 Compte rendu sur l'origine de la nuit

noire.
Le questionnement sur l'origine de la nuit noire remonte à près de quatre siècles. L'apparent paradoxe
réside dans le fait que, si l'univers est infini et uniformément étoilé, la lumière totale dans le ciel
devrait être infinie, rendant ainsi le jour permanent. Johannes Kepler a été le premier à identifier ce
paradoxe, suivi par d'autres astronomes notables tels que Halley et Jean-Philippe Lois de Choseau.
Les calculs de Halley ont montré que si l'univers est infini, la lumière contenue dans le ciel devrait
également être infinie. Cependant, en 1743, Choseau a introduit l'idée d'un milieu opaque dans
l'univers, absorbant la lumière des étoiles les plus lointaines, expliquant ainsi la nuit noire.
Heinrich Holbergs a souligné que, peu importe si l'univers est fini ou infini, notre vue est limitée par la
présence d'étoiles qui créent un rempart, contribuant à la luminosité que nous percevons. La nuit est
noire, car notre vision est bornée.
La poésie a également apporté une réponse en 1848 par Edgar Allan Poe. Il suggéra que la lumière des
étoiles les plus lointaines n'atteint pas la Terre en raison de la finitude de la vitesse de la lumière. Cette
idée fut corroborée par le physicien Lord Kelvin.
Au XXe siècle, la théorie de la relativité générale d'Einstein et la découverte de l'expansion de
l'univers ont résolu le paradoxe. Trois éléments clés expliquent la nuit noire : la finitude de la lumière,
la finitude des étoiles et l'expansion de l'univers
Cependant, en 1964, le rayonnement fossile, également appelé fond diffus cosmologique, a été
découvert. Cette lumière résiduelle résulte de la libération de la lumière emprisonnée par la matière
dans les premières années de l'univers. Bien que nos yeux ne la perçoivent pas, elle contribue à la
luminosité du ciel nocturne.
En conclusion, bien que la nuit apparaisse noire à nos yeux, elle est en réalité teintée de ce
rayonnement fossile. Nos yeux dénigrent la nuit en ne percevant pas cette lumière résiduelle, mais
pour les astronomes, elle conserve son éclat. Ainsi, la nuit n'est nuit que pour nous, comme l'exprimait
René Barjavel.

Écrit par:Adam echchardaki

Zakariae ghanie