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Technologie Automobile

Moteur thermique
Pr. A. SALBI

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Moteur Thermique

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Moteur Thermique

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Moteur Thermique

On distingue dans un moteur :


Les parties fixes.


Les parties mobiles

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Moteur Thermique

Les parties fixes comprennent principalement :


Le bloc moteur ou bloc cylindres.

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Moteur Thermique

Les parties fixes comprennent principalement :


Le bloc moteur ou bloc cylindres.


La culasse qui sert de couvercle hermétique à la partie

supérieure des cylindres et supportant l’arbre à cames et les

soupapes.

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Moteur Thermique

Les parties mobiles comprennent deux parties principales :


L’attelage mobile qui inclut : le vilebrequin, les bielles, les

pistons munis de leurs segments.

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Moteur Thermique

Les parties mobiles comprennent deux parties principales :


L’attelage mobile qui inclut : le vilebrequin, les bielles, les

pistons munis de leurs segments.


La distribution qui inclut : l’arbre à cames, soupapes et

ressorts de rappel, un

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Moteur Thermique

Les parties mobiles comprennent deux parties principales :


L’attelage mobile qui inclut : le vilebrequin, les bielles, les

pistons munis de leurs segments.


La distribution qui inclut : l’arbre à cames, soupapes et

ressorts de rappel, un système de rappel entre le ou les

arbres à cames et le vilebrequin constitué d’une ou plusieurs

chaînes ou courroies crantées.

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Composants d’un Moteur

Le moteur à explosion peut être

décomposé de plusieurs éléments

qui participe au bon déroulement

du transformation de l’énergie

thermique en une énergie mécanique.

on cite ici les éléments essentiels :

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Composants d’un Moteur


Bloc cylindre :


Il supporte le vilebrequin, permet le guidage des pistons,

assure avec la culasse l’étanchéité des cylindres et permet

le passage des canalisations de graissage et de l’eau.

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Composants d’un Moteur


Chemise du cylindre :

La chemise est une pièce cylindrique emmanchée en force dans le
cylindre (ayant un métal plus résistant que le reste du bloc moteur), et
dans laquelle coulisse le piston et où se produit la
combustion/compression (fortes contraintes !). Souvent en fonte ou en
acier, la chemise reçoit différents usinages et traitements visant d'une
part à améliorer son état de surface, pour diminuer les frottements, et
d'autre part à accroître la dureté, afin d'éviter l'usure.

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Composants d’un Moteur


Culasse :

Le rôle de la culasse est d’assurer la fermeture des cylindres dans leur
partie supérieure, constituant ainsi la chambre de combustion.

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Composants d’un Moteur


Culasse :

Elle permet :

L’arrivée et l’évacuation des gaz.

La mise en position des éléments de la distribution et d’une partie de
l’allumage.

L’évacuation rapide de la chaleur, au point le plus chaud situé dans la
chambre de combustion.

Elle peut être en fonte GS, mais plus généralement en alliage d’aluminium
(AS5U3G).
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Composants d’un Moteur


Arbre à cames:

Il est chargé de commander la levée des soupapes et pendant une
durée bien déterminée.

Le mouvement de l’arbre à cames doit être lié de façon invariable à celui


du vilebrequin.

La partie excentrée de la came, appelé flanc ou rampe, permet la levée
ou la descente de la soupape. La partie cylindrique, zone de repos,
correspond à la soupape fermée.

Il y a autant de came que de soupape. L’arbre à cames peut être en
fonte GS ou GLA, ou en acier cémenté ou nitruré.
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Composants d’un Moteur


Soupapes :

Les soupapes permettent le passage d’un maximum de gaz dans un
temps très court et doivent assurer une parfaite étanchéité à la
fermeture sur le siège de soupape. Les soupapes sont exposées aux
températures très élevées régnant dans la chambre de combustion (de
l'ordre de 800°C à l'ouverture de la soupape d'échappement).

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Composants d’un Moteur


Soupapes :

La fabrication des soupapes nécessite donc l'emploi de métaux
capables de résister à la déformation à haute température (fluage) et
aux chocs répétés, tels les aciers asthéniques, additifs comme le
chrome, le nickel, le tungstène. La portée conique assure l'étanchéité
parfaite à la fermeture et un centrage correct évitant la déformation de la
tige ou de la queue.

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Composants d’un Moteur


Piston:

Le rôle du piston est de transmettre par l’intermédiaire de la bielle l’effort
résultant de la pression des gaz.

Son refroidissement est assuré par les segments et le contact de la jupe
avec le cylindre. Ainsi, une partie de la chaleur est en outre évacué par
l’huile projetée sur son fond.

Le piston est lié à la bielle par un axe en acier.

Le piston est en général en alliage d’aluminium (AS12UN par ex), parfois


renforcé par l’adjonction de fibres. Plus rarement, le piston peut être en
fonte GS ou en acier forgé.
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Composants d’un Moteur


Piston:

Le rôle des segments est d’assurer l’étanchéité aux gaz (coté chambre
de combustion) et à l’huile (coté carter). Ils permettent d’évacuer une
partie de la chaleur communiquée au piston par les gaz vers le cylindre.

Les segments sont en général au nombre de 3 :



Le segment de feu situé au sommet du piston.

Le segment d’étanchéité au milieu.

Le segment racleur enfin qui assure surtout l’étanchéité à l’huile.

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Composants d’un Moteur


Bielles:

La bielle est un élément intermédiaire qui permet la transmission des
forces entre deux éléments animés de mouvements différents :


Le mouvement rectiligne alternatif du piston.


Le mouvement circulaire continu du vilebrequin.


Par la combinaison des mouvements rapides du piston et du
vilebrequin, cet élément est soumis à de multiples contraintes : la
compression, la traction, la flexion.

Elle peut être en fonte, en acier forgé ou fritté, et aussi en alliage léger

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Composants d’un Moteur


Vilebrequin:

Avec la bielle il termine la transformation du mouvement rectiligne
alternatif du piston en mouvement circulaire continu. Les contraintes
subies par le vilebrequin sont :

Torsions provenant des efforts opposés du couple moteur et du
couple résistant.

Flexions, compressions, tractions, cisaillements.

Frottements au niveau des portées.

Vibrations provenant de la masse du vilebrequin lancé à grande
vitesse.

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Composants d’un Moteur


Vilebrequin:


Un vilebrequin doit posséder des qualités afin de résister aux efforts qui
lui sont soumis :

Bras de manivelle robuste.

Géométrie indéformable.

Équilibrage parfait (Il peut être en acier forgé ou moulé et aussi en
fonte GS).

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Composants d’un Moteur


Distribution:

Le rôle de la distribution est de :


Permettre l’entrée de gaz frais et
d’en permettre l’évacuation
après combustion.


Augmenter le temps d’ouverture
de la soupape d’admission afin
d’éviter le freinage des gaz.


Déclencher le point d’allumage.

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Principe de fonctionnement d’un moteur


Caractéristiques:


On distingue :


L’alésage : « d »(en centimètre) est le diamètre intérieur du cylindre

La course : « C »(en centimètre) est la distance parcourue par le piston
entre son Point Mort Haut (PMH) et son Point Mort Bas (PMB).

La cylindrée unitaire : « V »(en centimètre cube) est le volume compris
dans un cylindre entre la PMH et le PMB. V= (π.d²/4).C

La cylindrée totale : « Vt »(en centimètre cube) est égale à la cylindrée
unitaire multipliée par le nombre de cylindres n. Vt=V.n

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Principe de fonctionnement d’un moteur


Caractéristiques:

On distingue également:

Le rapport volumétrique : C’est le rapport entre le volume total dans le
cylindre (quand le piston est au PMB : « V+v ») et le volume restant
quand le piston est au PMH (volume mort ou volume de la chambre de
combustion: « v » ). c’est tout simplement : rho = (V+v)/v

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Principe de fonctionnement d’un moteur


Cycle à 4 temps:

Problème posé : Assurer la combustion d’une charge (carburant +
comburant) à l’intérieur d’une enceinte de volume variable.

L’accroissement de la pression « P »(en Bar) dû à la combustion crée un
effort « F »(en daN) sur la surface « S » (cm²) de l’élément mobile de
l’enceinte (le piston) tel que F=P.S.

La force « F » peut être convertie en travail mécanique « W » par le
déplacement « L » du piston tel que W=F.L.

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Principe de fonctionnement d’un moteur


Cycle à 4 temps:

La détente du gaz dans le cylindre provoque le déplacement du piston.


C’est la combustion et la détente des gaz qui produit cette phase motrice
(ou temps moteur) et non une « explosion » comme on a improprement
qualifié ce processus à son origine. On remarque que la pression « P »
évolue dans l’enceinte selon le déroulement contigu et contradictoire de la
combustion et du déplacement du piston (càd le déroulement de la
combustion tend à faire croître la pression, mais la descente du piston fait
croître le volume, donc tend à faire chuter la pression).
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Principe de fonctionnement d’un moteur


Cycle à 4 temps:

Avant de brûler la charge, 2 temps sont nécessaires :



un temps pour l’introduction de la charge dans le cylindre (admission)

un temps pour ramener le piston au début de sa course en comprimant la
charge (compression)
Il faut ensuite initier la combustion (allumage).
Enfin, une fois la combustion-détente achevée, il faut évacuer les gaz brûlés
(échappement) avant de recommencer un cycle.
On appelle cycle la succession des phases suivantes :

Admission → Compression → Explosion → Échappement
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Principe de fonctionnement d’un moteur


Cycle à 4 temps:

1. Admission :

Le piston en descendant crée une baisse de pression favorisant l’aspiration des
gaz.

Soupape d’admission ouverte et d’échappement fermée

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Principe de fonctionnement d’un moteur


Cycle à 4 temps:

2. Compression:

Le piston comprime les gaz jusqu’à ce qu’ils n’occupent plus que la chambre de
combustion.

Soupape d’admission fermée et d’échappement fermée

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Principe de fonctionnement d’un moteur


Cycle à 4 temps:

3. Explosion:

L’étincelle d’une bouge (ou l’injection de gazole comprimé) enflamme le
mélange. La chaleur dégagée dilate le gaz qui pousse violemment le piston vers
le bas.

Soupape d’admission fermée et d’échappement fermée

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Principe de fonctionnement d’un moteur


Cycle à 4 temps:

4. Échappement:

En remontant, le piston chasse les gaz brûlés. Le moteur est à nouveau prêt à
effectuer le premier temps.

Soupape d’admission fermée et d’échappement Ouverte

Remarque : pour effectuer les 4 temps le vilebrequin effectue 2 tours.

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Principe de fonctionnement d’un moteur


Diagramme théorique des 4 temps:
Moteur diesel:

A > B Admission: le moteur aspire de l’air

B > C Compression: La pression en fin de compression atteint
~ 40b et la température ~ 700°C

C Injection: Le carburant est pulvérisé dans la chambre de
combustion. Il s’enflamme spontanément au contact de l’air
chauffé par la compression.

C > D Combustion à volume constant : La première partie de la
combustion se déroule si rapidement que le piston n’a pas le
temps de se déplacer.

D > E Combustion à pression constante : La pression appuie
sur le piston. L’augmentation de volume est compensée par la
dilatation des gaz

E > F Détente : La combustion a lieu tant que dure l’injection.
La dilatation des gaz ne compense pas l’augmentation de
volume

F > B > A : Échappement
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Principe de fonctionnement d’un moteur


Diagramme théorique des 4 temps:
Moteur essence:

A > B Admission: le moteur aspire de l’air

B > C Compression: Le rapport volumétrique passe de ~
9/1 (essence) à ~ 22/1. La pression en fin de compression
atteint ~ 15b et la température350°C.

C allumage

C > D Combustion à volume constant : La première partie
de la combustion se déroule si rapidement que le piston
n’a pas le temps de se déplacer.

E > F Détente : La combustion a lieu tant que dure
l’injection. La dilatation des gaz ne compense pas
l’augmentation de volume.

F > B > A : Échappement

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Circuit d’allumage


Nécessité d’un système d’allumage :

Dans le cycle à 4 temps, au troisième temps moteur appelé combustion
détente, il y a inflammation du mélange air + essence.


L’allumage est la phase initiale de ce temps moteur, qui consiste à
provoquer la combustion du mélange comprimé.

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Circuit d’allumage


Nécessité d’un système d’allumage :

Dans le cycle à 4 temps, au troisième temps moteur appelé combustion
détente, il y a inflammation du mélange air + essence.


L’allumage est la phase initiale de ce temps moteur, qui consiste à
provoquer la combustion du mélange comprimé.


Le système d’allumage est donc un système de production d’arcs
électriques qui apporte suffisamment de chaleur pour déclencher
l’inflammation du mélange air+ essence comprimé.


Le mélange enflammé produit une élévation de température de la masse
gazeuse et par conséquent de la pression dans la chambre de
combustion et au-dessus du piston.

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Circuit d’allumage


Nécessité d’un système d’allumage :

Cette augmentation considérable de la pression exerce une force sur le
piston, puis la bielle pour communiquer un couple sur les manetons du
vilebrequin.

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Circuit d’allumage


Nécessité d’un système d’allumage :

Suivant le mode de réalisation des systèmes d’allumage, on peut les
classer en quatre grandes familles distinctes:


Allumage classique à rupteur, entièrement mécanique


Allumage à rupteur transistorisé


Allumage à déclenchement statique


Allumage électronique intégral (avec une distribution mécanique ou
statique)

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Circuit d’allumage


Fonction globale d’un système d’allumage :

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Circuit d’allumage


Présentation du système d’allumage classique:
Le système d’allumage doit produire un arc électrique dans chaque
cylindre en fin de compression pour enflammer le mélange air + carburant.

Pour obtenir une étincelle à ce moment précis dans chaque cylindre, le


système d’allumage utilise l’énergie électrique de la batterie.
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Circuit d’allumage


Création de l’arc électrique:
A l’air libre, la création d’un arc électrique entre les électrodes de la bougie
nécessite une tension de 2000volts. Dans le moteur, la tension doit être
d’un minimum de 4000volts jusqu'à 10000volts. La tension dépend de :

De la pression dans la chambre de combustion

De la richesse du mélange air essence

Des électrodes de la bougie

Des températures de la chambre de combustion et du mélange
Tous ces facteurs varient au cours du fonctionnement du moteur. De plus,
le circuit comporte des ruptures et des défauts pouvant apparaître au
cours du fonctionnement ; le système doit donc fournir une tension
comprise entre 12 000 volts et 20 000 volts afin de disposer de réserve.

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Circuit d’allumage


Bobine d’allumage:
Le principe physique de création de la haute tension (loi de Lenz) est basé
sur un courant de la haute tension obtenu garce à la création d’un courant
induit dans un bobinage par variation de flux magnétique.

Chaque bobine est composée de :



Bobinage primaire

Un bobinage secondaire

Un noyau en fer doux

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Circuit d’allumage


Bobine d’allumage:
Principe de fonctionnement d’une bobine d’allumage :

Comportement du circuit primaire :

Si l’on fait passer un courant


électrique dans Le bobinage
primaire, nous constatons l’apparition
d’un champ magnétique autour du
noyau de fer doux. ; Lorsque l’on
coupe le circuit primaire, le champ
magnétique disparaît. Si l’on fait
varier l’intensité dans le bobinage
primaire (ouverture et fermeture du
contact), on va faire varier le flux
magnétique dans le circuit primaire
et donc créer un courant induit dans
le circuit secondaire 43
Circuit d’allumage


Bobine d’allumage:
Principe de fonctionnement d’une bobine d’allumage :

Comportement du circuit secondaire:

La tension secondaire est d’autant


plus grande que : La variation de flux
dans le noyau est rapide et
importante. Le rapport entre le
nombre de spires des bobinages est
important.
En théorie :
A la fermeture et à l’ouverture la
variation devrait être instantanée.
Les variations de flux devraient être
identiques. Une étincelle devrait être
produite à l’ouverture et à la
fermeture du rupteur. 44
Circuit d’allumage


Bobine d’allumage:
Principe de fonctionnement d’une bobine d’allumage :
En pratique : La variation n’est pas instantanée à cause du phénomène
d’auto induction.

A la fermeture du rupteur la variation est longue (t1), il n’y a pas
d’étincelle.

A l’ouverture, la variation est rapide (t2), une étincelle est produite.

→ Pour éviter ces inconvénients, on utilise un condensateur


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Circuit d’allumage


Condensateur:
Le condensateur à deux rôles :

Protéger les contacts du rupteur à leur ouverture en absorbant le
courant de self induction.

Accélérer la variation et donc de réduire le temps t2 ce qui renforce la
haute tension et donc l’étincelle.

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Circuit d’allumage


Rupteur:
L’arbre du rupteur comporte autant de came que de cylindre. Ici c’est un
moteur à quatre cylindres. L’arbre du rupteur est généralement entraîné
par l’arbre à cames.

Pour obtenir un remplissage correct


de la bobine, il faut un certain rapport
entre l’angle de fermeture et l’angle
d’ouverture :

Angle de came ou de fermeture :
63% de Dwell

Ouverture : 37% de Dwell
Soit pour un moteur 4 cylindres :
Angle de came ou de fermeture : 57°
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Circuit d’allumage


Rupteur:

Angle de came trop petit


Point d’allumage retardé.
Rupture pas assez franche.
Variation de flux pas assez rapide.
Étincelle faible.
Risque d’échauffement de la bobine

Angle de came trop grand


Point d’allumage avancé.
Remplissage primaire insuffisant.
Flux magnétique réduit.
Ratés d’allumage à haut régime

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Circuit d’allumage


Distributeur:
Il faut maintenant répartir les étincelles vers les cylindres en tenant
compte de :
 la position du vilebrequin.
 l’ouverture du rupteur.
 l’ordre d’allumage.
C’est le rôle du distributeur

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