre le réseau d'eau potable et les
réseaux secourus (eau industrielle, eau incendie, etc.) ;
• Mise en place des ballons d'eau chaude pour les douches de sécurité ;
• Fourniture et pose des équipements et canalisation dans le regard de connexion au réseau
EP public (disconnecteur notamment) ;
• Réalisation des réseaux de distribution aérien à l'intérieur du local EID F00 (alimentation
enrouleur et douche de sécurité notamment) ;
• Réalisation des réseaux de distribution internes bâtiments jusqu'aux consommateurs
terminaux (process et sanitaires) pour les bâtiments suivants y compris robinetterie et
instrumentation :
o Bâtiments A00 ;
o Bâtiment B00 ;
o Bâtiment C00 – interfaces à prévoir avec le lot n°11 ;
o Ouvrages I00 ;
Pour plus de détail et à titre informatif voir le tableau dans la note de calcul 52-ESO-NTE-GEN-
0087 "Besoins en eau potable" (prévisionnel).
Les besoins généraux des futures installations sont repris dans les tableaux ci-dessous :
Connexion EP au réseau
concessionnaire
Équipements principaux
Les équipements principaux dédié à la distribution d'eau potable sont repris ci-dessous :
S'agissant des tronçons aériens, pour les locaux techniques, les équipements de
sectionnement, protection et contrôle de la distribution d'eau potable sont composés, à minima,
dès leur sortie du sol à l'intérieur des locaux :
• D'une vanne de sectionnement, cadenassable ;
• D'une vanne de réglage de la pression d'eau, avec une technologie type "à pointeau" ;
• De manomètres de contrôle de la pression avant et après organe de réglage, avec vanne
d'isolement ;
• D'un filtre en Y ;
• D'un disconnecteur facilement accessible, vérifiable et équipé de vannes d'isolement amont
et aval.
Des compteurs d'eau potable sont installés à l'amont des différentes unités fonctionnelles
(ouvrages d'arrivée, prétraitements, usine élévatoire, etc.).
III.4.3. Identification des réseaux et des points d'entrées dans les bâtiments
Les différents locaux et bâtiments sont desservis par la boucle EP soient via des réseaux
cheminant hors bâtiments (liaison enterrés ou aériennes) soient par des réseaux cheminant à
l'intérieur des locaux et bâtiments.
80 (à
Arrivée T30 depuis D20 Extérieur Enterrée PEHD 3 bars
confirmer)
80 (à
Arrivée T30 depuis D20 Extérieur Enterrée PEHD 3 bars
confirmer)
Le réseau principal d'eau potable prévu à l'intérieur de chaque bâtiment devra assurer une
pression de 3 bars et ne devra pas favoriser le développement des légionelles. Pour ce faire, il
sera privilégié la mise en œuvre d'un réseau bouclé circulant au plus près des utilisateurs finaux.
Tous les utilisateurs d'eau potable devront être alimentés en eau sanitaire froide et chaude le
cas échéant.
Les canalisations aériennes extérieures seront tracées et calorifugées et devront respecter les
prescriptions générales de tuyauterie du SIAAP annexé au présent Marché (annexe 52-ESO-
SGE-GEN-0015 du PTG "Équipement").
Les plans et PID sont disponibles à titre informatifs en annexe du présent CCTP. Ces éléments
ne sont pas contractuels et devront être mis à jour par le Titulaire au fur et à mesure de ces
études d'exécution si nécessaire (adaptation des cheminement réseaux, des diamètres, etc.).
III.6.1. Généralité
Les prescriptions techniques générales sur les équipements et les matériaux à employer sont
décrites dans le cahier annexe "Cahier des exigences relatives aux équipements". Les
prescriptions présentées dans le corps du présent fascicule sont complémentaires et
spécifiques au Marché. Le Titulaire est conforme aux prescriptions générales du cahier et aux
prescriptions spécifiques rencontrées dans les paragraphes suivants. En cas de contradiction
entre les deux pièces, la décision définitive revient au Maître d'œuvre.
Les installations de sécurité extérieures seront équipées d'un dispositif antigel et possèderont
les caractéristiques suivantes (norme européenne EN 15154-1 et 2) :
Douches de sécurité :
• Débit d'eau EP : 60 l/min,
• Pression : 2 bars mini. (7 bars maxi.)
• Temps de fonctionnement mini. : 15 min,
• Température : 15°C minimum
• Hauteur de l'installation : 2,10 à 2,30 m
• À 700 mm sous la douche, 50% du jet d’eau dans un rayon de 200 mm.
Pour les zones où sont traitées les graisses, un matériel fixe de type laveur haute pression à
eau chaude devra être installé, le réseau et les points de distribution permettront d’atteindre
toutes les zones à nettoyer avec une lance mobile équipée d’un flexible de 15 m.
La position et le nombre de ces points de nettoyage et douche de sécurité sont indiqué dans la
note de dimensionnement mais pourront être modifiés par les Titulaire des lots concerné par
ces équipements. Le Titulaire du présent lot se tiendra donc informé si ces besoins étaient
modifiés.
Le site de Clichy prélève de l’eau de la Seine afin de l’injecter sous pression dans son réseau
d’eau industrielle, à des fins d’usages process notamment. Ce prélèvement est soumis à une
autorisation.
Le site du prétraitement de Clichy possède aujourd’hui une convention de redevance avec les
Voies Navigable de France pour un prélèvement d’eau en Seine de 160 m3/h. Ce volume doit
probablement être revu à la hausse lors de la refonte du site car il sera insuffisant pour répondre
aux besoins de l’usine dans son état projeté.
L’eau industrielle du site de Clichy est produite à partir d’eau de Seine prélevée via la prise
d’eau existante, laquelle est reliée par une conduite en DN600 directement à la Seine. La
conduite de liaison en DN600 est largement dimensionnée pour accepter une augmentation du
débit d’eau prélevé par heure.
Le SIAAP préconise l’utilisation de l’eau industrielle pour les besoins process des installations
et ce, dans une optique de développement durable, afin de réduire au mieux les consommations
d’eau potable. Un dispositif de comptage des eaux prélevées en Seine doit être prévu par le
Titulaire, en conformité avec les prescriptions de l’Agence de l’Eau.
Le rôle des pompes PSA à PSC est de relever le niveau d’eau d’environ 8 m de hauteur (du
niveau de la Seine au niveau des 3 bâches). La marche des pompes PSA à PSC est régulée
par des poires de niveau à l’intérieur des bâches. La pompe PSA est dédiée à la bâche A qui
est dédiée à la station 14 m3/H mais des maillages sont possibles. La capacité des pompes
PSA à PSC a été calculée d’après le débit d'autorisation de prélèvement en Seine.
Le rôle des bâches A / B / C est d’assurer un stockage tampon pour alimenter en continu les
surpresseurs d'eau industrielle.
Les rampes d’arrosage présentes sur le PID servent à nettoyer les parois internes des trois
bâches (Activation manuelle).
Il y a en plus sur le même réseau, une troisième station (de secours) branchée sur l’eau potable
et raccordée sur le réseau d’eau industrielle.
Il y a en plus sur le même réseau une troisième station (de secours) branchée sur l’eau potable
et raccordée sur le réseau d’eau industrielle.
Cette troisième station est appelée «station CGE», elle est composée de : Réseau eau potable,
compteur eau potable, disconnecteur, bâche de stockage 1m3, surpresseur eau potable anti-
retour, ballon anti bélier, réseau eau industrielle.
Les travaux prévus dans le cadre du Marché Industriel sont les suivants :
• Approvisionnement sur chantier de tout le matériel et appareillage nécessaire à la
réalisation et au montage des installations ;
• Mise en œuvre des pompes de prise d'eau en Seine et tout équipement assurant leur bon
fonctionnement et leur maintenance (instrumentation, barre de guidage, poire de niveau,
etc.) ;
• Fourniture et la pose des réseaux dans les caniveaux process quand nécessaire ;
• La mise en œuvre de l'ensemble des fixations et supports nécessaires, ainsi que les
étiquetages "eau industrielle" y compris au droit des points de puisage exploitant ;
• La dépose des circuits d’eau industrielles et équipements afférents non conservés sur
l'ensemble de l'usine de Clichy ;
L'attention du Titulaire est attirée sur le choix des matériaux de construction des réseaux et les
équipements : pour les locaux réputés à ambiance corrosive (local des cuves de FeCl3
notamment, donnant sur les rétentions), les réseaux seront réalisés en PEHD bandes noires et
la robinetterie sera prévue en matériaux non corrodables. Les pièces et équipements
métalliques ne seront pas acceptés. Le PEHD bandes bleues est exclusivement réservé à l'eau
potable, il ne sera pas accepté la pose de PEHD bandes bleues pour l'eau industrielle.
Les points bas seront vidangeables. Les points hauts seront purgeables pour la mise en service
des réseaux de distribution.
Les essais propres aux équipements du Marché Industriel sont à la charge du Titulaire du
Marché Industriel.
La liste des locaux techniques ou ouvrages concernés et les utilisateurs terminaux à prévoir à
minima figurent ci-après :
• Pour le local chlorure ferreux (B70) : selon les équipements terminaux + 1 point d'eau
industrielle pour usage exploitant type robinet de jardin (1 par niveau de circulation de
l'exploitant),
• Pour le local traitement des refus (B30) : alimentation du compacteur et des refus de
dégrillage ;
• Pour le local de dessablage (B20) : point de piquage sur les conduites de reprise des sables
des dessableurs (en amont, en aval et pour le refroidissement des pompes de reprise) ;
• Pour le remplissage des augets de rinçage du radier et de la fosse de pompage des eaux
chargées du bassin de stockage T30, pour cycles de fonctionnement après chaque épisode
de temps de pluie ayant entrainé une sollicitation du bassin (remplissage partiel ou total),
et pour des entretiens programmés : selon les usages et équipements terminaux + 1 point
d'eau industrielle pour usage exploitant type robinet de jardin (1 par niveau de circulation
de l'exploitant),
• Pour le lavage des fosses de pompage du bassin de stockage en périodes d’entretien
programmées : selon les usages terminaux décrit dans le chapitre XX du présent fascicule
+ 1 point d'eau industrielle pour usage exploitant type robinet de jardin (1 par niveau de
circulation de l'exploitant),
• Pour le local C10 – récupération de chaleur : alimentation de 3 échangeurs. Une pompe
est prévue dans le puits de prise d'eau de Seine existant pour alimenter les échangeurs.
• Pour le local des traitements des sables final (TDS) et la galerie des pompes à sables (A60)
: alimentation des trommels, des laveurs et des compacteurs, des refus dégrilleurs et de la
vis petit fumier selon les usages terminaux décrit dans le chapitre XX du présent fascicule
+ 1 point d'eau industrielle pour usage exploitant type robinet de jardin (1 par niveau de
circulation de l'exploitant),
• Pour le local des traitements des refus aval (A50) : alimentation des refus dégrilleurs et de
la vis petit fumier selon les usages terminaux décrit dans le chapitre XX du présent fascicule
+ 1 point d'eau industrielle pour usage exploitant type robinet de jardin (1 par niveau de
circulation de l'exploitant),
• Pour le local des dessableurs aval (A20) : alimentation des dessableurs selon les usages
terminaux décrit dans le chapitre XX du présent fascicule + 1 point d'eau industrielle pour
usage exploitant type robinet de jardin (1 par niveau de circulation de l'exploitant),
• Pour le bâtiment CTA et récupération de chaleur : alimentation du système de lavage des
échangeurs + 1 point d'eau industrielle pour usage exploitant type robinet de jardin (1 par
niveau de circulation de l'exploitant),
• Pour l'air de dépotage réactif et fioul : alimentation d'un point de lavage,
• Pour l'usine élévatoire : alimentation des systèmes d'arrosage des garnitures de l'ensemble
des pompes de relèvement UE ainsi que de leur système de mise à vide et du
refroidissement des pompes avec motoréducteurs à bain d'huile + 1 point d'eau industrielle
pour usage exploitant type robinet de jardin (1 par niveau de circulation de l'exploitant)
• Local analyseurs (site B et A) : Eau motrice pour rinçage à la soude
L'ensemble des terminaux et leur nombre à l'intérieur des locaux techniques desservis par le
système de distribution d'eau industrielle sont détailles et repris à titre informatif dans la note de
calcul 52-ESO-NTE-GEN-0062-D en annexe du présent lot 8.
Pour établir les besoins deux types de consommations ont été traitées différemment :
• Les débits d'eau soumis au coefficient de simultanéité de 0,7 : Les consommations
ponctuelles et de fonctionnement intermittent, gérées via l'automate et sur table de temps,
sont considérées non simultanées aux autres consommations et soumis au coefficient de
simultanéité de 0,7. Il est de même pour les consommations liées à l'intervention d'un
opérateur (dépotage réactifs, rinçage conduites/fosses de dépotage, ...).
• Les débits d'eau pris en compte à 100% : Les consommations permanentes (24h/24) sont
considérées totalement simultanées aux autres consommations (coeff. De simultanéité =1)
Elle s’élève par jour de temps sec, à une prise d’eau moyenne en Seine de 1 022 m3/j arrondi
à 1 050 m3/j.
La consommation en eau de Seine sera selon nos calculs doublée suite à un évènement de
pluie sollicitant le bassin d’orage. Pour des fins de rinçage et de nettoyage, des quantités d’eau
considérables sont alors nécessaire.
Parmi les grands consommateurs d’eau de Seine sont le nettoyage de l’ensemble du puits de
chute – tunnel – bassin de stockage et les échangeurs thermiques, un fonctionnement simultané
sera exclu par les automatismes pour le contre lavage des échangeurs (programmé durant la
nuit) et par les notices et consignes d’exploitation décrivant les interventions de nettoyage de
l’ensemble du puits de chute – tunnel – bassin de stockage. Par sa nature d’intervention manuel,
seulement après un évènement de pluie et limité à quelques occasions par an, la consommation
d’eau pour des fins de nettoyage du puits de chute – tunnel – bassin de stockage ne sera pas
soumis au coefficient de simultanéité de 0.7.
Le débit minimal incompressible car en continu pour l'injection d'eau de lavage de sables, pour
l’alimentation des garnitures des pompes d'extraction de sables ainsi que pour des fins de
refroidissement des pompes de l'Usine Élévatoire se situe selon nos estimations à 41m3/h maxi.
La demande en eau industrielle mini lors des contre lavages des échangeurs durant la nuit
(2x10 minutes !) sera alors de 155m3/h+41m3/h=196m3/h.
Étant supérieure au débit minimal simultané des autres consommateurs c'est ce débit qui a été
retenu pour le dimensionnement des pompes de prélèvement en Seine ainsi que pour le groupe
de surpression d’eau.
Cas du contre lavage des échangeurs thermiques (hors lot mais pour information) :
Les trois échangeurs thermiques de la boucle de récupération de chaleur sont alimentés en eau
brute et doivent par conséquent être contre-lavés.
Le débit nécessaire pour assurer le nettoyage d’un échangeur est équivalent au débit
d’alimentation en mode usuel. Une pompe supplémentaire dédiée est prévue dans le puits de
prise d’eau de Seine existant (Q=480m3/h). Celle-ci alimentera les échangeurs via une
canalisation de DN 300 longeant le bâtiment de dégrillage.
Cette pompe n'est pas du ressort du présent lot mais le Titulaire du lot 8 devra en prendre
compte pour :
• Pour la pose de cette pompe dans la bâche,
• Prévoir les emprises nécessaires pour la pose de l'ensemble de la tuyauterie qui s'y
rapporte
• Le dimensionnement de la trappe de la bâche des eaux industrielles afin de permettre
la manutention de l'ensemble des 4 pompes
• Pour la définition des moyens de manutention (poids notamment)
Des plans du local F10, où sont représentés l'ensemble de ces installations, sont disponibles à
titre informatif en annexe graphique de ce lot.
Les consommateurs d'eau industrielle et potable retenus pour ces équipements sont donc les
suivants :
• Nettoyage des échangeurs à contre-courants à l’eau industrielle
• Nettoyage en place des échangeurs (trempage) avec solution eau industrielle + soude
(concentration massique = 1.5%)
• Nettoyage manuelle de l’échangeur au jet pression avec de l’eau potable
• Nettoyage usuel des sols de l’atelier au jet avec de l’eau potable
Ces lavages vont être programmés pendant la nuit autour de minuit en dehors des moments de
nettoyage du bassin de stockage ou d’autres grands consommateurs d’eau.
Le contre lavage des trois échangeurs sera espacé pour ne pas pénaliser les autres
consommateurs.
Le local eaux industrielles correspond à la zone F10 et est situé entre la zone de prétraitement
aval et l'usine élévatoire dans le bâtiment qui regroupe les zones F10, F20, F30 et F80.
L’eau de Seine est prélevée via trois pompes (dont une en secours), installées dans une bâche
existante, connecté par un collecteur existant à la Seine. Ces pompes alimentent à un débit de
235 m3/h deux cuves de stockage d’eau intermédiaire, d’un volume unitaire de 4 m3. En même
temps, cette eau est filtrée par un filtre automatique en ligne d’un seuil de filtration de 500 µm
afin de protéger le réseau et les pompes des impuretés.
L’étape de filtration est équipée d’un by-pass avec filtre « Y » manuel du même seuil de filtration
pour des raisons de maintenance et de maintien de la production d’eau industrielle. Un skid de
surpression d’eau composé de trois pompes multicellulaires à variation de vitesse (dont une en
secours) est raccordé à ces deux cuves tampon. Il fournit un débit de 235 m3/h de l’eau
industrielle à une pression supérieure à 4 bars, directement injectée dans le réseau d’eau
industrielle alimentant divers points du prétraitement de Clichy. Le réseau de distribution est
protégé par un ballon tampon d’un volume de 500 l assurant un débit et une pression constante
en limitant les pulsations ainsi que le nombre des démarrages des pompes.
ÉQUIPEMENTS DESCRIPTIF
IV.6.3. Identification des réseaux et des points d'entrées dans les bâtiments
Deux départs en DN200 (Øint) partent du local EID (F10) pour desservir l'ensemble des
utilisateurs des site A et B.
Les différents locaux et bâtiments sont desservis par la boucle EID soient via des réseaux
cheminant en extérieur (bâtiments éloignés) soient par des réseaux cheminant au sein des
locaux et bâtiments (bâtiments contiguës).
Le tableau suivant reprend les caractéristiques des points de raccordements des bâtiments
utilisateurs dont les points de raccordement sont situés à l'extérieur (en lien avec la limite de
prestation du lot VRD pour les réseaux enterrée) :
Intérieur Aérienne (à
Départ A90 vers A20 50 PEHD 4 bars
confirmer)
Intérieur Aérienne (à
Arrivée A20 depuis A90 50 PEHD 4 bars
confirmer)
Les points d'entrée dont est responsable le Titulaire du présent lot sont situé sur le plan ci-
dessous :
Figure 1 : Identification des points d'entrée des réseaux d'eau industrielle et eaux potable dans le bâtiment
F00
Nota : les points d'entrée précis en X, Y, Z, seront transmis par le Titulaire des lots concernés
(Lot 14 - VRD pour les réseaux enterrés et Lot 8 – Équipements de process du traitement des
eaux pour les transitions aériennes entre bâtiment).
Les plans et PID sont disponibles à titre informatifs en annexe du présent CCTP. Ces éléments
ne sont pas contractuels et devront être mis à jour par le Titulaire au fur et à mesure de ces
études d'exécution si nécessaire (adaptation des cheminement réseaux, des diamètres etc.).
Le réseau principal d'eau industrielle prévu à l'intérieur de chaque bâtiment devra assurer une
pression de 4 bars et ne devra pas favoriser le développement des légionelles. Pour ce faire, il
sera privilégié la mise en œuvre d'un réseau bouclé circulant au plus près des utilisateurs finaux.
Les canalisations aériennes extérieures seront tracées et calorifugées et devront respecter les
prescriptions générales de tuyauterie du SIAAP annexé au présent Marché (annexe 52-ESO-
SGE-GEN-0015 du PTG "Équipement").
IV.8.1. Généralités
Les prescriptions techniques générales sur les équipements et les matériaux à employer sont
décrites dans l'annexe "Cahier des exigences relatives aux équipements". Les prescriptions
présentées dans le corps du présent fascicule sont complémentaires et spécifiques au Marché.
Le Titulaire est conforme aux prescriptions générales du cahier et aux prescriptions spécifiques
rencontrées dans les paragraphes suivants. En cas de contradiction entre les deux pièces, la
décision définitive revient au Maitre d'œuvre
La production d'air comprimé était réalisée dans le local de production d'air comprimé situé au
niveau 19.38 m NGF, à côté des locaux de ventilation et de conditionnement de l'air. Une station
composée de 2 compresseurs d'air équipés de ballon avec purge automatique, sécheur et filtre,
permettait d'obtenir de l'air sec comprimé pour le process.
• Mise en place des robinets d'isolement sur tous les points d'usage ;
• Mise en œuvre de l'ensemble des fixations et supports nécessaires, ainsi que les
étiquetages "air comprimé";
• La dépose des circuits d'air comprimé et équipements afférents sur l'ensemble de l'usine
de Clichy (à voir si maintien de l'existant) ;
• Il est demandé également de prévoir des usages exploitant de type soufflette dans tous les
locaux process, les ateliers et les magasins de l'usine ;
L'attention du Titulaire est attirée sur le choix des matériaux de construction des réseaux et les
équipements : pour les locaux réputés à ambiance corrosive (local des cuves de FeCl3
notamment, donnant sur les rétentions), les réseaux seront réalisés en tubing en matière
plastique spécifique air comprimé (Girair® ou équivalent). Les pièces et équipements
métalliques ne seront pas acceptés. Pour les locaux hors ambiance corrosive, le réseau
principal et les tubings seront en inox 316L avec calorifugeage si nécessaire. Le raccordement
aux utilisateurs finaux sera réalisé à l'aide de conduits souples adaptés à l'air comprimé sur une
distance de maximum de 1 m.
Les essais propres aux équipements du Marché Industriel sont à la charge du Titulaire du
Marché Industriel.
La liste des locaux techniques concernés par la distribution d'air comprimé figure ci-après :
• Le local de dessablage (B20) : point de piquage sur les conduites de reprise des sables
des dessableurs (en amont, en aval et pour le refroidissement des pompes de reprise) +
actionneurs des vannes pneumatiques,
• Le local de traitement des refus (B30) : point d'injection dans les fosses des refus,
• Le local des dessableurs aval (A20) : point de piquage sur les conduites de reprise des
sables des 6 dessableurs (en amont, en aval et pour le refroidissement des pompes de
reprise) ;
• Le local de traitement des refus aval, TDR (A50) : alimentation des fosses des refus et
registres des 2 compacteurs petits fumiers ;
L'ensemble des terminaux, leur nombre et les besoins associés à la distribution d'air comprimé
sont détailles et repris à titre informatif dans la note de calcul 52-ESO-NTE-GEN-0074-D en
annexe du présent lot 8.
Les utilisateurs sont desservis par 2 compresseurs et 2 surpresseurs répartis comme suit :
• 2 (1+1) compresseurs dans la galerie des pompes à sable (B20) au niveau 18 NGF,
• 2 (1+1) compresseurs dans un local dédié du bâtiment de traitement des sables (A60) au
niveau 34,10 NGF. 2 surpresseurs sont également présents dans ce même local.
Les futurs équipements devront présenter à minima les prescriptions de l'annexe "Cahier des
exigences relatives aux équipements" chapitre III.2.1.14.
Les plans et PID sont disponibles à titre informatifs en annexe du présent CCTP. Ces éléments
ne sont pas contractuels et devront être mis à jour par le Titulaire au fur et à mesure de ces
études d'exécution si nécessaire (adaptation des cheminement réseaux, des diamètres, etc.).
Les réseaux de distribution circulent uniquement à l'intérieur des bâtiments (pas de réseaux en
enterré).
Les prescriptions techniques générales sur les équipements et les matériaux à employer sont
décrites dans l'annexe "Cahier des exigences relatives aux équipements". Les prescriptions
présentées dans le corps du présent fascicule sont complémentaires et spécifiques au Marché.
Le Titulaire est conforme aux prescriptions générales du cahier et aux prescriptions spécifiques
rencontrées dans les paragraphes suivants. En cas de contradiction entre les deux pièces, la
décision définitive revient au Maître d'œuvre
(CCTP)
S.I.A.A.P.
2 RUE JULES CESAR
75589 PARIS CEDEX 12
_________________________________________________________________________
I. GENERALITES .................................................................................................................................... 4
I.1. Origine
Tous les matériaux, matériels, machines, appareils, outillages et fournitures employés pour
l'exécution des travaux devront être neufs, de conception et fabrication récente, de construction
soignée et ils devront être agréés par le Maître d'Ouvrage, le MOE et l’AMOE.
Les équipements de travail relevant de la loi n° 91-1414 du 31/12/91 et des textes en découlant
devront avoir subi les épreuves de certification de conformité et de contrôle de conformité définies
par le décret n°92-766 du 29/07/1992 et, à ce titre, avoir reçu le marquage CE réglementaire. Les
protocoles de certification correspondant seront au préalable soumis à l’agrément du maître
d'ouvrage et du contrôleur technique. Les procès-verbaux des épreuves et des contrôles seront
soumis à l’acceptation du Maître d'Ouvrage et du Contrôleur Technique.
L'utilisation de tous matériaux et matériels de réemploi est interdite, sauf prescriptions contraires
du présent document.
Toute fourniture ne satisfaisant pas aux règles de l’art ou pouvant affecter la sécurité ou l’hygiène
du personnel d’exploitation et d’entretien sera considérée comme incompatible avec les exigences
du présent fascicule.
Le Titulaire devra inscrire toutes les obligations résultant du présent marché dans ses conventions
avec les producteurs de matériels et de matériaux, au besoin par l'intermédiaire de ses
fournisseurs.
Le Titulaire devra pouvoir justifier, pour les marques et types de matériels proposés, de références
suffisantes dans des conditions d’utilisations similaires. Dans le cas contraire, le Maître d'Ouvrage
pourra refuser les matériels correspondants.
Le choix des équipements, matériels et systèmes sera réalisé suivant les critères ci-après :
• Fiabilité (robustesse, rusticité, notoriété, matériaux de construction, nombre de pièces en
mouvement, nombre de pièces d’usure, protection contre la corrosion et l’abrasion, …) ;
• Facilité d’exploitation (simplicité des procédés, manœuvres et contrôles, clarté et
automatisation des procédures y compris, en cas de panne et dans la mesure du possible,
visualisation centralisée des états de marche/arrêt/défauts, assistance informatisée, etc.) ;
Lorsque le Titulaire souhaitera utiliser des matériaux et matériels pour lesquels le marché ne
donne pas, soit par lui-même, soit par les autres documents officiels auxquels il renvoie, de
prescriptions d'emploi, le Titulaire devra solliciter l'autorisation préalable du maître d'ouvrage
et soumettre ces matériaux ou matériels à son agrément.
À cet effet, il devra remettre au Maître d'Ouvrage, avant tout emploi et essai, un mémorandum
des essais de toute nature auxquels le matériau ou le matériel en question a été soumis.
Le Maître d'Ouvrage pourra exiger, avant de se prononcer, tous les essais complémentaires
qui lui paraîtraient nécessaires ainsi que, le cas échéant, tous les calculs justificatifs. Ces
essais seront effectués sous son contrôle aux frais du Titulaire.
Au vu de ces différents résultats d'essais et calculs justificatifs et par comparaison avec les
résultats d'essais et coefficients de prise en charge admis pour les matériels ou matériaux
connus, le Maître d'Ouvrage acceptera ou refusera l'utilisation du matériau ou matériel
considéré.
En cas d'autorisation, il fixera les limites maximales des contraintes à exiger de ce matériau
ou matériel pour les différentes natures d'effort et les valeurs minimales des coefficients de
prise en charge à adopter.
I.4. Échantillonnage
D’une manière générale, les matériaux constitutifs des équipements seront adaptés aux
conditions de service : hygrométrie, température, nature des fluides transportés, sollicitations
mécaniques, atmosphère corrosive, etc.
Les critères de fiabilité, de facilité de maintenance, de rapidité de remplacement, de délais
d’approvisionnement devront être privilégiés dans tous les cas. Les modalités constructives
des équipements respecteront les exigences du CCTP.
Tous les éléments métalliques mis en œuvre dans le cadre du projet seront par nature
insensibles à l’oxydation (acier inoxydable, métaux non ferreux, …), sauf dérogation explicitée
et justifiée par le candidat au stade de l’offre. Les aciers employés devront être des aciers
agréés par la Commission Interministérielle d'Agrément et de Contrôle (aciers conformes au
fascicule 4, titre III du C.C.T.G.).
Les caractéristiques chimiques et mécaniques des aciers utilisés seront celles définies par la
norme NF EN 10020 (définition et classification des nuances d'acier) et la norme NF EN 10025
(Produits laminés à chaud en aciers de construction non alliés).
Le choix de la qualité sera établi en fonction des sollicitations et du mode constructif des
éléments d'ossature, en uniformisant ce choix pour un même élément. Ce choix tiendra
compte des températures négatives les plus basses possibles sur le site (rupture fragile,
fatigue, vibration).
Les nuances d’acier seront au minimum les nuances E 24-2 et E 36-2.
Dans l'hypothèse où le Titulaire envisagerait l'emploi d'acier de nuances et qualités différentes
de celles qui sont proposées, elle devra justifier dans sa proposition les raisons de son choix
et obtenir l'avis du Maître d'Ouvrage et du contrôleur technique, étant entendu que, dans
l'hypothèse d'un avis défavorable, la remise à jour du projet dans son ensemble serait à sa
charge.
Dans le cas de fourniture d'acier de production non française, le Titulaire devra impérativement
prévoir des aciers agréés par la Commission Interministérielle citée ci-avant.
Toute ossature métallique fera obligatoirement l'objet d'un traitement de protection. Le choix
de la protection anticorrosion sera conforme aux exigences des chapitres correspondants.
• Les aciers de nuance et qualité E 24-2 et E 36-2 devront faire l'objet d'une Attestation de
Conformité des Produits en Usine (A.C.P.U.) ;
• Les aciers de nuance et qualité E 24-3 et E 36-3 devront faire l'objet d'un Certificat de
Contrôle des Produits en Usine (C.C.P.U.) ;
• Les aciers de nuance et qualité E 24-4 et E 36-4 devront faire l'objet d'un Certificat de
Contrôle des Produits en Usine (C.C.P.U.) et d'une Vérification du Contrôle en Usine
(V.C.U.).
Ces documents seront transmis au Maître d'Ouvrage et au Contrôleur Technique avant tout
début de fabrication en atelier.
Les aciers inoxydables seront conformes aux normes A35-585, A35-586, NF EN 10028-7, NF
EN 10088-1, FD A35-570, et NF EN 10283 pour les éléments moulés.
La qualité des aciers inoxydables sera adaptée aux conditions de services. La qualité minimale
ne sera pas inférieure, selon la norme ISO, aux classes Z2 CN 18-10, Z3 CN 18-10, Z3 CN
19-09 et Z3 CN 19-11, ceci correspondant à la classe 304L de la norme AISI, ou aux classes
Z2 CND 17-12 lorsqu’il est fait référence à la classe 316L de la norme AISI :
• L’inox 316L sera systématiquement utilisé dans les ouvrages en eau, à savoir les
éléments submersibles et pièces au-dessus des bassins (à l’exception des structures de
grandes tailles pour une recherche de réduction de poids et si l’ambiance du local le
permet). L’utilisation de l’inox 316L est également exigée dans les ouvrages à atmosphère
agressive même ventilés ;
• On utilisera l’inox 304L au minimum dans les autres cas, ou d’autres matériaux de la
famille des plastiques (SVR par exemple) ;
• Dans tous les cas les choix et les dérogations éventuelles (inox 316 au lieu de 316L ou
304 au lieu de 304L) devront être justifiés.
Pour les équipements en stratifié verre-résine (SVR), les prescriptions particulières à suivre
sont celles :
• Du code de construction des réservoirs et appareils en matières plastiques renforcées NF
T 57-900 ;
• Du cahier des charges de l'Union des Industries Chimiques (U.I.C.) pour la conception,
l'achat et la construction d'équipements en matière plastique armée.
Dans tous les cas le choix des matériaux tiendra compte de l’euro code 0 et d’un avis du CSTB
avec une durée de vie égale ou supérieure à 50 ans.
Chaque type de résine utilisé devra faire l'objet d'une fiche technique du modèle de celle
présentée en annexe D du code NF T 57-900.
L’aluminium sera préféré à chaque fois qu’un gain de poids est recherché dans la fabrication
des structures et lorsque l’inox n’est pas indispensable pour des raisons d’ambiance non
corrodante (à justifier).
Pour l'utilisation d'équipements en aluminium, les prescriptions particulières à suivre sont les
suivantes :
• Pour les parties immergées : l’aluminium n’est pas autorisé ;
• Pour la menuiserie métallique, caillebotis, gardes corps, échelle : alliage d'aluminium de
la série 6000 : 6060 ;
• En cas d’ambiance marine et agressive (même ventilé) : déconseillé (sinon alliage
d'aluminium de la série 5000 : 5052).
Quelle que soit la nuance des alliages d'aluminium utilisée, celle-ci devra être conforme aux
normes, décrets et arrêtés en vigueur. Les choix devront dans tous les cas être justifiés.
La qualité minimale à respecter pour certains matériaux et matériels est précisée ci-après.
Pour chacun des postes, le Titulaire pourra proposer un matériau de construction différent de
celui indiqué, sous réserve que ce matériau soit d’une qualité au moins égale à celle prescrite
pour le poste considéré ; le changement de la nature des matériaux reste soumis à
l’approbation du Maître d'Ouvrage.
II.1.1. Dégrilleurs
Toutes les parties en contact avec l’effluent et ou le ciel gazeux du prétraitement seront en
acier inoxydable, qualité 316 L, y compris les pièces de scellement qui participent à la
résistance mécanique de l’ensemble.
Les bandes sans fin devront faire l’objet d’un traitement anti-graisse et seront ignifuges.
Les rouleaux seront étanches, de type « mine ».
Les compacteurs seront construits sur la base d’une structure en inox 316 L d’une structure
en mécano-soudée.
Toutes les parties sujettes à usure seront renforcées afin de leur conférer une haute résistance
à l’abrasion.
II.1.4. Dessableurs
Le capotage sera en aciers inox 316L. Les godets seront dans un matériau plastique résistant
à l’abrasion.
Les parties émergées, y compris les caillebotis et les gardes corps, seront en alliage
d’aluminium ou en acier inoxydable.
Les parties immergées ou les équipements placés dans des zones confinées seront
obligatoirement en acier inox 316L.
De manière générale, les règles établies aux paragraphes concernés seront respectées.
Toutes les précautions seront prises afin d’empêcher toute formation de couple électrolytique
entre les métaux de natures différentes (Inox et aluminium notamment).
Ils seront montés sur support en acier inoxydable 316 L, lequel sera fixé sur les canalisations
de distribution par un système démontable, réalisé en acier inoxydable 316 L.
II.3. Pompes
Concernant les étanchéités, les matériaux constituant la garniture seront choisis de manière à
garantir une durée de vie de l'ensemble supérieure à 20 000 heures (norme 12255-1).
Pour les pompes centrifuges, les systèmes de relevage (barres de guidage, chaînes) seront
réalisés en acier inoxydable de qualité 316 L. La chaine de levage sera identifiée par sa CMU
et son TAG référencé en GMAO.
Pour les pompes en fosse sèche, les dispositifs d'étanchéité devront tenir compte notamment
de la présence de matériaux abrasifs dans le liquide à pomper.
II.4. Vantellerie
II.4.1. Robinetterie
Les robinets ¼ de tour à boisseaux sphériques de petit diamètre (DN <100mm) seront en acier
inoxydable à l’exception des cas où la nature de fluide n’est pas compatible systématiquement
en inox.
II.4.3. Batardeaux
Les batardeaux seront réalisés en aluminium ou en inox 316L, avec joints d’étanchéité, guides
latéraux, systèmes d’emboîtement et de compression en partie supérieure permettant
d’améliorer l’étanchéité de l’ensemble.
Le Titulaire prévoit des rails de batardeaux qui ne seront pas exposés au risque de corrosion
(notamment de pile électrochimique). Ces rails seront en inox 316 L et fixés par chevillage
chimique.
Les rails seront posés en feuillure. Tous les rails posés en applique seront justifiés et soumis
à la validation de la conduite d’opération.
Dans le cas de batardeaux de grandes dimensions (largeur supérieure à 3,0 mètres), le
Titulaire pourra proposer un batardeau en acier S235 sous réserves de garantir l'absence de
tout risque de corrosion (par phénomène de pile électrochimique) et d'une description
complète de l'équipement ».
La qualité des matériaux et matériels des ponts roulants et portiques sera compatible avec
l’ambiance dans laquelle sera installé le dispositif de manutention.
II.6.1. Généralités
Les déversoirs, goulottes, cloisons siphoïdes, jupes de répartition (cliffords, ...), trémies de
réception de flottants, lames diverses, seront réalisées en inox 316 L.
II.6.3. Échelles
Les échelles seront en matériau incorrodable (matériau composite, acier inoxydable 304 L ou
316 L selon les cas).
Dans tous les cas le choix des matériaux tiendra compte de l’euro code 0 et d’un avis du
CSTB.
II.6.4. Garde-corps
Sauf impossibilité technique, les garde-corps industriels implantés à l’intérieur des bâtiments
de traitement seront en matériau composite.
Dans tous les cas le choix des matériaux tiendra compte de l’euro code 0 et d’un avis du
CSTB.
Les garde-corps industriels implantés à l’extérieur des ouvrages et bâtiments seront en acier
galvanisé ou en aluminium.
Dans les deux cas, les matériaux seront conformes à l’article concerné, et les garde-corps
seront en conformité avec la norme de construction EN ISO 14122-3 et les règles de sécurité
de la norme NF P01-012.
II.6.6. Divers
Les rails de roulement et de guidage des bennes seront réalisés en acier inoxydable 304 L ou
en acier CREUSABO 4000 de résistance adaptée à la fonction.
Les éléments de supportage et de calage des équipements (rail type HALFEN, équerres,
pieds, feuillards sur massifs ou tout autre élément) seront réalisés en acier inoxydable (hors
locaux désodorisation chimique le cas échéant).
Un carnet de type de supportage sera édité et soumis à la validation de la conduite d’opération.
Le supportage d’une conduite ne devra pas se faire à partir d’une autre conduite.
Un carnet de type de supportage de l’instrumentation sera édité et soumis à la validation de la
conduite d’opération.
Les règles établies au paragraphe concerné seront respectées.
Les assemblages, fixations, chevillage, seront réalisés en acier inoxydable (de qualité 316 L
ou A4 pour les éléments immergés) et seront conformes aux normes françaises.
Les chevillages, dans les bassins humides pour les éléments émergés, comme immergés,
seront du type chimique (entièrement étanche à l’eau).
II.7.1. Agitateurs
II.7.2.1. Cuves
Toutes les cuves de stockage de produits liquides dangereux seront en matériaux adaptés à
la nature agressive ou corrosive des produits qu’elles contiennent et à l’environnement
ambiant.
L’utilisation de PVC pour la construction des cuves de stockage du chlorure ferrique est
interdite.
Les cuves comporteront 2 types d’accès :
• En partie basse par un trou d’homme (diamètre 1000) ;
• En partie supérieur (sur la partie horizontale) par un trou d’homme (diamètre 1000) ou 3
trous de visualisation (diamètre 200 à 120° et proche des parois verticales).
Sans objet.
• Canalisations enterrées
Les canalisations enterrées sont décrites dans l‘annexe 1 (Cahier des exigences relatives au
génie civil des ouvrages). Elles devront respecter les recommandations et normes en vigueur.
Rappel du choix de conduite :
• Tuyauteries aériennes
Le choix des conduites tiendra compte des exigences formulées au paragraphe concerné.
Dans cet esprit, il est préconisé pour le choix des conduites aériennes :
o Transport des réactifs et autres fluides d’utilité : se référer aux tableaux du paragraphe
concerné. ;
o Eaux brutes et traitées, boues : Acier inoxydable, qualité 304 L (Z3 CN 18-10) minimum
(selon tableau dimensionnel de la norme NF EN 10217-7) ;
o Effluents des tours de lavage ou tout fluide présentant une forte teneur en chlorure
incompatible avec l’inox : PVC pression (PN16).
Pour les tuyauteries transportant de l’air chaud ou froid ou des gaz se reporter au paragraphe
concerné.
Tous les circuits de transport des réactifs seront du type double enveloppe. Les fuites
dans la double enveloppe seront gérées en point bas. Dans le cheminement réalisé
chaque conduite aura en son point bas un coffret de détection de fuite. Ce dernier sera
situé au-dessus de la rétention du produit véhiculé. Si toutefois un point bas
apparaissait sur l’un des transports de réactifs lors de la construction, il devra être traité
au même titre que le coffret de détection de fuite en point bas.
Le pot de fuite des conduites de réactifs comportera une vidange (munie d’une vanne
consignable) située au-dessus de la rétention du produit véhiculé.
Le pot de fuite sera en matière rigide et transparente.
• Circuits d’acide sulfurique
Les cannes d’injection seront en acier type URANUS ou en matériau synthétique
compatible.
La tuyauterie sera en PEHD PN 16.
• Circuits eau de Javel (hypochlorite de sodium)
La tuyauterie sera en PEHD PN 16. L’assemblage sera réalisé par soudures, raccords
filetés ou à brides avec joints « viton ». La robinetterie sera en PVC ou en PEHD.
• Circuits de soude (hydroxyde de sodium)
L’assemblage sera réalisé par raccords filetés ou à brides, les joints seront en EPDM.
La robinetterie sera en inox 316 L avec joint TFE chargé en PEHD ou en PVC.
La tuyauterie sera en PEHD PN 16.
Les raccords seront réalisés par polyfusion ou à brides avec joints EPDM à souder.
Attention : les circuits d’eau de javel et d’acide sulfurique devront être rigoureusement
distincts depuis le point de dépotage jusqu’à la cuve de rétention.
Toutes les canalisations et tous les organes de vannage transportant de l’eau potable seront
en inox ou en PEHD et devront avoir un agrément « contact alimentaire ».
Les circuits seront en acier inoxydable. Une autre matière pourra être proposée et soumise à
l’approbation de la conduite d’opération.
Les canalisations en acier (oxydable) qui doivent être calorifugées, seront préalablement
recouvertes d'une peinture primaire anticorrosion de qualité adaptée à la température du
fluide. L'isolation thermique sera protégée partout où elle sera apparente par une enveloppe
en tôle aluminium (le matériau de constitution de l’enveloppe respectera les exigences
exprimées dans le chapitre concerné.).
Les circuits du réseau d’air procédé (turbines de diffusion de fines bulles du dégraissage),
seront en inox 304 L pour les parties émergées et en inox 316 L pour les parties immergées.
Les circuits du réseau d’air comprimé seront en acier inoxydable.
Les canalisations seront en polyéthylène. Elles seront conformes aux normes françaises
concernant les canalisations en polyéthylène pour transport de combustible gazeux. Dans les
zones soumises à fortes températures, les canalisations seront en acier inoxydable.
Les gaines de ventilation seront réalisées en matériau synthétique à l’intérieur. Les parois
internes devront être lisses.
En extérieur, les gaines devront pouvoir résister aux UV, et de ce fait les gaines en PVC ne
sont pas autorisées.
Les gaines enterrées seront en matériau synthétique.
L’utilisation de l’acier galvanisé pour les gaines n’est pas autorisée.
L’utilisation de gaines en aluminium n’est autorisée que dans les locaux nobles (VMC des
locaux administratifs par exemple) ou pour le transport de l’air neuf dans les locaux techniques
(sauf dans les zones à atmosphère agressive, même ventilées).
L’utilisation de gaine spiralée n’est pas autorisée.
Les entrées d’air seront construites en matériaux inaltérables (aluminium, inox 316 L ou
équivalent).
Les bouches d’extraction et de soufflage seront construites en matériaux inaltérables adaptés
aux conditions de corrosion et d’humidité des gaz transportés.
Les capteurs et l’instrumentation s’y rapportant seront de première qualité. Avant tout
approvisionnement et toute installation, et au cas où les informations n’auraient pas été
portées à son devis, le Titulaire soumettra à l’acceptation du Représentant du Maître
d’Ouvrage les caractéristiques du ou des matériels proposés, à savoir : la marque, le type, le
pays de fabrication, la représentation locale, le principe de fonctionnement du capteur, ses
caractéristiques fonctionnelles et la nature des principaux matériaux constitutifs de
l’instrumentation. La documentation s’y rapportant sera impérativement fournie en français.
Le degré de protection des matériels sera choisi en fonction de l’environnement dans lequel il
est installé.
Les capteurs seront IP 67 s’ils sont implantés dans les zones non inondables et IP 68 s’ils sont
implantés en zones inondables ou dans une configuration où le risque d’immersion du capteur
est envisageable (regard, chambre à vannes, salle de pompage en pied de bassin, …).
Les capteurs de mesure de H2S ne devront pas se corroder en présence d’H2S et devront être
insensibles à l’humidité.
IV.4. Manomètres
Pour les équipements non listés ci-dessus, le choix de qualité des matériaux et matériels sera
fait par analogie avec les spécifications détaillées dans ce qui précède, en regard de la fonction
et des conditions de service de l’équipement considéré.
(CCTP)
S.I.A.A.P.
2 RUE JULES CESAR
75589 PARIS CEDEX 12
_________________________________________________________________________
REFONTE DE L’USINE DES EAUX USEES DE CLICHY
IV.1. DISPOSITIONS RELATIVES A LA MISE EN ŒUVRE DES DISPOSITIFS DE COMPTAGE D’EAU ET DE BOUES ..... 12
IV.2. DISPOSITIONS RELATIVES AUX SONDES DE MESURE .......................................................................... 12
IV.3. DISPOSITIONS RELATIVES AUX PRELEVEMENTS D’ECHANTILLONS D’EAUX SABLONNEUSES ET GRAISSES 12
VIII. SIGNALETIQUE................................................................................................................................. 23
Avant toute mise en œuvre d’équipements et avant toute utilisation des supports, le Titulaire
fera siennes les obligations de vérification de leur état : vérification des dimensions, tolérances
de planéité, état de surface, cotes altimétriques, alignement, ...
Les corrections éventuelles se feront avant toute mise en œuvre d’équipements et après
agrément du maître d'ouvrage.
Le Titulaire devra s’assurer de la possibilité d’avoir en temps utile tous les matériaux et
fournitures nécessaires à la marche régulière du chantier. Aucune carence de livraison des
fournisseurs ne pourra être évoquée pour excuser un retard sur les dates prescrites.
L'exécution des travaux sera réalisée conformément aux fascicules du Cahier des Clauses
Techniques Générales applicables aux marchés publics des travaux.
D'une manière générale, la mise en œuvre des matériels, la pose des appareils et de
l'appareillage, l'exécution de toutes les installations, devront être effectuées selon les règles
de l'art et les prescriptions techniques des fabricants (supportage, manutention et mise en
place d’équipements, mise à la terre, continuités électriques…).
Le Titulaire devra prévoir toutes les mises en œuvre des fournitures indispensables au parfait
achèvement de ses ouvrages quand bien même elles ne seraient pas expressément
mentionnées à la partie correspondante du descriptif, dès lors que ces fournitures sont
nécessaires à l’ensemble du travail ou au fonctionnement dans des conditions normales de
sécurité et d’exploitation.
I.2.1. Conceptions
I.2.2. Maintenance
Tous les éléments de calage, fixation, protection contre les vibrations seront prévus et soumis
au préalable à l’agrément du Maître d'Ouvrage.
Tout supportage associé à une conduite sera dédié à une seule et même conduite (il ne pourra
supporter d’autre conduite).
Une note de calcul sera fournie, ainsi qu’un carnet d’éléments de supportage sera fourni pour
le supportage des vannes, clapets, tuyaux, etc.
Toutes les fixations seront réalisées par des chevilles chimiques.
Les moyens de manutention des pompes doivent être prévus et installés sur site.
Les installations seront conçues de telle sorte que toute rupture hydraulique au niveau de la
pompe ne provoque pas de vidange d’ouvrage ou de réservoir. Par ailleurs, les pompes
devront pouvoir être extraites sans nécessité de vidange d’ouvrage ni de canalisations (mise
en œuvre de vannes d’isolement et clapets en nombre suffisant).
Les pompes péristaltiques seront installées en aspiration d’ouvrage uniquement (pas de
charge hydraulique sur la pompe).
Les tuyauteries d'aspiration et de refoulement seront fixées de manière à ne pas engendrer
d’effort, de tension ou de vibration sur les corps de pompe, vannes, clapets ou autre
équipement.
Les canalisations d’aspiration et de refoulement des pompes en fosse sèche seront
accessibles sans nécessité de pénétrer dans le réservoir de pompage. L’aspiration se fera en
point bas et de manière à éviter les dépôts dans le réservoir.
Ces conduites devront présenter une pente ascendante dans le sens de l’écoulement du fluide
de façon à éviter les cantonnements d’air dans la conduite.
La mise en place des pompes devra être réalisée conformément aux prescriptions du
constructeur.
La conception d’ensemble devra être telle que le flux hydraulique arrive dans l’axe des
pompes, côté aspiration, avec une répartition optimale sur les groupes (cf. norme E 44-203).
Les câbles électriques des pompes immergées et les chaînes de relevage devront être fixés
avec des anneaux d’accrochage (chaussettes) et des crochets, d’accès et de manutention
aisés. Ils n’entreront pas dans la fosse par une gaine en sous face de dalle, mais par un
caniveau technique qui les amènera aux trappes d’accès aux pompes. Ce système empêchera
la chute de la chaîne ou des éléments d’accrochage dans la fosse de pompage.
Les chaînes de relevage devront être en mesure de soulever la pompe verticalement pour la
descendre dans le puisard et pour l’en sortir, si possible sans reprise de crochet en cours
d’opération. L’extrémité du câble d’alimentation doit se trouver plus haut que le niveau
d’inondation potentiel (boîte de raccordement au-dessus du niveau défini au CCTP).
Pour les pompes immergées importantes installées sur pied d’assise (relevage de tête,
recirculation des boues, ...), un dispositif permettra l’isolation des pompes pour intervention
sur un pied d’assise sans neutralisation de l’ensemble de l’ouvrage.
Des dispositifs seront prévus pour éviter les dépôts en fond de la zone de pompage.
Les moyens de calage des vannes, des rails de batardeaux seront en matériau pérenne et
résistant à la corrosion. Le mortier employé sera sans retrait. Le chevillage sera de type
chimique. Tout contact avec les aciers de structure sera proscrit.
III.1.1. Généralités
Les canalisations et pièces accessoires ainsi que la robinetterie comprenant robinets, vannes
et clapets devront être scellées ou assujetties par colliers ou autres dispositifs à des éléments
stables de manière à n'exercer aucune contrainte sur les appareils auxquels elles seront
raccordées.
Les éléments de la robinetterie et les tuyauteries devront être démontables sans descellement
d'aucune pièce ni déréglage des organes mécaniques. Si cette disposition ne peut être
respectée, on prévoira des joints de démontage pour les équipements, la robinetterie ou toutes
pièces spéciales de canalisations. En particulier, tous les réseaux devront être démontables
par sections adaptées aux dispositifs de manutention disponibles dans les locaux. Pour cela,
un nombre suffisant de brides et de joints de démontages sera prévu, y compris pour les
canalisations en matières plastiques.
Les joints de démontage seront du type auto-buté et à talon d’appui.
La disposition des canalisations et éléments de robinetterie et leur construction devront être
telles qu'elles ne puissent être à l'origine de turbulences, ni de poches d'air gênant
l'écoulement de l'eau (article 39 du fascicule 81 titre 1er).
Les brides des canalisations et a fortiori les canalisations elles-mêmes, qu'elles soient posées
en caniveau ou en élévation, doivent être distantes des murs, sols et parois d'au moins 0,10
mètre afin de permettre leur peinture éventuelle et leur entretien.
Les canalisations comporteront les organes nécessaires pour compenser les dilatations.
Tous les supports de fixation des tuyauteries sont prévus pour assurer leur libre dilatation et
leur maintien sans vibration.
Les tuyauteries seront livrées propres intérieurement et toutes les précautions seront prises
pour éviter l'introduction de corps étrangers en cours de transport ou de manipulation.
Avant montage de chaque élément, celui-ci sera soigneusement inspecté afin de vérifier qu'il
est exempt de trace de sable, d'oxyde ou autres dépôts.
Les tuyauteries hydrauliques seront rincées après montage par le Titulaire.
Les supports ne feront pas obstacle à la circulation du personnel et ne devront pas présenter
d’angle saillant ou agressif vis-à-vis de celui-ci.
Le personnel qui exécutera des soudures sera en possession des qualifications correspondant
à la nature du travail à effectuer (type de soudure, pression nécessaire, …).
• Généralités – Normes
Les prescriptions de soudage respecteront obligatoirement les normes en vigueur en fonction
du type d’acier et de soudures.
• Préparation des soudures bout à bout
L'extrémité des tubes sera chanfreinée afin d'assurer une pénétration correcte. Les soudures
pourront être exécutées sans bague de soutien, mais toutes les précautions seront prises lors
de l'exécution de la passe de fond pour que la paroi intérieure soit bien alignée, la pénétration
de la soudure étant complète.
• Préchauffage et traitement thermique après soudage
Si les pièces à souder ont une épaisseur inférieure à 19 mm pour l'acier au carbone et 6 mm
pour les aciers alliés, ces traitements ne sont pas nécessaires.
• Choix des électrodes
Celles-ci seront choisies telles que le métal déposé possède une composition chimique et des
propriétés mécaniques voisines de celles du métal des tubes.
Éventuellement, pour les pressions supérieures à 40 bars (tuyauterie hydraulique), chaque
cas sera étudié en accord avec le maître d'ouvrage.
• Meulages, brossages
Les pièces à meuler ou à brosser subiront ce traitement dans un atelier spécifique. Ces travaux
devront impérativement être réalisés dans une zone sans acier inoxydable ou en protégeant
les pièces en acier inoxydable.
Pour des raisons de sécurité, en phase chantier, toute opération de meulage devra être
protégée des éventuelles projections de métal en fusion sur le personnel ou les équipements
à proximité. (Par exemple : il faudra éviter lors du meulage d’un acier les projections et transfert
de matériau sur de l’inox ou tout autre matière…)
Tout le matériel sera nettoyé avant sa mise en place (terre, salissures, etc.).
Les supportages à simples tiges filetées avec ou sans collier seront prohibés. Le mode
d'assemblage dépendra du type de matériau utilisé. En tout état de cause, il permettra de
faciliter les opérations de démontages partiels (pour nettoyage en particulier). Cette disposition
est impérative en amont et en aval de chaque pièce spéciale (coudes, tés, réducteurs,).
Les bandes de collage ne sont permises que pour les réseaux non visibles.
D’une façon générale, les sondes de mesure seront installées de manière à garantir :
• La parfaite représentativité de l’information compte tenu de la nature du paramètre
mesuré ;
• Une totale accessibilité de façon à faciliter au maximum les opérations systématiques
d’entretien et de calibrage.
Sauf spécification contraire, les prélèvements d’échantillons de boues liquides sont réalisés
sur conduite :
• Soit par l’intermédiaire d’une prise rapide (vanne ¼ de tour), dans le cas d’un prélèvement
manuel ;
• Soit par un dispositif équipé de deux vannes à manchons (prélèvement et purge)
automatiques dans le cas d’un prélèvement automatisé, y compris une vanne d’isolement
manuelle du dispositif.
La conception des prises d’échantillons devra permettre d’éviter les projections et les
salissures de la zone attenante. Les zones susceptibles d’être salies lors des prélèvements
seront raccordées sur le réseau d’égouttures.
Il sera fait application de la réglementation avec la plus extrême rigueur. En particulier, les
équipements et machines devront satisfaire aux prescriptions du code du travail et notamment
des textes découlant de la loi n°91-1414 du 31/12/91 (protection des personnes vis à vis des
machines, auto-certification CE, examen CE de type, règles techniques, fixées notamment par
l’annexe 1 du décret du 29 juillet 1992...) et article L 233-4 et L 233-5 du code du travail.
En outre, la conception générale des dispositifs de protection sera conforme aux
recommandations de l’Institut National pour la Recherche Scientifique.
En particulier, concernant la sécurité des organes en mouvement et chauffants, on adoptera
les dispositions suivantes.
Les organes chauffants seront conçus de manière à éviter tous risques de brûlures.
Tous les systèmes, composants et parties d'installations dont la surface atteint, en service,
une température supérieure ou égale à 55°C doivent être calorifugés, de telle sorte que la
protection du calorifuge (surface extérieure de contact) ne dépasse pas la température de
55°C.
L'utilisation d'isolants à base de fibres céramiques est limitée au strict nécessaire, sa mise en
œuvre sera conforme à la réglementation en ce qui concerne les risques liés à ces produits
(Norme NF EN 13162 : Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits manufacturés
en laine minérale).
Les matériaux isolants utilisés seront protégés contre la pluie lors du stockage ainsi que lors
du montage si l’équipement calorifugé est implanté à l’extérieur.
Toutes les dispositions seront prises pour éviter le contact avec les équipements et conduites
chauds dont la surface atteint, en service, une température supérieure ou égale à 55°C.
Pour les conduites, le dispositif de protection (par exemple de type grillagé) sera prévu en
éléments rigides, de faible poids et facilement démontables.
Pour rappel, le choix et l’utilisation des matériaux constitutifs obéissent aux exigences du
fascicule 2 " Provenance et qualité des matériaux et produits".
VI.1.1. Généralités
VI.1.2. Épaisseurs
L'épaisseur de la couche de zinc sera adaptée aux garanties de tenue à la corrosion fixées au
CCAP et en tout état de cause elle ne sera en aucun cas inférieure à 80 microns ; ce qui
correspond à un dépôt de zinc minimum uniforme de 500 g pour 1 mètre carré de surface.
VI.1.3. Reprises
VI.2.1. Généralités
Tous les travaux de peinture feront l’objet d’un mémoire dans lequel le Titulaire établira ses
procédures d’application et ses procédures d’autocontrôle.
Les travaux de peinturage seront effectués en conformité avec le cahier des charges DTU
59.1.
Dans le cas général de trois couches de peinture, la couche intermédiaire sera d'une teinte
plus claire que la dernière couche.
L'utilisation de couleurs normalisées (normes d’identification des fluides NF X 08-100 et des
équipements) sera systématiquement appliquée pour tout équipement ou partie d'équipement
subissant une application de peinture.
Au droit des jonctions entre toutes les masses métalliques ou éléments de l'ossature des
bâtiments à charpente métallique (en vue d'assurer une liaison équipotentielle et une mise à
la terre), les surfaces en contact ne seront pas peintes. Elles devront être dégagées de toutes
calamines ou salissures éventuelles.
VI.2.2. Échantillons
Le Titulaire devra préparer, à ses frais et sur l'indication de l'Architecte du Groupement, des
échantillons en nombre suffisant qui permettront à ce dernier de fixer les teintes définitives.
Les travaux de peinture comprendront le nettoyage des salissures occasionnées par
l'intervention du peintre.
Le Titulaire devra réaliser une préparation de surface soignée, afin d'assurer un bon
accrochage du revêtement.
Les travaux de préparation devront être réalisés à l'abri des intempéries et des poussières et
des éventuelles retombées de pollution.
Les surfaces à traiter seront sèches, exemptes de toutes pollutions et irrégularités de surface.
VI.2.3.1. Dégraissage
Avant toute préparation par brossage ou projection d'abrasifs, l'opération de dégraissage sera
obligatoire en présence de graisse, huile... Elle s'effectuera avec un solvant approprié.
Ce dégraissage sera suivi d'un rinçage à l'eau et d'un parfait séchage.
VI.2.3.2. Brossage
Cette préparation est autorisée dans certains types d'application de revêtements (se référer
aux types et spécifications de revêtements anticorrosion).
Les opérations de brossage seront réalisées à l'aide de matériels mécaniques ou manuels,
afin d'obtenir un aspect correspondant au degré minimum ST2 de la norme SIS 05 59000.
L’aspect devra de toute façon être conforme à celui de la fiche d'homologation.
Dans tous les cas, éviter de polir la surface, ce qui réduirait l'accrochage du revêtement.
Les revêtements de protection à appliquer sont définis en fonction des matériaux support
(béton, acier, ...) et des conditions particulières qu'ils auront à subir (attaque chimique,
température, ...).
Dans le tableau de l'article concerné sont présentés les différents types de protection à
appliquer en réponse à ces contraintes.
Pour des raisons de cohérence entre les installations, les principes généraux de la signalétique
à mettre en œuvre seront ceux utilisés sur le site.
Dans tous les cas la signalétique sera mise en place à l'achèvement des travaux et avant la
mise en service.
VIII.1. Équipements
Toutes les étiquettes seront réalisées au moyen de systèmes inamovibles (collage interdit),
incorrodables et clairement visibles. Elles seront disposées à un endroit accessible à la lecture,
n’entraîneront aucune gêne pour la maintenance et n’entraveront pas les mouvements
fonctionnels des équipements. Par ailleurs, elles ne génèreront aucun risque pour l’exploitant
(coupure sur angle vis par exemple).
De plus, les inscriptions qui y seront portées devront demeurer lisibles même après nettoyage
de l'équipement.
Tous les sous-éléments d'équipements (moteur, réducteur, corps de pompe, etc.) constituant
les installations seront munis chacun d'une plaque signalétique (conformément à la norme NF
F00-002) comportant notamment le nom du constructeur, l'année, le numéro de fabrication et
les caractéristiques techniques essentielles (les éléments sous-traités devront conserver leurs
plaques signalétiques d'origine).
Une deuxième plaque signalétique fonctionnelle supplémentaire sera fixée à côté de
l'équipement. Elle mentionnera le nom d'identification de l'équipement concerné, ainsi que son
numéro de code, afin de pouvoir le localiser par rapport aux documents d'étude, selon la
numérotation définie par rapport à la gestion technique centralisée.
De même, les charges autorisées pour les engins de levage seront clairement indiquées sur
les appareils de manière inamovible et incorrodable.
Par ailleurs, le Titulaire prévoira la signalétique réglementaire fixée par l’Arrêté du 4 novembre
1993 relatif à la signalisation de sécurité et de santé du travail, modifié par l'arrêté du 8 juillet
2003.
VIII.3. Agitateurs
Chaque agitateur devra comporter au moins deux plaques signalétiques en acier inox (une sur
l’équipement et une au niveau du tableau d’automatisme) donnant les indications suivantes :
• Repère ;
• Numéro de série de l’agitateur ;
• Vitesse de rotation en tr/mn ;
• Charge maximale admissible ;
• Nature du liquide pompé ;
• Rendement de l’agitateur ;
• Année de fabrication.
Cahier des Clauses Techniques Particulières – Fascicule n°3 Page 23 sur 24
Tous lots équipements
VIII.4. Pompes
Chaque pompe devra comporter au moins deux plaques signalétiques en acier inox (une sur
la pompe et une au niveau du tableau d’automatisme) donnant les indications suivantes :
• Repère ;
• Numéro de série de la pompe ;
• Débit en mètres cubes / heure ;
• Hauteur manométrique en mètres ;
• Nature du liquide pompé ;
• Vitesse de rotation en tr/mn ;
• Sens de rotation ;
• Rendement de la pompe pour le débit et la hauteur manométrique indiqués ;
• Année de fabrication.
VIII.5. Trappes
VIII.6. Canalisations
VIII.7. Sécurité