Fiche de lecture

Traité pratique de l’hypnose - La suggestion indirecte en hypnose clinique

Milton Erickson - Ernest Rossi - Sheila Rossi
Fiche réalisée par : Assia Asri Mahieu

Un petit mot sur les auteurs

Milton Erickson (1901 - 1980) est un psychiatre et psychothérapeute américain qui a
réhabilité l’hypnose, a transformé la psychothérapie et a créé le concept des thérapies brèves.
L’hypnose ericksonienne porte son nom, tant elle diffère de l’hypnose classiquement ses
suggestions directes. Ses travaux ont inspiré de nombreux domaines dont la PNL.

Ernest Rossi (1933 - 2020) est un psychologue et psychothérapeute américain, élève de Milton
Erickson, et père de l’hypnose humaniste.

Sheila Rossi est une psychiatre et psychothérapeute américaine.

Structure du livre (chapitre, sommaire...) *

Le Traité pratique de l’Hypnose retranscrit le processus de découverte et d’entraînement
effectué par Dr. S avec Dr. Erickson en formateur et Dr Rossi en observateur.

Chaque section reprend textuellement une induction réalisée par Erickson sur S., commentée
par Erickson et Rossi, faisant l’objet d’introduction de concepts clés et enfin, donnant lieu à
des exercices utiles pour développer ses compétences en tant que thérapeute.

Le livre est structuré comme suit :

I. Une induction par la conversation : le modèle d’apprentissage précoce

II. L’induction indirecte par remémoration
III. L’induction par poignée de main
IV. Induction mutuelle de la transe
V. Apprentissage de la transe par association
VI. Méthode pour faciliter l’apprentissage de l’hypnose
VII. Induction pour fermer les yeux conditionnée indirectement
VIII. Schémas infinis d’apprentissage : un suivi de deux ans
IX. Approche théorique pour une application thérapeutique

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SYNTHÈSE
Le sens le plus important à développer lors de l’initiation d’un hypnothérapeute est
l’observation. Ce sens affine la capacité du thérapeute à être disponible aux schémas du
patient pour que celui-ci à son tour soit disponible aux changements qu’il souhaite et aux
suggestions du thérapeute. Il est nécessaire que cette observation soit assez fine pour
apercevoir les moindres changements de comportements, de signes symptomatiques de l’état
de conscience, des traits du visage, de la posture, de respiration, etc. L’approche
utilisationnelle de l’induction de la transe fait partie des contributions originales d’Ericsson à
l’hypnose clinique.
Par ailleurs, avant de tenter une thérapie par l’hypnose, il est nécessaire d’entraîner le sujet à
fonctionner en transe, dans la mesure où la transe altère temporairement les limitations
conscientes du sujet et ses systèmes de croyance lui permettant d’accéder à l’expérience d’un
autre fonctionnement mental.
L’inconscient est plus intelligent que le conscient. Il y a une plus grande richesse de créativité
et de connaissances stockées dans l’inconscient. Les difficultés rencontrées par les patients
sont dues aux limites de leur programmation consciente. La solution est donc de les aider à
sortir des limitations de leurs attitudes conscientes pour libérer le potentiel de leur
inconscient à résoudre les problèmes. De ce désir de contourner le conscient est née
l’approche d’Erickson à utiliser l’approche indirecte comme modalité thérapeutique.
Cette approche se base sur une microdynamique de l’induction et de la suggestion structurée
dans quatre catégories qui seront développées dans ce qui suit : la fixation de l’attention, la
neutralisation des cadres conscients, la recherche inconsciente, et enfin la réponse
hypnotique. Bien que ces processus soient exposés comme des étapes, ils fonctionnent
généralement comme un processus simultané.

1- La fixation de l’attention
La conscience est dans un flux permanent entre l’orientation générale à la réalité et la
mycrodynamique temporelle de la transe décrite dans la fixation de l’attention. Et c’est ce
même processus qui est reproduit dans d’autres états altérés de conscience tels que la
méditation, la privation sensorielle, l’effet d’une substance ou autres.
L’apprentissage le plus fondamental du travail hypnotique est d’apprendre à laisser les choses
arriver d’elles-mêmes.
La dynamique de la suggestion indirecte enclenche des processus internes dissimulés et
subjectifs qui ne sont habituellement ni compris ni même reconnus par le patient, quand la
suggestion directe propose au sujet un stimulus qui lui montre quelle est la réponse attendue.
De ce fait, la suggestion directe se base sur la coopération du sujet. Les suggestions directes
et indirectes permettent toutes les deux d’obtenir des résultats. Cependant, elles ont des
relations différentes avec la volonté et la conscience.

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L’approche indirecte s’appuie sur la séquence d’acceptation, l’implication, le double lien, et
l’utilisation des lieux communs pour préparer les processus du sujet à un travail créatif de
transe.
La séquence d’acceptation, avec toute sorte de questions simples ou moins simples dont la
réponse est inévitablement positive, est une autre forme élémentaire d’induction hypnotique,
particulièrement utile pour faire face aux limitations des attitudes conscientes résistantes et
rigides du sujet.
Le lieu commun par l’affirmation d’un fait que le sujet expérimente et qu’il ne peut nier
comme un processus idéomoteur ou idéosensoriel, ou de lier un fait à une temporalité qui
reste vraie tout en étant volontairement imprécise.
Par ailleurs, le thérapeute peut se baser sur des approches plus ou moins communes de
focalisation de l’intention telles que : les histoires motivantes, intéressantes fascinantes, la
fixation du regard standard, les approches par mime, les approches par l’imagination et la
visualisation, la lévitation de la main, la relaxation ainsi que toute forme d’expériences
sensitives, perceptuelles ou émotionnelles intérieures…
Enfin, dans le cadrer de l’apprentissage de la transe, l’utilisation du conditionnement indirect
de la transe spontané se base sur l’observation des plus subtils signaux de transe. En effet, le
patient peut lier certains éléments de ses précédentes expériences de transe à l’état de transe
lui-même et le thérapeute peut utiliser ces liens pour induire facilement la transe.

2- La neutralisation des cadres conscients

Erickson considère que la confusion est à la base de toutes les bonnes techniques. Cela
consiste à mettre le sujet dans l’inconfort en semant le doute sur la réalité de manière à ce
que la transe soit un échappatoire plausible. La dynamique de cette induction consiste à
estomper la réalité extérieur, induire la confusion, cueillir la réceptivité pour des suggestions
réconfortantes puis faire le travail en transe à proprement parler.
La surprise est un des procédés utilisés pour obliger les gens à sortir de leurs modes habituels
d’association et laisser libre champs à leur créativité inconsciente.
Pour les personnes tendant à intellectualiser, les techniques non verbales sont
particulièrement appropriée comme elles distraient et favorisent la confusion.
La confusion, l’utilisation et la suggestion peuvent également être faites dans le cadre
d’inductions non verbales, par exemple et respectivement en défocalisant son propre regard,
en touchant la main du sujet au moment où son regard se pose dessus ou encore en touchant
légèrement la main pour impulser un mouvement dans le sens voulu.
La confusion-restructuration est une technique issue de l’hypnose classique et son approche
autoritaire : en mettant le sujet dans un état de confusion, il s’accroche au premier élément
sécure qui se présente à lui fut-il une suggestion de transe. L’usage créatif qu’en a fait Erickson
est toutefois important à noter, puisqu’il avait tendance à introduire la confusion dans sa
pratique thérapeutique de manière à laisser entrevoir au patient le potentiel de la confusion
comme une étape préliminaire d’un changement créatif.
Le lien donne le choix au sujet entre deux alternatives allant dans la direction désirée. Quant
au double lien, il donne au sujet la possibilité d’opter pour un comportement au-delà de la

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portée habituelle de son contrôle et de ses choix conscients. Le volet double lien regroupe
une infinité d’utilisations possibles, comprenant aussi bien des phénomènes idéomoteurs
obtenus avec un double lien temporel, qu’avec un double lien double dissociation, obtenir
l’écriture automatique, la catalepsie, l’amnésie, l’anesthésie, etc.
Le double lien inverse permet au praticien d’obtenir des résultats avec des patients méfiants,
résistants ou incorrigibles, en utilisant leurs propres ambivalences.
Le double lien non sequitur (ou illogismes) en faisant des propositions qui se ressemblent
sans avoir de lien logique entre elles.
La dynamique de la voix est une autre approche majeure de la suggestion indirecte. Erickson
déclare généralement à ses patients qu’ils n’ont même pas besoin de s’embêter à écouter sa
voix. De cette manière, l’absence de leur écoute ratifie la profondeur de la transe. Pourtant,
dans l’approche d’Erickson, il porte un soin à la voix, le locus, le volume pour les associations
spatio-sensitives ou pour conditionner les niveaux conscients et inconscients de réceptivité.
Erickson met l’accent sur la neutralisation des cadres conscients mentaux via la confusion, en
créant un flux mental continu de façon à libérer la créativité du patient. Erickson donne une
importance majeure à briser les cadres mentaux rigides et démarrer le processus créatif, par
exemple en neutralisant le conscient par la répétition par petites touches que le patient « n’a
pas besoin de faire » et « n’a pas besoin de savoir ». Dans le même esprit, exprimer des
suggestions en termes de perte de capacité facilite pour le patient d’en faire l’expérience.
Les formulations négatives sont plus difficiles à comprendre, de ce fait l’utilisation de la
négation permet de maintenir un équilibre et une compensation psychologique. L’utilisation
de la négation permet également que patient de décharger ou déplacer sa résistance.
L’usage de la négation dans la suggestion inversée est également utile face au sujet résistant.
L’apposition d’opposés consiste en la juxtaposition de concepts contradictoires. C’est un
élément de base des techniques de confusion ericksoniennes.
Le doute peut également être exprimé par la négation et l’intonation de la voix. Il projette le
sujet dans la recherche d’avantage de structure et de certitude. Ce que le thérapeute fournit
dans les suggestions suivantes.
La révélation de contradictions démontre au patient la non adéquation de ses croyances
habituelles, notamment entre les éléments conscients et inconscients par l’usage de
mouvements idéomoteurs en contradiction avec les déclarations conscientes. Utilisation
particulièrement utile dans les cas de personnalité obsessive-compulsive qui peut être
considérée comme celle d’une personne chargée de contradictions entre sa conscience et son
inconscient.
Enfin, la ratification sert à confirmer et renforcer la croyance du patient qu’un phénomène
hypnotique est en train de se produire. Toute utilisation des réactions du sujet le conduisent
à une transe plus profonde.

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 3- La recherche inconsciente :
La résistance est souvent liée au fait que le patient est bloqué sur des modèles d’association
et d’expérience qui interfèrent avec de nouveaux apprentissages. Dans l’approche
ericksonienne c’est une forme simple d’entêtement dans l’erreur. Pour déplacer ou décharger
les résistance, Erickson a développé de nombreuses approches humoristiques, adroites et
superficielles, telles que le défi, le jeu et le déplacement du doute.
Erickson a basé son travail de pionnier sur le concept d’inconscient et la nécessité d’un travail
sur le conscient et l’inconscient pour un travail hypnotique réussi. Il croit que les analogies
sont un moyen pour faire simultanément appel au conscient et à l’inconscient, et en utilise un
large répertoire tiré de la vie quotidienne.
Erickson a un penchant pour la communication à plusieurs niveaux : analogies, calembours,
métaphores, plaisanteries, allusions, langage familier et autres jeux avec les mots permettent
de faire appel au conscient et à briser certains de ses cadres limitants.
Notamment, la technique de saupoudrage d’Erickson utilise le sujet de l’intérêt du patient
comme contexte général, alors que des suggestions sont distillées à intervalles réguliers et
délivrent leurs effets à un niveau inconscient.
L’implication psychologique incite les propres associations et processus mentaux du sujet à
entrer automatiquement en action pour traiter son problème particulier.
Afin de suivre les réponses aux suggestions et savoir à chaque instant où en est le patient, les
signaux idéomoteurs sont particulièrement intéressants dans le travail sur la transe en tant
que système de communication compatible avec les aspects autonomes de celle-ci.
Les questions dans l’approche ericksonienne permettent de focaliser, suggérer et renforcer.
Elles ont également des propriétés fort motivantes.
Les questions composées sont un type particulier de questions à plusieurs niveaux, qui par
leur complexité, le sujet trouve des difficultés à y répondre et finit par s’y conformer
simplement. Leur but est la confusion.
Les questions peuvent aussi induire indirectement la transe en focalisant l’attention du sujet
sur un aspect de l’expérience de transe, plutôt que sur la survenue même de la transe. Elles
présentent d’autant plus l’avantage de contenir un filet de sécurité car toute réponse est
acceptable pour le conscient.
L’approche par question permet également un développement fragmentaire de la transe.
Elle permet au patient d’entrer progressivement en transe, et au thérapeute d’évaluer le
processus à tout moment.
Les suggestions à réponse ouverte consiste à laisser l’inconscient du patient choisir lui-même
l’approche la plus appropriée à ce moment-là, en lui offrant plusieurs possibilités de réponse.
Une autre version légèrement différente consiste à couvrir toutes les possibilités d’une classe
de réponse, de manière à transformer n’importe quelle réponse en expérience couronnée de
succès.
la suggestion composée utilise le paradigme de la séquence d’acceptation en liant une
première suggestion simple basée sur lien commun, suivie de la suggestion à proprement
parler. Le lien entre les deux séquences est simplement « et » renforcé par un silence.

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Les affirmations composées sont basées sur l’utilisation d’un choc activant un haut niveau
d’activité mentale suivi du moment créatif qui en résulte.
La suggestion conditionnelle est une autre forme de suggestion composée, elle utilise une
réponse hypnotique ou un comportement déjà sur le point de se mettre en place pour
conditionner une suggestion souhaitée. Ces suggestions peuvent être utilisées dans des
réseaux de directives se renforçant mutuellement. L’élan créé par l’accomplissement d’une
tâche facile va généralement aider à effectuer une tâche plus difficile et ainsi de suite, d’où
l’efficacité des tâches multiples et les suggestions en série.
Une autre approche consiste à utiliser les signaux contextuels en faignant des erreurs de
prononciations que le sujet corrige sur le plan conscient, ou en les insérant de manière
imperceptible, mais que l’inconscient garde et utilise pour créer des associations
inconscientes. Cette méthode garde le rapport avec le patient, tout en facilitant le
développement d’une séquence d’acceptation des suggestions indirectes et en empêchant les
structures associatives habituelles du patient d’interférer avec elles.
La directive implicite est une suggestion indirecte courante généralement composée de trois
parties : une introduction temporelle, une suggestion supposée et une réponse
comportementale signalant que la suggestion implicite a été mise en œuvre. Et ce signal est
suffisamment clair pour que le praticien et le conscient du sujet puissent le reconnaitre.
À ses approches, s’ajoutent les processus autonomes, sensoriels et perceptuels, les processus
freudiens primaires, les mécanismes de défense de la personnalité et l’effet de Ziegarnik,
entre autres.

4- La réponse hypnotique
Il s’agit de l‘avènement de nouvelles informations ou réponses comportementales vécues
comme hypnotiques ou comme apparaissant entièrement d’elles-mêmes.
La neutralisation des cadres habituels et limités du conscient favorise de nouvelles possibilités
de créativité, d’apprentissage et de guérison. L’esprit est un réservoir incroyablement vaste
dont peu de gens réalisent le potentiel et la transe est une période de liberté pour découvrir
explorer et réaliser ces potentiels.
Ainsi, après deux ans où l’apprentie, sujet de Erickson dans les inductions rapportées dans ce
livre, a continué à se former et à pratiquer l’hypnose par ailleurs, elle a fait avec Erickson une
dernière séance où elle a pu expérimenter l’hypermnésie, l’amnésie, la régression dissociative
en deux étapes et se rendre compte par la suite, en relisant les transcriptions des précédentes
séances, de tous les apprentissages transmis par Erickson et qui ont en toute évidence
interféré avec ses propres processus créatifs pour générer de nouveaux schémas de pensée
et de comportement qui ont été à l’origine de ses approches qu’elle pensait « originales ».

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Conclusion
Le Traité Pratique de l’Hypnose regroupe des idées majeures derrière la pratique de l’hypnose
ericksonienne, qu’il possible de résumer comme suit.
La transe thérapeutique est un état intérieur dirigé, basé sur une motivation strictement
personnelle. C’est un processus d’apprentissage actif inconscient, qui intervient comme un
état altéré de fonctionnement où le sujet peut abandonner certaines limitations apprises et
cadres habituels de ses attitudes conscientes caractéristiques, et qui reste une expérience
tout à fait subjective.
L’objectif de la transe est d’abord réduire la portée de l’attention de façon à la focaliser sur
les réalités intérieures en utilisant des approches générales ou particulières qu’il est possible
de combiner au cours de la même séance. Ensuite, la transe vise à neutraliser les cadres de
références habituels, et enfin à manifester des signaux extérieurs de comportements et
ressentis nouveaux ou différents en dehors du contrôle du sujet.
Dans leur variété et leur complexité, les suggestions hypnotiques visent à contourner le
système de croyances limité et limitant de la conscience ordinaire du patient. Elles peuvent
être rassemblées sous deux grandes catégories : les suggestions pour faciliter une séquence
d’acceptation et les suggestions qui utilisent les processus associatifs et les capacités mentales
du patient.
La transe peut être assimilée à une période d’exploration et d’apprentissage libre des
limitations issues de l’histoire personnelle du sujet.
L’hypnose comme la natation, ne peut être apprise seulement en lisant des concepts
théoriques, mais nécessite s’exercer, et cet ouvrage est riche en exercices pratique.
S’il regroupe une fascinante quantité d’approches uniques d’induction et d’entraînement à la
transe hypnotique, il se veut non exhaustif et laisse à la libre capacité de l’hypnothérapeute
d’utiliser avec finesse son observation et sa créativité pour mettre à la portée de tous les
moyens de libérer et de faciliter le développement de chacun.

Mon appréciation de ce livre

Mon choix s’est porté sur ce livre pour mon envie de découvrir en direct le travail du Dr.
Erickson. Et effectivement, sa lecture est très enrichissante. Il s’agit d’un recueil d’inductions
hypnotiques effectuées et commentées par lui, en vue de transmettre l’apprentissage au Dr.
S, sujet de ces séances et au Dr. Rossi, observateur. Autant dire que je l’ai feuilleté tel un
trésor.
Cependant, une seule lecture est loin d’être suffisante pour s’imprégner de toute sa richesse.
Il invite à plusieurs relectures, à expérimenter à travers les exercices proposés, à découvrir
d’autres ouvrages, et surtout à visualiser les prises vidéos enregistrées de séances réalisées
par Erickson, pour aller au-delà des mots et des commentaires, et permettre aux
apprentissages d’intégrer l’inconscient.
C’est une belle invitation à embrasser le statut de novice et le plaisir qui l’accompagne de
découvrir l’œuvre de Milton Erickson et ce ceux qui ont enrichi l’hypnose après lui.

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