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Royaume du Maroc

Ministère de la Solidarité, de la Femme,


de la Famille et du Développement Social
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Institut National de l’Action Sociale
- Tanger-

Avant projet de stage d’application

Violence fondée sur le genre

Préparé par : El Armani Zineb


Sous l’encadrement de : Touria Houssam
Référent terrain : Hakima Cherkani

Année universitaire 2016-2017


Introduction

Les étudiants de la troisième année de l’INAS sont conviés d’effectuer un stage


d’approfondissement dans une structure de leur choix, en lien direct avec leur spécialité qui a
pour objectif la conduite d’une action préparée et programmée. Ce stage de durée de deux
mois a consistéconsiste à mettre en place des outils et des techniques facilitant l’amalgame
des requis théoriques et pratiques.
Ce stage qui a eu lieu cette année du 04 avril au 09 juillet au sein de l’Union de l’action
féminine vise à approfondir la connaissance et la compréhension du contexte organisationnel
ou où s’opère l’intervention sociale, comprendre et analyser la situation sociale de la
population à laquelle sont destinées les actions de l’association, identifier et analyser la
thématique sociale à laquelle elle s’intéresse ainsi que les projets destinés à l’amélioration de
son champs d’intervention, évaluer la capacité des stagiaires à effectuer des interventions
ciblé relevant de leurs domaine de compétences professionnelles et améliorer la
communication professionnelles et orale propre aux démarches de l’intervention sociale.
Ce stage a étéest l’occasion d’acquérir un ensemble de compétences qui sont : savoir déceler
les attentes des bénéficiaires à partir de l’analyse de leurs récits, renforcer ma capacité
d’analyser le phénomène de la violence fondée sur le genre au niveau social, être apte à
exercer la fonction d’écoute, améliorer mes capacités communicationnelles, orales et écrites,
maitriser le travail en équipe ainsi qu’être apte à analyser le concept organisationnelle de
l’association.
Choisir et aborder le sujet de la violence fondée sur le genre ne vient pas du hasard, c’est
l’une des violations des droits de l’Homme les plus étendues.
La violence fondée sur le genre est un phénomène courant répandu dans notre pays, cela
malgré notre adhésion aux instruments légaux régionaux et internationaux pour le prévenir,
l’éliminer, le condamner et le combattre. Le Ce phénomène, malheureusement, gagne en
ampleur et en gravité.
La violence fondée sur le genre constitue une pierre d’ achoppement majeure au
développement des femmes et des filles ainsi qu’au bien être et au développement de leur
communauté et des sociétés dans leur ensemble.
Dans le développement de ce rapport, je m’attacherai à traiter la problématique de la violence
fondée sur le genre à travers une analyse conceptuelle et causale tout en mettant en évidence
l’état des lieux et les actions mises en place afin de comprendre et connaitre la violence
fondée sur le genre dans sa réalité. Puis, je vais consacreré tout un chapitre à la description et
l’analyse du milieu de stage, cela en mettant en évidence sa mission, ses objectifs, ses
services, sa structure, ses ressources, ses les difficultés et obstacles rencontrés ainsi que la
population cible. Quant au chapitre suivant, il est sera accordé au déroulement du stage et aux
activités auxquelles j’ai eu l’occasion de participer au sein de l’association chargée des
femmes victimes de violence.
La conclusion dressera un bilan des acquis professionnels par rapport aux objectifs que je me
suis fixées au départ, de même que l’analyse des difficultés rencontrées lors du stage.

Description et analyse des interventions


Le rôle de l’accompagnement est primordial pour les travailleurs sociaux au sein du centre
d’écoute. L’accompagnement au sein de l’UAF est un accompagnement social, juridique et
dans les démarches administratives.

Le travailleur social a tout d’abord une responsabilité dans le repérage des situations de
violence, que ce soit par leur propre constat ou par le signalement d’une personne. Ils ont
ensuite, un rôle d’écoute, d’information sur les droits de la victime qui se présenterait devant
eux, d’accompagnement dans les démarches à entreprendre et d’orientation afin de trouver
avec elle une solution adaptée, qui plus est en urgence.

Le début de la trame d’écoute et d’accueil utilisée par l’UAF, qui je pense, peuvent être à la
portée de toutes les associations féministes:

Il faut la croire. On ne remet pas en doute quoi que ce soit. On ne minimise pas, on ne
généralise pas, on ne banalise pas. Il faut prendre en compte son évaluation des faits et ne pas
réajuster à ses propres normes.

L’écoute implique disponibilité, attention et respect de ce qui est dit, tout en aidant la
personne à affronter la réalité de la violence. Il faut accepter son anxiété, sa douleur, sa colère.
Il ne faut pas « consoler » (pas de pitié compatissante).

Le travailleur social veille à ce que la personne soit, se sente en sécurité. Il aider la victime à
confronter la réalité de la violence, tout en respectant son rythme et nos limites, Rappel: les
travailleurs sociaux ne sont ni psychologue, ni psychiatre.

Le travailleur social travaille à une clarification de ses émotions, réactions, sentiments. Il


exposer brièvement la fonction et les objectifs de l’instance qui réalise accueil et écoute :
préciser son rôle. Lui préciser les possibilités et les limites des actions de l’association : ça
sera à elle de prendre à charge ses décisions. A elle de dire quand elle veut porter plainte, aller
chez le médecin. La personne doit redevenir l’actrice /l’acteur de sa vie et se réapproprier son
histoire. Il Demander à la personne accueillie de définir ses priorités dans sa demande d’aide :
lui apporter un début de réponse. Par exemple, lui donner la définition judiciaire de son
violence, lui parler de la prescription et des possibilités de soins adaptés.

Le travailleur social essaye de faire un bilan pratique : où est-ce qu’elle habite ? Est-ce qu’il y
a des gens pour la soutenir ? A-t-elle vu un médecin? Veut-elle porter plainte ?

« Ce ne sont que des exemples de questions possibles. Vous n’avez pas à toutes les poser, il
faut suivre le rythme de la personne, .même si elle ne veut pas porter plainte, le mieux est
quand même d’essayer de la diriger vers un médecin qui pourra consigner l’événement et qui
facilitera les démarches de la victime si elle décide de porter plainte » affirme le travailleur
social.

L’assistante social se renseigne sur les lieux de prise en charge : psychologique, sociale,
judiciaire, médicale, ceci de façon circonstanciée qui favorise la possibilité d’y recourir. Il ne
suffit pas de distribuer l’information elle est rarement assimilable telle quelle. Il importe
d’engager un échange sur l’opportunité de telle démarche, sur son intérêt, sur le moment où
elle peut devenir réalisable et l’informer sur les procédures et recours possibles en prenant
garde à ne pas évincer le risque toujours présent d’une suite judiciaire qui ne réponde pas aux
aspirations de la victime. Replacer le travail d’enquête policière et judiciaire dans le cadre
général de la loi en expliquant les processus d’instruction et d’enquête à charge et à décharge.

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