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SOMMAI
Introduction : ………………………………………………………………………………………1
Conclusion……………………………………………………………………………………………
Références…………………………………………………………………………………………..
Introduction:
la quasi-totalité des travaux des exploitations agricoles est désormais assurée par
l’intermédiaire des machines. Cette mécanisation des tâches a permis non
seulement d’augmenter la productivité du travail mais aussi de libérer les
agriculteurs des travaux pénibles ou dangereux, au prix de la consommation de
carburants fossiles. Avec la hausse du coût de l’énergie, l’optimisation, voire la
diminution de ce poste, est devenu une préoccupation réelle pour les agriculteurs
mais aussi la communauté des agroéquipements et la puissance publique.
Toutefois, atteindre cet objectif reste difficile, car pour être durable, la diminution
de consommation d’énergie doit tenir compte des objectifs de performances
technico-économiques et des objectifs personnels des agriculteurs.
Le champ des travaux à mener est vaste portant à la fois sur les équipements et
sur leurs utilisateurs. C’est pourquoi, afin de définir les axes de travail prioritaires,
les acteurs du Réseau Mixte Technologique Agroéquipements et Energie ont
souhaité se projeter dans l’avenir en conduisant une réflexion prospective sur les
agroéquipements.
Le groupe en charge de ces travaux a produit les 3 éléments principaux suivants :
- Une fiche résumant la problématique énergétique portée par le RMT.
- Des fiches de tendances sur différents matériels
- Une réflexion prospective sur les agroéquipements
Chaque élément est détachable du reste. Toutefois, le tout constitue un ensemble
d’informations cohérent qui pose les enjeux sur les agroéquipements et l’énergie,
pour les acteurs du Réseau Mixte Technologique.
Cet ensemble de documents et plus particulièrement les fiches matériels et
l’analyse prospective sont livrées ici dans une première version qui méritera
d’être amendée au fil du temps et au profit de tous.Au delà des membres du
Réseau Mixte Technologique, ces documents sont destinés à la communauté des
agroéquipements et aux acteurs du monde agricole dans leur ensemble
(utilisateurs de machines agricoles, formateurs, étudiants, conseillers, chercheurs,
décideurs,constructeurs, distributeurs, etc) concernés par la diminution durable
des consommations d’énergie liées aux machines mobiles sur l’exploitation
agricole.
Consommation et production d’énergie:
Répartition de la consommation énergétique par type d’énergie :
Production d’énergie
Biocarburants
Méthanisation
Charrue:
L’association dents et disques se généralise, aux dépends des outils animés. La
largeur des équipements augmente, afin de diminuer le nombre de passages.
Cette tendance à la diminution du nombre de passages peut aller jusqu’à
l’association de la préparation des sols et du semis voire du traitement au semis
qui favorise le développement des semoirs intégrés.
Charrue 2:
L’association du semis avec le travail du sol (voire le déchaumage ou la
fertilisation) se développe. Cette évolution est facilitée par la volonté d’économie
de temps de travail et d’énergie. De même, ces dernières années les semoirs
rapides (ces derniers associant également travail du sol et semis) et les semoirs à
la volée, beaucoup moins précis, se sont fortement développés principalement
pour les semis de couverts végétaux.
la pulvérisation:
Pour la pulvérisation en grandes cultures, la taille des matériels (cuves et largeurs)
et les vitesses de travail augmentent. Dans certaines régions, les pulvérisateurs
portés sont progressivement remplacés par des trainés ou des automoteurs. Le
repliage des rampes et la compacité des matériels sont étudiés pour faciliter les
phases de déplacements. En viticulture, cette tendance à l’accroissement des
tailles des matériels s’observe également pour les volumes de cuve mais
l’augmentation des largeurs de travail est limitée du fait de l’écartement des
vignes. La qualité de la pulvérisation semble globalement s’accroître avec
l’amélioration des réglages, de la régulation et la stabilité des rampes (et
l’apparition du face par face en viticulture). Toutefois, l’augmentation en taille des
équipements, de la vitesse de traitement et la baisse des volumes, posent la
question de la qualité du résultat global obtenu .
Ensileuse:
Comme pour d’autres matériels la taille des machines augmente (plus grosses
trémies, taille de la barre de coupe en augmentation, etc), entraînant également
l’augmentation de la taille des bennes pour des raisons de gestion de chantiers. La
vitesse de récolte des moissonneuses batteuses et ensileuses a augmenté
favorisant le développement de l’asservissement tracteur/ensileuse. Les
technologies de battage ont évolué pour rester dans un gabarit restreint
autorisant le transport (les technologies dites non conventionnelles se sont
développées). Les outils d’assistance à la récolte se sont développés (suivis de
flotte, réglages et guidage automatiques, suivi de la machine par la remorque,
suivi de la cartographie, etc).
Consommation d’eau :
L’agriculture absorbe annuellement près de 70% de l’ensemble des volumes d’eau
consommés au niveau national, alors que des systèmes d’irrigation alternatifs
permettraient d’en faire d’importantes économies, a indiqué le Directeur de
l’alimentation en eau potable auprès du ministère des Ressource en eau, Omar
Bougueroua, dans un entretien accordé à l’APS.
Selon le même responsable, la consommation en eau dans le secteur agricole est
d’environ 7 milliards de m3 en moyenne annuelle, sachant que la consommation
globale nationale (consommation de la population en eau potable, les besoins des
secteurs industriel et agricole) est de 10,6 milliards de m3/an.
«Si nous faisons des économies, ne serait-ce que de 10% du volume global
mobilisé pour l’agriculture, nous récupérerons 700 millions de m3, alors que des
économies de 20% permettraient de récupérer 1,4 milliard de m3, permettant
d’alimenter la moitié de la population algérienne», avance M. Bougueroua. En
terme de superficie plantée, ces volumes récupérables pourraient irriguer
300.000 ha de terres plantées supplémentaires, soit 30% de la surface totale
irriguée. Pour ce faire, le même responsable évoque le renforcement des
systèmes économisateurs d’eau tels le goutte-à-goutte et l’aspersion, et ce, en
parallèle à la modernisation de l’agriculture. «Ceci est un volet très important et
nous sommes en train de travailler avec le ministère de l’Agriculture et des
résultats existent déjà », selon lui. A ce propos, il a indiqué que la superficie
irriguée par les moyens économisateurs d’eau était à peine de 90.000 ha en 2000
pour passer actuellement à 600.000 ha. Mais ces 600.000 ha ne représentent que
50% de la superficie irriguée alors que les 50% restants utilisent encore les
systèmes traditionnels lesquels gaspillent d’énormes volumes d’eau, relève-t-il.
«Nous avons tracé des objectifs pour 2022-2025 qui devraient permettre de
généraliser les systèmes économiseurs d’eau, notamment en raison des périodes
de sécheresse que connait le pays, et des changements climatiques», fait-il valoir.
Par ailleurs, cette reconversion du caractère classique de l’irrigation vers un
système moderne moins « vorace » en eau passe également par la mobilisation
de l’eau non conventionnelle à travers le dessalement de l’eau de mer et la
réutilisation des eaux usées épurées. A travers le parc de station d’épuration que
le pays possède, 400 millions de m3/an d’eau sont produits à l’heure actuelle.
Une multiplication de ces stations permettrait d’atteindre, progressivement, les
600 millions m3/an et même un (1) milliard de m3/an.
Conclusion :
La transition énergétique dans l'agriculture est un défi
important, mais elle est nécessaire pour répondre aux enjeux
de l'augmentation du coût de l'énergie, de la réduction des
émissions de gaz à effet de serre et de la préservation de
l'environnement. Le développement de nouvelles
technologies et pratiques agricoles économes en énergie
permettra à l'agriculture de relever ce défi et de contribuer à
la transition énergétique globale.