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Le modèle de Lewis
III.Structures de Lewis 3
1) Électrons célibataires - radicaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2) Lacune électronique : acide de Lewis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
3) Charges formelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
4) Cas des ions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
5) Hypervalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
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La configuration électronique des atomes, abordée dans le chapitre précédent, a permis de distinguer les
électrons de cœur des électrons de valence. Le modèle de Lewis permet de comprendre comment ces derniers
interviennent dans la formation de molécules simples.
I. Schéma de Lewis
1) Définitions et symboles
Dans le modèle de Lewis, une liaison chimique résulte de la mise en commun de 2 électrons de valence
par deux atomes. On parle de liaison covalente.
2) Exemples classiques
3 Li : 6C : 8O : 1H : 7N : 9F :
Règle du duet
L’hydrogène s’entoure de deux électrons afin d’acquérir la configuration électronique du gaz rare qui le suit
c’est à dire celle de l’hélium (He : 1s2 ). Sa couche de valence est alors saturée.
2) Règle de l’octet
Règle de l’octet
Pour les éléments de la 2ème ligne de la CPE, dans un édifice polyatomique, chaque atome tend à
adopter la configuration électronique du gaz rare de cette période, le néon (Ne : 1s2 2s2 2p6 ) pour saturer sa
couche de valence à 8 électrons.
3) Méthode
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Méthode - Structure de Lewis d’une molécule
1. À partir des configurations électroniques des atomes de la molécule (ou de l’ion), dénombrer le nombre
total d’électrons de valence N . Il y a alors N/2 doublets à répartir.
2. Distribuer les doublets liants et non liants de façon à ce que la règle de l’octet soit vérifiée au mieux
pour les atomes. Si N est impair ne pas oublier l’électron célibataire.
3. Calculer les éventuelles charges formelles pour chaque atome et les faire figurer.
Exemples :
H2 : H2 O : CO2 : HF : F2 : CH4 :
Remarques :
— La valence d’un atome dans une molécule est le nombre de liaisons covalentes entre cet atome et les
atomes voisins. La valence maximale des éléments de la deuxième période est de 4 (4 liaisons covalentes
au maximum).
— une liaison simple est appelée liaison σ. Dans une liaison multiple, la première est toujours une liaison
σ, et les autres sont des liaisons π.
Ces molécules sont en général très réactives, elles ont tendance à se dimériser : 2NO = N2 O2 . Le dimère
respecte alors la règle de l’octet.
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De telles molécules, capables de capter un doublet d’électrons sont des acides de Lewis. Réciproquement,
une molécule susceptible de céder un doublet non liant est dite base de Lewis.
Remarque : Une base de Lewis possède un doublet non liant. L’association d’un acide de Lewis et d’une
base de Lewis se manifeste par une liaison dont les deux électrons sont apportés par la base de Lewis. Par
exemple, l’ion chlorure C`− s’associe à la molécule A`C`3 pour former l’ion A`C`−4.
3) Charges formelles
Dans une molécule, un atome peut être entouré de plus (ou moins) d’électrons que lorsqu’il est seul. Cet
excès (déficit) est modélisé comme étant parfaitement localisé sur l’atome et est appelé charge formelle
de l’atome dans la molécule.
Remarques : Quand plusieurs représentations de Lewis sont possibles, on retiendra celle qui est la plus
représentative de la molécule en privilégiant dans l’ordre :
— le respect de la règle de l’octet
— les représentations comportant le moins de charges formelles
— les représentations telles que la distribution des charges formelles soient en accord avec l’électro
négativité des atomes.
ion oxonium : H3 O+
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5) Hypervalence
À partir de la troisième période, la possibilité de remplir des orbitales 3d permet une plus grande valence.
En effet il y a ainsi 9 orbitales disponibles (1 OA 3s, 3 OA 3p, 5 OA 3d). Les atomes peuvent alors s’entourer
de plus de 8 électrons. On parle d’hypervalence.
La mésomérie est un formalisme consistant à décrire une unique espèce chimique par plusieurs
représentations de Lewis, qui diffèrent par l’arrangement des liaisons multiples et des doublets non liants.
Les différentes structures de Lewis sont des formes mésomères. Les doublets électroniques de valence sont
alors délocalisées.
La délocalisation des électrons d’une molécule est un facteur de stabilité. Plus il y a de formes mésomères
possibles, plus la molécule est stable.
Considérons l’ion nitrate NO−3 , tous les atomes d’oxygène ne sont pas équivalents à première vue puisque
certains portent une charge formelle négative. Par ailleurs, ils ne sont pas tous liés à l’azote par le même
nombre de liaison. L’expérience montre cependant qu’il n’est pas possible de discerner les atomes d’oxygène.
Ils jouent le même rôle au sein de l’ion.
Toute forme mésomère est une représentation possible d’une molécule et la représentation réelle de la
molécule est une moyenne des formules, pondérée par leur importance. Dans le cas précédent, les trois formes
mésomères on un poids statistique identique.
2) Exemples
dioxyde d’azote NO2 :
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