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Droits LGBT à
Madagascar

Cet article est une ébauche concernant l’homosexualité,


la bisexualité ou la transidentité, Madagascar et le droit.

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:
Droits LGBT à Madagascar
Dépénalisation de l'homosexualité Oui
Sanction Non
Identité de genre Non
Protection contre les discriminations Non
Mariage Non
Partenariat Non
Adoption Non
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Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles,transgenres, queer


(LGBTQ+) à Madagascar font face à des situations que ne connaissent
pas les citoyens non-LGBT.
:
État des législations nationales concernant l’homosexualité dans le monde :
Homosexualité légale
Mariage reconnu
Autre type d’engagement reconnu
Mariage à l’étranger reconnu
Reconnaissance limitée du mariage homosexuel
Droits de la résidence
Pas de reconnaissance des couples homosexuels
Homosexualité illégale ou réprimée
Lois restreignant la liberté d’expression et d’association
Peine théorique non appliquée en pratique
Peine d’emprisonnement
Peine de mort non poursuivis
Peine de mort

Lois concernant les relations sexuelles entre


personnes de même sexe

Les relations sexuelles homosexuelles entre les personnes d'au moins


21 ans sont légales à Madagascar. Le Code pénal prévoit une peine
d'emprisonnement de deux à cinq ans et une amende de 2 à 10 millions
d'Ariary (900 à 4 500 $ US) pour les actes « indécents ou contre nature
avec un individu du même sexe de moins de 21 ans »[1].

Reconnaissance des couples homosexuels


:
Madagascar ne reconnaît ni le mariage homosexuel ni les unions civiles
entre personnes de même sexe[2].

Adoption par les couples homosexuels

Seuls les couples mariés hétérosexuels disposent du droit d'adoption à


Madagascar[3].

Conditions de vie des homosexuels

En 2011, le rapport sur les droits de l'homme du département d'État


américain a révélé qu'« il sévit une discrimination sociétale générale à
l'encontre de la communauté LGBT » et que « l'orientation sexuelle et
l'identité de genre n'étaient pas largement discutées dans le pays, les
attitudes du public allant de l'acceptation tacites au rejet violent, en
particulier des travailleurs du sexe transgenres ». Le rapport a
également révélé que « les travailleurs du sexe LGBT étaient
fréquemment la cible d'agressions, notamment de violences verbales,
de jets de pierres et même de meurtre »[1].

En décembre 2019 est votée une loi punissant les violences basées sur
le genre. Elle passe de justesse, certains députés l'accusant de
promouvoir l'homosexualité, bien que le terme ne figure pas dans le
texte de loi. La sociologue et ancienne présidente du Conseil national
des femmes de Madagascar Noro Ravaozanany note que « la société
malgache n’est pas prête à bouger sur les droits des homosexuels.
L’égalité hommes-femmes est déjà une gageure en 2020, même dans
les milieux intellectuels »[4].

Le même mois, le chanteur D-Lain, homosexuel, sort un clip où il


apparaît dans une église avec Zatia Rocher, la première Malgache
ouvertement transgenre, déclenchant une vague d'homophobie sur les
réseaux sociaux[4].

En 2020, une femme de 33 ans est arrêtée pour détournement de


:
mineur à l'égard d'une femme de 19 ans, sa mère ayant porté plainte. En
effet, une loi punit d'emprisonnement « quiconque aura commis un acte
impudique ou contre-nature avec un individu de son sexe, mineur de
moins de 21 ans ». La mère voulait se venger de la décision de sa fille
de porter plainte contre son père, qui l'avait violée. Une campagne de
soutien au couple s'organise sur les réseaux sociaux, tandis que Noro
Ravaozanany déclare qu'il est « scandaleux que la mère n’ait pas
défendu sa fille contre cet inceste. [...] C’est une vengeance de la part
de la mère et une façon de couvrir l’accusation d’inceste et de viol ».
Sur Internet, les soutiens du couple sont victimes d'insultes et de
menaces de mort ; des religieux, les accusant de faire la « promotion de
l’homosexualité », proposent par ailleurs une thérapie de conversion
pour la jeune femme. Si l'homosexualité n'est pas illégale à Madagascar,
elle est cependant fermement condamnée par la société[4].

Début juillet 2021, le gouvernement malgache annule une soirée LGBT


qui se tenait dans un bar d'Antananarivo, au motif d'« incitation à la
débauche ». Elle était organisée depuis trois ans de façon annuelle pour
mettre en avant la communauté LGBT de l'île. La directrice de
l'établissement conteste cette décision, entraînant une menace de
fermeture du bar[5].

Références

1. 2011 Country Reports on Human Rights Practices: Madagascar,


Bureau of Democracy, Human Rights and Labor, U.S. Department
of State, page 26 (https://2009-2017.state.gov/documents/organiz
ation/186425.pdf) [archive]

2. (en) Olaronke Alo, « Homosexuality decriminalization and LGBT


Rights in Africa - See di African nations wey get legalization
testament alias accept homosexual practices as nature of sexual
orientation but not immorality » (https://www.bbc.com/pidgin/tori-
53231922) [archive], sur BBC, 1er juillet 2020 (consulté le
1er juillet 2020)

3. (en) Bureau of Consular Affairs, U.S. Department of State,


:
3. (en) Bureau of Consular Affairs, U.S. Department of State,
« Intercountry Adoption: Madagascar » (https://web.archive.org/w
eb/20140531132906/http://adoption.state.gov/country_informatio
n/country_specific_info.php?country-select=madagascar) ,
janvier 2011 (consulté le 1er juillet 2021)

4. Laure Verneau, « À Madagascar, l’emprisonnement d’une


lesbienne rappelle la dure situation des minorités sexuelles » (http
s://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/13/a-madagascar-l-e
mprisonnement-d-une-lesbienne-rappelle-la-dure-situation-des-
minorites-sexuelles_6032998_3212.html) [archive], sur Le
Monde, 25 septembre 2011 (consulté le 13 mars 2020).

5. Meghann Rakotomalala, « Madagascar : une soirée LGBT annulée


par le gouvernement pour "incitation à la débauche" » (https://ww
w.cnews.fr/monde/2021-07-04/madagascar-une-soiree-lgbt-annu
lee-par-le-gouvernement-pour-incitation-la-
debauche) [archive], sur CNews, 4 juillet 2021 (consulté le
7 juillet 2021).

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Dernière modification il y a 3 mois par Kuremu Sakura
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