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HEIDEGGER, LE QUADRIPARTI
La nuit du quatuor
1
à Christiane
Fassnacht
2
La nuit du quatuor
3
Et le nomade se lève devant sa tente, le soleil est au zénith
et tout autour dorment les déserts et derrière eux les pays
et les peuples. Et au dessus du désert plane la Fata
Morgana, tout d’abord entièrement blême et comme
effacée, puis riche en couleurs et aux contours définis, telle
la véritable vie, la vie concrète. Et de nouveau tombe la
cendre sur la splendeur, mais l’image est comme gravée
dans l’œil du nomade, et lorsqu’il se lève avec ses
troupeaux pour de nouveau errer dans le désert, seul, loin
des hommes, alors dans l’image sombre de son esprit se
développe une obscure méditation, et dans l’eau noire de
cette méditation se reflète le ciel nocturne de l’énigmatique
avenir, parsemé de ses grandes et silencieuses étoiles.
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Avant propos sur la notion de « geviert »
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d’art s’ouvre à un monde entre le ciel et la terre dans un
face à face entre les hommes et les dieux.
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LA NUIT
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La nuit tombe. En réalité elle se lève, car lorsque la courbe du
soleil franchit la crête de la falaise, c’est bien l’ombre de la
nuit qui monte le long de votre corps jusqu’à vous engloutir
dans la pénombre alors que l’une après l’autre sous les
doigts d’Arturo Benedetto Michelangeli frappent à nos oreilles
les notes de la Chaconne de Bach.
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La Nuit est là dans toute sa puissance, dans toute son
étendue, alors que s’organise sur la terre et dans le ciel la
vie des « nocturnes ».
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stimulations qui transforme les sujets épars en supports
d’effets spéciaux, selon le mécanisme propre au
comportement animal, celui du stimulus-réponse.
Le monde.
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dieux. C’est dans la Nuit que peut se déployer cette unité
des quatre, dans la Nuit, celle que connaissent les
nomades, et non celle des citadins qui vivent des nuits
polluées par le bruit des villes, et la permanence des
éclairages artificiels, dans nos rues, le long de nos
autoroutes, de nos périphériques.
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paroles que reprend le poète Lorand Gaspar,
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L’Athéna pensive est représentée sur un bas relief de marbre
d’une cinquantaine de centimètre de haut que l’on pouvait
voir jadis dans le petit musée de l’Acropole. Il représente
Athéna en hoplite avec son casque, son égide. La tête
penchée, pensive et semble-t-il l’esprit ailleurs, elle s’appuie
sur le bout de sa lance qui vient buter contre une borne. Il y a
là une représentation imagée et précise de la pensée
méditante. Méditer consiste à penser les limites, ne pas
dépasser les bornes, car au delà commence
« l’hubris », la démesure, la folie. « L’infini n’est pas au
commandement » affirmait Aristote. Il l’est devenu et nous
sommes aux ordres.
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Le cosmos
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Mais dans ce qui nous apparaît au plus proche, dans la
beauté du monde, est aussi ce qui nous échappe et se met
à distance dans un quelque part qui nous échappe, s’éloigne
de nous et s’enveloppe de mystère. « La nature aime à se
cacher » aimait à dire Héraclite qui voyait dans la nature dans
la « phusis » cette puissance qui est de naître, croître et
mourir, puis à nouveau renaître selon le cycle qui est
l’anneau du destin.
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passant par les quartiers indemnes où j’avais été à l’école
quand j’étais petite fille. La croix gammée régnait déjà sur
les bâtiments. En arrivant sur les quais, je découvris d’abord
devant moi, le Fleuve, et les coteaux familiers où mon
enfance avait cueilli la groseille. Puis je me retournai, et d’un
seul coup j’ai vu la ville incendiée. J’ai titubé entre les deux
visions. Le Ciel était là, le Soleil, un art à l’odeur de bataille,
une ville croulante et fumante. Le Fleuve coulait toujours si
semblable à lui même et portait toujours le même nom »
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LA NUIT D’AVANT LA NUIT
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Le Dao
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« A l’origine le dao prit son essor dans le sans-avant. Tout
était obscur, trouble, immense, confus. Il n’y avait rien sur
quoi reposer. Du vide naquit la spontanéité et ainsi le pouvoir
de mutation fut activé. Avant même que le souffle primordial
ne s’actualise, naquit celui qu’on appelle l’Ancien de la Voie
et de la Vertu, le vénérable du « dao »…
Puis de la profondeur des ténèbres naquit une béance
abyssale, celle-ci engendra le grand rien qui en se
transformant produisit le souffle « qi » insondable, le souffle
« qi » primordial et le souffle initiateur « qi ». Ces trois
souffles en se mêlant confusément les uns aux autres
donnèrent naissance à la fille de Jade et l’Insondable
Mystère. Suite à cela les souffles chaotiques se coagulèrent
et engendrèrent un enfant qui sortit de l’aisselle gauche de la
Fille de Jade. On lui donna le nom de Lao Tseu, le Vieil
Enfant. »
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« La voie qui est voie n’est pas la voie.
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la terre. C'est le complément du créateur, son complément
et non son opposé, car il ne le combat pas mais le complète.
C'est la nature en face de l'esprit, la terre en face du ciel, le
spatial en face du temporel, le féminin en face du masculin.
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Le souffle « qi »
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répondent. Petite harmonie quand souffle la brise, grandes
orgues quand se déchaîne la tempête. Mais sitôt que les
rafales cessent, alors les cavités se vident. As-tu surpris
parfois comme toute la nature tremble et frémit ?
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le silence
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« Je n’ai jamais écouté aucun son sans l’aimer: le seul
problème avec les sons c’est la musique ».
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La Nuit d’avant la nuit
Trois flûtes ont en fait été mises à jour par les chercheurs.
La seconde est en ivoire de mammouth et la dernière en os
de cygne.
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Une flute de même type a été trouvée à Lascaux.
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A plus de 900m de l’entrée, on a découvert des empreintes
de pas humains sur le sol. Leur taille montre que des
enfants des adolescents ont pénétré en bande dans la
grotte.
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La nuit de Dionysos
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donner l’ivresse divine. Regroupant essentiellement des
femmes, elles symbolisent le plus grand don de Dionysos :
l’émancipation des femmes et le sentiment de liberté totale.
La danse des Ménades s’accompagne de musiques
barbares, au son des flutes, des cymbales, des tambours.
Dans ces cérémonies rituelles, la musique joue un rôle
fondamental puisqu’elle permet la réunification de ce que le
rite a séparé. Vin, musique et danse «conduisent à
« l’exstasis » à une projection hors de soi. Lors de ces rituels
à l’équinoxe d’été les Ménades réalisaient le rite suprême :
l’assimilation au dieu qui conduit au meurtre rituel du
taureau déchiré à mains nue et dont on consomme la chair
crue et qui assure la résurrection de l’initiée
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le même masques, à la fois identiques et différents. Le
masque comme le dit Jean-Pierre Vernant dissimule le
masquant au sens propre tout en préparant à travers sa
méconnaissance et son secret, son triomphe et sa révélation
authentiques.
Fastnacht
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Aujourd’hui ces carnavals ne subsistent plus guère que dans
des versions organisées pour des touristes en mal de
spectacle. Néanmoins le carnaval de Bâle a gardé une
authenticité et un côté dionysiaque bien que discipliné par
une morale réformiste. L’ivresse oui, mais pas l’orgie et cela
depuis le 15ème siècle. Pendant les «drey scheenschte Dääg»
(littéralement, les trois plus beaux jours), Bâle est
véritablement sens dessus dessous. Le lundi lors du fameux
«Morgestraich» qui suit le mercredi des Cendres, à 4 heures
précises, la ville dans sa totalité est plongée dans une nuit
complète. Des lampions des lanternes s’allument des
groupes se forment. Des milliers de joueurs de fifres et de
tambours déguisés et masqués forment des groupes
compacts qui défilent comme à la parade, chacun jouant
« un sujet » fifres et tambours mêlés, qu’il auront préparé
durant toute une année. De temps à autres ils s’arrêtent et
s’engouffrent dans une taverne pour boire force bière et
finissent au matin complètement enivrés. La fête continue
ainsi pendant trois jours jusqu’à «Endstraich», le jeudi matin
à 4h.
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Apollon et Dionysos
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d'individuation qui conforte chacun dans la certitude de soi,
capable d’apprécier de contempler ce qui fait la beauté
d’une œuvre.
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sentiment d'unité embrassant la nécessité de la création et
celle de la destruction.
Nietzsche
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LE CHAWAN NOIR
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Le chawan noir
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servant à transvaser l'eau chaude de la bouilloire vers le
bol.
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Le chawan noir comme chose.
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préparation qui suivra. Lorsque les opérations de nettoyage
et de préparation des ustensiles est terminée, l’hôte place
une quantité de thé vert en poudre dans le bol selon qu'il
prépare un thé léger ou épais et ajoute la quantité appropriée
d’eau chaude, puis mélange le thé à celle-ci.
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rivière Kamo-Gavo qui réduit en poudre donneront la
couleur noire caractérique des Kuroraku. Il a été ensuite cuit
au bois dans un four « anagama » jusqu’à une température
de 1000, 1250 °.Alors qu’il est en feu il est plongé
brutalement dans l’eau. S’il résiste à cette épreuve, car très
souvent il se brise, il devient ce « contenant » qu’est un
koraku chawan noir.
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Mais dans la réalité du bol, ce vide est un plein, ce vide fait
la place pour un plein, cela la simple expérience peut nous
l’apprendre.
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d’une communauté qui se réunit pour en commun décider
d’un destin commun.
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En lui chante le quatuor, l’unisson qui rassemble les quatre
dans la simplicité.
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LE MONDE DU QUATUOR
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Le quatuor à cordes et Heidegger.
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La fugue suit un principe d’imitation, chaque voix reproduisant
un motif original qui donne à l’auditeur l’impression que
chaque voix fuit en poursuivant une autre voix. La fugue a
ainsi une pratique spécifique du contrepoint « point contre
point ». Les notes à plusieurs voix cherchent ainsi la
conciliation des contraires. La répétition d’un même thème
par des vois plurielles en même temps que sa désertion par
chacune d’elle, poursuit un thème qui n’en finit pas d’en finir,
dans une perpétuelle fuite en avant.
Gérard Guest
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Le quatuor à cordes comme « geviert »
« Thing »
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est bien éloignée de celle de l’orchestre dans lequel chaque
musicien est anonyme et solitaire dans sa formation
suivant sa partition et marchant à l’œil et la baguette d’un
chef tout puissant qui impose à l’ensemble son
interprétation et sa volonté sans aucune discussion
possible.. La tyrannie d’un Toscanini, ses fureurs, ses
répétitions tempêtueuses sont bien connues.
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et de préparation. Il faut non seulement s’accorder sur la
manière de jouer ensemble, non seulement s’interroger sur
interprétation de l’œuvre, mais il faut parvenir à l’unisson des
divers musiciens.
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Les quatre
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chanterelle. Ils sont aussi excellents pour les chants d’un
caractère religieux »
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FASSEN
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Le contenant « fassen »
Le versement
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instrument tend plus ou moins les cordes, vérifie la justesse
des sons de son instrument. Cette musique
« cacophonique » précède un long silence. Ce même silence
s’empare des auditeurs. Un silence comme un suspens, celui
qui précède l’attaque, le premier coup d’archet, qui comme «
l’unique trait de pinceau » sépare le ciel de la terre, et
organise l’unité des quatre, mais aussi l’unisson de ceux qui
rassemblés ne font plus qu’un avec la quatuor, dont il peut
voir et suivre l’ extrême concentration de chacun des
instrumentistes, appliqué à tirer le meilleur de son
instrument qui vibre sous ses doigts et son archet, mais aussi
tout de travail de mise en miroir par lequel chacun se place
sous le regard des trois autres. Personne ici ne dirige, mais
un regard suffit, un signe à peine perceptible déclenche un
changement de rythme, un nouveau mouvement.
L’offrande
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instruments de bois instruments d’une extrême fragilité, leur
vernis à la composition souvent tenue secrète, dans leurs
cordes en boyaux, et dans le savoir des instrumentistes qui
a demande des années de travail et d’exercice pour arriver
à cette excellence.
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LA NUIT QUI VIENT
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Heidegger, lorsqu’il conçoit la place de l’homme ou du
dasein dans le monde, dans le cadre du quatuor, celle-ci
est celle d’un mortel. L’homme vivant perpétuellement en
avant de lui même, ne peut vivre que dans l’anticipation de
la mort. C’est cette anticipation qui le soustrait de la voie
commune selon laquelle il est préférable de ne pas y panser,
et lui donne d’assumer de lui-même son être le plus propre.
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œuvre, une trace de ce qui a été et assurer ce que Platon
nomme la repousse de l’être.
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mort », « un être qui se doit à la mort » expression dont
Derrida a eu la révélation dans le cimetière du Céramique à
Athènes.
Georges Bataille
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La nuit qui vient, l’art comme inachèvement,
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Un an avant sa mort, Richard Strauss âgé de 85 ans écrit
« In Abenrot » son dernier lieder, qui dit combien la mort peut
être belle, avec cette douceur que seule peut donner une
délivrance, une fin heureuse et mélancolique.
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Paul Celan a écrit ce poème prémonitoire quelques mois
avant sa mort par suicide, en se jetant dans la Seine du
haut du pont Mirabeau le 20 Avril 1970.
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La nuit qui vient: Beethoven
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Lumières. La fin de l’histoire comme règne de l’Idée, comme
Savoir Absolu, comme humanité réconciliée avec elle-même,
c’est cela que chante le poème de Schiller et l’ode à la joie,
La victoire définitive du Jour sur la Nuit.
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est ponctuée par quelques emballements de l’orchestre, et
manifestement nous invite à ne pas nous laisser au rêve mais
bien de passer à la réalité. Les Lumières ne sont pas une
simple utopie, elles appellent l’humanité au progrès.
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tueuses dimensions du monument qu’il venait d’élever, il dut
se dire : “Vienne la mort maintenant, ma tâche est
accomplie.” »
« Es muss sein »
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silence à l’instant où elle est abandonné et révèle ce qui
s’éprouve du vide »
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« Es muss sein », le dernier mouvement du 16eme et
dernier quatuor de Beethoven.
.
Cette interrogation et une réponse qui fait allusion à un
l’épisode d’un mauvais payeur qui lui posait la question s’il
devait lui payer son travail. A ce sujet Beethoven avait écrit
un bref canon sur ce sujet « Es muss sein » à coloration
humoristique ». Au sujet de cette adresse Beethoven avait
écrit à son éditeur « Vous voyez quel homme je suis, non
seulement que ce quatuor était difficile à écrire parce que je
pensais à quelque chose de plus grand, mais parce que je
vous l’avais promis et j’avais besoin d’argent; et que cela a
été difficile, vous pouvez en déduire « ça doit être, « ça doit
être le dernier mouvement, car j’ai besoin d’argent.
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existentielle. Nous nous « devons à la mort » comme le dira
plus tard Jacques Derrida, ce qui pourrait être une bonne
traduction de « es muss sein ». Ananké disaient les grecs,
pour expliciter la Nécessité, qui est le figure du destin, mais
aussi la nécessité de qui tient le Tout, tout ensemble.
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L’AUTRE NUIT
(Maurice Blanchot)
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L'oeuvre attire celui qui s'y consacre vers le point où elle est
à l'épreuve de l'impossibilité. Expérience qui est proprement
nocturne qui est celle même de le nuit.
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pas la confusion où le sens s'égare, qui ne trompe pas,
mais dont on ne peut se désabuser. Dans la nuit, on trouve la
mort, on atteint l 'oubli. Mais cette autre nuit est la mort qu'on
ne trouve pas, est l'oubli qui s'oublie, qui est, au sein de
l'oubli, le souvenir sans repos.
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L’opus 110, l’adieu à la sonate, le chant de l’au de là de
la nuit.
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commente, et qu’il n’est possible de résumer qu’à grands
traits.
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monie des sphères nous guide et nous éclaire tel une étoile,
nous comprenons que Beethoven, dont l'oreille ne percevait
plus aucun son terrestre, a été élu pour nous “faire entendre
l'inouï”.
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Deux interprétations de l’Arietta de l’opus 110,
l’une par Arthuro Benedetti
l’autre par Glenn Could.
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C’est cette opposition que nous retrouvons entre nos deux
interprètes, Arturo Benedetti Michelangeli et Glenn Gould, ont
des rôles qui paraissent s’inverser. L’homme du sud joue sa
partition dans la plus froide harmonie possible, alors que
l’homme de « l’Idée du Nord » qui rêvait de nuits boréales fait
chanter son piano tout en chantant lui-même, jusqu’au délire
dionysiaque.
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Arturo Benedetti Michelangeli, assis droit sur son tabouret,
presque rigide, le domine. Le corps restera presque
immobile en dehors d’un doigté d’un grand raffinement et
d’un mouvement des mains parfaitement maîtrisé. Les
notes claires justement posées se détachent les unes des
autres tout en s’enchaînant selon un flux continu et
parfaitement dominé que rien ne saurait interrompre.
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Glenn Gould.
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L’arietta de l’opus 111 de Beethoven par Glenn Gould
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Glenn Gould fait de la musique sa propre chair. Il est la
partition, il est lui même le piano dont il joue, il n’est plus
l’interprète d’une partition dont il devrait rendre le plus
fidèlement possible le contenu. En jouant il recrée la
partition, n’hésite pas à modifier les tempo, le rythme des
notes, à ne pas respecter pas les annotations de l’auteur, le
« poco ritenende » du premier mouvement est par exemple
joué avec une rapidité étonnante et iconoclaste.
C’est avec une grande douceur qu’il nous fait entendre les
premières notes remplies de nostalgie « bleu-du ciel » ou
« mal-d’amour » ou « adieu-cher » ou « temps-jadis » ou
« pré fleuri », dans un sublime ’adagio molto simplice e
cantabile.
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Mais le retour dans le grave en la mineur nous ramène les
pieds sur terre dans un paysage désolé et glacial.
Holderlin
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NACHTS
« Paul Celan »
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Nachts, wenn das Pendel der Liebe schwingt
zwischen Immer und Nie,
stösst dein Wort zu den Monden des Herzens
und dein gewitterhaft blaues
Aug reicht der Erde den Himmel.
88
LA NUIT, quand le pendule de l'amour balance
entre Toujours et Jamais,
ta parole vient rejoindre les lunes du cœur
et ton œil bleu,
d'orage tend le ciel à la terre.
89
BIBLIOGRAPHIE
90
Adorno : « The Beethoven’s philosophy »
Héraclite : « Fragments »
Homère : « L’ Illiade »
91
La Boétie : « De la Servitude Volontaire »
Platon : « La République »
« Le banquet »
Zou : « Li King »
92
TABLE DES MATIÈRES
93
LA NUIT DU QUATUOR
avant-propos.......................................... 11
1
le cosmos .............................................. 16
le dao.....................................................20
le souffle « Qi »…................................. 24
le silence................................................ 26
fastnacht… ............................................. 33
Apollon et Dionysos................................ 36
LE CHAWAN NOIR
LE MONDE DU QUATUOR
94
les quatre.............................................. 54
FASSEN
le versement… ......................................57
l’offrande................................................ 58
95
Bibliographie.........................................90
96
Ouvrage écrit durant
l’été 2019
Références musicales/
97