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TECHNIQUES DE RESTAURATION

DES SITES MINIÈRES

École Supérieure de Technologie EST-FBS

Department : Géométallurgie et géotechnique minière

PR. BAIDADA BOUCHRA


POURQUOI LA RESTAURATION?

• Protéger l’environnement
• Assurer la sécurité des personnes
• Éliminer tout risque pour la santé
LES ÉTAPES DE LA RESTAURATION

• Étape 1 - Caractérisation : • Étape 3 - Validation par des


regroupe les actions qui permettent experts externes : la sélection d’un
de déterminer la présence et scénario de restauration doit être
l’envergure de contamination ainsi effectuée selon les meilleures
que les risques et les impacts qui en techniques de restauration
découlent. disponibles et être techniquement et
• Étape 2 - Conception de économiquement réalisable.
scénarios de restauration : • Étape 4 - Élaboration du plan de
consiste à choisir et à présenter des restauration : présente les
scénarios de restauration pour le site concepts du scénario sélectionné et
minier. l’ingénierie préliminaire.
LES ÉTAPES DE LA RESTAURATION
• Étape 5 - Obtention des • Étape 7 - Réalisation des
autorisations pour les travaux : travaux de restauration : octroi de
obtenir les permis et autorisation auprès contrat(s) à un ou des entrepreneurs
des ministères ou organismes provincial et pour la réalisation des travaux et en
fédéral, des municipalités, etc., pour assurer le suivi.
chacune des phases des travaux. • Étape 8 - Suivi post-restauration et
• Étape 6 - Élaboration des plans et entretien : activités permettant de
devis pour construction : les plans et valider si les travaux réalisés atteignent
devis finaux constituent les documents les objectifs environnementaux,
techniques décrivant les travaux en vue de agronomiques et géotechniques.
la réalisation de ceux-ci par un Entretien des infrastructures.
entrepreneur.
LES ÉTAPES DE LA RESTAURATION

• Certains sites ne nécessitent pas de restauration mais seulement


une sécurisation.

• La sécurisation d’un site minier a pour objectif de rendre


sécuritaires pour le public les ouvertures au jour (puits, chantiers
ouverts en surface, etc.), les fosses, les excavations et les piliers de
surface jugés à risque d’effondrement.
PLAN DU COURS

1.Problématique environnementale à contrôler


2.Principales méthodes de restauration existantes
3.Exemples (mini projet)
1. PROBLÉMATIQUE

Les principaux problèmes environnementaux de l’industrie minière (à l’étape d’exploitation


ou de fermeture) sont liés aux rejets miniers
• Quels sont ces principaux rejets solides?
➢ Les stériles miniers
➢ Les résidus miniers (aussi appelés rejets de concentrateur)
➢ Autres (boues de traitement, mort-terrain, etc.)

• Produits en quantités différentes selon le type d’exploitation (souterraine ou ciel


ouvert)
1. PROBLÉMATIQUE

• Production de rejets

– Production de stériles plus importante pour les mines à ciel


ouvert : va dépendre du rapport stériles/minerai

– Rapport stériles/rejets > pour les mines souterraines


1. PROBLÉMATIQUE
1. PROBLÉMATIQUE

• Particularités des haldes à stériles


– Nappe phréatique basse
– Matériaux grossiers hétérogènes
– Perméabilité à l’eau et à l’air élevée
Le terme de "haldes" désigne un site de stockage et de dépôt des déchets de l'exploitation générés par une
activité minière. On y dépose les stériles francs, constitués des roches encaissantes et de la découverture, et les
stériles miniers composés des minerais pauvres, non traités et des roches faiblement minéralisées.
1. PROBLÉMATIQUE

Les résidus miniers : transportés sous forme de pulpe jusqu'aux parcs à


résidus
• Particularités :
– Dans un état lâche et fortement saturé
– Se consolident lentement en raison du mode de mise en place, de sa teneur
en eau initiale et de sa faible conductivité hydraulique
– Nappe phréatique près de la surface
– Peut entraîner des problèmes de stabilité physique
1. PROBLÉMATIQUE

• Qu’est-ce qui fait qu’un site minier peut avoir des effets significatifs sur
l’environnement?
– Problèmes de stabilité chimique : drainage minier acide (DMA) et drainage
minier neutre (DMN) Minéral sulfuré + O2 + H2O = sulfate + acidité + métaux
(Dudka et al., 1997; Aubertin et al., 2002)

• Qu’est-ce que le DMA et le DMN?


– Drainages miniers contaminés par des phénomènes géochimiques naturels
– réactions entre certains minéraux des rejets et leur environnement
1. PROBLÉMATIQUE
• Drainage minier acide (DMA) :
– Produit de l’oxydation naturelle (chimique,
électrochimique ou biologique) de minéraux sulfureux
que l’on retrouve dans les matériaux rocheux exposés à
l’air et à l’eau
– DMA = faible pH, concentrations en métaux lourds et
en sulfates solubles élevées, grande concentration en
solides dissous
– Peut aussi avoir du drainage neutre contaminé (DNC)
Pyrrhotite Chalcopyrite
1. PROBLÉMATIQUE

Drainage neutre contaminé (DNC)


– L’acidification du milieu n’est pas essentielle pour qu’il y ait
oxydation des sulfures
– On peut donc avoir des contaminants relargués à la suite de
l’oxydation à pH neutre DNC
– Le DNC : un drainage minier dont la qualité chimique est affectée
par le passage à travers le rejet minier, mais qui n’est pas acide
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

La restauration vise à remettre le site dans un état satisfaisant


• État satisfaisant :
– Éliminer les risques inacceptables pour la santé et assurer la sécurité des
personnes
– Limiter la production et la propagation de substances susceptibles de porter
atteinte au milieu récepteur et, à long terme, viser à éliminer toute forme
d’entretien et de suivi
– Remettre le site dans un état visuellement acceptable – Remettre le site des
infrastructures dans un état compatible avec l’usage futur
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

• Si pas de DMA ou DNC, simple revégétation

• DMA = 3 ingrédients

• Objectifs des méthodes de restauration : empêcher l’interaction entre les 3


ingrédients
• L’enlèvement des sulfures : approche intéressante de gestion des résidus miniers
(mais pas vraiment une méthode de restauration)
• On met l’emphase dans ce qui suit sur les principales approches de restauration
• Pour chaque approche, il faut s’assurer de la stabilité physique des ouvrages! –
tremblement de terre, cas extrême de pluie ou de sécheresse
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

Plusieurs techniques existent afin de restaurer les sites miniers; trois


techniques permettent de limiter ou d’éliminer ces effets:

1. Par recouvrement
II.Traitements actifs
III.Traitements passifs
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

Par recouvrement

Plusieurs méthodes de recouvrement visent à prévenir la production de


DMA en contrôlant la production de lixiviat acide de sorte à limiter le
processus d’oxydation des sulfures. Cependant, vu le nombre important
de méthodes disponibles uniquement les techniques les plus utilisées et
reconnues seront décrites
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

Par recouvrement

• Utilisation d’un recouvrement en eau


• Objectif : limiter la migration de O2 – l’eau est une excellente
barrière à la migration des gaz

Défi : maintenir stables à long


terme des digues de retenue d’eau
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

Par recouvrement

• Utilisation d’un
recouvrement
monocouche avec nappe
surélevée – barrière à
l’oxygène
• Objectif : maintenir les rejets
générateurs de DMA saturés
en tout temps = peu d’O2
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES
• Utilisation de CEBC pour limiter le DMA – Barrière à l’oxygène
CEBC: COUVERTURE À EFFET DE BARRIÈRE CAPILLAIRE
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES
• Recouvrements faits de matériaux peu perméables ou
géosynthétiques – Barrière à l’eau

• Défi : empêcher l’infiltration d’eau à long terme dans un climat humide


comme celui du Québec; durabilité du matériau

(Geosynthetic Clay Liner)


2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES
Par recouvrement
• Utilisation du Recouvrements type SR

• Objectif des recouvrements SR : stocker l’eau durant la saison humide et retourner cette
eau à l’atmosphère par Et
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

• Utilisation du Recouvrements isolants

Objectif : maintenir à des T° < 0°C les rejets pour contrôler les réactions d’oxydation et
éviter la migration des contaminants
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

II.Traitements actifs
Le traitement actif du DMA est une solution intéressante pouvant neutraliser une génération
importante de DMA à court terme. Ce type de traitement est appelé actif, car il nécessite des
technologies chimiques ou physico-chimiques qui doivent être suivies et entretenues.

Les produits fréquemment utilisés pour traiter chimiquement le DMA comprennent le


calcaire, la chaux hydratée, la chaux vive, le carbonate de soude, la soude caustique,
l’hydroxyde de magnésium, le sulfure de sodium, l'ammoniac, le peroxyde de calcium, la
poussière de four et les cendres volantes
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES
II.Traitements actifs Neutralisation chimique à la chaux

• Fréquemment utilisée dans l’industrie minière, la neutralisation à la chaux est une méthode efficace,
fiable et généralement moins dispendieuse que les autres méthodes de traitement chimique .
• Elle augmente le pH du DMA réduisant du fait même la solubilité de plusieurs métaux en solution.
En effet, le pH optimal afin de précipiter la plupart des métaux incluant le fer, le zinc et le cuivre se
situe près de 9,5.
• La méthode de neutralisation à la chaux la plus utilisée est la boue à haute densité. Ce processus
facilite la séparation des solides et des liquides en plus de réduire la quantité de chaux utilisée pour
la neutralisation
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

III.Traitements passifs

• Les systèmes de traitement passif du DMA font intervenir des processus biologiques,
chimiques et physiques qui sont retrouvés à l’état naturel dans l’environnement.
• Ces procédés sont favorisés à cause de leurs faibles coûts de construction, d’exploitation
et d’entretien en plus de mise en œuvre possible dans les régions éloignées puisque les
besoins opérationnels sont limités.
• Les principales technologies passives de traitement du DMA sont : les drains de calcaire
anoxiques (DCA), les marécages aménagés, les réacteurs microbiens et les biosorbeurs
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES
III.Traitements passifs
Drains de calcaire anoxiques

Les DCA sont des tranchées composées de calcaire qui se dissout par
contact avec les eaux du DMA où le calcium est dégagé du calcaire sous
forme de bicarbonate et augmente le pH
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES
III.Traitements passifs
Marécages aménagés

Le principal type de marécage aménagé traitant le DMA est le marais à base de compost de
type anaérobique.
Les marais ont un potentiel de traitement efficace lorsque la conception considère la
superficie, la biodiversité, l’ingénierie, le climat et l’hydrogéologie du site afin d’éviter des
écoulements préférentiels
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES
III.Traitements passifs Réacteurs microbiens

• Les réacteurs microbiens peuvent être configurés de manière ouverte (oxique) ou fermée
(anoxique). Les bioréacteurs ouverts sont applicables uniquement lorsque l’hiver est doux ou
modéré.
• Les bioréacteurs fermés sont exploitables où une température assez constante peut être maintenue,
souvent dans un bâtiment.
• Peu importe la configuration du réacteur microbien, sa coque contient un substrat biodégradable
comme le compost de champignon ou la paille favorisant la croissance des microorganismes qui
traitent le DMA.
• Les réacteurs microbiens sont applicables au traitement des petits débits de DMA.
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES
III.Traitements passifs
Biosorbeurs

• Utilisés comme traitement final du DMA, les procédés de biosorption sont efficaces pour retirer les ions
métalliques des effluents miniers.
• Les microorganismes incluant notamment les bactéries, les algues, les champignons et les levures absorbent les
métaux lourds et les radionucléides.
• Les cellules vivantes traitent les effluents dont la teneur en métaux est sous les valeurs toxiques. La biomasse
morte élimine les problèmes de toxicité des métaux
• L’utilisation des biosorbeurs vivants est limitée en hiver puisque l’efficacité du traitement est moindre lorsque
les conditions de croissance ne sont pas optimales tandis que ceux à biomasse morte sont efficace si le débit est
maintenu
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

La restauration minière, également connue sous le nom de


réhabilitation minière, fait référence au processus de restauration des
sites miniers après l'extraction des ressources. L'objectif est de
minimiser les impacts environnementaux, de réhabiliter les terres
dégradées et de restaurer les écosystèmes affectés. Voici quelques-
unes des techniques couramment utilisées dans la restauration
minière :
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

• Reprofilage du terrain
• Reboisement et revegetation
• Gestion des eaux
• Contrôle de la poussière
• Surveillance environnementale
• Engagement communautaire
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

REPROFILAGE DU TERRAIN
Cela implique la modification de la topographie du site minier pour restaurer
le relief naturel du terrain. Cela peut aider à minimiser l'érosion du sol et à
rétablir les caractéristiques hydrologiques normales
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

REPROFILAGE DU TERRAIN
Cette technique est utilisée pour atténuer les impacts environnementaux causés par
l'extraction minière, comme la création de talus, de fosses et d'autres altérations du
paysage. Voici quelques aspects importants du reprofilage du terrain dans le contexte de la
restauration minière :
Rétablissement du relief naturel

Réduction de l'érosion En reconfigurant le terrain, on peut minimiser les risques d'érosion du sol

Gestion des eaux pluviales En ajustant la topographie, on peut influencer la direction et la gestion des eaux de
pluie. La création de bassins de rétention ou d'autres structures peut aider à contrôler le ruissellement

Sécurité n ajustant la topographie, on peut également améliorer la sécurité du site, en minimisant les risques
de glissements de terrain
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

REBOISEMENT ET REVEGETATION

Le reboisement et la revégétalisation sont des techniques de restauration


écologique visant à rétablir la couverture végétale sur des sites dégradés.
Ces techniques sont essentielles pour restaurer la biodiversité, améliorer la
qualité du sol, prévenir l'érosion et favoriser la reconstitution des écosystèmes.
Voici un aperçu de ces deux processus :
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

REBOISEMENT
Le reboisement consiste à planter des arbres sur des terrains qui ont été déboisés ou dégradés.
Cette technique vise à rétablir une forêt sur un site donné. Le choix des espèces d'arbres est
crucial et dépend des conditions du site, du climat local et des objectifs de restauration. Les
arbres contribuent à stabiliser le sol, à prévenir l'érosion, à créer un habitat pour la faune et à
améliorer la qualité de l'air et de l'eau.
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

REVÉGÉTALISATION

La revégétalisation est un processus plus large qui englobe la plantation de divers


types de plantes, y compris des herbes, des arbustes et d'autres types de
végétaux, en plus des arbres. L'objectif est de rétablir une communauté végétale
diversifiée, similaire à celle qui existait avant la perturbation causée par des
activités minières. La revégétalisation est souvent utilisée dans des zones où la
création d'une forêt dense n'est pas appropriée.
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES
Les étapes typiques du reboisement et de la revégétalisation
comprennent :
• Évaluation du site : Une évaluation détaillée du site est réalisée pour comprendre les
caractéristiques du sol, le climat, la biodiversité locale et d'autres facteurs qui influent sur la
sélection des espèces végétales.
• Préparation du sol : Avant la plantation, le sol peut être amendé pour améliorer sa structure
et sa fertilité. Cela peut impliquer l'ajout de compost, de matière organique ou d'autres
amendements.
• Choix des espèces : En fonction des conditions du site, des espèces végétales appropriées
sont sélectionnées. Il est souvent recommandé d'utiliser des espèces indigènes pour favoriser
la biodiversité et s'assurer que les plantes s'adaptent bien à l'environnement local.
• Plantation : Les plantes sont ensuite plantées conformément à un plan préalablement
élaboré. La densité de plantation et la disposition des plantes dépendent des objectifs de
restauration.
• Entretien : Un suivi régulier, notamment l'arrosage, la protection contre les herbivores et
d'autres pratiques d'entretien, est nécessaire pour assurer le succès du reboisement ou de la
revégétalisation.
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

GESTION DES EAUX

•Objectif : Prévenir la pollution de l'eau, minimiser les impacts des eaux de


ruissellement.
•Méthodes : Bassins de rétention, barrières végétales, contrôle du ruissellement,
gestion durable des eaux pluviales.
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

CONTRÔLE DE LA POUSSIÈRE :

•Objectif : Réduire la pollution atmosphérique, améliorer la qualité de l'air.


•Méthodes : Utilisation de barrières physiques, arrosage des zones exposées,
utilisation de revêtements stabilisants.
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES
Types de revêtements stabilisants :
1.Géotextiles :
1. Des géotextiles spéciaux peuvent être utilisés comme revêtements pour stabiliser le sol et minimiser
l'érosion. Le terme "mulch" se réfère à une couche de matériau
2.Enrobés spéciaux : organique ou inorganique déposée sur la surface du sol.
L'objectif principal du mulch est de fournir plusieurs
1. Certains revêtements à base de polymères ou de bitume sont conçus
avantages pour lespour stabiliser
plantes, le solles
et surfaces et les rendre
l'environnement.
plus résistantes à l'érosion.
3.Solutions chimiques :
1. Des agents chimiques peuvent être ajoutés au sol pour stabiliser sa structure et réduire la formation de
poussière.
4.Ensemencement hydraulique :
1. Cette méthode implique l'application d'un mélange d'engrais, de mulch et de graines pour stabiliser les
pentes et prévenir l'érosion.
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE :

•Objectif : Évaluer les impacts environnementaux, identifier les problèmes potentiels.


•Méthodes : Collecte de données sur la qualité de l'eau, de l'air, des sols, surveillance des
populations animales et végétales, mise en place de systèmes de surveillance continus.
2. PRINCIPALES MÉTHODES DE RESTAURATION EXISTANTES

ENGAGEMENT COMMUNAUTAIRE :

•Objectif : Impliquer les communautés locales, favoriser la compréhension et la


coopération.
•Méthodes : Réunions publiques, programmes éducatifs, participation aux
décisions, communication transparente sur les activités et les impacts.
CONCLUSION

Il est important de noter que la restauration minière doit être adaptée


à chaque site spécifique en fonction de ses caractéristiques
géographiques, écologiques et sociales. De plus, la collaboration entre
l'industrie minière, les gouvernements, les scientifiques et les
communautés locales est cruciale pour assurer le succès à long terme
de la restauration minière.

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